Dimanche 27 mars 2016
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Dimanche 27 mars 2016
Dimanche 27 mars 2016 Tel : 023 37 12 50 / 023 37 10 94 / 023 37 12 51 Fax. 023 37 10 92 / 023 37 10 91 Mobile: 0770 88 90 80 L’adresse : Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi. Cheraga Alger. . SOMMAIRE Synthèse ................................................................................................................................................................. 3 A la une .................................................................................................................................................................. 4 IL A INSTALLÉ SON BUREAU EN PRÉSENCE DE ALI HADDAD : Le FCE prend ses quartiers à Tizi Ouzou (L’expression) ........................................................ 4 Ali Haddad à Tizi-Ouzou ............................................................................................ 5 : «Nous dérangeons ceux qui veulent imposer à l'Algérie une transition violente» (Le quotidien d’Oran) ................................................................................................. 5 Investissement : HADDAD lance un appel à la diaspora (L’Econews) ..................... 5 Ali Haddad, à partir de Tizi-Ouzou oû il a procédé à l’inauguration du bureau du FCE : «Une Algérie nouvelle est en gestation» (La dépêche de Kabylie) .................. 6 «Aujourd’hui, Tizi Ouzou est en droit d’aspirer à la stabilité et au développement» (La Nouvelle République)........................................................................................... 8 Ali Haddad installe le bureau du FCE de Tizi Ouzou : «Nous n’avons qu’une seule patrie, l’Algérie» (Horizons) ....................................................................................... 9 Retour au mécanisme de réescompte : La Banque centrale sonne la fin des surliquidités (El Watan) ............................................................................................ 10 Ali Haddad à Tizi Ouzou : «Nous sommes contre une transition violente» (El Watan) ....................................................................................................................... 12 Le FCE réunis ses délégués à l’étranger… (Algérie Eco) ........................................ 12 À partir de Tizi-Ouzou : Ali Haddad s’attaque à l’opposition politique (Le Soir d’Algérie) .................................................................................................................. 13 Le niveau de leur liquidité ne cesse de baisser : La crise se propage aux banques (El Watan) ....................................................................................................................... 14 Alexandre Kateb. Economiste en chef à Tell Group et professeur d’économie : «Près de 4000 milliards de dinars hors circuit bancaire» (El Watan) ................................. 16 Système bancaire : L’urgence d’une réforme (El Watan)......................................... 18 CHANGEMENT DANS LE SECTEUR DES TRANSPORTS POUR PROMOUVOIR LES EXPORTATIONS : Le privé est toujours indésirable (L’Expression) .......................................................................................................... 19 10E ANNIVERSAIRE DE LA PRÉSENCE D’OXFORD BUSINESS GROUP EN ALGÉRIE : La pétrochimie peut être un vecteur de la diversification économique (Liberté) .................................................................................................................... 20 L’Algérie participera le 17 avril à la réunion des pays producteurs de pétrole membres et non membres de l'Opep (APS) .............................................................. 21 LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE RASSURE : 96% des actes de concessions attribués (L’Expression) ............................................................................................ 23 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 24 L'euro chute face au dinar : Le marché parallèle en ébullition (Maghreb) ............... 24 Coopération ......................................................................................................................................................... 25 Jean- Louis Levet, Haut Responsable de la coopération industrielle algéro-française à Algérie-éco : «La France et l’Algérie forment un duo unique sur l’échiquier mondial» (Algérie Eco) ............................................................................................. 25 Tourisme : la "Destination Algérie" gagne en audience à Moscou (APS) ............... 30 Veille ..................................................................................................................................................................... 31 2 Synthèse Large couverture aujourd’hui à l’ouverture du Bureau du FCE par le Président, Mr Ali HADDAD. La presse a repris l’allocution du Président les a couvert les différentes activités et visites d’unité qu’il a effectué à cette occasion. A lire également dans El Watan un dossier consacré à la crise de liquidité que vivent les banques publiques. Les journaux sont revenus sur la baisse de l’Euro sur le marché parallèle de la devise. Enfin et dans le cadre de la coopération, Algérie Eco a publié un long entretien avec Jean-Pierre Levet. Il y revient sur la coopération algérofrançaise. 3 A la une IL A INSTALLÉ SON BUREAU EN PRÉSENCE DE ALI HADDAD : Le FCE prend ses quartiers à Tizi Ouzou (L’expression) Ali Haddad, président du FCE Le Forum des chefs d'entreprise a depuis hier hier son bureau à Tizi Ouzou. Présidé par l'investisseur Mohamed Siad, la section locale regroupe un grand nombre d'opérateurs de divers créneaux. La cérémonie d'ouverture qui s'est tenue à la grande salle de la Maison de la culture MouloudMammeri a vu la présence d'un grand nombre d'investisseurs aux côtés du président du FCE Ali Haddad et les représentants des pouvoirs publics mandatés par le wali Brahim Merad, le président de l'APW ainsi que les directeurs de plusieurs secteurs. Prenant la parole, le désormais président de la section FCE de Tizi Ouzou Mohamed Siad a appelé les jeunes investisseurs à se regrouper dans son association qu'il dit ouverte à toutes les initiatives. C'est le même élan du côté des élus qui, par la voix du président de l'APW, Mohamed Kelalèche, ont montré leur disponibilité à travailler en partenariat avec la section et tous les opérateurs privés pour le développement économique de la wilaya. Ce dernier a cependant rappelé la nécessité de travailler pour l'élaboration de nouvelles approches territoriales du développement. Pour le représentant des élus, cette approche devrait régler le problème de l'indisponibilité du foncier par l'inclusion des 800 ha d'assiette qui ne sont pas encore viabilisés. Pour sa part, le wali Brahim Merad a assuré de la disponibilité de l'Etat à accompagner toutes les initiatives. Pour lui, les représentants de l'Etat ne sont plus comme avant des consommateurs passifs de subsides de l'Etat. Aujourd'hui, explique-t-il, les représentants de l'Etat travaillent pour créer un climat propice à l'investissement. Pour sa part, intervenant pour annoncer l'ouverture officielle de la section, le président du FCE Ali Haddad a appelé les jeunes investisseurs à se regrouper dans la section pour apporter leur touche à l'élan de développement de la wilaya de Tizi Ouzou. Son appel est également allé en direction de la communauté algérienne vivant à l'étranger. La diaspora est capable d'apporter une grande part à l'économie nationale. Ali Haddad a également profité de l'occasion et de la tribune pour rappeler que par ces initiatives concrètes, le Forum des chefs d'entreprise dérange des cercles habitués à la rente pétrolière et l'informel. Enfin, notons que le FCE a signé hier deux conventions de partenariat avec l'université Mouloud-Mammeri et la direction de wilaya de la formation professionnelle. Ces deux clauses prévoient de mettre les moyens afin de 4 former une main-d'oeuvre hautement qualifiée à même d'alimenter le marché du travail. La délégation du FCE ainsi que El Hadi Ould Ali, ministre de la Jeunesse et des Sports et les investisseurs locaux ont effectué deux visites sur le terrain. A l'ordre du jour de leur virée, la laiterie de Draâ Ben Khedda ainsi que le complexe industriel de l'électroménager Eniem à Oued Aïssi. Ali Haddad à Tizi-Ouzou : «Nous dérangeons ceux qui veulent imposer à l'Algérie une transition violente» (Le quotidien d’Oran) «Nous dérangeons ceux qui veulent imposer à l'Algérie une transition violente» et «certains ont, en effet, la mémoire courte et ont oublié cette période noire durant laquelle notre pays était isolé, victime d'un embargo qui ne disait pas son nom», a déclaré, hier, le président du Forum des Chefs d'Entreprises (FCE), Ali Haddad, dans son allocution prononcée à Tizi Ouzou à l'occasion de l'inauguration du bureau local de son organisation. Devant le wali de Tizi Ouzou, le président de l'Assemblée populaire de wilaya et des opérateurs économiques de la région, Ali Haddad a souligné que «nous dérangeons les lobbies qui n'ont aucun intérêt à ce que la production nationale prospère et ceux qui profitent de la rente pétrolière et qui se complaisent dans l'assistanat». Ali Haddad a soutenu qu'«au FCE, nous évoquons dans nos plaidoyers la diversification de l'industrie, la sécurité alimentaire et la relance économique de manière globale, sauf que ces défis resteront des notions abstraites si rien n'est fait à l'échelle locale pour encourager les initiatives». Et le patron des patrons a saisi l'occasion pour lancer un message d'espoir à l'adresse des jeunes en soutenant qu' «une Algérie nouvelle est en gestation. Une Algérie qui a besoin de vous, qui a besoin de nous tous pour devenir grande». Investissement : HADDAD lance un appel à la diaspora (L’Econews) Le président du FCE, Ali Haddad qui a procédé ce matin à l’ouverture d’un bureau de représentation dans la wilaya de Tizi-Ouzou a lancé un appel à 5 la diaspora algérienne afin de venir investir en force dans cette wilaya à fort potentiel et qui demeure en retard dans