La fuite éperdue des chrétiens d`Irak - L`Orient
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La fuite éperdue des chrétiens d`Irak - L`Orient
ABONNEMENT Les patriarches orientaux aux autorités civiles et religieuses musulmanes : Passez aux actes ! Élection d’un nouveau mufti de la République dimanche Page 3, l’article de Suzanne BAAKLINI vendredi 8 août 2014 | N°14110 Page 4, l’article de Fady NOUN Quotidien libanais d’expRession française www.lorientlejour.com | 2000 L.L. Terrorisme Page 4 Épidémie Page 10 Gaza Page 11 La pasionaria de Daech libérée par la justice Ebola : le Liberia et la Sierra Leone se barricadent Le bras armé du Hamas menace de reprendre le combat en cas d’échec au Caire Aujourd’hui Liban Éclairage En dépit de l’unité de façade, pas de trêve dans les polémiques Ersal : le cauchemar touche-t-il à sa fin ? l Page 2, l’article de Scarlett HADDAD Exécutif Le gouvernement décide le recrutement de 5 000 nouveaux soldats l Page 2 L’ancien député Ahmad Hbous succombe à ses blessures Page 4 l Artisans du Liban Dans la Békaa, la mosaïque a son chantre Al-Nosra veut négocier la libération des soldats et des agents des FSI pris en otages Perquisitions de l’armée dans les rangs des réfugiés syriens au Liban Plus d’un millier de déplacés qui voulaient rentrer chez eux refoulés par le régime de Bachar el-Assad Pages 2 et 3, nos informations et les articles de Fady NOUN et Sandra NOUJEIM Page 5, l’article de Nicolas HADDAD International Turquie L’élection annoncée d’Erdogan ne fait pas rire ses critiques, surtout féminines Page 10 Ciné/Expos/Spectacles 6 Carnet 7 Bourse 8 Petites annonces 9 Météo 12 Horoscope, jeux 14 Télévision 15 BEYROUTH min. max. 24° / 32° Comme un paysage lunaire à Ersal. La fuite éperdue des chrétiens d’Irak « L’État islamique » prend la ville chrétienne de Qaraqosh sans résistance l Désastre humanitaire, avec des dizaines de milliers de personnes poussées sur les routes l « Deux mille ans d’histoire vont être effacés à cause de la lâcheté de l’Occident » l Page 11, nos informations et l’interview d’Ephrem Issa Youssef recueillie par Samia MEDAWAR Selon le patriarche chaldéen Louis Sako, 100 000 chrétiens ont été poussés sur les routes après la prise par l’EI de Qaraqosh et d’autres villes de la région de Mossoul. Safin Hamed/AFP Antigone, héroïne rock de Wajdi Mouawad à Beiteddine Festival de Zouk Hassan Abdallah/Reuters Nouvelle guerre économique entre la Russie et l’Occident ? Conflit La Russie a décrété un embargo d’un an sur les produits alimentaires européens et américains, alors que Bruxelles s’est « réservé le droit de prendre des mesures ». De son côté, l’Otan a exhorté hier Moscou de ne pas intervenir sous couvert de maintien de la paix dans l’est de l’Ukraine, tandis que d’intenses bombardements ont, pour la première fois, touché le centreville de Donetsk. Page 10 Économie Naseej : lorsque la Nightlife : innover musique spirituelle pour résister rencontre le jazz et le tarab Page 8, l’article de Soraya HAMDAN Gravité pesante d’une tragédie antique réactualisée par la musique rock et la voix déchirante de Bertrand Cantat, l’Antigone de Sophocle, revue et corrigée par Wajdi Mouawad, criera justice, droit au deuil et loi du sang ce soir encore et demain dans la petite cour du palais des émirs à Beiteddine ! Z. Z. Ils ont réussi leur pari, ces trois compositeurs qui ont charmé le public par leur prestation de chants et de musique spirituels. Mike Massy, Ayad et Sary Khalifé, trois talents, un rêve : faire connaître au public la beauté des poèmes orientaux, les mouachahate andalousiennes et les prières soufies, le tout dans un souffle jazzy pop oriental. Un mariage plus que réussi. L. D. 2 Liban vendredi 8 août 2014 La situation Les frontières du nouveau Moyen-Orient seront-elles tracées avec le sang des chrétiens ? Fady NOUN Que se passe-t-il en Irak ? Les frontières du nouveau Moyen-Orient sont-elles en train d’être tracées avec le sang des chrétiens ? C’est la question que tous les Libanais se posent, les yeux rivés sur la plaine de Ninive, où cent mille chrétiens fuyaient hier, sous un soleil accablant, par une température supérieure à 40 degrés, la progression des jihadistes et des ténèbres religieuses qui les accompagnent. Les patriarches orientaux catholiques et orthodoxes ont réagi hier, lors d’une réunion à Dimane, à cette tragédie en demandant aux autorités civiles et religieuses musulmanes de promulguer des fatwas et des lois pour proscrire le véritable génocide culturel qui se produit dans les régions conquises par les jihadistes. Ils ont même songé, sans la demander explicitement, à une intervention des Nations unies en Irak. Dans un SOS lancé de Bagdad, le patriarche des chaldéens, qui s’était fait représenter à la réunion de Dimane, a déploré le manque de coordination entre le gouvernement central irakien et les autorités kurdes, dont la pieuvre islamique profite pour étendre ses tentacules. « La situation va de mal en pis », a-t-il conclu son appel au secours. Ce sont ces mêmes ténèbres que l’armée libanaise est parvenue à repousser en reprenant hier le contrôle de l’agglomération de Ersal, tombée quelques jours durant entre les griffes des groupes islamistes. On ne s’explique pas encore ce qui a poussé ces bandes à couper la branche sur laquelle ils étaient assis, d’autant que la ville où ils venaient se reposer, se faire soigner et/ou se réapprovisionner est une ville entièrement sunnite. Le seul réconfort que l’on peut trouver dans l’épilogue de cet épisode sanglant qui a coûté la vie à une vingtaine de nos militaires, c’est que la ville s’est montrée réfractaire au joug jihadiste et que le comportement brutal de ces derniers leur a fait perdre encore plus de leur aura. La bataille de Ersal estelle terminée ? Devons-nous cette victoire au Rassemblement des ulémas musulmans ? Ces questions sont à débattre. La bataille n’est certainement pas terminée, mais il est tout aussi certain que son règlement ne sera pas militaire, du moins dans l’immédiat, et que le Rassemblement des ulémas y est pour quelque chose. Certes, aucun compromis n’est possible avec le terrorisme, mais avec 39 otages entre leurs mains (22 militaires et 17 agents des Forces de sécurité intérieure), les jihadistes disposent d’une carte qu’ils ont sans doute déjà jouée pour assurer leur sortie sains et saufs de Ersal et qu’ils vont continuer à jouer pour faire pression sur le gouvernement. Vont-ils demander, en échange de la liberté de leurs prisonniers, celle du chef de l’EI, Imad Ahmad Jomaa, arrêté par l’armée ? Les otages pourraientils aussi servir de monnaie d’échange pour négocier un désengagement du Hezbollah de Syrie ? Les jours qui viennent le diront. En tout état de cause, l’irruption au Liban du danger jihadiste a poussé le Premier ministre, Tammam Salam, à prendre contact par téléphone avec le roi Abdallah de Jordanie, le Premier ministre turc, Recep Tayyip L’armée s’apprêtant à entrer hier à Ersal. Erdogan, et l’émir de Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani. Le roi de Jordanie a promis une assistance à l’armée libanaise et a chargé son ministre des Affaires étrangères du suivi de cette question, a assuré l’Ani. On ignore quels ont été les sujets abordés avec le Premier ministre turc et l’émir de Qatar, et si le Liban parle avec ces deux États, au sujet des jihadistes, le même langage. Ce que la bataille de Ersal a par ailleurs révélé et que des officiers supérieurs soulevaient depuis des années, c’est l’affaiblissement d’une institution militaire où la moyenne d’âge a largement dépassé la norme requise ; une institution qui, de surcroît, manque des moyens adéquats pour remplir sa mission interne, la lutte contre le terrorisme. La dé- cision du Conseil des ministres d’enrôler 5 000 nouveaux militaires a cherché à pallier ce manque. Elle a certainement un coût, qu’on ira peut-être puiser dans le don saoudien promis par le roi Abdallah. On a épilogué ces derniers jours sur la raison pour laquelle l’Arabie saoudite tarde à accorder son don de 3 milliards de dollars en équipement militaire français. Il a été question d’une commission. Sans doute. Les marchés d’armes s’accompagnent toujours de malversations, disent les experts. Mais les Libanais n’assument-ils pas une part de responsabilité dans ce retard ? À quel gouvernement, dans quel Liban et sous le mandat de quel président le don saoudien sera-t-il accordé ? Le flou constitutionnel dans lequel baigne le Hassan Abdallah/Reuters Liban et l’incertitude sur son avenir sont autant d’entraves à l’octroi d’un don qui, pour être généreux, ne peut être accordé sans discernement. C’est ainsi que la boucle est bouclée, et que les événements de Ersal et la décision du Conseil des ministres renvoient à la lancinante question de la présidentielle. Certes, un nouveau rendez-vous a été donné à la Chambre, le 12 août, pour élire un président. Mais, n’en déplaise à M. Joumblatt, il faut être sans illusion sur ce plan, la question est appelée à rester encore longtemps au point mort... pendant que le Liban (avec tout le Moyen-Orient) brûle, que désespèrent des étudiants pris en otages par des enseignants qui ont perdu tout sens éthique et que glosent les gloseurs à la télévision. Le gouvernement décide le recrutement de 5 000 nouveaux soldats La réunion du Conseil des ministres d’hier était ordinaire, même si les circonstances ne le sont pas. Un seul ministre était absent, Alain Hakim, mais tous les autres étaient là, entourant le Premier ministre Tammam Salam, soucieux de prendre des décisions importantes pour suivre le cours des événements. C’est d’ailleurs en raison de ces événements que le commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwaji, ainsi que le chef des services de renseignements, le général Edmond Fadel, le directeur des FSI, le général Ibrahim Basbous, et le chef de la branche des renseignements au sein des FSI, le général Imad Osman, ont aussi assisté à une partie de la réunion. Bien entendu, la situation à Ersal a constitué le principal sujet de discussion pendant la première partie de la réunion, et le général Kahwaji a dressé un exposé détaillé des opérations militaires. À sa sortie de la réunion, le général Kahwaji s’est d’ailleurs adressé aux journalistes pour dire deux choses : la première est que la situation à Ersal du point de vue militaire est « excellente », et la seconde que les militaires pris en otages n’ont pas été détenus à Ersal. Le Conseil des ministres est ensuite passé à l’examen de son ordre du jour. À l’issue de la réunion, qui a duré près de 5 heures, le ministre de l’Information Ramzi Jreige a donné lecture du communiqué final. Le Conseil des ministres a commencé par observer une minute de silence à la mémoire de l’ancien vice-Premier ministre Michel Sassine, avant de saluer le sursaut d’appui à l’armée, les Libanais sur ce plan mettant de côté leurs différends et leurs divisions. De même, M. Salam a rendu hommage aux militaires, aux soldats blessés et aux martyrs qui se sont battus et se battent encore contre les combattants de l’ombre qui veulent imposer leur loi au Liban et paralyser l’État. Le Premier ministre a ensuite exposé les détails des démarches entreprises et des contacts établis pour mettre un terme à la situation de chaos sanglant qui règne à Ersal. Par la même occasion, il a rendu hommage à l’initiative du roi Abdallah d’Arabie d’accorder un don d’un milliard de dollars à l’armée libanaise, soulignant qu’une telle initiative illustre à quel point le roi Abdallah est constamment soucieux du Liban et se tient toujours à ses côtés et aux côtés de l’État libanais. M. Salam a également rendu hommage au rôle et à la position de Saad Hariri, « qui fait preuve d’un grand sens national », a-t-il relevé. L’enrôlement dans les FSI Après l’exposé sur la situation militaire, le Conseil des ministres a entamé l’examen de son ordre du jour. Il a commencé par modifier une précédente décision sur l’enrôlement dans les forces armées. Il a ainsi porté à 4 000 le nombre des nouveaux engagés dans les FSI. De même, il y aura 500 nouvelles recrues à la Sûreté de l’État, et 500 inspecteurs et 500 nouveaux éléments à la Sûreté générale. Dans le même temps, le vivent ou travaillent dans la capitale. M. Pharaon a ainsi mis l’accent sur la nécessité pour le gouvernement de se pencher sur le problème des coupures récurrentes et prolongées d’eau à Beyrouth. Une solution a été convenue sur ce plan par le Conseil des ministres afin de parer à cette pénurie d’eau dans les plus brefs délais : accroître et En dépit de l’unité de façade, pas de trêve dans les polémiques Scarlett HADDAD Alors que l’armée libanaise est en train d’enregistrer une victoire sur les takfiristes à Ersal, après avoir réussi à repousser les combattants hors de la bourgade vers le jurd, les milieux politiques se demandent quel sera l’impact de ce développement sur le plan interne. Derrière l’entente de façade et la surenchère verbale, chacun refait ses calculs à la lumière de la nouvelle donne. Certes, le sang des martyrs de l’armée n’a pas encore séché alors que des militaires sont encore entre les mains des takfiristes, et un accord n’a pas encore été trouvé, mais les camps politiques cherchent déjà à deviner « l’après-Ersal ». Les milieux du 8 Mars ont ainsi suivi attentivement la conférence donnée la veille par Saad Hariri à partir de Djeddah. Leur lecture est qu’il y a certes de bons éléments, mais il y a aussi des indices qui montrent que l’après-Ersal ne sera pas l’occasion de surmonter les divergences pour aboutir à une entente qui devrait soulager le Liban. Certes, Saad Hariri a clairement soutenu l’armée, mais il n’a pas pour autant clairement désavoué les députés membres du bloc du Futur qui ne cessent de discréditer cette dernière et de pousser les extrémistes à la prendre pour cible. De plus, en mettant au même plan l’intervention du Hezbollah en Syrie (qualifiée de crime) et l’attaque des takfiristes contre l’armée, Saad Hariri maintient, selon le 8 Mars, sa campagne contre le Hezbollah, tout en alimentant le climat confessionnel et communautaire. Cette position est d’autant plus étrange qu’en réalité, l’armée libanaise à Ersal et le Hezbollah dans le Qalamoun combattent le même ennemi qui, lui, ne respecte ni frontières ni États. Selon le 8 Mars, les propos de Saad Hariri auraient été justifiés avant la prise de Mossoul par Daech (l’EIIL) et la création du califat islamique sur une vaste superficie en Irak et en Syrie, sans parler de sa volonté de s’étendre Le Conseil des ministres s’est réuni hier en présence de tous les chefs des services de sécurité. Conseil des ministres a autorisé l’armée à recruter 5 000 nouveaux soldats. Il a accepté en outre l’enrôlement de 369 aspirants officiers dans tous les corps et 200 nouveaux sousofficiers. Enfin, le Conseil des ministres a confié au ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur le soin de régler la question de la correction des examens officiels, dans le but de sauver l’année scolaire et de permettre aux élèves de s’inscrire dans les universités. Le gouvernement a aussi demandé au ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur de régler la question des écoles qui ne disposent pas d’une autorisation, tout en veillant à l’intérêt des élèves qui y sont inscrits. Le cabinet a examiné d’autre part le statut de certai- nes entreprises médiatiques, et, avant la levée de la séance, le ministre de l’Intérieur Nouhad Machnouk a informé le cabinet qu’il a préparé un décret pour la convocation du corps électoral le 16 novembre pour les élections législatives. Ces élections devraient avoir lieu le 17 novembre pour les Libanais du Koweït, et le 19 novembre pour ceux d’Australie (notamment Sydney et Melbourne). À l’issue de la séance, certains ministres se sont adressés aux correspondants de presse. Le ministre de la Justice Achraf Rifi a ainsi affirmé que tant que les Libanais sont unis et solidaires, il n’y a rien à craindre, ni à Tripoli ni ailleurs. Le ministre Mohammad Fneich a estimé de son côté que ce qui se passe à Ersal ressemble à ce qui s’est passé à Tripoli. « Il s’agit d’un même projet avec d’autres instruments », a-t-il affirmé, mais il a ajouté que ces projets ne peuvent pas détruire Liban « grâce à l’unité de ses fils et à la position de l’armée ». Le ministre Bassil a été plus clair, assurant que le pays ne supporte pas de négociations avec des terroristes. Selon lui, l’armée tranchera la bataille, et il a précisé que Ersal est une ville libanaise, et c’est donc à l’armée et aux forces de sécurité d’y imposer leur autorité. Enfin, le ministre Boutros Harb a estimé que la sécurité est une affaire sérieuse au sujet de laquelle il ne faut pas conclure de compromis. améliorer l’exploitation des puits artésiens. M. Pharaon a demandé dans ce cadre au cours de la séance du cabinet pour quelles raisons le gouvernement précédent n’a pas mis en application une telle mesure, ce qui aurait évité à la population de la capitale d’être confrontée au problème de l’approvisionnement en eau. Le commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwagi, a qualifié la situation à Ersal d’« excellente ». Photo Dalati et Nohra au Liban et en Jordanie. À ce sujet, il est d’ailleurs curieux de voir comment ce groupe – qui est en train de devenir la plus puissante formation de l’opposition syrienne et peut-être de l’ensemble de la mouvance salafiste – était attendu en Jordanie, et c’est finalement au Liban qu’il a choisi de s’étendre. Le 14 Mars dira, bien sûr, que c’est à cause de l’intervention du Hezbollah en Syrie, mais d’autres analystes estiment qu’il a dû considérer que le Liban est plus fragile et plus facile à déstabiliser. À moins que des pressions régionales et autres n’aient été exercées sur le groupe pour qu’il laisse pour l’instant la Jordanie tranquille...Toujours est-il qu’après avoir longtemps nié l’existence de ces groupes islamistes, pour ensuite considérer qu’ils ne peuvent pas avoir pignon sur rue au Liban (le chef des Forces libanaises avait déclaré cela après la prise de Mossoul et l’exode des chrétiens d’Irak), la percée de Daech au Liban n’est plus un point de vue, mais une réalité. Or le 8 Mars rappelle que toute personne qui a un minimum de connaissances militaires peut comprendre que lorsque vous combattez un ennemi et que vous cherchez à le repousser au-delà de votre frontière, et que, de l’autre côté, une autre force le combat et l’affaiblit, cette force sert votre stratégie et votre objectif. Ne serait-ce que pour cette raison, Saad Hariri aurait dû, aux yeux du 8 Mars, ne pas placer la participation du Hezbollah aux combats dans le Qalamoun contre Daech et ses compagnes au même plan que l’attaque de ces groupes contre l’armée à Ersal. Selon ses sources, le 8 Mars avait pensé que l’heure est suffisamment grave pour justifier une pause dans la polémique interne et au niveau des pressions exercées sur le Hezbollah. Mais aussi bien les déclarations des figures du courant du Futur et du 14 Mars que la conférence de presse de Saad Hariri montrent le contraire. Pour le 8 Mars, ces décla- rations indiquent que l’Arabie saoudite continue son bras de fer avec l’Iran et le Hezbollah qu’elle considère comme son prolongement au Liban. Elle continue aussi à vouloir faire chuter le régime syrien et à briser l’axe dit de la résistance, en dépit du dernier discours du roi Abdallah donnant la priorité à la lutte contre le terrorisme takfiriste. Certains milieux proches du 8 Mars estiment aussi à cet égard que la soudaine médiation du Rassemblement des ulémas musulmans (qui regroupe, entre autres, cheikh Salem Raféi, proche des groupes islamistes qui se sont battus contre l’armée à Tripoli) vise essentiellement à protéger les combattants à Ersal. Lorsqu’on sait que ce rassemblement est proche des milieux religieux en Arabie et au Qatar, on comprend mieux le contenu de sa médiation, qui vise en gros à accorder une possibilité de sortie aux combattants vers la frontière syrienne. Mais en même temps, toujours selon les milieux du 8 Mars, les combattants demandent, par la voix des médiateurs, que l’armée ne se déploie pas dans la ville de Ersal, sous prétexte que la population serait divisée à son sujet. Ce qui signifierait que les combattants continueraient à faire la loi dans la ville à partir des collines et des grottes où ils se seraient réfugiés. Sous prétexte de médiation, il s’agirait donc de maintenir Ersal sous l’influence des combattants qui ont besoin de ce poumon que représente la ville pour eux, tout en portant un coup à la crédibilité de l’armée en lui interdisant d’une manière ou d’une autre de se déployer dans la ville. Il ne s’agirait donc pas d’un règlement de fond, mais dans la forme, tout en maintenant les ingrédients d’un conflit futur...Pour cette raison, le 8 Mars, qui ne compte pas intervenir ni sur le terrain ni dans le débat, suit attentivement les développements, conscient qu’il doit faire preuve de la plus grande vigilance... Le paradoxe du 8 Mars : le rejet de l’extension de la 1701 contredit le soutien à l’armée Éclairage « Nous savons tous que le régime syrien ne veut pas le retour des réfugiés chez lui », aurait déclaré le chef de la diplomatie lors d’un précédent Conseil des ministres. Sandra NOUJEIM Pharaon soulève le problème de la pénurie d’eau à Beyrouth En marge des débats du Conseil des ministres, hier, portant sur la situation à Ersal et la situation sécuritaire dans le pays, le ministre du Tourisme et député de la circonscription d’AchrafiehRmeil-Saïfi a soulevé au cours de la séance du cabinet un problème vital qui touche à la vie quotidienne de centaines de milliers de Libanais qui Éclairage En accordant son entière couverture à la « mission sacrée » de l’armée à Ersal, le gouvernement s’est fixé deux objectifs, en dehors desquels aucun débat n’est recevable jusqu’à nouvel ordre : forcer les takfiristes à se retirer de toute la zone de Ersal (objectif partiellement rempli), et obtenir la libération des soldats et agents des Forces de sécurité intérieure retenus en otages par les groupes armés. Le retrait des jihadistes a commencé hier après plusieurs médiations, déclarées ou discrètes, dont celle du comité des ulémas, initiée avec l’accord de l’armée, à la suite de la réunion du cabinet lundi, comme le précisent à L’Orient-Le Jour des sources ministérielles, qui mettent l’accent sur la symbolique du recours par l’armée à l’intercession des ulémas... C’est que l’esprit de la démarche convenue par le gouvernement était d’écarter du combat national toute idée, mesure ou réserve susceptible de provoquer un débat, et donc de parasiter ce combat. Même l’idée d’élargir, jusqu’aux frontières nord-est, la mise en œuvre de la résolution 1701, avancée lundi par les ministres Kataëb et relancée par les ministres du Futur, notamment Nabil de Freige, a été jugée « inopportune ». Pourtant, le ministre de Freige s’interroge, dans un entretien téléphonique avec L’Orient-Le Jour, sur « le paradoxe entre l’appui inconditionnel à l’armée dans les discours du 8 Mars et leur refus de la soutenir par tous les moyens disponibles, dans la pratique ». Parmi ces moyens, « laisser l’armée solliciter, si elle le juge nécessaire, l’assistance de la Finul », soulignet-il, se référant à l’article 12 de la 1701. Cette assistance pourrait être une nécessité dans « les collines hasardeuses et ardues de Ersal, où la huitième brigade de l’armée avait d’ailleurs été déployée deux semaines avant les combats sans préparation, sans stratégie et même sans être avisée de la bataille qui s’annonçait », relèvent des milieux du 14 Mars. Mais ce débat n’avait pas sa place au moment où les combats battaient leur plein... Un autre point de débat, tout aussi nécessaire avait été suspendu bien avant les combats de Ersal : le contrôle du nombre et de la présence des réfugiés syriens au Liban. Ce dossier litigieux avait été écarté officieusement du débat en Conseil des ministres, depuis que l’unanimité est devenue le maître mot de l’exécutif. Or, le cas des réfugiés de Ersal est un indicateur de la gravité de toute négligence au niveau de ce dossier, et surtout de la difficulté de le résoudre. En effet, les hordes de jihadistes ayant pris Ersal d’assaut ont été rejointes par certains déplacés dont les allégeances takfiristes ont ainsi été révélées. Mais c’est surtout le sort des 1 700 réfugiés de Ersal, victimes des violences, qui prouve l’impasse à laquelle se heurte le dossier des réfugiés au Liban. Alors que ceux de Ersal se dirigeaient par centaines hier vers le poste-frontière de Masnaa, ils étaient promis à un retour chez eux en Syrie, comme l’assurait d’ailleurs à l’AFP sœur Agnès, une religieuse très proche du régime syrien, supérieure d’un monastère dans la localité de Qaraa, dans le Qalamoun, qui parrainait leur retour. Mais, fait inattendu en milieu de soirée : ils sont refoulés aux frontières, au motif que leurs papiers n’ont pas été vérifiés. Ce fait incite à s’interroger sur la volonté réelle du régime syrien d’accueillir sur son territoire une partie de ses ressortissants réfugiés au Liban. Force est de rappeler que Damas avait plus d’une fois affirmé, par la voix de son ambassadeur à Beyrouth, non sans zèle d’ailleurs, que « les Syriens ont hâte de rentrer chez eux » et que rien n’empêche leur retour, du moins dans les zones apaisées ou reprises par le régime. C’est par cet argument que l’ambassadeur syrien devait couper la voie à l’option de l’établissement de camps pour les réfugiés syriens aux frontières. Cette option avait fait l’objet de pourparlers officieux entre lui et le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, à l’ini- tiative de ce dernier. Alors que ces échanges sur la question des camps se seraient interrompus depuis un certain temps, selon une source ministérielle, le chef de la diplomatie aurait lui-même déclaré, lors d’un précédent Conseil des ministres : « Nous savons tous que Damas ne veut pas le retour des réfugiés en Syrie. » Cette affirmation, telle que rapportée à L’OLJ, contredit la position officielle syrienne et pourrait donner un sens au refoulement des réfugiés de Ersal, dispersés depuis hier sur le territoire libanais. Le 8 Mars, qui réclame des négociations avec le régime syrien, a, depuis les combats de Ersal, du pain sur la planche... Il existe néanmoins un point du débat intérieur, jusque-là reporté, qui pourrait servir à résorber les points de divergence : un nouveau dialogue sur la stratégie défensive. Ainsi, le ministre de l’Information, Ramzi Jreige, souligne que l’implication du Hezbollah en Syrie a torpillé la politique de distanciation et « contraint à des négociations avec le régime et/ou l’opposition syriens ». Il laisse entendre toutefois que tout est réversible et appelle ainsi le parti chiite à « réfléchir à l’intérêt de son retrait de Syrie ». Un retrait que devrait faciliter « l’élection d’un nouveau chef de l’État, le retour à la déclaration de Baabda et l’entente sur une stratégie défensive », toujours selon Ramzi Jreige, qui souligne à L’OLJ la nécessité d’une nouvelle table de dialogue « incluant les parties non représentées au sein du gouvernement ». Le ministre Nabil de Freige précise d’ailleurs à L’OLJ que si une stratégie défensive avait été convenue dès 2006, mettant les moyens du Hezbollah à la disposition de l’armée, les combats de Ersal auraient pris un autre tournant. Autant de questions qui promettent d’être « débattues, et peut-être bien résolues dès le prochain Conseil des ministres », à en croire le ministre de l’Information... « Mais donnez au pays le temps de respirer », conclut-il. Liban vendredi 8 août 2014 Le forcing politico-diplomatique pour favoriser l’élection présidentielle se poursuit La présidentielle revient en force sur le tapis et prend une double orientation, diplomatique et politique locale. Les événements de Ersal ont mis en relief la nécessité que le pays soit doté d’un chef de l’État, s’accorde-t-on à dire dans les milieux diplomatiques occidentaux et arabes, le gouvernement n’étant pas en mesure, seul, de gérer une situation aussi grave. « Le feu est aux portes », s’est ainsi alarmé un diplomate. L’entretien Joumblatt-Assiri. La valse diplomatique à laquelle on a assisté hier s’inscrit donc dans ce cadre, tout comme la tournée du président des Kataëb, Amine Gemayel, entre Amchit et Aïn el-Tiné. L’ambassadeur des ÉtatsUnis, David Hale, a été reçu en fin de matinée par le chef du PSP, le député Walid Joumblatt, qui l’a retenu à déjeuner, en présence du ministre de la Santé, Waël Abou Faour. Il avait été reçu aupa- ravant par le chef du bloc parlementaire du Futur, Fouad Siniora, en son bureau à la rue Bliss. Les deux entretiens ont porté sur les résultats des tractations en cours au sujet de la présidentielle. Le bilan n’est toujours pas positif, surtout après la rencontre JoumblattAoun. Le chef du PSP a essayé de rallier son hôte qui l’avait reçu mercredi à Rabieh à l’idée d’une entente interchrétienne sur un candidat consensuel, mais sans succès. De sources informées, le chef du CPL aurait affirmé qu’il est prêt à tout débat, mais a interrogé M. Joumblatt sur les raisons de l’opposition à sa candidature, affirmant qu’il se maintient à équidistance de tout le monde et qu’il est capable d’ouvrir et de maintenir des voies de communication avec toutes les parties. La conversation se serait arrêtée là et Walid Joumblatt serait ainsi rentré bredouille et avec la En tournée auprès de Michel Sleiman et Nabih Berry, Amine Gemayel a dénoncé « l’individualisme et les complexes personnels qui bloquent la présidentielle ». certitude que le général n’est pas prêt à lâcher du lest. Il n’empêche que le leader druze reste déterminé à poursuivre sa mission de bons offices et sa tournée doit le conduire prochainement chez Samir Geagea, le leader des Forces libanaises. Mais là, il serait en train de prêcher un converti, M. Geagea ayant déjà affirmé qu’il est prêt à retirer sa candidature en cas d’une entente sur une personnalité consensuelle. La veille, M. Joumblatt avait reçu à Clemenceau l’ambassadeur d’Arabie saoudite, Ali Awad Assiri, qui s’est rendu hier à Rabieh, dans le cadre de sa tournée d’adieux auprès des responsables politiques, à l’occasion de la fin de son mandat au Liban. Au menu des discussions, le danger takfiri, la situation dans la région et la présidentielle au Liban. Il est intéressant de noter que, bombardé de questions par les correspondants de presse au terme de son entretien avec le général Aoun, le diplomate a laissé entendre que son pays a honoré sa part du contrat dans l’affaire du don saoudien 3 L’ambassadeur des États-Unis a été reçu hier par Fouad Siniora avant de se rendre chez Walid Joumblatt. Photos ANI de trois milliards de dollars pour l’achat d’équipements et de matériels militaires français aux forces régulières libanaises. « Il faut maintenant que le vendeur et l’acquéreur ferment le dossier », a-t-il dit. Au journaliste qui lui demandait s’il s’agissait du gouvernement libanais, il a répondu non sans une pointe d’exaspération dans la voix : « Interrogez le gouvernement libanais, interrogez le commandant en chef de l’armée. » Gemayel : La période la plus dangereuse depuis 1943 Pendant ce temps, le leader des Kataëb, Amine Gemayel, effectuait une tournée auprès de l’ancien président Michel Sleiman et du président de la Chambre, Nabih Berry. De sources informées, on indique que M. Gemayel, qui se positionne en tant que candidat consensuel, essaie à son tour de rapprocher les points de vue concernant la présidentielle et d’essayer de faire une percée dans la barrière qui bloque l’élection d’un successeur à Michel Sleiman. Cette élection devient urgente au vu de ce qui vient de se passer à Ersal et M. Gemayel a ainsi relevé dans ses déclarations à la presse que le Liban traverse « la période la plus dangereuse