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GRAND ANGLE
Emploi des jeunes,
des efforts,
des résultats
P. 20
N°142
Juillet-août 2014
Sommaire
JEUNESSE
>>>
>>> Urban Sessions
N° 142
Juillet-août 2014
NUITS Métis
GRAND ANGLE
La jeunesse et l’emploi
>>>
Arrêt sur images
L’Édito du maire
Votre magazine change
Arrêt sur images
> Journée mondiale du sang
> Les anniversaires de Croizat
> Les commémorations
> La fête de la musique
> Festival Nuits Métis
C’est ma vie
> Maillons-nous
> Fête des voisins, fête des quartiers
> De l’école au collège
> Des lycéens à l’aide
> Atosa offre des jouets
> Coup de pouce à la lecture
> Programme réussite éducative
> Portes ouvertes du périscolaire
> La petite enfance à la fête
> La prévention routière
> L’orchestre Métis
Suivez-nous
Retrouvez toutes les informations,
événements, photos et le magazine
en ligne, avant sa distribution,
sur le site de la ville :
www.miramas.org
P. 5
Grand angle
P. 20
> La jeunesse et l’emploi
Commerces
P. 12
SAN
P. 30
> La déviation, c’est parti
> Les trente ans de la sous-préfecture
> L’Opah
> Urban sessions
> Les pépites de Camille Xerri
> La championne Alexia Grenouillat
> L’état civil
> Aux délices de Jamila
> Action Mirasud et la Fête des mères
Vivre ensemble
> Engins motorisés, ça suffit
> Une nuit zéro accident
C’est ma ville
> Une référence pour la biodiversité
> Le fauchage raisonné
> La chapelle Saint-Vincent rénovée
> Opération propreté
> Les travaux
> E-Atal
P. 25
P. 26
P. 27
Mes loisirs
P. 32
> La fête à la MJC-MPT
> Des rencontres européennes en Provence
> La Galerie des Molières, arts pluriels
> L’Espigau
> Black Mamba
> Les Gardians de Crau
> Le Trophée golf du Tiger’s House
> Le tennis et le handisport
Tribune
P. 37
Au fil des vies
P. 38
Faire paraître des infos
Suivez l’actualité sur Facebook :
www.facebook.com/Ville.de.Miramas
Visionnez les photos sur Flickr :
www.flickr.com/photos/
ville_de_miramas
MIRAMASINFO N° 142
Regardez les films sur vimeo :
www.vimeo.com/miramas
Banderoles associatives
Renseignements à la maison
des associations : 04 90 17 30 21.
Contactez le service communication
avant le 20 du 2e mois qui précède
la parution (Ex : envoi avant le
20 novembre pour une parution
en janvier).
[email protected]
[email protected]
Hôtel de Ville - 13140 Miramas - Tél. : 04 90 58 79 79 • Directeur de la publication : Frédéric Vigouroux Directrice de la communication : Véronique Barbetti • Journalistes : Michelle Colonna, Betty Reboul, Céline Germain • Crédits photos : Jean-Paul Olive, Marion
Bouillet, Michelle Colonna, Christine Falco, Christophe Castillo, GDID, DR, Thyphaine Ligeard • Graphisme : Thalamus • Impression :
Imprimerie Vallière - Tiré à 13 000 exemplaires - Dépôt légal : juillet 2014 • Imprimé sur papier recyclé.
édito
Frédéric Vigouroux
Maire de Miramas
Village de marques,
tous gagnants !
“
“
Nous y sommes presque ! Le Conseil d’État a confirmé l’autorisation de réaliser le Village de
marques de Miramas. La construction devrait se réaliser en même temps que le chantier de la
déviation routière pour une ouverture en 2016.
C’est une magnifique opportunité qui s’ouvre pour notre ville comme pour
les villes environnantes.
Bientôt, plus de 2,5 millions de visiteurs, provenant le plus souvent de loin,
viendront chaque année fréquenter notre ville et en profiteront pour visiter
les alentours : Istres, Salon, Arles, la Camargue ou les Alpilles…
Il nous faut tous être prêts à tirer le meilleur parti de cette aubaine, renforcée
encore par l’arrivée concomitante du grand stade couvert d’athlétisme.
Les demandeurs d’emploi doivent se former aux langues vivantes et aux
techniques de vente. Les entrepreneurs et les investisseurs doivent monter
des projets touristiques ou commerciaux. Et les collectivités locales des
alentours doivent se concerter pour faire évoluer leurs centres-villes afin
qu’ils soient plus attractifs, plus complémentaires et pour construire
ensemble des circuits touristiques afin de séduire ces clientèles.
Pour ne prendre qu’un exemple : chaque été, des millions de personnes
venant du nord de l’Europe traversent la France pour se rendre en Espagne,
au Portugal ou en Italie. Ils passent à quelques kilomètres de nous. Sachons faire en sorte qu’avec
l’attrait du Village de marques, le plus grand nombre possible en profite pour faire une étape sur notre
territoire, découvre notre patrimoine provençal exceptionnel et fasse vivre nos hôtels, nos campings,
nos restaurants et nos boutiques.
Je lance un appel à tous, élus, responsables économiques, habitants. Soyons intelligents et solidaires.
Tenons-nous prêts, concertons-nous et la prospérité sera au rendez-vous, largement partagée ! Ainsi,
nous serons tous gagnants…
C’est une magnifique
opportunité qui s’ouvre
pour notre ville comme
pour les villes
environnantes.
MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
3
Miramas Info
CHANGE POUR VOUS
La périodicité
Grand angle
Comme la plupart des magazines municipaux, nous adoptons la formule du bimestriel,
qui représente également une économie pour
le budget de la commune tout en donnant le
temps de traiter des sujets de fond. . À partir
de ce mois-ci, nous vous donnons rendez-vous
tous les deux mois (juillet-août, septembre-octobre, novembre-décembre, etc.). Cette périodicité permettra de synthétiser les sujets, mais
implique également que vous nous transmettiez vos informations suffisamment tôt pour
planifier leur traitement. Ce parti pris permettra également de regrouper les sujets similaires
pour rendre le magazine plus pertinent.
Le dossier
Les rubriques
À partir de ce mois de juillet, votre magazine change :
de format, de périodicité, de rubriques, de mise en page
et de contenu... Nous le voulons plus proche de vous et
plus plaisant à lire. Il répond aux remarques que vous avez
formulées en répondant à un questionnaire. Nous avons tenu
compte de vos avis. Miramas Info doit être toujours plus
votre journal parce que vous vous intéressez à la vie de votre
commune, que vous voulez savoir tout ce qui s’y passe et que
vous voulez donner votre avis.
Tout en continuant de présenter l'action de la municipalité,
votre journal dira aussi comment vous vivez votre ville,
quelles sont vos attentes et vos initiatives. Dans cette
nouvelle présentation, nous vous laissons encore plus la
parole et nous viendrons régulièrement à votre rencontre
pour connaître vos points de vue. Ainsi, nous ferons
ensemble encore plus vivre le message : “Miramas, votre
ville, vos vies” ! Bonne lecture.
Économie
Emploi - Insertion - Commerces - Marchés,
brocantes, brèves
Vivre ensemble
Éducation - Enfance - Sécurité - Budget Tourisme - Urbanisme - Prévention …
Développement durable - Propreté - Espaces
verts, espaces naturels, travaux…
SAN Ouest Provence
Mes loisirs
Associations - Sports - Culture
Arrêt sur images
Tribune
Ces pages, essentiellement traitées sous
l’angle photographique, restitueront les
événements selon l’actualité et les fêtes
organisées par la municipalité.
Expression de l’opposition
Au fil des vies
Traditions provençales - Notre histoire
C’est ma vie
4
www.miramas.org
Suivez l’actualité sur Facebook :
www.facebook/ville.de.miramas
c’est ma ville
(en fonction de l’actualité et pour un
meilleur repérage)
Gens d’ici : Portraits - Rencontres État civil…
Jeunesse : Imédias - Été Jeunes Mission locale - Maison des adolescents Conseil municipal des jeunes…
Mon quartier : Conseils de quartier Travaux de proximité - Habitat Initiatives - Centres sociaux…
Suivez-nous
Retrouvez toutes les informations,
événements, photos et le magazine
en ligne, avant sa distribution,
sur le site de la ville :
La périodicité bimestrielle ne lèsera en rien les
informations que vous voudrez faire paraître
dans le Miramas Info et dans l’agenda.
Lorsque nous en disposerons suffisamment
tôt, elles seront traitées sous format papier. Et
dans tous les cas, elles seront relayées sur le site
de la ville et sur Facebook, comme c’est déjà
le cas.
MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
Visionnez les photos sur Flickr :
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Regardez les films sur vimeo :
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Faire paraître des
infos
Contactez le service
communication avant le :
20 juillet pour septembre-octobre,
20 septembre pour novembre-décembre,
20 novembre pour janvier-février…
[email protected]
[email protected]
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Banderoles
associatives
Renseignements à la Maison
des associations : 04 90 17 30 21.
ARRÊT SUR IMAGES
EN
CHIFFRES !
Depuis le début de l’année :
265
présentés
224
prélevés
26
don du sang
nouveaux donneurs
Un geste simple
qui sauve des vies
Une amicale et des donneurs mobilisés
pour la journée mondiale du don du sang.
“J’ai arrêté de donner pendant ma grossesse et
les six mois suivants, mais là, je compte bien
reprendre les dons de sang. J’ai commencé à
ma majorité et j’espère le faire encore pendant
longtemps. Pour moi, ce n’est pas grandchose, mais ce sang sauvera peut-être une vie
ou aidera un malade” explique Alexandra,
30 ans, présente à la maison des associations
le 14 juin à l’occasion de la journée mondiale
en faveur du don du sang.
Pour cette collecte particulière, ce sont
près de soixante-dix Miramasséens qui
se sont présentés, cinquante-trois ont été
prélevés dont neuf pour la première fois.
“Le nombre d’ajournés est important, mais
c’est normal, les médecins sont vigilants et
protègent autant les donneurs que les receveurs”
confie Bernard Daudon, trésorier adjoint
de l’amicale miramasséenne. L’association
soudée et dynamique multiplie les actions
dans Miramas avec des collectes mensuelles,
mais aussi une randonnée annuelle organisée
en juin et une convention signée en février
pour dix ans entre l’EFS, l’Établissement
français du sang, l’Amicale et la municipalité
pour s’unir et recueillir six cents dons annuels
Prochaine collecte :
vendredi 8 août de 15 h à 19 h 30
à la maison des associations.
au lieu des trois cents actuels. “Pour cette
deuxième randonnée, la chaleur du lundi de
Pentecôte a fatigué quelques marcheurs, mais ce
fut une très belle journée avec des participants
âgés de 4 à 73 ans ! Nous serons encore présents
cette année à la Fête des Associations et à
d’autres manifestations. Car il est important
de rester tous mobilisés” conclut Bernard
Daudon.
www.dondusang.net
croizat
BON
ANNIVERSAIRE
>>>
Le 26 juin, Anne-Marie Chayot, adjointe
au maire, déléguée aux affaires sociales était
présente auprès des natifs du mois, usagers
de l’espace Croizat. Un bon anniversaire
à mesdames Marie Ambacher, Henriette
Auphant, Marie Castellano, Lyliane
Déantoni, Francine Di Muro, Madeleine
Muller, Mireille Pardelli, Brigitte Pérez,
Nicole Turpin et messieurs Jean Barbier,
Claude Garcin, Michel Pastor, Pierre
Raymond et Jean-Claude Schiano.
MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
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ARRÊT SUR IMAGES
COMMÉMORATIONS
74e anniversaire
de l’appel du 18 juin
Honorer
les résistants morts
En présence du maire Frédéric Vigouroux,
de Jean-Marie Pascal, adjoint délégué aux
anciens combattants, et des autorités militaires associatives et civiles, Joseph Sloimovici, le président de l’union locale des anciens
combattants et associations patriotiques, a
déposé avec l’ancien combattant Gabriel Baldauf, une gerbe au pied de la stèle du Général-De-Gaulle. Il a lu le message du ministre
délégué aux anciens combattants, Kader
Arif, à l’occasion du 74e anniversaire de l’appel de 1940 lancé par le général de Gaulle.
“Quoi qu’il arrive, la flamme de la Résistance
ne doit pas s’ éteindre et ne s’ éteindra pas”. Peu
nombreux furent les Français, de métropole et
d’Outre-mer, qui entendirent cet appel. Mais
ils étaient en nombre suffisant pour y répondre.
Pour que naisse, dès le 18 juin 1940, la France
Libre. (…) En cette journée nationale, nous
rendons aujourd’ hui hommage au général de
Gaulle, chef de la France Libre et à tous ceux
qui l’ont rejoint pour défendre une certaine idée
de la France et de ses valeurs : Liberté, Égalité,
Fraternité. Défendre ses valeurs au prix d’un
danger de tous les instants et parfois du sacrifice
suprême”.
“Morts pour la France, morts pour la Résistance.
Recueillons-nous !” Jean-Marie Pascal, avec de
nombreux élus et personnalités, le président
de l’Ulacap, Joseph Sloimovici, le lieutenant-colonel Cuvelier de l’établissement
principal de munitions de Provence de Miramas, le capitaine des pompiers Marc Vallet,
Jean-Pascal Clain, le directeur de la police
municipale mais aussi le président départemental de la Fondation Maréchal-de-Lattre,
le lieutenant-colonel Régis de Miol et son
vice-président délégué, Ahmed Boualam,
ont honoré la mémoire d’Arthur Favaro, résistant miramasséen torturé et mort fusillé le
13 juin 1944 ainsi qu’à tous les résistants de
la Seconde Guerre Mondiale. “Depuis 2008,
une plaque a été posée par la ville dans la rue où
l’on habitait et je suis content que l’on honore
de la sorte la mémoire de mon père” confie son
fils, Armand.
