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GRAND ANGLE Emploi des jeunes, des efforts, des résultats P. 20 N°142 Juillet-août 2014 Sommaire JEUNESSE >>> >>> Urban Sessions N° 142 Juillet-août 2014 NUITS Métis GRAND ANGLE La jeunesse et l’emploi >>> Arrêt sur images L’Édito du maire Votre magazine change Arrêt sur images > Journée mondiale du sang > Les anniversaires de Croizat > Les commémorations > La fête de la musique > Festival Nuits Métis C’est ma vie > Maillons-nous > Fête des voisins, fête des quartiers > De l’école au collège > Des lycéens à l’aide > Atosa offre des jouets > Coup de pouce à la lecture > Programme réussite éducative > Portes ouvertes du périscolaire > La petite enfance à la fête > La prévention routière > L’orchestre Métis Suivez-nous Retrouvez toutes les informations, événements, photos et le magazine en ligne, avant sa distribution, sur le site de la ville : www.miramas.org P. 5 Grand angle P. 20 > La jeunesse et l’emploi Commerces P. 12 SAN P. 30 > La déviation, c’est parti > Les trente ans de la sous-préfecture > L’Opah > Urban sessions > Les pépites de Camille Xerri > La championne Alexia Grenouillat > L’état civil > Aux délices de Jamila > Action Mirasud et la Fête des mères Vivre ensemble > Engins motorisés, ça suffit > Une nuit zéro accident C’est ma ville > Une référence pour la biodiversité > Le fauchage raisonné > La chapelle Saint-Vincent rénovée > Opération propreté > Les travaux > E-Atal P. 25 P. 26 P. 27 Mes loisirs P. 32 > La fête à la MJC-MPT > Des rencontres européennes en Provence > La Galerie des Molières, arts pluriels > L’Espigau > Black Mamba > Les Gardians de Crau > Le Trophée golf du Tiger’s House > Le tennis et le handisport Tribune P. 37 Au fil des vies P. 38 Faire paraître des infos Suivez l’actualité sur Facebook : www.facebook.com/Ville.de.Miramas Visionnez les photos sur Flickr : www.flickr.com/photos/ ville_de_miramas MIRAMASINFO N° 142 Regardez les films sur vimeo : www.vimeo.com/miramas Banderoles associatives Renseignements à la maison des associations : 04 90 17 30 21. Contactez le service communication avant le 20 du 2e mois qui précède la parution (Ex : envoi avant le 20 novembre pour une parution en janvier). [email protected] [email protected] Hôtel de Ville - 13140 Miramas - Tél. : 04 90 58 79 79 • Directeur de la publication : Frédéric Vigouroux Directrice de la communication : Véronique Barbetti • Journalistes : Michelle Colonna, Betty Reboul, Céline Germain • Crédits photos : Jean-Paul Olive, Marion Bouillet, Michelle Colonna, Christine Falco, Christophe Castillo, GDID, DR, Thyphaine Ligeard • Graphisme : Thalamus • Impression : Imprimerie Vallière - Tiré à 13 000 exemplaires - Dépôt légal : juillet 2014 • Imprimé sur papier recyclé. édito Frédéric Vigouroux Maire de Miramas Village de marques, tous gagnants ! “ “ Nous y sommes presque ! Le Conseil d’État a confirmé l’autorisation de réaliser le Village de marques de Miramas. La construction devrait se réaliser en même temps que le chantier de la déviation routière pour une ouverture en 2016. C’est une magnifique opportunité qui s’ouvre pour notre ville comme pour les villes environnantes. Bientôt, plus de 2,5 millions de visiteurs, provenant le plus souvent de loin, viendront chaque année fréquenter notre ville et en profiteront pour visiter les alentours : Istres, Salon, Arles, la Camargue ou les Alpilles… Il nous faut tous être prêts à tirer le meilleur parti de cette aubaine, renforcée encore par l’arrivée concomitante du grand stade couvert d’athlétisme. Les demandeurs d’emploi doivent se former aux langues vivantes et aux techniques de vente. Les entrepreneurs et les investisseurs doivent monter des projets touristiques ou commerciaux. Et les collectivités locales des alentours doivent se concerter pour faire évoluer leurs centres-villes afin qu’ils soient plus attractifs, plus complémentaires et pour construire ensemble des circuits touristiques afin de séduire ces clientèles. Pour ne prendre qu’un exemple : chaque été, des millions de personnes venant du nord de l’Europe traversent la France pour se rendre en Espagne, au Portugal ou en Italie. Ils passent à quelques kilomètres de nous. Sachons faire en sorte qu’avec l’attrait du Village de marques, le plus grand nombre possible en profite pour faire une étape sur notre territoire, découvre notre patrimoine provençal exceptionnel et fasse vivre nos hôtels, nos campings, nos restaurants et nos boutiques. Je lance un appel à tous, élus, responsables économiques, habitants. Soyons intelligents et solidaires. Tenons-nous prêts, concertons-nous et la prospérité sera au rendez-vous, largement partagée ! Ainsi, nous serons tous gagnants… C’est une magnifique opportunité qui s’ouvre pour notre ville comme pour les villes environnantes. MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 3 Miramas Info CHANGE POUR VOUS La périodicité Grand angle Comme la plupart des magazines municipaux, nous adoptons la formule du bimestriel, qui représente également une économie pour le budget de la commune tout en donnant le temps de traiter des sujets de fond. . À partir de ce mois-ci, nous vous donnons rendez-vous tous les deux mois (juillet-août, septembre-octobre, novembre-décembre, etc.). Cette périodicité permettra de synthétiser les sujets, mais implique également que vous nous transmettiez vos informations suffisamment tôt pour planifier leur traitement. Ce parti pris permettra également de regrouper les sujets similaires pour rendre le magazine plus pertinent. Le dossier Les rubriques À partir de ce mois de juillet, votre magazine change : de format, de périodicité, de rubriques, de mise en page et de contenu... Nous le voulons plus proche de vous et plus plaisant à lire. Il répond aux remarques que vous avez formulées en répondant à un questionnaire. Nous avons tenu compte de vos avis. Miramas Info doit être toujours plus votre journal parce que vous vous intéressez à la vie de votre commune, que vous voulez savoir tout ce qui s’y passe et que vous voulez donner votre avis. Tout en continuant de présenter l'action de la municipalité, votre journal dira aussi comment vous vivez votre ville, quelles sont vos attentes et vos initiatives. Dans cette nouvelle présentation, nous vous laissons encore plus la parole et nous viendrons régulièrement à votre rencontre pour connaître vos points de vue. Ainsi, nous ferons ensemble encore plus vivre le message : “Miramas, votre ville, vos vies” ! Bonne lecture. Économie Emploi - Insertion - Commerces - Marchés, brocantes, brèves Vivre ensemble Éducation - Enfance - Sécurité - Budget Tourisme - Urbanisme - Prévention … Développement durable - Propreté - Espaces verts, espaces naturels, travaux… SAN Ouest Provence Mes loisirs Associations - Sports - Culture Arrêt sur images Tribune Ces pages, essentiellement traitées sous l’angle photographique, restitueront les événements selon l’actualité et les fêtes organisées par la municipalité. Expression de l’opposition Au fil des vies Traditions provençales - Notre histoire C’est ma vie 4 www.miramas.org Suivez l’actualité sur Facebook : www.facebook/ville.de.miramas c’est ma ville (en fonction de l’actualité et pour un meilleur repérage) Gens d’ici : Portraits - Rencontres État civil… Jeunesse : Imédias - Été Jeunes Mission locale - Maison des adolescents Conseil municipal des jeunes… Mon quartier : Conseils de quartier Travaux de proximité - Habitat Initiatives - Centres sociaux… Suivez-nous Retrouvez toutes les informations, événements, photos et le magazine en ligne, avant sa distribution, sur le site de la ville : La périodicité bimestrielle ne lèsera en rien les informations que vous voudrez faire paraître dans le Miramas Info et dans l’agenda. Lorsque nous en disposerons suffisamment tôt, elles seront traitées sous format papier. Et dans tous les cas, elles seront relayées sur le site de la ville et sur Facebook, comme c’est déjà le cas. MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 Visionnez les photos sur Flickr : www.flickr.com/photos/ville_de_miramas Regardez les films sur vimeo : www.vimeo.com/miramas Faire paraître des infos Contactez le service communication avant le : 20 juillet pour septembre-octobre, 20 septembre pour novembre-décembre, 20 novembre pour janvier-février… [email protected] [email protected] [email protected] Banderoles associatives Renseignements à la Maison des associations : 04 90 17 30 21. ARRÊT SUR IMAGES EN CHIFFRES ! Depuis le début de l’année : 265 présentés 224 prélevés 26 don du sang nouveaux donneurs Un geste simple qui sauve des vies Une amicale et des donneurs mobilisés pour la journée mondiale du don du sang. “J’ai arrêté de donner pendant ma grossesse et les six mois suivants, mais là, je compte bien reprendre les dons de sang. J’ai commencé à ma majorité et j’espère le faire encore pendant longtemps. Pour moi, ce n’est pas grandchose, mais ce sang sauvera peut-être une vie ou aidera un malade” explique Alexandra, 30 ans, présente à la maison des associations le 14 juin à l’occasion de la journée mondiale en faveur du don du sang. Pour cette collecte particulière, ce sont près de soixante-dix Miramasséens qui se sont présentés, cinquante-trois ont été prélevés dont neuf pour la première fois. “Le nombre d’ajournés est important, mais c’est normal, les médecins sont vigilants et protègent autant les donneurs que les receveurs” confie Bernard Daudon, trésorier adjoint de l’amicale miramasséenne. L’association soudée et dynamique multiplie les actions dans Miramas avec des collectes mensuelles, mais aussi une randonnée annuelle organisée en juin et une convention signée en février pour dix ans entre l’EFS, l’Établissement français du sang, l’Amicale et la municipalité pour s’unir et recueillir six cents dons annuels Prochaine collecte : vendredi 8 août de 15 h à 19 h 30 à la maison des associations. au lieu des trois cents actuels. “Pour cette deuxième randonnée, la chaleur du lundi de Pentecôte a fatigué quelques marcheurs, mais ce fut une très belle journée avec des participants âgés de 4 à 73 ans ! Nous serons encore présents cette année à la Fête des Associations et à d’autres manifestations. Car il est important de rester tous mobilisés” conclut Bernard Daudon. www.dondusang.net croizat BON ANNIVERSAIRE >>> Le 26 juin, Anne-Marie Chayot, adjointe au maire, déléguée aux affaires sociales était présente auprès des natifs du mois, usagers de l’espace Croizat. Un bon anniversaire à mesdames Marie Ambacher, Henriette Auphant, Marie Castellano, Lyliane Déantoni, Francine Di Muro, Madeleine Muller, Mireille Pardelli, Brigitte Pérez, Nicole Turpin et messieurs Jean Barbier, Claude Garcin, Michel Pastor, Pierre Raymond et Jean-Claude Schiano. MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 5 ARRÊT SUR IMAGES COMMÉMORATIONS 74e anniversaire de l’appel du 18 juin Honorer les résistants morts En présence du maire Frédéric Vigouroux, de Jean-Marie Pascal, adjoint délégué aux anciens combattants, et des autorités militaires associatives et civiles, Joseph Sloimovici, le président de l’union locale des anciens combattants et associations patriotiques, a déposé avec l’ancien combattant Gabriel Baldauf, une gerbe au pied de la stèle du Général-De-Gaulle. Il a lu le message du ministre délégué aux anciens combattants, Kader Arif, à l’occasion du 74e anniversaire de l’appel de 1940 lancé par le général de Gaulle. “Quoi qu’il arrive, la flamme de la Résistance ne doit pas s’ éteindre et ne s’ éteindra pas”. Peu nombreux furent les Français, de métropole et d’Outre-mer, qui entendirent cet appel. Mais ils étaient en nombre suffisant pour y répondre. Pour que naisse, dès le 18 juin 1940, la France Libre. (…) En cette journée nationale, nous rendons aujourd’ hui hommage au général de Gaulle, chef de la France Libre et à tous ceux qui l’ont rejoint pour défendre une certaine idée de la France et de ses valeurs : Liberté, Égalité, Fraternité. Défendre ses valeurs au prix d’un danger de tous les instants et parfois du sacrifice suprême”. “Morts pour la France, morts pour la Résistance. Recueillons-nous !” Jean-Marie Pascal, avec de nombreux élus et personnalités, le président de l’Ulacap, Joseph Sloimovici, le lieutenant-colonel Cuvelier de l’établissement principal de munitions de Provence de Miramas, le capitaine des pompiers Marc Vallet, Jean-Pascal Clain, le directeur de la police municipale mais aussi le président départemental de la Fondation Maréchal-de-Lattre, le lieutenant-colonel Régis de Miol et son vice-président délégué, Ahmed Boualam, ont honoré la mémoire d’Arthur Favaro, résistant miramasséen torturé et mort fusillé le 13 juin 1944 ainsi qu’à tous les résistants de la Seconde Guerre Mondiale. “Depuis 2008, une plaque a été posée par la ville dans la rue où l’on habitait et je suis content que l’on honore de la sorte la mémoire de mon père” confie son fils, Armand. 