En savoir + - Maison Innovergne

Transcription

En savoir + - Maison Innovergne
ALLIER
CHER
CREUSE
NIÈVRE
Palais des Congrès à Vichy (03)
2 juillet 2015
Synthèse et évaluation
Organisées par
En partenariat avec
Sommaire
4èmes Rencontres Entreprises de la Filière Automobile
Compétitivité pour les PME : ruptures et défis
Rendez-vous d’affaires - Exposition
2
3
Présentation de la manifestation
4
5
Accueil
6
Jean BRUNOL : «L’excellence : la clé de la survie»
8
Max BLANCHET : «Pour le renouveau industriel par une
véritable stratégie de reconquête industrielle»
9
Table ronde n°1 : «Compétitivité des modèles industriels»
14
Table ronde n°2 : «innovation : environnement de travail»
Bernard COULON : Ouverture des Rencontres
16
Table ronde n°3 : «Innovation : process, produits»
20
Rendez vous d’affaires
21
Exposition
25
Annexes
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
Présentation de la manifestation
4èmes Rencontres Entreprises de la Filière Automobile
Compétitivité pour les PME : ruptures et défis
Ateliers – Rendez-vous d’affaires - Exposition
Le 2 juillet 2015, au Palais des Congrès de Vichy, les 4èmes
Rencontres des entreprises de la Filière Automobile ont réuni
près de 250 chefs d’entreprise et professionnels du secteur.
Créées en 2012, à l’initiative des Départements de l’Allier, du
Cher, de la Creuse et de la Nièvre, ce rendez-vous mobilise
toutes les entreprises et l’ensemble des acteurs de la filière
automobile des quatre régions : Auvergne, Bourgogne, Centre
et Limousin.
Lieu d’échanges favorisant le développement entrepreneurial
et ayant pour vocation de créer de nouvelles dynamiques
entre entreprises et territoires, ces rencontres attirent chaque
année en moyenne 250 participants qui s’enrichissent des
ateliers, conférences et exposition, et nouent de nouveaux
contacts commerciaux autour des rendez-vous d’affaires. Les
organisations professionnelles, les pôles de comptétitivité,
les clusters, la Plate-forme de la Filière Automobile (PFA) et
les Associations Régionales de l’Industrie Automobile sont
étroitement associées.
Ces 4èmes Rencontres avaient pour thème : « la compétitivité
des PME : ruptures et défis» et étaient parrainées par
Jean BRUNOL, Président de la Société des Ingénieurs de
l’Automobile (SIA). Elles ont permis d’aborder les nouveaux
enjeux qui s’imposent en matière d’innovation, d’excellence
des systèmes productifs, de ressources humaines. L’objectif
était d’identifier des opportunités de mutualisation et d’initier
de nouveaux projets collaboratifs, mais surtout de mettre en
lumière les nécessaires changements de modèles économiques
pour la filière.
La conférence de Max BLANCHET, auteur de l’ouvrage
«L’industrie France décomplexée» était particulièrement
attendue. Il a fait partager sa vision stratégique de reconquête
industrielle en France, notamment pour la filière automobile.
Poids de la filière Automobile :
En France, la FIEV (Fédération des Industries des Équipements pour Véhicules) et le CLIFA (Comité de Liaison des Industries
Fournisseurs de l’Automobile) représentent 250 000 salariés.
En ajoutant les salariés de la construction automobile (220 000) et des Services directs (153 000), la filière automobile compte
plus 620 000 personnes. En incluant la supply chain, le commerce et la réparation, la filière automobile représente en France
2 385 000 emplois. Un actif sur 9 dépend directement ou indirectement en France de la filière automobile.
En Auvergne, Bourgogne, Centre et Limousin (territoire organisateur) 73 000 personnes travaillent directement dans la
filière automobile, jouant un rôle important en termes d’emplois. L’activité économique des entreprises concernées génère 10
Milliards d’euros de Chiffre d’Affaires.
AU PROGRAMME :
Un parrain de prestige : Jean BRUNOL – Président de la Société des Ingénieurs de l’Automobile (SIA)
▶ « L’Excellence : la clé de la survie »
L’éclairage d’un économiste de renom : Max BLANCHET, auteur de « L’industrie France Décomplexée »,
Consultant en stratégie, Cabinet Roland Berger
▶ « Pour le renouveau industriel par une véritable stratégie de reconquête industrielle »
Trois tables rondes réunissant témoins chefs d’entreprises et experts autours d’une question centrale :
Compétitivité pour les PME : ruptures et défis
Les tables rondes ont été animées par Laurent MEILLAUD, journaliste et consultant spécialisé dans l’automobile
et les nouvelles technologies
◆Table ronde 1 : « Compétitivité des modèles industriels »
◆Table ronde 2 : « Innovation : environnement de travail »
◆Table ronde 3 : « Innovation : process, produits»
Comme pour les deux dernières éditions, des rendez-vous d’affaires pré-programmés ont été organisés pour les industriels
participants. Cette nouvelle édition a accueilli 240 personnes, dont plus de 130 dirigeants et chefs d’entreprises. 190 rendezvous d’affaires ont été programmés.
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
3
ACCUEIL
Gabriel MAQUIN
1er adjoint au Maire de Vichy, Conseiller communautaire de la Communauté d'agglomération Vichy Val d'Allier,
Conseiller départemental de l'Allier
Je suis très heureux de vous accueillir au
nom du Maire Claude Malhuret, au Palais
des Congrès Opéra de Vichy à l’occasion
de ces 4èmes rencontres entreprises de la
Filière Automobile.
Je voudrais remercier l’ensemble de l’équipe
organisatrice qui s'est beaucoup investie
pour faire de ces rencontres un moment de
débat constructif.
Je voudrais vous dire tout le bien que je pense de ces rencontres
de la filière automobile, qui me semblent pertinentes pour au
moins deux raisons :
➢ D’abord parce qu’elles sont l’occasion de se pencher sur
la situation et d’imaginer l’avenir d’un secteur industriel et
commercial important pour notre pays et notre territoire.
➢ Ensuite parce que le principes même de ces rencontres,
où des secteurs publics et privés sont amenés à travailler
ensemble, me paraît un exemple à suivre.
La filière automobile en France, c’est une institution.
Notre pays a toujours eu la chance de posséder de grands
groupes industriels – PSA, Renault autrefois Citroën – qui
occupent non seulement le marché intérieur français mais qui
obtiennent aussi de très beaux succès à l’étranger.Mais – sans jeu de mot – c’est aussi un secteur « moteur » par
sa capacité à solliciter toute une variété de sous-traitants et de
corps de métiers spécifiques.
Et les innombrables métiers liés aux équipementiers, aux
services d’après-vente, de locations de véhicules ou de
financement de crédits sont autant de richesses et d’emplois
contradictoirement imputables à votre secteur d’activité.
Au total, les emplois directement et indirectement liés au
secteur automobile sont estimés à plus de 2 millions, soit 9%
de la population active, dans notre pays.
Dans ces conditions, on comprend aisément pourquoi, quand
l’industrie automobile est touchée, une sorte d’effet domino se
met en place et la crise se propage à des pans beaucoup plus
larges de notre économie.
Nul doute que ces rencontres de la filière automobile, basées
cette année sur le thème "Compétitivité des PME : ruptures et
défis" , vont être l’occasion, à travers des échanges informels
mais aussi la centaine de rendez-vous d’affaires programmés,
d’esquisser des pistes pour redynamiser un secteur qui, je le
répète , est vital pour notre pays et générateur de nombreux
emplois sur le territoire de Vichy Val d’Allier pour l'ensemble
de nos territoires.
4
Le partenariat public/privé, une solution d’avenir :
Lors de ces rencontres , plus de 200 participants, en grande
partie chefs d’entreprises, vont discuter et confronter avec
d’autres professionnels ce qui constitue le quotidien de leurs
préoccupations : innover, aller de l’avant, inventer l’avenir.
Mais, je le disais dans leur principe même ces rencontres
ont aussi un formidable mérite : celui de faire dialoguer
directement les décideurs publics et les décideurs privés, afin
qu’ensemble nous avancions main dans la main en envisageant
un avenir commun et prospère pour notre histoire.
Cette convergence de nos points de vue parfois différents est
nécessaire car nous sommes aussi réunis par une communauté
d’intérêts. Plus la filière automobile sera prospère, plus nos
villes, nos agglomérations, nos départements le seront.
Nous avons tous à gagner à voir se développer le tissu
économique local. L’économie privée ne s’oppose pas à l’intérêt
collectif et public, bien au contraire.
Vichy est donc heureuse de succéder à Montluçon et d’accueillir
ces 4èmes rencontres entreprises de la filière automobile.
C’est une récompense pour notre ville, qui a toujours cherché
à soutenir, dans la mesure de ses moyens, les initiatives allant
dans le sens du dynamisme économique.
A Vichy, deuxième bassin industriel d’Auvergne, se trouvent
réunies de nombreuses activités liées au secteur automobile.
Je pense au site de CGR, à Saint Yorre, qui produit plus de 25
millions de pièces automobiles par an.
Je pense à Altia Cusset, fournisseur « de rang un » des groupes
PSA et Renault, récemment repris par le consortium francoallemand Califil et Drahtzug Stein.
Je pense aussi, bien évidement, au groupe Ligier,
historiquement lié à notre ville, qui produit près de 50 voitures
par jour et travaille entre autres sur des projets de véhicules
électroniques.
Dans le même temps, nous accueillons sur notre territoire
l’académie du PLM, qui ouvrira en septembre.
Ce sera le premier centre de France à offrir des formations
qualifiantes à forte valeur ajoutée en P.L.M (« Product Lifecycle
Management »), c’est-à-dire à préparer aux nouveaux métiers
de l’usine du futur, auxquels, l’industrie automobile aura
nécessairement recours.
Une formation soutenue par la Société PERCALL, dont je
salue la réussite ; puisqu’en implantant son centre d’expertise
PLM à Vichy, elle a créé 120 emplois d’ingénieurs.
Puissent donc ces rencontres se révéler fructueuses pour vous
tous, au bénéfice de vos entreprises et de la filière automobile
en général.
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
Ouverture des Rencontres
Bernard COULON
Vice-Président du Conseil départemental de l'Allier, en charge du développement économique, de l'agriculture
et du tourisme et nouveau Président du Comité d'Expansion Economique de l'Allier
« La nécessité et la volonté du travailler ensemble et de bien se connaître quelle que soit la sensibilité de chacun.
Nous devons travailler en équipe, mettre les énergies en commun pour préparer l’avenir."
Demain, nous devons nous positionner par rapport à la grande région Rhône Alpes Auvergne, sachant
que le département de l’Allier est l'un des plus éloigné des nouveaux centres de décision.
Dans ce contexte, la nouvelle présidence du Conseil départemental a choisi de concentrer les questions
de développement et d'attractivité économique, sur une vice-présidence unique pour que le Comité
d’Expansion Economique soit mieux reconnu auprès de la grande région Rhône Alpes Auvergne.
L'objectif partagé est de poursuivre notre action auprès des entreprises du territoire.
Les réseaux sont primordiaux pour pouvoir soutenir et faire aboutir beaucoup de projets. Ainsi avec
les 4èmes rencontres de la filière automobile, les entreprises et les filières sont les 2 axes sur lesquels le
Département va travailler.
La filière, c’est le réseau de proximité où l’innovation doit toujours être encouragée.
Jean-Paul DUFREGNE
Conseiller départemental de l'Allier, Ancien Président du Conseil départemental et du CEEA
à initiative des Rencontres des la filière automobile avec les Présidents de la Creuse, du Cher et de la Nièvre
Il est effectivement important d’avoir des initiatives pour pouvoir faire bouger les
choses. Nos territoires doivent penser qu’ils ont des atouts et que tout ne se passe pas
systématiquement ailleurs. Ces rencontres sont nées de ce constat.
