Ludovic Garbage, Thomas Ruflade Pierre André Philippe Roth

Transcription

Ludovic Garbage, Thomas Ruflade Pierre André Philippe Roth
Ludovic Garbage,
Thomas Ruflade
Pierre André
Philippe Roth
Concours national de la résistance
et de la déportation
2015/2016
INTRODUCTION
- En 1939, le monde est dominé par l’Europe, de plus, cette grande
puissance possède de nombreuses colonies notamment en Afrique et
en Asie. L’Allemagne Hitlérienne, l’Italie Fasciste et la Russie
Stalinienne représentent les trois régimes qui dominent cette Europe.
Le 1er septembre 1939, les troupes Allemandes envahissent la
Pologne, le 3 septembre, la France et le Royaume-Uni déclarent la
guerre à l’Allemagne: c’est le début de la seconde Guerre Mondiale.
- La Résistance désigne un mouvement qui s'oppose à l'occupation d'un
pays par des forces étrangères à partir de la Seconde Guerre mondiale.
Toute utilisation du terme Résistance à une époque antérieure est donc à
déconseiller.
Ce terme était plutôt utilisé pour une lutte contre l'occupation nazie
pendant la Seconde Guerre mondiale, dans divers pays de l'Europe ou
l'Allemagne fut dominante.
- La Résistance a pris différentes formes par exemple l’utilisation
d’œuvres d’art, comme Pablo Picasso qui a peint ce tableau
nature mort, tête de mort, cruche et poireaux, 1945.
Pablo Picasso s’enferme dans son atelier parisien. Il est menacé par la
Gestapo, mis au rancart. Pour lui, peindre c’est résister. Alors il résiste
en peignant de toutes ses forces.
1 : Résister par l’art et la littérature contre l’occupant nazi :
Jean Marcel Adolphe Bruller dit Vercors, né le 26 février 1902 à Paris
puis décédé le 10 Juin 1991(à 89ans), son activité principale romancier,
graveur, illustrateur, dramaturge. Sa langue d’écriture était la langue
française son genre était des romans, des nouvelles, etc.
À l'automne 1941, il fonde avec Pierre de Lescure les Éditions de
Minuit, maison d'édition clandestine et y publie sa nouvelle
Le Silence de la mer le 20 février 1942.
Jacques Decour. Son nom de naissance était Daniel Decourdemanche né
le 21 Février 1910 à Paris puis décédé 30 Mai 1942 (à 32 ans). Son
activité principale était romancier .
À la démobilisation, il entre dans la résistance en créant deux revues :
en 1940 L'université libre et en 1941 La pensée libre, qui sera la plus
importante publication de la France occupée.
En 1941, Decour devient le responsable du Comité national des écrivains qui
projette la publication d'une nouvelle revue, les Letttres Françaises qu'il ne
verra pas paraitre, puisque le 17 fevrier 1942, Decour est arrêté par la police
française. Remis aux Allemands, il est fusillé le 30 mai 1942.
Paul Eluard
Né à Saint-Denis (France) le 14/12/1895 ; Mort à Charenton-le-Pont (France)
le 18/11/1952
Les premières années de la vie d'Eugène Grindel (dit Paul Eluard) sont
marquées par la maladie et les visions d'horreur de la guerre. Il rédige alors
quelques poèmes témoignant du rejet de la haine et de la terreur. A la fin du
conflit, il fréquente André Breton, Aragon, Soupault, Tzara ... D'abord adepte du
mouvement Dada, il prend part, par la suite, au surréalisme. Au sein du groupe,
il réalise bon nombre de ses poèmes autour du thème de l'amour (Capitale de la
douleur, 1926). En 1938, Eluard se dégage du surréalisme pour intégrer plus
concrètement le Parti communiste. Sa poésie se veut alors plus engagée et,
durant la Seconde Guerre Mondiale, montre clairement sa position résistante en
écrivant le poème « Poésie et Vérité, 1942 ». Poète humaniste militant contre
l'injustice, la haine et l'horreur et prônant l'amour dans un vers fluide et profond,
Eluard s'éteint en 1952.
