Nord – Pas-de-Calais - Maison pour la science
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Nord – Pas-de-Calais - Maison pour la science
en NORD PAS-DE-CALAIS 2014 - 2015 OFFRE DE DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL EN SCIENCE Professeurs des écoles et de collège Nord – Pas-de-Calais Éditorial Maison pour la science en Nord – Pas-de-Calais Cité scientifique Bâtiment A3 59655 Villeneuve d’Ascq cedex de Francis Meilliez directeur de la Maison pour la science en Nord – Pas-de-Calais La Maison pour la science en Nord – Pas-de-Calais au service des professeurs a été officialisée le 12 juin 2014 par la double signature des conventions entre l’Université Lille1 d’une part et, respectivement, la Fondation La main à la pâte et le Rectorat de l’Académie de Lille d’autre part. Elle est née d’une volonté partagée (formation tout au long de la vie, équité scolaire) en réaction à un diagnostic inquiétant. Comment une région si riche par sa démographie, son histoire industrielle, sociale et culturelle peut-elle laisser partir ses jeunes et ses emplois ? Malgré la présence de laboratoires et de centres de culture scientifique pourquoi est-il si difficile de pourvoir les emplois techniques ou industriels que les entreprises attendent ? L’impulsion redonnée à la méthode d’investigation par George Charpak avec La main à la pâte fait école. Les collèges qui mettent en œuvre l’EIST (Enseignement Intégré de Science et Technologie) et les écoles qui accueillent des étudiants en science dans le cadre de l’ASTEP (Accompagnement en Sciences et Technologie à l’École Primaire) sont de plus en plus nombreux. En appui à cet effort, la Maison pour la science s’inscrit dans les maillages territoriaux existants et mettra l’accent sur les territoires peu équipés. L’objectif est de faire émerger des citoyens qui ne sont plus formés pour effectuer la même tâche durant toute leur vie, mais puissent construire leur parcours personnel au gré des évènements traversés, en fonction de leurs possibilités et de leurs rêves. Le succès de la Maison pour la science se lira dans les yeux des professeurs constatant que leurs élèves regardent avec curiosité le monde qui les entoure, et s’y engagent, non en fonction d’injonctions médiatiques mais en sachant apprécier les enjeux des situations et les conséquences de leurs décisions. Courriel : [email protected] Site Internet : www.maisons-pour-la-science.org/npdc 3 Avant propos de Philippe Rollet, Président de l’Université Lille1 L’Université a pour vocation de donner à chacun les moyens de développer sa culture et sa personnalité par la maîtrise du raisonnement scientifique, par la découverte de savoir-faire et par l’exercice de la recherche. Ce faisant, l’Université est une ouverture à l’autonomie, à la liberté et à la diversité. L’ambition n’est pas seulement l’accumulation de la connaissance mais aussi l’acquisition d’une capacité de discernement, autant nécessaire à l’individu qu’à la collectivité. C’est dans cet esprit que l’Université Lille1 porte des projets importants sensibilisant aux démarches de la recherche et de l’innovation. La Maison pour la science est au service des professeurs et elle leur permet de tisser et/ou de renforcer des liens avec une science et une technologie actuelles, attrayantes, enracinées dans l’histoire et d’être ainsi des médiateurs motivés entre leurs élèves, le monde de la recherche et de la technologie. Elle est construite en coordination étroite avec le rectorat de l’académie de Lille et avec l’École Supérieure du Professorat et de l’Education Lille Nord de France, qui assure la formation des maîtres des écoles, des collèges et des lycées au sein de Communauté d’universités et d’établissements Lille Nord de France. LILLIAD, Learning center Innovation, est conçu et mis en place avec le soutien de la région Nord – Pas-de-Calais. Il offrira dès 2016, dans un magnifique bâtiment de la bibliothèque universitaire rénové et étendu, 4 au cœur du Campus de la Cité scientifique, une combinaison inédite en France pour la découverte et l’expérimentation de l’innovation à travers un complexe événementiel, un Xpérium, des espaces pour la pédagogie et des fonds documentaires. Ces deux grands projets sont complémentaires. Il est symbolique que dès aujourd’hui la Maison pour la science partage le même bâtiment que l’Xpérium, déjà installé dans une phase expérimentale depuis le début de cette année. L’Xpérium présente des expériences pédagogiques, interactives, ludiques pour expliquer les principes fondamentaux de la recherche menée au sein même des laboratoires de recherche de la Région afin d’en montrer les résultats et les applications possibles. Ouvert à tous les publics avec le souci de le sensibiliser aux démarches de recherche et d’innovation, il accueille des lycéens, des entreprises des acteurs de la société civile, des acteurs de l’innovation. Dès son annonce, le projet à suscité l’intérêt de nombreux acteurs du monde de la formation, de la culture scientifique, de la recherche ou de l’entreprise. Je tiens à remercier tous les partenaires (le rectorat, les entreprises, le réseau des CCSTI, la COMUE, la Région Nord – Pas-de-Calais, le CNRS, l’Académie des sciences, la Fondation La main à la pâte) qui ont permis par leur soutien de concrétiser cette Maison pour la science au service des professeurs en Nord – Pas-de-Calais. 