ROUQUETTE Les Cabannes résumé non technique étude d`impact

PROJET D’EXTENSION
ET DE RENOUVELLEMENT
D’UNE CARRIERE DE CALCAIRE
EXPLOITATION D’UNE
INSTALLATION DE
CONCASSAGE - CRIBLAGE
Commune : Les Cabannes (81)
Résumé non technique de l’étude d’impact
SOCIETE ROUQUETTE
CR 1742
Septembre 2016
Renouvellement et extension d’une carrières de calcaire, exploitation d’une installation de concassage-criblage
Commune de Les Cabannes (81) - Résumé non technique de l’étude d’impact
CR 1742 / Septembre 2016
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Afin de faciliter la prise de connaissance par le public des informations contenues dans
l'étude d’impact, celle-ci doit faire l’objet d’un résumé non technique, objet du présent
dossier
1. LE PROJET D’EXTENSION DE LA CARRIERE
La carrière de calcaire des Cabannes, au lieu-dit « Garrissou » est exploitée depuis 1974.
Mais ce site de Garrissou et de ses environs connait des exploitations de carrière depuis
plus de 7 siècles. Les matériaux ayant permis notamment la construction de Cordes sur
Ciel proviennent de ces exploitations.
Localisation de détail
Les Cabannes
Carrière
“Le Garrissou“
Localisation générale
La carrière est autorisée jusqu’au 24 aout
2016 mais il ne reste plus aujourd’hui
qu’environ 1 année de réserve de
gisement.
Il est donc nécessaire d’envisager une
extension de ce site afin d’assurer la
poursuite de cette exploitation et
préserver ainsi l’aspect patrimonial de
cette carrière qui assure notamment la
fourniture de pierre de taille pour la
restauration de monuments.
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Le projet d’extension qui est présenté ici s’inscrit dans cette démarche : assurer la
poursuite de l’activité de la carrière, préserver les emplois et maintenir cette ressource
patrimoniale de pierre à bâtir.
La production moyenne de cette carrière est de 35 000 tonnes/an. Il s’agit donc d’une
exploitation de petite taille qui n’est destinée qu’à fournir des pierres à bâtir pour la
construction ou la rénovation, des pierres pour des murets de pierre sèches, granulats
pour bétons désactivés  Il n’est pas question d’alimenter des grands chantiers routiers
à partir de cette carrière.
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2. PRESENTATION DE L’EXPLOITANT ET DE L’ACTIVITE
2.1. La Société ROUQUETTE
Les Etablissements ROUQUETTE ont été fondés en 1948, il s‘agissait alors d’une
entreprise dont les activités principales étaient les Travaux Publics et le Génie Civil.
En 1974, les Etablissements ROUQUETTE reprennent l’exploitation de la carrière du
Garrissou, sur la commune de Les Cabannes, carrière ouverte depuis une cinquantaine
d’années et qui a déjà fait l’objet de plusieurs exploitations successives. En 1985, la
carrière du Garrissou fait l’objet d’une autorisation d’extension pour une durée de 15 ans.
Une autre extension est ensuite obtenue en 2000 pour une durée de 16 ans.
La Société ROUQUETTE, entreprise locale, réalise un chiffre d’affaire de l’ordre de 300 à
320 000 €, en progression ces dernières années malgré un contexte économique difficile.
Ceci révèle l’importance de ce site pour la fourniture de matériaux de qualité, destinés à
des usages spécifiques.
L’effectif moyen de la société ROUQUETTE est de 4 employés sur le site du Garrissou.
2.2. La carrière du Garrissou
Cette carrière du Garrissou produit des pierres à bâtir pour des travaux de construction
et la restauration de bâtiments. Cette activité s’est développée progressivement, avec la
reconnaissance progressive de la qualité de ce matériau qui est désormais recommandé
par les services départementaux de l’Architecture.
Depuis quelques années, la production s’est diversifiée avec les blocs pour la construction
de murets de pierres sèches et des enrochements.
Cette valorisation du patrimoine représenté par le « calcaire de Cordes » permet
désormais une gestion durable de ce gisement. La production moyenne tend ainsi à se
réduire mais au profit d’un matériau noble à haute valeur ajoutée.
La production de granulat calcaire est toutefois toujours présente et permet de valoriser
le restant du gisement qui ne peut être commercialisé comme pierre à bâtir ou pour
d’autres usages.
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2.3. Exemples de réalisation
La pierre de Garrissou est employée
localement
pour
divers
types
de
réalisation :
  Pierre à bâtir
   Murs en pierres sèche
Enrochements 
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3. LES CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DU PROJET
3.1. La carrière
Vue générale de la carrière actuelle
L’emprise globale de la carrière autorisée demandée en renouvellement concerne 5,69 ha
et le projet d’extension se développera sur 0,93 ha. La surface exploitable (et restant à
exploiter) représente environ 1,15 ha.
Le gisement à extraire représentera ainsi 225 000 mètres cubes, soit 495 000 tonnes.
Le rythme d’extraction moyen sera de 35 000 t/an, cela permettra de poursuivre
l’exploitation pendant environ 14 ans. L’autorisation est demandée pour 18 ans afin de
réaliser les travaux de réaménagement du site.
