ce numéro contient deux places de cinéma a tarif - Ciné

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ce numéro contient deux places de cinéma a tarif - Ciné
CE NUMÉRO CONTIENT DEUX PLACES
DE CINÉMA A TARIF
RÉDUIT
Le Numéro : 1 fr>.
3" Année — N» 34
(jncmagazine
Organe des
"Amis du Cinéma "
Punr.ICATION
HON..IUiK
I) L'NK
ABONNEMENTS
France
Un an .
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mois
.
—
Six
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Trois mois.
Chèque
pstal N°
40
22
12
SUBVENTION
DU
MINISTÈRE
DUS
fr.
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Paraît tous
ABONNEMEN 'S
Etranger Un su. . 50 fr.
Bureani: H, RueRossmi. FAKJS (9T TH.: GuimhrrgW-'të
—
Six mois .
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Trois mois
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est
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aux
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du
Plus que 8 jours !
ETRANGERES
Les abonnements partent le Ifr de chaque mois
(La
Journal)
28
15
—
Pages
VEDETTES DE L'ÉCRAN :
LISTE
LA
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LES
Nathalie Kovanko, par André Tin.liant
DES PREMIERS NUMÉROS GAGNANTS
MUTUELLE
DU
LOTERIE
FAVEUR
DE
par Robert Plorey ■
261
par Albert Bonncau
LËS FILMS COMIQUES,
LE
VERS
jï
LIBRES-PROPOS :
E
RUDOLPH VALE.NTI.NO A PARIS,
GÉNÉRAL
EN
GOORAUD
A
269
2~o
SCÉNARIOS :
Protées, par Lucien IVahl
Les Rôdeurs de l'Air (7 épi.s.).
L'Homme
sans nom (4 chap.)
E
par Lucien Doublon
LËS GRANDS FILMS :
ECHOS,
par Jean de Mirbel
E
La Dame au Ruban de Velours, par J. de M
par Lynx
=
2/i
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272
=
272
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273
268
et 274
DE LA
SEMAINE :
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CINÉMAGAZINË A ALGER/
S
LE
E
RÉSULTATS DE NOTRE CONCOURS « LA PETITE FILLE PHOTOGÉNIQUE »
Lfis
PRÉSENTATIONS :
COURRIER
DES
Le Détour, par Albert Bonncau
par P. S
AMIS,
par Iris
—
276
E
E
277
—
28o
E
276
E^iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiifE
COLLECTIONNEZ
à choisir dans notre Catalogue ( Voir au verso)
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270
(Lhie He..re avant l'Aube ; Le Manoir de la
Mélancolie), par Jean de Mirbel
275
LES FILMS
1 0 Photographies d'Étoiles 18x24
265
HOLLYWOOD
L'AMÉRIQUE
CË QUE L'ON DIT,
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JEUNES PREMIÈRES » DE L'ECRAN AMÉRICAIN,
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257
CINÉMA
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Nous rappelons qu'à toute personne qui
l nous enverra avant fin Août, le montant
% d'un abonnemenf d'un an, nous offrons
SOMMA IRE
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si vous voulez profiter de la prime oirerte
aux Abonnés anciens ou nouveaux.
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les Vendredis
AFFAIRES
JEAN PASCAL,
Directeur-Rédacteur en Chef
08
3O9
24 Août 1923
pendant qu'il en est temps encore les numéros de « Cinémagazine » qui forment une
véritable encyclopédie du cinéma. Souvenez-vous qu'une collection incomplète perd la plus grande partie de sa valeur. Nous vous recommandons de
vérifier si vous possédez bien les 136 numéros parus à ce jour. Les numéros
anciens vous seront fournis au prix de UN FRANC chaque (envoi franco).
N'oubliez pas, dans vos commandes, pour éviter toute erreur, d'indiquer première, deuxième ou troisième année. Les exemplaires des deux premières
années sont reliés par trimestres et forment 8 jolis volumes du prix de 15
francs chacun. On peut les acquérir avec 10 mois de crédit. Paiement : 20
francs à la commande et 5 traites postales de 20 francs (une tous les 2
mois). Au comptant 10 0/0 d'escompte, soit 108 francs net et franco.
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Les abonnés de 6 mois auront droit à %
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sont reçus, sans frais, dans n'importe quel
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t postaux numéro 309.08 et à Cinémagazinë,
| 3, rue Rossini, PARIS-ixe.
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Photographies d'E toiles
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Cet portraits du format 18x24 sont de VERITABLES PHOTOGRAPHIES admirables
de netteté n'ayant aucun rapport avec les impressions en phototyple ou simili
taille douoe. Leur grand format les rend propres à déoorer les Intérieurs.
Prix de l'unité
2 francs
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<•
Yvette Andréyor
Angelo, dans L'Atlantide
Fernande de Beauraont
Suzanne Bianchetti
Biscot
Alice Brady
Andrée Brabant
Catherine Calvert
June Caprice (en buste).
June Caprice (en pied)
Dolorès Cassinelli
Jaque Catelain (1" pose)
Jaque Catelain (2» pose)
Chariot (au studio)
Chariot (à la ville)
Monique Chrysès
Jackie Coogan (Le Gosse)
Bebe Daniel
Priscilla Dean
Jeanne Desclos
Gaby Deslys
France Dhélia
Doug et Mary (le couple
Fairbanks-Pickford)
Huguette Duflos (1" pose)
Huguette Duflos (2« pose)
Régine Dumien
Douglas Fairbanks
William Farnum
Fatty (Roscoë Arbuckle)
Geneviève Félix
Margarita Fisher
Pauline Frédérick
Lilian Gish (1™ pose)
Lilian Gish (2' pose)
Suzanne Grandais
Mildred Harris
William Hart
Sessue Hayakawa
Nouveauté !
Fernand Hermann
Nathalie Kovanko
Henry Krauss
Georges Lannes
Denise Legeay
Max Linder (1™ pose)
Max T.inder (2e pose)
Harold Lloyd (Lut)
Lnimy Lynn
Juliette Malherbe
Mathot (en buste)
Uathot, dans « L'Ami Fritz »
Georges Mauloy
Thomas Meighan
Georges Melchior
Mary Miles
Sandra
Milowanoff,
dans
« L'Orpheline »
Tom Mix
Blanche Montel
Antonio Moreno
Maë Murray
Musidora
Frajicine Mussey
René Navarre
Alla Nazimova (en buste)
Alla Nazimova (en pied)
André Nnx (1™ pose)
Mary Pickford (1™ pose)
Mary Pickford (2« perse)
Charles Ray
Wallace Reid
Gina Relly
flnhriellp Rnbinne
Ruth Roland
Yvjuiiam Kussel
G. Signoret
« Le Père Goriot »
Gloria Swanson
Constance Talmadge
Norma Talmadge (en buste)
Norma Talmadge (en pied)
Olive Thomas
Jean Toulout
Rudolph Valcntino
Van Daële
Simone Vaudry
Irène Veruon Castle
Viola Dana
Fanny Ward
Pearl White (en buste)
Pearl White (en pied)
" Les Trois Mousquetaires '
Aimé Simon-Girard (d'Artagnan) (en buste)
Aime Simon-Girard
(à cheval)
A. Bernard (Planehet)
Germaine Larbaudière
(Duchesse de Chevreuse)
Jeanne Desclos (La Reine)
De Guingand (Aramls)
Pierrette Madd
(Madame Bonacleux)
Claude Mérelle
(Mllady de Winter)
Martinelll (Porthos)
Henri Rollan (Athos)
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Cefre photographie représente
Dernières Nouveautés
André Nox (2« pose)
Séverin-Mars dans
Roue »
Gilbert Dalleu
Gina Palerme
Gabriel de Gravone
Gaston Riefler
CARTE-POSTALES BROMURE
Les Artistes de " VINGT ANS APRÈS"
VEDETTES
DE L'ÉCRAN
NATHALIE-KOVANKO
—=000
Nouveauté !
Armand Bernard (ville)
Denise Legeay
Charles de Rochefort
Arm. Bernard (Planehet)
D. Legeay (20 Ans après) Henri Rollan (3 Mousquet.)
Suzanne Bianchetti
Harold Lloyd
Henri Rollan (20 Ans après)
Bretty (20 Ans Après)
Pler. Madd (3 Mousquet.)
Ruth Roland
June Caprice
P. Madd (20 Ans après)
Charles Ray
Jaque Catelain
Martinelll
Gaston Rleffler
Charlie Chaplin (Bille)
Léon Mathot
A. Simon-Girard (3 Mous.)
Jackie Coogan
De Max (20 Ans après)
Stacquet (20 Ans Après)
Viola Dana
Thomas Meighan
Gloria Swanson
J. Daragon (30 Ans Après) Georges Melchior
Norma Talmadge
DesJsrdîiM
Claude Mérelle
Constance Talmadge
Gaby Deslys
Mary Mlles
Jean Toulout
Rachel Devirys
Blanche Montel
Vallée (Vingt Ans après)
Huguette Duflos
M. Moréno, 1" pose (20 Ans Simone Vaudry (20 ans ap.)
Douglas Fairbanks
après)
Elmlre Vautier
Geneviève Félix
M. Moréno, 2" poje (d*)
Vernaud (20 Ans après)
Pauline Frédérick
Maë Murray
Pearl White
De Guingand (3 Mousquet.) Alla Nazimova
Yonnel (20 Ans après)
De Guingand (20 Ans Après) Jean Périer (20 Ans après) Séverin-Mars
Suzanne (irandals
André Nox
G. de Gravone
William Hart
Mary Pickford
Gilbert Dalleu
Hayakawa
Jane Pierly (20 Ans après) Valentino
Fernand Hermann
Pré fils (20 Ans après)
Monique Chrysèt
Nathalie KoTanko
Wallace Reld
J. David Evremond
Georges Lannes
Gina Relly
(A suivre.)
Mu Llntfar
Gabrielle Robtnne
PRIX
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GARTE :
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O FR. 40
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ndes ne sont acceptées que par 6 cartes au choix. Les 6 franco 2 fr. 50.
Deux Pochettes de 10 carres. Chaque : 4 francs
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sur la terrasse du Parthênon à Athènes
NATHALIE KOVANKO
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— Allo ! Allô ! ! Le studio Albatros ?... M. Tourjansky, je vous prie.
— C'est lui-même.
— M. Tourjansky ? Je vous craignais absent de Paris ! Puis-je voir ces
jours-ci Mme Kovanko ? Nous devons
céder aux désirs de nos lecteurs qui, depuis
fort longtemps déjà, nous réclament un
article sur votre charmante femme.
— ...Vous êtes trop aimable.
— Mais non, je ne suis pas aimable,
croyez bien que malgré le très vif plaisir
que j'aurais à écrire sur Mme Kovanko, je
préférerais certainement par cette température, dormir à l'ombre dans quelque beau
jardin, mais... les désirs de nos lecteurs ne
me le permettent pas I... A demain sans
faute, et surtout munissez-vous de nombreuses et belles photos !
Nous fûmes, le lendemain, Mme Kovanko, M. Tourjansky et moi, exacts au
rendez-vous que le sympathique metteur en
scène m'avait donné chez lui.
Ravissante dans son très élégant teagown, la belle artiste russe me dit :
:
— Je suis en pleins préparatifs de départ. Je quitte, en effet, Paris après-demain
pour Deauville ; je passerai également quelques semaines à Dinard, ayant besoin d'un
peu de repos. J'ai beaucoup travaillé cette
saison et je me réjouis à l'idée de pouvoir
pratiquer pendant quelques semaines les
sports, tous les sports que j'aime et dont
je n'ai, durant toute l'année, ni le temps,
ni l'occasion de profiter.
— A quels genres de sport accordezvous vos préférences ?
— Je n'ai pas de sport favori, et j'éprouve autant de plaisir à manier la raquette
que l'aviron ou la canne de golf, et j'aime
aussi bien une randonnée en auto qu'une
longue promenade à cheval. Mon mari
pratique également tous les sports sauf toutefois l'aviation. Son premier vol fut assez
malheureux puisque l'appareil descendit...
un peu rapidement, et capota! Il est vrai
qu'il y a de cela très longtemps, et que
l'aviation fit depuis bien des progrès...
comme le cinéma 1
— ...Vous aimez le cinéma ?
Cjncmagazînc— Si j'aime le cinéma ! Mais pourquoi en ferais-je si je ne l'aimais pas !
Concevez-vous qu'on puisse s'adonner à un
259
258
Et pourtant, je recommence parci que je
veux, une fois au moins, faire quelque
chose qui me satisfasse, parce que je veux
film est déjà terminé depuis plusieurs semaines et sera, je pense, présenté bientôt. Vous verrez quels décors a réalisés
Lochakoff et quels prodiges a fait mon
mari pour tourner certaines scènes en studio.
— Que pensez-vous de cette intéressante
création ?
— Ce que je pense de moi dans ce
film ? Certes, je me suis déjà jugée, mais
n'attendez pas de moi que je « m abîme »
avant que le public n'ait vu la bande!
Mon mari est très satisfait, mais quoique
difficile, est-il très impartial ? J'adopterai
* dorénavant l'opinion du grand public, n'e'stil pas après tout le meilleur juge et le seul
auquel nous devrions nous fier ?
— Il sera à la fois et bon juge et
satisfait... Et cela... qu'est-ce ?