Les 4 départements : l’Allier, le Cher, la Creuse et la Nièvre ont ainsi travaillé sur ce
concept de « Nouvelle Ruralité », avec l'objectif d'intégrer ces territoires ruraux dans les
modifications sociétales à partir de nos atouts en valorisant notre capacité d’innover, car
nous avons été trop longtemps fatalistes.
Autour de la filière automobile, de nombreuses entreprises sont implantées sur nos territoires.
De ce constat, les 4 Départements ont voulu montrer que l’on était capable de créer une nouvelle dynamique. Ainsi est née
l’initiative de ces rencontres.
Cette année, le choix de Vichy est un clin d’œil, en direction de la métropole de Clermont-Ferrand. A nous de créer les
conditions pour créer des initiatives pour favoriser la création d’emplois.
Il ne faut pas oublier la fusion des 2 régions : Auvergne et Rhône Alpes. Là aussi, c’est à nous de nous positionner par
rapport à cette grande région. Ne soyons pas des spectateurs mais des acteurs de ces changements pour nos territoires.
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
5
L'excellence : la clé de la survie
Parrain des 4èmes Rencontres : Jean BRUNOL
Président de la Société des Ingénieurs de l'Automobile (SIA)
L’Excellence : clé de la survie
Quelle est la place de la France dans le Monde?
Voyons-la au travers d’un paramètre simple, le PNB/ Habitant,
dont chacun comprendra la pertinence :
• Le Produit Mondial Brut est estimé à 77 000 Milliards de $.
La moyenne annuelle pour les 7 milliards d’individus qui
peuplent notre planète s’établit à 11 000$.
• En France, nous sommes au-dessus de 40 000$ par personne
et par an ; pour mémoire la Chine et l’Inde atteignent
aujourd’hui respectivement 8 000$ et 4 000$ en parité de
pouvoir d’achat.
Qu’est-ce qui justifie aujourd’hui cette différence d’un
niveau de vie en France ?
4 fois supérieures à la moyenne mondiale ? Les différences
d’efficience entre pays s’estompent très rapidement et en
tendance libre il n’y a pas de raison que l’on n’ait convergé
avant 10 ans. Nous ne sommes pourtant qu’au début de ce
phénomène. Accepter la réalité, ce n’est pas une attitude
déclinologue, pire d’ailleurs est de le substituer par un déni
de réalité.
A ce stade, les spécialistes de l’analyse stratégique diraient que
je n’ai abordé avec vous qu’un sujet sur : LES RISQUES.
Je voudrais me centrer dès lors sur les opportunités et sur
nos points forts.
Une vision lucide de la réalité est indispensable et préalable
à l’action. Alors saupoudrer, ce qui est souvent la solution
retenue, est une attitude suicidaire !
Décider, c’est choisir. Choisir c’est décider de mobiliser le
meilleur de nos ressources dans ce combat économique
de l’avant, condition de la survie de notre modèle social et
sociétal.
Notre Pays garde quelques atouts, ils ne sont plus si nombreux, mais ils sont formidables et particulièrement importants
dans la nouvelle phase du développement de l’économie mondiale : celle de la globalisation.
Je vais en citer 5 et j’accepte volontairement d’en oublier quelques-uns :
➢1. Nos Ingénieurs, nos Ecoles d’Ingénieurs, Nos Business Schools et leurs Diplômés, nos Ecoles d’Administration et
quelquefois j’ajoute les Formations de nos Juristes,
➢2. Nos Grandes Entreprises de classe mondiale et les Filières associées,
Nos grandes entreprises sont un formidable atout pour le Pays. Il appartient à tous
et à chacun de mieux le comprendre et mieux l’accompagner.
Vous y noterez bien sûr les magnifiques Groupes Français que sont Michelin, Air
Liquide, Essilor et d’autres, mais également ARCELOR MITTAL.
Ce Groupe emploie 20 000 personnes en France et développe à Mézières les
technologies Advanced High Strenght Steel - AHSS -, critiques pour l’avenir en
particulier pour l’allègement des véhicules des constructeurs généralistes.
➢3. Le coût de l’énergie est également pour l’industrie un avantage formidable.
Les entreprises allemandes paient aujourd’hui le KWh électrique de 30 à 50% audessus de leurs homologues françaises
➢4. Notre agriculture,
➢5. Nos START-UP Technologiques.
6
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
Alors vous me direz : quoi faire ?
géographique familial. Evidemment les Lycéens issus
des familles les plus aisées n’en avaient pas un besoin
patent, mais souvent ceux issus d’environnements
plus modestes arbitrent leur cursus en fonction de ce
critère.
1. L’ excellence c’est une discipline individuelle et
collective.
L’exemplarité n’est pas une condition suffisante de l’Excellence,
mais elle est une condition nécessaire !
2. L’argent public : l’argent des contribuables !
Voilà un arbitrage simple et clair de l’argent public qui peutêtre décidé !
•S’impliquer plus avant dans les Etablissements que vous
financez.
3. Entreprises - Universités - Ecoles d’Ingénieurs :
La coopération entre ces 3 ensembles s’est améliorée au cours
de la dernière décennie mais le niveau d’intégration nécessaire
pour faire face aux enjeux du Nouveau Monde impose un
véritable aggiornamento.
Atteindre cet objectif c’est pour les 2 parties décider de faire
des efforts :
•Pour mes amis universitaires, reconnaître à minima
que générer les ressources nécessaires à la poursuite du
financement de leurs activités est le rôle des entreprises et
des patrons de l’industrie,
•Pour mes amis et collègues industriels reconnaitre
que l’innovation technologique est aujourd’hui souvent
pluridisciplinaire et que les laboratoires publics ou
semi-publics quel que soit leur statut peuvent jouer un
rôle déterminant dans leur recherche de Leadership
Technologique Mondial.
4. Le déclassement de nos Formations Scientifiques
d’Excellence :
Industriels , organisations, responsables de la cité défendons
nos formations de l’élite scientifique et technique. Ces
formations exigeantes constituent un facteur de différenciation
premier sur le front de la bataille économique mondiale.
5 .La Méritocratie Républicaine et l’ascenseur Social :
•Les Bourses au Mérite des bacheliers les plus brillants. Ces
2 ans de soutien après BAC étaient essentiels à un moment
où l’on poursuit ses études souvent hors de l’environnement
6. Stages et Formations en Apprentissage :
Bien que la situation économique soit médiocre et l’avenir
préoccupant, c’est la responsabilité du monde économique et
en particulier des Industriels que de s’engager dans ce domaine
7. Créer un environnement positif pour l’agriculture et
l’Industrie.
Ma génération, nous portons une responsabilité dans la
désaffection pour les activités agricoles et industrielles.
Le paradigme de notre génération a été :
« Laissons à des pays à bas coût de main d’œuvre les activités
manuelles et disons polluantes et gardons les services à haute
valeur ajoutée ! »
Ce raisonnement terriblement intelligent et très intellectuel a
l’inconvénient d’être faux et d’avoir été appliqué avec constance
et détermination.
Et ce pour au moins 2 raisons :
1. Pourquoi en effet voulez-vous que des Pays comme l’Inde,
nous laisse le business mondial des Services à haute valeur
ajoutée : INFOSYS, TATA Consulting Services, et même CAP
GEMINI Inde ont des capacités formidables et en termes d’ISIT ou de Management Information Systems sont aujourd’hui
au meilleur niveau Mondial à la moitié du coût d’un Européen
ou d’un Américain.
2. Comment imaginer que des activités de Services à haute
valeur ajoutée peuvent prospérer sur une agriculture en
difficulté et une industrie en déshérence ?
La SIA en bref
• La SIA, un réseau d’ingénieurs, créée en 1927
Je ne peux conclure sans vous dire quelques mots
de la Société des Ingénieurs de l’Automobile
dont mes collègues et amis m’ont confié la
Présidence il y a 2 ans maintenant.
• 1 200 membres, dont 90 entreprises et écoles
• Un réseau de 15 000 spécialistes
• Affiliée FISITA, fondée par la SIA à Paris, en 1948
• 150 professionnels de l’industrie automobile actifs à la SIA
• 10 Sections techniques
• 2 000 participants/an aux congrès et journées d’études SIA
• En charge du Secrétariat technique du Comité Technique
J’aime me rappeler cette pensée de
CLEMENCEAU :
« Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on
le sait il faut avoir le courage de le dire.
Quand on le dit il faut avoir le courage de
le faire. »
Automobile (CTA) de la PFA (Plateforme de la Filière Automobile)
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
7
Pour le renouveau industriel par une véritable stratégie de
reconquête industrielle
Grand Témoin : Max BLANCHET
Auteur de "L'industrie France Décomplexée"
Consultant en stratégie, Cabinet Roland Berger
Quelle industrie pour la France en 2025 ?
En préambule, il est nécessaire d'établir un diagnostic de l’état
de l’industrie française. Partager le constat, c’est avancer et ne
pas être dans une position de déni. Pour pouvoir évaluer la
situation de l’industrie française à ce jour, il faut comparer
la constitution de la valeur ajoutée de l’industrie il y a 30
ans et celle d’aujourd’hui. La valeur ajoutée d’une entreprise
correspond au chiffre d’affaires moins les achats, ce qui
équivaut aux frais de personnels et d’exploitation, dépréciation
et profitabilité. Cet indicateur représente exactement ce qui a
été produit sur notre territoire national.
grandes entreprises diminue en France. C’est une situation
préoccupante qui nécessite une forte restructuration.
Au début des années 90, la valeur ajoutée était produite à
80% par les pays industrialisés : Japon, Europe de l’Ouest et
Amérique du Nord. Aujourd’hui, ils n’en produisent plus que
50%. Les 50% restant sont produits par les pays dits émergents
comme la Russie, la Chine et l’Europe de l’Est. Dans ces pays,
la part de l’industrie atteint 30 à 35% de leur richesse.
On est devant une révolution technologique majeure qui
combine le numérique, l’automatisation, la numérisation
et le big data. Cela va bien au-delà de l’innovation produit.
On assiste à un véritable changement de paradigme dans
la stratégie de production industrielle vers « l’industrie du
futur ». On va voir disparaitre les modes de fabrication de
l’industrie traditionnelle.
La France subit un phénomène de désindustrialisation. Depuis
30 ans, tous les 10 ans, nous perdons 600 000 emplois dans
l’industrie alors que la valeur ajoutée de l’industrie allemande
a augmenté de 30% entre 2000 et 2012. L’Allemagne continue
à moderniser son parc industriel pendant que l’âge moyen
du parc machine vieillit en France. La France accuse des
retards d’automatisation, elle détient 34 000 robots contre
160 000 en Allemagne. La capacité d’investissement des
Avoir un outil industriel performant est l’un des leviers
majeurs pour reconquérir l’industrie. On observe une
corrélation exacte entre la croissance de la valeur ajoutée
industrielle et l’investissement dans l’outil industriel. Il faut
tenir compte de cette nouvelle donne économique. On ne
peut plus produire comme avant.
Quelles sont les nouvelles tendances de l’industrie ?
Qu’est-ce que « l’usine du futur ? »
Le système productif doit être plus flexible et permettre une
customisation de masse, une meilleure proximité avec les
clients. Le coût logistique est inférieur, la production dépend
des commandes clients avec une supply chain automatisée.
L’opérateur travaille avec des robots et le travail devient
moins pénalisant. Les économies d’échelle viennent de la
connaissance ce qui permet une
diversité à moindre coûts.
Pour rebâtir cette industrie
on doit se poser plusieurs
questions :
Comment se repositionner
et identifier les facteurs de
performance pour les clients ?
Quelle solution de technologie
avancée pour y répondre ?
Comment développer une offre
haut de gamme à la française ?
Comment travailler en clusters
régionaux ? Comment attirer de
nouveaux talents ?
Il n'y a aucune fatalité, nous
avons un potentiel énorme.
8
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
Table Ronde N°1 :
Compétitivité des modèles industriels
Animateur des tables rondes :
Laurent MEILLAUD
Journaliste et consultant spécialisé dans l'automobile et les nouvelles technologies
Aujourd’hui l’automobile est un produit très complexe, qui évolue sur tous les plans.
