NIGER/ Sécurité : Mention bien pour le
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NIGER/ Sécurité : Mention bien pour le
L’ECHELLE ‘’Soulève ta charge jusqu'au genou, on t'aidera à la mettre sur la tête !’’ (Proverbe Africain) Hebdomadaire Nigérien Indépendant d’Informations et d’Analyses 1ère Année - N° 00 du 18 Juillet 2012 - Prix 300 CFA EDITORIAL Une nouvelle perspective C hers lecteurs, c'est en comptant sur votre adhésion que nous avons pris le courage de créer ce journal que vous tenez en mains. Et son nom n'est pas fortuit, nous l'avons délibérément baptisé l'Echelle. C'est un instrument simple mais qui peut avoir des usages multiples. Malgré la polysémie du mot, on retient grosso modo qu'en français l'échelle est une graduation des références des valeurs. Votre journal aspire contribuer efficacement à faire la promotion dans notre pays des valeurs saines qui caractérisent notre patrimoine culturel à savoir : honnêteté, courage, travail et solidarité. Donc notre premier objectif, c'est de renforcer cette échelle de valeurs. Ensuite, votre journal se veut être une échelle de mesure du temps, le temps nécessaire d'action dans le sens du développement et du bonheur du pays. Les valeurs saines et l'action échelonnée dans le temps aboutiront forcement à sortir le Niger de sa situation de sous développement. L'Echelle se veut encore comme un instrument de mesure ou de lecture de l'action quotidienne, c'est-à-dire un outil de promotion de ce qui se fait de bien dans notre pays, dire la vérité des choses sans spéculations ni conditionnel. Comme une échelle topographique ou géographique. Nous entendons surtout utiliser l'Echelle comme une perspective pour appréhender des horizons meilleurs pour le Niger. Ni neutre ni partisan, votre journal n'a de boussole que l'intérêt du Niger. Nous voulons respecter, chaque jour, l'intelligence du lecteur. Mais nous défendrons nos points de vue, car nous ne croyons pas en un journalisme " neutre ", désincarné, sans odeur ni saveur. L'échelle vient ainsi apporter sa part d'efforts pour l'édification et l'information du citoyen nigérien de plus en plus exigeant quant à la qualité de ce qui lui est aujourd'hui fourni comme prestation : ceci au nom du contrat de conscience qui nous lie désormais aux lecteurs. Le premier devoir du journaliste est de se soucier de ceux qui choisissent d'acheter son titre en leur offrant la vraie information et un réel plaisir de lecture, à travers un journalisme d'investigation, mais aussi d'analyse, d'éclairage et de décryptage. Loin d'être une source d'information à sens unique l'Echelle se veut le carrefour de débats fructueux et constructifs, d'idées positives pour qu'émergent l'expression et l'élan d'un Niger prospère. L'Echelle se considère comme un cadre solide servant de marches pour atteindre des sommets, pour aller loin et haut, et pourquoi pas mériter la confiance et la responsabilité qu'exige " la Montagne de la table ". En créant l'Echelle, nous ambitionnons d'aider le Niger à monter vers des lendemains meilleurs. En comptant sur votre engagement à nous accompagner dans l'édification de l'échelle, nous vous souhaitons bonne lecture. La rédaction NIGER/ Sécurité : Mention bien pour le Gouvernement Lire page 4 L'ASSAINISSEMENT A-T-IL SERVI SOUS LA SEPTIÈME RÉPUBLIQUE ? Depuis son investiture à la tête de l'état du Niger le président de la république issoufou Mahamadou a fait de la lutte contre le détournement des deniers publique, l'assainissement des finances et la lutte contre la corruption, l'un des axes majeurs de ses priorités et du gouvernement. Lire page 5 OPINION / LES ELUCUBRATIONS DE MAHAMANE OUSMANE ''Quartier Libre'' tel était l'émission qui a reçu Monsieur Mahamne Ousmane , Président de la Convention Démocratique et Sociale (CDS Rahama) et tout premier Président démocratiquement élu du Niger sur la Radio et Télévision Labari (RTL). Lors de cet entretien, Monsieur Mahamne ousmane n'a pas passé par quatre chemins pour dire tout ce qu'il pense des institutions actuelles et particulièrement de l'Assemblée Nationale qui juge non représentative et non crédible parce que lui n'est pas représenté ? Lire page 3 FINANCEMENT DES PARTIS POLITIQUES: GLOUTONNERIE OU NÉCESSITÉ ? Le lundi 02 juillet 2012, le Premier ministre, chef du gouvernement SEM BRIGI Rafini a présidé les travaux du conseil national du dialogue politique (CNDP). Avaient pris part aux dits-travaux, les représentants des partis politiques membres de la majorité au pouvoir (MRN), ceux de l'opposition (ARN) et les non alignés. L'un des points sur lequel s'était penchée la réunion, était relatif au financement des partis politiques. Lire page 3 Société LA FIN DE LA PANDEMIE DE SIDA EST EN VUE, SELON UN EXPERT À une semaine de la Conférence internationale sur le sida à Washington, responsables sanitaires et chercheurs se disent optimistes mais ne parlent pas encore de guérison. Mettre fin à la pandémie du sida est envisageable et permettra d'obtenir la première génération libérée de la menace d'une infection depuis l'émergence du virus responsable de ce fléau, juge le Dr Anthony Fauci, éminent virologue américain, dans un entretien à l'Agence France-Presse. "Nous commençons à réaliser qu'il est possible de réellement agir sur l'infection et de changer la trajectoire de la pandémie", explique le directeur de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), un virologue à la pointe de la lutte contre le sida depuis vingt-cinq ans. "Renverser la tendance de la pandémie pour parvenir à une génération libérée du sida" est l'un des thèmes de la 19e Conférence internationale bisannuelle sur le sida qui se tiendra du 22 au 27 juillet à Washington, souligne le Dr Fauci. Il insiste sur le fait "qu'on ne parle pas ici de guérison" du sida, car "on ne sait même pas encore si nous pourrons y parvenir". "Nous disposons de traitements efficaces" (des antirétroviraux, ndlr) pour contrôler le virus, permettant "aux sujets infectés, qui doivent les prendre indéfiniment, de rester relativement en bonne santé", rappelle le chercheur. Mais au-delà ce sont les résultats d'essais cliniques publiés récemment, montrant l'efficacité de ces antirétroviraux pour prévenir le risque d'infection chez des sujets séronégatifs, qui laissent penser "qu'il est possible de fortement accélérer la diminution de nouvelles infections", dit le Dr Fauci. Car avec le rythme actuel de baisse du taux d'infection - 1,5% par an en moyenne depuis dix ans dans le monde , la fin de la pandémie reste un objectif très éloigné dans le futur, concède-t-il. 34 MILLIONS DE MALADES DANS LE MONDE Mettre fin à la pandémie signifie qu'après un certain temps il y aura si peu de nouvelles infections que cela rendra possible d'avoir une génération sans sida, précise le patron du NIAID. Le virologue se dit également encouragé par les "bons progrès réalisés" dans la recherche d'un vaccin, mais prévient "qu'il y a encore un long chemin à parcourir avant d'y parvenir". Le Dr Fauci cite un essai clinique d'un vaccin candidat mené en Thaïlande en 2009 et qui, pour la première fois, a montré une efficacité modeste mais significative, qu'il qualifie de "percée". L'analyse des données produites par cette étude a