Le mode d’exploitation demeurera identique à celui qui a été employé jusqu’à ce jour et
le rythme de production ne sera pas augmenté.
Après forage, les matériaux calcaires sont abattus à l’explosif puis repris à l’aide d’une
pelle et triés en fonction de leurs dimensions. Les pierres de petite taille sont acheminés
par un camion jusqu’aux installations de traitement.
Les matériaux abattus sont
triés selon leur taille 
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Vue générale des installations de concassage-criblage
Les installations servent à produire des granulats avec les matériaux qui ne sont pas
valorisables comme pierre de taille ou comme bloc. Ces installations seront conservées
pendant quelques années puis enlevées pour permettre l’exploitation des terrains sousjaccents. Elles seront alors remplacées par des installations mobiles de conception plus
récente.
3.2. L’extension projetée
L’extension se développe sur un secteur agricole au Sud-Ouest de la carrière actuelle.
 Le terrain concerné par l’extension
3.3. Principe de la poursuite de l’exploitation
L’intégration visuelle de l’exploitation a été étudiée dès la conception du projet technique.
Des travaux de remblaiement et des plantations viseront à masquer certains fronts de la
carrière actuelle dès le début des travaux.
Les fronts anciens, patinés et déjà grisés, visibles depuis le site de Cordes sur Ciel,
seront conservés le plus longtemps possible, jusqu’à ce que les fronts nouvellement créés
à l’arrière aient été réaménagés.
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Le phasage de l’exploitation a été conçu en fonction de ce souci d’intégration visuelle. Un
premier carreau sera ouvert à la cote 189, soit 12 à 14 m sous le terrain naturel
d’origine.
Fronts anciens
Phase 1A – Pendant 4 ans,
le carreau est ouvert sur
l’extension à l’arrière des
fronts anciens.
Phase 1B – Les travaux se
poursuivent en conservant
les fronts anciens (1 an)
Phase 1C – Les fronts
anciens ne sont supprimés
qu’en
année
7:
les
nouveaux fronts à l’arrière
auront été réaménagés.
Principe du
phasage de l’exploitation
Vue des fronts anciens qui seront conservés
jusqu’en année 7 pour leur partie supérieure
et jusqu’en année 13 pour leur partie
inférieure 
Par la suite, ce premier carreau créé
sera abaissé de 12 m supplémentaires
selon le même principe d’exploitation.
Fronts anciens
Phase 2A – Les fronts
anciens ne sont supprimés
qu’en
année
7:
les
nouveaux fronts à l’arrière
auront été réaménagés.
Phase 2B – Suppression de
la partie inférieure des
fronts anciens en année 13.
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3.4. Organisation générale des activités
Vue générale aérienne de la carrière
Les engins en activité sur le site se réduisent à une pelle hydraulique, un camion
transportant les calcaires jusqu’aux stocks ou aux installations, une chargeuse pour
charger les camions venant chercher les pierres, blocs et granulats.
Le plan de tir actuellement employé sur le site continuera à être appliqué.
Sur la carrière actuelle, les eaux
de précipitations et quelques eaux
souterraines sont collectées dans
le plan d’eau qui s’est formé dans
le fond du carreau. Un pompage
permet de contrôler le niveau de
ce lac en fonction des contraintes
d’exploitation. Les eaux pompées
sont rejetées dans le réseau
pluvial.
Le plan d’eau occupant
le fond du carreau 
Après la fin de l’exploitation et l’arrêt du pompage, le niveau des eaux va remonter de
quelques mètres et se stabiliser naturellement.
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En période de fonctionnement normal, 4 personnes se trouvent sur le site. Il faut
rajouter à ce personnel, les chauffeurs de camions, les fournisseurs et intervenants
ponctuels (réparateur spécialisé, …).
La reprise des pierres, blocs et granulats produits représentent environ 10 rotations
journalières de camions de divers tonnages.
3.3. Effets principaux de l’activité
L'exploitation des diverses activités sera potentiellement à l'origine d'un certain nombre
d'impacts qui doivent être identifiés afin d'en limiter les effets en mettant en place des
mesures adaptées :
-
la présence d'hydrocarbures et de lubrifiants dans une citerne et dans les
réservoirs des engins de chantier qui évolueront sur le site représentent un risque
de pollution locale pour le sous-sol ainsi que pour les eaux superficielles et
souterraines qui forment un plan d’eau occupant le carreau.
-
L’extension de excavation pourrait recouper des écoulements souterrains et
affecter les régimes des sources environnantes.
-
Les modifications topographiques et les mouvements de terre seront susceptibles
de modifier le régime hydrographique des terrains et de provoquer des
ruissellements d’eaux chargées en matières en suspension.
-
Le fonctionnement des engins de chantier sera à l'origine d'émissions sonores et
de poussières qui pourraient être perçues de façon sensible à proximité du site et,
en l'absence de toute protection, dans un rayon plus éloigné. Ils impliqueront
également des rejets de gaz d’échappement et la consommation d’énergie.
-
Les tirs de mines génèrent des vibrations qui pourraient affecter les bâtiments du
voisinage, en particulier si aucune précaution n’était prise. Il existe également un
risque de jet de pierres suite à un incident lors de ces tirs.
