Guide du matériel 2012 - Pagesperso
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Guide du matériel 2012 - Pagesperso
Petit guide d’achat du matériel Ce guide succinct a pour vocation d’aider le plongeur breveté à s’y retrouver lors de ses premiers achats de matériel. Pourquoi un guide ? Examinons une conversation entre deux plongeurs réguliers : - Salut, Bertrand ! - Salut, José. Alors, quoi de neuf ? - Tu sais quoi ? Je viens de changer mon matériel, j’ai acheté un nouveau détendeur et j’ai changé ma vieille stab ! - Ah oui ? Tu as pris quoi ? - Je me suis offert le nouveau Legend LX Glacia surcompensé à chambre sèche, que j’ai pris en DIN 300 bars, et aussi une Origin Sport Air Trim de Mares, c’est nickel pour purger dans n’importe quelle position. Bon, il fallait aussi que je vire mon Aladin gris qui était à 51%, alors je me suis offert une D9. - Elle est multi gaz, la D9, non ? - Oui, jusqu’à 99% oxy Le plongeur est taquin, et comme tous les sportifs dits « techniques », il emploie parfois un langage très obscur. Pour peu qu’il soit aussi informaticien, la traduction peut virer au cauchemar très vite. Par quoi commencer à s’équiper ? Vous avez appris lors de vos formations que prévenir vaut mieux que guérir. Dès lors, partager l’embout de détendeur et une combinaison ayant un passé de quelques centaines de plongeurs peut sembler moins réjouissant que se prêter une stab, même si ces matériels sont désinfectés le plus régulièrement possible… Tout d’abord, le petit matériel. Masque, palmes, tuba sont les premiers achats à faire. Vous avez appris en cours à choisir et régler un masque, mais pour les palmes, quelques précisions s’imposent. LES PALMES Alors ? Palmes chaussantes ? Réglables ? Voilure souple ou rigide ? Déportée ou en ligne ? Commençons par éliminer les palmes inadaptées : Ce type de palme n’est pas conseillé pour la plongée en scaphandre. En effet, la voilure courte, étroite et fortement ajourée ne permet pas de transmettre correctement les efforts dans l’eau. En clair, elle va se tordre et n’est pas conçue pour pousser un plongeur équipé de 35kg de matériel. Classiquement, on trouve deux sortes de palmes conçues pour la plongée bouteille. Ca ne veut pas dire qu’il n’y a que deux modèles, mais plutôt deux philosophies différentes : La palme chaussante : La plus classique. Elle s’utilise souvent avec des chaussons souple, qui ressemblent à des chaussettes en néoprène, pour le confort et la protection thermique du pied. Les palmeurs avec de grosses cuisses la préfèreront assez rigide, pour son efficacité dans le courant, mais elle a tendance à donner des crampes si le mouvement n’est pas bien maîtrisé. Les palmeurs moins musclés l’aimeront plus souple, avec diverses cannelures étudiées pour favoriser un flux efficace de l’eau. Les deux ont leurs avantages et leurs inconvénients propres, mais on touche là à une question de choix personnel, et il ne faut pas oublier que c’est le palmeur qui fait au final la plus grande partie du travail, par sa technique et par ses capacités. La palme réglable : Celle-ci n’est pas destinée au même usage. C’est la palme préférée des plongeurs du bord, c'est-à-dire les autonomes qui plongent à partir du bord de mer principalement, et pas à partir d’un bateau. En effet, on l’utilise avec un chausson spécial, que l’on appelle le « bottillon ». Sa semelle rigide permet de ne pas faire de trous dans ses chaussons en marchant sur les rochers, et aussi de ne pas souffrir le martyre d’un hindou marchant sur la braise à pieds nus en se trimballant son bloc, ses plombs et son barda sur une délicieuse mosaïque de petits cailloux pointus en chaussettes. Toutefois, cette palme présente l’inconvénient majeur de ne