Pierre Rabhi : "5K PQWU PQWU CEETQEJQPU

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Pierre Rabhi : "5K PQWU PQWU CEETQEJQPU
Écologie
Recueilli par Agnès Rousseaux, Ivan du Roy
7 mai 2012
Vidéo : Agnès Rousseaux
Photo : Ivan du Roy
Pierre Rabhi : "
"
Et si, après une stressante campagne électorale, on respirait un
peu ? Quelle société voulons-nous aujourd’hui construire ? "La
croissance est un problème, pas une solution", affirme Pierre
Rabhi, paysan-philosophe. Face à la disparition des questions
écologiques dans le débat politique, et à la frénésie marchande qui
nous a pris en otages, il invite à repenser la vie sur un mode à la
fois "sobre et puissant". Et à inventer, pour éviter des explosions
sociales et un chaos généralisé, un autre modèle de civilisation.
Entretien.
Basta ! : Vous défendez une société de la sobriété. Les crises actuelles
et l’austérité qui menace vont-elles permettre de remettre en question le
système économique dans lequel nous vivons ?
➤
Pierre Rabhi vit en Ardèche, où il a été paysan. Il a crée en 2007 le Mouvement pour la Terre et l’Humanisme appelé ensuite mouvement Colibris.
Il est aussi l’inventeur du concept "Oasis en tous lieux" et a lancé en 2012 la campagne Tous Candidats
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1
Interview Pierre Rabhi
from Bastamag
Pendant la campagne électorale, l’écologie a quasiment disparu du débat politique. Qu’en pensezvous ?
➤
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Selon vous, le progrès technologique nous asservirait ?
➤
Peut-on se passer de l’industrie et du progrès technologique sur une planète qui comptera bientôt
9 milliards d’êtres humains ?
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Pourquoi, après avoir été ouvrier, avez-vous choisi de devenir paysan ?
➤
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D’où peut venir le changement ? D’abord de chaque individu ou de transformations portées
collectivement ?
➤
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☀︎
Little Boxes est un standard folk écrit et composé par Malvina Reynolds en 1962. Cette chanson
contestataire parodie le développement des banlieues et ce que beaucoup considèrent comme ses valeurs de
bourgeoisie conformiste. (Wikipédia)
Comment convaincre ceux qui profitent le plus de la société de consommation et d’accumulation ?
➤
Cela signifie donc s’attaquer aux puissances de l’argent ?
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Comment soustraire les biens communs à ceux qui spéculent ?
➤
…
Il faut changer les règles du jeu démocratique, dites-vous… Pour aller vers quoi ?
➤
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Les commentaires (au 19.8.2015). Je résiste à l'envie de corriger les fautes
Le 8 mai 2012 à 02:39par maninoz
Bonjour,
je trouve l’article très intéressant, cependant, ce monsieur Pierre Rabhi, aurait, pour moi, été plus
pertinent s’il ne cédait pas à l’argumentaire émotionnel de la peur qu’offre le catastrophisme. Je
trouve cette démarche un peu trop facile, et cela décrédibilise le contenu de son point de vue.
D’autan que je trouve sont point de vue assez obscurantiste en prétextant qu’avec notre
technologie moderne nous somme devenus plus fragile. Je ne suis pas d’accord avec ça, car la
technologie peut justement permettre à l’humanité de vivre dans un certain confort en oubliant la
faim, le froid, la maladie et les dangers que la nature sème devant nous. Je ne crois pas me
souvenir de la dernière famine en France, ou d’une maladie contagieuse digne de la peste noir. En
somme, vous auriez du davantage souligner que le vrai problème n’est pas le continuel
développement technologique, mais l’utilisation que l’humanité en fait. Elle n’est pas en accès libre
à tous et elle n’est pas utilisée parfois comme il le faut.
Vous dites que nous ne faisons que "cueillir" des produits dans des rayons de supermarché,
pourquoi pensez vous que de récolter soi même ces produits agroalimentaire est il une meilleure
chose ? Il nous faut bien un système pour se nourrir, ce n’est pas parce qu’on a un caddie entre
les mains que tous les consommateurs sont abrutis par la pub et achètent des choses inutiles. (par
ailleurs les français ont de moins en moins de pouvoir d’achat pour acheter des choses inutiles,
cela devrait contenter vos préoccupations). L’humanité est une espèce jusqu’à présent unique en
son sens dotée d’une grande intelligence, je ne crois pas que nous devrions passer beaucoup de
temps à des choses primaires, comme se soucier de comment allons nous manger, boire ou dormir
à l’abris. Un retour à la terre serait en mon sens, une perte énorme de liberté et un arrêt brutal
à l’expansion du temps que l’humanité consacre à des choses créatives et innovantes.
Répondre à ce message
^ Le 8 mai 2012 à 08:37par Miko
Réponse aux divers mouvements de la décroissance
Sinon, pour prolonger les idées et les convictions lors des réunions et celles contenues dans
les tracts, j’aurais à vous soumettre quelques pensées et propositions :
Je crois profondément que nous sommes à un instant charnière et que le moment est venu,
bien choisi, d’unifier toutes les tendances qui portent le changement et qui remettent en
cause le capitalisme et son acolyte le libéralisme.
Il faut rassembler sans relâche toutes les mouvances écologiques qui agissent pour la
planète. Essayer autant que faire se peut d’associer la population et lui faire prendre
conscience de l’urgence de la situation, hors de toutes manipulations idéologiques et/ou
partisanes, en étant sincères et vrais dans la vérité et la réalité.
Dès maintenant savoir que nous avons un rôle à jouer et que nous sommes les vecteurs en
marche, en étant des liens qui unissent et s’unissent à d’autres liens, en formant la trame
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qui tisse la toile de toutes les personnes, groupes, organismes encore éparpillés sur le
territoire en France et hors du pays.
Nous devons être divers et UN. Nous sommes la volonté ardente d’un avenir radieux, c’est
désormais notre message d’optimisme.
Nous savons que l’humanité va vers le mur, que la planète est exsangue, à bout de souffle
et de ressources, que l’homme est son pire ennemi et qu’il scie la branche qui le soutient, le
berce et le nourrit. Nous savons tous cela.
Dorénavant, soyons la part d’humains qui comme le colibri fait sa part, qui propose, agit vers
la lumière d’une renaissance, d’un autre monde que nous allons construire tous ensemble,
nous les hommes de bonne volonté.
Foin de toujours constater le pire et le défaitisme, nous devons au contraire incarner
l’espoir auquel chacun, au fond de sa conscience, de son cœur, aspire.
Nous sommes les colporteurs de bonnes nouvelles, le courant qui draine le changement par
l’exemple. Notre mission est de redonner le moral aux citoyens et non de toujours les
accabler du spectacle des turpitudes de ceux qui pensent présider. Ne jouons plus à ce jeux
pervers.
Ce n’est plus l’heure des constats mais du bilan. L’heure des constats est dépassée et il faut
retrousser notre imaginaire.
Ne soyons plus les prophètes de l’apocalypse et du malheur mais, sachons frapper les trois
coups à la porte du bonheur pour une nouvelle représentation d’une humanité renouvelée
sur scène. Les jours heureux n’attendent que nous si nous en avons la volonté.
Je ferais suivre quelques suggestions d’un plan d’actions immédiates au fur et à mesure.
Pour les prochaines réunions, je pense qu’il serait bien d’organiser des tables rondes avec
un thème : quel monde voulons nous ? Comment le construire et l’organiser ?
Un grand brainstorming ; L’idée générale de la méthode est la récolte d’idées nombreuses et
originales. Deux principes définissent le brainstorming : la suspension du jugement et la
recherche la plus étendue possible. Ces deux principes se traduisent par quatre règles : ne
pas critiquer, se laisser aller ("freewheeling"), rebondir ("hitchhike") sur les idées exprimées
et chercher à obtenir le plus grand nombre d’idées possibles sans imposer ses idées.
Répondre à ce message
^ Le 8 mai 2012 à 08:39par Miko
http://plusdeliens.eklablog.com/accueil-c989330
^ Le 20 janvier 2014 à 01:52par qcnicolas
Très beau discours, plein de bon sens et d’humanité ! Le lien ne marche néanmoins
pas, pourriez-vous corrigez cette erreur ?
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^ Le 13 janvier à 00:21par Fraternité
Bonsoir,
Ces commentaires sont beaux, intelligents et doux. Très agréable donc, mais j’ai
comme l’impression d’être devant une impasse quand je vous lis.
"Nous savons que l’humanité va vers le mur, que la planète est exsangue, à bout de
souffle et de ressources, que l’homme est son pire ennemi et qu’il scie la branche qui
le soutient, le berce et le nourrit. Nous savons tous cela"
l’homme serait donc le pire ennemi de la planète, c’est à dire l’endroit où l’on vit
actuellement. Vous intéressez vous aux récentes découvertes sur l’univers et cela
conforte-t-il vos aspirations "écologistes", si je peux les catégoriser. Je vous conseil
"La biologie de la conscience" d’Elderman, neurobiologiste américain. Vous, eux, moi,
nous donc sommes hommes, une bête, un animal infirme par nature car faible face un
éléphant ou un astéroide, mais doué d’une extra ordinaire force, l’intelligence. La
thèse écologiste, si je la comprends bien, est en fait très simple ; elle postule que la
terre est limité et qu’il ne faut pas l’éssouflée car elle est "à bout de souffles et de
ressources", selon vos termes. La planète serait donc un ensemble fini de matières
épuisables par un groupe en expansion croissante, infini (j’espère), l’Humanité. Mais
comment expliquez vous que "la nature", et en l’occurrence la terre, puisse-t-elle
être limitée, alors que l’homme est en expansion, croit, bouge et évolue ? Comme si
dire que le monde est fondé de 400 espèces reviendrait à considérer que ce même
monde doit éternellement le rester, c’est à dire finalement que l’homme est externe
au fonctionnement naturel, pouvant alors détruire ou préserver "la nature" selon ses
états d’âmes. Bref, parce que nous avons vu cela à tel endroit et que nous avons
répété cette observation, nous considérons alors que cela doit être a cet endroit. un
incendie ravageur et inattendu n’est-il pas une aubaine revigorante pour une forêt ?
un navire naufragé n’est-il pas investie par tout un écosystème ? Le mouvement est
partout puisqu’il constitue la propriété fondamentale de la Nature. Et c’est ce même
Tout, cette totalité naturelle constitué de multiples parties dont nous ne sommes
qu’une partie d’une partie, c’est à dire une espèce sur une planète, la terre, qui
nous guide. Nous sommes poussé à grandir, manger, consommer donc aider les autres
à manger("soyons citoyens, consommons" keynes) pour évoluer, nous reproduire et
finalement perpétué un logiciel naturel déjà installé. Cela implique donc de ne plus
avoir ce rapport protecteur, paternaliste envers une nature soi-disant bonne,
nourricière mais fragile dont "l’homme est son pire ennemi", mais faire la vraie
preuve d’humilité que de se considérer comme partie du Tout, beauté parmi La
Beauté.
