sommaire - école Decroly

Transcription

sommaire - école Decroly
Le journal de l’école publique Decroly
Juin 2015
E
h oui, les travaux qui devaient
commencer en juillet cette année
sont encore repoussés : ils devraient
démarrer en juillet 2016. Le Conseil
Général doit voter fin juin le budget supplémentaire qui permettra de lancer le projet
tel qu’il a été proposé par l’architecte du
CG, en concertation avec des représentants
de l’école et de l’association Decroly.
Nous allons devoir encore vivre toute
une année scolaire dans nos « vieux » préfabriqués, en effet les travaux ne peuvent
démarrer que pendant des vacances d’été.
Mais en cet anniversaire des 70 ans
de l’école, gardons bon espoir : même si
nous attendons avec impatience cette
rénovation, cela n’a pas empêché toutes
les classes de continuer à travailler sur
des projets motivants et passionnants.
L’équipe des enseignants de primaire a
connu cette année un important renouvellement. Avec dynamisme elle a remis
en pratique dans les classes les centres
d’intérêt de Decroly.
L’école Decroly traverse les années en
restant une école où les enfants viennent
apprendre avec plaisir. Cette école leur
permet de se construire avec les autres :
les enseignants et tous les adultes de
l’école, les autres enfants, leurs parents,
les parents des autres enfants.
Gardons cet esprit d’échanges et de respect pour que l’école Decroly reste un lieu
où l’on apprend la vie avec et par les autres.
Françoise Delahaye,
directrice de l’école Decroly
SOMMAIRE
2
BD : Pourquoi ne pas partager ?
2 Pourquoi Decroly ?
3Disco-Soup
3 Une équipe de football américain
4 Les volumes à Decroly
6 La nouvelle école
9 Comment rêvait-on la recons
truction... dans les années 70 ?
12 Comment fabriquer un cerf-volant ?
1 4 Questions aux nouveaux élèves
15 Les classes vertes ont 50 ans !
16Quelques photos de la classe
de neige de CE2-CM2 et CM2
18 Donner du sens
V
Les vœux du président
oilà, je me retrouve président de l’ « Association des Amis de l’Ecole
Publique Decroly ». J’ai bien essayé d’esquiver les tentatives des bonnes
âmes à me convaincre d’accepter ce poste chronophage, mais mon
intuition de considérer que je devais bien ce service à cette école, qui a su
durant quelques années me rendre heureux, moi et une bonne partie de ma famille, a
pris le dessus sur la crainte que j’avais de ne pas être à la hauteur de la tâche.
Je n’ai maintenant aucun regret d’avoir accepté cette responsabilité, après avoir
constaté que j’étais entouré d’une équipe pleine de bonne volonté,
de compétence, et de bienveillance.
Je vais m’efforcer de mériter la confiance que le bureau de l’association m’a faite
en m’élisant à cette responsabilité.
Je souhaite, par ma modeste contribution, me joignant ainsi à l’ensemble des
bonnes volontés que constitue la collégialité parents, enseignants, anciens élèves,
amis, soutenir le fonctionnement de cette école publique, dont la pédagogie, consiste,
en substance, à apprendre aux enfants à aimer apprendre, et les aider à être responsables de leur vie durant leur séjour dans cette école, montant ainsi les marches du
plaisir de vivre, de la responsabilité, du civisme, de la créativité, pour leur vie entière.
Jacques Davy, Octobre 2014
20BD : Qui veut être l’arbitre ?
20BD : C’est pas beau de voler.
21Au Jardin d’enfants : La fête
du printemps
22 Au Jardin d’enfants : Les jardins
24Au Jardin d’enfants : Les ateliers du samedi
25Petites annonces
26Critiques littéraires
et cinématographiques
27BD : N’est-ce pas mieux un bon
match ?
Publicités en pages
25 et 28
ASSOCIATION
DES AMIS DE L’ÉCOLE PUBLIQUE
49, avenue Daumesnil 94160 Saint-Mandé • tél : 01 43 65 99 17 • email : [email protected] • www.ecoledecroly.com
Pourquoi ne pas partager ?
Lucie,
CM1
POURQUOI DECROLY ?
N
* Elena apprécie le fait que les enfants apprennent de
manière ludique.
ous sommes allés interviewer des parents d’élèves
pour leur demander leur avis sur l’école Decroly,
qu’ils soient là depuis 10 ou 1 ans.
Ils nous ont dit qu’ils avaient entendu parler de cette
école par leur entourage : par la famille, par les amis, au
centre de loisir.
