Septembre 2016 - Quartier du Berceau
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Septembre 2016 - Quartier du Berceau
– N° 215 Périodique www.leberceau.be Fêtes de septembre (voir détails dans les pages intérieures) Dimanche 11 septembre Brocante : 08h00 à 18h00 Point vert Adeps : 09h00 à 18h00 Samedi 17 septembre Rando motos : 09h00 à 17h00 Soirée Contry : 20h30 Dlmanche 18 septembre 10h00 : Jeux pour enfants. Ballade à dos d’ânes 11h00 à 16h00 : Animation musicale (Les Tondeuses à gazon) 12h00 : Apéritif 13h00 : Repas porchetta Bingo. Panier garni 2 Page 1 Fêtes de septembre Page 2 Sommaire Page 3 Editorial Christiane Chatelain Page 4 La cuisine aux fleurs Geo Bricout Page 5 Que souhaiter à notre Quartier ? Geo Bricout Page 6 Ce qui s’est passé dans le Quartier du berceau Pierre Brasseur Page 7 durant la nuit du 03 au 04 septembre 1943 Page 8 Brocante du Quartier Page 9 Points verts ADEPS Page 10 Fête du Quartier du Berceau Page 11 Randonnée motos Page 12 Concert Country Page 13 Quoi de neuf Pierre Brasseur Francine Thiry Page 14 Geo Bricout Page 15 Barbecue entre voisins Page 16 Récré enfants Page 17 Rions un peu Page 18 Souper de fin d’année Liliane Decroix Liliane Delcroix Page 2 www.le berceau.be ACTUALITE 2015 fait déjà partie de nos souvenirs. 2016 est elle, déjà bien assombrie… 2015 ? Son cortège d’événements tragiques… Ces problèmes humanitaires les plus graves depuis 1945… Cette crise migratoire sans précédent… Cette insécurité mondiale permanente… 2016 ??? Hier, je vous écrivais encore d’un rêve…oui c’était un rêve… de paix, d’amour, d’une année où nous pourrions entrevoir un peu plus de lumière… Aujourd’hui, tandis que je vous écris, ce rêve s’anéantit. Bruxelles est atteinte par l’horreur fanatique. Plus de 30 morts, 300 blessés, tombés sous des charges d’explosifs ! Ils allaient simplement au travail, voyageaient, circulaient librement comme chacun le fait en démocratie. Nous pleurons ces vies arrachées à la vie ; avec tous ceux qui se rassemblent à la Bourse de Bruxelles ainsi que dans nos villes, nous crions notre douleur, nous allumons une bougie à la mémoire de toutes les victimes, nous disons notre compassion à toutes les familles atteintes. Oui, j’avais envie de rêver que l’homme devienne tout simplement « humain ». Était-ce trop demander ? Christiane Chatelain Page 3 La cuisine aux fleurs Vous aimez les fleurs, vous en raffolez même, elles peuplent tout votre intérieur… Mais en manger ? Quelle idée saugrenue ! Comment cela viendrait-il à l’esprit ? Pourtant elles font partie intégrante de la cuisine et, sans que vous le sachiez, vous en mangez souvent. Prenez le chou-fleur : c’est l’inflorescence charnue d’une variété de chou. Vous connaissez les artichauts, vous les appréciez peut-être en vinaigrette, à la poivrade, en sauce Mornay… Les artichauts ne sont ni plus ni moins que les fleurs du même nom. Le safran, vous le goûtez sans doute dans la préparation d’une paëlla, d’un ragoût, du poulet à l’indienne, d’une dorade farcie à la chinoise… Et sans chercher si loin, vous savez bien qu’il est un peu l’âme de la bouillabaisse ! Le safran qui est originaire d’Asie Mineure s’obtient en recueillant les stigmates d’une variété de crocus appelée crocus savatus. Ces stigmates, autrement dit ces filaments lovés dans le cœur de la fleur, sont mis à sécher. Utilisés dans de nombreuses préparations culinaires, ils donnent une jolie couleur d’un jaune intense et un goût savoureux aux mets auxquels ils sont incorporés. La câpre vous est familière en assaisonnement dans la raie, dans le filet américain ? Eh bien c’est un bouton à fleur de l’arbrisseau appelé câprier, que l’on confit dans du vinaigre. Autre bouton à fleur que vous utilisez souvent, celui du