san isidro floirac la programmation des novilladas
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san isidro floirac la programmation des novilladas
PRIX : 1,22 € - N° 321 LUNDI 19 MAI 2003 LA PROGRAMMATION DES NOVILLADAS La programmation des novilladas est sans doute l’un des sujets les plus préoccupants dans l’actualité taurine. SAN ISIDRO •COUVERTURE SPÉCIALE EN TEXTES ET EN IMAGES •TRIOMPHE DE SERGIO GALÁN •OREILLES POUR SERAFÍN MARÍN, ROBLEÑO, HERMOSO DE MENDOZA ET IVÁN GARCÍA FLOIRAC •TRIOMPHE DE FERRERA, OREILLES POUR RINCÓN ET BAUTISTA En Espagne, les grandes arènes font pourtant un effort dans leur temporada pour offrir un bon nombre de novilladas, que ce soit Madrid, Séville, Barcelone, et plus récemment Saint Sébastien et Saragosse, mais le public ne suit guère. Le public ne va plus qu’aux ferias. Beaucoup de public, mais bien peu d’afición. En France, le Sud-Est abandonne peu à peu la novillada. L’initiative isolée d’une plaza comme Lunel n’en est que plus remarquable. Mais il y a trente ans, des arènes comme Alès, Céret, Saint-Gilles ou le Grau-du-Roi étaient des arènes de novilladas. Céret, par exemple, proposait six novilladas dans la saison. On ne compte plus guère que Millas, Collioure ou Fourques pour rejoindre Lunel dans cette catégorie. Même Tarascon a cette année cédé aux sirènes de la corrida. Et Nîmes a déjà annoncé que sa feria de novilladas de février se transformerait en week-end de corridas. Le Sud-Ouest continue, heureusement, à œuvrer pour les novilladas. Les grandes arènes en proposeront chacune au moins une, ce qu’elles ne faisaient pas il y a quelques années, et nombreuses sont les placitas qui sont restées fidèles à cette catégorie de spectacle. Mais en Aquitaine, un autre phénomène s’est produit, celui du mondial de Saint-Sébastien, fréquenté essentiellement par des aficionados de notre pays. Ce qui implique également qu’il est bien difficile de présenter des nouveautés à partir du mois de mars, les novilleros à la mode ayant été déjà vus deux ou trois fois à Illumbe. Entre 2001 et 2002, Valverde, Vega et Jiménez ont toréé chacun huit fois à Illumbe. On les connaissait déjà par cœur au week-end de Pâques… Qui plus est, une obscure affaire a privé cette région de l’un des novilleros les plus doués de sa génération comme le fils Manzanares. Ce manque d’originalité risque de se reproduire cette année, où deux ou trois novilleros vont être vus une quinzaine de fois dans le coin. En les voyant au paséo tous les dimanches, on va finir par les considérer comme des membres de la famille. C’est parfois lassant. La programmation des novilladas a besoin d’un petit poil de risque, d’une pincée d’audace, d’un zeste de surprise. Bénie soit la nouveauté… Marc LAVIE SEMANA PASADA EN FRANCE EN ESPAGNE . Madrid . Floirac . Dimanche 18 MAI. Ciel couvert. 4/5 entrée. Toros portugais d’Ortigão Costa, bien présentés et donnant un bon jeu en général (tour de piste au 5e, "Bailarino", n° 99), pour César RINCÓN, violet et noir (une oreille et applaudissements) Antonio FERRERA, saumon et or souligné de noir (une oreille et deux oreilles) JUAN BAUTISTA, rouge vif et or (ovation et une oreille). Président : Alain Biec. Rincón fut ovationné après le paséo. Avant le paséo, un hommage fut rendu au peintre Dauguet, disparu cet hiver. Ferrera a fait un tour de piste après les banderilles au 5e, a invité le mayoral et le ganadero lors du tour de piste final et, à la fin de la course, est sorti en triomphe. Ferrera passa à l’infirmerie à la mort du 2e, étant soigné d’un hématome dans la région cervicale. Pour sa réapparition en Aquitaine, César Rincón toucha deux toros tardos passant avec la tête à mi-hauteur. Par sa technique, il sut améliorer le premier, le tuant d’une demi lame et un descabello. L’oreille fut quelque peu protestée. Il tenta de toréer de près le 4e, en tirant quelques naturelles méritoires, et logea une entière en avant au troisième assaut. Ferrera fut très bon aux banderilles. En clouant une paire à l’écart, il fut sèchement projeté contre la barrière par le 2e. Il quitta sa veste et fit preuve de courage en restant en piste et en toréant malgré la douleur. Il coupa l’oreille après un pinchazo et une demi lame avant de passer à l’infirmerie, en se plaignant de l’épaule. Le 5e fut mal piqué en carioca. Après un grand spectacle aux banderilles, Ferrera affronta le toro dans un état diminué, le bras replié, mais fit malgré tout une faena complète terminée avec l’épée en deux temps, en se faisant à nouveau mal à la main. Juan Bautista a été appliqué mais n’a rien transmis. Une belle estocade lui valut l’oreille du sixième, elle aussi protestée. (M. Darbins) RESEÑA des TOROS. 1. "Amante", n° 94. 2. "Abanderado", n° 69. 3. "Doblador", n° 70. 4. "Esperado", n° 87. 5. "Bailarino", n° 99. 6. "Negrito", n° 91. . Salins de Giraud (Bouches-du-Rhône) . Dimanche 18 MAI. Temps splendide. Quasi plein. Toros de Jean-Marie Pourquier, correctement présentés et donnant un jeu inégal (le 2e supérieur), pour Regino ORTÉS, céleste et or (une oreille et silence) Charlie Laloé "EL LOBO", rouge et or (une oreille et silence) Gildas Gnafoua "DIAMANTE NEGRO", rouge et argent (silence et une oreille) Président : Jacques Coule. Corrida organisée par le Club taurin Paul Ricard "Lou Salinie". Première corrida de toros dans ces arènes. El Lobo a laissé une bonne impression devant le meilleur toro. Regino Ortés fut plaisant avec le premier et liquida le 4e. Diamante Negro eut de très beaux gestes avec la cape, se confiant moins avec la muleta (Ch. Chay). . Lundi 12 MAI. Plaza de Las Ventas. Première novillada de la feria de San Isidro. Temps printanier. 4/5 entrée. Novillos de "La Quinta", bien présentés, d’une mobilité trompeuse et difficiles à divers degrés (le plus clair fut le 2e, brave et noble; les autres manquèrent de transmission et de classe), pour Luis GONZÁLEZ, vert empire et or (silence, silence et silence) Salvador CORTÉS, bleu électrique et or (silence et silence) Manuel MARTÍNEZ, sang et or (silence avec blessure). Président : José Manuel Sánchez García. Les banderilleros Paco Robles, au 2e, Curro Javier, au 3e, et José Chacón, au 5e. Le picador José María Romero a été ovationné après avoir piqué le 4e. Pris en amenant le 3e au cheval, le novillero Manuel Martínez est passé à l’infirmerie à la mort de ce novillo, étant soigné d’un coup de corne superficiel sur la face postérieure de la cuisse droite et d’une luxation de la clavicule droite, l’empêchant de relever le bras et de continuer le combat. Novillada télévisée par Canal Plus Espagne. LA MOINS BONNE DE LA QUINTA. Novillada sans grande histoire, car les "santa coloma" de La Quinta n’ont pas donné, à l’inverse des années précédentes, le jeu espéré. Seul le deuxième se déplaça avec bravoure et noblesse, les autres trompant par leur mobilité au premier tiers, réservant leurs attaques, freinant leurs charges et raccourcissant leur parcours au dernier. Salvador Cortés toucha le meilleur lot mais fut emprunté et inégal devant le bon deuxième, qui finit par le déborder. Sa deuxième faena ne sortit pas de la médiocrité, malgré un bon début par deux changements dans le dos. Les deux estocades qui tombèrent ses deux novillos furent les meilleures choses à mettre à son actif. Luis González tua trois novillos, se montra efficace et sec avec la cape et buta ensuite sur des charges courtes et réservées. Le Cordouan Manuel Martínez commit l’erreur de rester sur la face de son premier en l’amenant au cheval. Le novillo le cueillit et lui fit traverser pratiquement la piste en jonglant avec ses cornes. Malgré la blessure, le jeune torero resta courageusement en piste et fit une faena digne devant un animal qui ne baissa jamais la tête et manifesta un danger sourd. Il le tua en deux temps et passa à l’infirmerie. (M.L.) RESEÑA des NOVILLOS. 