ENFIN UNE DISCOTHÈQUE - La Presse Pontissalienne
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ENFIN UNE DISCOTHÈQUE - La Presse Pontissalienne
N° 94 Août 2007 1,90 € Le premier mercredi du mois Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin L’événement Projet p. 8 Les éoliennes du Crêt Moniot sont compromises Les services de l’État ont émis un “refus implicite” concernant le projet de parc éolien sur le Crêt Moniot. Cette décision, inattendue, n’est pas encore définitive. Mais elle donne la tendance. Le nouveau préfet confirme l’avis. ENFIN UNE DISCOTHÈQUE À PONTARLIER ! Deux projets à l’étude Dossier p. 13 à 17 Rétro : les grandes heures du tourisme Certaines manifestations ont fait les heures de gloire du Haut-Doubs. D’autres projets peinent à décoller ou sont menacés. Levier p. 20 Et maintenant, on épand les boues en forêt ! La commune de Villers-sous-Chalamont est engagée dans un programme expérimental visant à étudier la pertinence d’épandre des boues résiduelles en forêt. Une première. Lire en p. 4 et 5 Spécial été Animations : les bons plans du mois d’août Dans un cahier spécial en fin de numéro, La Presse Pontissalienne a sélectionné les plus belles manifestations du mois d’août dans le Haut-Doubs. Venez à la rencontre d’un vrai patrimoine, authentique et joyeux. Bonnes vacances. p. 30 à 34 Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 Retour sur info 2 Éditorial Animations Chaque année à la même époque, La Presse Pontissalienne consacre une bonne partie de son numéro d’août aux animations de l’été. Essentiellement destiné aux touristes, ce numéro estival sert aussi de repère aux personnes du Haut-Doubs qui passent leur été dans la région. Ce numéro est enfin l’occasion de rendre un hommage appuyé aux formidables énergies déployées durant cette période de vacances par les dizaines de bénévoles qui s’activent à organiser des manifestations. Bénévole, voilà bien le mot-clé de la majeure partie des animations. Car c’est essentiellement aux associations locales que l’on doit la plupart des activités de détente. Mais le bénévolat, on le sait, est une denrée devenue rare. À tel point que certaines des manifestations qui faisaient la réputation du secteur ont tout bonnement disparu cette année, faute de combattants pour les organiser. La fête des bûcherons de Montperreux n’est plus, la Trans’roller est menacée, le festival de la Paille à Chaffois a été annulé. Par le passé, d’autres manifestations - la fête du cheval à Chaffois, la montée impossible… - n’ont pas survécu à l’évolution des mentalités. Pourtant, elles représentaient un atout formidable pour la renommée du Haut-Doubs. Sans doute aussi que les attentes ont changé. Ces manifestations déplaçaient les foules parce que l’esprit de village prévalait, parce que l’heure du zapping touristique et du court séjour n’avait pas encore sonné. Aujourd’hui, les touristes attendent du neuf. Mais encore fautil que les initiatives ne soient pas muselées par d’incompréhensibles lourdeurs administratives. L’installation de bateaux à moteurs électriques sur le lac de SaintPoint en est l’illustration-type. Un entrepreneur avait pour objectif de lancer cette attraction nouvelle. Mais face à la lourdeur des procédures à suivre, l’homme a plié bagage pour s’installer sur les rives du… lac de Vouglans. Le Haut-Doubs rate encore une belle occasion d’enrichir son offre touristique. À l’heure où la concurrence entre régions fait rage, il ne faut sans doute pas laisser passer ce genre d’initiatives qui contribuent, comme l’ont été les grandes manifestations du passé, à retenir le touriste. n Jean-François Hauser est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur commercial : Éric TOURNOUX Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609 Dépôt légal : Août 2007 Commission paritaire n° 0202 I 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, associations et organisateurs, Air Bulle Modèle Club, Claude Courvoisier, Jacques Dornier, M.J.C. des Capucins, N-One, Pays Loue-Lison, Ville de Pontarlier. La Presse Pontissalienne 5 bis, Grande rue - B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : [email protected] L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité pontissalienne. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. La police surveille votre domicile pendant vos vacances e dispositif s’appelle “Tranquillité vacances 2007.” Il permet aux Pontissaliens de disposer d’une surveillance de leur domicile par la Police Nationale pendant qu’ils sont en vacances. Pour participer à cette opé- L ration qui s’arrêtera le 2 septembre, les personnes intéressées doivent s’acquitter d’une simple formalité. Il suffit de transmettre au commissariat de police son nom, prénom, adresse, numéro de téléphone (la présentation d’une pièce d’identité est nécessaire) et les coordonnées de la personne à prévenir en cas d’urgence. Informés, les policiers porteront une attention particulière à la surveillance de ces propriétés privées en effectuant plusieurs passages, de jour comme de nuit. Le dispositif, gratuit, prévoit que les forces de l’ordre prennent contact de façon régulière avec le voi- sinage de manière à éviter un cambriolage et à identifier les comportements suspects. Cette mesure permet aux estivants de partir en vacances sans souci. À la mi-juillet, le commissariat de Pontarlier a enregistré 68 adresses à contrôler. Un chiffre record à cette période. Il s’agit à la fois de propriétés privées, mais également d’établissements publics comme les écoles. “C’est une sécurité supplémentaire” indiquent les services de police. La surveillance ne consiste pas à ralentir en voiture devant le bâtiment et à apprécier à distance la situation. “Les policiers descendent de véhicule, font le tour de la maison, vérifient les ouvertures, se renseignent auprès de voisins et laissent enfin une trace de leur passage dans la boîte aux lettres.” Le service est apprécié de la population. Ceux qui l’utilisent font d’ailleurs preuve de gratitude auprès des policiers. Pour ceux qui n’habitent pas en ville, la gendarmerie assure un service identique. I Maison de retraite : lancement du chantier en mars 2008 36 millions d’euros, soit deux fois le prix du nouveau collège, le projet représente le plus gros investissement jamais réalisé dans le domaine de la santé sur le Haut-Doubs. “Si on n’a pas l’E.H.P.A.D., on va contre le mur”, justifie Patrick Genre, le maire de Pontarlier et par le fait président du Conseil d’administration du centre hospitalier. Il précise : “Ce n’est pas l’unique solution. Il faut développer parallèlement l’hospitalisation à domicile et travailler à la réalisation en centre-ville d’un foyer d’accueil pour personnes âgées autonomes.” Ce dispositif à trois branches résulte d’une étude dont les conclusions mettaient en évidence une inadéquation entre l’offre existante et les besoins évalués à 80 places supplémentaires à l’échel- À le du Haut-Doubs. À ce jour, le centre hospitalier dispose d’un E.H.P.A.D. (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) de 223 lits répartis sur deux bâtiments. Le premier (maison de retraite-cure médicale) n’est plus aux normes de sécurité incendie. Le second avec des chambres à 3 lits ne correspond plus à des conditions d’accueil dignes de ce nom. Une réhabilitation dans la configuration des lieux entraînait une diminution de la capacité. Elle ne répondait pas non plus à la diversification des modes d’accueil souhaitée par les familles. “Dans ces circonstances, on a proposé de travailler en priorité sur l’urgence de la prise en charge des personnes âgées”, indique Dominique Bardou, le directeur de l’hôpital. Le principe d’une reconstruction en dehors de l’enceinte hospitalière a été négocié dans le cadre d’une convention tripartite associant l’État et le Conseil général et le centre hospitalier dans le plan de financement. La C.C.L. met à disposition un terrain de 22 000 m2 situé à Doubs près du nouveau collège. La construction sera réalisée dans le cadre d’un marché dit de conceptionréalisation. Plutôt qu’un seul et volumineux ensemble, ce nouvel E.H.P.A.D. s’apparente à un petit village à taille humaine. Il comprendra 6 unités de 42 lits réparties autour d’un bâtiment central regroupant les zones d’accueil, les espaces de vie communautaire et les locaux administratifs. “Par rapport à l’existant, on disposera de 37 lits supplémentaires dont 10 d’accueil de jour et d’hé- bergement temporaire.” Une des 6 unités sera réservée à l’accueil des personnes atteintes d’Alzheimer. Le bâti s’inscrit dans un écrin de verdure aménagé en jardins, terrasses, promenades, fontaines, autant d’agréments qui n’existaient pas auparavant. “Le projet intègre une possibilité d’extension ultérieure. On a prévu un accès bus depuis le centre-ville”, souligne Patrick Genre. Le coût de cette belle réalisation se répercutera-t-elle sur le prix du séjour ? “C’est difficile aujourd’hui de mesurer l’impact précis. L’augmentation se situera autour de 10 à 15 euros par jour en sachant que les pensionnaires pourront avoir recours à l’A.P.L.”, estime le directeur. Le chantier devrait durer trois ans pour une mise en service au printemps 2011. I La station d’épuration de Doubs enfin inaugurée inq ans après les premiers coups de pioche, la nouvelle station d’épuration de Doubs a été inaugurée le 16 juillet. Les nouveaux équipements, mis en service l’an dernier, ont remplacé les premières installations d’assainissement qui dataient de 1975. La station d’épuration a subi une restructuration complète. “À 90 %, c’est une station neuve” indiquent les services techniques de la communauté de communes du Larmont, structure responsable du dossier assainissement. C La nouvelle station d’épuration de Doubs dispose d’une capacité de 53 000 équivalents-habitants. Elle traite les eaux usées de Pontarlier et des communes de la plaine de l’Arlier (Chaffois, Dommartin, Vuillecin, Houtaud et Doubs) ainsi que la commune d’Arçon, puis le secteur de La Cluse, des Fourgs et les communes du tour du lac jusqu’à Labergement Sainte-Marie. L’ensemble est opérationnel depuis 2006. Le coût global des travaux s’élève à 12,5 millions d’euros hors taxes. L’inauguration de la station a été un peu retardée, le temps de régler le différend qui opposait la C.C.L. à la société France Assainissement à cause du système installé pour le séchage des boues, qui s’est révélé défectueux. La C.C.L. a finalement obtenu un dédommagement de France Assainissement à hauteur de 813 000 euros T.T.C. Désormais, une partie des boues de la station est dirigée pour un épandage dans le secteur de Mamirolle, l’autre part vers une plate-forme de compostage en Côte-d’Or. I 4 L’ÉVÉNEMENT PONTARLIER : LE MONDE DE LA NUIT EN EFFERVESCENCE AMÉNAGEMENT D’ici la fin de l’année, Pontarlier devrait être doté de l’équipement le plus attendu par la jeunesse locale : une discothèque. Le projet est en passe d’aboutir. La boîte de nuit sera aménagée zone des Grands Planchants dans la partie des locaux encore disponible de Laser Aventure. Du côté des autorités locales comme des tenanciers de bar, l’idée est plutôt bien perçue puisque ce genre de structure manque à cette ville qui se vide de ses fêtards le week-end faute de pouvoir leur proposer un endroit ou danser. Mieux, une seconde discothèque pourrait voir le jour en 2008 dans la capitale du Haut-Doubs, toujours zone des Grands Planchants, dans le cadre de l’extension du complexe Planet Loisirs qui propose déjà une activité karting, bowling et restauration. Ouverture possible avant la fin de l’année Laser Aventure se transformerait en discothèque C’est dans les locaux de cet ancien espace de loisir qu’un patron de bar pontissalien envisage de créer une discothèque. La nouvelle est bien accueillie à Pontarlier. e dossier est pour l’instant en manque à une ville de cette taille instruction dans les services depuis la fermeture du dancing “Les de la sous-préfecture de Pon- Trois dames” sur la route des Étraches tarlier. L’entrepreneur à l’ori- il y a une quinzaine d’années. gine du projet de création Patrick Genre, maire de Pontarlier, d’une discothèque dans la zone des et Francis Bianchi, sous-préfet, ont Grands Planchants, propriétaire rencontré respectivement le porteur aujourd’hui d’un bar au centre-ville du projet. Pour les représentants de de la capitale du Haut-Doubs, tient l’autorité locale, il n’y a a priori pas donc à rester discret sur ses inten- matière à s’y opposer. “Je suis favorable sur le principe tions. Il confie simplement indique l’élu. J’estime en que l’établissement devrait Même un effet qu’une ville de ouvrir ses portes d’ici la fin de l’année. L’affaire est second projet 20 000 habitants se doit d’avoir une boîte de nuit. donc bien engagée. C’est dans la seconde moi- de discothèque. Je ne m’y opposerai pas, à condition bien sûr que tié des anciens locaux de Laser Aventure, dont 450 m2 sont toutes les conditions d’accessibilité et désormais occupés par les Cycles de sécurité soient respectées” dit-il. Favrot depuis la fermeture de l’es- L’autorisation d’ouverture tardive a pace de loisir, que sera aménagée la été demandée par l’investisseur. La sous-préfecture examine en ce moment discothèque. Le projet est plutôt bien accueilli à la requête avant d’y apporter un avis. Pontarlier où ce genre d’équipement “Pour obtenir l’autorisation d’ouver- L Une partie des locaux de Laser Aventure est déjà occupée par les Cycles Favrot. ture tardive permanente, il faut que la personne signe la charte des discothèques et s’engage à souscrire à un certain nombre d’opérations de prévention comme Capitaine de soirée” poursuit Francis Bianchi. L’argument qui plaide en faveur de ce projet est sans doute l’opportunité de sédentariser la jeunesse locale à Pontarlier et de limiter ainsi les risques liés au déplacement. Car aujourd’hui, les fêtards doivent en effet prendre leur voiture et réaliser plusieurs dizaines de kilomètres pour aller s’amuser en boîte de nuit. Le manque devrait donc être bientôt comblé avec ce qui se prépare à Laser Aventure. L’offre pourrait même s’étoffer davantage à court terme car un second projet de discothèque, zone des Grands Planchants également, pourrait voir le jour en 2008. Il s’agit cette fois-ci de l’extension de Planet Loisirs qui propose déjà un certain nombre d’activités comme le bowling, le karting, et un espace restauration. “Une discothèque s’inscrit dans la suite logique de l’extension du complexe” indique le responsable Fabian Faivre. Il affine actuellement les contours de ce futur dancing qui devrait s’étendre sur une surface de 600 à 800 m2 pour une capacité d’environ un millier de personnes. “Notre objectif est vrai- ment de créer un lieu qui s’adresse à tous les publics 7 jours sur 7” insiste l’entrepreneur qui envisage à terme de doter Pontarlier d’un espace de loisir qui dans l’esprit, ressemblerait au Macumba de Saint-Julienen-Genevois. La capitale du Haut-Doubs a sans doute le potentiel pour supporter deux établissements d’ambitions différentes. En tout cas, d’un côté comme de l’autre, on ne semble pas redouter une situation de concurrence qui pourrait au contraire dynamiser le monde de la nuit, bien calme en ce moment à Pontarlier. T.C. L’ÉVÉNEMENT 5 R ÉACTION La mairie est favorable Patrick Genre : “Il faut au moins une discothèque à Pontarlier” En deux ans, le maire de Pontarlier a reçu plusieurs personnes qui voulaient L créer une discothèque. Les deux qui peuvent se concrétiser aujourd’hui se trouvent zone des Grands Planchants. a Presse Pontissalienne : On dit qu’un arrêté municipal interdit la création d’une discothèque à Pontarlier, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il n’en existerait pas. Qu’en est-il au juste ? Patrick Genre : Non, il n’y a jamais eu d’arrêté municipal interdisant la création d’une discothèque. En revanche, je sais que suite à l’incendie de la discothèque le 5-7 en 1970 (à côté de Grenoble) qui avait entraîné la mort d’une centaine de personnes, la ville de Pontarlier avait décidé, par mesure de sécurité, de fermer la salle de danse du théâtre qui est devenue l’actuelle salle Jean Renoir. Mais il n’y a jamais eu d’interdiction de créer une discothèque. Il faut seulement pour cela respecter un certain nombre de règles comme des distances minimales par rapport à des établissements ACCIDENT publics. Il est donc nécessaire tion. de trouver un terrain éligible L.P.P. : Vous êtes favorable à un proà ce type d’activité. jet de discothèque sachant qu’il y en L.P.P. : Vous avez déjà dû recevoir a deux qui peuvent se concrétiser à plusieurs dossiers mais qui n’ont pas Pontarlier ? abouti car ils ne remplissaient pas P.G. : Je suis favorable en effet, en particulier pour que les ces conditions ? P.G. : En deux ans, j’ai reçu 5 à jeunes puissent passer une soi6 personnes qui m’ont présen- rée à Pontarlier sans être té un dossier. Il y avait trois contraints de faire des kiloprojets sérieux qui étaient tous mètres pour aller danser. J’ai d’ailleurs sur la zone des Grands rencontré les porteurs de ces Planchants. C’est le seul endroit projets qui se situent dans la où les distances minimales sont zone des Grands Planchants. respectées par rapport aux éta- Je ne sais pas s’il y aura la place pour deux discothèques. Mais blissements publics. On m’en a montré un qui était à mon sens, il en faut au moins farfelu dans le sens où le por- une. Maintenant, si il y en a teur du projet voulait créer une deux, et bien elles se feront discothèque rue de la Répu- concurrence. L’autorisation d’oublique. Je lui ai fait comprendre verture ne m’incombe pas. que ce n’était pas envisageable Propos recueillis au regard de la réglementapar T.C. Un aménagement nécessaire Moins de déplacements, plus de sécurité La cellule départementale de la prévention routière est favorable à la création d’une discothèque à Pontarlier qui limiterait les trajets de la jeunesse. L’ Patrick Genre : “L’autorisation d’ouverture ne m’incombe pas.” (photo archive L.P.P.). COMMENTAIRE Fixer la clientèle Un projet salué par les bars pontissaliens Actuellement, la jeunesse pontissalienne n’hésite pas à faire des kilomètres pour aller chercheur ailleurs ce qu’elle ne trouve pas à Pontarlier. Les patrons de bar le déplorent. es bars branchés de Pon- isolée ne suffit pas à freiner la tarlier sont unanimes fuite de la jeunesse locale qui sur le sujet. L’arrivée ne rechigne pas à faire des kilod’une discothèque en vil- mètres pour aller danser. “Ils le ne peut que servir le dyna- vont aux Fins, à Fuans, à misme des loisirs nocturnes. Besançon, à Lons-le-Saunier “Pour nous, c’est tout bénef” ou en Suisse. Ça fait 20 ans qu’on attend une remarque Philippe Rognon, le “Cela éviterait discothèque. Clairement, ça va nous gérant du Néo aux jeunes de permettre de fixer Café qui a obteles gens à Pontarnu de son côté une reprendre la lier. On peut imaautorisation d’ouginer faire venir des verture tardive le voiture.” jeunes de l’extérieur samedi jusqu’à qui passeront leur 4 heures du première partie de soirée en vilmatin. Cette mesure lui permet d’or- le. C’est un atout” ajoute-t-il. ganiser régulièrement des soi- L’enthousiasme est aussi palrées D.J. et de fixer ainsi plus pable au comptoir du Café du longtemps la clientèle. Mais Théâtre. L’établissement est c’est évident, cette initiative connu pour organiser deux fois L par mois, de septembre à juin, des concerts. Si le bar est autorisé deux ou trois fois par an à ouvrir tardivement, c’est à 2 heures du matin qu’il ferme ses portes le plus souvent. Quand le rideau est tiré, la clientèle se retrouve sur le trottoir un peu désemparée. “Certains de nos clients aimeraient bien avoir un endroit où sortir ensuite” constate Charlotte, serveuse au Café du Théâtre. La boîte de nuit est le lieu idéal. “Cela éviterait en plus aux jeunes de prendre la voiture. C’est regrettable en effet qu’il n’y ait pas à Pontarlier de discothèque où ils peuvent se rendre sans prendre de risque.” alcool, la vitesse, la fatigue sont les principaux facteurs mis en évidence dans les accidents de la route. S’il est possible d’agir sur les deux premiers d’entre eux en multipliant les contrôles radar et d’alcoolémie, le troisième est plus aléatoire. Le bilan quotidien des missions de la brigade motorisée de Pontarlier confirme cette tendance. Récemment, lors d’un contrôle d’alcoolémie à la sortie de la discothèque le Monte Cristo 3 à la Vrine, sur 200 automobilistes arrêtés, un seulement était positif. “Toutefois, nous ne pouvons pas être présents sur tous les axes routiers. On remarque encore que dans la plupart des accidents de la route, il y a de l’alcool” déplore la B.M.O. Tout n’est pas rose, mais les mentalités changent vis-à-vis de l’alcool au volant. Malgré tout, cela ne résout pas le problème de la distance et de la fatigue qui surprend les automobilistes de retour de boîte au petit matin. La création d’une discothèque à Pontarlier épargnerait donc à une jeunesse festive locale d’avoir à effectuer des kilomètres pour aller s’amuser. Pour Élian Frison, directeur départemental de la prévention routière, l’argument est important. “Les jeunes effectuent entre 80 et 100 km pour sortir en discothèque. Le fait d’ouvrir un établissement intra muros va permettre de limiter les trajets nocturnes qui, combinés à la fatigue et à l’alcool, sont source d’accident. On devrait pouvoir ainsi rééquilibrer les déplacements des jeunes sur le Haut-Doubs” dit- délinquance routière. Le 8 juillet 2007, sur les routes il. Pour informer les fêtards sur du Doubs depuis le début de les dangers de la fatigue, cet l’année, 271 accidents corporels ont été organisme qui recensés. Ils ont chapeaute l’opération “Capitai- “Rééquilibrer les entraîné la mort de 22 personnes ne de soirée” distribue des petits déplacements des et en ont blessé 361 autres. L’andépliants sur ce jeunes sur le née dernière à la thème “Ne trichez pas avec la Haut-Doubs.” même époque, il y avait eu 11 fatigue.” C’est accidents corpoune action supplémentaire de sensibilisation rels de plus, mais huit tués de auprès des automobilistes. moins. Les chocs sont donc Combiné à d’autres, cet outil moins fréquents mais plus vioparticipe à la réduction de la lents. Les automobilistes sont sensibles aujourd’hui au problème de l’alcool au volant (photo archive L.P.P.). Pontarlier 6 En bref… Sauvetage Le week-end des 18 et 19 août, l’association des équipes cynophiles de sauvetage aquatique et d’obéissance organise sur la plage de Chaon un stage de formation réservé aux sauveteurs secouristes adhérant à la fédération française. L’occasion de découvrir cette discipline et le travail des chiens sauveteurs. Renseignements : Jérôme Préaud au 03 81 46 84 87. Morbier Désormais, n’est plus morbier qui veut ! Sept ans après l’obtention de l’A.O.C. morbier, les dérogations accordées jusqu’ici par l’I.N.A.O. aux fabricants ne respectant pas le cahier des charges ont pris fin le 10 juillet. Dorénavant, le consommateur achetant le fameux fromage à la raie noire sera assuré de son origine franc-comtoise et d’une qualité certifiée. Déchetterie La Communauté de Communes du Larmont informe les usagers que la vignette permettant l’accès à la déchetterie sera disponible en déchetterie, durant les mois de juillet et août du lundi au samedi de 8 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures. Fermeture les jours fériés. ACCUEIL 1,3 million d’euros L’auberge de jeunesse n’ouvrira pas avant l’automne L’établissement de la rue Jouffroy est toujours en travaux. Au plus tôt, la structure d’hébergement doit rouvrir ses portes le 1er octobre. Les habitués ont dû s’organiser. n a eu un peu de retard Il y aura notamment des salles à l’allumage” avouent qui pourront servir à l’accueil les services techniques de séminaires ou de réunions de de la mairie. C’est un peu le familles” ajoute la ville. revers de la bonne santé actuel- Bien sûr, le déroulement de ces le du bâtiment. Les entreprises travaux a perturbé les habisont débordées - on s’en réjouit tudes de certains touristes qui - mais les marchés publics pren- étaient hébergés dans l’auberge. Des groupes venus suivre nent du retard. L’auberge de jeunesse de Pon- les stages de danse des assotarlier n’échappe pas à la règle. ciations M.J.C. ou A.D.S. ont dû Cet été, elle n’a pas pu ouvrir être réorientés ailleurs. “En effet, ses portes, elle qui a dû les fer- j’ai beaucoup de clients fidèles mer dès la fin novembre 2006 d’année en année. Je leur ai donpour le démarrage du chantier. né des adresses d’hôtels ou d’autres structures un Les travaux de réhaD’autres peu plus éloignées. bilitation du bâtiment D’autres ont décidé de ne seront terminés, au mieux, que fin sep- stages ont louer des appartements” tembre. Pendant ce même été commente Véronique Faivre-Pierret, la directemps-là, les employés de la structure sont au annulés. trice de l’auberge. D’autres stages ont chômage technique. L’auberge de jeunesse de Pon- même été annulés à cause de tarlier aura subi un total lif- la fermeture de l’auberge. ting. La ville de Pontarlier dépen- La directrice ne formule plus se 1,295 million d’euros (hors qu’un souhait : que son aubertaxes) dans ces travaux de réno- ge puisse ouvrir ses portes pour vation destinés à répondre aux les prochaines vacances de la nouvelles normes en matière Toussaint, une forte période d’hébergement et à la deman- pour elle également. Dans une de de confort des clients. Fini année normale, l’auberge de jeules dortoirs à 6 ou 8 lits, place nesse de Pontarlier - la seule à des chambres de 1 à 4 lits. du Haut-Doubs - réalise enviPlus d’intimité, plus de confort. ron 8 000 nuitées. “Nous avons aussi adapté l’auberge à de nouvelles demandes. J.