6 MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - Juillet-août juillet-août 2014 2014 Se souvenir des morts en missions extérieures Le 18 mai 2001, une stèle fut érigée par le Souvenir français dans la zone de regroupement des armées (ZRA) et depuis, on y honore la mémoire des militaires morts au cours des missions extérieures. Cette année, le lieutenant-colonel Cuvelier de l’établissement principal de munitions de Provence de Miramas a remis au soldat 1re classe Lénaïc De Oliviera la médaille de la défense nationale, échelon Bronze et la médaille d’or avec étoile de bronze à Adrien Neff pour les qualités militaires dont il a su faire preuve lors de l’opération Serval au Mali d’octobre à février 2014. Jean-Louis Rentini et Marthe Gachet, président et vice-présidente du comité de Miramas du Souvenir Français, ont procédé au dépôt de gerbe pour ensuite respecter avec Jean-Marie Pascal, les militaires et les associations patriotiques une minute de silence. ARRÊT SUR IMAGES fête de la musique Miramas solaire La programmation prometteuse a offert au public très nombreux un show aux musiques entraînantes. Les Miramasséens et leurs amis venus des communes environnantes ont pu laisser parler leur corps sur les rythmes “muy caliente” joués sur la place Jourdan. Salomé de Bahia, légende de la musique brésilienne, a maintenu le lien avec la coupe du monde de football avec un tempo style samba et un style vestimentaire typique. Les enfants ont pu quant à eux partager la scène avec Nâdiya, une artiste accessible. Et tous ont repris en chœur les tubes de Chris Anderson, Salomé de Bahia, DJ Mam’s et de Nâdiya jusqu'au bout de la nuit. MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 7 ARRÊT SUR IMAGES Festival Nuits Métis encore un grand cru Des têtes d’affiches comme Zebda, en ouverture le 19 juin, Lek Sen, Dub Inc, des habitués comme la batucada de la famille Géant, des musiques d’ici et d’ailleurs, des découvertes comme Violons barbares : Nuits Métis 2014 est encore et toujours le festival dont on parle. Gratuit, avec ses deux scènes en alternance, son marché du monde, la concrétisation du travail d’une année. Car plus qu’un festival, Nuits Métis se décline avec ses Instants Métis à la MJC, dont il programme les Tremplins, à la médiathèque, dans les collèges et lycées, par des rencontres avec les artistes, des ateliers (photophores géants, fresque, batucada…) L’Orchestre Métis, issu de la fusion de musiciens 8 MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - Juillet-août 2014 collégiens de La Carraire et de Miramaris prend de l’ampleur et se frotte aux plus grands sur l’espace du plan d’eau Saint-Suspi. Le premier jour, le maire Frédéric Vigouroux et son adjointe déléguée à la culture, Paulette Arnaud ont invité les acteurs culturels à débattre. Entre réflexion et grand moment de fête partagé, Nuits Métis a rempli toutes ses ambitions. MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - Juillet-août 2014 9 ARRÊT SUR IMAGES Festival Nuits Métis Miramas soutient les acteurs culturels La municipalité de Miramas, en accord avec les organisateurs de Nuits Métis, a souhaité dédier la 1re soirée du festival aux acteurs culturels des Bouches-du-Rhône, le jeudi 19 juin. Ils ont été conviés à cette soirée où s’est tenu un débat sur la culture avant les concerts de Naïas, David Walters et Zebda. Frédéric Vigouroux et son équipe municipale veulent ainsi rendre hommage et favoriser les échanges entre tous ces artistes et techniciens qui font vivre la culture dans nos territoires, et notamment les intermittents du spectacle dont la municipalité comprend le combat légitime. Ces hommes et ces femmes de talent participent grandement à l’épanouissement de nos concitoyens et notamment les plus jeunes. Ils travaillent souvent dans des conditions difficiles. Le maire rappelait dans son intervention, 10 que, comme le disait récemment Michel Duffour, ancien secrétaire d’État au patrimoine et à la décentralisation culturelle, dans une remarquable tribune pour le journal Marianne : “S’ il est décisif pour l’avenir de nos sociétés d’avoir des citoyens libres et responsables, soyons cohérents et plaçons au centre de tout projet une politique culturelle ambitieuse”. C’est une mission de service public qui implique de donner à tous les artistes les moyens de vivre pour créer, s’exprimer, partager et inciter leurs concitoyens à le faire. Ici à Miramas, c’est une volonté politique affirmée pour ouvrir les esprits et les cœurs, pour rapprocher les hommes ! Bien qu’intermittents, nous avons choisi de maintenir le festival. MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 Marc Ambrogiani, directeur de Nuits Métis ARRÊT SUR IMAGES Festival Nuits Métis Un festival éco-responsable Il porte des valeurs chères à notre ville : le vivre ensemble, le métissage, dans un esprit de fête privilégiant la gratuité. Le festival respecte aussi les engagements de l’Agenda 21 et répond au programme Agir du conseil régional sur les quatre thèmes des déplacements, des achats éco-responsables, de la sensibilisa- tion du public et de la gestion des déchets. Des toilettes sèches sont installées, la société Aremacs dispose des poubelles de tri, les vide et ramasse papiers, gobelets et mégots tout au long de la soirée, des bouchons d’oreilles et des éthylotests sont distribués à l’entrée. Le temps des palabres www.flickr.com/photos/ ville_de_miramas Retrouvez toutes les photos du festival en ligne. De nouveaux rendez-vous étaient donnés tous les soirs sous la tente à palabres pour évoquer, avec le public et les acteurs culturels, le rôle de la culture à Miramas et au-delà. “La culture repose sur la volonté de ceux qui la font et sur ceux qui la financent, signalait l’adjointe déléguée à la culture Paulette Arnaud. Dans notre ville, son budget est maintenu”. Entre culture et international, culture et développement durable, les débats ont été alimentés par un état des lieux et les perspectives offertes par les institutions et les associations sur l’offre et la pratique culturelle. MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 11 C’EST MA VIE ! mon quartier Fête des voisins, fête de quartiers la Maille 2 en fête Le centre social Giono, la municipalité et leurs partenaires associatifs ont invité les habitants du quartier à une grande fête de fin d’année. “Monsieur, où faut-il s’ inscrire pour l’atelier scientifique ?” demande un jeune garçon. Comme cet atelier tenu par la MJC-MPT lors de la fête de quartier “Maillons-nous” au parc urbain de la Maille 2, tous les jeux ont ravi les enfants, les plus petits comme les grands : tournoi de foot, volley, pétanque, dessin, coin lecture, mais aussi le jeu géant de dames, l’atelier de perles ou encore la pêche aux canards. Les enfants n’ont pas arrêté de jouer et de courir, tandis que des mamans tenaient un espace “Sucré, Salé” pour autofinancer une prochaine sortie. “Cette grande fête de quartier est une réussite à attribuer à nos partenaires habituels comme la ville, le comité de quartier de la Crau, le bailleur social, Imédias, la MJC et les associations comme l’Addap 13 (association départementale pour le développement des actions de prévention), Anonymal ou Maisons et Jardins, mais aussi et surtout aux habitants du quartier, qui ont participé aux réunions de préparation, qui ont soumis des idées, etc. Les habitants sont devenus acteurs et c’est une très bonne chose. De tels moments permettent de resserrer les liens et de mieux faire connaître l’ensemble des partenaires” explique Delphine, responsable du secteur famille au centre social Giono. Après le repas partagé tous ensemble, les adultes et les jeunes ont regardé le film projeté par l’association Anonymal sur la rénovation urbaine du quartier. La tombola de l’Addap 13 Comme la fête de quartier avait lieu un vendredi 13, on a eu l’idée d’organiser une grande tombola. Tous les lots sont aussi l’occasion de passer un moment en famille avec des tickets de cinéma, des bons pour des glaces à Miramas-le-Vieux, des places pour une séance d’accrobranche. Nous avons vendu plus de 200 tickets et l’argent récolté sera remis à l’école Paul-Cézanne pour financer un projet éducatif. Majid Staali de l’Addap 13. L’amitié se partage Sous l’égide de centres sociaux ou de façon individuelle, l’amitié et le bon voisinage ont été entretenus. Une façon de se retrouver sous le signe de la convivialité et du partage, avec, pour certains, animations et spectacles en prime. Qu’il est bon parfois de faire un saut dans le passé quand les nouveaux moyens de communication (téléphone portable, réseaux sociaux) n’existaient pas. Les gens savaient 12 qu’ils pouvaient compter les uns sur les autres, on discutait, on s’entraidait… Voilà l’ambiance que souhaitent recréer les centres sociaux ou certains particuliers lors de fêtes de voisins ou de quartiers. Le centre social La Carraire avait d’ailleurs choisi le thème des fêtes d’autrefois en aménageant la place Legras en place de village, colorée et pleine de gaieté. Les jeux d’antan, tir à la corde, course en sac, chamboule tout, mini-ferme MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 ont d’ailleurs eu un vif succès. Une soirée clôturée par la projection en plein air de La Guerre des boutons. Sur la place des Baladins, on trouvait kermesse, pétanque, maquillage, taureau mécanique, puis scène musicale. Quelles que soient les animations proposées, chacun a pu compter sur une main-d’œuvre bénévole et solidaire de son quartier pour partager un moment simple et intergénérationnel. C’EST MA VIE ! Lycéens à l’aide : dispositif gagnant-gagnant Des lycéens de Cocteau ont aidé une vingtaine d’élèves de CM2 pendant l’année scolaire. Une deuxième année couronnée de succès pour ce dispositif expérimental soutenu par la ville avec la participation du lycée Jean-Cocteau, des écoles élémentaires Jean-Macé et Gérard-Philipe et l’Éducation nationale. “J’ai choisi douze lycéens volontaires et motivés pour venir en aide à une vingtaine d’enfants, une fois par semaine après l’ école pendant toute l’année. Ils aident aux devoirs et revoient ensemble la méthodologie. C’est utile et bénéfique aux grands comme aux petits. Mes élèves se sentent investis d’une mission, ils prennent leur rôle très à cœur. Parfois, c’est pour certains d’entre eux dans leur ancienne école, donc ça leur fait bizarre de revenir dix ans en arrière. Et cette aide permet aux élèves de CM2 de mieux appréhender le passage en sixième” explique Stéphane Marsalet, conseiller principal d’éducation au lycée. Fin juin, après les épreuves anticipées du baccalau- JEUNESSE éducation réat, le maire Frédéric Vigouroux a félicité et récompensé l’ensemble des lycéens en finançant une partie de leur Bafa ou de leur permis. Passage en 6e pour 363 élèves Comme tous les ans, la municipalité a invité les élèves de CM2 à une cérémonie au cours de laquelle ils ont reçu un dictionnaire, qui leur sera bien utile dans leur vie de collégien. “J’ai passé aujourd’ hui une trop bonne journée ! Là, on m’offre un trop beau dictionnaire et ce matin, avec mon père, on a visité le collège Albert-Camus. C’est gigantesque. J’ai passé un moment dans une classe en immersion et l’on m’a rassuré car j’ai un peu peur qu’on m’embête parce que je suis un peu petit” commente Raphaël, écolier à Jules-Ferry, après avoir récupéré le dictionnaire offert par la ville. Maryse Rodde, adjointe au maire déléguée à l’éducation, en a profité pour prodiguer quelques conseils bien utiles aux 363 élèves qui feront le grand saut l’année prochaine : “Vos années au collège sont importantes pour votre avenir, alors, comme le dit souvent notre maire, Frédéric Vigouroux : lisez, n’arrêtez pas de lire, laissez la télé, ça, ce n’est pas important. Réussir votre collège, c’est ce qui est important” conclut la première adjointe. Ça fait bizarre, on sera les petits l’année prochaine, alors que l’on est aujourd’hui les plus grands. Mais bon, je n’ai pas peur, car les 6e je les connaîtrai tous ! Ambre élève MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 13 C’EST MA VIE ! JEUNESSE éducation Apprendre en s’amusant Le programme réussite éducative, mené par le centre d'action sociale en partenariat avec la médiathèque intercommunale, aide les enfants dans la maîtrise de la lecture. Par le jeu et la créativité avec l’ogresse MangeTout, les ogres Coquette ou encore Bueno Bueno… Les vingt et un enfants (du CE1 au CM2) entrés dans un parcours de réussite éducative ont fait preuve d’une belle imagination avec trois histoires : Le loup dans le bois des élèves de La Carraire, Les trois souhaits de ceux de Van-Gogh et L’ogre et l’ogresse des enfants des écoles Paul-Cézanne, Maille 3 et Jean-Giono. Dans le public, les parents, frères et sœurs ont ri mais étaient aussi très fiers lors de la cérémonie de clôture durant laquelle les enfants ont présenté tout le travail accompli. Deux fois par semaine et pendant plus d’une heure et demie au sein des écoles, Samira et Fatima, les animatrices de l’association Les ailes de Réussite et les artistes professionnelles, Martine Bataille, Pascale Roux et Monique Bertrand, ont accompagné les jeunes élèves pour développer le plaisir et le goût à la littérature jeunesse, s’épanouir et s’approprier la langue française tout en s’amusant. “On repère les difficultés de chaque enfant individuellement et on leur offre une chance de réussir. Il s’agit d’ateliers d’expression de langage pour lutter contre tous les freins possibles susceptibles de générer un échec tout en les inscrivant dans une démarche plus globale, avec aussi un accompagnement des parents avec des sorties familiales pour les sortir de l’ isolement qu’ ils rencontrent parfois” ajoute Lyes Aït-Ammar, coordonnateur PRE. Un coup de pouce pour la lecture Le Coup de pouce Clé est l’autre dispositif que porte la médiathèque, depuis 18 ans, pour encourager les enfants de cours préparatoire. Ceux repérés par leurs enseignants en début d’année fréquentent des clubs quatre soirs par semaine. Grâce aux animatrices et à l’implication des parents qui les en- couragent, les soixante-neuf écoliers de la promotion 20132014 ont trouvé l’assurance qui leur manquait pour appréhender la lecture et l’écriture. Et ils le crient, sur la scène de la salle des fêtes : “Nous vous disons ce soir : le coup de pouce c’est géant !”