1. "Rocablanca", n° 39, cárdeno bragado meano, 464 kg (né en octobre 99). 2. "Chimeneo", n° 81, cárdeno oscuro salpicado, 472 kg (né en décembre 99). 3. "Chocolatero", n° 25, cárdeno oscuro bragado meano, 438 kg (né en octobre 99). 4. "Precavido", n° 74, cárdeno, 476 kg (né en novembre 99). 5. "Rociero", n° 51, cárdeno, 440 kg (né en octobre 99). 6. "Contador", n° 75, cárdeno claro, 484 kg (né en décembre 99). . Mardi 13 MAI. Troisième corrida de feria. Temps splendide. 4/5 entrée. 4 toros de "Sepúlveda de Yeltes", bien présentés, nobles mais faibles sauf le 2ème, de grand jeu, 1 de Navalrrosal (3e bis), grand, mansote et violent, et 1 de Palomo Linares (6e bis), imposant, très armé, manso et difficile, pour 2 RAFAEL de JULIA, blanc et argent (un avis avec silence et silence) Iván VICENTE, coquille d’œuf et or (un avis avec silence et ovation) Serafín MARÍN, bleu pervenche et or (deux avis avec silence et une oreille). Président : Manuel Muñoz Infante. Le banderillero Gregorio Cruz Velez a salué au 5e. Corrida télévisée par Canal Plus Espagne. SERAFÍN, À PILE OU FACE. Serafín Marín a coupé la première oreille de cette San Isidro et a joué sa vie à pile ou face sans forfanterie devant deux toros violents, exhibant un courage lucide et un calme stupéfiant. Car à Madrid, quand on est dans le milieu de l’escalafón, que le génie ou la grâce ne vous ont pas encore touché, on serait presque tenté d’écrire qu’il vaut mieux affronter des toros violents, transmettant du danger aux gradins, devant lesquels on peut planter bataille et intéresser le public, que des adversaires nobles et suaves. Ce qu’a dû se dire, en tout cas, Iván Vicente, qui a laissé filer, par erreurs stratégiques successives, un lot de triomphe. La corrida d’Iñigo Sepúlveda avait un fond de qualité mais elle supporta difficilement les lenteurs de la lidia et le châtiment propre à Las Ventas. Deux toros furent changés car trop faibles : le lot de Serafín Marín pour son bonheur final. Le lot le moins intéressant fut pour Rafael de Julia. Un premier fade, fléchissant exagérément à la muleta et devant lequel il aurait pu être plus bref. Il fit trop piquer le quatrième, de grande classe à la cape mais qui termina épuisé. Le grand toro de la corrida, ce fut le deuxième. Ce ne fut pas un toro complet, fuyant les capes, poussant peu sous la pique et s’arrêtant aux banderilles. Mais lorsqu’il mit la tête, notamment sur le côté droit, il suivit les toiles avec beaucoup de classe. La première chose que fit Iván Vicente fut d’enseigner au public toutes les qualités de son opposant, en l’appelant de loin au centre de la piste. Le Sepúlveda accourut avec promptitude et vibration et fit l’avion dans la muleta du Madrilène. Les deux premières séries à droite furent appliquées, sans totalement contenir la fougue de l’animal. La faena avait quand même pris un bel envol. Elle retomba aussi sec sur la main gauche, le toro s’engageant avec plus de nerf et le torero étant débordé, au point même d’être désarmé. Plutôt que de revenir immédiatement sur la meilleure corne, Iván insista sur la gauche pour une autre série médiocre, et lorsqu’il reprit la droite, pour la meilleure série de l’ensemble - quatre passes et un pecho liés sur peu de terrain - l’opportunité était déjà perdue. Il reprit la gauche pour terminer en phase brouillonne et n’enfonça l’épée qu’au troisième essai. Le cinquième exprima dans les premières passes de cape une suavité exceptionnelle mais, également, une fragilité inquiétante. Et la lidia administrée ne fut pas la plus économique, tant par les passes de cape que par deux rencontres exagérément longues avec le cavalier. Toro très noble, permettant de beaux gestes d’un torero qui ne manque pas d’allure dans un travail dépourvu d’émotion. Une entière au deuxième voyage coucha définitivement l’animal et Iván Vicente salua sous une ovation troublée par quelques sifflets. Et ce Serafín Marín, qui ne nous avait fait guère impression novillero, est en train de devenir un torero des plus intéressants. Par sa grande taille, le passage du novillo au toro lui a donné une toute autre dimension. On le vit disposé à tout lors d’un premier quite par gaoneras, pieds joints, qu’il servit au deuxième toro. Le réserve de Navalrrosal - avec deux "rr", comme Carrcassonne et Perrpignan - était une véritable armoire à glaces, qui secoua le cheval à la première rencontre et sortit seul de la deuxième. Un toro SEMANA PASADA violent, devant lequel il ne fallait pas douter une seconde, auquel notre Séraphin planta bataille avec un calme impressionnant. Il eut le genou accroché par la corne à la deuxième passe sur la droite mais cela ne freina nullement ses intentions. Faena de pur courage, tirant passe après passe, sans solution de continuité, et forçant l’admiration. ¡ Así se viene a Madrid! Malheureusement, il piqua dans l’os sans compter. On a compté pour lui quatre pinchazos et sept descabellos. Le sixième, un beau burraco de Palomo armé de véritables aiguilles, fut manso et violent. Beaucoup de "sauve qui peut" dans toute la lidia, mais le torero se chausse et, armé de sa muleta, s’expose et livre un combat admirable. En restant toujours serein, sans agitation, ni tic nerveux, ni tentative de vendre hors de prix la marchandise. Non, une faena sérieuse, héroïque par moments, remarquable d’engagement et de mesure. Une entière légèrement desprendida, une pétition qui n’est pas écrasante, mais une oreille amplement méritée. La San Isidro a son premier lauréat. (M.L.) RESEÑA des TOROS. 1. "Gamitargo", n° 38, negro bragado axiblanco, 562 kg (né en octobre 98). 2. "Taquillero", n° 110, negro, 522 kg (né en octobre 98). 3bis. "Ciego", n° 10, negro listón, 590 kg (né en décembre 98). 4. "Gruñón", n° 102, negro, 587 kg (né en octobre 98). 5. "Imprudente", n° 19, negro bragado meano, 592 kg (né en octobre 98). 6bis. "Hurañoso", n° 25, burraco, 535 kg (né en janvier 99). . Mercredi 14 MAI. Quatrième corrida de feria. Beau temps. Plein. Toros de "El Ventorrillo" (propriété de Paco Medina), hauts, bien armés et maniables, pour José Miguel Arroyo "JOSELITO", bleu électrique et or (sifflets et bronca) Fernando ROBLEÑO, bleu myosotis et or (un avis avec silence et une oreille) Matías TEJELA, sang et or, qui confirmait l’alternative (ovation et silence). Président : Juan Lamarca. Tejela a dédié le premier toro à son banderillero Luis Miguel Villalpando. Corrida télévisée par Canal Plus Espagne. CONFIRMATION DIGNE MAIS VIERGE. Matías Tejela a passé avec dignité son premier examen de matador à Madrid, montrant beaucoup d’assurance et de détermination, sans pour autant triompher, alors que Robleño a coupé une oreille indulgente, mais réclamée par la plaza, avec le meilleur lot. Joselito ne s’accorda avec aucun de ses opposants. Il reçut son premier par une larga à genoux, participa aux quites et commença sa faena bien disposé, l’animal se déplaçant sans grande classe sur le côté droit et avec violence sur la gauche. En vérité, on ne le laissa guère toréer, le tendido contestataire se mettant contre lui dès le début de la faena pour ses positions parallèles à la charge. Nous ne nous lasserons jamais de l’écrire, cela nous semble toujours injuste de voir siffler un torero avant qu’il n’ait eu l’occasion de s’exprimer. Quoiqu’il en soit, Joselito abandonna vite la partie et s’échappa sur une épée efficace. Il expédia sans procès le quatrième, qui sortit tête haute du fer et qui trépassa d’un bajonazo. Robleño se mit d’emblée à la longue distance avec le troisième, tirant avec aplomb plusieurs séries sur la droite, inégales en rythme, mais