giroflier ; lorsqu’il est sec, il devient le clou de girofle, celui-là même que vous piquez dans un oignon quand vous faites cuire un pot-au-feu. Enfin, le tournesol vous apporte un complément non négligeable pour une alimentation équilibrée, puisque le cœur de cette fleur superbe est fait d’une multitude de petites fleurs serrées les unes contre les autres et que, de ces petits capitules, on extrait une substance qui sert à la fabrication de l’huile de tournesol, et de certaines margarines. N’oublions pas les capucines qui donnent une si jolie couleur à vos salades… Vous voyez bien que vous mangez des fleurs ! Geo Bricout Page 4 Que souhaiter à notre quartier sinon le bonheur ! Tout le monde le cherche… Dès lors, comment se fait-il qu’il y ait la guerre autour de nous, au loin comme parfois près de chez nous ? Y aurait-il des bonheurs incompatibles ? N’en aurions-nous pas la même définition ? Et si le bonheur, c’était au-delà des mots, se donner la main et le chercher ensemble ? Ce dimanche 26 juin 2016, c’est dans la bonne humeur, à l’abri sous le toit du garage de nos amis Liliane et André que nous renouons avec le traditionnel barbecue entre voisins. A l’accueil, le Président Maurice, toujours de bonne humeur. Le soleil peu présent cette saison fit place à la pluie dès l’apéritif servi par Liliane et Rose-Marie. Les dames du quartier avaient mis un point d’honneur à réaliser des salades appétissantes et leurs sauces accompagnantes. Au barbecue, un choix de viandes dorées à point par les messieurs du quartier, puis le camembert chaud et coulant accompagné de pains croustillants, le tout arrosé d’un bon vin choisi par Jacquy ; et que dire de cette guirlande de desserts, œuvre des dames du Comité. Nous étions 32 et nous avons passé un très bon moment. Nous quittons enchantés, remerciant Liliane et André qui nous concocté un après-midi savoureux à l’abri de la pluie. La parole est au Président. Très heureux du résultat, il conclut : « On remettra ça ! » Il vous souhaite à toutes et à tous d’agréables et décontractantes journées au Quartier du Berceau. A bientôt, le 18 septembre 2016, pour une bonne porchetta ! Geo Bricout Page 5 Ce qui s'est passé dans le quartier du Berceau durant la nuit du 3 au 4 septembre 1943 Ce texte pourrait s'intituler « Cela s'est passé près de chez vous ». Il ya peu, nous lisions le livre La guerre aérienne dons la région de Charleroi 1940-1945. ( Editions De Krijger ). A la page 217, nous sommes tombés en arrêt devant le paragraphe suivant : « Quoique limitée en effectifs, la Luftwaffe continue ses opérations sur l'Angleterre. Le 4 septembre 1943, un Ju 88 A-4 du Itl/KG 6 - qui avait déjà perdu un avion à Leugnies le 16 mai de cette année - vient s'écraser dans le Bois de la Roquette à Thuin. Il est probable que l'appareil revenait d'Angleterre bien que l'on ne mentionne pas d'attaque d'importance. Nous ne pouvons donner plus d'informations puisque l'équipage entier sera tué et inhumé dans le cimetière de Charleroi. » Le bois de la Roquette s'étend derrière notre domicile et comme nous ignorions tout de cet événement, nous avons mené une petite enquête. Nous avons pu recueillir 3 témoignages directs et nous remercions chaleureusement les personne qui nous les ont fournis. Tout d'abord, Madame Delhaye-Deryker, alors âgée de 6 ans qui habitait et habite toujours à Thuin, à la route d'Anderlues, près du tournant en épingle à cheveux en montant vers les Waîbes. Cette nuit-là, elle était toujours éveillée et, depuis sa chambre, a vu passer un avion en flammes qui survolait à basse altitude la Ville-Basse, se dirigeant vers l’est en suivant la vallée de la Sambre. Le lendemain, elle a aperçu une trouée dans la végétation de la rive droite, avec des signes