. Cette fin d’année marque aussi le départ à la retraite d’Éliane Bordin et de Madeleine Dubois, animatrices de la première heure. Cette dernière énonce : “Je suis toujours heureuse de m’occuper d’enfants, j’ai passé mon Bafa à 50 ans, j’ai toujours eu de très bons liens avec l’ équipe pédagogique. Le Coup de pouce valorise l’enfant”. Quant à Éliane, après trente Solidarité Atosa au grand cœur Atosa, importateur espagnol de jouets et de produits sous licence, installait en 2012 sa plate-forme de distribution et sa centrale d’achat pour l’Europe sur le site de Clésud. L’enfance représente pour ce groupe, qui a pour devise “Et si la vie était un jeu ?”, un élément essentiel à la construction de chaque individu. C’est de manière spontanée que le groupe a offert des lots de jouets pour les enfants scolarisés de la commune. Atosa est une grande famille qui base sa croissance sur l’enthousiasme, la volonté du travail bien fait et la bonne entente. C’est ainsi qu’au mois de mai, la firme a fait livrer aux écoles de Miramas dix-sept cartons remplis de jouets 14 qui respectent les législations européennes en matière de sécurité. Certains les ont utilisés pour les kermesses de fin d’année scolaire, d’autres les gardent pour des manifestations, comme l’élémentaire Van-Gogh qui les réserve pour sa tombola de Noël, ou le groupe scolaire Marcel-Gresset qui les distribuera lors de récompenses scolaires. Thierry Vitani, directeur du groupe scolaire Marcel-Gresset : “Dans le cadre du projet d’ école, diverses actions sont organisées par notre équipe enseignante comme celle du défi orthographe où les élèves sont entraînés à épeler des mots tout au long de l’année et réunis lors d’une finale. Mais nous souhaitons autant encourager les bons élèves que ceux qui font des efforts et qui travaillent. Certains lots seront donc utilisés comme récompenses, les autres serviront pour une tombola du Noël 2014 au profit de la coopérative de l’ école”. MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 années de bénévolat à l’école Giono (accompagnement dans les sorties, les animations) dont dix-huit de Coup de pouce, cette retraite a déjà un goût de nostalgie : “J’ai suivi les enfants et ensuite les enfants de ces enfants. Je reste toujours très proche d’eux, mais ça va me manquer”. C’EST MA VIE ! JEUNESSE Petite enfance Nous avons eu une très belle participation des familles et un engagement du personnel. Les enfants sont ravis. Nous sommes heureuses. Armelle Raffini conseillère municipale déléguée à la petite enfance Anne-Marie Chayot adjointe au maire déléguée aux solidarités Les petits à la fête Emplie de deux cents enfants de moins de trois ans, la salle des fêtes reflétait le plaisir de jouer ensemble, pendant la Fête de la petite enfance, orchestrée par le CCAS le 6 juin. Dès leur arrivée, les enfants inscrits dans les crèches, les jardins d’enfants ou en garde chez les assistants maternels, ont été happés par la ferme Soleil d’Auriol, installée à l’ombre des arbres. Dans la salle des fêtes, au décor des quatre saisons réalisé toute l'année par les structures, de nombreuses activités (plantations, peinture, fabrication de bâtons de pluie, maquillage...) à partager avec les parents : “On a découvert plein de choses sur les activités de notre fils” expriment les parents de Joakim. Vanessa, comme beaucoup d’autres parents, est enchantée du parcours motricité installé derrière la salle des fêtes : “Mathis ne voulait voir que cet atelier, on a tout de même réussi à faire du jardinage”. Pour les soixante-dix personnes qui travaillent dans le domaine de la petite enfance, le pari est gagné. Ce moment, reconduit depuis trois ans au mois de juin, leur permet aussi de se rencontrer et d’échanger sur leur métier. Infos : Renseignements : immeuble le Doris, parc de La Carraire. Tél. : 04 90 17 26 72. Fax : 04 90 17 31 39. Courriel : [email protected] Portes ouvertes du périscolaire Inviter les familles à venir rencontrer les équipes d'animation, à participer aux ateliers et découvrir les différentes activités manuelles, artistiques et sportives. Le périscolaire concerne 23 écoles maternelles et primaires réparties dans huit structures qui accueillent près de 22 108 enfants, le matin, le midi et le soir. Fin juin, les familles ont pu se familiariser avec les programmes proposés : “C'est très diversifié et équilibré pour permettre à chaque enfant de choisir son atelier selon ses envies et son propre rythme. Les animations sont aussi là pour éveiller sa curiosité et élargir son champ de connaissances et de compétences” détaille Annie Grac, responsable du périscolaire à la direction éducation jeunesse. A l'école Jean-Macé, parents et enfants ont pu, par exemple, pendant ces portes ouvertes, déguster quelques produits bio. Pendant six mois, à raison d'une heure par semaine, trois seniors de l'ADMR et les élèves du périscolaire ont cultivé dans la cour de l'école un petit potager avec des tomates cerises, de l'ail, de l'oignon, des fèves et des petits pois… “Cet atelier est né d'une demande de nos seniors et des enfants. Une très belle expérience aux multiples bénéfices. Le lien intergénérationnel a été renforcé et les enfants ont appris beaucoup de choses sur la nature et les légumes en espérant que ça leur a donné envie d'en manger un peu plus !” conclut Ghislaine avec le sourire. MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 15 C’EST MA VIE ! JEUNESSE Prévention routière reçu leur lot par les conseillers municipaux Daniel Higli (délégué à la circulation) et Hatab Jelassi (délégué à la sécurité). Ces heures réservées à la sécurité routière permettent aux enfants d’acquérir très vite les bons réflexes : “Nous avons la volonté de bien vous préparer aux dangers de la route” soulignait le maire Frédéric Vigouroux en les appelant à la plus grande prudence. Elles les préparent également à l’attestation scolaire de sécurité routière 1 (ASSR) délivrée au collège, alors que la validation du dossier est obligatoire pour le passage en 6e. Savoir conduire avant la 6e En juin, les enfants des écoles obtiennent les récompenses pour leur participation aux épreuves théoriques et pratiques de la prévention routière. Remise des prix. Le 3 juin, les enfants étaient fébriles dans le salon de l’espace Croizat. Tout au long de l’année, les écoliers suivent l’enseignement de la police municipale. Approche théorique tout d’abord, dans les classes, puis mise en application sur le circuit du gymnase Concorde. Les tests écrits et la maniabilité des vélos, le respect des consignes de sécurité dont ils font preuve déterminent les notations. Et puisqu’il faut des gagnants ! Les notes, parfois serrées, ont permis de distinguer les trois meilleurs élèves de CM2 et la meilleure classe de Miramas, qui ont Le classement 1er : Thomas Vella, classe de Mme Rigalle, Jules-Ferry. 2e : A xel Pagès, classe de Mme Franc, Jean-Macé. 3e : Kylian Maurin, classe de Mme Maillet, Jeanne-d’Arc. La meilleure classe : celle de Mme Maillet, sous la direction de Mme Dinlaportas, Jeanne-d’Arc. Un vélo, offert par la municipalité, a été remis au premier. Les autres lauréats se sont vus attribuer diverses récompenses données par la mairie, les conseils régional et général, le SAN Ouest Provence, l’office de tourisme et le zoo de La Barben. Collèges L’Orchestre Métis a sa place aux Nuits Métis Quand deux profs fondus de musique partagent leur passion, deux orchestres voient le jour. Professeur de musique dans deux collèges et multi-instrumentiste, Luc Pineau installe l’orchestre Miramaris l’année 2011-2012 : “J’avais envie de sortir des chorales scolaires et j’ai utilisé des instruments d’ éveil avec une dizaine d’ élèves”. L’année suivante, plus à l’aise, les collégiens élaborent des projets plus aboutis. Professeur de maths dans une classe voisine, Bérenger Roelens entend. Et se réveillent en lui les vieux démons de la musique. Formé au saxophone et aux arrangements au conservatoire, il avait laissé son instrument dans sa boîte. Jusqu’au jour où il reprend son souffle et ses anches et renforce l’orchestre avec 16 quelques élèves de La Carraire. Acte de naissance de l’Orchestre Métis en 2013. Depuis, et grâce au soutien de l’administration des deux établissements, les adolescents répètent une fois par semaine à la MJC-MPT. Ils se sont produits avec talent et succès lors du dernier festival Nuits Métis. “L’orchestre répond à une demande sans qu’ il soit besoin de fréquenter le conservatoire, même si certains d’entre eux y suivent des cours, explique Bérenger Roelens. Il peut être aussi un tremplin pour continuer la musique. Et puis, cette formation renforce les liens entre les collèges et a fait découvrir la MJC à ceux qui ne la connaissaient pas”. Un cercle vertueux, donc, dont les élèves eux-mêmes soulignent le bénéfice : “Nous mélangeons les styles de MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 musique, française, d’Europe centrale, reggae. C’est sympa. En plus, jouer avec d’autres est plus rassurant que seul. On s’ écoute, on se rassure, on s’entraide”. C’EST MA VIE ! JEUNESSE Cultures urbaines Infos : Retrouvez les cultures urbaines pendant l’Été Jeunes, du 21 au 30 août de 17 h 30 à 23 h. Fathy El Hathat : 06 11 41 77 78. Courriel : [email protected] (graff) Matthieu Jacinto : 06 23 15 16 34. Courriel : [email protected] (beatbox) Urban Dream : Hichem Soltani : 06 18 86 80 09. Courriel : [email protected] (hip-hop) Parkour13140 : Anthony Denis : 06 67 97 07 36. Courriel : [email protected] (parkour) Urban Sessions Lâchez-vous ! Plusieurs expressions artistiques, musicales, vocales, graphiques et corporelles, constituent désormais le point de référence culturel du hip-hop. Une culture expliquée aux collégiens, avec initiations à l’appui, très appréciées de tous. Les ateliers du samedi étaient ouverts à tout public. L’association Urban Dream, qui a chapeauté l’ensemble des intervenants et des ateliers, promeut l’expression urbaine sous toutes ses formes. Les ateliers proposés dans les trois collèges de la ville ont été très bien accueillis par les élèves et le corps enseignant, avec Hichem Soltani, président de l’association Urban Dream : “Nous souhaitons casser l’image négative de la culture hip-hop, quoique les esprits aient déjà bien évolué. Nous aimons faire partager les choses qui nous tiennent à cœur et véhiculer les valeurs de respect et de tolérance, primordiales à la vie en collectivité. Il faut admettre que la majorité des chorégraphes s’inspire de ce mouvement. Portez attention à la page d’accueil You tube, et vous verrez le nombre de battles de hip-hop qui y sont retransmises. C’est une véritable culture en plein essor”. une logistique assurée par la municipalité. Clairelyse Vignal, professeur d’arts plastiques au collège La Carraire : “Les animateurs, ont un excellent relationnel avec les jeunes. Ils les mettent rapidement à l’aise, sans aucune différence entre filles et garçons. Tout le monde peut s’exprimer. Nous avons proposé ce projet aux sixièmes car ils sont particulièrement réceptifs et engagés dans tous les projets que nous montons. C’ était notre moyen de les féliciter et les encourager”. Dans les classes, on