— Cela ? Ce sont des essais de costumes pour le prochain film que mon maii
doit entreprendre. Le titre ? Nous ne savons pas encore. Le scénariste ? Ils sont
deux : mon mari et moi. Je lui ai fourni
l'idée initiale, il est en train de la développer et de la mettre au point. Dès qu il
aura terminé le montage de Ce cochon de
Morin, je rentrerai à Paris et nous com-
NATHALIE KOVANKO
dans « Le Chant de l'Amour triomphant »
'il'O îv.Sr fi W 3 .5:fcCiï
Tourjansku et l'accessoiriste du siudto
qu'il a maquillé suivant le modèle d'un véritable Bouddha pour certaines scènes de - vision
art s'il n'est pas, en quelque sorte, votre
raison de vivre I Et pourtant quelles déceptions ne lui dois-je pas, et que de larmes
il me fait verser I
— Je ne vois pas comment le cméma psut
vous causer des déceptions...?
— A la présentation de chacun de mes
films.
— Pourquoi ?
— Parce que, chaque fois, j'avais mis
dans mon interprétation le meilleur de moimême, parce que chaque fois j'avais cru
bien faire, mieux tout au moins que dans
le film précédent et que toujours j'ai été
déçue terriblement : je me suis trouvée banale, quelconque, parfois mauvaise !
Extérioriser exactement ce que l'on ressent
est une chose bien difficile 1
— ...Vous êtes décidément trop modeste.
— Mais non, je vous assure, ce n'est
pas un excès de modestie, mon mari peut
vous confirmer que chaque présentation est
un véritable drame duquel je sors désolée...
me retrouver une fois à l'écran telle que je
me sentais être au moment où l'on tournait,
parce que je veux, une fois, voir un personnage interprété par moi tel que je le conçois, tel que je le sens.
« Et puis... vos lecteurs sont si aimables!
Quantité d'eux m'écrivent, à chacune de
mes créations. Et leurs lettres sont si enthousiastes et semblent si sincères que, par moments, je crois que peut-être je suis pour moi
trop sévère et que l'interprétation idéale
à laquelle j'aspire n'est sans doute qu'un
idéal, donc inaccessible, et qu'il faut me
résoudre, quoique cherchant toujours à
faire mieux, à être une éternelle insatisfaite.
« Voici quelques photos. Choisissez parmi elles celles qui vous intéressent.
— Voilà un tableau qui ne m'est pas
étranger.
— Vous reconnaissez le décor? C'est,
en effet, celui qui était planté lorsque vous
vîntes au studio voir tourner quelques scènes
du • Chant
d'Amour
Triomphant. Ce
Un décor admirable dans « Le Chant de; l'Amour triomphant »
mencerons la réalisation de cette nouvelle
bande qui sera intéressante, je crois. L'action se passe de nos jours, mais avec de
très fréquents rappels d'une action parallèle ayant eu lieu il y a quelque cent ans.
— ...Un drame, sans doute ?
— Oui, c'est naturellement assez dramatique — vous ne me concevez pas interprétant un rôle comique; mon visage
s'y prêterait peu — mais avec, cependant,
de nombreuses scènes de comédie. Une
grande partie sera tournée aux studios de
Montreuil ; seuls, les tableaux nécessitant
une grande figuration et de spacieux décors
seront réalisés aux studios Levinsky.
■— Voilà certes un programme chargé.
Cela ne vous empêche pas d'avoir d'autres
projets...
— Des projets ? Mon mari en a, beaucoup même. Mais à quoi sert d'en parler
si l'on n'est pas sûr de les réaliser. Et la
réalisation de ce que l'on désire est une
chose si rare !... Je vous ai déjà dit les
mercié Cinémagazinë de sa grande amabilité pour mon mari et moi, est, croyez-moi,
de boucler mes malles et de partir, enfin,
de me reposer un peu.
— Dans ces conditions, je ne vous rétarde plus... Au revoir, Madame.
— Au revoir, Monsieur. Et n'oubliez
pas de venir à Montreuil en septembre.
Sans doute y verrez-vous • des choses
intéressantes.
ANDRE TINCHANT ;
Liste des Premiers numéros
gagnants de la Loterie en faveur de
La Mutuelle du Cinéma
N1* gagnants
Numéros des lots et désignation
311927 —
44719 —
293368 —
311186 —
5178 —
569603 —
324924 —
'664382 —
112054 —
158354 —
411287 —
199505 —
18117 —
483712 —
41655 —
34840 —
528903 —
528903 —
427222 —
221973 —
437302 —
266481 —
438555 —
423358 —
574485 —
NATHALIE
KOVANKO
la ville
miens : essayer toujours de mieux faire
afin de me satisfaire moi-même et de continuer à mériter les éloges de tous vos lecteurs, si indulgents. Mais de tous mes désirs, le plus immédiat, lorsque j'aurai re-
257475 —
487501 —
628599 —
424176 —
1 Un portefeuille, contenant une
surprise d'une val. de 25.000 fr,
2 Une torpédo pontée 10 HP, 4 places, valeur 24.900 fr.
3 Un tableau L'Alsace.
4 Un cyclecar Salmson, type Touriste, valeur 9.(500 fr.
5 Un portefeuille, contenant une
surprise d'une val. de 0.500 fr.
6 Un tableau Le Vieux Chemineau.
7 Chambre' à coucher," 3 pièc.j style
moderne en érable gris, 4.000 fr.
8 Une salle à manger Louis XVI,
9 pièces en acajou, val. 3.800 (r.
9 Un salon Aubusson, médaillon
or, 5 pièces, valeur 2.700 fr.
10 Une robe de chez Madeleine et
Madeleine, valeur 1.500 fr.
11 Un appar. project. Continsouza.
12 Un poste radioclair T. S. F., 5
lampes, complet, val. 1,350 fr.
13 Un appareil pathéphone, meubla
de luxe, av. disq., val. 1.600 fr.
14 Une robe de chez Doucef. va.
leur 1.500 fr.
15 Une machine à écrire Contin, valeur 1.200 fr.
16 Une robe de chez Jenriy, valeur
1.000 fr.
17 Un cabinet de travail. 3 pièces
val. 1.000 fr.
18 Une robe de chez Redfern, valeur
1.000 fr.
19 Une machine à coudre, modelé
luxe « Perfecta », val. 1.000 fr.
20 Une robe de chez Madeleine it
Madeleine, val. 1.500 fr.
21 Un régulateur vedette, val. 950 fr.
22 Machine à écrire Corona por'àtive, val. 875 fr.
23 Une robe de chez Drecoll, vàleur 1.000 fr.
24 Une bicyclette « Hirondelle i,
rétrodirecte, valeur 650 fr.
25 Une canne à lancer pour saumoin
et brochet. Equip. comp., valeur 600 fr.
26 Un appareil T. S. F. radioclair,
3 lampes, comp., val. 875 fr. !
27 Un voyage 2<- cl., S j., ts frais
compt aux Lacs italiens, v. 650 ff.
28 Une montre « Unie » en or, 18
carats, valeur 450 fr.
29 Un tableau Coqs et Poules, âie
de Defaux.
Voir la suile page 261.
Une jeune première « de composition
» : COLLÉES
MOUISE
Les "Jeunes Premières" de l'Écran Américain
Il me faut encore parler d'une douzaine
d'autres jeunes étoiles qui étaient, pour
la plupart, il y a deux ans à peine, encore inconnues du public. Elles ont établi
depuis cette époque leur réputation et leurs
noms glorieux ont déjà franchi l'Océani
Cependant elles ne sont pas encore assez
populaires pour que nous puissions leur consacrer des articles particuliers et individuels, mais en attendant le jour où elles seront suffisamment connues en France pour
que nous puissions le faire, voie toujours
quelques notes concernant la carrière de
ces demoiselles dont les noms suivent: Lois
Wilson, Lila Lee, Phillys Haver, Maë
Busch, Irène Rich, Pauline Starke, Mary
Prévost, Anne Forrest, Barbara Bedford,
Mary Mac Laren, Barbara La Marr,
Pauline Garon, Cléo Madison.
- Lois Wilson et Lila Lee sont en ce moment les deux étoiles juvéniles de la Cie
Paramount. Lois Wilson est née à Pittsburg, elle suivit les cours de l'Ecole Nor(1) Voir le début de cet article dans notre
précédent numéro.
ma!e d'Alama. Un jour, l'Universal Manufacturing organisa un concours de beauté
et toutes les grandes écoles des EtatsUnis envoyèrent leurs représentantes à
Universal-City. Lois Wilson fut sélectionnée comme étant la plus photogénique de
toutes les jeunes filles qui se présentèrent.
Elle tourna alors pour la Paralta dans
A Mans Man, Turn of a Card, Mis Robe
of Honnor, One Dollar Bid, End of the
Game. Lasky l'engagea ensuite par contrat de longue durée et elle tourna vingt
films dont les plus connus sontrCt'y of Silent Man (La Cité du Silence), Midsummer Madness (Folie d'Eté), A. Full Home,
It Pays to Adoertise, Too Much Johson,
Manslaughier (Le Réquisitoire) ; son plus
récent succès est The Covered Wagon.
Lila Lee perdit ses parents alors qu'elle
était encore toute jeune ; à New-\ ork elle
fut élevée par un tuteur et travailla dès
sa plus tendre enfance dans les musichalls américains où elle resta dix ans. Sa
carrière cinématographique s'est déroulée
complètement entre les murs des studios Pa-
(Tn emagazine
ramount où elle tourna une trentaine de
films tels que Ténor Island, HaWlorne of
Ihc V.
S. A., The Prince Chap, The
Easy Road, H cari of Youth, Dollar A
Year Man, The Soul of Youth, puis beaucoup d'autres films avec Thomas Meighan,
Wallace Reid et Fatty Arbuckle Elle
vient de revenir de l'Amérique du Sud où
elle a joué dans un film intitulé The Never
Î.01S Wli.SOX
Do WcU, avec Gertrude Aster et Thomas Meighan.
Phillys Haver est originaire du Kansas; elle naquit à Douglas le 6 janvier
1 899 et ses parents vinrent s'établir à Los
Angeles alors qu'elle était âgée de cinq
ans.- Elle commença par travailler chez M.
Lasky, puis entra à la fameuse troupe
Keystone, de joyeuse mémoire... Elle devint une des premières « bathing-girl » de
la troupe de Mack Sennett et travailla chez
celui-ci jusqu'en 1922. Elle joue maintenant des rôles dramatiques et on l'a beaucoup remarquée dans The Christian, de
Maurice Tourneur. Les formes académiques de Phillys nous resteront toujours présentes à la mémoire ! C'est vraiment dommage que Phillys ait quitté la troupe de
Mack Sennett... Il est vrai qu'elle commençait à prendre un certain embonpoint
Qnemagazine
263
qui ne lui eut plus permis de jouer les baigneuses...
Roi Arthur (Fox), Seeds of Vengeance
(Select), Lost and Found (Goldwyn) .
Maë Busch est australienne (née à Melbourne). Ses parents vinrent s'établir à
New-York alors qu'elle avait huit ans et
elle débuta au théâtre dans la troupe d'Eddy Foy. Lorsque Eddy Foy fut engagé
par Mack Sennett pour tourner des films
comiques pour la Keystonç, i! emmena
Maë Busch avec lui et c'est ainsi qu'elle
tourna son premier film. Eddy et Maë produisirent une demi-douzaine de bandes.
Finalement engagée par Universal, Maë
dut son avancement à Eric Von Stroheim
qui lui confia un rôle dans The Deoii Pass
Key.
Elle s'imposa définitivement en
créant Foolish Wioes et fut alors « signée » pour cinq ans par Goldwyn. On
la remarqua dans The Christian, de Tourneur, dans Soûls for Sale, de Rupert Hughes, Elle travaille maintenant sous la direction de Victor Sjostrom dans Master's
of Men.
Irène Ricli débuta comme figurante
dans la troupe de Mary Pickford, en 1917
dans Stella Marris. Puis pendant un an
elle tourna des figurations intelligentes. En
1919 elle devint leading-woman
chez
Goldwyn où elle resta deux ans, tournant
tous les films avec Will Roggers, le joyeux
cow-boy. Elle travailla ensuite pour « First
National » avec le chien Strongheart dans
BraWn of the North ; chez Fox, dans A
Fool There Was; elle collabora encore à
la réalisation de One Clear Call, The Invisible Power. Elle signa enfin un contrat
avec les Warner Brothers Studios et fut
l'héroïne de Brass. Mary Pickford fit appel à son ancienne protégée pour interpréter le rôle de la Reine d'Espagne, dans
La Chanteuse des Rues. Au début de
juin, Irène Rich commença de nouveau,
aux Warner Brothers Studios, Lucretia
Lombard, d'après , le roman de Kathleen
Norris.
Mary Prévost est une des étoiles qui
fut lancée par Mack Sennett. Comme Gloria Swanson, Phillys Haver et tant d'autres, elle fit partie de la pléiade de jolies
filles de la compagnie du « papa Mack ».
Mary Prévost naquit à Sarnia (Canada)
en 1898. Elle tourna 60 films pour Mack
Sennett puis entra chez Universal, fut la
star d'un demi-douzaine de films et enfin
fut engagée par les Warner Brothers. Actuellement elle travaille sous la direction de
John Stahl et tourne dans The Wanters,
avec Gertrude Astor. On dit qu'elle se
mariera prochainement avec Kenneth Harlan, qui tourna avec elle The Beauliful and
Damned, pour Warner Brothers.