Ils ont choisi cette école pour sa pédagogie : les enfants
peuvent s’exprimer, ils apprennent de manière ludique et à
leur rythme.
* Cristos trouve que la pédagogie est plus participative : les
parents aident l’école.
* Adèle et Rock observent des enfants heureux qu’on laisse
s’exprimer dans la joie.
* Diane pense qu’on n’oblige pas les enfants à travailler…
* Marie, parent de CM2, nous a dit qu’à Decroly il y a une
pédagogie douce et où on peut s’exprimer.
En tous cas les enfants ont tous l’air
d’apprécier Decroly.
* Claudine grand-mère de CE1 nous a expliqué que les
enfants travaillent sans concurrence en comprenant ce
qu’ils font.
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Neil Robbe,
Malone
Meaudre.
CM1
C
ette année, nous travaillons sur le
thème « se nourrir ».
Quand on se nourrit, on gaspille ! A la cantine, chez nous, dans les
restaurants, la grande distribution…
Nous avons donc décidé de lutter
contre le gaspillage alimentaire. Et nous
avons eu des idées :
Redistribuer la nourriture de la
cantine aux sans-abris, donner au zoo,
produire moins (dans le monde), mieux
répartir les ressources entre les pays,
consommer moins et de manière plus
responsable…
Une equipe
de football
americain
Parmi ces idées, il y avait celle d’organiser une Disco-Soup.
ous avons créé une équipe de football américain : les Funky Hunter
de Decroly pour s'amuser et on a
été influencé par le manga Eyeshield 21.
Du coup plusieurs personnes sont venues
jouer et on a commencé à créer une
vraie équipe. On a fait faire les maillots
puis chaque jour on a fait des entrainements au bois. Nous avons questionné
les joueurs de l'équipe pour savoir ce
qu'ils en pensaient : tous les joueurs
on dit qu'ils aimaient leur équipe puis
nous leur avons demandé pourquoi
ils l'avaient rejointe et beaucoup on
dit qu'ils nous voyaient jouer et qu'ils
voulaient découvrir ce sport. Après nous
avons questionné les créateurs Owen,
Zacharie, Benjamin et Thomas. On leur
a demandé s’ils était fiers des joueurs
qu'ils entrainaient et pourquoi ils avaient
créé une équipe. Certains ont dit que
c'était simplement pour jouer au football
américain, pour le fun, ou encore parce
qu'ils étaient motivés, et ils étaient tous
fiers des joueurs qu'ils entrainent.
N
Le principe :
**contacter les grandes surfaces
**récupérer des fruits et légumes destinés à être jetés
**organiser la Disco-Soup (où ? qui ?
quand ? comment ? quelles recettes ? quel
matériel ?...)
**inviter les copains, les voisins, les cousins, les lapins…
**chanter, danser, se déguiser, couper,
éplucher, râper, bref, cuisiner !
**partager, déguster !!!
Alors ouvrez l’œil et soyez attentif à
l’apparition prochaine dans l’école d’affiches multicolores annonçant la date et
le lieu de notre super Disco-Soup !
Et promis, on vous gardera quelques
gouttes…
Les règles du jeu :
Pour marquer au football Américain
il faut mettre un « touch down » : c'est
quand le joueur qui a la balle arrive à
rentrer dans la zone d'en-but.
Pour l'instant nous nous entrainons
à faire des passes, des plaquages, des
courses…
Zacharie
Rivoal-Souvant,
Alexis Couvent,
Sofiane Bagdad.
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Les volumes
Module
6e/5e
Divers cylindres.
C
Décorer son volume.
ette année, du CM2 à la troisième,
en modules 6e/7e, 6e/5e et 4e/3e,
divers volumes ont été fabriqués.
Découper le patron d’un cylindre.
Les 6e/7e ont schématisé des objets
comme des maisons, des châteaux,
des animaux, des armes, des éléments
architecturaux, des meubles, des robots
et les ont fabriqués en assemblant des
volumes simples connus et en tâtonnant
pour des volumes plus complexes.
Chercher les autres volumes.
Dessiner les autres volumes.
Module
6e/7e
Les 6e/5e ont travaillé de manière
systématique sur les patrons de prismes
et de cylindres dont les dimensions
étaient imposées et en mettant en
commun leurs connaissances sur
les polygones. Ils ont aussi étudié les
formules permettant de calculer leur
volume avec diverses unités de volumes.
Les 4e/3e ont fabriqué des pyramides
et des cônes dont les dimensions
étaient imposées et qui nécessitaient
des calculs. Dans un premier temps,
les patrons ont été cherchés par
tâtonnements puis à partir de schémas,
ils ont déterminé les dimensions du
patron pour obtenir un volume précis
par des raisonnements en cascade.