depuis 1943 ». Selon lui, rien ne justifie aujourd’hui le blocage de la présidentielle surtout avec les dangers auxquels le Liban est exposé « qui doivent nous pousser à œuvrer pour rééqui- librer l’action des institutions constitutionnelles, à partir de l’élection d’un nouveau chef de l’État qui est l’interlocuteur légal, aux niveaux régional et international ». M. Gemayel n’a pas manqué d’égratigner au passage le général Aoun, mais sans le nommer, en martelant un « que Dieu pardonne à ceux qui bloquent la présidentielle en cette période critique et excessivement dangereuse de l’histoire du Liban ». « Ces dirigeants ne réalisent pas suffisamment l’impact des événements de Ersal ou de Tripoli sur tout le pays. Nous restons plongés dans l’individualisme et les complexes personnels alors que le pays vit des moments difficiles », a-t-il déploré. Élection d’un nouveau mufti de la République dimanche Cheikh Deriane recevant des délégations venues soutenir sa candidature au poste de mufti de la République. Photo ANI L’élection du nouveau mufti de la République aura lieu ce dimanche pour désigner le successeur du mufti Mohammad Rachid Kabbani, a annoncé hier le directeur général des wakfs islamiques, cheikh Hicham Khalifé, conformément à la convocation du collège électoral par le Premier ministre Tammam Salam, en sa qualité de président du Conseil électoral islamique. Ce dossier a connu de nombreux rebondissements dans les années et les mois qui ont précédé cette élection. En a résulté deux conseils chériés, l’un reconnu par les autorités officielles (étatiques) et l’autre, désigné par le mufti Kabbani, qui ne l’est pas (il fait même l’objet d’un recours auprès du Conseil d’État), et dont quinze membres ont démissionné dernièrement, ce qui l’a invalidé de manière définitive. Pour les élections de dimanche, un nom sort du lot, celui de cheikh Abdellatif Deriane, président des tribunaux chériés sunnites, qui ferait l’objet d’une entente entre les différents acteurs concernés. Celui-ci a d’ailleurs reçu hier de nombreuses délégations venues soutenir sa candidature. Un autre nom est en gestation, celui de cheikh Ahmad Darwich Kurdi, précise à L’Orient-Le Jour cheikh Mohammad Nokkari, juge et enseignant à l’Université Saint-Joseph, et secrétaire général de la Rencontre islamo-chrétienne. « Mais il faut savoir que dans les élections de muftis de la République, il n’y a pas de présentation de candidatures, explique-t-il. C’est le Conseil chérié suprême qui désigne son candidat. Il le fait généralement à la dernière minute, c’est-à-dire probablement le dimanche à 11h ou, si le quorum n’est pas atteint à cette heure-là, à midi. Il est presque certain que le nom de cheikh Deriane est favori. » Selon cheikh Nokkari, le nouveau mufti demandera, dès son accession à ce poste, l’élection d’un nouveau Conseil chérié. « Il s’agira donc d’un renouveau au niveau de tout le cadre administratif de Dar elFatwa », ajoute-t-il. Notons que le collège électoral est composé des Premiers ministres (l’actuel et les anciens), des ministres sunnites en exercice (quatre actuellement), des députés sunnites en exercice, des membres du Conseil chérié suprême, des muftis actuels (dans les régions), des juges chériés en exercice et retraités, des secrétaires de la fatwa à Beyrouth et à Tripoli et, enfin, du directeur général actuel des wakfs islamiques. Le député Mohammad Kabbara a affirmé hier dans une déclaration audiovisuelle qu’il n’a jamais porté atteinte à l’armée en soulignant que même aux pires moments que Tripoli a connus, il répétait que les Tripolitains n’avaient d’autre choix que les forces régulières et les services de sécurité. Il a indiqué que les propos qu’il avait tenus après la réunion du Rassemblement national islamique, lundi, « avaient été mal compris et interprétés ». « Certaines personnes appartenant à un camp déterminé ont intérêt à me cibler à cause de mes positions politiques à l’encontre du 8 Mars et du régime syrien », a dit M. Kabbara, en insistant en substance sur le fait que les propos qu’il avait tenus et pour lesquels il avait été critiqué témoignaient de son attachement à l’armée. Suzanne Baaklini Kabbara se rétracte 4 Liban Ersal : les éléments armés se retirent et emmènent les otages avec eux Le cauchemar de Ersal touche-t-il à sa fin ? S’il est encore prématuré de répondre de manière définitive à cette question, il n’en reste pas moins que les premiers indices de l’accalmie qui a duré tout au long de la journée d’hier sont porteurs d’un léger espoir. En effet, la trêve qui a prévalu hier a permis la poursuite du retrait des éléments armés de la ville, l’entrée des secours et l’évacuation des blessés. La trêve a été maintenue tout au long de la journée, entrecoupée de temps à autre par des échanges de coups de feu et des tirs de roquettes dans la nuit de mercredi à jeudi, entre 23 h et 2 heures du matin. L’aviation syrienne a effectué des raids dans le jurd de Ersal contre les groupes armés qui se retiraient de la localité à l’aube. Des informations rapportées par l’agence al-Markaziya indiquent que près de 30 camionnettes ont quitté Ersal transportant des éléments qui brandissaient les drapeaux d’alNosra en direction du jurd. Selon une source militaire, le village de Ersal est désormais « sous contrôle, et l’armée doit incessamment se déployer sur les lieux ». La troupe a ratissé la localité de Ras el-Sirj et s’est déployée dans certains quartiers de Ersal. En cours de journée, l’unité héliportée de l’armée a lancé une opération de sauvetage à l’intérieur du dispensaire Rafic Hariri, qui s’est soldée par la libération de sept membres des Forces de sécurité intérieure pris en otages. L’armée avait réussi à entrer en contact avec eux et à les localiser. Les médiateurs Sur un autre plan, la délégation des ulémas chargée d’effectuer la médiation avec les personnes armées s’est rendue de nouveau à Ersal pour poursuivre sa mission. Lors d’une conférence de presse tenue à l’entrée du village, le chef de la délégation, cheikh Houssam Ghali, a précisé que l’initiative a nettement progressé grâce notamment à la prorogation du cessez-le feu « qui a été respecté par toutes les parties ». Al-Nosra : Nous ferons ultérieurement des révélations au sujet du reste des otages Dans un communiqué publié en soirée, le Front al-Nosra a annoncé le départ de ses éléments de Ersal, affirmant avoir reçu des assurances que nul ne portera atteinte aux habitants du village. « Nous avons remis six otages, un geste en guise de bonne volonté, souligne le communiqué. Quant aux autres, leur cas est particulier. Nous révélerons cela par la suite », précise le texte. Le Front reconnaît que certaines unités parmi les éléments armés ont attaqué un barrage de l’armée libanaise suite à l’arrestation d’un responsable de l’EI, Imad Ahmad Jomaa, laissant entendre qu’une erreur a été commise. Le communiqué indique que les éléments responsables de cette attaque ont été déférés devant un tribunal religieux conjoint, soulignant que l’EI du Qalamoun a désavoué cette attaque. Al-Nosra ajoute que face à l’exacerbation de la crise et à l’accroissement du nombre de victimes, le groupe a réalisé que la solution ne peut pas être militaire et qu’une solution devait être trouvée pour arrêter le bain de sang. Le dignitaire sunnite a assuré que les éléments armés se sont effectivement retirés du village. « Les combattants ont pratiquement évacué le village de Ersal. Ils restent présents dans quelques endroits seulement. Nous sommes en contact avec eux ainsi qu’avec les responsables à l’intérieur de Ersal afin de mettre un terme à cette situation », a-til dit. Il a espéré que toute cette crise sera réglée dans les prochaines heures. « L’armée libanaise a tenu promesse et a respecté ses engagements », a-t-il dit. « Nous allons poursuivre l’initiative. À notre arrivée à Ersal, nous allons rencontrer les membres du comité formé de représentants des habitants et des réfugiés syriens pour convenir de l’organisation de la vie dans le village en attendant l’arrivée des forces de l’ordre pour prendre les rennes, comme c’était le cas auparavant », a-t-il dit. Contacts coupés avec al-Nosra Quelques heures plus tard, les membres de la délégation ont déclaré, sur le chemin du retour, avoir perdu contact avec les éléments armés. Un porte-parole a indiqué que cela peut s’expliquer par le fait qu’il s’agit d’une région où il n’y a pas de réseau téléphonique. « Il est également probable que les éléments armés aient voulu prendre leurs précautions », a-t-il précisé. Sitôt après, l’un des membres de la délégation s’est déplacé dans le jurd pour voir s’il y a moyen de renouer contact et ce qui est advenu des otages. « Lorsque le contact est interrompu avec l’autre partie, celle-ci a le pouvoir exclusif de rétablir la communication avec nous, d’où la nécessité de garder certaines informations confidentielles », a affirmé cheikh Muhieddine Nassabaïh, qui a démenti que les éléments armés aient imposé quelque condition que ce soit aux membres de la délégation des ulémas. Il a cependant assuré que tous les otages se portent bien. Selon des sources proches de la commission de médiation, citées par l’agence al-Markaziya, « plus de dix membres de À Jezzine, mieux vaut prévenir que guérir Jezzine n’a pas attendu que l’État décide d’organiser la présence syrienne sur son sol ; une organisation que d’aucuns jugent nécessaire depuis que des réfugiés syriens à Ersal ont participé aux côtés des terroristes d’al-Nosra aux combats contre l’armée. Le président du conseil municipal de Jezzine-Aïn Majdaline, Khalil Harfouche, a ainsi publié hier une décision prévoyant une série de mesures « préventives » à l’encontre des réfugiés accueillis dans l’agglomération. Ces mesures englobent un couvre-feu en vigueur à partir de 20h. M. Harfouche demande aux habitants de Jezzine de ne plus accueillir de réfugiés syriens et de ne plus loger plus d’une famille ou plus de cinq individus dans une même unité d’habitation, à condition que celle-ci réponde aux normes requises pour le logement. Il exige également des entrepreneurs de remettre à la municipalité une copie des pièces d’identité des ouvriers qu’ils embauchent. La police municipale de la localité a été chargée de mettre en application cette décision. l’armée et des forces de l’ordre seraient relâchés dans les prochaines heures ». La source a précisé que huit des soldats se trouveraient avec les éléments d’al-Nosra et 6 autres avec l’EI (Daech). Selon des sources sécuritaires, 22 soldats et 17 éléments des FSI sont portés disparus. « Nous suivons la question des otages avec des parties à l’intérieur de Ersal. Les éléments armés ont assuré qu’ils laisseront des messages avec certains habitants du village », a-t-il dit. En réponse à une question, il a répondu : « Lors de notre réunion hier ( mercredi ) avec les éléments armés, nous n’avons constaté aucune contradiction dans leurs propos (...). Ils tenaient tous un même langage qui était positif. Ils ont laissé entendre que ce qui s’est passé à Ersal est une erreur et que le groupuscule qui est entré au village en commettant toutes ces exactions a commis un écart et qu’il s’est engagé à se retirer », a-t-il dit, précisant que les pourparlers ont été effectués de manière directe avec les éléments armés, sans intermédiaire. Selon le dignitaire sunnite, leur unique demande est « de garantir la protection des ci- À l’initiative de mère Agnés, une religieuse affectée au couvent de Deir Mar Yaacoub et proche du régime syrien, un convoi de plusieurs véhicules transportant près de 1 700 réfugiés syriens de Ersal s’est dirigé en soirée vers le point de passage de Masnaa, dans une tentative de rapatrier les réfugiés en Syrie. Arrivé à la frontière, le convoi a été refoulé. Dans une première réaction, le directeur de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, a Communautés Assez de paroles, des actes ! C’est, en résumé, l’appel lancé hier par les patriarches orientaux catholiques et orthodoxes au monde entier, à partir du siège patriarcal maronite de Dimane (Liban-Nord). Des états généraux ecclésiastiques se sont tenus hier au siège patriarcal maronite de Dimane, en présence des patriarches orientaux catholiques et orthodoxes et du nonce apostolique, Gabriele Caccia, œil averti du Vatican. La réunion s’est tenue aussi sur la triste nouvelle d’une nouvelle avancée des jihadistes de l’État islamique dans la plaine de Ninive, en Irak, comme si les frontières du nouveau Moyen-Orient devaient être tracées avec le sang des chrétiens. Retenu en Irak, le patriarche des chaldéens, Louis Raphaël Sako, s’est fait représenter à cette réunion. Également absents, les assyriens et les coptes. Ce nouvel appel s’est distingué des précédents par son caractère plus exhaustif. Les patriarches s’y disent « épouvantés » par des développements « sans précédent » auxquels ils assistent, et « les développements désastreux à caractrère confessionnel et religieux rarement égalés dans l’histoire »; il adjure les Arabes et les musulmans à adopter une attitude plus claire à l’égard de ce qui se passe dans la plaine de Ninive, les exhortant à publier des fatwas et des lois sanctionnant la discrimination religieuse à l’égard des minorités. Le texte esquisse aussi une demande d’intervention des Nations unies, sans oser aller au bout de sa requête pour réclamer un déploiement de forces internationales. Mais ce déploiement est suggéré, puisque les patriarches demandent au Conseil de sécurité d’adopter une résolution claire ordonnant la restitution des maisons et des biens spoliés « par tous les moyens possibles ». De même, les patriarches en ont appelé à l’Organisation de la conférence islamique, à la Ligue arabe et au Tribunal pénal international, jugeant que cette dernière instance est habilitée à juger d’actes de barbarie qui sont de véritables « crimes contre l’humanité », qu’ils aient été commis à des maisons et des biens spoliés par tous les moyens possibles et le plus rapidement possible. Nous ne voulons de protection de personne. Nous avons des droits et nous considérons qu’il est du devoir des instances internationales de préserver leur crédibilité et d’interdire tout changement démographique forcé imposé aux chrétiens ou à d’autres communautés religieuses. » Effet boomerang La photo officelle des patriarches orientaux réunis à Dimane. Mossoul où à Gaza. Un phénomène durable Dans la partie analytique du texte, les prélats réunis disent s’attendre à ce que le phénomène de l’extrémisme religieux soit durable, et affirment que « chrétiens et musulmans ont le devoir d’y faire face ensemble pour transmettre aux générations futures un Moyen-Orient libéré d’un tel fléau, en éclairant les consciences et les intelligences et en invitant les fidèles à respecter l’essence de la religion, loin de toute exploitation qu’on peut en faire pour des raisons personnelles, ou pour atteindre un objectif régional ou international ». Cette dernière remarque a ensuite été abordée de front par le communiqué. « Si des parties dissimulées encouragent cet extrémisme et en financent l’effet destructeur et corrupteur, il est indispensable qu’elles soient dénoncées et qu’elles aient à en rendre compte devant l’opinion internationale et les autorités morales agissantes », dit le communiqué. « Et pour ce faire, ajoute le texte, Arabes et musulmans n’ont d’autre choix que de retrouver l’esprit d’unité, de découvrir les avantages de la diversité qui est la marque distinctive de notre Machrek et de s’accepter réciproquement dans leurs modes de vie différents, dans le respect mutuel et dans l’égalité civique, dans tous les pays où ils se trouvent. » Et de préciser : « Nous adjurons les instances islamiques, sunnites et chiites, de promulguer des décrets religieux clairs jetant l’interdit sur l’agression contre les chrétiens et tous les autres innocents. Nous demandons en outre à tous les Parlements du monde arabe et islamique de voter des lois favorisant l’ouverture, rejetant clairement toute forme d’exclusion religieuse de l’autre (takfir) et responsabilisant toutes les personnes qui enfreindraient ces lois. » Même la loi du nombre a été dénoncée par les patriarches. « Nous adjurons les États de cesser d’aborder la diversité culturelle sous un angle minoritaire, comme si seul le nombre donnait valeur à la présence humaine, abstraction faite de la contribution humaine de chaque personne selon les dons que le Créateur lui a accordés » Un exode planifié Voici, par ailleurs, des passages significatifs du communiqué des patriarches : « L’expulsion des chrétiens de Mossoul et aujourd’hui de toutes les agglomérations de la plaine de Ninive n’est pas un incident isolé qui se produit durant les guerres et les conflits, affirme le communiqué ; ce n’est pas non plus un exode volontaire dû à la peur ou à la recherche d’un abri provisoire pour éviter la mort. Il a été planifié par l’ organisation de l’État islamique en Irak Photo Toni Frangié et au Levant (EIIL) et d’autres groupes jihadistes qui les ont contraints à abandonner leurs foyers exclusivement en raison de leur appartenance religieuse, en violation directe de toutes les conventions et chartes internationales. Cette décision inique prise au nom de l’islam est un grave recul pour la région arabe et islamique (...) il s’agit d’une discrimination raciste rejetée par les peuples et condamnée par la communauté internationale. » « (...) Nous demandons que la condamnation de cette situation soit générale et vienne de tous les musulmans qui nous sont liés par un destin commun, et qu’elle conduise à des initiatives de nature à corriger cette dérive qui jure avec nos traditions du vivre-ensemble que Dieu a recommandé et ordonné. Il est regrettable que les prises de position islamiques, arabes et internationales restent timides et insuffisantes, et ne reflètent pas la gravité du phénomène et de ses conséquences sur la diversité démographique historique des peuples de la région. Et ce qui aggrave encore les choses, c’est le fait que quelques États européens encouragent l’exode des chrétiens, sous prétexte de les protéger, encouragements que nous condamnons et stigmatisons (...) Ce que nous demandons à la communauté internationale, à travers le Conseil de sécurité, c’est une résolution ferme ordonnant la restitution La pasionaria de Daech libérée par la justice Dans un article publié dans notre édition du mercredi 6 août, notre collègue Michel Hajji Georgiou faisait état d’une information de première main, en l’occurrence l’arrestation, il y a quelques jours, au Liban, d’une « pasionaria » de Daech, de nationalité irakienne, qui a entretenu, semble-t-il, des rapports conjugaux avec trois hauts dirigeants de la mouvance takfiriste dans la région. L’identité de cette pasionaria a été dévoilée hier. Il s’agit de Aya Batrich Zoureikat. Celle-ci se serait mariée à un des grands leaders du courant takfiriste, répondant au nom de Zoureikat, qui lui aurait confié qu’il était le commanditaire et le cerveau de l’attentat à la vils, les Libanais et les réfugiés syriens compris ». En fin de soirée, l’un des ulémas a annoncé que le contact a été renoué avec un intermédiaire, les éléments armés ayant affirmé avoir une liste de revendications à remettre à l’État par le biais de l’intermédiaire. Un camp brûlé Le dignitaire sunnite a ajouté par ailleurs que l’ensemble des blessés civils allaient être évacués, soulignant qu’il n’y a aucune différence entre un blessé libanais et un blessé syrien. « C’est une question humanitaire », a-t-il dit, avant de faire remarquer que la situa- Les réfugiés de Ersal refoulés à la frontière Appel des patriarches orientaux aux autorités civiles et religieuses musulmanes : Passez aux actes ! Fady NOUN vendredi 8 août 2014 « Nous invitons en outre tous les régimes et tous les États qui appuient, arment ou financent directement ou indirectement les groupes terroristes à cesser de le faire car l’extrémisme religieux, quel qu’il soit, finira par porter atteinte à celui qui l’appuie ou à celui qui ne lui résiste pas. » « L’expulsion forcée des chrétiens de leurs foyers et la confiscation de leurs biens, le meurtre de civils innocents, les agressions contre les minorités religieuses et leurs églises à Mossoul, Sadad, Maaloula, Kassab et ailleurs sont à classer parmi les crimes contre l’humanité ( ...) Le Tribunal pénal international doit en être saisi (...). » « Les incidents sanglants en Syrie ont tourné à la guerre stérile (...) Les camps concernés et les États qui les appuient, les financent et les arment doivent l’arrêter et trouver au conflit une solution politique en vue de l’instauration d’une paix juste, globale et permanente. » « Il y a un peu plus d’un an et trois mois que les évêques Boulos Yazigi et Youhanna Ibrahim ont été enlevés (22 avril 2013), et nous insistons pour dire que les réactions internationales à ce fait sont insuffisantes (...) Nous sommes surpris par l’indolence avec laquelle ce dossier est abordé. » « Au regard des pertes en vies humaines qui se sont produites en trois semaines au sein de la population civile, ce qui vient de se passer à Gaza est “un crime contre l’humanité”, souligne le communiqué. La communauté internationale doit œuvrer sans relâche à l’instauration d’un État palestinien avec Jérusalem pour capitale. » déclaré que ceux parmi les réfugiés qui sont entrés légalement au Liban peuvent traverser la frontière. Ce n’est pas le cas des réfugiés entrés de manière irrégulière, a-t-il dit. Par la suite, dans une déclaration, l’ambassadeur syrien au Liban, Abdel Karim Ali, a précisé que l’ambassade est en train de coordonner avec la Sûreté générale « en examinant la liste des noms pour tenter de trouver une issue afin de pouvoir les ramener au pays ». voiture piégée contre l’ambassade d’Iran à Beyrouth, il y a quelques mois. Zoureikat aurait en outre chargé Aya Batrich de plusieurs missions sensibles au Qalamoun et dans la région de Raqqa, en Syrie. Aya Batrich Zoureikat se serait en outre mariée au chef des « Brigades Abdallah Azzam », organisation radicale sunnite affiliée à el-Qaëda, ainsi qu’à Maged Maged, un des leaders de cette organisation qui avait été arrêté il y a quelques mois par l’armée. Il avait été blessé au cours de son arrestation et avait succombé à ses blessures à l’hôpital militaire de Badaro après avoir été interrogé par le parquet militaire. Derrière ces relations conjuga- les nébuleuses se cachent, en toute vraisemblance, d’obscures missions à caractère terroriste. Il reste qu’au terme de son interrogatoire par les autoritaires judiciaires concernées au cours des derniers jours, le juge Sami Sader a décidé de remettre la pasionaria en liberté faute de preuves quant à son éventuelle implication dans des activités terroristes. Cette remise en liberté dans le contexte présent a soulevé plusieurs interrogations. De là à émettre l’hypothèse d’un « marché » quelconque dans le cadre du règlement du problème de Ersal, il n’y a qu’un pas que certains observateurs n’ont pas hésité à franchir. tion à l’intérieur des camps de réfugiés était « très difficile ». « Hier, un camp de réfugiés a entièrement pris feu, a indiqué le dignitaire religieux. Les corps carbonisés sont toujours à l’intérieur. Les équipes de secours n’ont toujours pas pu arriver sur place et l’odeur de la mort était pénible lorsque je suis passé à côté. Par conséquent, nous sommes devant une catastrophe humaine à laquelle il faut mettre un terme. » Il a cependant clairement indiqué que les éléments armés ont pris leurs blessés avec eux. « Il n’existe aucun blessé armé dans les hôpitaux de la Békaa. » Selon lui, seules les forces de l’ordre peuvent empêcher le retour des éléments armés. Le dignitaire sunnite a indiqué sur un autre plan que les blessés ont été évacués, soulignant que les aides ont été acheminées. Entre-temps, un convoi de 17 véhicules de la CroixRouge a transporté 42 blessés, dont 38 Syriens et 4 Libanais, vers les hôpitaux de la Békaa. Le convoi était accompagné par des équipes de la Défense civile. M.T. Les aides refoulées Plus tard dans la journée, un autre convoi du Haut Comité de secours transportant du pain et des vivres a été refoulé par les habitants qui ont affirmé qu’ils n’ont besoin ni de nourriture ni de pain, mais d’« une position politique de soutien ». Interrogé sur la réaction des habitants, cheikh Muhieddine Nassabaïh a indiqué que les habitants de Ersal sont « dignes ». « Ils ont considéré les aides comme un geste inspiré par la pitié, ce qu’ils ont refusé. Ils réclament à l’État la sécurité et la paix. » Perquisitions de l’armée dans les milieux syriens au Koura Les services de renseignements de l’armée au Koura ont effectué hier une série de perquisitions dans plusieurs localités où logent des Syriens sur lesquels pèsent des soupçons. Deux personnes ont été arrêtées à cause de leur situation illégale. Plusieurs motos ont été confisquées. Par ailleurs, l’armée a arrêté près de Brital un Syrien qui avait sur son portable des photos d’éléments armés relevant de l’EI (Daech) et des images illustrant les horreurs commises par ce groupuscule. La mémoire des 90 ans Dans « L’Orient-Le Jour » du 8 août 1987 Le tigre n’est plus 3 avril 1900-7 août 1987 : une vie, une légende ou mieux un destin, fabuleux, insensé, mais Camille Nemr Chamoun, ce chasseur, ce Nemrod, n’avait, en dépit ou à cause de son indomptable courage, rien d’un mégalomane grisé par les ovations. (...) Vieux tigre pour les uns, vieux renard pour les autres, en dehors de l’imagerie disneyéenne que son physique de fauve royal aussi bien que son charisme ou son patronyme suscitaient, il était pour la plupart des Libanais le surhomme par excellence, apparemment increvable. (...) Il a rendu son dernier souffle hier à 16h01, à l’hôpital Saint-Georges des grecs-orthodoxes où il avait été admis jeudi et où, suite à trois attaques, son cœur a cessé de battre. Devant l’ampleur nationale de la perte, il est devenu brusquement évident – à l’heure même où les clivages paraissent atteindre leur paroxysme – que Camille Nemr Chamoun a droit, comme il l’a demandé, de reposer chez lui à Deir el-Qamar auprès de Notre-Dame du Tell qu’il vénérait tellement. Les grandes lignes du cérémonial ont été fixées à travers des concertations qui se sont de suite étendues à M. Walid Joumblatt, le leader du PSP faisant savoir qu’il n’avait absolument aucune objection à ce que le président Camille Chamoun soit inhumé dans son Chouf natal. Autre moment d’élévation hier : la vibrante oraison du chef du gouvernement par intérim, M. Sélim Hoss, dernier bretteur auquel le tigre se fût mesuré. Source d’avenir L’ancien député Ahmad Hbous succombe à ses blessures L’ancien député alaouite de Tripoli Ahmad Hbous a succombé hier à ses blessures une semaine après avoir été accidentellement blessé par balle à la tête, rapporte l’Agence nationale d’information. M. Hbous avait été transporté le 30 juillet dans un état très critique à l’hôpital Haïkal, au Koura, après avoir été atteint d’une balle qui s’est logée près du cerveau. Les circonstances de l’incident ne sont pas claires. Selon certaines sources, M. Hbous s’est blessé en nettoyant son arme, selon d’autres, la balle serait partie de l’arme de son garde du corps, d’autres encore évoquent un suicide. Ahmad Hbous avait été élu une première fois comme député alaouite de Tripoli en 1996, avec plus de 123 000 voix, un record, dans la circonscription du Liban-Nord. Il a été réélu en 2000. Considéré comme l’une des personnalités les plus éminentes de la communauté alaouite, il n’était ni allié ni opposé à Ali Eid, fondateur du Parti arabe démocratique (alaouite), et à son fils Rifaat. Ahmad Hbous avait été élu à deux reprises au siège alaouite de Tripoli. Un otage libanais libéré contre une rançon Un otage libanais, Malek Mosbah Halwani, a été libéré dans la nuit de mercredi à jeudi, près de la bifurcation de Majdloun, sur l’autoroute de Baalbeck (Békaa). Il avait été enlevé par des inconnus deux jours plus tôt à Sofar. Une rançon de 200 000 dollars a été payée aux ravisseurs. Liban vendredi 8 août 2014 Dans la Békaa, la mosaïque a son chantre 5 Artisans du Liban – série Il y a 15 ans, Abdelkarim Emama lâchait la construction pour s’adonner à sa passion à temps plein. Nicolas HADDAD Longtemps, la mosaïque ne fut qu’un passe-temps. Aujourd’hui, cette passion est devenue le travail à plein temps de Abdelkarim Emama, un solide gaillard de 58 ans. Une passion qui remplit son atelier, situé dans le jardin de sa maison de Majdel Anjar, un village libanais proche de Zahlé et ayant la particularité d’être équidistant de Beyrouth et de Damas. Les mosaïques de Abdelkarim sont posées contre le mur du fond, alors que l’artisan travaille assis sur un banc... en mosaïques multicolores. À l’intérieur comme dehors, sa maison est une véritable galerie d’exposition. Tableaux, lampes, vases et tables en mo- saïques : aucun doute sur la passion du père de famille. Abdelkarim Emama a travaillé de ses mains toute sa vie. Jusqu’à il y a 15 ans, il besognait dans la construction. Lassé du manque de rigueur et de contrôle qu’il avait sur son travail et convaincu par ceux qui lui disaient que son talent valait bien toute son attention, il s’est mis à la mosaïque. Pour créer ses portraits et tableaux en mosaïques comme à l’ancienne, il coupe les blocs de roc avec une vieille pince rouge, tenant la pierre entre le bout de ses doigts musclés, durcis par la roche et le temps. Puis, à l’aide d’une petite meule, il polit les bouts de marbre pour en faire de petits pixels de couleur. Bien entendu, Abdelkarim ne porte pas de gants... Sa couleur préférée est le rouge car, en plus de sauter aux yeux, « c’est la couleur du cœur et du sang, or c’est un travail difficile ». « Les gens ont tendance à éviter ce genre de corvée. Moi j’aime le travail difficile car il mène toujours à quelque chose de grand et d’important », explique-t-il. Abdelkarim trouve ses matières premières – la roche, le marbre, la céramique – en faisant tous les mois la tournée des usines de pierre partout dans le pays, avec l’objectif d’y dénicher les couleurs et compositions les plus remarquables. Dans son atelier, il débite les blocs en dalles, à l’aide d’une scie électrique, puis en tiges longues de 30 cm et épaisses d’un centimètre. Parfois Abdelkarim Emama coupe les barrettes de pierre pour en faire les petits carrés de couleur qui constituent la mosaïque... ces tiges servent de bordure aux tableaux et portraits qu’il conçoit. Le plus souvent, les tiges sont recoupées en morceaux de moins d’un centimètre cube qui formeront les mosaïques. Patrimoine Durant les quinze ans qu’il a entièrement dédiés à son artisanat, il estime avoir fait plus de deux cents tableaux. À son palmarès, des portraits, entre autres de Majida elRoumi et du patriarche Raï ; des cartes du Liban, de Baalbeck, de Tyr ; des proverbes et des versets coraniques. Il a même tenté la reproduction d’une mosaïque grecque d’un cavalier en armes, une de ses premières œuvres. « Ce travail me fait plaisir, se réjouit l’ar- tisan. La mosaïque fait partie du patrimoine libanais. Cela fait 4 000 ans qu’on en fait. Les Romains, les Phéniciens, même les Arabes et les Turcs faisaient des mosaïques. » Selon lui, ce sont les portraits qui sont les plus exigeants. « Une seule erreur détruit tout le projet. Et j’exige de moi-même que ce soit un travail réussi, je veux que les gens en parlent pendant longtemps », dit-il. Si l’époque du commerce touristique de Majdel Anjar est révolue, l’artisan reçoit toujours des commandes grâce au bouche-à-oreille. La plupart de sa production est vendue moins d’une centaine de dollars, le prix ne grimpe que si l’œuvre lui a pris plus d’une semaine de travail. Il lui faut environ vingt Les œuvres de l’artisan de Majdel Anjar. heures pour compléter une plaque de 20 par 45 cm. « Cet artisanat n’a rien à voir avec l’argent, explique-t-il. Je ne veux que manger et élever mes enfants. » Ce qui n’est pas rien car Abdelkarim a dix enfants. Transmission Les deux benjamins apprennent la technique du père. Aya, 13 ans, est encore novice, mais elle s’entraîne à former et à faire cuire de petites sculptures en céramique. Bachar, 14 ans, fait déjà des tableaux. Le L’artisan déposant les carrés de pierre sur son motif. jeune garçon est d’ailleurs très fier de sa dernière œuvre : un tableau en mosaïques d’à peu près la taille d’un livre d’école, une rose aux pétales rouges sur un fond en dalle turquoise. Abdelkarim Emama apprend aussi son art aux enfants des voisins. « Ils adorent », ditil le sourire jusqu’aux oreilles. De temps à autre, quand on le lui demande, il donne des cours dans des universités de la région, mais l’artisan a des doutes sur l’utilité d’un cursus scolaire sur l’art de la mosaï- Photos Anne Ilcinkas que. « Le talent ne s’apprend pas à l’école. L’école ne peut que leur donner les notions de base, estime-t-il. Ceux de mes élèves qui ont du talent y arriveront sûrement. Mais tous n’y arriveront pas, c’est certain. » (Voir aussi notre vidéo sur le sujet : https ://www.youtube.com/ watch ? v=s10VF-2usO4) Prochaine rencontre : Le fondeur de cloches de Beit Chabab Un portrait en mosaïques de Majida el-Roumi réalisé par Abdelkarim Emama. Opinion Chaos ou K.