^
Ann Forrest est Danoise et âgée de 26
ans. Elle fit ses débuts à Universal City
dans The Birth of Palriotism, puis dans
The Midnight Man. Elle fit un film pour
la Triangle, The Tar Heel Warior, puis
chez Lasky elle touina The Grim Game,
The Prince Chap, A Splendid Hazard.
Elle travailla encore pour Goldwyn, retourna chez Paramount, puis vint en France
en 1921
avec John Robertson. Elle
tourna un film pour la Paramount à Caudebec-en-Caux.
Barbara Bedford est née dans le Wisconsin, sa ville natale porte le nom curieux de « Prairie du Chien ». Maurice
MAE
BUSH
Tourneur donna à Barbara Bedford sa
première chance en lui confiant un rôle
important , dans Au fond de l'Océan; elle
joua également dans Le dernier des Mohicans. Puis elle v'nt chez Fox tourner Big
Punch; chez Irvin Willat, à Culver City,
Face of the World et enfin à l'Universal
où elle fit plusieurs films avec Herbert
Rawlinson et Frank Mayo.
Mary Mac Laren, qui fut l'Anne d'Autriche des Trois Mousquetaires, de Fairbanks, naquit à Pittsburgh et débuta au
théâtre dans la revue Passing Show of
1914, avec Al. foison. Elle tourna pendant
quatre ans à l'Universal, puis, pour l'International Company, tourna The V/ild
Goose. Fairbanks la remarqua et lui confia le rôle d'Anne d'Autriche. Elle partit ensuite à New-York et elle fut de !a
distribution de Ont of the Fog avec Lyonel Barrymore.
Pauline Starke est âgée de 23 ans. Elle
ne fit jamais de théâtre et son premier film
fut The Shoes that Danced pour la Triangle. Pour la même compagnie, elle tourna
encore Innocents progress, Judith, Alias
Mary Brown, Irish Eyes, etc.. Tourneur
l'engagea pour jouer The Life Line Depuis elle tourna dans trente films, on se
souvient particulièrement d'elle dans Courage of Marge O'Doone .(Vitagraph), Un
Américain du Connecticut à la Cour du
VIRGINIA VAIJ.I
Dans un précédent article consacré aux
« Vamp's » de l'écran américain nous
avions déjà parlé de Barbara La Marr qui
vient de partir à Rome avec Fitzmaurice
pour tourner La Cité Eternelle. Depuis
(Magazine
mon dernier article Barbara La Marr s'est
mariée et elle a adopté un jeune orphelin
originaire du Kansas.
Cléo Madison est originaire de Bloomington (Illinois) . Elle fit du théâtre pendant très longtemps avec James K. Hackett et Virginia Harned. Elle vint au cinéma à l'Universal en collaborant avec
Rex Ingram qui à cette époque ne connaissait pas. encore une popularité aussi grande
que celle dont il jouit aujourd'hui. Cléo
Madison remporta un gros succès dans un
film intitulé Trey of Heurts. Elle écrivit
alors le scénario d'un film intitulé The
Chalice of SorroW qu'elle mit elle-même
en scène et dans lequel elle joua le principal rôle. Elle écrivit ensuite le scénario
de Black Orchids en collaboration avec
Rex Ingram et cèla donna, au metteur en
scène une grande notoriété. Huit ans plus
tard, Rex deva t tourner à nouveau ce scénario sous le titre de Tryflirtg Women.
Cléo Madison fut, depuis, l'interprète de
trente films ; actuellement elle travaille avec
Guy Bâtes Post. Cléo est mariée à mon
collègue Edward Manson, publicity-man
pour « Doug and Mary ».
En terminant cet article je citerai encore
les noms de quelques autres « jeunes premières » beaucoup plus connues du public
européen, Mmes May Allison, Enid Bennett, Alice Lake, Betty Blythe, Gladys
Brockwell, Grâce Darmond, Mildred Harris, Bess e Love, Anna Q. Nillson Seena
Owen, Blanche Sweet, Gertrude Astor,
Estelle Taylor. Claire Windsor, Jacqueline
Logan, Miriam Cooper, Virginia Valli,
Lucille Ricksen, Julia Faye, Pauline Garon, dont nous avons déjà maintes fois
parlé. Toutes ces étoiles travaillent sans
interruption pour la plus grande gloire du
cinéma américain. Leurs noms devaient
prendre place dans ce chapitre.
ROBERT FLOREY.
Liste des premiers numéros gagnants de la
loterie en faveur de La Mutuelle du Cinéma
N«s gagnants
des Lois et
474807 — 30 Un l'usil
. robùsl ", cartouchière
carnicr, fourreau, l'equip., du
chasseur complet val. 825 fr.
61305
'SI Un bon d : 500 fr. marcnandiâes^
m-is-Stras193206
Un voyage lerien
bourg, val. !25 fr.
5426Ï0
Chronomètre . I.ip
plaaÀié >r.
val. 170 fr.
tll Voir les premiers prix page 200.
264
34 Un appareil « Pathé-Baby », av.
films et écran, val. 300 fr.
35 Une bicyclette « Hirondelle »
dame, val. 585 fr.
652754
36 Un chronomètre or « Ulmann
frères », val. 600 fr.
37 Une machine à coudre « Vign»413831
, roii ». val. 820 fr.
99399
38 Un appareil de projection de salon « Perfecta ».
512387 — 30 Une robe de chez C'ourtisièn, valeur 750 fr.
627812 —• 40 Un tableau : La Baie rie Vouurneriez, paysage.
653127 — 41 Une bicyclette « Hirondelle »,
Paradox, val. 550 fr.
199579 — 12 Une machine à coudre « Perlée la », frai. 685 fr.
38099 — 13 Un régulateur « Vedette » valeur
560 fr.
391134 — 44 Un pathéphone av.diff. et disques.
668737 — 45 Un vélo de course « I.e Pilioil »,
valeur 575 fr.
287196 — 46 Un régulateur « Horéor ».
327457
17 Un « Pathé-Baby ». avec films
et écran, valeur 300 fr.
131144
48 Un chapeau » Camille Roger »,
valeur 300 fr.
379000
49 Un voyage à Vais, val. 800 fr.
533414
50 Une bicyclette « Hirondelle »,
valeur 510 fr.
684719
51 Un costumé tailleur, val. 1.000 fr.
499515
52 Une blouse de dame, val. 400 fr.
363250
53 Une robe de chez Margaine-Uaci-oix, val. 1.000 fr.
150642
54 Un chronom. «Lip «, val. 150 Tr.
499343
55 Un régulateur « Vedette », val.
290 fr.
269797 — 56 Un appareil T. S. F. Radioclair
3 lampes, complet, val. 875 fr.
177052
57 Un chapeau, val. 300 fr.
194937
58 Un appareil Pathé-Babv avec
filins et écran, val. 300 fr.
589310
60 Une montre Unie en argent, val.
120 fr.
61 Une bievelette « Hirondelle »,
3K1520
val. 510 fr.
441175
02 Un régulateur « Vedette », va.
leur 290 fr.
620052
63 Un appareil T.S.F. «Radioclair ■>
3 lampes, complet, val., 875 fr.
653515
64 Un appareil de salon Pàthé Kok.
195168
65 Une robe « Glad », val.. 1.000 fr.
322554
66 Un chapeau « Marcelle Dumay »,
val. 300 fr.
631235 — 07 Une montre « Unie « argent, valeur 120 fr.
193501
68 Un abonnement à La Liberté.
630707
69 Un abonnement à La Liberté.
70 Un abonnement à La Liberté.
548196
656162
71 Un abonnement à La Liberté.
641801
72 Un abonnement à La Liberté.
151339 — 73 Une caisse bonbons de Vais
237483 — 74 Une caisse bonbons de Vais.
51071 — 75 line caisse bonbons de Vais.
577391 — 76 Une caisse bonbons de Vais.
Une caisse bonbons de Vais.
641348
241684 — 78 Une bicyclette « Hirondelle »,
de dame. val. 510 fr.
91001
79 Un colis chocol. surcli. « Klaus ».
37098
80 Un colis chocol. surcli. « Klaus ».
87316
81 Un colis chocol. sureh. <• Klaus > .
644169 — 82 Un colis' chocol; surcli. « Klaus ».
493798 :— 83 Un colis chocol. surcli. « Klaus ».
98267 — 81 Une montre « Unie » en argent,
valeur 120 fr.
640594 — 85 Ron de 25 fr. de marchandises.
474085 — 80 Bon de 25 fr. de marchandises.
425361
54854
La liste complète donnant les numéros gagnants des 4.o5o lots, est envoyée sur demande accompagnée de 50 centimes, adressée
au Trésorier de la Mutuelle du Cinéma, 109,
rue Saint-Martin.
Prise de vue d'un gros premier plan de
UN
GENRE
LITTLE
PRESQUE
MoniTz au studio Pathé a Xice
DISPARU
LES FILMS COMIQUES
A France est-elle toujours le pays du
*-*
Rire et de la bonne Gaîté française?
On pourrait en douter si l'on fréquentait
assidûment les cinémas à l'heure actuelle.
Partout on donne des films comiques... On
rit toujours entre deux grands drames,
mais, hélas, ces productions ne sont pas de
chez nous. Charlie Chaplin, Harold Lloyd,
Larry Semon, Fatty Arbuckle, Clyde
Cook, Buster Keaton, Al St-John et tant
d'autres ont des admirateurs, contribuent
à attirer le public dans les salles, mais tous
ces artistes sont Américains, et le pays qui
vit naître Rabelais^ Molière, Feydeau et
Courteline, ne possède pas à l'heure actuelle
un seul artiste vaiment comique (je ne parle
pas de Max Linder, l'as de toujours, dont
nous applaudissons les productions pleines
d'humour et de verve, mais, elles aussi,
tournées outre-Atlantique).
Oublie-t*on que le cinéma français fut,
dès ses débuts, en grande partie, composé
de film comiques? Comiques plus ou moins
intelligents, certes, mais qui faisaient rire
tout de même et, sans parler de LVArroseur
afrosé, petite scène comique, je pourrais ciT
ter les innombrables « courses » : La
Course au Mari, La Course aux Citrouilles, La Course à la Belle-Mère, La Course aux perruques, La Visite de la Douane,
Ah, quel malheur d'avoir un gendre! Les
Méfaits d'une Mouche, et le fameux Coup
de. Vent, un des premiers films de Louis
Feuillade, avec Roméo, qui fut tiré à quatre cent quatre-vingts copies!
Puis les héros comiques firent leur apparition et devinrent rapidement populaires.
Soit chez Pathé, soit chez Gaumont, soit
à l'Eclair, ils tournaient en grand nombre
et leur public pouvait les applaudir deux
ou trois fois par mois!
Ce fut la période où devinrent célèbres les noms de Little Moritz, Zigoto
(Bataille), Calino (Migé), Fritzigli (Séchan) que nous reverrons sous peu dans
Pour marier Gaétan, Gribouille-Boireau
(André Deed), Onésime (Bourbon)...
Tous ces personnages comiques évoluaient avec frénésie, renversant des maisons, faisant crouler les décors les plus divers et combien fallait-il d'efforts, de'
plaies et de bosses pour faire rire le pu-
267
(pmagazîne
blic? Les réalisations, il est vrai, ne se
prolongeaient pas trop. Souvent un jour
suffisait à l'achèvement du film... en « en
mettait »... Cela n'empêchait pas le public,
!
Une photographie inédite de MAR'CEL
prise ou studio
LEVESQUE
grand enfant, d'applaudir et de ce déclarer satisfait.
A côté de ces (( casse-cou », trois artistes se firent particulièrement remarquer
dans un genre aussi comique mais plus
spirituel, plus étudié, moins clownesque...
Ce furent Max Linder, Prince-Rigadin,
Nick Winter...
Affublé de son éternel haut de forme,
sanglé dans une impeccable jaquette, Max
Linder fut bientôt le grand favori. Il
sut, dès son apparition au studio, comprendre le cinéma, s'y adapter, créer un genre,
et le succès ne fut pas long à venir. De
Max prend un bain à L'Etroit Mousquetaire, les applaudissements ne se sont pas
atténués et Charlie Chaplin lui-même se
vante de s'être inspiré souvent de notre
grand comique.
Avec Prince-Rigadin, nous vîmes paraître à l'écran un genre Labiche aux héros un peu bébêtes et dont la naiserie et les
avatars suffisaient à distraire le public. Ri-
gadin se marie, Rigadin a tué son frèrer
La belle-mère de Rigadin et tant d'autres.
Les œuvres de Labiche et de Bisson adap-,
tées à l'écran, toujours avec Prince : Le
Contrôleur des Wagons-Lits, Les Trente
Millions de Cladiaior, Trois Femmes pouf
un Mari, etc.. eurent leur succès, mais
l'engouement du public s'affaiblit pendant
la guerre pour cette sorte de comique et,
depuis quelques années, toujours infatiga-;
ble
pour partir en tournées théâtrales.
Prince n'aborde plus l'objectif. Il demeure
néanmoins une des silhouettes les plus typiques du cinéma français d'avant-guerre.