permis "d'identifier des corrélations avec une immunité qui constitueront de très bons indices pour les futures recherches", selon lui. On estime que 34 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde dont 3,4 millions d'enfants. Le sida a fait 30 millions de morts depuis le début de l'épidémie et 1,8 million en meurent chaque année. Source : LeFigaro L’ECHELLE Hebdomadaire Nigériend’Informationset d’Analyses Siègesocial : - Niamey-Niger Contacts:96981182/ 93861746 email:[email protected] ----------------------------------------Directeur dePublication OumarouGado ----------------------------------------ComitédeRédaction BoubéDiop BrahAbdoulaye MinoA. OumarouGado Mayamawa ----------------------------------------Conception&Réalisation L’ECHELLE ----------------------------------------Tirage: 1500Exemplaires Sur lespressesdelaNIN L’ECHELLE N° 00 du 17 Juillet 2012 Page 2 POLITIQUE FINANCEMENTDESPARTISPOLITIQUES:gloutonnerieounécessité? Le lundi 02 juillet 2012, le Premier ministre, chef du gouvernement SEM BRIGI Rafini a présidé les travaux du conseil national du dialogue politique (CNDP). Avaient pris part aux dits-travaux, les représentants des partis politiques membres de la majorité au pouvoir (MRN), ceux de l'opposition (ARN) et les non alignés. L'un des points sur lequel s'était penchée la réunion, était relatif au financement des partis politiques. Pour une fois, depuis l'installation des autorités de la 7ème république, la classe politique nigérienne s'accorde sur une question : le financement de leurs partis ! Elle était en désaccord sur la guerre en Libye, sur le prix de l'essence (on se souvient encore des séquelles des manifestations de Zinder), sur les réalisations du président ISSOUFOU Mahamadou, sur la situation au Mali, sur le collectif budgétaire alloué à la sécurité, sur les déplacements du Président de la République pour la recherche du financement du programme de renaissance, sur l'assainissement de la vie publique !!! Bref, la classe politique nigérienne était en désaccord sur toutes les questions d'intérêt national sauf sur le financement de leurs partis ! Il faut dire que, sur cette question ils ont décidé de préparer un projet de lois pour se partager la coquette somme de deux (02) milliards de francs CFA! Les citoyens ont suivi avec attention, la joie et l'enthousiasme avec lesquelles un des représentants de l'ARN (nous taisons son nom pour ne pas lui faire du tort) a justifié la nécessité de prendre une telle mesure pour leur bien-être. Selon ce monsieur, au Niger la vente des cartes d'adhésion ne peut pas permettre aux partis de supporter leurs charges de fonctionnement. C'est à peine qu'il n'a pas ajouté ce bout de phrase : ''surtout quand on est à l'opposition'' ! Par contre, ce qu'on ne comprend pas dans la communication d'un des leaders de la MRN c'est le flou entretenu autour de la somme exacte à partager. Lorsqu'il s'exprimait sur les antennes d'une télévision privée de la place, le représentant de la MRN a, au-delà de l'habillement qu'il a bien voulu donner au projet de financement des partis au Niger, parlé de 0,30% des recettes fiscales de l'année écoulée sans jamais avancer un chiffre plus clair et plus perceptible aux yeux des citoyens. Il faut croire que les partis politiques tout bord confondu ont décidé, au sortir de leur réunion d'entretenir ce flou artistique à l'opinion nationale. Sinon comment comprendre qu'on se limite à dire seulement ''0,30% des recettes fiscales écoulées'' alors qu'ils savent très bien le montant de la somme à engager. Un calcul simple montre que ce pourcentage représente la somme d'environ deux (02) milliards de francs CFA à partager entre 61 partis politiques. En un mot, il faut dire que la classe politique a décidé de procéder par des manœuvres à la limite dolosives en observant ce flou, pour faire consommer son projet de financement à l'opinion et par delà à l'assemblée nationale. Pour objectivement apprécier la pertinence de ce projet, nous allons nous intéresser à deux échelles de valeurs notamment l'histoire de ce financement et les circonstances du moment. Un bref historique du financement de parti politique S'agissant de l'histoire très récente du financement des partis au Niger, il faut retenir d'abord que sous le règne du président TANDJA, ce montant ne dépassait guère 250 millions de francs CFA. A l'arrivée du général SALOU au pouvoir, le Conseil Consultatif National (CCN) a élaboré un projet d'ordonnance qui a prévu de consacrer 0,30% des recettes fiscales de l'année écoulée pour le financement public des partis politiques. Ce projet de texte a par la suite été promulgué par SALOU mais n'a pas encore connu de décret d'application. Donc jusqu'à preuve du contraire, ce sont les dispositions de l'ère TANDJA qui restent en vigueur. En outre tout le monde connait les circonstances d'insécurité alimentaire que le Niger traverse actuellement et les menaces certaines que représentent les groupes terroristes dans la sous-région. Ne sont tolérables que des dépenses absolument nécessaires. Logiquement ! C'est pour dire que ce n'est pas à un mo- ment où le Niger a plus que besoin des ressources budgétaires pour mieux se concentrer sur les défis de sécurité au sens large du terme que la classe politique va imposer au gouvernement de multiplier par dix (10) le financement public destiné aux partis politiques. Au vu des circonstances du moment, on peut dire que la réunion du CNDP convoquée à l'initiative de l'opposition politique, a fait montre d'une gloutonnerie sans commune mesure. Cependant, le débat sur le financement des partis au Niger, au regard des enjeux en place, ne doit pas se rétrécir au seul CNDP. Les enjeux que cette question soulève ont trait à la démocratie elle-même et à la souveraineté nationale. Pour préserver la démocratie et la souveraineté nationale, il est nécessaire de baliser les sources de financement de ceux-là mêmes qui concourent au suffrage c'està-dire les partis politiques. Il ne s'agit pas seulement de se limiter sur les financements publics mais de réglementer aussi les financements privés et de plafonner les montants de campagne électorale. Le financement public va impliquer des devoirs au parti, notamment la formation des militants, la tenue régulière des instan- ces du parti, la tenue régulière d'une comptabilité etc. Quant à la réglementation des financements privés, elle permettra de protéger les partis politiques des pressions extérieures et celle des lobbies. Ceci assurera au parti arrivé éventuellement au pouvoir de disposer d'une certaine liberté d'action et de préserver ainsi le principe de souveraineté nationale. En plus, pour éviter que notre démocratie ne soit une démocratie d'argent, il est nécessaire de plafonner le montant des campagnes électorales. Car il n'est pas rare de voir les partis politiques désigner les candidats qui ont le plus dépensé pendant la campagne électorale comme étant ceux qui ont été élus sans avoir fait la preuve qu'ils sont effectivement les plus légitimes et les plus compétents à assumer le poste. En un mot, c'est dans cette perspective que le débat sur le financement des partis doit se diriger et le débat doit être national c'est-à-dire qu'il doit se transporter