Ils ont aussi étudié les formules de
ces volumes. Quelques troisièmes ont
fabriqué des polyèdres archimédiens
aux nombreuses faces et demandant
particulièrement de la persévérance et
de la précision dans les tracés.
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Divers pavés droits.
Scotcher les faces d’un pavé droit.
Divers prismes à bases triangulaires.
à Decroly
Un rhombicosidodécaèdre et ses 62 faces.
Module
4e/3e
Le grand rhombicosidodécaèdre presque
terminé.
Un tétraèdre tronqué et ses 10 faces.
Des pyramides à base pentagonale
ou octogonale, du patron au volume.
Trois pyramides particulières.
Cônes, du patron au volume.
Pour reconstituer un cube
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Coller le patron d’une pyramide à base
octogonale.
La nouvelle école
Les travaux de rénovation de notre
école devaient commencer le 22 juin.
Ils ont été malheureusement reportés
par le Conseil Général. La déception
de l’équipe, des élèves et des parents
est immense. Espérant qu’ils débutent
bientôt, nous publions cette interview
de Julien, professeur de Sciences et
directeur du collège, réalisée avant
que la mauvaise nouvelle ne nous soit
communiquée.
**Que pensez-vous de la nouvelle école ?
Je suis très satisfait du projet qu’il va y
avoir, que ce soit l’intérieur ou l’extérieur
de l’école.
Les professeurs ont beaucoup réfléchi
avec les architectes pour faire une école
qui correspond à la façon dont on travaille avec les enfants.
**Vous préférez l’école comme elle va
être ou comme elle est actuellement ?
Je préfère la nouvelle école parce qu’il y
aura beaucoup plus d’espace pour tout le
monde.
Il y aura autant de salles de classe mais
elles seront beaucoup plus grandes.
Il y aura une salle des maîtres plus
grande, une cantine plus grande, l’espace maternelle sera plus grand... Ce sera
beaucoup plus vivable.
Il y aura une passerelle qui reliera le
nouveau bâtiment à l’ancien. Et ça, ça va
être sympa !
Il y aura une salle pour faire du sport
ou des spectacles quand il pleut beaucoup
plus grande que le P.A.E.
**Quelles sont les nouveautés que
vous aimez bien ?
J’aime bien parce que il n’y aura plus la
cantine donc on verra mieux l’école. Ce
sera plus beau, l’école sera mise en valeur.
Le bâtiment sera plus moderne. Il y
aura des couleurs.
**Comment seront les toilettes ?
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Il y en aura plus déjà !
Il y aura un espace sanitaire à l’extérieur avec huit toilettes ! Quatre pour les
filles et quatre pour les garçons.
On garde les toilettes qui sont dans
le grand bâtiment et il y aura quelques
La nouvelle école
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La nouvelle école
toilettes d’appoint pour les adultes
principalement.
**Est-ce que les cours de récréation
vont être déplacées ?
Non, mais elles vont être différentes.
Il y aura deux cours de récréation, une
pour les maternelles à la place de la cantine et une pour les primaires. Les collégiens pourront aller dans les deux. Il y
aura donc deux espaces bien identifiés au
lieu de plein de petits recoins.
**Où elle va être la cantine ?
Elle va être dans le nouveau bâtiment.
**Combien y aura-t-il de classes ?
Le nombre de classe ne va pas changer
mais ce qu’on a pu mettre en plus, c’est des
salles intermédiaires entre chaque salle de
classe pour faire des activités en groupe.
Un peu comme chez les CP/CE1.
**Est-ce qu’il y aura du bruit pendant
les travaux ?
Oui (rires …)
Je n’ai jamais vécu ça. Donc je ne peux
pas te répondre précisément.
Le chantier va essayer de se faire un
maximum pendant les vacances et les
jours où il n’y a pas école.
Mais les ouvriers ne pourront pas tout
construire cet été. Il y a des choses qui
devront se faire quand même alors qu’on
sera en classe. Donc il va falloir s’habituer
au bruit des machines.
Mais ils vont essayer de faire le moins
de bruit possible.
**Où se passeront les récréations
pendant les travaux ?
Elles se dérouleront dans la cour. Mais
ce sera un espace assez petit parce qu’il
y aura des nouveaux préfabriqués dans
la grande cour, puisque les autres seront
détruits…
Mais c’est le prix à payer pour avoir
une nouvelle école. Alors on va tous
essayer de faire un effort…
**Est-ce qu’on pourra faire les récréa-
tions sur la pelouse de l’autre côté de
la route ?
