N° 4 - Lycée Kernanec

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N° 4 - Lycée Kernanec
N° 4
Dernier numéro de votre Kernanews pour cette année scolaire !
Du cinéma au programme bien sûr, avec les coups de cœur ou pas… !
Mais aussi de la littérature, et pour terminer, la nostalgie d’une fin de scolarité
au lycée qui approche à grands pas !
Bonne lecture et … à l’année prochaine !
Merci à tous les élèves qui ont participé à la rédaction de ces quatre numéros,
ainsi qu’à Mme GRAVAS.
Sommaire
Entre nos mains
Page 2
Un bilan cinéma des premiers mois de 2014
Page 4
Critique de « Welcome to New-York »
Page 6
Des livres à lire cet été !
Page 7
Toutes les bonnes choses ont une fin
Ou comment réussir la fête du 6 juin…
Page 9
Au moment de quitter le lycée…
Page 10
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« Entre nos mains » de Mariana OTERO
Les élèves de 1ère ES2 sont allés voir, dans le cadre de l’opération « Lycéens au cinéma », le
film de Mariana OTERO : Entre nos mains. C’était l’occasion pour eux de s’interroger sur
l’intérêt d’un film documentaire pour rendre compte de la place des femmes aujourd’hui
dans notre société.
L'utilisation du documentaire : mettre la forme au service du fond
Le film Entre nos Mains retrace l'histoire vraie de la lutte des employés de la société de
lingerie Starissima, majoritairement des femmes, pour garder leur emploi et fonder une
SCOP dans laquelle tous les salariés seraient mis sur un pied d'égalité. La réalisatrice a choisi
de tourner son film dans la forme d'un documentaire.
Tout d'abord, qu'est ce qu'un documentaire ?
Le documentaire est un film représentant la réalité, à l'inverse d'une fiction dans laquelle
l'histoire, même si elle peut être inspirée de faits réels, est inventée par le réalisateur, les
scénaristes... Cela peut représenter une difficulté pour un réalisateur de documentaire car le
réel est imprévisible.
Un documentaire peut choisir de retranscrire certains moments de la vie des personnages
qui y figurent, et c'est le cas dans Entre nos mains : on suit la vie de ces personnes quand
elles travaillent et jusqu'à la perte de leur emploi.
Il ne faut pas confondre le documentaire avec le reportage : le reportage est souvent plus
objectif que le documentaire dans lequel le réalisateur peut mettre en valeur ses opinions.
Beaucoup de choses sont prévues à l'avance dans un documentaire, beaucoup moins dans
un reportage. En général le documentaire coupe la caméra avant les séquences émotions
tandis que le reportage n'hésite pas à montrer les séquences émotives, car il cherche
souvent à émouvoir le spectateur. De plus, les reportages privilégient les témoignages
directs.
Que ce soit dans une fiction, un documentaire ou un reportage, les personnages sont au
cœur de l'histoire pour la rendre intéressante, et le réalisateur n'a aucun rapport avec les
acteurs.
Ici, les spectateurs sont placés « dans le camp » des ouvrières de Starissima. C'est plus
souvent elles qui sont filmées que leurs supérieurs, et on sent clairement que la réalisatrice
se sentait plus concernée par le sort de ces travailleuses.
Certains éléments sont mis en lumière grâce à la forme choisie, comme l'espoir des
employés (avec Michèle), la solidarité au sein de l’entreprise, le dilemme des salariés
(donner un mois de salaire... ou pas), leur déception...
De par son cadrage, la réalisatrice a cherché à montrer la solidarité et l’hétérogénéité du
groupe de travailleuses (âges différents, origines sociales et culturelles différentes): elles
sont souvent ensemble sur un même plan, tandis que leurs supérieurs sont filmés un à un
séparément, dans leur bureau, comme à l'écart de leurs collègues.
Le format documentaire est ici un vrai plus, car lors des scènes « dramatiques » (par
exemple lorsqu’on leur annonce que le projet de Scop n’est plus réalisable à cause de la
perte d’un gros client), on sait que le problème est bien réel, on comprend les risques
encourus, ce qui nous implique davantage dans l'histoire.
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Mariana OTERO a donc choisi le format du documentaire pour raconter son histoire afin de
mettre en valeur le combat de ces ouvrières pour garder leur emploi et les choix lourds de
conséquences qu'elles ont dû affronter. C’est un regard intéressant sur leurs vies et leurs
craintes, mais aussi une mise en lumière de leur courage et de leur solidarité.