(pmagazine
est sans culotte, etc., il interpréta une multitude de ciné-vaudevilles de Louis Feuillade : L'Escapade de Filoche, Le Sosie,
Les Fiançailles d'Agénor, Le Coup du
Fakir, etc.. Dans Les Vampires, où il
fut Mazamette, le croque-mort policier, et
dans les deux séries de Judex où il créa Cocantin, le détective-amateur, il fut tout
particulièrement applaudi, et, pendant la
période 1915-1917, on peut, certes, affirmer qu'il fut un grand favori des foules
avec Pearl White et Musidora. Depuis, il
tourna la série Serpentin bien différente de
ses créations précédentes. Nous le rever-
après Parisette, après Le Fils du Flibustier,
avant Vindicia, ses admirateurs sont toujours très nombreux, surtout dans les salles
populaires.
Amusante et pittoresque, Jane Rcllette
créa dans la plupart des productions précédentes et dans la série « Belle Humeur »,
de Lou s Feuillade, des p;rsonn,=ig;s p'eins
de verve et de gaîté.
Ces temps derniers, productions et acteurs comiques se sont faits de plus en DIUS
rares. Chalumeau (Bernier) a paru dans
quelques films et il est fort probable que
ncus ne le reverrons pas. Après avoir lu-
rons sous peu dans : Un héritage de Cent
Millions.
Charles Lamy venu déjà à l'écran dans
L'Illustre Mâchefer, de Louis Feuillade,
et Son Excellence, de Léonce Perret, créa,
par la suite, d'amusants personnages coniques dans Mlle de la Seiglière, L'Empereur des Pauvres, Les Mystères de Parts, Un bon petit diable, etc..
Plouf (Rivers) amusa également avec sa
série drolatique, puis, peu après, Georges
Biscot, déjà vu dans Tih Minh et Barrabas, conquit lçs faveurs du publ c avec Lis
Deux gamines et L'Orpheline. Il eut son
époque, lui aussi, et à l'heure actuelle,
terprété Planehet dans Les Trois Mousquetaires, Armand Bernard incarna de cocasses personnages dans Les Deux Pigeons,
avec Germaine Fontanes ; L'Homme inusable et Décadence et Grandeur, avec Paulette Berger, nouvelle et amusante ingénue.
Tramel, l'amusant « Bouif », et Thérèse
Kolb déridèrent pendant un an le public
qui regrette l'arrêt d'une série aussi humoristique que spirituelle.
\
Depuis, les films comiques peuvent facilement se compter. (Je ne parle pas des fantaisies de Saidreau, Pierre Colombier et
Diamant-Berger qui sont, surtout, des comédies.) Les types populaires de jadis ont,
Nick Winter connut, lui aussi, une célébrité méritée. Détective amateur, nanti
d'une inséparable bouffarde, n'ayant pas
son pareil pour se déguiser en femme, il
multiplia les exploits les plus extraordinaires.
Nick Winter et les faux mpnnayeurs, Nick .
Winter a retrouvé la Joconde, Max Linder
contre Nick Winter demeurent présents à
toutes les mémoires et, si le sympathique
détective-amateur semble avoir abandonné
l'interprétation, il n'a pas pour cela déserte
le cinéma et sa précieuse collaboration auprès de René Leprince et chez Pathé contribua à nous faire admirer maints films artistiques.
Maurice Chevalier, Dranem, Galipaux
(dans Le Médecin volant), Cazalis, Lucien Rozenberg, ' Girier abordèrent à leur
tour l'écran et divertirent bien des salles.
Chez Gaumont, Lorin campait avant la
guerre un type de « vieux beau » fort com que : Oscar, tandis que Léonce Perret
interprétait son amusante série des « Léonce » qui appartient plutôt au genre de la
comédie cinématographique, si dédaignée,
elle aussi, en France depuis la guerre.
Les « jeunes » n'avaient pas hésité à
suivre leurs aînés.
Le petit Willy, à
l'Eclair, rivalisait d'entrain et d'espièglerie tandis que chez Gaumont le petit Abélard, Bébé (actuellement soldat) se faisait
applaudir par les petits et les grands, puis
vint Bout de Zan (René Poyen) qui va
reparaître ces temps-ci à l'écran, et dont la
popularité s'affirma pendant plusieurs années consécutives.
N'ayant que peu tourné avant la guerre,
Marcel Levesque devint, aux heures sombres du conflit mondial, un des artistes
préférés du public. Sa silhouette irrésistiblement comique, ses gestes abracadabrants
le nvrent de suite en vedette. Après L'Hôtel de la Gare, Somnambules','Le Gendarme
(jnemagazine———
pour la p'upart, cessé d'exister, et les artistes américains régnent en maîtres sur
nos écrans et font la joie des spectateurs.
Certes,. il serait périlleux de chercher à
égaler Chaplin, Harold Lloyd ou Larry
Semon, mais ne pourrait-on pas trouver
en France des scénarios et des acteurs
amusants et - intéressants capables de distraire le public?. Il me semble qu'un pays
Quand on songe que nous avons vu paraître quelques comiques allemands pius
que ridicules, que nous subissons parfois
des séries de films comiques abracadabrants d'outre-Atlantique où les « Ford »
régnent en maîtresses sans apporter beaucoup d'amusant et de spirituel, ne serait-il
pas préférable de les voir remplacer par
quelques
films
originaux
réalisés
en
France? Certes, il y a place sur nos écrans
pour tout le monde, mais une vingtaine de
bonnes productions comiques et spirituelles
de chez nous seraient, j'en suis certain, fort
goûtées, chaque année, des amateurs de cinéma. Sans faire de tort à Chaplin et aux
comiques américains, elles prouveraient que
nos réalisateurs, souvent heureux dans les
productions dramatiques, sont également
capables de nous montrer d'excellents
films comiques où se distingue l'esprit
français.
ALBERT BONNEAU.
Le Général Gouraud à Hollywood
Petites nouvelles
■— Les: « United Artists » viennent de présenter à la Salle Marivaux Charles Bay dans
Premier Amour. C'est peut-être le meilleur
film que nous ayons vu en France de cet excellent artiste. Nous en reparlerons plus longuement.
— On dit que le (Uni lire il" La Garçonne
rencontre des difficultés pour obtenir ie visa de
la censure.
Les exclusivités
La Salle Marivaux annonce qu'elle passera cil
exclusivité la saison prochaine : I.e Favori da
liai, Tess an pays des Haines. Cyrano de Bergerac et Kcenigsmark.
Photo Dbr.ys
Dernière photographie de MAX LINUKIÏ,
prise le jour de son murituje.
vu compagnie de sa cliarman'e jeun'.' femme.
qui compte dans son passé cinématographique un si grand nombre de succès comiques
ne devrait pas abandonner ce genre peu
coûteux et très populaire.
Rire n'est-il pas « le propre de l'homme » et nos auteurs ne font-ils pas assaut
de verve et d'humour pour amuser Français et étrangers. L'esprit français se serait-il réfugié sur les planches et dans les
livres et aurait-il abandonné l'écran? J'ai
peine à le croire!
On tourne,., on va tourner
— M. Ilugon vient d'engager Mlle Ginette Màddie qui a déjà tourné avec lui Diamant
Noir, [jour réaliser une série (le films dont
le premier sera La Gilanilla (la petite Gitane*,
d'après Michel Cervantes-.
Ce li i m sera édile par Pathé Consortium Cinéma.
-— M. Pierre Morodori, qui réalisa Buridan,
va s'at'aquer maintenant à Salammbô, d'après
l'oeuvre de Gustave Flaubert.
Nos artistes en vacances
Léon Mathot Vient de séjourner à Royaii,
Paillette Berger villégiature à Trouville et Mme
Bérengère à Houlgatc.
Prince et Cinéma
Le prince de Galles vient d'accepter d'inaugurer en personne la Semaine britannique du
film.
- .■" ■■•
■
L-;
7/
y a quelques semaines, durant son voyage à travers les Etats-Unis, le général GOURAUD
« voulu visiter, à Hollywood, les studios de Mary Pickford et de Douglas Fairbanks
OÙ celui-ci tournait son nouveau film, « Le Voleur de Bjtyj'dad ».
On peut voir, dires la photographie ci-dessus, l'illustre général français
auprès des deux fameuses étoiles de l'écran.
(lémagazineVers
270
l'Amérique
L
E secrétaire général de Cinémagazinë,
André Tinchant, toujours sur la
brèche depuis la parution de notre premier
numéro, va partir pour l'Amérique le
1 septembre à bord du Paris.
Notre
correspondant de
Californie,
liens qui nous unissent à la grande presse
cinématographique américaine et .-/informera des moyens de propagande utilisés par
nos confrères d'outre-Atlantique. Il tachera
aussi de mener à bien quelques négociât ons
dont certains éditeurs français ont bien"
vou'u le charger.
Notre secrétaire général assurera également les services de Cinémagazinë en Californie et tiendra nos lecteurs au courant
de ses impressions personnelles.
Les Amis du Cinéma de New-York qui'
désireraient se mettre en relation avec notre collaborateur, lequel est aussi le trésorier de l'Association, pourront lui écrire à
l'Hôtel Algonquin, 59 vVest Forty fourth
Street, où il séjournera quelques joins
avant son départ pour la Californie. A
VAlgonquin, si excellemment dirigé par
M. Frank Case, qui jouit d'une si véritable
popularité dans les milieux cinégraphiques
américains, André Tinchant recevra volontiers nos confrères de la Presse newyorkaise qui voudraient se documenter sur
nos fi'ms et nos artistes.
LA DIRECTION.
LIBRES-PROPOS
Photo .los. Rosinand
*"
ANDRK
TTNCHANT;
Sécré'àire général de Cinémagazinë,
Trésorier de l'Association des Amis da Cinéma.
Robert Florey, occupant à l'heure actuelle
une situation des plus importances comme
« général-manager » de Rudolph Va'entino, après avoir été « publicity man » de
Douglas Fairbanks et de Mary Pickford,
ne peut plus nous donner, comme par le
passé, une collaboration aussi assidue.
Aussi avons-nous dû songer à réorganiser
nos services à Los Angeles et Hollywood
d'une manière nouvelle.
Etant donnée l'importance considérab'e
qu'occupe la production américaine dans
les programmes, Cinémagazinë se doit
d'être constamment au courant de sa marche.
C'est pourquoi il envoie tour à tour ses
principaux collaborateurs aux Etats-Unis y
étudier le mouvement cinématographique.
André Tinchant pourra, pendant son
séjour de plusieurs mois aux Etats-L'nis,
approfondir les principaux services du moving-piclures. Il travaillera à resserrer les
PRÛTEES
13 ËAUCOUP d'acteurs se plaisent à jouer deux
rôles d'espèces différentes dans un même filin* Quand il s'agit de jumeaux ou simplement de frères ou de père et fils, ils n'ont
pas besoin de se livrer à des maquillages très
difficiles ni d'étudier bien longuement des physionomies. Hayakawa et William Hart ont
bien souvent interprété,, avec talent, de ces
personnages doubles. Tout le monde ne peut
pas, comme Lon Chancy, figurer à la. fois un
estropié simiesque et un savant mégalomane.
Il y a les rôles à multiples transformations, où
excelle M. Mosjoukinc. Quelques artistes se
contentent de camouflages relatifs, aidés s'iirtout par le perruquier et le tailleur. Donc des
comédiens peuvent incarner des individus aux
têtes variées, mais il en est qui donnent mal l'illusion, ils ne savent pas suffisamment se métamorphoser. Si l'on veut quand même les utiliser dans des films du genre dont il est ici
question, on devrait partager le rôle à transformations entre plusieurs acteurs. Nous préférerions celte interprétation arbitraire à celle
d'un seul acteur que, malgré les postiches, on
reconnaît tout de suite... Mais il serait peutêtre encore plus simple de bie,i choisir ses artiste^, n'est-ce pas ?
LUCIEN WAHL.
M. et Mme
RUDOLPH
VALÉNTINO
photographiés pendant leur séjour à Paris
RUDOLPH VclLENTINO
"D
Valéntino et sa femme, Natacha Rambova, sont actuellement
à Paris. Ils ont « atterri », le 15 août, au
Bourget, venant de Londres. Après Douglas Fairbanks, Mary Pickford, Charlie
Chaplin et, plus récemment, Sessue Hayakawa, ils viennent se reposer de leurs fatigues dans notre belle capitale.
Valéntino ne cache pas son plaisir de se
retrouver en France, en pays latin. L'existence qu'il a menée outre-Atlantique lui
fut tout d'abord très cruelle et le créateur
d'arènes sanglantes ne fut pas toujours
heureux, loin de là. Un de nos confrères
rappelait
récemment,
qu'en décembre
1913, Valéntino se trouvait à New-York
dans le plus complet dénuement.
Dix ans ont passé. Après avoir exercé les
métiers les plus divers, après avoir cbtenu
de grands succès comme danseur, Valéntino a abordé le cinématographe. Peu remarqué au début, il trouva, grâce à Rex
Ingram et June Mathis, sa voie définitive.
Le rôle de Julio des Quatre Cavaliers de
UDOLPH
fl
PAPNIS
l'Apocalypse le consacra grand artiste...
Puis ce furent La Dame aux Camélias,
Le Cheik, Morane le Marin, Le Droit
d'Aimer, Le jeune Radjah. C'est surtout
dans Arènes sanglantes, que le public français pourra applaudir prochainement, que
Valéntino put donner la pleine mesure de
son talent si souple et si fin à la fois.
