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L’évènement sportif, pourquoi et comment ?
Le sport dans son sens large est une des distractions préférées de l’homme moderne, mais il
est également le spectacle favori des foules.
A ce titre l’évènement sportif joue un rôle non négligeable à plusieurs niveaux :
 Social et sociétal
 Politique et gouvernemental, géopolitique (ex : Qatar)
 Economique et de développement
De réels enjeux !
Les compétitions sportives, les évènements sportifs représentent des enjeux énormes car il y a
toujours un coût, pas seulement financier : personnel (organisateur), image, rentabilité…
Ils ont engendré des préparations d’athlètes de plus en plus sophistiqués, avec une implication des
chercheurs scientifiques pour améliorer les méthodes d’entrainement.
La rentabilité financière mais également la communication sont au centre des préoccupations des
organisateurs et des athlètes.
Au-delà des jeux de pouvoir, les aspects juridiques de la responsabilité ont également beaucoup
évolué. Tout est encadré par la règlementation désormais.
Définitions :
Evènement : d’après le dictionnaire le Robert, c’est ce qui arrive et ce qui a quelque importance pour
l'homme.
Evènement sportif : C’est un fait, une manifestation dont l’objectif ou le prétexte à une vocation
sportive et qui présente un caractère particulier, une ampleur et une importance remarquable. Il
nécessite une organisation et une gestion particulière au regard des responsabilités qu’il implique et
de l’exploitation qui en est faite. Notion de gravité, d'occurrence.
Diplomatique
Politique
Stratégique (orientation
des projets, culture
étendue du dossier)
Tactique (management,
organisation, gestion des rôles)
Technique (responsabilité de son niveau,
animation)
Opérationnel (jardinier)
Pyramide des stratégies professionnelles en terme de gestion de projet
Il faut faire attention à l'inter opérabilité des services pour faire face aux imprévus afin de pouvoir
collaborer et faire collaborer.
EQUILIBRE D'UNE ÉQUIPE : UN MINIMUM D'EFFORTS POUR UN MAXIMUM DE RÉSULTATS - DE L'ÉGALITÉ DES CHANCES À
L'INÉGALITÉ DES RÉSULTATS.
Genèse de l’évènement sportif :
Au départ, il y a eu l’idée, le besoin, la nécessité, l’opportunité… De l'idée dépend l'organisation.
L’évènement sportif relève de l’intentionnalité, d’une certaine forme de spontanéité, de l’initiative
individuelle ou collective.
Il peut aussi être généré par un déterminisme naturel ou une motivation pécuniaire.
Conception d’un évènement sportif :
Concevoir un évènement sportif nécessite de procéder de manière rationnelle.
Cela requiert une organisation particulière de la réflexion en amont, ainsi qu’une démarche
méthodologique opérationnelle.
Dans ce sens, le respect des différentes étapes et tâches afférentes semble incontournable.
FAIRE EN SORTE QUE LE PROJET RESSEMBLE AUX GENS QUI LE CONSTRUISENT. ETRE CONTENT DU RÉSULTAT ET CONTENT
DE SE RETROUVER POUR RECOMMENCER.
Les étapes d’un évènement sportif
1/ Intentionnalité :
-
Initiatives personnelles (est-ce opportun que ce soit moi qui le présente ou vaut-il mieux que
je fasse porter cette idée par un supérieur ?)
Volonté institutionnelle
Nécessité conjoncturelle (être créateur d’emploi et générateur de flux éco afin d’être porté
par les pouvoirs publics)
Initiatives structurelles (publiques, privées, associatives)
2/ Etude :
-
Rationalisation des idées, des envies
Retour à la réalité et la mesure des enjeux
C’est un moment privilégié de réflexion et de collecte d’information pour réaliser le
périmètre de l’avant-projet
A ce stade on décide s’il l’on va plus loin
3/ Le projet : CONCIS, CLAIR ET RESUME SUR UNE FEUILLE
-
Sur la base des éléments récoltés lors de l’étude des choix réalisés
C’est l’étape de détermination des objectifs, de la stratégie, des démarches…
On procède à la conceptualisation
Il faut l'avoir rédigé
On regarde la concurrence
A la planification, à la programmation
On propose une organisation
On élabore le cahier des charges
On construit le budget prévisionnel
On élabore les outils d’évaluation
On propose une stratégie et des outils de communications
4/ Les décisions, les autorisations : NE PAS REAGIR A CHAUD ET PRENDRE DU RECUL
-
A ce stade, il faut présenter son projet pour convaincre
C’est le moment des jeux de séduction et de pouvoir
Qui décide et comment il décide ?