l’investissement. Les fortes potentialités que possède la willaya font que la diaspora constitue (élément important) peut contribuer fortement au développement de la région. A ce titre, le président du FCE, a appelé les « compatriotes, et dignes enfants de la wilaya de Tizi-Ouzou, installés à l’étranger, mais toujours fiers de leurs origines, pour qu’ils apportent leur contribution à l’œuvre de renouveau économique de leur région». Haddad qui a installé Mohamed Siad, à la tête du FCE à Tizi-Ouzou, a appelé à faire un bilan sur le développement économique dans la région et identifier les blocages qui freinèrent encore l’investissement. « Nous devons faire un bilan sans complaisance des politiques appliquées jusqu’à présent, identifier les insuffisances et mettre en œuvre des mesures courageuses et efficaces » a indiqué Ali Haddad. Par ailleurs, Ali Haddad n’est pas passé sans évoquer ceux qui « veulent imposer à l’Algérie une transition violente. Selon lui, « certains ont en effet la mémoire courte et ont oublié cette période noire durant laquelle notre pays était isolé, victime d’un embargo qui ne disait pas son nom». Dans ce sillage il a signalé que son organisation dérange pas mal de gens notamment « ceux qui profitent de la rente pétrolière et qui se complaisent dans l’assistanat. Ceux qui profitent de l’Etat-providence, que nous dénoncerons aujourd’hui et demain». Haddad, à considéré que ces gens là, ne cherchent pas l’intérêt du pays, la preuve, ils ont « inondé notre marché de produits contrefaits et de qualité médiocre, voire dangereux et qui concurrencent de manière malsaine et déloyale les producteurs algériens. » En effet, la région connaît un énorme retard dans le développement économique notamment après les évènements du printemps berbères qui ont fait fuir beaucoup d’investisseurs. Une réalité que les autorités locales n’ont pas manqué de relever, a l’instar du Wali Brahim Merrad qui a évoqué le manque flagrant du foncier industriel, ajoutant à cela le risque de blocage de la zones industrielle de Tizi Ghenif qui a suscité la colère des élus locaux présents dans la salle. Ali Haddad, à partir de Tizi-Ouzou oû il a procédé à l’inauguration du bureau du FCE : «Une Algérie nouvelle est en gestation» (La dépêche de Kabylie) 6 Le président du forum des chefs d’entreprise (FCE), M. Ali Haddad, a procédé à l’inauguration, hier, du bureau de son organisation à Tizi-Ouzou, et ce après avoir répondu au même titre que le premier responsable de la wilaya, M. Brahim Merad, aux interrogations soulevées par les opérateurs économiques au cours d’une rencontre qui s’est tenue au niveau de la salle de spectacle de la Maison de la culture Mouloud Mammeri. C’était en présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, M. El Hadi Ould Ali, du P/APW, M. Mohamed Klalèche, d’élus locaux et nationaux et de représentants de la société civile. L’enjeu principal du déploiement régional du FCE, dira M Haddad, est celui de «mobiliser toutes les énergies, toutes catégories économiques et sociales confondues, pour une dynamique territoriale effective par l’identification des meilleurs ressources et moyens pour l’amorçage rapide de la croissance locale». Selon le président du FCE, l’avenir et la prospérité de la wilaya de TiziOuzou passe impérativement par sa jeunesse : «Il faut croire en un avenir proche et prospère de cette wilaya qui sera porté par sa jeunesse et à la jeunesse de Tizi-Ouzou de croire en la force très grande de son énergie positive. Nous nous attelons en premier lieu à inculquer à nos jeunes la culture de l’initiative et de l’entreprenariat. C’est une culture qui est ancrée ici à Tizi-Ouzou qui a vu naître toute une génération d’entrepreneurs, d’industriels et d’opérateurs économiques qui ont créé des petites entreprises, devenus leaders dans leurs domaines, et qui ont étendu leurs investissements à d’autres wilayas du pays». Pour M. Haddad, ces jeunes qui ont réussi à percer dans le monde de l’entreprise sont «des self-made men, des jeunes qui sont partis de rien et qui ont fait face à l’adversité, sans jamais se décourager. Ils sont les modèles à suivre pour cette jeunesse qui se cherche». S’adressant toujours à la jeunesse de la région, il dira : «Une Algérie nouvelle est en gestation. Une Algérie qui a besoin de vous, qui a besoin de nous tous pour devenir grande. C’est vous qui serez les artisans de ce changement tant attendu et espéré par l’ensemble du peuple algérien». Selon l’orateur, plus de 2000 petites et moyennes entreprises et près de 500 jeunes chefs d’entreprises sont adhérents du FCE. Lors de son intervention, le président du FCE lancera un appel en direction de notre diaspora : «Je voudrais lancer un appel solennel à nos compatriotes installés à l’étranger pour qu’ils apportent leur contribution à l’œuvre du renouveau économique de leur région. La réussite de l’Algérie sera indéniablement plus rapide et plus complète avec eux. Joignons nos efforts pour que l’année 2017 soit un grand départ pour la contribution de 7 la diaspora au développement. Leur pays a besoin d’eux et ils auront toujours besoin de leur pays». Profitant de cette tribune, le président du FCE tirera à boulets rouges sur ses détracteurs : «Nous sommes conscients que nous dérangeons certains milieux qui trouvent leur compte dans l’immobilisme et le statu quo. Nous dérangeons les lobbies qui n’ont aucun intérêt à ce que la production nationale prospère». Il dénonce également ceux qui «profitent de la rente pétrolière et qui se complaisent dans l’assistanat ainsi que ceux qui profitent de l’Etat providence» et dénoncera énergiquement «ceux qui veulent imposer à l’Algérie une transition violente». Le wali, M. Brahim Merad, soutiendra quant à lui que «le climat des affaires est favorable à Tizi-Ouzou, nous pourrions faire de notre wilaya un pôle d’excellence en matière de santé et de tourisme». Lors de l’ouverture des débats, les chefs d’entreprises ont soulevé des problèmes de bureaucratie et de corruption : «La corruption et la bureaucratie sont les cancers de l’Algérie», dira l’un d’eux. Un autre opérateur issu de notre diaspora abondera dans le même sens : «Il y a une grande lenteur administrative ici en Algérie !». A cette occasion, il sera procédé à la signature de deux conventions entre l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou et la direction de l’enseignement et de la formation professionnels, en présence du représentant local du forum des chefs d’entreprise, M. Mohamed Siad. «Aujourd’hui, Tizi Ouzou est en droit d’aspirer à la stabilité et au développement» (La Nouvelle République) Le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, a estimé, hier à Tizi Ouzou, qu’«aujourd’hui, la wilaya, à l’instar des autres régions du pays, est en droit d’aspirer à la stabilité et au développement» sur tous les plans, économique, social, humain, etc. «Le défi doit être relevé, en premier lieu, par les enfants de la région en assumant pleinement leur mission d’acteurs locaux», a-t-il indiqué. S’exprimant à l’inauguration du bureau de représentation du FCE à Tizi Ouzou, M. Haddad a assuré qu’avec le soutien des pouvoirs publics, ils (enfants de la région, ndlr) pourront enclencher une nouvelle dynamique. «Un débat franc et décomplexé, sur les questions de développement de la wilaya, que nous appelons de nos vœux, ne manquera certainement pas de mettre en évidence les énormes potentialités que recèle la région et qui restent, malheureusement, sous-exploitées», a-t-il dit, souhaitant, vivement, que les associations de jeunes soient «pleinement impliquées». La wilaya de Tizi Ouzou, a-t-il fait observer, peut s’enorgueillir de disposer d’une jeunesse réellement qualifiée et d’un centre universitaire performant pourvoyeur, annuellement, de 50 000 diplômés. «La wilaya doit valoriser cet atout majeur, cette prédisposition exceptionnelle pour s’imposer comme un pôle d’excellence en matière de formation au profit de toute l’Algérie», a estimé M. Haddad, suggérant au secteur privé, déjà très dynamique à l’échelle locale, d’apporter sa 8 contribution, développer ses capacités et parfaire ses qualifications pour «s’ériger en acteur majeur de cette nouvelle ambition pour Tizi Ouzou». M. Haddad a, à cet effet, plaidé pour «un bilan sans complaisance des politiques appliquées jusqu’à présent, l’identification des insuffisances et la mise en œuvre de mesures courageuses et efficaces», une démarche, a-til fait observer encore, qui doit être menée loin de toute considération autre qu’économique. «Il y va de l’avenir prospère de la région et des citoyens mais aussi de l’Algérie et de son développement», a encore indiqué le président du FCE, pour qui, seule l’adoption d’une approche participative impliquant tous les Algériens, toutes les institutions est à même d’y parvenir à «construire un modèle économique où chaque algérien trouvera sa place». Le déploiement régional du FCE qui consiste en l’installation des délégations au niveau des wilayas du pays, a rappelé M. Haddad, pour objectif l’identification des meilleurs ressources et moyens pour l’amorçage rapide de la croissance locale. «Nous ne pouvons pas occulter le fait que Tizi Ouzou a traversé des épreuves douloureuses qui ont impacté son rythme de développement, comme nous ne pouvons pas occulter la problématique du foncier qui se pose avec plus d’acuité à Tizi Ouzou pour des raisons tant sociologiques que géographiques», a-t-il poursuivi. «A partir de cette tribune, je voudrais lancer un appel solennel à nos compatriotes, aux dignes enfants de la wilaya, installés à l’étranger, mais toujours fiers de leurs origines, pour qu’ils apportent leur contribution à l’œuvre du renouveau économique de leur région», a poursuivi le président du FCE, mettant en avant les nombreuses réussites, le dynamisme, les capacités intellectuelles, les moyens financiers et les prédispositions entrepreneuriales de cette communauté. «Nous leur disons que leur apport sera déterminant et qu’ils trouveront en nous, l’écoute et l’attention nécessaires pour la réalisation et la réussite de leurs projets». Evoquant l’histoire de cette région et les sacrifices