5 Comment lire cette offre et s’inscrire ? Les dates : certaines dates seront précisées au cours de l’année sur le site Internet des Maisons pour la science. www.maisons-pour-la-science.org Ce site présente l’ensemble des actions de développement professionnel par Maison, par axe, par public et par date. Cliquez sur le détail d’une action afin d’accéder au formulaire d’inscription. Gratuité : toutes les actions présentées dans cette brochure sont gratuites pour les participants. Elles sont financées par les partenaires du projet et les Investissements d’avenir. Professeurs de collège Les lieux : les adresses des lieux cités dans cette brochure sont fournies page 36. Chaque participant doit s’inscrire sur le site Internet des Maisons pour la science, rubrique « Voir l’offre » : Professeurs des écoles Chaque action de développement professionnel est présentée sous la forme d’une fiche qui précise son contenu, sa date, sa durée, le public concerné et les partenaires impliqués. L’offre en un coup d’oeil Axe 1 : Vivre la science pour l’enseigner L’eau, un milieu de vie (p. 16) Quel temps pour demain ? (p. 17) Matériaux du Nord et éco-construction (p. 17) La lumière de l’Univers (p. 18) Notre ciel, de l’observatoire à la classe (p. 18) Axe 2 : S’ouvrir à d’autres disciplines Les actions sont étiquetées avec les pictogrammes suivants : Frais de déplacement et/ou d’hébergement Ces frais sont pris en charge par la Maison Plan de formation Cette action est inscrite au plan académique ou au plan départemental de formation Égalité des chances Cette action prend en compte la diversité sociale, culturelle et géographique des élèves Action hybride Cette action peut combiner des temps en présentiel, des temps de formation à distance via une plateforme numérique, un travail de groupe... 6 De la lumière à la couleur ; couleurs et pigments (p. 22) Je joue, je découvre, j’apprends les mathématiques (p. 23) La symétrie dans la nature (p. 24) L’informatique sans ordinateur (p. 24) Axe 3 : Concevoir, construire, expérimenter, exploiter Une technologie du quotidien : le laser (p. 28) De la plante au textile (p. 29) Paysage, histoire d’eau (p. 31) Eau et énergie (p. 31) Autre action de développement professionnel Attention : cette inscription, indispensable, ne vaut pas autorisation d’absence de la part de votre employeur (le rectorat par exemple). Si vous avez besoin d’une autorisation ou d’un ordre de mission, il vous faudra également contacter les services concernés. L’EIST dans le Nord – Pas-de-Calais (p. 34) 7 La Maison pour la science en Nord – Pasde-Calais Pour sa première saison, la Maison pour la science en Nord – Pas-de-Calais est en mesure d’offrir 800 journées-personnes de développement professionnel aux professeurs du premier et du second degré. Une quinzaine d’actions, proposées sur deux jours non consécutifs, inscrites au plan académique de formation, sont accessibles entre janvier et juin 2015. Mais, dès septembre 2014, certaines d’entre elles associent, le temps d’une journée, les professeurs des écoles et ceux du collège qui leur est attaché. L’objectif est de réaliser une de ces actions par bassin de formation académique. Pour mettre en œuvre ce défi, la Maison pour la science en Nord – Pas-de-Calais s’appuie sur une équipe associant étroitement les laboratoires, les personnels académiques et des membres du secteur économique. Chaque fiche projet a été conçue et mise en œuvre par une telle équipe. Les thèmes généraux sont ceux que l’on trouve dans l’ensemble du réseau des Maisons pour la science (l’eau, les matériaux, la Terre dans l’Univers, le vivant, les couleurs, les technologies innovantes, …), déclinés en s’appuyant sur des spécificités locales comme le textile et ses dérivés. Une action peut être réalisée sur un ou plusieurs sites, de façon à être au plus proche de la demande. Le réseau des centres de culture scientifique, technologique et industrielle est mobilisé pour répondre aux besoins de proximité, tandis que l’Université Lille1 héberge le Centre régional de la Maison pour la science sur le site de la Cité Scientifique, à Villeneuve d’Ascq. Outre la mise en place de Centres satellites (secteurs de Fourmies et de Montreuil/mer), la Maison travaille aussi à faire reconnaître les compétences acquises au cours des actions de développement professionnel dans un parcours valorisable par le professeur. Un réseau national Les Maisons pour la science forment un réseau implanté dans sept régions : l’Alsace, l’Auvergne, la Lorraine et les Midi-Pyrénées depuis 2012, la Bretagne, le Centre et le Nord – Pas-de-Calais depuis 2014. Elles sont toutes situées au cœur de grandes universités, lieux par excellence