d'incendie. Ce sillon provoqué par la chute de l’avion est resté visible plusieurs années. De son côté, Madame Frennet-Desombiaux, qui demeure actuellement au Chant des Oiseaux, était adolescente et habitait la grosse ferme tenue par ses parente à l'Allée Verte, au bout des Drèves. Elle ne s'est rendue compte des événements que le lendemain matin, devant le remue-ménage du quartier; elle a été voir l’épave qui gisait, non pas dans le bois de la Roquette, maïs plus loin dans celui de Jean Boinval, dans un chemin forestier actuellement fermé qui prenait naissance dans la rue du Chêne, juste après la fermette de Parfondry appartenant à M. Jacques Liégeois. Elle se rappelle les débris de l’avion, les arbres brisés avec des morceaux d'équipements dans les branches; elle se souvient surtout de l’odeur affreuse due en grande partie aux corps carbonisés de l'équipage. Des sentinelles allemandes étaient présentes mais ne repoussaient pas les très nombreux Thudiniens venus inspecter les lieux du sinistre. Des gens de la Ville-Basse qui avaient vu l’avion en perdition lui dirent qu'ils avaient cru qu'il avait percuté sa demeure, la ferme Desombiaux. Enfin, Monsieur Jean Dagnelie, âgé de 13 ans, habitait déjà à la rue des Tilleuls. Alerté par le bruit anormal des moteurs, il vit, dans le noir, l’avion en flammes voler à basse altitude audessus de la vallée de la Sambre, se dirigeant vers l'est. Le lendemain de bonne heure, avant l'arrivée des Allemands, il avait été voir l’épave avec beaucoup de Thudiniens. Il confirme sa position et précise qu'elle se trouvait à moins de cent mètres de l’orée du bois. Lui aussi a vu les arbres fracassés et brûlés, les pièces d'équipement éparses sur le sol ou accrochés dans les ramures. Il a également été marqué par l’horrible odeur. Page 6 Beaucoup de Thudiniens purent prélever divers objets : pièces métalliques, fragments de plexiglas et autres souvenirs, mais, bientôt, une unité spécialisée de la Luftwaffe arriva sur les lieux pour enlever l'épave, en commençant par les pièces importantes, armement de bord, matériel de navigation, etc... Les quatre membres d’équipage de ce Junkers JU-88, bombardier léger bimoteur, avaient péri. Il y avait un pilote, un observateur, un radio et un mitrailleur qui seront tous enterrés à Charleroi. C'est dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 septembre 1943 que s’est produit le sinistre. A l'époque, les Allemands, pressés sur plusieurs fronts et définitivement dominés dans les airs par les Alliés, essayaient de maintenir une certaine pression sur l'Angleterre en organisant, avec des effectifs réduits, des missions de bombardement nocturne dont l’ampleur était loin d'atteindre celle des raids anglais et américains sur l'Allemagne. Ils utilisaient des bombardiers légers bimoteurs tels que les Junkers JU-88, appareils multifonctions très solides, pour attaquer de nuit des objectifs limités. C'est au retour d'une de ces missions que l'avion de Thuin, probablement endommagé par un chasseur de nuit britannique s'est écrasé dans le bois. Le fait que la chute ait eu lieu après un léger piqué laisse penser que le pilote a tenté un atterrissage de fortune, mais sans pouvoir atteindre les zones non boisées au delà de la rue du Chêne, ce qui aurait pu sauver tout ou partie de l'équipage. Si nous considérons le trajet de l'avion, nous pouvons supposer qu'il essayait de gagner, soit l'aérodrome de Gosselies, terrain auxiliaire, soit plus probablement celui de Florennes, équipé pour guider les vols de nuit. Si nous avons voulu relater ce drame de la guerre, c'est parce qu'il s'est déroulé dans notre quartier et que cet appareil est d'ailleurs le seul, à notre connaissance, à s'être écrasé sur le territoire de Thuin