consentis par nos valeureux martyrs et moudjahidine pour la libération du pays du joug colonial, M. Haddad a rappelé que «leur propension au don de soi et au dévouement n’a qu’une seule source : l’attachement indéfectible à la mère patrie, cette Algérie fière et altière, une et indivisible conformément aux principes fondamentaux de notre Constitution» qui vient de consacrer le statut de langue officielle de tamazight. «C’est une avancée majeure qui constitue une réponse cinglante à la duplicité et aux sombres desseins d’aventuriers en mal de reconnaissance, qui instrumentalisent cette cause noble et légitime pour en faire un instrument de division et d’aliénation», a-t-il dit encore. Ali Haddad installe le bureau du FCE de Tizi Ouzou : «Nous n’avons qu’une seule patrie, l’Algérie» (Horizons) 9 Le président du Forum des chefs d’entreprise, Ali Haddad, a installé, hier, le bureau de représentation du FCE à Tizi Ouzou. Dans son allocution, le président du FCE a évoqué de nombreuses questions en rapport avec l’actualité économique, ainsi que les problèmes auxquels l’entreprise algérienne fait face au double plan intérieur et extérieur. Devant un aréopage d’hommes d’affaires, de responsables locaux, d’élus nationaux et locaux, d’entrepreneurs, de représentants de la société civile, Haddad n’a pas manqué d’exprimer sa « fierté » d’inaugurer le bureau de Tizi Ouzou. « Je suis ému car c’est cette wilaya qui m’a vu naître et grandir. C’est ici qu’a commencé pour moi cette merveilleuse aventure en tant qu’entrepreneur et c’est là que j’ai fait mes premiers pas dans le monde de l’entrepreneuriat et de l’entreprise », a-t-il relevé. « Tizi Ouzou, dira le président du FCE, est une wilaya qui offre des opportunités d’investissements importantes dans de nombreux secteurs même si elle a traversé des épreuves douloureuses durant son histoire récente ce qui a fortement impacté son rythme de développement. Nous ne pouvons occulter, en outre, la problématique liée au foncier qui se pose avec plus d’acuité à Tizi Ouzou relativement aux autres régions du pays ». En rendant hommage à tous les hommes et femmes qui ont marqué l’histoire de la région, « dont Hocine Aït-Ahmed », Ali Haddad appellera à être « dignes de leur combat et de leurs sacrifices ». Il ne manquera pas de fustiger les tenants de la division en revenant sur la question de l’officialisation de tamazight. « C’est une avancée majeure qui constitue une réponse à ceux qui instrumentalisent cette noble et légitime cause pour en faire un instrument de division et d’aliénation », soulignera le patron des patrons. Et d’affirmer : « nous devons refuser de les suivre dans leurs démarches. Nous n’avons qu’une seule patrie, l’Algérie, une et indivisible, elle nous appartient et nous lui appartenons ». Tout en indiquant que la wilaya de Tizi Ouzou est en droit d’aspirer à la stabilité et au développement sur tous les plans, il pointera du doigt certains lobbies. « Nous dérangeons des lobbies qui n’ont aucun intérêt à ce que la production nationale prospère », dira-t-il, ajoutant : « je ne parle pas des importateurs identifiés dont la contribution à la dynamique économique est avérée, mais de ceux qui profitent de la rente pétrolière et qui se complaisent dans l’assistanat ainsi que ceux qui profitent de l’Etat providence et ceux qui ont inondé le marché national de produits contrefaits. Ceux qui concurrencent de manière malsaine et déloyale les producteurs algériens». Retour au mécanisme de réescompte : La Banque centrale sonne la fin des surliquidités (El Watan) 10 Le retour au refinancement des banques sonne la fin des surliquidités bancaires. En effet, les liquidités bancaires s’affichent en net recul, s’établissant à 1828 milliards de dinars à fin septembre 2015 (près de 17 milliards de dollars) contre 2730,88 milliards de dinars à fin septembre 2014. A l’origine, une baisse drastique des dépôts du secteur pétrolier conséquemment à une contraction plus prononcée que prévu des recettes tirées de la commercialisation des hydrocarbures. Durant les neuf premiers mois de 2015, les dépôts du secteur des hydrocarbures ont baissé de 39% par rapport à la même période en 2014, selon la dernière note de conjoncture de la Banque d’Algérie. Qui dit un retour au réescompte, dit moins de recettes bancaires et plus de sorties, ce qui place les banques, pour la première fois depuis plusieurs années, en situation de débiteurs nécessitant un refinancement par la Banque centrale. Le gouverneur de la Banque d’Algérie, qui était de passage la semaine dernière à la Chambre basse du Parlement, a indiqué que son institution allait revenir au refinancement des banques à travers l’injection des liquidités nécessaires au financement de l’investissement et des PME en Algérie. Certes, le taux de réescompte est de 4% depuis 2001, mais dans un contexte de morosité et de détérioration des indicateurs macroéconomiques, sa révision est envisageable. Elle est tributaire essentiellement de la politique des crédits à laquelle entend s’adonner la Banque centrale. Mais les injections de liquidités ne «devraient pas être traduites par une réduction des réserves de change», a averti Mohamed Laksaci. Autrement dit, le renflouement des comptes bancaires ne devrait pas profiter aux importateurs au détriment de l’investissement. Même en temps d’aisance financière, l’investissement productif était le maillon pauvre d’une économie trop fortement orientée vers la facilité de l’importation. L’investissement budgétaire avait le vent en poupe durant les quinze années du pétrole cher, reléguant l’investissement économique et productif au second palier des priorités. Les banquiers, alors en situation de surliquidités, avaient une épée de Damoclès au-dessus de leur tête : les règles prudentielles de la Banque d’Algérie et une porte de prison entrouverte, tant une simple erreur de gestion relevait encore du pénal. Se pose alors la question de savoir si les banquiers de la place vont enfin oser en période de sous-liquidités ce qu’ils n’eurent pas cru possible en temps de surliquidités. Il est très improbable que le dispositif de réescompte puisse venir à bout de la désaffection des banquiers pour le financement de l’investissement. Car les crédits à l’investissement productif étaient un des maillons faibles de l’économie, même en temps d’aisance financière. 11 Plus vraisemblablement, les vieux réflexes auront encore la peau dure. Ils sont la résultante à la fois des tergiversations en matière de réforme bancaire et financière, d’un engagement peu ressenti en faveur de l’économie productive et d’un secteur pétrolier omniprésent dans les mœurs économiques et budgétaires. Ali Haddad à Tizi Ouzou : «Nous sommes contre une transition violente» (El Watan) Lors de son allocution à l’occasion de l’installation du bureau de son organisation dans la wilaya de Tizi Ouzou, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, a déclaré : «Nous ne pouvons pas occulter le fait que cette région a traversé des épreuves douloureuses durant son histoire récente et qui ont fortement impacté son rythme de développement.» «Le défi doit être relevé, en premier lieu, par les enfants de cette région. En assurant pleinement leur mission d’acteurs locaux et avec le soutien des pouvoirs publics, ils pourront enclencher une nouvelle dynamique», a-t-il précisé. Et de souligner que «Tizi Ouzou a enfanté tant de héros que nous devons être aujourd’hui dignes de leur combat et de leurs sacrifices pour une Algérie indivisible». M. Haddad a par ailleurs estimé que l’officialisation de la langue amazighe «est une avancée majeure qui constitue une réponse cinglante à la duplicité et aux sombres desseins d’aventuriers en mal de reconnaissance qui instrumentalisent cette cause noble et légitime pour en faire un instrument de division et d’aliénation». Le président du FCE poursuit : «Nous sommes conscients que nous dérangeons les lobbies qui n’ont aucun intérêt à ce que la population prospère. Il s’agit de ceux qui ont inondé notre marché de produits contrefaits, de qualité médiocre, voire dangereux et qui concurrencent de manière malsaine et déloyale les producteurs algériens. Nous dérangeons ceux qui profitent de la rente pétrolière et se complaisent dans l’assistanat. Nous dérangeons également ceux qui veulent imposer à l’Algérie une transition violente.» M. Haddad a profité de l’occasion pour inviter la diaspora algérienne à «apporter sa contribution à l’œuvre du renouveau économique de leur région». «Nul ne peut occulter les nombreuses réussites, le dynamisme, les capacités intellectuelles, les moyens financiers et les prédispositions entrepreneuriales de cette communauté», a-t-il ajouté. Le FCE réunis ses délégués à l’étranger… (Algérie Eco) 12 Le FCE à réunis ce jeudi 24 mars ses délégués installés à l’étranger. Les délégués de France, de la Grande Bretagne, d’Espagne, des Etats Unis d’Amérique ainsi que celui d’Allemagne ont pris part à cette réunion à laquelle a participé le président et Vices président de l’organisation patronale. A cette occasion le président du FCE a rappelé toute l’importance de la représentation patronale à l’étranger et particulièrement dans les pays partenaires de l’Algérie. Il a rappelé les objectifs attendus des délégués et qui sont inscrits dans la lettre de mission remise à l’occasion de l’installation de chaque délégué dans ses fonctions. Il a en outre fait remarquer que les délégués ont également comme rôle de venir « compléter les travail de nos chancelleries à étranger en expliquant les avantages de notre pays en termes de potentiel et de stabilité aussi bien à nos compatriote qu’aux investisseurs étrangers ». Le président du FCE a rappelé que « devant les difficultés financières, conséquence de la chute brutale du prix de pétrole, l’Algérie attends de sa diaspora plus que jamais de s’impliquer dans la construction d’une économie compétitive non seulement par le savoir- faire qu’ils ont accumulé mais également par des apports en capital » Il a rajouté que le FCE «serait à leurs côtés pour faire face aux obstacles bureaucratiques » Les délégués n’ont pas manqué de soulever les