entend Yoann : “Lâchez-vous, faites de grands mouvements…”. Au début, les participants Paule Chich, principale du collège Albert-Camus : “Cette initiative est très intéressante. Je suis partisane de ce genre de projet qui s’inscrit parfaitement dans nos outils pédagogiques puisqu’en lien direct avec des disciplines telles que la danse, le sport ou les arts plastiques. Ma seule condition était de jouer selon mes règles, car je suis responsable des élèves de mon établissement. Condition qui a été entendue et respectée par les animateurs et la municipalité”. sont gênés mais ils se prennent rapidement au jeu. Dans une autre classe, Matthieu vous entraîne dans l’histoire de Petit K. Dehors, on court, on saute, on s’approprie l’espace extérieur, on peint, on dessine et on donne de la couleur à la vie dans l’atelier graffiti. Initiés, amateurs ou simples curieux ont pu apprécier cet art urbain lors d’initiations, de compétitions, de show et de battle dans le cadre du festival Nuits Métis. Anthony Denis, atelier parkour : “Nous souhaitons transmettre aux jeunes l’envie de bouger et leur permettre de s’exprimer au travers du mouvement et apprendre à se déplacer. Cette activité change la vision de leur environnement, leur ville, leur quartier. Ils dansent avec les obstacles, jouent avec l’architecture, prennent plaisir à bouger et à créer par eux-mêmes. Le parkour est une activité sportive et artistique, plutôt récréative pour les enfants”. Matthieu, dit Joos, atelier beat-box : “Mes auditeurs sont rapidement pris dans l’ histoire du personnage Petit K, qui, pour se donner du courage, chantonne son nom à tue-tête. Il perd ensuite les voyelles, ce qui donne un son style PeuTeuKeu, et voilà, vous avez les bases du beat-box. Ce langage est universel et s’adapte à toute sorte de diction, nasale, gutturale…” MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 17 C’EST MA VIE ! GENS D’ICI Portraits Saint-Suspi, la pépite de Camille Rappelez-vous : il fallait envoyer un cliché de personnes, paysages, bâtiments, situations… symbolisant cette ville que vous aimez tant : Miramas. Camille Xerri, quinze ans, a obtenu la quatrième place du concours “Les pépites de Miramas”, organisé par la ville avec une prise de vue du plan d’eau Saint-Suspi, jouant avec des effets net-flou. Quelle a été votre réaction à l’annonce de cette 4e place ? Une grande surprise ! Sans fausse modestie, je ne m’y attendais vraiment pas. Quand j’ai vu les photos des autres concurrents, les situations, les jeux de lumière, je les trouvais très pertinentes. De là à imaginer que je serai le coup de cœur Facebook ! Depuis quand faites-vous de la photo ? Depuis environ deux ans. J’ai débuté mes armes sur un “bridge” puis suis rapidement passée à un reflex, qui convenait 18 plus à mes attentes. Par contre, je n’ai pas encore cerné toutes les possibilités et réglages qu’offre cet appareil. Avez-vous reçu une formation ? Absolument aucune. Je me base sur des notices, des livres et des tutoriels sur internet. Qu’est-ce qui vous inspire ? Les paysages et les portraits, façon shooting, mais toujours en extérieur. J’aime les couleurs. Pourquoi le lac ? C’est un lieu calme, proche de mon lycée. Il y a plusieurs choses MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 à photographier et j’aime bien y passer du temps avec mes amis lorsque je n’ai pas cours. Qu’est-ce qui vous a inspirée au moment de la prise de vue ? J’ai tout simplement voulu par cette photo, appliquer mes acquis en liant la théorie et la pratique. Comme je l’ai déjà dit, j’aime la couleur et ce jour-là, je n’ai vu que cette herbe verte. Quels autres lieux aimez-vous photographier, pourquoi ? J’aime photographier Cabasse car on est en pleine nature, et Miramas-le-Vieux pour le panorama. La ville est un bon support pour les amateurs photos car on est à proximité de lieux pour faire différents types de clichés. Des projets ? Je sais que le site de la Poudrerie serait un excellent support pour mes prises de vue, de par la diversité des paysages, des panoramas, une flore luxuriante. En ce qui concerne les portraits, pourquoi pas prendre les chevaliers des fêtes médiévales ou les Provençaux de Racine e Jitello. C’EST MA VIE ! GENS D’ICI Portraits Ma plus belle récompense est ma sélection en équipe de France… Quand Grenouillat rime avec résultats Quand le feu et l’eau se rencontrent, on obtient une adolescente comme Alexia. Plutôt calme à l’école, elle relâche toute son énergie dans les bassins de natation. Une énergie remarquée depuis longtemps par ses pairs, qui lui permet d’enchaîner les victoires. Dès cinq mois, Alexia évolue dans les eaux de la piscine municipale, dans le cadre des “bébés nageurs”. À cinq ans, elle rejoint les effectifs de Miramas Aqua Sport Club. Il y a huit ans, lors du championnat de natation de France, organisé à Istres, elle prend conscience qu’elle désire devenir performante et ressembler à son idole, Laure Manaudou, ne ménageant pas ses efforts. En 2012, elle obtient le record de France de 100 mètres brasse des benjamins. Karine, sa maman : “Alexia s’entraîne dix heures par semaine dans les bassins, plus deux heures de préparation physique et de nombreuses compétitions le week-end. Malgré cet emploi du temps chargé, elle parvient à garder du temps pour la littérature fantastique qu’elle affectionne particulièrement. Très dynamique, la natation lui permet d’ évacuer cette énergie débordante et de mettre en œuvre son souci permanent d’essayer d’atteindre la perfection”. Alexia ajoute : “Je sais que la natation est un sport exigeant. Ma plus belle récompense est ma sélection en équipe de France pour la coupe de la Comen, fin juin en Israël (due à ses trois titres de championne de France brasse 50, 100 et 200 mètres)”. Karine se veut particulièrement émue par tant de volonté : “Alexia n’est pas de ces nageurs dilettantes qui réussissent facilement. Je suis consciente du chemin parcouru et des efforts fournis”. Infos : Miramas Aqua Sport Club : 12 bis, rue Arphons-Bruno. Tél. : 04 90 50 07 63. Avis de recherche État civil Ils sont nés : Alvaro Vaugon, le 20 mars • Alex Gorlier, né le 23 avril • Enzo Pellegrin le 5 mai. Ils se sont mariés : Éric Mary et Marianne Lorgoux, le 31 mai • Houssem Arfaoui et Vanessa Langlois, le 31 mai • Lionel Crabb et Camille Frey, le 31 mai • Olivier Mulaton et Floriane Calligaro, le 7 juin • Francisco Borges et Florence Haro, le 7 juin • Cédric Pialat et Johanna Ferrer, le 14 juin • Helder Perdigao et Stéphanie Berthé, le 14 juin. Ils nous ont quittés : Violette Capdevila veuve Ambrosio, 53 ans, le 24 avril • Paulette Vivier veuve Obrier, 88 ans, le 13 mai • Hervé Selles, 42 ans, le 15 mai • Mustapha El Alamai, 43 ans, le 18 mai • Marcellin Lencontre, 78 ans, le 20 mai • Georges Brun, 81 ans, le 21 mai • Alain Pastor, 84 ans, le 24 mai • Ljubomir Mladenivic, 78 ans, le 24 mai • Martine Schneider, 58 ans, le 29 mai • Janne Perez, 76 ans, le 29 mai • Gabriel Besancon, 89 ans, le 29 mai • Emidio Martins-Filipe, 76 ans, le 2 juin • Ioan Corcoi, 53 ans, le 3 juin • Marguerite Plauchud veuve Comte, 93 ans, le 4 juin • Marie Giordano veuve Gautier, 94 ans, le 8 juin • Michel Couder, 87 ans, le 10 juin • Karim Goumiri, 48 ans, le 12 juin • Marie Valle veuve Goirand, 96 ans, le 12 juin • Lucie Brunetto veuve Assorbo, 103 ans, le 12 juin • Henri Poirot, 81 ans, le 13 juin • Mahmoud Haddad, 78 ans, le 16 juin. Miramasséen un jour, Miramasséen toujours ! Vous avez des proches ou dans vos connaissances des Miramasséens de cœur que la vie a emmenés ailleurs. Ils vivent à l'étranger ou dans une autre région de France, permettez-nous de les contacter. Nous avons un projet pour eux et une belle surprise à la clé. N'hésitez pas à en parler à votre entourage et à nous contacter : Courriel : [email protected] ou 04 90 17 48 38 www.facebook.com/Ville.de.Miramas MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 19 GRAND ANGLE Emploi des jeunes, des efforts, des résultats 20 MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - Juilletjuillet-août août2014 2014 GRAND ANGLE Les jeunes et l’empoi À Miramas, on met tout en œuvre pour accompagner les jeunes demandeurs d' emploi. La municipalité et ses partenaires (Pôle emploi, Mission locale, École de la 2e chance…) les encouragent, les orientent, les aident à trouver les meilleures solutions quel que soit leur profil. Et les derniers chiffres de l’emploi des jeunes ne démentent pas ces efforts conjugués : ils baissent de 5,2 % à Miramas. Espace relais emploi : une réussite ! La Mission locale Ouest Provence tient son antenne en centre-ville. Toutefois, devant les problématiques repérées auprès des jeunes habitant les quartiers nord, il est apparu opportun de créer une action expérimentale à leur intention. Le diagnostic puis la concertation entre les partenaires et les financeurs (État, Cucs, le fonds social européen, Ouest Provence) a conclu à l’implantation d’une permanence au centre social Giono. Ce réel lieu de proximité permet le maillage du territoire et le rapprochement avec tous les publics. Depuis novembre 2008, une conseillère en insertion assure l’accueil, avec pour objectif principal d’aller au-devant des jeunes demandeurs d’emploi, en les aidant et les accompa- gnant dans leurs démarches. Reconnu dans le quartier comme un lieu indispensable, l’Espace relais emploi permet d’améliorer les réponses apportées. Et après six années, de passer de l’expérimentation positive à une action pérenne. L’espace relais emploi a suivi 137 jeunes en 2013 et 178 en 2014. MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 21 GRAND ANGLE Les jeunes et l’emploi Lisa Hajeri, en emploi saisonnier Des projets plein la tête Boulanger de formation, Mike Ruiz-Garcia a trouvé un emploi temporaire à Clésud. Mais c’est pour mieux préparer l’avenir. Depuis que le commerce de La Carraire a fermé, Mike et son épouse Fleur rêvent de rouvrir la boulangerie atisanale. Lui au four, elle à la vente. Pour les aider, ils ont fait appel à CitésLab, un dispositif d’Intitiative Ouest Provence : “Nous partons de rien et ne disposons que d’un petit capital de départ. Pour que les banques nous suivent, nous devons trouver 9 000 €. Nous pourrons alors prétendre à un prêt à taux zéro”. Magali Morineaux les suit dans ce parcours, apporte des réponses sur la législation, les possibilités et de leurs rencontres naissent des idées plus originales : “Dans un premier temps, nous avons rendez-vous avec les Moulins de Marseille, qui peuvent apporter des aides. Nous avons aussi pensé à ouvrir un compte de crowfunding sur internet. Une sorte de souscription où les gens donneraient pour nous aider à nous lancer. Imaginez, à 1 € par Miramasséen ! En contrepartie, nous leur offririons du pain ou des viennoiseries pour les remercier”. Le jeune homme de 28 ans et son épouse imaginent toutes les solutions pour transformer leur rêve en réalité. “Et toujours conseillés par Magali, qui nous arrête quand ce n’est pas réalisable et nous rassure quand nous nous décourageons. À la moindre interrogation, elle est là !” Alors peutêtre une boulangerie bientôt à La Carraire ? Infos : CitésLab : 04 42 56 53 13. Sur rendez-vous au centre social Jean-Giono. 