L`escrime sportive

Cercle d'Escrime de Chambéry
L'escrime sportive
Dernière mise à jour : 04-03-2006
L'escrime Sportive L'escrime sportive est l'art de toucher un adversaire avec la pointe (fleuret, épée, sabre) ou le
tranchant (sabre) de son arme sur les parties valables sans être touché. Un combat oppose deux adversaires (des
tireurs) sur une piste qui mesure mesure 14 mètres de long sur 2 mètres de large. Si un tireur sort par l'un des bords
latéraux de la piste, l'action est interrompue et les tireurs se remettent en garde en ayant fait reculer le tireur qui est
sorti. Si un tireur sort par l'arrière de la piste (les deux pieds), il est considéré comme touché. Les trois armes (fleuret,
épée et sabre) se pratiquent suivant des conventions qui leurs sont propres. Les grandes différences sont : la surface
valable (les endroits ou l'on doit toucher pour marquer), la manière de toucher l'adversaire, et la forme et le poids de
l'arme. Aux trois armes il est strictement interdit de porter des coups avec la coquille ou d'utiliser le bras non armé.
Le fleuret est une arme d'étude. Son nom vient de la fleur de laine, autrefois enroulée au bout du fleuret pour eviter les
blessures. C'est une arme légère (500 g pour une longueur de 90 cm) et flexible dont la section de lame est
rectangulaire. La touche se fait avec la pointe uniquement. Le fleuret est une arme dite d'estoc.
La surface valable (suface sur laquelle on peut toucher l'adversaire) est limitée (en rouge ci-contre). La touche est
accordée au tireur qui a la priorité, priorité qui dépend des conventions du fleuret. L'épée moderne descend de
l'arme de combat utilisée depuis le XVIe siècle : la rapière. Comme le fleuret c'est une arme d'estoc (l'action offensive
s'exerce par la pointe uniquement). C'est une arme lourde (770 g pour une longueur de 90 cm) de section triangulaire et
moins flexible que le fleuret. Toutes les surfaces à l'épée sont valables (zones en rouge ci-contre) et contrairement au
fleuret il n'existe pas à l'épée de convention. Lorsque les deux tireurs sont touchés il y a « coup double », c'est-à-dire une
touche pour chacun.
Le sabre est une arme d'estoc, de tranchant et de contre-tranchant (on touche avec la pointe et le tranchant). Comme le
fleuret, c'est une arme conventionnelle ( 500 g pour une longueur totale de 105 cm maximum). La coquille, appelée
capuce, a une forme particulière pour protéger la main.
La surface valable pour le sabre est tout ce qui se trouve au-dessus de la taille à l'exception des mains (cf. zone rouge cicontre). Au sabre, comme au fleuret, il n'y a pas de « coup double ». En cas de touches simultanées, l'arbitre décide
d'accorder la priorité à un des tireurs, ou à aucun des deux. Cette priorité dépend des conventions du sabre.
Les fondamentaux, l'attaque et la défense. La position de garde : c''est la position qui permet d'être prêt pour
attaquer ou pour se défendre. L'escrimeur se tient le buste droit et de profil et les épaules effacées afin d'offrir le moins
de surface valable possible à l'adversaire. Le bras qui tient l'arme est placé de manière à menacer l'adversaire tout en se
défendant. Les jambes sont fléchies afin de faciliter les déplacements, les esquives et les fentes. Le centre de gravité
est abaissé pour favoriser l'équilibre. Les déplacements : les principaux déplacements, appelés fondamentaux, sont :
la marche, la retraite et la fente. La marche est le moyen de s'approcher de l'adversaire pour l'attaquer. La retraite
permet de s'éloigner de l'adversaire pour éviter de se faire toucher. La fente permet de toucher l'adversaire après avoir
tout d'abord allongé son bras, puis avancé le pied avant. Lors d'une rencontre les escrimeurs tentent de surprendre
l'adversersaire en vairant le rythme des déplacements et des attaques utilisées. L'attaque. C'est une action offensive
initiale qui s'effectue en allongeant le bras, la pointe menaçant la surface valable et suivie d'une progression vers l'avant
(fente, flèche, ...). Cette action permet d'avoir la priorité (pour les armes conventionnées : fleuret et sabre).
