carnaval - Moto Club La Zone

18 mars 2000
CARNAVAL
-1-
TELE LA ZONE
PERSONNAGES :
- Un présentateur TV
- René
- Henri
René:
Met donc la télé il y a bientôt le téléjournal.
Henri:
On va voir ce qu’il y a dans cette boite à grimaces !
va mettre Télé la Zone. ‘’Clic,Clic’’
Présentateur :
Mesdames et messieurs bonsoir ! Tout de suite les titres : Notre
rétrospective sur l’année passée à Orvin, un petit tour des
bêtises régionales en suisse et dans le monde, et pour finir la
météo régionale.
René:
Ben pour une fois qu’il n’y a pas de catastrophe.
Henri:
Si tu veux des catastrophes il ne faut pas regarderTélé la Zone,
eux ils passent que des bonnes nouvelles et les ragots du coin.
Présentateur :
Cette année encore de nombreux accidents de la route dans
notre région, au mois de janvier malencontreuse sortie de route
de Manuel en dessous du lieu-dit ‘’ chez Monnier’’, plus de peur
que de mal.
Henri:
C’est qui ce Manuel ?
René:
Mais c’est le petit ramoneur !
Henri:
Ah!, c’est celui là qui cassait les oreilles à Tchéco pendant la fête
villageoise ?
René:
Ouais!, puis avec Martin Weber ils voulaient se foutre dessus.
Henri :
Et oui, on dit bien le soir des lions, le matin des couillons !
-2-
‘’Clic’’, on
Présentateur :
Au mois de mars rencontre de famille Gurtner entre Rolf et 5050
sur la route de Prêles, là aussi après avoir passer tout le
dictionnaire des noms de petits oiseaux plus de peur que de mal.
René:
Je le connais 5050 il brasse plus d’air qu’il fait d’avance et puis
des petits noms d’oiseaux il en connaît.
Henri:
Arrête, à part gueuler quand tu lui dis un mot de travers !
Présentateur :
Après qu’une voiture aie de nouveau quitté la route à la hauteur
du petit-moulin, le parking près de la fontaine est fermé par une
glissière flambant neuve installée par l’office des ponts et
chaussées.
René:
C’est quoi cette histoire de parking près de la fontaine au petitmoulin ?
Henri:
Ben ouais ! Tous ceux qui descendaient le talus ils parquaient
près de la fontaine et puis il fallait que Nunus fasse une sortie de
route avec son bolide tout neuf pour qu’ils se décident à mettre
une berchtramme.
Présentateur :
Accidents de la route, suite, une femme en état d’ébriété
avancée quitte la route d’une façon particulière près de la ferme
Feuz à Jorat.
René :
Elle, elle a fait fort, trois fois sur le talus avant de s’arrêter dans
une borne !
Présentateur :
La guerre des crottes de chiens s’est déclarée entre des
habitants d’Orvin, un propriétaire de chien ayant trouvé des
crottes de toutous sur le capot de sa voiture.
Henri :
C’est qui ?
René :
Mais c’est Tétchi qui a posé des merdes de chien sur le capot de
la Mercedes à l’Olivier Perret, en pensant qu’elles provenaient
de son chien. Alors l’Olivier s’est fâché et il voulait lui foutre son
poing sur la gueule.
Henri :
Meuh ! Quoi un toubib c’est pas d’un calme olympien ?
Présentateur :
Grande battue des chasseurs à Orvin, en effet après le premier
touché sur un sanglier par Laurent Brechbühl une grande battue
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a dû être organisée pour retrouver la bête blessée qui fuyait à
travers la campagne. L’animal qui avait provoqué de nombreux
dégâts dans la région était traqué depuis plusieurs jours par les
vaillants chasseurs.
Henri :
Attention, traqué. Traqué, d’accord mais après le premier coup
de feu.
René:
Ces chasseurs, ils étaient bourrés de nouveau !
Henri:
Chut, ils pourraient nous entendre, tu sais bien qu’ils ont des
oreilles partout.
Présentateur :
Nouveau vol de porte-monnaie à la Crosse de Bâle. La police
intervient, et appréhende la voleuse qui se trouvait encore sur
les lieux. La voleuse n’est autre que l’une des femmes du patron.
René :
Ils ont même dû faire venir l’ambulance pour la prendre avec,
parce qu’elle ne voulait pas redonner le porte-monnaie avant
que le patron n’aie couché avec elle.
Henri :
Moi je veux reprendre un bistrot, si les femmes se battent pour
coucher avec moi…
Présentateur :
Achat hors du commun dans la commune d’Orvin, en effet
Sylvain Grosjean a pu acquérir la ferme à ‘’Gibus’’ à la condition
de garantir la vie durante à l’âne de Rose-Yvonne.