de la science vivante et de sa transmission. Afin d’assurer un bon maillage du territoire, certaines actions sont organisées dans des Centres satellites localisés dans les différents départements des régions concernées. Conçues comme des prototypes au service d’une rénovation de la formation continue en science, les Maisons sont le fruit d’une coopération étroite entre les instances locales (universités, rectorats, ESPE, IREM, organismes de Centre national des Maisons pour la science Maison pour la science en Lorraine L’ensemble du réseau est coordonné par un Centre national établi à Paris au sein de la Fondation La main à la pâte. Ce Centre national propose également une offre principalement destinée aux acteurs de la formation du premier degré et du collège. Une offre ancrée dans la science vivante Toutes les actions de développement professionnel des Maisons pour la science sont conduites par des intervenants issus pour moitié du monde éducatif et pour l’autre moitié du monde scientifique ou technique. Dans l’esprit de La main à la pâte, ces actions mettent l’accent sur : Maison pour la science en Alsace Maison pour la science en Bretagne Maison pour la science en Midi-Pyrénées 8 Maison pour la science en Nord – Pas-de-Calais recherche…). Chaque Maison contribue au suivi et au développement dans sa région d’autres dispositifs en lien avec La main à la pâte : Centres pilotes, accompagnement en sciences et technologie à l’école primaire (ASTEP), enseignement intégré de science et technologie au collège (EIST), coopérations internationales… Maison pour la science en Centre Val de Loire Maison pour la science en Auvergne une vision cohérente des sciences expérimentales et d’observation ainsi que des mathématiques, tout en développant l’interdisciplinarité et la maîtrise de la langue ; la pratique d’une pédagogie d’investigation ; une cohérence et une continuité de contenus et de pédagogie depuis la maternelle jusqu’à la fin du collège ; un rapprochement entre les communautés éducatives, scientifiques et industrielles. 9 De la formation continue au développement professionnel des professeurs Professeur, c’est un métier. Il convient, pour l’exercer, de posséder de nombreuses compétences professionnelles qui s’apprennent peu à peu le long d’un parcours de vie. Aujourd’hui comme hier, ce parcours commence par la formation initiale. Un étudiant aux potentialités diverses s’y construit peu à peu une forme professionnelle spécifique : il devient un professeur débutant qui maîtrise les savoirs liés à sa formation initiale ainsi qu’une première ébauche de savoir-faire professionnels. Autrefois, cette première étape suffisait presque à se lancer dans une longue carrière de professeur. « L’enveloppe professionnelle », issue de la formation initiale, avait juste besoin d’être complétée de manière marginale, ce qu’assurait la formation continuée, ou continue. Dès la fin de sa formation initiale, le professeur ne saurait se contenter d’affiner les contours de son enveloppe professionnelle. Il doit, tout au contraire, la dépasser, franchir l’enveloppe, pour se développer. Ce n’est donc plus de formation continue qu’il s’agit – simple prolongement de la formation initiale - mais bien d’un développement professionnel qui englobe toutes les situations au cours desquelles le professeur peut accroître ses compétences, situations formelles ou informelles, seul ou en interaction, en présentiel ou à distance…. C’est ce défi nouveau d’une offre nécessaire de développement professionnel que tentent de relever les Maisons pour la science. Mais aujourd’hui le professeur aborde un métier complexe dans un monde changeant. Il doit se montrer capable de s’ouvrir à d’autres disciplines, de prendre en compte l’évolution rapide de la relation au savoir, d’utiliser des outils nouveaux de communication ; il doit aussi savoir replacer son enseignement dans le cadre d’un projet éducatif large, en phase avec les préoccupations sociétales. Si tout cela est vrai pour n’importe quel enseignant, c’est d’autant plus prégnant dans la sphère scientifique et technologique. 10 11 En 2014-2015 dans l’ensemble du réseau Une action nationale sur m@gistère pour les enseignants de cycle 3 2015, année internationale de la lumière Une action nationale totalement à distance intitulée « Vivre la science en classe - L’air, quelle drôle de matière ! » est organisée pour les professeurs de cycle 3 de toute la France. Conçue par la Fondation La main à la pâte dans le cadre du réseau des Maisons pour la science, elle est le fruit d’un partenariat avec la Direction générale de l’enseignement scolaire et Unisciel. Inscrite au plan national de formation, elle est mise en œuvre sur la plateforme de formation à distance m@gistère à la manière d’un MOOC (Massive Open Online Course), et se déroulera du 5 janvier au 22 mars 2015. L’année 2015 a été proclamée Année internationale de la lumière par l’ONU, l’occasion de mettre en valeur cette ANNÉE DE2015 LA LUMIÈRE FRANCE thématique aux frontières de la physique, de