permettre qu’une très relative souplesse au cou-de-pied, ce qui rend le palmage difficile et parfois douloureux avec l’angle formé par la jambe et la palme. Mais bon, on ne peut pas tout avoir, il faudra vous y faire. D’autres modèles existent, comme les longues palmes de chasse ou les modèles à voilure déportée. Les premières présentent l’inconvénient de faciliter les crampes et d’être trop puissantes pour la vie fixée qui subit le déplacement d’eau du palmage. Les deuxièmes, apparues récemment, sont très chères et il faudra tenir compte du manque de retour d’information sur leur efficacité avant de se décider. Gardons à l’esprit que le marketing des différents fabricants est bien rôdé et que si on les écoute, il suffit de poser leurs palmes dans l’eau pour qu’elles se mettent à avancer frénétiquement, ce qui est, vous l’aurez compris, une vision plutôt optimiste des performances de ces produits… Le conseil : Modèles Plongeur / Nb de plongée par an Occasionnel (5 - 15 par an) Régulier (15 et plus par an) Voilure souple Prix Cressi Pro star Jaune 40 € Caravelle Aqualung 20 € Avanti Tre Mares 38 € Volo Race Mares Avanti Excel Mares 50 € 60 € Voilure rigide Prix Stratos Aqualung 50 € Avanti Quattro Mares Néo Aqualung 70 € 85 € LA COMBINAISON La combinaison de plongée est pleine de vertus : elle amincit considérablement celui qui la porte tout en lui donnant un look inimitable, à mi-chemin entre l’astronaute et le champion de Formule 1. Accessoirement, elle apporte une protection thermique très appréciable dans nos eaux méditerranéennes. Là encore, le choix est vaste. Monopièce ? Long John et veste séparée ? Avec ou sans cagoule ? Humide, semi-étanche, étanche ? Combi de chasse en néoprène refendu, noire comme les ténèbres ou jaune fluo à bandes roses ? D’abord, l’étanchéité : Humide Semi-étanche Etanche Comme son nom l’indique, une combinaison humide laisse entrer l’eau, ce qui permet au plongeur de réchauffer cette pellicule liquide au contact de son corps et d’avoir un confort thermique appréciable. Toutefois, plus l’eau est froide, plus l’épaisseur de la combinaison doit être importante pour que l’isolation fonctionne. On peut mettre sous la combi une « souris », c’est une sorte de Tshirt en néoprène qui permet de supporter l’hiver plus facilement en tenant chaud au torse. La semi-étanche laisse également entrer l’eau, mais en moindre quantité. Le confort thermique est accru, mais l’été, on aurait parfois envie d’un peu de frais ! On reconnaît ces combinaisons à la grande fermeture étanche située généralement dans le dos. Ces combinaisons sont généralement coupées très près du corps pour éviter la circulation d’eau, ce qui les rend moins aisées à enfiler, d’autant que ce sont plutôt des combinaisons d’un seul tenant, dites « monopièce ». Leur confort est bon, mais il faut s’habituer, elles « plaquent » assez facilement quand elles sont neuves à cause de cette relative étanchéité, souvent dans des endroits incongrus. La combinaison étanche, elle, est un vêtement très isolant, mais également difficile à manier. On y injecte de l’air ou de l’argon par le biais d’un flex de direct system. Sa technicité fait qu’on ne peut pas la mettre en toutes les mains, une formation à l’utilisation de ce type de vêtement étant très recommandée pour éviter de remonter gonflé comme un ballon, pieds en haut. Mais ça reste l’idéal pour la plongée sous glace… Comment choisir : La coupe : Les combis humides existent en plusieurs versions, monopièce ou séparées. La monopièce permet de moins se lester puisque le volume reste le même, tandis que la séparée est plus chaude, plus facile à enfiler mais superpose les couches de néoprène au niveau du torse. Une combinaison monopièce sera