-O. ? Pendant qu’à Ersal, comme hier à Nahr-el-Bared, on se canarde à coups d’obus et que l’on célèbre festival sur festival jusque dans le dernier trou de notre territoire, avec illuminations et feux de Bengale, y a-t-il encore un espace de silence sur ce sol lilliputien du Liban pour une réflexion quelconque quant au sens de l’existence que nous menons ? Entre canonnades au loin et explosions régulières de pétards jusque sous nos fenêtres, entre invectives hargneuses et dérobades, le vide constitutionnel et l’absence de toute rationalité, ce sont des éclats en tout genre, de nuit comme de jour, qui finissent par être la seule manifestation du temps qui s’écoule. Ajoutons-y les frénétiques va-et-vient qui encombrent, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, les tracés tortueux de nos campagnes aussi bien que les embouteillages le long du littoral, et nous avons là l’image hallucinante d’un peuple noyé et éperdu entre ses besoins quotidiens, sa rage de vivre, ses contradictions congénitales, ses réfugiés misérables et les angoisses d’un lendemain imprévisible. Au fur et à mesure que s’entrechoquent scoops terrifiants sur les massacres régionaux et spots publicitaires insipides et écœurants, se révèle dans toute son ampleur le vide de notre horizon. C’est à se demander si des mots comme logique, lucidité ou espoir ont encore une signification. Le degré de surchauffe atteint par la Bêtise avec un grand B nous aveugle au point de nous forcer à Les échos de l’agora admettre le malheur et nous accommoder de la fatalité. En guise de réaction, le cercle vicieux d’une partie de nos concitoyens qui s’enfonce avec encore plus de rage dans les plaisirs futiles de la société de consommation, ou l’émergence d’un fanatisme sectaire qui génère de plus en plus de mordus, de combattants de l’ombre, voire d’assassins patentés, chez qui ne subsiste, côté sentiment, que le seul instinct animal de nos origines. Devant ce noir tableau, où donc devraient se situer ceux qui conservent une présence quelconque d’esprit ? Doiventils se terrer, se morfondre, disparaître ? Le dilemme, cette fois, aura trouvé ses limites. Doit-on protester en silence, désespérer, se taire, écrire, prier ? Mais encore ? Jusqu’où ira l’absurde ? La vie, qui sourd malgré tout, peut-elle s’en contenter ? Alors celui qui rédige ces lignes n’a plus qu’à donner sa langue au chat. Il ne sait plus quoi penser, quoi suggérer. Car lui-même et ceux qui lui ressemblent ont si peu d’importance aujourd’hui que toute initiative est condamnée d’avance. Aussi ne reste-t-il à ceux qui croient gouverner que la faculté de pousser le bouchon jusqu’à faire sauter la marmite, quitte à se dissoudre ipso facto dans le chaos qu’ils auront eux-mêmes distillé. C’est le seul souhait décent qu’il nous soit encore possible de formuler... à moins que, par miracle, n’y mettent du leur le ciel conjointement avec notre armée nationale. Afrique du Sud à Desmond Tutu (1984), Nelson Mandela et Frederik de Klerk (1993). Voilà des prix significatifs ! Cette guerre ne cessera que lorsque le Grand Israël sera constitué et que les Palestiniens l’auront accepté, autant dire jamais. et tournant le dos à la démagogie CPL. Louis INGEA Les lecteurs ont voix au chapitre Le danger est là Ils nous déçoivent, nos politiciens. Faute de quorum à maintes reprises, l’élection d’un nouveau président se fait attendre. Comment ces députés dérogentils aux normes de notre Constitution, surtout par ces temps difficiles que traverse notre pays menacé à tout moment de basculer dans le chaos, alors qu’autour de nous tout brûle, que des innocents tombent ? Il est loin le temps où nous pensions qu’au seuil de ce siècle, les termes de guerre, de massacre, de génocide disparaîtraient pour faire place au progrès, à l’humanité et à l’entente entre les peuples. Rien qu’à voir les images insoutenables des habitants de Gaza face au déchaînement de l’armée israélienne, on se demande comment les pays qui prétendent défendre les droits de l’homme restent muets. À ce triste tableau vient s’ajouter le spectre grandissant des exactions perpétrées par des hordes barbares à l’encontre des chretiens du Moyen-Orient. Et c’est dans ce triste environnement que notre pays se débat et essaie de se maintenir. Il est grand temps que la fumée blanche émane de notre Parlement pour annoncer l’élection d’un président. Le temps presse, messieurs, assumez vos fonctions en votre âme et conscience car il y va de notre avenir, du vôtre et de celui de nos enfants. Soyez à la hauteur de vos responsabilités. Notre beau pays commence à chavirer. Hilda DADOURIAN L’armée, valeur sûre En ce moment où peu de choses nous rendent fiers, on peut dire que notre armée nous a mis un peu de baume au cœur, preuve que tout n’est pas perdu et que tant qu’il y a de preux soldats, l’espoir demeure. Oui à notre armée, oui pour un Liban uni dans ses différences, oui pour un futur constructif. Mais le bât blesse fort du côté de nos parlementaires : vont-ils enfin comprendre que pour qu’une armée continue à se battre il faut qu’elle soit épaulée par des institutions politiques stables, autrement la porte reste grande ouverte à toutes les dictatures. Dolly TALHAMÉ Des Nobel gaspillés À voir la tragédie qui se déroule dans la bande de Gaza, le comité Nobel norvégien devrait réfléchir sérieusement à la possibilité de retirer leur prix Nobel de la paix à Ralph Bunche (1950), Anouar el-Sadate et Menahem Begin (1978), Yasser Arafat, Shimon Peres et Yitzhak Rabin (1994), les Nations unies et leur secrétaire général Kofi Annan (2001) et Barack Obama (2009). Comparons ces Nobel de la paix gaspillés à ceux remis en Sylvio Le BLANC Montréal (Québec) Éteindre l’incendie Aujourd’hui il y a le feu dans notre maison, à Ersal. Nos fils et frères dans l’armée libanaise sont en train de payer de leur sang cette catastrophe. Il est demandé à tous les politiciens libanais (qui ne sont plus nos leaders) de les soutenir sans équivoque, sans en rejeter la faute de cette catastrophe sur les autres Libanais. On éteint le feu d’abord, on diagnostique la cause du feu ensuite. Les dividendes politiques, c’est pour une autre fois. Il est surtout demandé aux 14 marsistes sunnites d’agir pour mettre un terme aux prêches enflammés et discours surréels de certains pour que le slogan « loubnan awwalan » ne soit pas un simple slogan. Mettez une sourdine à votre antagonisme avec le Hezbollah dans ces circonstances tragiques. Vous aurez toute la latitude d’en débattre une fois le feu éteint. Signé : la masse du 14 Mars déçue par son leadership Sarkis EKMEKDJIAN Guerre, paix et foi Cent ans après la déclaration de guerre à la France par l’Allemagne, le 3 août 1914, quand de violents combats opposèrent les deux armées sur la montagne qu’on qualifia de terre « mangeuse d’hommes », le monde se souvient encore de ce drame. Au Liban, religieux et laïcs, chrétiens et musulmans paieront eux aussi de leur vie, des villages seront rayés de la carte et des familles entières seront menacées d’extinction. Malgré tout, le Libanais, stoïque et au nom de la terre des saints, se soulèvera de nouveau. Le 1er août, nous avons célébré la fête de notre armée, une troupe solidaire qui mérite d’être soutenue car elle est notre planche de salut face à une caste politique pourrie. C’est grâce à elle que les Libanais osent sortir de chez eux, que les feux d’artifice pour célébrer une fête ou un mariage sont tirés aux quatre coins du pays, malgré une tension perceptible morose. Tout cela prouve que le Libanais, malgré toutes les rumeurs alarmistes, veut continuer de vivre dans cette mosaïque aux 19 confessions. Espérons que nos ministres et députés se réveilleront enfin pour élire un président de la République, seul garant de la survie de ce pays du Cèdre unique au monde. Antoine SABBAGHA À nos lecteurs Nos lecteurs sont priés de tenir compte d’un double impératif : les articles adressés au journal ne devraient pas dépasser 4 000/5 000 signes et respecter les règles de la déontologie. De plus, les courriers publiés n’engagent que leurs auteurs et en aucun cas le journal. La terreur iconoclaste En 2001, le monde fut éberlué par la destruction des grands bouddhas de Bamyan, après avoir été décrétés comme idolâtres par Mohammad Omar et ses talibans. En 2012, un groupe de puritains jihadistes, Ansar el-Dine, détruisirent et brûlèrent à Tombouctou plusieurs bibliothèques, monuments et sanctuaires classés par l’Unesco au patrimoine de l’humanité. Dans les deux cas, la réaction de l’opinion publique fut simplement émotive et épidermique : l’horreur face à ce qui était qualifié d’actes de barbarie commis par des analphabètes. L’explication immédiate et superficielle se contenta d’une approche phénoménologique de ces événements. Peu d’observateurs se sont attachés à comprendre la nature profonde des motivations de ces iconoclastes-puritains des temps modernes au sein de la culture islamique. Nul ne s’avisa à lire ces violences comme étant l’expression d’une guerre violente, au sein de l’imaginaire musulman, qu’un courant fondamentaliste ultrapuritain mène contre un courant plus mystique, plus soufi et un courant plus tolérant et plus libéral. En 2014, après la chute de Mossoul aux mains de ce qu’on appelle EIIL (État islamique en Irak et au Levant) ou Daech en arabe, le nouveau calife, jihadiste-puritain, ordonna la destruction de plus d’un sanctuaire et monument de différents cultes : chrétiens, musulmans, yézidis. De nouveau, l’opinion publique n’y a vu que barbarie d’un autre âge. Un tel vandalisme ne pourrait s’expliquer, aux yeux d’une culture sécularisée, que de manière négative : analphabétisme et ignorance. Nul ne s’est avisé à comprendre la signification effective de ces actes comme étant la manifestation d’un conflit très moderne dont l’enjeu fondamental se trouve être notre jouet de prédilection : les images. Dans ce cas, la plus grande attention doit être portée sur un paramètre particulier et difficile à déconstruire : l’iconoclasme puritain des jihadistes. La notion d’iconoclasme (eikon : image ; klaô : briser) est loin d’être une nouveauté. Elle est inscrite dans l’histoire des trois monothéismes abrahamiques. Durant plus d’un siècle (723-843), l’Empire romain d’Orient (byzantin) fut ravagé par les guerres civiles et les persécutions les plus féroces de ce qu’on appelle la Querelle des images ou iconcoclasme. Un patrimoine inestimable fut détruit. Les partisans des images remportèrent la bataille intellectuelle et sauvèrent l’imaginaire contemporain contre l’iconoclasme. Mais le danger fut tellement grand que le christianisme orthodoxe en sortit crispé sur lui-même et sur un traditionalisme hiératique qui le caractérise encore aujourd’hui. Durant la Réforme protestante, l’iconoclasme des réformés a conféré cette rigidité puritaine traditionnelle qu’on décèle surtout dans les milieux calvinistes. Mais en quoi, et surtout pour qui, l’image est-elle d’Antoine COURBAN dangereuse ? Marie-José Mondzain comprend l’iconoclasme chrétien à travers l’économie de l’incarnation divine. L’image de Dieu, dite naturelle, est invisible et se trouve à la source de toute autre image. C’est le Fils qui, en s’incarnant, rend visible le divin. Et c’est l’icône et sa culture qui répercutent l’écho de l’incarnation. Ainsi, il y aurait comme une séquence qui se déploie ainsi : l’Image (invisible) fonde l’Icône (visible) et l’Icône fonde le Pouvoir séculier. Il n’y a pas de pouvoir sans iconographie et jeu du symbolique. C’est pourquoi l’iconoclasme byzantin fut essentiellement une doctrine très sophistiquée du pouvoir politique impérial. On interdit la représentation du Christ mais on garde celle de César. César ne refuse pas le principe de l’image mais une image en particulier, celle du dieu incarné. L’icône fonde le pouvoir de César et le proclame, de manière visible, comme non originel. Elle lui assigne des limites circonscrites par le visage qu’elle représente, reflet visible de l’invisible. Telle pourrait être la grille de compréhension de l’iconoclasme contemporain dont nous voyons les manifestations outrancières dans le monde arabo-musulman. Cet iconoclasme se déploie dans les deux sphères : religieuse-puritaine et politique-totalitaire. Dans le domaine religieux, les iconoclastes jihadistespuritains s’en prennent aux monuments, patrimoine culturel, etc. Ces puritains ne veulent pour autre visibilité du divin que leur propre parole. De même, ils s’en prennent au corps de la femme, lieu troublant du Sacré (harem/harim ou interdit) qu’ils cherchent à soumettre en se l’appropriant tant sa sacralité reconnue leur échappe. Sur le plan politique, les iconoclastes puritains (jihadistes) et profanes (pouvoir totalitaire) déchaînent leur violence inouïe contre la chair humaine. Il suffit de voir le déluge d’images des corps suppliciés en Syrie, à Gaza et ailleurs. Pour l’iconoclasme, tout objet ne peut avoir d’autre valeur que celle de sa propre matérialité organique. En lui reconnaissant la moindre sacralité, l’objet pourrait s’étendre à l’infini et entrer en compétition avec le pouvoir totalisant et totalitaire. Une religion ne peut accepter le principe de l’incarnation de Dieu que si l’incarné meurt et ressuscite, c’est-à-dire si l’Image de chair retourne dans l’invisible. La crucifixion de Jésus de Nazareth serait, dans cette optique, l’acte iconoclaste par excellence. Mais dans le monde sécularisé d’aujourd’hui, héritier des Lumières, la sacralité est partout dans tout homme, sous l’appellation de « dignité inaliénable » et de « liberté constitutive ». Les césars contemporains se sentent obligés d’organiser ces tueries et ces crucifixionsexécutions-massacres à grande échelle, et bien visibles à notre regard au travers du déluge médiatique, afin de proclamer leur pouvoir originel : Je suis tout, tu n’es qu’un tas de viandes ou un tas de pierres. Appel aux consciences du monde Le cri d’alarme fut lancé en 1974 au Liban pour tous les chrétiens du Moyen-Orient. Des milliers de chrétiens ont été tués depuis. Des centaines de régions et de villes ont été vidées et dévastées. Les chrétiens se retrouvent ainsi en exode dans leur propre pays. Ils ont été poussés jusqu’au précipice. Ils étaient confinés et terrorisés durant deux décennies. Depuis mon adolescence jusqu’à nos jours, leurs cris, leurs douleurs raisonnent dans ma conscience. « Les chrétiens à la mer, les chrétiens à l’exil, cette terre n’est plus à vous. » Toute ma jeunesse s’est déroulée dans ce conflit de conscience et dans cette crise d’« identité meurtrière », comme le dit si bien l’académicien Amin Maalouf. Le monde semble devenu sourd à leur extermination. La surdité du monde face à cette tragédie me révolte. J’interpelle toutes les consciences qui se disent humanistes, religieuses, laïques, libérales voire anarchistes, universelles pour leur demander : combien d’années faut-il que perdure cette persécution des chrétiens au Moyen-Orient ? Faut-il que leur vie soit continuellement une épopée tragique ? Faut-il ainsi anéantir le christianisme dans sa terre de naissance ? De quel droit et au nom de qui le fait-on ? Par quelle logique étouffe-t-on le second constituant du monothéisme ? L’enjeu est très dangereux. L’humanité se vide d’elle-même, de son essence. Nous sommes devant un vide existentiel, là devant nos yeux. Sommesnous acculés à boire le calice du grand sacrifice ? Certes oui, nous le sommes actuellement. « Elohi, elohi lamma shabaqtani », c’est le cri de Jésus de la terre palestinienne, le cri fondateur du christianisme. Il raisonnera jusqu’à la fin des temps. Au-delà de toutes les vicissitudes de l’histoire. « Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » Sur le chemin de Damas, Paul entendit cette voix du Christ ressuscité. « Quo vadis ? » Pierre avait entendu lui aussi la voix du Christ, dans la capitale du monde romain, Rome. Personnellement, j’entends ces trois voix, fondatrices du christianisme, comme un appel imminent à toutes les consciences du monde. En résumé, j’invite les chrétiens, les musulmans et les juifs à suivre la voie d’Abraham et sa foi. Abraham, sans avoir vu le visage de Dieu ni avoir reçu la visite d’un ange, a bien entendu la voix du Seigneur et il le suivit. Il fut béni. Pour la paix du monde, pour le salut de la région, pour que chaque être humain soit béni, je crie et j’écris : Écoutons-nous « Shama’a Israël », la voix du Seigneur : « Il t’est dur de regimber contre les aiguillons. » Que devons-nous choisir, être bénis par Dieu et l’histoire, ou bien être bannis pour toujours ? Père Nabil MOUANNÈS Prêtre libanais 6 Culture Astatke et Maalouf, pour l’amour du jazz Festival de Byblos Mercredi soir, ce petit port phénicien s’est laissé emporter par des rythmes féeriques. Pendant plus de deux heures, Malatu Astatke et Ibrahim Maalouf ont ensorcelé un public conquis d’avance. vendredi 8 août 2014 Festival international de Baalbeck Le concert de Dhafer Youssef reporté au 26 août au Music Hall, Beirut Waterfront Le comité du Festival international de Baalbeck informe son public que le concert de Dhafer Youssef n’aura pas lieu à Baalbeck, sur les marches du temple de Bacchus, le 10 août comme prévu. Dhafer Youssef et son quintet présen- teront Birds Requiem le mardi 26 août au Music Hall, Beirut Waterfront, à 20h30. Ceux qui ont acheté leurs billets doivent les réactualiser chez Virgin Ticketing Box Office à partir du lundi 11 août. Agenda Cinéma Premières visions The Expendables 3 de Patrick Hughes, avec Sylvester Stallone et Jason Statham. Alors que Barney Ross et sa bande sont envoyés en mission par la CIA, la cible qu’ils sont censés abattre n’est pas celle que l’on croit… Vox B.C. ■ Center, Grand Cinemas ABC Achrafieh/ Dbayeh/Concorde/Las salinas/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Première/Galaxy, Espace, Planète Abraj/City Complex Tripoli, Cinemall Hercules – the thracian wars (3D) de Brett Ratner, avec Dwayne Johnson et John Hurt. Le héros Hercule combat sous les ordres du roi Cotys pour unifier les quatre royaumes de Thrace. Vox B.C. ■ Deux heures de pur bonheur avec Malatu Astatke et Ibrahim Maalouf qui ont enflammé un public déjà acquis d’avance. Michèle LAUGEL L’un Éthiopien, l’autre fils du pays. L’un maître incontournable des percussions, l’autre magicien de la trompette. L’un père de l’ethio-jazz, l’autre du jazz-rock fusion. Chacun à son tour, chacun à sa façon, Malatu Astatke et Ibrahim Maalouf nous ont plongés pendant plus de deux heures au cœur de nos racines orientales. En tout dépaysement. Le premier, du haut de ses 70 ans, a donné le ton au concert dès les premières notes. Malatu, comme un chef d’orchestre, a rassemblé ses musiciens autour de lui dans la plus grande harmonie. Ensemble, ils ont réussi à dépayser un public très réceptif, où l’on pouvait voir quelques ressortissants éthiopiens. D’un morceau à un autre, le paysage changeait. On quittait le vieux port de Jbeil pour se retrouver sur une plage de Rio, les pieds dans le sable. On s’arrachait du cadre magique de la citadelle de Byblos pour mieux s’imaginer dans les rues de Cuba. Et avec Magical River et Motherland, les larmes aux yeux, on s’est retrouvé comme par enchantement en Éthiopie, une terre que l’on connaît si peu finalement. C’est dans un standing ovation que le groupe a quitté la scène après plus d’une heure de concert. En toute intimité Place au très attendu Ibrahim Maalouf, une fierté nationale. Changement de registre : ambiance plus rock, plus sombre, plus orientale. Maalouf est entré en scène accompagné, entre autres, de trois trompettistes, trois complices parfaitement synchros. Avec son public, Ibra- him a partagé confessions et aveux un peu coupables. « Je vais parler en français parce que mon arabe est ridicule » ou, « ma mère me dit toujours que je parle trop ». Il a d’ailleurs interrompu son solo de trompette pour accueillir sur scène Tania Saleh qui a chanté, pour la première fois en français, La Javanaise. Il a ensuite continué son solo, comme si de rien n’était. Il a aussi repris son tube, Beyrouth, invitant le public à fredonner cet hymne à la capitale. Il l’a découverte un beau jour de 1993, en se pro- menant dans ses rues qui ont bien changé depuis, un morceau de Led Zepplin à fond dans les oreilles. On comprend mieux maintenant la fin hard-rock de la mélodie. Une façon aussi de laisser s’exprimer la colère que l’on ressent à 30 ans... Les premières notes de Raje3 raje3 yet3ammar Lebnan ont fini par enflammer un public déjà conquis. Certains, surpris peut-être par cette ambiance trop rock, n’ont pas daigné attendre la fin du concert. « Ah, on vous a dit que c’était du jazz ? », iro- Press Photo nise l’artiste. Et, pour finir en beauté, Ibrahim Maalouf a été rejoint sur scène par une dizaine de trompettistes de l’École de trompette libanaise. Après ces deux heures de rythme, le temps est au bilan. Qui de Malatu ou d’Ibrahim a fait le plus rêver ? Les avis sont partagés. Ce qui est sûr, c’est que ces deux artistes ont mis l’accent sur le paradoxe qu’est le Liban. D’un côté, on mène une quasi-guerre à Ersal, de l’autre, on joue de la musique à Jbeil. D’un côté, on offre son corps, de l’autre, son âme. « Trip road » en bulles et en images de l’Italie à l’Afghanistan Pour rester en Méditerranée, voyage en Italie de deux frères que tout oppose. Et que la mort d’un père oblige à se revoir et à mieux se connaître. C’est le thème de l’ouvrage de Lionel Papagalli, dit Alfred. Sous le titre de Come Prima (Delcourt/ Mirages, 224 pages) et qui a obtenu le prix du meilleur album (Fauve d’or d’Angoulême), l’auteur, un dessinateur au tracé alerte, compose en touches vives et acidulées, mais non sans tendresse et humour les pérégrinations des deux fran- gins. Dans une vieille voiture cahotante. Aventures, affaires sentimentales, arrêts inopinés, clash de deux personnalités différentes, voilà la trame et l’essence de cette histoire de deux protagonistes que seule la vie réconcilie. Dans un décor des années 60, dessins légers, changement de tons dans les couleurs (allant du plus dense au plus aérien) et, en filigrane, un discret hommage au cinéma italien d’après-guerre. Avec des bulles pertinentes qui ne craignent pas non plus de s’effacer totalement pour « Art majeur » Après le Japon voici deux ans, la Biennale rend en outre hommage en 2014 à la Russie à travers huit céramistes assez décapants. En pleine installation, dé- de Mistral de Rose Bosch, avec Jean Reno et Anna Galiena. . Métropolis Empire Sofil ★ Belle comme la femme d’un autre comédie fraîche et romantique de Catherine Castel avec Olivier Marchal et Zabou Breitman. CinemaCity (Beirut Souks) ★ Blended de Frank Coraci, avec Adam Sandler et Drew Barrymore. CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Vox B.C. Center ★ Planes, Les ouvrages cités sont en vente à la librairie al-Bourj. fire and rescue (3D) film d’animation produit par les Disney Toon Studios, distribué par Walt Disney Pictures et réalisé par Roberts Gannaway sur les avions pompiers. Un bon divertissement pour les gosses. Cinemacity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes, Cinemall, Vox B.C. Center Postman pat film animé de Mike Disa, avec David Tennant et Rupert Grint. Cinemall ★★ Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? comédie très drôle de Philippe de Chauveron, avec Christian Clavier et Chantal Lauby. ★ Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh, Ehdaniyat international festival : Kazem el-Saher à 20h30. Tél. : 01/999666. Expos « Le Motard » de Hayashi Shigeki. reproductible et donc plus accessible. Un défi, note le directeur de l’atelier Madoura, Yves Peltier, qui constate que la céramique d’art a périclité depuis des décennies en l’absence de politique d’installation d’artistes à Vallauris. Or « la céramique est un art majeur », défend cet expert. Parallèlement au riche parcours d’expositions de la Biennale, le musée de Vallauris dévoile une sélection de la Fondation Maeght de ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Las Salinas/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Première/ Galaxy, Espace, Cinemall, Planète Abraj/ City Complex Tripoli, Vox B.C.Center ■ Tammy comédie de Ben Falcone, avec Melissa McCarthy. Licenciée d’un fast-food, Tammy rentre chez elle pour y trouver son mari en train de flirter avec la voisine. Prenant ses cliques et ses claques, elle part séjourner chez ses parents et entreprend un voyage vers les chutes du Niagara avec sa grandmère alcoolique. Cinemacity (Beirut Souks), Vox B.C. Center, Cinemall The Philosophers de John Huddles, avec Bonnie Wright. Lorsqu’un prof de philosophie décide pour son dernier cours de faire un jeu de rôle sur la fin du monde ça donne ce film. Cinemacity ■ (Dora et Beirut Souks) ★★Transformers age of extinction (3D) de Michael Bay, avec Mark Wahlberg et Stanley Tucci. Quatre ans après les événements mouvementés, de nouveaux Transformers vont faire la guerre aux anciens. C’est la Berezina. Grand Cinemas ABC Achrafieh/ The Purge : Anarchy film d’horreur de James DeMonaco avec Frank Grillo. Des gens qui tuent pour expier leurs fautes ou se purger de leurs démons. Grand Concorde, Empire Galaxy 22 Jump Street de Phil Lord et Chris Miller, avec Channing Tatum et Jonah Hill. Deux policiers, après être retournés au lycée pour mettre à découvert un nouveau réseau de trafiquants, retournent cette fois-ci à la fac pour démanteler un trafic de drogues. CinemaCity (Dora et Beirut ■ Souks), Empire Galaxy, Vox B.C. Center. N.B. : Les programmes ci-dessus sont donnés sous toute réserve. Pour connaître les horaires du circuit Empire, appeler le 1 269. Planète Abraj 01/292 192 Grand Cinemas ABC Achrafieh 01/209 109 Grand Cinemas ABC Dbayeh 04/444 650 Grand Concorde 01/343 143 Grand Las Salinas 06/540 970 Grand Saïda Mall 07/723 026 CinemaCity DORA 01/899 993 CinemaCity BEIRUT SOUKS 01/995 195 Métropolis Cinéma01/204 080 Vox B.C. Center 01/285 582 À voir absolument À voir À voir à la rigueur Ne pas se déranger Pas vu ★★★ ★★ ★ ❍ ■ Activités diverses FESTIVAL bois, alimentés par du bois de pin d’Alep. L’atelier Madoura a été racheté voici un an par la communauté d’agglomération de Sophia-Antipolis. Une belle exposition d’une famille de collectionneurs, composée d’imposantes pièces en céramique des années 50 à 70, dont beaucoup créées à Vallauris, occupe le lieu pour l’été. Mme Salucki entend dynamiser l’activité historique de la ville, en poussant par exemple « le design céramique », up all (3D) de John Swetnam, avec Ryan Guzman. Cinquième volet de la franchise de danse revient en 2D et en 3D, toujours plus de danse, de glamour et de chorégraphies à couper le souffle. Du bon spectacle pour ceux qui aiment la danse. Grand Cinemas ❍ Maleficient de Robert Stromberg, avec Angelina Jolie. roule avec un intérêt soutenu. Avec la notion du suspense et de la progression d’une trame qui ne manque ni de piquant ni de sens de l’analyse et encore moins de la valeur d’un témoignage. Sans concession. ★★ Step ■ ★★ portage se construit au jour le jour. Dans un pays étranger où tout journaliste occidental est constamment en danger. Dessins bien fignolés, aux contours nets et travaillés comme un plan ou une séquence d’un film. Et la lecture en devient comme le visionnement d’une pellicule qu’on dé- ABC Achrafieh/Dbayeh, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Première/ Galaxy, Espace, Vox B.C. Center, Cinemall Vox B.C. Center ■ Jawaza miri film arabe. Grand Cinemas ABC Concorde/Saïda Mall, City Complex Tripoli ■ Made in Egypt film arabe. Vox B.C. Center cale Bourgaux, Aire libre, 80 pages), loin des clichés et des discours politiques, est une bande dessinée qui fait découvrir la réalité complexe d’un petit village afghan. Mais aussi le quotidien d’une reporter – en l’occurrence Pascale Bourgaux – en pleine action de son métier, et la façon dont un re- Sex Tape de Jake Kasdan, avec Cameron Diaz et Jason Siegel. Que fait un couple après dix ans de mariage quand l’amour est encore au tableau ? Grand Cinemas ■ Dbayeh/Concorde/Las Salinas/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Première/Galaxy, Espace, Cinemall, Planète Abraj/City Complex Tripoli, Vox B.C. Center CinemaCity (Beirut Souks) Au cœur d’un documentaire... but juillet, tous ces artistes internationaux se croisaient dans les rues de Vallauris, ancienne cité de potiers à partir du XVIe siècle. L’arrivée de Picasso en 1948 entraînera dans son sillage de nombreux artistes venus s’initier à l’art du feu, comme Gilbert Portanier ou Roger Capron. Michèle Salucki, récemment élue maire de Vallauris, entend continuer à travers du mécénat la rénovation de l’atelier Madoura, ancienne propriété des Ramié, une famille de potiers qui accueillit Picasso et devint l’éditeur exclusif des céramiques de l’artiste. Chagall, Matisse, Cocteau ou Fujita vinrent aussi y travailler. À l’époque, les céramiques étaient cuites dans des fours à ★★ Avis to train your dragon (3D) film d’animation américain réalisé par Dean DeBlois. Événement Vallauris, où la céramique d’art connut son âge d’or dans les années 50 avec Picasso, expose jusqu’à l’automne, dans toute la ville, un panorama de la création contemporaine internationale, qui bouillonne de diversité. couvrir au musée les céramiques très figuratives du Russe, installé aux États-Unis, Sergeï Isupov. Le Japonais Masamichi Yoshikawa, qui façonne des œuvres monumentales en porcelaine, a placé une installation dans une chapelle de la ville. Un autre espace a été investi par un Suédois au style épuré, Gustaf Nordenskiold, tandis qu’une maison des quartiers décline le thème du bibelot détourné par de multiples créateurs contemporains. En salle ★★ How Vallauris, rendez-vous estival de la création céramique La Biennale internationale de Vallauris, organisée par la ville jusqu’au 17 novembre, propose en point d’orgue 32 artistes européens sélectionnés par concours et exposés dans des salles du musée Magnelli – musée de la céramique. Cinq œuvres ont été primées et iront rejoindre le fonds de la collection du musée, comme c’est le cas depuis la première édition de la Biennale, en 1966, explique sa coordinatrice, Céline Graziani. L’artiste espagnole Lourdes Riera Rey a notamment été récompensée pour « la beauté de l’utilisation de la matière » pour des contenants aux allures de roches volcaniques en fusion. En dehors du concours européen, on pourra aussi dé- Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/ Concorde/Las