la biologie, de la technologie, etc. ainsi que les recherches scientifiques dans ce domaine. Cette action a pour point de départ une question qui fait souvent réagir les enfants : « l’air est-il de la matière ? ». À partir de cette question, par le biais d’interventions de scientifiques et d’activités expérimentales, est abordée la notion de matière. Au fil de cette action, les professeurs sont également initiés aux principes de l’enseignement des sciences fondé sur l’investigation et sont accompagnés dans la mise en œuvre de séances de classe, sur le thème de l’air. Pour célébrer l’évènement, le réseau des Maisons pour la science déclinera ce thème dans plusieurs actions de développement professionnel en 2015, avec comme temps fort une édition spéciale de l’université d’automne Graines de sciences à la Toussaint 2015. Les actions proposées dans ce cadre par la Maison pour la science en Nord – Pas-de-Calais sont indiquées dans cette brochure par le logo de l’événement. La Fondation La main à la pâte parraine l’Année internationale de la lumière en France. Plus d’informations sur : www.maisonspour-la-science.org/vivre-la-science-enclasse 12 13 Axe 1 Vivre la science pour l’enseigner L’enseignement des sciences requiert une fréquentation active de la science vivante et une connaissance de la manière dont elle se fait aujourd’hui et dont elle s’est construite dans le passé. Les actions de développement professionnel proposées dans cet axe permettent d’acquérir une représentation concrète de la science contemporaine, de ses processus de pensée et d’action, ou de consolider et mettre à jour des connaissances. Par un contact direct avec la science et ses acteurs, les professeurs mettent en pratique le raisonnement scientifique et s’approprient ou approfondissent des notionsclés, dans le but d’élaborer une pédagogie d’investigation cohérente et attentive aux besoins des élèves. Ces actions, dans lesquelles les adultes sont mis en situation d’investigation, proposent également une traduction pédagogique pour la classe. 15 L’eau, un milieu de vie Quel temps pour demain ? Matériaux du Nord et éco-construction Lieux : Centre régional et sortie sur le terrain Lieux : Arts et Métiers Paris Tech - centre de Lille, Centre régional Lieu : Centre régional Dates : Entre avril et juin 2015 Dates : À définir Dates : À définir Durée : 2 jours non consécutifs Durée : 2 jours non consécutifs Durée : 2 jours non consécutifs Action idéale pour : Professeurs des écoles et de collège Action idéale pour : Professeurs des écoles et de collège Action idéale pour : Professeurs des écoles et de collège Présentation de l’action : Ressource précieuse, l’eau peut constituer le milieu de vie de tout un écosystème. À partir d’exemples régionaux et notamment d’une sortie sur le terrain, les participants découvrent la diversité et les spécificités des organismes qui se développent en milieu aquatique (eau douce et eau de mer). Des études de cas concrets permettent de voir comment des substances dissoutes, des aménagements techniques, des pollutions, influencent le développement et la répartition des organismes. Avec des chercheurs, les participants comprennent comment des organismes peuvent être des indicateurs de la qualité du milieu. Présentation de l’action : Il y a souvent confusion entre les phénomènes liés à la météorologie et ceux liés au climat. L’objectif de cette action est de donner aux participants quelques notions en sciences de l’atmosphère de manière à mieux appréhender les échelles de temps et d’espace relatives à la météorologie et au climat. Les différentes phases de l’eau atmosphérique et leur influence sur la formation des nuages ou du brouillard seront présentées. On se familiarisera avec le concept de changement global du climat et la notion de phénomènes météorologiques extrêmes. Des ateliers pratiques portant sur la mesure des paramètres atmosphériques sont proposés, ainsi qu’une visite d’un laboratoire de recherche. Présentation de l’action : L’éco-construction requiert des matériaux résistants aux efforts mécaniques et aux altérations chimiques dues à la pluie et au rayonnement solaire, isolants d’un point de vue thermique et phonique. Les habitants de la région ont d’abord utilisé des matériaux naturels issus de son sol : argile pour le torchis puis pour la brique et la tuile, le calcaire de la région lilloise, la pierre bleue de l’Avesnois… Depuis la fin du XIXe siècle, la chimie a innové vers des matériaux artificiels qui se révèlent aujourd’hui insatisfaisants du fait de leur faible durabilité, et de leurs impacts écologiques. En abordant les propriétés des matériaux de construction et en visitant différents types d’habitat, les participants à cette action s’approprieront les enjeux de l’éco-construction. Ce que les participants feront : • effectuer des prélèvements sur le terrain ; • s’approprier la démarche d’investigation par une mise en situation ; • confronter et discuter des résultats obtenus selon différentes méthodes ; • aborder un objet