Bibliographie « Faut-il avoir peur de l`avenir ?»

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Bibliographie « Faut-il avoir peur de l`avenir ?»
Bibliographie
« Faut-il avoir peur de l’avenir ? »
 Epictète : « Manuel d’Epictète », éditions GF Flammarion
« Ne demande point que les choses arrivent comme tu le désires, mais désire
qu’elles arrivent comme elles arrivent et tu prospèreras toujours »
 Epicure : « Lettre à Ménécée », éditions GF Flammarion
L’angoisse de la mort est sans doute la cause des inquiétudes face à
l’avenir. Selon Epicure, la mort n’est rien pour nous. Lorsque nous sommes, elle
n’est pas et lorsque que nous ne sommes plus, elle n'est pas là non plus. Alors,
pourquoi s’en inquiéter ?
 Horace : « Odes », éditions les Belles Lettres.
C’est de ce poète latin, adepte du stoïcisme et de l’épicurisme, que nous vient le
fameux « Carpe Diem » (Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain).
 Les Evangiles « Luc 12, 22 32 »
Jésus prône ici une insouciance philosophique, quasi universelle dans la
philosophie antique.
 Saint Augustin : « La création du monde et le temps », éditions Folio
Sagesses
Le passé et le futur sont des réalités somme toute subjectives; seul compte
« l’instant présent ».
 Francis Bacon : « La nouvelle Atlantide ».
Une vision de l’avenir reposant sur l’Utopie d’une cité bâtie sur les fondations
de l’esprit scientifique.
 Hannah Arendt : « La condition de l’homme moderne », éditions
Agora, poket.
Ce siècle a transformé l’humanité. L’homme est aujourd’hui dépassé par la
technique et la technocratie. Selon Hannah Arendt, ce monde sombre dans la
barbarie généralisée. Elle tente ici de comprendre la dimension de l’homme
moderne, pour mieux conjurer l’aspect néfaste de la modernité et construire un
nouvel humanisme.
 Hans Jonas : « Le principe de responsabilité », éditions Champs,
essais.
Hans Jonas tente de refonder une éthique, devenue inopérante, face à la course
du progrès et du développement technologique aveugle.
 Hans Jonas : « Pour une éthique du futur », éditions Rivage, poche.
L’humanité est arrivée à un carrefour et doit faire face aux révolutions
technologiques qui déferlent. D’elles peuvent surgir le meilleur comme le pire et
le philosophe doit être un futurologue, capable d'évaluer les dangers et d'ouvrir
de nouveaux champs de développement.
 Jean-Pierre Dupuy : « Pour un catastrophisme éclairé », éditions
Points, essais.
Un essai qui tente de mener une réflexion sur le destin apocalyptique de
l’humanité. Ce qui nous apparaissait impossible en matière d’autodestruction
de l’humanité est désormais possible et ce, pratiquement, dans tous les
domaines. Plutôt que de refuser de voir cette hypothèse apocalyptique possible,
il nous faut apprendre à l’affronter.
 « Matrix, machine philosophique », sous la direction d’Alain Badiou,
éditions Ellipses.
Dans cette vision futuriste alarmante, le progrès a été fatal aux hommes. Les
humains se retrouvent esclaves des machines qui les cultivent, pour en tirer leur
énergie. Baignant dans un liquide amniotique, les hommes sont alors cultivés
dans des œufs et les morts servent à nourrir les vivants. Les machines projettent
dans l’esprit des hommes un monde purement virtuel et illusoire, mais en tout
point semblable au nôtre. Les hommes sont alors esclaves de cette réalité qu’ils
croient réelle.
La caverne de Platon revue, visitée par le célèbre film « Matrix » des frères
Warchowski et analysée par des philosophes, à travers cet ouvrage.