il tarda longtemps à profiter de la meilleure corne, la gauche, qu’il n’exploita guère. Il piqua quatre fois dans l’os et acheva son adversaire d’un descabello. Le cinquième, même s’il ne dura pas et chercha l’abri des planches, fut le toro le plus clair. Fernando le reçut pieds joints à la cape, vers le centre et, après une pique poussée, fit un quite méritoire par trois chicuelinas. Aux banderilles, Luis Miguel Calvo fut coincé contre la barrière par les cornes du toro qui l’avait poursuivi jusqu’aux planches et frôla une terrible blessure de quelques millimètres. La faena commença par trois statuaires gaillardes et trois trincheras élégantes, une ouverture brillante mais éprouvante pour l’animal. Robleño choisit de garder le toro en périphérie, plutôt que d’essayer de l’amener vers le centre, et lia de bonnes séries courtes à droite. La faena fut cependant entrecoupée par les fuites régulières du fauve insoumis vers son refuge naturel. Le torero porta une estocade en entrant droit et en restant sur la face, ce qui lui valut d’être renversé sans mal, coup d’épée valeureux et efficace qui motiva l’octroi de l’oreille. Avec à peine deux mois d’alternative, Matías Tejela a montré beaucoup d’assurance devant ses deux toros. Le premier eut de la classe dans la charge mais relativement peu d’énergie. La faena fut intéressante, commencée sur un excellent rythme, comprenant de bonnes choses à droite, le toréo sur la main gauche s’éloignant du diapason à l’exception de deux excellentes naturelles liées au pecho. Mais il manqua l’envolée. Matías termina par des bernardinas extrêmement serrées et tua d’une estocade défectueuse qui entacha l’ensemble. Le sixième chargea avec suavité mais dura très peu. Tejela lia deux bonnes séries à gauche, basses et cadencées, lors d’un travail appliqué jaugé à la loupe dans une ambiance glaciale. Une estocade définitive libéra la foule à l’heure du métro, le public étant pressé d’aller voir le Real affronter sans fortune la Juventus. RESEÑA des TOROS. 1. "Mocetón", n° 12, negro bragado, 554 kg (né en janvier 98). 2. "Deslío", n° 41, castaño, 531 kg (né en janvier 99). 3. "Misterio", n° 44, tostado listón bragado meano axiblanco, 534 kg (né en janvier 99). 4. "Timorato", n° 53, castaño, 530 kg (né en janvier 99). 5. "Fantasmón", n° 38, negro listón bragado, 572 kg (né en janvier 99). 6. "Apresado", n° 55, castaño bragado meano salpicado, 558 kg (né en janvier 99). . Jeudi 15 MAI. Cinquième corrida de feria. Temps pluvieux. Plein (plus de billets). Toros de Carriquiri, bien présentés, faibles, nobles mais manquant de transmission, pour Luis Francisco ESPLÁ, bleu marine et or (silence et silence) Antonio FERRERA, bleu roi et or (silence et sifflets) David Fandila "EL FANDI", violet et or (applaudissements et silence). Président : César Gómez Rodríguez. Les trois toreros ont alterné aux banderilles devant les trois premiers toros. Corrida télévisée par Canal Plus Espagne. EL FANDI SURNAGE. Du naufrage du cartel de banderilleros, El Fandi s’est 3 sauvé, faisant face à une ambiance hostile et réalisant les seules choses brillantes de la soirée : principalement ses poses de banderilles - parvenant à retourner quelque peu la colère du public au sixième - mais aussi une très bonne ouverture de faena devant le troisième et une excellente réception avec la cape du sixième. Parlons d’abord du troisième, un toro encasté et mobile, qui fut le meilleur de la course. Après avoir surclassé ses compagnons de cartel avec les banderilles dans une étonnante pose à reculons, le torero de Granada souleva les clameurs durant la première partie de la faena, après une superbe ouverture vers le centre et deux séries bien tirées, jambes écartées. Le secteur contestataire, hostile par dogmatisme à sa façon de toréer, le prit en grippe et lui reprocha, non sans raison, de ne jamais se croiser, ce qui se nota surtout lorsque toro et torero baissèrent de ton. Une entière en basculant en termina avec ce combat. Le sixième fut protesté sans vraiment fléchir, la lassitude des spectateurs prenant le pas sur la raison. Fandi calma la bronca en posant trois paires de banderilles audacieuses et réalisa une faena vaillante, dans un style sobre et sec, sans jamais perdre la face. Une demie et un descabello mirent fin aux débats. Le reste est à oublier. Esplá se croit toujours au musée Grévin. Tout n’y est que paraître. Galopant au petit trot avec les banderilles, absent avec la muleta, et déficient dans la lidia. À titre d’exemple, il fit mine d’amener trois fois au cheval le quatrième, comme s’il dictait un cours pour l’Histoire, mais c’est son banderillero Rafael Perea "El Boni" qui dut replacer à chaque fois le toro dans une position adéquate. Ferrera a eu une journée grise. Même avec les banderilles, il n’a pas réussi ce qu’il a entrepris. Pour combler son infortune, son deuxième adversaire termina invalide après une passe basse et l’excitation fut à son comble. Quoiqu’il en soit, ce cartel de banderilleros, qui fut chanté ici et là comme la grande nouveauté de la précédente saison, tient difficilement l’affiche plus d’une semaine. Et on en revient toujours à la même antienne : que dans des arènes comme Séville ou Madrid, il ne suffit pas de courir, de planter, d’esquiver et de sauter pour susciter l’intérêt. Ce n’est pas parce que le torero bouge que le public bouge. Non. Il y faut en plus, ou au moins, toréer. Et cela, c’est une autre histoire. (M.L.) RESEÑA des TOROS. 1. "Zagalo", n° 60, colorado, 568 kg (né en janvier 99). 2bis. "Zahorí", n° 20, negro bragado, 570 kg (né en novembre 98). 3. "Serrano", n° 58, negro bragado meano axiblanco, 537 kg (né en janvier 99). 4. "Canastillo", n° 12, negro, 527 kg (né en décembre 98). 5. "Ingenioso", n° 53, negro, 529 kg (né en décembre 97). 6. "Vinatero", n° 49, colorado, 602 kg (né en janvier 99). . Vendredi 16 MAI. Sixième corrida de feria. Temps ensoleillé et frais, vent gênant. Plein. 5 toros de Puerto de San Lorenzo, inégaux en présentation et en jeu (supérieur le 6e, brave et noble ; le 1er mansote mais possédant de la classe ; le 2e encasté et nerveux; le 3e de peu de race et le 4e manso), et 1 de "El Serrano" (5e bis), spectaculaire de robe, brave mais excessivement châtié, pour JESULÍN de UBRIQUE, bleu électrique et or (silence et silence) MORANTE de la PUEBLA, chair et or souligné de noir (un avis avec silence et silence) Iván GARCÍA, bleu horizon et or, qui confirmait l’alternative (un avis avec silence et une oreille). Président : José Manuel Sánchez García. Une minute de silence fut respectée au paséo pour l’anniversaire de la mort de Joselito El Gallo. Corrida télévisée par Canal Plus Espagne. LA JEUNESSE D’IVÁN GARCÍA. Une nouvelle corrida qui se déroulait sans fortune et qui se sauve au dernier moment par le succès d’Iván SEMANA PASADA García avec un toro important du Puerto de San Lorenzo. La décision juvénile du torero a apporté un peu de fraîcheur, comme un bol d’air pris en fin de course car avec les deux autres oiseaux, ça sentait vraiment le renfermé. La réapparition de Jesulín de Ubrique n’a pas été heureuse. Le torero fut soutenu par le public, s’attacha à toréer avec sérieux, sans la moindre fioriture, mais Jesulín n’a pas récupéré le sitio qui était le sien. Son premier, bas et bien armé, fut protesté pour sa présentation. Davantage encore lorsqu’il eut des signes de faiblesse après avoir été peu et mal piqué. Mais l’animal reprit le dessus et termina avec une charge vive, claire à droite, plus désordonnée à gauche. Replié près des barrières avec l’excuse du vent, Jesulín l’aborda avec sérieux, la muleta basse, le corps droit, mais ne parvint pas à trouver l’accord et le temple. Il le tua d’une estocade