à travers différentes disciplines ; • actualiser leurs connaissances disciplinaires ; • rencontrer des chercheurs et visiter des laboratoires de recherche. Fonctions des intervenants : Enseignants-chercheurs, formateurs du premier et du second degré, technicien Partenaires : Agence de l’Eau Artois-Picardie, Laboratoire de Génétique et Evolution des Populations Végétales, IFR de Protéomique, Modifications post-traductionnelles et Glycobiologie Ce que les participants feront : • assister à une conférence et rencontrer des chercheurs ; • enrichir leurs connaissances dans les domaines du climat et de la météorologie ; • visiter une plate-forme instrumentée d’un laboratoire de recherche ; • utiliser des instruments de mesures atmosphériques ; • réaliser des expériences simples pouvant être mises en œuvre en classe. Fonctions des intervenants : Enseignants-chercheurs, formateurs du premier et du second degré Partenaire : Laboratoire d’Optique Atmosphérique 16 Vivre la science pour l’enseigner Ce que les participants feront : • identifier une problématique et en cerner les enjeux ; • aborder avec des chercheurs des questions de recherche et de développement industriel ; • tester les propriétés d’un matériau de construction ; • visiter de l’habitat ancien, de l’éco-habitat et un laboratoire de recherche ; • réfléchir à la mise en œuvre dans la classe. Fonctions des intervenants : Enseignants-chercheurs, formateurs du premier et du second degré, animateur scientifique d’écomusée Partenaires : Laboratoire de Mécanique de Lille, entreprises Vivre la science pour l’enseigner 17 La lumière de l’Univers Notre ciel, de l’observatoire à la classe 2015 ANNÉE DE LA LUMIÈRE FRANCE 2015 ANNÉE DE LA LUMIÈRE FRANCE Lieux : Université Littoral Côte d’Opale, Palais de l’Univers et des Sciences (Capellela-grande) Lieux : Centre régional, Forum des sciences, Observatoire de Lille1, Palais de l’Univers et des Sciences, la Coupole Dates : À définir Dates : À définir Durée : 2 jours non consécutifs Durée : 2 jours non consécutifs Action idéale pour : Professeurs des écoles et collèges de toutes disciplines Action idéale pour : Professeurs des écoles et collèges de toutes disciplines Présentation de l’action : Étoiles et planètes émettent ou renvoient une lumière qui est étudiée pour connaître leur nature, leur composition chimique, ainsi que pour mesurer les distances qui les séparent et les vitesses relatives d’éloignement entre elles. À l’aide de divers objets de la vie quotidienne (règle en plexiglass, rideaux fins, loupe, aquarium, etc.), les participants appréhendent le principe des grandeurs astronomiques. Des mesures sont effectuées sur des cas simples, et comparées avec des résultats obtenus en laboratoire. Présentation de l’action : Les éclipses de la Lune ou du Soleil, les marées quotidiennes, sont des phénomènes qui résultent des mouvements interdépendants du Soleil, de la Terre et de la Lune. L’observation rigoureuse, l’élaboration d’un modèle et son utilisation expérimentale sont les étapes d’un raisonnement scientifique. Elles se complètent de la visite d’un planétarium. L’exploitation de toutes ces étapes est un élément essentiel de l’action. Ce que les participants feront : • réaliser et exploiter des expériences simples sur la lumière ; • échanger avec des chercheurs ; • visiter un planétarium ; • envisager des pistes pour les classes à partir des ressources locales. Fonctions des intervenants : Enseignants-chercheurs, formateurs du premier et du second degré, animateur scientifique Partenaires : Laboratoire de l’Université du Littoral Côte d’Opale, Palais de l’Univers et des Sciences (PLUS) 18 Vivre la science pour l’enseigner Ce que les participants feront : • assister à des conférences animées par des chercheurs ; • se familiariser avec l’observation du ciel ; • comprendre les phénomènes astronomiques du système Soleil-Terre-Lune ; • comprendre les interactions entre mathématiques et astronomie ; • connaître les aspects historiques de cette discipline ; • proposer des expériences pouvant être réalisées en classe par les élèves. Fonctions des intervenants : Enseignants-chercheurs, formateurs du premier et du second degré Partenaires : Observatoire de Lille, Institut de Recherche sur l’Enseignement des Mathématiques (IREM), la Coupole, Forum des Sciences, Laboratoire d’Océanologie et de Géosciences 19 Axe 2 S’ouvrir à d’autres disciplines Un enseignement des sciences fondé sur l’investigation peut mettre à contribution différents champs disciplinaires : pour enseigner certains thèmes, l’interdisciplinarité est parfois essentielle. Tout en gardant leurs spécificités propres, les disciplines scientifiques partagent une démarche commune. Dans un souci de décloisonnement, cet axe aborde les sciences de la nature et les sciences de l’ingénieur, mais également les mathématiques dans leurs relations avec celles-ci. Il propose également des liens avec le langage, le monde numérique et l’histoire des sciences et des techniques. 