à choisir avec une cagoule adéquate, puisque la protection thermique est à considérer comme un tout, chaussons, gants, vêtement et cagoule. Certaines semi-étanches n’ont pas de cagoule attachée, d’autres si. Les manchons d’étanchéité sont des pièces de néoprène lisse qui empêchent l’eau de trop pénétrer par les trous : mains, pieds et cagoule. Certaines combinaisons en ont, d’autres pas, c’est à vous de choisir. Dans tous les cas, une combinaison ne se choisit pas parce qu’elle est facile à enfiler (surtout un samedi après-midi dans la cabine exiguë de son magasin de plongée), mais parce qu’elle vous va BIEN. Elle ne doit pas avoir d’endroits qui « flottent » mais être près du corps, pour limiter la circulation d’eau. Si vous avez une popoche d’un litre sous chaque bras, nul doute que vous ne souffrirez pas de la chaleur. Par contre, ça risque de ne pas être du tout ce que vous attendiez d’une combinaison. Pour ceux ou celles qui ne trouveraient pas leur bonheur, sachez qu’il n’est pas beaucoup plus cher de faire fabriquer sa combinaison sur mesure, et aussi que des coupes spécialement étudiées pour les filles sont disponibles dans chaque gamme. L’épaisseur : Selon votre niveau de tolérance au froid, de 5mm (pour l’été) à 7mm (avec une souris pour l’hiver). Une 7mm permet de plonger toute l’année sans problème. Les coloris : « Noir, c’est noir », mais paumez-vous en plongée de nuit et « il n’y a plus d’espoiiiir… ». Dans l’absolu, une combi permet aussi de vous localiser facilement en surface, alors c’est à réfléchir avant l’achat. Evitez tout de même les alliages de couleurs qui font vomir tout le bateau, genre fuchsia et vert pomme à pois kaki. Bon, d’accord, c’est un avis personnel, mais sachez que le ridicule ne tue pas quand il permet de vous localiser en hélico. La durée de vie : Non, une combinaison n’est pas éternelle. D’abord, le néoprène se tasse, à force d’être comprimé et décomprimé au long de vos plongées. C’est en cela que les combinaisons de chasse, qui offrent un confort thermique excellent, sont à éviter : outre leur fragilité due aux qualités du néoprène, elles se tassent bien plus vite que les combis de plongée classique. La durée de vie d’une combinaison dépend aussi de son entretien. Si vous enfilez votre vêtement sans prendre garde, vous pouvez déchirer les manchons, ce qui dégradera les performances et la protection offertes par icelui. Une combinaison se lave en machine, pas trop souvent, sans lessive et avec un peu d’adoucissant. Elle se rince après chaque sortie à l’eau douce et se fait sécher à l’ombre, peinarde. Le conseil : Plongeur / Nb de plongée par an Occasionnel ( 5 - 15 par an) Régulier (15 et plus) Plongée en été seulement Plongée toute l'année 5mm humide 1er prix 7mm humide + souris hiver ou 5mm + shorty 5mm de marque ou 5mm + shorty 7mm humide + souris hiver ou semi-étanche Marque ou bon bouche à oreille Compter entre 90 € pour une 5mm Décathlon (et même moins cher en promo) jusqu’à 350 € pour une 7mm de marque Aqualung de qualité, et entre 250 et 350 € pour une semi-étanche. LE DETENDEUR Vaste sujet. Alors simple, compensé, à membrane ou à piston, étrier ou DIN ? La compensation, de manière simple, permet de rendre stable la moyenne pression quelque soit le niveau de remplissage du bloc et la profondeur. En clair, un détendeur compensé est plus confortable dans l’inspiration et l’expiration, il réclame moins d’efforts même si le bloc est presque vide. Ca ne signifie pas que les détendeurs simples ne soient que des machins au rabais. Simplement, ils sont un peu moins confortables et surtout beaucoup moins chers. Membrane ou piston, c’est un peu le même principe. Une membrane de part sa souplesse nécessitera moins