Lorsqu'à la fin le spectateur apprend que le projet de Scop a échoué et surtout lors du
message de fin qui annonce la terrible réalité (tous les salariés ont finalement été licenciés
malgré leur détermination), le spectateur en ressort d'autant plus bouleversé qu'il sait que
ce n'est pas une fiction, et que ces dizaines de personnes se sont hélas retrouvées au
chômage du jour au lendemain.
Entre nos mains ou comment aborder la condition féminine
Entre nos mains donne la parole à des femmes qui ne l’ont pas souvent : les femmes que l’on
peut apercevoir dans ce film sont généralement des mères de familles ou sont proches de la
retraite (très peu de femmes jeunes apparaissent). Pour la plupart, en dehors des quatre
femmes cadres, elles ont un faible niveau de diplôme voire n’en n’ont pas du tout.
Ces femmes ouvrières travaillent dans différents services : elles sont donc soit couturières,
soit travaillent au service d’emballage des produits ou au service d’expédition.
Grâce au film, elles ont toutes une parole, une voix et sont écoutées même si elles se
trouvent au plus bas niveau de la hiérarchie de l’entreprise.
L’entreprise est importante pour ces femmes. Pour certaines, elles y ont passé toute leur vie
car elles sont là depuis toujours, depuis leur 1er emploi. Pour d’autres, c’est leur travail donc
c’est très important pour elles et ne veulent pas le perdre.
Mais que disent ces femmes de la condition féminine au XXIe siècle ?
Tout d’abord, le film montre la place occupée par les femmes dans l’entreprise. Il y a peu
d’hommes (quatre au total sur une trentaine de personnes) mais ils occupent des postes à
responsabilité. Il y a le chef d’entreprise, qui n’a pas souhaité être filmé, deux cadres (dont
l’un va très vite se positionner comme le responsable de la Scop si elle peut être mise en
place, alors que dans le comité porteur du projet sont présentes au côté de ces deux
hommes quatre femmes) et un ouvrier, travaillant au service d’expédition mais qui a été élu,
dans cet univers très féminin, délégué du personnel. Donc les hommes prennent une place
importante dans les décisions de l’entreprise.
Le film nous laisse également entrevoir la place des femmes dans la sphère privée. Ainsi,
lorsque le projet de la Scop a été lancé, il leur fallait rendre un formulaire pour donner leur
position sur ce projet. Souvent ces femmes laissaient entendre que leur mari avait tenu une
place importante dans leur décision ou avaient décidé pour elles.
On peut donc voir que la place des femmes dans l’entreprise ou plus globalement dans la
société d’aujourd’hui, même si elle a évolué, ne rejoint pas parfaitement celle des hommes.
Article rédigé par Louis Coulon, Alexandre Nollet et Emilie Rivière
avec l’aide de Valérian Babilliot et d’Alexandre Tarel
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Bilan cinématographique de ce début d'année 2014
C'est bientôt la fin de l'année scolaire ! Voici le top ten de Victor Van de Kadsye…
10 - Night Moves de Kelly Reichardt : Avis aux amateurs de blockbusters, passez votre
chemin ! A travers son rythme lent, « Night Moves » nous plonge dans la vie de trois écoterroristes qui vont devoir apprendre à assumer les conséquences de leurs actes. Souffrant
de quelques problèmes d'écriture, notamment sur le registre du film, cette histoire
palpitante fait réfléchir sur la manière d'agir pour une cause.
9 - Dallas Buyers Club de Jean-Marc Vallée : Un film très touchant révélant une part sombre
de l'histoire des Etats-Unis. Quelques ellipses sont mal amenées, mais je n'aurais qu'une
chose à dire pour vous inciter à le voir : Matthew McConnaghey
8 - Ida de Pawel : A tout ceux qui ne voudraient voir que du cinéma d'auteur, je leur
conseille absolument de voir ce film. D'accord, le noir-et-blanc pourrait rebuter certaines
personnes, d'accord, le langage polonais n'est pas aussi simple à comprendre que l'anglais et
oui, les thèmes abordés ne sont pas des plus faciles mais franchement, qu'est-ce que c'est
beau ! Filmé de manière sobre mais efficace, à la manière d'un Michael Haneke plus
optimiste, « Ida » nous raconte l'histoire d'une jeune fille s'apprêtant à être nonne et qui va
découvrir son passé ainsi que la vie réelle. Le film ne plaira pas à tout le monde, c'est sûr,
mais il offre une véritable expérience de cinéma.