vers l'assemblée nationale pour que les textes qui pourraient en découler revêtent la légitimité nécessaire. BRAH Abdoulaye OPINION / LES ELUCUBRATIONS DE MAHAMANE OUSMANE ''Quartier Libre'' tel était l'émission qui a reçu Monsieur Mahamne Ousmane , Président de la Convention Démocratique et Sociale (CDS Rahama) et tout premier Président démocratiquement élu du Niger sur la Radio et Télévision Labari (RTL). Lors de cet entretien, Monsieur Mahamne ousmane n'a pas passé par quatre chemins pour dire tout ce qu'il pense des institutions actuelles et particulièrement de l'Assemblée Nationale qui juge non représentative et non crédible parce que lui n'est pas représenté ? C'est du moins ce que l'on comprend à travers les élucubrations du tout premier Président démocratiquement élu qui s'est passé en donneur de leçons ! Quel est le nigérien qui ne se rappelle pas des agents de police postés devant la salle des Conseils des ministres pour empêcher le Premier Ministre Hama Amadou et ses ministres d'y accéder ? Quel est le nigérien qui ne se rappelle pas du refus du tout premier Président démocratiquement élu de présider les conseils des ministres ? Si le tout premier Président démocratiquement élu, chef suprême des armées, premier magistrat de la république Mahamane ousmane prend des libertés avec la mémoire, les nigériens eux non. L'on se demande si le tout premier Président démocratiquement élu n'a pas sa propre définition des mots ''représentative'', ''crédible'' ? Car à ce que l'opinion sache, l'Assemblée Nationale du Niger compte 113 Députés dont des députés issus de Circonscriptions Spéciales. Tout le pays y est représenté. Même s'il est vrai que les listes de son parti ont été rejetées dans certaines régions dont Zinder, il n'en demeure pas moins que les Députés actuels proviennent de tous les partis dont la CDS Rahama. En quoi alors cette Assemblée n'est pas representative? En quoi cette Assemblée n'est pas crédible ? Pour le tout premier Président démocratiquement élu, elle n'est pas representative parce que lui certainement n'est pas député et que les listes de son parti sont rejetées dans des régions dont son fief. Et meme dans ce cas, à qui la faute s'il vous plait ? Pourtant des nigériens se sont présentés et sont élus députés de son fief même s'ils ne sont pas de son parti ou bien il faut être de son parti pour être représentatif ? Pour le tout premier Président démocratiquement élu, cette Assemblée n'est pas crédible parce qu'issue des élections dont le juge constitutionnel a rejeté sa candidature quand bien même l'actuel troisième Vice président du Parlement est aussi Vice Président du parti du tout premier Président démocratiquement élu. Pour qui a suivi la logorrhée de Ousmane sur la RTL, il a fait toutes les insinuations possibles sur le Président Issoufou et son parti le PNDS. Il les a voués aux gémonies simplement parce que selon lui, le PNDS n'aurait pas été solidaire dans le malheur de la CDS. Mais que veut Ousmane ? Tous les partis en lice ont vu certaines de leurs listes rejetées quelque part, y compris le PNDS ? En plus, Ousmane voulait quoi ? Que le PNDS de Issoufou Mahamadou fasse front avec lui pour combattre ou contester une décision du Conseil constitutionnel de Transition ? Non, soyons sérieux, on ne peut pas redresser la démocratie ou amorcer le développement de notre pays avec des formules du genre ''A djara, a douba a gani…..'' L’ECHELLE N° 00 du 17 Juillet 2012 Et depuis des rumeurs circulent ça et là, pour une éventuelle dissolution du parlement car selon le tout premier Président démocratiquement élu, les dix candidats aux présidentielles ont signé un accord secret comme quoi quelqu'un soit celui d'entre eux qui sera élu ; il dissoudra l'Assemblée nationale pour avoir une Assemblée crédible et représentative. Sic ! Parole de Mahamane Ousmane ! En quoi le Parlement (5ème république) qu'il a présidé lui pendant dix ans est plus crédible et représentative que l'actuelle Assemblée ? Peut être par les délibérations qui ont octroyé des avantages énormes aux élus ? Peut-être aussi par les dépassements budgétaires qui étaient la règle du temps où le tout premier Président démocratiquement élu était Président de l'Assemblée ? Peut-être par ses déplacements aux frais de la princesse sans lien avec les intérêts du Niger ? Nous rappelons qu'en 2008, notre premier président démocratiquement élu, à l'époque président de l'Assemblée nationale avait fait 182 jours de mission sur les 365 jours qu'a compté l'année. Donc restons calme, Excellence ! Les Nigériens doivent alors se faire une idée, car au moment où les populations des contrées éloignées du pays font face à une famine, le tout premier Président démocratiquement élu lui ne réfléchit qu'à comment être député ? Au lieu de réfléchir à comment apporter de l'aide à ses potentiels électeurs ? C'est pourquoi même si cet accord secret existait, il faut le bannir. Et c'est parti pour cinq (5) ans Monsieur le Président Incha Allah ! Le Justicier Page 3 NIGER/ Sécurité : NATION Mention bien pour le Gouvernement Il y'a plus de 2000 ans, un savant grec, Euraclide, disait que " Quand la santé fait défaut, l'amour ne peut se manifester, la culture ne peut s'exprimer, la richesse demeure inutile et l'intelligence sans effet ". Aujourd'hui dans notre contexte, nous pouvons en dire autant pour la sécurité. Malgré les difficultés du moment liées à toutes les vicissitudes qu'on connait, tant nationales que régionales et internationales, malgré les vociférations de l'ARN et de leur caisse de résonance, malgré tout, le Gouvernement est entrain de travailler en toute sérénité selon le cap qu'il s'était fixé. Et s'il y'a un domaine où il faut saluer et féliciter cette équipe dirigée SEM Brigi Rafini ; c'est bien entre autres celui de la sécurité. Dans notre contexte sous régional où beaucoup de nos voisins ne savent plus où se trouve la direction des quatre points cardinaux, où le Mali brûle, le Nigeria flambe, la Libye se consume sous les séquelles des bombes de l'OTAN, le fait qu'au Niger les populations vaquent normalement à leurs occupations n'est nullement un fruit du hasard. N'en déplaise à Seini Oumarou, Mahamane Ousmane et leurs semblables ! A moins qu'on ne soit animé de mauvaise foi et d'égocentrisme mal placé, on est obligé de voir la vérité en face et reconnaitre en toute honnêteté que ce Gouvernement travaille véritablement à la réussite du Programme de la Renaissance tel que le Président Issoufou l'avait promis lors de la campagne électorale. Pour rappel, le Niger a 5688 km de frontières avec tous ses voisins dont 628 km avec le Burkina Faso, 257 avec le Benin, 1497 avec le Nigeria, 1175 avec le Tchad, 354 avec la Libye, 956 avec l'Algérie et 821 avec le Mali. Oui, nous sommes un pays très vaste avec une superficie de 1 267 000 km². Oui dis-je, malgré cette énormité géographique qui est une bénédiction de Dieu (Al hamd lillah) mais qui aurait aussi pu être une faib less e à l'é ga r d d es enjeu x sécuritaires, malgré que certains de nos voisins et non des moindres sont secoués quotidiennement, le Niger constitue aujourd'hui un ilot de sécurité dans une mer agitée par AlQaeda, AQMI, Ancar-dine, Boko Haram et que sais-je encore. De