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MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - Juillet-août
juillet-août 2014
2014
Se souvenir
des morts en
missions extérieures
Le 18 mai 2001, une stèle fut érigée par le
Souvenir français dans la zone de regroupement des armées (ZRA) et depuis, on y
honore la mémoire des militaires morts au
cours des missions extérieures. Cette année,
le lieutenant-colonel Cuvelier de l’établissement principal de munitions de Provence de
Miramas a remis au soldat 1re classe Lénaïc
De Oliviera la médaille de la défense nationale, échelon Bronze et la médaille d’or avec
étoile de bronze à Adrien Neff pour les qualités militaires dont il a su faire preuve lors de
l’opération Serval au Mali d’octobre à février
2014. Jean-Louis Rentini et Marthe Gachet,
président et vice-présidente du comité de Miramas du Souvenir Français, ont procédé au
dépôt de gerbe pour ensuite respecter avec
Jean-Marie Pascal, les militaires et les associations patriotiques une minute de silence.
ARRÊT SUR IMAGES
fête de la musique
Miramas
solaire
La programmation prometteuse a offert au public très nombreux un show aux musiques
entraînantes. Les Miramasséens et leurs amis venus des communes environnantes ont pu laisser
parler leur corps sur les rythmes “muy caliente” joués sur la place Jourdan. Salomé de Bahia,
légende de la musique brésilienne, a maintenu le lien avec la coupe du monde de football avec
un tempo style samba et un style vestimentaire typique. Les enfants ont pu quant à eux partager
la scène avec Nâdiya, une artiste accessible. Et tous ont repris en chœur les tubes de Chris
Anderson, Salomé de Bahia, DJ Mam’s et de Nâdiya jusqu'au bout de la nuit.
MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
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ARRÊT SUR IMAGES
Festival Nuits Métis
encore un grand cru
Des têtes d’affiches comme Zebda, en ouverture
le 19 juin, Lek Sen, Dub Inc, des habitués comme
la batucada de la famille Géant, des musiques
d’ici et d’ailleurs, des découvertes comme Violons
barbares : Nuits Métis 2014 est encore et toujours
le festival dont on parle. Gratuit, avec ses deux
scènes en alternance, son marché du monde, la
concrétisation du travail d’une année. Car plus
qu’un festival, Nuits Métis se décline avec ses
Instants Métis à la MJC, dont il programme les
Tremplins, à la médiathèque, dans les collèges et
lycées, par des rencontres avec les artistes, des
ateliers (photophores géants, fresque, batucada…)
L’Orchestre Métis, issu de la fusion de musiciens
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MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - Juillet-août 2014
collégiens de La Carraire et de Miramaris prend de
l’ampleur et se frotte aux plus grands sur l’espace
du plan d’eau Saint-Suspi.
Le premier jour, le maire Frédéric Vigouroux et son
adjointe déléguée à la culture, Paulette Arnaud
ont invité les acteurs culturels à débattre. Entre
réflexion et grand moment de fête partagé, Nuits
Métis a rempli toutes ses ambitions.
MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - Juillet-août 2014
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ARRÊT SUR IMAGES
Festival Nuits Métis
Miramas soutient les acteurs culturels
La municipalité de Miramas, en accord avec
les organisateurs de Nuits Métis, a souhaité
dédier la 1re soirée du festival aux acteurs
culturels des Bouches-du-Rhône, le jeudi
19 juin. Ils ont été conviés à cette soirée où
s’est tenu un débat sur la culture avant les
concerts de Naïas, David Walters et Zebda.
Frédéric Vigouroux et son équipe municipale
veulent ainsi rendre hommage et favoriser les
échanges entre tous ces artistes et techniciens
qui font vivre la culture dans nos territoires,
et notamment les intermittents du spectacle
dont la municipalité comprend le combat
légitime. Ces hommes et ces femmes de
talent participent grandement à l’épanouissement de nos concitoyens et notamment les
plus jeunes. Ils travaillent souvent dans des
conditions difficiles.
Le maire rappelait dans son intervention,
10
que, comme le disait récemment Michel
Duffour, ancien secrétaire d’État au patrimoine et à la décentralisation culturelle,
dans une remarquable tribune pour le journal Marianne : “S’ il est décisif pour l’avenir de
nos sociétés d’avoir des citoyens libres et responsables, soyons cohérents et plaçons au centre de
tout projet une politique culturelle ambitieuse”.
C’est une mission de service public qui
implique de donner à tous les artistes les
moyens de vivre pour créer, s’exprimer, partager et inciter leurs concitoyens à le faire. Ici
à Miramas, c’est une volonté politique affirmée pour ouvrir les esprits et les cœurs, pour
rapprocher les hommes !
Bien qu’intermittents, nous avons choisi
de maintenir le festival.
MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
Marc Ambrogiani, directeur de Nuits Métis ARRÊT SUR IMAGES
Festival Nuits Métis
Un festival éco-responsable
Il porte des valeurs chères à notre ville : le
vivre ensemble, le métissage, dans un esprit
de fête privilégiant la gratuité. Le festival respecte aussi les engagements de l’Agenda 21 et
répond au programme Agir du conseil régional sur les quatre thèmes des déplacements,
des achats éco-responsables, de la sensibilisa-
tion du public et de la gestion des déchets.
Des toilettes sèches sont installées, la société
Aremacs dispose des poubelles de tri, les vide
et ramasse papiers, gobelets et mégots tout au
long de la soirée, des bouchons d’oreilles et
des éthylotests sont distribués à l’entrée.
Le temps des palabres
www.flickr.com/photos/
ville_de_miramas
Retrouvez toutes les photos
du festival en ligne.
De nouveaux rendez-vous étaient donnés tous les soirs sous la tente à palabres pour évoquer,
avec le public et les acteurs culturels, le rôle de la culture à Miramas et au-delà. “La culture
repose sur la volonté de ceux qui la font et sur ceux qui la financent, signalait l’adjointe déléguée
à la culture Paulette Arnaud. Dans notre ville, son budget est maintenu”. Entre culture et
international, culture et développement durable, les débats ont été alimentés par un état des
lieux et les perspectives offertes par les institutions et les associations sur l’offre et la pratique
culturelle.
MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
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C’EST MA VIE !
mon quartier
Fête des voisins, fête de quartiers
la Maille 2 en fête
Le centre social Giono, la municipalité et
leurs partenaires associatifs ont invité les
habitants du quartier à une grande fête de
fin d’année.
“Monsieur, où faut-il s’ inscrire pour l’atelier
scientifique ?” demande un jeune garçon.
Comme cet atelier tenu par la MJC-MPT
lors de la fête de quartier “Maillons-nous”
au parc urbain de la Maille 2, tous les jeux
ont ravi les enfants, les plus petits comme les
grands : tournoi de foot, volley, pétanque,
dessin, coin lecture, mais aussi le jeu géant de
dames, l’atelier de perles ou encore la pêche
aux canards. Les enfants n’ont pas arrêté de
jouer et de courir, tandis que des mamans
tenaient un espace “Sucré, Salé” pour autofinancer une prochaine sortie.
“Cette grande fête de quartier est une réussite à
attribuer à nos partenaires habituels comme la
ville, le comité de quartier de la Crau, le bailleur social, Imédias, la MJC et les associations
comme l’Addap 13 (association départementale pour le développement des actions de
prévention), Anonymal ou Maisons et Jardins,
mais aussi et surtout aux habitants du quartier,
qui ont participé aux réunions de préparation,
qui ont soumis des idées, etc. Les habitants sont
devenus acteurs et c’est une très bonne chose. De
tels moments permettent de resserrer les liens et
de mieux faire connaître l’ensemble des partenaires” explique Delphine, responsable du
secteur famille au centre social Giono. Après
le repas partagé tous ensemble, les adultes
et les jeunes ont regardé le film projeté par
l’association Anonymal sur la rénovation urbaine du quartier.
La tombola
de l’Addap 13
Comme la fête de quartier
avait lieu un vendredi 13,
on a eu l’idée d’organiser
une grande tombola. Tous
les lots sont aussi l’occasion
de passer un moment en
famille avec des tickets de
cinéma, des bons pour des
glaces à Miramas-le-Vieux,
des places pour une séance
d’accrobranche. Nous avons
vendu plus de 200 tickets et
l’argent récolté sera remis
à l’école Paul-Cézanne pour
financer un projet éducatif.
Majid Staali
de l’Addap 13.
L’amitié se partage
Sous l’égide de centres sociaux ou de façon individuelle, l’amitié et le bon voisinage ont été entretenus. Une façon de se
retrouver sous le signe de la convivialité
et du partage, avec, pour certains, animations et spectacles en prime.
Qu’il est bon parfois de faire un saut dans
le passé quand les nouveaux moyens de communication (téléphone portable, réseaux
sociaux) n’existaient pas. Les gens savaient
12
qu’ils pouvaient compter les uns sur les
autres, on discutait, on s’entraidait… Voilà
l’ambiance que souhaitent recréer les centres
sociaux ou certains particuliers lors de fêtes
de voisins ou de quartiers. Le centre social
La Carraire avait d’ailleurs choisi le thème
des fêtes d’autrefois en aménageant la place
Legras en place de village, colorée et pleine
de gaieté. Les jeux d’antan, tir à la corde,
course en sac, chamboule tout, mini-ferme
MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
ont d’ailleurs eu un vif succès. Une soirée
clôturée par la projection en plein air de La
Guerre des boutons. Sur la place des Baladins,
on trouvait kermesse, pétanque, maquillage,
taureau mécanique, puis scène musicale.
Quelles que soient les animations proposées,
chacun a pu compter sur une main-d’œuvre
bénévole et solidaire de son quartier pour
partager un moment simple et intergénérationnel.
C’EST MA VIE !
Lycéens à l’aide :
dispositif gagnant-gagnant
Des lycéens de Cocteau ont aidé une vingtaine d’élèves de CM2 pendant l’année
scolaire.
Une deuxième année couronnée de succès
pour ce dispositif expérimental soutenu par la
ville avec la participation du lycée Jean-Cocteau, des écoles élémentaires Jean-Macé et
Gérard-Philipe et l’Éducation nationale. “J’ai
choisi douze lycéens volontaires et motivés pour
venir en aide à une vingtaine d’enfants, une fois
par semaine après l’ école pendant toute l’année.
Ils aident aux devoirs et revoient ensemble la
méthodologie. C’est utile et bénéfique aux grands
comme aux petits. Mes élèves se sentent investis
d’une mission, ils prennent leur rôle très à cœur.
Parfois, c’est pour certains d’entre eux dans leur
ancienne école, donc ça leur fait bizarre de revenir dix ans en arrière. Et cette aide permet aux
élèves de CM2 de mieux appréhender le passage en sixième” explique Stéphane Marsalet,
conseiller principal d’éducation au lycée. Fin
juin, après les épreuves anticipées du baccalau-
JEUNESSE
éducation
réat, le maire Frédéric Vigouroux a félicité et
récompensé l’ensemble des lycéens en finançant une partie de leur Bafa ou de leur permis.
Passage en 6e pour 363 élèves
Comme tous les ans, la municipalité a
invité les élèves de CM2 à une cérémonie
au cours de laquelle ils ont reçu un
dictionnaire, qui leur sera bien utile dans
leur vie de collégien.
“J’ai passé aujourd’ hui une trop bonne journée !
Là, on m’offre un trop beau dictionnaire et ce
matin, avec mon père, on a visité le collège
Albert-Camus. C’est gigantesque. J’ai passé un
moment dans une classe en immersion et l’on
m’a rassuré car j’ai un peu peur qu’on m’embête
parce que je suis un peu petit” commente
Raphaël, écolier à Jules-Ferry, après avoir
récupéré le dictionnaire offert par la ville.
Maryse Rodde, adjointe au maire déléguée
à l’éducation, en a profité pour prodiguer
quelques conseils bien utiles aux 363 élèves
qui feront le grand saut l’année prochaine :
“Vos années au collège sont importantes pour
votre avenir, alors, comme le dit souvent notre
maire, Frédéric Vigouroux : lisez, n’arrêtez
pas de lire, laissez la télé, ça, ce n’est pas
important. Réussir votre collège, c’est ce qui est
important” conclut la première adjointe.
Ça fait bizarre, on sera
les petits l’année prochaine,
alors que l’on est
aujourd’hui les plus
grands. Mais bon, je n’ai
pas peur, car les 6e je les
connaîtrai tous !
Ambre
élève MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
13
C’EST MA VIE !
JEUNESSE
éducation
Apprendre en s’amusant
Le programme réussite éducative, mené par
le centre d'action sociale en partenariat avec
la médiathèque intercommunale, aide les
enfants dans la maîtrise de la lecture. Par
le jeu et la créativité avec l’ogresse MangeTout, les ogres Coquette ou encore Bueno
Bueno… Les vingt et un enfants (du CE1
au CM2) entrés dans un parcours de réussite
éducative ont fait preuve d’une belle imagination avec trois histoires : Le loup dans le bois
des élèves de La Carraire, Les trois souhaits
de ceux de Van-Gogh et L’ogre et l’ogresse des
enfants des écoles Paul-Cézanne, Maille 3
et Jean-Giono. Dans le public, les parents,
frères et sœurs ont ri mais étaient aussi très
fiers lors de la cérémonie de clôture durant
laquelle les enfants ont présenté tout le travail
accompli. Deux fois par semaine et pendant
plus d’une heure et demie au sein des écoles,
Samira et Fatima, les animatrices de l’association Les ailes de Réussite et les artistes professionnelles, Martine Bataille, Pascale Roux et
Monique Bertrand, ont accompagné les
jeunes élèves pour développer le plaisir et le
goût à la littérature jeunesse, s’épanouir et
s’approprier la langue française tout en s’amusant. “On repère les difficultés de chaque enfant
individuellement et on leur offre une chance de
réussir. Il s’agit d’ateliers d’expression de langage
pour lutter contre tous les freins possibles susceptibles de générer un échec tout en les inscrivant
dans une démarche plus globale, avec aussi un
accompagnement des parents avec des sorties
familiales pour les sortir de l’ isolement qu’ ils
rencontrent parfois” ajoute Lyes Aït-Ammar,
coordonnateur PRE.
