Renée Vivien

Transcription

Renée Vivien
Travail de mi-session: création et théorie
Renée Vivien
par
Nicolas Longtin-Martel
Littératures de langue française
23 février 2011
Entretien avec Renée Vivien (vers la fin de 1907 - début 1908)
N. - Bonjour madame... Devrais-je vous appeler Tarn ou Vivien?
Vivien - Puisque vous allez parler de mon œuvre, j'imagine que Vivien est très bien. Vous pouvez
alterner les noms en fait, cela ne me dérange pas trop: j'ai publié Chansons pour mon ombre sous mon
véritable nom. Bien que le ton des poèmes ne soit pas le même que celui de mes premiers.
N. - Pourquoi?
Vivien - Je n'étais pas bien peut-être... Oh! Le choix du pseudonyme? Eh bien, il n'y avait pas grandchose de choquant dans ce livre, je l'ai même envoyé à ma famille. Voyez-vous, j'ai toujours désiré
séparer ma réputation d'auteur de celle de ma famille pour que les médisances qu'on aurait pu dire de
moi, et qu'on a dit, ne retombent pas sur elle. De toute manière, je ne l'ai pas envoyé aux critiques, ils
avaient été assez méchants dernièrement ; ils se seraient encore moqués de mon dernier livre.
N. - Vous n'avez pas eu de bonnes critiques?
Vivien - Je n'ai pas dit cela. Au début, on aimait bien mes vers, on ne les comprenait pas
nécessairement, mais on les trouvait jolis. J'avais l'habitude d'envoyer mes recueils de poèmes un peu à
droite et à gauche et on les jugeait bien, mais dernièrement, soit on m'ignorait, soit on me raillait
incessamment sur mon style qui, à en croire les critiques, reprenait toujours les mêmes thèmes
saphiques. Comme si je n'avais pas d'autres préoccupations littéraires.
N. - Lesquelles?
Vivien - Je n'ai pas l'habitude de parler de mon œuvre. Je crois cependant que Chansons pour mon
Ombre et Flambeaux éteints sont des titres assez révélateurs de mes dernières préoccupations.
D'ailleurs, vous n'avez qu'à lire mes recueils pour les connaître! Mais bon, j'ai quand même abordé
d'autres thèmes que la femme dans tous mes poèmes de voyage. La critique peut être vraiment
médiocre parfois...
N. - Avez-vous d'autres réactions face à vos poèmes, autre que la critique?
Vivien - Oui! Bien sûr! C'est même ainsi que j'ai rencontré ma chère Kérimé. Certaines fois des
personnes sont très inspirées par ma poésie et m'écrivent des remerciements ou veulent entretenir une
correspondance avec moi. Ils ne sont pas si nombreux cependant: je fais souvent tirer mes ouvrages à
un maximum de 2 000 exemplaires chez Lemerre (2 200 pour mon recueil favori) ; ainsi, mon public
reste assez restreint. Cela n'empêche pas que plusieurs de mes livres se rendent jusqu'à Constantinople.
N'est-ce pas génial? Kérimé avait adoré mes poèmes et a même voulu avoir une photographie de moi,
ce que j'ai refusé. J'ai adoré correspondre avec elle, je suis même allée la voir en Turquie.
N. - Vous voyagez beaucoup?
Vivien - Oui! J'adore voyager. On découvre tellement de merveilleuses choses dans ces déplacements.
C'est vraiment formidable et inspirant.
N. - Pouvez-vous vous permettre de voyager grâce aux revenus de vos livres?
Vivien - Non! Pas du tout. Je publie à compte d'auteur et tous mes tirages ne se situent pas à 2 000
exemplaires, certains ne dépassent pas 200 copies. J'ai cependant quelques rentes de mon grand-père
qui me permettent de vivre assez agréablement sans avoir besoin de travailler. La publication de
certains de mes ouvrages sont aussi payés par un assez riche monsieur qui m'a gracieusement offert ce
service. En plus, j'envoie – j'envoyais, pardon – plusieurs ouvrages à mes critiques sans compter les
dédicaces que j'offre, très souvent, à mes amis. J'ai même envoyé un livre à Rodin!