Téra à Madama et de Doungas à Adrar Bous, les Nigériens dorment et se réveillent en toute quiétude, ils vont et reviennent en toute liberté, dans la région d'Agadez même, les convois n'existent plus, bref on a l'impression que le Pays n'a jamais été mieux sécurisé et surveillé. De quelque coté que l'on rentre dans notre périmètre, on est vite repéré. Ceci est le résultat combiné non seulement de l'attitude des populations nigériennes elles-mêmes qui ont désormais compris la nécessité de la paix, mais aussi des efforts intenses et souvent herculéens déployés par nos éléments des Forces de Défense et de Sécurité sur toute l'étendue du territoire national. Mais on ne le dira jamais assez, c'est surtout le fruit mur d'une politique sécuritaire volontariste décidée par le Président de la République SEM Issoufou Mahamadou ; déclinée en axes opérationnels dans la DPG du Premier Ministre SEM Brigi Raffini, et exécutée avec brio par le Ministre de la Défense nationale SEM Karidio Mahamadou en parfaite intelligence avec ses officiers. En effet dans son discours d'investiture le 7 avril 2011, le Président Issoufou avait promis aux Nigériens que : " Pour assurer la sécurité du Niger et contribuer à la sécurité commune, j'envisage une solution globale, à la fois sécuritaire, administrative, économique et sociale. Il s'agira de concevoir et de mettre en œuvre un meilleur encadrement administratif et un vaste programme de développement économique et social des zones pastorales. Il s'agira aussi de rétablir le monopole de la violence de l'Etat, seul censé détenir des armes de guerre sur l'ensemble du territoire national. Il s'agira, enfin, de doter nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS) de ressources humaines bien formées et bien entraînées ainsi que d'équipements en quantité et en qualité suffisantes. Je veillerai personnellement, en tant que chef des armées, à la consolidation de l'unité et de la cohésion ainsi qu'au renforcement du moral de ceux qui ont la lourde mission d'assurer la sécurité des Nigériens et de leurs biens, de protéger nos frontières, et au-delà, de contribuer à la sécurité internationale." Et tout le monde se rappelle, à l'occasion du collectif budgétaire les efforts financiers que le gouvernement a consacré à l'acquisition de moyens militaires pour mieux faire face à la menace terroriste, oui tout le monde se rappelle le boucan tonitruant et inopportun, le discours démagogique tenu par les thuriféraires de ARN et une certaine société civile. C'est honteux. Ils ont argué du fait qu'au lieu de payer des armes, le Gouvernement aurait mieux fait de payer du riz pour les populations parce que selon eux le pays n'est pas menacé. Ils ont délibérément omis de parler des tonnages de vivres vendus à prix modérés ou mis gracieusement à la disposition de nos braves populations pour vaincre la faim , et tout ça pour ils le font pour feindre qu'il y'a l'insécurité alimentaire. Heureusement aujourd'hui, il suffit d'aller dans les villages pour constater que les populations, elles, sont aux anges avec cette politique menée par le Gouvernement. Les populations sont donc très satisfaites et au village les gens invoquent régulièrement Dieu pour le bien de ce régime, ils prient pour la réussite de cette politique dont ils n'ont vu pareil qu'avec le Président Kountché. Messieurs de l'ARN, '' Mougoun nouhi bay kache dan gada''. Vous travestissez la vérité ; L’ECHELLE N° 00 du 17 Juillet 2012 comme s'il suffisait de nier au soleil sa brillance pour qu'il perde son éclat. Cela s'appelle du populisme et c'est malheureux. Oui combien sont nos frères maliens du nord, milliardaires ou millionnaires avant l'occupation qui se sont vus aujourd'hui obligé de fuir leur pays, à cause de l'insécurité et du déni de liberté ? À quoi leur ont servi les greniers pleins de céréales, les troupeaux de bétail, les animaux ou toutes autres possessions qui étaient les leurs ? Ils les ont abandonnés dans leur quête de liberté et de sécurité. Au nord Mali actuel, malgré tous les déboires, la priorité N°1 de ceux qui s'y trouvent encore, n'est pas le grain de mil mais plutôt le désir de liberté et de leur dignité volée. Quand on est un Etat, il faut toujours et absolument éviter de tomber car autrement il sera difficile de se relever. Et tel que nous le constatons, les N igér ien s (m ê m es ceu x qui n e l'avouent pas) se sentent sécurisés a vec la polit iqu e d u P r é s iden t Issoufou. Et nous pensons que c'est un acte de patriotisme que d'aider ce Gouvernement à maintenir le Niger debout. Dans l'incognito le plus absolu, des hommes et des femmes sont entrain d'abattre un travail énorme avec toujours plus d'efficacité et d'efficience de jour comme de nuit pour que le pays soit épargné des ogres de tous bords et de toutes obédiences. Ces hommes dorment dans la montagne comme dans les ravins, surveillent les pics et les oasis, contrôlent les bois et les rivières, et tout cela pour maintenir la paix ; la quiétude et la sécurité à l'intérieur de nos frontières. Que Dieu les récompense et que la Nation le leur reconnaisse. Et c'est pourquoi nous tenons ici à féliciter le Ministre Karidio Mahamadou et ses hommes parce qu'ils portent le Niger sur leur tête. Avec l'affaire du collectif budgétaire, l'ARN a voulu les divertir, les amener à se répandre sur les medias, à répondre à leurs enfantillages mais ils ont compris. Le chien aboie, la caravane passe. Monsieur le Ministre de la défense, chapeau bas. A travers vous, c'est toutes nos Forces de Défense et de Sécurité qui doivent être félicitées. L'efficacité dans le silence, l'action dans la détermination. Que Dieu protège davantage le Niger. Boubé Diop Page 4 ILS FONT PARLER D’EUX LA COTECNA DÉCLARÉE NO GRATA : LE SNAD ENTRE DANS LA DANSE Au début c'étaient les commerçants nigériens qui demandaient le départ pur et simple de la société cotecna du Niger, c'est après plusieurs conciliabules sous l'égide du ministre des finances qu'un compromis a été trouvé sommant la cotecna de suspendre l'application de nouvelles mesures d'inspection. Beaucoup se posaient la question savoir la position des agents des douanes dans cette affaire qui les concerne, c'est a l'occasion du deuxième conseil du syndicat national des agents des douanes que le snad a dégagé sa position : dans ses propos a l'ouverture des travaux du conseil syndicat tenu le douze juillet dernier ,le secrétaire général du snad tiekoura amadou donnait le ton en ces termes la tendance est a l'abandon des programmes de vérification des importations ,a cause non seulement de leur inefficacité ,mais aussi de l'excessivité du cout de leurs prestations Pour preuve , devrait poursuivre le secrétaire général du snad après une quinzaine d'années au Niger la société cotecna n'a pas été en mesure de produire le moindre fichier valeur, ou encore de déterminer sa contribution intrinsèque dans les réalisations des prévisions ,que l'administration douanière nigérienne a toujours atteintes ou même dépassées Ses prises de position vont par la suite être confortées par les participants au deuxième conseil qui demande au gouvernement nigérien de résilié le contrat signé avec la cotecna pendant l'année Une conclusion qui vient ainsi renforcer