21 De la lumière à la couleur ; couleurs et pigments Je joue, je découvre, j’apprends les mathématiques 2015 ANNÉE DE LA LUMIÈRE FRANCE Lieu : Centre régional Lieu : Centre régional Dates : Entre janvier et mars 2015 Dates : À définir Durée : 2 jours non consécutifs Durée : 2 jours non consécutifs Action idéale pour : Professeurs des écoles et de collège de toutes disciplines Présentation de l’action : Depuis la Préhistoire, peintres et teinturiers se servent des pigments pour reproduire la variété des teintes de la nature. Nous étudierons les procédés qu’ils utilisent. Ces pratiques conduisent à une théorie des couleurs : elles sont des mélanges, le blanc est leur absence. En 1666, Newton décompose la lumière, montre que les couleurs peuvent être pures, le blanc un mélange. Ceci ouvre un nouveau champ d’étude : il inclue conditions d’observations, œil, cerveau, conditionnements culturels. Les résultats sont utilisés dans l’industrie et le marketing. Ce que les participants feront : • observer et analyser la production et la perception de couleurs ; • montrer comment elles sont utilisées dans les arts, les techniques, les productions industrielles, le commerce ; • réfléchir à la mise en œuvre dans la classe. Fonctions des intervenants : Enseignants-chercheurs, formateurs du premier et second degré, animateur scientifique Partenaires : Laboratoires de physique, chimie et histoire des sciences, Forum des sciences, Palais de l’Univers et des Science (PLUS) Action idéale pour : Professeurs des écoles et de collège de toutes disciplines Présentation de l’action : Les jeux faisant intervenir des notions mathématiques permettent d’observer, de manipuler, de mettre en pratique certaines formes de raisonnement, et font appel à des connaissances très variées. Cette action propose, par des jeux préalablement sélectionnés pour leur intérêt pédagogique, de réfléchir à l’usage et à la mise en œuvre de jeux appropriés dans l’enseignement des mathématiques, des sciences exactes et naturelles, des sciences humaines et sociales. Ces analyses seront suivies par un temps de conception d’énigmes. Ce que les participants feront : • appréhender les notions relatives aux jeux mathématiques ; • permettre à l’enseignant de diversifier ses pratiques pédagogiques ; • réfléchir aux aspects transdisciplinaires en relation avec les jeux mathématiques ; • analyser et mettre en œuvre la démarche d’investigation ; • mettre en œuvre des pistes d’activités pour la classe : conception de jeux pour la classe et/ou par la classe. Fonctions des intervenants : Enseignants-chercheurs, formateurs du premier et du second degré Partenaire : Institut de Recherche sur l’Enseignement des Mathématiques (IREM) 22 S’ouvrir à d’autres disciplines S’ouvrir à d’autres disciplines 23 La symétrie dans la nature L’informatique sans ordinateur Lieux : Centre régional, Université du Littoral Côte d’Opale, Palais de l’Univers et des Sciences Lieu : Centre régional Dates : Entre janvier et mars 2015 Dates : À définir Durée : 2 jours non consécutifs Durée : 2 jours non consécutifs Action idéale pour : Professeurs des écoles et de collège de toutes disciplines Présentation de l’action : Lors de cette action, les participants sont amenés à observer des objets de la vie quotidienne et à repérer leurs symétries. Différents opérateurs (miroirs, axes…) sont ainsi distingués et mis à l’œuvre pour réaliser dessins, motifs et réseaux. Un parallèle est effectué avec la peinture, l’architecture, la nature et la structure de la matière. En analysant la construction de structures naturelles ou artificielles, les participants prennent conscience de la réalité des éléments de symétrie. Ce que les participants feront : • appréhender la notion de symétrie à partir de différents objets naturels ou fabriqués ; • prendre conscience de la réalité des éléments de symétrie ; • analyser et mettre en œuvre la démarche d’investigation ; • envisager des pistes d’activités pour la classe. Fonctions des intervenants : Enseignants-chercheurs, formateurs du premier et du second degré Partenaires : Laboratoires universitaires, Palais de l’Univers et des Science (PLUS), Forum des Sciences 24 S’ouvrir à d’autres disciplines Action idéale pour : Professeurs des écoles et de collège Présentation de l’action : Introduire les sciences informatiques dans l’enseignement ne consiste pas à enseigner comment se servir d’une souris mais nécessite de transmettre des notions fondamentales pour comprendre ces sciences et leur langage. Des chercheurs néozélandais ont mis en place un programme d’enseignement des fondements de l’informatique en prenant le pari de transmettre quelques notions de base de façon ludique et sans aucun recours à l’ordinateur. Si on peut passer des heures à cliquer sur une souris sans rien comprendre de l’informatique, on peut aussi apprendre beaucoup d’informatique sans toucher une souris. Ce que les participants feront : • être mis en situation de recherche par la résolution d’un problème ouvert ; • étudier en atelier la représentation de l’information, les