-F.H. “O État-civil de juillet NAISSANCES 17/06/07 – Batiste de François LEFOL, fonctionnaire et de Aurore TRÉMULOT, gérante d’auberge. 15/06/07 – Maxence de Alexis FARDET, agriculteur et de Stéphanie LIENHARDT, employée de station service. 15/06/07 – Anastasia de Marc PILLARD, couvreur-zingueur et de Perrine LAMBERT, sans profession. 16/06/07 – Naël de Cyril GUINCHARD, régleur et de Aurélie ROMAIN, technicienne qualité. 16/06/07 – Juline de Samuel COURDIER, commercial et de Delphine CUBY, sans profession. 17/06/07 – Medine de Muhammet ÖZDEMIR, chauffeur et de Mélanie MEN, sans profession. 17/06/07 – Lisa de Pascal FAGET, agriculteur et de Anne-Sophie LIME, infirmière. 17/06/07 – Ryan de Céline LARUE, sans profession. 18/06/07 – Jules de David FOY, décolleteur et de Christelle DORION, ergothérapeute. 19/06/07 – Thomas de Raphaël JOURNOT, vendeur et de Carole PARANT, assistante dentaire. 19/06/07 – Sam de David VOGELE, plâtrier-peintre et de Julie MALAIZÉ, professeur des écoles. 19/06/07 – Martin de Thierry PATOZ, chauffeur et de Laetitia POURCHET, vendeuse. 19/06/07 – Malone de Mickaël DELACROIX, agriculteur et de Elise BALANCHE, coiffeuse. 19/06/07 – Tonie de Luc DEFRASNE, technicien de l’équipement et de Roselyne QUIMBERT, aide à domicile. 20/06/07 – Suzie de Philippe DEL FIOL, officier de police et de Muriel DROUARD, infirmière. 21/06/07 – Juliette de Daniel BREMER, mécanicien faiseur d’étampes et de Angélique PERRIGOT, agent territorial. 22/06/07 – Romane de Olivier SCHWARTZMANN, mécanicien et de Cyrielle LETOUBLON, infirmière. 22/06/07 – Evan de Adrien THIRY, polisseur et de Aurore CUENOT, aide soignante. 23/06/07 – Lucas de Christophe CHATELAIN, responsable département et de Sonia WAREMBOURG, sans profession. 23/06/07 – Selim de Fatih DANGAÇ, polisseur et de Fatma BULDUK, ouvrière. 23/06/07 – Kelvin de Fabrice LECOMTE, technicien de maintenance et de Aurélie BRUTILLOT, auxiliaire de vie. 24/06/06 – Rabiya de Omer UYAN, scieur et de Gülcan CEYLAN, sans profession. 24/06/07 – Jade de Julien BARBARIN, vendeur et de Justine JUNOD, opératrice en horlogerie. 24/06/07 – Marius de Benoit LONCHAMPT, agriculteur et de Gaëlle MAUGAIN, secrétaire. 24/06/07 – Eloïse de Christophe TISSOT, mécanicien et de Patricia ROUSSELDELIF, contrôleuse qualité. 24/06/07 – Quentin de Ludovic AUBRY, ouvrier et de Priscilla SCAVONE, aide soignante. 22/06/07 – Jade de Patrice LORIOD, agriculteur et de Sylvianne PINOT, conjoint collaboratrice. 25/06/07 – Sila de Dinçer DEMIRELLI, ouvrier et de Alice SEN, sans profession. 25/06/07 – Baptiste de Serge DROVIN, chauffeur poids lourds et de Marielle SALVI, infirmière. 25/06/07 – Tima de Mihrudin ALIC, ouvrier scierie et de Nizama KADRIC, sans profession. 25/06/07 – Samuel de Franck BELLETTINI, chef d'atelier et de Edwige MOUGENOT, infirmière. 26/06/07 – Eloïse de Laurent MOUGET, mécanicien et de Sophie RIGAUD, infirmière. 27/06/07 – Emrick, de Christophe HUGON, chef d'atelier et de Virginie GUIBERT, sans profession. 29/06/07 – Lola de Daniel MONTI, électricien et de Myriam SLIMANI, assistante maternelle. 29/06/07 – Anaïs, de Eric FORTIER, chauffagiste et de Florence MARTIN, sans profession. 29/06/07 – Gulcan de Kamuran ATASOY, sans profession et de Fatma KUNT, sans profession. 30/06/07 – Roman de Jacques DORNIER, conducteur de travaux et de Caroline SALOMON, contrôleuse qualité. 30/06/07 – Mattias de Isabelle LENGIGNON, ouvrière polyvalente. 30/06/07 – Flora de Paul JORGE, maçon et de Marianne NATALE, serveuse. 01/07/07 – Tatiana de David SAGOT, ouvrier et de Sylvie VIEILLE, sans profession. 01/07/06 – Maurice de Jérôme MAIRE, fromager et de Anne CHATELAIN, auxiliaire de vie. 01/07/07 – Nathan de Jean-Michel GUIGNARD, agriculteur et de Karine BRAGARD, infirmière. 01/07/07 – Matyss de Jean-Charles CLÉMENT, maçon et de Jennifer FRANELLI, comptable. 02/07/07 – Léonie de Eric BELLOTTI, boucher et de Carole MAILLET, sans profession. 02/07/07 – Thomas de Fabrice BOISSENIN, comptable et de Sophie MARGUET, comptable. 02/07/07 – Chloé de Ludovic JACOULOT, charpentier et de Céline MICHOUD, vendeuse. 03/07/07 – Narimene de Fozi TOUMI, conducteur d'installation et de Imane ABDALLAH EL HADJ, sans profession. 03/07/07 – Mathis de Christophe SERRUROT, ouvrier en horlogerie et de Célia LIZON-À-LUGRIN, préparatrice en pharmacie. 03/07/07 – Roxane de Martial PACCALIN, artisan et de Maryane TONIOLO, secrétaire médicale. 04/07/07 – Tyffen de Gil LABOURIER, fromager et de Aurélie THIEBAUD, vendeuse. L’auberge de jeunesse proposera désormais 80 lits, au lieu de 70. (illustration Ferrini-Arnoult). Le coût de la nuit et du petit-déjeuner sera de 17 euros, au lieu de 15 jusqu’ici. 04/07/07 – Edina de Damir CASKOVIC, maçon et de Admira ZAHIROVIC, sans profession. 04/07/07 – Dorian de Jean MARGUET, électricien et de Angélique BILLOD, sans profession. 04/07/07 – Mathis de Philippe FERREUX, employé de banque et de Emmanuelle LAITHIER, secrétaire. 05/07/07 – Aysenur de Cemil KILIC, maçon et de Nathalie OZEN, sans profession. 05/07/07 – Sanem de Kudret EREN, ouvrier et de Nimet CEYLAN, sans profession. 05/07/07 – Ilhan de Daniel MATEUS, ouvrier et de Blenda CERATO, sans profession. 06/07/07 – Yunuz de Hamdi GEDIK, ouvrier et de Hatice ÇAYLAK, sans profession. 08/07/07 – Diego de Damien DROZ-BARTHOLET, carrossier peintre et de Myriam VALLET, sans profession. 07/07/07 – Lizéa de Yannick KEMPER, régleur et de Katia DIAS, coiffeuse. 08/07/07 – Nelson de Alan LAMBERT, technicien de maintenance et de Hélène DONIER, agent de développement. 08/07/07 – Louna de Patrick ORSI, comptable et de Karine MICHAUD, comptable. 09/07/07 – Jane de Jocelyn ROCHE, fromager et de Virginie TOURNIER, vendeuse. 09/07/07 – Robin de Ghislain LAMOTTE, technicien horloger et de Barbara ZEMIS, esthéticienne. 09/07/07 – Mathylde de Thomas CHARLES, médecin et de Chrystelle LE BORGNE, infirmière. 09/07/07 – Faustine de Patrice POCHARD, responsable fabrication et de Nathalie BORDAS, assistante de direction. 09/07/07 – Arthur de Frédéric MONNIER, directeur maison familiale et de Fanny HENRIET, adjoint d'animation. 07/07/07 – Malone de Lionel GUY, routier et de Vanessa POMBO, ouvrière. 10/07/07 – Noah de Alexandro FURTADO, footballeur professionnel et de Audrey MAILLARD, sans profession. 10/07/07 – Maxence de Fabrice DUBOISDUNILAC, ouvrier et de Bénédicte LIGIBEL, secrétaire médicale. 10/07/07 – Tristan de Anthony FAIVRE, employé agricole et de Magali DORNIER, sans profession. 11/07/07 – Louise de François CUENOT, plombier chauffagiste et de Sabrina LOCATELLI, kinésithérapeute. 11/07/07 – Alyson de Arnaud INVERNIZZI, employé communal et de Vanessa MAGNIN, ouvrière. 11/07/07 – Constance de Joffrey GAUCHE, électrotechnicien et de Virginie SCHAFF, analyste de production. 12/07/07 – Manon de Mickaël CUYNET, agriculteur et de Maryline BOURGEOIS, secrétaire. MARIAGES 30/06/07 - Stéphane GIRAUD, monteur en laverie et Valérie JACQUEMET, fleuriste créateur. 30/06/07 – Admir FACIC, employé station service et Yasmina KASUMOVIC, ouvrière. 30/06/07 - Nicolas MARGUET, comptable et Mathilde BARBEZAT, agent des services hospitaliers. 30/06/07 - Olivier DREZET, menuisier et Eve MAIRE, hôtesse ferroviaire. 07/07/07 – Laurent GACHOD, gardien de la paix et Esther DONIER, coiffeuse. 07/07/07 – René HUGUENIN, sans profession et Céline VIEILLE, sans profession. 07/07/07 – Vincent CHOPARD, vendeurinstallateur et Marie-France BAUD, infirmière. DÉCÈS 15/06/07 – Dominique PASTEUR, 49 ans, artisan, domicilié à Saint-Martin (Guadeloupe), époux de Julia JOSEPH. 18/06/07 – Gérard MICHAUD, 60 ans, employé de scierie, domicilié à Foncinele-Haut (Jura), époux de Renée LANGEL. 22/06/07 – Simone ANDREY, 88 ans, retraitée, domiciliée à Vanclans (Doubs), veuve de Emile BEURTHERET. 23/06/07- Félix VUILLET, 70 ans, retraité, domicilié à Petite-Chaux (Doubs) célibataire. 24/06/07 – Renée GRESSET-BOURGEOIS, 87 ans, directrice d'école retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) célibataire. 24/06/07 – Clotilde JEANGIRARD, 77 ans, sans profession, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Lucien DEFRASNE. 23/06/07 – Bernard ROUSSEAU, 58 ans, boucher, domicilié à Chaffois (Doubs) époux de Edwige LEROY. 25/06/07 – Andrée FAIVRE, 85 ans, commerçante retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Robert MAIRE. 26/06/07 – Paulette COLIN, 92 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Louis CHUARD. 27/06/07 – Yvette TISSOT, 75 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Léon MICHAUD. 26/06/07- Carmelo SCAVONE, 80 ans, retraité des mines, domicilié à SainteMarie-Aux-Chênes (Moselle). 02/07/07 – Léa COUSIN, 99 ans, retraitée, domiciliée à Maisons Alfort (Val de Marne), veuve de Marc CURTY. 05/07/07 – Renée GARNIER, 92 ans, retraitée, domiciliée à Levier (Doubs), veuve de Marcel GROS. 10/07/07 – Gabrielle VUILLEMIN, 84 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Camille GENRE-GRANDPIERRE. 11/07/07 – Jacques ANDRÉ, 78 ans, retraité, domicilié à Doubs (Doubs) époux de Louise VITTE. 13/07/07 – Michèle VERNIER, 49 ans, sans profession, domiciliée à Maisonsdu-Bois-Lièvremont (Doubs) épouse de Michel FAVART. 13/07/07 – Juliette AMIEZ, 81 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) épouse de Louis BERTIN-MOUROT. Pontarlier EXPLOIT 7 Après Auschwitz l’an dernier 1 273 km à pied, ça use… Ça use, sauf le moral du Pontissalien Jacques Louvrier et de sa petite équipe qui relieront début septembre Pontarlier à Zarautz, la ville jumelée du Pays Basque espagnol. À raison de 100 km par jour. enri Briot, le doyen de l’équipe, affiche 81 ans au compteur. À ses côtés, deux personnes handicapées : le Pontissalien Jacques Louvrier, non voyant et Gilbert Landrecy, double amputé fémoral. Accompagnés de Jacques Dornier et d’André Belpoix, ces sportifs hors du commun partiront aux alentours du 25 août pour un périple en course à pied de près de 1 300 km qui reliera Pontarlier à la ville espagnole de Zarautz. H L’an dernier, les compères s’étaient rendus jusqu’à Auschwitz (Pologne), soit 1 500 km. Cet exploit effectué sous forme de relais - chacun parcourra une vingtaine de kilomètres par jour, soit une centaine de kilomètres quotidiens -, ils le feront à la force des jambes (Gilbert Landrecy utilise un hand-bike) et du moral. Une façon de se dépasser, de dépasser le handicap et de vivre une nouvelle aventure extraordinaire, en totale autonomie. Car pour les cinq compères (aidés de la femme de Gilbert), ce n’est pas une première. Bordeaux, Villingen (Allemagne) et même Auschwitz l’an der- vrier. nier, ces aventuriers téméraires La petite équipe règle actuelont déjà sillonné des milliers lement les derniers détails de leur itinéraire qui les de kilomètres de la fera traverser la sorte sous la bannière “Ce genre France en transverdu club Handisport Ils doivent du Haut-Doubs. Cetd’expérience sale. notamment faire étate année, ils ont prévu une quinzaine de redonne goût pe dans le villagemartyr d’Oradourjours pour relier les deux villes jumelées. à la vie.” s u r - G l a n e . U n nouveau symbole à “Pour nous, c’est surtout une course de l’amitié et la souffrance pour ces vaillants du soutien. Ça nous aide beau- héros qui ne font cela pour coup mais je crois aussi que ça aucun titre ni aucun record. aide les gens valides. Pendant “Juste pour le plaisir” résume la course, il y a parfois des Jacques Louvrier. moments difficiles mais ce genre d’expérience redonne goût à J.-F.H. la vie” commente Jacques Lou- TRANSPORT Depuis début juillet Coup de pouce suisse à la relance du fret Après une interruption de plus de deux ans, C.F.F.-Cargo revient charger des bois en gare de Pontarlier. Une coopération d’opportunité effective depuis le 2 juillet. n voilà une bonne nou- riat avec C.F.F.-Cargo s’établit velle qui, sous réser- dans le cadre d’un contrat de ve qu’elle se pérenni- coopération. La gestion d’une se, voire s’amplifie, activité fret à part entière s’appeut conforter le puie sur des trafics dits “trains maintien de la ligne Frasne- entiers”. Mais comme il n’y a Pontarlier-Vallorbe. Et pour- pas d’offre sur la zone, on peut quoi pas dissiper les doutes considérer que la situation est autour l’avenir de la ligne inchangée”, explique ChrisT.G.V. Paris-Berne. C’est du tian Cochet, responsable régiomoins le point de vue de Jean- nal fret Bourgogne-FranchePaul Beuret, le chef de gare Comté. de Travers mais également Cet exemple de coopération président de la commission relève d’une organisation plutôt complexe. Il a régionale transport Se garder d’abord fallu que les dans le district du partenaires concernés Val de Travers. Une de crier se mettent d’accord fonction “politique” les différents qui l’autorise à s’exvictoire trop sur aspects d’exploitation. primer assez librement sur le sujet. hâtivement. C’est une locomotive électrique de C.F.F.“L’initiative émane de l’unité des chemins de fer Cargo qui circulera jusqu’à suisses s’occupant de l’activi- Pontarlier. Quant aux opératé fret. C.F.F.-Cargo circulera tions de manœuvre en gare, donc chaque jour, du lundi au elles seront assurées par un vendredi, jusqu’à Pontarlier tracteur diesel de la S.N.C.F., pour assurer un trafic de bois conduit par le mécanicien suisrégulier vers la Suisse aléma- se, mais “piloté” par un agent nique où se trouve un client de manœuvre S.N.C.F. Rien n’est simple et bon marimportant.” Ce retour du fret s’inscrit donc ché quand on parle de trafic dans une conjoncture favo- ferroviaire transfrontalier. “Il rable, liée à une augmenta- semble utile de préciser qu’il tion des exportations de bois s’agit d’un nouveau trafic qui chez nos voisins. Il faut se gar- s’effectuera sans décharger l’acder de crier victoire trop hâti- tivité des gares des Verrières vement car du côté de la et de Travers. Au niveau poliS.N.C.F., la stratégie n’a pas tique et C.F.F., tout nouveau varié d’un pouce. “On met à trafic est le bienvenu. Cela fait disposition des installations partie d’une dynamique de sauen gare de Pontarlier sans inter- vegarde, ou plutôt de dévevenir dans la maîtrise com- loppement de la ligne”, déclamerciale et de la traction, en re Jean-Paul Beuret. fournissant seulement des prestations annexes. Ce partenaF.C. E Pontarlier et environs 8 SPORT PROJET Pour le plaisir de participer En route vers le Pays sauget La 11ème édition du Raid Été organisée par la ville de Pontarlier conduira 84 adolescents âgés de 15 à 17 ans jusqu’à La Chaux-de-Gilley. L e 29 août, 84 jeunes Pontissaliens répartis dans 28 équipes mixtes vont s’élancer dans la 11ème édition du Raid Été. Pendant trois jours, les concurrents âgés de 15 à 17 ans participeront à 13 épreuves sportives et autant de disciplines différentes. Tir à l’arc, jeux aquatiques, escalade, frisbee, canoë-kayak, V.T.T., roller, course à pied, biathlon, le service des sports de la mairie qui organise cette opération mise une fois de plus sur la polyvalence. Après le saut à ski en 2006, une “Développer la nouveauté figuau programconvivialité et re me de l’édition la solidarité.” 2007 : le “géocaching”. Cette activité mêle à la fois la course d’orientation et la capacité de chacun à résoudre des énigmes. Pour cette épreuve, les équipes seront donc munies d’un G.P.S. Le Raid conduira les concurrents à travers le Pays sauget, puisque de Pontarlier ils vont rejoindre La Chaux-deGilley avant de regagner la capitale du Haut-Doubs. Le principe de cette manifestation ouverte à tous les jeunes de la ville et de la communauté de communes du Larmont n’est pas d’instaurer un esprit de compétition entre les équipes. “Au contraire, on cherche plutôt à développer la ARC-SOUS-C ICON convivialité et la solidarité, même si on établit un classement à la fin du Raid” indique le service des sports de la mairie. Ce principe s’était un peu estompé depuis quelques années dans le sens où la plupart des jeunes qui s’inscrivaient à cette rencontre faisaient partie de clubs. Petit à petit, le Raid était plus marqué par la compétition. Cette évolution dis- suadait les adolescents des quartiers en particulier qui ne faisaient partie d’aucune association sportive de participer à la course alors qu’elle s’adressait à eux en priorité. La tendance s’inverse aujourd’hui. Ceux qui s’inscrivent au Raid viennent de tous les horizons, ils le font pour le plaisir de passer de bons moments avant le plaisir de la gagne. Les concurrents vont pratiquer 13 disciplines sportives différentes pendant trois jours. Piscine Georges Cuinet L’espace aquatique ficelé d’ici la fin du mandat Les contours du projet de nouveau centre aquatique ne sont pas encore définis, mais l’objectif pour l’équipe municipale est de le boucler avant mars 2008. E ntre réhabiliter la piscine cer sur les moyens financiers des Forges, aménager les à mobiliser pour soutenir cet sablières Bourdin, s’inté- investissement. Deux éléments resser au camping dépourvu sont acquis en revanche : le de bassin, le conseil municipal futur complexe s’adressera à a finalement retenu le qua- un public familial, et il faudrait trième et dernier scénario pour que le dossier soit au moins réaliser un espace ludique nau- ficelé avant les prochaines électique à Pontarlier : développer tions municipales de mars 2008. le site de la piscine Georges “La piscine actuelle serait intégrée dans le projet” Cuinet située au pied du lycée Xavier Mar- “La piscine poursuit l’élu. Le futur espace ludique sera à mier. L’endroit a des actuelle ciel ouvert avec des atouts. Il est proche du agrémentés centre-ville, il est sufserait bassins d’équipements comme fisamment vaste pour accueillir un équipe- intégrée des toboggans. Le lieu sera conçu de manièment complémentaire à l’existant et le stadans le re à ce que chaque public y trouve sa plationnement ne pose pas projet.” ce. “Nous allons améde difficultés. nager un maximum “Le principe a été acté, mais le calendrier n’a pas été d’espaces verts.” Une passerelarrêté indique Daniel Defras- le piétonne pourrait enjamber ne, adjoint aux sports. Les ser- le Doubs à cet endroit pour faivices sont en train de réfléchir re le lien entre les deux rives. à ce que pourrait être le cahier Dans ce dispositif, les strucdes charges, pour voir par tures existantes de la place de exemple comment l’intégrer dans Zarautz qui se trouveraient le quartier.” Les contours du dans le périmètre du futur espaprojet ne sont pas encore arrê- ce pourraient être remises en tés. Pas question pour l’instant cause, voire changer de vocapour la collectivité de s’avan- tion. Décision du préfet Le parc éolien du Crêt Moniot est compromis Jean-Marc Rebière, le prédécesseur de Jacques Barthélémy, nouveau préfet de Région, a émis un “refus implicite” sur le projet de parc éolien au Crêt Moniot. Cette décision n’est pas définitive, mais elle donne au moins la tendance. L e vent tourne pour le parc éolien Éole-Res. du Crêt Moniot. Le projet engagé C’est donc à Jacques Barthélémy, le nouen 2001 pourrait finalement ne veau préfet de Région, que reviendra la jamais voir le jour. L’État, par la responsabilité de la décision. Il entend voix de l’ancien préfet de région Jean- traiter le sujet de façon “dépassionnée” Marc Rebière, a émis un “refus impli- a-t-il récemment indiqué en précisant cite” à ce dossier à la suite du vote miti- toutefois qu’il ne s’opposerait pas à l’avis gé de la commission des sites qui réunit de ses services. Or la direction régiodes élus, des experts, et des représen- nale de l’environnement (D.I.R.E.N.) tants de l’administration. Ce collège n’est pas favorable à ce parc éolien compte tenu de son impact sur le consulté pour ce type d’amépaysage. nagement s’est prononcé sur “C’est un L’entreprise Éole-Res qui a la question le 11 avril. “Le investi 600 000 euros vote a été très partagé. Il y a marché de déjà dans ce projet envisage diffieu cinq voix favorables au projet, cinq contre et six abs- 6 à 7 millions cilement qu’il ne puisse pas se concrétiser à ce stade des tentions” rapportent les seropérations. La société a entre vices de l’État qui s’empresd’euros.” autres pour elle, l’avis“favosent de préciser que sous sa forme actuelle, l’avis du préfet n’est pas rable sans réserve” de la commission “définitif.” La décision n’est donc pas d’enquête du Crêt Moniot rendu le 10 janvier. Pour défendre sa cause, Éole-Res arrêtée. En revanche, ce refus implicite donne insiste aussi sur les retombées éconola tendance de cette affaire, alors que miques d’une telle réalisation. “Pour le le permis de construire un parc de 15 terrassement, la construction des voiéoliennes est encore en instruction. Ajou- ries, c’est un marché de 6 à 7 millions tons que c’est bien le préfet qui aura le d’euros qui est proposé aux entreprises dernier mot dans ce dossier en autori- de travaux publics locales” indique Jeansant ou non l’implantation de cet Pierre Laurent d’Éole-Res. Si l’entreensemble de machines au sommet du prise devait essuyer un refus du préfet, Crêt Moniot, prévues pour alimenter elle n’exclurait pas alors d’engager un un bassin de population de 35 000 per- recours au tribunal. sonnes selon l’investisseur, la société T.C. Le permis de construire 15 éoliennes est toujours en cours d’instruction. 