Le problème c’est que ça appartient à la
ville de Paris.
Il faut demander une autorisation.
Aussi si on fait toutes les récrés là-bas,
à la fin il n’aura plus de pelouse.
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Alors c’est peut-être mieux d’aller
jouer au bois …
**Comment se passera le déjeuner ?
Pendant les travaux, ce sera pareil parce
qu’on garde la même cantine. Elle bouge
pas.
Après les travaux on aura un plus
grand réfectoire. Aujourd’hui on peut
servir 70 élèves en même temps alors que
après les travaux nous pourrons en servir
100 ! Donc ça veut dire qu’on peut mettre
une classe en plus.
Nous remercions Julien pour tous ces
renseignements.
Milan Gandelot,
Lion Masliah,
Charlène Rosset
Comment rêvait-on la reconstruction...
dans les années 70 ?
Ces documents d’archive sont extraits du dossier concernant un projet de rénovation et de
reconstruction élaboré entre 1971 et 1977 en colaboration avec tous les intervenants de l’école :
parents, enfants et personnel. En 1977, Paris, alors propriétaire du bâtiment, renonce à son principe
de participation à la reconstruction. Le projet est abandonné. La déception est terrible
et l’existence de l’école mise en péril.
« il faut garder
les arbres
et le parc »
« on veut plus de
place en général »
« on veut
une école qui
n’ait pas l’air
d’une école »
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« on veut des espaces variés pour
se grouper et se regrouper, pour s’isoler
(des espaces grands, moyens, petits,
de formes diverses, avec des cloisons
fixes et des cloisons mobiles) »
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Comment rêvait-on la reconstruction... dans les années 70 ?
« On veut faire
du bruit sans gêner
les autres. On veut
aussi la possibilité
de se mettre
au calme »
« on veut
une cantine
intime
et agréable »
« on veut
beaucoup
de sport »
« Dans la classe,
on veut un lieu
de travail
et un lieu
de détente »
« on peut utiliser
le sous-sol pour
gagner de la place
(éviter la destruction
du parc) et pour
avoir des lieux
plus renfermés »
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Comment rêvait-on la reconstruction... dans les années 70 ?
5e :
« On veut une classe qui n’ait
pas l’air d’une classe, qui ait des
recoins, qui soit sur deux niveaux
pour pouvoir faire des groupes,
avec la détente en haut.
Ça serait bien d’avoir un endroit
pour se cacher et une salle
de repos. »
Jardins d’enfants :
« Ça serait bien d’avoir
plusieurs pièces pour
la classe et aussi d’avoir
des couleurs. »
CE2 :
« On veut une classe avec une partie pour travailler,
une autre partie pour les distractions, et une
classe qui change de forme (l’un dit rond, un autre
dit avec beaucoup de coins, un autre suggère des
triangles qui s’emboîtent, encore un autre une
grande salle pour travailler et des petites salles
autour pour faire ce qu’on veut). On veut ouvrir la
porte et être tout de suite dehors. »
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CP :
« On veut deux pièces pour la classe, une
en bas et une autre en haut où on travaille.
On aimerait des grandes fenêtres basses
pour qu’on puisse regarder et sortir dehors
(porte-fenêtre). Il faut pouvoir ranger les
choses très haut pour qu’on ne les abîme
pas. Il faut un aspirateur pour nettoyer les
moquettes. »
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Matériel
u papier fin (1 m sur 0, 75 m)
d
ou un sac poubelle biodégradable
des baguettes légères (80 cm et 40 cm)
de la ficelle
un petit anneau en métal
du ruban adhésif
de la colle
des ciseaux
du papier crépon
Comment
fabriquer
un cerf-volant
CE2
* Commence par faire un cadre en croisant les deux
baguettes .
* Quand elles sont attachées,
fabrique une encoche au bout de
chaque baguette puis relie les quatre
bouts avec de la ficelle tendue pour
former ton losange.
* Attache ces deux baguettes en croix avec de la ficelle.
* Dépose le cadre en forme de losange
sur ton papier ou ton sac
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* Quand le cadre est posé, découpe le
papier ou le sac à une dimension un peu plus
grande (4 cm de plus)
* Plie les bords du papier ou du sac sur le cadre puis fixe-les
avec de la colle
* Une fois ton papier collé, attache une ficelle à chaque coin de
ton cerf volant puis, noue les autour d’un anneau.