Imaginez que vous tournez lentement sur vous mêmes, ça tombes bien, vous avez
raison !
Bonne soirée la fleur au fusil !
^ Le 8 mai 2012 à 10:32par Macarel
C’est tout le contraire de l’obscurantisme que délivre le message de Pierre Rabhi.
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J’ai retenu :
Si nous étions intelligents nous comprendrions que la joie ne s’achète pas.
Le progrès doit être au service de l’homme et non l’inverse.
Au delà d’un certain seuil de bien-être matériel, rien ne sert de continuer à accumuler
frénétiquement, mais il faut prendre le temps de vivre tout simplement.
En finir avec l’argent comme instrument de pouvoir.
Développer notre conscience que nous n’avons qu’une planète, et qu’il faut en prendre soin.
Quant à son supposé catastrophisme, je ne le vois pas. C’est au contraire pour éviter des
catastrophes aux générations futures, qu’il dénonce les dérives du présent.
Vous faites un contresens total, son message est celui d’un amoureux de la vie.
Mais il est vrai que nos esprits sont tellement contaminés, par la propagande du système
qu’il est facile de prendre des vessies pour des lanternes.
Et quand il dit que notre civilisation est fragile, il a tout à fait raison, en ce sens que notre
mode de développement actuel n’est pas soutenable sur plus d’un siècle, deux au maximum.
Et d’ici là les conflits pour l’accès à des ressources devenant de plus en plus rares se
multiplieront.
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^ Le 9 mai 2012 à 13:11par Enoch
1 ou 2 siecles mais vous revez !!
Nous avons une decennie tout au plus et encore qui sera marquee par des crises a
repetition.
Nous allons vivre plus de changement dans les 25 prochaines annees que nous
n’avons vecu les 100 dernieres.
^ Le 8 mai 2012 à 10:42par Winston Smith
bonjour
La technologie nous rend effectivement plus fragiles, on peut le reconnaître sans "jeter le
bébé etc...". La crise de la productivité par exemple et, donc, le chômage de masse trouvent
des origines dans l’innovation technologique. L’explosion démographique est, aussi, liée au
"progrès" technologique(si si !). Mais, en fait, si vous devez accordez à cette idée une
validité, c’est pour cette raison, que vous ne pouvez nier : l’ensemble des ,structures
humaines, aujourd’hui, reposent ENTIEREMENT sur des structures technologiques, qui par
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ailleurs se caractérisent par une nature ambivalente de remède/poison, aide/entrave, et par
une sensibilité à l’influence économique dans leur manifestation. Et il n’existe pas de métastructure sur laquelle reposerait la technologie, sauf à dire qu’il y en a une économique.
Cette méta-structure devrait en fait être "éthique", ce qui suppose un renversement total
de réflexion, qui devrait se réaliser pour que nous puissions conserver sans danger ce corail
technologique. Donc une telle dépendance à une technologie ambivalente, et soumise aux
abstractions économiques, engendre bien une fragilité accrue, et alimente la probabilité du
chaos.
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^ Le 8 mai 2012 à 11:14par jeanclaude57
En 1978, je suis allé travaillé chez Pierre Rabhi . A l’époque j’étais bien jeune je suis venu
dans sa ferme a Lablachère pour un stage d’initiation à l’agriculture bio . C’était très
précurseur pour un jeune de mon age et de la ville . Surtout qu’ a cette époque la plupart
des lambda ne s’imaginait même pas que l’on pouvait vivre autrement , en autosatisfaction
et en harmonie avec la terre . Je ne comprenait pas très bien a ce moment là la
philosophie de Pierre , pour moi il était comme un néandertalien des temps modernes , à
travailler la terre avec des outils rustiques et à planter des arbres à 45°en suivant la
méthode "Boucher -Thomas "presque je lui en voulait quand il me faisait ramasser les
pierres de son terrain à la main . De retourner le compost plusieurs fois de le nourrir pour
qu’il soit bénéfique a la terre . Je ne comprenait pas très bien quand il me disait qu’il ne
fallait pas abimer cette terre avec des engins modernes , avec des produits qui
l’empoisonnait . Pour moi un paysan devait travailler avec des tracteurs et des outils
modernes , des produits qui améliorait la productivité . J’étais tombé dans un autre monde ,
et petit à petit je commençait a comprendre le but de cette manœuvre . Si tu respecte la
nature elle te le rend au centuple . Aujourd’hui en lisant cet article je suis tout à fait
d’accord avec sa façon de voir les choses , et je suis d’accord avec lui quand il nous dit que
nous ne sommes que des produits de consommations . Enlevez-nous le pétrole l’électricité
les supermarchés et vous verrez que les gens se trouveront démuni , perdu ! La plupart
d’entre nous ne savent même pas comment planter un légume . Il a raison Pierre de dire
que nous sommes une société d’assisté . Depuis l’enfance on nous met dans des boites on
nous guide et dirige jusqu’à notre dernier souffle , on ne sait plus penser par nous mêmes ,
on ne prend plus de décisions , on nous impose un tracé de vie pour faire partie de la
société . "travail famille patrimoine " . Nous devons aujourd’hui nous sortir des sentiers
bitumeux , repenser notre façon d’être , nos petites manies de consommations , penser aux
générations futures à l’héritage qu’on va transmettre . Nous sommes tous responsables de
la pollution de notre planète de la surconsommation et de la faim dans le monde . Nous
devons aujourd’hui enlever nos œillères pour repenser notre façon d’être face à l’autre ,
pourquoi accumuler et m’enrichir alors que je sais que je ne fais rien pour le bien de
l’humanité . Notre société actuelle est sur le déclin là dessus je te rejoint Pierre , nous
devons cesser d’être égoïstes individualistes . La terre ne nous appartient pas , nous ne
sommes que de passage , aussi notre devoir est de l’améliorer pour que les générations
futures puissent y vivre en harmonie . Mais pour cela il faudrait que l’on puisse rééduquer
nos politiciens . Cette élection ne nous apporteras pas grand choses de plus , que nous
avons déjà . Si ce n’est le chaos ! Alors oui notre devoir de citoyen est de trouver et
d’imposer une nouvelle façon vivre en harmonie avec 9 milliards d’être humain ! Les petits
ruisseaux fonts les grandes rivières .
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Merci Pierre pour ce que tu ma enseigné pendant 1 an , ma vie entière en a été changé Je
ne sais pas si aujourd’hui je suis un homme meilleur mais , je sais que je respecte mon
prochain et que j’œuvre pour laisser un monde meilleur à mon fils et a ses descendants .
Jean Claude
Répondre à ce message
^ Le 12 mai 2012 à 12:48par carlitos.correia
Oui, cher monsieur !
Il est bien dans le caracter francais ce genre de dualité !? Je vous fais la bise apres une
gifle ! En suite...
Vous en question ? Est ce que vous faites votre part d’obligation avec votre planete ? Si
j’ai bien compris ? La question n’est pas forcement le development excessive de la
tecnologie le point plus haut en tout cas de cet article. La question est bien le modéle de
gestion economique que mene la societé actuel. Que favorise bien et tres bien les gagnent
du sisteme. les plus agiles les plus rapides, les meilleurs ! permetez moi ? C’est ca votre
vision de la democratie ? Non merci, je ne veux pas ce sistéme. Je vous avoue que j’ai pas
non plus la solution imediat dans ma main.
Mais au moins s’on arrette un peu de filosopher et metre la main en oeuvre ? On est dejá
sur le development imediat ! Chez moi on dit " Le sac vide, ne tient pas au pied" Moi
personnelment ca me derrange un peu, quand je vois bcp des gens filosopher d’un model
social quand juste acoté il y a d’autres que crevent de fains ou besoins imediats ! Pour
finir, est ce que vous bouger de chez vous pour se rendre compte que le monde ne que
Paris ou la France ? Excuse moi, si mon francais est pas si parfait que la votre, je suis pas
Francais, merci pour ce debat.
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^ Le 15 mai 2012 à 11:04par gloupitch
@ Maninoz
Votre réponse témoigne, sans vous faire offense, du chemin qu’il vous (nous) reste à
parcourir pour pouvoir envisager l’avenir sous d’autres perspectives, plus "humaines" si
j’ose dire.
Votre réponse illustre parfaitement la remarque de P. Rabbi lorsqu’il évoque le fait que
l’écologie est l’affaire de tous. Voyez-vous, lorsque vous faites précisément vos courses dans
les supermarchés, sans le savoir, en ou le sachant, vous subventionnez l’industrie agroalimentaire dont les méthodes et les effets sur notre santé constituent une régression
historique pour l’homme.
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Regardez ce que vous mettez dans vos caddies et ce que le voisin y met : depuis la
vinaigrette toute faite et saturée d’acid gras trans jusqu’à la préparation "gateau au
chocolat" bourrée d’OGM, en passant par la viande, notamment de porc, à "pas cher" et
dont les bêtes ont été bourrées d’anti-dépresseurs, d’antibiotiques, et autres vaccins et
n’ont jamais vu le jour....etc.