Henri:
C’est quoi la vie durante ?
René:
Ben, tu achètes une maison pour la retaper et puis tu es obligé
d’attendre dix ans que la bête claque pour pouvoir faire ta
chambre à coucher.
Présentateur :
Dans le même ordre d’idée, mise au concours pour la place de
métayer au Prés Carrel, les annonces d’offre sont à adresser au
président de la bourgeoisie.
René:
Je ne sais pas si tu as entendu, mais y en a qui n’envoient pas
que des annonces, mais des sacs de patates.
Henri:
Moi, je me demande si ce n’est pas pour promouvoir une cabane
à frites ?
-4-
Présentateur :
Le Moto-Club la Zone à Orvin a échappé de justesse à une mise
en accusation pour publicité mensongère après la parution d’une
annonce dans le journal pour une soirée carnaval une semaine
trop tôt.
Henri :
Ils voulaient faire leur fête sur deux week-ends pour que ça
rapporte plus.
René :
On va au devant de nouvelles disputes entre sociétés.
Henri :
Non, non la clique n’est pas dans le coup.
René :
Mais que fait le comité d’organisation du Moto- Club ?
Présentateur :
D’après les dernières nouvelles un nouveau centre de
circoncision aurait ouvert à Orvin.
René:
C’est quoi ces conneries ?
Henri:
Je pense que c’est à cause de Coutchi au Cheval blanc. Quand
P’tit moulin est arrivé, il est sorti et quand il est revenu avec dans
son sac en plastique une pince à castrer il lui a dit : toi pour te
calmer il n’y aurait plus que ça !
René:
Ben merde alors, et puis couic ?
Henri:
Rien du tout, Coutchi s’est levé et puis il est sorti.
Présentateur :
Nouveau porte bannière à la fanfare d’Orvin, depuis le début de
cette année c’est le bien connu Petit Pierre qui porte les couleurs
de l’harmonie locale.
Henri:
Il n’a plus de moutons Petit Pierre ?
René :
Non, non mais son nouveau troupeau il ne pourra pas le mener
avec un seau de granulés.
Henri :
Il faudra plutôt un seau à champagne.
Présentateur :
Dans notre rubrique : Les gens du pays, ce soir après la météo,
première participation de Plume d’azur à l’émission très
populaire Schlagerparade.
Henri :
Pour représenter la région à la télé, ils ne pouvaient pas mieux
tomber !
-5-
René :
Il leur faudra du matériel spécial pour montrer Plume d’azur, en
tant que fonctionnaire à la retraite, ils vont devoir accélérer
l’image et filtrer ce qu’il dit, pour arriver à un bon compromis.
Présentateur :
Après la découverte d’une voiture abandonnée dans le passage
de la Crosse de Bâle, la police ouvre une enquête.
René :
Ouais ! Re- Crosse de Bâle, Re- police, Re- enquête.
Henri:
Ils n’ont pas besoin d’ouvrir une enquête ces nuls, c’est
seulement Bigoudi qui est tombé en panne à Jorat et puis en
roue libre il est arrivé jusque là. Après il est parti chercher de
l’aide chez Jeandrevin à pied, mais il n’a pas pensé avertir la
Crosse.
René:
Mais alors qu’est ce qu’ils paniquent.
Henri:
Et bien Bigoudi, il n'avait pas de plaques à son auto et le patron
de la Crosse a appelé la police, ils sont venus tout de suite, ils
connaissent l’adresse !
René:
En tout cas chez Pierre-Yves Aeschlimann, dit :Mimi en sauce,
ils n’ont sûrement pas trouvé l’adresse tout de suite.
Henri:
Pourquoi ?
René:
Et bien, après l’accident de Jérôme, Thierry et Christophe le
lendemain matin ils n’en savaient encore rien.
Henri:
C’est comme Fana il ne sait toujours pas où sont ses piquets
qu’on lui a volés au chemin à Morley.
René:
Même après l’annonce qu’il a mis dans l’écho du bas vallon ?
Henri:
Même après l’annonce !
Présentateur :
Chaque année il arrive quelque chose hors du commun à
l’Echelette à Orvin, après le tonneau fou de l’année passée.
C’est le tour de la cheminé à Jungen qui dévale la pente et
s’écrase sur le toit de la maison qui vient d’être achevée !
René:
Je crois bien qu’ils sont trop loin de la civilisation là-bas au bout.