questionnements soulevés par les investisseurs particulièrement sur le climat des affaires et sur l’instabilité de l’arsenal juridique. Ils sont revenus également sur la nécessité de libérer davantage l’investissement en réaménageant la règle du 51/49 particulièrement lorsqu’il s’agit d’investissement de PME/PMI. À partir de Tizi-Ouzou : Ali Haddad s’attaque à l’opposition politique (Le Soir d’Algérie) A Tizi-Ouzou où il est venu procéder à l’investiture du président et des membres de la délégation régionale du FCE, Ali Haddad a fait part de la volonté de l’organisation patronale qu’il préside pour rendre une wilaya quasi sinistrée sur le plan de l’investissement et de l’emploi plus attractive aux porteurs de projets d’investissement. Une manière d’accompagner et de tirer vers le haut le développement local de cette wilaya, selon Ali Haddad qui a prononcé un discours à forte charge nationaliste et patriotique, se permettant même des incursions dans le domaine politique. Le patron du FCE s’est dit très ému de se retrouver dans une wilaya où il a débuté son aventure entrepreneuriale. Une wilaya dont il a longuement loué 13 les symboles de la révolution et glorifié les engagements de la Kabylie pour l’indépendance du pays. Le chef du FCE considère le caractère officiel de la langue amazighe consacré par la nouvelle Constitution comme «une avancée majeure qui constitue une réponse cinglante aux sombres desseins d’aventuriers en mal de reconnaissance, qui instrumentalisent cette cause noble et légitime pour en faire un instrument de division et d’aliénation. Nous devons refuser de les suivre dans leur démarche ! Nous n’avons qu’une seule patrie, l’Algérie, une et indivisible, elle nous appartient et nous lui appartenons», dira Ali Haddad qui vient, ainsi, de se positionner dans le débat contradictoire et controversé qui a fait suite à la récente promotion constitutionnelle de l’officialité de la langue amazighe. Revenant sur les options en terme de stratégie et les objectifs que s’est assignés le forum des chefs d’entreprise pour accompagner l’économie nationale, Ali Haddad n’a pas manqué de situer les enjeux et les défis qui s’imposent à tous les acteurs. «Aussi bien l’histoire que la conjoncture nous interpellent pour prendre nos responsabilités. Le FCE n’a pas fui les siennes. Sa démarche est transparente et pragmatique.» «Nous sommes conscients que nous dérangeons certains milieux qui trouvent leurs comptes dans l’immobilisme et le statu quo.» Il avouera : «Nous dérangeons leslobbies qui n’ont aucun intérêt à ce que la production nationale prospère. Que les choses soient claires : je ne parle pas des importateurs et opérateurs économiques identifiés. Nous dérangeons ceux qui se complaisent dans l’assistanat et ceux qui profitent de l’Etat-providence», assénera Ali Haddad dans des allusions ciblant, visiblement, tous ceux, importateurs et barons de l’informel qui profitent des situations bâties à l’ombre de la rente pétrolière. Tout en disant son aversion et de voir agir sur le champ économique «ceux qui ont inondé notre marché de produits contrefaits et de qualité médiocre et qui concurrencent de manière malsaine et déloyale les produits algériens», le patron des patrons version FCE a ciblé dans le même sillage d’autres acteurs que l’action du FCE dérange. «Nous dérangeons ceux qui veulent imposer à l’Algérie une transition violente. Certains ont, en effet, la mémoire courte et ont oublié cette période noire durant laquelle notre pays était victime d’un embargo qui ne disait pas son nom.» L’allusion est on ne peut plus claire, et s’adresse aux partis politiques de l’opposition regroupés qui réclament une transition politique et qui demande au pouvoir actuel de passer la main. Le niveau de leur liquidité ne cesse de baisser : La crise se propage aux banques (El Watan) 14 La crise financière et budgétaire, née de la chute des prix du pétrole, se propage désormais au système bancaire national, même si, de l’avis de nombre d’experts, ce dernier demeure encore solvable de par son niveau de capitalisation. Cependant, indiquent des sources proches des milieux financiers — hormis la Banque extérieure d’Algérie (BEA), dont le portefeuille est encore fort de la présence de Sonatrach —, pratiquement tous les établissements de la place bancaire locale sont en proie à l’amenuisement accéléré de leur liquidité, c’est-à-dire de leurs ressources financières. Un constat que corrobore d’ailleurs, très explicitement, le discours tenu la semaine dernière par le gouverneur de la Banque centrale devant les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN). Annonçant le retour des banques primaires, dès le mois d’avril prochain, au refinancement par le réescompte auprès de la Banque centrale, Mohamed Laksaci a ainsi mis en relief la tendance à la contraction des liquidités bancaires, constatée depuis le deuxième semestre 2014, à l’inverse de la situation datant de 2001, où les banques étaient en surliquidité. Désormais, tranche le gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), «les banques commencent réellement à recevoir leur part de choc externe», d’où la décision de revenir à «l’injection de liquidités dans l’économie» pour financer, selon ses dires, l’investissement et la PME. Gelé depuis 14 ans au regard de la situation d’aisance et de surliquidité que connaissait jusque-là la place bancaire locale, le réescompte, c’est-à-dire l’octroi de financement par la BA aux banques primaires, refait donc surface, dans un contexte où le système financier dans son ensemble est appelé à diversifier ses ressources. Aussi, si le taux de réescompte — celui auquel les banques commerciales empruntent à la BA — devrait être révisé car figé à 4% depuis 2001, les taux pratiqués aux dépôts bancaires devraient également être améliorés pour capter davantage d’épargne. Quoi qu’il en soit, bien que le recours au financement auprès de la BA s’apparente plus à «un retour à la normale», comme nous l’explique l’expert en finances Liès Kerrar, il n’en demeure pas moins que les banques de la place entrent effectivement en phase de tarissement rapide de leurs ressources. A fin septembre 2015, révèlent en ce sens les statistiques de la BA, la liquidité globale des banques s’est établie à 1828 milliards de dinars contre 2104,96 milliards à fin juin de la même année et 2730,88 milliards à fin décembre 2014. Une baisse significative, que la BA impute essentiellement «au recul des dépôts du secteur des hydrocarbures en contexte de persistance du choc externe». C’est dire que la crise financière et budgétaire, qui du reste a pris 15 une ampleur particulière depuis le début de l’année, commence effectivement à se propager au système bancaire. Et c’est d’ailleurs en réaction à cette nouvelle situation que des exercices de simulation de risques, dits stress-tests, ont été menés au sein des banques. Une fois parachevés, vers la fin du mois en cours, ces tests permettront, selon la BA, de mesurer «le degré de résilience des banques face aux chocs externes» en contexte de baisse de liquidité. Un contexte pour le moins défavorable que le Fonds monétaire international (FMI) n’a pas manqué de mettre en évidence dans sa dernière évaluation de l’économie algérienne, en appelant notamment la BA «à renforcer la gouvernance des banques publiques». Le secteur bancaire, relève en ce sens l’institution de Bretton Woods, «est dans son ensemble bien capitalisé et rentable, mais la persistance de faible prix du pétrole pourrait accroître les risques» sur sa solvabilité. Alexandre Kateb. Economiste en chef à Tell Group et professeur d’économie : «Près de 4000 milliards de dinars hors circuit bancaire» (El Watan) La crise financière et budgétaire commence à se propager rapidement au secteur bancaire. Les banques locales sont-elles suffisamment outillées pour gérer les risques pesant sur leur solvabilité ? Les banques algériennes possèdent des ratios de capitalisation très élevés qui sont tout à fait en ligne avec les meilleurs standards internationaux en la matière. Elles ont entrepris, pour la plupart d’entre elles, une modernisation de leurs systèmes de gestion des engagements et des risques. Il n’y a pas de problème de solvabilité des banques à court terme compte tenu de ces coussins de capital et de la nature particulière du système bancaire algérien. En effet, le secteur public absorbe près de 50% des crédits distribués à l’économie, qui sont pour l’essentiel garantis, explicitement ou implicitement, par l’Etat. Quant aux crédits au secteur privé, ils sont soumis à des exigences élevées en matière de collatéral et de garanties diverses. Donc le problème principal n’est pas un problème de solvabilité, mais un problème de liquidité qui pourrait concerner certaines banques dans la mesure où les dépôts ont fortement baissé (-10% dans l’ensemble au T3 2015 et -40% pour les dépôts liés aux recettes d’hydrocarbures). Ce problème de liquidité va se poser au regard d’une progression des crédits 16 qui reste dynamique malgré la crise et qui n’est pas soutenable en l’état actuel sans refinancement auprès de la Banque centrale. La Banque d’Algérie (BA) a annoncé le retour imminent au refinancement des banques par le réescompte ? Dans quelles conditions de taux d’intérêt et de supervision bancaire doit s’effectuer ce retour ? Le taux de réescompte fixé à 4% n’a pas évolué depuis des années. C’est un taux purement virtuel puisque le canal du réescompte n’a pas été utilisé pendant les années où la liquidité bancaire était surabondante et où l’enjeu principal était la résorption de cette liquidité afin de contrecarrer ses effets inflationnistes. C’est ce qui explique aussi un taux de réserves obligatoires relativement élevé de 12%. La situation a aujourd’hui changé. La contraction très rapide de l’excès de liquidité bancaire impose le recours au réescompte et de manière plus moderne et moins coûteuse pour les banques aux opérations dites d’Open Market (adjudications de liquidité par la BA à travers un système d’enchères), et ce, d’autant que le marché interbancaire n’a jamais vraiment très bien fonctionné, même en période d’excédents