courte et un descabello. Il y a quelques années avec le même torero, le toro partait sans ses oreilles. Le cinquième fut manso et sa lidia lors du premier tiers totalement à contresens. L’animal trouva refuge aux chiqueros, où Jesulín alla l’aborder, des essais méritoires qui ne débouchèrent cependant que sur une faena à moitié faite. Il ne fut guère inspiré avec l’épée (pinchazo, affreux bajonazo et descabello). Morante fit saigner exagérément à la pique les trois toros qu’il vit sortir du toril. Car le cinquième titulaire du Puerto sortit avec du son, permettant au torero de s’étirer sur deux véroniques et une demie, mais ne résista pas à la première pique assassine dont il sortit invalide. On le remplaça par un réserve d’El Serrano, très joli, de robe savonneuse, qui manifesta beaucoup de caractère au premier tiers, chargea avec un bon style mais reçut lui aussi un châtiment atroce. Et faire assassiner les toros au cheval reste le propre des toreros qui ont perdu toute confiance. La lidia globale de ce cinquième, applaudi à l’arrastre, fut particulièrement catastrophique, de la part du torero comme de la cuadrilla. Avec la muleta, Morante ne parvint jamais à garder les deux pieds au sol. De temps en temps, un quart de trinchera ou une tentative de pecho terminée en danseuse, mais pas la moindre quiétude. Et avec l’épée, un naufrage. Iván García confirmait à Madrid sans avoir à peine toréé depuis sa récente alternative. Il eut le lot de la corrida, les deux toros de triomphe, s’en sortant mieux avec le dernier qu’avec le premier. Un premier mansote, mais possédant une charge claire comme de l’eau de roche. Son seul défaut fut d’être tardo, hésitant à s’élancer. Iván connut des fortunes diverses avec les banderilles mais aborda bien à gauche le toro d’ouverture, avec application, ne trouvant pas ensuite la bonne distance. Le travail se dilua entre les hésitations du toro et du torero. Il logea une estocade entière au troisième assaut. Le sixième poussa avec bravoure lors des deux rencontres avec le cheval et, malgré une nouvelle lidia déplorable, garda du son et de la qualité au dernier tiers. La corne droite fut même extraordinaire et permit au jeune torero de lier, au centre de la piste, dans un mouchoir trois séries bien tirées et conduites par le bas. Les deux séries à gauche furent plus inégales - la première plus achevée - et le torero termina aux barrières par des doblones avant d’enfoncer une entière desprendida, d’exécution spectaculaire, au deuxième voyage et d’obtenir l’oreille. (M.L.) RESEÑA des TOROS. 1. "Billetito", n° 17, negro, 538 kg (né en août 98). 2. "Mariposado", n° 109, burraco, 530 kg (né en août 98). 3. "Venturoso", n° 28, negro, 510 kg (né en février 98). 4. "Joyito", n° 54, negro, 571 kg (né en décembre 98). 5bis. "Derribador", n° 27, jabonero sucio, 580 kg (né en février 99). 6. "Carcelero", n° 93, negro, 584 kg (né en mars 99). . Samedi 17 MAI. Septième corrida de feria. Corrida à cheval. Beau temps. Plein (plus de billets). Toros de Fermín Bohórquez, maniables, pour Luis DOMECQ (ovation et une oreille) Pablo HERMOSO de MENDOZA (ovation et une oreille) Sergio GALÁN (ovation et deux oreilles). Président : Manuel Muñoz Infante. Sergio Galán est sorti en triomphe. Sergio Galán a remporté un triomphe retentissant, en toréant remarquablement le dernier, notamment sur son cheval "Montoliú". Pablo Hermoso de Mendoza a fait une grande faena au cinquième, avec deux chevaux nouveaux à Madrid : "Mistral" pour l’accueil et "Gayarre", un fils du grand Neptuno, aux banderilles (pétition de deuxième oreille). Luis Domecq a eu de très bons moments sur le fameux "Lince". (intérim) RESEÑA des TOROS. 1. "Hilvanado", n° 40, negro, 492 kg (né en décembre 98). 2. "Duradero", n° 14, negro, 546 kg (né en avril 99). 3. "Rechupete", n° 9, negro, 529 kg (né en février 99). 4. "Idéntico", n° 25, negro, 465 kg (né en octobre 98). 5. "Hociquero", n° 73, negro, 531 kg (né en décembre 98). 6. "Emperador", n° 129, negro bragado meano, 516 kg (né en avril 99). . Dimanche 18 MAI. Huitième corrida de feria. Beau temps. Plein. 3 toros du Comte de la Corte (1er, 5e et 6e) et 3 de María Olea Villanueva (2e, 3e, 4e), bien présentés et de jeu inégal (supérieur le 3e, très brave, excessivement piqué et de grand jeu sans durer; le 4e encasté, vibrant mais violent et avisé; le 6e suave mais faible; 5e invalide; 1er et 2e décastés), pour José Pedro Prados "EL FUNDI", bleu horizon et or (silence et sifflets) Manolo SÁNCHEZ, rouge écarlate et or (silence et silence) Eduardo DÁVILA MIURA, bleu marine et or (ovation et silence). Président : Juan Lamarca. Dávila Miura a dédié le 3e à Curro Romero qui occupait un premier rang aux côtés de David Shoet (la première fois que Curro rencontrait un Miura). Corrida télévisée par Canal Plus Espagne. UNE MAIN HEUREUSE. Il y a des toreros qui semblent avoir toujours la main heureuse pour toucher les boules blanches des corridas noires. C’est le cas de Dávila Miura. D’une corrida sans relief des deux fers du Comte de la Corte, il toucha en premier lieu le seul toro de la course qui soit véritablement moulé dans le type du légendaire 4 élevage. Les promesses du plumage ne déçurent pas dans un premier temps. Après une réception vibrante à la cape par larga à genoux et véroniques décidées, Dávila ne fit rien pour faire briller son adversaire au cheval. Le toro brilla de lui-même. Il prit d’assaut la pièce montée dès le premier contact et poussa pendant d’interminables instants. De cette première rencontre interminable, il sortit en prenant les leurres avec une classe formidable. La deuxième rencontre, pour laquelle il fut placé tout près des raies, se prolongea sans que le cornu ne détourne un seul instant la tête du matelas. Le châtiment fut monstrueux et l’animal y épuisa toutes ses forces. Sur un quite du Fundi, il s’élança encore de loin. Mais les passes étaient désormais comptées. Eduardo planta la faena au centre, à la longue distance. La première série à gauche fut inégale, se faisant accrocher le leurre avant de se reprendre pour dessiner deux naturelles de grand calibre. Ensuite, l’animal accusa le châtiment et la liaison ne fut guère possible, malgré les bonnes dispositions du torero. Le sixième fut également noble mais faible. Il se déplaça avec classe mais s’écroula plusieurs fois. Le meilleur de la prestation de Dávila fut l’épée : deux grandes estocades, la première au deuxième essai, en entrant droit et en enfonçant l’épée jusqu’à la garde. Le premier toro se déclara manso lors des deux premiers tiers mais termina docile et sans transmission. Le Fundi en tira quelques séries propres, sans forcer, et le tua d’une lame profonde de côté. Le quatrième fut un toro spectaculaire, malmenant le picador, chargeant de loin avec fougue. Toro bon pour le public mais pas pour le torero. Porté par son inertie, il acceptait bien les deux premiers passes mais dès la troisième, il s’avisait et ne suivait plus le leurre. Le Fundi fit une faena honnête, sérieuse, sans pouvoir corriger ce défaut autrement qu’en exposant sans compter. En se la jouant sur la corne gauche, il finit par se faire désarmer et tua d’une entière détachée. Applaudissements nourris à la dépouille de l’animal, davantage pour l’émotion de son combat que pour sa qualité, et sifflets injustes au torero. Manolo Sánchez n’est pas un garçon dérangeant. Sa présence passe même inaperçue. Enfin, il était là, il a tué deux toros, avant de repartir comme il était venu. (M.L.) RESEÑA des TOROS. 1. "Cigarrero", n° 52, negro, 593 kg (né en décembre 98). 2. "Cueva oscuro", n° 87, negro, 550 kg (né en novembre 98). 3. "Cueva alta", n° 91, negro meano, 536 kg (né en décembre 98). 