Sa femme, Natacha Rambova, est une
artiste dans toute l'acception du terme.
C'est à elle que Nazimova s'adressa pour
réaliser les curieuses décorations de La
Dame aux Camélias.
Cinémagazinë, ses lecteurs et les Amis
du Cinéma souhaitent de tout cœur la
bienvenue à ces deux sympathiques artistes.
Puisse Valéntino, sous le beau c:el de
France et d'Italie (il se rend à Naples
en quittant Paris), trouver le repos bienfaisant qui lui permette d'aborder à nouveau
l'appareil de prise de vues, dès que son
procès avec Paramount lui en donnera licence
JEAN DE MIRBEL.
(pmagazine
SCÉNARIOS
LES RODEURS DE L'AIR
7° Epis. : L'Ascenseur truqué
réussi à échapper à Santro et à Murdock, George Rockwell et sa fiancée, la
fille du professeur Elliott, se sont glissés, par
une corniche jusqu'à un toit qui leur a permis de gagner la région supérieure de l'immeuble. Mais Santro et Murdock, ayant défoncé la porte, les suivent de près. Les deux
jeunes gens cherchent le salut en se laissant
glisser dans le puits de l'énorme monte-charge
qui est à ce moment à bout de course, au sommet du puits, Rockwell, toujours porteur de
la serviette renfermant les plans du professeur Elliott.
Mais l'infernal Santro, aidé de Murdock,
péuètre dans la cage du monte-charge et actionne l'appareil.
Entre temps, la police a été prévenue. Les
policiers arrivent à temps pour empêcher les
deux jeunes gens de périr, écrasés par le
monte-charge. Santro, Murdock et Tharon
sont remontés dans leur avion ; ils emportent
avec eux la fameuse serviette.
Nous les retrouvons atterrissant à quelque
distance du laboratoire du professeur Elliott.
Murdock s'introduit dans l'habitation et s'armant d'un marteau il met en pièces la lunette et ses accessoires.
Le chef des gardiens arrive et téléphone
immédiatement à la police, où se trouve
George Rockwell. Celui-ci rencontre un brigadier de police de ses amis. George et le
brigadier Tinguett reçoivent la mission de rechercher le hangar qui sert de garage à l'avion
géant. Ils réussissent à le repérer.
\ VA NT
L'HOMME SANS NOM
4° Chapitre : Le Flot d'Or
A Copenhague, on croit Pierre mort. Il a été
retrouvé dans le désert, par un naturaliste
danois et ramené à Ceuta. Sans un sou, Pierre
a dû s'engager comme chauffeur sur un steamer en partance pour la Nouvelle Côte d'Or.
Marguerite Nissen sait, par le naturaliste, que
Pierre est sauvé. Dodd pense retrouver à la
Nouvelle Côte d'Or celui qu'il poursuit. Nissen
va examiner l'état de l'exploitation et Marguerite s'embarque dans l'espoir de retrouver
Pierre. A la Nouvelle Côte d'Or, l'exploitaatiôn n'irait guère si l'ingénieur en chef, Palmas, une canaille, pour ne pas abandonner une
272
entreprise qui lui permet de voler Nissen, ne
faisait mettre de l'or dans les tuyaux d'alimentation. Il a pour complices le cabaretier Jack
et Pol, un ouvrier. A là Nouvelle Côte d'Or,
Pierre a trouvé un logement chez une pauvre
fille sauvée des brutalités de Jack, la Conchita.
Il rend à Palmas l'or en paillettes qu'un plongeur lui avait volé. Palmas demande à Pierre
de travailler pour lui et de lui servir de plongeur, quand on apprend l'arrivée de Nissen.
Chargé de remettre de l'or dans les tuyaux,
Pierre découvre les malhonnêtetés dé Palmas.
Il a des démêlés de toutes sortes avec Bobby
Dodd qui veut l'arrêter et le poursuit jusque
sur le sommet d'une tour. Au cours d'une
émeute, les ouvriers tentent de démolir les établissements de la Nouvelle Côte d'Or. Pierre
sauve Marguerite d'un incendie, l'arrachant
d'une maison où Jack l'avait séquestrée. Nissen avait apporté de nouveaux millions pour
subventionner les escrocs. Une partie de cet
argent lui est volée par l'ouvrier Pol. A cette
nouvelle, Dodd se désespère quand Pierre lui
propose de l'aider à retrouver le second voleur
avec l'aide du premier. Dodd accepte.
CE QUE L'ON DIT
— Pearl White va tourner incessamment un
grand film dont elle interprétera le principal
rôle, naturellement.
Ses partenaires seront exclusivement des artistes français.
— Harold Lloyd vient d'entrer dans1 la combinaison des United Artiste à des conditions
merveilleuses.
— Gilbert Dalleu termine en Ce moment un
film avec, comme metteur en scène, Marcel
Manchez.
—- Grand rassemblement, place Clichy, bagarre sur la plateforme d'un autobus entre
deux jeunes gens, à l'allure « quartier latin ».
Les agents' interviennent, discussions, puis éclats
de rire! C'était encore le cinéma; on tournait
l'i dernière scène de Là Voyante et les deux
jeunes gens n'étaient autres que Mlle Damita
et le sympathique Georges Melchior.
— Raymond Sprecher qui fut à la Paramount, passe chez Erka où il devient directeur
commercial.
— Les Etablissements Giraud seront les concessionnaires exclusifs des productions de la
Fordys Corporation.
— C'est Philibert Robin qui sera le directeur
de la location des films produits par J. Feyder,
Max Linder et Henry Roussell.
— On espère avoir pour la grande fête du
cinéma, en octobre, chez Gaumont, les grandes
vedettes américaines séjournant en France :
Se s sue Hayakawa et Tsùru Aoki, Rudolph Valéntino et Miss Pearl White;
On connaît leur grand cœur, ils ne refuseront certainement pas- leur concours à une
œuvre purement philanthropique.
:— Ou présentera, dans les premiers jours du
mois prochain, à l'Artistic, La Guitare et te
Jazz-Rand que vient de terminer Gaston Roudès
pour le compte des G. P. C.
LUCIEN DOUBLON.
ABLETTE
MARCHAL
et
CHAHI.ES
DE
ROCIIEEOHT
LES
dans « La Dame an Ruban de Velours »
GRANDS
FILMS
LA PAME AU RUBAN PE VELOURS
V
un film qui, malgré sa note sentimentale, abonde en péripéties dramatiques. L'action ne faiblit pas un seul instant et le spectateur angoissé pourra applaudir, jusqu'à la fin, un drame qui, fertile en émotions, apparenté quelque peu aux
films policiers, est bâti sur un scénario solide et intéressant.
Jacques Vogan, caissier principal de la
maison Régn er, secourt une jeune femme,
Adrienne, et la défend contre des malfaiteurs. Sa protégée ne tarde pas à devenir
sa maîtresse et à lui vouer un amour sans
bornes. Tout irait pour le mieux si Jacques
Vogan cédant aux supplications d'un ami
d'enfance, Henry Greysac, joueur incorrigible, ne consentait à lui prêter quinze
mille francs prélevés sur les fonds de la
maison Régnier et dont il est responsable.
La fortune ayant été contraire à Greysac,
Jacques constate, le jour de l'échéance, le
départ de son indélicat obligé.
Comdamné sans p tié à trois ans de prison, le malheureux attend avec impatience
sa libération tandis qu'Adrienne vit misérablement. Enfin rendu à la liberté, Jacques se retrouve face à face avec Greysac.
Le misérable n'hésite pas à supprimer son
gênant créancier, mais Adrienne, témoin da
OILA
crime, jure de venger son amant assassine.
Se créant de puissantes protections, sous ie
nom de " la Dame au Ruban de Velours »,
elle poursuivra sans relâche le criminel. Se
faire aimer de Greysac sera pour elle un
jeu d'enfant et, sans se douter de rien, le
meurtrier de Jacques épousera Adrienne.
Peu à peu, le châtiment approchera, et,
constamment obsédé par les souvenirs évoqués par celle qui n'est sa femme que de
nom, Henry Greysac se suicidera. La Dame au Ruban de Velours aura tenu son
serment et vengé celui qu'elle aimait.
L'histoire est, on le voit, des plus captivantes. Ses épisodes, tournés dans les plus
beaux sites de la Côte d'Azur, à Rome et
à Paris, constitueront également un plaisir
pour les yeux, car rarement photographie
ne fut plus nette, m se en scène plus réussie.
Ariette Marchal a fait, dans le personnage d'Adrienne, une admirable création
qui la place au tout premier rang de nos interprètes. Henri Richard et Charles de Rochefort campent avec talent leurs rôles respectifs.
Amateurs d'émotion et de bon cinéma se
complairont à assister aux aventuras de La
Dam: au Ruban de Velours.
J. de M.
Qntfmagazlne-
Inémagazine
275
274
LES FILMS DE LA SEMAINE
L? Cinéma scolaire
ÉCHO
Les Films nouveaux
Sous ce titre, il a paru, dans Cinémagazinë
du lo août, tin communique de publicité qui
était rédige
par
les
intéressés
eux-mêmes.
.Sous
tenons à dégager la responsabilité
le
notre journal au sujet de cette annonce.
On se marie—
Lila Lee, la charmante étoile américaine que
nous vîmes dans L'Admirable Crichton, L'Ecole
du Charme, Le Vieux Comédien, etc., va épouser .hunes Kirkwood, le protagoniste applaudi
de lrims multiples dont les puis récents sont
Le Traîne et vox Femlmv.
De son côté, Constance Binney, qui l'ut la
partenaire de Carpentier dans L Homme merveilleux, épouse sous peu un .millionnaire
le
Pittsimrg et abandonne le cinéma.
Fanny Ward retourne à l'écran
Fanny Ward, l'inoubliable créatrice de Forfaiture qui avait déserté le studio depuis quelques
années
et
séjournait
a
i'aris,
reviendrait, paraît-il, devant l'objectif et interpréterait te principal rôle de Black Oxen, d'après le roman de Irertrùde Alberton. Malgré ses
cinquante ans, Fanny Ward parait toujours
aussi jeune.
Nous
applaudissons
au
retour
d'une
vedette qui comptait parmi les favoris
du public.
Le Partenaire de Norma Talmadge
Ce n'est plus ni Eugène O'Brien, ni Jack M'ilhall,
niais
Joseph
SchihLkraut
dont
on
se
rappelle l'importante création du chevalier de
Vaudrey dans Les Deux Orphelines, de 1). W.
Griffith.
Un contrat original
C'est
celui
d'Harold
Lloyd,
l'amusant
e Lui », Lu se mariant avec Mndrcd Davis
il
a fait stipuler sur le contrat qu'il se réservait
deux soirées par semaine pour jouer au bowling, tandis que sa femme passerait ce mènie
temps au théâtre.
« Un Héritage de cent millions »
Voici, définitive, la distribution complète du
nouveau film d'Armand du Plessy, dont nous
avons déjà parlé : MM. Marcel Lévesque (M,
Joly) ; Pierre Al mette (Sylvain Hardy) ; René
Worins (Georges Hardy, dit Géo) ; José Davert
(M. Ledru; ; Fred Recio (Fred Paris'el) ; Pierre
Rame-lot (Le clerc de notaire;; Mlles Suzanne
Balco (Ginette Hardy); Maryse Uorval (Pépita;;
Lucy Melrose (Franchie) ; Léo Pauiy (Léontine; ;
Lucienne Bel langer (Norniouche;. Comme toujours Mme du Plessy assistera son niari pour
qui elle est une précieuse collaboratrice.
Le
chef-opérateur sera Lniilc Repelin et i'éditcurdistributeur Georges Petit.
(.'Art Muet en Russie
90 salles'fonctionnent à Moscou dont !."> exploitées en régir par le gouvernement des Soviets, les autres par des particuliers dûment
pourvus d'une licence obligatoire délivrée pâlies autorités. Les programmes comportent tout
un
lot
d'anciennes
bandes
américaines
el
françaises alors que l'apport allemand est extrêmement récent. C'est ainsi que les Russes
ont déjà l'ait un gros succès à Caligari ci au
Docteur Mubuse.
Le Conseil municipal de Paris et neut-ètre
bien le Conseil général de la Seine, viennent de
voter une subvention « scolaire » pour les « laïques » de Paris!... On donnera le cinéma documentaire aux enfants dans les locaux qui possèdent l'électricité. Mais dans les autres? Et
puis, dix mille francs à raison de vingt arrondissements cela parait peu, alors que Toki'î
a voté un million... et Londres la valeur de
deux millions de francs! On ne peut pas tout
faire, disent les conseillers. Ah, s'il s'agissait
du cinéma électoral de quartier)...
<
Debureau
> à l'écran
C'est
Unis!
Luhitsch qui vient
le diriger
Mary pickford dans La Chanteuse des Rues,
qui va entreprendre- la réalisation de Débrireaii, d'après la pièce de Sacha Guitry,, pour!
les Warner Brothers.
Nos concours
UNE HEURE
LE
U
MANOIR DE
AVANT L'AUBE
LA
MÉLANCOLIE
fois de plus nous assistons, avec Une
heure avant l'aube, à un film genre GrandGuignol, mais là, point d'excès de tableaux
horrifiques. de scènes destinées à faire dresser les cheveux sur la tête. Drame d'amour et
de mystère, cette production atteint son but qui
est : captiver le spectateur.
