tabletier - Institut National des Métiers d`Art
Transcription
tabletier - Institut National des Métiers d`Art
TABLETIER TABLETIER MÉTIER Les métiers d’art de la tabletterie consistent en la fabrication et la restauration d’objets de petite taille, parfois appelés « articles de Paris », réalisés en matière organique (os, corne…), souvent rare et précieuse (nacre, ivoire, écaille, bois exotiques), et notamment en matière protégée par la « Convention de Washington » sur la protection des espèces en voie d’extinction. La réalisation de ces objets raffinés requiert un savoir-faire pointu. La plupart des techniques de tabletterie a ainsi abouti à la spécialisation des artisans selon le type d’objets réalisés et souvent selon la matière dont ils sont constitués et dont le maniement est très spécifique. Au Moyen-âge, la tabletterie concernait la fabrication des tablettes à écrire, formées d’un côté de bois, de corne, d’ivoire ou de métal sculpté et de l’autre de cire sur laquelle on pouvait écrire à l’aide d’un « style ». La tabletterie peut revêtir aujourd’hui deux formes particulières : les formes « plates » (petits coffrets, boîtes à cigares, boîtes de jeux, cadres photos, dominoterie – c’est-à-dire dominos, dés, touches de piano, coutellerie fermante, branches d’éventail, pièces de lutherie…) et les formes en « volume » (orfèvrerie avec la réalisation de manches de couverts, anses de théière, coutellerie de table etc., articles de tabac, sets de rasage, articles de bureau..) ; les plus petits objets étant réalisés par le « bimbelotier » (petites figurines…). Le tabletier maîtrise le façonnage de nombreuses matières telles qu’ivoire, nacre, écaille, corne, os, bois précieux (ébène, palissandre, acajou…) dont il tire des plaquettes. Tout son art réside dans la découpe de ces pièces à la fois fragiles et rares dont il faut de fait optimiser le débit. Ces matières vivantes ont en outre des propriétés telles, qu’un grand savoir-faire est nécessaire : elles ont par exemple tendance à reprendre leur forme initiale, surtout lorsqu’elles sont approchées d’une source de chaleur. Le tabletier les nettoie préalablement (il fait par exemple bouillir les os pour en retirer toute trace de graisse) puis les débite et les dégrossit en utilisant les machines suivantes : scie circulaire refroidie à l’eau, scie à ruban, scie pour incrustation ou tour (essentiellement pour les objets en relief). Une fois découpée, les plaquettes sont « râpées » (écaille, ivoire), « meulées » (nacre) ou poncées (bois précieux, corne). Il maîtrise les différentes techniques de ciselure, gravure, sculpture, teinture et polissage ainsi que les techniques du plaquage (pivot, collages etc.). Le tabletier fabrique également des petites pièces d’ébénisterie de luxe (coffrets etc.) ou plus courantes (boîtes et jeux en bois notamment). Il fabrique un « bâtit » en bois neutre sur lequel pourront être appliqués le cas échéant les bois précieux sous forme de placages, filets, baguette ou quart-de-rond. La boîte est poncée puis vernie avant de recevoir éventuellement les incrustations des matières précieuses (ivoire, nacre etc.). Le tabletier est enfin amené à fabriquer les pièces de quincaillerie (serrures, charnières etc.). Lorsqu’il restaure un objet ancien, le tabletier le démonte, numérote les pièces puis choisit la matière destinée à remplacer les parties abîmées ou manquantes et la débite. Le tabletier nettoie avec précision l’objet à réparer, effectue le revernissage ou le recollage des placages dans le cas d’un coffret en bois, puis réincruste exactement la nouvelle pièce : touches d’instruments de musiques, éléments de laquage ou de marqueterie, manches de couteau fermant etc. retrouvent ainsi un nouvel éclat. Le tabletier en orfèvrerie et le tourneur-tabletier sont spécialisés dans le « tournage » des matières telles qu’os, corne, bois, corozo (graine surnommée « ivoire végétal » mais dont les applications sont bien moindre en raison de sa petite taille et de son altération avec les années) ou ivoire afin de réaliser des pièces en relief telles qu’anses de théière ou cafetière, manche de couverts, pipes, tabatières