* Ajoute une longue ficelle accrochée à
l’anneau pour faire voler ton cerf volant
* Enfin, fais une queue au cerf-volant
avec une bonne longueur de ficelle.
Fixe-la avec de la colle puis décore là
avec le papier crépon.
* Fais voler ton cerf-volant en retenant la ficelle
et en ne la déroulant que progressivement.
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Questions aux nouveaux élèves
Elouan CM2
* Comment trouvez-vous l’école ?
Bien
* Est-ce que vous vous êtes fait beaucoup d’amis ?
Oui
La pédagogie.
* Quelles sont les différences avec votre ancienne école ?
* Quelle est votre préférence entre les deux ?
Decroly.
Gabriel CM2
* Comment trouvez-vous l’école ?
Bien, sympa.
* Est-ce que vous vous êtes fait beaucoup d’amis ?
Mes amis c’est un peu tout le monde.
* Quelles sont les différences avec votre ancienne école ?
Ici on sait ce qu’on fait.
On fait plus d’activités ensemble.
Aussi on ne se prend pas 20 lignes quand on
pousse quelqu’un.
* Quelle est votre préférence entre les deux ?
Decroly
Emma CE2
* Comment trouvez-vous l’école ?
Très bien on apprend à notre rythme.
* Est-ce que vous vous êtes fait beaucoup d’amis ?
Oui
* Quelles sont les différences avec votre ancienne école ?
On n’a pas de devoir. On apprend à notre rythme.
* Quelle est votre préférence entre les deux ?
Decroly
Liam CM2
* Comment trouvez-vous l’école ?
Très bien
* Est-ce que vous vous êtes fait beaucoup d’amis ?
Oui
* Quelles sont les différences avec votre ancienne école ?
La cour plus grande et la cantine est mieux.
* Quelle est votre préférence entre les deux ?
Decroly
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Les classes vertes ont 50 ans !
Cet article de 1967 raconte la deuxième classe verte organisée par l’École Decroly de Saint-Mandé.
Aujourd’hui encore, les classes vertes constituent un temps fort, chaque année, dans le projet
de toutes les classes de l’école, sur des durées plus courtes qu’à l‘époque (de 3 à 8 nuits).
à l’imprévu. Il comporte davantage d’éléments instables
pouvant difficilement se contrôler. Il est davantage sensible
à la fatigue et un rythme assez rapide de visites ou d’activités l’essouffle...
2 Mai 1966 : Les parents confient leurs dernières recommandations. Enfants et maîtres bouclent leur valise.
L’imagination est fertile, les projets nombreux. À l’attrait
de l’inconnu se mêle malgré tout une certaine inquiétude.
« Trois semaines, c’est long ! » pensent certains enfants.
« Oui, mais on pourra pêcher, faire de la balançoire et puis
étrenner un nouveau pyjama… » Les maitres ne sont pas
moins émus : faut-il croire les prévisions alarmistes de la
météo ? Les virus et autres microbes épargneront-ils chacun ? Les activités prévues susciteront-elles un intérêt favorisant l’épanouissement du plus grand nombre ?
2 Mai 1967 : Les parents confient leurs mêmes dernières
recommandations... Mais « le rodage » est fait et l’on envisage ce nouveau séjour l’âme sereine, ou presque. Les
enfants savent qu’ils pourront pêcher, que l’herbe est
dense dans le parc et que les explorations sont toujours
fructueuses... Les rnaîtres en appellent aux cumulus tout
en admettant la nécessité de devoir composer avec les
sombres cumulus-nimbus ! De toute façon, ils ont mesuré,
par expérience, le degré de résistance des enfants, au froid,
à la pluie, aux épidémies !
Enfin, la joie de tous après le premier séjour leur a
confirmé la richesse de l’expérience.
Faut-il en conclure que les années passent mais que les
classes vertes demeurent immuables et qu’elles se figent
dans la routine ? Il n’en est rien, bien sûr...
Tout d’abord, un groupe d’enfants de 9 ans ne se comporte pas de la même façon qu’un autre groupe d’enfants
du même âge.