N. - C'était un de vos amis?
Vivien - Nullement, Hélène de Zuylen, ma très bonne amie, voulait faire un buste de moi, mais il n'était
pas réussi. Hélène m'a énormément aidée pour décorer mon appartement. Je n'aurais probablement pas
pu m'acheter tous les petits bouddhas sans elle. Les avez-vous déjà vus?
N. - Non...
Vivien - J'en ai plusieurs et je leur donne un peu de riz et des tranches de pommes chaque jour. À tous
mes bouddhas! J'ai aussi d'autres décorations orientales dans mon appartement: des plantes japonaises
dans mon jardin où circulent des tortues, des vitraux à la place de fenêtres, des rideaux en soierie
orientale, ...
N. - Euh... Oui, l'Orient est très à la mode.
Vivien - À bon? Je ne m'en soucie pas trop. Je ne m'intéresse pas vraiment aux tendances, j'aime faire ce
qui me plaît, c'est beaucoup plus amusant! Mon petit Colette 1, elle, suit sûrement beaucoup mieux que
moi les tendances littéraires, mais moi, ça m'importe peu. J'aime écrire ce que je veux. Quitte à
librement adapter les poèmes de Sapho et à leur donner une touche personnelle.
N. - Êtes-vous cependant plus influencée par un courant que par un autre?
Vivien - Je ne suis pas sûre de comprendre... Un critique a dit que j'écrivais des poèmes plutôt
parnassiens, mais je ne suis même pas sûre de savoir ce qu'il voulait dire. J'aime bien lire un peu à
droite et à gauche de tous les genres. Quand j'étais petite, je n'avais pas une grande instruction littéraire
à cause de ma mère qui se fichait de ma sœur et de moi. Je lisais donc ce qui me tombait sous la main.
Plus tard, des auteurs comme Swinburne et Psappha m'influencèrent énormément. J'ai souvent repris
des phrases d'eux dans mes écrits. Pendant un moment, j'ai même cru être une réincarnation de Sapho!
Mais je vois à présent que c'était un idéal. Je crois que ma Blonde Très Jolie l'est beaucoup plus que
moi2.
N. - Pensez-vous passer à la postérité au même titre que Sappho?
Vivien – Peut-être... J'aimerais beaucoup: pourquoi croyez-vous que je ne cesse de réécrire et rééditer
mes recueils? Il me faut toujours les améliorer pour ne pas que je laisse une mauvaise image de moi.
Mon ami Charles-Brun m'aide énormément dans cette perspective. J'aime beaucoup ce dernier. Il
corrige mes épreuves et me conseille sans jamais vouloir modifier mes poèmes. Il est très, très gentil. Je
n'aurais sans doute jamais pu écrire convenablement sans lui. Je lui dois énormément. Ceci dit, je ne
crois certainement pas devenir aussi célèbre que mon petit Colette ou Psappha. J'aimerais seulement
qu'on se souvienne un peu de moi. Je ne cesse de réécrire mes œuvres parce qu'elles ne sont pas très
bonnes. Elles s'améliorent, mais je ne doute pas une seule seconde que je ne suis pas aussi douée que
bien d'autres.
1 Vivien appelait parfois Colette « mon petit Colette », voir Le pur et l'impur.
2 Renée Vivien parle ici de Nathalie Barney.
N. - Pourtant, j'ai trouvé admirable votre recueil de nouvelles La Dame à la Louve. On sentait non
seulement des influences gothiques, mais aussi antiques. On dirait un travail de remise au goût du jour,
de redécouverte de légendes comportant des femmes ; un peu comme votre recueil intitulé Sapho.
Pourriez-vous nous préciser un peu plus ce que vous vouliez faire avec ce recueil?