Un coup de pouce pour la lecture
Le Coup de pouce Clé est l’autre
dispositif que porte la médiathèque, depuis 18 ans, pour
encourager les enfants de cours
préparatoire. Ceux repérés par
leurs enseignants en début
d’année fréquentent des clubs
quatre soirs par semaine. Grâce
aux animatrices et à l’implication des parents qui les en-
couragent, les soixante-neuf
écoliers de la promotion 20132014 ont trouvé l’assurance qui
leur manquait pour appréhender la lecture et l’écriture. Et ils
le crient, sur la scène de la salle
des fêtes : “Nous vous disons
ce soir : le coup de pouce c’est
géant !”.
Cette fin d’année marque aussi
le départ à la retraite d’Éliane
Bordin et de Madeleine Dubois,
animatrices de la première heure.
Cette dernière énonce : “Je suis
toujours heureuse de m’occuper
d’enfants, j’ai passé mon Bafa à
50 ans, j’ai toujours eu de très bons
liens avec l’ équipe pédagogique. Le
Coup de pouce valorise l’enfant”.
Quant à Éliane, après trente
Solidarité
Atosa
au grand cœur
Atosa, importateur espagnol de jouets et de
produits sous licence, installait en 2012 sa
plate-forme de distribution et sa centrale
d’achat pour l’Europe sur le site de Clésud.
L’enfance représente pour ce groupe, qui
a pour devise “Et si la vie était un jeu ?”,
un élément essentiel à la construction de
chaque individu. C’est de manière spontanée que le groupe a offert des lots de jouets
pour les enfants scolarisés de la commune.
Atosa est une grande famille qui base sa croissance sur l’enthousiasme, la volonté du travail
bien fait et la bonne entente. C’est ainsi qu’au
mois de mai, la firme a fait livrer aux écoles
de Miramas dix-sept cartons remplis de jouets
14
qui respectent les législations européennes en
matière de sécurité. Certains les ont utilisés
pour les kermesses de fin d’année scolaire,
d’autres les gardent pour des manifestations,
comme l’élémentaire Van-Gogh qui les réserve pour sa tombola de Noël, ou le groupe
scolaire Marcel-Gresset qui les distribuera lors
de récompenses scolaires. Thierry Vitani, directeur du groupe scolaire Marcel-Gresset :
“Dans le cadre du projet d’ école, diverses actions
sont organisées par notre équipe enseignante
comme celle du défi orthographe où les élèves sont
entraînés à épeler des mots tout au long de l’année et réunis lors d’une finale. Mais nous souhaitons autant encourager les bons élèves que ceux
qui font des efforts et qui travaillent. Certains
lots seront donc utilisés comme récompenses, les
autres serviront pour une tombola du Noël 2014
au profit de la coopérative de l’ école”.
MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
années de bénévolat à l’école
Giono (accompagnement dans
les sorties, les animations) dont
dix-huit de Coup de pouce,
cette retraite a déjà un goût de
nostalgie : “J’ai suivi les enfants et
ensuite les enfants de ces enfants.
Je reste toujours très proche d’eux,
mais ça va me manquer”.
C’EST MA VIE !
JEUNESSE
Petite enfance
Nous avons eu une très belle
participation des familles
et un engagement
du personnel. Les enfants
sont ravis. Nous sommes
heureuses.
Armelle Raffini
conseillère municipale
déléguée à la petite enfance
Anne-Marie Chayot
adjointe au maire déléguée
aux solidarités
Les petits à la fête
Emplie de deux cents enfants de moins
de trois ans, la salle des fêtes reflétait le
plaisir de jouer ensemble, pendant la Fête
de la petite enfance, orchestrée par le
CCAS le 6 juin.
Dès leur arrivée, les enfants inscrits dans
les crèches, les jardins d’enfants ou en garde
chez les assistants maternels, ont été happés
par la ferme Soleil d’Auriol, installée à
l’ombre des arbres. Dans la salle des fêtes, au
décor des quatre saisons réalisé toute l'année
par les structures, de nombreuses activités
(plantations, peinture, fabrication de bâtons
de pluie, maquillage...) à partager avec les
parents : “On a découvert plein de choses sur les
activités de notre fils” expriment les parents de
Joakim. Vanessa, comme beaucoup d’autres
parents, est enchantée du parcours motricité
installé derrière la salle des fêtes : “Mathis
ne voulait voir que cet atelier, on a tout de
même réussi à faire du jardinage”. Pour les
soixante-dix personnes qui travaillent dans
le domaine de la petite enfance, le pari est
gagné. Ce moment, reconduit depuis trois
ans au mois de juin, leur permet aussi de
se rencontrer et d’échanger sur leur métier.
Infos :
Renseignements : immeuble le Doris,
parc de La Carraire. Tél. : 04 90 17 26 72.
Fax : 04 90 17 31 39. Courriel :
[email protected]
Portes ouvertes du périscolaire
Inviter les familles à venir rencontrer les
équipes d'animation, à participer aux ateliers et découvrir les différentes activités
manuelles, artistiques et sportives.
Le périscolaire concerne 23 écoles maternelles
et primaires réparties dans huit structures qui
accueillent près de 22 108 enfants, le matin,
le midi et le soir. Fin juin, les familles ont
pu se familiariser avec les programmes proposés : “C'est très diversifié et équilibré pour
permettre à chaque enfant de choisir son atelier
selon ses envies et son propre rythme. Les animations sont aussi là pour éveiller sa curiosité et
élargir son champ de connaissances et de compétences” détaille Annie Grac, responsable du
périscolaire à la direction éducation jeunesse.
A l'école Jean-Macé, parents et enfants ont
pu, par exemple, pendant ces portes ouvertes,
déguster quelques produits bio. Pendant
six mois, à raison d'une heure par semaine,
trois seniors de l'ADMR et les élèves du
périscolaire ont cultivé dans la cour de l'école
un petit potager avec des tomates cerises, de
l'ail, de l'oignon, des fèves et des petits pois…
“Cet atelier est né d'une demande de nos seniors
et des enfants. Une très belle expérience aux
multiples bénéfices. Le lien intergénérationnel a
été renforcé et les enfants ont appris beaucoup
de choses sur la nature et les légumes en espérant
que ça leur a donné envie d'en manger un peu
plus !” conclut Ghislaine avec le sourire.
MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
15
C’EST MA VIE !
JEUNESSE
Prévention routière
reçu leur lot par les conseillers municipaux Daniel Higli (délégué à la
circulation) et Hatab Jelassi (délégué à la sécurité).
Ces heures réservées à la sécurité routière permettent aux enfants
d’acquérir très vite les bons réflexes : “Nous avons la volonté de bien
vous préparer aux dangers de la route” soulignait le maire Frédéric
Vigouroux en les appelant à la plus grande prudence. Elles les préparent également à l’attestation scolaire de sécurité routière 1 (ASSR)
délivrée au collège, alors que la validation du dossier est obligatoire
pour le passage en 6e.
Savoir conduire
avant la 6e
En juin, les enfants des écoles obtiennent les récompenses pour
leur participation aux épreuves théoriques et pratiques de la
prévention routière. Remise des prix.
Le 3 juin, les enfants étaient fébriles dans le salon de l’espace Croizat.
Tout au long de l’année, les écoliers suivent l’enseignement de la police
municipale. Approche théorique tout d’abord, dans les classes, puis
mise en application sur le circuit du gymnase Concorde. Les tests
écrits et la maniabilité des vélos, le respect des consignes de sécurité
dont ils font preuve déterminent les notations. Et puisqu’il faut des
gagnants ! Les notes, parfois serrées, ont permis de distinguer les trois
meilleurs élèves de CM2 et la meilleure classe de Miramas, qui ont
Le classement
1er : Thomas Vella, classe de Mme Rigalle, Jules-Ferry.
2e : A xel Pagès, classe de Mme Franc, Jean-Macé.
3e : Kylian Maurin, classe de Mme Maillet, Jeanne-d’Arc.
La meilleure classe : celle de Mme Maillet, sous la direction
de Mme Dinlaportas, Jeanne-d’Arc.
Un vélo, offert par la municipalité, a été remis au premier.
Les autres lauréats se sont vus attribuer diverses récompenses
données par la mairie, les conseils régional et général, le SAN Ouest
Provence, l’office de tourisme et le zoo de La Barben.
Collèges
L’Orchestre Métis a sa place aux Nuits Métis
Quand deux profs fondus de musique partagent leur passion, deux orchestres voient
le jour.
Professeur de musique dans deux collèges
et multi-instrumentiste, Luc Pineau installe
l’orchestre Miramaris l’année 2011-2012 :
“J’avais envie de sortir des chorales scolaires et j’ai
utilisé des instruments d’ éveil avec une dizaine
d’ élèves”. L’année suivante, plus à l’aise, les collégiens élaborent des projets plus aboutis.
Professeur de maths dans une classe voisine,
Bérenger Roelens entend. Et se réveillent en
lui les vieux démons de la musique. Formé au
saxophone et aux arrangements au conservatoire, il avait laissé son instrument dans sa
boîte. Jusqu’au jour où il reprend son souffle
et ses anches et renforce l’orchestre avec
16
quelques élèves de La Carraire. Acte de naissance de l’Orchestre Métis en 2013. Depuis,
et grâce au soutien de l’administration des
deux établissements, les adolescents répètent
une fois par semaine à la MJC-MPT. Ils se
sont produits avec talent et succès lors du
dernier festival Nuits Métis.
“L’orchestre répond à une demande sans qu’ il
soit besoin de fréquenter le conservatoire, même
si certains d’entre eux y suivent des cours,
explique Bérenger Roelens. Il peut être aussi
un tremplin pour continuer la musique. Et
puis, cette formation renforce les liens entre les
collèges et a fait découvrir la MJC à ceux qui
ne la connaissaient pas”. Un cercle vertueux,
donc, dont les élèves eux-mêmes soulignent
le bénéfice : “Nous mélangeons les styles de
MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
musique, française, d’Europe centrale, reggae.
C’est sympa. En plus, jouer avec d’autres est plus
rassurant que seul. On s’ écoute, on se rassure,
on s’entraide”.
C’EST MA VIE !
JEUNESSE
Cultures urbaines
Infos :
Retrouvez les cultures urbaines pendant l’Été
Jeunes, du 21 au 30 août de 17 h 30 à 23 h.
Fathy El Hathat : 06 11 41 77 78.
Courriel : [email protected] (graff)
Matthieu Jacinto : 06 23 15 16 34.
Courriel : [email protected] (beatbox)
Urban Dream : Hichem Soltani : 06 18 86 80 09.
Courriel : [email protected] (hip-hop)
Parkour13140 : Anthony Denis : 06 67 97 07 36.
Courriel : [email protected] (parkour)
Urban Sessions Lâchez-vous !
Plusieurs expressions artistiques, musicales, vocales, graphiques et corporelles,
constituent désormais le point de référence
culturel du hip-hop. Une culture expliquée
aux collégiens, avec initiations à l’appui,
très appréciées de tous. Les ateliers du
samedi étaient ouverts à tout public.
L’association Urban Dream, qui a chapeauté
l’ensemble des intervenants et des ateliers,
promeut l’expression urbaine sous toutes ses
formes. Les ateliers proposés dans les trois
collèges de la ville ont été très bien accueillis
par les élèves et le corps enseignant, avec
Hichem Soltani, président de l’association Urban Dream : “Nous
souhaitons casser l’image négative
de la culture hip-hop, quoique les
esprits aient déjà bien évolué. Nous
aimons faire partager les choses qui
nous tiennent à cœur et véhiculer
les valeurs de respect et de tolérance,
primordiales à la vie en collectivité.
Il faut admettre que la majorité des
chorégraphes s’inspire de ce mouvement. Portez attention à la page
d’accueil You tube, et vous verrez le
nombre de battles de hip-hop qui y
sont retransmises. C’est une véritable
culture en plein essor”.
une logistique assurée par la municipalité.
Clairelyse Vignal, professeur d’arts plastiques
au collège La Carraire : “Les animateurs, ont
un excellent relationnel avec les jeunes. Ils
les mettent rapidement à l’aise, sans aucune
différence entre filles et garçons. Tout le monde
peut s’exprimer. Nous avons proposé ce projet aux
sixièmes car ils sont particulièrement réceptifs et
engagés dans tous les projets que nous montons.
C’ était notre moyen de les féliciter et les
encourager”. Dans les classes, on entend
Yoann : “Lâchez-vous, faites de grands
mouvements…”. Au début, les participants
Paule Chich, principale du collège
Albert-Camus : “Cette initiative est
très intéressante. Je suis partisane de
ce genre de projet qui s’inscrit parfaitement dans nos outils pédagogiques
puisqu’en lien direct avec des disciplines telles que la danse, le sport ou
les arts plastiques. Ma seule condition était de jouer selon mes règles,
car je suis responsable des élèves de
mon établissement. Condition qui a
été entendue et respectée par les animateurs et la municipalité”.
sont gênés mais ils se prennent rapidement
au jeu. Dans une autre classe, Matthieu vous
entraîne dans l’histoire de Petit K. Dehors,
on court, on saute, on s’approprie l’espace
extérieur, on peint, on dessine et on donne
de la couleur à la vie dans l’atelier graffiti.
Initiés, amateurs ou simples curieux ont pu
apprécier cet art urbain lors d’initiations, de
compétitions, de show et de battle dans le
cadre du festival Nuits Métis.
Anthony Denis, atelier parkour :
“Nous souhaitons transmettre aux
jeunes l’envie de bouger et leur permettre de s’exprimer au travers du
mouvement et apprendre à se déplacer. Cette activité change la vision
de leur environnement, leur ville,
leur quartier. Ils dansent avec les
obstacles, jouent avec l’architecture,
prennent plaisir à bouger et à créer
par eux-mêmes. Le parkour est une
activité sportive et artistique, plutôt
récréative pour les enfants”.
Matthieu, dit Joos, atelier beat-box :
“Mes auditeurs sont rapidement pris
dans l’ histoire du personnage Petit
K, qui, pour se donner du courage,
chantonne son nom à tue-tête. Il perd
ensuite les voyelles, ce qui donne un
son style PeuTeuKeu, et voilà, vous
avez les bases du beat-box. Ce langage est universel et s’adapte à toute
sorte de diction, nasale, gutturale…”
MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
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C’EST MA VIE !