salinas/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Galaxy, Espace, Cinemall. Concorde, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Planète Abraj, Vox B.C. Center laisser la place à un silence éloquent. Un prix bien mérité pour un album qui interpelle. Dans une direction diamétralement opposée, voilà le récit poignant d’une situation de guerre. Grâce au regard acerbe et profondément observateur d’une femme reporter qui fait reculer les frontières de la peur et de l’ignorance. Avec des images dessinées comme des photos colorées et aux retouches soignées. Les Larmes du seigneur afghan (Campi/ Zabus, Pas- Barbie and the secret door une animation musicale de Karen J. Lloyd, avec Kelly Sheridan et Katie Crown. Barbie est une jeune princesse timide à la découverte d’un monde magique et merveilleux rempli de fées, sirènes et licornes. Vox B.C. Center, ■ Cold in July de Jim Mickle, avec Michael C. Hall et Sam Shepard. Métropolis Empire Sofil ★★ Dawn of the planets (3D) de Matt Reeves, avec Andy Serkis et Gary Oldman. Grand Cinemas ABC Livres Comme des romans allègres ou des films bien troussés, les BD s’émancipent et s’étoffent. Fabulation et témoignage s’harmonisent en « trip road » aux images prenantes. Regard sur deux albums au rayon des nouveautés. Edgar DAVIDIAN Center, Grand Cinemas ABC Achrafieh/ Dbayeh/ Concorde/Las salinas/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Première/Galaxy, Espace, Planète Abraj/City Complex Tripoli, Cinemall CinemaCity (Beirut Souks), Empire Première Saint-Paul-de-Vence qui fête cet été ses cinquante ans en prêtant des œuvres à de nombreuses institutions de la Côte d’Azur. Chagall, Braque, Miro, Artigas, Chillida, qui voulurent expérimenter avec la terre, sont exposés non loin de la collection permanente du musée peuplée d’œuvres de Picasso. Renseignements sur www. vallauris-golfe-juan.fr (Source : AFP) Joumana Jamhouri : Imagination Unchained : A Ripple Trough Reality au Beirut Exhibition Center jusqu’au 7 septembre. Tél. : 01/962000, ext. : 2883 Palettes syriennes à la galerie Zamaan jusqu’au 14 septembre. Tél. : 01/745571 Chadia Najjar au Beirut Art Center Jisr el-Wati jusqu’au 22 août. Tél. : 01/397018 Jean-Claude Frisque : Endé à l’Institut français de Baalbeck jusqu’au 8 août. Tél. : 08/377436 Laurent Courvaisier à l’Institut français de Nabatiyé jusqu’au 28 août. Tél. : 07/762744 Arts asiatiqueS / bouddhistes à Art Lounge Maasser Beiteddine jusqu’au 31 août. Tél. : 03/997676 Clin d’œil 2014 à la galerie Janine Rubeiz imm. Majdalani Raouché jusqu’au 31 août. Tél. : 01/868290 Exposition collective à la galerie Espaces éphémères Saïfi quartier du port jusqu’au 19 septembre. Tél. : 01/442265 Simone Fattal : Grès et porcelaine à la galerie Tanit Mar Mikhaël imm. East Village jusqu’au 4 septembre. Tél. : 76/557662 Lumière de soie – Liban, Syrie au Musée de la soie à Bsous jusqu’au 2 novembre. Tél. : 05/940767 KaDer Attia : contre nature au Beirut Art Center Adlieh Jisr el-Wati jusqu’au 22 août. Tél. : 01/397018. Théâtre Festival de Taisez-vous de Samy Khayath à l’auditorium Émile Boustany de l’hôtel al-Bustan à 21h00 jusqu’au 9 août. Tél : 01/218078 Come-back : Les diseurs à l’Olympia de Kaslik à 21h00. Tél. : 09/644202-3 Comedy Night au Playroom à Zalka près Mobili Top à 21h30. Tél. : 70/757500 Marionnettes : Tine et Zbib présentées par Nayla Khayath (en anglais chaque premier dimanche du mois) et Formula Fun à la Planète de la découverte rue Ayass Souks de Beyrouth. Tél. : 01/980650. Carnet vendredi 8 août 2014 Roy Nouhra et Elena, née Zogaib, laissent à Raymond Patrick et Anthony la joie d’annoncer la naissance de leur petite sœur Alexandra, le 1er août 2014. Le capitaine d’aviation Rolando Cotchia di Vero et ses enfants : Salem et Romy Randa, épouse Michel Méghamès, et leurs enfants : Ramy et Rana Guy Younès et famille ainsi que les familles Nassif, Younès, Cotchia di Vero, Chéhab, Méghamès et leurs alliés au Liban et à l’étranger ont la douleur de faire part du décès de leur regrettée mère, bellemère, grand-mère, sœur, belle-sœur et tante YOLA NEEMETALLAH YOUNÈS épouse du capitaine d’aviation Salem Antoine Nassif Les obsèques auront lieu aujourd’hui vendredi 8 août à 12h, en l’église Saint-Joseph de La Sagesse, à Achrafieh. Les condoléances seront reçues avant l’absoute, de 10h à 12h, et après l’inhumation au domicile de son frère Guy Younès, à Laqlouq, ainsi que demain samedi 9 et dimanche 10 août, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Saint-Joseph de La Sagesse, à Achrafieh. z z Pour placer vos annonces Carnet à partir du web : www.lorientlejour.com, onglet « Carnet ». Pour les hommages, s’adresser à Mlle Thérèse SABER. Tél. : 05/956444. Naissances Ralph et Youmna Sioufi, née Raphaël, ont la joie d’annoncer à leurs parents et amis la naissance, mardi 5 août 2014, de leur petit ange Steven. z Me Paul Émile Noun, Lara, Lucia et Émile ont la joie d’annoncer la naissance de l’enfant Paola, le 31 juillet 2014. Nécrologie Ses enfants : Raymond Tabet, son épouse May Makdissi Éliane Tabet, épouse du Dr Georges Choueiry Dr Jean-Claude Tabet et famille Alec Tabet, son épouse Maya Haddad Ses petits-enfants : Naoum Tabet et famille Sandra Tabet, épouse Bernard Saykali et famille Nicolas Choueiri et famille Fady Choueiry et famille Michèle Tabet Paul Tabet Carl Tabet Marc Tabet Ses frères : Armand Tabet, son épouse Charlotte Farjallah et famille Charles Tabet, son épouse Liliane Saad et famille Robert Tabet, son épouse Amira Noayem et famille Antoine Tabet, son épouse Dorine Panayot et famille Joe Tabet, son épouse Nayla Kairouz et famille Ses sœurs : Jacqueline Tabet, épouse Me Benoît Kairouz, et famille La famille de feue Aline Tabet Nader ainsi que les familles Tabet, Jalkh, Rayès, Choueiry, Makdissi, Haddad, Saykali, Sauma, Kheffache, Da Joya, Kairouz, Farjallah, Saad, Noayem, Panayot, Nader, Chidiac, Karam, Yammine et Fayad ont la douleur de faire part du décès, survenu mardi 5 août 2014, de leur regretté NAOUM GEORGES TABET époux de feue Micheline Jean Jalkh. L’absoute sera donnée aujourd’hui vendredi 8 août à 16h, en l’église Saint-Maron, à Gemmayzé. L’inhumation aura lieu dans le caveau familial, à Ras-el-Nabeh. Les condoléances seront reçues avant l’absoute à partir de 11h, ainsi que samedi 9 et dimanche 10 août, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Saint-Maron, à Gemmayzé. z La direction et les employés de la société Georges Tabet et fils ont la douleur de faire part du décès d’un de ses fondateurs NAOUM GEORGES TABET z Centre social du CJC – Cas 4 623 Un homme âgé de 62 ans, père de 2 enfants en bas âge, handicapé, diabétique, cardiaque ; son cas nécessite une hospitalisation pour investigation, analyses et radios. Malgré l’aide du ministère de la Santé, il n’arrive pas à cou- vrir les frais. Souhaiterions réunir la somme de 300 000 LL comme contribution à ce cas.Le cas 4 622 est couvert. Merci.Fransabank – Tabaris n° 20.10.0302648.03. Tél. : 01/335844, cell.: 70/145301, après-midi 01/335750. Le président et les membres du Conseil du Conservatoire national supérieur de musique ont la douleur de faire part du décès, survenu mercredi 6 août 2014, de la regrettée YOLA NEEMETALLAH YOUNÈS Membre du conseil d’administration épouse du commandant de bord Salem Nassif et présentent à sa famille leurs sincères condoléances. z Les familles Hbous et Marhouch ont la douleur d’annoncer le décès du regretté AHMAD ABDO HBOUS Ancien député père de Mohammad, Salem, Sheerin et Khadigé Hbous frère de feus Ali et Nasser Hbous beau-père de Richard Haykal beau-frère de Ghassan Doulan Marhouch, Me Adnan el-Youssef et de feu Mahmoud Omran. Les prières ont été récitées jeudi 7 août 2014. Les condoléances seront reçues, vendredi 8 et samedi 9 août, de 17h à 19h, dans la salle de la mosquée al-Wafa’, à Dam wa Farz, pour les hommes et pour les femmes, toute la semaine, de 10h à 13h et de 17h à 19h, au domicile du défunt, à Maarad, Tripoli, immeuble de l’ingénieur Maan Karamé, 11e étage. z Le syndicat des artistes professionnels et la caisse mutuelle du syndicat au Liban Les enfants de feu Abdallah Kilo : Katia, Vve Élie Kazan, et ses enfants Joe Kilo Ghassan, son épouse Christiane Touma et leur famille Anita, épouse Charles Mansour, et leur famille Berthe, Vve Nicolas Georges Satel, et ses enfants : Georges, son épouse Reine Khoury et leur famille Adel et ses enfants Roula, épouse Roy Haddad, et leur famille ainsi que les familles Kilo, Satel, Kazan, Touma, Mansour, Khoury, Haddad et leurs alliés au Liban et à l’étranger ont la douleur de faire part du décès, survenu jeudi 7 août 2014, de leur regretté frère et oncle ALBERT YOUSSEF KILO Metteur en scène Président de la caisse mutuelle du syndicat des artistes L’absoute sera donnée aujourd’hui vendredi 8 août à 15h, en l’église de l’archevêché grec-melkite catholique, rue de Damas. L’inhumation aura lieu dans le caveau de la famille, à Raboué. Les condoléances seront reçues avant l’absoute à partir de 11h, dans le salon de l’archevêché grec-melkite catholique, rue de Damas, ainsi que samedi 9 et dimanche 10 août, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Notre-Dame des Dons, à Achrafieh, rue Beydoun, puis lundi 11 et mardi 12 août, de 11h à 18h, dans le salon du syndicat des artistes, à Sin el-Fil. Prière de remplacer les couronnes par des dons à l’église. z La famille de feu Iskandar Sab Alain Sab et famille Paula, épouse Rafic Tamba, et famille Aline, épouse Fadi Tyan, et famille La famille de feu Vincent Philippe Antoine Philippe et famille La famille de feue Antoinette Anti La famille de feue Hoda Arsan ainsi que les familles Philippe, Sab, Tamba, Tyan, Anti, Arsan, Mamarbachi, Rached et leurs alliés au Liban et à l’étranger ont la douleur de faire part du décès de leur regrettée mère, bellemère, grand-mère, sœur et tante GUITTA PHILIPPE Vve Georges Sab L’absoute sera donnée aujourd’hui vendredi 8 août à 17h, en la cathédrale Saint-Grégoire et Saint-Élie des arméniens-catholiques, place Debbas. Les condoléances seront reçues avant l’absoute à partir de 12h et après l’inhumation jusqu’à 19h, ainsi que demain samedi 9 août, de 11h à 18h, dans le salon de la cathédrale. z Leaonid Issakoff et famille Tania, épouse Joe Habib Abdallah, et famille Katia Issakoff, épouse Georges Tohmé, et famille ainsi que les familles Issakoff, Charabié, Avidikian, Abdallah, Morcos, Tohmé et leurs alliés au Liban et à l’étranger ont la douleur d’annoncer le décès, survenu jeudi 7 août 2014, de leur regretté père, beau-père, grand-père, frère, beau-frère et oncle VIATCHESLAVE (SLAVA) LEAONID ISSAKOFF époux de feue Josette Farid Charabié. Les obsèques auront lieu aujourd’hui vendredi 8 août à 16h, en l’église Saint-Dimitrios (Mar Mitr) des grecs-orthodoxes, à Achrafieh, où l’inhumation aura lieu. Les condoléances seront reçues avant l’absoute à partir de 10h, ainsi que demain samedi 9 août, de 10h à 18h, dans le salon de l’église Saint-Dimitrios (Mar Mitr) des grecs-orthodoxes, à Achrafieh. Condoléances Elda Khayat Michel Zaher Christia Etel Zaher La famille de feu Nabil Zaher Leila et famille ainsi que les familles Khayat, Zeidan, Zaccar, Turk, Bejjaly, Farah et leurs alliés ont la douleur d’annoncer le décès de leur regretté époux, père, frère et oncle ZAKI ZAHER Les condoléances seront reçues aujourd’hui vendredi 8 et demain samedi 9 août, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Notre-Dame de l’Assomption des grecs-melkites catholiques, à Broummana. z Yvette Sélim Aoun Cheikh Antoine Chéhadé et famille Guitta, Vve Joseph Sabbagha, ses enfants et leurs familles Les enfants de feue Laudy, Vve Gebran Zreik, et leurs familles ont la douleur d’annoncer le décès de leur regretté époux, père, beaupère, grand-père, frère et oncle Cheikh ZAKHIA RACHID CHÉHADÉ Les condoléances seront reçues aujourd’hui vendredi 8 août, de 11h à 18h, dans le salon de l’église de l’Ascension, à Dbayé. Requiem Le patriarche Grégoire III Laham, patriarche d’Antioche et de tout l’Orient, d’Alexandrie, de Jérusalem, les évêques, les membres du comité sacerdotal de l’église grecque-melkite catholique et le diocèse du Brésil La famille de feu Chakib Mattar La famille de feu Hassib Mattar La famille de feu Nassib Mattar La famillle de feue Kamlé, Vve Khalil Yaacoub Sader Liza, Vve Adib Chédid, et famille Malaké, Vve Nour Hasrouni, et famille ainsi que les familles Mattar, Attal, Sader, Hassoun, Haddad, Chédid, Hasrouni, Salamé, Sakr, Hitti, Louis, Kindlaft, Khairallah, Atmé, Majdalani, Abou Sleiman, Chammas, Farhat, Gémayel, Zayeck, Scott, Diab, Chulhot, Chaaya, Ayyad, Sayegh, Dick, Oliver et leurs alliés au Liban et à l’étranger ont la douleur de vous faire part du décès, survenu au Brésil, vendredi 25 juillet 2014, de leur regretté Mgr SPIRIDON BÉCHARA MATTAR Ancien évêque du Brésil L’absoute a été donnée samedi 26 juillet 2014, au Brésil. Une messe sera célébrée pour le repos de son âme, dimanche 10 août à 10h30, en la cathédrale Saint-Élie, centre-ville, et une messe sera célébrée dimanche 24 août, en la paroisse du Brésil. z Ses enfants et leurs conjoints : André et Véronika Hovaguimian Clary et Maurice Saba Nour et Louis Asfar Théodore et Annette Hovaguimian Ses petits-enfants et leurs conjoints : Catherine Hovaguimian-Bell Alexandra et Christopher Ketcham Rana et Jean de La Rochefoucauld Tanios et Karolina Saba Antoine et Marie-Caroline Asfar Emmanuel et Xin Asfar Frédérique, Thomas et Philippe Hovaguimian ont la douleur de faire part du décès de PAULINE KARIM BALI Vve du Dr Antoine Hovaguimian qui s’est endormie dans la paix du Seigneur, samedi 19 juillet 2014, à Genève. Une messe sera célébrée à son intention, lundi 11 août à 18h, en l’église Notre-Dame des Anges, à Badaro. 7 Commémoration Dory Chamoun et famille Les familles Chamoun et Tabet Le Parti national libéral feront célébrer une messe pour le repos de l’âme des regrettés Président CAMILLE CHAMOUN et son épouse ZALFA TABET CHAMOUN aujourd’hui vendredi 8 août à 18h, en l’église Saydet el-Tallé, à Deir el-Qamar. Appel Les aides urgentes pour les familles irakiennes déplacées Les familles irakiennes déplacées, notamment celles qui ont été récemment acculées à quitter la ville de Mossoul, investie par les jihadistes de Daech, continuent d’affluer au Liban. Elles sont totalement démunies, ayant été obligées de fuir et d’abandonner sur place leurs biens. L’évêché chaldéen de Beyrouth a mis au point un système pour leur venir en aide, un système auquel le public peut participer. Rappelons que l’évêché a plus d’une fois dénoncé le fait que les aides de l’État libanais et de l’Onu à ces réfugiés sont loin d’être suffisantes, sinon inexistantes. À l’évêché chaldéen on précise à L’Orient-Le Jour que les besoins en habits ont été largement couverts par les donations. Restent les besoins quotidiens des familles en produits alimentaires, tels que le riz, les féculents (pois chiches, fèves, lentilles, blé concassé ou borghol, haricots), le sucre, le thé, le fromage en boîte, le thon, la mortadelle en boîte, l’huile de soja, la purée de tomates, la confiture, le lait en poudre, les petits pois, le lait pour enfants (jusqu’à 16 mois), les couches, les produits de nettoyage... Les donations peuvent être transmises à l’évêché en son siège à Baabda. Pour plus d’informations, appeler l’un des numéros suivants : 05-457732 ou 05-459088, ou écrire à l’adresse électronique suivante : chaldepiscopus@hotmail. com. Pour les donations en espèces, il est possible de les déposer à la Credit Bank, branche de Chiyah, au nom de MM. Évêché chaldéen de Beyrouth, swift code : CBCBLBBE, n° 803845, IBAN : LB65010300081010570803845003. Communautés Le programme de la fête de sainte Claire au monastère de Yarzé À l’occasion de la fête de sainte Claire d’Assise, célébrée le 11 août, une neuvaine préparatoire sera célébrée au monastère Sainte-Claire de Notre-Dame de l’Unité, à Yarzé, conformément au programme suivant : - Du 2 au 9 août inclus : messe de la neuvaine à 18h. - Dimanche 10 août, à 10h30 : messe célébrée par le nonce apostolique, Mgr Gabriele Caccia. - Lundi 11 août, jour de la fête : messe concélébrée par tous les franciscains et capucins à 18h. - Mercredi 13 août à 18h : messe célébrée pour la fête maronite de sainte Claire par l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar. La LTA continue de recevoir des candidatures pour son prix anti-pot-de-vin L’Association libanaise pour la promotion de la transparence (LTA) et le Réseau libanais anticorruption (Labn) reçoivent toujours et jusqu’au 15 août des demandes de candidature au nouveau prix qu’ils ont récemment lancé et qui vise à récompenser « la meilleure success story de la lutte anti-pot-de-vin au Liban » (Best Success Story Against Bribery). La LTA, qui se concentre sur la promotion des principes de bonne gouvernance depuis 1999, a sur ce plan lancé un appel à tous les entreprises et propriétaires d’entreprise qui estiment avoir adopté des stratégies efficaces contre la corruption, à postuler pour l’obtention de ce prix innovateur qui vise à encourager les sociétés engagées dans ce combat. Les entreprises concernées sont priées, selon la LTA, de décrire les stratégies en question et comment elles ont réussi, et ce documents à l’appui, par écrit ou au moyen d’un enregistrement vidéo qui devrait être envoyé au plus tard le 15 août à l’une des adresses mail suivantes : smaroun@transpa rency-lebanon.org et info@ transparency-lebanon.org. Les candidats sont également priés de présenter une brève description de leur entreprise. Au terme d’une sélection menée par le comité exécutif du Labn, la LTA désignera les trois finalistes et bénéficiaires du prix dans différents secteurs, lors d’une cérémonie massivement médiatisée qui se tiendra en septembre 2014. Les entreprises bénéficiaires seront désignées comme étant les pionnières de la lutte anticorruption, et leur stratégie sera rendue publique sur le site de l’association. Les entreprises présélectionnées feront par ailleurs l’objet d’une visite par le comité de la LTA. Pour plus d’informations, prière de contacter la responsable du programme, Sabine Maroun, au 03-410938 et l’assistant-responsable du programme au sein de la LTA, Ayman Dandache, au 03-896259. Association Journée champêtre de Sesobel Sesobel organise un déjeuner champêtre dans les Jardins du Mzaar à Kfardebian le dimanche 31 août 2014 à partir de 11h. L’association réserve plein de surprises à ses convives qu’elle invite à venir s’amuser et se régaler en pleine nature. Au programme : espace en- fants : jeux gonflables, peinture, paint ball, ATV, compétition de trictrac, tarnib, likha ainsi que des narguilés une exposition de produits du Sesobel est en prévue. Pour plus d’informations, appeler le Sesobel aux : 09 / 233940 - 235435 [email protected] Le prix annuel Ignace Maroun La Fondation Mgr Ignace Maroun a annoncé qu’elle reçoit les candidatures pour l’édition 2014 de son prix annuel. Les personnes qui désirent participer doivent remettre leurs œuvres avant le 30 septembre à l’adresse suivante : Fondation Ignace Maroun, archevêché maronite de Beyrouth. Les conditions requises de participation sont les suivantes : – Nouveauté de l’œuvre sur les plans culturel, patriotique, éducatif et artistique. – Le participant ne doit avoir reçu aucun prix auparavant. – La publication de l’œuvre ne doit pas avoir dépassé les deux ans. Pour plus de renseignements, appeler Thérèse Bou Maroun, secrétaire de la fondation, aux : 03-790706, 01200312, 09-938012, ou Me Rachid Jalkh, président de la fondation, au 03-376111. Économie 8 vendredi 8 août 2014 S&P 500 Dow Jones Nasdaq 100 Euro Stoxx 50 CAC 40 –0,56 % –0,46 % –0,42 % –1,23 % –1,36 % 1 909,6 16 368,1 3 857,9 Bourse de Beyrouth Volume Les valeurs – BLOM Stock Index 17 147 Solidere A 1 268 Solidere B 42 725 Solidere - GDR 1 000 Bank Audi - SAL – Bank Audi - GDR – Bank of Beirut – Byblos Bank – BEMO Bank – BLOM Bank – BLOM Bank - GDR – Rasamny Younis Motor – Holcim Liban SAL Taux de change (L.L.) Devise Dollar US Livre syrienne Dinar irakien Dinar koweïtien Dinar jordanien Dinar bahreïni Dirham EAU Rial qatari Rial saoudien Livre égyptienne Livre sterling Franc suisse Yen (100) Franc CFA (1 000) Dol. canadien Dol. australien Euro Prix Var. (%) Montant 1 182,97 12,65 12,61 12,75 6 6,25 19 1,60 1,82 8,75 9,35 –0,01 +0,64 –1,64 0 –4,76 0 0 0 0 0 0 – 216 545 15 987 544 743 6 000 N/A N/A N/A N/A N/A N/A 3,40 13,76 0 0 N/A N/A Achat 1 501 10,01 1,29 5 257,44 2 118,56 3 981,43 408,66 412,25 400,26 209,92 2 530,54 2 500,07 14,67 2,92 1 476,64 2 081,59 2 007,74 Vente 1 510 10,10 1,30 5 302,98 2 136,91 4 015,92 412,20 415,82 403,72 211,74 2 552,45 2 521,72 14,80 2,95 1 489,42 2 099,62 2 025,13 $ USD £ GBP CHF ¥ YEN € EUR – 1,6830 1,0997 0,0098 1,3363 £ Sterling 0,5942 – 0,6534 0,0058 0,7932 CHF Franc suisse 0,9094 1,5305 – 0,0089 1,2141 – 136,2800 0,0073 – $ Dollar US ¥ Yen € Euro 102,0900 171,8160 112,260 0,7491 1,2607 0,8327 Taux d’intérêt Devise 2 j. 1 m. $ USD 0,25 0,15700 0,23310 0,32830 0,55540 £ GBP 0,50 0,50125 0,56150 0,71406 1,06788 CHF 1,00 0,00100 0,02000 0,07640 0,19440 ¥ YEN 0,10 0,9214 0,13000 0,27786 0,33686 € EUR 0,15 0,08571 0,16786 0,26500 0,43286 3 m. 6 m. 1 an Bons du Trésor Nom Rendement Euro obligations libanaises - 5 ans Euro obligations libanaises - 10 ans Obligations américaines - 10 ans Obligations du Trésor français - 10 ans Obligations du Trésor allemand - 10 ans Obligations du Trésor britannique - 10 ans Obligations du Trésor japonais - 10 ans 4,50 % 5,77 % 2,41 % 1,49 % 1,06 % 2,48 % 0,52 % Nestlé : des comptes qui ont (plutôt) bon goût Nestlé est bien entouré à la Bourse de Zurich alors que le groupe a fait état d’une croissance organique semestrielle meilleure que prévu à 4,7 %. Par ailleurs, le géant de Vevey a annoncé un programme de rachat d’actions après la finalisation de la vente d’une participation dans L’Oréal. Les ventes de Nestlé se sont contractées de 4,8 % à 43 milliards de francs, grevées essentiellement par la fermeté du franc suisse. En organique, le groupe a réalisé une croissance de 4,7 %, dont 2,9 % de croissance interne réelle et 1,8 % d’adaptation des prix. La marge opérationnelle s’est légèrement détériorée, revenant à 15,0 % sur les six premiers mois de l’année, contre 15,1 % il y a un an et 15,2 % sur l’ensemble de 2013. Cette érosion de rentabilité s’explique notamment par une hausse des coûts de production. Du côté des bénéfices, la vigueur du franc suisse mais 4 149,8 Pétrole WTI +0,48 % +0,67 % 15 232,4 Or 97,6 1 311,8 –0,07 % Argent 20 –0,07 % Euro Yen +0,10 % +0,09 % 1,3363 aussi la hausse des coûts de production ont ainsi obéré les profits du groupe, ceux-ci ayant reculé à 4,6 milliards de francs suisses. Concernant ses perspectives, Nestlé table toujours pour 2014 sur une croissance organique de quelque 5 %, le second semestre devant consolider cet objectif. Il vise en outre une amélioration des marges, du bénéfice récurrent par action à taux de change constants et de la rentabilité du capital. Comme attendu par le marché, le géant de Vevey a par ailleurs annoncé un programme de rachats d’actions après la finalisation de la vente d’une participation dans L’Oréal pour un montant de 8 milliards de francs suisses. Ce programme, qui débutera cette année et s’étendra jusqu’en 2015, sera néanmoins « soumis aux conditions du marché et aux opportunités stratégiques » En partenariat avec www.fidus.com.lb 102 Liban Nightlife : innover pour résister Tendances Envers et contre tout, les professionnels de la vie nocturne continuent de déployer toute leur créativité pour ne pas faillir à la réputation des Libanais au plan de la vie nocturne. Si le succès est toujours au rendez-vous, pour beaucoup de professionnels, l’exportation de leurs projets et idées devient impératif dans le contexte politico-sécuritaire ambiant. Soraya HAMDAN Taux croisés Devise 3 012,9 Nikkei Alors que l’armée libanaise est en guerre contre les jihadistes depuis une semaine, l’atmosphère est totalement différente à Mar Mikhael, le quartier noctambule de la capitale, où les valets parking ne savent plus où donner de la tête. Devant l’ancienne gare désaffectée, c’est l’effervescence depuis deux mois. Le ballet de voitures n’en finit pas de défiler, les noctambules se pressant pour passer la soirée dans le tout dernier endroit branché de la capitale : « Train Station ». Le projet, lancé en juin dernier pour un investissement initial de 400 000 dollars, a été rentabilisé en 19 jours seulement. Le concept est simple : récupérer une ancienne station de train dans le quartier le plus branché de Beyrouth pour en faire un bar/lounge en plein air aux allures rétro, définitivement « the place to be » cet été. Le pari est réussi pour les concepteurs du projet : Alain Hadifé, designer, en collaboration avec Suzy Nasser, l’entreprise Chin-Chin pour les cocktails et le B018 Management à la gestion. « Je suis très attaché à mon pays et à ce qui en reste, explique Alain Hadifé. Je n’ai jamais connu le train au Liban, sans doute comme la plupart des clients de Train Station. Pour moi, ce projet est une manière de faire revivre l’un des endroits les plus beaux de la capitale. » Le lieu attire tous les soirs plus de 1 000 noctambules au milieu des locomotives, hangars et barils. La clientèle est composée essentiellement de Libanais, les expatriés et touristes ayant déserté le pays. « On ne peut pas attendre que le calme sécuritaire revienne au Liban pour investir, insiste Alain Hadifé. Je ne veux pas quitter le pays. Je veux rester ici, investir ici. Avec le minimum de sécurité, d’électricité, le minimum de tout, nous montrons que nous pou- Selon les chiffres du syndicat des restaurateurs, le chiffre d’affaires du secteur de la vie nocturne au Liban aurait accusé une perte de 40 % depuis le début de la crise syrienne. vons toujours être créatifs, telle est la marque de fabrique du Liban. » Dans ce contexte politicoéconomique difficile, les professionnels de la vie nocturne n’ont ainsi d’autres choix que la créativité et l’innovation. Au Skybar, le nouvel événement qui fait mouche est le « Sun. days ». « Nous voulions proposer quelque chose de différent à nos clients, explique Abraham Helal, responsable marketing au Sky Management. Les dimanches soirs, au coucher du soleil, nous offrons ainsi une atmosphère plus tranquille, nous remplaçons les tables par des lits, posons du gazon au sol et proposons un style de musique différent. » Si les autres années, le Skybar parvenait à faire venir des grands noms tels que 50 Cent ou encore Pitbull, « par les temps qui courent, il devient plus difficile de convaincre les artistes internationaux de se rendre au Liban, reconnait Abraham Helal, alors on innove ». Outre les « Sun.days » du dimanche, le vendredi soir, le Skybar organise ses soirées « signature » en collaboration avec la plate-forme Cotton Candy pour la conception et la création. Il s’agit de nuits à thèmes comme les soirées spéciales Rio pendant la Coupe du monde. Ces initiatives portent leurs fruits, le week-end dernier le Skybar a encore attiré quelque 7 000 noctambules pour un ticket moyen de 50 dollars par personne. Malgré les innovations et la créativité à toute épreuve des Libanais, la nightlife n’est pas épargnée par le marasme ambiant, comme l’explique Naji Gebran, un des propriétaires du B018. « Il y a trois ans nous ouvrions tous les soirs, explique-t-il, mais depuis que les problèmes ont commencé en Syrie, nous avons été obligés de réduire nos ouvertures à 3 soirs par semaine. » Selon l’homme d’affaires, si les Libanais ont toujours le goût de la fête et continuent de sortir, leurs dépenses ont nettement été revues à la baisse. « La clientèle est aujourd’hui essentiellement locale et le ticket moyen dépensé a été réduit de moitié depuis le début de la crise syrienne », précise Naji Gebran. En réponse à la crise ambiante, le B018 organise également des soirées privées, anni- Dossier gazier Les syndicats se penchent sur la politique énergétique du gouvernement L’Union des syndicats des travailleurs du secteur gazier a tenu hier une conférence de presse au cours de laquelle les responsables syndicaux ont exposé leur vision et leurs appréhensions quant à la gestion de ce dossier. Ont notamment assisté à la rencontre Moussa Feghali, représentant du ministre du Travail, le représentant du Liban auprès des Nations unies, Samir Daher, le président de l’Union des syndicats Maroun Khawli et le président de la Confédération générale des travailleurs libanais (CGTL) Ghassan Ghosn. À cette occasion, M. Khawli est revenu sur les étapes chronologiques du dossier gazier. Il a ainsi rappelé qu’à l’heure actuelle, le Liban a dépassé plusieurs obstacles qui freinaient une véritable exploration de cette ressource naturelle. Le représentant syndical a passé en revue cer- tains de ces obstacles, à savoir les raisons qui empêchaient l’exploration gazière à l’époque du mandat du président Sleimane Frangié (qui avait mis en place le premier décret concernant le forage en 1975 quelques jours avant le début de la guerre civile libanaise), la mise en place récente des décrets et lois qui permettent d’encadrer l’exploration gazière, les dissensions politiques autour du dossier, la paralysie du dossier et le manque à gagner potentiel qui s’ensuit, et la polémique autour des frontières maritimes avec Israël, et le conflit autour de la zone litigieuse. Maroun Khawli a ainsi exprimé la volonté des travailleurs de ce secteur d’unifier leurs forces et leurs suggestions afin de protéger cette « richesse nationale des divisions politiques, des opérations de fraudes de la part de certaines sociétés étrangè- res qui pourraient s’ensuivre, et le bras de fer avec Israël autour de la zone maritime litigieuse ». Le président de l’Union des syndicats a ensuite expliqué la vision des travailleurs du secteur gazier. Il a ainsi souligné la nécessité d’inclure les travailleurs comme acteurs principaux dans les propositions relatives au volet technique, de former ces travailleurs aux technologies les plus récentes, de protéger les droits des travailleurs en respectant notamment un quota de 90 % de main-d’œuvre libanaise, de tisser des liens avec les travailleurs d’autres pays notamment ceux du Golfe, de veiller à apporter un soutien à un secteur « qui pourrait créer 30 000 opportunités d’emplois, selon certaines estimations ». Parallèlement, l’Union des syndicats des travailleurs du secteur gazier a appelé les responsables à revoir certaines lois mises en place depuis l’année 2010, à créer une compagnie nationale pétrolière dans laquelle « l’État aurait non seulement un rôle de gestion, mais également d’acteur dans toutes les étapes d’exploration ». L’Union a également exprimé sa crainte de voir « sa richesse gazière dilapidée du fait de l’absence d’une compagnie pétrolière nationale » et de revoir la structure de l’Autorité libanaise du pétrole, ses prérogatives et son indépendance. Maroun Khawli a également appelé à la mise en place d’un fonds souverain sous le contrôle du gouverneur de la BDL afin de transformer les éventuels revenus gaziers en ressources de croissance pour le pays, de même qu’il a prôné la création d’un ministère des Ressources pétrolières. Tourisme Pharaon rassurant quant à la sécurité des touristes au Liban « Il n’y a aucun danger pour les touristes au Liban, quel que soit l’environnement où ils se trouvent », a affirmé hier le ministre du Tourisme Michel Pharaon, dans un entretien accordé à l’agence alMarkaziya. Cette déclaration intervient dans un contexte sécuritaire tendu dans la région de Ersal et un bilan san- glant pour l’armée libanaise. « Au cours des 20 dernières années, aucun incident n’a touché de touristes au Liban, a assuré M. Pharaon, ils sont bien avertis de la situation et ne s’approchent pas des zones de conflit à la frontière syrienne. » Le ministre du Tourisme s’est montré satisfait des