ou menus objets. Le tabletier en orfèvrerie sélectionne la matière à utiliser puis y dessine la forme approximative de l’objet à réaliser. Il la découpe préalablement à la scie puis y façonne la pièce à l’aide d’une râpe, la ponce (lime, papier de verre) puis la polit. Le tour à bois est également largement utilisé par le tabletier en orfèvrerie mais aussi par le tourneur-tabletier afin de réaliser des pièces en volume et symétriques (stylos, boutons, manches de couverts, pommeaux de cannes, pions d’échec etc.). Il peut également se spécialiser dans la fabrication de la pipe et est alors appelé artisan « pipier ». Le bimbelotier excelle dans l’art de réaliser de petits objets tournés. Quasiment disparu, ce métier regroupe désormais sous son nom les productions artisanales de bibelots qu’ils soient fabriqués suivant les règles de la tabletterie mais également dans les domaines du travail du métal, du papier mâché etc. Le savoir-faire du tabletier étant souvent associé à des métiers tels que coutelier, joaillier, marqueteur, orfèvre, pipier ou tourneur sur bois, les fiches présentant ces métiers pourront être consultées au centre de ressources de l’INMA. FORMATIONS Aucune formation spécifique n’est dispensée pour les tabletiers. Les techniques de travail du tabletier peuvent néanmoins être abordées dans les domaines spécifiques tels que coutellerie, joaillerie, marqueterie, tourneur sur bois ou orfèvrerie. Retrouvez toutes les adresses des organismes de formations initiales et professionnelles continues dans les métiers d’art en consultant notre base de données sur notre site Internet : http://www.institutmetiersdart.org/ Retrouvez le schéma des formations aux métiers d’art sur notre site Internet : http://www.institut-metiersdart.org/ Sur le site http://www.moveart.org/, retrouvez toutes les adresses des centres de formations en Europe. ENVIRONNEMENT Une corporation de tabletiers s’est développée en France dès le Moyen-âge. La tabletterie est quant à elle beaucoup plus ancienne : les aiguilles en os préhistoriques pouvant être considérés comme des objets de tabletterie et les gallo-romains pratiquants également l’industrie de la tabletterie à grande échelle. Une spécialisation s’est rapidement effectuée par région : à Méru (dominoterie, éventails et boutonnerie), à Thiers (tournerie et coutellerie), à Nogent (coutellerie), dans le Jura (tabletterie, tournerie, bijouterie et piperie), à Dieppe (ivoirerie), dans l’Oise (brosserie), dans la vallée de l’Hers (peignerie)… Il existe aujourd’hui très peu d’artisans tabletiers d’art, la plupart ayant pris leur retraite sans succession. A Méru par exemple, on est passé de 6000 tabletiers au début du XXème siècle, à deux d’entre eux, qui plus est, en passe de prendre leur retraite. Le changement des habitudes de consommation et l’industrialisation ont effectivement réorienté le secteur. Les matières utilisées ont également évolué, les fabricants abandonnant progressivement les matières nobles, rares, fragiles et de fait chères au profit des matières plastiques bon marché et plus solides (moulages par injection etc.) Un tabletier d’art en activité pourra désormais travailler pour l’industrie du luxe (coffrets à cigares, packaging, joaillerie, orfèvrerie, lutherie, art de la table…) ; dans la restauration pour les musées nationaux à condition d’être diplômé d’Etat ou pour les musées régionaux ; mais surtout dans la création ou la restauration pour une clientèle privée (collectionneurs, antiquaires, particuliers) désirant voir sauvées des pièces d’orfèvrerie anciennes (fabrication de nouveaux manches et anses), joaillerie ou tout autre objet dont la matière (bois précieux, corne, nacre, écaille, ivoire….) est abîmée et doit être remplacée. Quelques noms de la tabletterie : Asselin, Bosse, Hamel, Layetterie, Sanson, Elie Bleu, Le Bois plaisir … Plusieurs entreprises ont malgré tout pris le virage de la modernité tout en gardant une part de tradition. Les tourneries-tabletteries et tabletteries modernes travaillent aujourd’hui de façon mécanisée et fabriquent divers coffrets, emballages, cadres, présentoirs, pieds de lampes, pièces