-
L’extraction pourrait affecter le milieu naturel dans les environs. Il pourrait y avoir
également un risque de perturbation des corridors écologiques qui permettent le
déplacement de la faune.
-
La présence d’une industrie de « Travaux publics », de stocks et le remblayage du
site modifieront le paysage local pour les habitants du voisinage mais également
depuis les divers points de perception du site, notamment depuis le site
touristique de Cordes sur Ciel.
-
Il existe aussi un risque de dépôts sauvages de déchets dans la mesure où le site
ne serait pas surveillé ou interdit au public.
Une fois ces inconvénients potentiels identifiés, ceux–ci doivent être quantifiés
afin de pouvoir mettre en place des mesures appropriées pour en supprimer ou
limiter les effets. L’étude d’impact permet d’identifier, préciser et quantifier ces
conséquences possibles de l’exploitation. Une fois celles-ci bien définies, des mesures de
protection sont mises en place pour empêcher tout effet sur l’environnement.
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Dans le cas présent, il faut remarquer que les activités d’extraction et de traitement des
calcaires se déroulent sur le site de Garrissou depuis plusieurs décennies sans que ces
inconvénients potentiels n’aient été notés. Des mesures appropriées sont donc déjà
appliquées afin de réduire les perceptions de ces activités, les risques de pollution, intégrer
au mieux la carrière dans le paysage …
3.4. Le principe du réaménagement du site
Le réaménagement de la carrière actuelle sera légèrement adapté afin de prendre en
compte l’extension projetée.
Le carreau résultant de l’extraction sera occupé par un plan d’eau d’environ 3,5 ha, lac qui
sera donc légèrement agrandi du fait de l’extension. Les abords Est et Nord seront
similaires à ce qui avait été prévu avec des abords enherbés et quelques bosquets.
La partie Ouest sera ouverte sur les terrains de l’extension. Des plantations d’arbres et
arbustes seront réalisés au pied des fronts, sur la banquette intermédiaire et en haut des
fronts. Des plantes retombantes seront mises en place en haut des fronts.
Une étude paysagère spécifique a été réalisée afin de guider le réaménagement du site et
proposer l’intégration visuelle de cette carrière dès la mise en exploitation dans le cadre
de l’extension.
Des plantations en haut des fronts seront réalisées dès l’obtention de l’autorisation
d’exploiter afin de compenser la suppression de quelques secteurs de haies et restructurer
le paysage.
Il sera également réalisé un réaménagement d’une partie du site déjà extrait, avec des
plantations, dès la mise en exploitation de cette extension afin de masquer des fronts qui
sont actuellement perceptibles depuis le site de Cordes sur Ciel
Environ 1 600 arbres et arbustes seront mis en place, en compléments de ceux qui
existent déjà sur le site. Il sera également installé des plantes retombantes qui
contribueront à masquer une grande partie des fronts rocheux. Des plants spécifiques de
graminées seront implantés sur les zones humides aux abords du lac.
Le site ainsi réaménagé offrira diverses facettes écologiques favorisant la biodiversité. Le
plan d’eau et les bosquets constitueront des milieux particulièrement favorables à la
recolonisation du site. Les secteurs enherbés sur les abords du lac constitueront des
milieux ouverts, intermédiaires entre la surface en eau et le secteur minéral constitué par
les anciens fronts.
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Présentation du site réaménagé
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3.5. Les principaux critères qui ont conduit à définir et retenir ce
projet (raisons du choix du site et du projet)
Parmi les possibilités pour développer et poursuivre les activités extractives de la Société
ROUQUETTE sur le site de Garrissou, sur la commune de Les Cabannes, les principaux
critères retenus sont les suivants :
la présence d'un gisement de qualité comme l’ont démontré les
reconnaissances géologiques et les données de l’exploitation en cours ;
la possibilité d’étendre l’exploitation sur des terrains attenants à la carrière et
de développer un projet d’extraction sans affecter les environs et certains
milieux présentant un intérêt écologique ;
l’absence de contre-indications au sens du schéma départemental des
carrières ;
la possibilité de développer les travaux d’extraction sans générer de nuisances
pour le voisinage ;
la possibilité de poursuivre l’exploitation tout en permettant une intégration
visuelle de l’ensemble du site ;
la pérennisation de cette carrière qui permet de produire des matériaux pour
les chantiers de construction de la région et la rénovation de bâtiments ainsi
que de monuments.
Justification de la localisation du projet
La localisation de cette carrière présente des atouts spécifiques :
Proximité avec les chantiers des environs à approvisionner en matériaux.
Poursuite de l’exploitation d’un site hors d’un contexte naturel sensible.
Développement de la carrière en s’éloignant des plus proches riverains.
Intégration du site dans le paysage tout en rappelant la présence de ce site
qui a fourni des matériaux pendant plusieurs siècles et participé aux
constructions des cités et monuments voisins.