ef- forts politiques entrepris par le gouvernement pour assurer une certaine stabilité sécuritaire. « Depuis fin avril, l’activité touristique a repris et les touristes qui avaient boycotté le Liban pendant deux ans sont revenus », a-til indiqué. « Il ne fait aucun doute que les derniers événements à Ersal sont très inquiétants et nécessitent une prise en charge politique et militaire à la hauteur du défi, a affirmé M. Pharaon. Cependant, nombreux sont les pays qui croient dans le potentiel touristique du Liban et soutiennent l’armée pour empêcher les forces terroristes d’atteindre leur objectif », a-t-il soutenu. versaires et mariages les soirs de fermeture. « Cela nous permet d’amortir les pertes, même si cela ne compense pas l’absence d’expatriés et de touristes », ajoute le propriétaire. Rois de la vie nocturne, mais plus au Liban... Selon les chiffres du syndicat des restaurateurs, le chiffre d’affaires du secteur des activités nocturnes au Liban aurait accusé une perte de 40 % depuis le début de la crise syrienne. « Nous avons perdu la clientèle turque et arabe qui constituait une part majeure des dépenses noturnes », indique Tony Ramy, homme d’affaires et président du B018 Management. Autre phénomène émergent depuis le début des événements en Syrie : l’exportation de la nightlife libanaise dans les pays du Golfe. « Autrefois, un artiste comme Ragheb Alama se produisait exclusivement au Liban et attirait ainsi toute une masse de touristes arabes venus spécialement pour le voir, explique Tony Ramy. Aujourd’hui, les artistes s’exportent et se produisent dans les pays du Golfe en réponse à la crise sécuritaire et l’absence de touristes. Il en est de même pour les investisseurs, poursuit l’homme d’affaires. Vous trouvez aujourd’hui toutes les grandes enseignes de la nuit beyrouthine dans le Golfe, Iris est à Dubaï, One à Abou Dhabi... » Tony Ramy lui-même élabore actuellement de nouveaux projets dans les pays arabes, notamment l’ouverture de Falamanki à Dubaï et de Sultan Brahim. « Même si l’on conserve Beyrouth comme pied-à-terre, s’exporter à l’étranger devient un impératif dans ces circonstances », explique Tony Ramy. C’est également ce que confirme Olivier Gasnier Duparc, un des propriétaires du Behind The Green Door et organisateur des soirées « Decks on the Beach » les vendredis soirs au Sporting. « Nous avons lancé le concept en 2012, explique-til. Le modèle économique est souple et nécessite peu d’investissements. Cela nous permet d’annuler facilement une soirée en cas d’incidents sécuritaires après un attentat par exemple, puis de reprendre quand les choses se sont tassées. » Même si le concept connaît un beau succès, l’homme d’affaires envisage lui aussi d’exporter son concept à l’étranger. « Cela fait plus de deux ans que nous subissons l’instabilité ambiante et les choses ne sont pas près de s’améliorer, alors oui nous pensons nous développer à Dubaï cet hiver ou l’hiver suivant, mais pour les affaires, nous ne pouvons plus nous limiter au Liban. » Marché de l’immobilier Les surfaces des appartements continuent de rétrécir Les promoteurs continuent de s’adapter à l’évolution de la demande. Face au ralentissement du marché résidentiel, les professionnels n’ont d’autres options que de réduire les surfaces des appartements neufs pour qu’ils soient plus à la portée des budgets des clients. Notre dernière étude sur vingt-quatre quartiers de Beyrouth a montré que les surfaces des appartements en construction ont rétréci de 8 % au cours des douze derniers mois. Cette baisse a été observée dans dix-sept quartiers de la capitale. La surface moyenne est en hausse dans seulement six quartiers. Mais ces hausses sont souvent insignifiantes, variant entre 1 de 2 %. Un quartier affiche la même moyenne de 2013 à 2014. Certaines baisses sont caractéristiques de la tendance actuelle. Par exemple, les petites surfaces à Sursock se vendent plus vite que les grands appartements. C’est une surprise pour l’un des quartiers les plus bourgeois de la capitale. Ainsi, les superficies des produits en construction y sont passées de 392 à 287 m2, soit une baisse de 36 %. Même constat pour les quartiers du front de mer (Aïn el-Mreissé, Manara, Raouché, Ramlet el-Baïda) où les surfaces proposées par les promoteurs baissent de 4 à 20 %. C’est une évidence que le marché des larges superficies est à la peine depuis plusieurs années. À contre-courant de la tendance actuelle, la moyenne des appartements au centre-ville de Beyrouth est en hausse de 2,2 %. Elle est passée de 344 à 352 m2. Pourtant, quelques promoteurs offrent des petites unités à Wadi Abou Jmil et à Saifi Village, mais leur stratégie reste marginale et n’affecte pas la moyenne globale des appartements dans ce secteur. Furn el-Hayek est également à la hausse et affiche l’une des moyennes les plus élevées de Beyrouth, avec 403 m2. Ce chiffre confirme ainsi la notoriété de ce quartier qui est devenu une adresse résidentielle très appréciée par l’élite locale. Exemple de l’évolution des surfaces des appartements en construction de 2013 à 2014 : Aïn el-Mreisseh : -4,1 % Centre-ville de Beyrouth : 2,2 % Clemenceau : 1,6 % Furn el-Hayek : 2,2 % Gemmayzé : -3,6 % Grand Lycée-Hôtel Alexandre : 2,9 % Hamra : -1,8 % Koraytem : 1 % Manara : -20,8 % Mar Mikhaël : -11,5 % Saïfi : -22,1 % Sodeco : -3,8 % Sursock : -36,5 % Ramlet el-Baïda : -14 %. En coopération avec : Tél.: 01-349910 www.ramcolb.com Économie 9 vendredi 8 août 2014 International La BCE laisse ses taux inchangés malgré une dynamique économique ralentie Inflation La Banque centrale européenne (BCE) a maintenu hier sans surprise son principal taux directeur inchangé à 0,15 %, son plus bas niveau historique, tout en mettant en garde contre un ralentissement de la reprise en zone euro. « Si l’on veut détecter un signe dans les données publiées ces deux ou trois derniers mois, on peut dire qu’il y a eu un ralentissement dans la dynamique de croissance », a souligné le président de la BCE, l’Italien Mario Draghi, durant sa conférence de presse mensuelle de politique monétaire. La reprise en zone euro est « faible, fragile et inégale », mais « les pays qui mènent des réformes structurelles s’en sortent mieux » que les autres, a-t-il ajouté. Comme prévu, l’institution de Francfort n’a annoncé hier aucune nouvelle mesure de soutien à l’économie, après avoir dévoilé début juin un arsenal d’outils destiné à soutenir le crédit et la croissance dans la région, avec l’espoir par ricochet de faire redécoller l’inflation, note l’AFP. Ces initiatives comprennent un programme de prêts ciblés et à très long terme (TLTRO), qui doit permettre aux banques de se financer à des conditions avantageuses tout en les incitant à prêter davantage aux entreprises, dont le premier sera accordé en septembre. Outre la baisse de son taux directeur à 0,15 %, la BCE avait aussi porté son taux de dépôt en territoire négatif afin là encore d’encourager les banques à prêter aux ménages et aux entreprises, en imposant une pénalité financière à celles qui stockent leurs liquidités pour 24 heures auprès d’elle. Ces mesures « sont en train de prendre le chemin de l’économie réelle » et « vont contribuer à un retour de l’inflation à des niveaux plus proches de 2 % », a assuré hier M. Draghi. En juillet, la hausse des prix a encore ralenti, à 0,4 %, soit son plus bas niveau depuis octobre 2009 et le dixième mois consécutif sous la barre des 1 %. Un chiffre très éloigné de l’objectif de la BCE d’une inflation proche mais inférieure à 2 % à moyen terme. Par ailleurs, « les fondamentaux pour des taux de change plus faibles sont meilleurs qu’il y a deux ou trois mois », a poursuivi le banquier central. Il en veut pour preuve notamment le fait que « les politiques monétaires en Europe, aux États-Unis et au Royaume-Uni divergent, et vont continuer à diverger pendant longtemps ». Le niveau élevé de la monnaie européenne par rapport aux autres devises mondiales est un sujet d’inquiétude persistant pour les exportateurs et les politiques européens. Augmentation des risques géopolitiques Autre motif de satisfaction, « les prêts aux entreprises non financières ont montré des signes de stabilisation ces derniers mois, après avoir suivi une tendance largement négative plus tôt dans l’année », a-t-il fait valoir. Le président de la BCE s’est toutefois inquiété des risques géopolitiques, « qui ont augmenté à travers le monde » et « qui sont plus élevés que lors des précédents mois ». « Certains d’entre eux, Le président de la BCE, Mario Draghi, durant sa conférence de presse mensuelle de politique monétaire à Frankfurt. AFP Photo/Daniel Roland comme la situation en Ukraine et en Russie, auront un impact plus important sur la zone euro » que dans les autres régions. « Nous voyons des risques principalement sur les prix et l’énergie » mais il est difficile à l’heure actuelle « d’évaluer cet impact », a-t-il dit, réaffirmant l’engagement de la BCE à agir en cas de nouvelle dégradation de l’inflation, y compris par des rachats massifs d’actifs privés et publics. « La nervosité actuelle sur les marchés financiers n’a pas vraiment atteint l’Eurotower (siège de la BCE, NDLR). La présentation de la BCE est restée globalement inchangée par rapport au mois de juillet », observait dans une note Christian Schulz, économiste de la banque Berenberg. Son confrère Chris Williamson, du cabinet Markit, relevait quant à lui que « le principal enseignement de la conférence de presse (de M. Draghi) est que la barre à atteindre pour une nouvelle intervention reste élevée et va requérir une détérioration significative des perspectives économiques ». « D’ici là, la BCE est en mode pause, espérant que la croissance et l’inflation vont progresser durant la seconde moitié de l’année » grâce aux mesures engagées et aux réformes. Étude La France en tête des fraudes à la carte bancaire en Europe La France affiche le plus haut taux de fraude à la carte bancaire en Europe même si c’est au Royaume-Uni que le montant des pertes liées à ces fraudes est le plus élevé, indique hier une étude de l’éditeur de logiciels financiers Fico. Selon cette étude qui repose sur les données du cabinet Euromonitor pour 2013, le montant des fraudes a atteint 1,55 milliard d’euros dans les 19 pays européens passés en revue (incluant la Russie). C’est en France que le taux de fraudes (montant des pertes liées à la fraude rapporté au volume total des transactions) est le plus élevé, suivi par la Grèce et le Royaume-Uni. L’étude relève toutefois que la France n’a subi qu’une légère augmentation de la fraude entre 2012 et 2013 (+1 %) alors que le Royaume-Uni a vu le montant des pertes liées à la fraude bondir de 16 %, pour atteindre 450 millions de livres, le niveau le plus élevé depuis 2008. « Après avoir été un précurseur au niveau mondial et européen des dispositifs antifraudes particulièrement efficaces comme la carte à puce et le code PIN, la France doit aujourd’hui lutter contre le vol d’identité qui représente 66 % des pertes dues à la fraude en 2013 », note Fico. Le vol d’identité inclut à la fois l’utilisation frauduleuse de données personnelles et le piratage des comptes bancaires. Parmi les autres formes de fraude, l’étude tient compte notamment du vol ou de la perte de la carte et de la contrefaçon. Selon les données diffusées début juillet par l’Observatoire de la sécurité des cartes de paiement, le taux de fraude s’est élevé à 0,08 % du montant des transactions effectuées en France pour un montant de pertes évalué à 469,9 millions d’euros. Les pertes liées à la fraude au Royaume-Uni et en France représentent 62 % du total des pertes des 19 pays européens étudiés par Fico, ce qui est largement dû à la plus forte utilisation des cartes bancaires dans ces deux pays. La « dark pool » de Goldman Sachs est la cible d’une enquête l’État de New York, Eric Schneiderman, reprochent déjà à un nombre de grandes banques – Barclays, Credit Suisse, UBS, Deutsche Bank – de donner des « avantages systématiques » aux traders de haute fréquence pour les attirer sur leur place de marché respective, au détriment des autres courtiers y intervenant. Depuis le krach éclair de Wall Street en mai 2010, pour lequel il avait été mis en cause, le courtage de haute fréquence, qui permet à des robots d’échanger des actions instantanément, est sous haute surveillance des autorités, bien que cette pratique ne soit pas illégale. En avril, des articles de presse écrivaient que Goldman Sachs envisageait de fermer « sa dark pool », connue sous le nom de Sigma X, affirme l’AFP. L’établissement financier voulait déterminer si les profits générés par cette structure justifiaient son maintien, dans beIN Sports dépasse les 2 millions d’abonnés et va créer une 3e chaîne Deux ans après sa création, la chaîne payante beIN Sports, filiale du groupe qatari al-Jazira, a dépassé les deux millions d’abonnés et va lancer à la mi-septembre une troisième chaîne, a annoncé hier son président Yousef al-Obaidly dans un communiqué. « Nous sommes heureux de lancer à la mi-septembre une troisième chaîne : beIN SPORTS 3 », a déclaré M. Yousef al-Obaidly, se satisfaisant d’avoir « largement dépassé les deux millions d’abonnés ». « Ce succès ne fait que renforcer notre ambition croissante de devenir plus que jamais la chaîne sportive de référence en France », a ajouté le président de beIN. Le directeur de la rédaction de la chaîne de beIN a expliqué que beIN Sports 3 devenait « la chaîne omnisports de l’offre, avec notamment l’arrivée de la D1 de handball dès septembre, mais aussi tennis, rugby, basket, cyclisme, athlétisme, judo », beIN Sports 1 diffusant « les plus grands événements sportifs et des rencontres les plus La contribution de l’État portugais au sauvetage de la banque Espirito Santo (BES) sera réduite à 3,9 milliards d’euros grâce à une participation plus importante du secteur financier, a annoncé hier la ministre des Finances Maria Luis Albuquerque. Pour sauver les actifs sains de BES, la banque du Portugal avait annoncé dimanche la création d’une nouvelle entité bénéficiant d’une injection de capital de 4,9 milliards d’euros de la part du Fonds de résolution alimenté par les banques opérant dans le pays, qui devait initialement s’endetter auprès de l’État à hauteur de 4,4 milliards d’euros. « L’État accordera un prêt qui désormais se limitera à 3,9 milliards d’euros car les banques ont souhaité prendre leurs responsabilités de façon plus directe et immédiate », a expliqué la ministre lors d’une intervention au Parlement. « Le remboursement de ce prêt au Trésor et aux contribuables aura lieu, peu importe le moment ou le montant pour lequel la nouvelle banque sera vendue », a souligné Mme Albuquerque, alors que l’opposition de gauche venait d’expri- France dans un entretien hier au journal L’Équipe. Yousef al-Obaidly est également revenu sur l’appel d’offres du tournoi de tennis de Roland-Garros auquel beIN n’avait finalement pas répondu après avoir un temps exprimé son intérêt. Le président a expliqué que « le package global ne correspondait pas » aux besoins de la chaîne, soulignant qu’il s’agissait d’un évènement qui fait partie de l’ADN de France Télévisions ». Fin 2013, beIN a en revanche acquis en exclusivité pour cinq ans les droits pour Wimbledon et le Masters, diffusés jusqu’ici par Canal+. La chaîne a également décroché les droits de sept des neuf tournois Masters 1000 de l’ATP (Monte-Carlo et Paris-Bercy exceptés), de ceux des ATP 500 et d’une partie des ATP 250. Patricia De Melo Moreira/AFP mer sa crainte que le sauvetage de BES ne finisse par peser sur les comptes publics. « La responsabilité appartient exclusivement au secteur financier », a martelé la ministre du gouvernement de centre droit, qui a rappelé que l’argent devait être remboursé dans un délai maximal de deux ans. Les représentants des concurrentes de BES avaient proposé mardi d’augmenter leur participation à 635 millions d’euros, qui viendraient s’ajouter aux 367 millions déjà détenus par le Fonds de résolution créé en 2012 à la demande de la troïka UE-BCE-FMI, note l’AFP. Elles entendent ainsi créer les conditions pour vendre plus rapidement la nouvelle banque, baptisée Novo Banco, afin de rembourser l’État sans perdre d’argent. Les 3,9 milliards d’euros de fonds publics seront puisés dans l’enveloppe de 12 milliards allouée à la recapitalisation des banques dans le cadre du plan de sauvetage accordé au Portugal en mai 2011 par l’Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI). sur mer et montagne. 03/318917, www.groupacra.com Petites annonces Pour placer vos Petites Annonces à partir du web : www.lorientlejour.com, onglet « Petites Annonces ». appt 340m², imm luxueux, étage élevé, 4 ch. coucher + bonne, belle vue, 2 park., 65000$, maintenance incluse. Bear : 03/355156. descente ABC. Tél. : 03/789351. offres d’emploi Achrafieh, appt neuf 165m2, face Hôtel-Dieu, 3 c. à c., 3 s. d. b., parking, cave, 2000$/mois. 03/669545. À vendre tout le contenu d’un appt de 3 ch. à c., 2 salons, s. à m., à Aïn el-Tiné, Beyrouth. Tél. : 01/804553 – 03/261602. Bayada, appt 250m2, s. de luxe, 3 c. à c., 2 s., c. d. b.,, nou. imm., vue pano. mer/montagne, 4e ét., 2 park. Tél. : 03/707577. 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CV : [email protected] un contexte d’hostilité croissante de l’opinion envers ces places de marchés opaques. Cette plate-forme a connu en 2011 des ennuis techniques qui ont contraint en mars la banque à proposer un dédommagement à ses utilisateurs. Hier, Goldman Sachs a aussi révélé avoir réduit fin prestigieuses », tandis que beIN Sports 2 sera consacrée aux championnats de football européens. Le groupe a également annoncé l’arrivée du championnat de France de handball, après avoir acquis l’exclusivité des droits de la D1, note l’AFP. Avant le Mondial, la chaîne créée en juin 2012 revendiquait 1,7 million d’abonnés, mais elle n’avait pas souhaité communiquer sur le nombre d’abonnés gagnés pendant la compétition. L’abonnement bon marché de beIN Sports (12 euros par mois) ne nécessitant aucun engagement, une partie des abonnés venus durant le Mondial ont pu se désabonner après la compétition (12 juin-13 juillet). Début juillet, un sondage réalisé par l’institut Kantar Media estimait que la chaîne avait gagné 850 000 nouveaux foyers abonnés et avait atteint les 2,5 millions d’abonnés. Avec plus de 2 millions début août, « nous sommes en avance sur nos prévisions dans ce domaine » « , a expliqué le président de beIN Sports Portugal Une garderie ultramoderne recrute des infirmières diplômées, des jardinières, des assistantes, un portier et un chauffeur de bus. Cellulaire 70/552629, e-mail : info@ parfumdevanille.com États-Unis La banque d’affaires américaine Goldman Sachs a indiqué hier dans un document boursier que sa place de marché interne, qui compte parmi les « dark pools » les plus importantes de la planète, faisait l’objet d’une enquête de la part des autorités américaines. L’investigation est encore à un stade préliminaire, indique la prestigieuse banque, qui dit collaborer avec les autorités sans toutefois révéler lesquelles. Les « dark pools », ou places de courtage alternatif, sont des marchés opaques où les transactions s’effectuent de gré à gré. Elles jouent un rôle important dans les transactions financières car les intervenants y jouissent d’un bien plus grand anonymat que sur les places de marché classiques. Les grandes institutions financières en sont d’importantes utilisatrices. Les autorités américaines, notamment le procureur de Média Fingerprints Children’s Center is recruiting French/English teachers. Interested candidates kindly send your resumes to : [email protected] immobilier location À louer appt meublé, Achrafieh, vue, parking, générateur privé pour l’immeuble. Tél. : 03/205994. 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Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a en outre menacé d’interdire le survol du territoire russe aux compagnies aériennes effectuant des liaisons entre l’Eu- rope et l’Asie via la Sibérie, ce qui provoquerait des surcoûts en carburants. De plus, en visite à Kiev, le secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, a affiché son soutien aux autorités ukrainiennes et appelé la Russie, dont l’appui aux séparatistes a gagné, selon lui, « en intensité et en sophistication », de ne pas intervenir sous le couvert du maintien de la paix dans l’est de l’Ukraine. « J’appelle la Russie à se retirer du bord du gouffre, à se retirer de la frontière. N’utilisez pas le maintien de la paix comme prétexte pour faire la guerre », a lancé M. Rasmussen au cours d’une conférence de presse. L’Alliance atlantique s’est Snowden s’installe dans la durée en Russie L’ex-collaborateur du renseignement américain Edward Snowden a obtenu hier de pouvoir rester trois années de plus en Russie, où il avait été admis dans des conditions rocambolesques il y a un an, après avoir révélé l’ampleur de la surveillance électronique exercée par les États-Unis. La popularité de Poutine atteint un nouveau record en Russie La popularité du président russe Vladimir Poutine a atteint un nouveau record en août avec un taux de satisfaction de 87 %, soit son plus haut niveau depuis six ans, selon un sondage publié hier par le centre indépendant Levada. Ainsi, 87 % des Russes interrogés soutiennent l’action du prési- dent, soit une hausse de 22 points depuis janvier. Le nombre de personnes insatisfaites de l’action de Vladimir Poutine est tombé de 34 % en janvier à 13 % en août. Il s’agit du plus haut niveau atteint depuis la guerre russo-géorgienne de 2008, où la popularité de M. Poutine culminait à 88 %. alarmée ces derniers jours de la présence militaire croissante de la Russie à la frontière ukrainienne, passée, selon elle, de 12 000 hommes mi-juillet à 20 000 hommes actuellement. Elle craint que Moscou, qui réclame des mesures d’urgence afin de venir en aide à la population civile dans l’est, n’intervienne pour des prétextes humanitaires. Plusieurs villes aux mains des rebelles et assiégées par les forces ukrainiennes, notamment Lougansk, connaissent une situation humanitaire de plus en plus délicate avec des difficultés de ravitaillement et des coupures d’eau et d’électricité. Selon l’Onu, les combats ont déjà fait plus de 1 300 morts en près de quatre mois et il y a près de 300 000 réfugiés. demandé à la population de rester à l’abri. Les autorités régionales ont affirmé qu’un obus était tombé sur un hôpital, faisant un mort et deux blessés. La mairie, de son côté, a fait état de tirs d’artillerie autour des locaux des services de sécurité ukrainiens, dont les séparatistes ont fait l’une de leurs principales bases. La même source a annoncé la mort de cinq civils : trois dans la nuit de mercredi à jeudi, puis deux hier après-midi. Ajoutant à la confusion, le « Premier ministre » des séparatistes de Donetsk, Alexandre Borodaï, citoyen russe, a annoncé sa démission, disant vouloir laisser la place à un Ukrainien de l’Est, Alexandre Zakhartchenko. « Selon moi, le pire est passé », assuré M. Borodaï, reconnaissant « une situation militaire très difficile ». « La situation est très difficile et très tendue. L’adversaire est fort. Mais je veux dire aujourd’hui que le moral des troupes n’est pas sapé », a insisté de son côté M. Zakhartchenko. Avion de chasse abattu Outre les combats à Donetsk, cinq civils ont été tués à Gorlivka, un autre bastion rebelle plus au nord. L’armée ukrainienne ne cesse d’intensifier son offensive, entamée il y a près de quatre mois. Dans l’ensemble de l’Est, les forces ukrainiennes ont déploré hier sept tués et 19 blessés dans leurs rangs en 24 heures. De plus, un avion de chasse ukrainien, qui survolait la zone rebelle, s’est écrasé après une explosion. Un témoin a dit avoir vu deux pilotes s’éjecter. Les faits se sont déroulés à une quarantaine de kilomètres à l’est de Donetsk, non loin du site où s’est écrasé l’appareil de Malaysia Airlines abattu le 17 juillet. Kiev avait décidé plus tôt dans la journée de mettre fin au cessez-le-feu décrété sur le site de la chute de l’avion, après la suspension jusqu’à nouvel ordre des recherches des dépouilles des 298 personnes tuées. (Source : AFP) Hôpital bombardé « La liberté et l’avenir de l’Ukraine sont attaqués », a averti M. Rasmussen, assurant que l’Otan était prête à intensifier sa coopération avec Kiev (qui n’en est pas membre), en termes de planification et de réforme de son armée. Les autorités ukrainiennes avaient appelé ces derniers jours leurs alliés occidentaux à accroître leur soutien militaire. Elles craignent en effet une intervention russe au moment où elle espère reprendre aux rebelles leurs principaux bastions. Sur le terrain, à Donetsk, la plus grande cité aux mains des séparatistes prorusses, d’intenses bombardements ont pour la première fois touché le centre-ville et la mairie a Ebola : le Liberia et la Sierra Leone se barricadent Épidémie Le missionnaire infecté, premier patient européen, transféré en Espagne. Le premier malade porteur d’Ebola à être rapatrié en Europe est arrivé hier en Espagne pour y être soigné. L’avion transportant un missionnaire espagnol de 75 ans, Miguel Pajares Martin, atteint du virus à très fort taux de mortalité et contre lequel n’existe aucun vaccin, a atterri le matin sur la base aérienne de Torrejon de Ardoz, près de Madrid, en provenance du Liberia, a annoncé le ministère espagnol de la Défense. Une autre missionnaire détentrice d’un passeport espagnol était aussi à bord de l’Airbus A310 militaire médicalisé. Juliana Bonoha Bohé, qui travaillait au Liberia dans le même hôpital que Miguel Pajares Martin, n’a pas été détectée porteuse du virus. Arrivés à Madrid, les deux patients « ont été transportés à l’hôpital dans une capsule » hermétique spéciale dans deux ambulances dont les conducteurs portaient des combinaisons équipées d’un scaphandre ventilé. « Ils sont pour l’heure isolés pour la sécurité des autres patients, des autres personnes », a affirmé responsable de la santé de la région de Madrid, Francisco Javier Rodriguez. Un traitement encore expérimental L’opération s’est déroulée dans des conditions maximales de sécurité, a assuré pour sa part la directrice de la santé Mercedes Vinuesa. « Nous avons reçu des demandes d’informations de la part d’autres pays, comme la France », intéressés par le protocole appliqué, a-t-elle ajouté. Contrairement au Nigeria, où deux malades sont décédés et qui a demandé l’envoi d’un traitement expérimental américain semblant donner de bons résultats sur les deux patients américains récemment ra- patriés, l’Espagne reste prudente. « Nous n’avons pas connaissance de la preuve scientifique de l’efficacité de ce sérum. Évidemment, si le sérum est efficace, le gouvernement espagnol prendra des contacts pour utiliser ce traitement », a affirmé à la presse le directeur général de la santé de la région de Madrid, Antonio Alemany. Interrogé sur l’opportunité d’envoyer ce traitement en Afrique, le président américain Barack Obama est luimême resté réservé, estimant ne pas disposer de « toutes les informations pour déterminer si ce médicament est efficace ». De son côté, le professeur belge Peter Piot, codécouvreur du virus en 1976, qui a appelé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à établir de nouvelles règles face à l’épidémie, considère que les traitements expérimentaux contre la fièvre hémorragique Ebola doi- vent être autorisés en Afrique « maintenant ». État d’urgence En Sierra Leone, ce sont 750 soldats assistés par 50 infirmiers militaires qui étaient mobilisés depuis mercredi pour faire respecter les mesures de quarantaine autour des centres accueillant des malades, surtout dans l’est, aux confins de la Guinée et du Liberia. Le Parlement sierraléonais, renvoyé à la suite de l’état d’urgence décrété le 1er août pour 60 à 90 jours par le président Ernst Bai Koroma, s’est réuni exceptionnellement pour ratifier cette décision à l’unanimité. De plus, les villes de Kailahun et Kenema, dans l’est de la Sierra Leone en proie à l’épidémie d’Ebola, ont été placées en quarantaine et des lieux de loisirs dont les boîtes de nuit et cinémas ont été fermés avec effet immédiat dans le pays, ont annoncé hier les autorités. De son côté, le Liberia a décrété dans la nuit de mercredi à jeudi l’état d’urgence pour 90 jours, la présidente Ellen Johnson Sirleaf estimant que l’épidémie « exigeait des mesures extraordinaires pour la survie de l’État ». De ce fait, des centaines de Libériens étaient bloqués hier par des barrages militaires à la limite entre la province de Grand Cape Mount, frontalière de la Sierra Leone, et celle de la capitale Monrovia. En effet, l’armée libérienne a reçu ordre de limiter les mouvements de la population afin de prévenir la propagation du virus Ebola et contrôlait strictement les accès à la capitale en provenance de provinces touchées. « La déclaration de la présidente est survenue dans la nuit alors que nous sommes ici depuis hier aprèsmidi sans nourriture ni eau. On ne peut pas rester là bloqués sous la pluie sans nourriture ni eau, et sans abri », a déploré un habitant arrêté à un barrage en direction de Monrovia, Jackson Freeman. De plus, hier, le syndicat libérien des travailleurs de la santé a menacé de se mettre en grève si le gouvernement ne lui fournissait pas le matériel nécessaire contre Ebola. « Nous n’avons pas de gants ni de combinaisons et autres équipements requis », a déclaré à la radio publique Deemi Dearzrua, secrétaire général du syndicat. Par ailleurs, face à l’épidémie qui ne cesse de s’étendre, les médecins des hôpitaux publics du Nigeria, en grève depuis le 1er juillet, ont annoncé hier la suspension de leur mouvement. De son côté, le RoyaumeUni a annoncé hier une aide de 3 millions de livres (3,8 millions d’euros) pour aider la Sierra Leone et le Liberia à lutter contre Ebola, qui a fait plus de 930 morts en Afrique de l’Ouest. (Source : AFP) L’élection annoncée d’Erdogan ne fait pas rire ses critiques, surtout féminines Turquie Même s’il a été contraint de battre en retraite sur certains de ses projets, le Premier ministre islamiste n’a jamais renié ses convictions. Un an après, la fronde de 2013 n’est plus qu’un lointain souvenir. Mais, à la veille du scrutin présidentiel de dimanche, l’affaire du « rire des femmes » a ravivé l’ire des Turcs qui redoutent la victoire annoncée du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan. Le procès n’est pas nouveau. Depuis des années déjà, les tenants de la Turquie laïque fondée par Mustafa Kemal Atatürk en 1923 reprochent au chef du gouvernement sa dérive autoritaire et islamiste. Dans leur dossier à charge figurent toute une série de mesures, sur la consommation d’alcool ou le port du foulard islamique, qui ont largement alimenté la colère qui s’est déversée contre le régime dans les rues du pays à la fin du printemps 2013. Il y a deux semaines, un des fondateurs du Parti de la justice et du développement (AKP) a encore allongé la liste de ces griefs d’une nouvelle polémique. « L’homme doit être moral, la femme aussi », a lancé le vice-Premier ministre Bülent Arinç, en campagne à Bursa. Avant d’ajouter : « elle ne doit pas rire fort devant tout le monde et doit absolument conserver sa décence à tout moment ». La sortie de M. Arinç a suscité les commentaires outrés de femmes turques, qui ont inondé les réseaux sociaux de photos d’elles riant aux éclats, assorties des mots clé #kakhaha (#rire en turc) ou encore #direnkakhaha (#résister en riant) sur le modèle des appels à la résistance qui ont accompagné les émeutes d’il y a un an. Depuis son arrivée au pouvoir en 2003, la guerre fait rage entre le Premier ministre, un musulman pratiquant dont l’épouse et les deux filles sont voilées, et les associations féministes de son pays. Sa volonté de restreindre le droit