PLU Vire-sur-Lot - Services de l`Etat dans le Lot
Transcription
PLU Vire-sur-Lot - Services de l`Etat dans le Lot
Direction Départementale des Territoires Commune de Vire sur Lot Elaboration du Plan Local d’Urbanisme Le point de vue de l’Etat Novembre 2010 2 Avant - Propos La commune de Vire sur Lot a décidé de prescrire l’élaboration d’un Plan Local de l’Urbanisme (PLU) par délibération en date du 19 février 2010; cette démarche devrait être une opportunité pour fonder ses orientations de développement dans un projet d’aménagement et de développement durable. A ce jour la commune ne dispose d’aucun document d’urbanisme. Le point de vue de l’Etat s’exprime dans le cadre de son association à l’élaboration du plan local d’urbanisme, prévue par l’article L 123.7 du code de l’urbanisme et demandée par délibération du conseil municipal du 19 février 2010. Ce rapport est fondé sur les principes réglementaires portés par l’Etat et notamment les articles L 110, L 121.1 et L 123.1 du code de l’urbanisme. Ce document est une prise de position et un éclairage pour la commune ; il pourra être affiné au fur et à mesure de cette élaboration. Ainsi, par souci de clarté dans le rôle de l’Etat, une évolution à la fois du porter à connaissance et de l’association avec les lois SRU et Urbanisme et Habitat est intervenue avec l’élaboration de deux documents séparés : - le Porter à Connaissance (PAC) proprement dit avec les informations juridiques et techniques utiles et disponibles, - le point de vue de l’Etat sur le développement du territoire. L’article L 123-1 du code de l’urbanisme précise que « les plans locaux d’urbanisme exposent le diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques et précisent les besoins répertoriés en matière de développement économique, d’aménagement de l’espace, d’environnement, d’équilibre social de l’habitat, de transports, d’équipements et de service». Ils comportent un projet d’aménagement et de développement durable qui définit les orientations générales d’aménagement et d’urbanisme retenues pour l’ensemble de la commune ... » Document réalisé par la Direction Départementale des Territoires Cité Administrative, 127 quai Cavaignac, 46009 Cahors Cedex 9 - Téléphone 05 65 23 60 60 3 Sommaire Les enjeux transversaux Vire sur Lot et son bassin de vie Les enjeux liés au développement durable Les enjeux liés à l’habitat Les enjeux liés aux risques Les enjeux liés l’agriculture Vire et sa richesse patrimoniale Les enjeux territoriaux Le secteur de la vallée : la plaine et les premières terrasses alluviales Le promontoire de Carreyes Le travers pentu et boisé au Sud Des principes d’urbanisation Conclusion 4 Les enjeux transversaux Vire sur Lot et son bassin de vie Le plan local d’urbanisme (PLU), bien qu’il soit élaboré à l’échelle communale, ne peut ignorer le contexte géographique, les logiques territoriales environnantes avec la rivière Lot notamment et les projets qui en découlent. La Vallée du Lot et les ZNIEFF La topographie En effet, comment évoquer le devenir de Vire sur Lot sans prendre en considération : - sa situation géographique, à deux pas de Puy l’évêque, à une dizaine de kilomètres en amont et à l’est de Fumel, au cœur du vignoble AOC Cahors; En effet, aujourd’hui, les ménages se déplacent de plus en plus, ignorant non seulement les limites communales mais également départementales, que ce soit pour le travail, les loisirs, les services, les commerces, etc...; environ 40% de la population active de Vire sur Lot travaillait hors de la commune en 2006 ; - au cœur d’un site emblématique de grande renommée avec la vallée du Lot et son site inscrit attractif pour le tourisme. En outre, la commune de Vire sur Lot a adhéré à la communauté de communes Vallée du Lot et du Vignoble. La volonté de la collectivité d’élaborer un document d’urbanisme lui permettra de tendre vers une cohérence des projets de développement et d’aménagement sachant qu’un bourg ne peut évoluer harmonieusement et durablement qu’avec son espace environnant et réciproquement. Ce sera aussi l’occasion d’apporter plus de cohésion et de solidarité dans les logiques d’évolution. Ainsi, le projet d’aménagement et de développement durable devra être en harmonie et complémentaire avec les communes riveraines. Ainsi, la planification territoriale de cette commune doit être réfléchie en considérant ces différentes échelles d’appréhension du territoire. L’Etat veillera à la cohérence d’ensemble y compris dans le cadre du contrôle de légalité. 