Robert Desnos
Né à Paris (France) le 04/07/1900 ; Mort à Camp de concentration de Térézin
(Tchécoslovaquie) le 08/06/1945
Fils d’un banquier, Desnos grandit dans un quartier populaire de Paris. Il
débute sa carrière de poète en se faisant publier dans la revue d’avant-garde «
Trait d’union ». Il rejoint les surréalistes en 1922, empruntant la voie de
l’écriture
automatique.
Il
écrit
notamment
Rrose
Sélavy.
Mais dès 1927, il s'éloigne d'André Breton après que ce dernier a rejoint le Parti
communiste. Il participe d’ailleurs au pamphlet "Un cadavre". Sans renier les
innovations auxquelles il a participé, Desnos adopte une écriture plus classique
et
rédige
parallèlement
des
scénarios
pour
le
cinéma.
Engagé contre le gouvernement de Vichy pendant la Seconde Guerre
Mondiale, il est déporté en 1944 et meurt au camp de concentration de Térézin,
en Tchécoslovaquie, la veille de sa libération. De nombreux textes, à l’image de
Chantefables et Chantefleurs seront publiés après sa mort.
Louis Aragon
Né à Paris (France) le 03/10/1897 ; Mort à Paris (France) le 24/12/1982
Poète et romancier français, Louis Aragon est connu pour avoir participé, avec
André Breton et Paul Eluard, aux mouvements artistiques du dadaïsme et du
surréalisme. Militant engagé au sein du Parti communiste français, journaliste et
essayiste, ces poèmes seront rendus célèbres par leurs adaptations fréquentes par
les plus grands chanteurs français.
Né en 1897 des infidélités d'un préfet de police avec une jeune fille de la
bourgeoisie parisienne, Louis Aragon réalise en premier lieu des études de
médecine. En 1918, alors qu'il commence à publier ses premiers poèmes, il est
envoyé, en tant que brancardier, sur le front des Ardennes. C'est là-bas qu'il
commence son premier roman, "Anicet ou le panorama", qui est publié en 1920.
En 1928, il rencontre Elsa Triolet qui lui inspirera de nombreux poèmes.
S'engageant au sein de la résistance durant la Seconde Guerre Mondiale, il fonde
avec Elsa Triolet le Comité national des écrivains ainsi que le journal La Drôme
en Armes.
Après la guerre, il reste fidèle aux idées communistes et devient PDG des
éditeurs Français Réunis, une maison d'édition proche du Parti communiste. En
1950, il est élu au comité central du PCF. L'oeuvre d'Aragon se caractérise
notamment par son caractère pluriel et novateur. Utilisant aussi bien la prose que
le vers et se confrontant à des styles très différents, il a contribué à l'évolution
sensible de la littérature du XXe siècle. A sa mort, en 1982, il laisse une oeuvre
poétique et romanesque considérable.
Marianne Cohn
A juste titre, Marianne Cohn est citée dans l’œuvre de Pierre Seghers, La
Résistance et ses poètes 1940-1945 par l’intermédiaire de son poème poignant
Je trahirai demain. Son courage de résistante force l’admiration comme celui
de tant d’autres femmes qui ont, comme elle, bravé le joug de la puissance
ennemie pour faire triompher les idéaux de liberté et d’humanité. Mais Marianne
Cohn (1922-1944), est aussi une jeune allemande de confession israélite, ce qui
confère à son action un intérêt supplémentaire. Directement menacée par une
idéologie démente et destructrice, son abnégation n’a plus de limite lorsqu’elle
décide de venir en aide à ceux qui, comme elle, sont recherchés par la Gestapo.
Elle choisit de s’exposer aux risques plutôt que de se placer sous l’aile
protectrice d’un Juste, ce que ses origines lui recommanderaient de faire. C’est
précisément cela qui donne à son action sa forme sacrificielle. D’autre part, en
tant que juive, elle rétablit une vérité souvent oubliée ou noyée dans le flot
historique qui retient davantage la destinée d’un peuple que celle
d’individualités toutes différentes.