à l’avortement et l’utilisation de la pilule du lendemain, ses appels répétés pour que les femmes aient au moins trois enfants ou son hostilité aux dortoirs mixtes pour les étudiants ont alimenté de multiples controverses. Même s’il a été contraint de battre en retraite sur certains de ces pro- jets, l’homme fort du pays n’a jamais renié ses convictions. « Insultes » Il y a un an, provocateur, il avait répondu aux manifestants qui le défiaient dans la rue qu’il ne recevait d’ordres que « de Dieu ». M. Erdogan a récidivé sur le même ton le mois dernier à la faveur de sa campagne présidentielle. En visitant leur dortoir, le Premier ministre a recommandé à un groupe jeunes filles dûment recouvertes d’un foulard islamique de ne pas être trop « difficiles » au moment de se choisir un mari. « Mariez-vous lorsqu’on vous le propose », leur a-t-il suggéré. Ses propos lui ont valu une nouvelle volée de bois vert. « Aucun gouvernement ne s’en est jamais autant pris aux femmes turques et ne les a jamais autant insultées », s’indigne Deniz Bayram, du Collectif féministe d’Istanbul. « Et le calendrier des déclarations d’Arinç est tout sauf une coïncidence », ajoute Mme Bayram. « C’est un message sans ambiguïté sur la façon dont ce gouvernement entend bien continuer à peser dans les années à venir sur le comportement des vendredi 8 août 2014 Religion La Chine veut promouvoir sa propre « théologie chrétienne » La Chine va établir sa propre « théologie chrétienne », « compatible » avec la culture chinoise et le « socialisme », a rapporté hier un média d’État. La Chine compte entre 23 et 40 millions de chrétiens protestants, soit entre 1,7 % et 2,9 % de la population, selon des chiffres fournis lors d’un récent séminaire à Shanghai et rapportés hier par plusieurs médias d’État. De plus, environ 500 000 personnes sont baptisées chaque année au sein des communautés protestantes chinoises, a précisé le China Daily. Toutefois, Les pratiques religieuses demeurent en Chine étroitement encadrées par le Parti communiste, officiellement athée, qui redoute l’émergence de contre-pouvoirs, les adeptes des différents cultes reconnus ne peuvent se réunir que dans des lieux dûment approuvés. De plus, des « églises souterraines » non autorisées, qui ont prospéré en dehors des organisations officielles, sont régulièrement réprimées et dissoutes par les forces de l’ordre. Même les églises reconnues subissent les foudres de gouvernements locaux : ainsi, en avril, une église protestante monumentale à Wenzhou (Est) avait été démolie sur ordre des autorités, suscitant un très vif émoi parmi les fidèles. (Source : AFP) Cambodge Perpétuité pour les deux plus hauts dirigeants khmers rouges encore vivants Les deux plus hauts dirigeants khmers rouges encore vivants, l’idéologue du régime Nuon Chea, 88 ans, et le chef de l’État du « Kampuchéa démocratique » Khieu Samphan, 83 ans, ont été reconnus « coupables des crimes contre l’humanité, d’extermination, de persécution politique et d’autres actes inhumains », dont les déplacements forcés de population et les disparitions forcées, a déclaré Nil Nonn, juge du tribunal de Phnom Penh parrainé par l’Onu. Le verdict a été accueilli par les larmes et les applaudissements de survivants à l’extérieur de la salle d’audience. Nuon Chea, caché derrière ses habituelles lunettes noires, et Khieu Samphan n’ont, eux, pas esquissé la moindre émotion et leurs avocats ont immédiatement annoncé qu’ils allaient faire appel. Les deux octogénaires, poursuivis pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre, comparaissent depuis 2011 pour leurs responsabilités dans la mort d’un quart de la population du Cambodge, d’épuisement, de maladie, sous la torture ou au gré des exécutions. Après sa prise du pouvoir en avril 1975, le régime de Pol Pot, mort en 1998 sans avoir été jugé, a en effet vidé les villes du pays, en application d’une utopie marxiste délirante visant à créer une société agraire, sans monnaie ni citadins. Khieu Pheatarak, 70 ans, faisait partie des quelque deux millions d’habitants de Phnom Penh forcés en quelques jours d’évacuer la capitale, sous la menace. Alors que beaucoup espèrent que ce verdict permettra de commencer à tourner la page sur un chapitre traumatisant de l’histoire du Cambodge, elle s’est dit « très satisfaite » en ce « jour historique ». « Je n’oublierai jamais les souffrances mais (ce verdict) est un grand soulagement pour moi », a-t-elle déclaré. (Source : AFP) Argentine Estela Carlotto embrasse son petit-fils, 36 ans après sa disparition Après 36 ans de recherches inlassables, Estela Carlotto, figure historique des grandsmères de la place de Mai, a pu serrer dans ses bras son petitfils Guido, disparu pendant la dictature militaire en Argentine et qu’elle n’avait jamais vu. Mardi, elle avait retrouvé la trace du jeune homme de 36 ans, fils de Laura Carlotto et de Walmis Oscar Montoya, des membres de la guérilla des Montoneros, éliminés par la junte militaire. Aussitôt après sa naissance, il avait été confié par les militaires à un couple d’ouvriers agricoles. Guido Montoya Carlotto, qui vit depuis sa naissance sous l’identité d’Ignacio Hurban, a rencontré mercredi soir sa grand-mère, sa tante et ses deux oncles maternels, pendant six heures, à La Plata, une ville située à 60 km de Buenos Aires. D’après le récit d’un compagnon de détention, la mère de l’enfant, Laura Carlotto, membre de la guérilla des Montoneros, avait baptisé son fils Guido après l’avoir mis au monde le 26 juin 1978, alors qu’elle était emprisonnée sous la dictature. L’enfant lui avait été retiré quelques heures plus tard. Elle fut ensuite torturée et exécutée d’une balle dans la tête. Le père de Guido, Walmis Oscar Montoya, a été supprimé peu après l’arrestation. La présidente argentine Cristina Kirchner, le pape d’origine argentine François et les stars du football Diego Maradona et Lionel Messi ont exprimé leur émotion face à ces retrouvailles. (Source : AFP) Brèves Golfe Neuf chiites bahreïnis déchus de leur nationalité pour « actes terroristes » Un tribunal bahreïni a déchu de leur nationalité neuf chiites, reconnus coupables d’ « actes terroristes », dans le premier jugement du genre depuis l’introduction en 2013 d’une législation prévoyant cette sanction, a indiqué jeudi une source judiciaire. Des femmes turques en train de rire pendant une séance de yoga pour protester contre les propos du vice-Premier ministre turc Bulent Arinç. Adem Altan/AFP femmes, sur leurs décisions et même sur leur corps ». « Nos hommes politiques veulent simplement dire que les femmes méritent d’être violées, battues, torturées, tuées, privées de leurs enfants ou contraintes à une vie misérable si elles ne se comportent pas correctement », accuse enfin Deniz Bayram. (Source : AFP) Afghanistan Kerry à Kaboul pour réclamer un nouveau président d’ici à un mois Le secrétaire d’État américain John Kerry était à Kaboul hier pour donner une nouvelle impulsion à l’audit de la présidentielle afghane et obtenir l’investiture d’un nouveau président à temps pour le sommet de l’Otan début septembre. Le chef de la diplomatie américaine a rencontré séparément les deux candidats, Ashraf Ghani et Abdullah Abdullah, qui se sont affrontés au second tour de la présidentielle du 14 juin. Le secrétaire d’État américain veut que Kaboul ait un chef d’État investi et un gouvernement d’union nationale au sommet de l’Otan les 4 et 5 septembre, a indiqué un responsable du département d’État qui accompagne M. Kerry. C’est la seconde visite de John Kerry en trois semaines en Afghanistan, signe de l’inquiétude des États-Unis face au risque d’instabilité politique avant le retrait programmé des forces de l’Otan à la fin de l’année. vendredi 8 août 2014 L’EI s’empare de Qaraqosh, la plus grande métropole chrétienne d’Irak Conflit Des dizaines de milliers de personnes fuient les jihadistes. Des jihadistes se sont emparés hier de Qaraqosh, la plus grande ville chrétienne d’Irak, poussant des dizaines de milliers de personnes à fuir. À Qaraqosh, les jihadistes ont pris position dans la nuit après le retrait des forces kurdes, selon des habitants de cette ville de 50 000 habitants entièrement chrétienne, située entre Mossoul, la deuxième ville du pays tenue par l’EI, et Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan. Au nord de Mossoul, à Tal Kayf, où vivaient également de nombreux chrétiens et des membres de la minorité chiite chabak, les jihadistes « sont arrivés juste après minuit » et « n’ont rencontré aucune résistance », a expliqué Boutros Sargon, un habitant. Selon le patriarche chaldéen Louis Sako, 100 000 chrétiens ont été poussés sur les routes « avec rien d’autre que leurs vêtements sur eux » après la prise de Qaraqosh et d’autres villes de la région de Mossoul par des combattants de l’État islamique (EI). Parmi ces localités, « Tal Kayf, Bartella et Karamlesh » ont été « vidées de leurs habitants », selon Mgr Joseph Thomas, archevêque chaldéen de Kirkouk et Souleimaniyeh. « C’est un désastre humanitaire. Les églises sont occupées, leurs croix enlevées », et plus de 1 500 manuscrits ont été brûlés, a souligné Mgr Sako. « Nous lançons un appel avec beaucoup de douleur (...) au Conseil de sécurité de l’Onu, à l’Union européenne et aux organisations humanitaires pour qu’ils aident ces gens en danger de mort », a insisté le patriarche, qui redoute un « génocide ». Appel urgent À Rome, le pape François a lancé un appel urgent à la communauté internationale pour « protéger » les populations en fuite dans le nord de l’Irak. La France, « vivement préoccupée », a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité, qui a annoncé tenir hier soir des consultations en urgence. Paris a en outre déclaré être prêt à « apporter un soutien aux forces engagées dans » le combat contre les jihadistes en Irak, sans toutefois en préciser la nature. Ce nouvel exode dépasse largement par son ampleur celui des chrétiens chassés de Mossoul en juillet, alors que la communauté chrétienne d’Irak a plus que diminué de moitié depuis 2003. Dans un communiqué, l’EI a salué « une nouvelle libération dans la province de Ninive (dont Mossoul est la capitale), qui servira de leçon aux Kurdes profanes ». Avec cette poussée de l’EI, les jihadistes ne sont plus qu’à 40 km d’Erbil. À la faveur de la déroute de l’armée, les forces kurdes, de loin les mieux entraînées et organisées du pays, ont pris position hors de leurs frontières, élargissant officieusement le Kurdistan de 40 %. Mais depuis fin juillet, elles reculent. Hier, les peshmergas ont cependant assuré avoir repoussé une attaque contre le barrage de Mossoul, qui permet de contrôler l’accès à l’eau et à l’électricité dans toute la région. « Indécision occidentale » En attendant, les réactions de la communauté internationale ne sont pas assez fortes, selon certains observateurs. « Après la chute de Mossoul, on a cru déceler un frémissement du côté des États-Unis, de l’Iran, mais un mois après, les jihadistes continuent d’avancer », observe Jean-Charles Brisard, consultant international, spécialiste du terrorisme. Selon lui, c’est la « passivité internationale », voire « l’indécision » des pays occidentaux qui ont facilité l’avancée de ces combattants en Irak, très structurés militairement et bénéficiant de l’aide massive de pays du Golfe. « On est piégé parce qu’on a été trop attentiste », estime M. Brisard, critique également à l’égard de la France qui fait du « cosmétique » en facilitant l’accueil de chrétiens persécutés d’Irak en France. De nombreuses voix en France, au sein de la classe politique, des autorités religieuses et des défenseurs des droits de l’homme, se sont d’ailleurs élevées ces derniers jours pour exhorter les autorités à agir en faveur des chrétiens d’Orient. (Source : AFP) Attaqués par les jihadistes, les yazidis d’Irak fuient en Turquie et en Syrie Plusieurs centaines de yazidis d’Irak, menacés par les jihadistes qui se sont emparés de la ville de Sinjar, où se trouvait une importante communauté yazidie, se sont réfugiés en Turquie, selon une source officielle turque sous couvert d’anonymat. « Nous ne faisons aucune discrimination ethnique ou religieuse pour ceux qui veulent venir en Turquie », a indiqué le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu. Il a cependant souligné « qu’au vu de l’expérience syrienne », la Turquie, qui a accueilli plus de 1,2 million de déplacés syriens depuis le début du conflit dans cet autre État frontalier, préférait héberger les déplacés irakiens, qu’ils soient yazidis, turkmènes ou kurdes, dans des camps installés à l’intérieur d’Irak, dans des zones sécurisées. En outre, des combattants kurdes en Irak ont permis à plusieurs familles yazidies de fuir l’avancée de l’État islamique, a indiqué le responsable. « Nous avons ouvert un corridor pour protéger les personnes de Sinjar et nous commençons à les emmener au Kurdistan occidental », a affirmé le porte-parole du PKK, Parti des travailleurs du Kurdistan, Bakhtiar Dogan. Par Kurdistan occidental, M. Dogan entend une zone du nord de la Syrie aux velléités séparatistes. Des milliers de personnes seraient encore cachées dans les montagnes désertiques des alentours, risquant de mourir de faim et de soif. Néanmoins, le président américain Barack Obama étudie la possibilité de frappes aérien- nes ou de parachutages de vivres et de médicaments pour venir à leur secours, affirmait hier le New York Times, après que la Maison-Blanche ait estimé que la situation est « proche de la catastrophe humanitaire ». Par ailleurs, des soldats irakiens, des miliciens chiites et des forces kurdes ont lancé hier une vaste opération conjointe pour libérer Amerli, une ville turcomane au nord de Bagdad assiégée depuis près de deux mois par des insurgés sunnites. Selon Shallal Abdoul Baban, maire de Touz Khourmatou, une autre ville turcomane à 25 km au nord, l’offensive a déjà coûté la vie à au moins quatre miliciens chiites et deux soldats irakiens, en faisant état également de plus d’une quarantaine de blessés. Trois questions à... Ephrem Issa Youssef* « Deux mille ans d’histoire vont être effacés à cause de la lâcheté de l’Occident » Samia MEDAWAR Comment expliquez-vous la persécussion des chrétiens par l’État islamique (EI) ? Pourquoi maintenant ? L’État islamique a un plan bien défini, c’est d’installer un « califat » islamique, à la manière wahhabite, et les chrétiens n’y ont pas leur place. Donc dès leur arrivée à Mossoul, les jihadistes ont confisqué tous les biens des chrétiens, avant de les faire fuir, totalement démunis, quelques jours plus tard. Les islamistes ont également occupé les trente églises et trois monastères de la ville, avant de les saccager. Il reste que cette présence islamiste fanatique n’est pas nouvelle. En effet, Mossoul était déjà le foyer d’islamistes fanatiques, et ce à l’époque de l’invasion américaine en 2003. Les hommes de Saddam Hussein s’étaient installés en ville et imposaient une taxe à tous ceux qui traversaient la ville ou y possédaient un commerce. Durant plusieurs siècles, il y a eu plus de 60 000 chrétiens à Mossoul. Durant la dernière décennie, la moitié a quitté la ville, et là, ceux qui étaient restés envers et contre tout ont fini par fuir un climat qui était déjà très tendu depuis 2003. À votre avis, les persécutions de l’EI ciblent-elles les chrétiens seulement ou toutes les minorités ? Bien entendu, dès leur arri- vée à Mossoul, les jihadistes ont chassé les chiites de la ville. Mais deux minorités sont particulièrement visées par les jihadistes : les chrétiens et les yazidis. Ils ont pour objectif une épuration religieuse totale, d’autant que les yazidis sont considérés, à tort, comme des adorateurs du diable. Et malgré leur nombre, les chrétiens n’ont su résister aux jihadistes : ni le gouvernement irakien ni l’Église n’ont pu les protéger, et les Kurdes se sont retirés de la région. Les chrétiens se sont donc retrouvés abandonnés de tous, mais c’était déjà le cas depuis 2011, lorsque les États-Unis ont quitté l’Irak et les ont laissés totalement désarmés face aux jihadistes. Pourtant, à l’époque, les chré- tiens avaient demandé à être armés, soutenus face à la menace islamiste, et à avoir leur propre préfecture, mais les Kurdes et les Arabes avaient refusé. Est-ce la fin de la présence chrétienne en Irak ? Je ne le pense pas, parce qu’il reste un bon nombre de chrétiens en Irak. À Bagdad par exemple, il y en a encore 50 ou 60 000. Mais jusqu’à quand, étant donné que le conflit sunnito-chiite s’aggrave ? Toutefois, il y a également des chrétiens au Kurdistan irakien, où ils sont très bien intégrés dans et autour des villes. Je pense notamment à la ville d’Ankawa, à l’ouest d’Erbil. Seulement, si cette ville est prise par les jiha- distes, cela signifiera la chute d’Erbil. En attendant, dans les régions arabes, comme Bassora et Mossoul, c’est fini. L’Occident laisse ces chrétiens périr, et deux mille ans d’histoire se termineront à cause de sa lâcheté. Quant aux pays arabes, leurs réactions molles et superficielles sont tout aussi graves car un morceau de l’histoire d’Orient, qui est une véritable poudrière, va être effacé si la situation actuelle perdure. *Apparenté au patriarche chaldéen Louis Sako, Ephrem Issa Youssef est l’auteur, notamment, de l’ouvrage « Les chrétiens de Mésopotamie : histoire glorieuse et future incertain », aux éditions L’Harmattan. Syrie Les rebelles bombardent désormais quotidiennement Damas La capitale syrienne, longtemps relativement épargnée, est désormais la cible quotidienne d’obus et de roquettes tirés par les rebelles, qui entendent ainsi contraindre le régime à alléger la pression sur les zones sous leur contrôle près de Damas. « Il s’agit d’une réponse aux raids aériens du régime sur les régions rebelles autour de Damas », analyse Rami Abdel Rahmane, le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), ajoutant que les bombardements rebelles « ont fait ces derniers jours au total 21 morts ». Tirés depuis la Ghouta orientale, une région arboricole à l’est de Damas devenue fief des insurgés que le régime tente sans succès de déloger, les obus visent plusieurs quartiers, dont celui – aisé – de Malki où se trouve le palais présidentiel. « Après une longue période d’accalmie, les tirs d’obus ont recommencé samedi après le Aïd (le 2 août) » explique Abou Hicham, qui possède un magasin de prêt-à-porter à Salhié, le cœur commerçant de la ville. Les jours suivants, « les bruits étaient nouveaux et terrifiants. On entendait le sifflement de l’obus puis l’explosion ». Selon lui, « les opposants au régime frappent (Damas) notamment à partir de Jobar », tenu par les rebelles, mais dont les abords sont aux mains de l’armée. Escalade des bombardements Le chef rebelle Abdel Rahmane al-Chami confirme de son côté que les tirs d’obus sont « une réponse à l’escalade des bombardements » du régime contre les fiefs de l’opposition. « Les rebelles essaient de viser des objectifs militaires à Damas », ajoute ce dirigeant de Jaïsh al-Islam, parlant à l’AFP depuis Douma, ville au nord-est de la capitale tenue par l’opposition et régulièrement bombardée par les avions militaires. Le régime a aussi intensifié ses bombardements sur Kafar Batna, à l’est de Damas et Mleiha, assure-t-il, évoquant « le massacre d’enfants à Douma au troisième jour de la fête » musulmane du Fitr, fin juillet. Dimanche encore, l’aviation du régime a mené des raids sur la Ghouta orientale, à Kafar Batna et à Douma, tuant au moins 64 personnes, dont 11 enfants, sur un marché, selon l’OSDH. En réponse, deux organisations rebelles, Jaïch al-Islam et Ajnad al-Cham, bombardent la capitale avec des obus de 107 et 120 mm, affirme Abdel Rahmane al-Chami. Le palais présidentiel à Malki dans le cœur de Damas a notamment été visé par les Ajnad al-Cham, selon lui, ainsi que des « positions militaires ». Et « cela continuera aussi longtemps que les bombardements se poursuivront contre les zones » rebelles, assure-t-il. Dans des déclarations publiées sur Facebook, un dirigeant des Ajnad al-Cham a affirmé que son groupe rebelle bombarderait « les fiefs du régime au cœur de Damas à chaque fois que les civils encerclés seront visés dans la Ghouta orientale ». Dans d’autres déclarations au site d’information all4Syria, il a détaillé trois objectifs visés ces derniers jours : le palais présidentiel à Malki, les bâtiments de la sécurité et militaires à Kafar Soussé et à Mazzé 86, dans l’Ouest. « Nous avons demandé dans un communiqué aux civils de s’éloigner », a-t-il affirmé. Obus sur les Abbassides Mais dans la nuit de mardi, au moins 16 personnes, dont deux enfants, ont été tuées et 79 autres ont été blessées dans des bombardements menés par des rebelles sur plusieurs quartiers de Damas, selon l’OSDH. Un habitant du quartier de Qaboun, proche de la ligne de front de Jobar, affirme que « les Ajnad al-Cham possèdent maintenant des roquettes Katioucha ». Cet habitant, qui veut rester anonyme, avait entendu une roquette partir de Jobar, et son ami l’avait entendu tomber à Malki. Et hier, les bombardements du régime sur les fiefs rebelles autour de Damas ont repris. Les rebelles ont riposté en tirant des obus de mortier vers la place des Abbassides, proche de Jobar, ont indiqué l’agence officielle Sana et les rebelles. « Les terroristes assiégés assouvissent leur haine en frappant les quartiers résidentiels », a commenté une source de sécurité à l’AFP, affirmant par ailleurs que l’étau se resserrait sur les rebelles à Jobar et Mleiha. Près de 40 tués dans une attaque jihadiste contre une base militaire à Raqqa Des combattants de l’État islamique (EI) ont pris le contrôle partiel d’une base de l’armée syrienne dans la province de Raqqa, au prix de combats ayant fait au moins 38 morts, a rapporté hier l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Au moins 27 membres des forces du régime syrien ainsi que 11 jihadistes de l’État islamique (EI) ont été tués, précise l’OSDH. Parmi les jihadistes tués figurent trois kamikazes qui se sont fait exploser à l’entrée et autour de la base au début de l’attaque. Des combats intenses opposent désormais les jihadistes ultraradicaux et les soldats de la brigade 93 dans cette province où l’EI contrôle déjà la capitale et une gran- de partie du territoire, selon l’OSDH. La brigade 93 et l’aéroport militaire de Tabqa sont les derniers postes tenus par l’armée dans la province de Raqqa. Dans la province pétrolière de Deir ez-Zor, l’EI a exécuté 19 hommes près du champ pétrolifère d’al-Omar, que le groupe a capturé le 3 juillet, selon l’OSDH. International 11 Cessez-le-feu : le Hamas fait monter la tension Gaza Le bras armé du mouvement radical s’est dit prêt « à se lancer de nouveau dans la bataille ». Les Palestiniens faisaient monter la tension hier soir en brandissant le spectre d’une reprise des combats dans les ultimes heures de discussions sur la prolongation du fragile cessez-le-feu en vigueur depuis mardi dans la bande de Gaza. Israéliens et Palestiniens mènent au Caire avec l’entremise des Égyptiens des pourparlers indirects, intenses et extrêmement ardus pour que le cessez-le-feu censé expirer ce matin se transforme en trêve durable et ne cède pas le pas à une nouvelle effusion de sang. Alors qu’un dangereux compte à rebours était lancé, la branche armée du Hamas, l’organisation islamiste qui contrôle la bande de Gaza, a pressé depuis Gaza la délégation palestinienne au Caire de « ne pas accepter de cessez-le-feu si elle n’obtient pas satisfaction sur les demandes de notre peuple », et s’est dit prête « à se lancer de nouveau dans la bataille ». Les brigades et la délégation au Caire « livrent la même bataille et se complètent l’une l’autre », a dit à l’AFP au Caire l’un des membres de la délégation, Izzat el-Rishq, un des dirigeants en exil du Hamas. Le porteparole des Brigades al-Qassam, Abou Obaida, présente la possibilité de construire un port sur la Méditerranée comme la première des exigences de son organisation. Il réclame aussi « la fin véritable de l’agression (israélienne) et une vraie levée du siège ». Des responsables du Hamas ont auparavant, mais sous le couvert de l’anonymat, laissé filtrer les menaces sans qu’il soit possible d’apprécier si elles reflétaient la réalité de la négociation ou si elles relevaient de la manœuvre publique. « Si Israël continue de temporiser, nous ne prolongerons pas le cessez-le-feu », a déclaré à l’AFP un membre de la délégation palestinienne au Caire sous le couvert de l’anonymat. Navettes entre Israël et Le Caire Les Israéliens, eux, observaient la plus grande discrétion. Soucieux de dicter leurs termes aux négociations et de ne pas paraître céder aux revendications du Hamas, ils ont pris les devants dès mercredi soir et ont annoncé accepter une prolongation illimitée du cessez-le-feu, sous réserve qu’elle ne soit assortie d’aucune condition. Dans un signe apparent que les discussions indirectes n’étaient pas rompues, leur délégation envoyée au Caire est revenue au pays hier, sans doute pour prendre ses instructions, mais est repar- Des centaines de Palestiniens sont descendus dans la rue jeudi à Gaza à l’appel du Hamas pour revendiquer la victoire dans la guerre et exalter la résistance à l’armée israélienne. Siegfried Modola/Reuters tie dans l’après-midi pour la capitale égyptienne, a dit un responsable. Les Égyptiens devaient rencontrer les Palestiniens tard dans la soirée, avant que les Palestiniens ne se retrouvent entre eux dans la nuit pour prendre une décision, selon des informations recueillies au Caire. Israéliens et Palestiniens ont engagé les discussions avec des exigences apparemment inconciliables mais sous la pression du terrible bilan humain de la guerre. L’opération « Bordure protectrice », déclenchée le 8 juillet par Israël pour faire cesser les tirs de roquettes contre son territoire et détruire le réseau de tunnels servant au Hamas à s’infiltrer en Israël, a tué 1 886 Palestiniens, dont 430 enfants et adolescents, selon le ministère palestinien de la Santé. Selon l’Unicef, 73 % des victimes sont des civils. Les frappes sur trois écoles de l’Onu ont soulevé l’indignation internationale. Côté israélien, 64 soldats et trois civils ont péri. La guerre a aussi mis au tapis l’économie d’un territoire exigu de 41 kilomètres de long sur 12 km de large au maximum, sur lequel 1,8 million de personnes coincées entre Israël, l’Égypte et la Méditerranée tentent de survivre à un blocus imposé depuis 2006 par l’État hébreu. Des centaines de personnes crient victoire à l’appel du Hamas Malgré la crainte d’une reprise des combats et l’épuisement, la vie des Gazaouis a renoué depuis mardi avec un semblant de normalité, ses embouteillages et ses magasins ouverts. Mais le spectacle d’hommes passant la nuit dans des abris de fortune sur les ruines de leur maison rappelait l’épreuve endurée. Dans l’après-midi, des centaines de Palestiniens sont descendus dans la rue à l’appel du Hamas pour revendiquer la victoire militaire, a constaté un journaliste de l’AFP. « Nous avons remporté la victoire sur le champ de bataille et, avec la permission de Dieu, nous allons remporter la victoire sur le terrain politique », a lancé le député Mouchir al-Masri, l’un des orateurs haranguant les manifestants du haut d’une tribune devant un immense drapeau palestinien. « Résistance, résistance, résistance », a scandé la foule en retour, des hommes pour la grande majorité, venus avec des enfants revêtus d’uniformes et brandissant des armes en plastique. Obama : Les Gazaouis « ont besoin d’espoir » À la veille de cette journée cruciale, le président américain Barack Obama a mis son poids dans la balance en exhortant les négociateurs dépêchés au Caire à s’entendre. Il a implicitement pressé Israël, dont les États-Unis sont le principal allié, d’accepter de lever le blocus imposé à la bande de Gaza et de répondre ainsi à une attente primordiale des Palestiniens. Les Palestiniens ordinaires qui vivent dans le territoire contrôlé par le Hamas « ont besoin d’espoir » et il doit y avoir « une reconnaissance du fait que Gaza ne peut pas subvenir à ses besoins en étant coupée du monde, sans pouvoir donner une chance, des emplois, de la croissance, à sa population », a-t-il dit. Pour les Européens aussi, il est essentiel d’offrir une perspective économique à Gaza, mais également de renforcer l’Autorité palestinienne et d’affaiblir les forces extrémistes, donc le Hamas, a dit une source diplomatique. Allemands, Britanniques et Français ont présenté mercredi aux Israéliens, aux Palestiniens, aux Égyptiens et aux Américains une « contribution » censée répondre aux demandes des deux camps : la sécurité pour Israël, la levée du blocus pour les Palestiniens, a-t-elle indiqué. Quand un colonel druze illustre les divisions en Israël... Il est arabo-israélien et c’est lui qui a mené la prestigieuse brigade des Golani contre le Hamas. Le colonel Ghassan Aliane divise la communauté druze à laquelle il appartient et illustre les tensions exacerbées en Israël par la guerre à Gaza. Le sanglant conflit entre Israël et le mouvement palestinien Hamas a attisé des années de crispations entre la majorité juive d’Israël et la minorité arabe, qui représente environ 20 % de la population. Cas emblématique de ces tiraillements : Ghassan Aliane, colonel de la brigade Golani et de confession druze, une secte ésotérique issue de l’ismaélisme, courant minoritaire de l’islam chiite. Avec ses troupes, il a mené l’offensive sur le quartier de Chajayah à Gaza fin juillet. L’opération s’est soldée par la mort de dizaines de Palestiniens, dont de nombreux enfants et a suscité l’émotion de la communauté internationale. Le colonel Aliane y a perdu 13 hommes. Les 130 000 druzes d’Israël (sur une population d’environ huit millions), contrairement aux autres Arabes-Israéliens, sont obligés par la loi de servir trois ans sous les drapeaux. Le colonel Aliane, lui, a décidé de faire carrière dans l’armée, comme ses deux frères, également officiers. Blessé à Chajayah, le militaire de 42 ans est d’ailleurs très vite retourné au combat. Son oncle, Zahi, manifeste, lui, contre la guerre à Gaza. Lui qui se dit « palestinien et arabe » affirme être contre la guerre menée « contre (son) peuple, (ses) frères ». « Je suis très, très en colère depuis que j’ai appris que Ghassan était à Gaza et en plus à Chajayah », lance ce quinquagénaire chez lui à Chafa Amr. Depuis 1956, pour les druzes, qui se plaignent de confiscations de terre et de refus de permis de construire, refuser de répondre à la conscription peut valoir jusqu’à trois ans de prison et des complications pour trouver un emploi et un logement. Selon l’armée, 10 717 Arabes sont actuellement enrôlés dans l’armée, la police et les services pénitentiaires israéliens, parmi lesquels 6 967 druzes. « En obligeant les druzes à faire l’armée, Israël porte un coup à notre société arabe palestinienne, comme il tente de le faire en ce moment en évoquant le possible enrôlement des (Arabes-Israéliens) chrétiens pour attiser le confessionnalisme », estime Zahi Aliane. Israéliens pour l’armée, Arabes pour les droits « Ghassan Aliane ne représente que lui-même et absolument pas la communauté druze quand il participe à l’attaque contre Gaza », accuse Nakad Nakad, avocat et militant druze qui a lui-même refusé de faire le service militaire. Zahar Eddine Saad, 48 ans, a lui aussi refusé de servir sous les drapeaux israéliens. Lui accuse l’État hébreu d’avoir « fait de Ghassan Aliane un héros national jusqu’à le couper complètement de ses frères palestiniens ». Pour Zahi Aliane, il ne faut pas être dupe : « Quand il s’agit du service militaire, nous sommes israéliens, mais quand il s’agit de respecter nos droits, nous restons des Arabes », assène-t-il. Au-delà des druzes, ce sont 1,4 million d’Arabes israéliens qui sont la cible de violences redoublées. Chaque