4. "Ojos bonitos", n° 102, negro bragado meano corrido girón, 575 kg (né en février 99). 5. "Andrajoso", n° 44, colorado ojinegro, 535 kg (né en novembre 98). 6. "Guardia", n° 17, negro meano axiblanco, 590 kg (né en décembre 97). . Barcelone . Dimanche 18 MAI. Plaza Monumental. Temps splendide. Faible entrée (environ 1500 personnes). 3 novillos de José Miguel Arroyo (Joselito), 2 de Martín Arranz (1er, 2e), nobles à divers degrés, et 1 de Viento Verge (3e), incommode, pour Jorge IBÁÑEZ, rose et or (silence et ovation) Roberto CARLOS, blanc et or (une oreille et silence) Miguel Angel PERERA, vert pomme et or (un avis avec silence et une oreille). Président : Jesús Mantecón. Le banderillero César Fernández a salué au 4e. Roberto Carlos et Perera se présentaient à Barcelone. Après avoir été en dessous de la noblesse du premier, Ibáñez fit une faena correcte au 4e mais tua d’un pinchazo, une épée profonde et deux descabellos. Roberto Carlos fit une faena de bon goût au 2e, tuant au premier essai, mais se montra indécis avec le 5e, mansote et tardo. SEMANA PASADA Perera a eu de bons passages et a reçu le dernier à genoux face au toril. L’oreille du sixième, accordée après une pétition minoritaire, fut protestée. (collaboration de Germán Jiménez) RESEÑA des TOROS. 1. "Sin flor", n° 18, negro bragado meano, 495 kg (né en décembre 99). 2. "Bonito", n° 42, negro, 492 kg (né en janvier 2000). 3. "Guayabito", n° 198, negro, 453 kg (né en avril 2000). 4. "Zalandito", n° 21, burraco, 459 kg (né en octobre 99). 5. "Facundo", n° 5, negro, 495 kg (né en novembre 99). 6. "Banquerito", n° 79, jabonero, 489 kg (né en avril 2000). . Séville . Dimanche 18 MAI. Plaza de la Real Maestranza. Temps chaud. 2/3 entrée. Novillos de Torrealta, donnant un excellent jeu (tour de piste au 4e, "Surgidor", n° 98, negro bragado, 421 kg), pour JESULÍ de TORRECERA, céleste et or (tour de piste et deux oreilles) Manuel ESCRIBANO, pêche et argent (un avis avec silence et ovation) José María MANZANARES, rouge et or (une oreille et un avis avec ovation). Président : Gabriel Fernández Rey (très discuté). Jesulí de Torrecera a fait un tour de piste avec le mayoral après le combat du 4e. Manzanares se présentait à Séville. Polémique et colère à la Maestranza, le président n’allant pas toujours dans le sens du public. Le quatrième novillo donna un jeu sensationnel et le public de la Real Maestranza, pendant la faena de Jesulí de Torrecera, réclama la grâce du novillo avec force. Les gradins se peuplèrent de mouchoirs blancs mais le président resta de marbre, entendant une grande bronca. Le novillo fut tué et Jesulí, très bon tout l’après-midi, fit un tour de piste triomphal avec le mayoral. Le président avait également refusé l’oreille au premier à Jesulí de Torrecera après une faena templée et une estocade, fermant ainsi au novillero la Porte du Prince. Le fils Manzanares a séduit la Maestranza et a toréé remarquablement son premier, avec élégance et lenteur. Escribano a été en retrait par rapport à ses compagnons. . Feria de Jerez . Jeudi 15 MAI. Troisième corrida de feria. Beau temps. 2/3 entrée. Toros de Jandilla, bien présentés et maniables dans l’ensemble (le meilleur fut le 2e; le 3e, très noble, manqua de punch; le 4e fut le plus compliqué), pour Enrique PONCE, ivoire et or (silence et ovation) FINITO de CÓRDOBA, rouge et or (silence et un avis avec ovation) MORANTE de la PUEBLA, velours noir et or (sifflets et silence). Président : Eduardo Ordóñez. Corrida décevante, les toros de Jandilla n’étant pas exploités à leur juste niveau. Ponce fit la faena la plus importante, par sa technique et son courage froid plus que par l’esthétique, devant le quatrième, réservé, qu’il tua bien. Finito passa à côté du bon deuxième et Morante n’a pas sorti la tête malgré quelques postures et fit exécuter le troisième aux piques. Pour qu’il n’y ait pas un seul tour de piste à Jerez, vous imaginez l’intérêt du spectacle… RESEÑA des TOROS. 1. "Zambro", n° 39, 595 kg. 2. "Timonel", n° 146, 515 kg. 3. "Zalamero", n° 143, 560 kg. 4. "Flagelado", n° 148, 570 kg. 5. "Jaquetón", n° 66, 530 kg. 6. "Vaquero", n° 67, 530 kg. . Vendredi 16 MAI. Quatrième corrida de feria. Beau temps (25 °C). Plein. Toros de Juan Pedro Domecq, nobles mais de peu de race (le meilleur fut le 1er), pour JOSELITO, blanc et or (deux oreilles et ovation) Juan José PADILLA, bleu roi et or (ovation et une oreille) EL JULI, céleste et or (une oreille et une oreille). Président : Eduardo Ordóñez. Le picador Manuel Sayago a été ovationné (par bulerias) après avoir été renversé par le 4e. Padilla et Juli ont partagé les banderilles devant les deux premiers. Les trois toreros ont été promenés en triomphe à la fin de la course, même si Padilla n’a coupé qu’une oreille. Joselito a fait une faena importante devant le meilleur toro, le premier, qu’il tua d’une magnifique estocade. Il dédia au public un travail décidé au quatrième, qu’il tua en deux temps. Padilla fut très vaillant devant ses deux toros. Il y eut forte pétition de la deuxième oreille au cinquième et grande bronca au président pour ne pas la concéder. Le Juli a été sérieux devant ses deux toros, de peu de force, leur donnant du temps et de la distance. RESEÑA des TOROS. 1. "Susurro", n° 52, negro listón, 495 kg. 2. "Alerta", n° 158, 510 kg. 3. "Alcohólico", n° 15, 501 kg. 4. "Literato", n° 102, 525 kg. 5. "Atención", n° 135, castaño oscuro, 515 kg. 6. "Vaya-rollo", n° 70, 565 kg. . Samedi 17 MAI. Cinquième et dernière corrida de feria. 2/3 entrée. Toros de Joaquín Núñez del Cuvillo, inégalement présentés, de peu de race et de jeu en général (le 3e fut le meilleur; le 6e invalide), pour JESULÍN de UBRIQUE, chair et or (silence et ovation) Francisco RIVERA ORDÓÑEZ, turquoise et or (ovation et ovation) César JIMÉNEZ, vert lézard et or (un avis avec ovation et ovation). César Jiménez a réalisé au 3e la meilleure faena de la feria mais a perdu les trophées avec l’épée. Jesulín volontaire, sérieux, mais loin de son meilleur niveau. Rivera Ordóñez brilla essentiellement avec la cape devant son premier toro. Corridas en Espagne . TALAVERA DE LA REINA (Tolède). 16 mai. 1/2 entrée. Toros de Sánchez-Arjona, maniables, pour Finito de Córdoba (silence et deux oreilles) Javier Conde (une oreille et une oreille) Leandro Marcos (une oreille et ovation). . CADALSO DE LOS VIDRIOS (Madrid). 17 mai. Toros de Cándido García pour le rejoneador José Miguel Callejón (ovation et deux oreilles) Mariano Jiménez (deux oreilles et un avis avec applaudissements) Hugo de Patrocinio (une oreille et silence). . CASAS DE BENÍTEZ (Cuenca). 17 mai. 3/4 entrée. Toros de Guadalmena, bons, pour Vicente Barrera (deux oreilles et deux oreilles et queue) Antón Cortés (deux oreilles et deux oreilles et queue) Tomás López (deux oreilles et deux oreilles et queue). . HUERCAL-OVERA (Almería). 17 mai. Toros de Teófilo Segura pour le rejoneador Javier Buendía (tour de piste et ovation) Ruiz Manuel (ovation et ovation) Luis Miguel Encabo (quatre oreilles). . LOS BARRIOS (Cadix). 17 mai. 1/2 entrée. Toros de La Palmosilla, maniables, pour Juan José Padilla (ovation et une oreille) El Fandi (une oreille et deux oreilles et queue) Iván García (une oreille et deux oreilles et queue). . OVIEDO. 17 mai. Toros de Jaime Brujó pour Frascuelo (un avis avec silence et ovation) Curro Martínez (une oreille et silence) Juan Diego (une oreille et une oreille). . OSUNA (Séville). 17 mai. 1/2 entrée. Toros de Zalduendo, bons (tour de piste au 6e), pour Enrique Ponce, rouge et or (deux oreilles, deux oreilles et deux oreilles et queue) El Juli, violet et or (une oreille, ovation et deux oreilles et queue). Corrida triomphale! . TALAVERA DE LA REINA. 