5 Les enjeux liés au développement durable Ces enjeux doivent être abordés à chaque étape de l'élaboration du PLU (diagnostic, PADD, orientations d'aménagement, règlement et outils opérationnels). Les 5 finalités essentielles du développement durable, auxquelles le projet doit répondre sont les suivantes : • • • • • Lutter contre le changement climatique et protéger l'atmosphère : les sites d'urbanisation, les règles d'implantation doivent optimiser les apports passifs, le règlement doit permettre la réalisation de travaux d'économie d'énergie et d'installation de production d'énergie renouvelable. Le projet devra permettre des circulations alternatives à l'automobile. La réduction des déplacements en voiture est une première source de réduction des besoins énergétiques. Préserver la biodiversité, les milieux et les ressources naturelles : le PLU doit être, donc, une déclinaison des objectifs des lois dites « Grenelle I et II ». L'approche doit être fonctionnelle pour préserver la biodiversité et maintenir, restaurer voire créer les continuités écologiques dans le principe des trames vertes et bleues. Ce territoire est porteur de cette richesse reconnue dans les espaces naturels remarquables et la ZNIEFF, les trames végétales et leurs liens, les points d’eau…. Cette commune de la vallée du Lot dispose d’un patrimoine biologique remarquable dû à sa situation géographique en bordure de rivière. Viser l'épanouissement de tous les êtres humains par l'accès à une bonne qualité de vie : le village ou le hameau doit redevenir l'espace de vie du quotidien. Les orientations d’aménagement des futures zones à urbaniser tendront à favoriser le lien social avec des espaces publics qui seront le cœur du projet. Améliorer la cohésion sociale et la solidarité entre tous les être humains, entre les territoires et entre les générations: un PLU est aussi un outil qui doit servir une politique locale de l'habitat, en permettant à chaque foyer de trouver un logement y compris locatif et en favorisant une mixité sociale. Instaurer des dynamiques de développement : le PLU incitera les usagers à utiliser les modes doux ou collectifs de déplacement ; il donnera des prescriptions pour tendre vers une sobriété énergétique qui seront inscrites dans l'article 11 du règlement ; il tendra vers une meilleure gestion des déchets ; il favorisera la récupération des eaux et il limitera l'imperméabilisation des sols ...). L'analyse de l'état initial de l'environnement du PLU devra traiter ces points, il favorisera des implantations économes en ressources foncières et énergétiques. Les enjeux liés à l’habitat L’élaboration d’un document d’urbanisme, tel un plan local d’urbanisme, est l’opportunité d’aborder cette question, les zones à urbaniser et les équipements et services publics devant être dimensionnés en conséquence. Il permet également de s’inscrire dans cette logique de développement durable si ce n’est en anticipant sur les besoins des générations futures, du moins en préservant des capacités de réponse à ces besoins. Le PADD est l’expression d’un devenir du territoire prenant en compte cette notion d’équilibre entre les différents espaces. Cette commune subit l’influence du bassin d’habitat de Prayssac/Puy l’Evéque qui met en évidence une certaine attractivité confirmée par une évolution positive de la population de Vire, relativement jeune (indice de jeunesse = 0,83 ; 1,18 pour la France et 0,66 pour le Lot). 6 Le parc de logement est en hausse continue depuis plus de 30 ans, il se caractérise par une progression de ses résidences principales (+ 18 %) et une régression de ses résidences secondaires (- 11 % ) depuis 1999. On note également une forte régression des logements vacants (- 80 %, soit un logement vacant en 2007). L’offre en logement, qui reste centrée sur l’habitat individuel (97 %) en accession à la propriété (80,5%), entraîne une inadaptation progressive de ce parc vis à vis des besoins de la population au regard de l’évolution de son profil ( 60 % des résidences principales étaient sous occupées en 1999). En 2008, la commune disposait de 3 logements locatifs sociaux. Le parc locatif favorise le renouvellement des ménages avec des caractéristiques constantes (ex jeunes ménages avec enfants) alors que le manque d’offre locative est un facteur de tension du marché et un frein à la mixité de la population (jeunes actifs). Le logement locatif est donc une réponse adaptée au logement des habitants de Vire sur Lot. Le PLU devra s’attacher à répondre aux besoins des nouvelles populations. Les enjeux liés aux risques Le porter à connaissance réglementaire identifie des risques présents sur la commune. Par ailleurs, en terme de sécurité routière, bien qu’elles ne soit pas classées routes à grande circulation, les routes départementales 8 et 58 sont assez fréquentées. Il convient d’éviter les accès dispersés sur la RD 8 et une réflexion sur l’aménagement des entrées et de la traversée du village doit être engagée pour rechercher des solutions en terme de sécurité. (des accidents corporels graves en 2008 et 2009.) Les enjeux liés à l’agriculture L’identité de la commune, très rurale, est fortement marquée par l’activité agricole encore très présente : 20 exploitations , toutes professionnelles, (dont 7 de plus de 30 ha) se partageaient 515 ha de SAU dont 448 ha sur la commune , soit 58 % du territoire en 2000. Ces terres agricoles, essentiellement vouées à la viticulture, représentent une valeur agronomique et économique très importante. La superficie communale consacrée à la viticulture ne cesse d’augmenter depuis 1979 pour atteindre 51 % en 2000 