La carrière actuelle vue depuis Cordes sur Ciel
(vue zoomée qui ne correspond pas à la perception de l’œil humain)
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4. LES CARACTERISTIQUES DU SITE,
LES MESURES PROPOSEES POUR SUPPRIMER,
REDUIRE ET COMPENSER LES EFFETS DE LA CARRIERE
4.1. Cadre général, contraintes activités voisines …
La
commune
de
Les
Cabannes se situe au Nord
du département du Tarn,
sur l’entité paysagère du «
Plateau Cordais ».
Les terrains du projet
d’extension
sont
actuellement occupés par
des cultures.
Le secteur de la carrière ne
présente pas de servitude
ou de zone de risque
significatif.
Un élevage bovin se trouve
à une centaine de mètres
au Sud de la carrière actuelle.
Aucune autre activité industrielle, projet d’aménagement … n’est signalé dans les
environs du site.
4.2. Topographie
Le secteur du projet de carrière et de son extension est marqué par une topographie
typique des plateaux calcaires. La situation des terrains de la carrière actuelle et de
l’extension est comprise entre une cote de 200 et 206 m NGF au niveau d’un plateau
calcaire.
La topographie locale sera marquée par les travaux d’extraction de matériaux. Le
développement de l’extraction sur les terrains de l’extension sera effectivement visible,
mais toutefois atténué par les différents travaux de réaménagement.
4.3. Climat
Le climat du Tarn subit l’influence à la fois montagnarde, océanique et méditerranéenne.
Les précipitations moyennes atteignent 754 mm par an.
Les vents dominants principaux sont d’Ouest.
La carrière n’implique que peu d’évolution d’engins, réduisant ainsi la consommation
d’énergie fossile et les rejets de gaz à effet de serre ayant un effet sur le changement
climatique. L’utilisation locale des pierres, blocs et granulats réduit les distances de
transport, donc les rejets de gaz d’échappement.
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4.4. Sous-sol, géologie
Les calcaires dolomitiques de l’Hettangien
affleurent uniquement, au niveau local, dans
le secteur de Garrissou. Ils présentent des
caractéristiques de résistance et esthétiques
exceptionnelles. Ils constituent le gisement
exploitable et se développent sur 25 m
d’épaisseur, ils sont exploité sur toute leur
hauteur.
  Vues du banc calcaire exploité
Il
s’agit
d’une
formation
calcaire
massive, en plaquette dans la partie
supérieure puis en grosses balles ou
banc épais en partie inférieure.
Ces calcaires sont recouverts par une
très faible épaisseur d’argiles à graviers
altérées et quelques débris de roches,
sur 0,5 m d’épaisseur en moyenne.
A la base les calcaires reposent sur des formations gréseuses massives.
La qualité des sols sera préservée par une gestion stricte des hydrocarbures : stockages
sur rétention, entretien régulier des engins, … Les qualités agronomiques des terrains
localement remblayés seront reconstituées par un régalage des terres végétales.
La stabilité des terrains environnants sera assurée en arrêtant les travaux d’extraction à
10 m minimum des limites de la carrière.
Les fronts rocheux présenteront une bonne stabilité dans le temps, ce que l’observation
des fronts et falaises existants sur la carrière actuelle permet de confirmer.
4.5. Eaux superficielles
Les terrains du projet sont drainés vers le ruisseau de l’Aurausse, affluent du Cérou, qui
se jette lui-même dans l’Aveyron.
Gestion des eaux sur la carrière
Sur le site de la carrière actuelle, les eaux de précipitations s’accumulent en fond de
fouille. Le niveau du plan d’eau ainsi créé est actuellement contrôlé par un pompage avec
rejet vers le réseau pluvial du village.
Sur l’extension, la gestion des eaux restera identique à celle de la carrière actuelle.
Un merlon en bordure de l’extension permettra de prévenir tout risque de ruissellement
d’eau provenant de l’extérieur vers le site en cours d’exploitation.
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Plan d’eau occupant le carreau actuel
Impact sur la ressource
Les besoins en eau de l’exploitation sont de l’ordre de 3 800 m3/an pour l’arrosage des
pistes, l’abattage des poussières et, de manière plus anecdotique, pour les besoins en
eau des sanitaires.
Ceci représente 9 % du volume de précipitations tombant sur l’impluvium de la carrière.
Ce prélèvement n’aura pas de conséquence notable sur les équilibres hydrauliques
locaux.
Impact sur la qualité de l’eau et mesures de protection
La qualité des eaux superficielles sera préservée grâce à la mise en place de mesures
strictes dans la gestion des hydrocarbures.
Les matériaux inertes réceptionnés sur le site font l’objet d’un contrôle de leur nature.
Des prélèvements pour analyse seront régulièrement effectués dans le plan d’eau, avant
rejet vers le réseau pluvial.
En cas de pollution accidentelle, des consignes permettent de contenir les déversements.
Le cas échéant, le pompage dans le lac est arrêté et les eaux éventuellement polluées
pourront alors être récupérées
Gestion des eaux après réaménagement
Après la fin de l’exploitation et l’arrêt du pompage, le lac va remonter de quelques
mètres et se stabiliser. Le réaménagement sera effectué en tenant compte de cette cote
finale d’équilibre des eaux.
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4.6. Hydrogéologie, eaux souterraines
Situation locale des eaux souterraines
Quelques écoulements souterrains s’effectuent au sein des formations locales mais leur
importance demeure limitée.