Malgré sa réalisation assez ancienne, malgré
son origine américaine, Une heure avant l'aube
possède un scénario bien construit. On arrive
NE
(Pathé-Conjortiuin)
(Etal'lLuiemeiib' Aiéerl)
finance certaine pour celte sorte de « distraction ». Mais l'hypnotiseur ayant été maltraité
par Kirke suggérait en Secret à Clayton d'assassiner son ennemi une heure avant l'aube...
Lé lendemain, on découvre en effet le cadavre de Kirke. Toutes les preuves accusent
Clayton qui, lui-même, se croit coupable. Seule,
sa fiancée Ellen est certaine de son innocence.
Qui a tué Kirke ? L'hypnotisé a-t-il obéi à
la suggestion criminelle? C'est ce que les ama-
Xous donnerons, prochainement,' le résultat
du concours de Soava Gallonc qui nous a valu
de multiples réponses et nous pouvons, dès à
présent, annoncer à tous un prochain grand,
concours qui intéressera au plus haut point nos
lecteurs.
On décore
Nous apprenons avec plaisir que M. Cosfil;
directeur des Etablissements Gaumont, vient
de recevoir la croix de chevalier de la Légion
d'honneur dans la promotion de l'Exposition
coloniale de Marseille, ainsi que M. Barlatier,
M. Bburràgeas, .directeur du Petit Marseil-.
lais, membre du Conseil d'administration de
Phocéa et Pallié Consortium Cinéma a reçu la
Croix d'officier.
Vers les Indes
\ /
Un groupe d'artistes français va bientôt partir à Londres, puis aux Indes pour tourner
un grand 11 lin : Destinée. Mme Lucienne Gnert
sera l'étoile qui fera rayonner la cinégraphie
française au pays des Radjahs. Elle assurera
elle-même la direction artistique en collaboration avec le peintre .laquelux.
Le cinétélégramme
On sait qu'il esl possible, grâce au procédé
du Céliitogramnie de transmettre
télégraphiquement les imagés photographiques. Un savait! de Washington, M. Jenkins vient d'inventer un appareil qui permettra "de télégraphier
les images mouvantes du cinéma. On ne nous
a pas dit s'il sera possible, de les télégraphier
■ ait ralenti » ! Mais celte découverte est certainement appelée à rendre, plus rapide encore
l'évolution de la technique de l'écran.
t'ne .scène rfu
Un « rebaptisé »
C'est Buster Kenton qui. de Malec, va devenir Frigo. dans ses prochains films édités par
les. Etablissements Gaumont. C'est un nom bien
réfrigérant, mais cela n'empêchera jias Buster
de .Se distinguer, et de dérider les spectateurs.
Fatty à Berlin
Fatty Arbuckle esl i u ce
où il doit tourner uni' série
Consortium américain.
moment à Berlin
de films pour un
Changement d'adresse
Gaumont Ciné Location a changé d'adresse.
II faut s'adresser maintenant pour les programmes, 33-, rue du Plateau. Tél. Nord 51-13.
.
LYNX.
«
Manoir de
au dénouement par un coup de théâtre et c'est
une heureuse initiative de la part de son auteur que d'avoir su graduer, avec autant
d'adresse et de bonheur, tous les degrés d'émotion possibles à l'écran.
Chez le banquier Henry Copeland, au cours
d'une soirée mondaine. Normand Osgood,
homme bizarre, possédant une grande réputation d'hypnotiseur, veut convaincre deux incrédules : Kirke. une sorte d'aventurier et
Clayton, un ami distingué et spirituel.
Osgood réussit ses expériences sur ses deux
sujets, malgré leur incrédulité et leur répu-
la Mélancolie
»
teurs de cinéma apprendront cette semaine et
nous pouvons leur affirmer que le dénouement
ne les décevra pas.
Le film bien photographié et mis en scène
est. d'ailleurs interprété par une pléiade de
bons artistes en tête desquels figurent Anna
Q. Nillson, Baxter, Frank Leigh et Thomas
Guise.
rVrx tout autre genre est le Manoir de la
*-* Mélancolie. Mis sur pieu par Auguste Genina, le spécialiste de la comédie cinématogra-
(pmagazing
phique italienne, le réalisateur de Mademoiselle
Cyclone et de Cyrano de Bcryerac, il fious fait
assister à'un'touchant drame de famille que
n'eussent pas désavoué Meilhac et Halévy. Le
mari toujours soumis à une mère .'autoritaire ;
la jeune femme, très récemment mariée, s'ennuyant à mourir dans la demeure des ancêtrès
et le brave curé qui sert de trait d'union' aux
antagonistes du drame ; tout contribue à rendre ce film intéressant et amusant.
276
La photographie est très bonne, l'interprétation supérieure à ce que nous donnent d'ordinaire les Italiens. Alex. Bernard, en particulier, qui fut remarquable tout récemment dans
Aven'tardif et Le Château du Docteur Mystère, a campé une pittoresque silhouette d'ecclésiastique pleine d'onction, d'humour et de
simplicité.
JEAN IH-, MIRBEL.
LES PRÉSENTATIONS
E DETOUR (Salurday Xiyht). — Cette
production de Cecil d Mil e a son scenario (comme la plupart
des scénarios américains, du reste) écrit, par
une femme. Le film s'en
ressent et les épisodes
invraiscm
blahles ne
sont pas rares. Richard Prentiss, jeune excentrique, et Iris van Suydâm, sont fiancés.
| Cinémagazinë à Alger j
— La dernière revue locale du ciné plein air.
comportait une amusante parodie d'une scène
du film l'Atlantide.
— A signaler parmi les programmes de divers cinés, d'intéressantes reprises, telles que:
Le Sens de la Mort, Chagrin de gosse, Les Hases noires Héliotrope.
— Voici' les films intéressants projetés récemment : Le Cœur nous trompe, Aveu tardif,
finie Butterfly, Révoltée, L'Ampoule brisée'.
— Le film La Marine française a été projeté
Par suite d'événements abracadabrants, Iris
épouse son chauffeur qui l'aime en secreti et
Richard, pour se venger, se marie avec une
jeune blanchisseuse... D'où conflits perpétuels,
ménages mal assortis, vexations quotidiennes.
Tout finira par deux divorces et par le remariage des deux ex-fiancés, du chauffeur et de
la blanchisseuse.
Rien de banal et de déjà: vu
trop souvent.
La réalisation
de
Cecil
B. de Mille, qui fut très critiquée en Amérique, n'aura
certainement pas un meilleur
accueil auprès de mes confrères. Le metteur en scène a
été bien défendu pourtant par
Léatrice Joy, que je considère
comme une des meilleures
jeunes premières de l'écran
américain, Edith Roberts, Sylvia
Ashton,
julia
Paye,
Edith C h a p m a n, Conrad
Nagel,
Jack Mower
et
Théodore Roberts. Ils interprètent avec brio Le
Détour, qui, malgré son scénario enfantin et. par trop
invraisemblable, possède le
mérite d'une assez bonne photographie et d'une interprétation de choix. Ses multiples
tableaux, malgré leur fantaisie,
ne manqueront pas de plaire.
ALBERT BONNEAU.
gratuitement devant les élèves des Lycée* d'AÎger.
-— Les cinéphiles d'Alger attendent avec impatience la projection de Sarati le terrible.
Comme l'on sait
ce film a été entièrement
tourné ici, intérieurs et extérieurs; grâce au
groupe électrogène Mercanton, qui éveilla la
curiosité des Algériens, durant le séjour de la
Iroupe.
— Prochainement un ciné donnera des représentations cinématographiques parlantes et
chantantes grâce au ciné-parlant de M. i',aumont. L'appareil étant mis au point, le public
pou: ra applaudir cette innovation dans quelques jours.
p. s.
277
"^uw^.-.-^--»---.-.-.---.-.-.'
LE COURRIER DES "AMIS99
Exclusivement réservé à nos abonnés et aux Membres de l'Association des « Amis du Cinéma »
Chaque correspondant ne peut poser plus de 3 questions par semaine.
Nous avons bien reçu les abonnements de
Georgia Woodthorpe Isa femme); Katleeri Key
Mmes Jeannine Le Brun (Le Veurdre), Dré(Georgette), Wallace Beery (von Richtoffen).!.
ville (Le Gâteau), Edrnée Lippert (Alger), M.
Ouf!!!! 3" Rudolph Valéntino n'est pas remGuillemet (Marseille), Solange Salzat (Paris)
placé
par Ramon Navarro à la Paramount, ne
Flandrin (Valence), Anaclet (Paris), Bouveret
dernier
artiste tournant avec Rex Ingram pour
(Evreux), Dufour (Lourdes) Yvonne Le Bris
la
Métro.
C'est Antonio Moreno que l'on essaie
(Keryado), de MM. René va'n der Zee (Paris),
de lui substituer, mais cet excellent jeune preJean N. Schilizzi (Kafr. Zayat-Egypte), René
mier
déclare
lui-même que Valéntino n'est pas
Barthet (Oran). H. Gontier (Préfaille's), Edouard
remplaçable.
Mathé (Marseille), Athanassiadis (Candie), PoMiss Hérisson. — Curieuse miss Hérisson, si
povitch (Belgrade), Dupont (St-Quentin), Boususceptible, si spirituelle, vous- avez cherché en
logne (Foug). Merci.
vain
Iris et n'avez vu/qu'un de ses aimables
Corbeau Marcel. — Enchanté de recevoir de
collègues! Je partage votre opinion sur Sessue
vos bonnes nouvelles, je vous félicite d'être à
et sa femme qui est, certes, pins jolie au natuTours, c'est une très bonne garnison. Vous
rel qu'à l'écran. Soyez plus patiente pour notre
envoyons une autre carte pour remplacer celle
concours, nous avons fait parvenir votre feuille
que vous avez perdue. Vos cotisations sont resà qui de droit. Cordiales amitiés et ne me
tées en souffrance depuis le 28 février 1923.
piquez plusl
Compliments aux nouveaux lecteurs que vous
Bizuth Géant. — Vous nie demandez là une
avez procurés au petit rouge.
question à laquelle Mme de Thèbes n'aurait
Bilboquet. — Vous me posez là une question
pu même répondre! Je sais que René d'esté inbien générale. Ce que je pense de Léon Poirier?
terprétait le principal rôle de Par l'Amour,
Mais lisez dans mes courriers précédents ce
tourné en 1912 par Léonce Perret chez ('ouique je pense de ses films, et vous saurez mon
mont.
Ce fut la première création cinégraphisentiment sur leur réalisateur.
que de cet intéressant interprète.
Yves José. — Demandez à Mlle Myrga elleEl Artagnan de Espana. — Merci pour voire
même sa photo. Vous pouvez lui écrire chez
jolie carte. Je vous accorde sans hésiter le bien
Gaumont qui fera suivre votre lettre. Tout
pour votre liste et vous annonce que Mary
à l'ait de votre avis pour Jocelyn que je suis
Pickford n'a pas encore trente ans. Je partage
retourné voir il y a quelques semaines' et qui
votre admiration pour L'Etroit Mousquetaire,
m'a plu et ému autant que la première fois.
mais ne sais rien encore des projets d'Aimé
Little Flower. — 1° Je ne sais pas du tout
Simon-Girard après La Belle Henriette, dont le
ce qu'est devenue Forzane qui déserta le stu_
montage n'est pas encore terminé. Patientez
dio il y a déjà longtemps. La même chose pour
pour « Athos » et recevez en attendant mes
la jeune artiste dont vous me parlez et qui
meilleures amitiés.
ne tourna plus, je crois, après Impérta. 2° Tous
Suz. — Merci pour c° que vous annoncez,
mes compliments pour votre ferveur d'ardente
voyez d'ailleurs ce que . i noire collaborateur
cinéphile. Vous devriez l'utiliser aussi à nous
Lynx. Attendez encore pour le concours. Patrouver dans votre ville où l'on lit peu, des
tience et longueur de temps...
lecteurs et des « Amis ». Je transmettrai vos
Petite fonctionnaire. — Andrée Pascal ne
compliments à Robert Florey.
tourne pas pour le moment. Je l'ai applaudie
ton Fantasti. — Je vois avec plaisir que
récemment au théâtre Sarah Bernhardt dans
vous êtes à la fois amie du Cinéma et amie
L'Aiglon, où elle interprétait renuirquablem?nt
des Muses, Votre gentil rondel m'a enchanté.
le rôle du duc de Reiehtadt. Je souhaite, comJe suis de votre avis pour Les Deux soldats.
me vous, son prochain* retour au studio. Quant
Interprètes et réalisateurs méritent tous nos enà Léon Mathot, i! se repose actuellement à
couragements et, s'il y a quelques menus déRoyan, en attendant d'entreprendre son noufauts dans ce film, on y remarque d'indéniables
veau film.
qualités qui le placent parmi les bonnes proMonsieur Double Mètre. — 1° Vous avez dû
ductions françaises.
recevoir le numéro demandé. Il vous avait
Maë. — Nous aviserons pour votre cinéma :
bien été envoyé la première fois. 2° Tout à
1° la biographie dont vous nous parlez sera pufait de votre avis pour la nouvelle version de
bliée fort probablement aux prochaines créations de cet intéressant artiste. 2° le journal
américain qui, à mon avis, vous intéressera le
iLiimmimmiii s« MILLE IIIIIIIIIIIIIIIUI-J
plus est le Motion Picture Magazine. Vous pouvez vous abonner par l'intermédiare de Brentanos, 37, avenue de l'Opéra, Paris, qui vous
communiquera ses conditions qui varient évidemment avec le change.