de décoration, articles de souvenir, jeux et jouets en bois ordinaire etc. Elles sont encore pour la plupart localisées sur leurs terres d’origine : le Jura. Elles ont néanmoins à faire face à la concurrence asiatique et notamment à celle de la Chine ainsi qu’à la nécessité de renouveler sans cesse leurs offres et leurs gammes de produits. Les pipiers, face à un marché français morose et fermé en raison des lois antitabac, trouvent quant à eux à l’étranger de nouveaux marchés et exportent aux quatre coins du monde jusqu’à la moitié de leur production. L’approvisionnement en matière première est également un point clé pour la survie des tabletiers d’art car leurs matériaux de travail sont, pour la plupart, protégés. Le travail de l’ivoire, de l’écaille et de plusieurs bois précieux est effectivement soumis à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) appelée également « Convention de Washington ». Des contrôles sont dans ce cadre effectués lors de l’utilisation de ces matières. Les artisans doivent par exemple signaler leurs stocks qui devront obligatoirement être constitués de matériaux prélevés dans la nature avant la Convention en 1976 (1975 pour l’écaille). Seule l’importation est interdite en France. Un certificat accompagnera dès lors tout objet constitué d’une matière protégée. Les tabletiers s’approvisionnent en général auprès de quelques fournisseurs spécialisés en matières premières rares ou auprès du grand public qui détient encore notamment des stocks personnels d’ivoire (défenses d’éléphants etc.). Les stocks de matériaux diminuent donc inéluctablement sans pouvoir être renouvelés et condamnent ainsi la profession de tabletier. Une situation dramatique malgré des ventes considérables en provenance d’Afrique (cent dix tonnes d’ivoire mises en vente par lots de 10 à 50 tonnes) ou de Cuba (sept tonnes d’écailles en attente de vente en un seul lot) dont seule une tonne permettrait de faire vivre la profession une année entière. Malheureusement, les artisans français n’y ont pas accès pour cause de volumes minimums d’acquisitions trop importantes et de réglementation drastique à l’importation. L’association COMURNAT avait été créée en France afin de protéger et faire valoir les droits des artisans dont la survie dépend de l’utilisation de ces matières vivantes. Elle n’est aujourd’hui plus en activité. ORGANISMES PROFESSIONNELS Synttac – Créative wood (Union française des professionnels de l’objet bois et matières) 85, avenue St Claude, 36260 Moirans en Montagne Tél. 03.84.42.81.34 [email protected] http://www.tournerie-tabletterie.com/ Creativewood fédère l’ensemble des professionnels du bois, tous reconnus et unis par le même désir d’offrir aux marchés des prestations de qualités inédites en matière de réalisation d’articles bois. Collectif innovant d’entreprises complémentaires et performantes, Creativewood offre par l’union de ses savoirs faire diversifiés, une solution globale et complète en matière de capacité de production d’articles bois. Le Laboratoire d’Innovation s’adresse aux entreprises ayant pour activité la fabrication d’objets en bois (jouets, arts ménagers, luminaires, …), et en particulier : Les PME et TPE, de la 1ère et/ou 2ème transformation, situées sur le territoire national. Les statistiques proposées par l’Observatoire de la tournerie-tabletterie sont issues des données saisies pas les organismes chargés de la promotion et de l’accompagnement du secteur dans le cadre du Contrat d’Actions Collectives Bois. Chambre Syndicale de l’Ecaille et de l’Ivoire 5 avenue de la Trémouille, 94100 Saint Maur [email protected] Créée durant l’entre-deux-guerres, la Chambre Syndicale de l’Ivoire avait pour mission de rassembler l’ensemble des professionnels de l’ivoire : importateurs (profession qui a disparu), artisans ivoiriers (sculpteurs et tourneurs sur ivoire) et distributeurs (boutiquiers qui diffusaient le travail des artisans, profession devenue rare). Elle regroupe aujourd’hui l’ensemble des consommateurs d’ivoire brut : tabletiers, ivoiriers, couteliers etc. ce qui représente une trentaine de professionnels. Organe de liaison entre