Dépistage du cancer de la prostate : recommandations HAS/SFU
Transcription
Dépistage du cancer de la prostate : recommandations HAS/SFU
DEPISTAGE DU CANCER DE LA PROSTATE Judith Gendreau DEPISTAGE DU CANCER DE LA PROSTATE z PL AN Généralités Recommandation de l'AFU et de L'ANAES Groupes à risques Diagnostic précoce Conclusion Bibliographie GENERALITES CANCER DE PROSTATE En France : cancer le plus fréquent chez l'homme de plus de 50 ans En général : cancer peu symptomatique, évolution souvent lente Toutefois chez le patient jeune, il revêt parfois une forme agressive à évolution rapide, qu'il faut traiter précocement pour obtenir la guérison. GENERALITES CANCER DE PROSTATE 2ème cause de mortalité par cancer chez l'homme, après le cancer du poumon E n 2000 : - 40 000 nouveaux cas, 10 000 décès RECOMMANDATIONS Dépistage de MASSE : Î z z ĺ3as de dépistage de masse recommandé dans la population générale à ce jour (HAS) ĺ(QO DEVHQFHGHGRQQpHVpSLGpPLRORJLTXHV suffisantes et validées RECOMMANDATIONS Dépistage INDIVIDUEL et encadré Î - Proposé par le médecin au patient Î - Patient informé des risques et des bénéfices du dépistage Î - Risques de faux positifs et de faux négatifs Î - Informé des conséquences de traitements éventuellement nécessaires en cas de cancer RECOMMANDATIONS Dépistage individuel et encadré Î - Permet un diagnostic à un stade localisé, accessible à un traitement curatif Impact attendu : Î - Réduction de la mortalité Î - Amélioration de la qualité de vie DEPISTAGE INDIVIDUEL DU CANCER DE LA PROSTATE z Recommandations de L'AFU, 2004 : Chez les hommes entre 50 et 75 ans : (hommes dont l'espérance de vie est estimée supérieure ou égale à 10 ans) réalisation d'un T R et d'un dosage du PSA total sérique annuellement Proposé des 45 ans : z en cas de risque de cancer familial et/ou ethnique GROUPES à RISQUES 1)1) Risque de cancer familial : z = ATCD familiaux de cancer de prostate z Formes héréditaires : z - 3 apparentés du premier degré atteints z - 2 cas diagnostiqués avant 55 ans chez les apparentés du premier degré GROUPES à RISQUES z 2) Risque ethnique : z Africains et Antillais DIAGNOSTIC PRECOCE DU CANCER DE LA PROSTATE Elements pouvant contribuer au dignostic Toucher rectal : induration prostatique Dosage du PSA sérique (antigène prostatique spécifique) élévation de la concentration ĺVHXLOGHGpFLVLRQ4ng/ml Le diagnostic de cancer de la prostate est ensuite affirmé par biopsie prostatique transrectale échoguidée. DIAGNOSTIC PRECOCE DU CANCER DE LA PROSTATE Biopsis recommandées : - en cas d'anomalie au toucher rectal, quelque soit la valeur du PSA - si le PSA total est > à 4 ng/ml, quelles que soient les données du toucher rectal. CONCLUSION Pas de bénéfice démontré d'un dépistage systématique du cancer de la prostate par le dosage du PSA sérique total Les études ne permettent pas de conclure sur O¶RSSRUWXQLWpG¶XQGpSLVWDJHLQGLYLGXHO Une démarche de dépistage individuel, non systématisée, pourrait dans certains cas apporter un bénéfice individuel au patient CONCLUSION bénéfice individuel /DUpDOLVDWLRQGXGpSLVWDJHSHXWV¶LOHVWQpJDWLI rassurer les hommes ayant des facteurs de risque Un traitement curatif pourrait augmenter la survie spécifique et dans certains cas améliorer le pronostic individuel. CONCLUSION Limites 933PRGHVWHGXWHVWHWO¶DQ[LpWpTX¶LOJpQqUH Examens qu'il peut enendrer inutilement Traitements de formes qu'il n'aurait pas été nécessaire de traiter Effets secondaires des traitements (absence d'éjaculation, troubles de l'érection, incontinence urinaire) Possible inefficacité des traitements REFERENCES z http://www.has-sante.fr/ z http://www.urofrance.org