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FAITS DIVERS
JOURNAL DU DIMANCHE 16 janvier 2011
SANS CASQUE, LE
CYCLOMOTORISTE
CHUTE LOURDEMENT
SAINT-DENIS. Dans la nuit
de vendredi à samedi, vers
0 h 20 un cyclomotoriste
d’une vingtaine d’années
qui participait à une
pousse sur le front de mer
dionysien a perdu le
contrôle de son engin et
percuté lourdement la
chaussée au niveau du
quartier du Chaudron.
Selon les premières
constatations, le jeune
homme ne portait pas de
casque. Pris en charge par
les sapeurs-pompiers
dionysiens et par une
équipe du SMUR, il a été
conduit au CHR de
Bellepierre dans un état
grave mais conscient. La
victime présentait un
traumatisme crânien et de
multiples contusions. Une
enquête est en cours pour
déterminer les
circonstances de l’accident.
Hier, les médecins
s’avéraient optimistes
quant à son état.
LE CONDUCTEUR
DU 4X4 N’AVAIT PAS
LE PERMIS
SAINT-ANDRÉ. Dans la nuit
de vendredi à samedi, vers
3 h 15 du matin, un appel
anonyme prévient les
policiers de Saint-André
que trois jeunes gens
tournent autour d’un 4x4,
chemin de Bois-Rouge à
Sainte-Suzanne. Les
policiers se rendent sur les
lieux et voient la voiture
prendre la fuite. Une
course-poursuite s’engage.
Le 4x4 s’immobilise en
pleine voie. Les trois
hommes à bord sont
interpellés. En fait, le
conducteur est le fils du
propriétaire. Mais, âgé de
23 ans, il n’est pas titulaire
du permis de conduire.
Placé en garde à vue, il est
reparti du commissariat
avec une convocation pour
une audience de plaidercoupable. Il est poursuivi
pour conduite sans permis
et refus d’obtempérer.
UNE MOTO INCENDIÉE
SAINT-DENIS. Dans la nuit
de vendredi à samedi, une
moto BMW a été incendiée
dans la cour des archives
départementales. Son
propriétaire, qui serait
actuellement en métropole,
n’a pas pu être contacté par
les policiers. Mais l’engin
n’a pas été déclaré volé.
Une enquête est en cours.
UN DÉSÉQUILIBRÉ
CASSE PLUSIEURS
VOITURES
SAINT-DENIS. Hier matin,
vers 8 h, un homme a été
interpellé dans le quartier
Saint-Jacques alors qu’il
était en train d’abîmer
plusieurs véhicules en
donnant des coups de pied
dans les portières.
Déséquilibré mental, il a
été emmené à l’hôpital de
Saint-Paul où il a été
hospitalisé.
Sa case incendiée,
elle accuse son ex-concubin
SAINT-JOSEPH. Une mère de famille a vu sa case être en partie incendiée dans la nuit de vendredi à
samedi. La famille et les proches sont dans l’incompréhension et accusent l’ex-concubin de la victime.
Le suspect présumé a été arrêté et placé en garde à vue hier après-midi.
C’est partagée entre la peur, l’incompréhension et la colère qu’une mère de
famille vit désormais aux côtés de ses
proches. Il faut dire que depuis deux
mois maintenant, les relations avec son
ex-concubin se sont grandement détériorées. Comme nous l’annoncions dans
notre édition d’hier, quatre brigades de
sapeurs-pompiers du Sud (Saint-Philippe,
Saint-Joseph, Petite-Île et Saint-Pierre)
ont dû intervenir, dans la nuit de vendredi à samedi, au n°70 de la rue
Edmond-Albius, à Saint-Joseph, après
que l’alerte eut été donnée par le voisinage de la case située en amont de la RD3
menant à la Plaine-des-Grègues.