10 TOURISME Pontarlier et environs Qui séjourne dans le Haut-Doubs ? Les Lyonnais dépassent les Alsaciens La principale clientèle touristique du HautDoubs sont les personnes originaires de la région parisienne Désormais suivis des touristes de Rhône-Alpes. Et la fréquentation étrangère est en hausse. n avait coutume de dire fice de tourisme : la part de la ces dernières années clientèle étrangère est en hausque les deux régions se : 9,5 % en 2006 contre 7,4 % qui venaient le plus l’année précédente. Les Suisses visiter le Haut-Doubs étaient sont les plus nombreux (33,3 %), l’Ile-de-France et l’Alsace. Au suivis des Anglais (19,2 %), puis des Allemands cours de l’été 2006, les %) et des HolRhône-Alpins ont Seuls les (16,8 landais (14 %). dépassé, en nombre, De son côté, le Comiles Alsaciens. Selon gîtes té régional du Toul’office de tourisme de Pontarlier, les Pari- avaient tiré risme a tiré le bilan de l’été 2006 en siens tiennent toujours le haut du pavé, leur épingle Franche-Comté. La fréquentation de ils représentent du jeu. notre région s’est éta18,1 % de la clientèle blie à 1,7 million de française fréquentant le Haut-Doubs l’été. Les tou- séjours et 8,8 millions de nuiristes de Rhône-Alpes repré- tées. La part de la Franchesentent désormais 12,30 % de Comté reste faible : elle est de l’ensemble, devant les Bour- 1,4 % des séjours et de 1,2 % guignons (7,52 %), l’Alsace arri- des nuitées françaises. Le vant en quatrième position nombre de séjours avait enregistré une baisse de 200 000 avec 6,85 % des estivants. Autre constat dressé par l’of- par rapport à l’année précé- O Nouvelle adresse 8, Rue de la Halle 25300 PONTARLIER Face au parking de la Mairie Les principaux sites visités de Franche-Comté (en nombre d’entrées) Les Parisiens sont toujours la première clientèle touristique du Haut-Doubs. dente. Dans les différents modes d’hébergement, seuls les gîtes ruraux avaient tiré leur épingle du jeu. Campings et même hôtels avaient notamment souffert d’un mois d’août 2006 particulièrement exécrable. I Citadelle de Besançon : Citadelle de Belfort : Chapelle de Ronchamp : Verrerie-cristallerie Passavant-la-Rochère : Saline Royale Arc-et-Senans : Dino Zoo - Charbonnière-les-Sapins : Musée de l’aventure Peugeot-Sochaux : Aquaparc Isis - Dole : Château de Joux : 257 342 116 543 98 116 97 778 97 702 94 440 90 509 79 772 56 187 Pontarlier et environs VIE CULTURELLE 11 Du 4 au 10 août À Pontarlier, on y danse depuis 25 ans Lancé par la M.J.C. des Capucins en 1982, le stage international de danse attire chaque été entre 200 et 250 personnes encadrées par les plus grands professeurs. Les secrets d’une belle longévité. L a réussite exemplaire de ou de se perfectionner sur un ce stage repose en premier laps de temps réduit dans 13 lieu sur une logistique disciplines de danse pratiquées sans faille et un partena- en couple ou en individuel. Il riat bien rôdé entre la munici- y en a pour tous les goûts et palité mettant ses salles à dis- tous les styles, du contempoposition et la M.J.C. du rain au classique en passant Capucins largement mobilisée par le rock’n’roll, les danses de salon, le tango, le fladans la gestion de menco ou encore le l’événement. “L’orOn privilégie hip-hop, le moderne ganisation initiale de ce stage revient à la ainsi une jazz, la salsa très en vogue aujourd’hui. “Le M.J.C. qui fut ensuite relayée par l’assoformule à stage se déroule dans 7 salles relativement ciation Pontarlier Loila carte. proches les unes des sirs jusqu’en 1997. autres. Le programDepuis, on a repris les commandes”, indique Élia- me comprend 6 séances journe Dimier-Vallet, la présiden- nalières d’une durée d’1 h 30 avec des pauses de 15 minutes. te de la structure. L’attractivité de ce stage rési- Chacun compose son planning de également dans sa concision en fonction de ses envies et ses et sa formulation. Les partici- objectifs. On privilégie ainsi pants ont le choix de se former une formule à la carte, ce qui plaît beaucoup.” Conformément à ses missions, la M.J.C. s’efforce de proposer une politique de prix abordables avec des tarifs réduits pour les ados, étudiants, chômeurs et Rmistes. Un souci d’ouverture qui n’altère en rien la qualité d’un stage qui doit une bonne partie de sa notoriété à l’équipe chargée d’animer les cours. Les 13 intervenants sont tous des professionnels reconnus et respectés dans leur discipline. À l’image de Marc Barbieri, chorégraphe du couple champion olympique Marina Anissina et Gwendal Peizerat et qui s’occupe de la danse sportive latine. L’essentiel du budget passe dans la prise en charge des professeurs. La clef du succès a un prix. Les intéressés font Le stage de danse de la M.J.C. est devenu une référence internationale. preuve d’une belle fidélité à l’égard de cet intermède pontissalien. “Ils s’entendent bien. Certains profitent de l’occasion pour s’améliorer dans des disciplines qui ne sont pas les leurs.” Vu son niveau global, ce stage s’adresse à des danseurs ayant un minimum d’expérience. Ils HOUTAUD viennent de toute la France, voire parfois de l’étranger. Ils contribuent ainsi, le temps d’une semaine, à la vie économique locale. “La fréquentation varie entre 200 et 250 participants. On tient à rester dans cette fourchette. Ca permet aux stagiaires de travailler dans de bonnes conditions et d’évo- Un nouvel élan Le centre hippique d’Houtaud change de propriétaire Daniel Grandvuillemin avait créé cette affaire en 2000. Il la remet à Pierre Benoît qui s’apprête à quitter l’auberge Chez Liadet à Mouthe. C Pendant les vacances, faites des affaires BMW chez Patrick METZ Jusqu ’au 31 Août 2000 € de remise sur 30 véhicules* S.A X3 2,0 D PREMIERE (clim, vitres teintées, jantes alu) ANTHRACITE / SENSATEC BEIGE Juillet 06 Prix : 31900 € 29900 € X3 2,0 CONFORT 320 D CONFORT (climauto, jantes alu, rég de vitesse ) Anthracite / tissus noir (clim auto, rég. Vitesse, jantes alu) gris vert / tissus noir Septembre 06 Septembre 06 luer dans un ensemble qui conserve une dimension familiale. Pour tous les permanents et les bénévoles de la M.J.C. impliqués, c’est un événement très fédérateur. Le public est convié à la soirée de clôture programmée le vendredi 10 août. C’est gratuit”, conclut Éliane Dimier-Vallet. I hangement de patron, encore très fonctionnelles. Elles changement de nom. Et abritent notamment une carbienvenue au “centre hip- rière couverte de 40 x 20 m avec pique des écuries de la de chaque côté des écuries complaine”. En adoptant cette nou- prenant 30 box et 15 stalles. “Il velle désignation, le repreneur n’est pas nécessaire d’entretenait à transformer radicale- prendre de gros aménagements dans l’immédiat”, ment la dynamique confie-t-il. d’une structure qui L’arrivée Son challenge avait sérieusement tendance à s’es- d’une nouvelle consiste d’abord à redorer le blason souffler. N’ayant d’un bateau en proie pu aboutir dans monitrice. à la désertion. Preson projet d’ouvrir un parc à rennes à proximité mier chantier : la remise en serde l’auberge Chez Liadet à vice de l’école d’équitation avec Mouthe, Pierre Benoît, un rien l’arrivée d’une nouvelle moniagacé de s’être fait chiper l’idée trice, Blandine Surdol, diplôpar un autre prestataire tou- mée d’État spécialisée notamristique, a préféré revenir à sa ment dans le horse-ball. “On première passion : les chevaux. propose toute la gamme des presHormis quelques travaux de tations, des cours de poney pour nettoyage et d’embellissement, débutants aux cours adultes. les installations d’Houtaud sont Ces derniers sont programmés les mardis et vendredis soirs de 18 heures à 20 heures, le samedi matin et à la demande. On va renouer avec les sorties en concours et les randonnées à la journée ou sur du long séjour. On peut aussi organiser des stages d’initiation et des animations autour du cheval à inclure dans les programmes d’animations scolaires ou de vacances. Plus tard, j’envisage également de mettre à disposition un attelage et une calèche à l’occasion de mariages ou d’autres événements festifs” ditil. Pour les idées originales et innovantes, l’homme ne manque pas de ressources. La valorisation de son outil de travail passe aussi par la relance des pensions. Une prestation dont le prix varie de 100 à 300 euros par mois selon l’implication des propriétaires. Là aussi, différentes formules sont disponibles, de la simple location de box à la prise en charge complète. I Prix : 28900 € 26900 € Prix : 33500 € 31500 € 520 D EXCELLIS BVA 318 D CONFORT (clim auto, rég. Vitesse, jantes alu) bleu foncé / tissus noir (gps, cuir, clim auto) Anthracite / cuir noir Septembre 06 Mars 06 Prix : 36900 € 34900 € Prix : 25900 € 23900 € *Offre valable sans reprise sur véhicule signalés en concession Patrick METZ s.a. ZAC de le Justice - 90000 BELFORT Tél. 03.84.57.38.70 ZAC de Valentin - 25000 BESANCON Tél. 03.81.47.97.97 www.patrickmetz-sa.fr L’école d’équitation s’adresse aux cavaliers de tous âges et tous niveaux. Quelques élèves en profitent déjà, à l’image de Nicolas, Mégane et Julie. Rens. au 06 71 44 17 60. Pontarlier et sa région Retrouvez dans ce livre plus de 100 photos originales du Haut-Doubs n o i g é r a s t e r e Pontarli AàZ …de en 100 photos inédites cquot Photographies Didier Ja çois Hauser Textes Jean-Fran En vente 19,90 euros dans les offices de tourisme et tabac-presse POSSIBILITÉ D’ENVOI, en France métropolitaine - Coût 26 euros Chèque à adresser à Publipresse - BP 83143 - 5 bis ,Grande Rue - 25503 MORTEAU CEDEX LE DOSSIER 13 LES GRANDES HEURES DE GLOIRE DU TOURISME DANS LE HAUT-DOUBS La locomotive du tourisme départemental, à savoir le Haut-Doubs, roule-t-elle plus vite aujourd’hui qu’autrefois ? On suppose que oui. Mais en regardant dans le rétroviseur, on observe dans un passé pas si lointain des fêtes qui n’avaient rien à envier sur le plan de l’attractivité à leurs petites sœurs contemporaines. Rares sont celles qui peuvent se targuer d’accueillir 50 000 visiteurs sur deux jours à l’exemple de la Fête du cheval à Chaffois en 1987. En mettant en parallèle les époques, on constate que les grands rendez-vous populaires, ça va, ça vient. Sur fond de crise du bénévolat, déficit, lutte de pouvoir, incompréhension. On arrive finalement au même résultat. Qu’en est-il des projets actuels mis sur la sellette ou qui tardent à décoller ? Enquête vérité. NAUTISME Pas d’objection majeure pour l’électrique Y aura-t-il des bateaux électriques sur le lac ? La question d’autoriser ou pas la navigation en moteur électrique ou électro-solaire revient de façon récurrente depuis que ce type d’embarcations participe aux animations proposées lors des journées sans voiture. Le débat est ouvert. ertains se souviennent encore d’un lac de proposer des navettes en bateaux électroSaint-Point accueillant des hors-bord, solaires transportant les gens d’une plage à où l’on pratiquait même le ski nautique. l’autre. “On est allé en Suisse rencontrer la Avec ses 300 hectares, le 3ème lac natu- société MW Lines qui exploite des bateaux rel de France s’est vite avéré trop petit. “C’est solaires sur le Léman. Elle a répondu favoraà l’époque d’Edgar Faure, au début des années blement. On s’est aperçu que ça plaisait beausoixante-dix, que remonte le premier arrêté pré- coup. Le prestataire s’est montré très intéressé fectoral interdisant la pratique du motonau- et voulait même nous vendre un bateau. Mais tisme”, indique Guy Charberet, le président de qui va le payer et qui va s’en occuper ? On s’est alors rapproché des professionnels autour du la société de pêche du secteur. Depuis, seuls les organismes encadrant des lac. Eux aussi sont partants. Voilà à peu près activités nautiques et les responsables de la où l’on en est. Sur le principe, ça nous paraît indispensable, reste à mettre en plasécurité et des secours avaient le droit d’utiliser des bateaux à moteur Le sous-préfet ce tout ça dans les règles de l’art”, explique Jean-Yves Rigolot, le maithermique. Les choses ont commencé à évoluer avec l’arrivée de semble prêt à re de Montperreux. L’exploitant suisse n’est pas revemoteurs électriques sur le marché. “Un de nos sous-préfets a décidé de étudier toute nu cette année. Un autre prestataire, Michel Millet de la société sa propre initiative d’autoriser ce proposition. Bateau Vert Location (Jura), est type de moteur au profit des pêcheurs venu prendre le pouls de la situasous réserve qu’ils fournissent un certificat médical attestant de leur incapacité tion avec dans ses bagages des petits bateaux à ramer. Ils doivent être une cinquantaine à en électriques de 4 à 5 personnes qui ont effectué les navettes. “Fin 2006, j’ai présenté en maibénéficier.” En 2004, à l’occasion de la première journée rie de Malbuisson mon projet d’activité de navisans voiture autour du lac, les maires de Saint- gation avec 8 petits bateaux qui se conduisent Point-Lac et Montperreux ont suggéré l’idée sans permis. Cette animation estivale suppose C Porteur d’un projet de navigation “électrique”, Michel Millet de la société Bateau Vert Location est venu avec 5 bateaux lors de journée sans voiture en juin. “J’étais dans une situation de demandeur mais je n’ai pas été retenu”, confie celui qui a préféré s’installer au lac de Vouglans. le soutien moral et financier des collectivités. Dans le Haut-Doubs, le nombre de jours ensoleillés et trop aléatoire pour rentabiliser l’affaire. Un peu surpris, les élus m’ont conseillé de m’adresser à la sous-préfecture à qui j’ai transmis ma demande. Je n’ai toujours pas eu de réponse, à l’exception d’une autorisation temporaire pour la journée sans voiture” dit l’exploitant jurassien. Du coup, le demandeur est parti s’installer sur les rives de Vouglans… Un assouplissement de l’arrêté préfectoral estil envisageable ? Les pêcheurs n’y sont pas opposés et Francis Bianchi, le sous-préfet, semble prêt à étudier toute proposition. “On a toujours répondu favorablement aux sollicitations ponctuelles. Officiellement, je n’ai pas souvenir d’avoir été saisi d’autres demandes ou de projets structurés. Il s’agit d’un sujet qui mérite d’être discuté dans un principe de concertation avec tous les autres usagers, dans le respect de l’arrêté de biotope et de la qualité des eaux. On ne peut pas faire n’importe quoi sur le lac Saint-Point”, conclut le sous-préfet. I F.C. 14 LE DOSSIER TRAIN TOURISTIQUE Objectif : Pontarlier-Vallorbe Le Conifer desservira-t-il un jour Pontarlier ? Ses partisans y comptent bien, tout en ayant conscience de l’ampleur du défi qu’ils s’étaient fixé en 1993 en se lançant dans cette aventure ferroviaire. n bientôt 15 ans, les choses ont déjà bien évolué pour ce train touristique porté à bout de bras par Louis Poix et Denis Paulin. Respectivement président et vice-président de l’association du Chemin de fer Touristique Pontarlier-Vallorbe, ces deux personnalités peuvent compter sur plus d’une centaine de membres passionnés et prêts à donner de leur temps. “Au départ, on disposait seulement de 400 m de voie en gare des Hôpitaux-Neufs qu’on devait démonter chaque automne. D’année en année, on a obtenu des autorisations supplémentaires d’aller plus loin sur cette ancienne ligne”, indique Denis Paulin. 800 m, puis 2 km et aujourd’hui 8 km de voies qui acheminent les voyageurs jusqu’à Fontaine-Ronde où ils E sont accueillis sur une aire depuis plusieurs années, un d’animation. 25 000 à 31 000 comité de pilotage s’est billets sont vendus chaque constitué en 2006. Il réunit année. Les bénéfices ont per- les communes concernées, mis notamment de rem- l’association, le Département bourser l’emprunt contrac- et le sous-préfet. “Ça se té en 1997 lors de l’acquisition débloque gentiment. On bénéd’une locomotive à vapeur ficie du précieux soutien du suisse. “Elle nous a coûté sous-préfet et du président 15 000 euros à l’achat plus du Conseil général, Claude Jeannerot. Ils 105 000 euros pour la remettre Une situation ont bien compris l’intérêt écoen état de foncfigée depuis nomique et toutionnement.” ristique du Et l’avenir dans plusieurs train. Le but de tout ça ? À court la démarche, terme, rejoindre années. c’est que le le château de Département Joux, ce qui n’est pas une mince affaire. rachète l’emprise et nous en Accords de passage, travaux donne l’utilisation. Depuis de sécurisation, abattage des Pontarlier, il sera possible bois situés sur l’emprise de de se greffer sur la ligne Parisl’ancienne voie, choix d’un Berne. Rien n’empêche alors tracé pour rejoindre la ligne de mettre en circulation des de Pontarlier, il y a du bou- navettes en direction du château de Joux et de la station lot. Face à une situation figée de Métabief. De l’autre côté, Un nouveau son et lumières Après l’histoire, place à la fiction et l’intrigue. Avec en fil conducteur une prise d’otage dans un train. Le prochain spectacle proposé sur l’aire d’animation de Fontaine-Ronde comprend 12 représentations du 25 juillet au 15 août. Rens. au 03 81 49 10 10 on sait que les Suisses nous aideront quand on ira jusqu’à Vallorbe. Dans cette configuration, c’est au minimum 120 000 personnes susceptibles d’emprunter la ligne. On sort alors du folklore pour une véritable activité de transport qui impliquera la création de 10 à 12 postes fixes” Denis Paulin espère même un début des travaux à l’horizon 2010. Un optimisme que ne partage pas JeanYves Rigolot, le maire de Montperreux toujours aussi réticent à accorder son droit de passage. “Je ne suis pas foncièrement contre. Mais aujourd’hui, c’est impossible pour cause de sécurité et d’exploitation forestière. On restera sur cette position tant qu’on n’aura pas défini clairement les conditions. Personnellement, je suis très sceptique sur l’aboutissement de ce dossier.” COURSE À PIED Une collaboration Le trail des sangliers sauvé in extremis La section pontissalienne de Doubs Sud Athlétisme a accepté de reprendre l’organisation de cette jeune épreuve avec le soutien des Sangliers Marathoniens qui ne voulaient plus s’en charger. e compromis arrange tout le monde et surtout les adeptes de cette discipline très en vogue qui trouveront encore matière à s’essouffler sur les pentes du Larmont le 30 septembre prochain. “Le D.S.A. Pontarlier a organisé la Montée du Larmont jusqu’en 2006. Mais on a enregistré une baisse de 25 % de la fréquentation lors de 7ème et dernière édition de cette course sur route qui avait attiré seulement 150 coureurs. Et ce, malgré de bonnes conditions climatiques. Il s’agissait plus d’un problème de calendrier avec plusieurs courses programmées le même jour. Du coup, le club a préféré jeter l’éponge”, rappelle Christophe Clayrac, agent de développement au D.S.A. Les Sangliers Marathoniens regroupent une bande de copains qui ont décidé de se constituer en association, histoire de mutualiser les moyens et solliciter quelques partenaires, à l’image d’un team de ski de fond ou de cyclisme. Les fonds récoltés leur permettent, par exemple, de financer une partie des déplacements. La dynamique aidant, ils ont ensuite décidé d’organiser ce trail. 