les importateur nigériens dans leur démarche: le ministère des finances se pliera t il aux demandes ainsi formulées Wait and see Gado CES RUELLES QUI FÂCHENT A NIAMEY Elles sont connues aujourd'hui des niaméens ses ruelles les usagers empruntent avec des pincements au cœur surtout en cette période d'hivernage. A commencer par cette ruelle entre la fesej et le mur arrière du terrain musulman, la voie du cinéma jan gorzo, cette grande voie si empruntée par les officiels en allant a la grande prière juste a la portée de la station d'essence Kanem. a chaque pluie le calvaire est le même, l'eau est stagnante pour des jours chaque passage est une tombola avec la crainte de crever son pneu ou que l'eau vous passe dans le moteur. pourtant des années durant ces voies pressentent ce problème d'évacuation d'eau sans qu'un effort ne soit entrepris au vu et au su des responsables communaux prêts a encaisser taxe s et impôts s'exclamait un commerçant qui ne pouvait exposer sa marchandise de peur d'être éclabousser par des eaux déjà puantes depuis des jours. Mino L'ASSAINISSEMENT A-T-IL SERVI SOUS LA SEPTIÈME RÉPUBLIQUE ? Depuis son investiture à la tête de l'état du Niger le président de la république issoufou Mahamadou a fait de la lutte contre le détournement des deniers publique, l'assainissement des finances et la lutte contre la corruption, l'un des axes majeurs de ses priorités et du gouvernement. La mise en place de la haute autorité de lutte contre la corruption et les délits assimilés, la création de la cellule anti corruption dotée de la ligne verte sont aujourd'hui des dispositifs qui permettent de mesurer cet engagement. Plus d'un an après, les nigériens continuent à se poser la question sur l'évolution de ce processus d'assainissement. A juste titre certains se demandent si réellement les choses avancent, pourquoi des personnes dont les noms ont été cités sont encore en liberté : lenteur administrative, enquêtes en cour, investigation ou encore le dossier entre les mains du juge qui est le seul à juger de l'opportunité du dossier en sa charge. Chacun y va de son commentaire. Pendant que nous y sommes, il se développe et se produit chez beaucoup de cadres nigériens le concept de la sacralité des biens publics. L'idée qu'il ya déjà des dossiers en cours pour mauvaise gestion, que l'assemblée nationale par exemple a dans un sursaut national levé l'immunité parlementaire de plusieurs de ses membres pour permettre à la justice de faire son travail, tout ceci hante l'esprit de ceux qui ont l'appétit au gain facile. Aucun commis ne souhaite en cette ère accepter d'être dans une sale affaire. Tant mieux, l'argent du contribuable est épargné ! Ainsi la prise en compte de la question de l'assainissement a aujourd'hui provoqué l'effet pédagogique que l'impunité n'a plu droit de cité. Autres habitués des surfacturations et des fausses factures circulez ya rien à voir. GADO Omar Lutte anti-acridienne au Niger : SIGNATURE DE DEUX CONVENTIONS DE FINANCEMENT La France et la suisse viennent de signer chacun avec le Niger, une convention de financement en appui au dispositif national de prévention et de gestion des catastrophes et crise alimentaire au Niger. La cérémonie de signature a eu lieu ce mardi 17 juillet 2012 sous la présidence de monsieur SAIDOU Sidibé directeur de cabinet du premier ministre. Ainsi, de prime à bord, l'ambassadeur de France au Niger monsieur Christophe bouchard a prit la parole pour annoncer que son pays débloque une enveloppe de 250 millions pour permettre au centre de lutte anti acridien de faire face à la menace de l'invasion acridienne au Niger . Ces fonds viennent ainsi s'ajouter aux 9 milliards que la France a injectés en appui au Niger dans la gestion de la crise alimentaire née de la mauvaise campagne agricole. Pour sa part, le directeur adjoint résident de la coopération suisse monsieur STEFANO Berti a annoncé une enveloppe de 500 millions toujours en appui au Niger pour maitriser la menace acridienne. Ces deux conventions signées avec la France et la suisse constituent la réponse à l'appel lancé par les autorités nigériennes lors de la réunion des donateurs en juin dernier. C'est pourquoi, le directeur du cabinet du premier ministre a vivement remercier et saluer la promptitude avec laquelle ces deux pays ont favorablement réagi. Monsieur SAIDOU Sidibé a précisé é que ces fonds serviront à prendre en charge les prospections terrestres, les interventions aériennes dans le kawar, et le sahel et l'acquisition de 8 radios émetteurs/récepteurs. Mino SAHEL : LA FRANCE SE MOBILISE POUR LUTTER CONTRE LA CRISE ACRIDIENNE La France vient de répondre à l'appel lancé le 21 juin à Niamey par le chef du gouvernement nigérien, Brigi Rafini, afin de lutter contre " le péril acridien ". Suite à l'appel lancé par le chef du gouvernement nigérien, Brigi Rafini, le jeudi 21 juin à Niamey face à ce qu'il a appelé " le péril acridien ", la France vient de réagir par la voix de Pascal Canfin, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé du Développement, en débloquant un financement d'urgence de 850 000 euros. Ce financement sera utilisé afin dit-il de " répondre aux besoins immédiats du Niger, pays actuellement le plus affecté, en appuyant le Centre national de lutte antiacridienne avec 400 000 euros, mais aussi de contribuer à une réponse régionale de 450 000 euros qui financera notamment les opérations de prospection et de lutte au Mali. " La poursuite de cette invasion acridienne dans le Sud du Niger aurait des conséquences désastreuses, pouvant entraîner la destruction de récoltes et ouvrant la perspective d'une aggravation de la crise alimentaire. En rappel, le Niger a enregistré cette année un déficit céréalier national de plus de 690 000 tonnes à en croire les chiffres officiels. Cette situation qui est pire que celles enregistrées lors des crises précédentes en 2005 et 2010, inquiète beaucoup les autorités du pays qui tentent de l'atténuer par des ventes de céréales à prix modérés. Vie chère: LES COMMERÇANTS POINTÉS DU DOIGT C'est devenu une tradition chez les commerçants précisément ceux des centres urbains de considérer que le mois béni de ramadan est l'occasion de réaliser les bénéfices qu'ils n'ont pas pu obtenir et réaliser pendant les onze derniers mois de l'année. Le mois de ramadan c'est le mois choisi par certains commerçants véreux pour faire fortune sur le dos de leurs frères et subitement cette semaine déjà les prix des produits de première nécessité ont grimpé; c'est le cas de la viande, le sucre, le riz, le mil etc. Alors que le ministère du commerce venait il y'a quelques semaines d'organiser le premier forum sur la vie chère, les consommateurs s'interrogent sur certains prix pratiqués sur le marché. Par exemple le sac de mil coûte 22 000 fcfa à Niamey, le paquet de sucre 1 200 fcfa et le carton à 25 000fcf, le kilogramme de sucre farine entre 650 et 700 fcfa et le sac de 50kg à 29 500 fcfa. Alors que deviennent les engagements pris par les commerçants devant les autorités pour baisser les prix? la plupart des consommateurs qui ont suivi les conclusions de la rencontre Gouvernement/Syndicats des commercants sur leurs petits écrans ne croyaient pas un seul instant