GENS D’ICI
Portraits
Saint-Suspi, la pépite de Camille
Rappelez-vous : il fallait envoyer un cliché de personnes, paysages, bâtiments, situations… symbolisant cette ville que vous aimez tant :
Miramas. Camille Xerri, quinze ans, a obtenu la quatrième place du concours “Les pépites de Miramas”, organisé par la ville avec une prise
de vue du plan d’eau Saint-Suspi, jouant avec des effets net-flou.
Quelle a été votre réaction
à l’annonce de cette 4e place ?
Une grande surprise ! Sans fausse
modestie, je ne m’y attendais
vraiment pas. Quand j’ai vu les
photos des autres concurrents,
les situations, les jeux de lumière,
je les trouvais très pertinentes.
De là à imaginer que je serai le
coup de cœur Facebook !
Depuis quand faites-vous
de la photo ?
Depuis environ deux ans.
J’ai débuté mes armes sur un
“bridge” puis suis rapidement
passée à un reflex, qui convenait
18
plus à mes attentes. Par contre,
je n’ai pas encore cerné toutes
les possibilités et réglages qu’offre
cet appareil.
Avez-vous reçu une formation ?
Absolument aucune. Je me base
sur des notices, des livres et
des tutoriels sur internet.
Qu’est-ce qui vous inspire ?
Les paysages et les portraits,
façon shooting, mais toujours en
extérieur. J’aime les couleurs.
Pourquoi le lac ?
C’est un lieu calme, proche de
mon lycée. Il y a plusieurs choses
MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
à photographier et j’aime bien y
passer du temps avec mes amis
lorsque je n’ai pas cours.
Qu’est-ce qui vous a inspirée
au moment de la prise de vue ?
J’ai tout simplement voulu par
cette photo, appliquer mes acquis
en liant la théorie et la pratique.
Comme je l’ai déjà dit, j’aime
la couleur et ce jour-là, je n’ai vu
que cette herbe verte.
Quels autres lieux aimez-vous
photographier, pourquoi ?
J’aime photographier Cabasse
car on est en pleine nature, et
Miramas-le-Vieux pour le panorama. La ville est un bon support
pour les amateurs photos car on
est à proximité de lieux pour faire
différents types de clichés.
Des projets ?
Je sais que le site de la Poudrerie
serait un excellent support pour
mes prises de vue, de par la diversité des paysages, des panoramas,
une flore luxuriante. En ce qui
concerne les portraits, pourquoi
pas prendre les chevaliers des
fêtes médiévales ou les Provençaux de Racine e Jitello.
C’EST MA VIE !
GENS D’ICI
Portraits
Ma plus belle récompense
est ma sélection en équipe de France…
Quand Grenouillat
rime avec résultats
Quand le feu et l’eau se rencontrent, on obtient une adolescente
comme Alexia. Plutôt calme à l’école, elle relâche toute son
énergie dans les bassins de natation. Une énergie remarquée
depuis longtemps par ses pairs, qui lui permet d’enchaîner les
victoires.
Dès cinq mois, Alexia évolue dans les eaux de la piscine municipale,
dans le cadre des “bébés nageurs”. À cinq ans, elle rejoint les effectifs
de Miramas Aqua Sport Club. Il y a huit ans, lors du championnat
de natation de France, organisé à Istres, elle prend conscience
qu’elle désire devenir performante et ressembler à son idole, Laure
Manaudou, ne ménageant pas ses efforts. En 2012, elle obtient le
record de France de 100 mètres brasse des benjamins. Karine, sa
maman : “Alexia s’entraîne dix heures par semaine dans les bassins,
plus deux heures de préparation physique et de nombreuses compétitions
le week-end. Malgré cet emploi du temps chargé, elle parvient à
garder du temps pour la littérature fantastique qu’elle affectionne
particulièrement. Très dynamique, la natation lui permet d’ évacuer cette
énergie débordante et de mettre en œuvre son souci permanent d’essayer
d’atteindre la perfection”. Alexia ajoute : “Je sais que la natation est
un sport exigeant. Ma plus belle récompense est ma sélection en équipe
de France pour la coupe de la Comen, fin juin en Israël (due à ses
trois titres de championne de France brasse 50, 100 et 200 mètres)”.
Karine se veut particulièrement émue par tant de volonté : “Alexia
n’est pas de ces nageurs dilettantes qui réussissent facilement. Je suis
consciente du chemin parcouru et des efforts fournis”.
Infos :
Miramas Aqua Sport Club :
12 bis, rue Arphons-Bruno.
Tél. : 04 90 50 07 63.
Avis de recherche
État civil
Ils sont nés : Alvaro Vaugon, le 20 mars • Alex Gorlier, né le 23 avril • Enzo Pellegrin le 5 mai.
Ils se sont mariés : Éric Mary et Marianne Lorgoux, le 31 mai • Houssem Arfaoui et Vanessa
Langlois, le 31 mai • Lionel Crabb et Camille Frey, le 31 mai • Olivier Mulaton et Floriane
Calligaro, le 7 juin • Francisco Borges et Florence Haro, le 7 juin • Cédric Pialat et Johanna Ferrer,
le 14 juin • Helder Perdigao et Stéphanie Berthé, le 14 juin.
Ils nous ont quittés : Violette Capdevila veuve Ambrosio, 53 ans, le 24 avril • Paulette Vivier veuve
Obrier, 88 ans, le 13 mai • Hervé Selles, 42 ans, le 15 mai • Mustapha El Alamai, 43 ans, le 18 mai
• Marcellin Lencontre, 78 ans, le 20 mai • Georges Brun, 81 ans, le 21 mai • Alain Pastor, 84 ans,
le 24 mai • Ljubomir Mladenivic, 78 ans, le 24 mai • Martine Schneider, 58 ans, le 29 mai • Janne
Perez, 76 ans, le 29 mai • Gabriel Besancon, 89 ans, le 29 mai • Emidio Martins-Filipe, 76 ans,
le 2 juin • Ioan Corcoi, 53 ans, le 3 juin • Marguerite Plauchud veuve Comte, 93 ans, le 4 juin
• Marie Giordano veuve Gautier, 94 ans, le 8 juin • Michel Couder, 87 ans, le 10 juin • Karim
Goumiri, 48 ans, le 12 juin • Marie Valle veuve Goirand, 96 ans, le 12 juin • Lucie Brunetto veuve
Assorbo, 103 ans, le 12 juin • Henri Poirot, 81 ans, le 13 juin • Mahmoud Haddad, 78 ans, le 16 juin.
Miramasséen un jour, Miramasséen toujours ! Vous avez des proches ou dans vos
connaissances des Miramasséens de cœur
que la vie a emmenés ailleurs.
Ils vivent à l'étranger ou dans une autre
région de France, permettez-nous de les
contacter. Nous avons un projet pour eux
et une belle surprise à la clé.
N'hésitez pas à en parler à votre entourage
et à nous contacter :
Courriel : [email protected]
ou 04 90 17 48 38
www.facebook.com/Ville.de.Miramas
MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
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GRAND ANGLE
Emploi des jeunes,
des efforts,
des résultats
20
MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - Juilletjuillet-août
août2014
2014
GRAND ANGLE
Les jeunes et l’empoi
À Miramas, on met tout en œuvre pour
accompagner les jeunes demandeurs d' emploi.
La municipalité et ses partenaires (Pôle emploi,
Mission locale, École de la 2e chance…) les
encouragent, les orientent, les aident à trouver
les meilleures solutions quel que soit leur profil.
Et les derniers chiffres de l’emploi des jeunes ne
démentent pas ces efforts conjugués : ils baissent
de 5,2 % à Miramas.
Espace relais emploi :
une réussite !
La Mission locale Ouest Provence tient son
antenne en centre-ville. Toutefois, devant les
problématiques repérées auprès des jeunes
habitant les quartiers nord, il est apparu opportun de créer une action expérimentale à
leur intention.
Le diagnostic puis la concertation entre les
partenaires et les financeurs (État, Cucs, le
fonds social européen, Ouest Provence) a
conclu à l’implantation d’une permanence
au centre social Giono. Ce réel lieu de proximité permet le maillage du territoire et le
rapprochement avec tous les publics.
Depuis novembre 2008, une conseillère en
insertion assure l’accueil, avec pour objectif
principal d’aller au-devant des jeunes demandeurs d’emploi, en les aidant et les accompa-
gnant dans leurs démarches. Reconnu dans
le quartier comme un lieu indispensable,
l’Espace relais emploi permet d’améliorer les
réponses apportées. Et après six années, de
passer de l’expérimentation positive à une action pérenne.
L’espace relais emploi
a suivi 137 jeunes en 2013
et 178 en 2014.
MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
21
GRAND ANGLE
Les jeunes et l’emploi
Lisa Hajeri,
en emploi
saisonnier
Des projets
plein la tête
Boulanger de formation, Mike Ruiz-Garcia a
trouvé un emploi temporaire à Clésud. Mais
c’est pour mieux préparer l’avenir. Depuis que
le commerce de La Carraire a fermé, Mike
et son épouse Fleur rêvent de rouvrir la boulangerie atisanale. Lui au four, elle à la vente.
Pour les aider, ils ont fait appel à CitésLab,
un dispositif d’Intitiative Ouest Provence :
“Nous partons de rien et ne disposons que d’un
petit capital de départ. Pour que les banques
nous suivent, nous devons trouver 9 000 €.
Nous pourrons alors prétendre à un prêt à taux
zéro”. Magali Morineaux les suit dans ce parcours, apporte des réponses sur la législation,
les possibilités et de leurs rencontres naissent
des idées plus originales : “Dans un premier
temps, nous avons rendez-vous avec les Moulins
de Marseille, qui peuvent apporter des aides.
Nous avons aussi pensé à ouvrir un compte de
crowfunding sur internet. Une sorte de souscription où les gens donneraient pour nous aider à
nous lancer. Imaginez, à 1 € par Miramasséen !
En contrepartie, nous leur offririons du pain ou
des viennoiseries pour les remercier”. Le jeune
homme de 28 ans et son épouse imaginent
toutes les solutions pour transformer leur rêve
en réalité. “Et toujours conseillés par Magali,
qui nous arrête quand ce n’est pas réalisable et
nous rassure quand nous nous décourageons. À la
moindre interrogation, elle est là !” Alors peutêtre une boulangerie bientôt à La Carraire ?
Infos :
CitésLab : 04 42 56 53 13.
Sur rendez-vous au centre
social Jean-Giono.
22
Passer
son Bafa
Youssef Bouslamti, élève en Bac commerce
aux Alpilles, souhaite travailler l'été dans un
domaine qu'il affectionne. Pour ce faire, il
a besoin du brevet d’aptitude aux fonctions
d’animateur (Bafa). Un ami lui dit que la mairie peut aider au financement. Il commence
sa formation puis est employé comme saisonnier à Cabasse pour la valider. Tout en continuant ses études, le jeune homme occupe
toutes ses vacances comme animateur. Il a
trouvé sa voie. Un conseiller de la Mission locale l’oriente vers le brevet professionnel de la
jeunesse, de l’éducation populaire et du sport
(BP Jeps), pris en charge par la Région. Après
trois années de formations, de stages et d’emplois saisonniers, Youssef partage son temps
entre le secteur jeunes du centre social Giono,
le périscolaire et l’accueil de loisirs municipal. Et il prépare un concours de directeur de
centre de loisirs.
MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
Parmi les 143 personnes recrutées pour les
emplois saisonniers à la mairie, 106 ont
moins de 26 ans. Lisa Hajeri appartient à
cette catégorie. À 19 ans, la jeune étudiante
en médecine, forte de sa maîtrise de l’anglais
et de l’espagnol, passera son été au point
d’accueil saisonnier de l’office de tourisme :
“J’aime le contact humain, la culture, l’ histoire et le patrimoine. Native de Miramas, je
connais bien la ville et ses environs, j’adore les
musées et les festivals culturels. Je pense donc
n’avoir aucun problème pour guider les touristes dans leurs visites ni pour les renseigner sur
les activités de l’ été. D’autant que les premiers
contacts avec le personnel de l’office de tourisme
m’ont rassurée, j’ai été bien accueillie et me sens
très entourée”. Lisa prendra ses fonctions le 1er
juillet pour deux mois. Vous avez sûrement
croisé son sourire lors de la 2e édition de Tous
les chemins mènent à Miramas.
GRAND ANGLE
Les jeunes et l’empoi
Des étudiants
en stage
Les emplois
d’avenir
E2C :
une deuxième
chance
À 26 ans, Amandine Lévêque croit en l’avenir
grâce au contrat que la mairie vient de lui renouveler. Après un contrat de six mois au sein
du chantier d’insertion Les Brigades vertes
où elle a fait ses preuves, elle souhaite poursuivre au centre technique municipal. Parallèlement, la ville, qui veut s’engager dans le
dispositif des emplois d’avenir en faveur des
jeunes peu ou pas diplômés, lance le recrutement de sept demandeurs d’emploi, principalement pour remplacer des départs ou des
agents en mobilité. Après des entretiens de
recrutement convaincants, elle décroche un
poste au service propreté de la ville où elle
travaille depuis un an. Son contrat pourra
être renouvelé trois fois, comme l’indique
la loi, avec des évaluations régulières avec la
DRH et la Mission locale : “Ces évaluations
et renouvellements permettent de savoir si on
est à sa place” explique Amandine. Prochaines
étapes : des formations, des concours et l’évolution dans un métier qu’elle aime, pour servir sa commune : “ à laquelle je suis attachée.
C’est une belle ville et je veux participer à sa
propreté”. Et de conclure : “Il faut travailler et
avoir la niaque pour arriver. Je pense que j’ai
trouvé ma voie”.