Josée Geohamy. — 1° Il n'y a qu'un seul
mime Séverin qu'il ne faut pas confondre avec
~
le curieux livre
Séverin-Mars. 2° 64_ rue des Martyrs. 3° Oui.
de Robert FLOREY
=
Lulu Printemps. — 1° Pierre Caron a beaucoup de projets, mais n'a encore rien décidé
officiellement. Peut-être tournera.t-il à l'étran= Consacré à Los Angeles et Hollywood =
ger, en tous cas, il ne chôme pas pour le moet illustré de
ment. 2° Les quatre Cavaliers de l'Apocalypse :
Rudolph Valéntino (Julio Desnoyers), Joseph
tio
photographies
hors-texte
S
Swickard (Madariaga), Brinsley Shaw (Calendoni), Alan Haie (Cari von Hartrott), Bridgetta Clark (dona Luisa), Mabel van Buren
(Helena), Nigel de Brulier (Tchernoff), Broodwich Turner (Argensola), John Sampolis (Laurier), Mark Feutou (Lacour), Virginia Warwich
(Chichi), Derek Ghent (René Lacour), Stuart
Holmes (Von Hartrott), Henri Klauss (Prof,
von Hartrott), Edward Connelly (le portier),
-fllllllllllllllllllllllllllllllHilllllllllllHIIIMIIh~
ÎFHLMLANOjE
S
E
E
E
Prix : 10 francs
| En vente à Cinémagazinë 5
Qnémagazine
Forfaiture;
,Tc ferai part de voire cas
qui
de droit.
Zizi. — 1° II s'agissnit fort probablement là
de la prise de vues d'un documentaire.. 2U Nous
ne connaissons pas l'adresse de ce photographe.
Vous" pouvez toujours vous adresser chîïz
Gaumont, mais je ne sais si vous aurez satisfaction.
Régine Du mien. — 1" l-« petite interprète ne
meurt pas dans Le Chemin de Roselande, on
rie la voit d'ailleurs que fort peu dans ce film.
2" Oui, Lucien Doublon est bien le directeur
de PArtistlc Cinéma Pathé, rue de Douai, mais
j'ignore dans quelle arme il a servi pendant
la guerre. :!" Le Penseur, André Nox (Pierre
Dartiguei, Madys (Madeleine Dartigue), Jeanne
Rvcri (Mme Dartigue), Tallier (Jean Karder),
Final y (George Bertanj, la petite Francia (petit
Julien). Merci pour votre carte.
Ami Jiicard. —<- Certes, ami Bicard, de bonnes
rééditions sont mille fois préférables aux mauvaises éditions. Celle de Monte-Cristo sera suivie
par celle de Judex et Les Deux Gamines, mais
combien existe-t-ii encore d'autres filitis que
l'on aimerait revoir? Moi aussi, j'ai bien aimé
Le Traquenard. Nelly Muriel abordait dans Mariage de Minuit sa première création cinématographique.
ïvannine. — 1° Oui, mais' mentionnez. 2° Je
no pense pas qu'il y ait de visites aux studios
avant octobre. 3° De votre avis pour Hurle
à la Morl, Le Brasier ardent. Marin malgré lui.
Quant au quatrième film que vous me nommez,
je lie comprends pas son édition! Quelle interprétation et quel scénario détestables! Heureusement qu'ils ne sont pas tous comme cela!
André llunnequin. — Tous mes remerciements pour votre photographie et vos aimables
cartes. 1" Pour une Nuit d'Amour : Christianc
Delyal (Thérèse entant), Blanche Roso (Thérèse jeune fille), Hiéronimus (Colombet), Van
Dûële (Julien Miehon). 29 Blanche Monte! tourne actuellement La fie!le Sivei naise, sou." la dïi
rection de Jean Kpstein, avec David Evremond.
Claudine. — Vos bonnes nouvelles ont été
Ici; bienvenues. Heureuse que vous' êtes de respirer Pair de la mer quand je m'étiole audessus de mes paperasses! Je voudrais bien
être « hàlé » par le bon soleil de Berghe! Meilleurs souvenirs. Merci pour vos belles cartes.
Mlle MargùUlê. — Nous avons" à peu près les
mêmes goûts. Consolez-vous, vous verrez de
beaux films cet automne tant américains que
français et vous passerez encore au cinéma des
heures intéressantes'.
iris des Mphiagnes. — Un blâme pour les
cousines qui m'empêchent de vous lire plus
longtemps! 1" Les serpents, la fourmi et le
géant, film italien qui n'a rien de bien sensyalionnel. Nos amis de la Péninsule fabriquent
à la grosse les films de ce genre. '2° Vous pouvez écrire à Charles de liochefort aux studios
Paramount 6281 Sel ma Avenue, Hollywood Ca_
lif. :Ï". - Jean Dcheliy a tourné récemment Le
Traquenard. avec CoUen, Francine Mussey et
Suzanne Talba. -le vous souhaite plus' de calme
pour rêver au Petit Rouge.
JanniU. — .le ne pense pas qu'il y ait de visite aux studios avant le mois d'octobre. Nous
éd itérons
fort
probablement
ces
portraits.
L'idée du hors texte n'est pas pratique pour
notre journal, des photos; et des cartes de luxe
étant éditées à part. Nous sommes heureux de
l'intérêt que vous portez à Cinémagazinc et
vous en remercions.
- '
■■
llussen. — Oui, Armand Tallier est toujours
■en Amérique. II n'a pas encore obtenu un engagement.
Sa Sainteté. — René Navarre et Elmire Vaiitier sont mariés et n'abandonneront pas, :e
crois, le cinéma. Vous tes verrez dans Fernn/us
qu'ils tournent avec Stewart Home, l'art isle
anglais partenaire habituel de Violet Hops6t£
Vous me permettrez de ne pas partager votre
opinion sur Pina Menichelli dont le talent _-sl
loin d'être considérable. Je m'étonne que vous
goûtiez ses poses « plastiques » ou prétendues
278
(jémagazk
279
telles. Elle est loin d'égaler Soava Gallonc qui,
à mon humble avis, est bien la protagoniste la
plus complète que possède la Péninsule. Mon
meilleur souvenir à Sa Sainteté.
Isiida la folle. — Les artistes dont vous nous
parlez ne devraient pas s'exhiber ainsi, encore
vous n'en citez que deux! Le monde est plein
de gens qui ne sont pas plus sages! Laissezmoi vous désillusionner s'ur votre scénario
qui, tout en étant assez .original, ne possède pas
les qualités essentielles pour intéresser les
foules.
Madame Joliris. — Tous mes souhaits de
bonne réussite vous accompagnent. A. G. C,
8
av. de Glichy, Paramount,
58, av. des
Champs-Elysées; Fox Film, '21, rue Fontaine;
Eclipse, 50, rue de Bondy; Harry, 158 ter, rue
du Temple.
Alexandrinette. — Merci pour votre carte.
Mercanton, 23, rue de la Michodière.
Miss Pompadour. — J'ai de mon côté fort
aimé La Dette de sang. Les partenaires d'Anita
Stewart dans Deux Amours, un bon film, sont
Herbert Bawlinson et Walter Grail qui joua
en effet aux côtés' de Pearl Whïte dans Par la
force et par la ruse. Le correspondant dont
vous nous parlez est un de nos abonnés. Un
peu plus de courage et a bientôt, miss Pompadour.
Une lectrice d'Alger. — 1° Ces titres
tables sont parus et vous pouvez vous les procurer à nos bureaux. 2° L'Ampoule brisée est (
un film assez récent. 3° Le Fantôme de Lord
liarrington était interprété par William Faversham, un excellent artiste américain, qui
fait surtout du théâtre et que vous avez pu
voir également dans Sa faute, un film admirable. La Sejznick est une compagnie américaine.
Marguerite à Menton. — 1° Oui, Henri Rolland est marié à Marthe Vinot et cela n'est pas
récent. 2° Vous le verrez prochainement non
en mousquetaire, mais en aviateur dans Le
Roi de la Vitesse. 2° Vermoyal fera, en effet,
un excellent Louis XI dans La Chevauchée des
Loups, le prochain film historique de Raymond Bernard. La prochaine fois, écrivez moi
en espagnol...
Lakmé. — Vous voilà enthousiasmé pour
Sublime offrande et je vous comprends. Quant
à L'Enfant du Hoang Hô c'est, à coup sûr, un
des plus beaux films- de Sessue. Il s'y montre
admirable tragédien. Vous me parlez aussi de
Distraction de millionnaire qui est, à mon avis,
un petit chef-d'œuvre de comédie cinégraphique, et quel parfait interprète que George
Arliss!.. Oui, je suis de votre avis pour Jean
d'Agrève, et je préfère le livre au film dont
les personnages étaient factices. Je constate
avec plaisir votre continuelle admiration pour
Joubé que vous verrez prochainement dans
Mandrin, douze épisodes!! Voilà de bons moments pour vous en perspective! Merci de
votre carte d'Orange.
Grand'Maman. — M. Kean n'hésite pas à
vous dire combien votre lettre l'a intéressé et
combien il a trouvé justes vos critiques et
opinions concernant le scénario et l'interprétation de Sublime Offrande. Nous sommes d'ao
cord sur tous les points et grand'Maman parle
du cinéma comme un véritable critique cinégraphique. Toutes mes félicitations.
Ennoby. — Non, seuls y ont droit les abonnements partant du Ie' juillet ou du 1er août.
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La Petite Fille Photogénique
RÉSULTATS DU CONCOURS
Parmi tant de charmantes enfants qui prirent part à notre concours, il était difficile,
certes, de faire un choix. Toutes n'étaient-elles pas jolies., aimables ?
Cette difficulté dut séduire nos lecteurs, puisque plus de 15.000 d'entre eux nous firent
parvenir wi bulletin de vote.
Nous tenons à mentionner tout particulièrement le nom de la petite SIMONE SIMIAN, de qui
h photographie nous est arrivée trop tard pour qu'il nous soit possible de la publier. M. Abel
Cance. à qui nous l'avons soumise, est convaincu qu'elle pouvait obtenir l'une des toutes
premières récompenses.
Voici le classement des 10 premières lauréates.
PREMIER
PRIX
DE
1.000
2 prix
c!a
400 francs
MONNËSSY
—
N°
33,
Série 5
6e prix de 50 francs
-0
SCHULTESS. — A?
i4, Série 3
1° prix de 50 francs
Jacqueline
3e prix de 200 francs
Jeanne
ROUSSËAU. —
N°
17,
Série
4e prix de 100 francs
Simone ATAIN. — AT" 6, Série 2
5° prix de 75 francs
LILY. — N" 2, Série 1
3
Irène
FORTUNE. —
N°
30,
BEUM —
N" 32, Série 5
La photographie de cette concurrente ne portait ni nom ni adresse. Prière a ses parents de se
faire connaître et de nous envoyer une autre photographie.
(1)
A nos lecteurs dont le bulletin de vote se rapproche le plus de la liste
type fournie par le dépouillement du concours, if sera distribué les prix
suivants :
PREMIER PR ix DE 500 FRANCS
Mme Kaysée, Paris
2" prix de 200 francs
Mlle
RËUTËR,
3e prix de 100 francs
M. Pedro
BERNAEÈS,
Saint-Sébastien
4° prix de 50 francs
BINDNER Georgette, Paris
5e prix de 50 francs
LËHRAND
Philippe, Neuilly-sur-Seine
6° prix de 50 francs
JARRIX
Du I Ie au 20e prix :
Neuf chat el.
Alphonse, Thiers
V prix de 50 francs
Marguerite, Paris
CLERC
8" prix :
Abonnement d'un an à « Cinémagazine »
BRUNËT Frédéric, Avignon
9° prix :
Abonnement d'un an à « Cinémagazinc »
EMI Odette, Paris
10e prix :
Abonnement d'un an à « Cinémagazine »
GAUDRI Germaine, Parts
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5*
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Carmen LION, Rouen ; Roger MONATT,
Bagneux; Louise AUBRY, N eiiilly-surSeine; Hélène LACOSTE, Paris; Alice
HOUCHOT, Paris ;Marius-Jules VASSËUR,
Paris; Jane BRUNSCHWIO, Strasbourg.
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Du 21' au 30° prix :
Un abl de trois mois à « Cinémagazine »
Marie-Thérèse FERRËT, Paris; Germaine ARNAE DË CUREL, Biarritz; Paul
HAAS, Blbeuf; Jeanne LANGE, Enghienles-Bains; René LAGASSË, Paris; Jacqueline ZIPPËR, Paris ; Paul GOUTIN, Nancy ;
Berthe GUIEEAUMË, Troyes; Emma RËËS,
Strasbourg; Madeleine VITRY, Paris.
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suédois, plein air. Pathé-Journal. L'Homme
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Pisciculture, documentaire. Dédé Prospecteur.
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Dive'.te des Folies-Bergère. Gaumont-Actualités. Maurice Chevalier dans Jim Bougne
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BELLEVILLE-PALACE, 23, rue de Bellevllle.
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Le Traquenard. Mariage difficile. L'Homme
sans nom (3e chap.). Gaumont-Actualitès.