à la sincérité des annonces faites par ces commerçants. et ils n’ont pas eu tort. finalement, on se pose meme la question de savoir l’utilité de la detaxe que le gouvernement leur consent sur les marchandises importées pendant ce mois beni. Mino L’ECHELLE N° 00 du 17 Juillet 2012 Page 5 HISTOIRE KAOUSSAN: HEROSDUNIGER Il s'appelle KaoussanAgMohamedWanTegidda. Originaire duDamargu, il serait névers1880. Il est du clan des Igarzawan, sous groupe des Ikaskazan, faisant partiedel'ensemble Kel away. Avecsonami et complice Abderrahim Tegama, sultan de l'Aïr (1908-1917), il compte certainement aunombredes plus grandsrésistants nigériensfaceà lacolonisation. Votre journal sefait l'agréabledevoir de vous présenter, entroisparutions, quelques séquences des trois périodes de l'histoire bienremplie de la vie et de l'œuvre de ce Nigérienhors ducommun. Dans notre précédentelivraison, nous avons évoqué l'exil de Kaoussan suite à l'occupation du Damargou par les troupes coloniales françaises. Nous rappelions également son adhésion à la Confr ér ie Sanousiyya puis saformation militaire sous le sceau idéologique de cette tarîqa ainsi que ses différentes pérégrinations en Afrique du Nord et dans le septentrion nigérien. L'objectif principal de ce héros hors pair était, comme nous l'avons dit, de coaliser discrètement les Touareg contre l'occupant français en vue de les bouter hors du pays. Un des buts spécifiques de Kaoussan était de prendre la forteresse d'Agadez aux Français, ce qui dans son esprit serait le point de départ de la lutte pour leur éviction du Niger. LESIEGE D'AGADEZ1916-1917 Dans cetteénormeentreprisecourageuse, Kaoussan avait un allié d'envergure considérable: le Sultan d'Agadez Abderrahamane Tagama. C'était son ''compatriote'', son ami en même temps son sultan. Selon Djibo Hamani, " Tagama naquit à Walelewa au Damargu entre 1876 et 1880…" (le Niger du VIIè au XXè siècle, P.448). LES PREPARATIFS DEL'ASSAUTD'AGADEZ Kaoussan, depuis son exil nord africain et dans la perspective de son retour au pays, entretint une correspondance fournie et régulière avec les chefs de tribu et les responsables touareg de l'Aïr afin de les coaliser dans unobjectif communcontreles français devenus les nouveaux maitres du Niger. Le premier à croire à la mission du Héros fut le sultan Tagama qui l'accepta sans hésitation et s'y investit pleinement malgré l'opposition de ses marabouts et de son plus proche collaborateur, Tourawa Melé, qu'il finit d'ailleurs par faire assassiner pour collusion avec l'ennemi. Désormais Tagama se mit àl'œuvre. Il prépare alors discrètement l'arrivée de Kaoussan dans le plus grand incognito. Oui en effet, c'est une opération délicate qui requière ruse, subtilité, fermeté et détermination. C'est une question de vie ou de mort. Surtout il ne devait rien changer dans son comportement qui devait donner aux français le moindre doute, sa loyauté envers l'occupant se devait d'être constante et toujours prompte. Et c'est ce qu'il fit. " …Sans que la population d'Agades ne se doutât de quoi que ce soit et sans éveiller le moindre soupçon de la part de l'occupant français, Tagama fit construir e une gr ande et belle maison destinée à Kaoussan (l'actuel Hotel de l'Ayar). La construction dura un an et demi, dit-on. " (le Niger du VIIè au XXè siècle, P.448) Selon Andre Salifou, " Tegama réussit sans trop de peine à entrer dans l'intimité du commandant français de la place, le capitaine Bosch, dont il devint le véritable homme de confiance. Le capitaine poussa l'insouciancejusqu'à négliger les informations pourtant fort importantes que lui communiqua le Commandant du Territoire Militaire du Niger (…). Le chef du Territoire Militaire prescrivit alors au capitaine Bosch de prendre toutes les mesures qui s'imposaient pour accroitre la valeur défensive du poste français d'Agadès afin de le mettre à l'abri de toute attaque. Le Commandant d'Agadès ne fit rien et lorsque le 1er décembre 1916 son successeur, le capitaine Sabatié, prit le poste, il le trouva ''ouvert à tous les vents''. Mais très vite le capitaine Sabatié renforça la défense de sa garnison(…) " (Journal de la Société des Africanistes, Mélanges et Nouvelles : Kaoucenet leSiege d'Agadès, P.193-195). Entre temps, Kaoussan amorça sa descente vers le sud, il fit mouvement vers l'Aïr après avoir annoncé son arrivée aux siens, les invitant à se rallier à son action. D'après Djibo Hamani, " …des autres tribus et confédérations Kel Ayar, certains groupes rejoignirent Kausan et d'autres restèrent à l'écart. D'autres profiteront de la situation pour agir à leur compte et amasser des richesses en troupeaux. De la puissante tribu des Kel Away, seul leur chef supérieur, l'Ag Adode Fona, suivit Kausan de bout en bout et participa à tous les combats. Les Kel ferwan restèrent à l'écart, ce qui leur vaudra plus tard les faveurs des Français ; des Iwullemmeden, quelques membres de la noblesse dont Al Khorar, le chef de la Confédération, suivirent Kausan. En fait certains milieux Touareg restaient sceptiques quant aux chances de Kausan de vaincre les Français et doutaient même de sa capacité à conduire une telle entreprise. Parmi les sceptiques, il y'avait son oncle Alhaji Musa. Ason arrivée Kausan apprit cela et imposa à son oncle une amende de 100 chamelles sur lesquelles il paya lui-meme 10 (...). Quant aux Kel Geres, on dit que Kausan les aurait humiliés en faisant attacher et fouetter leurs chefs qui avaient ordonné à leur caravane de sel de continuer sur le sud malgré l'ordre contraire donnépar Kausan (…). " ((le Niger duVIIè auXXè siècle, P.449). Après avoir peaufiné au détail prés son plan avec son ami et complices Tagama, Kaoussan en fin stratègedécidad'abordd'envoyer ses hommes sur place. En quelque sorte l'arbre qui cache la foret. Ces derniers partirent et campèrent " sept mois dans la région de Talaq avant sa venue ". Le Professeur Djibonous rappelle que " Aghali L’ECHELLE N° 00 du 17 Juillet 2012 Kaoussanavant sonretour dans l'Aïr (coll. Famille de Kaoussan). Photoprise par unprisonnier italien(voir E.Petragnani,II Saharatripolitano, 1928) inClaudot-Hawad 2001 Cibishkuwa, son beau-père, fut le premier à se rendre à Agades. Après son départ, Tagama fit confectionner beaucoup d'habits destinés aux hommes de Kausan. Puis vint Al Moktar Kodago, également parent de Kausan, qui partit avec la charge de deux chameaux. Les gens de Kausan entraient à Agades la nuit et repartaient la nuit. L'entourage du sultan fit croire aux notables qu'il s'agissait de marabouts qui venaient lui rendre visite…". C'est ence moment précis quele SultanTagamaavait monté un plan pour se débarrasser d'un collaborateur des français qui n'aurait pas hésité une seconde à dénoncer ses frères pour peu qu'il ait la moindre information concernant l'attaque. Le plan a marché et le collabo Turawa fut éliminé. D'après le livre de Djibo Hamani, " Tagama avait informé le capitainecommandant Agades qu'unaffrontement avait eu lieu entre Kel Fadey et qu'il fallait envoyer Turawa Mele pour les menacer d'intervention s'ils recommençaient. En fait, il n'y avait pas eu de troubles. Il s'agissait d'uncomplot montépour éliminer leTurawa qui était devenu très puissant depuis son retour de Kuséri où il avait