À 21 ans, Justine Calvat sait ce qu’elle veut
faire de sa vie depuis la classe de 2nde. Elle
travaillera dans l’événementiel ! Pour ce faire,
elle suit un master 1 de droit et management
de la culture et des médias à Aix, a passé un
an à Glasgow et obtenu un Bachelor of art
managing event, reconnu en Europe. Et pour
parfaire ses connaissances, Justine a passé
deux mois au cœur du service événementiel :
“On m’a accordé des responsabilités et laissé
suivre l’organisation de quatre manifestations
municipales, en binôme avec la personne chargée de l’ événementiel. Quand je compare avec
mes copains eux aussi en stage, je mesure ma
chance. Ici, au moins, je ne suis pas attachée
au photocopieur. Et j’ai hâte de voir l’aboutissement des fêtes que nous avons organisées”. Fin
2015, Justine aura terminé son cursus après
cinq ans d’études validées par des stages. Elle
est persuadée que celui effectué à la mairie lui
servira dans l’organisation d’événements à laquelle elle espère bien participer dans sa vie
professionnelle.
Après avoir raté son bac pro Commerce,
Rima Belamri n’a qu’une idée en tête, trouver du travail. Elle en cherche pendant un an,
sans succès. Elle se dirige alors vers la Mission
locale où on lui conseille de poursuivre ses
études : “À l’ époque, je ne voulais pas entendre.
Heureusement qu’ ils ont insisté en me proposant l’École de la 2e chance”. Rima a fréquenté l’antenne miramasséenne (ouverte depuis
octobre 2013) pendant trois mois pour une
remise à niveau. “Je suis têtue, et avais toujours
en tête se trouver un emploi, j’ai un peu laissé tomber”. À l’École de la 2e chance, on sait
aussi en offrir une troisième : “E2C et la Mission locale m’ont relancée, encouragée, j’y suis
retournée. Ils font tout pour qu’on réussisse”.
Après quelques larmes de joie, Rima a retrouvé le sourire et l’espoir en même temps qu’un
contrat à durée déterminée chez un boulanger. Elle se donne à corps perdu dans le métier qu’elle voulait exercer, suit des formations
dans son entreprise et espère un CDI, tout
en continuant à donner de ses nouvelles à ses
conseillers d’hier.
MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
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GRAND ANGLE
Les jeunes et l’empoi
Du boulot
pour les jeunes diplômés
Après un test depuis 2008 en Île-de-France, l’association Nos quartiers
ont du talent (NQT) est arrivée en région Paca en 2012 et à Miramas
en 2013. La ville, qui souhaite accompagner par des actions concrètes
les jeunes diplômés de moins de 30 ans, titulaires du Bac+4 au moins,
issus de quartiers prioritaires, dans leur recherche d’emploi, a signé une
convention avec NQT. Les jeunes sont parrainés par des dirigeants
d’entreprise qui les préparent au monde professionnel et leur ouvrent
leur réseau. À Miramas, quatre jeunes gens ont déjà été suivis par l’association. D’autres se sont inscrits lors des récentes rencontres régionales.
À Miramas, à tous les niveaux, on s’engage pour l’égalité des chances.
Depuis sa création, avec un réseau de 550 partenaires et 4 250 parrains et marraines, soutenue par les instances de l’état et les plus grands
groupes français, NQT a suivi 16 100 jeunes diplômés. 74 % ont été
recrutés sur un emploi à la hauteur de leur qualification.
Infos :
NQT : www.nqt.fr. - Inscription en ligne.
Une aide au permis de conduire
Lorsque les jeunes connaissent des problèmes de transport, qu’ils se rapprochent
de la Mission locale. Elle connaît les solutions ! En effet, elle pourra les renvoyer
vers Transport mobilité service (TMS), une
plateforme qui pallie les difficultés de déplacement auprès de dix adultes et de quinze
jeunes par an. Outre le prêt de véhicules
(voitures et cyclos) pour deux à trois mois
et le trajet domicile-travail, le transport
micro-collectif (vers Clésud par exemple),
TMS finance quasiment intégralement le
permis de conduire : il n’en coûtera que
300 € au candidat pour obtenir son petit
papier rose. Pour cela, il faut répondre à
certaines conditions : habiter en quartier
Cucs, avoir de faibles revenus et un projet
professionnel cohérent. Des commissions
se réunissent pour étudier les demandes,
dont la dernière statue en juin. L’aval obtenu, TMS vous dirigera vers l’une des trois
auto-écoles miramasséennes qui ont signé
une convention et vous accompagnera dans
votre formation.
Les contacts
ESPACE
RELAIS EMPLOI
• Mission locale Ouest Provence : 8, rue Denfert-Rochereau.
Tél. : 04 90 58 76 90.
137 jeunes
suivis en 2013
• E space relais emploi de la Mission locale Ouest Provence :
sur rendez-vous au centre social Giono, les mardis et mercredis
de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h.
• Pôle emploi : avenue Marius-Chalve. Tél. : 3949.
Courriel : [email protected]
178 jeunes
suivis en 2014
• Maison de l’emploi : 4, avenue Jean-Moulin. Tél. : 04 90 58 46 59.
Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h.
L’EMPLOI DES JEUNES
EN CHIFFRES !
-5,2 %
7
106
4
15
Chômage à la baisse
emplois d’avenir mairie
emplois saisonniers
jeunes diplômés
accompagnés
aides au permis
de conduire par an
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MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
commerces
Découvrez les délices de Jamila
Entourée de sa famille dans son nouveau restaurant, Myriam Ouabry
propose de nombreuses spécialités orientales.
Le restaurant Les délices de Jamila qui vient
d’ouvrir place Jean-Jaurès, c’est avant tout
une histoire de famille, comme l’explique sa
gérante Myriam Ouabry : “Dans les années
quatre-vingt-dix, mon frère a tenu le restaurant
L’orangeraie à la sortie de la ville, sur la route
de Saint-Chamas. Beaucoup de gens s’en souviennent et nous interpellaient souvent avec mon
frère et ma sœur pour savoir si l’on allait rouvrir
quelque chose. Et puis, il y a eu cette opportunité sur la place Jean-Jaurès”. Une opportunité,
mais ce n’est pas seulement cela qui a décidé
Myriam. “J’ai été très malade. Aujourd’ hui,
je suis guérie, mais c’est vrai que ça a été le
déclic. On ne sait pas de quoi l’avenir sera fait et
je souhaite que mes enfants aient plus tard une
situation. Mon fils de 18 ans, Jahed, travaille
avec moi et je lui apprends mon métier” confie
Myriam. Venez donc y déguster les spécialités :
le couscous, les feuilles de brick, les tajines ou
encore les chorbas.
Infos :
Les délices de Jamila : 4, place Jean-Jaurès.
Tél. : 04 90 44 08 68. Ouvert tous les jours midi
et soir sauf le mercredi.
Les entrées : de 4 à 10 €. Les plats : de 13 à 20 €.
Couscous et tajine à emporter.
À travers les différentes actions que
l’on mène tout au long de l’année,
nous souhaitons dynamiser le centreville de Miramas et soutenir les petits
commerces. Action Mirasud compte
aujourd’hui plus de quatre-vingts
adhérents. L’année prochaine,
on souhaiterait monter une foire
d’automne qui mettrait à l’honneur
tous les artisans qui n’ont pas de
vitrine, comme les producteurs de
produits frais, etc. Aucune date n’est
encore fixée, mais c’est un projet qui
nous tient à cœur .
Tombola
Danielle Mokrani,
maman gagnante
Le 19 juin chez Vision Plus, où Danielle Mokrani avait rempli son ticket pour participer
à la tombola de la Fête des mères, le SAN Ouest Provence a remis à l’heureuse maman
un bon d’achat d’une valeur de 500 euros à utiliser chez les commerçants adhérents de
l’association Action Mirasud. Fadela Aoumeur, adjointe au maire déléguée au commerce
et à l’artisanat souligne : “Avoir dans notre ville des associations très dynamiques comme
Action Mirasud est important . Miramas est une ville qui change, Miramas est aussi une
ville engagée auprès des commerçants avec, par exemple, le Fisac, le fonds d’intervention
pour les services, l’artisanat et le commerce”.
Pierre Borsellino,
président d’Action Mirasud.
Infos :
Tél. : 06 76 69 71 12.
Courriel : [email protected]
MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
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vivre ensemble
Sécurité
Stop
auX circulations illicites
Après la théorie, la pratique. La municipalité a commencé une lutte contre les
engins motorisés qui circulent de manière
illicite dans la ville et surtout dans les
espaces naturels sensibles. Après une large
phase d’information, elle passe désormais
à une politique active de répression contre
les contrevenants qui ne respectent pas les
règles légales et apportent des nuisances
dans la ville.
Très développés, les loisirs motorisés qui
se déroulent dans des endroits interdits, et
notamment les espaces naturels causent
de réels dégâts et sont mal tolérés par de
nombreux citoyens. Et pour cause ! Si certains
riverains de Cabasse ont choisi de s’installer
dans ce cadre, c’est bien souvent pour sa
tranquillité. Une tranquillité désormais
perturbée par de graves nuisances sonores,
des dégradations de l’espace public et une
mise en danger des riverains. Ces nouveaux
utilisateurs des espaces naturels font fi des
lois et de la sécurité de la population. Des
opérations surprises sont et seront menées
régulièrement pour identifier et verbaliser
les contrevenants en flagrant délit. Lors de
la dernière opération, fin mai à Cabasse,
plusieurs infractions ont été sanctionnées
(contraventions de 135 €, mise en fourrière
de véhicules). La police municipale et la
police nationale continueront ces actions
surprises sur différents sites de la ville. Si les
agents privilégient toujours les échanges avec
les contrevenants, les sanctions tomberont
lourdement contre ceux qui ne voudront pas
faire preuve de civisme et de respect des autres.
Vers une nuit zéro accident
Pour être sûre d’être entendue toute l’année,
Macif Prévention donne un rendez-vous semestriel aux jeunes et les prévient des risques
d’accidents causés par l’alcool.
Un stand inhabituel s’installe deux fois par
an sur le marché des Molières. Deux intervenants de la sécurité routière, entourés des
adjoints au maire, Gaëtan Fernandez et
Marie-Pierre Vial, ont distribué des éthylotests, des réglettes de calcul d’alcoolémie
et des plaquettes informatives sur les risques
de l’alcool au volant. Aidés par des volontaires d’Unis-Cité, à même de convaincre
les jeunes de leur génération, les bénévoles
ont passé leur soirée en boîte de nuit, après
avoir distribué des kits à plus de trois cents
Miramasséens.
26
Cette 18e édition de la Nuit zéro accident,
pilotée par la préfecture de police et animée
par le conseil général, a une vertu incitative :
“Celui qui conduit est celui qui ne consomme ni
alcool ni drogue”. Les bénévoles de la nuit se
sont vu confier cinquante-sept clés de voiture
en début de soirée. Au moment de partir,
si l’éthylotest est positif, un verre d’eau est
donné à la personne qui n’est pas en état de
conduire et un temps de repos lui est conseillé.
Tout ça pour minimiser les accidents de
la route qui tuent quarante jeunes de 15 à
24 ans par an dans notre département. Cette
année encore, l’opération a été une réussite
car aucun accident n’a été à déplorer au cours
de cette nuit.
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Infos :
Police municipale :
16 bis, avenue Marius-Chalve.
Tél. : 04 90 50 38 52 ou 06 81 77 52 08.
C’EST MA VIlle
développement durable
Une référence pour la biodiversité
Depuis 2010, Miramas s’engage dans le
développement durable. Tous les services
de la ville s’attellent pour respecter cette
volonté, sous l’égide de l’Agenda 21, et
tout particulièrement les espaces verts du
centre technique municipal. Une démonstration en a été faite devant les caméras de
Maritima, en prévision de la participation
à plusieurs concours.
Le jury des Villes fleuries visitera Miramas en
septembre. Conscient des problématiques de
notre siècle, le concours a quelque peu changé
ses critères : actions en faveur des économies
d’eau, commune engagée prennent le pas sur
l’abondance de fleurs. Miramas a donc toutes
ses chances, elle a obtenu les encouragements
par le comité des Villes et villages fleuris en
Les stations de pompage
sont équipées de variateurs
électroniques pour économiser
le courant électrique.
La serre municipale permettra
la production de plantes
vertes et de vivaces à partir
de la récupération des graines.
Un gramme de glyphosate,
herbicide systémique pollue
10 000 m3 d’eau de
la nappe phréatique.
Un fauchage
raisonné
Côté fauchage, le raisonnement
est de mise : “La tonte n’est pas
systématique, on nettoie les bords
des espaces et les cheminements
piétonniers” ajoute Cyrille Casals.
Quand vous apercevrez ces
panneaux, vous saurez sur quels
lieux sont appliqués ce mode de
fonctionnement. Pour l’heure,
à l’entrée sud de la ville, à La
Carraire et à la Maille 2.
2011. En effet, elle fait travailler des Brigades
vertes, qui viennent en renfort des agents
municipaux, favorise les jardins secs, comme
à La Carraire, sur le chemin de Saint-Suspi,
sur certains ronds-points ou sur le parvis du
lycée, où il n’y a pas eu d’arrosage depuis trois
ans. “Ailleurs, là où l’eau brute de surface est
présente, on peut faire ce que l’on veut, ajoute
Cyrille Casals, le responsable des espaces verts.
Nous favorisons les graminées sur les zones
enherbées et espaçons les tontes”. Ce qui implique moins de carburant et de machines.
Encore une économie.
Les jardins familiaux et le jardin chromatique de Cabasse demeurent deux exemples
qui privilégient le lien social et l’implication
des habitants. Devant le château, les plantes
resplendissent grâce aux soins apportés par
les enfants de l’accueil de loisirs. Un mélange de semis adapté aux terrains secs (près
du City stade de la Maille 2 ou devant la
Maille 3) fleurit les prairies délaissées : “Cela
permet de renouer avec la saisonnalité, c’est très
beau au printemps, un peu plus jaune en été,
mais les cycles sont respectés” ajoute le défenseur de la biodiversité. Et lorsque les graines
tombent, à maturité, le réensemencement
reste naturel. Cette philosophie fait des
émules. La mairie impulse des initiatives, les
privés s’en emparent : les agents des espaces
verts sont réclamés pour des interventions
lors de journées de formation et les bailleurs
les interpellent avant les aménagements.