7 - Nymphomaniac – Volume 1 de Lars von Trier : Autant le deuxième volet de ce dyptique
est une déception, autant celui-là est une véritable merveille. Lars von Trier surprend le
spectateur à travers différentes idées de montage, une touche humoristique inattendue et
l'utilisation de différentes types de mise en scène astucieuses. Contrairement au deuxième
volet, celui-ci évite de tomber dans la prétention et la noirceur et nous offre un long-métrage
surprenant de la part d'un des maîtres du cinéma déprimant.
6 – La Grande Aventure Lego de Phill Lord et Chris Miller : Si il y a bien deux auteurs
comiques à suivre, ce sont bien Chris Miller et Phill Lord. Après le très régressif mais hilarant
« 21 Jump Street », les deux auteurs se sont livrés à un film d'animation avec des « Legos » et
bien que l'idée semblait idiote au départ, le film sera au final l'un des meilleurs longsmétrages d'animation jamais faits. Comme on le répète souvent dans le film, ici, « TOUT EST
SUPER GENIAL ! ». Le film est une véritable ode à l'imagination et un brillant hommage à la
« Pop-Culture » où l'on peut voir Batman entrer dans le Faucon Millenium en compagnie
d'Han Solo, Chewbacca et Lando, où l'on peut voir Gandalf et Dumbledore ensemble, où l'on
rigole toutes les demi-secondes, où l'on critique fortement et de manière accessible au grand
public le conformisme américain. Enfin bref, « La Grande Aventure Lego » est une véritable
réussite !
5 – Her de Spike Jonze : Spike Jonze, qu'on le dise tout de suite, est un génie créatif. Sans lui,
on n’aurait jamais ce merveilleux clip où Christopher Walken danse (comme un dieu) sur du
Fatboy Slim (« Weapon of Choice »), on n’aurait jamais pu découvrir John Cusack « Dans la
peau de John Malkovitch » ou bien le merveilleux conte pour enfants « Max et les
Maximonstres ». Et avec « Her », il revient avec une histoire d'amour peu banale : Joaquin
Phoenix qui tombe amoureux de son système d'intelligence artificiel. Rien que pour cette
idée, le film vaut le détour. Mais en plus de cela, le film offre une véritable réflexion sur notre
dépendance aux nouvelles-technologies et ne le fait pas de manière superficielle où tout est
sombre et glauque. Le film réussit brillamment à alterner humour et drame. On aura beau
dire que Spike Jonze est un réalisateur pour « hipsters » (A ceux qui disent ça, je leur dirais
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« Et alors ?! »), il n'empêche que c'est l'un des seuls à proposer des idées originales et
excellentes.
4 – States of Grace de Destin Cretton : Alors, oui, le scénario comporte tout ce qu'il y a de
plus cliché dans le genre. Un adolescent afro-américain vivant dans un quartier défavorisé,
une jeune fille maltraitée par son père, une héroïne devant affronter son passé et son futur.
Effectivement, c'est très cliché. Cependant, là où « States of Grace » surprend le spectateur,
c'est dans la façon de traiter les clichés. Ici, point de sentimentalisme, tout se joue dans les
dialogues et la réalisation, on est passionné par ce long-métrage indépendant, où l'on en sort
le sourire aux lèvres. De plus, le film, bien que très mal distribué en France, va enfin révéler
au public le talent de la charmante Brie Larson, que les plus geeks d'entre-nous auront déjà
vu dans les excellents « Scott Pilgrim » et « 21 Jump Street ».
3 – 12 Years a Slave de Steve McQueen : Premier choc brutal de l'année 2014, le nouveau
long-métrage de Steve McQueen (réalisateur des brillants « Shame » et « Hunger ») nous
plonge dans la terrifiante période esclavagiste aux Etats-Unis avec l'histoire vraie de Salomon
Northup, jeune afro-américain libre, capturé et condamné à être esclave. En plus de nous
montrer de manière réaliste et sans concessions la violence de cette période (Un planséquence sur une pendaison vraiment dur mais très bien réalisé), le film évite toute forme de
manichéisme grâce à de nombreux personnages, très ambigus dans leur attitude. Oscar,
mérité, pour le Meilleur Film, « 12 Years a Slave » est un film coup-de-poing qui règle ses
comptes aux Etats-Unis.