de liquidité. Le retour au refinancement des banques auprès de la Banque centrale est-il porteur de nouvelles poussées inflationnistes ? La liquidité de la Banque centrale restera relativement chère si le refinancement n’est pas conduit à un taux plus faible que le taux de réescompte actuel de 4%. Or en période de contraction des ressources en devises qui se traduit par une dépréciation inexorable du taux de change du dinar, constatée depuis fin 2014, et qui provoque d’ores et déjà une forte poussée inflationniste, on imagine mal une politique plus accommodante de la BA. Donc les poussées inflationnistes qui existent déjà ne devraient pas être accentuées par cette pratique destinée avant tout à éviter une crise de liquidité bancaire. En tout état de cause, la BA peut limiter le montant de liquidité attribué aux banques en pilotant de manière fine le dispositif. Les taux d’intérêt aux dépôts peuvent-ils être revus à la hausse en ce contexte de crise, sachant qu’ils sont négatifs compte tenu du niveau actuel de l’inflation ? C’est une question qui en recouvre plusieurs autres en réalité. Dans un système concurrentiel, la contraction de la liquidité bancaire devrait obliger les banques à attirer les ressources en augmentant les taux de rémunération des dépôts, jusqu’à un niveau compatible avec leurs objectifs de production de crédits, tout en répercutant le coût supplémentaire de la liquidité sur leurs clients en augmentant les taux des crédits. Il y a une proportion significative de la masse monétaire qui est à l’extérieur du système bancaire, sous forme de monnaie fiduciaire à hauteur de 4 trillions de dinars (4000 milliards de dinars). Cela représente près de 30% de la masse monétaire élargie (incluant les dépôts à vue et les dépôts à terme). 17 C’est principalement cette liquidité que les banques devraient attirer et elles ne peuvent le faire autrement qu’en augmentant les taux effectifs de rémunération de ces dépôts et en proposant des produits innovants comme ceux de la finance islamique. Plus fondamentalement, l’enjeu pour l’économie algérienne est de développer les sources de financement non bancaire pour les entreprises et éventuellement pour les ménages, via des mécanismes comme la titrisation des créances, et d’accroître la concurrence dans le système bancaire. C’est une révolution copernicienne qui est nécessaire dans ce secteur pour le sortir de sa léthargie. Système bancaire : L’urgence d’une réforme (El Watan) A la suite d’un plongeon inhabituel des dépôts du secteur pétrolier, les banques de la place ne disposent plus que de près de 1800 milliards de dinars de liquidités dans leurs coffres-forts. Mais les contre-performances du secteur des hydrocarbures ne sont pas les seules à l’origine de cette situation qui, de prime abord, rompt avec les années de surliquidités bancaires. Durant les années du pétrole cher, les banques s’étaient massivement orientées vers le financement du commerce extérieur, un créneau rentable qui a fait florès au préjudice de l’investissement productif. Mais voilà que, depuis juin 2014, le secteur pétrolier essuie des revers en termes de recettes. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les dépôts bancaires du secteur des hydrocarbures ont reculé de 39% durant les neuf premiers mois du dernier exercice, comparativement à 2014. Résultat, les banques de la place ne sont plus en surliquidités. Les disponibilités monétaires sont passées de 2730 milliards de dinars à fin septembre 2014 à 1828 milliards de dinars à fin septembre 2015. A l’origine de cet écroulement : le recul des dépôts du secteur des hydrocarbures qui représentent l’essentiel des provisions bancaires. Mais pas seulement. Depuis le début de l’année écoulée, l’Exécutif tente à la sueur de son front de faire baisser la fièvre des importations qui ronge le corps malade de l’économie nationale. A coups de restrictions bancaires et administratives, la facture des importations a reculé d’à peine 12%. Ce que les banquiers se plaisaient à qualifier de «pression réglementaire» a eu pour effet de les amputer d’une bonne source de profit : les commissions sur le commerce extérieur. Confinées pendant plusieurs années dans un rôle pour le moins commode, les banques se sont affranchies de la collecte de l’épargne et du financement de l’investissement productif. En témoignent les faibles taux de rémunération des dépôts et les intérêts élevés des prêts. En témoignent également les sommes anormalement importantes qui circulent hors circuit bancaire et les faibles crédits accordés à l’investissement productif. «La marge d’intermédiation bancaire (différence entre le taux du crédit et le taux de rémunération des dépôts) est en Algérie une des plus élevées de 18 la région», estime Lies Kerrar, directeur du cabinet de consulting Humilis Finance. Selon lui, les taux de dépôt vont augmenter. Si la marge d’intermédiation ne baisse pas (par plus de concurrence et de performance dans la gestion du crédit bancaire), les taux du crédit, d’après lui, «vont augmenter significativement à un moment où nous avons besoin de financer des investissements pour la diversification de notre économie». C’est parce qu’il n’y a pas assez de concurrence que les taux de dépôt n’ont pas augmenté, tranche Lies Kerrar, contacté par El Watan. Ainsi, les engagements à haut rendement et à moindre risque caractérisaient jusqu’ici la pratique bancaire. Les règles prudentielles de la Banque centrale et la pénalisation de l’acte de gestion y sont pour quelque chose également. Selon de nombreux observateurs, la solvabilité de plusieurs banques pourrait être remise en cause à terme si leurs usages restent en l’état. «Les banques n’auront d’autre choix que de mieux rémunérer les dépôts si elles veulent en attirer davantage. A moins qu’elles se mettent en ‘veilleuse’ et restreignent le crédit. Ce qui serait catastrophique pour la croissance», conclut M. Kerrar. En somme, les tares des banques de la place renvoient à une question : n’est-il pas temps de refondre de fond en comble le système bancaire algérien ? CHANGEMENT DANS LE SECTEUR DES TRANSPORTS POUR PROMOUVOIR LES EXPORTATIONS : Le privé est toujours indésirable (L’Expression) L'ouverture du transport maritime et aérien à l'investissement privé reste toujours un voeu pieux. Le développement de la Cnan reste la priorité du gouvernement. Le ministre des Transports Boudjema Talai a tenu une réunion de travail avec les directeurs généraux des ports commerciaux, des représentants des ministères des Finances, du Commerce, de la direction générale de la Sûreté nationale et de la direction générale des Douanes pour définir les mécanismes nécessaires pour promouvoir l'exportation. Lors de cette réunion, il a affirmé jeudi à Alger que de nouvelles mesures seront appliquées dans les ports commerciaux pour faciliter et augmenter l'exportation hors hydrocarbures qui ne représente que 10% du volume global transitant par les ports. «En 2015, 42 millions de tonnes de marchandises importées ont transité par les 10 ports commerciaux de l'Algérie contre 5 millions de tonnes seulement de produits exportés. Les produits importés représentent 90% de la marchandise ayant transité par les ports sans compter le fret aérien et routier, a-t-il souligné dans ce sens. De ce fait, M.Talai a reconnu que parmi les problèmes entravant 19 l'exportation des produits algériens figure la problématique du transport. En guise de solution, il a préconisé la mise en place d'une nouvelle organisation des ports qui favorise l'exportation, en collaboration avec les autres intervenants dans cette opération, notamment les services des douanes et du commerce. Il s'est donné pour objectif d'augmenter le volume de marchandises traité à l'export de 10% chaque année d'ici 2019. «On va intégrer dans le contrat de performance de chaque port une variable liée au tonnage à l'export. Dorénavant, plus vous faites de tonnage à l'export mieux vous êtes payés», a-t-il dit aux directeurs des ports en leur disant qu'il «faut réduire de 50% le temps du traitement et d'attente des bateaux en rade», qui coûtent énormément au Trésor public, à travers notamment la mise en place de guichets uniques dans toutes les enceintes portuaires. S'agissant du coût du transport qui est le plus élevé dans le pourtour méditerranéen, Boudjema Talai prévoit de le réduire en le qualifiant de «désastre». «Le coût du transport représente en Algérie 30% de la valeur du produit alors qu'il varie, selon les normes internationales, entre 15 et 18%» a-t-il indiqué en révélant, en outre, que, en 10 mois, le coût de la logistique a atteint 3,4 milliards de dollars pour le transport maritime. Pour ce faire, les ports secs jouent un rôle important, estime le ministre, d'où la dernière décision de réorganiser et recadrer cette activité à travers un nouveau texte réglementaire qui est en cours de finalisation. En effet, selon lui, chaque entreprise portuaire doit posséder son propre port sec afin d'assurer un acheminement rapide du port sec vers le port humide et vice versa. A cet effet, il a appelé les entreprises portuaires qui ne possèdent pas encore leurs propres ports secs à l'instar des ports d'Annaba, Jijel, Tènes et Mostaganem, à entamer les procédures pour implanter ces plateformes logistiques. Ces ports secs devraient être implantés à proximité des voies ferrées pour un acheminement facile des marchandises vers les ports humides, explique encore le premier responsable du secteur. En outre, des efforts supplémentaires devraient être fournis par la Compagnie nationale algérienne de navigation (Cnan), à travers ces deux filiales Cnan Nord et Cnan Med, pour être plus compétitives face aux compagnies maritimes étrangères. A travers ces mesures, Boudjema Talai ambitionne de mettre fin au coût excessif du transport et promouvoir les exportations hors hydrocarbures. Mais en aucun cas, l'idée de l'ouverture du secteur à l'investissement privé, comme promis par Amar Goul, n'a été évoquée. C'est dire que le toutadministratif continue toujours à régenter l'économie. 