Mois après mois, Miramas est donc devenue
une référence.
Jardin chromatique de Cabasse
Les autres concours
L’année dernière, Miramas a
obtenu le premier prix animation
des Bouches-du-Rhône en
paysages, en préconisant
l’utilisation du vélo au détriment
de l’automobile, y compris quand
on vient à Miramas par le train.
Zéro pesticide
Le Zéro pesticide est appliqué
depuis 2013. Remarquable
et remarquée par d’autres
communes comme Arles,
Volx, Martigues qui nous
rendent visite, Miramas a été
sollicitée par des partenaires
institutionnels comme
l’Arpe pour le concours de
la Capitale mondiale de
la biodiversité.
Le dossier est déposé.
Nous attendons
l’avis des experts.
MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
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c’est ma ville
développement durable
Propreté
Mon quartier
au sens propre
Réalisée en partenariat entre la ville et 13 Habitat, la réhabilitation
du Mercure est terminée, des conteneurs semi-enterrés sont installés,
des espaces extérieurs aménagés. Régulièrement, l’Adapp 13,
le service municipal de gestion urbaine de proximité, le service
environnement Ouest Provence, le centre social Giono et Unis-Cité
interviennent pour des actions de sensibilisation. Et toujours de
manière ludique, comme en cet après-midi du 4 juin.
Les enfants sont nombreux en ce mercredi après-midi à participer aux
ateliers-jeux selon leurs âges et leurs préoccupations, allant du “basket
tri” à la fabrication d’un jeu de l’oie géant. Après avoir lancé la balle,
annotée du type de déchets, dans la bonne poubelle, ils commentent et
recommencent s’ils confondent les réceptacles pour le verre, le plastique
et les autres types de déchets. “L’apprentissage par l’erreur est toujours bénéfique” remarque Marlène Hyvert, la responsable de l’antenne Unis-Cité
de Miramas.
Un peu plus loin, et plus calmement, les enfants s’appliquent à peindre
le jeu de l’oie géant dont ils seront les pions grandeur nature. Auprès des
jeunes volontaires en service civique d’Unis-Cité qui travaillent sur le
thème de l’équilibre nutritionnel avec les Vitaminés, ils saupoudrent les
cases de fruits, de légumes en opposition avec les mauvaises graisses et les
bonbons trop sucrés… Avec les animateurs du centre social Giono qui
occupent le terrain toutes les semaines, le jeu Mon quartier au sens propre
se dessine autour des mots relatifs à l’écologie.
Des jeux, de la pédagogie attisent l’intérêt des enfants et des adolescents
autour du tri sélectif et de l’alimentation, alors que les parents qui les
observent reconnaissent le changement positif du quartier et les efforts
consentis par tous, habitants, municipalité et bailleur pour respecter le
cadre de vie.
Quatre façons de se débarrasser des objets
• Déclic 13 : 39, avenue Marius-Chalve. - Tél. : 04 42 55 33 83.
Courriel : [email protected].
• Déchetterie gratuite : rue du Pays-Bas, ZI des Molières.
Tél. : 04 90 17 41 21.
• Bourses d’échanges.
• Vide-greniers.
Ramassage des encombrants et végétaux devant chez vous
Prenez rendez-vous en appelant le
Numéro vert : 0 800 800 424
travaux
Patrimoine
Des siècles d’Histoire à la Poudrerie
Après plusieurs chantiers de rénovation, la chapelle Saint-Vincent,
à la Poudrerie, a retrouvé de sa superbe. Elle est ouverte au public.
La Poudrerie, lieu de promenades, est reconnue pour la découverte de
la faune et de la flore, protégées grâce à son acquisition en 2001 par le
Conservatoire du littoral et sa gestion par le syndicat intercommunal,
le Sianpou, qui associe Saint-Chamas et Miramas. Sans délaisser les
cyprès chauves, la cascade, le point de vue remarquable de la vigie et
les 135 hectares qui regorgent de trésors naturels, il est un nouveau
chemin que l’on peut emprunter. À son terme, on admire la chapelle
Saint-Vincent, restaurée par la volonté du Conservatoire du Littoral
grâce aux financements d’EDF. L’édifice de style roman provençal
présente des caractéristiques originales, avec une configuration troglodyte et une double abside dont l’une est creusée dans la falaise de
safre. À l’abandon pendant de nombreuses années, elle a vu, trois étés
durant, la venue de jeunes en chantiers Apare (association pour la participation et l’action régionale). Débroussaillage la première année,
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MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
restitution d’un oculus la deuxième et enfin réfection de la toiture
de l’abside en 2008 ont suivi la mise à jour d’un lavoir en contrebas.
Après le diagnostic d’architectes du patrimoine, des mesures urgentes
ont été prises : l’été 2013, la consolidation du mur sud, la réfection
totale du toit et des ouvrages de pierre de la voûte ont été entrepris par
les bénévoles de l’Apare.
Une signalisation et des visites, menées par les agents de la Poudrerie
sur demande, vous permettront de connaître ce nouveau trésor. En
attendant la poursuite de la rénovation de l’intérieur de la chapelle.
Infos :
Poudrerie : 1 510, route de Saint-Chamas. Tél. : 04 90 58 27 93.
Ouverture au public : du lundi au vendredi de 7 h à 11 h (du 1er juillet
au 29 août). Les 1er et 3e dimanches du mois de 9 h à 18 h et les mercredis
de 14 h à 18 h (du 1er septembre au 30 juin).
C’EST MA VIlle
Gendarmerie
Travaux d’entretien.
Remise en peinture de la clôture.
3 000 €TTC
(100 % ville, service TPN)
travaux
éclairage public
Remplacement de luminaires,
renforcement de l’éclairage public,
réalimentation de candélabres
399 990 €TTC
(50 % SAN, 50 % conseil général)
école Maille 3
Réfection des peintures d’une classe.
2 800 €TTC
(100 % ville, service TPN)
Rue de l’Eglise
Réfection des trottoirs.
13 444 €TTC
(ville 100 %)
Chemins de l’Abri,
des Magdeleines,
de la Cacholle et du Pont
Réfection de chaussée
381 810 €TTC
(50 % SAN, 50 % conseil général)
Impasse Taussane Nord
Réfection de chaussée
138 500 €TTC
(50 % SAN, 50 % conseil général)
Rue Sauvaire
Réfection des trottoirs.
17 227 €TTC
(ville 100 %)
Travaux entretien
Voirie
TPN : travaux de première nécessité
E-atal simplifie les démarches
Lors des dernières réunions publiques, les présidents de conseils de quartiers ont souvent remercié les services techniques pour leur rapidité d’intervention. Le traitement des demandes d’intervention (voirie et espaces verts en grande partie) a été largement facilité par le progiciel E-atal qui évite les
échanges multiples téléphoniques, mails ou fax, prévient des oublis et optimise le fonctionnement des services municipaux. Ce guichet unique est un
outil web mis à disposition de la municipalité, outil auquel les conseils de quartiers ont accès. Il centralise toute les demandes. Comment ça marche :
1. Je remplis le formulaire de demande de travaux en renseignant le lieu et le type d’intervention.
2. Je valide ma demande, celle-ci est envoyée par mail au directeur du centre technique municipal.
3. La demande est transmise au service concerné (je reçois un mail m’informant que ma demande a été transmise).
4. Le service concerné prévoit une date d’intervention et je reçois un mail quand le travail a été fait.
Je peux donc à tout moment consulter l’état d’avancement de mon dossier.
MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
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SAN OUEST Provence
Une chaussée de deux fois deux voies sur
trois kilomètres entre le boulevard Aubanel
au sud et le giratoire de Toupiguières au
nord assurera une continuité, hors agglomération, entre Fos-sur-Mer et le réseau
autoroutier A7 et A9 via l’A54. Les conditions de vie des habitants seront améliorées
grâce à cette déviation du trafic hors de la
ville.
Déviation :
la première pile du pont
Mardi 17 juin à 19 heures, le premier élément
servant à la construction de la déviation routière a traversé Miramas pour rejoindre le
chantier. La taille du camion a nécessité une
circulation marquée sous le sceau de “convoi
exceptionnel” entre les ronds-points de la
Toupiguières et de la Quenouille. Premier
d’une série de trente-cinq qui alimenteront le
chantier, ce camion transportait une platine
de quarante tonnes. “Ceci a une saveur particulière, commentait le maire Frédéric Vigouroux à l’arrivée du convoi. Imaginez notre
joie alors que les Miramasséens attendent cette
déviation depuis 40 ans. Cela augure un chan-
gement dans la physionomie de la ville, quand,
en 2016, les camions et les voitures pourront
contourner Miramas. Ce soir, les riverains, qui
souffrent des nuisances générées par la circulation voient la matérialisation du chantier”.
Le coût
Les montants financés
61 M€
32,6 % (État )
32,6 % (conseil régional )
16,65 % (SAN Ouest Provence)
14,69 % (grand port maritime de Marseille)
4,4 % (conseil général)
30
Des pistes cyclables seront aménagées dans
le secteur du rond-point de Toupiguières.
Pour connaître les différentes phases
du chantier :
www.paca.developpement-durable.gouv.fr
Rubrique transports infrastructures/projets d’infrastructures/projet routier/deviationdemiramas
Avant que la déviation soit terminée, des travaux de sécurisation vont être réalisés sur
le boulevard Aubanel et la chaussée refaite, le tout pour un montant de 480 000 €.
11 M€ : contrat de projet État-Région
50 M€: programme de modernisation
des intinéraires 2009-2014
D’une longueur de 216 mètres et d’une
hauteur de 15 mètres, le viaduc franchira la
voie ferrée Avignon-Marseille via Salon.
Infos :
Des travaux boulevard Aubanel
Le financement
Des murs anti-bruit ont été prévus à
proximité de Clésud et après le rond-point
Aubanel.
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Les étapes
Mars 2014 :
début du chantier
2014 :
réalisation des appuis
2015 :
construction du tablier
2016 :
chaussées et équipements
SAN OUEST provence
habitat
Opah
intercommunale,
vous êtes 100 %
gagnant !
anniversaire
sous-préfecture
Cartes grises, papiers officiels, déclarations d’état civil
ou demandes de naturalisation… Nous connaissons
la sous-préfecture par ses guichets et les démarches
administratives qu’elle dispense. Mais qui se souvient
que celle d’Istres a été inaugurée en 1984 par le ministre de la Décentalisation Gaston Deferre, accueilli
sous les huées de grévistes mécontents ! Ambiance
plus cordiale trente ans plus tard, à l’invitation du
sous-préfet Simon Babre, devant le film retraçant
la vie des services de l’État sur notre territoire. Cet
après-midi du 14 juin a donné l’occasion aux élus de
l’arrondissement d’Istres, dont le maire de Miramas
Frédéric Vigouroux, de retracer une histoire commune. Pour accueillir tous ses invités, le représentant de l’état avait demandé aux producteurs locaux
d’installer leurs stands dans les jardins et de proposer leurs spécialités. Une démarche qu’aura apprécié
la ministre de la Décentralisation et de la Fonction
publique Marylise Lebranchu, profitant d’un déplacement dans les Bouches-du-Rhône pour rendre une
visite de courtoisie aux édiles locaux.
L’opération programmée d’amélioration de l’habitat (Opah) a pour but
d’aider les propriétaires privés à rénover leur(s) logement(s). Elle est pilotée
par Ouest Provence en partenariat
avec l’agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (Anah), le conseil
régional et le conseil général.
Pour que vous puissiez adhérer à ce
dispositif, il faut :
•Q
ue votre logement se situe dans le
périmètre d’intervention.
•Q
ue vous souhaitiez réaliser des
travaux d’adaptation, d’économie
d’énergie ou de réhabilitation d’un
logement vacant.
En fonction de critères que les équipes
de Ouest Provence vous exposeront,
les financements peuvent être très
conséquents.
Ainsi, l’adaptation d’une salle de bain
ou l’installation d’un monte-escalier
lié au handicap de l’occupant pourront bénéficier de 80 % de subvention.
Il en va de même pour le changement
de fenêtres ou d’une chaudière ou bien
encore l’isolation de combles. La rénovation complète d’un logement vacant
destiné à la location peut, quant à elle
et dans certains cas, être subventionnée à hauteur de 70 %.
Alors, pour améliorer votre quotidien
et valoriser votre bien, n’hésitez plus.
Renseignez-vous auprès du service
politique de l’habitat de Ouest Provence au 04 42 11 28 67. Une équipe
de professionnels vous accompagnera
dans votre projet.
Infos :
Sous-préfecture : avenue des Bolles, 13808 Istres.
Serveur vocal interactif : 04 42 86 57 00.
www.bouches-du-rhone.pref.gouv.fr
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Mes loisirs
culture
Art et environnement,
vivre et créer ensemble
Présentes à Saint-Rémy-de-Provence depuis deux ans, les Rencontres
européennes en Provence s’installent à Miramas au mois d’août.
La ville de Miramas tisse un nouveau partenariat qui permettra à de jeunes
gens de se frotter à des formes d’art variées. En effet, le lycée Fontlongue
abritera une soixantaine d’Européens de 18 à 30 ans, en résidence du
4 au 24 août. Ces Bulgares, Turcs, Slovaques, Italiens, Allemands et
Les maîtres
Le chef étoilé Marc de Passorio, Laurent
Festas (directeur artistique et metteur en
scène), Marc Féraud (paysagiste), Kelebogilé
Boikanyo (soprano), Geneviève Laurenceau
(violoniste), Caroline Lemière (danseuse),
Johan Farjot (pianiste et chef d’orchestre),
David Bismuth (pianiste).
Les spectacles à Miramas
Célébrer Offenbach. Dîner spectacle empruntant les grands airs et l’humour du
autres Français rencontreront des Miramasséens de la même tranche
d’âge. Les inscriptions sont ouvertes à tous ceux intéressés par la
complémentarité de l’environnement et des formes d’expression
artistique : musicale, chorégraphique, culinaire. Pendant trois
semaines, des ateliers de danse, de chant, de musique, d’arts visuels, du
jardin et de la table, de la vidéo, des costumes s’articuleront autour de
professionnels et mèneront à la création de cinq spectacles. Deux seront
présentés dans un théâtre de verdure installé dans les jardins du lycée,
un autre à Miramas-le-Vieux.