300 coureurs ont participé à la première édition en 2005. Jusque-là pas de souci. Mais le sportif n’a pas for- C cément la fibre bénévole et le président des Sangliers, Manu Saillard, s’est vite trouvé esseulé dans la préparation du second trail. Ne souhaitant pas repartir dans les mêmes conditions cette année, il a soulevé la question en assemblée générale. Sur les vingt membres, seulement trois étaient d’accord pour poursuivre. “D’où l’idée de nous proposer le projet. Après discussion, on a trouvé un compromis. Le D.S.A. accepte de chapeauter l’opération mais avec l’association des Sangliers en support”, poursuit Christophe qui sera secondé par une autre personne pour mener à bien les préparatifs. Une telle course nécessite un budget d’environ 9 000 euros répartis sur trois sources de financement : subventions, partenariats et inscriptions et repas. Tirant les enseignements de l’échec de la Montée du Larmont, les organisateurs ont préféré décaler l’épreuve au 30 septembre, une date peu concurrencée. “Ça permet de récupérer les personnes qui préparent la saison de ski et d’étalonner également la charge de travail dans la vie du club. On espère faire aussi bien sinon mieux que les éditions précédentes.” DISCO Vacances PRÉSENTENT Julien C LE RC “INTIM ES” PONTARLIER Mardi 11 décembre 2007 20h30 - Espace Pourny Carré d’or 40€+1€ 45€+1€ LE DOSSIER 15 C HAFFOIS À cause d’une mésentente Le Festival est sur la Paille L’exploitant du terrain agricole sur lequel se déroulait le Festival de la Paille ne souhaite plus le mettre à disposition. Faute d’une solution de rechange, les organisateurs ont dû se résoudre à tout annuler. Une solution semble se dessiner pour 2008. as facile de construire pendant intervenir. “On a apprécié le geste du 7 ans un festival et de devoir président de la C.C.L. qui nous a prosubitement tout arrêter pour posé la possibilité d’occuper la place des motifs qui vous échappent. “Les située près de l’Espace Pourny. Mais, rapports avec l’agriculteur devenaient ce n’est pas intéressant de se rapprode plus en plus complexes. On avait cher du centre-ville car on tient à gardéfini des accords plus verbaux der cet aspect champêtre qui particiqu’écrits qui stipulaient notamment pe à l’image du festival.” une compensation financière. On a On peut difficilement lui donner tort en songeant au bide de la toujours respecté cet engagement. L’an dernier, il “On reviendra délocalisation du Franch Country Festival de Tréa reçu 1 450 euros de sousvillers à Besançon-Microlocation, ce qu’il ne peut plus fort polis. Si le contexte est difnier. Ces versements figuférent, le résultat aurait rent sur les relevés banailleurs.” été probablement idencaires”, explique un rien tique côté fréquentation. En désesdépité Florent Giovanelli. Sur ce plan-là, le président de l’as- poir de cause, les membres de Colsociation Collectif Organisation est lectif Organisation ont envisagé de tranquille avec sa conscience. Il n’a tenter leur chance du côté de la Malguère apprécié les allégations de soi- maison en constatant rapidement disant chèque sans provisions évo- qu’ils allaient être confrontés au même quées par l’exploitant. Il regrette éga- problème. “On s’épuise vite à cherlement que la commune de Chaffois, cher des solutions qui n’aboutissent propriétaire du terrain, n’ait pas pu pas.” P M ÉTABIEF Aussi ont-ils préféré plus sagement tirer un trait sur l’édition 2007 sachant que cette décision intervenait avant la signature des contrats avec les groupes. Ils n’étaient donc redevables d’aucune contrepartie sonnante et trébuchante. Les 3 et 4 août prochains, le public n’assistera donc pas aux concerts des Caméléons, Lofofora et autre Semtazone. Lancé en 2000, le Festival de la Paille montait en puissance d’année en année. Une programmation de qualité, une bande de copains volontaires entourée par une centaine de bénévoles, un site particulièrement propice, tout a démarré sous les meilleurs auspices. Même la pluie et quelques “erreurs de jeunesse” n’ont pas réussi à contrarier cette spirale du succès. “On faisait pratiquement 4 000 entrées sur deux jours. La Région et le Département commençaient à nous suivre avec des partenaires locaux.” L’affaire prenait plutôt bonne tour- Une activité occupationnelle Le musée de la Meunerie devrait rouvrir en août Une solution est sur le point d’aboutir par l’intermédiaire du C.C.A.S. Elle consiste à engager et former des jeunes du village à la visite du site. n est encore dans l’attente du feu vert des instances préposées à la sécurité. A priori, cela ne posera pas de problème et le musée devrait ouvrir en août”, annonce confiant Gérard Dèque, le maire de Métabief. Le dispositif mis en place paraît si simple qu’on se demande pourquoi avoir attendu presque 5 ans avant d’y avoir songé. Cet été, des ados participent aux activités du centre de loisirs sans hébergement. Il suffit dès lors de leur demander de tenir “O le musée à tour de rôle en étant encadrés par un adulte. “Une dizaine de jeunes ont répondu favorablement. La relance du musée a donné naissance à une nouvelle association propriétaire du matériel, les locaux appartenant à la commune.” Le principe fonctionne depuis belle lurette à l’abbaye de Montbenoît par exemple. Reste ensuite à régler les formalités administratives, les conditions d’embauche, la formation. “On est passé par l’intermédiaire du C.C.A.S.”, précise l’élu. L’expérience est sus- Le musée de la meunerie atteignait à peine 3 500 visiteurs à l’année. ceptible d’être reconduite à Pâques et bien sûr au cours de l’été 2008. En saison hivernale, les touristes font plutôt du ski et il n’y a pas de chauffage au musée. En tout cas, plus question d’ouvrir à l’année et d’embaucher un ou deux salariés permanents, même dans le cadre d’emplois aidés. Plus Les instigateurs du projet avaient larquestion gement surestimé le potentiel de d’ouvrir visites en partant sur de telles bases toute en 1998 à la création du musée. l’année. Aujourd’hui dissoute, l’association des amis du patrimoine de Métabief Mont d’Or se chargeait de l’exploitation. Elle avait recruté un conservateur et un emploijeune. La fréquentation annuelle variait aux environs de 3 000-3 500 visiteurs. Il en fallait le double pour atteindre le seuil de rentabilité. Résultat, on s’en doute, le déficit s’est amplifié. “À la fin, la commune était obligée de renflouer l’équivalent d’un salaire annuel. Métabief ne pouvait et ne peut pas se permettre une telle dépense aussi récurrente. D’autant plus qu’on a d’autres priorités avec le cinéma, la halte-garderie et les actions envers les jeunes. En dehors du bénévolat, c’est inconcevable d’ouvrir ici un musée toute l’année.” Espérons que la tentative aoûtienne soit une réussite. Car sur le plan muséographique et des pièces présentées, cet ancien moulin chargé d’histoire mérite largement le détour. Plusieurs milliers de spectateurs assistaient aux concerts du festival. Les vaches de Chaffois ne seront désormais plus dérangées, si elles l’étaient d’ailleurs, par les watts sonores. nure et les organisateurs disposaient pour finir d’un budget de près de 80 000 euros. “Pour 2007, on envisageait d’augmenter encore la part de programmation dans le budget en la faisant passer de 20 à 40 %. On devenait de plus en plus pro dans l’organisation.” La grosse déception liée à l’annulation n’a heureusement pas entamé l’esprit de cohésion qui anime toujours Collectif Organisation. Il en SPORT faudrait plus pour que ces membres baissent les bras. Bien au contraire, ils se sont mobilisés dans la perspective 2008. Des pourparlers semblent d’ailleurs bien engagés. Chat échaudé craint l’eau froide, Florent et sa bande se sont adressés aux communes. “C’est encore trop tôt pour en dire davantage. Une chose est sûre : Chaffois, c’est fini. Mais on reviendra plus fort ailleurs.” F.C. Équilibre impératif La Transroller est en sursis Après une Transjurassienne déficitaire pour cause d’annulation, les dirigeants de Trans’Organisation veulent au moins retomber sur leurs pieds avec la Trans’roller, ce qui signifie 1 500 participants en 2007 sinon… e bilan financier de la Trans’rol- d’un problème de revêtement défecler 2006 affichait un déficit de tueux auquel la Ville de Pontarlier 2 300 euros. “Si on perd de l’ar- a promis de remédier. La capitale du gent, on arrête”, explique Jean-Clau- Haut-Doubs a également décidé de Dalloz, le président de Trans’Or- d’augmenter son soutien financier ganisation qui espère bien entendu cette année. “On se déterminera au moment du bilan”, poursuit Jeanne pas arriver à cette conclusion. Avec les aléas climatiques qui pèsent Claude Dalloz. sur l’épreuve de la Transjurassien- Toujours dans la perspective d’offrir ne, l’association a choisi en 2001 de une liaison estivale avec ses clients, Trans’Organisation (en mettre en place un évéprenant en compte le nement automnal à des“On se réchauffement climatique tination des skieurs. D’où ses conséquences) a l’idée d’organiser une déterminera et décidé de se positionner course de ski-roues et de la coupler avec une courau moment sur un troisième créneau porteur : le trail. se en roller. “On a en Cette nouvelle épreuve, moyenne 300 participants du bilan.” La Transju’Trail, aura lieu inscrits sur la première épreuve. On ne pourrait jamais bou- le 1er juin 2008. Elle comportera deux cler le budget avec ça. Il était néces- distances : Mouthe-Lamoura (67 km) saire de coupler avec le roller.” et Morez-Lamoura (environ 30 km). L’annonce d’une possible annulation Dans un premier temps, l’objectif est a jeté un froid chez les fidèles. “Ce de réunir 750 trailers. serait une grosse déception de voir Non tributaires de l’enneigement, disparaître la Trans’roller”, confie ces courses nature très en vogue Vincent Defrasne, le champion olym- offrent l’avantage d’éviter une annupique de biathlon. Alexandre Rous- lation coûteuse comme ce fut le cas selet, le fondeur de Métabief, avoue cette année avec les 44 000 euros de quant à lui “sa déception de ne pas déficit de la non Transjurassienne. voir l’épreuve Montée du Larmont, D’ici là, tous à vos rollers et skisreconduite, après le beau triplé franc- roues. Et rendez-vous les 15 et 16 comtois de l’an dernier.” Il s’agit là septembre prochains. L 16 LE DOSSIER R ÉTRO Les grandes fêtes populaires On s’en souvient encore ! Par leur originalité et leur ampleur, certaines fêtes du Haut-Doubs ont marqué les esprits. Super-comice, Téléthon télévisé à Pontarlier, Partie d’une simple boutade, la fête du cheval s’est tenue de 1982 à championnats du Monde de V.T.T. à Métabief 1987. La dernière édition a rassemblé plus de 50 000 visiteurs sur deux et autres fêtes du lac, la liste est longue. On jours. Ça fait rêver. pourrait remonter comme ça jusqu’aux prees personnes nous télémiers meetings d’aviation organisés à partir de phonent encore pour savoir la date de la fête”, 1911 à Pontarlier. Le succès populaire de ces sourit Rémi Perrin qui fut de l’aventure. Un jour, il évoque grands rassemblements résidait probablement entre amis son “ras-le-bol des bals montés du samedi soir” avec leurs dans le fait qu’ils correspondaient assez bien débordements alcoolisés systématiques. N’y a-t-il pas d’autres moyens aux mentalités, aux envies d’évasion, aux modes de ramener de l’argent dans les caisses du club de foot ? Il en touche deux de leur époque. Piqûres de rappel avec la Fête mots à Claude Gagnepain, un autre Chaffoyard au tempérament fonceur du cheval à Chaffois et la montée Impossible. et passionné de chevaux. Là où d’autres C’est Chaffois le meilleur ! “D auraient hésité, cette forte personnalité embraye au quart de tour en proposant d’organiser une grande fête autour du cheval. “Tout reposait sur lui. C’était en quelque sorte le chef d’orchestre. Il savait rassembler les gens sans pour autant les brusquer.” Le succès est au rendez-vous dès la première édition lancée sous une pluie battante. “Ça nous a permis d’investir davantage l’année suivante. On n’a jamais sollicité la moindre subvention.” La fête se tient à la sortie du village en direction de Levier sur un site de 18 hectares appartenant à un seul agriculteur, Gaston Perrin, qui Concours de saut d’obstacle et course se déroulaient devant une foule immense. s’est retrouvé président de l’association organisatrice. Près de 600 bénévoles sont mobilisés avec des associations venues de l’extérieur comme le C.A.P. rugby, la boxe de Pontarlier. “Le programme s’étalait sur plusieurs jours. Il y avait un C.S.O., des courses, des bals, une messe en plein air et un grand défilé en costumes d’époque dans les rues du village le dimanche après-midi.” Un cortège qui réunissait plus de 200 atte- lages, soit “l’un des plus importants défilés d’Europe”, ne manquait pas de souligner la presse locale. Petit plus non négligeable, Claude Gagnepain a la bonne idée d’accueillir un invité d’honneur à partir de 1983. Seront du déplacement la fille de Valéry Giscard d’Estaing, Léon Zitrone, Thierry Roland, Maxime Leforestier et pour finir Hugues Aufray. Le président de la Fédération Française d’équitation est également du voyage. “Une bonne partie de la population du village s’était prise au jeu. Les cavaliers étaient logés chez l’habitant. Les bénévoles y passaient une partie de leur congé. Personne ne s’en plaignait quand on voyait comment se démenait Claude.” Avec plus de 50 000 visiteurs sur deux jours, l’édition 1987 fut la plus marquante sur le plan fréquentation. Elle a permis de dégager plus de 11 000 euros de bénéfices. “L’argent était reversé dans les infrastructures sportives de Chaffois. On a pu financer ainsi la salle des fêtes inaugurée en 1988. Comme c’était le but qu’on s’était fixé, il n’y avait plus d’autre justification à poursuivre. On a préféré arrêter sur une note très positive.” À partir de la seconde édition, un invité d’honneur parrainait la manifestation. Une année, Thierry Roland, une autre, Léon Zitrone… SPORTS MÉCANIQUES Vaincue en 1989 La Montée Impossible qui ne l’était plus Les sports mécaniques de plein air ne sont plus en odeur de sainteté dans le Haut-Doubs. Pourtant, dans les années quatre-vingt, le motocross tenait le haut du pavé avant le virage V.T.T. Souvenirs. ui dit Montée Impossible sup- cinquantaine de pilotes pratiquant pose d’être un peu casse-cou. le motocross, l’enduro ou le trial se Patrick Dubiez, l’ancien retrouvait chaque année au pied de champion de sauts à ski et la Renversée. Des régionaux mais motard à ses heures perdues, l’est également des pointures de niveau forcément un peu. À la fin des années mondial dans leur spécialité : Cyril soixante-dix, quand un ami le met Neveu, Stéphane Peterhansel ou au défi de tenter une montée noc- encore le suédois Carlqvist, chamturne de la Renversée en moto, il ne pion du monde de motocross 500 cm3 se dégonfle pas et relève le pari. en 1983. Mieux encore, il va rebondir sur cet- Tous rêvaient d’arriver en haut. Un te idée pour en faire un événement tel spectacle ne manquait pas d’atsportif et populaire. tirer un public considérable. “Je me Licencié au Moto-Club souviens notamment de de Pontarlier, il s’appuie l’édition 1984. C’est Des pointures d’ailleurs l’année où l’on sur cette structure qui l’assiste dans son pros’est associé avec le motode niveau jet. “La première orgaclub de Rochejean et une nisation remonte à 1978. association de Métabief mondial. Au départ, il s’agissait axée dans l’organisation d’une épreuve régionale d’événements festifs. On puis très vite elle a été côté au niveau est monté faire un repérage sur la national et international”, évoque piste. Quand on s’est retourné, on est Thierry Schmied, toujours au moto- resté bouche bée en voyant la foule club et qui était à l’époque trésorier qui arrivait. C’était noir de monde de la manifestation. Après une séan- sur la piste de la Renversée.” Au bas ce d’essais le matin, les motards se mot 10 000 personnes. départageaient l’après-midi sur deux La Montée Impossible a trouvé son manches et essayant d’aller le plus vainqueur en 1989. Au guidon d’une haut possible. Le classement était 500 KTM Proto, le crossman Jeanétabli à l’addition de deux distances. Claude Aymé réalise l’exploit. Du “Cette montée mesurait 280 m et com- coup, le défi n’avait plus la même prenait deux murs à passer, dont le saveur et la Montée Impossible a dernier particulièrement complexe à commencé à perdre de son attrait. franchir.” Ajouté à cela quelques divergences Beaucoup s’y sont cassé les dents. de points de vue entre les trois assoAu figuré, car si les chutes étaient ciations organisatrices et l’épreuve nombreuses, elles s’avéraient plus finit par disparaître quelques années spectaculaires que dangereuses. Une plus tard. Q LE DOSSIER 17 MONTPERREUX Objectif atteint La fête des bûcherons, c’est fini L’idée de relancer un concours de bûcherons dans le Haut-Doubs était à l’origine de cette fête. Après 9 ans de mobilisation, les organisateurs s’accordent une pause. Ils réfléchissent à une animation plus modeste. est toujours plus agréable ont été passées en revue. “L’édition d’arrêter sur une bonne qui a suivi la tempête de 1999 a perimpression avec la satisfac- mis, par exemple, de sensibiliser les tion d’avoir participé à une gens sur les difficultés du métier de belle aventure dont les dividendes ont bûcherons. Au bout de 9 ans, on avait permis d’améliorer l’ordinaire du tis- fait le tour de pas mal de choses.” su associatif local. “On considérait Le côté spectaculaire du concours a qu’il était important de promouvoir très vite catalysé l’attention du public. 1 500 à 2 000 spectateurs les métiers de la forêt dans venaient chaque année notre région et de le faire “C’est le assister aux épreuves. Une de façon sérieuse et cohémeilleur vingtaine de bénévoles prérente”, indique Jean-Yves paraient l’événement pluRigolot, le maire qui s’est support sieurs mois à l’avance et beaucoup impliqué aux côtés de l’association orga- d’intégration.” l’effectif montait à une centaine de personnes le jour nisatrice Les Fuves du PerJ. Du monde et des bras, il en fallait reux. Le concept ne se limitait pas uni- pour assurer l’intendance, la circuquement au concours régional de lation, les démarches administratives, bûcherons. Il intégrait en parallèle la gestion du concours, la recherche la présentation d’un thème lié au bois. de sponsors… Comme c’est souvent Menuiserie, construction, bois-éner- le cas, certains prenaient même sur gie, matériel d’exploitation, d’une leurs congés pour donner le coup de année sur l’autre pratiquement toutes main. les facettes de l’économie forestière Après le premier concours, d’autres C’ Les amateurs de sciure débitée à la force des bras devront se résigner. Ces épreuves de force ne figurent plus au menu des animations estivales de Montperreux. associations du village ont participé à l’organisation de cette animation festive pour les uns et fédératrice pour les autres. “La population est en pleine expansion depuis une décennie. Cette fête a permis à pas mal de nouveaux habitants courageux et volontaires de mettre un pied dans la vie associative. C’est le meilleur support d’intégration qu’on puisse trouver.” Cette manifestation s’appuyait sur un budget d’environ 20 000 euros. Le bilan a pratiquement toujours été positif. Les bénéfices ont servi à équiper le bâtiment de l’espace loisirs, pour partie communale, et mise à disposition des associations y compris celles qui n’adhéraient pas à la fête. “L’an denier, on a même pu acheter un chapiteau.” Les premiers signes d’essoufflement commençaient à poindre dans les rangs des Fuves du Perreux. La fréquentation au concours ne progres- sait plus. Une respiration s’imposait donc. Les organisateurs ont alors décidé de s’arrêter sur une bonne vitesse de croisière. L’association existe toujours. Elle prend une année sabbatique en conservant l’envie de réaliser autre chose mais d’une envergure moindre. “On ne sait pas encore quoi, ni à quelle saison. Mais ça restera certainement autour du bois.” La fête passe, l’esprit forestier subsiste encore dans les consciences. Mouthe - régions des lacs 18 PASTORALISME De fortes incitations Les alpages communaux se refont une beauté Des Fourgs à Chapelle-des-Bois en passant par Mouthe et Métabief, il n’est guère de communes qui ne soient pas propriétaires d’une ou plusieurs fermes d’alpage. Ce patrimoine retrouve un peu de sa splendeur grâce à une politique d’aide, certes cadrée, mais très attractive. n se promenant au Mont gramme est relancé sur plud’Or, quiconque passe sieurs années. Il a subi devant le Paradis, la Bar- quelques assouplissements en thelette ou la Coquille s’ouvrant notamment aux propeut facilement constater les priétaires privés. Lesquels effets du Contrat de progrès seront sensiblement soumis en faveur des Espaces pasto- aux mêmes contraintes que raux du Massif du Jura. Toi- les autres. Ils auront à s’enture, façades et ouvertures gager dans un Plan de Gesflambant neuves, intérieur tion Intégrée sur 10 ans allant rénové, citernes restaurées, aussi dans le sens d’une valoces chalets d’alpages ont désor- risation pastorale du domaimais fière allure. Le disposi- ne. tif mis en place en 2003 por- Les communes ne se privent te ses fruits. “À l’échelle du pas d’une telle aubaine. Métamassif, on a délivré 150 dos- bief va investir 150 000 euros dans la réhabilitation siers de subvention. de la ferme de BelleCela représente 1,5 million de cré- La mouche vue. Elle sera ensuite louée avec les terres dits publics, soit 3 millions d’inves- dans le lait, au Manège du Mont d’Or. “L’exploitant tissement en prenant c’est le était à la recherche en compte que ces alpage pour y insaides correspondent Paradis. d’un taller une poulinière. à 50 % du montant La commune va rénodes travaux. Elles sont uniquement attribuées ver le logement du berger, les aux alpages concernés par le étables, la citerne. Elle apporpastoralisme. Les restaurants, tera l’électricité. Le budget les “résidences” en sont donc intègre du débroussaillage”, exclues. En plus, ce dispositif explique Gérard Deque, le maifonctionnait jusqu’à présent re qui estime inutile de garuniquement pour des struc- der ce patrimoine s’il ne sert tures collectives comme les syn- à rien. Les appels d’offres sont dicats pastoraux. Elles devaient en cours. Les travaux débuen retour s’engager à mainte- teront l’an prochain. nir une activité pastorale pen- Autre propriétaire d’alpages dant au moins 10 ans”, sur le secteur, Les Longevillesexplique Jonathan Michaud, Mont-d’Or. Cette commune n’en possède pas moins de responsable de ce dossier. Arrivé à terme en 2006, le pro- quatre, avec le Gros-Morond E loué au Club Alpin qui s’en sert de refuge, l’auberge de la Grangette, la Barthelette et le Paradis. “La grande valeur de ces fermes, c’est leur existence. Au vu des protections actuelles, il serait impossible de les construire aujourd’hui”, observe Alfred Lanquetin, le maire. Le C.A.F. assure luimême l’entretien du Gros Morond. La commune va investir près de 100 000 euros sans subvention à la Grangette. Au programme, toiture, ravalement des façades, et remise à neuf des ouvertures. Acquise il y a une trentaine d’années, la Barthelette est louée à un exploitant suisse qui y monte des bêtes en été. Un couple de bergers à demeure garde le troupeau. “On a pu bénéficier des aides, ce qui a permis de changer la toiture en 2006” ajoute le maire. La mouche dans le lait, c’est le Paradis. La commune a entrepris en 2005 des travaux de réparation dans l’intention d’y installer un berger en accord avec les agriculteurs. “On avait donc touché des aides mais au moment de la location, le syndicat pastoral s’est rétracté en refusant d’exploiter le bâtiment. Du coup, on a dû rembourser les subventions et louer la ferme à un particulier comme maison d’habitation”, poursuit Propriété de la commune de Saint-Antoine, cette ferme a été plutôt bien restaurée. Dommage que la commune soit injoignable pour en dire plus. cet élu de caractère qui n’a toujours pas avalé la couleuvre. Il n’hésite d’ailleurs pas à dénoncer le laxisme des six agriculteurs concernés qui mettent peu d’entrain à entretenir les pâturages dont ils ont la charge. “Au bilan global, ces quatre alpages, ça nous coûte plus cher que cela nous rapporte évidemment. Le loyer des pâturages avoisine 80 litres/ha alors qu’en bas, on est à 300, 400 litres/ha. La seule possibilité de valorisation est liée à l’exploitation des bois. Ce volet mériterait qu’on s’y intéresse davantage.” I Métabief va investir 150 000 euros dans la rénovation de Bellevue. Elle sera louée l’an prochain au Manège du Mont d’Or qui y exploitera une poulinière avec un “poulinier” à demeure. MAISON GRÉSARD MALBUISSON - LAC SAINT-POINT ARTISAN, FABRICANT DE CHARCUTERIE ET DE SALAISONS FUMÉES Dans notre magasin, retrouvez : PRODUITS RÉGIONAUX BOISSELLERIE SOUVENIRS Les agriculteurs s’étant démis au dernier moment de leur engagement d’installer un berger à la ferme du Paradis, la commune a dû rembourser les aides qu’elle avait perçues. Aujourd’hui, un particulier profite de cette belle réhabilitation. IDÉES CADEAUX CORBEILLES GOURMANDES 25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINT Tél. : 03 81 69 31 26 - Fax : 03 81 69 39 13 Mouthe - région des lacs VOILE E NVIRONNEMENT Trois régates à Malbuisson endant l’été, le Cercle de Voile de Malbuisson organise trois régates. La première a lieu le dimanche 22 juillet. C’est un affrontement en match-racing sur catamaran. Le premier est qualifié pour le tour suivant, le deuxième est éliminé ainsi de suite jusqu’à la finale. “À cette occasion, le club prête les bateaux pour que P R ESTAURATION tous les concurrents puissent s’affronter à armes égales” précise Jean-Baptiste Normand, responsable du club. La seconde régate se déroule le dimanche 29 juillet et se court sur tous types d’embarcations, de la planche à voile à l’habitable. La