Les eaux souterraines recoupées par la carrière sont liées à des infiltrations locales, en
liaison avec la pluviométrie.
Des sources et puits existent dans les environs, les ressources en eau sont faibles.
Impacts sur la ressource
Contexte géologique et fonctionnement hydrogéologique
La configuration géologique limite l’importance des eaux souterraines. Celles-ci s’écoulent
préférentiellement en profondeur, selon le pendage du banc calcaire exploité.
L’exploitation n’aura pas de conséquence sur ces eaux souterraines.
Qualité des eaux souterraines
Les analyses réalisées révèlent que les eaux souterraines sur l’exploitation en cours sont
de bonne qualité.
La qualité des eaux souterraines sera protégée par la gestion des hydrocarbures sur le
site. Les matériaux inertes provenant de chantiers extérieurs et réceptionnés pour le
réaménagement feront l’objet de contrôles stricts de leur nature.
Le secteur de la carrière et son extension ne sont pas concernés par le recoupement d’un
captage en eau potable.
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4.7. Faune, flore, milieux naturels
Une
étude
écologique
spécifique a été réalisée
avec des relevés de terrain
les 28 mai, 30 juillet et 8
octobre 2014 sous de
bonnes
conditions
météorologiques.
La zone Natura 2000
« Forêt de Grésigne et
environs est relativement
éloignée de la zone du
projet.
Les ZNIEFF se situent à
plus
de
1,3 km
des
terrains du projet.
Localisation des zonages environnementaux 
Les espèces observées sur le terrain et leurs abords
L’expertise écologique a mis en évidence une bonne diversité végétale dans l’aire d’étude,
les enjeux sur la flore sont
considérés comme « faibles ».
Aucune espèce recensée ne
présente
de
statut
de
protection
aux
niveaux
national,
régional
ou
départemental.
L’Arbousier et l’Orpin blanc
jaunâtre et la Samole de
Valérand, le Brome en grappe
et le Bois de Sainte-Lucie sont
inscrites à la liste des espèces
déterminantes
ZNIEFF
en
plaine en Midi-Pyrénées.
La richesse spécifique en oiseaux sur le site est évaluée comme « bonne ». Un total de
50 espèces a été inventorié dont 7 présentent des enjeux plus importants sur le site. Il
s’agit de l’Alouette lulu, du Bruant jaune, du Martin-pêcheur d’Europe, du Milan noir, du
Moineau domestique, du Rouge-queue noir et du Serin cini.
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Les terrains du projet sont très attractifs pour les chauves-souris puisque 6 espèces les
utilisent comme territoire de chasse : la Barbastelle d’Europe, le Grand ou le Petit Murin, le
Murin de Daubenton, la Noctule commune, la Pipistrelle commune et la Pipistrelle de Kuhl.
Une grande diversité herpétologique a été inventoriée dans l’aire d’étude avec 8
espèces : la Couleuvre à collier, la Couleuvre verte-et-jaune, la Couleuvre vipérine, le
Crapaud accoucheur, le Crapaud épineux, la Grenouille verte, le Lézard des murailles et le
Lézard vert occidental. Il s’agit d’espèces communes qui ne présentent que des enjeux
locaux « faibles à moyens ».
Les principaux enjeux locaux pour le volet entomologique concernent la colonisation du
site de 4 espèces d’Odonates d’intérêt patrimonial que ce soit de manière pérenne ou
pendant leurs phases de chasse : l’Aeshne mixte, l’Agrion bleuissant, l’Agrion mignon et la
Cordulie à corps fin.
2 Orthoptères déterminants ZNIEFF ont été également inventoriés, mais ils présentent
des enjeux locaux dits « faibles à moyens » : la Decticelle des friches et le Phanéroptère
commun.
Photographies, issues du site, des quatre Odonates à enjeux inventoriés dans l’aire
d’étude avec, de gauche à droite, l’Aeshne mixte, l’Agrion bleuissant,
l’Agrion mignon et la Cordulie à corps fin.
Les espèces d’insectes répertoriées lors de l’inventaire sont considérées comme
communes dans le secteur du projet.
Les habitats de végétation
Les habitats de végétation identifiés dans la zone d’étude présentent des enjeux
« faibles ».
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Les enjeux
Les enjeux sont faibles pour les terrains concernés
par le projet d’extension. Ils sont faibles ou moyens
pour les terrains de la carrière autorisée.
Les terrains de l’extension ne sont donc pas essentiels dans le maillage écologique du
secteur
Les impacts, les mesures de protection et d’intégration du projet dans
son environnement naturel
L’impact potentiel global sur le milieu naturel pourrait être moyen à fort en l’absence de
mesures d’accompagnement.
Les mesures de suppression et de réduction des impacts sont intégrées au projet
technique.
De nombreuses mesures de suppression et de réduction des impacts sont incluses dans la
conception même du projet afin de limiter les effets de celui-ci sur les milieux
environnants : décapage en saison favorable, prévention des poussières, bruits,
protection des haies périphériques.