d’efforts qu’un piston, mais sera également moins robuste et plus chère d’entretien lors de la révision annuelle. Car tout est là : un détendeur, aussi perfectionné soit-il, doit être révisé et entretenu correctement, sinon il ne sera qu’une source d’ennuis. Même s’il est surcompensé turbo à membrane ovoïde et petit lutin qui pompe l’air à ta place. Comme le confort se paie, plus un détendeur est perfectionné, plus il est cher, et plus il coûte à l’entretien. Il faut donc bien se renseigner avant l’achat, car si un Legend LX Supra permet de se promener comme une fleur à 55 mètres de profondeur, encore faut-il en avoir les compétences. Inutile de voir trop grand, donc. Etrier ou DIN, kesaco ? Etrier (ou INT) DIN La différence vient de la connectique du détendeur sur le bloc. L’étrier chevauche la sortie tandis que le DIN se visse à l’intérieur. L’étrier est plus pratique, mais plus fragile, le DIN quant à lui est parfois difficile à dévisser, mais il permet d’utiliser des blocs chargés à 300 bars (en supposant qu’on trouve des magasins avec des compresseurs pour gonfler à 300 bars, ce qui n’est pas très courant). L’étrier supporte sans broncher 230 bars. Il faut aussi un flexible de direct system, un manomètre, et je conseille vivement un octopus. Tellement mieux quand on veut donner de l’air… Si l’on choisit un détendeur surcompensé, l’octopus doit être adapté à cet équipement, sous peine de laisser échapper l’air si l’association entre l’octopus et le premier étage (le truc qui va sur le bloc) n’est pas compatible parfaitement. En résumé, comptez environ une cinquantaine d’euros par an pour la révision d’un détendeur simple, et de 70 à 150 euros pour un compensé ou un surcompensé (avec l’octopus) par révision. Ce n’est pas négligeable. Le conseil : Détendeur complet = 1er étage, 2ème étage, octopus, manomètre, flexibles Plongeur / Nb de plongée par an Modèle Prix Occasionnel ( 5 - 15 par an) Beuchat VS3 Scubapro MK2/R190 Aqualung Calypso 180 € 200 € 200 € Régulier (15 et plus) Mares MR12 Rebel Aqualung Titan LX Scubapro MK11/R395 280 € 360 € 320 € L’ORDINATEUR Pour un niveau 1, il n’est pas obligatoire, mais c’est comme un beau bijou, difficile d’y résister. Il y en a pour tous les prix, de 180 à 1400 euros, mais ils ne font pas tous la même chose (encore heureux…) ! Bon produit, pas cher Celui-ci coûte un bras Un ordinateur doit être lisible et vous offrir l’info que vous demandez en un coup d’œil : profondeur, paliers, durée de la plongée, vitesse de remontée, durée restante de plongée sans palier. Les plus chers font office de manomètres, parfois même par liaison sans fil, ils permettent de changer de type de gaz au cours de la plongée, calculent votre consommation d’air et votre rythme cardiaque pour adapter votre décompression. Autant dire qu’il faut en avoir l’utilité, ou bien avoir envie de se faire très plaisir. Toutefois, attention à la surenchère technologique, de nos jours tous les ordinateurs se valent globalement et surtout ils ne réfléchissent pas à votre place. Il faut donc continuer de penser pour évoluer en sécurité, dommage, vous y avez tous cru, hééééé ben non. Pour le choisir, le top, c’est qu’il soit assorti à votre tenue, ça en jette un max, sinon, prenez conseil auprès de votre moniteur, c’est le mieux placé pour en parler, lui utilise ces bébêtes à longueur de temps et il sait identifier les différences entre les divers modèles. Le conseil : Marque Modèle Nitrox Interface PC Prix Suunto Gekko Oui Non 225 € Uwatec Aladin Prime Oui Infrarouge 300 € Beuchat Voyager Oui Non 290 € Mares Nemo Wide Oui Oui 300 € De nos jours, ces algorithmes se valent relativement. Il n’y a donc pas de véritables différences de performances entre les