22 Passer son Bafa Youssef Bouslamti, élève en Bac commerce aux Alpilles, souhaite travailler l'été dans un domaine qu'il affectionne. Pour ce faire, il a besoin du brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (Bafa). Un ami lui dit que la mairie peut aider au financement. Il commence sa formation puis est employé comme saisonnier à Cabasse pour la valider. Tout en continuant ses études, le jeune homme occupe toutes ses vacances comme animateur. Il a trouvé sa voie. Un conseiller de la Mission locale l’oriente vers le brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BP Jeps), pris en charge par la Région. Après trois années de formations, de stages et d’emplois saisonniers, Youssef partage son temps entre le secteur jeunes du centre social Giono, le périscolaire et l’accueil de loisirs municipal. Et il prépare un concours de directeur de centre de loisirs. MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 Parmi les 143 personnes recrutées pour les emplois saisonniers à la mairie, 106 ont moins de 26 ans. Lisa Hajeri appartient à cette catégorie. À 19 ans, la jeune étudiante en médecine, forte de sa maîtrise de l’anglais et de l’espagnol, passera son été au point d’accueil saisonnier de l’office de tourisme : “J’aime le contact humain, la culture, l’ histoire et le patrimoine. Native de Miramas, je connais bien la ville et ses environs, j’adore les musées et les festivals culturels. Je pense donc n’avoir aucun problème pour guider les touristes dans leurs visites ni pour les renseigner sur les activités de l’ été. D’autant que les premiers contacts avec le personnel de l’office de tourisme m’ont rassurée, j’ai été bien accueillie et me sens très entourée”. Lisa prendra ses fonctions le 1er juillet pour deux mois. Vous avez sûrement croisé son sourire lors de la 2e édition de Tous les chemins mènent à Miramas. GRAND ANGLE Les jeunes et l’empoi Des étudiants en stage Les emplois d’avenir E2C : une deuxième chance À 26 ans, Amandine Lévêque croit en l’avenir grâce au contrat que la mairie vient de lui renouveler. Après un contrat de six mois au sein du chantier d’insertion Les Brigades vertes où elle a fait ses preuves, elle souhaite poursuivre au centre technique municipal. Parallèlement, la ville, qui veut s’engager dans le dispositif des emplois d’avenir en faveur des jeunes peu ou pas diplômés, lance le recrutement de sept demandeurs d’emploi, principalement pour remplacer des départs ou des agents en mobilité. Après des entretiens de recrutement convaincants, elle décroche un poste au service propreté de la ville où elle travaille depuis un an. Son contrat pourra être renouvelé trois fois, comme l’indique la loi, avec des évaluations régulières avec la DRH et la Mission locale : “Ces évaluations et renouvellements permettent de savoir si on est à sa place” explique Amandine. Prochaines étapes : des formations, des concours et l’évolution dans un métier qu’elle aime, pour servir sa commune : “ à laquelle je suis attachée. C’est une belle ville et je veux participer à sa propreté”. Et de conclure : “Il faut travailler et avoir la niaque pour arriver. Je pense que j’ai trouvé ma voie”. À 21 ans, Justine Calvat sait ce qu’elle veut faire de sa vie depuis la classe de 2nde. Elle travaillera dans l’événementiel ! Pour ce faire, elle suit un master 1 de droit et management de la culture et des médias à Aix, a passé un an à Glasgow et obtenu un Bachelor of art managing event, reconnu en Europe. Et pour parfaire ses connaissances, Justine a passé deux mois au cœur du service événementiel : “On m’a accordé des responsabilités et laissé suivre l’organisation de quatre manifestations municipales, en binôme avec la personne chargée de l’ événementiel. Quand je compare avec mes copains eux aussi en stage, je mesure ma chance. Ici, au moins, je ne suis pas attachée au photocopieur. Et j’ai hâte de voir l’aboutissement des fêtes que nous avons organisées”. Fin 2015, Justine aura terminé son cursus après cinq ans d’études validées par des stages. Elle est persuadée que celui effectué à la mairie lui servira dans l’organisation d’événements à laquelle elle espère bien participer dans sa vie professionnelle. Après avoir raté son bac pro Commerce, Rima Belamri n’a qu’une idée en tête, trouver du travail. Elle en cherche pendant un an, sans succès. Elle se dirige alors vers la Mission locale où on lui conseille de poursuivre ses études : “À l’ époque, je ne voulais pas entendre. Heureusement qu’ ils ont insisté en me proposant l’École de la 2e chance”. Rima a fréquenté l’antenne miramasséenne (ouverte depuis octobre 2013) pendant trois mois pour une remise à niveau. “Je suis têtue, et avais toujours en tête se trouver un emploi, j’ai un peu laissé tomber”. À l’École de la 2e chance, on sait aussi en offrir une troisième : “E2C et la Mission locale m’ont relancée, encouragée, j’y suis retournée. Ils font tout pour qu’on réussisse”. Après quelques larmes de joie, Rima a retrouvé le sourire et l’espoir en même temps qu’un contrat à durée déterminée chez un boulanger. Elle se donne à corps perdu dans le métier qu’elle voulait exercer, suit des formations dans son entreprise et espère un CDI, tout en continuant à donner de ses nouvelles à ses conseillers d’hier. MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 23 GRAND ANGLE Les jeunes et l’empoi Du boulot pour les jeunes diplômés Après un test depuis 2008 en Île-de-France, l’association Nos quartiers ont du talent (NQT) est arrivée en région Paca en 2012 et à Miramas en 2013. La ville, qui souhaite accompagner par des actions concrètes les jeunes diplômés de moins de 30 ans, titulaires du Bac+4 au moins, issus de quartiers prioritaires, dans leur recherche d’emploi, a signé une convention avec NQT. Les jeunes sont parrainés par des dirigeants d’entreprise qui les préparent au monde professionnel et leur ouvrent leur réseau. À Miramas, quatre jeunes gens ont déjà été suivis par l’association. D’autres se sont inscrits lors des récentes rencontres régionales. À Miramas, à tous les niveaux, on s’engage pour l’égalité des chances. Depuis sa création, avec un réseau de 550 partenaires et 4 250 parrains et marraines, soutenue par les instances de l’état et les plus grands groupes français, NQT a suivi 16 100 jeunes diplômés. 74 % ont été recrutés sur un emploi à la hauteur de leur qualification. Infos : NQT : www.nqt.fr. - Inscription en ligne. Une aide au permis de conduire Lorsque les jeunes connaissent des problèmes de transport, qu’ils se rapprochent de la Mission locale. Elle connaît les solutions ! En effet, elle pourra les renvoyer vers Transport mobilité service (TMS), une plateforme qui pallie les difficultés de déplacement auprès de dix adultes et de quinze jeunes par an. Outre le prêt de véhicules (voitures et cyclos) pour deux à trois mois et le trajet domicile-travail, le transport micro-collectif (vers Clésud par exemple), TMS finance quasiment intégralement le permis de conduire : il n’en coûtera que 300 € au candidat pour obtenir son petit papier rose. Pour cela, il faut répondre à certaines conditions : habiter en quartier Cucs, avoir de faibles revenus et un projet professionnel cohérent. Des commissions se réunissent pour étudier les demandes, dont la dernière statue en juin. L’aval obtenu, TMS vous dirigera vers l’une des trois auto-écoles miramasséennes qui ont signé une convention et vous accompagnera dans votre formation. Les contacts ESPACE RELAIS EMPLOI • Mission locale Ouest Provence : 8, rue Denfert-Rochereau. Tél. : 04 90 58 76 90. 137 jeunes suivis en 2013 • E space relais emploi de la Mission locale Ouest Provence : sur rendez-vous au centre social Giono, les mardis et mercredis de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h. • Pôle emploi : avenue Marius-Chalve. Tél. : 3949. Courriel : [email protected] 178 jeunes suivis en 2014 • Maison de l’emploi : 4, avenue Jean-Moulin. Tél. : 04 90 58 46 59. Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h. L’EMPLOI DES JEUNES EN CHIFFRES ! -5,2 % 7 106 4 15 Chômage à la baisse emplois d’avenir mairie emplois saisonniers jeunes diplômés accompagnés aides au permis de conduire par an 24 MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 commerces Découvrez les délices de Jamila Entourée de sa famille dans son nouveau restaurant, Myriam Ouabry propose de nombreuses spécialités orientales. Le restaurant Les délices de Jamila qui vient d’ouvrir place Jean-Jaurès, c’est avant tout une histoire de famille, comme l’explique sa gérante Myriam Ouabry : “Dans les années quatre-vingt-dix, mon frère a tenu le restaurant L’orangeraie à la sortie de la ville, sur la route de Saint-Chamas. Beaucoup de gens s’en souviennent et nous interpellaient souvent avec mon frère et ma sœur pour savoir si l’on allait rouvrir quelque chose. Et puis, il y a eu cette opportunité sur la place Jean-Jaurès”. Une opportunité, mais ce n’est pas seulement cela qui a décidé Myriam. “J’ai été très malade. Aujourd’ hui, je suis guérie, mais c’est vrai que ça a été le déclic. On ne sait pas de quoi l’avenir sera fait et je souhaite que mes enfants aient plus tard une situation. Mon fils de 18 ans, Jahed, travaille avec moi et je lui apprends mon métier” confie Myriam. Venez donc y déguster les spécialités : le couscous, les feuilles de brick, les tajines ou encore les chorbas. Infos : Les délices de Jamila : 4, place Jean-Jaurès. Tél. : 04 90 44 08 68. Ouvert tous les jours midi et soir sauf le mercredi. Les entrées : de 4 à 10 €. Les plats : de 13 à 20 €. Couscous et tajine à emporter. À travers les différentes actions que l’on mène tout au long de l’année, nous souhaitons dynamiser le centreville de Miramas et soutenir les petits commerces. Action Mirasud compte aujourd’hui plus de quatre-vingts adhérents. L’année prochaine, on souhaiterait monter une foire d’automne qui mettrait à l’honneur tous les artisans qui n’ont pas de vitrine, comme les producteurs de produits frais, etc. Aucune date n’est encore fixée, mais c’est un projet qui nous tient à cœur . Tombola Danielle Mokrani, maman gagnante Le 19 juin chez Vision Plus, où Danielle Mokrani avait rempli son ticket pour participer à la tombola de la Fête des mères, le SAN Ouest Provence a remis à l’heureuse maman un bon d’achat d’une valeur de 500 euros à utiliser chez les commerçants adhérents de l’association Action Mirasud. Fadela Aoumeur, adjointe au maire déléguée au commerce et à l’artisanat souligne : “Avoir dans notre ville des associations très dynamiques comme Action Mirasud est important . Miramas est une ville qui change, Miramas est aussi une ville engagée auprès des commerçants avec, par exemple, le Fisac, le fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce”. Pierre Borsellino, président d’Action Mirasud. Infos : Tél. : 06 76 69 71 12. Courriel : [email protected] MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 25 vivre ensemble Sécurité Stop auX circulations illicites Après la théorie, la pratique. La municipalité a commencé une lutte contre les engins motorisés qui circulent de manière illicite dans la ville et surtout dans les espaces naturels sensibles. Après une large phase d’information, elle passe désormais à une politique active de répression contre les contrevenants qui ne respectent pas les règles légales et apportent des nuisances dans la ville. Très développés, les loisirs motorisés qui se déroulent dans des endroits interdits, et notamment les espaces naturels causent de réels dégâts et sont mal tolérés par de nombreux citoyens. Et pour cause ! Si certains riverains de Cabasse ont choisi de s’installer dans ce cadre, c’est bien souvent pour sa tranquillité. Une tranquillité désormais perturbée par de graves nuisances sonores, des dégradations de l’espace public et une mise en danger des riverains. Ces nouveaux utilisateurs des espaces naturels font fi des lois et de la sécurité de la population. Des opérations surprises sont et seront menées régulièrement pour identifier et verbaliser les contrevenants en flagrant délit. Lors de la dernière opération, fin mai à Cabasse, plusieurs infractions ont été sanctionnées (contraventions de 135 €, mise en fourrière de véhicules). La police municipale et la police nationale continueront ces actions surprises sur différents sites de la ville. Si les agents privilégient toujours les échanges avec les contrevenants, les sanctions tomberont lourdement contre ceux qui ne voudront pas faire preuve de civisme et de respect des autres. Vers une nuit zéro accident Pour être sûre d’être entendue toute l’année, Macif Prévention donne un rendez-vous semestriel aux jeunes et les prévient des risques d’accidents causés par l’alcool. Un stand inhabituel s’installe deux fois par an sur le marché des Molières. Deux intervenants de la sécurité routière, entourés des adjoints au maire, Gaëtan Fernandez et Marie-Pierre Vial, ont distribué des éthylotests, des réglettes de calcul d’alcoolémie et des plaquettes informatives sur les risques de l’alcool au volant. Aidés par des volontaires d’Unis-Cité, à même de convaincre les jeunes de leur génération, les bénévoles ont passé leur soirée en boîte de nuit, après avoir distribué des kits à plus de trois cents Miramasséens. 26 Cette 18e édition de la Nuit zéro accident, pilotée par la préfecture de police et animée par le conseil général, a une vertu incitative : “Celui qui conduit est celui qui ne consomme ni alcool ni drogue”. Les bénévoles de la nuit se sont vu confier cinquante-sept clés de voiture en début de soirée. Au moment de partir, si l’éthylotest est positif, un verre d’eau est donné à la personne qui n’est pas en état de conduire et un temps de repos lui est conseillé. Tout ça pour minimiser les accidents de la route qui tuent quarante jeunes de 15 à 24 ans par an dans notre département. Cette année encore, l’opération a été une réussite car aucun accident n’a été à déplorer au cours de cette nuit. MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 Infos : Police municipale : 16 bis, avenue Marius-Chalve. Tél. : 04 90 50 38 52 ou 06 81 77 52 08. C’EST MA VIlle développement durable Une référence pour la biodiversité Depuis 2010, Miramas s’engage dans le développement durable. Tous les services de la ville s’attellent pour respecter cette volonté, sous l’égide de l’Agenda 21, et tout particulièrement les espaces verts du centre technique municipal. Une démonstration en a été faite devant les caméras de Maritima, en prévision de la participation à plusieurs concours. Le jury des Villes fleuries visitera Miramas en septembre. Conscient des problématiques de notre siècle, le concours a quelque peu changé ses critères : actions en faveur des économies d’eau, commune engagée prennent le pas sur l’abondance de fleurs. Miramas a donc toutes ses chances, elle a obtenu les encouragements par le comité des Villes et villages fleuris en Les stations de pompage sont équipées de variateurs électroniques pour économiser le courant électrique. La serre municipale permettra la production de plantes vertes et de vivaces à partir de la récupération des graines. Un gramme de glyphosate, herbicide systémique pollue 10 000 m3 d’eau de la nappe phréatique. Un fauchage raisonné Côté fauchage, le raisonnement est de mise : “La tonte n’est pas systématique, on nettoie les bords des espaces et les cheminements piétonniers” ajoute Cyrille Casals. Quand vous apercevrez ces panneaux, vous saurez sur quels lieux sont appliqués ce mode de fonctionnement. Pour l’heure, à l’entrée sud de la ville, à La Carraire et à la Maille 2. 