algorithmes et les langages de programmation ; • mettre en situation différents exemples ; • imaginer des transpositions dans la classe. Fonctions des intervenants : Enseignants-chercheurs, formateurs du premier et du second degré Partenaire : Institut de Recherche sur l’Enseignement des Mathématiques (IREM) 25 Axe 3 Concevoir, construire, expérimenter, exploiter Dans l’enseignement des sciences fondé sur l’investigation, les objectifs formulés en termes de connaissances, la pédagogie et les questions matérielles sont étroitement liés. Les actions proposées dans cet axe aident à produire ou exploiter des ressources de natures variées, à concevoir et conduire des projets tant à l’école primaire qu’au collège et à envisager des solutions techniques et pratiques permettant de construire des objets ou des dispositifs expérimentaux. 27 Une technologie du quotidien : le laser De la plante au textile 2015 ANNÉE DE LA LUMIÈRE FRANCE Lieux : Centre régional, Université du Littoral Côte d’Opale Lieux : Centre régional, Centre Européen des Textiles Innovants (Tourcoing) Dates : À définir Dates : À définir Durée : 2 jours non consécutifs Durée : 2 jours non consécutifs Action idéale pour : Professeurs des écoles et de collège Action idéale pour : Professeurs des écoles et de collège Présentation de l’action : Au contact de chercheurs, cette action propose de montrer que le laser, par ses propriétés uniques et ses nombreuses applications (dans notre quotidien, dans l’industrie, en médecine, …), est un outil pédagogique très riche. Il permet de traiter des propriétés de la lumière, mais aussi de faire le lien entre la physique et les autres disciplines (mathématiques, technologie, science du numérique, télécommunications…). Le laser est un support permettant la mise en œuvre d’expériences simples et amusantes, dans de nombreux domaines, pouvant être réinvesties dans la classe. Présentation de l’action : Première biomasse sur la planète, la cellulose des plantes est une source de matériaux aux utilisations multiples. Au cours des siècles, les productions de textile ont marqué les échanges commerciaux et ont contribué au développement de la région Nord – Pas-de-Calais. Cette action vise à approfondir les connaissances concernant les plantes productrices de fibres cellulosiques notamment régionales (lin, chanvre) que l’on peut rencontrer au quotidien, leur sélection au cours du temps et les pratiques culturales. La mise en œuvre de ces fibres sera développée principalement dans le contexte textile. Ce que les participants feront : • s’approprier des expériences fondées sur des manipulations simples ; • concevoir des séquences d’expériences transposables en classe, fondées sur l’investigation ; • visiter un laboratoire de recherche et une plateforme technologique, assister à une conférence scientifique ; • se questionner : le laser et ses dangers, le laser dans l’actualité, le laser dans la culture, les métiers de la recherche. Fonctions des intervenants : Enseignants-chercheurs, formateurs du premier et du second degré Partenaires : Laboratoire de Physico-Chimie de l’Atmosphère, Laboratoire de Physique des Lasers, Atomes et Molécules, Institut de Recherche sur les Composants logiciels et matériels pour l’Information et la Communication Avancée, SIVU/fibre (Syndicat Intercommunal à Vocation Unique – Dunkerque) 28 Concevoir, construire, expérimenter, exploiter Ce que les participants feront : • observer des fibres végétales normales ou altérées, aborder leur utilisation technique ; • approfondir leurs connaissances sur l’origine et les propriétés des fibres ; • construire une frise historique régionale ; • visiter le Centre Européen du Textile Innovant ; • envisager des mises en œuvre dans la classe. Fonctions des intervenants : Enseignants-chercheurs, formateurs, ingénieurs Partenaire : Centre Européen des Textiles Innovants (Tourcoing) Concevoir, construire, expérimenter, exploiter 29 Paysage, histoire d’eau Lieux : Sortie sur le terrain et un établissement proche Lieux : Arts et Métiers Paris Tech - centre de Lille, Centre régional Dates : Mars 2015 Dates : À définir Durée : 2 jours non consécutifs (matin sur le terrain, après-midi en salle) Durée : 2 jours non consécutifs Action idéale pour : Professeurs des écoles et de collège Action idéale pour : Professeurs des écoles et de collège Présentation de l’action : Des reliefs insolites que forment les monts des Flandres aux rivages de la mer du Nord, le rôle de l’eau dans l’évolution des paysages est primordial. À l’occasion d’une sortie de terrain dans les monts de Flandres et sur les falaises du littoral, les participants observent l’érosion, le transport et la sédimentation qui caractérisent l’écoulement organisé de l’eau. Les processus sédimentaires sont reproduits et quantifiés en salle avec un modèle analogique facilement transposable en classe. La visite d’un laboratoire de modélisation analogique permet ensuite d’échanger avec des chercheurs sur l’utilisation des modèles en sciences et leurs