Sur place, les hommes du feu parviennent à circonscrire puis maîtriser l’incendie en un peu plus d’une heure. Fort heureusement, la maîtresse des lieux s’est
réfugiée, ce soir-là, chez sa mère craignant pour sa vie après avoir été, selon
elle, la cible d’un certain nombre de
menaces de mort. Prévenue du sinistre
par sa sœur, la jeune mère d’une adolescente de 14 ans et d’un petit garçon de
5 ans, n’en revient pas et se rend à son
domicile. “J’étais là mais je suis restée à
l’écart” explique Sandrine sous le choc.
“Quand tout a été fini, je suis venu
constater les dégâts”, poursuit celle qui
se sent plus que jamais menacée et qui
ne regrette pas de s’être protégée. Sur
place, la famille a rappliqué à l’image des
sapeurs-pompiers qui font une étrange
découverte. Au sol, dans la cour, un
homme inconscient est allongé après
avoir été visiblement l’objet de coups et
blessures.
L’i ncend iaire p ré su m é rattrapé
et p l ac é e n g ard e à v u e
Cet homme, c’est l’ex-concubin de la
jeune mère de famille. Selon elle,
l’homme, âgé de 34 ans, l’aurait menacée à maintes reprises et se trouvait dans
le jardin au moment de l’incendie. “Je
n’aurais jamais pensé une seule seconde
qu’il aurait mis ses menaces à exécution”
confie la victime qui précise qu’après 14
ans de vie commune, elle s’est finalement
séparée de l’individu qu’elle accuse. Il y
a une dizaine de jours, alors que la jeune
mère logeait encore chez elle, son exconcubin s’invite, sabre à la main, et
tente, selon ses dires, de s’introduire par
la chambre de sa fille aînée.
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Ne pouvant entrer, il aurait frappé à plusieurs reprises sur une fenêtre en bois
tout en menaçant sa vie. Selon nos informations, cette version reste formellement démentie par la gendarmerie qui
évoque un “simulacre de suicide” de la
part de l’ex-concubin. Pour autant,
Sandrine indique, ce soir-là, s’être enfuie
avec ses enfants avant de déposer une
plainte devant les forces de l’ordre, c’était
le 5 janvier dernier. “Je leur ai dit que
c’était moi la victime mais ils m’ont fait
comprendre qu’il n’y avait pas eu d’infraction et que je n’avais pas été visée. Je ne
comprends pas pourquoi ils ont réagi
comme ça”, répète la femme qui a vu,
vendredi soir, une partie de sa case partir en fumée. À partir de là, la peur au
ventre, elle décide de déposer une nouvelle plainte mais apprend que sa première “plainte” du 5 janvier dernier s’est
avéré être une simple audition. Cela dit,
Huguette Bello intervient
Fervente militante des droits et de la
liberté des femmes, la députée-maire
Huguette Bello a eu vent de cette
affaire qui s’est déroulée vendredi, en
fin de soirée. Elle est spontanément
entrée en contact avec la victime de
l’incendie.
C’est d’ailleurs la parlementaire qui
aurait encouragé la victime à déposer
une plainte en gendarmerie et qui
devrait, d’ici demain, mettre en
contact la mère de famille avec une
avocate en la personne de Me Brigitte
Hoarau.
sur ce point, aucun fait n’aurait été
intenté contre sa personne toujours
selon la gendarmerie. Évoquant des “harcèlements téléphoniques de la part de
(son) ex-concubin” depuis, elle avoue ne
pas comprendre la prise en charge de son
cas par la gendarmerie. “Je n’ai fait que
dire la vérité et j’ai même écrit au procureur de la République” précise la SaintJoséphoise. Cela étant, le présumé
incendiaire, évacué dans la nuit de vendredi à samedi au CHR de Saint-Pierre,
s’était fait la belle ce samedi matin.
Recherché par la gendarmerie nationale,
il a finalement été appréhendé dans
l’après-midi avant d’être placé en garde
à vue, à 15 h, à la brigade de SaintJoseph suite à une plainte déposée et
reçue en tant que telle hier matin. Une
enquête a été ouverte afin de déterminer, avec précisions, le degré d’implication de l’ex-concubin. À ce titre, des
auditions du voisinage sont intervenues
ainsi que des prélèvements sur le site de
l’incendie.
L .R.

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