L’usine est elle aussi très complexe. On change de monde, en se positionnant sur de nouvelles technologies.
Grand Témoin : Max BLANCHET
Il faut repartir vers ce qui est novateur pour pouvoir retrouver une industrie française forte : en termes de
produits (véhicule du futur, chaîne cinématique avec le moteur efficient, véhicule autonome, matériaux
légers…..) mais il faut aussi intégrer le process.
Nous autres Français, nous avons trop été tournés vers l’aspect produit et pas assez orientés vers le process.
Il faut introduire les process, d’autant qu’ils sont numériques et que nos ingénieurs français ont toutes leurs
chances. Il faut ré-inventer et repositionner nos innovations.
Nous assistons quasiment à un véritable Big Bang où les cartes sont redistribuées. Effectivement nous
assistons à une re-prolifération des solutions techniques et des innovations qui redistribuent les cartes.
Il ne faut pas aller sur des domaines déjà acquis.
Il faut que l’industrie française se repositionne par rapport à des innovations produits et process.
Laetitia GUYOT CD03
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
9
Table Ronde N°1 : suite
Compétitivité des modèles industriels
Edouard ARMALET, Directeur Général Adjoint
Plateforme de la Filière Automobile (PFA)
L’enquête annuelle de la performance
industrielle de la PFA a été présentée le 7
juillet. Cette enquête permet de suivre 16
indicateurs sur environ 200 sites volontaires.
La filière automobile a des données sur ce qui se passe dans
l’entreprise grâce à des indicateurs sur :
¾¾La qualité,
¾¾Les opérations (rendement machine, stocks, valeur ajoutée
par personne…)
¾¾Les ressources humaines, car l’homme est au centre de la
compétitivité
¾¾L’investissement
Depuis 20 ans, 200 à 250 sites répondent volontairement à
l’enquête. C'est la plus puissante au monde pour le secteur
automobile. Elle permet de faire un constat : quelle que soit la
conjoncture, tous les indicateurs progressent, mais lentement.
Mais pourquoi progresse–t-on aussi peu ?
Ce n’est pas la filière, mais chacun des sites qui doit se prendre
en main : il faut maîtriser les coûts partout. Pour y arriver, il
faut travailler les indicateurs. Le premier à améliorer est celui
concernant la qualité et le service.
Les grands groupes ont les capacités à booster ces indicateurs.
Par contre plus la taille de l’entreprise est faible, plus c’est
difficile. Pourtant chacun des sites doit prendre conscience
qu’il a quelque chose à faire.
L’enquête montre bien que le niveau d’investissement est
catastrophiquement faible. Ceci est d’autant plus inquiétant
que le secteur automobile est reconnu en France pour être le
secteur qui investit le plus.
Les indicateurs concernant les ressources humaines ne sont
pas brillants : accidentalité élevée et qui ne s’améliore pas
trop, ce qui a des répercutions sur la motivation, le niveau
d’absentéisme et de formation. Cet indicateur doit absolument
être amélioré dans le cadre du développement de l’Usine du
Futur pour améliorer la compétitivité des entreprises.
Ce constat pessimiste ne doit pas faire oublier que parmi les
entreprises, nous avons en France les meilleurs mondiaux (en
qualité : 0 PPM, taux de service à 100%, fréquence d’accident
à 0% plusieurs années de suite.
Mais il faut que l’ensemble de ces sites aille vers cette excellence
pour relancer la machine sur ces fondements.
Franck ALCARAZ,
Directeur Général Adjoint de la Région Auvergne, chargé du Développement économique
Pour le Région, comme toute collectivité
locale française, nous devons être des
partenaires des entreprises et nous devons
être à l’écoute des industriels car nous ne sommes pas des
spécialistes des marchés et des clients.
¾¾Il faut que l’argent public injecté et l’action des élus apportent
de la valeur ajoutée dans le système pour le territoire.
¾¾Le développement économique se créera dans les territoires
autour des grandes villes.
¾¾Le financement public n’a pas vocation d’être immédiatement
rentable.
➢ Dans toutes les régions, des duos avec la Banque Publique
d’Investissement se sont mis en place pour proposer des
financements pour préparer l’avenir, pour aider les entreprises
dans leur prise de risque.
Les Régions ont aussi une vocation de rassembleur, de
fédérateur avec les industries, les laboratoires de recherche
publics et privés, les grandes écoles et les collectivités autour
de projets prioritaires, notamment en Auvergne, orientés vers
l’Usine du Futur et la mobilité. Les Régions doivent faciliter les
mutations industrielles dans les PME.
En Auvergne, nous avons la chance d’avoir un réseau
d’excellence de grandes entreprises, PME et TPE reconnu
au niveau mondial. La Région Auvergne est là pour perfuser
ces PME pour qu’elles puissent suivre ces exemples et qu’elles
soient encore plus créatrices de valeur.
Edouard ARMALET, Directeur Général Adjoint PFA
Il y a quelque temps, il y a eu un appel à
projet sur le véhicule du futur pour les
PME, car jusqu’à présent seules les grandes
entreprises avaient participé. 68 PME et
même des TPE et start-up ont déposé un
projet. 28 d’entre elles ont été lauréates et
10
ont vu leurs projets labellisés, avec à la clé pour chacune d’elle,
200 000€ de subvention.
Au mois de juillet, les entreprises lauréates ont été invitées
à un « pitch PME » afin de présenter leurs projets. Il y a en
France des pépites, il n’y a pas de place que pour les grandes
entreprises. « Venez-vous faire connaître ».
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
Table Ronde N°1 : suite
Compétitivité des modèles industriels
Laurent MEILLAUD
Lorsque l’on parle d’Usine du Futur, nous parlons essentiellement de compétitivité, de process.
Intéressons-nous à un mode d’organisation d’ « une petite PME auvergnate : Michelin ! » :
le Michelin Manufacturing Way.
Pierre BOCQUET
Responsable Métier Production au sein de la Direction des Opérations, MICHELIN
Michelin, c’est 22 milliards de chiffre
d’affaires dont 1,5 milliards sont réinvestis
chaque année depuis plusieurs années
déjà, dans l’outil de production pour le
moderniser en permanence. En effet,
les usines Michelin ont une moyenne
d’âge comprise entre 30 et 40 ans. Dans
le monde, Michelin compte aujourd'hui
70 000 agents de production. Un des
éléments d’excellence sera de rendre ces
70 000 agents de plus en plus compétents et de plus en plus
engagés.
Michelin a décidé en 2003 de créer une démarche d’excellence :
le Michelin Manufacturing Way.
Cette démarche s’appuie sur 5 domaines de performance. Le
pilier le plus important est celui de l’engagement des personnes.
Il y a plus de 80 ans, Edouard Michelin déclarait déjà :
« Un de nos principes est de donner la responsabilité à celui qui
accomplit la tâche, car il sait beaucoup de choses sur la question
et cela lui révèle souvent des capacités dont il ne se doutait pas
et qui le font avancer. »
Comment amener 70 000 agents à rentrer dans cette démarche ?
Michelin a mis en place une organisation responsabilisante.
Sur les 70 usines dans le monde, Michelin a créé 1 500 îlots de
fabrication, des petites usines dans l’usine. A chaque îlot on
va confier une équipe pluridisciplinaire, avec un manager, des
opérateurs et des supports comme la maintenance, un bureau
d’études, organisation et qualité.
Chaque équipe va définir une mission cohérente avec celle de
l’usine. Chaque équipe va se voir confier l'enjeux de rendre
l’îlot performant, en termes de :
◆ Santé,
◆ Performance de l’équipe
◆ Qualité du produit fabriqué
◆ Capacité à livrer le client en temps et en heure
le tout en réalisant une performance économique.
Deux autres missions vont être confiées à ces îlots :
¾¾le développement des personnes. On parle de développer
les compétences et le comportement des personnes à
l’intérieur de l’équipe vis-à-vis des îlots fournisseurs et des
îlots clients. Pour Michelin, le bien-être au travail est un
levier de performance industrielle. L’équipe va construire
son manuel d’équipe définissant l’ensemble des règles de
fonctionnement de l’équipe pour améliorer l’ergonomie,
l’environnement de travail, la performance et travailler sur
les interactions des personnes par rapport aux îlots. On n’est
pas uniquement sur la santé physique qui est importante,
mais aussi sur la santé mentale.
Au niveau de la qualité, MICHELIN tend vers 0 PPM.
¾¾l’engagement des personnes, mais là il existe encore des
différences de niveau d’engagement assez forte entre les
« cols blancs » et les « cols bleus ».
Aujourd’hui MICHELIN doit arriver à combler cette
différence d’engagement, mais cela sera un thème abordé lors
de la seconde table ronde.
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
11
Table Ronde N°1 : suite
Compétitivité des modèles industriels
Max BLANCHET
Quel est votre regard sur l’organisation
MICHELIN ?
En France, on utilise le terme d’ «Usine du
Futur», alors qu’en Allemagne, on parle
d’Usine 4.0. La différence de terminologie
vient du fait qu’en Allemagne, avec une population vieillissante,
on parle d’automatisation à tout bout de champ.
En France avec au contraire une démographie croissante,
l’homme est remis au centre. Les deux définitions sont
équivalentes, dans tous les cas, la place de l’homme est
indispensable pour diriger les cobots. Les hommes et les
femmes travaillent à côté et doivent les former. Il existe une
interaction très forte. L’homme restera toujours au cœur du
processus de production et sera toujours un levier clé pour
atteindre cette performance.
Dominique THIBOT
Chef de la branche automobile, SIEMENS
Même chez SIEMENS, il n’y a pas de
différence entre Usine du Futur et Usine
4.0.
L’initiative Usine 4.0 a été lancée à la foire de Hanovre en avril
2011, dans l’optique d’annoncer la 4ème révolution industrielle
après celle de la mécanique, de l’électricité, de l’automatisation,
c’est l’arrivée de l’ère du numérique et de la dématérialisation.
Derrière les mots, la réalité reste la même. La problématique
pour l’Europe reste la concurrence des pays émergents et de
la Chine
Lucien BOUILLANE
Délégué Régional Auvergne-Limousin - CETIM (Centre Technique des Industries Mécaniques)
L’usine doit répondre au besoin d’une
entreprise qui va essentiellement varier
selon sa taille, selon le marché sur lequel
elle évolue afin d’être toujours plus performante.
Plus que le terme utilisé, ce qui a réellement changé c’est que
l’industrie automobile est à l’origine une industrie de masse.
Cette industrie a vu son mode de fonctionnement changer.
Les produits fabriqués changent tout le temps, ils sont de plus
en plus personnalisés. Les outils de fabrication doivent être
réactifs. Ainsi, c’est l’ensemble du process qui doit évoluer
et s’adapter. Les machines doivent se connecter les unes aux
autres, elles doivent se connecter à un îlot de fabrication
flexible, où les machines pourront être reprogrammées d’une
campagne à l'autre. L’industrie doit passer d’une architecture
globale pour gérer un atelier très centralisé à une architecture
très décentralisée grâce à internet.
Mais cette mutation ne peut pas se faire sans oublier le côté
humain. Les postes de travail évoluent vers des postes à
plus de valeur ajoutée, l’opérateur sera déchargé des tâches
répétitives, les hommes pourront être assistés par les robots.
Cette mutation ne peut se faire qu’à condition que les hommes
soient formés à ce nouvel environnement et ces nouveaux
défis.
L’Usine du Futur porte aussi un message important : elle
doit être respectueuse de l’environnement, dans un contexte
où l’on demande aux industries de diminuer et maîtriser les
déchets. L’Usine du Futur ne peut évoluer que dans un concept
d’économie d’énergie où il n’y a pas plus de production, mais
des conceptions de produits pensées jusqu’au bout de leur
cycle de vie. L’économie circulaire fait partie intégrante du
projet Usine du Futur au niveau national.