17 mai. Toros de Los Guateles, faibles et donnant peu de jeu, pour Uceda Leal (silence, une oreille et ovation) Antonio Barrera (silence et silence) Fernando Robleño (silence avec blessure). Robleño, vêtu de blanc et argent fut pris en tuant le 3e, recevant un coup de corne à l’aisselle gauche sans lésions musculaires ou nerveuses graves. 5 Le banderillero Angel Majano fut également blessé à la cuisse gauche. . TUDELA DE DUERO (Valladolid). 17 mai. Toros de Buendía, bons, pour Morita (ovation et deux oreilles) Mario Coelho (silence et silence) Iker Lara (silence et silence). . VILLAMANTA (Madrid). 17 mai. Toros de Fernando Peña pour Rodolfo Núñez (deux oreilles et une oreille) Juan Bautista (une oreille et deux oreilles) Iván Vicente (une oreille et tour de piste). . CASCANTE (Navarre). 18 mai. 3/4 entrée. Toros de Pedro y Verónica Gutiérrez, faibles et nobles, pour Francisco Marco (une oreille, ovation, ovation, une oreille, deux oreilles et deux oreilles). Réouverture des arènes de Cascante, restaurées et modernisées. . LOS BARRIOS. 18 mai. Beau temps. 3/4 entrée. 4 toros de Juan Pedro Domecq et 2 de Parladé (1er, 6e), donnant un bon jeu (tour de piste au 4e, "Pirico", n° 133, castaño), pour Jesulín de Ubrique, vert espérance et or (une oreille et deux oreilles et queue après un avis) César Jiménez, bordeaux et or (ovation et ovation) Salvador Vega, rose pâle et or (une oreille et deux oreilles). Président : Diego Manzano. Le public réclama avec force la grâce pour le quatrième toro de Juan Pedro, mais le président, déjà menacé par les autorités compétentes de dix ans d’interdiction pour avoir gracié un novillo dans ces mêmes arènes, s’en tint au règlement qui ne permet pas l’indulto dans des arènes de troisième et quatrième catégorie. Le peuple est-il souverain? Jesulín retrouvé dans son coin de Cadix avec le 4e, Vega en pleine forme, Jiménez malheureux avec les aciers. . MADRID (Vista Alegre). 18 mai. 1/2 entrée. Toros des frères Tornay, nobles mais de peu de force, pour Finito de Córdoba, rouge et or (silence et ovation) Javier Conde, cuisse de nymphe et or (silence et deux oreilles) Morante de la Puebla, vert empire et or (silence et deux oreilles). Conde a été génial devant le 5e, lors d’une faena inspirée, et Morante a retrouvé la sève de son toréo au 6e. Finito a également bien toréé le 4e. . OVIEDO. 18 mai. Ciel nuageux, temps agréable (20 ° C). 2/3 entrée. Toros de Román Sorando, nobles, pour Rafael Camino, bleu roi et or (une oreille et deux oreilles) Manuel Díaz "El Cordobés", turquoise et or (quatre oreilles) Uceda Leal, bordeaux et or (une oreille et deux oreilles). Les trois toreros et le mayoral sont sortis en triomphe. Les tendidos "soleil" étaient pleins car ils étaient offerts par la mairie à diverses associations de la ville, certains allant même jusqu’à revendre devant les guichets des places… gratuites! . VILLARROBLEDO (Albacete). 18 mai. 2/3 entrée. Toros de Samuel Flores, inégaux, pour Enrique Ponce, vert mousse et or (une oreille et deux oreilles) Aníbal Ruiz, aubergine et or (une oreille et une oreille) El Fandi, rose pâle et or (une oreille et deux oreilles). Novilladas . OSUNA (Séville). 16 mai. 1/2 entrée. Novillos de Benítez Cubero, nobles, pour Manuel Escribano (silence et deux oreilles et queue) Antonio Galvez "Herrerita" (un avis avec silence et une oreille) Angel Luis Carmona (deux oreilles et un avis avec silence). Corridas à cheval . LOS BARRIOS (Cadix). 16 mai. 3/4 entrée. Toros de Fuente Ymbro, bons (tour de piste au 5e et au 6e), pour Luis Domecq (une oreille) Marie Sara (blessure) Sergio Vegas (tour de piste) Andy Cartagena (deux oreilles et queue) Alvaro Montes (deux oreilles) Diego Ventura (deux oreilles et queue). Renversée par son adversaire, Marie Sara a été soignée d’une lésion à la cheville nécessitant des examens radiographiques. LES AMIS DE SEMANA GRANDE David Baradat se marie Président du club Semana Grande et critique taurin au quotidien La République des Pyrénées, entre autres nombreuses activités, notre ami David Baradat s’est marié le samedi 17 mai à Pau avec Céline Braga, qui était depuis déjà quelques années sa compagne. La cérémonie civile eut lieu en mairie de Pau. Après que le premier magistrat, André Labarrère, ait salué les époux, c’est que le conseiller municipal d’opposition, Patrick de Stampa, qui a procédé à la cérémonie. Le mariage religieux eut ensuite lieu à l’église Saint-Martin sous la bénédiction de l’abbé Duffourc. Notons au passage que ce mariage avait également la bénédiction de deux publications taurines, en l’occurrence "Toros" et "Semana Grande", puisque les témoins du marié n’étaient autres que Miguel Darrieumerlou et Marc Lavie. Les festivités, dont les fastes pouvaient rendre jaloux les Windsor, se prolongèrent tard dans la nuit au château de Franqueville, un somptueux cadre de verdure comme seule l’agglomération paloise est capable d’en offrir sur le vieux continent. Beaucoup de bonheur aux jeunes époux… y muchos toreritos! LECTURES Une encyclopédie taurine chez Laffont Les éditions Robert Laffont, sous la direction de Robert Bérard, vient de sortir dans la collection "Bouquins" un ouvrage collectif de plus de mille pages intitulé "la tauromachie, histoire et dictionnaire". La partie "Histoire de la tauromachie" a été rédigé par Bartolomé Bennassar, reprenant pour l’essentiel un livre déjà publié par cet auteur il y a quelques années et dont nous avons déjà évoqué certains aspects. Ensuite, un chapitre, d’inspiration livresque, est consacré aux différents encastes, anciens et contemporains. À L’AFFICHE MAI 22. MADRID (19h). 6 Alcurrucén. Enrique Ponce, Antonio Ferrera, Javier Valverde. 23. ALPEDRETE (Madrid). (nov) 6 Adolfo Rodríguez. Luis González, Miguel Angel Perera, Fernando Cruz. 23. MADRID (19 h). 6 Arauz de Robles. David Luguillano, Víctor Puerto, Antonio Barrera. 24. ALPEDRETE (Madrid). (nov) 6 González Rodríguez. Serranito, F.J.Palazón, Manuel Escribano. 24. CORDOUE. (nov) 6 Gerardo Ortega. David Galán, Manzanares, José Luis Torres. 24. LA MUELA (Saragosse). 6 García Jiménez. José Luis Bote, Enrique Ponce, El Fandi. 24. MADRID (19h). (rej) 6 Passanha. João Moura, P. Hermoso de Mendoza, Álvaro Montes. 25. BARCELONE. (18h30) (rej) 6 Sánchez-Cobaleda. Luis Domecq, P. Hermoso de Mendoza, Diego Ventura. 25. MADRID (19h). 6 Guardiola. Pepín Liria, Antonio Barrera, Juan Bautista. 25. MADRID (Vista Alegre). 6 Aldeanueva. Ortega Cano, Manuel Díaz, Miguel Abellán. 25. SAINT MARTIN DE CRAU (17h30). 3 Alonso Moreno + 3 Moreno de Silva. Fernandez Meca, Mariano Jiménez, Serafín Marín. 25. SAINT-VINCENT-DETYROSSE. (nov) 6 Murteira Grave. Julien Miletto, David Galán, Morenito de Aranda. 25. SÉVILLE. (nov) 6 Manolo González. Salvador Cortés, Santiago Manciño, Reyes Ramón. 26. MADRID (19h). 6 Núñez del Cuvillo. Finito de Córdoba, Uceda Leal, Morante de la Puebla. 27. CORDOUE. (nov) 6 Yerbabuena. Manuel Escribano, Manuel Martínez, Javier Benjumea. 27. MADRID (19h). (presse) Toros de Partido de Resina, San Martín, Javier P. Tabernero, V. del Río, Alcurrucén, Adolfo Martín. El Juli (seul). 28. CORDOUE. 6 Capea. Joselito, Finito de Córdoba, El Juli. 28. MADRID (19 h). 6 Valdefresno. Juan Mora, Rivera Ordóñez, Robleño. 29. CORDOUE. 6 Zalduendo. Enrique Ponce, El Juli, César Jiménez. 29. MADRID (19h). 6 José Luis Pereda. Vicente Barrera, L.M.Encabo, Matías Tejela. 29. NÎMES. 6 Miura. El Fundi, José Ignacio Ramos, Juan José Padilla. 30. CORDOUE. 