les différents artisans, elle les informe des actualités et défend leurs intérêts auprès des pouvoirs publics. SALONS ET MANIFESTATIONS Journées européennes des métiers d’art - JEMA, Annuel, avril Institut National des Métiers d’Art - 23, Avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 17. http://journeesdesmetiersdart.fr/ Les Journées Européennes des Métiers d’Art (JEMA), initiées et coordonnées par l’INMA, portent pour ambition la valorisation du patrimoine immatériel et vivant. Elles fédèrent et mobilisent l’ensemble des acteurs du secteur. Les professionnels des métiers d’art sont au cœur de l’événement : portes ouvertes d’ateliers et de centres de formation, expositions, rencontres, démonstrations de savoir-faire, circuits de découverte, etc. Elles ont lieu tous les ans, le premier week-end d’avril, pendant trois jours et dans toutes les régions de France. CONCOURS Prix Avenir Métiers d’Art - INMA Annuel, remise de prix : date variable. Remise des dossiers : 31 mai de l’année en cours. Institut National des Métiers d’Art - 23, Avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 17. [email protected] http://www.institut-metiersdart.org Les Prix Avenir Métiers d’Art – INMA, organisés par l’Institut National des Métiers d’Art, avec le soutien de la Fondation Michelle et Antoine Riboud et de Banque Populaire, sont destinés à mettre en valeur de jeunes talents, futurs acteurs de la vie économique dans ces métiers de passion et de création. Ils ont pour objectif d'encourager les élèves de la filière Métiers d’Art, du niveau CAP au niveau Bac +2 (niveaux V, IV et III) en mettant en lumière leur créativité et leur maîtrise technique. Le 1er Prix de chaque région et de chaque niveau reçoit un chèque d’une valeur de 250€ (pouvant être complété par des partenaires régionaux) ainsi qu’un diplôme. Les lauréats régionaux bénéficient également des avantages du CLUB Avenir : séjour de deux jours à Paris en vue du jury national, rencontres avec des professionnels, visite de musées, ateliers, etc. Chaque premier prix national reçoit une dotation de 4500€. La dotation des 2èmes Prix s’élève quant à elle à 2000€ et à 1000€ pour les 3èmes Prix. Les lauréats du Prix bénéficient également d’un accompagnement privilégié de l’INMA dans la suite de leurs parcours ainsi que d’un appui en termes de communication et de promotion. Concours Un des Meilleurs Ouvriers de France Société des Meilleurs Ouvriers de France, 16, rue Saint-Nicolas, 75012 Paris. Tél. : 01 43 42 33 02. Fax : 01 43 42 20 41. [email protected] http://www.meilleursouvriersdefrance.info Concours conduisant à l’attribution du diplôme d’Etat « Un des meilleurs ouvriers de France », homologué au niveau III de la nomenclature interministérielle des niveaux de formation. Il atteste l’acquisition d’une haute qualification dans l’exercice d’une activité professionnelle dans les domaines de la restauration, de l’hôtellerie, de l’alimentation, du bâtiment, de l’habitation, des structures métalliques, de l’industrie, de la terre et du verre, du vêtement, de la bijouterie, des techniques de précisions, de la gravure, de la communication, de la musique, des animaux, de l’agriculture, du commerce et des services. Organisé tous les trois ans, les candidats aux épreuves de l’examen doivent avoir 23 ans minimum. Le concours est ouvert à 138 métiers répartis en 19 groupes. Une exposition des œuvres des lauréats est organisée par le comité. Concours de la fonction publique, Ministère de la culture et de la communication, Service du personnel et des affaires sociales, Bureau des concours, 182, rue Saint-Honoré, 75033 Paris Cedex 01. Tél. : 01 40 15 86 93. Fax : 01 40 15 81 29. [email protected] http://concours.culture.gouv.fr Concours de recrutement du personnel du Ministère de la culture et de la communication : maître ouvrier (catégorie C), technicien d’art (catégorie B) ou chef de travaux d’art (Catégorie A). Le maître ouvrier réalise de petites restaurations, le technicien s’occupe de la restauration et de la préservation des œuvres, enfin le chef de travaux assure l’encadrement du personnel et assume la responsabilité du