troisième, la plus importante, se déroule le 15 août. Pour la “Tran- lac”, les concurrents sont invités à faire le tour du lac sur l’embarcation de leur choix, de la plus classique à la plus inhabituelle. L’école de voile de Malbuisson est ouverte tout l’été. Les moniteurs enseignent les rudiments de l’optimist pour les plus petits, de la planche à voile et du catamaran pour les plus grands sur la plage qui jouxte la piscine. G Rens. 06 87 05 97 73 Le restaurant meuthiard vient de changer de propriétaire. Frédéric Decamp et Philippe Blery, tous les deux originaires de l’Oise, donnent de nouvelles couleurs à la table. e 1er juillet, le restaurant L’Œil- de cette enseigne tout en lui apporde-bœuf à Mouthe a changé de tant leur touche personnelle. Tous les propriétaire. Michel Rième et deux sont originaires de l’Oise le pays de la crème Chantilly et des Solange Aubertin vienrouges du Noyonnais. Le nent de rendre leur tablier tout “Nous fruits premier est arrivé dans le Hautjuste 25 ans après avoir fondé l’établissement. Au fil du temps, proposons Doubs, il y a une dizaine d’années. “J’ai travaillé à l’hôtell’adresse a acquis une certaine notoriété auprès des gour- plusieurs restaurant “Les deux lacs” à Labergement-Sainte-Marie à mets qui apprécient l’accueil convivial et la cuisine tradi- formules.” partir de 1999 en tant que serveur” raconte Frédéric Decamp. tionnelle. Frédéric Decamp et Philippe Blery, les deux repreneurs Son beau-frère, Philippe Blery, qui qui officient désormais en cuisine et avait un restaurant en Picardie, est en salle veulent préserver l’identité venu le rejoindre, séduit par le Haut- Lac de Saint-Point Eaux dégradées mais baignade autorisée La qualité des eaux du lac de SaintPoint se dégrade comme le confirment les dernières analyses de la D.D.A.S.S. omme chaque année à l’été, la direction départementale des affaires sanitaires et sociales (D.D.A.S.S.) rend ses conclusions sur la qualité des eaux de baignade en milieu naturel. Parmi les plans d’eau passés à la loupe, il y a les lacs de Saint-Point et de Remoray. Avec Osselle, ils font partie des sites les plus fréquentés du Doubs pendant la belle saison. Si jusqu’à présent l’organisme d’État n’avait pas relevé d’anomalies particulières, classant ces eaux de baignade dans la catégorie des eaux de bonne qualité (A) ou de qualité moyenne (B), la dernière campagne d’analyse est moins réjouis- C Changement de propriétaire L’Œil-de-bœuf a du goût L 19 Doubs. Ils ont cherché ensemble à reprendre une affaire. Quand l’opportunité de L’Œil-de-bœuf s’est présentée, ils n’ont pas hésité. Si le cadre de l’établissement est inchangé, les nouveaux tenanciers ont apporté en revanche quelques touches personnelles à la carte où se mêlent les saveurs régionales. On trouve par exemple le filet de truites à la liqueur de sapin, le croustillant glacé au pain d’épices de Mouthe, la soupe de fraise au Crémant du Jura ou le nougat glacé au miel des deux lacs. “Nous proposons plusieurs formules : un menu rapide à 12 euros, des menus à 17 euros, 24 euros et 40 euros, et la carte” poursuit Frédéric Décamp. Pendant l’été, le restaurant d’une capacité de 77 couverts dont 10 en terrasse est ouvert tous les jours de la semaine le midi et le soir. Il propose également une activité traiteur. I Les eaux de baignade à Saint-Point ont perdu en qualité. sante. Le drapeau vert flotte sur les plages d’Oye-et-Pallet et la plage de Remoray à Labergement-SainteMarie puisqu’elles décrochent un A. Les Grangettes, SaintPoint-Lac et la petite plage du lac de Remoray obtiennent un B. Montperreux et Malbuisson écopent en revanche d’un C, ce qui signifie que les eaux peuvent être momentanément polluées. Les fortes pluies et la saturation du collecteur des eaux usées qui ceinture le lac de SaintPoint est un des éléments de réponse fourni par les services de la D.D.A.S.S. pour expliquer cette situation. Les analyses confirment cette tendance maintes fois dénoncée par les défenseurs du lac de SaintPoint qui ne peuvent que déplorer une dégradation de la qualité de ses eaux depuis 30 ans. I GRÉSARD MALBUISSON B O U C H E R I E , C H A R C U T E R I E E T F U M É S D E M O N TA G N E En compagnie de Monsieur DAVID Maurice de Petit Villard (Haut Jura), Pierre sélectionne les races à viande. La Maison Gresard défend la filière courte depuis l'élevage à l'abattage. Avec nos partenaires agriculteurs, nous avons tissé un climat de transparence et de confiance qui nous permet aujourd'hui d'offrir à notre clientèle des viandes, charcuteries et salaisons de qualité, fabriquées selon la tradition. Rayon vente au magasin 8 à Huit 25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINT Tél. : 03 81 69 31 26 Fax : 03 81 69 39 13 Frasne - Levier 20 VILLERS-SOUS-C HALAMONT Une première en France Et maintenant on épand les boues en forêt ! Villers-sous-Chalamont est engagée dans une expérimentation visant à étudier la faisabilité d’épandage des boues résiduelles en forêt. C’est une alternative au recyclage en milieu agricole. ccusés à tort ou à raison de polluer les rivières ou les nappes phréatiques, les agriculteurs, on l’oublie un peu vite, participent aussi au recyclage des boues des stations d’épuration. Et par conséquent à l’élimination d’une partie des déchets produits par l’ensemble de la population. En exigeant d’eux qu’ils réduisent leurs pratiques de fertilisation, peut-on A inversement continuer à leur demander d’épandre les mêmes volumes de boues qu’auparavant ? Cette question se pose avec d’autant plus d’acuité en zone A.O.C. comté soumise à un cahier des charges visant à fortement réduire - pour ne pas dire déconseiller - les épandages de boues. “En FrancheComté, la filière de recyclage des boues des stations d’épu- Le premier test a été effectué en avril dernier en forêt communale de Villers-sous-Chalamont. ration en agriculture tend à se mise en œuvre de l’opération fragiliser aussi bien en plaine nécessitait de modifier le cadre qu’en montagne”, explique Clau- réglementaire car l’épandage de Courvoisier le maire de Vil- en forêt est formellement interlers-sous-Chalamont en s’ap- dit. “Un arrêté préfectoral a été puyant sur les résultats d’une défini dans ce sens le 1er août étude menée à l’échelle régio- 2006. Le comité a ensuite déternale. miné les conditions d’épandaUn comité technique s’est ge. Elles reprennent les mêmes constitué en 2005. Il réunit les contraintes qu’en agriculture. Missions de Valorisation Agri- Cela signifie que si les condicoles des Déchets (M.V.A.D.) tions ne sont pas réunies pour des différentes chambres d’agri- épandre les boues sur prés, pas cultures de Franche-Comté, question d’aller le faire en forêt.” des communes Forestier de profession, concernées par cet- “Il ne s’agit le maire de Villers estite fragilisation et un me que la forêt doit auscollège d’experts surtout pas si avoir un rôle social régionaux sur le plan pouvant contribuer au de se forestier, agronobien-être des habitants. mique et pédolo“Ce milieu occupe sougique. Objectif : étu- débarrasser vent les zones les plus dier la faisabilité exploitables des boues.” difficilement d’épandage des par l’homme. Plus de boues résiduelles en milieu 80 % des surfaces boisées ne forestier dans une démarche sont pas éligibles aux critères visant à cadrer la fertilisation d’épandage et le reste le sera d’espèces boisées. “Cette notion de façon alternative.” Aux oppoest essentielle car il ne s’agit sants qui avancent l’argument surtout pas de se débarrasser que la forêt reste le seul milieu des boues en les mettant n’im- encore préservé, l’élu répond. porte où”, insiste Claude Cour- “En fait, c’est totalement faux. voisier. On pratiquait dans les années Cette solution alternative ne soixante-dix des traitements pourra être mise en place sanitaires qui ravageaient tout qu’après une phase expéri- avec un désherbant surpuismentale. Trois communes du sant, le D6. Ce mode de gestion Doubs sont impliquées : Arc- forestière était préconisé même et-Senans, Mercey-le-Grand et dans le Haut-Doubs. On utiliVillers-sous-Chalamont. La sait également des engrais pour “L’épandage en forêt reste une alternative. Il n’a d’intérêt que s’il contribue à l’amendement des jeunes peuplements”, précise Claude Courvoisier. accélérer la croissance des semis.” Le premier épandage expérimental a été réalisé en avril dernier dans la forêt communale de Villers sur une parcelle témoin de 70 ares située aux Perrières. Un épandage-test de 3 m3 de boues sur semis et plantations. “Le but est d’apporter un amendement aux jeunes peuplements. Ça ne servirait strictement à rien de mettre des boues sous des gros bois.” Tout un protocole scientifique accompagne l’opération avec des analyses de sols et des pré- lèvements qui seront effectués régulièrement à l’intérieur et à l’extérieur des parcelles épandues. Ce travail va durer trois ans avec comme finalité l’élaboration d’un guide d’épandage en forêt à l’attention des communes susceptibles d’être un jour concernées par cette alternative. À l’échelle départementale, le coût de cette expérimentation en zone boisée s’élève à 102 000 euros financés par les collectivités territoriales et locales, l’Agence de l’eau, l’A.D.E.M.E. et la Chambre régionale d’agriculture. F.C. Frasne - Levier BULLE 21 Club d’aéromodélisme Ça plane pour eux ! Ils sont une dizaine, tous amateur, d’aéromodélisme, à s’être regroupés au sein d’un club fraichement créé : l’Air Bulle Modèle Club. aéromodélisme est donc à Bulle que ces amateurs d’abord une affaire de maquettes ont élu domicide passionnés. Ils le. Un agriculteur de la comsont une dizaine dans mune leur met à disposition un ce cas à s’être regrou- terrain engazonné de 100 m de pés à Bulle au sein de l’Air Bul- long par 30 m de large. Cette le Modèle Club, une associa- bande de terre, éloignée du viltion née au printemps. Le plaisir lage, en rase campagne, sert de ces amoureux du miniatu- de piste aux pilotes. C’est là qu’on peut les re : faire voler des regarder faire évoluer hélicoptères, des avions, ou des pla- “On peut tout dans le ciel du HautDoubs, leur machine neurs radiocommandés. “À l’origine, faire voler de quelques centaines de grammes et 50 cm nous sommes tous issus du club de Pon- depuis ici.” d’envergure mais qui atteignent parfois justarlier qui s’entraîne à côté de l’aérodrome, un lieu qu’à une douzaine de kilos et proche de la zone commerciale 2,6 m d’envergure. “On peut et des habitations. Comme nous tout faire voler depuis ici sauf utilisions des avions de plus en des avions équipés de petits plus importants, nous nous réacteurs.” sommes mis en quête d’un ter- Le club accueille tous ceux qui rain plus sécurisé” indique le s’interressent à ce genre de disprésident Éric Lanquetin. C’est cipline. Les novices pourront L’ AMANCEY s’appuyer sur la compétence des plus expérimentés. “Nous avons tous commencé comme ça ajoute Éric Lanquetin. En modélisme, c’est assez difficile de commencer seul.” Les spécialistes proposent aux nouveaux venus de se familiariser avec le pilotage, grâce à un système de double commande. La méthode d’avionécole permet de prendre petit à petit de l’assurance sans craindre de crasher la maquette au premier vol. “À la suite de cette période d’apprentissage, les gens achètent en général leur propre avion” poursuit le président. Le principe du club est de voler juste pour le plaisir. En général, ces aficionados de l’aéromodélisme se donnent rendezvous le samedi après-midi sur leur terrain à Bulle. Avions, hélicoptères, planeurs, les amateurs d’aéromodélisme sont les bienvenus. Renseignements : 03 81 69 34 76 03 81 89 82 28 Un territoire pilote Une démarche innovante autour du bois-énergie Depuis le 12 juillet, le Pays Loue-Lison s’est engagé dans la mise en place d’un Plan d’Approvisionnement Territorial (P.A.T.). Une opération pilote. e bois-énergie a le vent en poupe. Les projets et réalisations de chaufferies se multiplient et c’est tant mieux. Les particuliers s’y mettent aussi. On sait que la Franche-Comté dispose d’une importante réserve forestière insuffisamment exploitée. On sait que la valorisation éner- L gétique de ces bois peut générer des emplois en milieu rural. Tous les facteurs sont favorables au développement d’une filière. Force est aussi de constater qu’elle se met en place de façon plus ou moins empirique sans qu’apparaisse une réelle volonté de coordination entre tous les opérateurs. C’est pourquoi le Pays LoueLison s’est porté volontaire pour entrer dans la phase expérimentale du programme national “1 000 chaufferies bois pour le milieu rural”. Cette opération initiée par la Fédération Nationale des Communes forestières s’appuie sur un Plan d’Approvisionnement Territorial. La signature officielle a eu lieu le 12 juillet. Il s’agit d’un outil d’aide à la décision évaluant les investissements nécessaires en amont pour une mobilisation accrue des bois et une logistique optimisée. À partir d’un inventaire des installations existantes ou à venir, le P.A.T. permettra de déterminer les quantités de bois susceptibles d’être mises en marché, leur localisation et les coûts de mobilisation associés. Il servira à définir les équipements communs : plates-formes, hangars, qu’il sera nécessaire de mettre en place pour assurer la sécuUn outil rité de l’approet d’aide visionnement la mutualisation des difféà la rentes sources décision. à l’échelle du territoire impliqué dans la démarche. Le 12 juillet dernier à la mairie d’Amancey, Jean Mareuge, le président du Pays LoueLison, Géry Tronçon, le président l’Union régionale des associations de communes forestières et Jean-Claude Monin, président délégué à la Fédération nationale des communes forestières ont signé la convention de partenariat officialisant la réalisation du P.A.T. DOMPIERRE-LES-TILLEULS 10 100 euros Un centre d’animation de la vapeur en forme de pavillon Baltard L’ancienne halle du marché couvert de Besançon a été rachetée par Claude Mainy en vue d’y installer sa collection de machines à vapeur. a nouvelle direction du riens et universitaires des musée des maisons com- archives, revues et plans acquis toises ayant décliné l’offre depuis une trentaine d’années”, d’installer cette structure à justifie Claude Mainy. Nancray où elle est toujours Son dossier est soutenu par stockée, la Ville de Besançon Jean-Pierre Gurtner, le a procédé en mars dernier à conseiller général, et Jean un appel d’offres. “On avait Patoz, le maire de la commudéjà été sollicité par plusieurs ne qui souhaite “que la renferrailleurs. Mais on a préféré contre de la construction métalretenir le principe de la vente lique et de la machine à vapeur soumise à une condition de devienne alors un vecteur touremontage. Il nous semblait ristique original pour le terriplus pertinent d’encourager une toire de la communauté de comvalorisation plutôt qu’une démo- munes du plateau de Frasne lition définitive”, rappelle Chris- et du Val du Drugeon.” Dans ces circonstophe Lime, adjoint bisontin chargé du Quatre ans tances, les élus bisontins n’ont émis aucupatrimoine. Pour mémoire, la hal- pour mener à ne objection à valider proposition en le en acier du marbien cette cette acceptant également ché couvert de Besançon, communément réhabilitation. l’offre de rachat de Claude Mainy qui appelée Pavillon Baltard, avait été démontée dans s’élève à 10 100 euros T.T.C. le cadre du projet d’aménage- L’acquéreur s’engage à resment Marché-Beaux-Arts. À pecter un échéancier prévil’issue de la consultation, une sionnel de réalisation qui lui seule offre a été réceptionnée, laisse environ 4 ans pour celle de Claude Mainy. Son mener à bien cette réhabiliobjectif : remonter l’ensemble tation. De même, il a signé de cette structure en métal sur une convention stipulant un terrain de la commune de notamment l’interdiction d’une Dompierre-les-Tilleuls pour y revente des éléments à des créer “un centre d’animation fins commerciales. “Le prix de la vapeur et des énergies nous semble raisonnable. On l’aurait sûrement vendu plus renouvelables”. Ce passionné restaure depuis cher à la ferraille”, estime l’ad1970 une collection de machines joint bisontin. En évitant cetà vapeur industrielles et te solution radicale, un nouagraires. “Une fois rénové et vel avenir plus glorieux se remonté, le bâtiment retrouve- dessine pour cette construcra tout son prestige. Il servira tion représentative de l’ard’écrin à la présentation de la chitecture en métal du XIXème collection sans oublier la mise siècle. à disposition pour les histoF.C. L La page de l’artisan 22 C HAFFOIS Atelier de création Audrey Aumaitre dans la peau de la mariée À 24 ans, après avoir suivi des études à Lyon et travaillé aux côtés de Max Chaoul, Audrey Aumaitre a monté sa propre entreprise où elle crée des robes de mariées personnalisées à la demande de sa clientèle. e point de départ est la ge a des couleurs, s’il y a un thèrencontre. C’est essen- me choisi”, autant d’éléments tiel. Une discussion pen- qui peuvent entrer en ligne de dant laquelle Audrey compte dans la réalisation de Aumaitre cerne les goûts et le la robe. “Ensuite, je dessine un style de sa cliente avant de se croquis que je soumets à la clienmettre au travail dans son ate- te. Puis je confectionne une toilier de couture. À 24 ans, la jeu- le d’essayage dans du coton brut ne femme crée des robes de avant de réaliser la robe définitive” explique mariées. La pièce est Audrey Aumaitre. La unique, conçue pour “Ma finalité de la démarche une personne dont elle affirme la silhouette et passion est est toujours la même : une robe de mariée la personnalité à une devenue “jolie et raffinée mais occasion remarquable. pas chargée.” La modéliste s’est insmon Entre ses mains, tallée à Chaffois, où elle toutes les idées peua fondé sa propre entremétier.” vent prendre forme. prise, “Créations La personnalisation Audrey”, il y a un an. C’est là qu’elle accueille la futu- est poussée jusque dans le choix re mariée. “On prend le temps des matières et des couleurs. de discuter. Je lui demande “J’utilise beaucoup de soie sauquels sont ses goûts, si le maria- vage. Je remarque qu’aujour- L d’hui les femmes sollicitent beaucoup plus les couleurs dans leur robe de mariée. On sort du classique bordeaux et ivoire.” Pour que la mariée surprenne son entourage, Audrey Aumaitre propose des robes “deux en un.” L’ensemble est composé de plusieurs pièces dissociables. Il suffit de se dévêtir de l’une d’elles pour laisser apparaître un autre vêtement. L’ensemble du processus de création dure deux à trois mois en fonction de la commande. Une période durant laquelle la modéliste affine le projet avec rigueur. Ce travail la fascine. “Pour moi, c’est un rêve de petite fille qui se réalise. Ma passion est devenue mon métier” dit-elle. Après une formation à Lyon, elle a collaboré avec Max Chaoul, créateur reconnu de CONTACT 21 rue de la Préfecture BESANCON Tél : 03 81 21 35 35 Audrey Aumaitre crée la robe de mariée sur laquelle elle brode parfois des perles, des paillettes ou des plumes d’autruche. robes de mariée. C’est dans ses ateliers qu’elle a peaufiné son savoir-faire qu’elle propose aujourd’hui à Chaffois, le village d’adoption de cette fille originaire de Valence. Il sera possible de rencontrer Audrey Aumaitre du 12 au 15 août dans le cadre de l’animation “Artisans au Grand Cours” à Pontarlier où elle présentera certaines de ses créations. T.C. L’ÉVÉNEMENT ARTISANAL DE L’ÉTÉ DU 11 AU 15 AOÛT A PONTARLIER Créations Audrey 2, rue de Sombacour 25300 Chaffois Tél. : 06 63 56 99 62 L’ARTISANAT A LA RADIO La CMA accompagne les artisans à toute les étapes de la vie de leur entreprise (création ou reprise, développement, transmission) “Ecouté, c’est trouvé” du lundi au vendredi à 9h30 jusqu’au 31 août CREER OU REPRENDRE UNE ENTREPRISE Vous avez un projet ? Parlez-en à un conseiller de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat. Nos spécialistes de la petite entreprise répondent à toutes vos questions. Séances d’info : Vendredi 20 août de 13h30 à 16h30 et lundi 3 sept. de 9 à 12 h Besançon Stage de préparation à l’installation (5 jours de formation obligatoire) - Du 3 au 7 ou du 17 au 21 septembre à Besançon Permanences conseils (gratuites sur rendez-vous) - Besançon tous les jours sur rendez-vous - Notaire le lundi 6 août après-midi - Pontarlier jeudi 13 septembre de 9 à 12h - Morteau mardi 4 septembre de 9 à 12h “L’Artisanat” - du 6 au 10 août avec Marie Petit, confitures artisanales à Besançon PETITES ANNONCES EMPLOIS Lundi : 8h30 - mardi : 16h30 mercredi : 6h30 et 13h30 vendredi : 6h30 et 19h30 Charpentier à Fertans en CDI, chef d’ateliet idéalement ou ouvrier pour travailler à l’atelier et sur les chantiers 50 km autour de Besançon. Pas de diplôme exigé mais de l’expérience et de la motivation. 07092 Mécanicien auto à Labergement-Sainte-Marie en CDI. Urgent pas de conditions d’âge. Jeune diplômé accepté. 07127 Maçon à Gilley en CDI avec 5 ans d’expérience. 07067 Vendeur boucherie à Pontarlier en CDI Temps plein. 07046 Consulter d’autres offres sur www.artisan-comtois.com Pour la 14ème édition, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Doubs et la Ville de Pontarlier ont sélectionné 65 professionnels pour la qualité de leurs fabrications. Les exposants viennent de toute la France, la majorité de Franche-Comté.Tous vous feront partager leur métier. Bijoux, cuir, peinture, métal, étoffes, bois, pierre, poterie, vitrail, produits du terroir... Démonstrations,exposition-vente en plein air durant 5 jours non stop de 10h à 20h, restauration sur place Atelier pour enfants(jeux, travaux manuels, maquillage...). ou téléphoner au service apprentissage au 03 81 21 35 11 Entrée gratuite. Venez nombreux ! APPRENTISSAGE BEP ou CAP menuisier fabricant à Septfontaine habitant le secteur. 2570 CAP boulanger et CAP pâtissier à Mouthe possibilité d’être logé. 2814 CAP couvreur ou MC zinguerie à Pontarlier. 2553 “Artisans près de chez vous” du lundi au vendredi à 12h10 et le samedi à 8h45 jusqu’au 31 août Valdahon - Vercel VALDAHON Passonfontaine - Le 19 août 23 Bienvenue au marché aux puces ! Ouverture le 3 septembre Le périscolaire ouvre à la rentrée Un nouveau service de restauration et d’animation périscolaires sera opérationnel dès septembre. Dans un premier temps, il devrait accueillir au moins 70 écoliers de la commune. C’est une alternative nouvelle pour la garde d’enfants. ous les ans à Valdahon, environ 80 bébés voient le jour. La commune, qui a dépassé le seuil des 5 000 habitants, T n’en finit pas de se développer. Si bien que chaque année un nouveau lotissement voit le jour. Et la liste d’attente pour avoir un nouveau logement ou un terrain est de 70 dossiers la commune de Valdahon qui environ. Cet afflux de nou- vient d’investir 1,9 million d’euros dans la construcveaux habitants n’est de ce nouveau pas sans conséSelon la tion pôle périscolaire qui quences car les un accueil familles, où la pluformule proposera en dehors des heures part du temps les deux parents trachoisie, d’école ainsi qu’un service de restauration vaillent, sont demandeuses de services. entre 1,80 et le midi, pour les enfants âgés de 3 à 11 Aujourd’hui, les deux centres scolaires de 17,60 euros ans. service sera disla commune totalipar jour. Ce ponible tous les jours, sent un effectif de 600 même le mercredi et élèves, de la materles jours fériés (il ne sera fernelle à la primaire. D’où ce projet mené à bien par mé qu’un mois en août et entre Noël et Nouvel An). “L’idée est d’offrir une solution à ceux qui n’ont pas la possibilité de garder ou de faire garder leur enfant. Le système est très souple, à la carte. Le pôle ouvrira dès 7 heures le matin” indique Marie-Jacques Chalumeau, adjointe valdahonnaise aux affaires sociales. Pour les parents qui souhaitent utiliser ce nouveau service, il en coûtera, selon la formule choisie, entre 1,80 et 17,60 euros par jour. La gestion du service périscolaire a été confiée à l’association Familles Rurales. J.