12
Pour l’Usine du Futur, toutes les entreprises ne sont au même
degré de maturité par rapport aux nouvelles technologies
selon la taille et le secteur d’activité. Il y a un peu plus d’un an
le Ministère de l’Industrie a lancé le programme « Robot Start
PME », qui a pour objectif d’accompagner 250 entreprises en
France de moins de 250 salariés dans l’achat de leur premier
robot.
Le premier bilan 15 mois après, est le suivant : 208 entreprises
sont accompagnées et plus de 50 robots ont déjà été achetés
en France, avec un niveau d’investissement supérieur à
celui qui avait été escompté au départ. L’achat moyen tourne
aux alentours de 160 000€. 80% des projets concerne des
entreprises de moins de 50 salariés.
Mais un autre fait important a souligné : ces projets ne
concernent pas seulement l’investissement. Souvent dans ces
PME, il n’y a pas un chef de projet dédié. Il faut accompagner
ces entreprises en amont. Il ne s’agit pas de projets orientés
uniquement sur la recherche de productivité.
De plus, certains secteurs sont en retard de robotisation,
comme l’agro-alimentaire. Beaucoup de projets ont pour
principal objectif de limiter les TMS.
Dans l’aéronautique, une standardisation du niveau de soudure
est exigée. L’homme fait les premières soudures et forme le
robot à la méthode de soudage pour qu’il puisse prendre la
suite. L’homme peut échapper à un travail stakhanoviste et
travailler sur d’autres types de soudures.
La cobotique et la collaboration entre l’homme et le robot est
un sujet à part entière.
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
Table Ronde N°1 : suite
Compétitivité des modèles industriels
Franck ALCARAZ
Que pensez-vous d’un projet comme
Robot Start PME ?
Des projets comme Robot Start PME sont
très importants, surtout avec cette dimension humaine, pour
que les PME accèdent à cette technologie.
En Auvergne, il existe heureusement déjà de nombreux projets
liés à des sociétés de recherche, des plateformes techniques.
L’Auvergne a déjà mis en place des fonds européens pour
promouvoir ces projets. La Région a choisi une démarche
pragmatique plutôt qu’un grand plan médiatique.
Les ressources humaines ont été mises en avant en tant que
brique nécessaire à la construction de l’Usine du Futur. Trois
ou quatre thèmes par an seront mis en avant par la Maison
Innovergne. C'est la structure qui a été mise en place par
différents partenaires pour promouvoir l’innovation sur le
territoire par de la sensibilisation et par la mise en place de
moyens financiers pour donner un coup de pouce aux PME
innovantes. Mais l’Auvergne est aussi ouverte aux grands
projets collaboratifs dans lesquels les PME pourront interagir.
Aider le transfert de technologie et aider ce qui agit directement
dans la PME, fait partie de nos priorités.
Edouard ARMALET
Comment portez-vous le programme
Usine du Futur au niveau de la PFA ?
La PFA va mettre en place ce programme à
2 niveaux :
¾¾Le premier, choisir les briques sur lesquelles nous souhaitons
travailler, notamment la maintenance.
¾¾Le deuxième, la PFA est en train de mettre en place un
« Plan +20% d’efficacité » sur l’ensemble des régions pour
que la montée en efficacité se fasse progressivement, dans
l’ensemble des usines.
Dominique THIBOT
Sur un plan technique, que va apporter
l’Usine du Futur ?
L’apport de l’Usine du Futur est très important notamment
dans l’intégration des logiciels, avec l’arrivée de plus en
plus d’outils du PLM, de l’automatisation et des outils MES
(Manufacturing Execution System).
L’outil de production devient plus flexible. Grâce aux outils de
MES, il est possible de produire uniquement ce que le client a
commandé sans faire de stock inutile.
Grâce aux outils connectés, il est possible de faire des
diagnostics et donc d’améliorer la qualité. Désormais, il est
possible de réagir à chaque maillon de la chaîne. Le diagnostic
process est une spécificité du marché de l’automobile.
Les outils de simulation process et les plateformes collaboratives
permettent aux différents services de travailler en simultané et
permet de réduire les délais de mise à disposition par chacun
des services.
La communication permet plus de flexibilité notamment avec
les fournisseurs.
Il ne faut cependant pas oublier un pendant de ce nouvel afflux
de communication qui concerne la Cyber Sécurité. L’affaire
Stuxnet où le piratage des machines a permis d’atteindre des
machines de production de nucléaire en Iran, a permis de
prendre conscience de l’importance de sécuriser les réseaux
informatiques et se protéger de l’espionnage.
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
13
Table Ronde N° 2:
innovation : environnement de travail
Benoit PERZO, Directeur de site de Sens, EUROSTYLE System
Deux courbes sont à surveiller : la courbe
des TMS et celle des déclarations de
maladies professionnelles. Ces courbes
sont en progression constantes tous les ans
d’environ 10%.
80% des déclarations de maladie professionnelle sont dues à
des TMS, soit 30 à 40 000 par an. Le coût moyen d’un TMS
pour l’entreprise est de 1 800€ en coût direct et 7 fois plus en
coûts indirects par employé. Pour une entreprise de 500 à
600 collaborateurs, les TMS coûtent chaque année 1 million
d’euros, qui partent en fumée.
Pour une société comme EUROSTYLE System, producteur
de pièces plastiques injectées, la pénibilité du travail due à la
répétition des gestes, concerne 8% de son personnel et 100%
des maladies professionnelles reconnues sont dues au TMS.
Max BLANCHET
Ces chiffres montrent bien que les TMS
représentent un souci permanent. Il faut
améliorer l’ergonomie et faire en sorte que
l’humain soit au centre de l’Usine du Futur.
L’enjeu de la robotique collaborative est
de décharger l’humain de ces tâches répétitives qui manquent
de sens. Avec l’exosquelette, il faut faire un véritable travail de
fond sur chaque poste de travail pour optimiser l’ergonomie
en amont sur le procédé afin d’intégrer totalement l’humain.
Pierre BOCQUET,
Responsable Métier Production au sein de la Direction des Opérations, MICHELIN
Le bien-être au travail est-il compatible
avec le Michelin Manufacturing Way ?
Michelin investit tous les ans 15 millions
d’euros, notamment pour l’ergonomie
des postes de travail. Chaque usine dispose d’un ergonome.
La santé au travail est un objectif majeur des équipes
responsabilisantes . Dans un objectif de développement des
performances de l’usine, la santé au travail est encouragée et
développée.
Alexandre FUND,
Président , NETWING
L’histoire n’est pas née dans l’industrie, mais
au contraire dans un univers qui semble
très préservé : le numérique fait de clouds,
d’ingénieurs de système d’information,
de directeurs artistiques, de designers,
de marketing …. Dans cet univers, il y a
aussi des TMS et cela paraît surprenant. En effet, les salariés
sont assis une grande partie de la journée. Ils sont sujets à des
douleurs dorsales importantes.
NETWING a fait le constat que l’apparition des TMS chez ses
salariés ne pouvait être due à la pénibilité du travail au sens
14
physique, mais qu'elle était due au «manque de récupération»,
l’accumulation année après année.
Le monde du sport de compétition a permis d’élaborer un
nouveau modèle d’e-santé au travail autour de la récupération
après un effort.
NETWING a permis de mettre un trait d’union entre les
données recueillies par les thérapeutes, les ergonomes, les
kinés en créant la plateforme NETWING de gestion des
Troubles Musculo Squelettiques, qui a déjà été mise en œuvre
par plusieurs constructeurs et R1.
La plateforme mise en place par
NETWING a permis pour la première
fois de stocker un grand nombre
de données médicales personnelles
et de les anonymer pour qu’elles
puissent être récupérées notamment
par l’entreprise. NETWING a mis
en place une action de récupération
rapide des données, mesurables en
quelques mois avec des indicateurs
qui respectent la norme du Ministère
de la Santé et ce au bénéfice du salarié
et l’entreprise.
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
Table Ronde N° 2:
innovation : environnement de travail
Pour être utile à une entreprise, une filière, une région, la
plateforme ne peut travailler seule, la plateforme NETWING
doit travailler en collaboration. C’est un outil, une méthode :
¾¾un pré diagnostic,
¾¾une formation individuelle avec six séances de 20 minutes
avec un kinésythérapeute
¾¾un bilan final
¾¾un suivi sur un an
On rentre dans une procédure de Lean. La technique permet
d’avoir des mesures en temps réel.
Il est important de dire qu’il est possible d’agir efficacement
sur ce fléau qui coûte cher à l’entreprise avec des conséquences
dramatiques sur les salariés.
Il faut montrer l’intérêt de combiner actions curatives
individuelles et prévention collective.
Benoit PERZO
EUROSTYLE System a appliqué cette
méthode au niveau de son site de Sens
dans l'Yonne, depuis un an sur un premier
groupe de 10 personnes. Un deuxième
groupe est en cours de constitution. La
démarche est très positive mais le recul
n’est pas assez important pour en tirer des conclusions à ce
jour.
Mais ce qui important dans la démarche, c'est de montrer
aux salariés que la Direction se préoccupe de l’humain. La
perception de la douleur et de la sensibilité est prise en compte.
La courbe de déclaration des maladies professionnelles
reconnues est passée à 8% alors qu’en 2004 nous étions à
0%. Cette tendance est d’autant plus inquiétante que dans le
monde de l’équipement l’automobile, l’âge moyen des salariés
prend un an tous les ans. Donc une problématique qui peut
devenir une crise très rapidement.
Jusqu’à présent, les démarches pour lutter contre les
TMS étaient essentiellement orientées dans un objectif
d’amélioration de la rentabilité de l’entreprise d’un point de vue
technique, organisationnel, social mais au sens entreprises,
pour améliorer la rentabilité.
On ne traitait que très rarement la perception de la douleur de
l’individu. En effet, notamment en France tout ce qui touche
aux données personnelles de la personne reste confidentiel.
Désormais, avec la plateforme NETWING il est possible de
créer un nouveau relationnel avec quelqu’un d’extérieur à
l’entreprise, avec un message fort à destination des salariés :
la Direction se préoccupe de l’humain. Les répercutions sont
indéniables mais non quantifiables. A ce jour, il nous faut plus
de recul.
Edgard DAUGER
Animateur du Réseau Croisé Expert Lean Automobile de Bourgogne
Le Réseau Croisé Entreprises Automobile de Bourgogne s’est
intéressé à cette démarche d'amélioration de gestion des TMS
à travers le projet de la société RB3B qui a permis de travailler
sur l’exosquelette et sur des outils d'aide aux gestes pour
soulager et décupler la force du geste.
Dans le cadre de l'animation de la filière en région et avec la
PFA il y a eu tout un travail effectué par la PFA sur le lean
manufacturing et le lean management.
Mais il y avait une problématique non comblée : l'amélioration
de la gestion des TMS. Et les Directeurs de sites R1 étaient
demandeurs d'une action en ce domaine.
Avec une augmentation de 8% voire pour certains sites de 12%
de leur effectif touché par les maladies professionnelles, et
dont l'une des causes majeurs sont les TMS, cela représente un
surcoût important pénalisant la performance. Ceci constitue
dans beaucoup de cas une perte sèche de plus de 500 000 €
annuel.
Quel gain de performance industrielle faudrait-il déployer
pour contrebalancer ce surcoût, alors qu’il suffit de se baisser
pour récupérer ce gain financier dormant sur le site ?
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
15
Table Ronde N° : 3
Innovation : process, produits
Philippe MAURIN PERRIER,
Co-Président, HEF Groupe, Vice-Président de VIAMECA et Président de l'ARDI Rhône-Alpes
VIAMECA est un pôle de compétitivité,
i.e. une structure pour aider les
entreprises à innover par de la recherche
collaborative. Le Pôle rapproche et fait
travailler ensemble les industriels et les centres de recherche
académiques. VIAMECA est un des rares pôles inter
régionaux.
Pour VIAMECA, il y a un véritable message d’optimisme dans
ce rapprochement Auvergne et Rhône Alpes. La future Région
sera la 4ème région européenne. Elle représentera une force de
frappe colossale dans les grands enjeux industriels de demain.