10E ANNIVERSAIRE DE LA PRÉSENCE D’OXFORD BUSINESS GROUP EN ALGÉRIE : La pétrochimie peut être un vecteur de la diversification économique (Liberté) La pétrochimie est le secteur le plus indiqué pour diversifier l’économie à partir des hydrocarbures. C’est du moins ce qu’a indiqué, mercredi, un 20 intervenant lors d’une conférence sur “les défis de la diversification, l’économie algérienne en mouvement”, organisé par Oxford Business Group à l’hôtel El-Djazaïr (Alger) à l’occasion du 10e anniversaire de la présence du cabinet en Algérie. Compte tenu de la disponibilité des matières premières, les hydrocarbures, “le secteur de la pétrochimie peut être un vecteur, un socle, pour la réalisation de la nouvelle politique économique du pays”, a-t-il estimé. L’Algérie dispose, en grande quantité, de méthane, d’éthane, de propane et de condensat, des matières premières très recherchées et très prisées, indispensables pour asseoir une base pétrochimique. Actuellement, l’Algérie importe près de 800 000 tonnes de produits pétrochimiques, pour un milliard de dollars par an. Le taux de croissance moyen est de l’ordre de 5%. La consommation algérienne en plastique est d’une vingtaine de kilogrammes par habitant. La moyenne mondiale est supérieure à 40. L’intervenant évoque également la proximité des marchés consommateurs, citant l’Europe qui importe environ 5 millions de tonnes de produits plastiques. C’est un secteur générateur d’emploi. Un emploi créé dans la pétrochimie équivaut à cinq dans la filière plastique. Toujours dans le secteur de l’énergie, un responsable de la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (Creg) a insisté sur les énergies renouvelables comme alternative à la production de l’électricité. Il a laissé entendre que le modèle actuel de consommation et de production de l’électricité est intenable. L’intégration des énergies renouvelables dans le mix énergétique national constitue un enjeu majeur dans la perspective de préservation des ressources fossiles, de diversification des filières de production de l’électricité et de contribution au développement durable. Le responsable de la Creg relève la forte progression, de 7%, de la production de l’électricité, essentiellement à partir du gaz naturel. 39,4 milliards de mètres cubes de gaz naturel ont été consommés en 2015 par le marché national. Les besoins globaux en gaz naturel pour l’Algérie pourraient atteindre 63 milliards de mètres cubes en 2024 et entre 72 et 75 milliards de mètres cubes en 2030. Au rythme de la croissance actuelle, “le financement de l’économie nationale à partir des hydrocarbures pourrait être remis en cause”, a-t-il averti. “L’alternative sera les énergies renouvelables”, a-t-il lancé, ajoutant que les énergies renouvelables ne peuvent être développées par le secteur public seul. D’où l’ouverture du secteur au privé, aussi bien national qu’étranger. Le représentant du laboratoire pharmaceutique a parlé du potentiel du secteur pharmaceutique, indiquant que de plus en plus de multinationales pharmaceutiques installent leurs bureaux régionaux, Afrique du Nord et Afrique de l’Ouest, en Algérie. L’Algérie participera le 17 avril à la réunion des pays producteurs de pétrole membres et non membres de l'Opep (APS) 21 L’Algérie participera à la réunion des pays producteurs de pétrole, membres et non-membres de l’Opep, "prévue le 17 avril prochain à Doha (Qatar), a annoncé samedi à Sétif le ministre de l’Energie, Salah Khebri. L’Algérie a été parmi "les premiers pays ayant insisté sur l’urgence de stabiliser le marché pétrolier", a souligné le ministre, à l’issue d’une visite de travail dans la capitale des Hauts plateaux, précisant que la réunion de Doha vise "à examiner les moyens devant permettre de stabiliser la production et soutenir le prix du baril". Souhaitant que cette réunion soit "fructueuse", M. Khebri a indiqué que "dès l’annonce de la tenue de cette réunion, le prix du pétrole est passé de 30 à 40 dollars le baril". Il a considéré que cette réunion devant favoriser le suivi de l’accord sur le gel de la production à son niveau de janvier 2016, constituera "une première étape dans le processus de stabilisation de la production pétrolière", tout en précisant que suivant l’écho du marché, "d’autres démarches seront envisagées". Revenant sur l’attaque terroriste qui a ciblé la semaine dernière un site gazier à Kherichba, entre El Meniâa et In Salah, M. Khebri, a affirmé qu’il "n’y a pas eu d’incidence et que la production se poursuit après un arrêt systématique de six (6) heures". Les entreprises étrangères qui ont "temporairement" rappelé leurs travailleurs du site "obéissent à des procédures internes et propres à elles", a-t-il ajouté, précisant que "ces mêmes travailleurs regagneront leurs postes". Considérant que le terrorisme était aujourd’hui un "danger universel", M. Khebri qui a rendu un vibrant hommage à l’Armée nationale populaire (ANP)et à tous les services de sécurité, a affirmé que les sites pétroliers de l’Algérie sont "hautement sécurisés". Saluant les efforts déployés à Sétif dans divers domaines et notamment pour développer le secteur de l’énergie, le ministre a indiqué que le taux de raccordement de foyers au réseau de gaz naturel a "dépassé la moyenne nationale", atteignant 93%, selon les précisions fournies par les responsables locaux. Sur l’ensemble des communes de Sétif, des projets de raccordement de foyers au réseau de gaz naturel concernent seulement quatre (4) d’entre elles, a-t-on noté. Le ministre, abordant les énergies renouvelables, a appelé à promouvoir la production des batteries industrielles devant permettre un meilleur stockage de l’électricité. M. Khebri avait entamé sa visite à Sétif par une visite du projet, en cours de réalisation, de la centrale électrique de la commune d’Ain Arnat, d’une 22 capacité de 1015,121MW et dont la réception intégrale est prévue "avant l’été 2017", selon les explications fournies. Le ministre avait également présidé la cérémonie de raccordement au réseau de gaz naturel de 900 foyers dans la localité de Germane (El Eulma), avant d’assister au lancement des travaux de raccordement en gaz naturel pour 7.300 foyers à Ain Oulmène et l’inauguration du transformateur électrique 60/30Kv à Ouled Saber et dont la réalisation a nécessité un investissement public de près de 850 millions DA. Une enveloppe financière de 40 milliards DA a été allouée pour améliorer et renforcer les capacités d’approvisionnement en carburant pour la région Est- et centre du pays, ont indiqué les responsables concernés en marge de cette visite durant laquelle le ministre a eu également à inspecter le projet de réalisation du pipeline de transport des produits pétroliers (El Khroub- El Eulma). LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE RASSURE : 96% des actes de concessions attribués (L’Expression) La superficie concernée par cette reconversion est de 2,5 millions d'hectares qui étaient affectés aux EAC (exploitations agricoles collectives), et les EAI (exploitations agricoles individuelles). Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural, et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, affirme que 96% des dossiers introduits pour la conversion des droits des jouissances des terres au statut de concession, ont été attribués. Il s'agit de 185 000 actes de concession pour l'exploitation des actes agricoles relevant du domaine privé de l'Etat. Pour les dossiers restants, ils feront l'objet de transfert aux commissions locales, et concernent les dossiers dont les concessionnaires sont décédés ou se trouve en litiges, selon M.Ferroukhi, qui répondait à une question du député RND Mihoubi Kerak lors d'une séance plénière présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l'APN. Dans ce sens, la superficie concernée par cette reconversion est de 2,5 millions d'hectares qui étaient affectés aux EAC, (exploitations agricoles collectives), et les EAI(exploitations agricoles individuelles). Concernant la régularisation des terres dites «terres wakfs» qui ne sont pas destinées à l'agriculture, et pour lesquels les bénéficiaires de la wilaya de Tipasa n'ont pas reçu leurs actes de concessions selon le député FLN Miloud Fardi, le ministre affirme que ces terres sont classées comme des terres wakfs et non agricoles et par conséquent, ne sont pas concernées par la loi 10-03 du 15 août 2010 fixant les conditions et les modalités d'exploitation 23 des terres agricoles relevant du domaine privé de l'Etat. Dans ce sens, le ministre assure qu'un cahier des charges sera établi pour procéder à cette régularisation et fera l'objet d'une réunion en mars. Par ailleurs, répondant à une question relative à l'exploitation du barrage Hadjia à Djelfa, dans la commune d'El Charef, le ministre de l'Agriculture assure qu'une collaboration étroite avec le ministère des Ressources en eau, donnera bientôt des résultats et aboutira à la réhabilitation de ce barrage, de façon à ce que l'ensemble de la population puisse en profiter. Sur un autre plan, et en marge de la séance plénière, M.Ferroukhi, a affirmé qu'au rythme de la pluviosité que nous venons d'enregistrer, la prochaine saison agricole s'annonce plutôt bien, et affirme que son département travaille sans relâche, pour assurer aux agriculteurs et aux opérateurs économiques, les meilleures conditions pour l'exportation. Il s'agit de mesures de facilitation concernant le transport, la transformation, le stockage et la commercialisation. Elles concerneront selon le ministre, aussi bien le volet technique que celui de l'administration. Banque/bourse/Assurance L'euro chute face au dinar : Le marché parallèle en ébullition (Maghreb) Après de longs mois de hausse vertigineuse, qui a frôlé les 200 DA pour un euro, la monnaie européenne est en train de subir une chute phénoménale ces dernières 48 heures, au niveau de plusieurs places du marché parallèle des devises en Algérie. Un euro ne vaut pas plus de 170 Da, a-t-on constaté au square Port-Saïd où les cambistes cherchent désespérément à écouler leurs devises alors que les gros acheteurs semblent avoir déserté le marché. Ce jeudi, certains revendeurs et cambistes sont allés jusqu’à proposer des prix imbattables et incroyablement