Les partenaires, dont l’Union européenne et son programme
Erasmus+Jeunesse, permettent de proposer cet échange aux jeunes pour
la somme totale et modique de 30 €, tout en étant logés et nourris,
notamment avec les produits frais de nos producteurs locaux. Les
spectacles imaginés pendant le séjour, précédés d’animations de rue le
21 août, marqueront la fin du stage. Ils seront donnés à Miramas, SaintRémy-de-Provence et Arles. Et comme en 2012 et 2013, les jeunes
repartiront chez eux, après avoir découvert un pays, une région, enrichis
d’expériences culturelles offertes par ces Rencontres interculturelles
européennes. Quant aux Miramasséens, ils auront trouvé dans cette
nouvelle forme d’ateliers une raison supplémentaire de se sentir bien
chez eux.
Infos :
Inscriptions et réservations : 06 16 55 97 95 - [email protected]
compositeur, par les jeunes Européens :
vendredi 15 août à 20 h à Fontlongue.
Tarifs : 35 € et 29 € (moins de 18 ans et
étudiants). Comme celui du 22 août, le
dîner sera préparé sous l’égide de Marc de
Passorio.
Les muses et la mer. Danse et chants pour
une odyssée vers la Méditerranée : chapelle
Notre-Dame-de-Beauvezer, jeudi 21 août
à 21 h. Tarifs : 15 €, 12 € (adhérents, demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA),
5 € (moins de 18 ans et étudiants).
Banquet d’Europe. Dîner spectacle de
clôture : vendredi 22 août à 20 h à Fontlongue.
Tarifs : 35 € et 29 € (moins de 18 ans et
étudiants).
Infos :
Billetterie à l’office de tourisme :
avenue Falabrègues et en ligne. Renseignements
sur www.rencontresenprovence.com.
Fête de fin d’année à la MJC-MPT
Festive, musicale et artistique, la fête de fin d’année a réuni ses adhérents autour d’ateliers divers.
“ L’année fut bien remplie avec l’organisation
du carnaval de la ville, les tremplins musicaux
Jeunes Talents, les soirées culturelles originales
“Expo, Vernissage, Concert” et aussi un secteur
jeune très dynamique ” détaille la directrice
de la MJC-MPT Catherine Lafont. Avec
plus de sept cents adhérents, la volonté de la
structure est de s’inscrire dans une démarche
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populaire et citoyenne avec un accès aux
loisirs et à la culture pour tous à travers de
nombreuses activités et animations. Une
MJC-MPT bien connue de l’ensemble des
Miramasséeens et depuis longtemps, puisque
l’année prochaine, elle soufflera ses quarante
bougies. “ Nous avons vécu de très jolies choses,
mais l’année prochaine sera vraiment spéciale,
MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
même si l’on ne peut pas trop en parler pour
l’ instant. En tout cas, notre souhait est que les
adhérents y prennent vraiment part” ajoute le
président Jean-Jacques Perez.
MJC-MPT : 11 bis, boulevard Aristide-Briand.
Tél. : 04 90 50 05 18. Courriel : mptmiramas@
orange.fr
Mes loisirs
association
GALERIE DES MOLIèRES,
ARTS PLURIELS
Exposition Miroir sans tain
Très impliquée dans la vie culturelle miramasséenne, la Galerie des Molières multiplie
les événements. Après l’exposition photographique Nous sommes tous des œuvres d’art,
de Jean-Paul Olive en avril, le président
de l’association Animer les Molières, Éric
NGuyên, et son équipe ont accueilli d’autres
personnalités en mai et juin.
Les arts martiaux font
étape à la Galerie
En mai, le directeur technique adjoint de
la fédération vietnamienne de viet vu dao,
Maître Truong Van Bao effectuait un voyage
dans l’Hexagone pour célébrer le cinquantenaire de l’école française. Il a choisi, pour
une de ses haltes, Miramas et la Galerie des
Molières, à l’invitation de Céline Garcia, la
présidente du club local. Accompagné de
Maître Nguyên Công Tôt, le responsable de
l’union des clubs de viet vu dao en France,
il a rencontré le maire Frédéric Vigouroux,
l’adjoint aux sports Jacques Baudoux et Éric
Nguyên, de la Galerie des Molières. Ensemble, ils ont assisté à une démonstration
Viet vu dao
des pratiquants miramasséens, fort impressionnés par les Maîtres. La visite des installations de Saint-Suspi et la future halle régionale d’athlétisme a fait entrevoir de grandes
perspectives aux dirigeants vietnamiens :
“Pourquoi pas un festival des arts martiaux
vietnamiens à Miramas, voire un championnat du monde ?” Une envie qui pourrait se
concrétiser puisque Truong Van Bao a confié
à Céline Garcia un rôle plus étendu que
celui qu’elle ne tient déjà : elle est chargée de
développer les arts martiaux vietnamiens en
France et en Europe. Et le club continue de
surfer sur le succès. Le club de viet vu dao
est rentré champion de France de son weekend de compétition des 14 et 15 juin, tous ses
représentants ont terminé premiers !
Miroir sans tain
Sept photographes ont posé leurs regards sur
les commerçants et artisans du bord de Crau
dans un collectif intitulé Miroir sans tain.
Séverine Adment, Christophe Castillo, Cyril
Galliné, Alvaro-Martin Castillo, Christophe
Guénoud, Fabrice Lagier et Jean-Paul Olive
Les expos à venir
possèdent des sensibilités diverses pour décrire le quotidien de nos commerçants. Par
un regard, un geste, un bâtiment, ou sous
forme humoristique, le collectif nous a livré, entre le 5 juin et le 5 juillet, leur vision
du commerce et de l’artisanat, sous l’œil de
deux Meilleurs ouvriers de France, la responsable nationale Jocelyne Caprile et David
Vaccaro, celui du maire Frédéric Vigouroux
et de l’adjointe à la culture Paulette Arnaud.
Par leurs regards, “la petite histoire” a rencontré la grande, celle du Débarquement en
Normandie, à la veille de la commémoration
du 6 juin. La Galerie a voulu associer le Souvenir français à cette date historique et rendre
un hommage vibrant aux combattants d’hier
alors que les artistes mettaient à l’honneur les
travailleurs d’aujourd’hui.
Infos :
Galerie des Molières : 11, avenue de Grèce.
Tél. : 04 42 47 00 18.
Du lundi au samedi de 14 h à 18 h.
Courriel : lagaleriedesmoliè[email protected]
En 2015
Des monts et merveilles : Christophe Castillo (photos) et Daniel Fages (peintures)
du 11 septembre au 4 octobre. Vernissage le 11 septembre à 18 h 30.
La Poudrerie : monde ouvrier, histoire passée, mémoire présente, du 9 octobre
au 8 novembre. Vernissage le 9 octobre à 18 h 30.
Claude Tartelin, Karine Julien, Marcel Hauth, Brigitte Bresson (peintures) et
Gérard Lopez (sculptures) du 13 novembre au 20 décembre. Vernissage le
13 novembre à 18 h 30.
Architecte voyageur et reporter : Mathieu Mazaudier
(photos).
Bernard Brun, Christian Bagnol, Vanessa, Patrick Allard
(peintures).
La Galerie des Molières sera fermée jusqu’au 30 août
et du 23 décembre au 5 janvier.
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Mes loisirs
Association
Soirées festives
avec Black Mamba
Franck, le président de l’association, Françoise
et leurs amis organisent soirées et voyages.
Franck, le président de l’association, Françoise et leurs amis organisent soirées et voyages.
Douze copains. Douze amoureux de la moto, de la liberté, de la route
66 au service de la fête et l’animation, telle est la raison d’être de
leur association, Black Mamba, créée en septembre 2013. Autour de
Franck et Françoise Hernandez, la bande de copains s’affaire pour
organiser tous les trois mois environ une soirée à thème. Mais ils
peuvent aussi organiser des anniversaires, des voyages ou des weekends sur demande. “Il nous tient à cœur de montrer que l’on peut tous
s’amuser à moindre coût, qu’ il ne faut pas directement mettre la main au
porte-monnaie pour avoir quelque chose de bien. Pour nos soirées, nous
demandons une petite participation aux frais et que les gens apportent un
plat salé, un sucré et une boisson. On s’occupe de l’animation et de mettre
l’ambiance. Pour l’ instant, nous organisons nos événements au centre
social à Entressen, mais on espère pouvoir bientôt en proposer à Miramas”
conclut Françoise Hernandez, la secrétaire de l’association. Pendant
la prochaine Fête des associations le 7 septembre, Black Mamba tiendra un stand de barbe à papa.
Infos :
Pour joindre Black Mamba : maison des associations.
Tél : 06 12 46 88 75. Courriel : [email protected]
Prochaine soirée, sur le thème de l’école :
samedi 27 septembre
Georges Combe, trekkeur passionné
Âgé de 69 ans, Georges Combe, président de l’association l’Espigau, a connu Miramas quand elle ne comptait que 6 000 habitants.
Cet animateur « nature et patrimoine » en connaît donc les moindres recoins et alentours.
“Je suis un passionné de la nature. Les insectes, surtout, me fascinent depuis que je suis enfant. J’ai tout appris seul dans les livres. Et ça me plaît de
transmettre mon savoir sur la faune, la flore, le milieu rural et urbain. Ce qui m’ intéresse, c’est de balader de façon “ intelligente” en apprenant des
choses. Certains de mes randonneurs sont aujourd’ hui aussi calés que moi ou expliquent eux-mêmes des choses. C’est un réel plaisir que de vivre ça”
explique Georges Combe. Si l’homme, très actif, a travaillé pendant trente ans à la Cogema (Areva) comme dessinateur industriel, sa passion
pour la marche, les découvertes et les balades ne l’a jamais quitté. “Passionné de montagne, j’ai passé mon brevet d’État d’accompagnateur à 50 ans.
J’organise des treks en France comme à l’ étranger. Depuis 2006, je suis déjà parti onze fois à la Réunion. Mais sans partir loin, nous allons aussi
avec la quarantaine d’adhérents que compte aujourd’ hui l’association, faire des randonnées sur la journée, demi-journée ou deux-trois jours pour des
marches en raquettes à neige. Je peux proposer des séjours mais l’on peut aussi m’en demander. N' hésitez pas à me contacter.” conclut Georges Combe.
Infos :
Renseignements : 06 10 61 32 46.
Courriel : [email protected].
Site : associationlespigau.sitew.fr
Prochaine randonnée le 28 septembre
sur le GR 9 du Grand Lubéron, Pié Cabrier.
Dénivellation : 700 m. Durée : 5 h 30
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MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
Mes loisirs
sport
Infos :
Golf intercommunal du Mas de Combe :
chemin de Foulon. Tél. : 04 90 58 56 55.
www.golfouestprovencemiramas.fr
Du haut niveau
pour le Trophée du Tiger’s House
Stéphane et Anaïs Meyssonnier, anciens
jeunes golfeurs de Miramas ont remporté la
compétition.
Pour ce douzième Trophée du Tiger’s House,
compétition officielle, plus de cent cinquante
golfeurs de toute la région avaient fait le déplacement. “Nous avons mis en place cette manifestation, qui dure trois jours, pour remercier
les golfeurs qui viennent pendant toute l’année.
Nous sommes très heureux d’y voir des joueurs
de talent comme les gagnants de cette édition,
Stéphane et Anaïs Meyssonnier, qui font partie
des cinquante meilleurs joueurs français” révèle
Fabrice Tostivint, le directeur du restaurant qui
a donné son nom au trophée. Avec un score de
-2 pour Stéphane et de +7 pour Anaïs, le frère
et la sœur qui jouent maintenant au golf de
Nîmes-Campagne, ont remporté le trophée.
“Comme mon frère il y a trois ans, j’intègre le
pôle France Espoirs du Creps d’Antibes en juillet.
Je suis très heureuse. J’ai commencé à jouer, ici,
à Miramas et vraiment je le recommande à tous.
Une équipe au top, l’endroit idéal pour commencer” détaille la jeune fille de 17 ans, qui a
terminé 6e lors d’une récente compétition en
Allemagne.
Record au concours
d’équitation de travail
Les qualifiées aux
championnats de France
Manon Gaudel en amateur 1 et Christine
Aymes en amateur Élite disputeront les
championnats de France à Méjanes les
17 et 18 juillet. Bonne chance à elles.
Près de cinquante cavaliers, soit le double par
rapport à la première édition de 2013, étaient
présents au domaine de Cabasse le 25 mai
dernier pour participer au deuxième concours
d’équitation de travail organisé par l’école
d’équitation Les Gardians de Crau.
“Différentes cultures et façons de monter étaient
représentées : notre monte camarguaise, seule
équitation française de travail, mais aussi la
monte western, portugaise et la Doma Vaquero.
La journée fut intense, nous avons fait passer plus
de cent cinquante tests, qui permettaient d’ évaluer les compétences de chaque cavalier pour la
reprise de travail, la maniabilité, le chrono et le
tri sur bétail domestique” explique Christine
Aymes, directrice et monitrice à l’école des
Gardians de Crau, détentrice d’un BP Jeps
(brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) d’équitation de
travail et de tradition. Les cavaliers qualifiés
à l’issue du concours se sont retrouvés fin juin
pour un critérium section Club à Arles, tandis que les amateurs participeront aux championnats de France d’équitation de travail au
domaine Paul-Ricard les 18 et 19 juillet. “Ce
fut une belle journée très réussie, notamment
grâce aux bénévoles sans lesquels l’association
ne pourrait pas exister et aussi avec l’aide de la
municipalité et de l’office municipal des sports.
Merci à tous. Je n’ai qu’un souhait pour l’année
prochaine : que l’on organise encore un concours
au top avec toujours plus de participants” conclut
Christine Aymes.