2 - Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch :
A une époque où les vampires ne sont cantonnés qu'aux personnages de belles personnes
s'abstenant de sucer le sang des humains, un seul homme a su apporter un nouveau genre à
ce mythe : Jim Jarmusch. Ayant apprécié le mythe de Don Juan avec Bill Murray dans
« Broken Flowers » et son « film-à-sketchs » en noir-et-blanc « Coffee and Cigarettes »,
j'étais très curieux de voir comment le metteur en scène allait faire un film à vampires malgré
quelques a priori puisque le cinéma de Jarmusch est un cinéma où l'on parle énormément et
où la lenteur est maître. Ce ne sont pas des défauts, évidemment, mais j'avais peur d'être
lassé et de m'ennuyer durant la projection. Et bien, j'ai eu tort d'avoir ces craintes puisqu'à
ma grande surprise, « Only Lovers Left Alive » est une véritable merveille. On est envoûtés
par l'ambiance planante du film, où la nuit et la musique ne font plus qu'un, où les vampires
ont un côté « snob » non-déplaisant et traînent dans les milieux « underground », où l'on rit
tout comme nous pouvons être émus. C'est donc une très belle surprise.
1 - The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson :
Deux années après son éblouissant « Moonrise Kingdom », Wes Anderson revient avec une
œuvre plus sombre où l'on suit les aventures d'un concierge d'hôtel accompagné de son
« lobby-boy ». Ce qui est extraordinaire avec Wes Anderson, c'est le fait qu'il réussit toujours
à évoluer dans sa filmographie tout en gardant sa marque de fabrique. Ses précédents films
étaient toujours accentués d'une légère touche dramatique mais étaient toujours axés sur le
côté « feel-good movie ». Ici, on rit toujours mais par ses couleurs et le déroulement de son
histoire, le côté dramatique s'impose face à l'humour. Wes Anderson conserve donc ce qui
fait sa réputation mais se renouvelle sans cesse.
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Welcome to New-York d'Abel Ferrara
Un buzz très bien orchestré, une affaire politique récente, le come-back d'un poids lourd
(sans mauvais jeu de mot) du cinéma français et une bande-annonce alléchante, le film
d'Abel Ferrara (réalisateur du "culte" mais pas génial "Bad Lieutenant") sur l'affaire DSK est
sorti ce week-end en VOD.
Mais alors, qu'en est-il de ce Welcome to New-York ?
Autant être immédiatement direct,
c'était très mauvais. L'audace d'Abel Ferrara à montrer, de manière si crue, les déboires
sexuels d'un homme puissant, est quelque chose d'appréciable. Du moins, au début. Puisque
le long-métrage de Ferrara ne sera qu'une succession de scènes provocantes, servant juste à
faire parler du film lors de son passage à Cannes, ce qui est lassant et énervant. Non pas que
la provocation au cinéma me dérange, cela peut être très réussi parfois - Irreversible ou Salo
ou les 120 Jours de Sodome en sont de parfaits exemples - néanmoins, être sulfureux pour
ne rien dire, si ce n'est en rajouter grossièrement sur un homme, ayant commis des actes
horribles, certes, mais qui n'en méritait pas tant, c'est agaçant.
Parce que vient le
problème suivant : le traitement de Dominique Strauss-Kahn. Ce n'est pas une personne
parfaite, je veux bien le croire et en aucun cas je n'approuve ses différentes histoires,
toutefois, il est difficile de croire que ce qui se passe dans le film ait eu réellement lieu.
Utilisant un prétexte minable pour ne pas avoir de poursuites (bien que ce soit raté vu
l'actualité), le film se permet de montrer DSK, ah, je veux dire, "Monsieur Deveraux", sous le
pire des jours. Un homme affreux, n'ayant rien à faire de sa femme et de la condition même
de la femme. Réduit à n’être qu’un homme pouvant tout faire grâce à sa puissance... Je ne
défends certainement pas les actes de Dominique Strauss-Khan mais le film tend vraiment à
vomir sur le personnage. Malgré cela, il faut quand même saluer l'incroyable performance de
Gérard Depardieu, assez intense et excellente, malgré une tendance à surjouer vers la fin.