guidé les Français et peut-être combattu à leurs cotés (…) Tagama avait aussi rassuré le capitaine Bosch sur la sécurité dans le pays et l'avait incité à disperser ses troupes pour montrer la présence française. Mais le remplaçant de Bosch, à partir du 1er décembre 1916, le capitaine Sabatier, prit le contre-pied de cette politique. Il rappela les troupes en mission, regroupa dans le blockhaus tout ce qui se trouvait dans les magasins extérieurs : armes, munitions, vivres. Le fort disposait du puits de Tanshaman célèbre depuis des siècles pour son abondance en eau. On y regroupa une centaine de combattants avec leurs familles, employés domestiques, en tout 300 personnes environ (...) " (le Niger duVIIè auXXè siècle, P.450). Kaoussan est déjà aux portes d'Agadez et il est désormais ''minuit moins une'' pour l'assaut. Asuivre Insha Allah ! BoubéBita Page 6 INFO - INTERNATIONALE NKOSAZANA DLAMINI-ZUMA ELUE PRESIDENTE DE LA COMMISSION DE L'UNION AFRICAINE La Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma a été élue présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), le dimanche 15 juillet au soir, à AddisAbeba, lors du 19e sommet de l'institution. Quatre tours ont été nécessaires aux chefs d'Etats réunis en huis clos pour départager le Gabonais, Jean Ping, président sortant, et sa concurrente qui est à la fois la première femme et la première anglophone à occuper ce poste. Au premier tour, Dlamini-Zuma a emporté 27 voix contre 24 pour Ping. L'écart n'a ensuite cessé de s'élargir. Au deuxième tour, la ministre sud-africaine des Affaires intérieures a gagné deux partisans supplémentaires (29 voix contre 22), avant d'en totaliser 33 contre 18 au troisième tour. C'est alors que Jean Ping s'est désisté. Il restait à son opposante à gagner le vote de confiance. " Elle a eu 37 voix soit trois de plus que la majorité requise ", indique un haut responsable de l'UA sous couvert d'anonymat, un score confirmé par d'autres sources au sein de l'organisation. En janvier dernier, la configuration était diamétralement opposée et Ping n'était pas parvenu à emporter la majorité des deux-tiers des voix nécessaire à l'élection du président, malgré le désistement de la Sud-Africaine. Explosion de joie Cette fois-ci, cette dernière a su s'imposer haut la main avec 37 voix. Dès que les résultats ont été rendus publics, les partisans de la Communauté des Etats d'Afrique australe (SADC) ont explosé de joie dans les couloirs du siège de l'UA où se tiennent les travaux du sommet. La bataille entre Ping et Dlamini-Zuma, qui a duré plus de 6 mois, se termine donc au premier soir du sommet, avec la victoire de la candidate du pays d'Afrique subsaharienne le plus puissant. C'est la première fois qu'un anglophone dirigera la Commission de l'UA. Source : Jeuneafrique.com MALI : C'EST AUX AFRICAINS DE "DETERMINER" QUAND INreconquérir le Nord, mais poursuit cependant des TERVENIR, AFFIRME HOLLANDE discussions avec des groupes armés sous l'égide Il revient aux pays africains de "déterminer" quand et comment intervenir militairement au nord du Mali, contrôlé par des groupes armés islamistes, a estimé samedi le chef de l'Etat français, François Hollande lors de l'interview télévisée du 14 juillet. Il convient "que les Africains eux-mêmes puissent organiser le soutien au Mali", a déclaré M. Hollande. Il faut "d'abord qu'il y ait un véritable gouvernement au Mali qui puisse prendre ses responsabilités, et qu'une intervention dans le cadre de l'Union africaine et des Nations Unies puisse se faire, ça, c'est aux Africains de déterminer et le moment et la force", a ajouté le président. "Nous devons apporter toute notre solidarité. Au Conseil de sécurité, il y a une résolution qui permet justement de faire cette intervention avec le soutien de l'ONU", a rappelé M. Hollande. La Cédéao (Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest) prépare l'envoi éventuel d'une force militaire de quelque 3.000 hommes pour aider l'armée malienne à L’ECHELLE N° 00 du 17 Juillet 2012 de la médiation burkinabè dans la crise malienne. L'envoi de troupes est soumis à une demande formelle des autorités de transition à Bamako. La Cédéao souhaite en outre un mandat de l'ONU pour intervenir, ce qu'elle n'a pas encore obtenu. Armée démoralisée Le coup d'Etat militaire perpétré le 22 mars a accéléré la partition du Mali dont les autorités de transition, en place depuis le retrait des putschistes du pouvoir en avril, sont incapables de mettre fin à l'occupation du Nord où l'armée, démoralisée et sous-équipée, a été mise en déroute en quelques semaines. Le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra est arrivé vendredi à Paris pour annoncer au président de transition Dioncounda Traoré, en convalescence en France, "sa décision de proposer une large ouverture à toutes les forces vives du pays" afin de reconquérir le nord du pays. La formation d'un gouvernement de large union est une exigence de la Cédéao qui la considère comme un préalable indispensable à la reconquête du nord du Mali occupé par deux groupes islamistes armés, Ansar Dine (Défenseurs de l'islam) et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), alliés d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).* Ils en ont chassé les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), leur ex-allié indépendantiste et laïc. Source : Jeuneafrique.com Page 7 SANTÉ Mangez sain sans vous ruiner Et pourtant, la hausse prodigieuse des prix des produits alimentaires n'est pas une excuse pour mal vous nourrir. D'abord parce que, si effectivement nous allons vers la catastrophe financière, une bonne santé sera le bien dont vous aurez le plus besoin. Ensuite parce que, quelle que soit l'évolution des prix, il est faux de prétendre que la malbouffe soit meilleur marché que la nourriture saine. Le problème est que bien manger, comme bien écrire, bien chanter, ou bien parler, s'apprend. Et que dans ce domaine comme dans d'autres, une rupture de transmission s'est produite ces trente dernières années. Alors voici comment mieux manger avec moins d'argent :Consacrer du temps En préparant vos menus à l'avance, vous achetez uniquement le nécessaire. L'expérience montre qu'il coûte plus cher d'acheter un peu de tout pour improviser ensuite des repas, que de prévoir à l'avance ses repas puis d'acheter ce qu'il faut pour cuisiner. En préparant à l'avance des menus équilibrés, vous mangerez juste ce qu'il faut, et vous vous en porterez d'autant mieux. A noter qu'un repas bien préparé comporte des plats variés, et que l'on est ainsi plus vite rassasié. Manger mieux, mais un peu moins Des études chez les animaux ont montré que manger moins rallonge l'existence et diminue l'incidence des maladies, à partir du moment où vous avez votre dose quotidienne normale de vitamines et nutriments essentiels. Le Dr Richard Weindruch, du Centre de recherche national sur les primates du Wisconsin, a publié en 2009 les résultats d'une intéressante étude à ce sujet [1] . En 1989, il prit deux groupes de quinze macaques. Au premier, il donna une ration de nourriture réduite 30 % par rapport à la normale. Au second, il donna autant à manger qu'ils voulaient. En 1994, 46 autres macaques ont été répartis entre