Infos :
Les Gardians de Crau : 470, chemin du Cres.
Tél. : 06 63 09 09 84. Site : http://les-gardians-decrau-equitation-de-travail.e-monsite.com/
MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
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Mes loisirs
Ces rencontres pérennisent
la découverte du handisport
La responsable de l’antenne
miramasséenne du Maillon
Handisport,
une ville engagée
Encore une belle journée, le 5 juin, pour les
sportifs en situation de handicap. Le Tennis
club avait mis ses courts à disposition pour
des rencontres disputées et des moments
de convivialité.
Un nouveau court
Le court n° 5 a été inauguré quand l’été pointait son nez, alors que les
finales du tournoi interne étaient jouées. Jacques Baudoux, adjoint au
sport, Jérémie Pardies, conseiller municipal délégué aux relations avec les
clubs sportifs et Daniel Higli, conseiller municipal en charge de la voirie
ont pu admirer le nouveau revêtement en quick et l’éclairage qui autorisent un jeu dans des conditions optimales.
Taillé sur mesure
La ville a signé une convention avec le Maillon et lui verse une subvention pour financer intégralement toutes ses actions. La structure aide les
personnes en situation de handicap à sortir de leur isolement. Pour cela,
elle propose des loisirs, du sport, un accompagnement spécifique à chaque
cas pour les courses, les visites médicales, des promenades, des moments
de lecture.
Une commission hebdomadaire réunit l’adjointe au handicap Fadela
Aoummeur, le CCAS, les travailleurs sociaux spécialisés et le Maillon.
Ce travail en symbiose a permis à la mairie de réaliser des progrès considérables depuis un an. Côté pratique, une extension de la mairie centrale
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MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
En invitant cent vingt personnes d’Ayguebelles, de la Chrysalide, de la
Vaillante, du centre médico-psychologique de Miramas, de la Rose des
sables et de l’hôpital de jour de Martigues, le Maillon a contribué aux
retrouvailles avec les douze Miramasséens qui jouent au tennis tous les
mardis. Entre exhibitions, démonstrations, concours de pétanque, ateliers de stimulation, de coordination et parcours de motricité, la paëlla
de midi a marqué une pause fort appréciable et appréciée.
Et s’ils veulent poursuivre dans cette discipline, ce que conseillent tous
les sportifs miramasséens, en fauteuil ou pas, le Tennis club leur offre
la licence, les cours, le matériel pédagogique contre les 19 € qui servent
à couvrir la licence FTT et l’assurance.
abrite un ascenseur, le parvis a été refait pour faciliter l’accès. La municipalité met à disposition des minibus et leurs chauffeurs qui les accompagnement dans les foyers, dans des associations de loisirs ou sportives.
Renseignez-vous auprès du Maillon et reportez-vous au Livret des seniors,
disponible dans tous les services de la ville et sur le site www.miramas.org.
Pôle handicap : espace Croizat, 4, avenue du Maréchal-Juin.
Tél. 04 90 57 41 56. Courriel : [email protected]
Le Maillon : rue Barbier-Jauffret. Tél. : 04 90 50 51 14.
Mobile : 06 38 39 70 75. Courriel : [email protected]
à LA MJC AUSSI
Elle est équipée d’un ascenseur et d’accès faciles, la MJC-MPT ouvrira
donc des ateliers aux personnes en situation de handicap à partir de
septembre.
Renseignements 04 90 50 05 18.
Site : www.mjc-mpt-de-miramas.org.
tribune
Rassemblement Bleu marine
Nous souhaitons vous alerter – La fin du SAN Ouest Provence programmée le 01 JANVIER 2016, engendre de nombreuses questions – Les structures sont actuellement aux mains d’une intelligentsia socialo-communiste qui finance et fait profiter en priorité
un clientélisme de parti ( pour ne pas dire de caste ) et ce n’est pas le retentissement de certaines affaires qui ne nous le démentira.
Miramasséens miramaséennes, de nombreuses structures ( sportives par exemple ) ne nous appartiennent plus (elles sont du ressort
du SAN ) de gros crédits sont contractés, du personnel est encore embauché etc… Alors que le SAN devrait profiter de ces dix-huit
mois pour ralentir “la pompe à fric” et se préoccuper du retour des compétences ( voirie, personnel, PLU etc…) ; ainsi que de savoir comment nous allons “rembourser” toutes les dettes du SAN qui viendront s’accumuler aux nôtres. Il y a quelques années, les
journaux titraient “LA FRANCE A PEUR”, aujourd'hui, plus que jamais, ce titre est d’actualité. Que va t’on nous laisser comme
situation ? Que vont nous laisser la clique socialo-communiste avec à sa tête un Maire dont le point fort est d’être un excellent orateur.
Donnez au Rassemblement bleu marine l’occasion de percer dans chaque administration, vous vous donnerez vous-même l’occasion
de vous exprimer.
Le groupe du Rassemblement bleu Marine de Miramas informe les habitants de Miramas qu’une permanence d’élu sera tenue dans
leur bureau de la Mairie – ( prendre la rue derrière la Mairie jusqu’au bout – sur votre droite le bâtiment contigu à celui de l’Urbanisme, situé dans la petite courette – 1er étage )
( N° de téléphone 06 22 68 19 32 ou le 06 27 56 63 89 ) – Les permanences seront les vendredis de 17h30 à 19h30 ) ou sur demande
–Nous sommes à votre écoute –
Les propos de l’opposition sont retranscris tels qu’ils nous parviennent (NDLR).
ESPALLARDO - REBOUL – POGGI – ALVAREZ – THOMAS
Expression de Maryline Keraudy
Le texte ne nous est pas parvenu à l'heure où nous imprimons.
Expression de Cécile Dumas
Le texte ne nous est pas parvenu à l'heure où nous imprimons
MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
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au fil des vies
Les vacances d’été
à Miramas
Si les premiers congés payés ont fait leur
apparition en 1936, on a toujours su
(et on sait toujours) s’occuper et s’amuser à
Miramas. Pas besoin de partir à “perpette”
pour se divertir. Il y avait de quoi faire sur
place, dans les alentours et aux colonies
que possédaient les différentes institutions.
À l’époque, l’école primaire finit le 14 juillet pour permettre aux enfants de paysans de
participer aux travaux des champs et la rentrée se fait le 1er octobre. Comme il n’y a pas
de rivière à Miramas, les garçons se baignent
“au coude” dans le canal de Craponne au
niveau de la salle des fêtes Pierre-Tristani.
L’habitude y avait créé une sorte de petite
plage, à l’initiative et à la surveillance de
Monsieur l’Abbé. De temps en temps, il faut
bien écarter quelques cadavres d’animaux ou
autres étrons qui flottent dans une eau souvent boueuse. C’est qu’on craignait “dégun”
à cette époque ! En ces temps où la mixité
n’existe pas, les filles vont de leur côté un
peu plus loin sur le canal, dans un endroit à
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proximité de l’usine Areva, bétonné sur une
cinquantaine de mètres.
On prend facilement la bicyclette pour aller
sur les bords de l’étang de Berre à RochePlate, au port américain au pied du quartier
des Magdeleines ou encore aux HeuresClaires à Istres. On y passe des journées de
pêches “miraculeuses” : oursins, moules,
loups, muges, anguilles, huîtres, palourdes,
crabes. Notre étang était alors bien riche et se
portait bien mieux que maintenant. On parcourt la colline ou la Crau pour y placer des
pièges : lapins, alouettes, lièvres, perdreaux,
etc. On y cueille, pour les mères, les herbes
de Provence. Et en automne, on y ramasse les
meilleures barigoules de la région.
Le centre d'été de la SNCF organisait tous
les jeudis des sorties à Fos, à la Couronne ou
à Carro et Monsieur le Curé Jourdan ouvrait
grand les portes du patronage où l'on venait
nombreux faire des parties d'échasses, de la
lecture, du pas de géant ou du cinéma dans la
MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014
cave du presbytère.
Pour les cheminots, on a la chance de
pouvoir partir en famille par le train de la
Côte-Bleue jusqu’à la plage de La Couronne,
à Martigues. Les enfants partent en colonie de
vacances aux Bouillouses (Pyrénées), Cannesla-Bocca (Alpes-Maritimes), La Clappe,
Ceyreste, Saint-Chély-d'Apcher, etc.
L'église Saint-Louis avait aussi sa colonie à
Grand-Rieu en Lozère. Elle était animée par
un personnage emblématique de la ville, le
curé Jourdan, que personne ne peut oublier
tant il était actif. La mairie aussi avait sa
colonie, à Lus-la-Croix-Haute. Des souvenirs
et des expériences à jamais gravés dans les
cœurs et les esprits.
au fil des vies
Dans les années qui suivent, la municipalité
développe son offre de loisirs avec l’ouverture
de la piscine en 1971. Une fois de plus, nombreux sont les Miramasséens venus se rafraîchir, ou simplement acheter des bonbons au
restaurant “d’en haut”. Le centre aéré commence dans les préfabriqués de la maternelle
Marcel-Gresset. Au vu de son succès, des locaux plus grands sont nécessaires et le centre
se déplace à la bibliothèque, puis à l’école
Jean-Moulin. En 1980, un nouveau site ac-
cueille les petits Miramasséens, Cabasse
avec son château et ses dépendances. On y
pratique la poterie, la cuisine, la peinture,
la photo (et son labo), les jeux sportifs, le
camping, on étudie la nature, la botanique,
on reçoit des auteurs et conteurs. Comme
le souligne Monique Casal, ancienne directrice du centre “Le site merveilleux de
Cabasse y est pour beaucoup”. Aujourd’hui
encore, son château et ses dépendances sont
très fréquentés, pour le plus grand bonheur
La coulounìo de vacanço
Après la Guerro, en 1948, emé lou patrounage, èron encaro li
capelan qu’èron en cargo de la jouventuro dóu mitan poupulàri.
Li chato èron d’un coustat à l’escolo Jano Darque e li chat de
l’autre, dins la cours de la glèiso. Ero lou biais d’educa lis enfant, de li fourma, de ié douna uno fourmacioun mouralo, fisico
e soucialo. Tre que i’avié un moumenet de libre, òurganisavon
d’ativeta : siegue uno partido de baloun o de bocho, uno partido
de galo de terro, siegue uno seanço de cinema ; de jo de piste e
d’escursioun, e que sabe encaro… Avien meme mounta uno
chourmo de foute-balo pèr minime
Es coum’acò qu’aquel an, moun paire anè en coulounìo de vacanço à Grand-Riéu en Lousèro. Bèn segur, lou vouiage se faguè
emé lo trin, dins de vagoun de bos : 5 ouro de trin sus de bancado de bos tambèn, moufle coume uno saco de massacan.
La colonie de vacances
Après la Guerre, en 1948, avec le patronage, c’étaient les curés
qui étaient en charge de la jeunesse des milieux populaires. Les
filles étaient d’un côté à l’école Jeanne-d’Arc et les garçons de
l’autre, dans la cour de l’église. C’était un moyen d’éduquer les
enfants, de les former, de leur donner une formation morale,
physique et sociale. Dès qu’il y avait un moment de libre, ils
organisaient des activités : soit une partie de ballon ou de boules,
une partie de billes de terre, soit une séance de cinéma ; des
jeux de pistes, des excursions, et que sais-je encore… ils avaient
même monté une équipe de football pour minimes.
C’est comme cela, que cette année-là, mon père alla en colonie
de vacances à Grandrieu en Lozère. Bien sûr, le voyage se fit en
train, dans des wagons de bois : 5 heures de train sur des bancs
de bois aussi, rembourrés aux noyaux de pêches.
Dès l’arrivée, ils les installèrent dans une grande bâtisse de gra-
de nos enfants. La municipalité n’a eu de
cesse de proposer un programme varié et
attractif. Tout comme les séjours et destinations de colonies (Corse, Suisse…). Sans oublier les stages de l’OMS, la programmation
des centres sociaux et de la MJC. De quoi se
fabriquer encore de beaux souvenirs.
Tre l’arribado, lis istalèron dins uno grando bastisso de pèiro
frejau, dins de vàsti dourmidou. Pièi, li vacanço, enfin ! De journado touto pèr s’amusa emé li coumpan, dins un paisage de
mountagno roundo, douço, cuberto de brusc e de brimbello,
de fourest de pin gavot, de serènto e de faiard. Èro lou tèms de
permenado, de bagnado dins la ribiero, de jo e de partido de
foute-balo, toujour. Mai à l’après dina, èron countregne de faire
miejour ! Visitèron l’abadié Nosto-Damo de nèu à Langougno,
de baumo emé pendoulino e candeleto mountanto.
Malurousamen, èro l’annado d’uno malandrarié de poulioumielite e la counsigno èro d’apoundre de javel dins tout ço que se
bevié. Mai l’aigo rajavo d’en pertout e cado fes que rescountravon uno font dóu tèms d’uno sourtido, li pichot qu’èron se jitavon subre tant l’aigo que bevien de longo èro marrido de goust !
nit, dans d’immenses dortoirs. Puis, les vacances, enfin ! Des
journées entières pour s’amuser avec les copains, dans un paysage de montagnes rondes, douces, couvertes de bruyères et de
myrtilles ; des forêts de pins sylvestres, d’épicéas et de fayards
(hêtres). C’était le temps des promenades, des baignades dans la
rivière, de jeux et de parties de football, toujours. Mais après le
repas, ils étaient contraints de faire la sieste ! Ils visitèrent l’abbaye de Notre-Dame des neiges à Langogne, des grottes avec des
stalactites et des stalagmites.
Malheureusement, c’était l’année où une épidémie de poliomyélite sévissait et la consigne était de mettre de la javel dans
tout ce qui se buvait. Mais l’eau coulait de partout et chaque fois
qu’ils rencontraient une fontaine pendant une sortie, les petits
qu’ils étaient se jetaient dessus tant l’eau qu’ils buvaient tous les
jours était mauvaise au goût !
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Renseignements : 04 90 58 08 24 / www.miramas.org
Avec la participation
de la Terra de Miramaris
Avec la participation
des conseils de quartier
des Collines et des 4-Chemins

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