L’année passée, les neuvièmes étaient, par nature, dynamiques, assoiffés de découvertes, très vite enthousiastes
sachant prendre des initiatives, s’organiser, et conduire à
bien certains travaux ou certaines recherches sans même
l’intervention du maître. Le groupe de cette année s’adapte
plus lentement aux nouvelles situations – c’est une justification à la prolongation du séjour d’au moins une semaine... –
Il lui faut beaucoup de temps avant de prendre de nouvelles
habitudes et de bonnes habitudes. Il a besoin d’un cadre de
vie parfaitement organisé, ne laissant que fort peu de place
DECROLY FLASH
D’autre part le milieu de vie est suffisamment riche pour
que de nouvelles visites soient effectuées, pour que l’accent
soit mis sur tel sujet plutôt que sur tel autre, pour que de
nouvelles activités soient proposées. Mais il est indéniable
que d’une année sur l’autre, certains intérêts sont dominants
et partagés par le plus grand nombre. Les collections sont
toujours constituées avec plaisir (collections de feuilles, de
plantes, de fleurs, de graines... ou de granulés pour truites !)
La pêche – même si les procédés sont des plus archaïques –
la chasse aux papillons – même si l’équipement est rudimentaire – la dissection méthodique de fleurs gardent la
faveur de tous. La forge et le canal maintiennent leur cote.
La fabrication de cabanes et les aménagements apportés à
leur confort laissent peu d’enfants indifférents…
Et puis il y aurait routine si des projets n’étaient pas faits.
Ne pourrait-on envisager une classe de mer ? Une classe
verte en automne plutôt qu’en Mai ? Est-il souhaitable de
maintenir un jour de visite des parents ?
Cette deuxième expérience de classe verte n’a fait
que confirmer si besoin était les impressions qui ont suivi
le premier séjour. La classe verte, c’est non seulement
une ouverture plus grande et plus libre sur le monde, un
contact permanent et une décou­verte passionnée de la
nature, une expérience de vie de groupe bénéfique pour
beaucoup d’enfants mais c’est aussi et surtout des activités
plus étendues ou une atmosphère particulière d’amitié et
de confiance réciproque ou la rupture momentanée avec
le milieu familial et le milieu scolaire habituel, éléments qui
peuvent être à la base d’un comportement nouveau. Pour
certains enfants c’est l’occasion de se lancer dans les travaux personnels féconds – parce qu’un succès, en apparence minime déclenche une réaction en chaine ou lieu
parce que les sollicitations du milieu de vie sont plus nombreuses ou plus intenses... – C’est une attitude nouvelle où
la disponibilité, la concentration, la volonté se fait jour : c’est
un élan.
Pour d’autres enfants c’est l’aboutissement de tendances
manifestées en cours d’année : c’est une sorte de plein
épanouissement.
Pour d’autres encore, c’est la conquête d’un nouvel équilibre intérieur. Pour tous, c’est le sentiment d’avoir vécu pleinement et sainement, d’avoir pénétré davantage le monde,
en ayant appris à mieux observer, en ayant appris à voir.
A. Fouliard*, 1967
* enseignant des neuvièmes (CM1) de 19XX à 19XX
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JUIN 2015
Quelques photos souvenirs de la classe
de neige des classes de CE2-CM2 et CM2
Mars 2015, Rencurel dans le Vercors
Découverte du ski de fond : glissades, chutes et fatigue...
Fabrication d’igloos
Raquettes aux pieds, recherche de traces laissées par les animaux
DECROLY FLASH
16
JUIN 2015
CE2-CM2
CM2
Dessins d’observation des maisons et des paysages du Vercors
Découverte de la survie en montagne avec Louis,
un baroudeur adepte de la nuit à la belle étoile
DECROLY FLASH
Découverte des modes de vie des animaux de la montagne,
notamment du brame du cerf
17
JUIN 2015
Donner du sens
L’équipe
enseignante
Dans le cadre d’un travail de rechercheaction mené entre 2010 et 2013, l’équipe
enseignante, accompagnée de chercheurs en
sciences de l’éducation, a remis au goût du jour
les « incontournables » de la vie de l’école et de la
pédagogie Decroly.
L’extrait choisi pour ce Decroly Flash
est celui concernant le « sens donné aux
apprentissages », point au combien essentiel et
guidant nos pratiques au quotidien, notamment
depuis l’arrivée de nouveaux enseignants au
primaire et le retour aux centres d’intérêt (« se
protéger des intempéries », « se nourrir », « se
défendre », « le travail »)
D
onner du sens aux apprentissages semble être un objectif
évident. Or, il n’existe pas vraiment de mode d’emploi, c’est au sein
même de la relation pédagogique que l’on
peut éprouver cette idée. Voici toutefois
les nombreuses pistes explorées à l’école
Decroly :
La fonction de globalisation
l’enfant perçoit le monde et les apprentissages de manière globale puis, progressivement, il les organise et les
structure. Ainsi les notions apprises ne
sont pas compartimentées mais perçues
dans leur ensemble pour être ensuite
ordonnées.