Je vous invite à reconsidérer très sérieusement l’ensemble de vos arguments et de
regarder par exemple le documentaire de Colin Séreau "Solutions locales pour un désordre
global" ou encore "We feed the world"...vous ne pourrez plus jamais voir les choses comme
vous les voyiez actuellement.
"D’autan que je trouve son point de vue assez obscurantiste en prétextant qu’avec notre
technologie moderne nous somme devenus plus fragile"
Ouvrez les yeux et prenez, par exemple connaissance de cet article :
Source : http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/cancer-la-catastrophesilencieuse-114894
Comment se fait il que c’est dans nos pays occidentaux, donc les plus développés, donc les
mieux dotés en "technologie moderne" qu’il y a le plus de cancer, et de loin ?
Notre technologie s’évertue à créer le mal et ensuite, dans le même système, à y trouver
un remède....cela ne fonctionne pas ! Ou plutot, si, cela fonctionne comme nous le voyions
tous les jours.
"Je ne crois pas me souvenir de la dernière famine en France, ou d’une maladie contagieuse
digne de la peste noir"
Effectivement, nous n’avons plus d’épidémies de peste (sauf la peste brune toutefois...!) en
France...Il nous reste juste, depuis un demi siècle de développement d’un "scientisme médical
rentable", le SIDA, les maladies auto immunes, les allergies à tout va, l’explosion du nombre
de cancer, les affaires type médiator, vaccins contre l’hépatite b, la grippe AH1N1, la mal
bouffe et l’obésité et les troubles cardio-vasculaires qui en découlent.
"pourquoi pensez vous que de récolter soi même ces produits agroalimentaire est il une
meilleure chose ?"
Peut être à cause des OGM, des pesticides, des nitrates, de toutes les saloperies qui
inondent la composition de produits sur lesquels on ne se pose plus une seule question !
"ce n’est pas parce qu’on a un caddie entre les mains que tous les consommateurs sont
abrutis par la pub et achètent des choses inutiles"
Détrompez vous et le propre de la manipulation est précisément de faire en sorte que le
manipulé est persuadé qu’il décide, pense, agit, et donc consomme (des légumes, de
l’informations...) librement.
Lisez donc Edward BERNAYS "Propaganda", inventeur américain des "relations
publiques"...cela date de 1928 et tout y est...La propagande n’a pas été inventée par les
régimes totalitaires mais mais par la démocratie libérale américaine, puis s’est largement
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exportée...et on en reparle...
"une perte énorme de liberté et un arrêt brutal à l’expansion du temps que l’humanité
consacre à des choses créatives et innovantes."
De quelle liberté parlez vous ? (cf.ma précédente remarque). Des choses créatives et
innovantes : lesquelles ? pour faire quoi ? elles sont là les questions...pour en faire quoi ?
Nous communiquons de moins en moins alors que nous n’avons jamais eu autant de
technologie de la communication, idem pour l’information...
Entre penser être libre et l’être réellement, il y a un sacré fossé. C’est un peu la pilule
rouge ou la pilule bleu de Matrix...
J’espère ne pas vous avoir choqué ou heurté par moi propos. Je vous souhaite d’accueillir
avec ouverture d’esprit et bienveillance mes propos, sans jugement, juste en regardant si
vous pouvez en retenir quelque chose qui vous fera cheminer.
Fraternellement
Répondre à ce message
^ Le 22 juin 2012 à 18:50par Wingman999
@maninoz : ce n’est pas "un point de vue" c’est la réalité ! La Terre est fini. Lorsque les
sols seront épuisés à force d’exploitation, lorsque les mines, les océans seront vides ! La
technologie ne pourra pas nous aider ! Car cette technologie dépend des ressources ! Et
de plus la technologie est bridée pour avoir une longévité moindre pour la consommation.
C’est l’obsolescence programmée. Il suffit de constater les tonnes de produits dans les
magasins ! Alors imaginons dans le monde entier ! C’est un pillage mondial des ressources !!
Dire que ce son discours est simple "point de vue", c’est de l’obscurantisme : le syndrome
de l’autruche ! C’est du négationnisme !
Le 8 mai 2012 à 12:25par DMonodBroca
Pour que le peuple puisse exprimer le pouvoir qui est le sien en régime démocratique, encore fautil qu’il puisse choisir, encore faut-il que les partis en lisse lui offre une alternative. Ce n’est plus le
cas en France. Traditionnellement la gauche c’est le changement et la droite c’est la conservation.
Il n’en est plus rien. Droite et gauche se veulent identiquement ennemies du si méprisable
immobilisme, identiquement adeptes du si bienfaisant changement, identiquement déterminées à
adapter la France, comme elles disent à l’unisson, au "XXIème siècle" et à "un monde qui bouge".
Comment choisir alors, puisque ça revient au même ? Que reste-t-il de la démocratie quand le
peuple ne peut plus choisir ? Il y a bien quelques différences entre les recettes de droite et les
recettes de gauche, mais les unes et les autres visent au même objectif, "toujours plus", toujours
plus de nouveauté et de modernisme, toujours plus de science et de technique, toujours plus
d’argent et de confort, toujours plus de consommation, toujours plus de richesse et de force,
toujours plus de performance et de réussite… Il conviendrait, pour ranimer la démocratie, que les
partis se distinguent à nouveau les uns des autres sur ce point essentiel, que sur l’échiquier
politique réapparaisse une alternative véritable, que l’une, droite ou gauche, persévère dans la
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défense du toujours plus mais que l’autre à l’opposé s’engage résolument dans la défense du
moins, avec pour mots d’ordre : frugalité, conservation, persévérance, retenue, effort, manque… Ce
renoncement au changement perpétuel, ça, ce serait un changement ! Véritable cure de
désintoxication, ce serait un changement oh combien salutaire ! Encore faudrait-il que le peuple
puisse choisir une telle voie. Et pour cela qu’elle lui soit résolument proposée.
Répondre à ce message
^ Le 8 mai 2012 à 15:02par Macarel
Actuellement, l’échiquier politique se divise entre droite et gauche, ou démocrates et
républicains comme aux USA. Mais les deux bords sont des adorateurs de la Sainte
Croissance du PIB.
La principale différence - elle n’est pas négligeable pour autant - c’est que normalement la
gauche a davantage le soucis de répartir équitablement les fruits de cette croissance, alors
que la droite s’ accommode plus des inégalités et de leur accroissement.
Mais le monde politique et la société en général, n’en sont pas arrivés, et loin s’en faut, à
prendre au sérieux la question des limites planétaires, que nous avons d’ailleurs déjà
atteintes.
Comme le dit Pierre Rabhi, il faudra sans doute en arriver à des formes de catastrophes,
pour que ces questions s’imposent dans le débat public. Avec l’inconvénient majeur qu’il sera
alors bien tard (peut-être trop) pour corriger la trajectoire. La prise de conscience brutale
de l’ irréversibilité des processus engagés, risque malheureusement de conduire au chaos.
Répondre à ce message
^ Le 5 juin 2012 à 13:00par angelo03000
Je dois tout recommencer : mon commentaire s’est volatilisé : était-il trop long ?
d’accord avec Macarel et plus encore pour la date butoir (10 à 20 ans), avec Enoch.
Pierre RABHI, ce citoyen planétaire, a tellement de bon sens et autant les pieds sur
terre, comparativement à ceux qui figurent tout en haut de l’échelle sociale qu’il me
semble stupide de ne pas prendre en compte ses paroles de sage, ses observations et
avertissements !
certains prônent l’espoir : ça confine (ce n’est que mon point de vue) à la politique de
l’autruche. Un exemple : l’outrecuidance ajoutée à la cupidité des Laboratoires font
que des millions d’Africains et humains pauvres d’autres continents meurent sans
pouvoir avoir accès aux soins (sida et autres endémies), alors qu’il est possible d’y
remédier !
Quand un tanker (pétrolier) échoue et déverse des centaines de milliers de tonnes
(voire millions ?) de cette matière gluante, polluante et dangereuse pour l’écosystème et l’homme, avec effet de catastrophe dans tous les sens du terme, les
grands groupes, comme TOTAL, bien défendus par un bataillon d’avocats rechignent à
indemniser les victimes, minimisent à un point affligeant, et ce n’est pas le FIPOL, en
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l’occurrence, qui peut faire basculer le plateau de la balance judiciaire dans le bon
sens, ils sont impuissants face précisément à ces puissants géants.
Le combat incessant, durant plus de cinquante années, de notre cher abbé Pierre,
contre le manque notoire de logements (sociaux en particulier) qu’a-t-il eu comme
impact réel ?
Combien de fonctionnaires, en Ile de France et dans d’autres gdes villes autres que
Paris, bénéficient d’un toit contre un loyer d’un montant dérisoire au regard de leurs
revenus, ce qui devrait les écarter d’office de cette avantage illicite qui se fait of
course au détriment de ceux qui devraient en être les bénéficiaires, à savoir les
catégories sociales à faible revenu ? J’ai plein d’autres choses à ajouter, mais mon
commentaire précédent s’est " volatilisé ", aussi j’envoie déjà cette partie. à +
^ Le 15 mai 2012 à 11:12par gloupitch
@ DMonodBroca
Encore faut il qu’on lui propose une alternative au peuple...
Je vous invite à aller, sans préjugé et avec l’esprit ouvert, découvrir le programme du Front
de Gauche "L’humain d’abord". Vous y découvrirez notamment les propositions en matière
d’agriculture, d’écologie, d’énergie, de lien social...etc.
Changer le logiciel...mais pour cela il faut informer, discuter, prendre conscience et
SURTOUT se libérer de l’intoxication des grands médias de masse.
Répondre à ce message
^ Le 21 mai 2012 à 20:06par Un citoyen planetaire
La voie est proposée...
En guise de réponse, voici ci-après la proposition faite sur le site de l’émission "Terre à
Terre" :
http://terreaterre.ww7.be/emissions...