6 Peralta. El Cordobés, Rivera Mais la plus grande partie de l’ouvrage - près de huit cents pages - est un dictionnaire regroupant un certain nombre de matadors de toros, de ganaderias, d’arènes et de termes. Pour mener à bien ce travail, une équipe de dix-huit personnes, pas moins, a été constituée. On y trouve notamment Rolland Agnel, Christophe Chay, Jacques Durand ou encore Jean-Marie Magnan, qui ont tous apporté un petit brin de texte. Si le travail est considérable, l’aspect arbitraire du choix de certaines biographies sera sujet à discussion. On se doute qu’il ne pouvait être matériellement possible d’y inclure tous les matadors existant ou ayant existé. Le lecteur attentif notera tout de même une petite disproportion entre certaines figures : trois colonnes pour résumer (le mot est faible) la carrière de Ponce, mais pas moins de quinze pour évoquer de José Tomás, ce n’est pas très sérieux. L’édition ne pouvait être plus sobre car, pour respecter le genre de la collection, il n’y a pas une seule photographie. Ce qui est la règle chez "Bouquins" et ce qui permet de transporter sans peine un maximum de documentation. Bravo donc à Robert Bérard qui a mené à bien une tâche qui l’occupait depuis quelques années et que nous remercions amicalement pour la place, guère méritée, qu’il fait à notre publication dans sa rubrique sur la presse taurine. . "LA TAUROMACHIE - HISTOIRE ET DICTIONNAIRE". Ouvrage collectif sous la direction de Robert Bérard. 1080 pages, 29,95 €. Collection Bouquins. Éditions Robert Laffont. Ordóñez, El Fandi. 30. MADRID (19h). (nov) 6 Sorando. Reyes Ramón, Javier Solís, Luis Bolivar. 30. SARAGOSSE. (22h) (nov) 6 Sánchez-Arjona. Alberto Alvarez, Miguel Angel Perera, Roberto Galán. 30. SÉVILLE. (nov) 6 El Serrano. César Girón, David Galán, Herrerita. 31. ALÈS. 6 Escolar Gil. El Fundi, Luis Miguel Encabo, Rodolfo Núñez. 31. ARANJUEZ. 6 El Ventorrillo. Antonio Ferrera, El Fandi (mano a mano). 31. BROCAS (Landes). (mixte) (17h) 6 Caldeira. Gérald Martinez (rej), Gilles Marsal, Rafael Cañada. 31. CORDOUE. 6 El Torero. Jesulín de Ubrique, Finito de Córdoba, Morante de la Puebla. 31. MADRID (19h). (rej) 6 Julio de la Puerta. Leonardo Hernández, Andy Cartagena, Alvaro Montes. tura. 7. MADRID (19h). 6 Victorino Martín. L.F.Esplá, El Cid, Robleño. 7. NÎMES. 6 Jandilla. Jesulín de Ubrique, Juan Bautista, César Jiménez. 7. NÎMES. (matin) (nov) 6 José Vázquez. Jonathan Veyrunes, Manzanares, Ismael López. 7. VIC-FEZENSAC. (18h) 6 San Martín. Antonio Ferrera, El Fandi, Sébastien Castella. 7. VIC-FEZENSAC. (11h) (nov) 6 Barcial. Jesulí de Torrecera, Javier Solís, Fernando Cruz. 8. NÎMES. (matin) 2 Los Espartales + 4 J.P.Domecq. P. Hermoso de Mendoza (rej), César Rincón, Javier Conde. 8. NÎMES. (après-midi) 6 Adolfo Martín. Denis Loré, Antonio Barrera, Javier Valverde. 8. VIC-FEZENSAC. (11h) Concours (Hernández Pla, Victorino Martín, Cebada Gago, Celestino Cuadri, Rocío de la Cámara, Adolfo Martín). El Fundi, Luis Miguel Encabo, Jesús Millán. 8. VIC-FEZENSAC. (18h) 6 Escolar Gil. Fernández Meca, Juan Bautista, El Cid. 9. NÎMES. 6 Torrealta. Enrique Ponce, El Fandi, Sébastien Castella. 9. NÎMES. (matin) (rej) 6 Los Espartales. Leonardo Hernández, Marie Sara, Andy Cartagena. 9. VIC-FEZENSAC. (17h) 6 Hoyo de la Gitana. Antonio Barrera, Robleño, Javier Valverde. 12. VALENCIA. (nov) 6 Concha y Sierra. Ricardo de Fabra, Óscar Sanz, Benjamín Gómez. 13. BURGOS. 6 Charro de Llén. David Luguillano, Leandro Marcos, Javier Valverde. 13. SARAGOSSE. (nov) (22h) 6 Adelaída Rodríguez. Javier Solís, Manuel Escribano, Iván García Langa. 13. VALENCIA. (nov) 6 Valdeolivas. El Ciento, Manolo Martínez, Emilio de Justo. 14. AIRE SUR L’ADOUR. (18h) 6 Palha. J.J.Padilla, Dávila Miura, Julien Lescarret. 14. GRANADA. (nov) 6 Fuente Ymbro. Alberto Guzmán, El Güejareño, Javier Solís. 14. VALENCIA. (nov) 6 Giménez Indarte. Rafael de Foyos, Fernando Cruz, Miguel Ángel Perera. 15. AIRE SUR L’ADOUR. (17h) 6 Victorino Martín. El Fundi, Fernández Meca, Robleño. 15. BILBAO. 6 Jandilla. Miguel Abellán, El Juli, César Jiménez. 15. GRANADA. 6 Domingo Hernández. L.F.Esplá, Antonio Ferrera, El Fandi. 15. MAUGUIO (Hérault). 6 Ortigão Costa. Ortega Cano, Swan Soto, Juan Bautista JUIN 1. ALÈS. (après-midi). 6 Palha. Fernandez Meca, J.J.Padilla, Javier Castaño. 1. ALÈS. (matin) (nov ss pic) 4 Cuillé. Rodolfo Barquinha, Camille Juan. 1. CAPTIEUX (Gironde). (nov) (17h) 6 Sánchez-Arjona. Julien Miletto, Fernando Cruz, Miguelín Murillo. 1. CORDOUE. (rej) 6 Flores Tassara. João Moura, Hermoso de Mendoza, Andy Cartagena. 1. MADRID (19h). 6 Barcial. Frascuelo, José Luis Moreno, Alberto Ramírez. 1. SÉVILLE. (nov) 6 Gabriel Rojas. Javier Perea, Andrés Palacios, Vicente Varela. 2. MADRID (19h). 6 Domingo Hernández. Manuel Caballero, Rivera Ordóñez, El Fandi. 3. MADRID (19h). 6 Dolores Aguirre. Pepín Liria, J.J.Padilla, El Califa. 4. MADRID (19h). 6 Partido de Resina. Joselito, V. Puerto, Sergio Aguilar (alternative). 4. NÎMES. 6 Victorino Martín. Fernández Meca, El Cid, Robleño. 5. MADRID (19h). 6 Escolar Gil. Fernández Meca, José Ignacio Ramos, J.J.Padilla. 5. NÎMES. 6 Baltasar Ibán. Uceda Leal, El Juli, Matías Tejela. 6. MADRID (19h). 6 Adolfo Martín. L.M.Encabo, Jesús Millán, Javier Valverde. 6. NÎMES. 6 Juan Pedro Domecq. Joselito, El Juli, Iván García. 6. SARAGOSSE. (nov) (22h) 6 Camacho. Serranito, El Rubio, Manzanares. 7. LA MUELA (Saragosse). (rej) 6 SánchezCobaleda. Raúl Martín Burgos, Andy Cartagena, Diego Ven6 LA SAN ISIDRO EN IMAGES (photos David Colado) Trinchera de Fernando Robleño (Ventorrillo) Serafín Marín "dans les cornes" (Sepúlveda) Blessure du novillero Manuel Martínez (La Quinta) Recorte élégant de Matías Tejela (Ventorrillo) Manolo Molés et Manuel Vidrié commentant les rejones pour Canal Plus Le rejoneador Sergio Galán sur le cheval "Montoliú" le 17 mai Naturelle d’Iván García. Observez la charge du toro ! (Puerto de San Lorenzo) FLOIRAC Brindis de Dávila Miura à Curro Romero TÉLÉVISION Ferrera Toutes les retransmissions sont données avec les réserves d’usage, les responsables des chaînes de télévision, françaises ou espagnoles, ne se gênant pas pour déprogrammer la corrida au bénéfice de n’importe quelle ânerie. . SUR FRANCE 3 AQUITAINE, le magazine "Toromania" est diffusé le samedi à 11h15. . SUR TVE… Prochaines corridas télévisées : - le 30 mai de Cordoue - le 19 juin de Madrid (sous réserves) - le 20 juin de Tolède Rincón Bautista - le 26 juin d’Albacete - le 7 juillet de Pampelune . SUR TVE2… Le magazine "Tendido Cero" est désormais diffusé dans la nuit du mercredi au jeudi vers 0h30. . SUR TVE INTERNACIONAL (satellite hotbird ou hispasat)… Le magazine "Tendido Cero" est diffusé le jeudi en fin de soirée, entre minuit et une heure du matin. . SUR ANDALUCÍA T.V. (sur Astra, Canalsatellite et Vía Digital)… La corrida du 16 juin à Granada sera diffusée en direct. 