Nous ne devons surtout pas être timides car nous avons tout
ce qu'il faut pour être une grande région. Nous sommes la
première région en termes de ressources manufacturières dans
le domaine de l’automobile. Mais aussi la première région pour
l’aéronautique, ce qui est moins connu car on associe souvent
l’aéronautique à Toulouse et la Région Parisienne.
Quand on parle de l’Usine du Futur dans la version française,
on ne parle que du numérique comme si la France avait raté
le virage de la révolution manufacturière et qu’elle allait se
rattraper sur le numérique.
Au niveau européen, l’usine du futur n’est pas du tout perçue
de la même façon. La vision européenne est constituée par
un groupe de travail qui regroupe des grands industriels,
des grands centres de recherche, pour créer les Road Map de
l’Usine du Futur. C’est ce groupe qui est en train de définir les
appels à projets de la Commission Européenne et qui décide
du futur. Depuis peu, deux premiers groupes industriels
français (Airbus et HEF) sont entrés dans ce groupe tiré par
les Allemands et les Italiens. Pour eux, la vision de l’Usine
du Futur est bien différente et claire : le numérique n’est
qu’une couche additionnelle qui s’appuie sur une industrie
manufacturière puissante.
En Auvergne-Rhône-Alpes, nous avons tout ce qui faut pour
adosser le numérique à une industrie manufacturière forte, il
faut juste en avoir conscience et en avoir la volonté.
En tant que témoin, il me faut aussi citer la position du Groupe
HEF, entreprise industrielle française, leader européen dans le
secteur de l'ingénierie des surfaces. HEF Groupe appuie son
développement sur deux pôles d'excellence :
¾¾la mise en œuvre de solutions de traitements de surfaces,
de revêtements de surfaces et de pièces mécaniques de
frottement.
¾¾la connaissance et la maîtrise des mécanismes de
dégradation des surfaces (usure, frottement, corrosion...).
Le Groupe HEF fait partie du programme du véhicule « 2l au
100 », grâce à sa position de leader européen sur les techniques
de limitation du frottement et de réduction du CO². Ce
programme faisait partie au départ des 34 plans de la nouvelle
France Industrielle, qui sont devenus dans une seconde phase
les neuf plans autour de l’Usine du Futur.
HEF Groupe est devenu chef de projet sur un des programme
« Mobilité Ecologique ».
Bruno GONNET
Amélioration Continue Site - U-SHIN
Dynamiques générées par l’innovation
Produit Process
Neimman), tête de clé électronique, mais aussi des serrures et
poignées.
Le site de Nevers appartient à une société
japonaise U-Shin qui a racheté mi 2013,
l’activité mécanisme d’accès de Valeo
(3500pers). Le site réalise des systèmes d’accès véhicule – jeux
de clés, verrous de portes et coffres, antivol de direction (ex
Nevers est aussi centre de compétence mondial pour les
antivols & verrous. Nous réalisons le suivi de développement
des machines & process spécifiques.
16
En voici quelques exemples:
1 - Un exemple d’innovation est
lié à l’attente des constructeurs
pour alléger les véhicules avec un
antivol de direction (sous volant).
Cette innovation a été développée
pour Toyota. Historiquement en
zamak (alliage de zing), Toyota,
précurseur, a sollicité une version
magnésium depuis plusieurs
années.
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
Table Ronde N° 3:
Innovation : process, produits
2 - Nous développons une version avec un insert zamak pour
la résistance aux couples les plus élevés et une enveloppe
plastique avec un allègement conséquent par rapport au
zamak. Cette dynamique est en place pour Renault avec un
antivol zamak plastique qui est aussi l’aboutissement d’une
belle synergie développement produit/process. Elle permet un
allégement de 50% mais aussi un montage facilité et simplifié.
3 - Un exemple principalement lié cette fois, à la maitrise
technique de la conception et de l’entretien des outils
d’injection zamak (nous avons sur le site une des plus
importantes fonderies de zamak d’Europe avec 350kpc/j).
Cette maitrise nous a permis la reprise des investissements
après une longue décennie de gel : 2 presses de 200t avec
cellule robotisée avec en ligne une station d'ébavurage et de
traitement thermique (plus de 1M€).
4 - Une innovation pour le site : ajouter au 30 presses d’injection
Zamak existantes, 4 presses injection plastique (1.3M€).
¾¾Ceci renforce la maitrise de l’évolution matière entre zamak
et plastique par la maitrise des deux techniques d’injection
(garantie du meilleur choix pour le produit sans être captif
d’une technologie).
¾¾En cascade, nous avons la possibilité d’intégrer des gros
volumes d’injection et d’assemblage pour un nouveau
produit.
¾¾La production peut atteindre un volume important à terme
(14000 pcs /j).
¾¾L'injection des pièces plastiques en continu avec
l’assemblage puis l'expédition permet de fortes cadences
(temps de cycle 5s).
5 - Une nouvelle innovation en cours de déploiement :
l'assemblage de tête de clé électronique (GM) en passant d’un
processus semi-automatique à un processus 100% automatisé
pour un investissement de 600k€.
Philippe MAURIN PERRIER
Qu’en pense VIAMECA ?
C’est une belle innovation. J’ai toujours
plaisir à voir une entreprise qui innove
sur le Territoire. Je reste très optimiste sur
notre avenir, il ne faut pas être timide.
Ce n’est pas forcément facile tous les jours surtout que les
gros équipementiers sont allemands, et ils embarquent des
technologies allemandes. Il y a une vraie solidarité entre les
équipementiers et le N-1 ou N-4, ce qui n’est absolument pas
vrai en France. Il y a un gros travail à réaliser en France.
Philippe RIVIERE
Président PRIMADD
Pour parler d’un autre univers, non pas
de l’impression 3D mais de la fabrication
additive.
PRISMADD a été créée pour lancer
un modèle d’innovation. L'entreprise a
travaillé sur le Prototypage et la R&D pour comprendre les
inconvénients et les limites des différents process.
Il ne faut pas confondre l’ imprimante 3D (les « fab lab », qui
utilisent une technologie facile d’accès et pas cher) avec la
fabrication additive qui est compliquée et qui revient très cher.
Toute la genèse de la fabrication additive vient des bureaux
d'études : s'il n’y a pas en amont une réflexion pour savoir
comment revoir la conception, l’ensemble et les sousensembles, ou bien un travail sur la topologie de la pièce
pour faire un gain de poids, alors la fabrication additive ne
sera jamais compétitive face à de l'usinage conventionnel.
17 à 25% du business actuel de PRISMADD devrait basculer
d’ici 5 ans sur la technologie de la fabrication additive, mais
ce changement ne pourra se faire que lorsque les mentalités, la
culture des BE auront changé en amont. Tout ceci ne pourra se
faire qu’avec l’internet des objets, l’éco-conception..
La question du risque de « la copie » se pose alors aux
entreprises. La seule protection qui existe se trouve dans la
traçabilité, l’ADN de la pièce de sa conception, sa vie jusqu’à sa
réparation doit pouvoir être tracée.
La fabrication additive ne représente pas que des machines.
C’est la gestion de multi compétences, qui va de l’amont avec
la maîtrise de la poudre, (une filière qui n'est pas encore
structurée en France), au design et au post traitement des
pièces. C’est toute une chaîne de compétences qui doit être
mise en place.
Il faut aussi structurer et mettre en place une supply chain,
pour que l’ensemble des PME puissent répondre aux
exigences et aux volumes exigés par les donneurs d’ordres de
l’aéronautique qui doivent sortir 2 ou 3 avions par jour sur
une chaîne qui est extrêmement complexe.
En France, il y a un réel problème pour faire travailler
les différents acteurs ensemble, nous sommes plutôt en
compétition, alors que les Allemands sont solidaires. Il y a une
véritable carte à jouer pour structurer une véritable supply
chaine française pour pouvoir garder des fournisseurs de
rang 1 en France.
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
17
Table Ronde N° : 3
Innovation : process, produits
François LOUIS,
Responsable Commercial, PHENIX-SYSTEM
Quelles sont ces machines qui permettent
de faire du sur-mesure pour les clients ?
La fabrication additive sur poudre
métallique serait une déclinaison de
l’impression 3D permettant de faire
des pièces de fonctionnalité, ferreuses ou non ferreuses,
non réalisables ou contraignantes conventionnellement
(contraintes techniques ou économiques).
Elle représente un process de rupture en opposition avec le
mode productif dominant (Taylorisme ou Fordisme) basé sur
la standardisation pour minimiser le coût d’une pièce par la
production de masse.
La fabrication additive permet de se positionner sur la
différenciation par la valeur ajoutée : elle propose des solutions
innovantes très différentes selon les secteurs d’activités. Dans
le secteur de l’aéronautique, la fabrication additive permet de
réduire le poids des pièces, l’allègement des structures. Elle
permet de proposer des pièces monobloc et de diminuer les
temps de reprise.
La fabrication additive offre la possibilité de se différencier par
l’innovation pour produire des pièces à forte valeur ajoutée,
qui permettent aux entreprises de sécuriser leurs marges.
Philippe RIVIERE
Quel est votre retour sur la fabrication
additive et pour quelles applications
dans le monde de l’automobile ?
Nous n’avons qu’un retour à ce jour sur le
"truck", où nous sommes intervenus sur
le BE pour comprendre les contraintes en
amont. De plus, la fabrication additive
compte un nouveau matériau et de nouveaux polymères tous
les mois.
Lorsque l’on travaille au niveau du BE, on ne parle pas de coût.
Mais lorsque l’on passe au stade du prototype, comme dans
l’aéronautique, les donneurs d’ordre demandent tout de suite
ce que nous proposons en termes de mise en place d’une filière
industrielle structurée de proximité.
Tout est mature en termes d’organisation, il faut désormais se
mettre d’accord.
François LOUIS
En ce qui concerne la fabrication additive,
il est encore un peu tôt. Nous n’en sommes
qu’au prototypage, à la pré-série. Il reste
encore des problèmes d’outillage.
Nous n’en sommes pas encore à imaginer d’utiliser ce nouveau
process pour fabriquer de grosses séries.
Philippe MAURIN-PERRIER
La fabrication additive est très largement
étudiée par l’industrie aéronautique et
l’industrie automobile, mais il faudra du
temps avant de remplacer la fabrication
directe.
En Allemagne, la fabrication de mise en œuvre des composants
(MIM) est très utilisée par plus de 200 PME. En France, seules
deux PME l’utilisent, alors qu’il ne s’agit que de polymères
métalliques. Ainsi, de plus en plus de composants moteurs
proviennent d’Allemagne.
18
En France, cette technique n’a pas encore démarré dans
l’industrie manufacturière. On pourrait imaginer la fabrication
additive soit utilisée pour la fabrication des moules pour le
prototypage et que les pièces soient fabriquées en MIM.
En France, souvent les Communautés ne se rencontrent pas. Le
monde de la plasturgie, ne rencontre pas les acteurs du métal.
Sur le territoire, il y aurait tout à gagner à faire une fertilisation
croisée, que les gens, les cerveaux et les connaissances se
mélangent pour aller plus vite.
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
Table Ronde N° 3:
Innovation : process, produits
Max BLANCHET
La technologie de la fabrication additive
est une technologie très prometteuse.
Dans le monde entier, elle enregistre
une croissance à deux chiffres. Il faut
prendre le train en marche sinon d’autres
le prendront à notre place.
En France, la part industrielle n’est qu'à 13%, alors qu’elle est
de 25% en Allemagne. La nouvelle région Auvergne-Rhône-
Alpes représente à elle seule 25% , elle est donc au même
niveau qu’un Land allemand.
Il est primordial de se structurer au sein d’un cluster derrière
lequel il y aura une puissance publique importante à l’image
de ce que les Etats-Unis ont fait avec leur armée derrière la
création de la Silicon Valley. La Corée, le Japon et la Chine
notamment ont très largement impliqué leur gouvernement
dans le soutien de clusters forts.