Réveiller la république des consciences et jouer "Tous candidats" lors de la campagne
présidentielle pour se compter et se mettre en action, voilà une bonne initiative. Cependant,
pour élaborer des projets territoriaux ainsi qu’un programme politique officiel, il faut
pouvoir se rassembler et donner la voix aux citoyens pour les citoyens. Construire des
magasins, proposer des scénarios énergétiques nouveaux, coopérer pour relocaliser les
initiatives d’approvisionnements et de consommation, vendre des livres ou des films
demeurent des actions limitées par le champ du mercantilisme. Faire son "marché citoyen"
pour manger local, c’est bien. Mais agir politiquement, c’est mieux ! La volonté de mobiliser
les consciences gagnerait en solidité si elle s’exerçait par la structuration politique.
Développer et déployer une formation politique nouvelle est la solution. Le mouvement
gagnerait immédiatement en cohérence et profondeur car il encouragerait alors le
rassemblement et la coopération citoyenne. Ainsi,(R)évolutionner et changer les choses serait
16
d’abord vouloir s’engager à élaborer en commun cette pensée politique nouvelle pour qu’elle
puisse être portée par des candidats dignes, honnêtes, altruistes et efficaces.
Malheureusement, dans notre société très individualiste l’on ne partage toujours pas ! Plus
que jamais, les réflexions transversales visant à mobiliser les consciences pour envisager un
changement de paradigme pouvant ouvrir sur une société harmonieuse se heurtent à la
volonté farouche d’indépendance des associations et ONG. Les initiatives citoyennes
s’exercent donc de fait dans l’adversité des caisses de résonnance de toutes ces
organisations écologiques, sociales ou humanitaires. Leur mise en lien possible (qui est
évoquée dans l’émission) n’existe pas encore. Alors, les idées avancées se cantonnent à l’état
d’épiphénomènes engendrant une attitude de résignation citoyenne de plus en plus
importante. Force donc est de constater que les actions réelles de changement attendues ne
sont que rarement au rendez-vous. Autre constat tout aussi clair, les leaders politiques issus
des formations politiques traditionnelles n’ont plus la capacité de changer le cours des
choses. Les convergences ou conflits d’intérêts perdurent, les clivages verrouillent tout !
Les évènements actuels nationaux et internationaux en font l’éclatante et dramatique
démonstration. Enfin, il est bon de se rappeler qu’effectivement les responsables politiques
sont à l’image de la société. Pourquoi alors ne pas en changer ? Civiquement,
intelligemment, pacifiquement ? Le mouvement d’union pour la France et la planète existe. Il
suffit maintenant de lui donner du poids afin qu’il puisse atteindre la masse critique
nécessaire et suffisante pour prendre position dans le paysage politique français. Avec l’aide
et la participation des colibris ? Quelle unité voulons-nous, quelle unité choisirons-nous,
quelle unité sera ? Puissions-nous éviter que la planète tombe sous le contrôle d’une
gouvernance économique dictatoriale imposant aux populations l’exploitation ainsi que
l’accaparation continue et sans limites des ressources encore disponibles. Puissions-nous
éviter que l’humanité, amorphe, soumise et divisée s’enlise dans l’expectative. Puissions-nous
mieux protéger la paix et la vie sur Terre. Puissions-nous réveiller la conscience citoyenne.
Puissions-nous partager la même vision et la même responsabilité d’un avenir acceptable
pour les générations futures. Puissions-nous enfin agir localement et globalement avec
solidarité, équité, justice et bon sens ! Déjà 12996 inscrits au compteur du jeu "Tous
candidats 2012". Seront-ils les prochains adhérents à l’Union Française Pour la Planète ?
Dans tous les cas, merci pour cette émission intelligente, intelligible et de grande utilité !
Yvan Burtin
Union Française Pour la Planète (www.ufpp.org)
Répondre
"Tous candidats !" : autonomie, écologie et initiatives locales - le 08/12/2011 à 16:37 - sc
On peut aussi tous se serrer les coudes et participer au mouvement politique d’EELV. Le
système français est basé sur la démocratie représentative, alors fonçons et soutenons ce
parti qui a largement les réponses aux questions.
Je dirais qu’il est tant d’arrêter de vouloir tout dépolitiser quand, au contraire, la réponse
est et existe dans la politique.
Répondre
17
La nouvelle pensée politique, la pensée planétaire ! - le 20/12/2011 à 20:40 - un citoyen
planétaire...
La nouvelle pensée politique, la pensée planétaire !
Le dualisme de la pensée politique ainsi que le fonctionnement archaïque des partis
politiques et syndicats amplifient le conformisme général aux règles et lois du marché. Cette
désastreuse tendance aggrave et limite la capacité de réflexion, d’action et de réaction des
responsables institutionnels pris au piège de la crise dite financière. Depuis 1973 (crise
pétrolière) les États s’interdisent d’emprunter à l’argent citoyen ou public pour n’emprunter
qu’aux banques internationales. Celles-ci ont été estimées plus capables de financer le
machinisme thermo-industriel supposé développer un progrès technique et d’infrastructure
équilibré pour la planète et les sociétés humaines qui l’habitent. Ceci s’avère être une
terrible erreur d’appréciation ! Dans tous les pays, l’on assiste à la disparition croissante
des espèces vivantes, à la destruction continue des écosystèmes et l’humanité est ellemême passée en mode de survie. L’environnement est de plus en plus pollué, les ressources
naturelles de moins en moins accessibles et l’économie dominante (qui privilégie
honteusement une minorité oligarque dirigeante) accentue dramatiquement le phénomène en
cours. Partout, les dépenses contraintes font exploser les budgets familiaux entrainant
ainsi :
- la dégradation de la vie de tous les jours d’une partie croissante des populations.
- le développement de l’injustice et l’accentuation des inégalités.
- la perte d’identité intérieure et extérieure des citoyens face à la mondialisation cannibale
et conquérante du néolibéralisme. Acculée dans l’impasse, la pensée politique traditionnelle
subit, résignée et impuissante, l’inéluctabilité de la situation. Elle réalise amèrement que la
limite planétaire ne peut-être dépassée. Le bonheur pour tous n’est pas pour aujourd’hui et
moins encore pour demain. Comment faire alors que la cadence de la récession généralisée
s’accélère et que la dépression sociale annonce la tempête ? C’est simple, le temps est venu
de dénoncer cette mondialisation financière et guerrière à visée d’accaparation des
ressources de "stock" qui entraine notre civilisation dans une spirale mortifère. De sommets
en sommets politiques la misère chasse la pauvreté. La dernière mesure en date qui impose
le principe de rachat des dettes par les banques centrales pour prêter aux États afin qu’ils
puissent mieux rembourser et à jamais une dette qui ne cesse de croitre en est la triste
démonstration. La défaite politique est flagrante. Or, le destin des populations dépend de la
pensée politique. Il est nécessaire de lui redonner fierté, corps et dignité. Face au dogme
néolibéral, aux évènements induits par des choix erronés et à la mondialisation des
conséquences il faut un mouvement citoyen global. Une pensée politique planétaire ! Elle
existe, elle est structurée, il suffit maintenant de l’améliorer, de la partager et la faire
connaitre. La crise profonde et grave que l’humanité traverse nécessite, aujourd’hui, une
révolution de la méthode. Il faut impérativement dresser la table de travail citoyenne afin
d’investir rapidement le champ politique pour pouvoir mettre en œuvre les mesures
raisonnables et de bon sens tant attendues. Procéder en premier lieu à la décroissance
intelligente du PIB des États avec l’objectif raisonnable et prioritaire de protéger les
populations du changement climatique en cours permettrait assurément de mieux intégrer,
accepter et vivre les limites planétaires. Le progrès technique et social pourrait alors
anticiper et mieux intégrer la dimension ainsi que la force de la nature nourricière. C’est le
seul choix politique qui permet de sortir de l’impasse et auquel il faut désormais faire
18
face. L’avenir sociétal, technologique et le progrès humain peuvent renouer avec le bon
sens. Les États peuvent retrouver la paix, l’économie d’équilibre et de partage équitable
ainsi qu’assurer la protection et le respect de la biosphère. A la croisée des chemins, la
pensée politique planétaire peut garantir un avenir digne et acceptable pour les générations
actuelles et futures. En France, l’Union Française Pour la Planète à cette vocation. C’est un
nouveau mouvement politique qui développe dans notre pays la nécessité d’union planétaire,
propose l’écologonomie, la transparence, ainsi qu’un fonctionnement démocratique non pas
représentatif d’une élite élue et privilégiée mais au contraire participatif, ouvert, égal et
actif. Qui viendra soutenir et renforcer cette nouvelle pensée politique ? Qui osera
participer à sa mise en œuvre ? Serez-vous (outre un adhérent passionné d’EELV) aussi un
citoyen planétaire ? Le temps est venu de dépasser les clivages traditionnels, de développer
collectivement et solidairement une pensée politique nouvelle !
Avec vous ? Bien cordialement,
Yvan Burtin
Le site généraliste ouvert, gratuit et participatif proposant le parti pris pour la planète
(www.union-planetaire.org)
Répondre à ce message
Le 8 mai 2012 à 13:09par Manso
Dacord avec M. Rabhi, sauf en ce qui concerne la question démographique. Comment ne pas voir
en effet que "c’est la dose qui fait le poison" ?
Si la population occidentale était moitié moindre, il y aurait (au minimum) moitié moins de
problèmes écologiques liés à sa consommation. Et il aurait été possible de stabiliser notre effectif
dans l’après guerre, à l’époque où les alertes ont été lancées par les premiers écologistes. Cela n’a
pas été fait du fait de la vanité humaine qui visiblement perdure.
Ne parlons même pas de l’avenir qui se présente sous les plus sombres auspices : un peu plus d’un
milliard de sur-consommateurs ont réussi à dérégler le climat. Que va-t-il se passer lorsque nous
serons 9 milliards (2050) et même 10 milliards (2100) à revendiquer, fort légitimement, un niveau
de vie décent ?