-F.H. Les travaux doivent être terminés d’ici la fin août. Dimanche 19 août, l’association “l’Écho de Barchet” organise le 18ème marché aux puces de Passonfontaine. Le temps d’une journée, dès 6 heures du matin, les marchands déroulent leurs étals au centre du village et les chineurs déambulent dans les rues à la recherche de l’objet rare. Au total, la commune accueille lors de cette manifestation conviviale une soixantaine d’exposants et près de 3 000 visiteurs. Il sera possible de se restaurer sur place. Des animations sont prévues pour les enfants comme des ateliers maquillage et des balades en calèche. Rens. : 03 81 43 10 85 - 03 81 43 10 28 Ornans fait de l’ombre à Valdahon En construisant un centre ludique aquatique, Ornans veut accueillir tous les scolaires de la vallée de la Loue qui jusque-là allaient se baigner à Valdahon. vec l’ouverture des piscines des Fins et de Maîche, le A bassin de Valdahon a déjà perdu 25 % de sa clientèle scolaire. Le centre ludique aquatique qui est en cours de construction à Ornans va encore réduire la voilure de cet équipement qui fait l’objet d’un programme de rénovation. Actuellement, les enfants scolarisés dans la vallée de la Loue représentent l’équivalent d’un peu plus de 1 000 entrées à la piscine de Valdahon chaque année. Or, JeanFrançois Longeot, le maire d’Ornans, a indiqué qu’une des finalités du futur complexe est d’accueillir ces scolaires. “Ils pourront apprendre à nager ici, car pour l’instant, nous les emmenons en bus à Valdahon” dit-il. On imagine donc que la municipalité de Valdahon soit contrainte de faire face à un nouveau manque à gagner. Mais Léon Bessot, le maire de la ville, se veut rassurant. D’abord la décision de son homologue ne remet pas en cause le projet de valorisation de la piscine de Valdahon qui vise à séduire le grand public. “Nous voulons la rendre plus attractive” dit-il. Ensuite, cette commune qui fut pionnière dans le Haut-Doubs en aménageant un bassin estime avoir compensé la perte partielle de scolaires. “Les enfants représentent 29 000 entrées sur 70 000 au total. Ils viennent de 64 écoles” ajoute Léon Bessot. Selon lui, le départ des élèves de la Vallée de la Loue à la rentrée 2008 n’aura pas d’effet majeur sur le fonctionnement de cette piscine. Pour l’élu, le défi à relever est une fois encore de rendre cet espace suffisamment ludique pour attirer le grand public de tout le plateau. DISCO Vacances PRÉSENTENT N ICOLAS CANTE LOU P PONTARLIER Mercredi 2 avril 2008 20h30 - Espace Pourny 40€+1€ Carré d’or 45€+1€ La page du frontalier 24 E MPLOI Plus de 11 000 dans le canton de Neuchâtel ÉCONOMIE Regroupement de deux entreprises 44 444 emplois dans La Vallée de Joux l’horlogerie suisse crée un pôle médical Plus de 2 700 salariés ont été embauchés dans l’horlogerie de l’autre côté de la frontière l’an dernier. On atteint les niveaux du début des années quatre-vingt. Référence internationale de l’horlogerie, la Vallée de Joux pourrait aussi devenir un pôle d’excellence dans le domaine de l’industrie biomédicale. Avec en tête de pont, l’entreprise Valtronic Technologies. a Watch Valley pourrait aussi devenir la Medical Valley. La fusion récente des sociétés Valtronic et AP Technologies permet de constituer un groupe riche de 200 salariés installés aux Charbonnières et au Brassus, qui pèse aujourd’hui 70 millions de francs suisses. Et ce n’est pas fini. Car Valtronic Technologies - le nom de la nouvelle entité - prévoit de réaliser un chiffre de plus de 100 millions de francs suisses d’ici trois. La société prévoit notamment d’investir dans un bâtiment flambant neuf pour rapatrier l’intégralité de sa production sur le site des Charbonnières. Valtronic avait été créée en 1982 dans la Vallée de Joux par Georges Rochat. AP Technologies était une filiale de l’entreprise horlogère Aude- L L’Arc jurassien à lui seul abrite 93 % des maisons horlogères suisses. a convention patronale de l’horlogerie se 25 ans. “On n’avait plus vu ces chiffres depuis frotte les mains. Dans un communiqué 1981. Mais il faut noter qu’à l’époque, ces chiffres récent, elle annonce que “les effectifs de ne réjouissaient pas autant qu’aujourd’hui la branche ont atteint 44 444 travailleurs en puisque la courbe des effectifs ne cessait de des2006, ce qui signifie que plus de 2 700 per- cendre” rappelle la convention. On était alors sonnes (+ 6,5 % par rapport à 2005) ont rejoint au milieu de la mutation industrielle qui a fait passer la branche horlogère de 90 000 employés ses rangs en une année.” en 1970 à moins de 30 000 en 1987. Selon la convention, cette augmenL’horlogerie suisse connaît parallètation doit être attribuée au perL’élévation lement un autre phénomène : l’élésonnel de production qui a vu pasrégulière du niveau de forser ses effectifs passer de 31 000 à régulière du vation mation de ses salariés. “Ce phénomène 33 161 personnes. Dans le même temps, le personnel de direction niveau de s’explique par le fait que l’horlogerie suisse axe ses produits de plus en plus (+ 11,2 %) et administratif (+ 5,2 %) affichent un fort accroissement. Seul formation. vers le haut de gamme et les destine au marché du luxe” poursuit le synle personnel à domicile enregistre dicat patronal. une baisse, de 14 %. Mais cette dernière activité reste très marginale, elle ne Par ailleurs, l’industrie horlogère concentre représente plus que 417 personnes, soit moins la majeure partie de ses effectifs, soit 92 %, d’1 % des effectifs de l’industrie horlogère. Le dans l’Arc jurassien, avec plus de 93 % des nombre d’entreprises recensées quant à lui est maisons horlogères présentes dans cette région. quasiment stable. Il augmente de deux uni- Le canton de Neuchâtel demeure le canton horloger par excellence avec 11 926 travailleurs tés, passant de 593 à 595 maisons. Cette forte augmentation des effectifs horlo- et 184 entreprises. I gers permet de retrouver les chiffres d’il y a L ment. “On ne sait pas encore mars-Piguet. “La synergie des compétences suffisamment que dans la valofferte par cette fusion donne lée de Joux, on fabrique des de nouvelles opportunités à produits qui vont restaurer la société qui comporte désor- l’intégrité de l’homme. Récemmais trois secteurs d’activi- ment, un jeune de 27 ans qui était complètement tés : les systèmes sourd est venu témoiminiaturisés, les systèmes complexes La nouvelle gner suite à l’implantation d’une promédicaux et les entité thèse auditive qui lui implants orthopéa rendu la capacité diques. Si le secemploie d’entendre. Toutes teur médical représente 70 % de son près de 600 ces avancées font plaisir” se félicite chiffre d’affaires, salariés. Nathalie Poirrier, Valtronic Technocadre de l’entreprilogies opère également sur d’autres marchés, se helvétique qui exporte ses dès lors que les systèmes sont produits dans le monde entier, complexes et nécessitent une jusqu’en Californie ou en Aushaute fiabilité” explique la tralie. La nouvelle entité emploie au direction de l’entreprise. Valtronic Technologies est total près de 600 salariés, en spécialisé dans la fabrication Suisse, mais aussi aux Étatsde prothèses visuelles et d’im- Unis, en Roumanie et au plants musculaires notam- Maroc. I Les salles blanches de Valtronic Technologies, totalement aseptisées (photo Valtronic Technologies). Économie - commerce POLITIQUE TOURISTIQUE 25 COMMERCE Un centre ludique aquatique Commission du 4 juillet Ornans frappe fort Encore des nouvelles enseignes en zone La cité de Courbet sera bientôt dotée d’un centre ludique et touristique avec deux piscines, un camping et un amphithéâtre de verdure. De nouvelles autorisations sont tombées début juillet pour l’implantation de commerces supplémentaires sur les communes de Doubs et d’Houtaud. Près de 2 000 m2 en plus. a vallée de la Loue est en train de faire un pas en avant en matière de développement touristique. La communauté de communes du pays d’Ornans a engagé la construction d’un centre ludique et touristique dans la cité de Courbet, sur la rive gauche de la rivière, face à la base de loisir Syratu. L’ouverture du complexe est prévue pour l’été 2008. Le projet comprend la création de deux L piscines (une est couverte et l’autre est découverte), d’un espace détente avec entre autres le jacuzzi, d’un amphithéâtre à ciel ouvert d’une capacité de 500 personnes et d’un camping 3 étoiles de 150 places dont la gestion sera confiée à un privé dans le cadre d’une délégation de service public. Rien que ça ! L’objectif de la collectivité est triple. “Nous voulons permettre à nos enfants d’avoir Vue générale de la piscine. sur place un outil où ils pourront apprendre à nager car pour l’instant, nous les emmenons en bus à Valdahon” explique JeanFrançois Longeot, maire d’Ornans (voir article page 23). Il ajoute : “L’aménagement s’adresse ensuite aux habitants du canton et du Grand Besançon qui pourront venir nager régulièrement. Ce produit vise enfin les touristes.” L’offre est complète. Le coût de l’opération est de 10,5 millions d’euros subventionnés à 42 %. “En montant ce dossier sous la forme d’un projet touristique de moyenne montagne, nous avons pu obtenir un certain nombre d’aides de l’État.” La Région et le Conseil général ont également apporté leur contribution financière à l’opération. Résultat, ce projet ne devrait pas avoir d’effet sur la fiscalité de ce bourg. Cet équipement s’ajoute aux animations permanentes déjà existantes à Ornans. Entre le musée Courbet et les activités de plein air proposées par Syratu (parcours acrobatique, via ferrata, canoë…), la vallée de Loue a des arguments pour retenir les visiteurs sur place. “On s’aperçoit que le tourisme est aussi une économie qui ne remplace pas l’activité industrielle, mais qui mérite d’en tenir compte. Il fallait faire ce projet” admet Jean-François Longeot. Enclavée, la région d’Ornans veut tirer son épingle du jeu en mettant en place des structures qui attirent les visiteurs. Il restera à mesurer la pertinence de cette politique dans la durée. I T.C. a commission départe- Paillard et Christophe mentale d’équipement Saillard. commercial (C.D.E.C.) La deuxième enseigne qui a s’est réunie mercredi 4 juillet obtenu l’autorisation de s’imdernier à la préfecture du planter dans les zones comDoubs à Besançon. Au menu merciales de la périphérie ponde cette réunion, quatre dos- tissalienne est “Création siers commerciaux pontissa- cheminées” qui s’installera, liens étaient posés sur la table sur une surface de 580 m2, sur des discussions. Et le parking d’Hyper tous les quatre ont U à Doubs. TroiTous les obtenu le feu vert sième dossier valide ladite commisquatre ont dé par la commission composée sion : la création d’élus et de repré- obtenu le feu d’un magasin spésentants du comen produits vert de la cialisé merce et de l’artid’hygiène-beauté et sanat. soins du corps. commission. de Le premier dossier 400 m2 dédiés à la à avoir eu l’aval de beauté, également la C.D.E.C. est l’enseigne Com- parking d’Hyper U à Doubs. prex. Ce magasin spécialisé Dernier dossier : un magasin dans la vente et l’installation spécialisé dans la vente de de cuisines (plutôt orientées meubles, luminaires, bibelots haut de gamme) s’installera et accessoires de décoration dans des locaux de 270 m2, à l’enseigne “Captain Oliver”. route de l’aérodrome à Hou- Le magasin de 527 m2 s’instaud. Les exploitants de ce tallera au lieu-dit “Entre les commerce seront Bertrand deux chemins” à Doubs. I L DISCO Vacances PRÉSENTENT Jean-Louis AU BE RT EN ACOUSTIQU E PONTARLIER Lundi 28 janvier 2008 20h30 - Espace Pourny Carré d’or 38€+1€ 43€+1€ Reportage 26 SUISSE VOISINE Ligne ferroviaire touristique LE VAL DE TRAVERS AU RYTHME DE L’ÉTINCELANTE, C’EST TIP-TOP ! Invitation au voyage pour découvrir le Val de Travers ou Pays des fées sous un angle inhabituel. Une excursion où l’on flirte avec les méandres de l’Areuse. Rafraîchissant et romanesque. Dans l’Étincelante, on n’est jamais à l’abri de croiser une bande de joyeux lurons. L’association R.V.T. historique transporte ainsi à la demande des groupes sur des trajets entre Les Verrières et Neuchâtel. Voire plus loin si besoin. Toujours les mêmes joyeux lurons en train de déguster une bleue au bar à absinthe aménagé dans l’ancien local à bagages de l’Étincelante. Chef de gare à Travers, président de l’association R.V.T., Jean-Paul Beuret assure également le service. 27 L’Étincelante : pendant des décennies, cette automotrice a circulé dans le Val de Travers. Elle a transporté des générations d’écoliers, d’étudiants voire de travailleurs. Elle revit aujourd’hui grâce à la passion des membres de l’association “Régional du Val de Travers Historique”. Julien, aux commandes de l’automotrice. “Ça nous change de l’électronique”, apprécie cet instructeur qui forme des conducteurs de train. Avant de rejoindre le terminus de Saint-Sulpice, une manœuvre s’impose car la ligne n’est plus électrifiée. Il faut alors relier l’Étincelante à un autre tracteur diesel. R.V.T. historique s’arrête à tous les centres d’intérêts touristiques du Val de Travers comme ici à l’entrée des Mines d’asphalte. L’Étincelante, c’est l’occasion de vivre le train à un tout autre rythme. De quoi combler les enfants et leurs parents. D eux associations de cheminots et amateurs de train proposent des excursions touristiques aux pays des Fées et ailleurs. La plus ancienne : Vapeur Val de Travers fonctionne comme on pouvait le supposer, à la vapeur. La plus récente : Régional du Val de Travers historique existe depuis 18 mois. Elle a retapé une ancienne automotrice, l’Étincelante, exploitée par une compagnie privée après la Seconde guerre mondiale. “Elle partait de Travers pour irriguer toute la région jusqu’à Buttes”, explique JeanPaul Beuret, le président de R.V.T. Aujourd’hui, lui et une poignée de “Zorros” transportent des groupes sur demande. L’automotrice de 60 places circule également deux fois par mois en période touristique soit en direction des Verrières soit de Neuchâtel. Équipée notamment d’un bar à absinthe, l’Étincelante s’arrête à chaque site à vocation touristique du Val de Travers : Mines d’asphalte, Mousseux Moller, Luges d’été de la Robella, dépôt du musée des trains vapeur à Saint-Sulpice et, bien entendu, les trois absintheries de Couvet, Fleurier et Môtiers. En voiture… I Arrivée imminente en gare de Travers. Tout le monde descend. ASSOCIATION RÉGIONAL VAL DE TRAVERS HISTORIQUE Prochaines excursions : 11 août à destination des Verrières avec de superbes paysages panoramiques sur le Val de Travers 25 août : Un aller-retour Fleurier-Neuchâtel avec arrêt dans toutes les gares Renseignements : Tél. : 00 41 32 863 24 07 Halte au dépôt du musée des trains vapeurs, propriété de l’association Vapeur Val de Travers. “On travaille en bonne entente”, confie Jean-Paul Beuret. Économie 28 DOUBS +30 % de chiffre d’affaires en prévision Marceau prend de la hauteur Spécialisée dans la manutention de charges palettisées, cette société installée à Doubs étoffe sa gamme en fabriquant des élévateurs de palettes. Les locaux s’agrandissent, l’équipe se renforce et la croissance est au rendez-vous. D François et Jean-Pierre Marceau dirigent aujourd’hui une société de 35 salariés. ans le Haut-Doubs, les entreprises indépendantes qui réussissent en dehors de la micromécanique font figure d’exception. “On subit peut-être un peu moins la fuite de maind’œuvre vers la Suisse. Inversement, c’est assez difficile de trouver localement du personnel qualifié en grosse mécanique ou en mécano-soudure. On est souvent contraint de compléter les formations en interne”, explique François Marceau qui dirige la société avec son frère Jean-Pierre. Depuis cet automne, les deux dirigeants ont engagé un plan de recrutement en vue de porter l’effectif à une quarantaine de salariés. Des embauches nécessaires pour augmenter la capacité de production. En se lançant depuis quelques fabriqué par la manufacture années dans la fabrication d’élé- Garnier à Morteau a la partivateurs de palettes, aujour- cularité de pivoter sur lui-même d’hui les produits leaders de en fonction du style de musique. la société, Marceau s’est ouvert “Cette période nous a permis d’éprouver les de nouvelles persbureaux d’étude pectives de croissan“Il fallait mécanique et autoce. En 2004, elle promis en placédait à une passer à la matisme ce vers 1980. Le choix extension du bâtid’arrêter la machine ment de production vitesse spéciale procède passant de 2 350 m2 à 3 000 m 2. Elle supérieure.” d’une volonté de développer nos propres investissait également dans une perceuse à com- machines. On avait alors le mande numérique et dans un choix de se spécialiser dans de nouvel atelier de peinture aux multiples domaines.” Un choix dimensions des élévateurs avec plutôt perspicace car sous son une cabine de lavage zéro aspect standardisé au possible, déchet. Des efforts prolongés la palette existe en fait sous en 2006 par l’agrandissement d’innombrables formats. Ce des locaux abritant les services qui sous-entend à chaque fois administratifs et commerciaux un système de manutention et les bureaux d’étude méca- spécifique. nique et automatisme. “Il fal- Bingo. Les frères Marceau dévelait passer à la vitesse supé- loppent toute une gamme de rieure dans tous les secteurs. systèmes de manutention de On s’attend cette année à une charges palettisées : convoyeurs croissance de 30 % du chiffre à rouleaux, à chaînes, dépid’affaires” qui devrait dépas- leurs, empileurs ainsi que les ser les 4 millions d’euros avec élévateurs. La société interun carnet de commandes déjà vient dans le secteur agroaliassuré jusqu’au premier mentaire, la grande distribusemestre 2008. “Du jamais vu”, tion, la chimie et l’automobile. confie François Marceau en Elle fournit des ensembles complets dans le monde entier. souriant. Et dire qu’ils ont hésité à L’export représente 40 % du s’orienter vers les systèmes de chiffre d’affaires. “On se posimanutention continue pour tionne dans le haut de gamcharges palettisées au début me sur des machines gros des années quatre-vingt-dix. volumes capables de fonc“Pendant 10 ans, on a conçu tionner en 3 x 8. C’est intéet fabriqué beaucoup de ressant d’être référencé dans machines spéciales de manu- des grands groupes. Inversetention.” Il s’agissait parfois ment, en garantissant une fiade véritables défis technolo- bilité à toute épreuve, on est giques à l’image des tables tour- condamné à se renouveler sans nantes supportant un orgue cesse dans nos produits commonumental installé à l’opé- me dans notre clientèle.” ra de Tokyo. Cet instrument F.C. L’élévateur de palette est devenu le produit leader de la société. 