2011. En effet, elle fait travailler des Brigades vertes, qui viennent en renfort des agents municipaux, favorise les jardins secs, comme à La Carraire, sur le chemin de Saint-Suspi, sur certains ronds-points ou sur le parvis du lycée, où il n’y a pas eu d’arrosage depuis trois ans. “Ailleurs, là où l’eau brute de surface est présente, on peut faire ce que l’on veut, ajoute Cyrille Casals, le responsable des espaces verts. Nous favorisons les graminées sur les zones enherbées et espaçons les tontes”. Ce qui implique moins de carburant et de machines. Encore une économie. Les jardins familiaux et le jardin chromatique de Cabasse demeurent deux exemples qui privilégient le lien social et l’implication des habitants. Devant le château, les plantes resplendissent grâce aux soins apportés par les enfants de l’accueil de loisirs. Un mélange de semis adapté aux terrains secs (près du City stade de la Maille 2 ou devant la Maille 3) fleurit les prairies délaissées : “Cela permet de renouer avec la saisonnalité, c’est très beau au printemps, un peu plus jaune en été, mais les cycles sont respectés” ajoute le défenseur de la biodiversité. Et lorsque les graines tombent, à maturité, le réensemencement reste naturel. Cette philosophie fait des émules. La mairie impulse des initiatives, les privés s’en emparent : les agents des espaces verts sont réclamés pour des interventions lors de journées de formation et les bailleurs les interpellent avant les aménagements. Mois après mois, Miramas est donc devenue une référence. Jardin chromatique de Cabasse Les autres concours L’année dernière, Miramas a obtenu le premier prix animation des Bouches-du-Rhône en paysages, en préconisant l’utilisation du vélo au détriment de l’automobile, y compris quand on vient à Miramas par le train. Zéro pesticide Le Zéro pesticide est appliqué depuis 2013. Remarquable et remarquée par d’autres communes comme Arles, Volx, Martigues qui nous rendent visite, Miramas a été sollicitée par des partenaires institutionnels comme l’Arpe pour le concours de la Capitale mondiale de la biodiversité. Le dossier est déposé. Nous attendons l’avis des experts. MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 27 c’est ma ville développement durable Propreté Mon quartier au sens propre Réalisée en partenariat entre la ville et 13 Habitat, la réhabilitation du Mercure est terminée, des conteneurs semi-enterrés sont installés, des espaces extérieurs aménagés. Régulièrement, l’Adapp 13, le service municipal de gestion urbaine de proximité, le service environnement Ouest Provence, le centre social Giono et Unis-Cité interviennent pour des actions de sensibilisation. Et toujours de manière ludique, comme en cet après-midi du 4 juin. Les enfants sont nombreux en ce mercredi après-midi à participer aux ateliers-jeux selon leurs âges et leurs préoccupations, allant du “basket tri” à la fabrication d’un jeu de l’oie géant. Après avoir lancé la balle, annotée du type de déchets, dans la bonne poubelle, ils commentent et recommencent s’ils confondent les réceptacles pour le verre, le plastique et les autres types de déchets. “L’apprentissage par l’erreur est toujours bénéfique” remarque Marlène Hyvert, la responsable de l’antenne Unis-Cité de Miramas. Un peu plus loin, et plus calmement, les enfants s’appliquent à peindre le jeu de l’oie géant dont ils seront les pions grandeur nature. Auprès des jeunes volontaires en service civique d’Unis-Cité qui travaillent sur le thème de l’équilibre nutritionnel avec les Vitaminés, ils saupoudrent les cases de fruits, de légumes en opposition avec les mauvaises graisses et les bonbons trop sucrés… Avec les animateurs du centre social Giono qui occupent le terrain toutes les semaines, le jeu Mon quartier au sens propre se dessine autour des mots relatifs à l’écologie. Des jeux, de la pédagogie attisent l’intérêt des enfants et des adolescents autour du tri sélectif et de l’alimentation, alors que les parents qui les observent reconnaissent le changement positif du quartier et les efforts consentis par tous, habitants, municipalité et bailleur pour respecter le cadre de vie. Quatre façons de se débarrasser des objets • Déclic 13 : 39, avenue Marius-Chalve. - Tél. : 04 42 55 33 83. Courriel : [email protected]. • Déchetterie gratuite : rue du Pays-Bas, ZI des Molières. Tél. : 04 90 17 41 21. • Bourses d’échanges. • Vide-greniers. Ramassage des encombrants et végétaux devant chez vous Prenez rendez-vous en appelant le Numéro vert : 0 800 800 424 travaux Patrimoine Des siècles d’Histoire à la Poudrerie Après plusieurs chantiers de rénovation, la chapelle Saint-Vincent, à la Poudrerie, a retrouvé de sa superbe. Elle est ouverte au public. La Poudrerie, lieu de promenades, est reconnue pour la découverte de la faune et de la flore, protégées grâce à son acquisition en 2001 par le Conservatoire du littoral et sa gestion par le syndicat intercommunal, le Sianpou, qui associe Saint-Chamas et Miramas. Sans délaisser les cyprès chauves, la cascade, le point de vue remarquable de la vigie et les 135 hectares qui regorgent de trésors naturels, il est un nouveau chemin que l’on peut emprunter. À son terme, on admire la chapelle Saint-Vincent, restaurée par la volonté du Conservatoire du Littoral grâce aux financements d’EDF. L’édifice de style roman provençal présente des caractéristiques originales, avec une configuration troglodyte et une double abside dont l’une est creusée dans la falaise de safre. À l’abandon pendant de nombreuses années, elle a vu, trois étés durant, la venue de jeunes en chantiers Apare (association pour la participation et l’action régionale). Débroussaillage la première année, 28 MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 restitution d’un oculus la deuxième et enfin réfection de la toiture de l’abside en 2008 ont suivi la mise à jour d’un lavoir en contrebas. Après le diagnostic d’architectes du patrimoine, des mesures urgentes ont été prises : l’été 2013, la consolidation du mur sud, la réfection totale du toit et des ouvrages de pierre de la voûte ont été entrepris par les bénévoles de l’Apare. Une signalisation et des visites, menées par les agents de la Poudrerie sur demande, vous permettront de connaître ce nouveau trésor. En attendant la poursuite de la rénovation de l’intérieur de la chapelle. Infos : Poudrerie : 1 510, route de Saint-Chamas. Tél. : 04 90 58 27 93. Ouverture au public : du lundi au vendredi de 7 h à 11 h (du 1er juillet au 29 août). Les 1er et 3e dimanches du mois de 9 h à 18 h et les mercredis de 14 h à 18 h (du 1er septembre au 30 juin). C’EST MA VIlle Gendarmerie Travaux d’entretien. Remise en peinture de la clôture. 3 000 €TTC (100 % ville, service TPN) travaux éclairage public Remplacement de luminaires, renforcement de l’éclairage public, réalimentation de candélabres 399 990 €TTC (50 % SAN, 50 % conseil général) école Maille 3 Réfection des peintures d’une classe. 2 800 €TTC (100 % ville, service TPN) Rue de l’Eglise Réfection des trottoirs. 13 444 €TTC (ville 100 %) Chemins de l’Abri, des Magdeleines, de la Cacholle et du Pont Réfection de chaussée 381 810 €TTC (50 % SAN, 50 % conseil général) Impasse Taussane Nord Réfection de chaussée 138 500 €TTC (50 % SAN, 50 % conseil général) Rue Sauvaire Réfection des trottoirs. 17 227 €TTC (ville 100 %) Travaux entretien Voirie TPN : travaux de première nécessité E-atal simplifie les démarches Lors des dernières réunions publiques, les présidents de conseils de quartiers ont souvent remercié les services techniques pour leur rapidité d’intervention. Le traitement des demandes d’intervention (voirie et espaces verts en grande partie) a été largement facilité par le progiciel E-atal qui évite les échanges multiples téléphoniques, mails ou fax, prévient des oublis et optimise le fonctionnement des services municipaux. Ce guichet unique est un outil web mis à disposition de la municipalité, outil auquel les conseils de quartiers ont accès. Il centralise toute les demandes. Comment ça marche : 1. Je remplis le formulaire de demande de travaux en renseignant le lieu et le type d’intervention. 2. Je valide ma demande, celle-ci est envoyée par mail au directeur du centre technique municipal. 3. La demande est transmise au service concerné (je reçois un mail m’informant que ma demande a été transmise). 4. Le service concerné prévoit une date d’intervention et je reçois un mail quand le travail a été fait. Je peux donc à tout moment consulter l’état d’avancement de mon dossier. MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 29 SAN OUEST Provence Une chaussée de deux fois deux voies sur trois kilomètres entre le boulevard Aubanel au sud et le giratoire de Toupiguières au nord assurera une continuité, hors agglomération, entre Fos-sur-Mer et le réseau autoroutier A7 et A9 via l’A54. Les conditions de vie des habitants seront améliorées grâce à cette déviation du trafic hors de la ville. Déviation : la première pile du pont Mardi 17 juin à 19 heures, le premier élément servant à la construction de la déviation routière a traversé Miramas pour rejoindre le chantier. La taille du camion a nécessité une circulation marquée sous le sceau de “convoi exceptionnel” entre les ronds-points de la Toupiguières et de la Quenouille. Premier d’une série de trente-cinq qui alimenteront le chantier, ce camion transportait une platine de quarante tonnes. “Ceci a une saveur particulière, commentait le maire Frédéric Vigouroux à l’arrivée du convoi. Imaginez notre joie alors que les Miramasséens attendent cette déviation depuis 40 ans. Cela augure un chan- gement dans la physionomie de la ville, quand, en 2016, les camions et les voitures pourront contourner Miramas. Ce soir, les riverains, qui souffrent des nuisances générées par la circulation voient la matérialisation du chantier”. Le coût Les montants financés 61 M€ 32,6 % (État ) 32,6 % (conseil régional ) 16,65 % (SAN Ouest Provence) 14,69 % (grand port maritime de Marseille) 4,4 % (conseil général) 30 Des pistes cyclables seront aménagées dans le secteur du rond-point de Toupiguières. Pour connaître les différentes phases du chantier : www.paca.developpement-durable.gouv.fr Rubrique transports infrastructures/projets d’infrastructures/projet routier/deviationdemiramas Avant que la déviation soit terminée, des travaux de sécurisation vont être réalisés sur le boulevard Aubanel et la chaussée refaite, le tout pour un montant de 480 000 €. 