jour ou presque, des organisations de défense des droits de l’homme dénoncent de nouvelles attaques, notamment par des colons israéliens, de personnes agressées parce qu’elles parlaient arabe, dont des druzes portant l’uniforme. Des bus transportant des Arabes israéliens se rendant à des manifestations contre la guerre ont été attaqués. Pour Jaafar Farah, qui dirige le centre Moussawa pour les droits des Arabes israéliens, « la violence contre les Arabes n’est pas nouvelle, leur discrimination est de toute façon inscrite dans la loi ». Les descendants des 160 000 Palestiniens restés sur leur terre après la création d’Israël en 1948 dénoncent régulièrement des discriminations. Mais, affirme M. Farah, « les agressions ont augmenté avec la guerre à Gaza ». (Source : AFP) 12 Sports vendredi 8 août 2014 Sport aquatique Natation Retour manqué de Phelps sur 100 m nage libre Michael Phelps, l’athlète le plus médaillé de l’histoire olympique, qui n’avait jamais brillé sur 100 m nage libre, a manqué son retour aux championnats des ÉtatsUnis à Irvine, ne prenant que la 7e place sur la distance reine, à près d’une seconde du vainqueur. « Quand j’ai manqué le virage et me suis retrouvé à peine au-delà des drapeaux (en ressortant de l’eau), je savais que je n’avais aucune chance », a analysé Phelps, qui avait repris la compétition fin avril après 20 mois de retraite juste après les Jeux de Londres. Avant Irvine, le « Kid de Baltimore » n’avait disputé que trois compétitions avec deux victoires sur 100 m papillon, sa distance de prédilection. Il avait pris la deuxième place du 100 m nage libre à Santa Clara en 48 sec 80/100es derrière Nathan Adrian, le champion olympique en titre de la distance (48’’17). S’il avait disputé et gagné des relais 4x100 m libre avec les ÉtatsUnis, Phelps n’avait jamais brillé en individuel sur cette distance reine qu’il courait principalement en vue du relais. En 49 sec 17/100es, il a terminé mercredi à 86/100es de Nathan Adrian (48’’31), Ryan Lochte prenant la 2e place (48”96). « Il pétait la forme » Médaillé olympique à 22 reprises (18 fois en or), Phelps se trouvait effectivement en dernière position après le virage et n’a pas pu obtenir la vitesse nécessaire pour revenir sur les hom- mes de tête dans les 50 derniers mètres. « Je suis pratiquement certain qu’il a manqué le mur », a réagi Adrian ajoutant qu’il avait dit à Phelps après la course : « Hey, bon travail. Tu es le meilleur nageur de tous les temps et tu feras de toute manière partie de l’équipe » (aux panpacifiques). Le rendez-vous de Gold Cost, en Australie (21-25 août), est l’objectif à court terme de Phelps et de son entraîneur de toujours Bob Bowman, satisfait malgré tout de la prestation de son élève. « Je pense que nous nous sentons bien tous les deux parce qu’il a bien nagé ce soir. À l’échauffement, il paraissait bien et ce matin il pétait la forme (3e temps des séries en 48’’77, Malgré sa mauvaise performance, Phelps et son entraîneur restent optimistes pour la suite. Une course internationale de Jet-Ski afin d’inaugurer le Lebanon Water Festival 2014 Le Lebanon Water Festival va lancer son édition 2014 ce dimanche 10 août à la baie de Hayali, à Jounieh, avec une compétition internationale de Jet-Ski. Ce festival annuel, qui regroupe un bon nombre de sports aquatiques, a donc réintégré dans ses plans la discipline de Jet-Ski, deux ans après l’avoir introduite au public libanais. Dimanche, la com- NDLR) », a analysé le technicien. Quant à Phelps, il se projette déjà sur la prochaine course : « J’essaie juste d’obtenir une place dans l’équipe. Après un jour de repos, je serai prêt pour le 100 m papillon ! » Outre le 100 m papillon d’aujourd’hui, Phelps nagera aussi sur 100 m dos et 200 m quatre nages, la course qui l’avait fait roi de l’Olympe en 2004, 2008 et 2012. Chez les dames, Missy Franklin, quadruple championne olympique à Londres en 2012 et six fois reine du monde un an plus tard, a coiffé dans les dernières coulées Simone Manuel pour enlever le 100 m nage libre en 53 sec 43/100es contre 53 sec 66/100es à sa dauphine, en tête à mi-course. Enfin, Katie Ledecky, détentrice du record du monde du 800 m nage libre (8’11’’00) a survolé la course en 8 min 18 sec 47/100es pour laisser sa dauphine, Cierra Runge, à plus de six secondes. Les championnats des États-Unis se termineront dimanche et les quatre premiers de chaque distance iront à Gold Cost à la fin du mois. Équitation Le Club de Dbayé récidive avec un nouveau carton plein à Faqra Moins d’une semaine après son carton plein dans le concours de saut d’obstacles de Faqra, le Club de Dbayé a dominé cette fois la compétition de la fête de Fitr qui se déroulait aussi dans les enceintes du club de Faqra. Marek Maitala a été indétrônable en dominant la catégorie B sur Pivano et la catégorie C sur Hôtesse de Laubry lors de ce concours qui regroupait 106 participants. Son équipier du club de Dbayé, Joe Abboud, était aussi en pleine forme et a remporté la catégorie D sur Phoebe et la catégorie E sur Amby. Layal Salloum sur Oscar a réussi l’essentiel en décrochant la catégorie N. Une performance magistrale pour le Club de Dbayé qui n’a laissé aucune miette à ses adversaires lors des deux compétitions de la semaine. (Source : AFP) Harry How/AFP Moto GP Marc Marquez pour la dixième, pas la « der » Invaincu cette année, le jeune champion du monde espagnol de Moto GP, Marc Marquez, va tenter de décrocher sa dixième victoire d’affilée dimanche au Grand Prix d’Indianapolis, aux États-Unis, sur un circuit où il est invaincu depuis trois ans. Couronné en 2013 sur le fameux Brickyard, au guidon de sa Honda, pour sa première saison dans la catégorie reine, Marquez, 21 ans, s’était déjà imposé les deux années précédentes en Moto2, sous les couleurs de Suter. Dimanche, c’est un circuit différent qu’il va cependant découvrir : nouveau tracé, pour garantir plus de sécurité et multiplier les opportunités de dépassements, et nouvel asphalte, autant de paramètres qui pourraient redistribuer les cartes, même si le jeune maestro semble avoir tous les atouts dans son jeu cette année. « J’ai toujours aimé cette piste et ce sera intéressant de voir les changements qu’ils ont faits », a indiqué le pilote Honda cette semaine, de retour sur les circuits, comme tous ses collègues, après une trêve d’un mois : « Les vacances ont été géniales (...) mais je suis impatient de remonter sur la mot. » Honda, victorieux depuis quatre ans à Indianapolis, avec notamment les deux titres de Dani Pedrosa (2010, 2012), compatriote et partenaire d’écurie de Marquez, mais aussi seul pilote à avoir gagné deux fois sur le Brickyard en moto GP, semble encore en position de force. Lorenzo : 6 courses, 5 podiums Mais le danger pourrait venir de Yamaha, et pourquoi pas de Valentino Rossi, premier vainqueur de l’histoire en moto GP sur ce circuit, en 2008, avant que son partenaire espagnol, Jorge Lorenzo, vienne doubler la mise pour le constructeur japonais en 2009. Avec déjà cinq podiums en neuf courses cette année, le nonuple champion du monde italien, dont six couronnes en moto GP, n’a que 7 points de retard sur Pedrosa, le 2e au classement général. Mais il le reconnaît, Indianapolis, et ce circuit « stop and go », avec de courtes lignes droites suivies de virages lents, « n’est pas (sa) piste préférée ». Lorenzo le Majorquin, très à l’aise sur cette piste, avec déjà cinq podiums en six courses, sera peut-être le joker Yamaha pour retrouver une victoire qui lui échappe ici depuis cinq ans. Du côté de Ducati, on ne se faisait par contre pas trop d’illusions avant les premiers essais dans l’Indiana. « Ce sera un circuit difficile pour nous, avec quatre virages qui tournent sur eux-mêmes », a expliqué le Britannique Cal Crutchlow, en soulignant la faiblesse de sa machine en sous-virage. « Indianapolis est une piste un peu étrange », a ajouté son partenaire italien Andrea Dovizioso, le 4e au classement général, qui n’a réussi qu’un seul podium sur ce tarmac, en 2012. En Moto 2, Esteve Rabat (Kalex), seulement 4e au dernier Grand Prix, en Allemagne, après une 8e place à Assen aux PaysBas, devra, lui, redresser la tête, sauf à voir son équipier Mika Kallio se rapprocher encore un peu plus au général. L’Espagnol ne compte plus que 19 Voici les résultats : points d’avance sur le Finlandais. Dix-neuf points de marge également en moto 3 pour l’Australien Jack Miller, sur KTM, qui devance un autre Marquez, Alex, le petit frère de 18 ans, comme Marc au guidon d’une Honda. (Source : AFP) Catégorie N (hauteur 85 cm) 1. Layal Salloum (Dbayeh Country Club) sur Oscar 2. Diane Tomb (Club libanais équestre) sur Amareti 3. Lucas Rachid (Country Farm) sur Victoria. Catégorie E (hauteur 105 cm) Le procureur au procès d’Oscar Pistorius a requis hier une « condamnation pour meurtre » contre l’ancien champion paralympique sud-africain, à l’issue d’un réquisitoire long de presque cinq heures. « Notre réquisition est que l’accusé doit être condamné pour meurtre », a déclaré Gerrie Nel en conclusion de son argumentation. Il est en outre persuadé que l’accusé « s’est décidé » à tuer son amie quand il a chargé son arme, et donc qu’il y a préméditation. Pour lui, Pistorius a volontairement abattu sa compagne, réfugiée dans les toilettes, à l’issue d’une violente dispute. Oscar Pistorius risque une peine incompressible de vingtcinq ans de prison s’il est reconnu coupable d’assassinat. Selon le procureur, même s’il est admis que Pistorius a cru à l’intrusion d’un cambrioleur (hypothèse plausible dans un pays au taux de criminalité très important), il a bel et bien tiré sur un être humain sans être directement menacé, comme il l’a impli- citement admis en racontant sa version des faits. Dans le réquisitoire écrit remis à la juge et transmis à la presse, Gerrie Nel précise : « Si elle rejette la fausse version inventée par l’accusée, la cour n’aura pas d’autre choix que d’admettre que l’accusé savait que la victime était dans les toilettes, et a tiré quatre fois intentionnellement sur elle dans le but de la tuer. » Le procureur a même envisagé le cas, très peu probable selon lui, dans lequel la cour accepterait l’une des versions de Pistorius, le tir incontrôlé et involontaire sous l’effet de la panique. Même dans ce cas, souligne-t-il, « l’accusé ne peut pas échapper à une condamnation pour homicide involontaire ». Reprenant l’ensemble des témoignages, y compris celui de Pistorius, le procureur a dessiné à l’audience ce qu’il a appelé « une mosaïque de faits » concordants, tentant de démontrer que chaque mensonge de Pistorius avait « un effet domino », et l’avait obligé à reconstruire sa version pour rester cohérent. « Pistorius a aggravé son cas » « Selon sa propre version, a tonné Gerrie Nel à l’audience, l’accusé a agi de manière tellement irrationnelle que sa version ne peut pas être retenue comme raisonnablement vraie. » Et d’énumérer « les 13 mensonges les plus flagrants » dans le témoignage de Pistorius. Le premier étant son mode de défense lui-même : après avoir longtemps soutenu qu’il avait entendu du bruit dans les toilettes, et tiré dans un geste d’autodéfense, croyant à la présence de cambrioleurs, il a ensuite tenté d’expliquer qu’il avait tiré sans intention de le faire, plaidant la thèse d’un accident. En fait, a martelé Gerrie Nel, le récit fait par Pistorius lui-même aggrave son cas, car il n’aurait pas vérifié la présence de Reeva Steenkamp dans le lit avant de tirer, et se serait volontairement dirigé vers la porte fermée des toilettes, là-même où se trouvait le danger, selon lui. « Un comportement normal voudrait qu’il ait parlé avec sa partenaire de ces bruits inquiétants, et spécialement s’il se sentait la responsabilité de la protéger. Au minimum, on regarde si elle est là et on s’assure qu’elle est saine et sauve », a argumenté le procureur. « La version de l’accusé, disant qu’il s’est approché du danger sans avoir eu d’échange avec sa victime, est non seulement improbable, mais en réalité désastreuse pour sa défense. Aucune cour n’acceptera favorablement la version d’un accusé qui s’est délibérément mis en danger et qui ensuite a agi en position d’autodéfense. » Après le réquisitoire de Gerrie Nel, c’est l’avocat de la défense Barry Roux qui a brièvement pris la parole, pour soulever des « erreurs » du procureur. Il devait reprendre la parole vendredi matin, pour le dernier jour d’audience. La juge Thokozile Masipa rendra son verdict à une date ultérieure, mettant fin à un long feuilleton télévisé qui passionne – et divise – les Sud-Africains depuis le 3 mars. (Source : AFP) Joe Abboud, artisan du succès du club de Dbayé. Suzi. Catégorie C (hauteur 125 cm) 1. Marek Maitala (Dbayeh Country Club) sur Hôtesse de Laubry 2. Tony Assaf (Dbayeh Country Club) sur Phoebe 3. Majed al-Dena (Mechref) sur Lea. Catégorie B (hauteur 135 cm) 1. Marek Maitala (Dbayeh Country Club) sur Pivano. 1. Joe Abboud (Dbayeh Country Club) sur Amby 2. Meneh Hachmeh (Country Farm) sur Souraya 3. Pascal Khoury (Mechref) sur Zafer. Catégorie D (hauteur 115 cm) 1. Joe Abboud (Dbayeh Country Club) sur Phoebe 2. Meneh Hachmeh (Country Farm) sur Axel 3. Yasmina Mehsen (Dbayeh Country Club) sur Météo Liban Les résultats du Loto n° 1 220 8 10 14 27 28 30 25 1er rang (6 bons numéros) : pas de grilles gagnantes 2e rang (5 bons numéros + 1 complémentaire) : Valeur totale des lots : 134 889 075 LL Nombre de grilles gagnantes : 1 Lot pour chaque grille : 134 889 075 LL 3e rang (5 bons numéros) : Valeur totale des lots : 72 343 350 LL Nombre de grilles gagnantes : 38 Lot pour chaque grille : 1 903 772 LL 4e rang (4 bons numéros) : Valeur totale des lots : 72 343 350 LL Nombre de grilles gagnantes : 1 593 Lot pour chaque grille : 45 413 LL 5e rang (3 bons numéros) : Valeur totale des lots : 190 656 000 LL Nombre de grilles gagnantes : 23 832 Lot pour chaque grille : 8 000 LL Sommes cumulées du 1er rang pour le prochain tirage n° 1221 : 3 935 409 593 LL. Les résultats du Zeed n° 1 220 Procès Pistorius Le procureur requiert une condamnation pour meurtre mières manches se dérouleront sous forme de contrela-montre individuel. Le meilleur temps sera retenu. Ensuite, la troisième manche consistera en un duel entre les participants. À noter qu’après la course de Jet-Ski, les organisateurs du festival réservent une surprise au public à travers un show aquatique et aérien. pétition se déroulera sur un parcours long de trois kilomètres et tracé à l’aide de bouées. Les talents techniques des jet-skieurs seront mis à l’épreuve puisque le tracé exige de la précision et du contrôle au détriment de la vitesse. La course a été limitée à 20 talentueux compétiteurs qui ont été déterminés suite à des séances de qualification. Les deux pre- Numéro gagnant : 50117 1er rang : 31 966 557 LL Numéro gagnant : 50117 Montant total des lots : 31 966 557 LL Nombre de billets gagnants : 4 Lot unitaire par billet : 7 991 639 LL Billets dont les numéros se terminent par : 0117 Lot unitaire par billet : 450 000 LL Billets dont les numéros se terminent par : 117 Lot unitaire par billet : 45 000 LL Billets dont les numéros se terminent par : 17 Lot unitaire par billet : 4 000 LL Cumul reporté du 1er lot Zeed : 25 000 000 LL. Les résultats du tirage numéro 30 de la Loterie nationale Gagnent 50 000 LL les souches se terminant par : 570 – 507 Gagne 3 000 LL tout billet se terminant par 6 Gagne 5 000 LL tout billet se terminant par 98 Gagne 10 000 LL tout billet se terminant par 019 Gagne 20 000 LL tout billet se terminant par 1670 – 8873 – 3410 Gagne 30 000 LL tout billet se terminant par 0493 Gagne 50 000 LL tout billet se terminant par 1212 Gagnent 1 000 000 LL les billets numéros 63699 – 09118 – 27199 – 61789 Gagnent 2 000 000 LL les billets numéros 42800 – 77465 Gagne 3 000 000 LL les billets numéros 38245 Gagne le gros lot de 75 000 000 LL le billet numéro 69233 de série B Gagne le lot correspondant de 15 000 000 LL le billet numéro 27252 de série A Gagne le lot correspondant de 7 500 000 LL le billet numéro 69233 de série A. 12/22° 22/31° 16/25° 17/32° 17/32° 24/32° 17/32° 23/31° Vent S-O – 10 à 40 km/h. Humidité 55 à 85 %. Visibilité moyenne. Mer calme, 29°. Temps estival humide sur le BMO. Aujourd’hui, temps peu nuageux, sans changement des températures. Brouillard en hauteur. Demain, temps partiellement nuageux, accompagné d’une légère baisse des températures. Moyen-Orient Abou Dhabi 31/41° Dubaï 32/39° Amman 19/33° Istanbul 23/27° Ankara 19/32° Le Caire 23/38° Bagdad 30/44° Mascate 30/37° Damas 19/34° Nicosie 23/37° Djeddah 28/36° Riyad 29/43° Doha 33/43° Téhéran 27/39° International Alger 23/32° Marrakech 18/37° Amsterdam 17/25° Marseille 19/29° Athènes 24/30° Milan 17/28° Berlin 18/28° Minsk 17/32° Bucarest 19/32° Montréal 14/24° Budapest 19/29° Moscou 19/32° Buenos Aires 21/26° Munich 14/26° Bruxelles 16/25° New York 19/27° Copenhague 18/24° Paris 16/27° Dublin 13/18° Prague 16/28° Genève 15/25° Rio de Janeiro 17/23° Kiev 19/31° Rome 19/29° Lisbonne 18/28° Tunis 23/33° Londres 14/26° Varsovie 19/29° Madrid 18/34° Vienne 17/28° Sports 13 vendredi 8 août 2014 Football Ligue des champions Des barrages relevés en perspective Le tirage au sort des barrages de la Ligue des champions, aujourd’hui, promet des rencontres relevées, avec notamment l’entrée en lice des cinq têtes de séries parmi lesquels Arsenal et Naples font figure de cadors à éviter pour les autres prétendants comme l’Athletic Bilbao ou Lille. Au total, vingt clubs sont en compétition, pour dix qualifiés qui viendront compléter la liste finale de 32 équipes engagées dans la phase de groupes, dont le tirage au sort aura lieu à Monaco le 28 août. Ces vingt clubs constituent d’ores et déjà deux groupes de dix. Il y a ceux figurant dans « la voie de la Ligue » et les autres inclus dans « la voie des champions ». Le tirage au sort se fera ainsi en deux parties, suivant cette répartition. Outre les Gunners et le Napoli, le FC Porto, le Zenit Saint-Pétersbourg et le Bayer Leverkusen sont les trois autres têtes de série de « la voie de la Ligue », selon leur classement UEFA établi en début de saison. Ils se verront tirer au sort l’un de ces cinq clubs : l’Athletic Bilbao, Lille, le FC Copenhague, le Standard Liège et Besiktas. La perspective de voir des rencontres relevées est donc grande, même si ces cinq têtes de série, surtout Arsenal et Naples, sont favorites pour accéder à la phase de groupes. Dans « la voie des champions », il y a également cinq têtes de séries : Salzbourg, le Steaua Bucarest, l’Apoel FC, BATE Borisov et Ludogorets. Ces clubs se verront tirer au sort Maribor, le Legia Varsovie, le Slovan Bratislava, Malmö et Aalborg. Les matches allers des barrages auront lieu les 19/20 août et les matches retour les 26/27 août. (Source : AFP) Foot express FC Nantes : Riou absent jusqu’à septembre Le gardien de but de Nantes, Rémy Riou, sera absent des terrains jusqu’à début septembre en raison d’une blessure à un pied, a annoncé l’entraîneur du FC Nantes, Michel Der Zakarian. Nantes recevra le RC Lens demain soir pour le compte de la première journée de Ligue 1. En l’absence de Riou, c’est Maxime Dupé (21 ans) qui gardera les cages des Nantais face au promu nordiste. Au quotidien munichois TZ, le Bavarois a affirmé être « convaincu à 100 % de (sa) décision » parce qu’elle n’a pas été prise sur le coup de « l’émotion », mais après « une mûre réflexion ». Le latéral droit aux 113 sélections avait créé la surprise générale en annonçant sa retraite internationale. Il peut désormais se concentrer uniquement sur sa tâche avec le Bayern, champion d’Allemagne, avec lequel il est en contrat jusqu’en 2018. Arsenal : Walcott bientôt de retour Benzema au Real Madrid jusqu’en 2019 Theo Walcott, l’attaquant international anglais d’Arsenal opéré d’un genou, devrait être de retour dans le groupe vers la fin août, a estimé son manager, le Français Arsène Wenger. Walcott (25 ans), 36 sélections avec l’Angleterre, n’a plus joué depuis sa rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche, en janvier lors de la victoire d’Arsenal sur Tottenham (2-0) au 3e tour de la Coupe d’Angleterre. L’Angleterre jouera un match amical le 3 septembre face à la Norvège, mais Wenger n’envisage pas que Walcott puisse le disputer. Mehdi Mostefa signe à Lorient Le milieu de terrain international algérien Mehdi Mostefa s’est engagé pour 3 ans avec le FC Lorient (1re div. française), a annoncé le club. Mostefa (30 ans, 25 sélections) a participé à la campagne réussie des Fennecs au Brésil cet été. Il a notamment joué l’intégralité du huitième de finale perdu après prolongation (1-2) face aux futurs champions du monde allemands. Mostefa jouait jusqu’alors pour l’AC Ajaccio, relégué en 2e div. française à la fin de la saison dernière. Vermaelen quitterait Arsenal Le défenseur international belge Thomas Vermaelen pourrait quitter Arsenal, et Manchester United fait partie des candidats pour son transfert, a laissé entendre Arsène Wenger, le manager du club londonien. Il a même concédé que des clubs étrangers étaient sur les rangs et qu’en cas de départ du joueur, il préférerait le voir s’en aller dans l’un d’entre eux plutôt que chez un rival de Premier League. Vermaelen a participé au Mondial au Brésil avec la Belgique. Lahm exclut tout retour dans la Mannschaft Tout en admettant qu’il « ne faut jamais dire jamais », Philipp Lahm a exclu l’idée d’un retour en équipe nationale d’Allemagne, dans une interview à la chaîne Sky Sports News. Lahm (30 ans) a renoncé à la Mannschaft et au capitanat cinq jours après le triomphe au Mondial brésilien. Karim Benzema a prolongé son contrat au Real Madrid jusqu’au 30 juin 2019, a annoncé le club madrilène. L’attaquant international français était arrivé au Real en 2009 en provenance de Lyon. En cinq saisons avec le Real, Benzema (26 ans) a marqué 111 buts en 235 matches. Il a remporté une Ligue des champions (2014), un championnat d’Espagne (2012) et deux Coupe du roi (2011 et 2014). Liverpool engage Manquillo Le défenseur espagnol Javier Manquillo a été prêté à Liverpool par l’Atletico Madrid, le champion d’Espagne en titre, a annoncé le club vice-champion d’Angleterre. Liverpool n’a donné aucune précision sur la durée et le montant du transfert de Manquillo (20 ans), qui serait selon les médias de deux ans. Formé au Real Madrid, le défenseur a choisi de rejoindre l’Atletico en 2007 avant d’effectuer ses débuts en 2011 en Liga. Il a fait partie des équipes d’Espagne de toutes les catégories d’âge des moins de 16 ans aux moins de 20 ans. Nicolai Müller signe à Hambourg L’attaquant de Mayence Nicolai Müller a signé un contrat de quatre ans jusqu’en 2018 avec Hambourg, a annoncé le club hanséatique. Le montant du transfert est estimé à 4,5 millions d’euros. Müller, âgé de 26 ans, évoluait depuis 2011 à Mayence, club avec lequel il avait inscrit 9 buts la saison dernière pour terminer au 7e rang de la Bundesliga. Il compte deux capes en sélection nationale. Bayern : Götze veut « plus de responsabilités » Mario Götze, auteur du but victorieux de l’Allemagne contre l’Argentine (1-0) en finale de la Coupe du monde, souhaite « prendre plus de responsabilités » avec le Bayern Munich, et en sélection, assure-til dans une interview au quotidien Bild. « Je veux faire en sorte que nous ayons encore une année couronnée de succès, a-t-il dit dans ce premier long entretien post-Mondial. Après le titre en Coupe du monde, je veux juste jouer au football et prendre du plaisir. » Le Paris SG ouvre le bal aujourd’hui à Reims Championnat de France Pour David Luiz, le Mondial « fait partie du passé ». Le Paris SG, double champion de France en titre, ouvre la nouvelle saison de Ligue 1 aujourd’hui sur le terrain de Reims en match avancé de la 1re journée. Face au 11e du dernier exercice, le PSG sera privé de ses Brésiliens, revenus seulement cette semaine de leurs vacances après le terrible échec de leur Mondial à domicile. Ce n’est pas sur ce match, donc, que l’on pourra juger de l’état de forme physique et surtout moral de Thiago Silva, Maxwell et David Luiz, la nouvelle recrue achetée environ 50 millions d’euros à Chelsea. Les Parisiens, qui pourraient par ailleurs jouer sans leurs internationaux français Matuidi et Cabaye, également en reprise, pourront néanmoins compter sur leur star Ibrahimovic, déjà en forme, comme l’a démontré son doublé samedi dernier à Pékin lors de la victoire au Trophée des champions face à Guingamp (2-0). Demain, le premier match de Marcelo Bielsa à la tête de Marseille sera attendu, qui plus est à Bastia où un certain Claude Makelele fera ses débuts d’entraîneur. Lille, qualifié pour les barrages de la Ligue des champions, recevra le promu et champion de D2 Metz, tandis que Lens honorera sa remontée à Nantes dans un match au parfum vintage. Dimanche enfin, la jeune garde lyonnaise recevra Rennes, tandis que Monaco, dauphin du PSG la saison passée, clôturera la journée à Louis II face à Lorient, orphelin de Christian Gourcuff, parti diriger l’Algérie. Luiz impatient de jouer Pour sa part, David Luiz, nouveau défenseur donc du PSG, a estimé que l’échec cuisant de sa sélection au Mondial faisait « partie du passé », hier lors de sa présentation officielle à la presse. « (...) La qualité de ceux qui étaient à la Coupe du monde ne se discute même pas. On n’a pas joué que des matches de Coupe du monde, on en a joué beaucoup avant aussi. En football, on parle toujours du dernier match et du prochain, et je suis impatient de jouer le prochain match, parce que ça me manque d’être sur le terrain et que j’essaie de m’améliorer chaque jour », a déclaré l’ex-joueur de Chelsea. « Les premiers jours (après le Mondial) ont été très difficiles, a reconnu David Luiz. Évidemment, quand vous n’arrivez pas à obtenir un objectif vous êtes déçus, mais le football est beau car il nous donne la possibilité de rebondir rapidement. » Concernant la qualité globale des défenseurs brésiliens, remise en cause avec le désastre du Mondial, David Luiz a expliqué « qu’il y a dix ou 15 ans, tout le monde voulait des joueurs offensifs brésiliens, mais aujourd’hui on voit aussi beaucoup de défenseurs qui jouent dans de grands clubs. Cela montre la qualité des joueurs défensifs brésiliens ». Pas cher... Le président du PSG, Nasser David Luiz et Nasser al-Khelaifi, hier lors de la présentation officielle du nouveau défenseur brésilien du PSG à la presse par le président qatari du club de la capitale française. Christian Gavelle/Paris SG/AFP al-Khelaifi, a estimé de son côté que le prix payé à Chelsea pour enrôler David Luiz « n’était pas cher », le défenseur brésilien étant « un grand joueur ». « (...) C’est le prix. Il y avait beaucoup de grands clubs qui voulaient l’acheter et je suis très heureux de son arrivée », a-t-il déclaré. Les performances très décevantes de David Luiz avec le Brésil au Mondial ont alimenté le débat sur le prix déboursé pour ce transfert. Nasser al-Khelaifi a expliqué avoir été séduit par le « style et la classe » du joueur, « l’un des meilleurs défenseurs du monde ». « J’aime aussi l’homme, a ajouté le dirigeant qatari. Il est très gentil avec tout le monde et c’est bon pour l’équipe. On a besoin aussi de quelqu’un qui possède l’esprit d’équipe et il a toutes les qualités pour ça. » (Source : AFP) Programme de la 1re journée Les horaires des matches sont donnés en heure de Beyrouth. Aujourd’hui Reims-Paris SG à 21h30. Demain Tous les matchs se jouent à 22h00 Bastia-Marseille Évian/Thonon-Caen Guingamp-Saint-Étienne Lille-Metz Montpellier-Bordeaux Nantes-Lens Nice-Toulouse. Dimanche Lyon-Rennes à 18h00 Monaco-Lorient à 22h00. Le championnat de France ne sait pas (encore) bien se vendre « En Ligue 1, il y a une faible présence de joueurs stars. Or, pour attirer des sponsors, il faut du spectacle produit par des stars », affirment les spécialistes du marketing sportif. Le championnat de France n’a pas achevé sa révolution en matière d’exploitation de l’image de ses clubs et de ses joueurs, même si le PSG, à l’image de ce qu’il réussit sur le terrain, tire ses rivaux vers le haut. « En termes de revenus de sponsoring, on est très en retard par rapport à nos voisins », reconnaît volontiers Bruno Belgodère, directeur financier et marketing de l’Union des clubs professionnels de football (UCPF). « En particulier parce qu’il y a en Ligue 1 une présence moindre de joueurs stars. Or, pour attirer des sponsors, il faut du spectacle produit par des stars... », ajoute-t-il. Les chiffres sont éloquents. En 2013/2014, les clubs anglais ont encaissé 156 millions d’euros de la part de leurs seuls sponsors maillot, soit quatre fois plus qu’en France et déjà deux fois plus qu’en Liga espagnole, selon les chiffres communiqués par l’agence Repucom, analyste en marketing sportif. Mais ce sont les équipementiers, Nike et Adidas en tête, qui restent les sponsors les plus dispendieux avec un apport de 450 millions d’euros pour les clubs européens des cinq plus grands championnats, dont plus de 200 millions pour les seuls Anglais, soit là encore quatre fois plus que les crédits dévolus au championnat de France. Et tous les chiffres sont à l’avenant... Marketing villageois « En France, estime Lionel Maltese, professeur de marketing sportif à la Kedge Business School, la plupart des présidents de clubs s’intéressent d’abord aux droits TV et aux transferts ». Pour la saison 2011/2012 par exemple, les droits télé représentaient 54 % des revenus des clubs, contre 16 % pour le poste sponsoring. Même après leur récente valorisation à 750 millions d’euros, ils restent pourtant les plus faibles d’Europe, avec ceux de l’Espagne, trois fois moins importants qu’en Angleterre. « Mais le marketing est une action de long terme, reprend Lionel Maltese. Beaucoup de présidents n’ont pas de vision dans ce domaine et pratiquent un marketing villageois. » « Traditionnellement, renchérit Bruno Belgodère, le sponsor est souvent un copain entrepreneur du président qui met de l’argent pour aider le club, même si, aujourd’hui, on a de plus en plus de grands groupes internationaux », et mécaniquement des augmentations de 7 à 8 % par an des recettes sponsoring depuis deux ou trois saisons. La tendance, en effet, s’accentue grâce au PSG – et dans une moindre mesure Monaco –, dont l’attractivité a un impact sur les autres clubs. Le championnat de France, dans son ensemble, devient de plus en plus visible, chaque club étant assuré de rencontrer deux fois au moins les Parisiens chaque saison. Certains sponsors privilégient donc les petits clubs, où le ticket d’entrée est plus modeste. En termes d’expansion médiatique, le doublé inscrit par Zlatan Ibrahimovic pour battre Guingamp lors du Trophée des champions, samedi dernier au stade des Travailleurs de Pékin, est presque plus important que sa contribution au titre national décroché la saison dernière par le PSG, pour la première fois avec sa galaxie de stars. Séduire l’étranger Car « l’internationalisation de l’image de la Ligue 1 fait croître ses recettes de sponsoring », affirme Bruno Belgodère, un œil toujours en Angleterre où la Premier League tire 75 % de ses revenus sponsoring de sociétés situées hors du Royaume-Uni, toujours selon Repucom. Essentiellement au Moyen-Orient et en Asie, d’où l’intérêt de plus en plus prononcé des clubs européens phare pour les tournées orientales. En championnat de France, aussi, au regard du peu d’empressement que mettent les entreprises cotées en Bourse à les sponsoriser, le salut des clubs passe également par l’étranger, de là à créer des situations à première vue abracadabrantes. Le français Areva, leader mondial de l’énergie nucléaire, n’investit pas un centime d’euro sur un club français, mais fut un temps le sponsor maillot de l’équipe allemande de Nuremberg, reléguée cette année en 2e division. En revanche, l’Olympique Lyon a signé un fructueux partenariat avec le sud-coréen Hyundai. « Les grosses entreprises françaises font leur business à l’international et n’ont pas besoin de notoriété en France, explique Lionel Maltese. Et puis il y a chez nous une plus forte dilution des épreuves à sponsoriser avec le Tour de France cycliste, Roland Garros en tennis, le top 14 de rugby, le handball. En termes de rapport qualité/ prix, beaucoup d’entreprises préfèrent investir sur ces disciplines. » À la Ligue 1, donc, d’apprendre désormais à voyager. (Source : AFP) Tennis Maria Braidy s’illustre à la Coupe des Cèdres 2014 Voici les résultats des rencontres disputées hier et comptant pour la quinzième journée de l’Open de tennis intitulé Coupe des Cèdres 2014 qu’organise actuellement la Fédération libanaise de tennis sur les courts en terre battue de Broummana High School : Demi-finale garçons (moins de 10 ans) Edward Lahoud bat Christopher Sayegh (4-2, 5-4) Fadi Baydan bat Omar Masri (4-0, 4-0). Demi-finale garçons (moins de 12 ans) Edward Lahoud bat Jalal Sadek (forfait). Demi-finale garçons (moins de 14 ans) Kevin Chahoud bat Charbel Hanna (6-0, 6-0). Finale filles (moins de 10 ans) Maria Braidy bat Yasmine Zakka (4-0, 4-1). Quart de finale simple hommes Giovanni Samaha bat Michel Saadé (6-1, 6-2) Amer Naw bat Samir Schéhadé (6-2, 6-1). Demi-finale filles (moins de 18 ans) Laura Sahyoun bat Danielle Farra (6-0, 6-0). Demi-finale vétérans (plus de 35 ans) Peter Bou Aoun bat Amine Sfeir (6-2, 6-1). Demi-finale vétérans (plus de 55 ans) Tony Rizk bat Jean Hobeika (forfait). Maria Braidy, la championne des moins de 10 ans. Voici par ailleurs les convocations pour aujourd’hui : Demi-finale garçons (moins de 18 ans) Michael Chaker vs Michel Saadé à 15h15. Demi-finale simple hommes Ibrahim Abou Chahine vs Yaacoub Makhzoumi à 14h00 Giovanni Samaha vs Amer Naw à 16h30. Coupe Davis : Israël-Argentine ne sera pas joué à Tel-Aviv Demi-finale vétérans (plus de 35 ans) Thomas Will vs Charbel Shoucair à 16h30. La rencontre de Coupe Davis opposant l’Argentine à Israël, prévue du 12 au 14 septembre à Tel-Aviv, ne sera pas disputée en Israël, en raison du conflit en Palestine, a annoncé hier la Fédération argentine de tennis. Le président de l’Association argentine de tennis (AAT), Arturo Grimaldi, a dit à la chaîne de télévision TyC sports qu’il s’agissait « d’une décision unanime des mem- Finale filles (moins de 18 ans) Laura Sahyoun vs Patricia Obeid à 13h00. Demi-finale simple dames Laura Sahyoun vs Danielle Farra ou Yasmine Sahyoun à 17h45 Chantal Minassian vs Nora Hassan ou Maria Boghossian à 17h45. Edward Lahoud. Photos Sarkis Yartissian bres du conseil » de la Fédération internationale de tennis. « L’Argentine n’a jamais cherché à tirer un avantage sportif de cette situation. Nous regrettons ce qui se passe en Palestine et en Israël », a-t-il déclaré. Selon lui, Israël a été avisé et dispose désormais de quelques jours pour organiser cette rencontre de barrages du groupe mondial dans un pays neutre. Tournoi de Toronto : Djokovic chahuté pour son retour Le n° 1 mondial Novak Djokovic, pour son retour après quatre semaines d’absence depuis son triomphe à Wimbledon, a été chahuté par Gaël Monfils avant d’éliminer le Français 6-2, 6-7 (4/7), 7-6 (7/2) et se qualifier pour les huitièmes de finale du Masters 1000 de Toronto. Djokovic rencontrera en huitièmes un autre Français, Jo-Wilfried Tsonga, très menacé par Jérémy Chardy au premier set avant de battre son compatriote 7-6 (8/6), 6-4. En outre, sur le dur canadien, le Britannique Andy Murray, 9e mondial, facile vainqueur du jeune Grec Nick Kyrgios (6-2, 6-2), se heurtera en huitiè- mes à Richard Gasquet. Le Français, 13e mondial, a montré de belles qualités face au Croate Ivo Karlovic, battu en trois sets 5-7, 7-6 (7/5), 6-3. Milos Raonic, 6e mondial et « héros local », a énormément souffert devant son public face à l’Américain Jack Sock, un invité. Il a non seulement cédé le premier set mais a dû aussi disputer deux jeux décisifs avant de se retrouver en huitièmes (4-6, 7-6 (7/2), 7-6 (7/4). Le Canadien devra se méfier au tour suivant du Français Julien Benneteau, qui a réussi une belle performance en sortant le Letton Ernests Gulbis 7-6 (7/4), 6-3. 