Les apprentissages doivent donc avoir
des points d’entrée larges: à partir d’un
mot, d’une notion, l’enfant intervient,
il questionne. Il émet des hypothèses
et se confronte à celles des autres pour
construire de nouvelles connaissances.
qui répondent à l’intérêt des enfants
assurent de nombreuses pistes de travail et permettent la mise en place de
connaissances qui composeront une
base solide pour tous les apprentissages
à venir. L’enseignant aide à maintenir
l’intérêt, à l’organiser. Il s’assure que
celui-ci permette une approche des différentes notions à aborder sans aucune
hiérarchisation des matières et en proposant des outils permettant la transversalité des connaissances.
Pour donner du sens, il apparaît ensuite
important d’effectuer un va-et-vient
constant entre globalisation et focalisation ; c’est ainsi que l’enfant pourra structurer sa pensée et le monde qui l’entoure.
L’interêt de l’enfant
Dès la maternelle, et pendant toute sa
scolarité, l’enfant peut apporter un objet
destiné à être partagé avec le groupe.
Il peut également proposer ses idées,
partager ses propres intérêts. Les sujets
DECROLY FLASH
18
JUIN 2015
La démarche pédagogique
Elle s’articule autour de trois axes : l’observation, l’association et l’expression.
L’observation concrète de phénomènes
ou d’objets permet de s’impliquer dans une
démarche de recherche. L’enfant s’interroge, utilise ses connaissances, se confronte
à d’autres hypothèses, trouve des réponses
en utilisant des supports variés. Il compare,
classe, trie les données pour répondre à ses
questions. Il établit des relations entre les
faits observés, les associe dans l’espace et
Donner du sens
productions nécessitent la participation
de tous : le « travail » n’est donc pas perçu
comme une réponse aux exigences de
l’adulte mais comme une forme de contrat
social.
dans le temps. Une partie importante de la
classe se fait à partir des visites et des classes
vertes (surtout en primaire).
L’expression intervient pendant toutes
les phases de la démarche pédagogique :
elle sollicite la créativité de l’enfant et lui
permet d’affiner son habileté orale, graphique, artistique, technique…
La notion de « travail »
Pour donner du sens à l’implication
de l’enfant, le « travail » doit être perçu
comme un contrat personnel et social.
**Les projets collectifs : Le groupe d’enfants et l’ (les) adulte(s) s’emparent d’un
intérêt émergeant (primaire) ou d’un
thème donné (collège) en privilégiant une
approche transdisciplinaire et transversale. Chaque individu apporte ses propres
représentations pour nourrir un travail
commun, aboutissant à un produit fini et
destiné à être montré (circulation).
L’enfant porte une responsabilité
dans le cadre des projets collectifs car les
Spidergramme dans le cadre du projet sur l’ « autre » en 6e
DECROLY FLASH
19
JUIN 2015
**L’absence de compétition : L’enfant
travaille pour lui, en partenariat avec le
professeur et le reste du groupe. Il est respecté en tant qu’individu, est évalué par
rapport à ses progrès et son attitude face
aux apprentissages. Les matières ne sont
pas hiérarchisées et l’implication favorisée quelque soit le domaine.
Le « travail » est perçu par l’enfant
comme un contrat personnel, un moyen
de se confronter aux choses, de persévérer, sans peur de l’obstacle et de l’échec
(d’ailleurs nécessaire et souvent valorisé)
La cohérence
À Decroly la scolarité s’envisage de 3 à 15
ans, assurant ainsi une continuité pédagogique dans laquelle se retrouvent les
enfants. La démarche des adultes est commune, les enfants doivent percevoir la
cohérence de l’équipe qui les entoure dans
les apprentissages et dans le quotidien. Les
mêmes lieux sont partagés par les enfants et
les adultes, formant ainsi une communauté
scolaire avançant vers le même objectif.
Qui veut être l’arbitre ?
C’est pas beau de voler.
Savanah,
CM1
DECROLY FLASH
20
JUIN 2015
Savanah,
CM1
Au jardin d’enfants :
La fête
du printemps Jardin
d’enfants
Peindre déchirer coller…
Choisir les matériaux à disposition pour réaliser son
projet : créer un déguisement très personnel !!!!
Et enfin défiler !
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JUIN 2015
Au jardin d’enfants :
Les jardins
DECROLY FLASH
22
JUIN 2015
Jardin
d’enfants
Création d’un mur végétal et d’un hôtel à insectes par les GJE.
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Au jardin d’enfants :
Jardin
d’enfants
Les ateliers du samedi
Pendant les activités libres trois ateliers sont proposés aux enfants :
cuisine, couture, bricolage.