durant le conflit. Il nous reste à renouveler nos remerciements les plus sincères à nos trois témoins qui sont les gardiens du passé. S'il existe d'autres témoins de cet épisode, désireux de compléter ou de préciser les faits, nous leur demandons de ne pas hésiter à nous contacter. Nous les remercions d'avance. Pierre BRASSEUR Avenue Sainte-Anne, 14 Page 7 Page 8 Page 9 Page 10 Page 11 Page 12 Nouveaux venus Porsont Gérard et Liscaerde Jocelyne Avenue du Berceau,8 Devilers Marianne et Carpentier Damien Devilers Jean, son père et Piccinini Quentin, son fils Avenue Sainte Anne, 6 NAISSANCES Le 05 décembre 2015 est née Marine, fille de Nicolas Oberweis et Manon Daseleire Avenue du Berceau,11 Bienvenue au bébé, toutes nos félicitations aux parents et grands-parents. Ils nous ont quittés Le 12 février 2016 est décédé à l’âge de 82 ans, Jean-Marie Coquiart, papa de Pascal et Nancy Coquiart-Durieux qui habitent au 31, rue du Chêne Le 25 février 2016 est décédé à l’âge de 85 ans, Denis Durieux qui a habité durant de nombreuses années à l’Avenue Sainte Anne où il tenait la station de carburant. Le 15 avril 2016 est décédée, à l’âge de 78 ans, Evelyne Rousseau, veuve de Paul Durieux. Elle habitait au n° 3 de la rue des Hauts Trieux Bienvenue aux Bambins, toutes nos félicitations aux parents Nos sincères condoléances aux familles. Page 13 Du nouveau à Thuin Madame Paon et son compagnon, ayant élu domicile à la rue du Chêne, au Quartier du Berceau, depuis quelques années, ont le plaisir de vous annoncer la naissance de deux magnifiques bébés. J’apprends en dernière minute qu’un ravisseur s’est emparé des deux bébés ! Une enquête est en cours… Nous compatissons à la douleur des parents. Par une pluie diluvienne, inondation chez Liliane et André Dix jours avant notre barbecue « entre voisins », un S.O.S. lancé par Liliane nous apprend que son garage est sous eaux. La vaisselle du quartier étant entreposée dans le garage, il fallait une solution rapide : Liliane à la plonge, Mietje, Chantal et moi-même pour rincer et essuyer des centaines d’assiettes, verres, tasses, fourchettes, cuillères et couteaux, le tout couvert de boue ! C’est dans la bonne humeur que nous avons passé ces cinq heures de travail…Geo Bricout . Page 14 www.leberceau.be Barbecue entre voisins Photos de Liliane Delcroix www.leberceau.be Page 16 www.leberceau.be Deux dames ... papotent : - Mes filles étudient le piano, ça me coûte cher ! Ah bon, les voisins ont porté plainte ? Dans un bal, un monsieur dit à une fille. - Mademoiselle, comme les danses me semblent courtes avec vous. - Bien sûr, répond la fille, le chef d'orchestre est mon fiancé. Un prof dit a ses élèves: - Les hommes intelligents sont toujours dans le doute. Seuls les imbéciles sont constamment affirmatifs. - Vous en êtes certain?, demande une élève. - Absolument certain! Une fille va voir son père et lui demande : « Papa, je n’ai pas compris, mon copain m’a dit que j’avais un beau châssis, deux beaux amortisseurs et un magnifique pare-chocs. » Qu’est-ce que ça veut dire ? Son père lui répond : « Ce n’est rien ma fille. Ce sont des termes de mécanicien souvent employés par les hommes. Et d’autre part, tu diras, à ton copain quand tu le reverras, que s’il ouvre le capot pour mettre de l’huile dans le moteur, je lui arrache le levier de vitesse ! » ( Transmis par Liliane Delcroix) Page 17 www.leberceau.be Page 18 www.leberceau.be N’oublions pas !!! Notre journal, en couleurs, est encore plus beau sur notre site. www.leberceau.be Nous attendons pour le prochain bulletin vos articles, vos recettes, vos astuces… AU PLUS TARD LE 15 décembre 2016 Editeur responsable N’oublions pas !!!!: Maurice Fourmeau Réalisation : Christiane Dogné : www.leberceau.be Page 19