Des mesures de préservation sont intégrées au réaménagement du site : création de
zones humides, plantations de haies, création de zones ouvertes enherbées, diversification
des milieux
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Avec l’application de l’ensemble des mesures prévues, que ce soit des mesures de
suppression, de réduction ou conservatoires liées au réaménagement de la carrière,
l’impact global sur le milieu naturel sera alors globalement faible.
Grâce aux diverses mesures déjà appliquées, il n’apparaitra pas d’impact résiduel :
ainsi, aucune mesure compensatoire ne sera nécessaire.
Le projet de carrière n’est pas en mesure de nuire au maintien, dans un état de
conservation favorable, des populations des différentes espèces à enjeux dans leur aire
de répartition naturelle, que ce soit des espèces végétales (Arbousier, Orpin blanc
jaunâtre) ou animales (Alouette lulu, Bruant jaune, Martin pêcheur d’Europe, Barbastelle
d’Europe, Grand ou Petit Murin, Noctule commune, Lézard des murailles, Lézard vert,
Agrion bleuissant ).
L’exploitation et la remise en état ont été adaptées en fonction de ces espèces et à la
réduction maximale des impacts sur ces espèces.
La population locale des différentes espèces protégées ne verra donc pas sa population
affectée du fait de la carrière.
Les terrains du projet sont éloignés et sans relation directe avec le site NATURA 2000
« Forêt de Grésigne et ses environs »», à 3 km : une étude simplifiée des incidences du
projet sur cette zone protégée est suffisante et a été réalisée dans le cadre de l’étude
d’impact.
4.8. Paysage
Une étude paysagère spécifique a été réalisée par le Bureau d’Etudes Complément
TERRE.
Le contexte paysager
Ce projet s’inscrit dans un paysage de collines, vallées et coteaux d’où émergent des
éperons calcaires, dans un secteur actuellement mixte agricole et boisé, traversé par la
rivière le Cérou.
Le contexte du site appartient à l’unité paysagère dite du « Plateau Cordais ».
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Eléments fondateurs du paysage
Le maillage du réseau hydrique est très dense et ramifié sur ce secteur. La structure
végétale du boisement de plaine, généralement proche des ruisseaux et des villages, est
assez dense dans le secteur nord de Les Cabannes.
La pierre issue du sous-sol et du sol de ce secteur, reste très présente dans les secteurs
urbanisés (constructions anciennes et récentes), mais aussi dans les milieux naturels
agricoles et paysagers sous forme de murets de pierres sèches.
La patrimoine bâti est important :
- Sur la commune de Les
Cabannes :
Eglise
Saint
Antoine, Tour,
 (inscrits
Monument Historique).
- Ensemble du village de Cordes sur Ciel
qui comprend plusieurs édifices inscrits et
classés Monuments Historiques.
 Cordes sur Ciel (vue depuis les abords de
la carrière
Sensibilités visuelles du territoire
Points du vue depuis le site de la carrière vers les environs
L’ensemble des villages, hameaux et écarts disséminés dans la vallée du Cérou se
fondent visuellement dans la trame végétale du paysage de bocage et ne sont pas
perceptibles depuis le site.
A contrario, le village de Cordes-sur-Ciel implanté à flanc de coteaux, à
1,1 km du site, reste perceptible depuis le site. : c’est un véritable point de repère visuel
dans le paysage.
Points du vue depuis de l’extérieur vers la carrière
Depuis le village de Les Cabannes, les vues vers le site se limitent à ‘percevoir’ de façon
filtrée les éléments les plus hauts (conifères, haut des fronts de taille à travers la
végétation).
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Depuis le village de Cordes-sur-Ciel la perception du site de la carrière est une fenêtre
panoramique dégagée, visible depuis le secteur Est de Cordes-sur-Ciel. La vue passe audessus de la végétation sur la carrière actuelle et, en arrière-plan, sur le secteur de
l’extension.
Insertion paysagère
L’impact paysager principal concerne la perception depuis le site de Cordes sur Ciel et,
secondairement, depuis le GR voisin.
L’intégration paysagère du site sera favorisée par des plantations visant à créer et
renforcer les haies sur les abords du site. Ces plantations seront réalisées dès la mise en
exploitation des terrains de l’extension.
A l’intérieur du site, les plantations de massifs d’arbres et arbustes seront réalisées sur
les banquettes et aux abords du lac. Les zones humides sur les berges du lac seront
également plantées avec des espèces spécifiques à ce type de milieu.
Les plantations du site s’effectueront avec des essences végétales locales
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Projet d’insertion paysagère
Croquis d’ambiance : vue depuis Cordes sur Ciel
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4.9. Le voisinage et les perceptions des activités
Voisinage aux abords de la carrière
Les plus proches maisons se trouvent entre 20 à 50 m des limites de la carrière
autorisée.
Par rapport à l’extension, la plus proche habitation se trouve à 150 m. L’extension ne
rapprochera pas l’exploitation des habitations voisines.
Perception sonore des activités
Les niveaux sonores mesurés auprès des habitations du secteur sont influencés par la
circulation sur la RD 600 principalement.
L’activité de la carrière est perçue dans le voisinage et des dépassements des
émergences autorisées sont notés, en liaison avec le fonctionnement des installations de
traitement.