7 . SUR CANAL COMUNIDAD VALENCIANA (canal 12 sur Vía Digital)… Le magazine "Cartell de bous" (excellent), animé par Mariví Romero, José Luis Benlloch et Vicente Ruiz "El Soro", est diffusé chaque semaine le dimanche à 13h30 et le mercredi vers 17 heures. . SUR CANAL PLUS ESPAGNE ET VÍA DIGITAL… Jusqu’au 7 juin, retransmission des corridas de la feria de San Isidro à partir de 19 heures. Commentaires de Manolo Molés, Antoñete et Emilio Muñoz. ÉCHOS DU CALLEJÓN . Cartels du Grau-du-Roi Deux corridas et une novillada sans picadors composeront la feria du Grau-du-Roi (Gard) le premier week-end de juillet. Robert Margé a annoncé les cartels qui sont ainsi programmés. Le samedi 5 JUILLET à 18 heures, toros de María José Barral pour Javier Conde, Uceda Leal et Sébastien Castella. Le dimanche 6 JUILLET à 11 heures, novillada sans picadors avec du bétail de Robert Margé pour des novilleros à désigner. Le dimanche 6 JUILLET à 18 heures, toros de Robert Margé pour Fernández Meca et Denis Loré (mano a mano). . Luis Bolívar à Saint-Sever Le novillero colombien Luis Bolívar, qui avait produit une excellente impression l’été dernier à Madrid, sera à l’affiche de la novillada du 22 juin à Saint-Sever, avec des novillos de María Gascón Martín (autre fer du Puerto de San Lorenzo), alternant avec Serranito et un troisième novillero à désigner. C’est bien qu’on pense enfin à Bolívar pour varier un petit peu le menu des novilladas. Le 24 août à Saint-Sever, novillada avec du bétail de Fuente Ymbro. . Cartel de La Brède Le samedi 21 juin à La Brède (Gironde), à 18 heures, corrida avec deux toros de Santafé Martón pour Marie Sara (à cheval) et quatre toros de Mercedes Pérez-Tabernero pour Francisco Marco et Julien Lescarret. . Vitoria pour González de Caldas Les arènes de Vitoria seront désormais dirigées, pour une période de quatre ans, par José María González de Caldas et José Jesús Cañas. Ils ajoutent Vitoria à leur collection d’arènes, puisqu’ils dirigent également Cordoue, Pozoblanco, Játiva, entre autres. . Des nouvelles de Camille Juan Le novillero français Camille Juan, gravement blessé le 15 février dernier à Nîmes, reprendra l’épée le 1er juin à Alès et sera ensuite à Saint-Sever (le 21 juin), Toulouse (28 juin), Eauze (6 juillet), Bayonne et Béziers. . La mort de Robert Stack Le célèbre acteur américain Robert Stack est décédé à l’âge de 84 ans. En 1950, sous la direction de Budd Boetticher, il joua admirablement le rôle d’un américain voulant devenir torero au Mexique dans "The lady and the bullfighter", l’un des films les plus réussis sur le sujet de la corrida. Mais sa carrière d’acteur reste irrémédiablement attachée aux Incorruptibles : il reste à jamais le seul, l’unique, le vrai Eliot Ness. Il est mort dans son lit, à un âge respectable, après avoir défié la pègre. Même si ce n’était qu’à l’écran. Salut Eliot… . Capea à Eauze Le 29 mai à 16 heures aura lieu une capea aux arènes d’Eauze, organisée par la Peña Taurine Elusate "El Sitio", avec du bétail de Michel Agruna pour Tomasito (Arles), Soufiane (Arles), Francisco Esposito (Saint Sébastien) et Javier Antón (Pampelune). Entrée : 8 €. Prix de la journée avec repas à 13 heures : 25 €. Réservations au 05.62.09.77.18. . Des taureaux et des femmes Le Musée des Cultures Taurines de Nîmes proposera une nouvelle exposition, "des taureaux et des femmes", du 29 mai au 2 novembre. Adresse : 6, rue Alexandre Ducros. . Cercle Taurin Montois Du 15 mai au 7 juin, le siège du Cercle Taurin Montois (21, rue Batelière à Mont de Marsan), est ouvert à tous pour voir les corridas de la San Isidro à la télé. Le 23 mai, le président du club taurin vicois, Marcel Garzelli, viendra nous présenter la vidéo des toros qui seront combattus pour la feria de Pentecôteà Vic. . Jean-Jacques Baylac à Pau Jean-Jacques Baylac, président du Club Taurin Vicois, était l’invité du Cercle Taurin Palois le vendredi 16 mai au Centre Social la Pépinière. Jean-Jacques est venu présenter en vidéo les toros de la prochaine feria de Vic. Nous avons reçu trop tardivement l’annonce de la soirée pour la passer dans le précédent numéro. . École taurine de Tarascon La journée de l’école taurine de Tarascon sera le dimanche 1er juin. À 16 heures, les élèves de l’atelier course libre encadrés par le razeteur Riad Tourki affronteront trois jeunes taureaux. Les élèves de l’atelier corrida, Romain Fluet, "El Sureno", Mario Guirao, encadrés par le matador José Manrubia, affronteront trois novillos de Stéphane Fernandez Meca. Entrée gratuite sur invitation réservée aux clubs taurins et aux sympathisants de l’école taurine. . Association "Les amis de Camille Juan" L’association "Les amis de Camille Juan" sera inaugurée le 28 mai à 19 heures à l’espace des Costières de Nîmes (19, place Aristide Briand à Nîmes, à côté de l’hôtel Impérator). Édité par la Société Semana Grande au capital de 304,90 €. Anciens numéros disponibles (8 F pièce + frais d’envoi) Aucun service d’abonnement n’est pris par téléphone Ce numéro contient un encart publicitaire jeté. Membre du jury des prix Bayonne-Biarritz, Marc Lavie sera l’un des intervenants dans l’émission "Callejón" d’André Viard pendant les samedis de la feria de San Isidro. Cela a commencé le samedi 18 mai, la prochaine émission étant diffusée le samedi 25 mai à 12h30 simultanément sur France Bleu Gascogne, France Bleu Pays Basque et France Bleu Pau-Béarn. Le magazine consacre à la San Isidro l’éditorial et les comptes rendus d’André Viard, les nouvelles de Pierre Arnouil et ensuite une discussion à bâtons rompus sur les événements marquants de la semaine à Madrid. À savourer particulièrement les intermèdes musicaux de cette émission diffusée pour tout le sud de l’Aquitaine : les sevillanas de l’inoubliable Manuel Pareja Obregón. . Prochaines corridas sur TVE Selon Fernando Fernández Román, TVE retransmettra la corrida du 30 mai à Cordoue et la corrida du 7 juillet à Pampelune. Ensuite, s’il y a un accord avec la Comunidad de Madrid, la corrida de Bienfaisance le 19 juin. Puis le 20 juin, une corrida de Tolède et le 26 juin, la corrida d’Asprona à Albacete. Il y aurait d’ici la fin de la temporada 16 corridas importantes diffusées sur TVE, qui sera présente également à Saint Sébastien, Bilbao et Valladolid. . Le premier Français à Sanlúcar Luisito me demandait l’autre jour s’il était le premier torero français à se produire aux arènes de Sanlúcar de Barrameda. Mais bien avant Ludo, un autre torero français s’y était produit : Pierre Pouly, qui y toréa une novillada de Miura le 15 août 1920 avec El Andaluz et Angelillo de Triana. Pierre fut d’ailleurs blessé par le sixième novillo de la course. . Liste Internet Nos abonnés inscrits sur notre liste internet ont pu recevoir chaque jour, pratiquement en temps réel, les comptes rendus de la feria de Séville et les dernières nouvelles, comme par exemple les cartels de Dax. Pour la feria la plus importante de l’année, celle de San Isidro de Madrid, nous mettons en place une couverture spéciale et nos abonnés recevront sur leur mail chaque jour le journal de la San Isidro. Ce service est exclusivement réservé aux abonnés de Semana Grande. Pour y accéder, il suffit de nous envoyer un courrier électronique avec vos noms et adresse d’abonnés, à l’adresse habituelle : marc. lavie@wanadoo. fr BULLETIN D’ABONNEMENT 55 € POUR 52 NUMÉROS ÉTRANGER 80 € SEMANA GRANDE N° 321 - Lundi 19 mai 2003 Directeur et rédacteur : Marc LAVIE • AVIS AUX ORGANISATEURS : aucune personne ne peut se réclamer du journal sans l’accord explicite et préalable du directeur de la publication. Impression : S.A.I. (Biarritz) Abonnements-publicité-rédaction : B.P. 519 - 64010 PAU (France) Courrier électronique de la rédaction : marc. lavie@wanadoo. fr Fax de la rédaction : 05.59.14.94.30 N° Commissions Paritaire : 0602K77667 . La San Isidro sur France Bleu Je désire souscrire un abonnement de 12 mois à Semana Grande NOM.....................................................................................................................................Prénom ........................................................................................................ Adresse........................................................................................................................................................................................................................................................ Code Postal..........................................................Ville ............................................................................................................................................................................ ■ En règlement, ci-joint un chèque de 55 € à l’ordre de Semana Grande BP 519 - 64010 PAU CEDEX À ........................................................... Le.................................... Signature 321 8