60 ans de progression 1946 : Roger Marceau s’ins- Arrivée de la troisième génératalle à Doubs comme artisan en tion. Création d’un bureau d’étude mécanique et d’un départemécanique générale ment automatisme. Orientation 1965-1978 : création de la dans les machines spéciales. S.A.R.L. Atelier mécanique Mar- L’effectif passe de 9 à 18 salaceau père et fils par son fils riés Claude Marceau. L’effectif pas 1990-2007 : Spécialisation se de 1 à 9 salariés en manutention continue de 1978-1990 : Déménagement charges palettisées à la zone artisanale de Doubs. Les commerçants de la carte Altitude communiquent… Au Bon Échanson Ambiance et Styles Ouvert du mardi au samedi : 9 heures12 heures, 14 heures19 heures hilippe Chapon a repris en 1989 ce magasin spécialisé dans les vins et alcools de qualité et qui intègre près de 1 000 références. Ici, toutes les régions sont représentées avec quelques faveurs bordelaises et bourguignonnes. Également à l’honneur : l’absinthe. Depuis la réhabilitation de cet apéritif mythique, Philippe Chapon propose une large gamme de spiritueux à base d’absinthe. De Pontarlier, bien sûr mais aussi de Fougerolles, de Saumur, du Sud de la France et du Val de Travers en Suisse. Une offre exhaustive agrémentée de répliques de verres, cuillères et fontaines à absinthe. Vous trouverez Au Bon Échanson, du champagne, des cognacs, des liqueurs ainsi qu’une centaine de whiskies différents. N’hésitez pas à venir, Philippe Chapon saura vous conseiller selon vos goûts et votre budget même modeste. La première bouteille coûte seulement 2,95 euros. P Au Bon Échanson 66, rue de la République Tél. : 03 81 46 52 93 D ans ce commerce installé au 89, rue de la République, Aude et Christophe BoillodCerneux perpétuent une entreprise familiale créée en 1978. Ambiance et Styles reste l’un des derniers spécialistes de la région en art de la table et culinaire. C’est également la première enseigne nationale à proposer des listes de mariage sur internet : www.ambianceetstyles.com. Boutique Guy Degrenne en art de la table, Ambiances et Styles est dépositaire des plus grandes marques de Limoges. Au chapitre culinaire, ce magasin distribue Cristel, Magimix, Peugeot, Nespresso et Pylône pour les articles plus tendance et décoration. Ouvert du mardi au samedi : 9 heures12 heures, 14 heures19 heures Ambiance et Styles - 89, rue de la République Tél. : 03 81 39 38 40 - [email protected] La Boutique Fleurie Fémina S A La Boutique Fleurie 5, rue Vannolles Tél. : 03 81 39 02 94 ubtiles odeurs et foisonnement de couleurs accueillent le client en pénétrant dans cette boutique située au 5, rue Vannolles. Un commerce tenu depuis 1987 par Marie-Hélène Duarte. La Boutique Fleurie, c’est un assortiment complet de fleurs en provenance du Midi, gage de qualité indéniable. On y trouve notamment un grand choix d’orchidées aussi belles qu’envoûtantes. Marie-Hélène réalise à la demande toutes sortes de compositions florales ou tergal, décorations personnalisées à offrir pour les mariages, baptêmes, anniversaires et autres bonheurs de l’existence. La Boutique Fleurie propose également des articles funéraires, des fleurs qui accompagnent les obsèques, les cérémonies de toutes natures. Livraisons à domicile 7 jours/7, adhésion au service “transmission florale” complètent l’éventail des prestations. Horaires : lundi au samedi : 9 heures-12 heures, 14 heures19 heures. Dimanche : 9 h 30-12 h 15 mbiance feutrée, discrétion et élégance caractérisent cette boutique de lingerie située au 72, rue de la République. “Nous proposons un grand choix de marques pour tous les goûts, tous les budgets”, explique Catherine Bühler qui a repris l’enseigne en 1991 et y travaille avec une vendeuse, Colette. Fémina, c’est une gamme complète de dessous féminins avec les marques Chantelle, Prima Donna, Marie Jo, Lou, Lejaby, Empreinte, Sloggi… Une diversité qui se décline toujours au féminin dans les articles de lingerie de nuit et de détente. “Les retouches nécessaires sont effectuées au magasin. En réponse aux attentes de la clientèle, on développe depuis quelques années un Liste des commerçants adhérents à la Carte Altitude A Fleur de Peau 79 Rue de la République A l’Arrière des taxis 70 Rue de la République Ambiance et Styles 89 Rue de la République Au Bon Echanson 66 Rue de la République Au Marché Aux Fleurs 68 Rue de la République Aux Petits Gourmands 8 Rue de la Gare Au Pot Cassé 2 Rue Vannolles Authentic Boarder 11 Rue Sainte Anne Bébé Cash / New Baby 45 Rue Fbg Saint Etienne Bijouterie Bolle Reddat 63 Rue de la République Bijouterie Vuillemin 34 Rue de la République Boucherie Bonnet 85 Rue de la République Boulangerie Pfaadt 23-25 Pl. Saint Pierre Chabloz Fleurs 29 Rue de la République Chewingum 3, Place Ste Benigne Clin d’Oeil 54 Rue de la République Coiffure Martine 12 Rue Du Docteur Grenier Comté Marcel Petite 7 Rue Ste Anne Confiserie Petite 95 Rue de la République Cycles Pernet 23 Rue de la République Dany Boutique 15 Place Saint Pierre De Neuville 83 Rue de la République Détournements majeurs Droguerie Laborier Envie de Séduire Espace Beauté Alizée Fantasia Fémina Floralies Franca Boutique Fox’Trott Hôtel de Morteau Impulsion Institut Caline Jean Balthazar Joueclub Jules et Julie Ki-Lin Spa L’Atelier du cheveu La Boutique Fleurie La Coifferie Le Travail en Couleur Librairie l’Intranquille Librairie Rousseau 13 87 6 72 12 72 9 42 64 26 7 9 4 81 51 38 6 5 12 7 10 20 Place St Pierre Rue de la République Rue du Dr Grenier Rue de la République Rue Du Docteur Grenier Rue de la République Place St Pierre Rue de la République Rue de la République Rue Jeanne D'Arc Rue Vannolles Rue du Bastion Rue de la Gare Rue de la République Rue de la République Rue de Besançon (carré St Pierre) Rue de Salins Rue Vannolles Rue de Salins Rue de la Gare Rue Tissot Rue de La République rayon homme. Il comprend des pyjamas, des peignoirs Ouvert et une ligne de sous-vêtedu mardi au samedi : 9 heures - 12 heures et ments Sloggi for men.” 14 heures - 19 heures Fémina intègre également un rayon orthopédie agréé avec des bas de contention, des prothèses de sein et des Fémina ceintures médicales sur mesures. Les collections 72, rue de la République d’automne arrivent tout en Tél. : 03 81 39 14 25 couleurs et en confort ! Maroquinerie Colin Maroquinerie Le lézard Milk Mixteen Nouvelle Vague Optique Gresset Parfumerie Anne Charlotte Pensée de Violette Photos Gulot Camara Pierre Paul Jacques Pizzeria La Belle Napoli Playtime Prêt à Porter Huguenin Rêve Bleu Salon Mod Styl Salon Why Not Simplement Chocolat So-Da Sport 2000 Stocks Americains Sport Aventures Torréfaction Querry Un Monde à Part Valériane Virgo Music 21 68 4 7 22 16 45 8 67 1 35 8 13 8 14 14 79 8 13 66 13 6 7 12 38 Rue de la République Rue de la République Rue de la gare Place St Pierre Rue de la République Rue de la République Rue de la République Rue Tissot Rue de la république Place Saint Pierre Rue Montrieux Rue Vannolles Rue de la Gare Rue de la Halle Rue Tissot Rue Sainte Anne Rue de la République Rue Vannolles Rue Sainte Anne Rue de la République Rue de la République Rue Sainte Anne Rue du Bastion Rue du Vieux Château Rue de la République Agenda - Spécial vacances 30 PONTARLIER BOUVERANS Du 11 au 15 août Brise artisanale au Grand Cours Les Artisans au Grand Cours Du samedi 11 au mercredi 15 août Rens. Ville de Pontarlier : 03 81 38 81 38 Produits du terroir, savoir-faire artisanaux, le tout exposé dans le cadre agréable du Grand Cours, expliquent le succès populaire de l’événement. a météo locale est coutumière du fait. À l’occasion des Artisans au Grand Cours, elle prévoit tous les ans à la même époque, au même endroit, un concentré de savoir-faire tous plus subtils les uns que les autres. Le phénomène rassemble près de 70 exposants venus de toute la France, exerçant dans les domaines les plus variés : métiers L de bouche, bijoux, travail du bois, du cuir, du métal, de la pierre, de la terre, des étoffes, du verre et des végétaux. Le taux de renouvellement des candidats varie entre 30 et 40 % d’une année sur l’autre, chacun devant faire au moins une pause de deux ans après trois participations consécutives. Cette règle imposée par les organisateurs, à savoir la Ville de Pontarlier et la Chambre de métiers et de l’artisanat du Doubs, assure le succès d’une manifestation qui attire des milliers de visiteurs. Le cadre verdoyant du jardin public s’accorde également très bien à l’ambiance artisanale qui règne en ces lieux. Clowns, Près de 70 mime, groupes folkloriques de exposants France et d’ailleurs, accorvenus de déoniste assurent le spectacle toute chaque jour de la France. 10 heures à 19 heures. Quand les grands déambulent de stand en stand, les petits ont quant à eux le privilège de participer aux “artisans en herbe”. Des animateurs sont à leur disposition sur différents ateliers ludiques et de travaux manuels. Domino, dame, échecs, petits chevaux côtoient des activités maquillage, gravures et tampons, de marionnettes… À noter également une exposition permanente présentée par les Compagnons du devoir autour du bois. Entrée 10 euros sur place Le rock dans toutes ses variations Le festival Frog’n’rock poursuit son petit bonhomme de chemin. Vendredi 17 août, à partir de 20 h 30, quatre groupes assurent une soirée plus rock que jamais. es années passent à Bouverans sans altérer le dynamisme et la qualité de ce festival modeste dans son envergure mais diablement attractif dans sa programmation. Ici, on revisite l’univers rock dans toutes ses variations, du funk au métal en passant par le festif ou le rock électro. Ça démarre avec les Groovy Baby Funky Boost où neuf lascars s’emploient à mélanger le rythme funky à l’énergie rock. Tout de noirs vêtus et lunettes fumées sur le nez, ces lointains cousins funky des blues brothers en remettent une sous-couche violente. Des cuivres bien lustrés, une guitare discrète mais efficace donnent le tempo d’une leçon bien apprise et récitée sur une rythmique impeccable. Poursuite des réjouissances en chansons avec l’entrée en lice de Jean-Marc Miro. Celui qui se définit lui-même comme un artiste de “sang mêlé et de cultures emmêlées” a grandi entre l’Italie, l’Allemagne, la France et la Tunisie. Au contact de toutes ses cultures, il finit par trouver refuge dans un monde imaginaire à l’ambiance musicale très seventies. Après des années un peu galères, il sort en 2001 son premier album - “La Voix du Vaurien” - puis enchaîne sur une tournée française. Suivront en 2003 “En plein vol” et, depuis février dernier, “Le vainqueur jaloux” préparé avec le groupe L East Rodeo et ses amis Charlélie Couture et Manu Eveno. À 23 h 30, séance fusion métal orchestrée par My Pollux. Venus de Belgique, les quatre compères de cette formation tournent depuis 2002. Ils font incontestablement partie de ces groupes qui ont fait évoluer le néo-métal francophone. Leur originalité réside dans la mise en avant d’une voix féminine, celle de la fameuse Lussi. En 2004, ils auto-produisent leur premier album - “Trouble Amarante” - avec lequel ils remportent le concours “Jeunes talents” du magazine Rock Sound. Le cru Frog’n’rock 2007 s’achèvera à partir d’1 heure du matin avec, dans le registre électro dub rock, le trio Hell Niño. Soucieux d’échapper aux clivages, ces trois musiciens nantais ont choisi de partager une expérience musicale différente. Sans se poser en donneur de leçon, Hell Niño invite l’auditeur à une réflexion personnelle en le berçant de son climat sonore atypique. Vu l’heure tardive du dernier concert, les organisateurs mettent à disposition du public un camping gratuit. Frog’n rock festival Le 17 août à Bouverans Renseignements : http://www.frognrockfestival.com Agenda - Spécial vacances C HAPELLE-DES-BOIS MOUTHE 6ème édition Journées Bio et Environnement Le bio, ce n’est pas seulement un sigle. Pour s’en convaincre, rendez-vous les 11 et 12 août pour découvrir les réalités d’un terroir nourri au bio depuis 1976. omme l’an dernier, la 6ème édition du marché bio se déroule dans le cadre magnifique et pittoresque de la ferme d’alpage du “Gros Nondance” à 2 km du centre du village. Un marché de produits biologiques qui réunit plus d’une cinquantaine d’exposants venus de toute la France présenter leurs produits. Au rayon saveurs, une offre éclectique comprenant produits laitiers, pain, vin, miel, confitures, fruits, légumes, huiles, farines… De l’alimentaire aux savoir-faire artisanaux, il n’y a qu’un stand à franchir au Gros Nondance. L’opportunité de découvrir l’art de la poterie, de l’herboristerie, de la confection vestimentaire, sans oublier les meubles et les matériaux de construction écologique. “Le but de ces journées est de promouvoir les activités bio de toutes natures et de faire connaître ce qui concerne l’environnement”, confie Guy Pagnier, le secrétaire de l’association Tourisme Vert et Blanc qui organise cette fête du bio avec la C SAINT-POINT-LAC commune de Chapelle-des-Bois. Ici, parler bio n’est pas un vain mot. Les agriculteurs locaux se plient aux exigences de l’agriculture bio depuis 1976. Le lait produit dans ces conditions est ensuite transformé en comté et morbier bio à la société de fromagerie du village. Belle illustration de cette démarche, la ferme d’alpage se prête idéalement à l’accueil de cette fête bio qui débute à partir du samedi 14 heures pour s’achever le dimanche soir. Facile d’accès, le site présente l’avantage d’être un peu à l’écart de la route. Ce qui évite tout problème de sécurité. Touristes et locaux français ou suisses sont naturellement les bienvenus. Chaque année, ils sont plusieurs milliers à se rendre sur place. Diverses animations sont mises en place autour du marché bio : démonstration de vannerie, travail à la forge, conteurs, musiciens, atelier pour enfants. On achète, on se détend et on s’alimente aussi au Gros Nondance avec deux repas bio évidemment, servis le samedi soir et le dimanche midi. Pour les couche-tard du samedi, pas de souci. Ils auront tout loisir de se divertir au son d’un bal folk organisé sur place. Entrée et accès gratuits. 31 Comme à la télé Tous en piste à Intervilles Le temps des vacances rime avec détente et humour. Alors, pourquoi pas pratiquer ça collégialement en participant à cette manifestation organisée le 18 août à la salle des fêtes de Mouthe. ègle du jeu : constituer douzaine d’adhérents s’imune équipe de cinq per- plique activement dans la vie sonnes comprenant au festive meuthiarde. À son actif minimum deux filles. Pour le déjà, le lancement du marché de Noël, une fondue reste, tout est peren avril, l’ormis. Cri de rallieCet Inter- géante ganisation à Mouthe ment, mascotte, tenue, chaque forvilles est de la fête de la musique. mation opère comme bon lui souhai- ouvert à tous. Après Intervilles, le programme se pourte. “Cet Intervilles est ouvert à tous. Il s’agit pour suit avec la préparation du l’essentiel d’épreuves d’adres- Téléthon et du prochain Nouse, d’équilibre disputées autour vel An. Comme quoi, l’animaou dans une piscine, c’est selon”, tion coule de source dans ce indique Martine Létoublon, bourg où le Doubs prend jusprésidente du comité des fêtes tement sa source. Cet Intervilles aoûtien se décliMouthe’Anim. Créée en octobre dernier, cet- ne sur un ton convivial et très te association qui regroupe une abordable. Le coût d’engage- R ment d’une équipe s’élève à 10 euros. Le public et les participants se retrouvent dans la joie et la bonne humeur autour d’un barbecue champêtre, espérons-le pas trop pluvieux. Les réjouissances continuent avec le couscous servi à la salle des fêtes lors d’un souper dansant animé par l’orchestre Tequila. D’ici là, bon entraînement et surtout sans se prendre au sérieux. Intervilles 18 août - Salle des fêtes Mouthe Tél. : 03 81 69 24 81 Journées Bio et Environnement Les 11 et 12 août Chapelle-des-Bois Des vélos nautiques Le pédalo s’offre un coup de jeune De nouveaux modèles de pédalos naviguent dans les eaux de Saint-Point. Ils sont loués par la société “Les Mélodies du lac”. Ces embarcations ont tout pour plaire. n version famille nombreuse, voici l’aquabug 6 places. Cette automobile aquatique très fleur des champs ne passe pas inaperçue. Tout aussi attrayant, le pédalo équipé d’un petit toboggan. Dans les nouveautés, on trouve également le balado-relax. Profilé comme un petit hors-bord de luxe, il dispose à l’avant d’une plateforme où trois personnes peuvent prendre des bains de soleil. “J’ai découvert ce modèle au cours d’un séjour à Alicante”, explique David Jeannerod qui E a repris la gestion des Mélodies du lac après y avoir travaillé plusieurs saisons en tant que saisonnier. Une société créée par Gabriel Robbe, le marchand de vin de SaintPoint. Il avait alors profité de la fermeture d’une location de pédalos à Malbuisson pour transférer l’activité sur l’autre rive. Une façon de rééquilibrer en quelque sorte l’offre autour du lac sachant qu’il y a encore une location à Malbuisson. “Je m’efforce de travailler en bonne entente avec l’autre prestatai- Les Mélodies du lac Ouvert tous les jours de l’été de 10 heures à 21 heures re qui est d’ailleurs plus un ami qu’un concurrent. On a tout intérêt à fonctionner en complémentarité”, estime David. Son parc comprend une bonne trentaine d’embarcations. Il est composé majoritairement de pédalos classiques mais offrant une petite touche de confort supplémentaire avec des sièges en toile. “On a commencé à coller aux nouvelles pratiques à partir de 2003 en investissant dans plusieurs vélos nautiques.” La conception de ces engins combine le principe d’un vélo LES FOURGS Les nouveaux engins flottants naviguent sur le lac tout l’été à Saint-Point-Lac. d’appartement monté sur une planche à voile avec des flotteurs de chaque côté qui confortent la flottabilité du tout. En pédalant, l’utilisateur met en mouvement le système de propulsion installé sous la planche. “Comme c’est plus physique à déplacer qu’un pédalo, ces vélos nautiques s’adressent plutôt à des sportifs. Ils plaisent beaucoup aux jeunes. On peut facilement les coupler au besoin.” L’aquabug, le balado-relax ou le pédalo toboggan correspondent bien à l’évolution des attentes de la clientèle. Ils diversifient l’intérêt du pédalo traditionnel un rien figé dans sa configuration deux places assises. Pédaler oui, mais si en plus on peut jouer et se bronzer en famille ou en groupe, c’est encore mieux. Du 24 au 26 août Le chocolat s’invite à la Grand’Borne Une touche de gourmandise chocolatée sur fond culturel valaisan compose le menu de la 7ème édition du festival des terroirs sans frontière organisé à la Grand’Borne du 24 au 26 août. alé ou fruité, avec ou sans trou ? Quel sera l’aspect et le goût du prochain “Contrebandier” ? Ce fromage est unique en son genre. Il est fabriqué au cours du festival avec du lait des Fourgs et de Sainte-Croix, les deux communes organisatrices. Le public savourera cette année le goût du Contrebandier 2006. Ce produit symbolise s’il en est, le concept de cette manifestation fondée sur la valorisation des richesses du terroir de l’arc jurassien. En préambule, les commerçants et artisans des Fourgs se mobilisent vendredi soir dans l’organisation du 3ème festival Rock S Depuis 7 ans à la Grand’Borne, on célèbre les richesses gustatives et culturelles de l’Arc jurassien. des Bornes. Une mise en bouche dynamique avant de savourer le thème d’honneur de l’édition 2007 : le chocolat. Michel Rapp de Nyon et Jacques Scheuber de Doubs, tous les deux chocolatiers, se feront un plaisir de vous faire déguster leurs spécialités. Historique, atelier maquillage, présentation scénique, le chocolat est une source d’animation franco-suisse prolifique à la Grand’Borne. La célèbre station valaisanne de Verbier-Val de Bagne sera l’hôte d’honneur de ces journées transfrontalières. C’est toute une région qui se déplace avec sa culture, ses produits, son artisanat. Au programme : sculpture sur bois, Guggenmusik, fabrication du fromage de bagnes, combat de reines avec quatre représentantes de la race d’Hérens… La soirée du samedi sera d’ailleurs toute valaisanne à base de raclette animée par la société folklorique de Bagnes. Le festival des terroirs sans frontière, c’est encore et toujours un grand marché réunissant une soixantaine d’exposants franco-suisses installés sous deux chapiteaux de 150 et 1 000 m2. Une façon d’apprécier de visu les trésors gustatifs et les multiples savoirfaire de l’arc jurassien franco-suisse. Signe de cette belle collaboration, l’euro comme le franc suisse seront acceptés à tous les stands. Bon festival. Du 24 au 26 août La Grand’Borne - Les Fourgs Agenda - Spécial vacances 32 PONTARLIER HAUTERIVE-LA-FRESSE Deux concerts exceptionnels Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles filantes Musiques au chœur Entre le gospel et les voix cosaques, joli programme vocal proposé les 9 et 23 août par les Amis de l’orgue de l’église Saint-Bénigne. À écouter tout simplement. ntrée en matière pleine d’entrain avec l’ensemble “The Magic Gospel Pearls” qui se produira le 9 août à 20 h 30. Cet ensemble interprète avec ferveur le gospel traditionnel. Des chants inspirés des esclaves noirs américains dont les rêves de liberté et de tolérance serviront de base au répertoire liturgique de l’Église afro-américaine. Les “Magic Gospel Pearls” E proposent un style bien particulier, explosif et tempéré, mélancolique et rayonnant, loin du “mainstream” qu’on rencontre couramment. Tous les chanteurs du groupe prennent L’ambiance entraînante un soin particulier à maintenir le spectacle au plus haut niveau musidu gospel. cal. La ferveur du groupe dispense une énergie contagieuse et trans- la fin du spectacle. forme le spectateur en acteur lui- Autre concert, autre invitation musimême, tenu en haleine du début à cale, le jeudi 23 août toujours à 20 h 30 avec le chœur des cosaques du Don et de la mer Noire. Ces huit chanteurs professionnels d’origine russe vont faire vibrer de leur puissance et profondeur les murs de l’église Saint-Bénigne. Cet ensemble dirigé par Vassil Kantchev interprète en première partie des œuvres liturgiques de l’Église orthodoxe de l’Ancienne Russie. Place ensuite aux airs traditionnels du répertoire russe. Et quel plaisir d’entendre ces voix slaves, chaudes et profondes promptes à enthousiasmer leur auditoire. Ou les voix envoûtantes des Cosaques. PONTARLIER Animation gratuite Jeudi 9 août à 20 h 30 The Magic Gospel Pearls Jeudi 23 août à 20 h 30 Chœur des Cosaques du Don et de la Mer Noire Rens. : 03 81 89 52 47 Samedi 11 août, grande soirée sous la voûte céleste à l’observatoire de la Perdrix à l’occasion de la traditionnelle Nuit des Étoiles. À voir et à manger. our la seconde année consécutive, le club astro de la M.J.C. des Capucins et l’association La Festive s’associent dans l’organisation de cette fête. Mais à propos, c’est quoi au juste une étoile filante ? Et pourquoi les observe-t-on de préférence en cette période de l’année ? “C’est un grain d’étoile issu d’une ancienne trajectoire de comète qui rentre dans l’atmosphère et se consume. Ce phénomène se produit plusieurs fois par an quand la Terre traverse les zones où la comète concernée a laissé ces débris. À la période dite des Perséides, soit autour du 10 ou 11 août, on observe l’une des plus importantes pluies d’étoiles filantes de l’année. D’où le choix de la date de l’événement”, précise Claude Dumont, le président du Club astro. La soirée du 11 août débute à partir de 19 h 30. En attendant que la nuit tombe, le public se restaure autour d’un buffet préparé par les membres de la Festive. Pendant ce temps, les P enfants ont droit à un petit film sur l’histoire d’un astéroïde. À 21 h 30, lancement d’une vidéo projection sur les couleurs du ciel et les phénomènes lumineux. Un étonnant voyage dans les secrets des arcs-en-ciel, aurores boréales et autres couchers de soleil. “On propose également une visite guidée des différentes constellations en partant de la Grande Ourse. On peut compléter cette balade céleste en observant ensuite le ciel au télescope. Quand la météo est défavorable, on projette sur écran l’image prise par la caméra fixée au grand télescope de l’observatoire.” La soirée s’achève toujours sur une note lumineuse par un mini feu d’artifice. En dehors des repas et autres consommations, la Nuit des Étoiles reste une animation gratuite. Pour ceux qui ne sont pas disponibles le 11 août, l’observatoire est ouvert tous les mercredis soirs à partir de 21 h 30 en juillet-août (3 euros). 