bas : un euro pour 165 DA ! Les barons du marché parallèle paniquent ces derniers jours, à la suite de l’annonce de l’ouverture des bureaux de change par la Banque d’Algérie, les contraignant à revoir leurs cartes. De plus, les verrous imposés aux importateurs et les nouvelles règles de pré-domiciliation bancaire décidées par la Banque d’Algérie ont réduit conséquemment les montants des devises transférés illégalement à l’étranger. Le marché parallèle peine donc à s’approvisionner en réintroduisant dans le pays ces montants détournés des banques dans le sillage des opérations 24 d’importations fantoches. Les gros acheteurs ont ramassé durant des semaines tout ce qu’ils pouvaient trouver comme devises. Ainsi, la pression commence à baisser et l’euro retrouve un seuil plus au moins tolérable pour les petits acheteurs. Et la chute, selon plusieurs observateurs avertis, va se poursuivre dans les jours à venir. Commerce Coopération Jean- Louis Levet, Haut Responsable de la coopération industrielle algéro-française à Algérie-éco : «La France et l’Algérie forment un duo unique sur l’échiquier mondial» (Algérie Eco) Interview réalisée par Fatma Haouari Jean Louis Levet est l’architecte de la stratégie de coopération industrielle entre l’Algérie et la France. Fort d’un capital expérience dans le domaine des politiques industrielles, il a été choisi par le gouvernement français pour baliser le terrain à une coopération effective. Longtemps confinées dans les échanges commerciaux, les relations algéro-françaises changent de cap grâce à cette nouvelle stratégie qui repose sur la co-localisation et qui a pour objectif de mettre en place un partenariat productif gagnantgagnant sur le long terme tel que souhaité par les deux pays à travers la déclaration d’Alger signée le 19 décembre 2012 par les présidents Abdelaziz Bouteflika et François Hollande. Dans cet entretien qu’il nous accordé, lors de son passage à Alger, à l’occasion d’une réunion de suivi de ce vaste programme, Mr Levet, fait le bilan du travail gigantesque mené depuis cette date ainsi que les projets réalisés et ceux qui sont en cours. Algérie-éco : Nous somme à la veille de la tenue du comité intergouvernemental franco-algérien de haut niveau (CIHN), quel bilan faites-vous de la coopération industrielle depuis la dernière rencontre ? Mr Jean Louis Levet : Le prochain Comité intergouvernemental de haut niveau franco-algérien (CIHN) qui doit se tenir le 10 avril prochain a pour objectif de faire le point sur les projets économiques à travers le Coméfa (le Comité mixte économique franco-algérien) organisé chaque année. Le CIHN devait se tenir au mois de décembre mais comme on avait la COP21 sur le climat, on l’a reporté au mois d’avril car au mois de février, il y a eu en France un changement gouvernemental. Dans le cas du CIHN, nous 25 revenons sur la dimension, économique des deux pays, cependant tous les autres sujets seront également évoqués puisque, c’est un quasi- conseil des ministres. Les questions de justice, de police, de sécurité, d’émigration seront également abordées. Il faut donc nous mettre dans le contexte du CIHN et de l’ensemble des accords qu’on a signés depuis octobre 2013. D’abord ces projets s’inscrivent dans les priorités que nous avons définies, c’est extrêmement important. Notre objectif fondamental est de passer de mode de relation commerciale à celui de relation coopérative. La démarche est donc différente. On n’est plus dans une logique où les entreprises françaises se contentent d’exporter, il s’agit de développer des projets ensemble, il faut donc définir des priorités au sein desquelles, on développe des projets d’exemplarité d’où les accords que nous signons et que nous avons signés. Pour les trois priorités que nous avons définies, je suis parti des attentes et des besoins de l’économie algérienne. C’est dans ce sens que la démarche est innovante car ce n’est plus l’offre française qui se projette en Algérie. Pour les trois priorités, la première concerne la montée en qualité professionnelle dont j’ai très vite compris l’importance fondamentale à travers mes discussions avec des entrepreneurs algériens d’Alger, d’Oran, d’Annaba, en passant par Sétif, Bordj Bou Arreridj, Guelma… etc. Ces derniers m’ont fait savoir que leur premier besoin était de développer la qualité et la compétence, le souci étant de se conformer aux standards internationaux, donc d’avoir des qualifications et des métiers qui évoluent de plus en plus. Le ministère de l’Industrie qui est mon interlocuteur dans le cadre de ma mission. Avec mon homologue algérien permanent Bachir Dihimi, nous avons développé cette priorité en lien avec l’objectif du développement industrielle. La seconde priorité a trait au développement des infrastructures technologiques et techniques d’appui aux entreprises. C’est la définition de la normalisation. 30% du PIB de l’économie algérienne résulte de l’économie informelle. Il est donc très important de se mettre aux normes internationales dont la métrologie est un pilier fondamental. C’est dans ce sens que nous allons mettre en place un laboratoire en Algérie avec un laboratoire de métrologie français et puis tout ce qui a un rapport avec la qualité notamment dans deux domaines qu’on a priorisé. Il s’agit de la mécanique et l’agroalimentaire. A cet effet, j’ai mobilisé le centre technique des industries mécaniques (CTIM) et le centre technique de la conservation des produits agricoles (CTCPA). La troisième priorité réside dans des partenariats de production. Cela peut aller de l’assistance technique jusqu’à la création de joint-ventures 51/49 pour produire de nouveaux produits ou de nouveaux process entre les PME françaises et algériennes. Ce sont donc les trois priorités qui structurent les relations techniques retenues et actées par nos deux gouvernements lors du premier CIHN co-présidés par l’ex premier ministre Jean Marc Ayrault et le premier ministre Abelmalek Sellal. Par la suite, il était question de réaliser des progrès. Alors, se demande-t-on, où on en est aujourd’hui ? Concernant la première priorité relative à la formation, nous sommes en pleine mise en œuvre de quatre projets d’école sous la tutelle du ministre de l’industrie et des mines (MIM). Il s’agit d’une École Nationale Supérieure des Métiers de l’Industrie, en partenariat avec l’École des Mines Paris Tech, 26 une École Nationale d’Économie Industrielle, résultat d’une convention avec l’École d’Économie de Toulouse (TSE), un Institut Supérieur de formation en Logistique, avec l’Agence des Villes et Territoires Méditerranéens Durables (AVITEM), installée à Marseille et enfin une École Nationale de Management Industriel destinés aux cadres publics, avec l’école française Knowledge management (SKEMA) de Marseille. L’objectif de ces écoles n’est pas de créer des cathédrales de savoir mais des établissements capables d’identifier les besoins à moyen et long terme des entreprises. J’avais réuni au mois de juin dernier tous les partenaires impliqués dans ces projets pour définir les principales actions et aujourd’hui nous entrons dans une nouvelle étape dans leur mise en œuvre effective. A signaler que dans le domaine de la formation, nous avons un projet du centre Schneider d’excellence énergétique qui avance bien. Il a démarré au mois de janvier de l’année en cours. S’agissant de la normalisation, une convention a été signée entre l’Institut algérien de normalisation (Ianor) et l’Association Française de Normalisation (Afnor) pour un accompagnement intégré à la réalisation et à la mise en service d’un laboratoire national de référence en métrologie entre le MIM et le Laboratoire national de métrologie et d’essais français (LNE) qui sera implanté dans la nouvelle ville de Sidi Abdellah. C’est un projet structurant qui demande 3 à 5 ans pour le mettre en place. Sur le chapitre des partenariats de co-production, la tâche s’avère plus difficile dans le sens où la plupart des entreprises sont familiales. Pour un actionnaire familial, il n’est pas évident d’entrer dans une logique 51/49. Ces entreprises ne sont pas habituées à être minoritaires dans un pays étranger pour développer un site de production. Est-ce que cette règle remet en question cette coopération basée sur un partenariat de coproduction ? Disons qu’elle constitue un blocage à priori donc il faut faire l’effort d’expliquer. C’est ce que j’ai fait en France ces derniers mois. J’étais à Bordeaux, Dunkerque ; Lille, Lyon et dans les semaines prochaines, je me rendrai à Grenoble pour expliquer que cette règle n’est pas un obstacle et qu’il faut la voir comme un levier positif. C’est-à-dire qu’à partir du moment que les PME françaises sont fiables, les PME algériennes vont les aider à se mouvoir et évoluer dans l’environnement économique algérien dans tous les domaines financier, administratif, foncier, législatif… etc. Chaque pays a ses spécificités et ses particularités et il convient de s’y adapter. Il y a donc un travail de pédagogie et d’explication à faire dans l’exemplarité. Au mois de janvier, nous avons signé plusieurs accords qui ont débouché. Auparavant, Quand j’évoquais la coopération franco algérienne, les gens à qui je m’adressais étaient dubitatifs je ne sentais pas un grand intérêt de leur part mais depuis quelque temps, il y a une mobilisation. Je constate cet engouement notamment quand je participe à des clubs d’entreprises. Ce n’est pas simplement lié au fait que la France et l’Europe ont un taux de croissance très faible et qu’elles cherchent des marchés de croissance. Bien sûr, c’est une réalité mais on se rend compte de par les cas d’exemplarité qu’on met en avant que l’Algérie est un partenaire qui est du ressort de 27 l’évidence. D’abord parce que ces besoins sont colossaux dans tous les secteurs mais en plus, c’est un souhait que j’entends de plus en plus de la part des entrepreneurs algériens que je rencontre lors de mes déplacement à travers le territoire algérien. Les raisons sont multiples, Il y a d’abord la proximité des deux pays, les relations humaines entre les deux peuples, les produits français sont connus des algériens, des