11 M€ : contrat de projet État-Région 50 M€: programme de modernisation des intinéraires 2009-2014 D’une longueur de 216 mètres et d’une hauteur de 15 mètres, le viaduc franchira la voie ferrée Avignon-Marseille via Salon. Infos : Des travaux boulevard Aubanel Le financement Des murs anti-bruit ont été prévus à proximité de Clésud et après le rond-point Aubanel. MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 Les étapes Mars 2014 : début du chantier 2014 : réalisation des appuis 2015 : construction du tablier 2016 : chaussées et équipements SAN OUEST provence habitat Opah intercommunale, vous êtes 100 % gagnant ! anniversaire sous-préfecture Cartes grises, papiers officiels, déclarations d’état civil ou demandes de naturalisation… Nous connaissons la sous-préfecture par ses guichets et les démarches administratives qu’elle dispense. Mais qui se souvient que celle d’Istres a été inaugurée en 1984 par le ministre de la Décentalisation Gaston Deferre, accueilli sous les huées de grévistes mécontents ! Ambiance plus cordiale trente ans plus tard, à l’invitation du sous-préfet Simon Babre, devant le film retraçant la vie des services de l’État sur notre territoire. Cet après-midi du 14 juin a donné l’occasion aux élus de l’arrondissement d’Istres, dont le maire de Miramas Frédéric Vigouroux, de retracer une histoire commune. Pour accueillir tous ses invités, le représentant de l’état avait demandé aux producteurs locaux d’installer leurs stands dans les jardins et de proposer leurs spécialités. Une démarche qu’aura apprécié la ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique Marylise Lebranchu, profitant d’un déplacement dans les Bouches-du-Rhône pour rendre une visite de courtoisie aux édiles locaux. L’opération programmée d’amélioration de l’habitat (Opah) a pour but d’aider les propriétaires privés à rénover leur(s) logement(s). Elle est pilotée par Ouest Provence en partenariat avec l’agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (Anah), le conseil régional et le conseil général. Pour que vous puissiez adhérer à ce dispositif, il faut : •Q ue votre logement se situe dans le périmètre d’intervention. •Q ue vous souhaitiez réaliser des travaux d’adaptation, d’économie d’énergie ou de réhabilitation d’un logement vacant. En fonction de critères que les équipes de Ouest Provence vous exposeront, les financements peuvent être très conséquents. Ainsi, l’adaptation d’une salle de bain ou l’installation d’un monte-escalier lié au handicap de l’occupant pourront bénéficier de 80 % de subvention. Il en va de même pour le changement de fenêtres ou d’une chaudière ou bien encore l’isolation de combles. La rénovation complète d’un logement vacant destiné à la location peut, quant à elle et dans certains cas, être subventionnée à hauteur de 70 %. Alors, pour améliorer votre quotidien et valoriser votre bien, n’hésitez plus. Renseignez-vous auprès du service politique de l’habitat de Ouest Provence au 04 42 11 28 67. Une équipe de professionnels vous accompagnera dans votre projet. Infos : Sous-préfecture : avenue des Bolles, 13808 Istres. Serveur vocal interactif : 04 42 86 57 00. www.bouches-du-rhone.pref.gouv.fr MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 31 Mes loisirs culture Art et environnement, vivre et créer ensemble Présentes à Saint-Rémy-de-Provence depuis deux ans, les Rencontres européennes en Provence s’installent à Miramas au mois d’août. La ville de Miramas tisse un nouveau partenariat qui permettra à de jeunes gens de se frotter à des formes d’art variées. En effet, le lycée Fontlongue abritera une soixantaine d’Européens de 18 à 30 ans, en résidence du 4 au 24 août. Ces Bulgares, Turcs, Slovaques, Italiens, Allemands et Les maîtres Le chef étoilé Marc de Passorio, Laurent Festas (directeur artistique et metteur en scène), Marc Féraud (paysagiste), Kelebogilé Boikanyo (soprano), Geneviève Laurenceau (violoniste), Caroline Lemière (danseuse), Johan Farjot (pianiste et chef d’orchestre), David Bismuth (pianiste). Les spectacles à Miramas Célébrer Offenbach. Dîner spectacle empruntant les grands airs et l’humour du autres Français rencontreront des Miramasséens de la même tranche d’âge. Les inscriptions sont ouvertes à tous ceux intéressés par la complémentarité de l’environnement et des formes d’expression artistique : musicale, chorégraphique, culinaire. Pendant trois semaines, des ateliers de danse, de chant, de musique, d’arts visuels, du jardin et de la table, de la vidéo, des costumes s’articuleront autour de professionnels et mèneront à la création de cinq spectacles. Deux seront présentés dans un théâtre de verdure installé dans les jardins du lycée, un autre à Miramas-le-Vieux. Les partenaires, dont l’Union européenne et son programme Erasmus+Jeunesse, permettent de proposer cet échange aux jeunes pour la somme totale et modique de 30 €, tout en étant logés et nourris, notamment avec les produits frais de nos producteurs locaux. Les spectacles imaginés pendant le séjour, précédés d’animations de rue le 21 août, marqueront la fin du stage. Ils seront donnés à Miramas, SaintRémy-de-Provence et Arles. Et comme en 2012 et 2013, les jeunes repartiront chez eux, après avoir découvert un pays, une région, enrichis d’expériences culturelles offertes par ces Rencontres interculturelles européennes. Quant aux Miramasséens, ils auront trouvé dans cette nouvelle forme d’ateliers une raison supplémentaire de se sentir bien chez eux. Infos : Inscriptions et réservations : 06 16 55 97 95 - [email protected] compositeur, par les jeunes Européens : vendredi 15 août à 20 h à Fontlongue. Tarifs : 35 € et 29 € (moins de 18 ans et étudiants). Comme celui du 22 août, le dîner sera préparé sous l’égide de Marc de Passorio. Les muses et la mer. Danse et chants pour une odyssée vers la Méditerranée : chapelle Notre-Dame-de-Beauvezer, jeudi 21 août à 21 h. Tarifs : 15 €, 12 € (adhérents, demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA), 5 € (moins de 18 ans et étudiants). Banquet d’Europe. Dîner spectacle de clôture : vendredi 22 août à 20 h à Fontlongue. Tarifs : 35 € et 29 € (moins de 18 ans et étudiants). Infos : Billetterie à l’office de tourisme : avenue Falabrègues et en ligne. Renseignements sur www.rencontresenprovence.com. Fête de fin d’année à la MJC-MPT Festive, musicale et artistique, la fête de fin d’année a réuni ses adhérents autour d’ateliers divers. “ L’année fut bien remplie avec l’organisation du carnaval de la ville, les tremplins musicaux Jeunes Talents, les soirées culturelles originales “Expo, Vernissage, Concert” et aussi un secteur jeune très dynamique ” détaille la directrice de la MJC-MPT Catherine Lafont. Avec plus de sept cents adhérents, la volonté de la structure est de s’inscrire dans une démarche 32 populaire et citoyenne avec un accès aux loisirs et à la culture pour tous à travers de nombreuses activités et animations. Une MJC-MPT bien connue de l’ensemble des Miramasséeens et depuis longtemps, puisque l’année prochaine, elle soufflera ses quarante bougies. “ Nous avons vécu de très jolies choses, mais l’année prochaine sera vraiment spéciale, MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 même si l’on ne peut pas trop en parler pour l’ instant. En tout cas, notre souhait est que les adhérents y prennent vraiment part” ajoute le président Jean-Jacques Perez. MJC-MPT : 11 bis, boulevard Aristide-Briand. Tél. : 04 90 50 05 18. Courriel : mptmiramas@ orange.fr Mes loisirs association GALERIE DES MOLIèRES, ARTS PLURIELS Exposition Miroir sans tain Très impliquée dans la vie culturelle miramasséenne, la Galerie des Molières multiplie les événements. Après l’exposition photographique Nous sommes tous des œuvres d’art, de Jean-Paul Olive en avril, le président de l’association Animer les Molières, Éric NGuyên, et son équipe ont accueilli d’autres personnalités en mai et juin. Les arts martiaux font étape à la Galerie En mai, le directeur technique adjoint de la fédération vietnamienne de viet vu dao, Maître Truong Van Bao effectuait un voyage dans l’Hexagone pour célébrer le cinquantenaire de l’école française. Il a choisi, pour une de ses haltes, Miramas et la Galerie des Molières, à l’invitation de Céline Garcia, la présidente du club local. Accompagné de Maître Nguyên Công Tôt, le responsable de l’union des clubs de viet vu dao en France, il a rencontré le maire Frédéric Vigouroux, l’adjoint aux sports Jacques Baudoux et Éric Nguyên, de la Galerie des Molières. Ensemble, ils ont assisté à une démonstration Viet vu dao des pratiquants miramasséens, fort impressionnés par les Maîtres. La visite des installations de Saint-Suspi et la future halle régionale d’athlétisme a fait entrevoir de grandes perspectives aux dirigeants vietnamiens : “Pourquoi pas un festival des arts martiaux vietnamiens à Miramas, voire un championnat du monde ?” Une envie qui pourrait se concrétiser puisque Truong Van Bao a confié à Céline Garcia un rôle plus étendu que celui qu’elle ne tient déjà : elle est chargée de développer les arts martiaux vietnamiens en France et en Europe. Et le club continue de surfer sur le succès. Le club de viet vu dao est rentré champion de France de son weekend de compétition des 14 et 15 juin, tous ses représentants ont terminé premiers ! Miroir sans tain Sept photographes ont posé leurs regards sur les commerçants et artisans du bord de Crau dans un collectif intitulé Miroir sans tain. Séverine Adment, Christophe Castillo, Cyril Galliné, Alvaro-Martin Castillo, Christophe Guénoud, Fabrice Lagier et Jean-Paul Olive Les expos à venir possèdent des sensibilités diverses pour décrire le quotidien de nos commerçants. Par un regard, un geste, un bâtiment, ou sous forme humoristique, le collectif nous a livré, entre le 5 juin et le 5 juillet, leur vision du commerce et de l’artisanat, sous l’œil de deux Meilleurs ouvriers de France, la responsable nationale Jocelyne Caprile et David Vaccaro, celui du maire Frédéric Vigouroux et de l’adjointe à la culture Paulette Arnaud. Par leurs regards, “la petite histoire” a rencontré la grande, celle du Débarquement en Normandie, à la veille de la commémoration du 6 juin. La Galerie a voulu associer le Souvenir français à cette date historique et rendre un hommage vibrant aux combattants d’hier alors que les artistes mettaient à l’honneur les travailleurs d’aujourd’hui. Infos : Galerie des Molières : 11, avenue de Grèce. Tél. : 04 42 47 00 18. Du lundi au samedi de 14 h à 18 h. Courriel : lagaleriedesmoliè[email protected] En 2015 Des monts et merveilles : Christophe Castillo (photos) et Daniel Fages (peintures) du 11 septembre au 4 octobre. Vernissage le 11 septembre à 18 h 30. La Poudrerie : monde ouvrier, histoire passée, mémoire présente, du 9 octobre au 8 novembre. Vernissage le 9 octobre à 18 h 30. Claude Tartelin, Karine Julien, Marcel Hauth, Brigitte Bresson (peintures) et Gérard Lopez (sculptures) du 13 novembre au 20 décembre. Vernissage le 13 novembre à 18 h 30. Architecte voyageur et reporter : Mathieu Mazaudier (photos). Bernard Brun, Christian Bagnol, Vanessa, Patrick Allard (peintures). La Galerie des Molières sera fermée jusqu’au 30 août et du 23 décembre au 5 janvier. MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 33 Mes loisirs Association Soirées festives avec Black Mamba Franck, le président de l’association, Françoise et leurs amis organisent soirées et voyages. Franck, le président de l’association, Françoise et leurs amis organisent soirées et voyages. Douze copains. Douze amoureux de la moto, de la liberté, de la route 66 au service de la fête et l’animation, telle est la raison d’être de leur association, Black Mamba, créée en septembre 2013. Autour de Franck et Françoise Hernandez, la bande de copains s’affaire pour organiser tous les trois mois environ une soirée à thème. Mais ils peuvent aussi organiser des anniversaires, des voyages ou des weekends sur demande. “Il nous tient à cœur de montrer que l’on peut tous s’amuser à moindre coût, qu’ il ne faut pas directement mettre la main au porte-monnaie pour avoir quelque chose de bien. Pour nos soirées, nous demandons une petite participation aux frais et que les gens apportent un plat salé, un sucré et une boisson. On s’occupe de l’animation et de mettre l’ambiance. Pour l’ instant, nous organisons nos événements au centre social à Entressen, mais on espère pouvoir bientôt en proposer à Miramas” conclut Françoise Hernandez, la secrétaire de l’association. Pendant la prochaine Fête des associations le 7 septembre, Black Mamba tiendra un stand de barbe à papa. Infos : Pour joindre Black Mamba : maison des associations. Tél : 06 12 46 88 75. Courriel : [email protected] Prochaine soirée, sur le thème de l’école : samedi 27 septembre Georges Combe, trekkeur passionné Âgé de 69 ans, Georges Combe, président de l’association l’Espigau, a connu Miramas quand elle ne comptait que 6 000 habitants. Cet animateur « nature et patrimoine » en connaît donc les moindres recoins et alentours. “Je suis un passionné de la nature. Les insectes, surtout, me fascinent depuis que je suis enfant. J’ai tout appris seul dans les livres. Et ça me plaît de transmettre mon savoir sur la faune, la flore, le milieu rural et urbain. Ce qui m’ intéresse, c’est de balader de façon “ intelligente” en apprenant des choses. Certains de mes randonneurs sont aujourd’ hui aussi calés que moi ou expliquent eux-mêmes des choses. C’est un réel plaisir que de vivre ça” explique Georges Combe. Si l’homme, très actif, a travaillé pendant trente ans à la Cogema (Areva) comme dessinateur industriel, sa passion pour la marche, les découvertes et les balades ne l’a jamais quitté. “Passionné de montagne, j’ai passé mon brevet d’État d’accompagnateur à 50 ans. J’organise des treks en France comme à l’ étranger. Depuis 2006, je suis déjà parti onze fois à la Réunion. Mais sans partir loin, nous allons aussi avec la quarantaine d’adhérents que compte aujourd’ hui l’association, faire des randonnées sur la