Edith Thomas
Résistante, intellectuelle intransigeante, femme passionnée, difficile de
résumer la vie d'Edith Thomas (1909-1970) en quelques lignes. Témoin et acteur
des convulsions qu'a connues la France au milieu du XXe siècle, elle lutte toute
sa vie pour sa liberté et celle des autres, contre l'oppression politique, sociale ou
sexuelle. Devant la montée du fascisme, ses idéaux la poussent à rejoindre le
parti communiste. Ecrivaine et journaliste, elle se précipite en Espagne dès 1936
pour couvrir la guerre civile. Sous l'Occupation, par ses écrits clandestins, elle
s'insurge contre les lâchetés et les compromissions. Elle est la cheville ouvrière
du Comité national des écrivains et participe à la création des Lettres françaises,
dans lesquelles elle dénonce, dès octobre 1942, les déportations. Après guerre,
elle quitte le Parti avec éclat et, dès 1957, dénonce la torture en Algérie.
Précurseure du mouvement féministe, Edith Thomas publie jusqu'à sa mort de
nombreux livres en faveur de la cause des femmes. Par l'intermédiaire de Jean
Paulhan, elle fait la connaissance de Dominique Aury, l'auteure d'Histoire d'O.
Une liaison ardente naît entre elles, révélée grâce aux lettres et carnets inédits
que confiera Dominique Aury à Dorothy Kaufmann. Dans cette biographie
inédite et vibrante, l'auteure nous livre un portrait de femme entière et
passionnée. Ses prises de position courageuses font d'elle la véritable "sœur de
l'ombre" de Simone de Beauvoir.
Lise Deharme
Anne-Marie Hirtz, connue sous le nom de Lise Meyer-Deharme était une
poétesse, romancière, égérie de la vie littéraire et artistique
(PARIS 1898 - NEUILLY 1980)
Très jeune, Lise fréquente les écrivains et les artistes. Elle est elle-même une
lectrice passionnée et deviendra une véritable érudite.
Ses parents lui font donation de la Tour de Nézant à Saint-Brice vers 1926. C’est
l’une de ses maisons préférées, et elle y séjourne régulièrement jusqu’en 1938,
date où la maison est acquise par Henri Jeanson.
Elle rejoint le groupe des écrivains et artistes surréalistes, qui ont eu à SaintBrice une antenne (Maison Eluard). Elle est l’une des muses, la Najda, d’André
Breton. Elle est très proche de Paul Eluard, de Louis Aragon, d’Elsa Triolet.
Épouse de Paul Deharme, directeur publicitaire de la station Radio-Cité, avantguerre, elle écrit de nombreux poèmes (Le Cœur de Pic), et a créé une Revue
littéraire, le Phare de Neuilly.
Elle participe à toute la vie parisienne, des années 20 aux années 70, fréquente et
reçoit à Paris et à Saint-Brice toutes les personnalités qui comptent dans le
monde de la culture, comme le peintre Pablo Picasso, la photographe Dora
Maar, le sculpteur Alberto Giacometti, les acteurs et metteurs Jean-Louis
Barrault et Madeleine Renaud, la chanteuse Marianne Oswald, une amie proche,
le cinéaste René Clair, le romancier André Malraux, les peintres Salvador Dali
et Balthus, la poétesse Rosemonde Gérard, le poète Maurice Rostand, et bien
d’autres. Elle est liée d’une grande amitié avec Marie-Laure de Noailles et avec
Valentine Hugo. Elle organise rencontres, dîners, conférences. Elle est une des
premières femmes « médiatiques ». Elle contribue puissamment et brillamment
au développement de la vie intellectuelle et artistique française. Elle est une
amie intime de Jean Cocteau, parrain de son fils Tristan. Elle découvre et
encourage les talents, elle soutient les génies fragiles de l’art naïf, comme
Séraphine à Senlis et Benquet à Montfort-en-Chalosse.
Pendant la guerre, malgré la traque et des déménagements incessants, elle
participe au Comité national des écrivains, avec Eluard, Paulhan, Edith Thomas.
Avec son troisième mari, elle s’implique dans le réseau de Maurice Courbet.
Elle aide au sauvetage d’enfants juifs menacés.
Après-guerre, sa production littéraire augmente, notamment avec de nombreux
romans, dont l’un, La porte à côté, obtient le Prix Sainte-Beuve en 1949. Elle
s’associe à Breton, Tardieu et Gracq pour écrire Farouche à quatre Feuilles. Elle
crée un ballet, Paris-Magie, inspiré par Cocteau dans l’esprit surréaliste. Elle
contribue à diverses revues, à l’organisation de multiples manifestations. Elle
adhère à des mouvements féministes.