Henri:
Ils ne sont pas trop loin, ils ne sont jamais là.
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René:
Tu crois qu’ils étaient là quand Rémy Boder et Jean-Marc Auroi
faisaient des balles rondes au-dessus des petits cerisiers et puis
qu’elles foutaient le camp ?
Henri:
Tu dis qu’ils sont trop loin de la civilisation ? Quand tu vois
Tûûûûûûûûûûûûût et Tûûûûûuût sortir du milieu en s’engueulant
parce qu’il y en a un qui ne veut pas offrir les cafés à l’autre, ils
se lancent des cendriers, ils cassent un carreau, Tûûûûûût
tombe du pont de grange et se nique le genou, et bien,
bienvenue dans la civilisation !
Présentateur :
Informations routières : une balle ronde bloque la circulation au
coin.
René:
C’est’’Chrigu’’ il est rentré tellement vite derrière chez lui avec
cette balle sur le trois-points qu’il l’a déchargée au milieu de la
route, je ne sais pas s’il a déjà vu qu’il l’avait perdue.
Henri:
Ah ! ces MCZdistes je me demande si le P’tit Gurtner a enfin
compris que le cortège de la fête villageoise était à onze heures
le dimanche.
René:
Ah ! Bon, il a tellement de retard à l’allumage ?
Henri:
Peut-être pas à l’allumage mais au réveil, j’ai vu le Fred Léchot
quand il l’a vu arriver à une heure l’après-midi, s’il avait eu un
couteau il l’aurait égorgé.
René:
Au Moto-Club, ils leurs en manquaient un pour le cortège, à la
clique ils étaient à peu près tous là, mais ils ont foutu leur char
sur le dos au Foncet, en tout cas ils ne sautaient pas haut ce jour
là !
Henri:
‘’Fefe’’ il ne sautait pas haut non plus le dimanche après-midi
après avoir fait un frein gencives avec la moto à Annie pendant
la démonstration de’’Street luge’’ !
René:
Tout ça grâce à monsieur le maire qui a donné son aval à cette
démonstration.
Présentateur :
Euh ! ..... est-ce que je peux continuer mon téléjournal ?
René:
Oups, pardon.
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Présentateur :
Merci ! Au contour de la Crosse un agriculteur pris de vitesse par
des voitures venant en face, arrache une roue de son autochargeuse sur une borne au bord de la route.
Henri:
Coutchi le retour.
René :
Encore lui ?
Henri :
A Bienne pour ce transformateur, heureusement que ce n’était
pas lui qui conduisait, il aurait fauché tous les ronds- points ou il
l’aurait basculé dans la suze.
René :
Question transports, les Grosjean ils ne sont pas en reste, après
avoir zigouillé le porte bagages à leur auto, ils ont dû chercher
un véhicule plus solide pour transporter le titanic jusqu’à Péry.
Présentateur :
Problèmes de changement de date pour Gaude, le calendrier de
la prime n’est pas le même partout. En effet un matin de
septembre l’agriculteur de Chéfour se réveille pour une fois avec
un peu de retard et pris par le temps il se dépêche de préparer
ses vaches pour la prime, heureusement son père Serge est là
pour lui dire que la prime a lieu le lendemain.
René :
Ah ! Ce Gaude toujours un déclic d’avance.
Henri :
J’ai entendu qu’il va changer d’adresse !
René :
Ah bon ! Il déménage ? Il va au Canada ?
Henri :
Non, il ne part pas, c’est Chéfour qui change de nom, on va
bientôt l’appeler avenue Swisscom !
Présentateur :
Nous passons à présent aux informations interrégionnales,
sulfureuse histoire d’eau à Péry, après plusieurs attaques
verbales et de tout-ménage les esprits se brouillent dans la
commune.
René :
Qu’est ce qu’il se passe chez les Pérys ? Ils ne savent plus d’où
elle vient leur eau ?
Henri :
Le problème c’est pas d’où elle vient mais dans quel état ! Et
puis de toute façon fallait bien qu’ils trouvent une excuse pour
leurs bringues.
-8-
Présentateur :
Au mois d’août, tout le monde se souvient d’un des événements
du siècle en suisse et en Europe, l’éclipse solaire qui fût admirée
par plusieurs millions de personnes.
Henri :
Tiens je l’avais oubliée celle-là.
René :
Moi aussi, mais les vendeurs de lunettes ils s’en souviendront
longtemps, comme ils nous ont eus avec leurs lunettes spéciales
éclipse.
Présentateur :
4007 le chiffre du désespoir, en effet Expo2001, Sion2006 la
somme de plusieurs années d’utopie.