Ces installations de traitement doivent faire l’objet d’aménagements afin de réduire leurs
émissions sonores.
Lors de la poursuite de l’exploitation sur les terrains de l’extension, compte tenu de ces
protections complémentaires sur les installations, le voisinage ne percevra que
faiblement le bruit de l’activité.
Les émergences sonores perçues seront au maximum de 6 dBA auprès des maisons des
environs : ces émergences seront conformes aux seuils réglementaires.
L’exploitation se déroulera à l’intérieur du créneau horaire 7 h – 19h du lundi au
vendredi. La plupart du temps, les horaires seront du type 8h – 12h et 13h30 - 17h30.
Cette activité sera adaptée du 14 juillet au 15 aout, notamment en supprimant les tirs.
Des mesures de niveaux sonores seront réalisées régulièrement.
Risques liés à l’emploi des explosifs, vibrations
Les mesures de vibrations réalisées lors des tirs sur cette carrière révèlent que celles-ci
ne sont pas de nature à engendrer des dégâts dans les constructions environnantes.
Le plan de tir a été conçu pour ne pas générer de vibrations susceptibles d’engendrer des
dommages aux habitations des environs.
Les tirs de mines et le maniement d’explosifs sont réalisés par un personnel qualifié. Ces
tirs, pratiqués dans les règles de l’art, n’impliquent pas de jets de pierres pouvant
affecter le voisinage.
Des mesures de vibrations seront régulièrement réalisées auprès des plus proches
habitations.
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Qualité de l’air
Les rejets atmosphériques dans ce secteur ne sont que de faible ampleur et n’altèrent pas
la qualité de l’air.
Il n’y aura pas de modification de la méthode d’exploitation, donc de source potentielle
de nuisances, par rapport à la situation actuelle. Les envols de poussières seront
prévenus par la configuration de l’exploitation et par un faible déplacement des engins
sur le site.
La pollution de l’air sera très faible aux abords du site. Les rejets de gaz d’échappement
seront peu importants puisqu’il n’y aura que peu d’engins en activité.
Sécurité
Les secteurs en exploitation seront bordés par des clôtures ou des merlons qui
empêcheront tout accès. L’accès au site est muni d’une barrière qui est fermée en dehors
des heures d’activités. Des panneaux signaleront l’interdiction d’accès.
Un léger merlon de 1 à 1,5 m de hauteur sera réalisé
avec les terres de décapage, en limite extérieure de
la bande périphérique des 10 m. Ce merlon sera
ensuite rapidement végétalisé et masqué par la haie
plantée sur cet abord.
Lors du réaménagement, ce merlon sera conservé
afin de prévenir le risque de chute depuis les
parcelles agricoles voisines.
4.10. Réseau routier
L’enlèvement des pierres, blocs et granulats produits à partir des calcaires extraits
représente en moyenne 10 rotations journalières de camions. Ils empruntent
essentiellement la RD 600 en direction de Cordes sur Ciel et Albi.
La RD 600 est adaptée à un trafic important et la circulation des camions desservant la
carrière
n’y
est
pas
ressentie.
La voirie locale desservant
la
carrière,
bien
que
composée
d’axes
peu
larges, permet la circulation
de ce faible nombre de
camions sans difficulté.
Sortie de la carrière sur la
voirie publique
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4.11. Activités économiques et agriculture
L’activité touristique représente une part importante de l’économie locale, notamment due
à la proximité de Cordes-sur-Ciel.
L’activité agricole malgré une baisse depuis la fin des années 80 représente une part
importante de l’activité économique locale. Les terrains concernés par l’extension du
périmètre de la carrière sont composés de cultures.
L’extension de la carrière impliquera la suppression de moins de 1 ha de terres agricoles.
Cette suppression n’aura pas d’impact notable sur les activités agricoles locales.
4.12. Patrimoine et activités de loisirs
Le tracé du GR le plus proche (liaison GR36-46) passe à environ 150 m au Sud-Est de la
zone du projet d’extension. Quelques vues sont possibles depuis ce chemin vers la
carrière et son extension.
Site de la carrière actuelle et de son extension future
Vue vers la carrière depuis le tracé du GR
(vue zoomée qui ne correspond pas à la perception de l’œil humain)
Aucun vestige archéologique n’a été signalé dans le secteur.
Les principales activités de loisirs présentes sur la commune sont constituées par de la
randonnée et par les activités sur la base de loisirs.
Les offres d’hébergements touristiques sont distantes des terrains du projet d’extension.
4.13. Effets sur la santé
Le risque sanitaire pour les populations environnantes peut être lié à la transmission de
pollution par les eaux (pollution de la nappe principalement) ou par l’air (rejets de gaz,
poussières, bruits).
Dans le cas présent, le voisinage est protégé des sources potentielles de contamination.
De nombreuses mesures seront mises en place sur le site de la carrière pour prévenir le
risque de pollution ou les impacts liés à ces rejets. Il n’existe donc pas de risque pour la
santé des riverains ou la santé humaine en général, liés au déroulement des activités de
la carrière.
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4.14.