Vivien - Célébrer la suprématie de la femme sur l'homme peut-être? Non, je dis presque n'importe quoi:
je ne suis pas sûre de bien comprendre bien que j'ai apprécié le compliment. Il y a un peu de tout dans
ce recueil. Je peux essayer de vous parler plus en détail de la nouvelle éponyme.
N. - Je vous en prie.
Vivien - C'est une goule! Hi! Hi! Prenez cette phrase pour preuve: « la vulgarité des hommes m'éloigne
ainsi qu'un relent d'ail »3. C'est une femme sauvage, le choix de la louve comme animal de compagnie
en dit long sur le personnage, je vous laisse y réfléchir. Je mêle plusieurs éléments fantastiques à
l'intérieur pour montrer qu'ultimement, l'indépendance de la femme et sa mort prévaut au rut bestial
avec l'homme hypocrite. Hi! Hi! Plus sérieusement, je ne cesse d'opposer un univers féminin au monde
masculin un peu partout dans les nouvelles. Il y aurait beaucoup trop à dire: les associations des
variantes de la couleur jaune au féminin (et non, cela n'a pas toujours rapport avec ma Très Blonde 4),
beaucoup d'eau, une nouvelle mystification de légendes féminines, la vaillance des femmes face à des
hommes peureux. C'est aussi très poétique, tenez, prenez ces phrases par exemple: « C'était une belle
nuit jaune. Les ténèbres ressemblaient à des couches d'ombre très épaisses. La lune ruisselait, telle une
coulée d'or en fusion. Et les étoiles au fond du fleuve étincelaient ainsi que les paillettes d'une jupe
d'arlequine. »5 Beaucoup de ténèbres: les noirceurs sont importantes. Les nouvelles sont un peu pêlemêle, je griffonne d'habitude mes idées dans un cahiers ou dans des livres. Après, je les retravaille
énormément. Souvent, je change un vers à la dernière minute, juste avant son impression, j'aime
toujours bien réécrire pour que ce soit vraiment le plus parfait possible.
3 Vivien, La Dame à la Louve, p.24
4 Renée Vivien parle encore de Nathalie Barney.
5 Idem, p.99
N. - Inscrivez-vous des revendications féminines dans vos œuvres?
Vivien – Holà! Quelle question compliquée pour rien. Dans un sens, j'imagine que oui, je prône le grand
Amour féminin comme idéal et je ne veux pas d'un bas amour masculin nulle part ; je revendique un
certain héritage féminin avec Sapho et ses disciples que je traduis et que j'adapte. Je suis aussi en train
de travailler sur une biographie d'Anne Boleyn – vous savez? – la femme qui s'est fait guillotiner. Elle a
une vie vraiment passionnante. Mis à part cela, j'ai aussi traduit quelques vers de Dante que j'appréciais
pour les envoyer à un ami durant mon adolescence 6. Je ne me concentre donc pas uniquement sur des
femmes. J'imagine que le fait que j'aime les femmes m'aide à apprécier les œuvres d'autres femmes,
mais j'aime tout aussi bien les hommes! J'aime aussi l'alcool et mes bouddhas. Et les violettes. J'aime
définitivement les violettes.
Oh non! Il faut absolument que j'y aille, mon amie m'attend. Elle est cruelle lorsque je suis en retard. Je
suis vraiment désolée, vous avez vraiment pris trop de temps. Sortez maintenant, merci beaucoup.
Adieu.
6 Il s'agit d'Amédée Moullé.
Réflexion métadiscursive
Plusieurs obstacles se sont dressés lors de la préparation de l'entrevue. Le premier, et le plus
frustrant, fut le manque de disponibilité des ouvrages que je voulais obtenir. Des titres comme The
Amazon and the Page de Jay Karla, la biographie de Lorez Paul, Sapho 1900: Renée Vivien ou un des
rares ouvrages critiques sur l'auteure Renée Vivien, le corps exsangue. De l'anorexie à la création
littéraire n'étaient pas disponibles. Cela sans compter la biographie de Jean-Paul Goujon, Tes blessures
sont plus douces que leurs caresses, que je n'ai pu obtenir qu'à la dernière minute. Je devrais peut-être
me ravir cependant que Vivien obtient tant d'attention. Ses divers ouvrages poétique réédités dans un
même volume étaient en revanche beaucoup plus accessibles et leur lecture m'a ravi au plus haut point.