au détriment des terres labourables (6,7%). Le territoire communal est couvert par les appellations d’origines contrôlées du vin de Cahors, du bleu des causses et de la noix du Périgord. Les chefs d’exploitations sont assez jeunes puisque 37 % d’entre eux ont moins de 40 ans. La pérennité de cette activité qui façonne et entretient les paysages de la commune est garante de leur préservation. Le principal enjeu de la réflexion devra porter sur le devenir de ce patrimoine au regard de la pression d’une urbanisation pavillonnaire diffuse. Ce développement non maîtrisé peut mettre en danger cette activité et être à l’origine de conflits d’usage. A partir d'une analyse approfondie du territoire permettant d’identifier chaque exploitation et son unité foncière, le PLU devra protéger les parcelles qui ont un potentiel agronomique, économique et biologique. Il s'agira donc de lutter contre la régression des surfaces agricoles et de protéger leur valeur paysagère en les classant en zone agricole non constructible. Le zonage et le règlement devront assurer l'intégration des bâtiments liés à cette activité. Par 7 ailleurs, il veillera au respect des distances d'éloignement entre les bâtiments d'élevages et les zones constructibles Vire et sa richesse patrimoniale Le patrimoine hérité de l'activité viticole prend diverses formes. De nombreuses cabanes de vignes demeurent les composantes fortes du petit patrimoine. L'architecture vernaculaire est représentée par les domaines viticoles plus ou moins cossus, parfois richement décorés, flanqués de dépendances généreuses. En guise d'attribut végétal, il n'est pas rare qu'un ou deux arbres séculaires (cèdres) signalent la présence du domaine dans le paysage. En outre les puits couverts semi-circulaires et les lacs représentent le petit patrimoine communal. La commune est traversée par une ancienne voie ferrée, une réflexion devra être menée par rapport à son devenir. Le lisibilité du paysage caractérisé par un vaste méandre encadré par un cirque boisé avec un promontoire dans sa partie centrale et des motifs paysagers notamment avec les vignes devra être maintenu et leur préservation effective car ils sont porteurs d’une biodiversité à redécouvrir. Tous ces paysages, qui créent un cadre de vie agréable et paisible, méritent une bonne gestion dans le cadre d’une maîtrise de l’urbanisation (notamment dans la partie boisé du promontoire). L’agriculture, avec les vignes, participe largement à la qualité paysagère des lieux. Et, donc, au-delà de la valeur économique que cette activité représente, elle est aussi un moyen d’éviter la fermeture des espaces par la végétation et donc de valoriser les paysages qui sont le faire valoir de ce territoire. La réflexion qui permettra de dégager le projet communal devra s’appuyer sur une étude paysagère mais également écologique du territoire. Compte tenu de cette richesse patrimoniale, paysagère et naturelle, le diagnostic devra comporter un volet paysager, mettant en évidence la structure paysagère de la commune et la logique d’occupation des sols afin d’asseoir des principes d’une urbanisation raisonnée, ainsi qu’un volet écologique sur l’ensemble du territoire. 8 Les enjeux territoriaux 9 Le secteur de la vallée: La plaine et les premières terrasses alluviales La rivière Lot est bordée d’un cordon d’arbres sur chaque rive. Deux ponts et deux écluses forment des constructions spécifiques. Bien qu’il soit resté essentiellement agricole, le relief très peu marqué a permis à l’urbanisation de s’y développer, le long des voies de circulation (RD 8 ou voies communales en impasse). Des constructions neuves complètent le bâti ancien et l’ensemble forme des îlots bâtis au tissu lâche. Les premières terrasses sont fortement exploitées par l’agriculture (viticulture, cultures et vergers), le patrimoine bâti lié à cette activité est disséminé sur l’ensemble du territoire, représentant les différents domaines viticoles, qui trouve leur logique d’implantation au milieu de leur outil de travail. Le bourg de Vire est difficilement identifiable compte tenu d’une urbanisation très lâche. Le port de Vire, les Bréziers et Pis sont les lieux d’implantation du développement récent de l’urbanisation linéaire avec un bâti aux formes diverses, non ordonnancé et discontinu. 10 Une vue du bourg de vire Enjeux : - Permettre au bourg de retrouver une identité et notamment les caractères fondamentaux du bâti qui permettront de fonder, pour les nouvelles constructions, les règles architecturales. - conserver et valoriser le patrimoine bâti existant. - engager une réelle réflexion afin de redonner du sens au bâti déjà implanté de façon éparse en créant de vrais lieux de vie, et en limitant la consommation de l’espace agricole et naturel et l’urbanisme linéaire et une densification. Le promontoire de Carreyes Au milieu de la commune se dessine un promontoire plus pentu, sur sa face Est, recouvert d’un massif boisé. Sur la partie ouest, en pente plus douce, ce secteur est dédié principalement à l’agriculture et plus particulièrement à la viticulture. Enjeux : - Préserver le massif boisé en évitant de nouvelles constructions afin de conserver son identité. - Protéger l’activité agricole sur le versant Ouest et donc préserver le paysage particulier de la croupe. Maison implantée en milieu de pente dans le massif boisé Le travers pentu et boisé au Sud La partie sud du territoire communal est structurée en forme de cirque, elle est composée de versants pentus et très boisés. Cette complexité géographique des cévennes confère aux lieux une grande variété et une qualité paysagère et biologique indéniable. 