Philippe BARBARIN
Directeur Solutions PLM, PERCALL
Avec le PLM, on va parler de numérique
et donc de la numérisation de la gestion
du cycle de vie des objets.
La société PERCALL est basé à Vichy.
Elle a aussi d’autres antennes en France
et en Europe. Elle est spécialisée dans l’accompagnement des
entreprises sur les domaines de PLM.
Quelles sont les forces qui poussent les entreprises à réagir
et à se tourner vers la numérisation et le PLM ?
1/ La numérisation et la digitalisation : encore aujourd’hui il
reste beaucoup de papier
2/ La globalisation des moyens de production
3/ La réglementation en termes d’environnement. Notamment
dans l’aéronautique, il faut de plus en plus de certifications, ce
qui représente un coût important.
4/ La personnalisation des produits, la gestion des options et
des variantes sur l’ensemble du cycle de vie d’un produit.
Le cycle de vie d’un avion ou d’une centrale nucléaire approche
des 70 ans. Il ne faut pas prendre en compte seulement la
conception du produit, mais aussi toute la partie maintenance.
Aujourd'hui, tous les produits comportent du logiciel
embarqué, même une simple cafetière.
Il n’y a pas opposition entre la mécanique et le numérique
mais complémentarité. Il faut gérer la multidisciplinarité des
produits. Il y a une interconnectivité importante.
On assite aujourd’hui à une « servitisation » des produits. On
assite à une transformation du business model. Avant, nous
vendions des produits. Désormais, nous vendrons un service :
Michelin ne vend plus des pneus mais des kilomètres. Avant,
une entreprise vendait un climatiseur. Désormais , l’entreprise
vend à son client 20°C dans le pièce en permanence, 365
jours par an. Ce changement de vison a un rôle important
sur la vision de la viabilité du produit, qui devient l’affaire de
l’entreprise.
70% des entreprises vont devoir se transformer pour
accompagner ces transformations lourdes. Désormais par
exemple dans l’industrie automobile, l’entreprise devra gérer
le service d’un produit et gérer l’obsolescence des produits
embarqués dans le véhicule. On redéfinit complétement
le business model. Il faut même pouvoir gérer à 20 ans, la
compatibilité des normes qui vont évoluer dans le temps
différement selon les composants.
Le PLM apporte une solution concrète, un modèle numérique
de la conception de l’objet, de son utilisation jusqu’à son
obsolescence économique.
Le Big Data doit permettre de faire de la prévention. Les gens
sont omnubilés par les technologies à choisir, mais il faut
surtout mettre les process au clair.
Tous ces changements ne vont pas sans une réforme des
organisations. Comment les personnes vont-elles accepter ces
changements et comment pouvons nous les accompagner ?
Max BLANCHET : Un mot de conclusion
On parlait de process, de produits et on
s’aperçoit que le Big Data et le numérique
interviennent à chaque fois.
On passe du « produit process » au
« produit service ». Ainsi, la voiture
électrique de masse passera certainement
par un business model de « vente au kilomètre ». On assiste à
une véritable révolution du business model.
L‘utilisation de la fabrication additive ou le passage à la vente de
services, toutes ces modifications vont changer énormément
la figure de l’INDUSTRIE.
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
19
Rendez-vous d’affaires
190 rendez-vous d’affaires ont été organisés lors de cette journée.
Un lieu d’échanges
20
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
Exposition
Plus de 50 stands étaient répartis sur l’espace exposition
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
21
ANNEXES
23
Evaluation de la journée
26
Programme
27
Dîner des partenaires
28
30
22
Le poids de la filière Automobile
Liste des participants
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
Évaluation
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
23
Évaluation de la journée
Fréquentation
¾¾240 personnes ont été accueillies à cette manifestation à Montluçon, dont :
• 135 personnes issues des entreprises de la filière automobile, soit une centaine d’entreprises.
• 105 personnes issues des organisations professionnelles, organismes de formation et territoires.
¾¾190 rendez-vous d’affaires organisés
¾¾60 exposants
Évaluation de la journée
Près d’une centaine de fiches d’évaluation ont été renseignées.
Les entreprises représentent 65% des réponses.
¾¾Accueil et Animation
• L’accueil et l’organisation : 97 % des personnes ayant répondu ont exprimé leur satisfaction.
• L’animation de la journée : 100% des personnes ayant répondu ont exprimé leur satisfaction.
• Espace exposition : 96% des personnes ayant répondu ont exprimé leur satisfaction.
¾¾Répartition des entreprises exposantes par département et par type d’exposants
• Répartition des exposants par région : 58% Auvergne, 23% Bourgogne, 5% Centre, 4% Limousin et 10% Autre
• Répartition des exposants par catégorie : 63% Entreprises, 7% Clusters/Pôles, 7% Centres de Recherche, 16% Universités/
Ecoles et 4% Autres
¾¾Les tables rondes
• 100 % des personnes ayant répondu ont exprimé leur satisfaction sur la table ronde 1
• 95 % des personnes ayant répondu ont exprimé leur satisfaction sur la table ronde 2
• 89 % des personnes ayant répondu ont exprimé leur satisfaction sur lla table ronde 3
¾¾Le choix des thèmes et des intervenants a été apprécié par 98 % des personnes.
• 94 % des personnes ayant répondu ont exprimé leur satisfaction sur le choix des thèmes des ateliers et des intervenants.
¾¾Les rendez-vous d’affaires
• Près de 88 % des participants ayant répondu ont exprimé leur satisfaction.
Perspectives
• 93% des personnes interrogées ont exprimé leur souhait de participer à une prochaine édition.
• 90% des personnes interrogées souhaitent recommander l’événement.
Remarques globales
• Un sondage in vivo auprès des entreprises présentes sur l’espace exposition a montré qu’elle ont pu nouer 2 à 4 contacts
nouveaux et/ou renforcer des contacts existants.
• la convivialité de l'espace exposition a été appréciée
• Les horaires des rendez-vous d’affaires doivent être mieux respectés. L'information sur les personnes absentes doit être
affichée pour éviter l'attente inutile et profiter ce moment pour créer d'autres contacts dans l'espace exposition.
24
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
Exploitation graphique des fiches d’évaluation
Accueil et animation
70%
58%
60%
50%
44%
40%
49%
47%
Très satisfait
Assez satisfait
38%
34%
Satisfait
30%
Peu satisfait
Pas satisfait
20%
10%
5%
0%
11%
7%
3%
Acceuil/Organisation
Insuffisant
4%
Animation
Espace Expo
Exposition
Répartition des Exposants par Régions
10%
4%
5%
Répartition des exposants par catégorie
Cluster/pôle
7%
7%
7%
16%
58%
Centre de recherche
Entreprise
Université/Ecole
Organismes publics
23%
Auvergne
Bourgogne
Centre
Limousin
Autres
63%
Les rendez-vous d’affaires
Les tables rondes
Très satisfait
60%
Assez satisfait
41%
41%
34%
31%
17%
20%
0%
Pas satisfait
47%
30%
10%
Peu satisfait
Insuffisant
52%
50%
40%
Satisfait
7%
Table ronde 2
Assez satisfait
Satisfait
Peu satisfait
Pas satisfait
Insuffisant
32%
35%
30%
34%
32%
24%
25%
20%
21%
15%
7%
5%
Table ronde 1
45%
Très satisfait
4%
Table ronde 3
9%
10%
11%
2% 1%
3%
5%
0%
Rendez-vous d'affaires
Thèmes/Intervenants
Perspectives
100%
93%
90%
90%
78%
80%
70%
64%
60%
oui
50%
36%
40%
30%
20%
10%
0%
non
22%
7%
Participer à nouveau
10%
Recommander
Témoigner
Exposer
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
25
Compétitivité des PME : ruptures et défis
Rendez-vous d’affaires – Exposition – Conférences et tables rondes
8h30
Accueil dans l’espace exposition
9h00
Ouverture par Gabriel MAQUIN, 1er Adjoint Mairie de Vichy et Conseiller Départemental
représentant Claude MALHURET, Sénateur - Maire de Vichy et Président de Vichy Val d’Allier
et par Bernard COULON, Vice-Président Economie du Conseil Départemental de l’Allier,
représentant Gérard DÉRIOT, Sénateur et Président du Conseil Départemental de l’Allier
9h30
« L’Excellence : la clé de la survie. »
10h
« Pour le renouveau industriel par une véritable stratégie de reconquête industrielle. »
10h30
Table ronde 1 : « Compétitivité des modèles industriels » En présence de Max BLANCHET
Pierre BOCQUET, Responsable Métier Production au sein de la Direction des Opérations, MICHELIN
Dominique THIBOT, Chef de la branche automobile, SIEMENS
Lucien BOUILLANE, Délégué Régional, CETIM Auvergne & Limousin
Interventions de Franck ALCARAZ, Directeur Général Adjoint de la Région Auvergne
et d’Edouard ARMALET, Directeur Général Adjoint de la Plateforme de la Filière Automobile (PFA)
11h15
Pause
Jean BRUNOL – Président de la Société des Ingénieurs de l’Automobile (SIA)
Max BLANCHET, auteur de « L’industrie France Décomplexée »
Consultant en stratégie, Cabinet Roland Berger
11h30 – 12h30
Rendez-vous d’affaires programmés – Exposition - Rencontres experts (stands)
12H
13h30
Déjeuner – buffet avec dégustation des produits d’Allier
Table ronde 2 :
« Innovation : environnement de travail », En présence de Max BLANCHET
14h15
Table ronde 3 :
« Innovation : process, produits», En présence de Max BLANCHET
Philippe MAURIN PERRIER, Co-Président HEF, Vice-Président VIAMECA, Président ARDI Rhône-Alpes
Philippe RIVIERE, Ingénieur, CEO / Président, PRISMADD
Bruno GONNET, Responsable production et lean manufacturing, U-SHIN
François LOUIS, Phénix System
15h
17h
Pierre BOCQUET, Responsable Métier Production au sein de la Direction des Opérations, MICHELIN
Benoit PERZO, Directeur de site, EUROSTYLE SYSTEMS SENS
Alexandre FUND, Président NETWING
Rendez-vous d’affaires programmés – Exposition - Rencontres experts (stands)
Clôture de la journée
Cette manifestation est libre d’accès sur inscription obligatoire aux :
Entreprises de la filière automobile : Constructeurs, Equipementiers, Fournisseurs, Sous-traitants, Développeurs de prototypes - Acteurs de la formation :
Ecole d’Ingénieurs, Universités, IUT, Lycées Professionnels,… Pôles de compétitivité, clusters, centres de transfert
Espace exposition permanente pendant la journée
Renseignements - Inscriptions – Coordination :
Hôtel de Rochefort - 12 cours Anatole France - 03 000 Moulins -Tel 04 70 46 84 10 – fax 04 70 46 11 44
[email protected] – http://www.rencontres-filiereauto.fr/
26
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
Dîner des partenaires
Le mercredi 1er juillet, un dîner a été organisé pour favoriser les échanges entre les partenaires des 4èmes
Rencontres de la filière automobile au restaurant La Rotonde à Vichy
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
27
la filière automobile dans l’Allier
une soixantaine d’entreprises
4 500 emplois salariés
Lurcy-Lévis
BAUDIN GROUPE JAMBAC
Beaulon
Lusigny
Moulins
ÉTABLISSEMENTS CHOLLET
CHANDIOUX - ENGRENAGES TRANSMIS
SOMAB
Diou
Yzeure
ALTELIER DES VERNISSES
BOSCH FRANCE
Toulon-sur-Allier
Vaux
ALUMINIUM DU BOURBONNAIS
DOMERAT
AMIS, GOODYEAR, ...
BREA SYSTEM...
PSA PEUGEOT CITROËN
Saint-Victor
ACTIAL
Malicorne
FORECREU
Lavault-Sainte-Anne
Saint-Germain-des-Fossés
Saint-Pourçain-sur-Sioule
2MI MODELES
DON FOSTER
C PLAST, VIS SAMAR
Chantelle
Commentry
Montluçon
1400 emplois
NOVAXESS TECHNOLOGY
LANNER FRANCE
SADILLEK
ACC ...