limites. Présentation de l’action : L’Homme a très tôt utilisé la puissance de l’eau comme source d’énergie mécanique. Au cours de cette action, les participants travaillent autour d’un moulin à eau pour étudier les différentes étapes de la distribution et de la conversion d’énergie, et pour mener une investigation sur son rendement. Ils renforcent leurs connaissances sur les applications technologiques fondées sur une utilisation énergétique de l’eau : démonstration du fonctionnement d’une machine à vapeur, production d’électricité par des centrales, en élargissant l’étude aux formes d’énergies plus durables (centrale hydroélectrique, usines marémotrices…). Ce que les participants feront : • apprendre à identifier sur le terrain les observations pertinentes relatives à une problématique donnée ; • formuler une question scientifique et structurer un raisonnement ; • concevoir un modèle et déterminer son domaine de validité ; • rencontrer des chercheurs en géologie ; • mettre à jour leurs connaissances. 30 Eau et énergie Ce que les participants feront : • construire un objet technique et analyser ce qui influence son rendement ; • vivre une mise en situation d’investigation ; • distinguer diverses formes d’énergie utilisant l’eau ; • analyser la complexité des systèmes de transformation énergétique ; • renforcer leurs connaissances dans le domaine de la production d’électricité. Fonctions des intervenants : Enseignants-chercheurs, formateurs du premier et du second degré Fonctions des intervenants : Formateur du premier et du second degré, enseignant des Arts et Métiers Paris Tech Partenaires : Société géologique du Nord, Conseil Architecture Urbanisme Environnement Partenaire : Arts et Métiers Paris Tech - centre de Lille Concevoir, construire, expérimenter, exploiter 31 Autre action de développement professionnel Outre les actions précédentes, la Maison pour la science a également comme missions de renforcer le partenariat scientifique et industriel avec les établissements scolaires, de produire et diffuser des ressources pour la classe et de mettre en œuvre divers projets scientifiques favorisant ou renforçant l’égalité des chances sur le territoire. Cela se traduit notamment par le développement du dispositif ASTEP (accompagnement en sciences et technologie à l’école primaire), la mise en place de centres pilotes ou satellites, le suivi de collèges pratiquant l’EIST (Enseignement intégré de science et technologie)… C’est pour accompagner ces projets que la Maison propose une action de développement professionnel, présentée dans cette dernière partie. 33 L’EIST dans le Nord – Pas-deCalais Lieu : Centre régional Dates : À définir Durée : 2 journées non consécutives Action idéale pour : Professeurs impliqués dans l’EIST au collège Présentation de l’action : Cette action propose aux enseignants de sciences de la vie et de la Terre, de technologie et de sciences physiques et chimiques au collège, d’associer fortement leurs disciplines. L’enseignement intégré vise à atténuer la transition entre l’école et le collège, à développer la curiosité des élèves ainsi qu’à leur donner le goût des sciences expérimentales et de la technologie. Ce que les participants feront : • s’approprier les principes de l’EIST ; • envisager des progressions en science intégrant les notions disciplinaires (en 6e et en 5e) ; • appréhender la mise en œuvre de la démarche d’investigation en lien avec l’acquisition des compétences du socle commun, l’évaluation des élèves et la mise en œuvre de partenariats avec le monde de la recherche. Fonctions des intervenants : Formateurs du second degré 34 Autre action de développement professionnel Autres actions de développement professionnel 35 Adresses Les actions de la Maison pour la science en Nord – Pas-de-Calais se déroulent dans les lieux suivants : Centre régional de la Maison pour la science en Nord – Pas-de-Calais Cité scientifique Bâtiment A3 59655 Villeneuve d’Ascq cedex Des Centres satellites seront progressivement mis en place pour mailler l’ensemble du territoire. 36 37 La Maison pour la science en Nord – Pas-de-Calais est mise en œuvre par l’Université Lille1, en partenariat avec le rectorat de l’académie de Lille et la Fondation La main à la pâte. Elle bénéficie également du soutien de la Communauté d’Universités et d’établissements de Lille Nord de France, du CNRS et de la région Nord – Pas-de-Calais. L’ensemble du réseau des Maisons pour la science est financé grâce aux Investissements d’avenir. Offre de développement professionnel en sciences 2014-2015 de la Maison pour la science en Nord – Pas-deCalais au service des professeurs Brochure publiée en juillet 2014 par la Fondation La main à la pâte Conception graphique : Eden studio Crédits photos : Tose, Hongqi Zhang, Softdreams, Diego Vito Cervo (Dreamstime), Fondation La main à la pâte Impression sur papier 100% recyclé 38 Maison pour la science en Nord – Pas-de-Calais Cité scientifique Bâtiment A3 59655 Villeneuve d’Ascq cedex www.maisons-pour-la-science.org/npdc