Notion de délégation du pouvoir
Notion de transfert de responsabilités
Notion d’autorité d’emploi
Notion de décisionnel, de consultatif, d’exécutif
Formalisation des décisions
Notion d’engagement, de responsabilité, de partage des risques et de répartition des charges
de travail
5/ La mise en œuvre
-
A partir d’une organisation clairement définie
Après le stade de la construction et celui de la décision, on peut passer à l‘action
C’est l’étape de la gestion de l’évènement
Management des équipes
Organisation d'un évènement :
Partenariats,
prestataires,
personnes
ressources
Règlementation,
juridique,
assurances
Opérationnel
Financier
Communication,
protocole
politique
Logistique
Le manager coordonne et a un œil sur tous ces domaines, il délègue mais assure le pilotage
du projet.
6/ L’exploitation de l’évènement
-
Pendant la mise en œuvre mais aussi très souvent en marge du dispositif. L’évènement est
exploité dans le cadre d’objectifs induits ou connexes => ANTICIPATION
Rétro planning, fiches action des spectateurs, de l'organisateur etc, tableau de bord
7/ L’évaluation
-
C’est le moment de la réalisation de l’évaluation telle qu’elle a été définie dans le projet
initial
Elle intervient aux plans techniques de la communication, du management, de l’organisation,
de contentieux
Mais surtout, au niveau du bilan financier
Elle permet de tirer des conclusions est engagée des différentes démarches, de déclaration,
de répartition, de régulation…
Preuve de la bonne et saine utilisation de l'argent public ou privé
8/ Le réinvestissement
-
C’est le prolongement naturel d’un évènement sportif
A partir de l’étape précédente qui a permis de dégager des axes d’amélioration
Permet de réaliser des économies d’expérience et le cas échéant des économies d’échelle
Un projet est structurant, contrairement à un évènement il laisse une trace.
Créer des synergies, de l’interopérabilité.
La didactique c'est le traitement des informations pour les rendre assimilables.
Le but est de s'intéresser à ceux qui sont en haut mais aussi ceux avec qui l'on travaille, c'est ce qui
fait la force d'un bon manager notamment issu de Staps. C'est ce qui instaure la confiance et le
respect.
Un bon manager ne demande pas aux autres ce qu'ils ne sont pas capables de faire. Mise en difficulté
créé des problèmes à tous (intentionnalité de nuire à la personne).
A propos du cadre juridique !
Ces préoccupations ne datent pas d’aujourd’hui. Probablement que dans l’inconscient des
premiers hommes existe déjà l’idée de droit. En effet, lorsque plusieurs êtres se trouvent ensembles,
surgit aussitôt quelques besoins d’ordonner leur conduite. Ces règles composent un ensemble : le
droit !
Le règlement
Définition issue du « lexique commenté des termes juridiques » aux éditions Dalloz :
« Acte de portée générale et impersonnelle édicté par les exécutives compétentes Il est destiné à
assurer l’exécution d’une loi. Il s’appuie sur une loi et ne peut l’enfreindre. »
La responsabilité
Définition du dictionnaire Robert :
« C’est un être responsable, nécessité morale de remplir un devoir, un engagement. Prendre une
responsabilité est accepté d’en être tenu pour responsable. Celui qui doit répondre de ses actes ou
de ceux d’autrui devant la justice des hommes… »
Etre responsable !