10ème édition Une ville livrée aux artistes Depuis 10 ans à la mi-août, une ribambelle de peintres et sculpteurs et autres plasticiens croquent sur le vif le cœur de la cité pontissalienne. Édition 2007, les 16 et 17 août. a capitale du Haut- terminées que personne ne Doubs ne se distingue nous explique. Parler avec pas vraiment par son son auteur en train de créer, cachet architectural. Et c’est mieux comprendre son pourtant, ils sont toujours message, mieux connaître de plus en plus nombreux, son travail.” ces artistes de tous poils, à Le succès de la Ville aux participer à cette manifes- Artistes réside davantage tation conviviale. Si la por- dans ces échanges spontate Saint-Pierre a toujours nés qui s’établissent entre ces aficionados, certains se ces visiteurs et artistes de contentent d’un porche ou passage dont les destins se d’une place aux perspec- croisent sans vraiment le tives qu’ils jugent à même vouloir, par le simple jeu d’éveiller leur sensibilité, de la proximité. Ces contacts privilégiés nourd’autres à l’hude belles meur vagabonLe thème est rissent fidélités. de s’installent au petit bon- libre, l’adhé- Quelques artistes présents heur la chance et laissent leur sion gratuite. depuis la première édition se imagination réinscrivent d’une année faire le reste. Plus que le support ou le sur l’autre avec le même contenu, chacun d’eux enthousiasme. Satisfaits apprécie avant tout dans de l’accueil qui leur est l’exercice l’idée de s’expri- réservé, ils incitent d’autres mer en direct sous les talents artistiques à tenter regards d’un public pas for- l’aventure, assurant ainsi cément féru d’expositions. la promotion de l’événeComme le confie un tou- ment. riste mosellan, “pas besoin Le thème est libre, l’adhéde s’enfermer dans une sal- sion gratuite. Les particile froide avec des œuvres pants ont pour seule obli- Une occasion de se familiariser Nuits des étoiles filantes - 11 août Observatoire de la Perdrix avec les beautés Tél. : 03 81 39 02 09 de la voûte céleste. PONTARLIER 80 plats et assiettes Le vaisselier des sœurs L côté de sa collection de pots de traditions d’échanges et de voyages de pharmacie, l’hôpital de Pon- cette corporation. Ces pièces sont austarlier possède un autre si une sorte de trace des origines de ensemble de faïences d’environ 80 plats religieuses de la communauté : chaet assiettes également protégés par cune amenant des pièces de services un classement aux monuments histo- familiaux. La majeure partie étant riques. Ces pièces proviennent de faïen- d’origine comtoise, on peut imaginer que les religieuses et la ceries comtoises et, pour hospitalièla plupart, ont été fabriUne marque communauté re de Pontarlier étaient quées aux XVIIIème et XIXème très souvent issues de siècles. Mais si toutes de société, familles comtoises, sans sont identifiées aujourd’hui doute relativement aisées, comme faisant partie de la une trace comme l’indique le simple collection des faïences de familiale… fait de pouvoir posséder l’hôpital, elles ne proviende telles pièces. nent sans doute pas vraiment des fonds anciens de l’hôpital et Une assiette peut donc devenir bien elles n’ont jamais été utilisées par le autre chose qu’une simple assiette : service des malades qui devaient, à une pièce de collection, un objet rare l’époque, se contenter de services plus et précieux, une œuvre d’art, un témoignage artisanal, une marque de sociécommuns. Ce sont les religieuses qui ont amené té, une trace familiale… L’objet, a ces pièces à l’hôpital de Pontarlier lors priori muet, peut se révéler finalede leur entrée dans la communauté ment très bavard et riche en inforqui y assurait le service. Mais si toutes mations. ces pièces n’ont pas traversé les siècles sans quelques accrocs, toutes sont de Le vaisselier des sœurs belle qualité et intéressantes à pluJusqu’au 9 septembre sieurs titres. Elles sont d’abord tout à Musée municipal fait représentatives de la production des faïenceries comtoises et du savoirTél. : 03 81 38 82 14 faire de leurs ouvriers ainsi que des À Au-delà de l’œuvre proprement dite, les artistes semblent apparemment ravis de l’accueil qui leur est réservé. gation de s’inscrire dans l’une des quatre catégories différenciant les modes d’expression artistique adoptés. Une segmentation qui sert de base à un concours doté de nombreux prix. Le jury attribue également des prix spéciaux. Les œuvres sont ensuite exposées salle Toussaint Louverture du 19 au 26 août. Toutes sont à vendre par un système d’offres d’achat au bénéfi- ce de l’antenne local des Restos du Cœur. Comme quoi on peut aussi faire œuvre de solidarité en croquant librement le cœur de la ville. Bon appétit. La Ville aux Artistes 16 et 17 août Renseignements : 03 81 38 81 27 Agenda - Spécial vacances HOUTAUD 33 Courses de chars romains Au grand galop à Festi’Cheval Ce grand rendez-vous se déroule les 11 et 12 août sur l’hippodrome du Haut-Doubs à Houtaud. Une belle invitation à découvrir toutes les facettes de l’univers équestre. a grande famille du cheval a trouvé semblet-il sabot à son pied lors de ce week-end festif qui concilie avec bonheur les vertus sportives et artistiques des activités équestres. En 18 ans d’existence, Festi’Cheval progresse d’un trot régulier dans le peloton des manifestations phares du calendrier aoûtien. Puisque la formule fonctionne bien, pourquoi en changer. Le secret de la réussite réside dans le renouvellement des têtes d’affiche et la poursuite des animations les plus probantes en terme d’attractivité. Tout commence samedi soir à partir de 20 h 30 autour du grand cabaret équestre. Au total, 2 h 30 de spectacle à couper le souffle. Artistes locaux et professionnels se succèdent dans une belle harmonie de gestes et de figures en rivalisant d’imagination et de passion. Cette année, en invité vedette, la troupe de Jean-François Jacquelin avec son numéro “Les voltigeurs de L PONTARLIER l’extrême”. Le programme se poursuit sur le même ton avec la troupe de la Fantasia qui interprète “Les Fils du vent”. Aux côtés de ces têtes d’affiche, Anthore, Jéhol, les Tornados, les Comtois en folie, Vivot Western Horse, Peggy Monnot et JB Écuries Comtoises assurent également le spectacle. Dimanche matin à partir de 10 heures sur l’hippodrome, début des épreuves du Concours de Saut d’obstacles et du concours officiel d’attelage de chevaux comtois 5ème catégorie. À 10 h 30, rendez-vous au centre-ville de Pontarlier pour assister au départ du grand défilé qui rejoint le site des festivités à 12 heures. Après le ver- Festi’Cheval Houtaud les 11 et 12 août Tél. : 03 81 46 76 79 ou 06 76 83 03 25 Humour “De vous à moi”, une autre façon d’échanger autour du quotidien Détente en perspective avec ce spectacle humoristique présenté par Florent Brischoux le 3 août à 21 heures à la M.P.T. des Longs Traits. Entrée gratuite. près de longues années d’observation et d’analyse du monde qui l’entoure, Florent Brischoux s’est décidé à écrire, à retranscrire sa façon de voir les choses. Pendant plus d’une heure, vous apprendrez à lire ce spectacle comme si vous regardiez un miroir. À travers le récit de sa vie, vous ne pourrez vous empêcher de reconnaître vos attitudes, vos expressions. Car ce spectacle a été conçu de vous à lui. Florent vous transportera du A salon de coiffure au supermarché sans oublier bien entendu de vous arrêter entre autres aux toilettes. Mais ne vous inquiétez pas, ce voyage se fait dans la bonne humeur et personne ne sera oublié. Pontarlier n’est pas une destination inconnue pour ce jeune acteur qui a passé une partie de son enfance dans la capitale du Haut-Doubs. Technicien re de l’amitié, repas et Bodega sous chapiteau. En début d’après-midi, lancement du parcours du randonneur et vers 15 heures, poursuite des épreuves équestres avec notamment la très attendue course de chars romains. De belles émotions en perspectives. Mais Festi'Cheval ne s’arrête pas là. À 20 h 30, on prend les mêmes et on renouvelle le grand cabaret en présence de tous les artistes de la veille. Et pour clore ce Festi’Cheval 2007 sur une note musicale, rien de mieux qu’un grand bal gratuit. LES HÔPITAUX-N EUFS Dimanche matin à 10 h 30, départ du grand défilé qui traverse Pontarlier avant de rejoindre l’hippodrome d’Houtaud. Le grand défilé Descente d’alpage aux Hôpitaux En quartier d’été depuis le 15 mai au Balzon, les montbéliardes de Florent Paquette retrouvent le chemin de l’étable le 9 septembre. Une journée sous le signe du folklore. e début d’été pluvieux à souhait n’arrange guère les affaires des agriculteurs du Haut-Doubs. Récoltés trop tardivement, les foins auront certainement un goût de paille amère. Dans ces conditions, Florent Paquette tient à rester le plus longtemps possible à l’alpage du Balzon entre Les Hôpitaux et Les Fourgs. Comme l’an dernier, les 45 laitières du troupeau jouent ainsi les prolongations estivales. Conséquences, la traditionnelle descente des vaches organisée par l’association des Montagnards se trouve reportée d’une bonne quin- L lumière de profession, il a décidé de se lancer dans l’aventure théâtrale en 2006 en créant son propre spectacle. Après un an d’écriture et de répétitions, il part ainsi à la rencontre du public afin de partager ces moments cueillis dans notre quotidien. Cette soirée théâtre du 3 août s’inscrit dans la programmation des scènes d’été mises en place depuis une dizaine d’années à la M.P.T. des Longs Traits. “Ce spectacle aura lieu quoiqu’il arrive car on a toujours une possibilité de repli dans la salle d’animation”, juge utile de préciser Éric Louvrier, l’un des animateurs de la structure. “De vous à moi” - Vendredi 3 août à 21 heures M.P.T. des Longs Traits PONTARLIER zaine de jours. Un décalage sans grosse incidence sur le plan de la fréquentation. Pour peu que le soleil soit là, le public répond toujours présent au rendez-vous. En témoigne l’affluence constatée en 2006. Groupes folkloriques, sonneurs de cloches des Armaillis du Haut-Doubs, cors des Alpes avec des Suisses de Sainte-Croix assurent à tour de rôle le spectacle sur le podium installé près de l’exploitation de Florent Paquette. Plusieurs stands artisanaux complètent le dispositif d’animation. Midi et soir, les convives sont invités à déguster des repas servis dans l’espace restauration situé à l’intérieur de l’étable. Après ces saveurs toutes montagnardes, la foule des grands jours se rassemble dans les rues du village. Moment très attendu en ce début d’après-midi avec le célèbre défilé. Vaches ornées de leurs plus beaux atours, bergers costumés à l’ancienne, le cortège s’ébranle accompagné de plusieurs attelages tirés par des chevaux comtois. Regards admiratifs des enfants, curieux des parents ou un rien nostalgique des anciens, chacun y trouve son compte. De quoi faire le plein de souvenirs impérissables. Si l’envie vous prend de savourer davantage l’événement, les organisateurs ont tout prévu en proposant un bal gratuit animé par la Mujouette, une formation suisse. Une coopération coutumière sur les montagnes jurassiennes où les troupeaux se côtoient sans devoir justifier de leur identité. Le folklore au service d’une tradition très appréciée des touristes (photo archive L.P.P.). Descente des vaches 9 septembre aux Hôpitaux-Neufs Tél. : 03 81 49 05 76 Salon des Annonciades Sur les traces picturales de Stéphane Salvador Vitrine de l’art comtois contemporain, le salon des Annonciades offre chaque année l’opportunité de découvrir de nouveaux talents. Portait. ne vitrine mais aussi un tremplin et plus encore pour cet artiste, Stéphane Salvador, l’occasion de rencontrer d’autres peintres ou sculpteurs avec qui échanger et partager autour d’une passion commune. “En général, on se connaît plus par toiles interposées. C’est toujours intéressant de mettre un visage derrière une œuvre”, confie Stéphane Salvador. Évidemment ravi de pouvoir exposer son travail aux Annonciades, il y trouve également l’opportunité de se rapprocher de la Suisse et pourquoi pas de nouer des U Les œuvres de Stéphane Salvador évoluent vers une forme plus spirituelle. contacts avec quelques galeristes helvétiques. Sur place, il s’est lié d’amitié avec quelques collègues. Des relations fructueuses puisqu’il en ressort l’idée de former peut-être un petit collectif. De quoi élargir l’horizon artistique cet autodidacte originaire de Metz. Après une initiation à la matière “peinture” au musée des Beaux-arts de Belfort, ce dessinateur patenté a vagabondé plusieurs années à la recherche d’un thème, d’une technique où il puisse s’épanouir et progresser. “Le virage s’est produit en 2000 quand je suis venu m’ins- taller à Besançon. C’est là que j’ai canalisé mon énergie créatrice sur les traces et dans un format précis de 90 cm x 90 cm”, poursuit cet infographiste qui prépare ses œuvres sur ordinateur avant de les reproduire sur et dans le bois. De traces en traces, son style évolue désormais vers une forme plus spirituelle. “Avec le temps de la réflexion et de la recherche, j’ai compris qu’on était finalement qu’une petite trace de vie sur terre.” Après la phase statique, il tend maintenant à progresser vers une expression en mouvement inspiré de l’art cinétique. La trace prend vie. 78ème Salon des Annonciades Jusqu’au 26 août à Pontarlier Entrée libre Agenda - Spécial vacances 34 BANNANS Spectacle itinérant L’Eldorado de Bannans Envie d’évasion et de mystère ? Rendez-vous le 14 août à 21 heures au théâtre de plein air à Bannans. Un voyage inattendu vous y attend. e dépaysement ne rime pas forcément avec voyages lointains. Avec beaucoup d’imagination, une poignée de comédiens, quelques accessoires, le théâtre des Valises vous convie à le suivre à la découverte d’un nouveau monde. “Nous vous proposons un voyage, un spec- L Un spectacle envoûtant… FRASNE tacle tout public sur notre temps, une véritable comédie, où la satire, le comique et la poésie agissent comme des révélateurs de notre monde. L’intrigue est à chaque fois adaptée à l’histoire locale ou aux particularités du lieu de la représentation. En lien direct avec la population dans son PONTARLIER Comté, morbiflette Les journées récréatives de Cessay D epuis quelques étés, les touristes et les locaux ont pris l’habitude de se retrouver sur ce cite dans le cadre des mercredis d’accueil. Tranquille à souhait, remarquablement bien aménagé, l’espace Cessay est particulièrement propice à l’organisation de diverses animations comme les loisirs créatifs peinture ou macramé. En soirée, des dégustations de comté permettent de se familiariser avec les acteurs, les produits et l’organisation de cette filière particulièrement dynamique. Une mise en bouche qui se prolonge autour d’une fondue, de rœstis ou d’une morbiflette, autre spécialité conviviale de la table comtoise. I environnement urbain et historique, Eldorado, fable mystérieuse, féerique et réactive, suit notre désir de rencontre avec un public, un territoire”, explique Yves Courty, le président de cette compagnie salinoise. Ce spectacle créé en 2004 par le théâtre des Valises a d’abord été joué en salle avant d’évoluer depuis cette année vers une forme extérieure. Objet d’une mise en scène collective, il est interprété par cinq personnages affublés de Les animations à Cessay sont particulièrement conviviales. MERCREDI 1ER AOÛT 20 h : Dégustation de comté animée par des professionnels de la filière A.O.C. 21 h : Repas traditionnel morbiflette** pation de 2 euros par personne 20 h : Dégustation de comté 21 h : Repas traditionnel fondue au comté** MERCREDI 8 AOÛT 9 heures - 16 heures Animation loisirs créatifs “peinture” Initiation et perfectionnement en pastel, aquarelle et huile. 5 ateliers de 4 personnes. Ouvert à tous à partir de 12 ans. Matériel fourni moyennant une partici- MERCREDI 15 AOÛT 20 h : Dégustation de comté 21 h : Repas traditionnel morbiflette** MERCREDI 22 AOÛT 10 heures - 17 heures : Animation loisirs créatifs “macramé”. Nombre limité à 10 personnes. Inscriptions au Point Info. Matériel fourni moyennant une participation de 2 euros par personne 20 heures : Dégustation de comté 21 heures : Repas traditionnel fondue au comté** MERCREDI 29 AOÛT 20 : Dégustation de comté 21 : Repas traditionnel rœstis** ** Inscriptions et renseignements au Point I (03 81 89 82 18) avant le mardi soir L’ELDORADO Bannans. mardi 14 août 21 heures (report 16 août en cas de pluie) Rens. : 03 81 89 86 46 Jougne. lundi 21 août à 20 h 30 (report 22 août) Rens. : 03 81 49 11 75 masques balinais. Accessoires de circonstance qui participent à l’atmosphère envoûtante de la pièce où le public devient partie intégrante de l’histoire. Eldorado s’inscrit dans le cadre d’une tournée franc-comtoise réalisée au cours de l’été. Après Bannans, le théâtre des Valises fera étape à Jougne, le 22 août, pour une autre représentation jouée à 20 h 30. I Des moutons bio À la rencontre d’un paysage et de son paysan Un paysage entretenu par les moutons bio de Maurice et Annie Tissot. Ils vous accueillent le dimanche 5 août à la ferme de Simon Pion au Larmont. ette manifestation s’inscrit dans le cadre de l’opération “Un dimanche à la ferme. Un dispositif chaperonné par la Chambre d’agriculture avec, en ce qui concerne Simon Pion, le soutien de la Confédération Paysanne. “C’est l’occasion de démontrer qu’on peut encore vivre sur une petite structure agricole hors de la filière comté. Cette fête va également nous permettre de contribuer au fonctionnement du syndicat”, note Maurice Tissot qui se considère plus comme un paysan qu’un exploitant agricole. Nuance. En 1991, il succède à son père à la tête d’un élevage de moutons bio complété par une activité de vente directe à la ferme. “Au départ, on travaillait sur deux sites, à La Cluse-etMijoux l’hiver et à la grange de Simon Pion l’été. On s’est installé définitivement chez Simon Pion en 2001.” Ce transfert s’est traduit par la construction d’un bâtiment agricole et d’un atelier de découpe et de vente. La grange a été peu à peu transformée en maison d’habitation. Le moutonnier gère aujour- C d’hui un troupeau de 165 brebis, composé de différentes races à viande : charolaise, Ile de France… Les bêtes sont tuées à l’abattoir de Pontarlier puis rapatriées à Simon Pion où la viande est conditionnée en caissettes puis commercialisées sur place ou chez des particuliers. Au programme de la journée du 5 août, des visites de l’élevage avec présentation des bêtes, du matériel et des bâtiments. Des spécialistes de la faune et de la flore encadreront des balades à la découverte des paysages. Les enfants se verront proposer des ateliers associant la cueillette et la transformation d’objets et de plantes récupérés dans la nature. Vente de produits bio, poterie artisanale, plantes médicinales et petits fruits, peinture sur boissellerie, exposition photographique, démonstration de tonte de moutons figurent également au menu des animations. À midi, un repas bio. Au goûter, gaufres, crêpes, tartines maison et le soir, une fondue géante au comté. I Annie et Maurice Tissot vous attendent le 5 août à la ferme de Simon Pion située sur les pentes du Larmont, côté Cluse-et-Mijoux. Le portrait LES HÔPITAUX-N EUFS 35 Deux frères prêtres Armand Schmitt : 60 ans de sacerdoce À 89 ans, l’abbé Schmitt exerce toujours son office aux Hôpitaux-Neufs et dans les communes environnantes. Les temps évoluent. Mais la foi reste intacte chez ce curé de campagne qui n’envisage pas encore de se retirer. n principe, je devrais être en retraite depuis quelques années. Je préfère rester en activité dans la mesure où je me sens suffisamment en forme pour ça.” Conscient qu’il sera probablement le dernier prêtre installé à demeure aux Hôpitaux-Neufs, Armand Schmitt tient à officier le plus longtemps possible au service de ses ouailles. Et dire qu’à son arrivée en 1966, l’unité paroissiale comptait 16 curés. Ils ne sont plus qu’une poignée aujourd’hui. Dans le HautDoubs comme ailleurs, l’Église catholique subit une crise de vocation religieuse. Elle voit également le nombre de ses fidèles diminuer. L’âge aidant, l’abbé Schmitt éprouve le besoin de se ménager. Lui qui enchaînait autrefois jusqu’à trois messes dominicales sur trois paroisses différentes, a réduit peu à peu son rythme de travail. Il s’efforce désormais de maintenir assez régulièrement des offices aux Hôpitaux et à Métabief notamment. Originaire de la Meuse, ce fils de cheminot a ressenti l’appel de Dieu quand il était enfant. Au fil des affectations de son père, la famille Schmitt se retrouve en Haute-Saône. “Je suis entré au petit séminaire de Luxeuil à l’âge de 11 ans.” Il poursuit son parcours clérical à Faverney puis au grand séminaire à Besançon. La mobilisation l’empêche d’achever sa quatrième année d’étude théologique. Constitué prisonnier, il travaille alors pendant cinq ans dans les hauts-fourneaux de la Ruhr. Une période de privation “E vécue dans la crainte de bom- indique-t-il avec une pointe de bardements alliés dont l’objectif nostalgie dans la voix. À cette vise à détruire l’arsenal indus- époque, il connaissait pratiquement tous les foyers des comtriel allemand. Libéré en 1945, il termine ensui- munautés villageoises qu’il deste sa formation. Après son ordi- servait. Les églises du secteur nation en 1947, il devient vicai- affichaient souvent complet avec re à l’église de la Madeleine à l’arrivée des premiers adeptes Besançon. Chez les Schmitt, la des sports d’hiver. Les moyens de prêtrise constitue une vraie affai- déplacements n’étaient pas les re de famille. Deux des trois frères mêmes. “J’ai circulé longtemps d’Armand sont religieux. “Le pre- en moto. J’ai attendu 5 ans avant mier était missionnaire chez les d’avoir ma première 2 C.V.” Dans pères blancs. Le second a exercé ces circonstances, c’était parfois en Franche-Comté. Il a été vicai- épique de sortir en plein hiver rendre par exemple les derniers re à Villers-le-Lac.” De Besançon, l’abbé Schmitt part sacrements. ensuite à Rigney puis dans Armand Schmitt se souvient d’excursions en compagnie du d’autres paroisses médecin du village qui alentour. Il s’implique également dans l’en- Plus proche s’achevaient au petit matin. Les unités paroiscadrement de centre de vacances. “Au début du monde siales n’étaient pas encore aussi structurées que des années cinquante, on animait des colo- rural que maintenant. Le curé de nies du côté du Pis- de la ville. la paroisse assurait un peu toutes les missions soux, dans une qui incombaient à sa charpropriété du grand séminaire. Peu de gens s’en sou- ge. Il mettait également ses comviennent mais on fonctionnait pétences au service de la popuencore avec des tickets de ration- lation. “Je me suis longtemps nement.” Histoire d’améliorer l’or- occupé de la mutuelle agricole. dinaire de ses pensionnaires, il Jusqu’à l’an dernier, je m’inveslui arrivait parfois de les accom- tissais dans les activités du skipagner faire quelques provisions club.” Il se contente maintenant de nourriture en Suisse. Ses pre- de gérer la chorale. miers séjours dans le Haut-Doubs Les rapports avec la population ont bien changé avec l’essor du remontent à cette époque. Amateur de ski, plus proche du travail frontalier. Attirés par l’elmonde rural que de la ville, il dorado suisse, les nouveaux habiaccepte volontiers sa nomination tants ne cherchent pas vraiment aux Hôpitaux-Neufs en 1966. “La à s’intégrer. “On les sent moins station commençait tout juste à attachés au pays”, constate se développer. Métabief comptait Armand qui entretient plus de seulement 120 habitants. Les relations avec les familles autochchoses ont bien évolué depuis”, tones. Après 60 ans au service de Dieu, l’abbé des Hôpitaux-Neufs se sent encore suffisamment vaillant pour continuer. En 40 ans, il a eu bien des occasions de les côtoyer entre les baptêmes, communions, mariages et enterrements. Il n’oubliera pas de sitôt ce dimanche 1er juillet 2007 quand les élus locaux et les paroissiens se sont mobilisés à l’occasion de son jubilaire. Un souvenir émouvant qui s’ajoute à la cérémonie organisée le vendredi précédent à Besançon en présence de plusieurs évêques. La grande famille catholique se réunit généralement à cette date qui correspond aux ordinations des nouveaux prêtres formés au grand séminaire. De quoi réchauffer le cœur de cet homme de foi qui fut victime il y a quelque temps d’une ignoble agression qui l’a profon- dément marquée. Suite à cet événement, des systèmes de sécurité et de protection équipent portes et fenêtres du presbytère. Comme quoi, la vie d’un curé de campagne aussi respectable soit-il n’est pas aussi tranquille qu’il n’y paraît. On peut s’acclimater à beaucoup de choses mais rarement à la bêtise humaine. I F.C.