L’attaque peut également se faire par prise de fer (on prend le fer en mettant au contact volontairement le fer de
son arme avec le fer de l'arme de l’adversaire). La défense. Il existe plusieurs moyens pour se défendre. La
retraite permet d'éviter de se faire toucher en gardant l'adversaire à distance. L'esquive est un mouvement qui écarte
une partie de son corps afin de ne pas être touché. Le dernier moyen de se défendre est la parade. Les parades sont
des actions défensives qui permettent de se protéger des attaques. Elles écartent la lame adverse de la cible. Les
parades principales correspondent aux diverses positions de la main (exemples : la quarte, la sixte). Il existe aussi des
parades circulaires qui correspondent à mouvement circulaire de la lame se terminant dans la position de départ (en sixte
pour un contre-de-sixte, en quarte pour un contre-de-quarte, etc.). Les plus utilisées sont le contre-de-sixte (au fleuret et à
l'épée), le contre-de-quarte (au fleuret), le contre-de-tierce et le contre-de-quinte (au sabre). La riposte et contre
riposte. Une parade ou une esquive doit être suivie d'une riposte, action offensive destinée à toucher l'adversaire après
la mise en échec de son attaque. Cette riposte peut également être parée. La contre riposte est alors l'action offensive
qui suit la parade de la riposte, et ainsi de suite. Si a parade n'est pas suivie d'une riposte, le tireur qui a paré peut alors
subir une remise d'attaque. Les compétitions d'escrime Déroulement d'une compétition. En général, une
compétition dure une journée (ou deux pour certaines compétitions internationales). Les formules (déroulement de la
compétition) peuvent varier selon la nature de la compétition et l'âge des tireurs. Le plus souvent, dans un premier
temps, les tireurs sont répartis dans des poules (groupe de 5 à 7 tireurs) en fonction de leur classement (régional,
national ou international). Dans chacun des groupes tous les tireurs se rencontrent en match de 5 touches (1 période de
trois minutes). Selon la compétition, il peut exister un ou plusieurs tours de poules (jusqu'à 4 tours de poules dans
certaines compétitions). A la fin de chaque tour de poule un classement est établi et les derniers peuvent être
éliminés. Après, le tour de poule, un tableau est créé en fonction du classement des poules. En tableau chaque tireur
rencontre un adversaire dans un match en 15 touches (dans un tableau de 128, le premier rencontre le 128ème, le
2ème rencontre le 127ème, 3ème rencontre le 126ème, etc.). Le gagnant accède au tableau supérieur (exemple :
tableau de 64 s'il s'agissait d'un tableau de 128), le perdant est éliminé (ou peut accéder à un repéchage dans certaines
formules). Lorsque vous interrogez un tireur sur son classement, il annoncera en général le tour de tableau dans lequel
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il a perdu (tableau de 16, tableau de 32, tableau de 8 équivalent au 1/4 de finale, etc.) sauf s'il est sur le podium ! Le
classement des tireurs est fonction du tour du tableau dans lequel ils ont perdu et de leur classement en poule. PAr
exemple, si un tireur perd en tableau de 16, il est classé entre 9 et 16 et parmi ceux qui ont perdu en tableau de 16,
celui qui a le meilleur classement en poule sera 9ème, le suivant 10ème, etc.. Pour le fleuret et l'épée, dès la
catégorie des cadets, les assauts en tableau se disputent en trois périodes de trois minutes. Le tireur qui marque le
premier 15 touches ou qui marque le plus de points à l'issue des trois manches est déclaré vainqueur. Au sabre, le
gagnant est le premier qui atteint 15 touches. Très rapide, le temps au sabre n'est pas limité mais une pause est
accordée aux tireurs dès que l'un d'eux atteint 8 touches valables. Pour les plus jeunes, à toutes les armes, les assauts
sont limités et pour gagner, il faut atteindre 10, 8 ou 6 touches sur une période ou deux périodes selon les catégories.
Assister à une compétition. Une des meilleurs façons de découvrir l'escrime est d'assister à une compétition. L'entrée
est le plus souvent gratuite et vous pourrez facilement observer des tireurs, entendre les commentaires des entraineurs
ou des spectateurs avertis. Vous aurez aussi parfois la chance d'assister à des démonstrations d'escrime sportive ou
d'escrime artistique et vous croiserez surement, sans le savoir d'anciens champions olympiques.
L'équipement des
escrimeurs Sport de combat et de contact, l'équipement des escrimeurs est réglementé. Il a une fonction de
protection mais permet aussi de définitir les surfaces valables (fleuret et sabre). Il est composé de la façon suivante :
- un masque avec bavette protégeant le cou (ce masque doit être aux normes de résistance définie par la
Fédération) ;
- une veste (répondant aussi à des normes de résistance) ;
- une sous-cuirasse (protection obligatoire sous la veste répondant aux mêmes normes) ;
- une cuirasse métallique (au sabre et au fleuret uniquement, cuirasse qui délimite la surface valable) ;
- un gant protégeant la main armée ;
- un pantalon (respectant toujours les normes de résistance) ;
- de chaussettes hautes (protéger les jambes) ;
- chaussures ;
- un fil de corps permettant de relier l'arme (fleuret, épée, sabre) et la cuirasse métallique (fleuret et sabre) aux
appareillages (ce matériel pouvant tomber en panne, tous les tireurs doivent posséder un fil de rechange en
compétition ;
- une arme réglée pour le fleuret et le sabre selon les normes en vigeur (par exemple : la pointe du fleuret doit
repousser un poids de 500g ). Ces armes sont vérifiées lors de chaque début de match. Le tireur doit disposer en bout
de piste d'armes de rechange (les armes pouvant casser lors d'un assaut). Vous voulez essayer ou pratiquer l'escrime
Venez nous rejoindre au cercle d'escrime de Chambéry.
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