11 Enjeux : - la préservation de ces espaces naturels et leur biodiversité - le maintien des continuités écologiques entre plateaux, cévennes, combes, vallée et rivière Des principes d’urbanisation Le développement de l’urbanisation sur cette commune, est de plus en plus consommateur d’espace. Les logiques individuelles priment sur une gestion raisonnée, maîtrisée et structurée de l’urbanisation : ces logiques correspondent aux stratégies de propriétaires fonciers d’une part et à celles des candidats à la construction d’autre part. La maîtrise spatiale de l’étalement urbain doit passer par une organisation en vrais espaces à vivre afin de préserver l’équilibre entre les espaces construits et les espaces naturels ou agricoles. Les espaces construits ne peuvent pas être constitués, comme c’est le cas actuellement, soit d’une succession de parcelles construites en bordure des voies avec toutes les conséquences que l’on connaît en terme de sécurité, de lisibilité du territoire et surtout de coûts. Une vrai réflexion doit être engagée pour redonner du sens aux secteurs construits avec un travail fondé sur le renouvellement urbain et les potentialités du bâti existant (utilisation des « dents creuses », densification et aménagement du tissu déjà urbanisé). En outre, la vie sociale nécessite un minimum d’organisation avec des repères, des espaces publics…pour en faire de vrais quartiers ou de vrais hameaux. Cette démarche permettra d’améliorer l’attrait de la commune. La connaissance des potentialités des réseaux d’adduction d’eau potable et de transport de l’électricité ainsi que la voirie et les moyens de lutte contre l’incendie notamment contribueront à une gestion rigoureuse de l’espace qui permettra de programmer le développement de l’urbanisation de la commune et même de la communauté de communes dans les domaines de sa compétence. Cet encadrement de l’évolution du territoire permettra de réaliser des économies pour la collectivité en terme d’investissement sur les réseaux et leur gestion, en terme d’amélioration de la qualité de l’environnement… La réflexion, qui est engagée est probablement l’occasion de tenter de maîtriser ces phénomènes en définissant de futurs modes d’urbanisation (arrêter le mitage et l’urbanisation linéaire, restructurer les zones bâties en leur donnant du sens, les densifier, créer de vrais centralités avec des espaces structurant…) qui permettront d’organiser l’évolution de la commune dans le cadre d’un développement durable. 12 CONCLUSION L'élaboration du PLU est, pour la commune, l'occasion d'affirmer ses éléments identitaires dans un contexte en pleine évolution et de structurer son organisation territoriale en prenant en compte son environnement proche et plus lointain ainsi que son appartenance à une communauté de communes, un bassin d'habitat ... L'ambition du projet implique donc une cohérence de réflexion et de concertation (un vrai partage de la réflexion, une démarche de cohérence territoriale) dans laquelle tous les intervenants doivent jouer pleinement leurs rôles respectifs. Les enjeux portés par l'État sur la commune La commune devra exprimer un projet de territoire, qui sera décliné dans le PLU, définissant un avenir partagé avec : - le maintien du potentiel agronomique et notamment avec du vignoble, - une nouvelle composition du paysage urbain en structurant l'urbanisation récente avec un arrêt du mitage et de l’urbanisation linéaire, en renforçant l’identité du bourg. en élaborant des orientations d’aménagements sur les secteurs de développement créant un cadre de vie agréable, - une politique locale de l'habitat permettant de répondre aux besoins des populations existantes et nouvelles, - l'arrêt de la perte de la biodiversité, y compris dans les espaces jugés comme ordinaires, avec comme objectifs le maintien, la restauration voire la création de continuités écologiques suivant le principe des trames vertes et bleues. Il s'agira aussi de situer l'équilibre entre surfaces naturelles et agricoles, - l’identification, la protection et la valorisation du patrimoine paysager (lointain et plus rapproché) et naturel, - le maintien des éléments qui caractérisent le territoire afin de consolider son identité (puits, maisons de vigne …), - la préservation de la structure urbaine et de l'architecture des noyaux bâtis anciens, - une organisation des déplacements prenant en compte l'enjeu de la sécurité, des liaisons entre hameaux et bourg centre…, - la prise en compte des risques.