Le second obstacle étant survenu est un manque important d'ouvrages critiques (ou même
d'articles) sur Renée Vivien. En consultant les titres, on rencontre plus de biographies que d'autres
informations relatives au travail de Vivien. Je n'ai pu personnellement consulter qu'un seul ouvrage
sérieux consacré à son œuvre: Renée Vivien à rebours. Études pour un centenaire, un collectif d'articles
critiques, mais dont beaucoup touchent la correspondance ou la vie de l'auteure (un d’eux se consacre
même aux cadeaux sur la tombe de Vivien!). Deux des articles de périodiques trouvés sur Vivien ne
sont pas tellement plus pertinents: le premier, Saphos 1900, raconte le Paris lesbien des années 19001910 ; l'autre, Fièvres et meurtrissures de Renée Vivien, n'est qu'un résumé de la biographie par JeanPaul Goujon. Un autre article, qui peut être consulté sur Internet mais publié dans une revue, n'est
même pas digne de mention étant truffé de généralités et d'erreurs en ce qui a trait à l'auteure. Aucun
mémoire ni maîtrise [exceptée celle de Jean-Pierre Goujon] ne semble lui être consacré non plus, ce qui
ouvre de belles perspectives pour un étudiant intéressé. Bref, il m'a fallu travailler sur les pistes laissées
par l'Étude pour un centenaire et celles, quand même très pertinentes, de la biographie de Goujon.
Cela m'a permis d'avoir un regard très – trop? – large sur les nouvelles de La Dame à la Louve
sur lesquelles je n'ai, regrettablement, presque rien trouvé dans mes maigres ouvrages de références. La
diversité de celles-ci étaient aussi très déconcertantes, je n'y ai pas vu d'approche générale, mais plutôt
individuelle: chaque nouvelle explore ses thématiques propres. La nouvelle éponyme est celle qui
m'inspira le plus car elle possédait beaucoup de thèmes repris plus tard dans d'autres nouvelles. Il y
aurait un travail à faire sur les divers éléments mentionnés dans l'entrevue. La couleur jaune en premier
lieu. Les biographes la rattachent toujours à Nathalie Barney (qui était blonde), mais les couleurs dans
les nouvelles sont presque exclusivement des dérivés du jaune: « blond vert », « blond rose » (p.43) ;
« une nuit jaune » (p.99), les yeux jaunes de la dame à la louve, « Nous le vîmes à travers l'obscurité
jaune » (p.104),... Ce qui tourne plus à l'obsession qu'à une simple réminiscence de son amante. Les
femmes idéalisées sont aussi rarement celles qui possèdent le point de vue de l'histoire: on parle plus
d'elle qu'on ne sait ce qu'elles pensent. Les trois premières nouvelles du recueil en sont de parfaits
exemples: dans la première, un libertin observe la dame à la louve ; dans la seconde, un colérique
raconte sa vision des choses et dans Le Prince charmant, cette femme n'apparaît qu'au début et on
découvre son retour à la fin sans jamais pouvoir comprendre ses motifs autrement que par le regard de
la jeune fille. Les attributions après les titres « conté par [...] » ne font qu'amplifier cette perception.
L'écriture de l'entrevue fut plutôt facile. Cependant, avec les thèmes que j'avais relevés dans le
recueil de nouvelles et les nombreuses lettres que j'ai pu lire d'elle, il m'a été plutôt simple de
comprendre nombreuses de ses motivations. Les nombreuses critiques que Goujon a eu la bonne idée
d'insérer dans sa biographie m'ont aussi aidé quant à la réception critique de l’œuvre. Ce que les
éléments biographiques m'ont permis de voir est surtout une femme très romantique qui aime écrire,
mais ne veut pas se rattacher à tel ou tel courant, par manque d'intérêt simplement et peut-être par
manque d'instruction littéraire. Elle m'apparaît comme une autodidacte s'inspirant directement de Sapho
et de Swinburne à plusieurs reprises soit en les imitant ou en les paraphrasant au début de sa carrière.