ATELIERS DES COMMANDERIES
Saint-Loup
Montmarault
Prémilhat
Creuzier-le-Neuf
Lapalisse
FONDERIE L’HULLIER
SERMETO EQUIPEMENT INDUSTRIEL
ATELIER CHASTAING MECANIQUE...
AL INDUSTRIE
ERASTEEL COMMENTRY
Saligny-sur-Roudon
CHAUDRONNERIE METALLERIE SALIGNOISE
Villefranche-d’Allier
AMTEK PRECISION
TEMIS SOLUTIONS GROUP....
Lamaids
Dompierre-sur-Besbre
PRODUCTIC
Montluçon
Creuzier-le-Vieux
SAINT REMY INDUSTRIE
Vichy
Gannat
CENTRALU USINAGE...
Dompierre-sur-Besbre
610 emplois
Abrest
AUTOMOBILES LIGIER SA
PEINTA
RAVOUX AUTOMATISME
Cusset
S.A.E.M, DRAHTZUG STEIN CUSSET....
Le Vernet
PROMECAT 03
Saint-Yorre
CGR SAINT YORRE
Commentry
330 emplois
Yzeure
320 emplois
Saint-Victor
220 emplois
Cusset
200 emplois
la filière automobile dans le Cher
Argent sur Sauldre
une vingtaine d’entreprises
PARAGON IDENTIFICATION
2 100 emplois salariés
Brinon sur Sauldre
TRIGANO REMORQUES
Aubigny sur Nère
MECHACHROME
Menetou Salon
Vierzon
CIRMECA
PAULSTRA
KOYO BEARING VIERZON
Saint-Doulchard
Mehun sur Yèvre
MICHELIN
SOCOPRESS
HEBCO RADIATEURS
Bourges
Saint-Doulchard
530 emplois
Aubigny sur Nère
500 emplois
MPO BOURGES
SIGNATURE TECHNOLOGIES AUTOMOBILES
Saint Florent sur Cher
LISI AUTOMOTIVE FORMER
STE NOUVELLE WM
La Guerche sur l’Aubois
NODIER EMAG INDUSTRIE
Vierzon
400 emplois
Saint Florent sur Cher
260 emplois
Argent sur Sauldre
250 emplois
28
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
la filière automobile dans la Creuse
une dizaine d’entreprises
700 emplois salariés
La Souterraine
ALTIA
Chamborand
CABLERIE PARISIENNE DE PRECISION
Guéret
AMIS
Benevent l’Abbaye
ACAPLAST
Aubusson
FONDERIES FRAISSE
La Souterraine
320 emplois
Benevent l’Abbaye
75 emplois
Guéret
70 emplois
Aubusson
40 emplois
la filière automobile dans la Nièvre
37 entreprises dont 12 dans le sport
automobile à Nevers Magny-Cours.
2 600 emplois salariés :
dont 300 à Magny-Cours
dont 1 100 à Nevers
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
29
Liste des participants
30
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
A&E Consultants
ADEPT-RAVOUX
AFPI CFAI AUVERGNE
AL INDUSTRIE
ALLIER AUVERGNE FORMATIONS
ALLIER AUVERGNE FORMATIONS
AMIS
B2I
BOSCH France SAS
BOSCH France SAS
BREA SYSTEM SAS
BTS SAS
BTS SAS
Cabinet CHAILLOT
Cast'Al Aluminium bourbonnais
CD § Associés
CESBRON
CESBRON
CGR SAINT-YORRE
DRAHTZUG STEIN CUSSET
DRAHTZUG STEIN CUSSET
DRAHTZUG STEIN CUSSET
EPHEMERE ∞
ETS ROCHE ET FILS
Genty automobile
Genty automobile
L.P.C.
LANNER FRANCE
NOVAXESS TECHNOLOGY
OMECAD
PERCALL
PSA Peugeot Citroen
PSA Peugeot Citroen
QUALYPSO Conseil
RAVOUX AUTOMATISMES
RAVOUX AUTOMATISMES
RAVOUX AUTOMATISMES
SAEM
SIGNAPURA
SOMAB
SOMAB
VIS SAMAR
VISA POUR L'ENTREPRISE
Nom du participant
Fabienne MINEAU
Jean Michel BOMBAR
Bertrand LEPAYSAN
Hamid AIBOUT
Karine ROUSSEAU
Stephane ROUSSEAU
Eric BULLE
Jean Luc BARTHOUX
Wilfried BOURILLON
Carlos BERNARDO
PASCAL LAFAYE
Anne-Laure CAPPELLO
Philippe GLOUMAUD
Denis CHAILLOT
Christophe CHABANNES
Cyrille DARRIGADE
Pascal CAMBOURIEU
Stéphane CAUBEL
Marc CHAUVET
Régis ALAUZEN
Thierry FOUCAUD
Jean-François MEYER
Valérie FRESSINET
Jerome ROCHE
Frederic GENTY
Daniel PUCCIA
Louis THIVAT
Béatrice BARTHOUX
Stéphane FOUILLOT
Eric MALAURENT
Philippe BARBARIN
David DUVAL
Jean SEVAGEN
Fabrice CHEVALLIER
Fabrice AYAT
julien RAVOUX
Bernard RAVOUX
Eric MASSON
Jean-Luc FAYET
Wilfrid EXBRAYAT
Claude DESFARGES
Frédéric SALET
Emmanuel VERRIERE
Fonction
Audit Conseil Assurance
Conseiller entreprises
Directeur Commercial
Gérant et Responsable Formations
Directeur Général
Dirigeant
Réferent RH
Responsable amélioration continu
Responsable commercial
PDG
Commercial
Conseil en propriété industrielle
Gérant
Attaché de presse
Resonsable d'agence
Technico-commercial
Directeur d'Exploitation
Directeur de site
Responsable commercial
Président
Directrice développement
Gérant
PDG
PCA
Gérant
Assistante de direction
Gérant
Direction
Directeur Business Development
Resp. Compétitivité Site Sept Fons
Directeur Site Sept Fons
Consultant
Ingénieur
Ingénieur
Gérant
Directeur Général
Agent commercial
Responsable commercial
Directeur Général
Gérant
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
Rdv d’affaires
Entreprise
Exposition
Entreprises de l’Allier
X
x
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
31
Nom du participant
Jérôme CHAVIGNY
Kevin GOMES
Rémi ANDRES
AXEMBLE
BODYCOTE
HEBCO MINERVA
Fonction
Ingénieur Commercial
Chargé d'affaires Régional
Responsable commercial
X
X
Rdv d’affaires
Entreprise
Exposition
Entreprises du Cher
X
Nom du participant
AMIS
Guillaume MOREAU
dalaudiere franken
GM&S INDUSTRY FRANCE
GM&S INDUSTRY FRANCE
Roland DESGRANGES
Jean-Louis CRUVEILLER
François TRINDADE
Fonction
Responsable du site de Guéret et Pilote
Excellence Industrielle
responsable commercial
Key Account Manager
Responsable technique
Rdv d’affaires
Entreprise
Exposition
Entreprises de la Creuse
X
X
X
X
Nom du participant
AISAN INDUSTRY FRANCE
DANIELSON
FAURECIA
GEFICCA
PILLER CLEANTECH
THUEL Métrologie
U-SHIN
U-SHIN
U-SHIN
32
Nicolas BERHAULT
Olivier LARGUIER
Patrick DESPLAT
vincent DESNOST
Christophe JEANDOT
Gilles THUEL
William WEIHMANN
David MAGNIER
Bruno GONNET
Fonction
Directeur Industriel
Dircteur commercial
Directeur de site
Directeur Général
Gérant
Responsable Commercial
Resp. Maintenance/Travaux Neufs
Responsable Achats
Resp Prod & Lean Manufacturing
Rdv d’affaires
Entreprise
Exposition
Entreprises de la Nièvre
X
X
X
X
X
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
Fonction
2MAtech
ADEC Auvergne
ADHOCINFOS
BACACIER
CIPAM
CIPAM
Delta Mu
DR Consulting
FARMAN
GROUPE VELFOR
HEF Groupe
INOPROD
LACO
LACOUR
Maison Innovergne
MARLIER SA
MARQUAGE MODERNE
MECAUV Industrie
Gilles CHAUSSE
José MICHEL
Frédérique MORVILLIER
Laurent JUHEN
Antoine MOREL
Daniel BORIES
Nuno DOS REIS
David RACLET
Tatiana MEUNIER
Jean-François EPALE
Philippe MAURIN PERRIER
José VALENTE
Hugues DE ROSEMONT
Phillipe FOUET
Sébastien MALET
Florian MARLIER
CHAIX GERALDINE
Marc MEGEMONT
MICHELIN
Pierre BOCQUET
MICHELIN DEVELOPPEMENT
NETWING
Netwing
PHENIX-SYSTEMS
PHIMECA Engineering
Promotress sa
Stéphane SERVANTIE
Mathieu SCHLIENGER
Alexandre FUND
François LOUIS
Bertrand FOUCHEZ
Damien NICOLAS
Chargé de développement
Chargé de développement
Conseil veille
Directeur de site adjoint
Chargé d'affaires
Directeur
Directeur
Consultant
Chargée de développement
RESP. CIAL SUD-EST
Co-Président
Responsable activité flux
Gérant
Directeur
CDT
Technico commercial
Directeur Général
Directeur Général
Responsable Métier Production au sein
de la Direction des Opérations
Chargé de mission
Associé fondateur et Expert Netwing
PDG
PYRAMIS Consulting
Guillaume DE PONNAT
SAAM
SAVOYE
SECURIGESTES
SEGULA TECHNOLOGIES
DANIEL DEBARGES
Laurent PARFAIT
David SERRE
Pascal GIRARD
Sylvie BOSQUILLON DE
JENLIS
Olivier COMBEL
Dominique SPADA
SEGULA TECHNOLOGIES
SEGULA TECHNOLOGIES
Seguy-Frères
SFF - Société des Forges de
Froncles - ABC Automotive
XYLEME sarl
Resp activité calcul mécanique
Responsable commercial
Consultant en performance industrielle
(habilité PFA)
directeur
Département
Nom du participant
Rdv d’affaires
Entreprise
Exposition
Entreprises des autres Départements
X X 63
63
63
63
X X 63
X X 63
X
63
X
63
X X 37
X X 43
42
X
63
X
42
X
63
X 63
X
63
X
63
63
63
X
63
X X 21
X X 21
63
X
63
X
63
X
19
Directeur de Site
X X 63
21
X
63
X X 63
Coordinateur Projets
X X 63
Chef de projets
Responsable BE
X X 63
X 63
Jean-François PETERLE
Chargé d'Affaires
X X 52
Caroline LAURENT
Responsable usinage
X X 63
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
33
Cabinet Roland Berger
CLEMYS
EUROSTYLE Systems Sens
FPT POWERTRAIN
TECHNOLOGIES FRANCE SA
Groupe LINKS
In Extenso Innovation Croissance
JP MECATECH
PRISMADD Technology
Réseau Galilé
SEDECC
SEGULA Matra Technologies
SEGULA Matra Technologies
SIEMENS
SIEMENS
STAUBLI Robotique
TENOR EDI SERVICES
TENOR EDI SERVICES
TME-France
Fonction
Max BLANCHET
Jacky JEANNETON
Benoit PERZO
Consultant en stratégie
Ludovic PIERRE
Henri CROIZIER
Laurent JAMES
Jacques PINTO
Philippe RIVIERE
Michel SARRAZIN
Régis RENAUD
Jérémy CULIERAT
Silvana MOSSETTI
Dominique THIBOT
Alain GREFFIER
Vincent CHEMINEL
Camille-Chloé MELE
François BULCOURT
jacques RZENTKOWSKI
Département
Nom du participant
Rdv d’affaires
Entreprise
Exposition
Entreprises des autres Départements
X
75
87
89
Responsable Industrialisation Site
X
71
Consultant
Directeur conseil
Gérant
CEO / Président
Directeur de communication
X
X
X
X
X
X
Ingénieur d'Affaires
Chef de la branche automobile
X
Développeur marchés
Commerciale
Directeur commercial
technico commercial
X
X 75
69
91
91
71
90
69
69
93
93
74
X 69
X 69
X 83
Directeur de site
X
AUTOMAC
AUTOMAC
Club Réseaux Croisés Entreprises
Automobile
GN CACEIPA
PFA
Plateforme Automobile du Centre