Urbanisme,
schémas
règlementaires, servitudes …
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d’aménagement,
contraintes
La commune de Les Cabannes dispose d’un PLU : le zonage du secteur de la carrière
et de l’extension permet l’exploitation de la carrière.
Le projet de poursuite de l’exploitation de la carrière est compatible avec les orientations
et objectifs de la “Communauté de Communes du Cordais et du Causse“. Il permet
de maintenir une activité économique locale sans avoir d’impact perceptible sur les
domaines agricole et touristique.
Les objectifs du SDAGE Adour-Garonne seront respectés. Le projet est compatible avec
les enjeux du SDAGE Adour-Garonne 2010-2015 ainsi qu’avec le programme de mesures
qui y est associé. Il sera également compatible avec les divers zonages réglementaires
(plan de gestion des étiages, ).
Le projet d’extension de la carrière des Cabannes sera compatible avec les enjeux du
contrat de rivière « Cérou Vère ».
L’actuel
schéma
des
carrières du département
du Tarn mentionne des
zones de contraintes et
d’interdiction dans le secteur
de la carrière, liées à la
présence
de
Monuments
historiques inscrits et du site
inscrit de Cordes.
Schéma des carrières
du département du Tarn
La carrière et le projet d’extension se localisent en zone 1 (rouge) dans laquelle le
renouvellement et l’extension des carrières existantes peuvent être autorisés.
Une étude paysagère spécifique a été réalisée afin de prendre en compte la localisation
de la carrière dans le périmètre de protection d’un monument historique inscrit et dans
un site inscrit.
Le projet d’extension de la carrière est conforme avec les orientations et préconisations
du schéma départemental des carrières du Tarn qui est actuellement en vigueur.
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Le schéma régional de cohérence écologique de Midi Pyrénées permet de définir
les trames vertes et bleues.
Carrière
et
extension projetée
Cartographie de synthèse du
SRCE : éléments et objectifs de
la Trame Verte et Bleue
Aucun des éléments de communication présenté dans ce schéma ne se trouve aux
abords immédiats du site étudié. Le projet n’aura pas de conséquence sur la circulation
locale de la faune. Il n’aura pas d’incidence sur ces éléments des trames vertes et bleues
et sera compatible avec les objectifs du SRCE.
Le schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie a pour objectifs, entre autre,
de réduire les déplacements et transferts de matériaux, les consommations de carburant
et donc de rejet de gaz à effet de serre.
Le projet de poursuite de l’activité de la carrière de Les Cabannes est en accord avec les
objectifs de ce Schéma. La localisation même de la carrière permet de réduire les
distances parcourues par les camions pour approvisionner les chantiers des environs.
4.15. Ouvrages et projets dans les environs, autres activités
Aucun projet n’a été signalé dans les environs proches du site de la carrière au moment
de la réalisation de cette étude.
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5. LE REAMENAGEMENT DU SITE
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5.1. Travaux de terrassement
Fronts en banquettes
Les banquettes seront amenées dans leur position
définitive et réaménagées au fur et à mesure de
leur achèvement. Le réaménagement consistera à
déposer les matériaux de découverte (et
éventuellement des matériaux inertes) en un
biseau appuyé contre le pied du front supérieur.
Pour les sections de banquettes destinées à être
uniquement enherbées ou plantées de végétaux
tapissant, l’épaisseur de ces matériaux déposée
sera de l’ordre de 1 m maximum.
Pour les sections de banquettes destinées à être
plantées, les dépôts formeront un biseau
modelé avec une pente de 3H/1V à 2H/1V (soit
18 à 26° ou 33 à 50 %).
Secteurs remblayés aux abords du
carreau
Les matériaux de découverte et les inertes de
provenance extérieure seront déposés au pied
des fronts afin de constituer des talus. Cet
aménagement concernera la limite Sud-Ouest
de l’extension ainsi que quelques sections Sud
au pied des fronts de la carrière actuelle.
Ces talus s’élèveront jusqu’au
dessus du niveau de stabilisation
des eaux, soit 6 m maximum en
partie Sud du site, 4 m en partie
Nord
(compte
tenu
de
la
remontée
du
substratum
gréseux).
La pente des matériaux déposés
sera de l’ordre de 1H/1V (soit 45°
ou 100%).
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5.2. Reverdissement
Des haies arbustives seront mises en
place en haut des fronts dès le début
des travaux sur les terrains de
l’extension, complétées par des plantes
retombantes qui masqueront les fronts
rocheux. 
 Les banquettes seront ensuite
plantées d’arbres et arbustes.
Au pied des fronts, les talus bordant le lac seront
plantés d’arbustes et de graminées inféodées aux
milieux humides .
Sur les terrains remblayés au Nord et
à l’Est du lac, une prairie sera réalisée,
ponctuée de bosquets d’arbres de
haut-jet. 
Au total, environ 1 600 plants d’arbres et arbustes seront mis en place ainsi que des
plantes retombantes et graminées aux abords du lac.
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5.3. Vue du site réaménagé depuis Cordes sur Ciel
 Vue actuelle
Vue de la
réaménagée 
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5.4. Vue du site réaménagé depuis le GR aux abords de Malbousquet
 Vue actuelle
Vue de la
réaménagée 
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