CFTC - tract NAO

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Pour ceux qui n’ont pas encore intégré ce concept du droit social français, la NAO, c’est la « Négociation Annuelle Obligatoire » qui tous les ans voit les organisations syndicales et la Direction des entreprises négocier,
principalement, sur les salaires et les conditions de travail. Pour que les choses soient claires, s’il y a une obligation à ouvrir annuellement une négociation, la loi n’oblige absolument pas à aboutir à un accord.
Depuis plusieurs années la Direction oppose une fin de non-recevoir à la quasi-totalité des demandes des organisations syndicales, même les moins coûteuses et les plus « éthiques », comme la garantie du maintien du
pouvoir d’achat pour les plus bas salaires. Et cette année encore les demandes de la CFTC, comme celles des
autres organisations syndicales ne trouvent guère d’écho auprès de la Direction.
Nous souhaitions notamment :
Pour les salaires : « Le maintien du pouvoir d’achat, soit 2% d’augmentation, pour au moins 95% des salariés
qui appartiennent au 1er quartile des salaires moyen net. » ou « Le rattrapage de la perte du pouvoir d’achat
pour tous les salariés des trois premiers quartiles, non augmentés ou augmentés de moins de 3% sur les 3 dernières années. », mais aussi que, « L’augmentation moyenne en pourcentage et le pourcentage de personnes
augmentées soit a minima égaux à ceux des personnes de la catégorie de coefficient supérieur. » L’historique
des 6 dernières années montre en effet que les premiers servis par ces augmentations sont les dirigeants euxmêmes (coefficients 270-290).
Pour les FSD : « Que les Indemnités Kilométriques soient indexées sur le prix des carburants ou alignées sur le
barème URSSAF » et « Que les nuitées à l’extérieur donnent lieu à une prime de 20 € par nuitée, quel que soit
le nombre de nuitées successives. »
Mais aussi : la mise en place de CESU, un meilleur équilibre vie professionnelle – vie privée, la revalorisation
des astreintes, l’application de l’accord télétravail, …etc.
Mais voilà, crise oblige, le seul engagement de la Direction est de viser une augmentation moyenne de 1,3%
en 2013, tout compris, même les augmentations de ceux qui se verraient rattraper par les minima Syntec …
Et comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, le CCE a été informé que les résultats 2012 présentent 40 millions de pertes. Ils ne donneront lieu ni au versement d’Intéressement Collectif ni à celui de Participation, et ce, pour la première fois de l’histoire de notre entreprise.
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Ce résultat négatif est dû, en majeure partie, à la réintégration dans les comptes de dérives projets et de
contentieux (pour parler poliment) avec l’administration (URSSAF (IFR et AFF), TVA, …), dont le total se monte
à plus de 60 millions d’€uros et remontent pour certains à avant 2006 !
Ceux qui portent la responsabilité de ces « dérives » et leur omission dans les comptes de l’entreprise (Coeff
270-290), ont été amplement remerciés de cet effort méritoire, comme le montre le tableau ci-dessous, qui
concatène des données fournies lors des NAO des 6 dernières années :
(1)
Les augmentations de 2007 et 2008 intégraient chacune, pour une part importante des salariés, l’intégration des AFF
versées précédemment à tous les salariés. Hors intégration des AFF, ces augmentations auraient été
inférieures à 150 €.
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le gel des salaires nuit gravement
à la motivation des salariés

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