Répondre à ce message
^ Le 8 mai 2012 à 14:46par louna
bonjour,
j’aime la vision de monsieur Pierre Rabhi.. retourner aux choses simples..communiquer
devient difficile car on vous demande quel est votre diplôme pour vous exprimer ainsi...je ne
suis personne mais je vois que tout le monde ne pense qu’à lui...on pourrait encore utiliser
ce que les gens mettent dans les conteneurs mais on ne peut plus aller prendre quelque
chose qu’y s’y trouve...les enfants deviennent les objets d’une industrie (crèches et autres)
parce que les parents veulent gagner leur vie à deux pour être sûr d’avoir une belle
maison, des voitures, de la nourriture à foison, des vêtements hyper chers...de marque..les
industries pour le développement de soi sont nombreuses...PAYER pour retrouver votre
19
calme, votre sérénité...achetez tel talisman pour vous protéger...les gens ne sont même plus
connectés à leur intuition...ils ont besoin qu’on leur vende du bonheur, du répit..de la
spiritualité.ou des remèdes qui soulagent vite..les gens n’ont plus le temps de se remettre en
question...ah l’ego...il exagère...
depuis que j’écoute monsieur Rabhi, je me dis que tout n’est peut être pas perdu..c’est vrai
qu’il faudra le temps et sans doute le chaos pour reconstruire une société de valeurs mais
merci monsieur, vous me redonnez l’espoir
Répondre à ce message
Le 8 mai 2012 à 16:34par Crapaud Rouge
La "démesure humaine", évoquée par M. Rabhi, résulte d’une tendance culturelle antédiluvienne
qui veut que nous jugions les êtres et les choses comme si on les mesurait par une grandeur. Du
côté du bien, (et parfois même du beau), tout ce qui peut être haut, grand, gros, fort, puissant,
performant, rapide, visible, riche, croissant, etc... Du côté du mal, tous les contraires de ce que je
viens d’énumérer. A partir de ce constat, l’on voit mal comment une économie de la décroissance
pourrait s’imposer : il y faudrait une profonde révolution culturelle dont rien, aujourd’hui,
n’annonce l’avènement.
M. Rabhi déplore que l’argent donne tous les droits : mais si c’était au contraire une piste à
explorer ? Car si ce pouvoir que confère l’argent était dans les mains de la "société civile", non
dans celles de l’état ou de quelques gigantesques entreprises, il en irait tout autrement. Mais
l’argent est encore ce qu’il était à sa naissance, vieille de quelques millénaires : un instrument
exclusif dans les mains du monarque.
M. Rabhi explique enfin que : "La vraie puissance est dans la capacité d’une communauté humaine
à se contenter de peu mais à produire de la joie." C’est une idée forte, profonde et
révolutionnaire. Cette puissance-là n’est pas visible comme celle des grandes entreprises : il faut
un complet renversement des valeurs pour pouvoir l’apprécier.
Répondre à ce message
^ Le 8 mai 2012 à 20:54par Eric
UNE ÉCONOMIE BASÉE SUR LES RESSOURCES
1 – Dans le cadre d’une économie basée sur les ressources on considère que les ressources,
c’est-à-dire les ressources naturelles, les ressources technologiques et les compétences des
individus, sont le patrimoine commun de l’humanité et qu’elles ne peuvent donc appartenir à
des entreprises privées qui les exploitent (d’une façon aberrante) non pour servir l’intérêt
général, mais pour servir leurs intérêts particuliers.
2 - Une économie basée sur les ressources mettra la science et la technologie au service
de l’homme et de son environnement naturel, et non pas du capital et du complexe militaroindustriel puisqu’ils n’existeront plus. Le terme "économie" signifiant étymologiquement
"administration de la maison", on peut dire que l’économie basée sur les ressources
naturelles est une véritable économie, contrairement à l’économie monétaire, cette antiéconomie qui non seulement détruit quotidiennement notre maison (la Terre), mais encore
20
oblige la moitié de l’humanité à vivre avec un ou deux dollars par jour, entre autres
terribles maux.
3 - Une économie basée sur les ressources implique une approche cybernétique du "système
Terre" afin que les ressources naturelles ainsi que la production et la distribution des biens
de consommation soient gérées d’une façon intelligente, synergique et responsable. La
cybernétique est la science du contrôle des systèmes. Un système cybernétique peut être
défini comme un ensemble d’éléments en interaction entre eux et avec l’environnement. Il
s’agit donc d’un système global intégré. Les interactions entre les éléments consistent en
des échanges de matière, d’énergie et d’informations. La cybernétique appliquée au
"système Terre" consiste à concevoir un système de mesure des ressources disponibles à
chaque instant. En modulant les paramètres de distribution (arrosage, constitution de bassins
de stockage, adaptation des canaux de fourniture d’énergie aux villes, etc.) et en adaptant
la production à la demande (qui ne sera plus irresponsablement stimulée par la publicité et
le marketing), ce système préviendra l’épuisement des ressources naturelles et les dérives
des métriques environnementales (composition de l’air ambiant, qualité et quantité des
nappes phréatiques, état des sols, état de la fourniture énergétique en temps réel des
éoliennes, des panneaux photovoltaïques, etc.).
4 - Aujourd’hui, la science et la technologie sont au service d’intérêts privés qui se font
stupidement concurrence au lieu de coopérer et, ce faisant, nuisent considérablement à
l’environnement. Comme l’a si bien dit l’économiste Kenneth Boulding : "Celui qui croit
qu’une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un
fou, soit un économiste." Dans une économie basée sur les ressources, les produits seront
gratuits mais les gens consommeront beaucoup moins qu’aujourd’hui car la publicité et le
marketing n’existeront plus et la production des biens de consommation ne sera plus
soumise aux règles environnementicides que sont l’obsolescence programmée et
l’obsolescence perçue. Les produits auront pour la plupart la même durée de vie que leurs
détenteurs et les déchets seront recyclés. Aussi l’abjecte société de consommation (nous
vous invitons à lire "La société de consommation", essai de Jean Baudrillard) fera-telle place
à la société de la conscience.
5 - Une économie basée sur les ressources implique l’abolition de l’anachronique système
monétaire, de sorte que tous les habitants de la planète seront libres, égaux en droits et
fraternels. Il n’y aura donc plus ni riches ni pauvres. Dans l’économie monétaire, les droits
des citoyens sont proportionnels à leurs revenus. Nous parlons bien sûr des droits
économiques qui sont beaucoup plus importants que les droits civiques, puisque les citoyens
exercent ces premiers quotidiennement. Par ailleurs, comme il suffira de se munir d’une
simple carte d’identité pour se rendre à l’étranger et que les moyens de transport seront
gratuits, les échanges culturels internationaux s’accentueront tant et si bien que les
identités nationales et régionales s’en trouveront enrichies.
6 – Aujourd’hui, les citoyens votent pour des privilégiés qui défendent les intérêts de la
classe sociale ou de la caste à laquelle ils appartiennent ainsi que les intérêts des banques
et des entreprises multinationales. Dans une économie basée sur les ressources, il n’y aura
plus de partis politiques car ces derniers, outre l’immaturité et l’étroitesse d’esprit qu’ils
dénotent chez les individus, sont indissociables de l’existence du système monétaire et des
classes sociales. La politique aura donc pour seul objet de gérer au mieux la cité (ce sera
une politique au sens étymologique du terme et non plus une politique partisane ou
politicienne) et non plus de promouvoir des intérêts de caste.
21
7 – Les équipes interdisciplinaires constitueront l’institution clé de l’économie basée sur les
ressources. On peut imaginer qu’il y aura une équipe interdisciplinaire dans toute ville d’au
moins 50 000 habitants. Des scientifiques spécialistes des sciences exactes et des sciences
humaines en feront partie. Ces équipes interdisciplinaires contrôleront les systèmes
cybernétiques, assureront leur évolution et décideront par vote des choix de société qui
seront ensuite validés ou non par le peuple (le recours au référendum d’initiative populaire
sera fréquent). Toute personne pourra accéder à l’information et, sous condition de
compétence, intégrer une équipe interdisciplinaire. Les membres des équipes
interdisciplinaires seront des hommes et des femmes politiques dignes de ce nom.
8 - Aujourd’hui, tous les pays qui prétendent être des démocraties (gouvernement par le
peuple) sont en vérité des ploutocraties (gouvernement par les plus fortunés ; une
ploutocratie est évidemment une oligarchie), et ce, pour deux raisons principales : les
citoyens ne sont pas égaux en droits et le peuple n’est pas un, mais divisé en plusieurs
peuples qui luttent les uns contre les autres. C’est bien sûr le peuple des riches qui domine
les autres. Les soi-disant représentants du peuple (en réalité, ils représentent les intérêts
des oligarchies financière et industrielle) appartiennent pour la plupart au peuple des
riches et ne sauraient par conséquent défendre les intérêts des membres des autres
peuples ou classes sociales. Étant donné que les médias de masse sont la propriété des
puissants, ils sont obligés de faire croire à l’opinion publique que nous sommes en
démocratie.
9 - Dans une économie basée sur les ressources, les propositions élaborées collectivement
et avec l’aide de l’outil informatique prévaudront sur les opinions individuelles. Les membres
des équipes interdisciplinaires auront des compétences scientifiques et sociales qui
dépasseront de très loin celles des actuels soi-disant représentants du peuple mais,
contrairement à eux, ils ne jouiront d’aucun privilège et seront contrôlés par le peuple.
10 - Dans une économie basée sur les ressources, les tâches non gratifiantes seront
accomplies par des machines, si bien que les individus travailleront pour se réaliser et
servir l’intérêt général et non pour subsister ou s’enrichir. La motivation financière avilit
l’homme. Aujourd’hui, les êtres humains sont pour la plupart des aliénés car ils sont
contraints d’exercer des activités qu’ils n’aiment pas pour subsister. En outre, ils ne peuvent
pas servir l’intérêt général de la planète étant donné que la lutte pour la subsistance les
oblige à ne se soucier que de leur intérêt personnel. Très peu d’entre eux ont conscience
que c’est en servant l’intérêt général qu’on sert le mieux son intérêt personnel.