Henri :
Ca y est, voilà qu’ils donnent des cours de philosophie sur Télé
la zone.
René :
Au prix que cela a déjà coûté, je préfère ne rien dire.
Présentateur :
Au mois de février jusqu’au mois de mai premiers signes que la
nature dirige toujours le monde.
Henri :
Avec ces avalanches et ces inondations on ne peut pas faire
grand choses pour pouvoir les éviter.
René :
Les avalanches, le vent ça va, mais Berne sous l’eau ça
paralyse tout le pays, tant qu’ils n’auront pas de gondoles au
palais fédéral…
Henri :
Depuis qu’il y a une deuxième Ruth à la barre du pays ça va déjà
mieux !
Présentateur :
Formidable exploit des aérostiers Bertrand Piccard et Brian
Jones. Après un périple de 19 jours ils se posent pratiquement
au pieds des pyramides d’Egypte.
Henri
De toute façon ils n’étaient pas seuls.
René
Oui, je l’ai aussi entendu, la fameuse main invisible qui l’a
poussé, le Piccard !
Henri
Attention, pas complètement invisible, on a très bien vu sa
montre…
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Présentateur :
Le Moto-Club MCZ fait des efforts pour attirer de nouveaux
membres, depuis peu le club et son président ont ouvert un site
sur Internet.
Henri :
S’ils cherchent des nouveaux membres, ils faut qu’ils demandent
à Piki, il est très doué pour les figures libres avec son deux
roues, et puis depuis il en connaît un rayon sur les mouvements
de pédales et la chute des corps.
René :
Ah ! Ce soir-là il ne pouvait pas mieux tomber, les pompiers et
les Samaritains faisaient un exercice combiné, il fallait bien les
deux pour le démêler.
Henri :
Et puis, il parait qu’il y a la commune qui s’y met aussi sur
Internet.
René :
Vaut mieux être sur Internet que sur orbite.
Présentateur :
Sortie MCZ de l’Ascension en Corse, Olivier Maurer sur le
bateau, la cuisine étant fermée, achète un mars pour combler un
petit creux. Peu après, la cuisine ouvre et Olivier, qui n’a toujours
pas mangé son mars, va tenter de le revendre au point d’achat.
René :
Cet Olivier, il n’existait pas, il faudrait l’inventer, c’est comme
Flips qui s’entraîne pour la montée impossible sur les escaliers à
Mahel !
Henri :
La montée c’est pas le plus difficile, à comparer de la descente
en marche arrière, le moteur calé, assis sur la moto et les deux
pieds dessus. Mais tu parles d’Olivier, ça me fait penser à la
clique Goldwine ils ne sont pas là ce soir, tu crois que c’est
parce qu’ils ont cassé leur moyen de locomotion à la fête
villageoise ?
Présentateur :
Pour éviter des problèmes au futur hangar communal, la
commission de construction a donné son accord à la
modification du projet initial.
René :
Ah ! Oui tu as vu, ils ont dû avancer les travaux ?
Henri :
Non, de combien ?
René :
Eh ! Bien, de deux mètres.
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Présentateur :
Echos de l’assemblée communale d’Orvin : Un nouveau
règlement est à l’étude suite à des départs en vacances
malvenus, création d’un nouveau poste d’aide concierge, achat
d’un nouveau véhicule pour débarrasser la neige,
déménagement de l’administration communale.
René :
C’est quand il y a des abus qu’il faut faire des règlements.
Henri :
Ah ! Il y a eu des abus ?
René :
Tu n’es pas sorti le matin de la première neige ? Il n’y avait
personne qui déblayait, Walker était en vacances.
Henri :
C’était pour aller chercher le nouveau véhicule ?
René :
Mais non, ils vont le recevoir qu’au mois d’avril, pour pas trop
l’user la première année.
Henri :
Et puis, ils cherchent un deuxième concierge.
René :
Oui, c’est pour délester le garde-police, il pourra mettre des
amendes à ceux qui se lavent les pieds dans le nouveau bac à
fleurs, et faire la circulation sur la place.
Henri :
Celle-là du bureau communal je l’ai entendue, qu’est-ce qu’ils
vont nous faire pour une combine avec ces bureaux à l’école,
pas de plein-pied, pas de places de parc.
Présentateur :
Echos de l’assemblée communale suite, monsieur
Winkelried.......
René :
NON PAS LUI........ARRÊTE LA TELE VITE VITE ! !
PS :
Toute ressemblance avec des personnes réelles est purement fortuite…
et nous déclinons toute responsabilité en cas de fou-rire interminables ou
de grimaces impromptues !
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