Concernant le personnage d'Anne-Sinclair ou plutôt "Simone", on tombe dans les clichés de
la femme manipulatrice et pour qui les problèmes ne sont résolus qu'avec l'argent.
Enfin,
le film est mauvais pour sa prétention à vouloir faire "un chef d'oeuvre sulfureux" alors qu'il
en est rien. C'est mal filmé, c'est plat, sans idée, et c'est ennuyeux. L'audace est appréciable
au début du long-métrage mais au bout d'une demi-heure, on n’en peut plus. En fait, ce film
est exactement le même cas que The Canyons de Paul Schrader, sorti en Février dernier. C'est
alléchant, on a très envie de le voir, mais le film se révèle être une abomination.
Welcome
to New-York est donc mauvais, malgré l'excellente interprétation de Depardieu, et prouvera
qu'un buzz réussi ne signifie pas un bon film...
Victor Van de Kadsye
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10 livres qui vous donneront envie de lire cet été
Romans, recueil de nouvelles, épistolaire : un tour de la littérature moderne ou plus
ancienne qui vous fera aimer la lecture. Attention ces livres peuvent entrainer une addiction
momentanée à la lecture.
1- Chroniques martiennes de Ray Bradbury
Bienvenue sur Mars ! L'auteur, l'un des maitres du registre de science fiction vous entraine
dans une palpitante épopée sur Mars à travers son recueil de nouvelles. Assister aux
premiers pas de l'Homme sur la planète rouge. Vivez la colonisation de cet astre. Et
rencontrer au détour d'un canyon les Martiens. Ce livre demeure la bible de la science
fiction. A lire absolument pour tout les fans de Star Wars et autres films du genre !
2 -Le passeur de Lois Lowry
Bienvenue dans notre futur. Pour vivre en harmonie, l'humanité s'est débarrassé de choses
inutiles comme notre perceptions des couleurs, nos sentiments ou encore nos souvenirs du
passé. Bienvenue dans ce monde parfait où toute différence est annihilée, où l'eugénisme
est monnaie courante et où chaque individu ne se pliant pas aux règles de la communauté
disparaît. Oserez-vous entrer dans ce futur aussi dangereux que cauchemardesque ?
3- L'ami retrouvé de Fred Uhlman
Bienvenue en Allemagne, en cette belle année 1932 ! Ce roman vous raconte une histoire
simple d'amitié entre deux enfants. Cela semble anodin, une histoire comme les autres... Oui
mais voilà : quand l'un des deux se trouve être juif et que le "chancelier" d'alors se nomme
Hitler, tout change. Leur amitié survivra-t-elle malgré l'idéologie, la guerre et la haine ?
4- Dix petits nègres d'Agatha Christie
"Dix petits nègres s'en allèrent dîner. L'un d'eux étouffa
et il n'en resta plus que neuf. [...] Un petit nègre se trouva tout seul.
Il alla se pendre et il n'en resta plus aucun." Bienvenue en enfer ! Et non, contrairement aux
apparences, ce livre ne fait pas l'apologie du racisme. La peur... pas besoin de surnaturel, de
zombies, de vampires et autres spectres pour l'éprouver. Prenez dix inconnus, mettez-les sur
une île, coincés par une tempête. Rajoutez un sociopathe et une bonne dose de meurtre.
Voilà, le décor est planté. Le roman policier du siècle dernier écrit par la maîtresse du genre.
Dormez bien...
5- Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley
Bienvenue à Londres, capitale de l'Etat mondial. L'humanité a progressé, les naissances
naturelles ont été abandonnées au profit de la création d'embryons par la science. Chaque
individu est génétiquement conditionné pour le reste de sa vie. Cette horrible chose que
nous appelions grossesse a disparu. Chacun est à sa place. Bienvenue dans le meilleur des
mondes.
6- La ferme des animaux de Georges Orwell
Bienvenue dans une banale ferme quelque part dans la campagne anglaise. Un soir, tous les
animaux se réunissent dans la grange...et la révolte commence ! Percez le secret de cette
petite nouvelle de l'auteur britannique qui s'est avérée être l'une des plus grandes satires
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politiques du XXéme siècle. Car "Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux
que d'autres ".
7- Zadig ou la destinée de Voltaire
Bienvenue dans un pays lointain ou peut être pas si lointain. Découvrez les aventures et les
malheurs de Zadig, un jeune homme qui a le malheur d'être un peu plus intelligent que les
autres. Lisez et relisez cette œuvre "classique" et en même temps tellement moderne d'un
des plus grands écrivains français.