Ce que je voulais qui ressorte de l'entrevue est ce côté très autodidacte de sa personne qui l'a fait passer
à côté de beaucoup d'influences modernes qu'elle aurait pu avoir et qui semble lui donner un retard face
à ses contemporains. La situation de l'entrevue dans la fin de l'année 1907 ou début de 1908 m'a permis
de couvrir « deux » facettes de son œuvre: la première qui tire son inspiration de Sapho, encore très
simple et pleine de bonne volonté et la seconde, plus sombre, qui est aussi moins cohérente vu sa folie
et ses trous de mémoire qui semblent prendre le dessus sur son caractère. Ainsi, quelques paroles de
Vivien dans l'entrevue sont moins cohérentes (lorsqu'elle parle de ses bouddhas et son au revoir) car,
j'ai estimé important de séparer cette partie qui permet de comprendre certains poèmes plus faibles vers
la fin de sa vie.
Finalement, Renée Vivien m'apparaît comme une auteure encore beaucoup trop inconnue. Sa
vie a non seulement pris le dessus sur son œuvre, mais l'a rendue indissociable (piège dans lequel j'ai
dû moi même tomber faute de mieux). De plus, ses ouvrages ne sont difficilement réédités que par des
passionnés de sa vie (encore Jean-Paul Goujon) qu'à des intervalles de près de 10 ans ou par des
collections qui veulent promouvoir l'homosexualité. Le centenaire de sa mort n'a pas non plus semblé
ressusciter l'intérêt pour l'auteure à l'exception d'un ouvrage critique. Vivien semble plutôt avoir un fan
club sélectionné uniquement parmi les amateurs du Paris Lesbos. Manquant cruellement7 de visibilité,
probablement causé par son manque de rattachement à tout courant littéraire8 et sa très courte vie,
Vivien reste une « Sapho 1900 » aux yeux du public alors qu'elle est très loin de ces considérations
dans ses écrits.
7 Selon moi qui ne peut pas croire qu'il a passé sa vie sans connaître Renée Vivien.
8 « En l'état actuel des recherches viviennes, il paraît impossible d'affirmer que la poétesse fît [sic] partie de quelque ordre
ou structure initiatiques que ce soit. », Renée Vivien à rebours, p.94.
Bibliographie
Œuvres et ouvrages
ALBERT, Nicole G. (dir.), Renée Vivien à rebours Études pour un centenaire, Orizons, Homosexualités
approches trans/genres, 2009, 232 pages.
COLETTE, Le pur et l'impur, Le Livre de Poche, Paris, 1971, 189 pages.
GOUJON, Jean-Paul, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses Vie de Renée Vivien, Régine
Deforges, Breteuil-sur-Iton, 1986, 443 pages.
LOUYS, Pierre, CLIFFORD-BARNEY, Nathalie, VIVIEN, Renée, Correspondances croisées, éd. J.P.
Goujon, À l'Ecart, 1983, 217 pages.
VIVIEN, Renée, Poèmes de Renée Vivien, Vols. I & II, Arno Press Inc. , The Arno Series on
Homosexuality, United States of America, 1975, 267 pages
VIVIEN, Renée, Œuvre poétique 1901-1903, Éditions Paleo, La collection de sable, France, 2007, 197
pages.
VIVIEN, Renée, La Dame à la louve, Gallimard, folio 2euro, Paris, 2007, 141 pages.
Articles critiques
FERLIN, Patricia, « Saphos 1900 », Historia n°531, mars 1991, pp.90-97.
KYRIA, Pierre, « Fièvres et meurtrissures de Renée Vivien », Magazine littéraire n°239-240, mars
1987, p.123.