Si vous souhaitez en savoir plus sur l’économie basée sur les ressources, nous vous invitons
à visiter le site Internet de l’association Resource Based Economy Human Project
(R.B.E.H.P.) :
http://www.rbehpfr.org/naissance-resource-based-economy-human-project-france
Répondre à ce message
^ Le 9 mai 2012 à 13:28par Enoch
Dans l’absolue vos idees sont interessantes mais je ne sais pas si c’est le style ou si
c’est le fond de votre pensee mais il y a un tel dedain des autres et meme une
pointe de haine envers les hommes.
22
Moi, je ne concois pas de systeme n’ayant pas pour base l’amour.
Notre monde va s’ecrouler, les gens ne veulent pas de moins !
Ils ne veulent pas de changement radicale. Laissons les etres fou ! La planete se
moque de nos folies, elle a vu bien pire que l’humanite dans son histoire.
Si nous disparissons, ce ne sera pas si grave !
Pour moi, c’est retour aux communautes enracines et laissons les villes dans leurs
plaisirs Samsariques. Lorsque l’effondrement et les violences surviendront alors il
faudra survivre.
Ensuite nous reconstruirons avec les survivants et puis nous referons des erreurs
encore et encore jusqu’a notre disparition.
99,9 % des especes ont disparus sur terre, nous n’echapperons pas a cette regle.
Le 11 mai 2012 à 09:46par DS0167
Un Grand Monsieur que j’aimerais voir Président du Monde ! ou à minima à la droite (ou la
gauche !) de ceux qui nous dirigent aujourd’hui...
Bref, merci, il est toujours bon de savoir que des gens comme Monsieur Rabhi existent et que leur
parole dépourvue de haine peut être transmise... et qui sait un jour appliquée.
Répondre à ce message
^ Le 11 mai 2012 à 20:43par Eric
Il est regrettable que comme la plupart des gens M. Rabhi n’ait pas conscience que les
produits seraient en libre accès dans un monde débarrassé du fléau monétaire et régi par
une économie basée sur les ressources (voir trois posts plus haut). Le troc n’est pas
l’unique alternative au délétère et anachronique système monétaire. Par ailleurs, l’argent n’a
jamais "régulé le bien-être" mais a toujours été la racine d’une multitude de maux que
dénonce M. Rabhi.
Quant à la science et à la technologie, il semble que M. Rabhi n’ait pas conscience qu’elles
ont été dévoyées par le système monétaire et que dans un monde non-monétaire, elles
seraient au service exclusif de l’homme et de son environnement.
Le 12 mai 2012 à 15:40par privat
Je découvre le site ! Ainsi, je ne suis pas seul à penser de la sorte. J’en prends acte.
A quelques détails près, je partage totalement la vision de Pierre Rabhi.
Seulement, il y a un petit problème, celui-là même qui m’a fait cesser toute activité militante
depuis bien longtemps : L’écrasante majorité, pour ne pas dire la quasi-totalité, de nos concitoyens
approuve ce système fort justement critiqué par Pierre Rabhi. Il ne s’agit pas d’une opposition
23
riches/pauvres. A bien y regarder, je me demande d’ailleurs si les pauvres ne sont pas les plus
attachés à ce système totalement fou. Ceux qui le remettent radicalement en cause comme Pierre
Rabhi (et moi...), ne sont qu’une poignée.
Alors, je pose la question, qui d’ailleurs n’est nullement abordée dans l’interview : Comment on
fait ? Au-delà des pétitions de principe et des stigmatisations, au demeurant parfaitement justes.
Bon, j’admets volontiers qu’un désastre de cette ampleur ne se change pas d’un coup de baguette
magique. Certes, mais il y a-t-il une lueur, même faible, entrevoit-on un début d’espoir, même
ténu. Pour ma part, je n’en vois pas. Mais peut-être ai-je mal regardé !!!
Répondre à ce message
^ Le 13 mai 2012 à 19:49par Ivan du Roy
Bonjour,
Sur les expériences concrètes de transformation, nous avons déjà écrit quelques articles et
réalisé plusieurs reportages. Vous pouvez les découvrir ici :
http://www.bastamag.net/spip.php?page=dossier&id_mot=75
Et/ou dans notre rubrique inventer.
Répondre à ce message
^ Le 14 mai 2012 à 00:06par privat
Non, non !!! Je pense qu’il y a là une très grosse erreur dans la lecture des
événements "sociaux" ou de ce que l’on a coutume d’appeler "luttes". Le
syndicalisme, dans son ensemble, est l’un des points d’appui essentiels pour le bon
fonctionnement du système. Je dis bien "dans son ensemble". Que l’on ne vienne pas
m’objecter les soi-disantes oppositions base/sommet dans les syndicats. La question
c’est, à mon avis : Il y a-t-il dans ces initiatives, dans ces luttes, quelque chose qui
pourrait ressembler même de loin, à une volonté de remettre les fondements même
du système en cause. Je ne le crois pas une seule seconde !
"Tout ce qui bouge n’est pas rouge" entendait-on dire par certains il y a quelques
années. La formule est un peu lapidaire certes mais dans sa simplicité elle pose bien
une vrai question. Je pense en effet qu’il ne faut pas voir une remise en cause des
bases du système immonde dans lequel nous vivons là ou, de toute évidence, il n’y a
tout au contraire que la volonté de mieux s’y intégrer, que la petite part laissée par
les capitalistes soit un peu plus grosse, en un mot, on ne veut pas remettre en cause
la société de consommation, on lutte pour essayer d’en profiter plus. Et chacun pour
soi, bien sûr puisque le syndicalisme est solidement ancré sur un corporatisme
profondèment réactionnaire, quelque soit la centrale considérée. Je ne parle même
pas des "syndicats" inspirés, ou même carrèment créés par les patrons.
Je crois pouvoir dire que je sais de quoi je parle : j’ai passé plus de quarante ans
dans ce milieu, de la base jusqu’au sommet. J’occupais mon usine en 68, J’étais à Lip
en 73 et 76, dans les "coordinations de lutte" à la même époque, dans la sidérurgie
24
lorraine à la fin des années 70, j’ai travaillé 15 ans chez Renault, et j’ai fini ma vie
"professionelle" comme permanent syndical. Si j’avais le courage, je pourrais écrire
un bouquin, sur les rouages de l’imbrication, y compris financière, du syndicalisme
dans le système.
Alors bon, l’interview de Pierre Rabhi me ravit. Je partage sa vision des choses quant
à l’état de nos sociétés. Maintenant, je ne me trouve pas avancé d’un iota sur la
seule question qui vaille : comment en sortir ? Je suis près à entendre les difficultés,
les étapes, tout quoi...mais de grâce, assez avec ces "luttes menées par les
syndicalistes"...
Le 12 mai 2012 à 22:56par abeille
Pierre Rhabi dit vrai, à une nuance près : l’humanité est ainsi depuis des millénaires, crimes,
guerres, viols, vols, exploitation de l’homme par l’homme. Comment croire que ça va changer ?
Merci à Pierre Rhabi pour sa sagesse.
Merci à ce site pour le travail effectué.
Répondre à ce message
^ Le 12 mai 2012 à 23:29par sieurochiali
Les guerres, les viols et les crimes accompagnent l’humanité de tout temps, mais les
sociétés se transforment. On ne peut pas changer la nature de l’homme, mais on peut au
moins se battre pour changer la société, non ?
Répondre à ce message
^ Le 14 mai 2012 à 21:07par Eric
"On ne peut pas changer la nature de l’homme." Quelle ânerie ! La nature humaine
n’existe pas. L’homme est le produit de l’environnement dans lequel il évolue. Seul
existe le comportement humain qui varie en fonction de la nature de l’environnement
socio-politico-économique.
Si vous répétez les mensonges que profèrent les maîtres du monde pour mieux vous
asservir, vous resterez des esclaves toute votre vie.
Le 17 mai 2012 à 12:16par Didier
Merci Pierre Rabhi pour cette pertinente analyse de notre société !
Comme exprimé dans plusieurs commentaires à cet article, il faut maintenant passer à l’action.
Pour ma part je vois quatre axes à privilégier :
1 - développer l’humanisme chez chacun d’entre nous,
2 - remplacer notre système politique par une démocratie vraiment représentative au niveau
mondial,
25
3 - faire évoluer rapidement et radicalement notre modèle économique et social vers le
Développement Durable,
4 - éduquer la population mondiale à des valeurs communes.
Les idées, les modèles et les initiatives existent déjà, le challenge est de développer les synergies
entre eux.
Je vous invite à poursuivre cette réflexion et à passer à l’action sur www.planetisme.net.
Qui ne tente rien n’a rien.
Nous sommes tous un.
Le monde autour de soi est le miroir de soi-même.
Didier - Citoyen du Monde
Répondre à ce message
^ Le 20 mai 2012 à 12:41par abeille
J’ai un peu de mal à croire à un dépot de bilan planétaire, parce que cette société est trop
énorme, elle a une inertie qui lui empêche de s’écrouler brutalement.
D’ailleurs les grandes civilisations du passé ne se sont jamais arrêtées brusquement, mais
sur des centaines d’années voire plus.
Et si cela arrivait vraiment, alors la vie dans les villes deviendrait un enfer pour tous.
Je pense plutôt que grâce aux avertissements de sages comme Pierre Rhabi, on évitera le
pire. Et comme il le dit, après que des catastrophes se soient produites dans certaines
régions.
Répondre à ce message
^ Le 22 juillet 2012 à 10:50par Mayaelle
Proche de la retraite et non cadre, j’ai peu eu l’occasion d’exprimer mon désaccord sur
certaines pratiques dans ma grande entreprise d’état, jamais dénoncées par nos syndicats...
J’ai décidé que pendant ces derniers mois, je réagirai dès lors que l’occasion m’en était
donnée et bien sûr sur des faits qui appelleraient une autre approche que celle qui leur est
donnée au nom d’une organisation hiérarchisée comme au 19eme S. ; les non cadres ne sont
jamais conviés à la réflexion dans des groupes de travail sur des sujets qui les concernent
pourtant au premier plan.