Rhône-Alpes Automotive Cluster
SIA
SIA
Vehicule du Futur PerfoEST
34
Fonction
Département
Nom du participant
Rdv d’affaires
Entreprise
Exposition
PFA / ARIAS
Philippe FOUET
Roland AUROY
Président
responsable d'association
63
63
Edgard DAUGER
Animateur
21
CHRISTOPHE CHEMIN
Edouard ARMALET
Jean-Pierre GOMMENDY
Camille BOSVEIL
Daniel PFRIMMER
Jean BRUNOL
Bertrand CLERC
Secrétaire Général
Directeur Général adjoint
Directeur
Responsable filière Automotive
Directeur Général
Président
Directeur de programmes
X 94
x 75
45
X
69
x
92
x
92
25
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
AGROCOMPOSITES
ENTREPRISES
CETIM
CETIM
CETIM
CETIM CERTEC
CNEP
E-cluster d'Auvergne
ID MOTION
ID MOTION
INERIS
Maison Innovergne
Maison Innovergne
Pôle Performance Nevers MagnyCours (PPNMC)
VIAMECA
VIAMECA-MACEO
VIAMECA
VIAMECA
Fonction
Vincent CHAMARANDE
Chargé de projet
X
Gérard VALLET
Lucien BOUILLANE
Catherine DEFREVILLE
Gaëlle DESFOSSES
Xavier DUTEURTRE
Dominique LESTANT
Luis LE MOYNE
Tonino SOPHY
Yves LEFIN
Philippe AUROUX
Sébastien MALLET
Délégué Régional
Délégué Régional Auvergne Limousin
Chargée d'affaires Bourgogne
Resp relations ind et collaboratives
Chargé de mission
ingénieur projet animateur
Directeur scientifique
X
X
Jean-Charles RABET
Chargé de Mission
X
André MALET
Christine BERTRAND
Lessia CAHUZAC
Stéphane LAFARGE
Vice - Président
Chef de projet
X
X
X
X
X
X
58
X
X
63
63
63
63
X
X
X
Délégué Régional
Conseiller en Difusion Technologique
Conseiller en Difusion Technologique
Fédérateur Industrie Auvergne-Limousin X
21
21
63
21
18
63
63
58
58
57
63
63
X
X
X
X
Département
Nom du participant
Rdv d’affaires
Entreprise
Exposition
Recherche/Pôles/Clusters
AFPI/CFAI Auvergne
Cs2i Bourgogne
Cs2i Bourgogne
IFI03
ISAT
ISAT
ISAT
ISAT
IUT Bourges
IUT Bourges
IUT d'Allier
Philippe TOURAND
David AUROUSSEAU
Magali BRIERE
François CLIVLLÉ
Carolyn ASSENCIO
Corinne GRALHIEN
Luis LE MOYNE
Sophy TONINO
Gérard POISSON
Michel VERGNAUD
Evelyne MIOULANE
IUT d'Allier
Gilles DURAND
IUT d'Allier
Lycée Albert Einstein
Philippe CAUMONT
Jean Noel DESPONS
Fonction
Responsable de Centre de Formation
Responsable des études
Assistante
Enseignant
chargée de communication
Assistante service relations industries
Directeur
Responsable relations industrielles
Directeur
Responsable de formation
Responsable Pôle Entreprise
Enseignant-responsable relations
Entreprises
chef de travaux
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
Département
Nom du participant
Rdv d’affaires
Entreprise
Exposition
Organismes de formation
03
X 58
X 58
03
X X 58
X
58
58
X
58
18
18
03
03
03
03
35
Fonction
Banque de France Allier
Banque de France Allier
Banque de France Auvergne
Banque de France Nièvre
Rachel LAMOTHE
Yves ATTAL
Stéphane GOURDET
Thierry GOMOT
Directeur départemental
Directeur régional adjoint
Directeur départemental
Bpifrance Financement
André BERNARD
DIRECCTE Auvergne
DIRECCTE Auvergne
Stéphane SANTIAANDREWS
Brigitte BOUQUET
BOUVOT
Ghislaine DU VIGNAUX
Roger TRUSSARDI
Préfecture de l'Allier
Sophie DAMLENCOURT
Sous-Préfecture de l'Allier
Jean ALMAZAN
Bpifrance Financement
DIRECCTE Allier
Département
Nom du participant
Rdv d’affaires
Entreprise
Exposition
Services de l’Etat
X
X
03
03
63
58
Chargé d'Affaires Innovation
x
63
Chargé d'affaires
X
63
Directrice
03
chargée de mission
Chef service CIIME
Chargée de missions questions
économiques et appui aux entreprises
Sous-Préfet
63
63
X
03
03
36
CCI Auvergne
CCI Auvergne
CCI Auvergne Pratic Allier
CCI DU PUY DE DOME
Frédéric DENISOT
Sari CHABROL
Vincent RIOT
Fabrice DELPEUCH
CCI Montluçon Gannat
Pierre DELUDET
CCI Montluçon Gannat
CCI Moulins - Vichy
CCI Moulins - Vichy
CCI Moulins - Vichy
CCI Moulins - Vichy
CCI Moulins - Vichy
CCI NIEVRE
CCI NIEVRE
Stéphanie DECHAUD
Bruno AMATHIEU
Céline MECHIN
Delphine HIVET
Sandrine TEBOUL
Stéphane LADEVEZE
David SZYMYSLIK
Franco ORSI
Fonction
Responsable projet
X
conseiller international
X
Consultant numérique CCI Auvergne
Responsable de service
Directeur Appui Attractivité Compétitivité
des Entreprises et Territoires
Conseiller industrie
Responsable Formation
X X
Stagiaire IEQT
X
Directrice IEQT
X
Directrice Formation
X
Conseiller développement industriel
Conseiller développement industriel
X
Vice-Président Industrie
Département
Nom du participant
Rdv d’affaires
Entreprise
Exposition
CCI
63
63
03
63
03
03
03
03
03
03
03
58
58
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
Ad2T
Ad2T
CEEA
CEEA
CEEA
Laurent LAVAUZELLE
Ludovic AZUAR
Benjamin BLAISE
Christophe ARNALD
Derya KELES
CEEA
Jean-Louis DA COSTA
CEEA
CEEA
CEEA
CEEA
CEEA
CEEA
Jean-Yves VERNEZY
Marie BRUGEL
Marie MALLET
Pauline GAUTIER DE
BREUVAND
Pierre GUYOT
Sixtine AUSSERT
Sylvaine GILLON
CEEA
Valentine LABORIE
Nièvre Développement
Nièvre Développement
Nièvre Numérique
SOSAC
VICHY VAL D'ALLIER
DEVELOPPEMENT
VICHY VAL D'ALLIER
DEVELOPPEMENT
CEEA
Fonction
Département
Nom du participant
Rdv d’affaires
Entreprise
Exposition
Agences de développement
Chargé d'affaires Prospection
Directeur
Resp informatique
Chargé d'affaires bassin Montluçon
Chargée de Projet
Responsable Observatoire et Animateur
Filières
Chargé d'affaires Moulins et Vichy
Chargée de Projet
Chargée de Projet
18
18
03
03
03
Chargée de Projet
03
03
03
03
Eva JURDIC
Marie-Claude DELCLOS
Pierre BAREILLE
Elisabeth BLANCHET
Directeur Adjoint
Assistante adm et Commerciale
Chargée d'Etudes
Chef de mission Promotion et
Communication
Assistante projets - chargée d'études
Directrice adjointe
Directeur
Directrice
Alain DA CONCEICAO
Président
03
Romain CHABERT
Conseiller
03
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
03
03
03
03
03
58
58
58
03
37
Communauté d'Agglomération de
Moulins
Communauté d'Agglomération de
Moulins
Communauté d'Agglomération
Vichy Val d'Allier
Communauté de Communes
Coeur de France
Conseil départemental de la
Creuse
Conseil départemental de la
Nièvre
Conseil départemental de la
Nièvre
Conseil départemental de l'Allier
Conseil départemental de l'Allier
Conseil départemental de l'Allier
Conseil départemental de l'Allier
Conseil départemental du Cher
Conseil départemental du Cher
Conseil régional d'Auvergne
Conseil régional d'Auvergne
Conseil régional d'Auvergne
38
Fonction
Jacques LAHAYE
Département
Nom du participant
Rdv d’affaires
Entreprise
Exposition
Collectivités
03
Maxime RETIN
Chargé de mission Développement
économique
03
Joseph GAILLARD
Vice-Président de VVA délégué au
développement économique
03
Franck PENAULT
Chargé de développement
18
Jacques BOURZAT
Chef de la Mission Economie et Tourisme
23
ANNE-LISE ROUMIER
Chargée des aides économiques
58
FREDERIC BRIATTE
Chef du service Economie
58
Bernard COULON
Jean-Paul DUFREGNE
Jean-Pierre DAYRAS
Marie-Line DEFAY-FAYOL
Emmanuel ROCHAIS
Isabelle GAUDRY
Franck ALCARAZ
Françoise OLLIER
Roger PEREIRA
Vice-Président
Conseiller Départemental de l'Allier
Directeur Général des Services
Responsable service Economie
Directeur de l'Economie
Chargée de projets
Directeur Général Adjoint
Chargée de mission
Chef de service
1er adjoint et Conseiller Départemental
de l'Allier
Chef du service Développement
Economique
Mairie de Vichy
Gabriel MAQUIN
Nevers Agglomération
Pierre-Yves LECCA
03
03
03
03
18
18
63
X 63
X 63
03
X
58
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
Département
Rdv d’affaires
Fonction
Exposition
AUTRES
Entreprise
Nom du participant
Allizé-Plasturgie Auvergne
AQP
CENTRE D'INFORMATION ET
D'ORIENTATION SCOLAIRE ET
PROFESSIONNELLE (CIO)
CGT
FNTR-Auvergne
JESSICA FRANCE
Journaliste
La Montagne
La Montagne
MEDEF Auvergne
UIMM 58
UIMM AUVERGNE
Ulrich THOMIR
Jean MASLARD
Délégué Régional
63
03
jacqueline FRANCOIS PASSERA
Directrice CIO Moulins
03
Didier BLONDET
Alain LASSALLE
Dominique GERARD
Laurent MEILLAUD
Marie BESSE
Violaine ALLIRAND
Gilles DUBOISSET
Martial PESANT
Aline PICARONY
Représentant CGT
Président
Conseiller technologique
Journaliste
Journaliste
Journaliste
Président
DG Adjoint UIMM58
Déléguée générale
03
03
38
37
03
03
63
58
63
Comité d’Expansion Économique de l’Allier avec ses partenaires de l’Allier, du Cher, de la Creuse et de la Nièvre - Septembre 2015
39
130 entreprises
13 000 emplois
174 entreprises
30 000 emplois
BOURGOGNE
CENTRE
Vierzon
Cosne-sur-Loire
Bourges
St-Amand
Montrond
Guéret
Château-Chinon
Nevers
Moulins
Montluçon
Vichy
Aubusson
56 entreprises
3 550 emplois
LIMOUSIN
AUVERGNE
221 entreprises
26 083 emplois
Conception et réalisation : Comité d’Expansion Économique de l’Allier
en liaison avec ses partenaires du Cher, de la Creuse et de la Nièvre.
Crédit photos : Laetitia GUYOT - Conseil Départemental de l’Allier
CEEA - Comité d’Expansion Economique de l’Allier
12 cours Anatole France - 03000 MOULINS
Tél.: 04 70 46 84 10 - Fax : 04 70 46 11 44
[email protected]
www.ceea-allier.com