fonctionnement des ateliers de restauration. Ils travaillent notamment dans les musées nationaux, les domaines nationaux, les bibliothèques, les manufactures nationales, ainsi qu’aux Archives nationales et au Mobilier national. Seul le domaine du « Bois » est concerné (les matières « vivantes » comme l’ivoire ou l’écaille n’apparaissent pas dans les domaines traités par le concours). SOURCES D’INFORMATION ORGANISME Les Grands Ateliers de France 45, rue Boissy d'Anglas, 75008 Paris. [email protected] http://www.grandsateliersdefrance.com Créée en 1993, l’association est une sélection de Maisons de tradition du haut artisanat, dans le domaine des arts, des arts décoratifs et des arts de vivre et notamment dans le domaine de la tabletterie. LIEUX RESSOURCES Musée de la nacre et de la tabletterie, 61, rue Roger Salengro, 60110 Méru. Tél. : 03 44 22 61 74. Fax : 03 44 22 61 74. [email protected] http://www.musee-nacre.com La ville de Méru, dans l’Oise, a accueilli depuis le XVIIème siècle ateliers de tabletiers et boutonniers. L’origine de ce développement proviendrait des nourrices de Méru qui gardaient les enfants de tabletiers du quartier du Marais, à Paris, et qui auraient progressivement effectué de menus travaux. La ville toute entière s’est dès lors spécialisée dans la fabrication spécifique d’éventails, dominos et boutons. Etabli dans une ancienne usine de la ville, le musée retrace aujourd’hui toutes les étapes de fabrication, présente les machines en état de fonctionnement, les plus beaux objets produits et propose des démonstrations d’artisans. Il permet notamment de garder vivant ce savoir-faire et prolonger l’activité de fabrication d’objets de tabletterie. Musée de la pipe et du diamant, 1, place Jacques Faizant, 39200 Saint-Claude. Tél. : 03 84 45 17 00. [email protected] http://www.musee-pipe-diamant.com Le musée de la pipe de Saint-Claude dans le Jura présente l’histoire de la pipe ainsi qu’une découverte des techniques de fabrication de la pipe de bruyère. Musée de la tournerie, Village de Lizon, 39170 Lavans les Saint-Claude. Tél./Fax : 03 84 42 11 68. [email protected] http://musee-dela-tournerie.monsite-orange.fr/ Un musée vivant présentant les techniques de tournerie de la corne essentiellement, mais également de l’ivoire, de l’os, du buis et du corozo. SITES INTERNET http://www.cites.org Le site de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction présentant les objectifs, le fonctionnement et les textes officiels de la CITES. http://www.developpement-durable.gouv.fr Le site du ministère de l’Ecologie permettant, entre autres informations, de trouver les coordonnées des Directions régionales de l’environnement (DIREN) auprès desquelles les autorisations (utilisation, vente ou achat) pourront être demandées. Les tabletiers pourront également effectuer leur requête auprès de la préfecture de leur département. http://www.netbois.com Ce portail dédié aux métiers du bois offre une section « Tournerie et tabletterie » qui permet d’accéder à un annuaire de tabletiers et tourneurs sur bois. http://www.aftab-asso.com Le site de l’association française de tournage sur bois. http://menuiserie-art-entre-tabletterie-et-marqueterie.kazeo.com Le site d’un artisan présentant des étapes de travail. http://brottenfus.free.fr/fourniture.htm Ce site donne un aperçu des fournisseurs de matières premières (bois précieux, nacres, os…) pour la marqueterie et la tabletterie. Les listes d’informations sont proposées à titre indicatif et ne sauraient prétendre à l’exhaustivité. POUR EN SAVOIR PLUS… Consultez le Centre de ressources de l’Institut National des Métiers d’art, une ressource unique sur les métiers d’art : - Des bases de données documentaires sur l’actualité des métiers d’art et des bases de données sur les formations, accessibles sur son site internet. - Un fonds documentaire spécialisé : revues, dossiers, ouvrages et plus de 750 films sur ce secteur. Institut National des Métiers d’art, 23 avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85 Ouvert du mardi au vendredi de 14 à 18 heures [email protected] http://www.institut-metiersdart.org/ © INMA - 2015