modes de pensée communs même si nos cultures sont différentes, néanmoins, la relation est plus forte qu’avec d’autres nations. La France et l’Algérie forment un duo unique sur l’échiquier mondial. Il n’en existe pas d’équivalent. C’est surtout une relation tumultueuse et passionnée à cause de la question de la mémoire… Oui et comme toutes les passions, il y a le côté positif et le côté négatif et nous voulons le côté positif. La question de la mémoire fait partie des dossiers traités par les deux gouvernements lors du CIHN. Il faut bien sûr connaitre son histoire mais comme je le dis toujours à mes amis, il ne faut pas regarder dans le rétroviseur car on n’avance pas. Nous devons aujourd’hui nous projeter vers l’avenir et pour cela nous devons nous investir dès à présent. Nous avons des jeunesses des deux pays qui ont beaucoup de problèmes et qui attendent qu’on leur ouvre des perspectives. L’urgence, c’est l’avenir. Le vœu le plus cher aujourd’hui est de créer l’axe Paris-Alger comme un axe central pour réguler la Méditerranée occidentale, un axe aussi important que Paris-Berlin. La crise économique affecte aussi bien la France que l’Algérie. Cette situation aura-t-elle un impact sur la réalisation des projets en cours ? Sans cultiver le paradoxe, je crois qu’à partir du moment où nous traversons des difficultés importantes mais de nature différente, ces difficultés doivent nous pousser au contraire à travailler ensemble de façon lucide. Il est urgent de mettre en perspective le potentiel existant en Algérie et l’offre française dans les domaines scientifiques, technologique, industrielle ainsi que celle des services. Le grand défi de la France aujourd’hui est d’entrer de plainpied dans la 4éme révolution scientifique et industrielle. Ce qu’on appelle la gigantesque transformation numérique qui est en œuvre. C’est un enjeu essentiel. Cela nous permettra de moderniser à la fois nos structures qu’ils soient privées ou publiques et c’est dans le numérique avec internet, les objets connectés où une grande performance des entreprises va passer. L’usine deviendra un écosystème numérisé où l’être humain est l’élément fondamental. La France et l’Allemagne ont pris le virage de l’industrie 4.0 de la transformation numérique depuis deux ans. C’est le défi de l’usine intelligente que la France doit relever avec le développement de ses entreprises moyennes. Il faut rappeler que la France a un certain nombre de groupes mondiaux qui par tête d’habitant sont plus nombreux qu’en Allemagne ou en Grande-Bretagne et des start-ups qui se développent rapidement mais entre les deux un déficit d’entreprises de taille intermédiaires (ETI) qui emploie entre 1000 et 5000 personnes. Pour l’Algérie, le défi est de réussir progressivement sa transition écologique et énergétique qui consiste à passer d’une économie carbonée à une économie décarbonnée. Le deuxième défi est comment passer d’un modèle 28 autocentré fondé sur la rente à un modèle plus ouvert, basé sur l’entreprenariat. Basculer dans ce mode d’économie sous-entend la diversification et la création de richesses et d’emplois pour mieux répondre aux besoins de la population. Cela lui permettra de diminuer son degré de vulnérabilité pas seulement aux importations mais également face à la mondialisation. La décentralisation permettra de développer les territoires algériens du Grand Sud, des hauts plateaux, de l’Est et de l’Ouest. C’est dans les territoires quel que soit le périmètre que les entreprises, les centres techniques et les universités vont travailler ensemble. C’est ce qu’on appelle des clusters et des systèmes productifs locaux. C’est ce maillage d’entreprises et d’universités qui crée la dynamique et permet la réalisation de projets et d’offrir des perspectives aux territoires. Je me suis rendu compte que partout en Algérie, il y a de nombreuse entreprises qui se prennent en main et nous en tant que français, nous devons sortir d’Alger et des grandes villes et aller vers ces régions qui offrent également des avantages intéressants. Je crois que la coopération est en très bonne marche dès lors que la vision est plus claire et la confiance s’installe notamment après la réussite des entreprises qui constituent des exemples pour les entreprises hésitantes. Les deux opérations de co-production entre grands groupes français et algériens ont constitué des cas d’exemplarité : le 10 novembre 2014, a été inaugurée l’usine Renault d’Oued Tlelat à Oran. Avec 350 emplois directs, elle assemblera 25 000 « Renault Symbol » par an destinées au marché algérien, avec un objectif à terme de 75 000 véhicules. Une usine d’assemblage et de maintenance de rames de tramway a été inaugurée à Annaba. Le groupe CITAL est le fruit d’un partenariat franco-algérien auquel participe l’entreprise ALSTOM. De nombreux groupes, que ce soit Sanofi, Lafarge, Systra, Saint-Gobain et bien d’autres, sans compter les sociétés bancaires et d’assurance comme BNP Paribas et AXA, ont une présence forte et ancienne en Algérie. Un exemple en a été donné dès 2014 par l’accord entre le groupe algérien ECOREP et le groupe français Piriou pour la fabrication d’embarcations de pêche en acier et de bateaux de servitude. En 18 mois de travail avec son partenaire algérien, Pirou a monté une unité de construction et réparation pour mieux vendre en Algérie et attaquer le marché africain. La création d’une société mixte de production de gaz industriel, constituée du groupe industriel public national des industries métallurgiques, IMetal, et le français Air Liquide. une prise de participation par la société française Otech dans le capital social de l’entreprise publique Irragris, filiale du groupe IMetal, spécialisée dans la fabrication de systèmes d’irrigation. Dans l’habitat : protocole d’accord entre la société française IBSE International -spécialisée dans l’ingénierie de programmes de logements – et le ministère algérien de de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville sur des garanties d’achat de la production d’IBSE (préfabriqués); IBSE est en effet porteuse d’un projet d’industrialisation de la production de logements en Algérie. Dans l’agriculture et l’élevage : protocole d’accord pour la constitution d’une société mixte en matière de semences céréalières et fourragères entre le groupe coopératif français Axéréal et l’Office algérien interprofessionnel des céréales; convention cadre de partenariat économique et d’appui technique à la structuration et 29 au développement de la filière bovine algérienne entre SGP Proda et Onilev pour la partie algérienne et Interbev, association interprofessionnelle du bétail et des viandes, pour la partie française. Deux autres exemples de PME dont la mise en œuvre est actuellement en cours. La première est spécialisée dans les pompes hydraulique avec comme client Sonatrach, Valco du côté français et du côté algérien Poval qui négocient actuellement le pacte d’actionnariat. Le deuxième exemple, c’est celui d’une start-up IP3 qui a inventé une machine qui fabrique des plaquettes en carton et le Groupe Batouche que j’avais rencontré à Akbou, il y a un an. J’ai mis en relation les deux partenaires. Ils ont signé un protocole d’accord au mois d’octobre dernier avec 6 mois d’initiation pour la création d’une jointventure. D’autres protocoles d’accord seront, je l’espère signés lors du prochain Comefa prévu au mois d’octobre prochain Tourisme : la "Destination Algérie" gagne en audience à Moscou (APS) La "Destination Algérie" a grappillé des points à la 24e édition du Salon international du tourisme et des voyages à Moscou (SITEV), plusieurs tours opérateurs étrangers, russes et chinois notamment, ayant manifesté leur intérêt à la palette de produits touristiques présentée à cette occasion. "Les potentialités touristiques algériennes, dans toute leur variété, ont été soigneusement mises en valeur ici à Moscou. Nous avons, grâce à cela, noué des contacts avec plusieurs agences de voyage. Les tours opérateurs russes, par exemple, ont affiché leur intérêt pour le produit balnéaire et saharien", a indiqué à l'APS, le représentant de l'Office national du tourisme, Mourad Medjdoub, en marge de ce salon qui a pris fin samedi et auquel l'Algérie a pris part pour la 4e fois, après les éditions de 2003, 2004 et 2014. Aménagé sur un espace de 65 m², le stand algérien a été orné de visuels présentant diverses images de sites touristiques, en y associant authenticité et modernité. Une bonne affluence y a été enregistrée aussi bien des professionnels du tourisme que du public moscovite, curieux de découvrir les photos des sites touristiques algériens qui gagneraient encore davantage s'ils bénéficient d'une plus grande publicité . Les visiteurs ont également admiré les produits de l'artisanat réalisés d'une main de maître, aussi bien par le calligraphe et spécialiste de la céramique d'art, Said Djaballah, que par le dinandier El Bouziri Othmane. Des contacts ont été établis avec des artisans russes en vue d'un éventuel partenariat, a-t-on appris auprès des participants. 30 Chaib Ahmed Chaouki, directeur commercial d'une agence de tourisme et de voyage basée à Ouargla, s'est dit satisfait de la participation algérienne au Salon de Moscou. "Nous avons réussi à intéresser nos partenaires étrangers, russes et chinois notamment, à la destination Algérie." "Nos partenaires savent désormais que l'Algérie recèle le plus grand nombre de sites romains au monde après l'Italie, à l'image des Ruines romaines de Tipasa, et ceux de Djemila (Sétif) et Timgad (Batna). Nous allons maintenir le contact avec eux pour concrétiser le partenariat", a expliqué M. Chaouki. Ce même optimisme a été aussi exprimé par Moussa Bouteggui, Directeur Général d'une agence touristique à Tamanrasset. La 4e participation algérienne au Salon international du tourisme et des voyages à Moscou, selon l'ONT, "s'inscrit dans le cadre de la stratégie de développement du tourisme prévue dans le plan d'aménagement touristique à l'horizon 2030 qui souligne la nécessité de prospecter des marchés touristiques prometteurs en vue de promouvoir la destination touristique algérienne". Veille 31