Le Chant des Partisans (Joseph Kessel, Maurice Druon)
Le Chant des partisans ou Chant de la libération est l’hymne de la Résistance
Française durant l’occupation par l’Allemagne nazie, pendant la Seconde Guerre
Mondiale. La musique, initialement composée en 1941 sur un texte russe, est
due à la Française Anna Marly, ancienne émigrée russe qui en 1940 avait quitté
la France pour Londres. Les paroles originales en français ont ensuite été écrites
en 1943 par Joseph Kessel, également d’origine russe, et son neveu Maurice
Druon qui venaient tous deux de rejoindre les Forces Française Libres.
Jean Cassou
Jean Cassou est né le 9 juillet 1897 à Deusto, près de Bilbao, en Espagne, d'un
père ingénieur des Arts et Manufactures et d'une mère andalouse.
Orphelin de père à l'âge de 16 ans il doit exercer des petits métiers pour faire
vivre les siens tout en poursuivant ses études au lycée Charlemagne puis à la
Faculté de Lettres de Paris où il commence une licence d'espagnol.
En 1917 et 1918, il la poursuit, tout en exerçant une fonction de maître d'études
au lycée de Bayonne.
Ajourné à plusieurs reprises par le conseil de révision, il n'est pas mobilisé
pendant la Grande Guerre.
Passionné d'art moderne, il participe à plusieurs revues littéraires ; il est le
secrétaire de Pierre Louÿs avant de tenir la chronique Lettres espagnoles, dans le
Mercure de France à partir de 1921.
En 1923 il réussit le concours de rédacteur au ministère de l'Instruction publique
et, deux ans plus tard, fait paraître son premier roman, Eloge de la Folie.
Inspecteur des Monuments historiques dès 1932, Jean Cassou est membre du
Comité de vigilance des intellectuels antifascistes après le 6 février 1934 et
dirige, à partir de 1936, la revue Europe.
Il appartient en 1936 au cabinet de Jean Zay, ministre de l'Education nationale et
des Beaux-Arts du Front populaire. Favorable à l'aide à la République
espagnole, il se rapproche du Parti communiste mais rompt avec lui au moment
du pacte germano-soviétique d'août 1939.
Mobilisé en septembre 1939, il est affecté, en avril 1940, au centre d'instruction
des élèves aspirants de Vincennes et affecté spécial au Musée national d'Art
Moderne à Paris dont il est le conservateur adjoint.
Devant l'approche de plus en plus pressante des armées allemandes, il est
envoyé au Château de Compiègne puis se consacre au travail de sauvegarde du
Patrimoine national et c'est au dépôt du château de Chambord, qu'il entend, le 17
juin 1940, le discours de Pétain annonçant l'Armistice. Refusant la défaite, il
décide rapidement de résister.
Léon Delarbre
Dessins de Léon Delarbre
Léon Delarbre (1889-1974) arrive à Buchenwald le 14 mai 1944, matricule
53083.
Né en Alsace, où son père est horloger-bijoutier, passionné de dessin et de
peinture, il est admis en 1911 à l’École des arts décoratifs et aux Beaux-Arts de
Paris. Peintre et conservateur du musée de Belfort à partir de 1929, il y fonde
l’école des beaux-arts, où il enseigne jusqu’à sa mort. Au cours de la débâcle de
1940, il sauve les œuvres confiées au musée de Belfort par les Musées
nationaux.