Mais il est manifestement plus valorisant de payer des audits avec l’argent public que
d’apporter des solutions simples et de bon sens quand cela est possible...
26
Alors si chacun dans son biotope professionnel peut agir alors qu’il n’est plus en danger de
perdre son travail, il a une opportunité de susciter la conscience !
Répondre à ce message
Le 25 mai 2012 à 06:13par delphine b
je comprends l’inquietude de pierre rabhi sur les possibilites de derives contre "les pauvres" et les
pays emergents quand on parle du control de la croissance demographique mondiale mais on ne
peut pas neanmoins occulter la necessite d’aborder ce probleme.
et je ne suis pas d’accord non plus avec lui sur la technologie qui est un outil formidable que
l’homme a a sa disposition, le probleme n’est pas l’outil mais celui qui s’en sert...il me semble que
le pouvoir veut et doit finallement reussir a passer d’un systeme verticale a un systeme
horizontale et tous ceux (et ils sont nombreux et de tous cotes et tous niveaux de l’echelle) pour
des raisons ideologiques,financieres,politiques ou tout simplement par peur du changement qui
s’opposent a cette mutation (ou shift) contribuent a rendre la conjoncture encore plus explosive.
il me semble que les premiers pas vers une nouvelle societe c’est ce que nous faisons ici et
ailleurs,parler, dialoguer entre citoyens et apprendre a nous connaitre et nous respecter et
realiser ensemble les erreurs et les choix qui s’offrent a nous et l’etendue de nos responsabilites,
de la capacite de respect et confiance entre toutes ses parties depend la qualite et la creativite
d’une societe,comme dans toutes relations humaines qui se veut autre qu’autoritaire ou
manipulative.
il me semble qu’il faut eviter de denoncer ou d’antagoniser le passe et le futur, en quoi cela aide
t-il a porter l’espoir de changement ?
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Le 25 mai 2012 à 13:24par tfritz777
Un autre modèle a déjà emergé, et est en train de se mettre en place.
Des sociétés coopératives, et coopérant entre elles.
h t t p : / / w w w . a v a a z . o r g / f r / p e t i t i o n /
Ensemble_evoluons_vers_une_Europe_ethique_solidaire_performante_humaniste_par_le_sport_et
_la_culture/
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^ Le 5 juin 2012 à 00:03par pensahb
Un comportement qui vise à influencer les autres, leur façon d’être et de penser est un
comportement politique.
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Le 5 juin 2012 à 14:45par angelo03000
beaucoup d’échanges de qualité dont celui d’Eric, d’Yvan et bien d’autres (je n’ai plus la page sous
la main, les yeux, devrais-je dire). le témoignage de Jean-Claude57 est touchant aussi !
La vraie question n’est-elle pas, comme l’un d’entre vous l’a soulevée à juste titre, comment faiton à notre petit niveau (simple internaute) pour impacter réellement sur ce changement de
paradigme tant souhaité et souhaitable (bref, fin de ce système devenu fou, toujours à cause d’une
poignée, minorité, au détriment de l’ensemble de l’humanité) ; vous savez bien que notre seul
bulletin de vote est loin de suffire. Comme le dit très bien Pierre RABHI : " l’acharnement
thérapeutique sur un modèle moribond..." c’est comme " pisser dans un violon ".
Puisque ce sont les puissants (marchés financiers/banques-assurances/agences de notation) et la
fin de la monétisation par les Etats (en France Loi Giscard de 1973), aux States, par B. Clinton(?)
qui ont engendré ces échanges de titrisations, spéculations dans toutes les gdes places boursières
connues de vous et moi, dans le monde, sans parler de l’invention des armes financières de
destruction massive au sein de la JP MORGAN (instigatrice : Blythe MASTERS), ça aurait pu être
au sein de Goldman Sachs aussi, ces banques d’investissement tentaculaires, ces cupides et
insatiables ???je ne trouve pas de nom significatif - avec le concours des agences de notation au
sein desquelles vous retrouvez les noms des mêmes siégeant à la tête des conseils
d’administration (principaux actionnaires), oui cette hydre monstrueuse (pléonasme) qui va
l’exterminer, du moins en a le pouvoir ? La classe politique est en "accointance " (dixit Pierre)
avec ces puissants, ou à leurs bottes (c’est mon sentiment). Or, comme Pierre le dit bien, l’argent
doit être un outil de régulation du bien-être pour tous, et entre tous ! "
Quand il ajoute que la terre, l’eau, les semences devraient être le bien commun de tous les
humains, car indispensables à leur survie et celle des générations futures, et devraient d’abord
être soustraites à la spéculation qui participe (ses pratiquants requins, rapaces, prédateurs...) à un
hold up légalisé de ces biens logiquement propriété de l’humanité, on ne peut qu’approuver !
Ses allusions renvoient à la déclaration de Thomas JEFFERSON (Président des Etats-Unis de 1801 à
1809) : il affirmait (en 1802 (?) : "les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos
libertés que des armées entières prêtes au combat ; si le peuple américain permet un jour que
des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et ttes les institutions qui fleuriront
autour de celles-ci priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, puis par la
récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront sans maison, sur la terre que leurs
parents avaient conquise !" la crise des subprimes (faillite de Lehman Brothers) en 2008 n’en estelle pas l’illustration parfaite ? Qui a le pouvoir de stopper cette perfidie de ces banquiers/
financiers assoiffés de gains de plus en plus énormissimes, des vampires, en fait ! en tout cas, pas
les technocrates de la Commission Européenne, ni nos parlementaires européens ou nationaux ?
Alors, comment arrêter cette hémorragie qui va nous conduire à la banqueroute ?
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Le 5 juin 2012 à 18:00par angelo03000
Autre volet de réponse : L’insatisfaction permanente dans cette Sté de consommation à outrance
stimulée par la pub que subissent les plus fragiles, à mon sens, ou "mal dans leur peau" est un
cercle vicieux qu’ont bien compris les grands groupes industriels, en particulier dans tout ce qui
touche aux nouvelles technologies de l’informatique, outils multi média, téléphones portables, i
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phones, tablettes, micro ordis et j’en passe..(écrans plats de télé aussi).
Le 1er Juin, France 2 (Elise LUCET) a participé à une enquête fort bien menée sur l’obsolescence
programmée de tous ces appareils précités : titre : "CASH INVESTIGATION" ! On y apprend par
exemple que Apple qui en est à la 4ème génération d’iphone a fait en sorte que les batteries
intégrées aient une durée de vie maximale de 24 mois ; ils poussent la "filouterie" jusqu’à faire en
sorte que des ingénieux bricoleurs, passionnés/connaisseurs de ces joujous ne puissent assez
aisément démonter pour remplacer eux-mêmes la batterie qui coûte tout de même 79 euros (ou
dollars ?) ; les revendeurs sont formés pour gonfler l’annonce du coût de la réparation afin de
proposer le dernier produit disposant d’une ou deux applis en sus, et qui incite sans cesse au
remplacement très vite, sachant que les jeunes particulièrement sont accrocs et aiment posséder
le dernier modèle !
Hewlett-Packard est aussi sur la sellette... Tout le matériel électroménager est conçu pour durer
moins longtemps, ou au moins tomber en panne plus vite : nous sommes en plein dans le problème,
car notre complexe frigo/congel vient de tomber en panne voilà trois semaines : il faut changer
toute la platine(module) sur laquelle sont fixés plein de composants électroniques dont un
minuscule d’entre eux seulement est défaillant ; il n’y a pas si longtemps, une soudure aurait
suffit ; là, la platine coûte 180 euros + la MO. Une fois la pièce remplacée, remise en route du
frigo, et 48 h après, la partie "frigo" n’est plus efficace ; la température monte à 17 ° C ; il faut
remplacer une pièce qui régule (commande) le système de dégivrage. L’appareil a 3 ans et 5 mois :
les pannes surviennent quelques mois après la garantie de 3 ans !
Peut-on évoquer la pyramide de MASLOW (Abraham), ou plus exactement, si l’on reprend sa
propre définition : "la hiérarchie des besoins" ?
Il a défini cinq niveaux :
les premiers essentiels : d’ordre physiologique, comme manger, boire, dormir, respirer, se
reproduire
2 ème niveau : les besoins de sécurité, comme le corps, la santé, l’emploi
3 ème niveau : les besoins d’ordre affectif et d’appartenance : amour, amitié, famille, intimité,
sexualité
4 ème niveau : l’estime (confiance, respect des autres et par les autres, estime de soi)
5 ème niveau : accomplissement personnel (morale, créativité, résolution des problèmes...)
On voit bien aussi, en observant autour de soi, sans avoir nécessairement fait des études de psy
ou en sociologie (voire anthropologie) que ce sont la plupart du temps, pour ne pas dire toujours,
les dominants qui atteignent le 5 ème niveau et dictent leur loi aux autres ! C’est du moins ma
conviction profonde !
J’ai grande envie de poursuivre ma "litanie" : le mouvement des indignés, c’est bien, et quoiqu’il
en soit, toujours mieux que rien. Beaucoup d’entre vous, j’en suis persuadé, ont lu le livret de
Stéphane HESSEL, "INDIGNEZ-VOUS !" (30 pages), dans lequel il avoue que Jean-Paul SARTRE a
inspiré son engagement (lire aussi Jean-Pierre BAROU, auteur de "SARTRE et la violence des
opprimés", 2010).
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Dans son livret, Stéphane HESSEL clame que pour être efficace de nos jours, il faut agir en
réseau, profiter de tous les moyens modernes de communication (quelque part, n’est-ce pas ce que
nous faisons ?) ; mais est-ce suffisant ? Je ne le pense pas ! HESSEL est un hégélianiste
convaincu ("la liberté de l’homme progresse étape par étape !" : dixit HEGEL).