Pour ces établissements, nos billets sont valables du lundi au jeudi en matinée et
soirée. (Jours et veilles de fêtes exceptés),
sauf pour Lutétia et Royal où les billets ne
sont pas admis le jeudi en matinée et l'Olympia où ils ne sont valables que le lundi en
soirée (jours et veilles de fêtes exceptés).
ALEXANDRA, 12, rue Chernoviz. — Mat. et
soirée, sauf samedis, dimanches et fêtes.
ARTISTIC-CINEMA-PATHE, 61, rue de Douai.
Du lundi au jeudi.
CINEMA DAUMESNIL, 216, avenue Daumesnil.
Lundi au jeudi en soirée, et Jeudi matinée.
CINEMA DU CHATEAU-D'EAU, 61, rue du
Château-d'Eau. — Du lundi au jeudi inclus,
sauf jours fériés.
283
CINEMA SAINT-MICHEL, 7, place St-Mlchel.
Matinées et soirées. Du lundi au jeudi.
DANTON-PALACE, 99, boul. Saint-Germain.
FLANDRE-PALACE, 29, rue de Flandre. —
Du lundi au jeudi.
FOLL'S BUTTES CINEMA, 46, avenue Mathurin-Moreau. — Samedi et jeudi en soirée.
LE GRAND CINEMA 55, av. Bosquet. — PathéJournal. T'en fais pas vieux frère, avec Wal.
lace Reid. L'Homme sans nom (3e chap.). La
Vérité, grand drame.
Tous les jours à 8 h. 1/2, sauf samedis, dimanches, veilles et jours de fêtes. Il est
perçu 1 fr. 50 aux réservées au lieu de 4 fr.
GRAND-ROYAL, 83, avenue de la Gde-Armée.
IMPERIA, 71, rue de Passy. — Tous les jours
mat. et soirée, sauf samedis et dimanches.
MAILLOT-PALACE, 74, av. de la Gde-Armée.
Tous les jours, matinée et soirée, sauf sam.,
dimanches, fêtes et veilles de fêtes.
MESANGE, 3, rue d'Arras. — Tous les jours-,
sauf sam., dim. et fêtes.
MONGE-PALACE, 34, rue Monge.
PALAIS DES FETES, 8, rue aux Ours. —
Grande salle du rez-de-chaussée.
Grande
salte du premier étage. — Matinées et soirées.
PYRENEES-PALACE, 289, rue de Ménilmonlant. — Tous les jours en soirée, sauf samedis, dimanches, veilles et Jours de fêtes.
VICTORIA, 33, rue de Passy. — Tous les jours
mat. et soir., sauf sam., dimanches et fêtes.
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AUBERViLLIERS. — FAMILY-PALACE, place
de la Mairie. Vendredi au lundi en soirée.
BOULOGNE-SUR-SEINE. — CASINO, 4 bis,
boul. Jean-Jaurès. Du vendredi au dimanche.
KURSAAL (Voir Etablissements Lutétia).
CHATILLON-SOUS-BAGNEUX. — CINE-MONDIAL (Salle des Fêtes), rue Sadi-Carnot,
dimanche, matinée et soirée.
CHOISY-LE-ROI. — CINEMA PATHE, 13, av.
de l'Hôtel-de-Ville. Dimanche soir.
CLICHY. — OLYMPIA (Voir Etablissements
Lutétia.)
COLOMBES. — COLOMBES-PALACE, 11, rue
Saint-Denis. Vendredi.
CORBEIL. — CASINO-THEATRE, vendredi en
soirée et matinées du dimanche (sauf fêtes).
DEUIL. — ARTISTIC-CINEMA. Dim. en mat.
ENGHIEN. — CINEMA GAUMONT.
CINEMA PATHE. — 24, 25 et 26 août. — Les
Plantes carnivores, instructif. Les Mystères
de Paris (9« chap.). Le Cœur sur la main,
comédie sentimentale. Une Histoire de sacs et
de cordes, comique.
FONTENAY-SOUS-BOIS. — PALAIS DES FETES, rue Dalayrac. Vendredi et lundi soir.
GAGNY. — CINEMA CACHAN, 2, place Gambetta. Vendredi soir., dim., mat. et soirée.
IVRY. — GRAND CINEMA NATIONAL, 116,
boul. National. Vendredi et lundi en soirée.
LEVALLOIS. — TRIOMPHE-CINE, 148, r. JeanJaurès. Tous les jours, sauf dim. et fêtes.
CINEMA PATHE, 82, rue Frazillau. — Toutes
les séances sauf sam. et dim
MALAKOFF — FAMILY-CINEMA, place des
Ecoles. Samedi et lundi en soirée.
POISSY. — CINEMA PALACE, 6, boul. des
Caillois. — Dimanche.
SAINT-DENIS. — CINEMA-THEATRE, 25, rue
Catulienne et 2, rue Ernest-Renan. Jeudi en
matinée et soirée et vendredi en soirée, sauf
veilles et jours de fêtes.
BIJOU-CINEMA, rue Fouquet-Baquet. — (Vendredi et dimanche en soirée.)
SAINT-QRATIEN. — SELECT-CINEMA. Dim.
en soirée.
SAINT-MANDE. — TOURELLE-CINEMA, 19,
rue d'Alsace-Lorraine. — Dimanche soir.
SANNOIS. — THEATRE MUNICIPAL. — Samedi soir, dimanche matinée à 3 h. et soirée.
TAVERNY. — FAMILIA-CINEMA. Dim. en soir.
VINCENNES. — EDEN, en face le fort. Vendredi et lundi en soirée.
DEPARTEMENTS
ANGERS. — SELECT-CINEMA, 38, rue SatntLaud. Mercredi au vendredi et dimanche
première matinée.
ANZIN.
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Lundi et jeudi.
ARCACHON.
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FANTASIO-VARIETES-CINEMA (Dir. G. Sorius). Jeudi et vendredi, sauf
veilles et jours de fêtes.
AUTUN. — EDEN-CINEMA, 4, pl. des Marbres.
Samedis, dimanches et fêtes en soirée.
BAILLARGUES (Hérault). — GRAND CAFE
DE FRANCE. — Le vendredi à 8 h. 1/2.
BELFORT. — ELDORADO-CINEMA. — Toutes
séances, sauf représentations extraordinaires.
BELLEGARDE. — MODERN-CINEMA. — Dimanche matinée et soirée, sauf galas.
BERCK-PLAQE. — IMPERATRICE-CINEMA, rue
de l'Impératrice.
BEZIERS.
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avenue
Saint-Saëns. Du lundi au mercredi, jours et
veilles de fêtes exceptés.
BIARRITZ. — ROYAL-CmEMA, 6, av.
du
Maréchal-Joffre. — Toutes représentations cinématographiques, sauf galas à toutes séances, vendredis et dimanches exceptés.
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l'Intendance. — Ts les jours, mat. et soir.,
sauf samedis, dim., jours et veilles de fêtes.
SAINT-PROJET-CINEMA, .81,- rue Sainte-Cfetherïne. Du lundi au jeudi.
BREST. — CINEMA SAINT-MARTIN, passage
St-Martln. Tous les jours, excepté samedis,
dimanches, veilles et jours de fêtes.
THEATRE OMNIA, 11, rue de Siam. — Ts les
jours excepté sam., dim., veilles et fêtes.
CAEN. — CIRQUE OMNIA, avenue Albert-Sorel.
Tous les jours, excepté samedis, dimanches,
veilles et jours de fêtes.
SELECT-CINEMA, rue de- l'Engannerie. Tous
les jours, excepté samedis, dimanches, veilles
et jours de fêtes.
CAHORS. — PALAIS DES FETES. — Samedi.
CALVISSON (Gard). — GRAND AI.CAZAR DU
MIDI. — Le samedi à 8 h. 1/2.
CHERBOURG. — THEATRE OMNIA, 12, rue
de la Paix. Tous les jours, exceptés samedis,
dimanches, veilles et jours de fêtes.
ELDORADO, 14, rue de la Paix. Tous lés jours,
sauf sam., dim., veilles et jours de fêtes.
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99, boul. Gergovie. T. 1. J, sauf sam. et dim.
DENAIN. — CINEMA VILLARD, 142, rue de
Vlllard. Lundi.
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Jeudi, matinée et soirée, dimanche en soirée.
DIEPPE. — KURSAAL, 8, rue Duquesne. —
Vendredi et samedi.
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Tous les jours, excepté samedis, dimanches,
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jours, sauf samedis, dimanches et t'êtes.
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MAJESTIC-CINEMA, 77, rue de la République.
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tous les jours, s'auf samedis, dimanches et
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veilles et jours de fêtes et représentations de
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Tous les jours, sauf sam., dim., veilles el
jours de l'êtes.
MARMANDE. — THEATRE FRANÇAIS. Dimanche en matinée.
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MENTON. — MAJËSTIC-CINEMA, avenue de la
Gare. Tous les jours, sauf samedis, dimanches et jours fériés.
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Toutes séances.
MOIMTLUÇON. — VARIETES-CINEMA, 40, rue
de la République. Tous les jours, excepté samedis, dimanches, veilles et jours de fêtes.
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jours, excepté samedis-, dimanches, veilles
et jours de l'êtes.
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dimanches, veilles et jours de fêtes.
MOULINS-SUR-ALLIER. — PALACE-CINEMA.
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MULHOUSE. — ROYAL-CINEMA. Du jeudi au
samedi, sauf veilles et jours de fêtes.
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RENNES. — THEATRE OMNIA, place du Calvaire. Tous les jours excepté samedis, dimanches, veilles et jours de fêtes.
ROANNE. — SALLE MARIVAUX (Dir. Paul
Fessy), r. Nicolas. Jeudi, vendredi et samedi.
ROUEN. — OLYMPIA, 20, rue St-Sever. Tous
les jours, exC. sam., dim. et jours fériés.
THEATRE OMNIA, 4, place de la République.
Tous les jours, sauf samedis, dimanches,
veilles et jours de fêtes.
ROYAL-PALACE, J. Bramy (fa«e Théâtre des
Ar!s). Du lundi au merc. et jeudi mat. et soir
TIVOLI-CINEMA DE MONT-SAINT-AIGNÀN. —
Dimanche matinée et soirée.
ROYAN. — ROY AN-CI NE-THEATRE. — Dimanche en matinée.
SAIIUT-CHAMOIMD. — SALLE MARIVAUX, 5,
rue Sadi-Carnol. Tous les jours, excepté samedis, dimanches, veilles et jours de l'êtes.
SAINT-ETIENNE. — F AMILY-TriEATRE, 8, r.
Marenyo. — Tous les jours, excepté samedis,
dimanches, veilles- et jours de fêtes.
SAINT-MALO. — THEATRE MUNICIPAL. —
Samedi en soirée.
SAINT-GEORGES de DIDONNE. — CINEMA
THEATRE VERVAL. Période d'hiver : Toutes séances sauf dimanches en soirée. Période
d'été : Toutes séances sauf jeudi et dimanche
en soirée.
SAINT-QUENTIN. — KURSAAL OMNIA, 123,
rue d'isle. Tous les jours, excepté samedis,
dimanches, veilles et jours de lêtes.
SAUMUR. — CINEMA DES FAMILLES, rue
Nationale. Jeudi, sam., dim. mat. el soirée.
SOISSONS. — OMNIA PATHE, 9, rue de l'Arquebuse. Tous les jours, excepté samedis, dimanches, veilles et jours de l'êtes.
SOUILLAC — CINEMA DES FAMILLES, rue
Nationale. Jeudi, sam., dim. mat. et soirée.
STRASBOURG.
— BROG LIE-PALACE, place
Broglie. Le plus beau cinéma de Strasbourg.
Matinée tous les jours à 2 heures. Sam.,
dim. et fêtes exceptés.
U. T. La Bonbonnière de Strasbourg, rue
des
Francs-Bourgeois.
Matinée
et
soirée,
tous les jours. Sam., dim et fêtes- exceptés.
TARBES. — CASINO-ELDORADO, boul. Bertrand-Barrère. Jeudi et vendredi.
TOULOUSE. — LE ROYAL. 19-51, rue d'AIsaceLorraine. — Tous les jours, matinée il 3 h.
et soirée à 9 h., excepté dimanches et l'êtes.
L'OLYMPIA, 13, rue .Saint-Bernard. — Tous les
jours en soirée et matinée du jeudi
TOURCOING. — SPLENDID-CINEMA, 17, rue
des Anges. Toutes séances, sauf dimanches
et jours- fériés.
HIPPODROME. — Lundi en soirée.
TOURS. — ETOILE-CINEMA, 83, boul. Thiers.
Samedi et dimanche en soirée.
VALLAURIS
(Alpes-Maritimes). — CINEMA,
place de riT^'el-de-Ville. Tontes les séances.
VILLENAVE-D'ORNON (Gironde). — Samedi.
ETRANGER
Afl VERS. — THEATRE PATHE, 30, avenue
de Keiser. Du lundi au jeudi.
MONS. — EDEN-BOURSE. Du lundi au samedi (dimanches et l'êtes exceptés).
LE CAIRE. — CINEMA METROPOLE. — Tous
les jours, sauf le dimanche.
Pour ces deux derniers établissements ,les billets donnent droit au tarif militaire.
Imprimerie de Cinémagazine, 58, rue J.-J.-Rousseau. Le Direcleur-Gérant : Jean PASCAL,