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24
JUIN 2015
Petites annonces
Les gants de Daniel Landron CE2
sont perdus.
Les 2 marteaux de la menuiserie ont
disparus.
Anaëlle a perdu une moufle en
moyenne section.
Marie Rainsare propose de garder
votre chien les dimanches.
Cassiopée, moyenne section, a
perdu sa voiture Flash Macqueen.
On cherche 2 bracelets en argent avec
des traits bleus. Si vous les retrouver
rapportez les à Françoise.
Orane a perdu sa cagoule rouge.
Telma de 6e vend des cochons d’Inde.
Simon Augé vend 22 élèves de CM1.
Nous avons pas le droit de les séparer mais ils sont en bonne santé.
Alma vous propose de promener
votre chien mais elle n’a que neuf
ans. Elle peut promener que des
petits chiens.
Les CM2 cherchent un défenseur
de football américain.
Alma Emdin,
Charlène Rosset,
Juliane FontaineGérard.
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DECROLY FLASH
25
JUIN 2015
Culture et vous
Dragons 2
Première : 5 juin 2014
Réalisateur : Dean Deboi
Épisode Précédent : Dragon
Paddington
Première sortie :
23 Novembre 2014 (Londres)
Réalisateur : Paul King
Durée : 95 mn
Bande originale : Sigus Ros
Producteur : David Heyman
Résumé du Film : Paddington est
un petit ours brun qui vit avec sa
tante Lucy, mais lorsque sa tante est
admise dans une maison de retraite
pour ours, il n’y a plus personne
pour s’occuper du petit ours. Le petit
ours prend un cargo pour Londres et
il arrive dans une famille anglaise...
Mon avis : J’aime beaucoup ce film
car j’aime bien les films d’action et
d’animation.
Athena Forveille
Résumé :
Cinq ans après la libération des dragons,
c’est la cohabitation entre les humain et
les dragons. Les courses auxquelles se
livrent Astrid, Arole et le reste de la bande
à dos des dragons sont devenues populaires dans leur village. Arold quant à lui
a inventé une combinaison qui lui permet
de planer de façon autonome.
Athena Forveille CM1
Les petits
vétérinaires
S
i tu adores les animaux et que ton
cœur n’est pas non plus trop sensible,
c’est les petits vétérinaires que tu dois
lire.
Ce livre parle d’une fille appelée Sophie.
Sa grand-mère est vétérinaire. Un jour
sa grand-mère engage trois bénévoles :
Isabelle, David et Clara. Sophie est folle de
rage mais le drame n’est pas fini, sa cousine arrive et devient à son tour bénévole.
Un jour une femme vient avec son chien.
Il a très mal au ventre. Les bénévoles
demandent d’où il vient. Le chien venait
d’un vendeur qui maltraitait ses chiens. Mais comment pouvoir sauver les
autres ? La réponse est dans le tome 1 : les petits vétérinaires.
Alma Emdin
Black Cat
T
rain et Sven sont des nettoyeurs. Leur métier consiste à tuer des malfaisants dont les
têtes sont mises à prix. Ils sauvent la ville.
Il y a deux ans un assassin connu sous le nom de Black Cat, serviteur d’une organisation malfaisante est déclaré soi-disant mort.
Train le nettoyeur hors paire serait-il Black Cat ?
Mon avis :
J’aime ce manga parce que j’aime les mangas où il y a de l’action et du combat.
Public :
Pour les ados les adultes.
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Savanah Coudoux
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Pirates des Caraïbes :
La fontaine de jouvence
(2011)
C
’est un film d’action dont le personnage principal est un pirate bizarre portant le
nom de « capitaine Jack Sparrow ». Même avec tous les obstacles (les anglais et les
espagnols), il part à la recherche de la fontaine de jouvence car son eau permet de
vivre plus longtemps tout en piquant la vie d’un autre. Pour arriver à la fontaine il passe par
une grotte mais il se rend compte qu’il n’y avait pas d’issue. Il regarde en l’air et remarque
une sorte de flaque d’eau accrochée au plafond. Il essaie de toucher la flaque mais d’un coup,
il se fait emporter et atterrit directement à côté de la fontaine …
J’aime ce film parce que j’aime les films d’action et parce que je trouve l’entrée de la
fontaine classe.
Louis Levaseux-Kristensen 10 ans.
N’est-ce pas mieux un bon match ?
DECROLY FLASH
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JUIN 2015
Lucie,
CM1
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DECROLY FLASH
28
JUIN 2015

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