les deux groupes. Puis le Dr. Weindruch a comptabilisé les décès sur les années suivantes. Seuls 13 % des macaques ayant reçu peu de nourriture (restriction calorique) sont morts de maladies liées au vieillissement, contre 37 % de leurs congénères se nourrissant autant qu'ils le voulaient. Il est probable que l'effet soit le même chez les humains. Manger un peu moins que d'habitude pourrait vous faire gagner des années de vie en bonne santé, en plus de vous faire économiser. Réutiliser les restes La quantité de nourriture jetée à la poubelle actuellement, sans autre raison que la négligence, la paresse et la désorganisation, est affligeante. On estime que près de 50 % de la production alimentaire mondiale est gaspillée, selon un rapport de la FAO, l'organe de l'ONU consacré à l'agriculture et à la nourriture. Cela veut-il dire que les restes de votre gigot de dimanche midi peuvent vous servir de dîner du vendredi soir suivant ? Je vais peut-être vous choquer mais le fait que de la nourriture devienne dure, change de couleur, qu'elle devienne gluante, ou même qu'elle sente mauvais, ne veut quasiment rien dire en terme de danger pour la santé. Le goût peut ne pas vous plaire, mais ça ne veut pas dire que vous allez tomber malade. Ceci parce qu'il existe une grande différence entre les bactéries qui dégradent la nourriture, et celles qui sont pathogènes, c'est-à-dire causes potentielles de maladie. Les bactéries qui font pourrir la nourriture forment un film gluant sur la viande, ramollissent les légumes, et donnent une très mauvaise odeur au poulet. Mais les bactéries pathogènes sont inodores, incolores, et invisibles. Dans la mesure où vous ne pouvez pas compter sur votre vue ni sur votre odorat, utilisez la règle de 4 : pas plus de 4 jours à 4 °C. A 4°C, vous pouvez conserver pendant trois jours entiers du poulet cru et du bœuf haché. Vos restes de nourriture cuisinés, eux, peuvent être conservés quatre jours. Redécouvrez la soupe Non, je ne parle pas d'acheter des briques de soupe au supermarché, ni même les soupes " bio ". Vous ne ferez aucune économie, et vous ne saurez jamais, au juste, ce qu'il y avait dedans. Chaque fois que vous êtes en peine de faire un repas, souvenez-vous que virtuellement toutes les nourritures, tous les ingrédients, peuvent servir de base à fabriquer une soupe. Il suffit de les mettre à bouillir dans une casserole avec beaucoup d'eau, un oignon, une gousse d'ail, une carotte, quelques herbes, du sel et du poivre. Si vous n'avez qu'un seul légume sous la main (quelques carottes rabougries, un vieux chou-fleur), cela suffit pour faire un potage bon au goût et bon pour votre santé. N'ouvrez pas de paquet de chips. Ne commandez pas de pizza. S'il vous reste un quignon de pain que vous pouvez réduire en petit morceaux et faire revenir dans de l'huile d'olive avec de l'ail et du sel dans une poêle, faites-vous des croutons. Si la soupe est trop claire, une poignée de riz l'épaissira. Mangez du chou Jusqu'à la découverte de l'Amérique, nos aïeuls n'avaient ni haricots, ni maïs, ni tomates. Et la pomme de terre n'est arrivée en Europe qu'à la fin du XVIIIe siècle. Le chou, sous toutes ses formes, tenait une place de choix dans leur alimentation. Aujourd'hui, le chou est passé de mode. Peu de jeunes ménages en consomment. C'est dommage Il existe une grande diversité de choux, et un nombre prodigieux de délicieuses recettes pour les préparer, de la choucroute à la salade de chou râpé, en passant par le chou farci, le chou braisé et la soupe au chou. Le chou est bon marché en toute saison. Il a de grandes vertus détoxifiantes et chélatrices (se lie aux métaux lourds pour les évacuer de votre corps). Il est bourré de nutriments : vitamine A, C et E antioxydantes qui freinent le vieillissement cellulaire, fibres, potassium et souffre. Des études récentes ont démontré que le chou a des vertus anticancéreuses grâce à son souffre et ses anti-oxydants. Le brocoli freine le cancer de la prostate. Vous trouverez sur marmiton.org des centaines de recettes à base de chou. N'oubliez pas le chou de Bruxelles, le chou chinois, le brocoli et toutes les sortes de chou blanc, vert, rouge, frisé ou pommelé. demi-secs, les fèves et les pois sous toutes leurs formes. Les légumineuses ne coûtent pas cher et font de délicieux potages, purées, peuvent se manger chauds ou froids en salades. Il en existe assez de variétés pour en manger une fois par jour sans jamais se lasser, et elles peuvent parfaitement vous servir de plat principal, sans accompagnement. Un exemple rapide : ouvrez une boite de conserve de petits pois (inutile qu'ils soient " extra fins "), versez la dans une casserole, avec le jus, et faites chauffer. Il vous suffit ensuite de mixer, saler, poivrer, et ajouter une cuillerée de crème fraîche non-allégée, pour faire un délicieux potage. Limitez votre consommation de viande Réservez la viande rouge (si vous en mangez) et les grosses pièces de viande pour les grandes occasions. Le reste du temps, les légumes cités précédemment feront une excellente base de repas, et vous pourrez manger végétarien sans y penser. Quelques lardons, ou un bout de saucisse fumée suffisent à accompagner ces plats, si c'est indispensable pour vous. Pour varier les goûts, redécouvrez les épices et les herbes aromatiques, à commencer par les plus simples et les plus courantes : ail, cerfeuil, noix de muscade, laurier, cumin... Choisissez vos poissons Le poisson est très bon pour la santé, et il serait très dommage de s'en priver. Néanmoins, rien ne vous oblige à donner dans la lotte, le bar ou la sole, devenues hors de prix. Les petits poissons gras de mers froides sont bien moins chers, vous pouvez les acheter en conserve, et d'un point de vue nutritionnel, ce sont de toute façon les meilleurs grâce à leur forte teneur en oméga-3 et leur faible intoxication au mercure. Les œufs Enfin, l'aliment parfait pour les petits budgets : l'œuf. Victime d'une épouvantable erreur judiciaire dans les années 90, lorsque des chercheurs accusèrent injustement son jaune (le meilleur !!) de faire monter le taux de cholestérol, l'oeuf a été totalement blanchi ces dernières années, en particulier grâce à une étude de l'Université de Yale. (2) Nous savons maintenant que deux œufs par jour n'ont aucun effet négatif sur le cholestérol, pour les personnes en bonne santé. Bien entendu, si vous suivez un régime particulier, prescrit par un médecin, ne changez rien sans l'avoir consulté. Sinon, vous n'avez aucune raison de vous priver de cette délicieuse source de protéines de haute qualité, nourrissante, facilement digérable, et très bon marché. Car même en magasin bio, vous aurez du mal à trouver des œufs, même enrichis aux oméga-3, à plus de 25 c l'unité. A votre santé, Jean-Marc Dupuis Sources : Passport Santé Mangez des légumineuses Tout comme le chou, redécouvrez les lentilles, les haricots secs ou INFO - UTILES Pharmacies de garde Semaine du 14 au 21 Juillet 2012 1. Avenir 6. Carrefour 6ème 2. El NASR 7. Deysibon 3. Temple 8. Récaissement 4. Arewa 9. Lazaré 5. Arène L’ECHELLE N° 00 du 17 Juillet 2012 Numéros utiles Sapeurs pompiers 18 Police Secours 17 Hôpital National 20722521 Médecins de nuit 20734737 Ligne verte 08001111 Page 8