8-La reine liberté de Christian Jacq
Bienvenue en Egypte, en -15000 avant JC, le pays est alors envahi par les barbares hyksôs.
Est-ce là la fin d'une civilisation qui se perpétua plusieurs siècles ? L'Egypte ne verra-t-elle
donc jamais des souverains comme Ramsès II, Cléopâtre ou encore Hatchepsout ? Des siècles
avant Jeanne d'arc ou Mulan la guerrière chinoise, découvrez l'histoire d'une reine d'Egypte
qui changea l'Histoire de son pays et du monde. Ecrit par l'un des meilleurs austeur français
du registre historique.
9- L'énergie du désespoir de Pierre Boule
Bienvenue, je crois bien que nous avons trouvé la solution au problème énergétique
mondial. Plus besoin d'énergies fossiles comme le pétrole ou le charbon. Nous avons trouvé
une nouvelle énergie renouvelable. Une expérimentation est d'ailleurs en cours en France
pour pouvoir l'exploiter. Nous utilisons l'énergie provoqué par le désespoir de nos enfants
pour le transformer en électricité. Révolutionnaire, n'est-ce-pas ?
10-Germinal d'Emile Zola
Bienvenue dans notre région, il n'y pas si longtemps, du temps où les mineurs creusaient
encore nos sols dans le but d'extraire l'or noir : le charbon. Parce que cette histoire fait
aujourd'hui partie de notre Histoire, parce que cette misère humaine que Zola dénonce est
toujours là, parce qu'il a osé défendre une classe sociale qui n'intéressait personne. Pour tout
cela, vous ne pouvez pas passer à côté de cette œuvre qui fait à tout jamais partie de la
littérature française.
Nathan Delguste
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Toutes les bonnes choses ont une fin...
Voilà : nous sommes désormais à quelques semaines du BAC et on sent dans l'air comme le
début de la fin... La fin de nos années lycée qui nous ont tous marqués et que nous ne
sommes pas prêts d'oublier !
Afin de célébrer cette fin d'année, qui sera une libération pour certains comme l'achèvement
d'une belle période pour d'autres, nous avons décidé de nous rassembler le vendredi 6 juin
au lycée même pour célébrer dignement cette occasion.
Afin d'installer une ambiance festive nous avons eu l'idée d'organiser un concours de
déguisement par classe ainsi nous serons soumis aux jugements d'un jury dont la
composition n'est pas encore précisément définie et la classe la mieux déguisée remportera
un prix spécial décerné par M. Juvanon en personne !
Le but de cette journée est de marquer le coup et fêter la fin de l'année dans la joie et la
légèreté.
INFOS PRATIQUES :
Interdiction formelle de pénétrer dans les bâtiments du lycée, tout se déroulera dans la cour.
Toute sorte de projectile style œuf farine mousse à raser sont également interdits. Nous
avons par ailleurs la possibilité de déjeuner au lycée en ramenant éventuellement des
sandwichs comme ça on pourra piqueniquer si le temps nous le permet.
Une équipe de nettoyage sera constituée parmi les délégués et les membres du CVL afin de
rendre les lieux dans l'état dans lequel ils nous ont été prêtés.
Rachel SIMON, élue CVL
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Oyez ! Oyez ! Gentes dames et messieurs.
Je me présente : je suis élève de terminale littéraire au lycée Yves Kernanec.
Étant donné que la fin de l'année approche à grands pas, je tenais donc à vous faire partager
mon avis sur ce fameux lycée.
Tout le monde est d'accord, je pense, pour dire que Kernanec est un lycée très attachant.
C'est pour cette raison d'ailleurs que j'utiliserai avec plaisir le terme mémorable pour imager
Kernanec.
Les trois points suivants sont certainement les choses qui me manqueront le plus :
- Une ambiance conviviale et chaleureuse,
- Une écoute et une aide rarement connues,
- Une très bonne complicité entre les élèves.
En bref, je pense qu'il existe deux moments marquants quand on intègre Kernanec :
quand on y entre pour la première fois, et quand on en sort pour la dernière fois…
Sur ces belles paroles, je souhaite à l'ensemble des classes de terminale et de première du
lycée Kernanec un bon courage pour les épreuves à venir !
Houria Charifi
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