Bulletin avril 2011
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Bulletin avril 2011
Ville et Commerce L’art de l’harmonie commerciale urbaine durable - Avril 2011 L’étalement urbain Les écoles ... … autres que scolaires ou professionnelles abondent dans le paysage commercial, malgré leur apparente invisibilité. Des usages idéaux pour les étages. En voici quelques exemples: Le hobby Chant Dressage canin Conduite automobile Couture Cuisine Danse Ébénisterie Herboristerie Joaillerie Langue Musique Peinture Pilotage Viticulture et vinification Le sport Aikibudo Escrime Hockey Judo, Karaté Golf Natation Nautisme Parachutisme Parapente et Deltaplane Plongée Tai Chi Tennis Tir à l’arc Le soin de la personne Maquillage Parfumerie Secourisme Yoga De plus en plus de commerces tentent l’expérience d’éduquer leurs consommateurs. Un client instruit achète mieux et souvent plus. Les cours donnés dans les centres de rénovation en sont un exemple. Les cours font écho aux livres de type Guide Pratique qui jouissent d’un grand succès en librairie. Dans sa définition la plus pure et objective, l’étalement urbain représente un développement à faible densité, éparpillé sur le territoire qui ne bénéficie d’aucun plan d’ensemble. À travers l’histoire, les villes se sont toutes développées vers l’extérieur. Ce n’est qu’au 20e siècle que c’est devenu un mouvement de masse. Les causes de l’étalement Elles varient selon les cultures et les époques. Cependant, la richesse personnelle semble être l’explication la plus puissante. 1. La vie privée C’est la capacité de contrôler son environnement. Vivre en coopérative d’appartements, en condo ou dans une petite maison avec jardin en sont des formes. La raison de la popularité des bungalows tient au fait d’obtenir plusieurs des avantages de la vie privée des millionnaires à un coût moindre. 2. La mobilité C’est à la fois la mobilité personnelle et sociale. Alors qu’au siècle dernier, seuls les bie n nantis pouvaient se permettre de maintenir leurs propres attelages et se déplacer à leur gré, l’avènement de l’automobile a accordé une mobilité extraordinaire de la classe moyenne. Cette mobilité physique a permis une expansion des opportunités d’emploi et d’éducation. Quant à la mobilité sociale, l’on c o n s ta t e que la géographie ne représente pas un o b s tac le à son expression:s’amuser, magasiner, socialiser, s’éduquer et voyager. 3. Le choix Le choix, c’est le contraire de la contrainte. Pouvoir exercer un choix sur le lieu de résidence est peut-être l’une des décisions les plus importantes qu’un individu peut prendre dans sa vie. C’est à partir de ce choix que se répartissent les activités de vie : travail, éducation, loisir, vie familiale. De plus, le choix n’est pas que dans le sens de la banlieue. Il y a aussi le choix de retourner vers la ville ! 4. Oui, mais … Bien que ces facteurs expliquent le goût des gens de se prévaloir des aménités souhaitées, on ne peut pas dire que la banlieue est une expression intégrale de l’étalement urbain. En effet, les communautés urbaines créées en périphérie de la ville centre sont organisées et ont fait l’objet d’une planification du territoire. Ce n’est donc pas de l’étalement, mais de l’expansion urbaine. Donc, l’étalement urbain représente tout ce qui n’est pas organisé, permis ou toléré par l’entité municipale. Cet étalement constitue un chaos spatial ou cohabitent difficilement des fonctions urbaines très différentes. Ces lieux reflètent davantage le passé et une lente croissance économique locale qu’un désir réel de vivre de manière désorganisée. L’étalement commercial L’étalement commercial peut être expliqué de trois manières. 1. Le coût du terrain Certains commerces nécessitent des espaces immenses. Pensons notamment aux commerces de meubles, de revêtement de planchers, les centres de matériaux de construction, les coopératives agricoles. Ces établissements privilégient la périphérie urbaine pour bénéficier d’un faible coût immobilier d’implantation. Il ne leur reste qu’à commercialiser adéquatement leur offre pour compenser la distance du marché. 2. La permissivité C’est l’absence de rigueur dans la réglementation urbaine qui permet des implantations souvent incohérentes sur le territoire. Cette situation fait écho aussi au pouvoir de séduction des promoteurs commerciaux. de projets 3. L’autoroute Au nom de la visibilité, le commerce est prêt à déplacer tout une ville de clientèles du centre-ville vers l’autoroute. Cela dévitalise le centre-ville et lui fait perdre son identité. C’est probablement la plus grande cause d’étalement commercial au Québec. Ville et Commerce Avril 2011 Des idées de densification Bien des municipalités ont recours à des initiatives de densification. En voici quelques-unes. « Un gestionnaire est chargé de l'application et de l'exécution de la connaissance.» 1. Rehausser la densité résidentielle par hectare. Dans la région de Montréal, cette densité serait d’environ 18 logements/ hectare. Un léger relèvement accroît le nombre de ménages. Peter Drucker Le bulletin bimestriel de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) portant sur l’espace disponible pour le développement résidentiel peut vous intéresser. Bien que publié en juillet 2008 (Vol 2 No 4), il comprend une description très intéressante d’une dens ificatio n du domaine résidentiel avec exemples de constructions pour une variété de scénarios de densification. Le document demeure très actuel. Source : http://www.cmm.qc.ca/ fileadmin/user_upload/ periodique/0204_Perspective. 2. Réduire les projets à faible densité, dont les McMansion (les manoirs) en est un exemple. 3. Relever le coefficient d’occupation au sol de 25 % à 40 % dans le domaine commercial. Eh oui, il y a encore de la place pour le stationnement ! 4. Permettre la densité résidentielle en hauteur. 5. Déménager les activités commerciales devenues incompatibles avec le temps. Il s’agit d’espaces de qualité qui peuvent être réutilisés à des fonctions plus pertinentes. 6. Réduire les espaces dédiés à l’entreposage extérieur dans le domaine industriel. Il existe suffisamment de techniques d’entreposage pour éviter l’étalement linéaire de matériaux. 7. Permettre les stationnements en ouvrage. La construction de stationnements étagés, souterrains, automatisés ou robotisés sont des options d’optimisation de l’espace en centre-ville. Une plus grande densité de bureaux devient alors possible. 8. Exiger la construction d’étages fonctionnels audessus des centres commerciaux. Ces centres deviennent des exemples d’étalement intra-urbain en refusant une densité plus forte. La galerie commerciale de la Place Ville Marie fonctionne pourtant très bien! 9. La taxation sur les terrains vacants desservis peut inciter à la réalisation de projets résidentiels ou commerciaux. En Europe, certaines villes taxent les seconds étages libres pour encourager un usage de logement social. 10. Mettre en place un programme d’incitation à la décontamination des terrains vacants pour développement. 11. Redévelopper des espaces urbains pour tenir compte des nouvelles réalités (concessionnaires automobiles, aéroport local et autre) 12. Promouvoir les projets Multi used (MXD) où trois fonctions urbaines cohabitent. Concept illustré : Centres d’achat Canada et États-Unis Pierre Laflamme Président Demarcom inc. T & C 450.672.1101 E [email protected] Site Web : demarcom.ca Demarcom améliore le pouvoir d’attraction de l’entreprise auprès de ses clients et de ses publics cibles. Le projet d’entreprise de Demarcom consiste à soutenir les entreprises et les organisations qui cherchent à solutionner des enjeux marketing.