Puis il réunit dans son musée vide les membres de la « Société des amis du
musée », qui n’est autre qu’un comité de résistance. Au cours de la dernière
réunion, le 3 janvier 1944, il est arrêté par la Gestapo et interné à la prison de la
caserne Friederich, puis transféré le 9 mars au camp de Royallieu, à Compiègne,
sans avoir été jugé. Le 27 avril, il fait partie du convoi qui part pour Auschwitz,
mais il est ensuite envoyé à Buchenwald, où il est affecté à l’usine Gustloff pour
fabriquer des crosses de fusil. Il est transféré à Dora après la destruction de
l’usine lors du bombardement du 24 août 1944. Léon Delabre comprend
très vite que son talent d’artiste lui impose de témoigner de ce qu’il voit. Au prix
de mille difficultés, Il réussit à se procurer des crayons et du papier – en
arrachant par exemple des morceaux des bandes de papier qui recouvrent les
tuyaux de chauffage – et dessine les
scènes de la vie ordinaire et misérable de ses compagnons. Pour cela, il doit se
cacher, travailler dans toutes les positions, abrité derrière un camarade. Malgré
son épuisement, il parvient à conserver ses dessins et à les transporter, cachés
sur sa poitrine, jusqu’à son dernier camp, celui de Bergen-Belsen, où il est libéré
par les Alliés. A son retour à Paris, ses dessins sont acquis par le musée d’Art
moderne et ils sont déposés et exposés au musée de la Résistance et de la
Déportation de Besançon. A peine rétabli, il reprend ses activités au musée et à
l’École des Beaux-Arts. Entre 1953 et 1954, il exécute les cartons de cinq
nouveaux vitraux pour la chapelle de Brasse, à Belfort. Entre 1950 et 1960, il
décore des écoles de Belfort et en 1990, son nom est donné à l’Université de la
vieille ville de Belfort.
Quelques dessins de Léon Delarbre :
Boris Taslitzky
Boris Taslitzky, peintre résistant d’origine russe (1911-2005), est l’un des
derniers grands peintres réalistes « à contenu social ». Il expose aux côtés de
Picasso, Léger, Matisse… Boris Taslitzky adhère au PCF en 1935. Son
engagement politique pendant la Guerre lui vaut l’internement (Riom, Mauzac
et Saint-Sulpice la Pointe), puis la déportation à Buchenwald. Il réalise en 1937
des dessins d’illustration pour le journal communiste « Ce soir » . En 1938, il est
nommé secrétaire général des Peintres et Sculpteurs de la maison de la culture
de Paris. Mobilisé et fait prisonnier en juin 1940, il parvient à s’évader et
s’engage en Résistance au sein de l’organisation Front national de lutte pour la
libération et l’indépendance de la France. Il est finalement arrêté par les
autorités de Vichy en novembre 1941. Interné à Riom puis au camp de Mauzac
(Dordogne), il connaît l’internement administratif au camp de séjour surveillé de
Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn). C’est là qu’il réalise, à l’intérieur des baraques
du camp, plusieurs fresques d’inspirations révolutionnaire et patriotique.
Déporté au camp de Buchenwald, il produit une centaine de dessins qu’il réussit
à conserver. En 1946, Louis Aragon les réunit dans un album et les publie sous
le titre « Cent onze dessins faits à Buchenwald ».
Dessin de Boris Talistzky
La Guerre du Vietnam
L'ère Roosevelt et la création de l'ONU pour favoriser la paix
Cette politique forcenée d’endiguement du communisme partout dans le monde
menée par les États-Unis eut tendance à faire oublier que l’Amérique était avant
tout un pays d’isolationnisme traditionnel cherchant le développement de son
nouveau continent et à bâtir un havre de paix pour les émigrés. Elle n’avait pas
pris part à la conquête des colonies d’Afrique ou d’Asie. C’est en fait à cause de
l’attaque sur son territoire par les Japonais à Pearl Harbor que l’engagement
militaire américain fut déclenché pendant la seconde guerre mondiale.
Pour les États-Unis l’équilibre en Europe reposait historiquement sur la Grande
Bretagne mais dans l’après guerre cette dernière était affaiblie et ne pouvait pas
continuer à jouer ce rôle traditionnel pour le maintien de l’équilibre des forces.
Dans ce contexte les États-Unis poussèrent à la création de l’ONU et le
président Roosevelt pensait que les grandes puissances alliées de la seconde
guerre mondiale devaient en faire partie, y compris l’URSS. Il offrit donc à cette
dernière des concessions exorbitantes au traité de Yalta en 1945 au lieu
d’investir en force militairement par les Balkans pour réduire à néant l’URSS
comme Churchill le souhaitait. Roosevelt donna en fait la possibilité à l’URSS
de se renforcer et d’aider Mao Zedong dans sa conquête de la Chine
continentale.