Il s’insurge contre "le pouvoir de l’argent qui n’a jamais été aussi fort, insolent, égoïste, avec ses
propres serviteurs jusque dans les plus hautes sphères de l’Etat" (ses propres termes). Il ajoute :
"les banques désormais privatisées se montrent d’abord soucieuses de leurs dividendes, et des très
haut salaires de leurs dirigeants, pas de l’intérêt général" : ça, je vous le concède, ce n’est pas un
scoop ! J’ajoute en mon nom : qui voit-on à la tête de la BCE, depuis nov. 2011, en remplacement
de J.C. TRICHET ? : Mario DRAGHI, un ancien responsable de la fameuse banque d’investissement
GOLDMAN SACHS, l’une des plus puissantes du Globe, avec la JP MORGAN & Co. Qui a succédé à
Berlusconi en tant que Président du Conseil Italien, aussi en nov dernier ? : Mario MONTI, ancien
cadre dirigeant (économiste/universitaire...) de la Goldman Sachs !
J’en reviens à S. HESSEL :
insurrection pacifique contre
horizon pour notre jeunesse
culture, l’amnésie généralisée
son livret).
dans son livret évoqué précédemment, il appelle à une véritable
les moyens de communication de masse qui ne proposent comme
que la consommation de masse, le mépris des plus faibles et de la
et la compétition à outrance de tous contre tous ! (en page 22 de
J’ai 68 ans, je suis père de quatre enfants qui ont pour l’instant un emploi (deux sont cadres, mais
aussi corvéables et joignables à des heures indues grâce aux moyens techniques modernes dont
j’ai parlé), bientôt cinq petits-enfants. Lors des réunions en famille, je ne cesse de les inciter à
n’être pas trop dépendants des technologies modernes (ils en deviennent accrocs), qu’ils
s’efforcent comme nous de rejeter systématiquement tout gadget superflu et achat dérisoire ; ce
qui m’amène à parler d’un documentaire sur France 3 (1/06) que j’ai regardé en replay, le titre
"Santé, sécurité, contrefaçon attention danger !". L’organisation mondiale des Douanes a mis en
place un dispositif d’envergure dans 16 ports de la méditerranée ; on les voit remonter des filières
de fabrication de pesticides en Chine, de pièces auto, en Turquie, et du plus gd marché de
contrefaçon d’Europe, en Ukraine. Des flacons sensés contenir du parfum semblent remplis de
produits visqueux, gras (comme de l’huile) ; ils ont trouvé de l’antigel dans des produits
alimentaires.
Ou vous êtes classés parmi les riches auquel cas, fréquentant les magasins de marque, dits de
luxe, en France, no problem, ou vous rejetez les produits made in China qui ne portent plus la
mention à cause de cette contrefaçon phénoménale (même les étiquettes, l’emballage, les mentions
adéquates sont reproduits quasi à l’identique : seuls des yeux experts avisés comme ceux formés
aux Services des Douanes peuvent déceler le vrai, distinguer l’original de la copie ?). Bref, la
majorité d’entre nous avons toujours le risque d’être un jour en possession de ces produits
"pourris" !
C’est une "guerre" incessante entre le "gendarme et le voleur" ; mais, comme le souligne le
douanier "en chef", le dernier cité garde souvent une longueur d’avance ! Cette partie de "cachecache" est sans fin !
Pour finir, qui a une excellente idée, avec une mise en application efficace et rapide pour imposer
la séparation des banques de dépôt, de crédit, et des banques d’investissement (dites bques
d’affaires) : est-ce qu’à Bruxelles, à l’échelon européen donc, les technocrates, commissaires... en
ont le pouvoir, mais aussi la volonté ???
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Le 14 juillet 2012 à 11:35par bygubygu
Monsieur le grand sage qui sait et qui pourtant affirme un tas de vérités plus que douteuses et
nocives : par exemple
1. "nous sommes un des pays les plus consommateurs d’anxiolytiques"
Ne faites vous pas partie de ces gens qui a force de catastrophisme invitent leur concitoyens a
consommer des anxiolytiques ?
2. "Je suis né pour vivre, je suis né pour admirer" !!!
Ne seriez vous pas alors plus proche de l’animal que de l’humain qui, lui, aime travailler pour
gagner les moyens de vivre certes, mais aussi pour se sentir utile a la société ?
3. "notre système arrive à ses limites. Il faut maintenant que l’imagination se mette en route, pour
en créer un autre"
Y’a ka faux qu’on, il suffit d’un peu d’imagination !!!
4. "Le changement radical de la société passe par une vision différente de la vie"
Le changement c’est maintenant !!! Auriez vous inspiré le candidat Hollande ?
5. "Il faut aller vers autre chose...Partout des gens essayent de faire autrement"
Quand faut y’aller faut y’aller, pour aller où on ne sait pas mais il suffira d’un peu d’imagination
n’est ce pas ? Monsieur le grand sage arrêtez vos divagations qui ne trouvent d’écho qu’au près
des gauchistes (on vous sent bien de gauche avec vos propos anti-riches) qui n’ont pas trouvé le
bonheur dans leur vie professionnelles et les verts épris de nature a tout prix : vous leur rendez
a tous un mauvais service mais cela vous est égal parce que vous y gagnez une popularité
rémunératrice n’est ce pas ?
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Le 9 novembre 2014 à 21:37par jojoduchato
Je suis globalement d’accord. Un seul bémol cependant :le système marchand , consumériste de
croissance en somme le système capitaliste remonte bien avant la création de l’Europe (voir les 6
émissions,fort passionnantes, passées récemment sur ARTE sur le capitalisme). Par conte je
confirme que le système Capitaliste est d’une grande fragilité, d’une grande instabilité ( mais les
spécialistes diraient qu’il porte cela en lui) . Les événements qui se succèdent depuis quelques
années montrent cette fragilité avec une grande cruauté pour ceux qui sont victimes des
dérèglement climatiques ou de la faillite du système financier que l’on fait payer aux citoyens et
aux pauvres gens en particulier . par contre, Pierre met en cause -avec une infinie justesse- ce
que l’on appelle le scientisme qui imprègne pas seulement les gens qui cherchent à s’enrichir mais
encore -malheureusement- toute une frange de gens que l’on qualifie parfois de progressistes ,
toute une frange de gens de gauche aussi ( l’autre gauche pas celle au pouvoir actuellement) .
Quand allons nous comprendre que les découvertes scientifiques et leur traduction techniques ne
sont pas forcément toutes à mettre en œuvre ? Quelles devraient peut être faire l’objet d’un
débat citoyen horizontal ?
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Le 15 juin à 12:35par Flo de Marseille
Bonjour,
par où commencer ?
Je suis en accord profond avec Pierre Rabhi, comme avec ce grand groupe humain qui veut croître
en bonheur, et non voir les autres subir leur vie ou leur survie à bout de souffle, avec en poche
ce génie humain inexploité, ce coeur en grande souffrance d’isolement, ce corps exténué dans un
rythme fou, bruyant, violent.
J’ose rêver avec ma sensibilité féminine, avec toute l’énergie possible, au monde merveilleux que
nous pouvons établir.
Il me semble qu’aujourd’hui, si beaucoup traversent dans nos pays une profonde remise en
question de ce système, générée par beaucoup de souffrances, de renoncements, le sentiment d’un
immense gâchis de ce que chacun, arrivant sur terre pourrait apporter de si spécial, l’espoir
commence à poindre.
Voir ces questionnements apparaître chez un nombre croissant d’individus, est signe d’espoir.
Alimenter le questionnement, me semble d’actualiité, même si c’est très inconfortable, insécurisant,
et la seule possibilité d’admettre que chacun sera une pierre de l’édifice.
C’est très différent d’un système où règnerait le confort pour tous, et où nulle question n’aurait à
être posée.
Début d’éveil ?
Je remarque que nous entrons en conflit dès lors que quelqu’un exprime une idée différente de la
sienne.
Je remarque aussi que nous voulons avec fureur imposer les choses sans les questionner.
Que nous ne savons tirer parti de tous les humains qui ont déjà pensé les choses, les problèmes,
et sont enterrés avec leurs grandes idées.
Est-ce qu’on pourrait s’accorder un peu d’écoute ?
Un peu de respect ?
Un peu d’attention, sans préjugés ?
Les choses ne changeront que si nous cessons de considérer les autres comme des ennemis
potentiels, leur parole comme un danger pour nos convictions, adhérant à une pensée commune
pratique, mais tronquée des questionnements qui la rendrait valable pour le commun.
Nos assises sont basées sur l’adhésion à des valeurs qui nient la diversité, et nous ne savons gérer
cette diversité.
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Pourtant, je pense que c’est par l’appréciation des différences que nous deviendrons unis autour
de l’enjeu commun qui serait rendre plus heureux les humains, en leur rendant ce droit de parole
unique, d’action originale, de créativité, de responsabilité dus à notre nature.
Nous nions l’humain, la nature, nous volons la vie des gens, avant de les obliger à se taire et à se
renfermer pour qu’ils crèvent enfin, seuls !
Alors, je fais un travail, que personne ni rien ne peut m’empêcher d’accomplir, je prie chaque jour,
je rends de plus en plus forte ma prière.J’en fais un acte quotidien comme une vague d’amour qui
pénètre chaque coeur, à son insu, je rends mon amour contagieux par l’intérieur, et j’aurai au
moins agi, pour que l’avenir ait meilleur goût...
Je soutiens et encourage tous ceux qui ont des projets qui me mettent la joie au coeur, garantie
de la validité de l’idée, je pense par moi même, j’écoute l’autre avec beaucoup d’attention, je
m’écoute aussi, je n’argumente pas beaucoup, je laisse aux avides le soin de consommer ces objets
inutiles, je diminue mes besoins, j’augmente ma tolérance et mon amour, j’augmente la conscience
en moi, je deviens chaque jour plus lucide, plus présente à toute douleur, que je reconnais comme
mienne aussi, je me reconnais en l’autre, et je vois mes limites, oh combien.
Je vous embrasse de toute l’humanité possible.Je vous aime même si vous allez cracher sur mes
phrases un peu mielleuses.....
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