2 1 8 4 5 3 9 6 6 8 3 9 1 2 4 5 7 3 6 4 7 5 9 2 8 1 8 9 2 1 3 4 7 6 5 7 1 5 2 8 6 9 4 3 SU|DO|KU 1 9 7 8 5 2 1 3 6 5 4 8 9 7 7 14 Détente 1 7 7 5 12 6 53 98 1 9 64 4 7 Sudoku moyen 422 4 6 7 9 5 2 3 5 2 1 8 3 6 7 8 3 9 1 4 7 6 2 9 3 7 8 5 1 7 4 5 6 1 3 8 6 1 8 2 9 4 5 3 7 2 5 6 9 4 9 8 4 3 7 1 2 1 5 6 4 2 8 9 3 5 Solution du précédent numéro 6 9 5 8 2 7 8 3 2 5 2 3 6 1 4 6 9 7 4 8 3 7 1 9 2 1 4 5 6 3 Diabolique Sudoku T difficile 32 Moyen Sudoku moyen 423 Sudoku moyen 6 3 1 420 1 5 4 9 2 3 6 8 2 9 3 2 6 8 7 4 1 9 8 8 7 6 4 5 1 9 3 3 2 8 51 9 5 76 4 54 9 7 98 6 4 1 2 4 6 1 7 3 2 5 9 5 7 8 5 3 4 9 2 6 2 4 3 75 1 65 82 7 6 1 9 2 7 8 3 5 4 Sudoku T2Dif 29 8 1 7 8 5 6 2 5 3 2 7 4 9 5 1 9 6 4 1 3 8 3 89 1 34 5 6 7 42 9 8 2 1 2 5 6 9 7 3 8 9 3 6 1 5 49 16 5 42 8 77 6 2 7 3 9 4 8 1 3 Sudoku T Dif 31 4 1 7 8 6 5 6 8 9 7 2 3 5 2 3 4 1 9 7 9 5 6 3 1 8 4 6 5 7 2 1 3 2 9 4 8 9 6 4 1 5 7 3 5 1 2 8 6 2 7 8 3 9 4 6 9 3 4 1 8 6 2 7 5 2 2 7 9 3 6 5 8 4 1 6 4 2 7 6 9 83 5 1 8 5 7 6 4 8 9 7 3 4 9 5 1 2 1 9 8 2 5 4 3 7 6 7 6 4 8 9vendredi 2 2014 3 1 5 8 août 3 5 2 7 6 1 8 9 4 Le mot secret 1 8 4 9 2 5 6 4 9 2 3 7 8 1 5 6 7 3 9 7 6 5 4 ABUSE AGENT AGRAIRE AGRICOLE ALTERE ANIMAUX ARBRES ARBUSTE ARROSER ATTEND 2 CALMANT CALME CHALEUR CLAIRIERE CULTURE DEFRICHER DOMAINES Règle du jeu 9 6 8 1 2 7 5 9 1 3 R U C E R U D X A C O V E N D R E T N A S R R I E I S O P S O E E U M I A R V E U M A Sudoku T Dif 32 A E E M U E U V R E R T P A M S S R A 7 O G4E 2 I G 3N E8 S 6A ! " # $ % & I P P E E N S E T E A E R U 6 1 9 7 2 5 N I A R R E T C G T R R M B A R R E R 3 E U 8E A 5 A 9E E1 A 4O F E C P E L I C N T V T T O 3 I 6T U5 L 7L T I S O T 4 O S 9N O E T P U I C L E L O S E A O 1 2 6 8 4 3 U S R I S I O L V N P U N S Q E O A I 5 R A7 I 8 E R 2M A9 O 1 D S R P P V G T S M R E S I O 9 6 4 5 7 2 O O R B E A U X L A T S G X B F E S L 2 R I 3E 1 A N 4L 6 I E 8L E R E I R I A L C G E A R R 8 5 7 1 3 9 S S G T S U E A R L R B T longs. Quand vous aurez inséré tous les mots de la liste, il vous restera les lettres formant le mot secret. Pour former un mot, les lettres peuvent se suivre horizontalement de gauche à droite ou Les mots croisés ! " # $ % & ' ( ) * U2 R R A 7E A * S6 D O1 P 2 E E8 A E C F 9 5 7 C O I R L6 E 4 V I3 B E R C 8 3 1 O R E H O7 S 9 S E5 O S E R 4 6 2 de droite à gauche, verticalement de bas en haut ou de haut en bas et en diagonale de droite à gauche ou de gauche à droite. Une même lettre peut servir pour plusieurs mots. BÉLIER (21 Mars au 19 Avril) : Vous avez envie de renouveler vos activités ou vos relations. Et vous pourrez très bien y arriver. Mais si vous êtes déjà lié(e), votre partenaire n’est pas toujours très à l’aise face à ces excès de fantaisie. TAUREAU (20 Avril au 20 Mai) : Une vie affective très mouvementée, mais intéressante aussi. Dans votre cœur il se passe tous les jours quelque chose et toute proposition nouvelle vous met immédiatement l’eau à la bouche. GÉMEAUX (21 Mai au 20 Juin) : L’argent certes ne fait pas le bonheur mais il y contribue. Pensez à vos intérêts. Vos affaires s’arrangeront d’elles-mêmes. N’en tirez pas pour autant la conclusion que vous êtes inutile. CANCER (21 Juin au 22 Juillet) : Des Solution du n° 14 109 ! " # $ % & ' ( ) * ( ) % 2 ! 2 # ( ) % / . $ ) . % ! . 3 . ! % 6 ) - , 0 / . % - 0 ) , % % ! " # $ % & ' ( ) * ( % 2 !) 2 #4 ( ) % % 2 2 % 5 2 ) 2 / . $ ) . % ! . 3 % 6 )4 -% , , 0 . % ! " % !! / . % - 0 ) , % % 2 ) 4 % 2 2 % 5 2 ) % . ! 3 # ! % 2 ! 4 % , % ! " % ) % . ! 3 # ! % 2 2 ) . # , 5 2 % 2 ) . # , 5 2 % % ' ! 3 ) , % $ !% ' ) , % $ 3 3 ! 0 %! 5 23 % 3 ! 3 ! 0 % 5 2 % Solution des mots fléchés du précédent numéro 5 S 1O N 9 3 8 4 B S E R I ' ( ) U N E P L’horoscope Problème n° 14 110 VERTICALEMENT A. Il sera facile de vite lui trouver une tache. - B. Aire sablée. Participer à la pollution de l’air. C. Clairette, par exemple. Vents impétueux du Languedoc. - D. Qui prend de la place. - E. On le prend pour de l’argent. De conscience, parfois. - F. Touche de la braise. Décor de table. G. Mal du pays. Bien touché. H. Note et clé. Spécialiste de la peau. - I. Se porte, mais à nos risques et péril. Île de France, face à La Rochelle. - J. Qui manifeste une inquiétude. E Solution du précédent mot secret : VACANCES more puzzles, visit www.krazydad.com/puzzles 9 5 6 1USINE4 VEGETATION 3 2 7VENDRE VERDURE 6 4 2VILLAGES VISITER VITAL 1 8VIVRE9 7 3 5 5 6 2 8 9 7 R3 A 4P E1 E HORIZONTALEMENT 1. Femme qui sème le désordre. - 2. Vraiment insolente. - 3. Possessif. Gadolinium. Siège des pulsions. - 4. Au courant. Petit contenant au fournil. - 5. Il alla souvent au charbon. Objets d’art. - 6. Ville sur le Danube. Des lettres en Croix. - 7. Parfaitement capable. Doué de raison. - 8. Une différence pas si visible que cela. - 9. Ils nous font envie. - 10. De la haute Écosse. Part dans le besoin… TEMPS TERRAIN TERRASSE TERREAU 8 TRAVAIL R Dès que vous repérez un mot, rayez les lettres de ce mot dans la grille et barrez-le dans la liste au-dessus de la grille. Pour plus de facilité, commencez par les mots les plus Le but est de parvenir à inscrire tous les chiffres de 1 à 9 (sans qu’ils se répètent), dans un ordre quelconque dans chaque ligne, dans chaque colonne et dans chaque carré de neuf cases. 7 4 3 8 6 5 4 2 P Marche à suivre : Une grille de Su Doku est composée de 9 carrés de 9 cases, soit 81 cases. PROMENER EPARS Sudoku T DifPROPRE 30 PROTEGE FORESTIER 2 7 6 3 RANG 1 4 LOISIRS REBOISER 5MUETTE 8 3 2 RECOLTE 7 9 REGIONAL REPOSE 9NATURE 4 1 8 RESERVES 5 6 RESPIRE 1 5 7 RIVIERE 3OPERER 9 8 ROUTE PAIX 6PARCS 2 7 5 SAISON 4 3 PARTERRE SANTE 8PASSER 9 4 6 SAUVAGE 2 1 PAUSE SEREIN PELOUSE SERVICE 1POESIE 3 9 4 SILENCE 8 7 POLLUTION SOLEIL 4POUSSER 6 2 1 SOURCES 3 5 PRESERVER E 7 L A 5H 8 C E 9R R6 E 2T S U 9 4 5 1 6 8 7 2 4 8 9 1 3 5 7 6 8 3 2 7 9 4 1 6 5 ECOLOGIE BEAUX BOSQUET BUISSON 4 3 3 UN MOT DE 5 LETTRES : LES ESPACES VERTS Solution du précédent numéro For more puzzles, visit www.krazydad.com/puzzles Sudoku moyen 424 9 5 1 8 3 6 2 7 2 6 1 4 5 9 Les mots fléchés 8 3 4 2 7 9 1 6 9 8 3 5 1 7 2 1 3 7 8 4 5 4 7 5 6 9 2 3 3 6 9 5 1 8 4 1 8 7 4 2 3 6 5 4 2 9 6 7 8 2 1 6 8 (Référence : Petit Larousse 2004) Au menu Entrecôte au roquefort Préparez un beurre de roquefort en pétrissant 100 g de beurre avec 100 g de roquefort, ajoutez du poivre et un filet de cognac. Faites griller 800 g d’entrecôte sans os des deux côtés. Servez sur des assiettes bien chaudes avec une noix de beurre de roquefort. Beignets au lait caillé Pour 4 personnes. 500 g de farine, 500 g de lait caillé, 5 g de levure chimique, 500 g de sucre, 25 g d’eau de rose et d’eau de fleurs d’oranger, 10 g de jus de citron. Pétrir la farine avec le lait caillé et la levure. Couper la pâte à la cuiller, en forme de petites boulettes. Jeter dans une friture très chaude. Lorsqu’elles sont bien dorées les faire égoutter. Faire un sirop avec le sucre, l’eau de rose et de fleurs d’oranger, le jus de citron et 1/2 litre d’eau. Servir avec les boulettes chaudes. moments de découragement succèdent trop vite aux instants d’euphorie. Une journée propice à des achats de tout genre. Améliorez votre look. LION (23 Juillet au 22 Août) : Vous vous remettez en question. Vous verrez juste. Dans un débat, n’hésitez pas à prendre parti. Vos opinions percutantes feront mouche à tous les coups. VIERGE (23 Août au 22 Septembre) : Pour passer une soirée agréable, visitez un endroit consacré au plaisir des yeux. On vous a tendu un piège sournois. Prudence ! Évitez de tomber dans le panneau. BALANCE (23 Septembre au 22 Octobre) : Tournez-vous résolument vers l’avenir et ne vous contentez pas de rêver à des lendemains enchanteurs. Construisez-les. Gare à la superstition. Maîtrisez-vous mieux. SCORPION (23 Octobre au 21 No- vembre) : Votre persévérance vous aidera à vous attacher à des solutions concrètes. Respectez vos orientations. Vous les avez soigneusement mûries, longuement méditées. SAGITTAIRE (22 Novembre au 21 Décembre) : Une invention bien à vous sera trouvée géniale à l’unanimité et mettra du piment. Ne vous laissez pas accaparer par des importuns médiocrement intéressés par ce que vous leur proposez. CAPRICORNE (22 Décembre au 19 Janvier) : Vous pouvez utiliser vos pouvoirs de persuasion de façon à obtenir ce que vous désirez aujourd’hui, et ce, même avec des personnes ayant une certaine autorité dans leur domaine. VERSEAU (20 Janvier au 19 Fé- vrier) : Essayez d’équilibrer votre emploi du temps de façon à pouvoir varier plaisir et travail. Si vous y mettez suffisamment de volonté vous devriez arriver à obtenir un résultat très efficace. POISSONS (20 Février au 20 Mars) : Vous serez plus clair dans votre expression, plus concis. N’oubliez pas de ménager les autres quand même. Des soutiens inattendus viennent à vous et facilitent la réalisation de vos projets. Mode 15 vendredi 8 août 2014 Prêt-à-porter Georges Chakra, une collection rétro-futuriste Télévision Sélection du jour réalisée par Rania Raad Tawk .Programmes communiqués par les chaînes et publiés sous toute réserve Chaînes locales LBCI 07:00 Infos 07:30 Talamiz Akher Zaman 08:30 Mind Your language 09:00 La Boutique 10:00 Nharkoum Saïd 11:30 Ya Mal el-Cham 12:30 Rajol min al-Madi 13:30 Aala Marr el-Zaman 14:30 Infos 15:00 Hamati we 3akleti 16:00 3indama Yabki el-Tourab 17:00 The Karadag Family 18:00 Aala Marr el-Zamane 18:50 Yasmine 19:53 Journal 20:40 Al-Ikhwa 21:30 Splash 23:15 The Karadag Family 23:30 Infos. Future TV Modèles de la collection Georges Chakra prêt-à-porter automne-hiver 2014-2015. Les silhouettes Georges Chakra de cet hiver s’inspirent des années 60 et 70, avec principalement des tuniques, des minirobes et des pièces en laine. Les robes sont légèrement évasées avec des incrustations de dentelles, de cuirs ou brodées de pierres. Mais aussi des robes du soir, des combinaisons et des 2 pièces en dentelle, taffetas, crêpe de soie et laine. Des manteaux en feutre complètent la collection, chics et décontractés. Revival Agent Provocateur s’inspire des seventies Rouge, noir et prune sont les couleurs principales de cette collection avec des touches d’argent et de doré. Plusieurs tonalités de gris enrichissent l’ensemble avec des séries de bleu profond. Une collection inspirée des recherches futuristes d’une époque où l’on imaginait l’avenir en matières métallisées sans renoncer à la féminité de la dentelle ni à la fluidité de la soie. Bijou Robert Kosremelli réinvente la « mabroumé » 07:30 Akhbar el-Sabah 08:00 Infos 08:15 Akhbar el-Sabah 09:00 Infos 09:15 Kalam Beyrouth 10:00 Infos 10:15 Aalam el-Sabah 11:00 Infos 11:15 Aalam el-Sabah 12:45 La prière du vendredi 13:30 Kossass el-Hayawan fi el-Qoran 14:00 Future Sports 15:00 Infos 16:00 Infos en arménien 16:30 Infos en français 17:00 Souriya el-Yaoum 17:30 Al-Chaware3 al-Khalfiya 18:30 Feuilleton Hiya we Hiya La collection de lingerie Agent Provocateur automne-hiver 2014-2015. Elles s’appellent Jerry, Loulou, Pat ou Isabella. Des filles imaginaires construites à partir de filles réelles, des beautés sculpturales que les jeunes et moins jeunes millionnaires accrochaient à leur bras dans les lieux branchés des grandes capitales, de Paris surtout, dans les années 70. C’est à ces modèles à la fois sulfureux et in- génus qu’a pensé Sarah Shotton, la directrice artistique de la maison de lingerie Agent Provocateur, en concevant sa collection automne-hiver 2014-2015. Il y aura la James Bond Girl, la Glamour Girl, la Show Girl, la Mysterious Girl. En ces années-là, on les trouvait chez Maxim’s, au The 7, au Palace ou chez Régine. Pour elles, Agent Provocateur a recréé, à travers des pièces luxueuses, sensuelles et ouvertement érotiques, entre dentelle chantilly et satin duchesse, les rêves décadents d’une génération d’oiseaux de nuit qui ne rentraient se coucher que quand le soleil commençait à percer à travers les persiennes. Pour l’homme TF1 17:35 Quatre mariages pour une lune de miel 20:00 Au pied du mur 21:00 Journal 21:55 Divertissement C’est l’été, tout est permis avec Arthur 23:50 Secret Story. 19:00 Point route 19:50 N’oubliez pas les paroles ! 21:00 Journal 21:45 Les petits meurtres d’Agatha Christie 23:30 La boîte à musique de Jean-François Zygel. France 3 18:30 Slam 19:10 Questions pour un champion 20:00 Le 19/20 21:15 Plus belle la vie 21:45 Les gens du fleuve 23:38 Histoire Frères d’armes. M6 La « mabroumé » revisitée par Robert Kosremelli. Robert Kosremelli fait partie de cette dynastie de bijoutiers des souks pour qui la cliente était toujours reine, qu’elle fut femme de ménage, employée de banque ou épouse de millionnaire. Relocalisé à Achrafieh, rue Ferneiné, il offre une nouvelle jeunesse à la « mabroumé » avec un design plus contemporain qui maintient les deux torsades traditionnelles tout en les terminant par un cabochon de saphir ou de rubis. Pour une nouvelle génération de battantes. 18:40 Les reines du shopping 19:50 100 % Mag 20:45 Le 19.45 21:05 En famille 21:50 Série NCIS 23:30 Série NCIS 00:20 Série NCIS. Arte 18:20 Xenius 19:55 Un kilomètre à pied… 20:45 Arte journal 21:50 Téléfilm La vallée tranquille 23:20 Requins blancs : le grand malentendu ? 01:10 Court-circuit. TV5 Monde Europe Canali célèbre l’eau Du côté de la mode masculine, les faiseurs italiens surfent résolument sur la vague de l’art et de l’identité. Après Corneliani qui avait, au printemps, livré une collection littéralement inspirée de ses origines véronaises et de la fresque de Mantegna représentant Ludovico Gonzaga et sa cour, Canali présente, pour la saison automne-hiver 2014-2015, une ligne de costumes et d’accessoires où se reflètent avec toutes leurs moires les eaux de lagune vénitienne qui font écho à celles de l’Adriatique, de la Méditerranée et des océans lointains. L’eau comme milieu de circulation des personnes, des biens et de marchandises, comme lien entre les peuples. Du bleu au noir, en passant par les nuances du vert et du gris, la nouvelle collection Canali habille un businessman arty, cultivé et sûr de lui, avide de communication et de rencontres intéressantes. Imprimés et jacquards s’inspirent de la géométrie Art déco, tandis que la palette de Tiepolo prête ses brumes et ses crépuscules rosés à toute une gamme de textiles nobles, entre laine, cachemire et soie, et des costumes taillés avec une rigueur minimaliste dans des ateliers au savoir-faire inégalé. Modèle traditionnel du bracelet « mabroumé ». OTV 08:00 Yaoum Jdid 11:30 Hiwar el-Yaoum 12:30 Dehki min el-Alb 13:00 Youssef el-Sadik 14:15 Infos 14:45 Stroubia 16:30 Journal arménien 17:00 Kazadoo 18:00 Empra Theresa 19:45 Le journal 20:30 Daliya wal Teghyir 22:00 Fakker Marteyn 23:30 Infos. MTV 07:20 Revue de presse 08:00 Infos 09:15 MTV Alive 12:25 Clinic 14:00 Infos 15:00 Beyrouth el-Yaoum 16:00 Mini-studio 16:30 @ MTV 18:30 Jamil we Hanaa 19:00 Habib Mira 19:52 Le journal 20:40 Wala Tehlam 23:30 General View 00:00 Infos. Chaînes câblées France 2 Le seul nom de « mabroumé » évoque, pour ceux qui ont vécu l’âge d’or de Beyrouth, ce bijou fétiche des premières femmes qui commençaient à travailler pour gagner leur vie, notamment les employées domestiques, vers les années 50 et 60. Périodiquement, dès qu’elles touchaient leur salaire, cellesci se rendaient au souk des bijoutiers pour convertir les quelques billets qu’elles percevaient en un cercle d’or (« mabroumé » signifie « arrondie ») qui s’ajoutait à ceux qu’elles portaient déjà à leur poignet et qui faisaient un tintement joyeux à chaque mouvement du bras. Ces bracelets étaient une sorte de dot, de bas de laine, d’investissement pour les vieux jours. Une petite fortune tangible dont on appréciait la progression à l’œil nu, les comptes en banque relevant de la fiction dans certains milieux. La « mabroumé » est donc une icône, un symbole, un mythe. 19:30 Le journal 20:30 Mourahikoun 21:30 Al-3arabi ma3 Youssra 22:30 Hits and Bits 23:30 Infos 00:00 Al-Chawareh al-Khalfiya 01:00 Feuilleton Hiya we Hiya 02:00 Mourahikoun 03:00 El-3arabi ma3 Youssra 06:30 Yoga. 08:50 Télématin 09:00 Le journal de Radio-Canada 09:26 TV5 Monde le journal 09:39 64, rue du Zoo 09:51 Pok et Mok 09:58 Tendres agneaux 10:00 Dofus 10:12 Totally Spies 10:34 Flash Info 10:37 Silence, ça pousse ! 11:03 Destination week-end 11:30 New York – New York 11:57 Flash Info 11:59 Dans la peau d’un chef 12:45 Plus belle la vie 13:10 Flash Info 13:12 À la di Stasio 13:38 Nus et culottés 14:30 Le journal de la RTBF 15:03 Les dames 16:46 Dans la peau d’un chef 17:31 Questions pour un champion 18:00 Flash Info 18:02 Les belles-sœurs, toujours aussi vraies 18:47 Itineris 19:00 64’ le monde en français – 1re partie 19:24 Le journal de l’économie 19:33 L’invité 19:41 Échappées belles 21:13 Itineris 21:30 Le journal de France 2 22:00 Boulevard du Palais 23:30 XXIe siècle 00:00 Le journal de la RTS 00:26 TV5 Monde le journal Afrique 00:45 L’invité 00:57 La Vénitienne 02:17 Itineris 02:31 Le point 03:30 TV5 Monde le journal 03:53 Les artisans du rebut global. TV5 Monde Orient 09:15 Télématin 10:06 TV5 Monde le journal 10:19 Sur mesures 10:33 Chroniques d’en haut 11:00 Flash Info 11:03 Une brique dans le ventre 11:31 Les escapades de Petitrenaud 12:00 TV5 Monde le journal 12:15 Plus belle la vie 12:40 Einstein 13:05 Flash Info 13:10 Des chiffres et des lettres 13:39 Flash Info 13:42 Tout le monde veut prendre sa place 14:30 Le journal de la RTBF 15:03 Mouk 15:18 Le monde de Pahé 15:25 Jamie a des tentacules 15:39 Lanfeust Quest 16:02 Nus et culottés 16:56 Questions pour un champion 17:30 Boulevard du Palais 19:10 Patrimoine et énigmes du monde marin 19:30 64’ le monde en français – 1re partie 19:53 Le journal de l’économie 20:00 64’ le monde en français – 2e partie 20:22 L’invité 20:30 64’ l’essentiel 20:35 Ligue 1 – les meilleurs moments 21:30 Le journal de France 2 22:03 La maison préférée des Français 00:00 TV5 Monde le journal Afrique 00:23 Le journal de la RTS 00:54 Le journal de l’économie 00:58 Libre échange 02:11 D6bels on Stage 03:00 TV5 Monde le journal 03:25 L’invité 03:34 Le journal de l’économie 03:38 Le point. Radio Liban 96,2 FM Modèles de la collection Canali automne-hiver 2014-2015. 07:00 RFI En direct 10:00 RL Libre cours 11:00 RL Flâneries matinales 12:00 RL Rush Hour 13:00 RL Journal 13:30 RFI En direct 14:00 RL C’est encore mieux l’après-midi 15:00 RL L’heure blonde 16:00 RFI Info en direct 16:10 RL Carrefour du jazz 17:00 RL Vous avez dit musique 18:00 RL Mon manège à moi 19:00 RL Journal 19:10 RFI En direct 20:00 RL Ruptures 21:00 RL Wild Thing 22:00 RL Programme arménien 22:30 RFI Le fil musical. 16 Ici et ailleurs Paléontologie À Gibraltar, Neandertal capturait des pigeons pour les manger Notre cousin Neandertal capturait vraisemblablement des pigeons pour les manger, selon des chercheurs qui ont découvert des traces d’outils, de dents et de cuisson sur des os de pigeons dans une caverne de Gibraltar. Ces paléontologues ont passé au crible la grotte de Gorham, située dans une falaise escarpée faisant face à la Méditerranée, où se sont abrités de nombreux groupes de Neandertaliens, puis des humains modernes (Homo sapiens), voici 67 000 à 28 000 ans. Au total, ils ont recensé pour cette période plus de 17 000 os de pigeon de roche, l’ancêtre sauvage de notre pigeon biset domestique (Columba livia), répartis sur vingt sites d’occupation (19 neandertaliens et 1 humain moderne) dans la grotte. La proportion d’os portant des entailles pratiquées à l’aide d’outils est relativement faible, mais les chercheurs relèvent que « la taille de ces proies ne rend pas nécessaire l’utilisation de tels outils pour les consommer ». « Après avoir écorché ou plumé l’oiseau, l’usage des mains et des dents serait le meilleur moyen de détacher la viande et le gras des os. Pour preuve, des traces de dents ont été observées sur certains os de pigeon » (une quinzaine), écrivent-ils dans leur étude, publiée par la revue Nature Scientific Reports. Dans plus de 10 % des cas, les os présentent également des signes de brûlure et/ou de cuisson. Le pigeon sauvage aurait donc constitué « une source stable de nourriture dans l’environnement rocailleux de Gibraltar, mais aussi probablement dans de nombreuses autres régions peuplées par l’homme de Neandertal ». vendredi 8 août 2014 Jean de Breteuil aurait tué le « roi lézard » Le dessin de pinter People Marianne Faithfull affirme que son ex-petit ami, célèbre pourvoyeur de drogue aux stars, est responsable de la mort de Jim Morrison. La chanteuse anglaise Marianne Faithfull affirme dans une interview au magazine Mojo que son ex-petit ami, Jean de Breteuil, fournisseur de drogues aux stars, est responsable de la mort il y a 43 ans du chanteur des Doors, Jim Morrison. Les circonstances du décès en juillet 1971 de Jim Morrison, retrouvé mort dans la baignoire de son domicile parisien, restent en- tourées de nombreuses zones d’ombre et continuent, en l’absence d’autopsie à l’époque, d’alimenter les fantasmes les plus divers. Pour Marianne Faithfull, il ne fait aucun doute que le chanteur appelé « roi lézard », devenu obèse et alcoolique, a été victime d’une surdose à l’âge de 27 ans. « Il (Jean de Breteuil) est allé voir Jim Morrison et l’a tué. Je veux dire, je Jim Morrison, le « roi lézard ». suis persuadée que c’était un accident. Le pauvre. La dose était-elle trop forte ? Ouais. Et il est mort », souligne la chanteuse aujourd’hui âgée de 67 ans. Marianne Faithfull ajoute qu’elle était censée accompagner Jean de Breteuil pour son rendez-vous avec Jim Morrison, mais qu’elle y avait renoncé au dernier moment pour rester à l’hôtel où était descendu le couple. « J’ai instinctivement senti que quelque chose n’allait pas. J’ai décidé de prendre quelques Tuinal (des barbituri- ques) et de ne pas y aller », se rappelle-t-elle. « De toute façon, tous ceux qui ont été mêlés au décès de ce pauvre garçon sont morts. Sauf moi », ajoute Marianne Faithfull, qui se définit régulièrement comme une « survivante » de cette époque. Jean de Breteuil, notoirement connu pour avoir été le fournisseur d’héroïne pour les stars, avait été retrouvé mort au Maroc, quelques semaines après le décès de Jim Morrison. (Source : AFP) Le comte Jean de Breteuil, le « junkie aristo ». L’industrie du film pornographique est en panne à Los Angeles Le 8 août dans l’histoire 1786 : première ascension du mont Blanc dans les Alpes françaises. 1963 : attaque du train Glasgow-Londres, dont les auteurs raflent un butin de 2 millions et demi de livres. 1985 : mort de l’actrice américaine Louise Brooks, star du cinéma muet au début du XXe siècle. 1988 : mort de Félix Leclerc, chanteur et poète québécois. 2008 : cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Pékin. 2008 : début d’une guerre éclair entre la Géorgie et la Russie. L’Orient : Fondé par Georges Naccache en 1924 Le Jour: Fondé par Michel Chiha en 1934 Société Générale de Presse et d’Édition SAL Baabda-route de Damas Imm L’Orient-Le Jour B.P. 45-254 - Hazmieh Tél : 05/956444 Abonnement 05/453665 [email protected] Administration Fax 05/454201 [email protected] Rédaction Fax 05/957444 [email protected] Carnet, petites annonces Tél. 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Grande-Bretagne Richard III Plantagenêt sera inhumé le 26 mars 2015 à Leicester La date de l’inhumation de Richard III, roi d’Angleterre du XVe siècle dont le squelette a été retrouvé sous un parking en 2012, a été fixée hier au 26 mars 2015 dans la cathédrale de Leicester. La cérémonie, qui sera retransmise en direct sur Channel 4, sera le point d’orgue d’une semaine consacrée au roi de sinistre réputation que des associations de passionnés s’efforcent de réhabiliter. Les restes du dernier roi Plantagenêt seront transférés dans un cercueil de plomb le 22 mars à l’Université de Leicester. Ils partiront ensuite sur les lieux de la bataille de Bosworth, où Richard III est mort en 1485, en traversant plusieurs villages emblématiques de l’ancien roi. Le cercueil retournera dans la soirée à Leicester pour une veillée funéraire de trois jours, ouverte au public, invité à rendre hommage au dernier roi médiéval d’Angleterre. Richard III, mort à l’âge de 32 ans après un court règne de deux ans, a été présenté par la dynastie des Tudor qui a suivi comme un tyran sanguinaire, une réputation immortalisée par William Shakespeare. Ses ossements ont été découverts en 2012 à Leicester lors de la construction d’un parking municipal et les analyses d’ADN ont confirmé que ce squelette voûté et présentant des blessures de guerre était bien celui du roi. En mai, la Haute Cour de Londres a donné son feu vert à l’inhumation de Richard III à Leicester, mettant ainsi fin à une bataille engagée par des descendants du roi qui demandaient qu’il soit enterré à York. (Source : AFP) L’industrie des films pornographiques est en panne à Los Angeles depuis le passage d’une loi, fin 2012, qui oblige les acteurs à porter des préservatifs. D’après Film LA Inc, une organisation à but non lucratif qui octroie les permis de films dans le comté de Los Angeles, il n’y a que 20 permis de tournage pour des films pornographiques qui ont été accordés cette année. Cela correspond à peu près au niveau de l’an dernier : 40 permis en tout sur la totalité de l’année. Ces niveaux témoignent d’un effondrement du secteur depuis 18 mois. En 2012, il y avait encore 480 permis de tournage pour des films pornographiques octroyés dans la ville sur l’année. Stephen Hirsch, dirigeant de Vivid, une société de production de films X, a affirmé ne pas avoir produit un seul film à Los Angeles depuis le passage de la loi dite « measure B » en novembre 2012. Il souligne que le comté de Los Angeles « est le seul du pays où les acteurs doivent porter un préservatif » sur les tournages de films porno. D’après lui, le système mis en place par le secteur depuis des années et qui fait passer à chaque acteur un test de VIH avant de pouvoir participer à un tournage « fonctionne très bien ». Si un acteur est testé positif, il ne peut pas tourner. « Nous n’avons pas eu une seule personne infectée au VIH depuis dix ans », insiste Stephen Hirsch. « Les acteurs ne veulent pas porter de préservatifs, ils se sentent à l’aise et en sécurité sans, les fans (de porno) ne veulent pas les voir », poursuit-il. Pour M. Hirsch, la loi de 2012 crée un « environnement qui est inéquitable » et les tournages fuient vers des comtés proches de Los Angeles, vers d’autres États comme le Nevada, ou à l’étranger. « Cela augmente les coûts de production » pour un secteur déjà en crise à cause de la disponibilité de vidéos porno gratuites sur Internet, argumente le producteur. « Les acteurs, les producteurs habitent à Los Angeles. Nous voulons rester ici », insiste-t-il, soulignant que la législation sur le préservatif fait actuellement l’objet d’une procédure d’appel. Stuart Waldman, président de la Chambre de commerce de la vallée de San Fernando, souhaite lui aussi voir la loi abrogée. Les films porno « sont une énorme industrie dans la vallée de San Fernando, ils représentent 10 000 emplois et près de 6 milliards de dollars de revenus », souligne-t-il, déplorant lui aussi l’effondrement du nombre de permis de tournage ces deux dernières années. Même si quelques acteurs de films X sont régulièrement testés positifs (cinq cas ont été notifiés en septembre 2013), M. Waldman affirme que ces contaminations se font hors des plateaux de tournage. « Ces personnes ont probablement eu des relations sexuelles non protégées dans leur vie privée », juge-t-il. Pour Michael Weinstein, président de l’association Aids Healthcare Foundation, le VIH et le sida ne sont pas vraiment la question. « Il y a des milliers de cas d’infections de maladies sexuellement transmissibles dans le secteur ces dix dernières années », fait-il valoir. (Source : AFP)