Photos :
Le rôle des médias pendant le printemps arabe
Les premières manifestations libyennes ont été organisées sur Facebook grâce à
des groupes engagés créés sur le réseau social organisant eux-mêmes des
évènements. L'un de ces groupes les plus connus se nomme le "Libyan Youth
Movement", sur ce genre de page des photos, des vidéos et des protestations
sont publiés afin de choquer pour motiver la population des internautes. La
majorité des personnes utilisant ce genre de réseaux sociaux sont des jeunes, ils
ont donc en quelque sorte organisé cette révolution. Un groupe anonyme
"Anonymous" plutôt influent est apparu sur la toile par le biais de ces réseaux
sociaux et menace de publier photos et vidéos des rébellions. Le gouvernement
ayant moyennement apprécié ces menaces décide de d'abord totalement bloquer
l'accès aux réseaux sociaux et aux médias en général puis cela ne suffisant pas
de bloquer l'accès à internet. En effet l'organisation qui s'occupe du contrôle de
Internet et des médias appartient à Kadhafi. Le régime lybien décide ensuite de
bloquer les appels vers l'étranger, et de rendre illégale la navigation sur les
réseaux sociaux tels que Facebook. Malgré tout ça les Libyens ont réussi à
contourner cette série de blocages en utilisant des proxys avec l'aide du groupe
anonyme de hacker "Anonymous" qui peut acquérir toutes sortes d'informations.
Les autres médias ont aussi eu leur rôle dans l'organisation de la révolution
mais de manière moins fiable puisque la télévision et la presse sont très
fortement censurés par l'Etat. De plus ce type de médias ne fait qu'altérer la
réalité en se concentrant essentiellement sur des évènements précis et non sur les
causes principales du conflit. Cependant pour les révolutionnaires les médias
jouent un rôle capital dans leurs manifestations car grâce à eux les pays d'Europe
ou d'ailleurs les soutiennent et constituent ainsi des piliers solides.
Heureusement, en Libye, les médias se sont rangés du côté des révolutionnaires
ce qui contribue de même à les aider.
Caricatures parues après les attentats de Janvier en France
Dans les kiosques, le dernier numéro de Charlie Hebdo s'arrache. Quant au site
internet de l'hebdomadaire, il est devenu inaccessible et sa page Facebook est
submergée de commentaires. L'hebdomadaire publie, mercredi 19 septembre, de
virulents dessins satiriques représentant le prophète Mahomet, après une
semaine de violences dans le monde en réaction au film Islamophobe.
L'Innocence des musulmans. Après les caricatures de novembre 2011 qui se sont
soldées par l'incendie de sa réaction, ce nouveau coup médiatique de Charlie
Hebdo attise une fois encore les passions.
Texte et chansons écrits après les attentats de novembre en France
https://www.youtube.com/watch?v=EIcWyx8SmK4
● Le jeune internaute Théo Dufour «ému et bouleversé par ce qui s'est passé ce
vendredi 13novembre à Paris», a tenu à partager sa création aux airs reagge.
https://www.youtube.com/watch?time_continue=113&v=reQo8gqbnPk
● Clément, un garçon de 18 ans a lui aussi composé à la suite du drame du
vendredi 13 novembre. «J'ai été très touché [...] c'est pour ça que j'ai décidé de
partager mes émotions avec le monde en créant un hommage musical. En
espérant que ma musique puisse toucher autrui,» explique-t-il sur le site.
https://www.youtube.com/watch?time_continue=118&v=5Zh6kvFhBxc
https://www.youtube.com/watch?time_continue=160&v=PI6TbjdtxeQ
En hommage à cette «génération Bataclan» frappée de plein fouet, d'autres ont
choisi d'écrire, de dessiner, de peindre dans les rues, d'aussi jolies façons de se
souvenir.
https://www.youtube.com/watch?v=HXZNcXIGL2I
Et bien d'autres personnes ont fait des chansons après les attentats de novembre ;
toute la France fait passer la même émotion dans la musique, la peinture,
l'écriture, etc.
Conclusion
Tous les Français expriment leurs émotions, quand il y a un moment fort
personne ne reste dans le silence. Pendant la Guerre un bon nombre de Français
étaient résistants, ils ne se sont pas laissé faire. Beaucoup d'artistes se sont
engagés pendant la Guerre.