Citation d’Antoine de Saint Exupéry :
« Être homme c’est précisément être responsable »
Exercer une responsabilité : (écrit de l’an dernier)
Obligation de réparer le préjudice résultant soit de l’inexécution d’un contrat (responsabilité
contractuelle), soit de la violence du devoir général de ne causer aucun dommage à autrui par
censées personnelles, ou du fait des choses dont on a la garde, ou du fait des personnes dont on
répond (responsabilité du fait d’autrui)…
Il existe différents types de responsabilité (voir cours n-1 et recherches)
La responsabilité pénale : donne une obligation de répondre de ses actes délictueux en subissant une
sanction pénale dans des conditions et selon les formes prescrites par la loi plus spécialement cette
expression est utilisée à propos de certaines personnes en raison d’une qualité qui leur est propre
par exemple des responsabilités pénales de l’instigateur… il n’y a qu’un pas pour remplacer ce
dernier terme par celui d’organisateur.
 Référence aux textes officiels et aux différents Codes juridiques.
Le code
En droit général, « c’est un ensemble de lois ordonnées regroupant les matières qui font partie d’une
même branche de droit »
On trouve ainsi le code civil le code pénal le code des assurances, le code du commerce…
Vos organisations devront très certainement se référer à plusieurs codes.
Les responsabilités
La responsabilité morale :
C’est répondre devant sa conscience. Alors qu’être responsable juridiquement c’est répondre
devant la loi. C’est une notion purement subjective : à partir du moment où la conscience de
l’individu l’interroge et réprouve son attitude il est moralement responsable. La responsabilité
morale s’oppose à la responsabilité juridique (qui elle peut être pénale ou civile).
La responsabilité pénale :
La société doit se défendre contre tout laisser qui lui cause un dommage et qui menace
l’ordre social. Cela concerne les crimes et les délits contre les personnes, les atteintes au règlement
établis dans l’intérêt général : elles sont qualifié de crimes de délits ou de contraventions. La
responsabilité pénale apparait comme une sanction d’autant plus sévère que le trouble social sera
grave.
La responsabilité civile :
Etre civilement responsable c’est être obtenu de réparer au sens pécuniaire un dommage
causé à autrui. Une personne peut être responsable pour avoir commis une négligence une
imprudence, une faute. On peut être également responsable de la mauvaise exécution d’un contrat
cela suppose non plus un préjudice social mais un dommage privé. Il n’est plus question de punir
mais seulement de réparer.
Différence entre le civil et le pénal
La responsabilité pénale constitue une sanction, la responsabilité civile elle est une
réparation. La faute civile et la faute pénale peuvent se cumuler, par exemple dans le cas où un
automobiliste n’a pas respecté une priorité (pénale) et endommagé un véhicule (civile)…
« Il faut agir en homme de pensée et penser en homme d’action » H. BERGSON
Comment exercer sa responsabilité ?
Respect des
textes officiels
de la loi
Assurances et
Licences
Autorisations
et déclarations
et des contrats
Cela dépend également du statut :
-
Le statut de l’organisateur : de droit privé, de droit public, quel est son role ? son emploi ? sa
fonction ? personne physique ou personne morale ?
Le statut de la structure : soit privé soit public soit associative
Le statut de la manifestation : de l’évènement sportif, humanitaire, d’utilité publique ou
participant à une cause nationale, à but lucratif, non lucratif, politique, religieux.
Souvent les 3 sont intimement liés !
Par exemple la responsabilité de l’association
-
La capacité juridique reconnu a une association déclarée comporte une contrepartie : sa
responsabilité.
En pratique cette responsabilité relève du droit civil.
Elle n’est pas pénalement responsable, aucune poursuite ni condamnation ne sont possible
contre elle.
Cette responsabilité se décline en plusieurs points :
-
A l’égard des pratiquants
A l’égard des enfants et plus généralement des mineurs
A l’égard des salariés de l’association
A l’égard des tiers
A l’égard des pratiquants :
Il est généralement admis par les tribunaux que le pratiquant est censé connaitre les risques et les
savoir acceptés.
Le sportif blessé pourra difficilement obtenir de l’association un dédommagement si les règles du jeu
ainsi que la sécurité conforme aux pratiques usuelles de la discipline sont respectée et que le risque
est normalement prévisible.