ordinateurs d’entrée de gamme. Il faut cependant être vigilant sur la procédure de changement de pile, en privilégiant un changement manuel par l’utilisateur plutôt qu’un retour usine, onéreux et peu pratique. Les ordinateurs présentés ici sont tous à changement par l’utilisateur. Un comparatif plus complet est disponible ici : http://pagesperso-orange.fr/navlab/plongee/ LE GILET STABILISATEUR La stab, pour les intimes. Il faut distinguer la stab classique de la stab dorsale et de l’enveloppante. Classique Dorsale Enveloppante La stab classique possède des volumes d’air répartis partout, et est réglable au niveau des bretelles. Elle est confortable et s’ajuste bien tout en permettant une parfaite position de flottaison en surface. La dorsale, ou semi-dorsale selon les modèles, possède une enveloppe uniquement dorsale en forme de fer à cheval, ou comme sur le modèle présenté ici, une enveloppe dorsale et un petit volume sur chaque côté (là où on voit le logo Cressi). Sous l’eau, c’est un vrai rail, en revanche en surface le volume d’air dorsal fait piquer du nez le plongeur, et est moins stable pour attendre le bateau. Elle est aussi plus difficile à vider complètement de son air et nécessite d’être parfaitement positionné sous l’eau, ce qui peut présenter des problèmes en arrivant au palier. L’enveloppante dispose de volumes d’air répartis tout autour du plongeur, ce qui la rend confortable, mais oppressante si le gilet est gonflé complètement. Elle n’est pas réglable et s’enfile donc moins facilement. A réserver aux plongeurs aguerris. Avec l’achat de la stab, il faut penser à s’équiper de clips permettant d’accrocher ses flexibles pour ne pas chercher son matériel quand on en a besoin (par exemple quand son binôme déboule pleins tubes en panne d’air et que l’octopus flotte mollement hors de portée. Nul doute que le malheureux n’hésitera pas à vous arracher votre propre détendeur sans chercher dans votre bazar le secours). Ca ne coûte pas cher, ça empêche que votre matériel détériore la si jolie gorgone que vous êtes venus voir en s’empêtrant dedans et croyez-moi, ça arrive tous les jours. Pensez que ce simple accessoire permet également d’éviter que votre manomètre se coince entre deux arêtes de rochers coupants et ne soit sectionné, entraînant le vidage presque instantané de tout l’air de votre bouteille… Le conseil : Plongeur / Nb de plongée par an Occasionnel ( 5 - 15 par an) Régulier (15 et plus) Modèle Prix Scubapro T-One Mares Master lift Sport 200 € 200 € Mares Dragon MRS PLUS Scubapro T-Sport … 400 € 300 € … EN CONCLUSION S’équiper fait partie du plaisir de la plongée. Qu’il est doux de faire pipi dans une combinaison que l’on a soi-même choisie avec amour, ou de répandre le virus de la grippe dans son propre détendeur… Il est aussi agréable de faire évoluer sa pratique avec du matériel que l’on connaît bien, et dont on prend soin. Bien entendu, s’équiper est cher, mais rien n’oblige à tout acheter d’un seul coup. Il faut commencer par le matériel personnel, palmes, masque, tuba, puis combinaison. Ensuite, seulement, on peut envisager d’acheter un détendeur. L’ordinateur et la stab viendront ensuite. Je n’ai pas évoqué l’achat de la bouteille de plongée, car il vaut souvent bien mieux louer un bloc plein sur un bateau pour 2 euros que de se trimballer sa bouteille, que l’on aura fait remplir pour 3 euros dans un magasin, et dont il faudra faire faire la révision annuelle obligatoire pour des tarifs résolument prohibitifs. Enfin et surtout, n’hésitez jamais à consulter vos moniteurs avant de vous précipiter sur une « bonne affaire », eux ont une vue très étendue de la gamme et des besoins couverts par les équipements que vous souhaitez acquérir. FrK