journée, demi-journée ou deux-trois jours pour des marches en raquettes à neige. Je peux proposer des séjours mais l’on peut aussi m’en demander. N' hésitez pas à me contacter.” conclut Georges Combe. Infos : Renseignements : 06 10 61 32 46. Courriel : [email protected]. Site : associationlespigau.sitew.fr Prochaine randonnée le 28 septembre sur le GR 9 du Grand Lubéron, Pié Cabrier. Dénivellation : 700 m. Durée : 5 h 30 34 MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 Mes loisirs sport Infos : Golf intercommunal du Mas de Combe : chemin de Foulon. Tél. : 04 90 58 56 55. www.golfouestprovencemiramas.fr Du haut niveau pour le Trophée du Tiger’s House Stéphane et Anaïs Meyssonnier, anciens jeunes golfeurs de Miramas ont remporté la compétition. Pour ce douzième Trophée du Tiger’s House, compétition officielle, plus de cent cinquante golfeurs de toute la région avaient fait le déplacement. “Nous avons mis en place cette manifestation, qui dure trois jours, pour remercier les golfeurs qui viennent pendant toute l’année. Nous sommes très heureux d’y voir des joueurs de talent comme les gagnants de cette édition, Stéphane et Anaïs Meyssonnier, qui font partie des cinquante meilleurs joueurs français” révèle Fabrice Tostivint, le directeur du restaurant qui a donné son nom au trophée. Avec un score de -2 pour Stéphane et de +7 pour Anaïs, le frère et la sœur qui jouent maintenant au golf de Nîmes-Campagne, ont remporté le trophée. “Comme mon frère il y a trois ans, j’intègre le pôle France Espoirs du Creps d’Antibes en juillet. Je suis très heureuse. J’ai commencé à jouer, ici, à Miramas et vraiment je le recommande à tous. Une équipe au top, l’endroit idéal pour commencer” détaille la jeune fille de 17 ans, qui a terminé 6e lors d’une récente compétition en Allemagne. Record au concours d’équitation de travail Les qualifiées aux championnats de France Manon Gaudel en amateur 1 et Christine Aymes en amateur Élite disputeront les championnats de France à Méjanes les 17 et 18 juillet. Bonne chance à elles. Près de cinquante cavaliers, soit le double par rapport à la première édition de 2013, étaient présents au domaine de Cabasse le 25 mai dernier pour participer au deuxième concours d’équitation de travail organisé par l’école d’équitation Les Gardians de Crau. “Différentes cultures et façons de monter étaient représentées : notre monte camarguaise, seule équitation française de travail, mais aussi la monte western, portugaise et la Doma Vaquero. La journée fut intense, nous avons fait passer plus de cent cinquante tests, qui permettaient d’ évaluer les compétences de chaque cavalier pour la reprise de travail, la maniabilité, le chrono et le tri sur bétail domestique” explique Christine Aymes, directrice et monitrice à l’école des Gardians de Crau, détentrice d’un BP Jeps (brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) d’équitation de travail et de tradition. Les cavaliers qualifiés à l’issue du concours se sont retrouvés fin juin pour un critérium section Club à Arles, tandis que les amateurs participeront aux championnats de France d’équitation de travail au domaine Paul-Ricard les 18 et 19 juillet. “Ce fut une belle journée très réussie, notamment grâce aux bénévoles sans lesquels l’association ne pourrait pas exister et aussi avec l’aide de la municipalité et de l’office municipal des sports. Merci à tous. Je n’ai qu’un souhait pour l’année prochaine : que l’on organise encore un concours au top avec toujours plus de participants” conclut Christine Aymes. Infos : Les Gardians de Crau : 470, chemin du Cres. Tél. : 06 63 09 09 84. Site : http://les-gardians-decrau-equitation-de-travail.e-monsite.com/ MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 35 Mes loisirs Ces rencontres pérennisent la découverte du handisport La responsable de l’antenne miramasséenne du Maillon Handisport, une ville engagée Encore une belle journée, le 5 juin, pour les sportifs en situation de handicap. Le Tennis club avait mis ses courts à disposition pour des rencontres disputées et des moments de convivialité. Un nouveau court Le court n° 5 a été inauguré quand l’été pointait son nez, alors que les finales du tournoi interne étaient jouées. Jacques Baudoux, adjoint au sport, Jérémie Pardies, conseiller municipal délégué aux relations avec les clubs sportifs et Daniel Higli, conseiller municipal en charge de la voirie ont pu admirer le nouveau revêtement en quick et l’éclairage qui autorisent un jeu dans des conditions optimales. Taillé sur mesure La ville a signé une convention avec le Maillon et lui verse une subvention pour financer intégralement toutes ses actions. La structure aide les personnes en situation de handicap à sortir de leur isolement. Pour cela, elle propose des loisirs, du sport, un accompagnement spécifique à chaque cas pour les courses, les visites médicales, des promenades, des moments de lecture. Une commission hebdomadaire réunit l’adjointe au handicap Fadela Aoummeur, le CCAS, les travailleurs sociaux spécialisés et le Maillon. Ce travail en symbiose a permis à la mairie de réaliser des progrès considérables depuis un an. Côté pratique, une extension de la mairie centrale 36 MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 En invitant cent vingt personnes d’Ayguebelles, de la Chrysalide, de la Vaillante, du centre médico-psychologique de Miramas, de la Rose des sables et de l’hôpital de jour de Martigues, le Maillon a contribué aux retrouvailles avec les douze Miramasséens qui jouent au tennis tous les mardis. Entre exhibitions, démonstrations, concours de pétanque, ateliers de stimulation, de coordination et parcours de motricité, la paëlla de midi a marqué une pause fort appréciable et appréciée. Et s’ils veulent poursuivre dans cette discipline, ce que conseillent tous les sportifs miramasséens, en fauteuil ou pas, le Tennis club leur offre la licence, les cours, le matériel pédagogique contre les 19 € qui servent à couvrir la licence FTT et l’assurance. abrite un ascenseur, le parvis a été refait pour faciliter l’accès. La municipalité met à disposition des minibus et leurs chauffeurs qui les accompagnement dans les foyers, dans des associations de loisirs ou sportives. Renseignez-vous auprès du Maillon et reportez-vous au Livret des seniors, disponible dans tous les services de la ville et sur le site www.miramas.org. Pôle handicap : espace Croizat, 4, avenue du Maréchal-Juin. Tél. 04 90 57 41 56. Courriel : [email protected] Le Maillon : rue Barbier-Jauffret. Tél. : 04 90 50 51 14. Mobile : 06 38 39 70 75. Courriel : [email protected] à LA MJC AUSSI Elle est équipée d’un ascenseur et d’accès faciles, la MJC-MPT ouvrira donc des ateliers aux personnes en situation de handicap à partir de septembre. Renseignements 04 90 50 05 18. Site : www.mjc-mpt-de-miramas.org. tribune Rassemblement Bleu marine Nous souhaitons vous alerter – La fin du SAN Ouest Provence programmée le 01 JANVIER 2016, engendre de nombreuses questions – Les structures sont actuellement aux mains d’une intelligentsia socialo-communiste qui finance et fait profiter en priorité un clientélisme de parti ( pour ne pas dire de caste ) et ce n’est pas le retentissement de certaines affaires qui ne nous le démentira. Miramasséens miramaséennes, de nombreuses structures ( sportives par exemple ) ne nous appartiennent plus (elles sont du ressort du SAN ) de gros crédits sont contractés, du personnel est encore embauché etc… Alors que le SAN devrait profiter de ces dix-huit mois pour ralentir “la pompe à fric” et se préoccuper du retour des compétences ( voirie, personnel, PLU etc…) ; ainsi que de savoir comment nous allons “rembourser” toutes les dettes du SAN qui viendront s’accumuler aux nôtres. Il y a quelques années, les journaux titraient “LA FRANCE A PEUR”, aujourd'hui, plus que jamais, ce titre est d’actualité. Que va t’on nous laisser comme situation ? Que vont nous laisser la clique socialo-communiste avec à sa tête un Maire dont le point fort est d’être un excellent orateur. Donnez au Rassemblement bleu marine l’occasion de percer dans chaque administration, vous vous donnerez vous-même l’occasion de vous exprimer. Le groupe du Rassemblement bleu Marine de Miramas informe les habitants de Miramas qu’une permanence d’élu sera tenue dans leur bureau de la Mairie – ( prendre la rue derrière la Mairie jusqu’au bout – sur votre droite le bâtiment contigu à celui de l’Urbanisme, situé dans la petite courette – 1er étage ) ( N° de téléphone 06 22 68 19 32 ou le 06 27 56 63 89 ) – Les permanences seront les vendredis de 17h30 à 19h30 ) ou sur demande –Nous sommes à votre écoute – Les propos de l’opposition sont retranscris tels qu’ils nous parviennent (NDLR). ESPALLARDO - REBOUL – POGGI – ALVAREZ – THOMAS Expression de Maryline Keraudy Le texte ne nous est pas parvenu à l'heure où nous imprimons. Expression de Cécile Dumas Le texte ne nous est pas parvenu à l'heure où nous imprimons MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 37 au fil des vies Les vacances d’été à Miramas Si les premiers congés payés ont fait leur apparition en 1936, on a toujours su (et on sait toujours) s’occuper et s’amuser à Miramas. Pas besoin de partir à “perpette” pour se divertir. Il y avait de quoi faire sur place, dans les alentours et aux colonies que possédaient les différentes institutions. À l’époque, l’école primaire finit le 14 juillet pour permettre aux enfants de paysans de participer aux travaux des champs et la rentrée se fait le 1er octobre. Comme il n’y a pas de rivière à Miramas, les garçons se baignent “au coude” dans le canal de Craponne au niveau de la salle des fêtes Pierre-Tristani. L’habitude y avait créé une sorte de petite plage, à l’initiative et à la surveillance de Monsieur l’Abbé. De temps en temps, il faut bien écarter quelques cadavres d’animaux ou autres étrons qui flottent dans une eau souvent boueuse. C’est qu’on craignait “dégun” à cette époque ! En ces temps où la mixité n’existe pas, les filles vont de leur côté un peu plus loin sur le canal, dans un endroit à 38 proximité de l’usine Areva, bétonné sur une cinquantaine de mètres. On prend facilement la bicyclette pour aller sur les bords de l’étang de Berre à RochePlate, au port américain au pied du quartier des Magdeleines ou encore aux HeuresClaires à Istres. On y passe des journées de pêches “miraculeuses” : oursins, moules, loups, muges, anguilles, huîtres, palourdes, crabes. Notre étang était alors bien riche et se portait bien mieux que maintenant. On parcourt la colline ou la Crau pour y placer des pièges : lapins, alouettes, lièvres, perdreaux, etc. On y cueille, pour les mères, les herbes de Provence. Et en automne, on y ramasse les meilleures barigoules de la région. Le centre d'été de la SNCF organisait tous les jeudis des sorties à Fos, à la Couronne ou à Carro et Monsieur le Curé Jourdan ouvrait grand les portes du patronage où l'on venait nombreux faire des parties d'échasses, de la lecture, du pas de géant ou du cinéma dans la MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 cave du presbytère. Pour les cheminots, on a la chance de pouvoir partir en famille par le train de la Côte-Bleue jusqu’à la plage de La Couronne, à Martigues. Les enfants partent en colonie de vacances aux Bouillouses (Pyrénées), Cannesla-Bocca (Alpes-Maritimes), La Clappe, Ceyreste, Saint-Chély-d'Apcher, etc. L'église Saint-Louis avait aussi sa colonie à Grand-Rieu en Lozère. Elle était animée par un personnage emblématique de la ville, le curé Jourdan, que personne ne peut oublier tant il était actif. La mairie aussi avait sa colonie, à Lus-la-Croix-Haute. Des souvenirs et des expériences à jamais gravés dans les cœurs et les esprits. au fil des vies Dans les années qui suivent, la municipalité développe son offre de loisirs avec l’ouverture de la piscine en 1971. Une fois de plus, nombreux sont les Miramasséens venus se rafraîchir, ou simplement acheter des bonbons au restaurant “d’en haut”. Le centre aéré commence dans les préfabriqués de la maternelle Marcel-Gresset. Au vu de son succès, des locaux plus grands sont nécessaires et le centre se déplace à la bibliothèque, puis à l’école Jean-Moulin. En 1980, un nouveau site ac- cueille les petits Miramasséens, Cabasse avec son château et ses dépendances. On y pratique la poterie, la cuisine, la peinture, la photo (et son labo), les jeux sportifs, le camping, on étudie la nature, la botanique, on reçoit des auteurs et conteurs. Comme le souligne Monique Casal, ancienne directrice du centre “Le site merveilleux de Cabasse y est pour beaucoup”. Aujourd’hui encore, son château et ses dépendances sont très fréquentés, pour le plus grand bonheur La coulounìo de vacanço Après la Guerro, en 1948, emé lou patrounage, èron encaro li capelan qu’èron en cargo de la jouventuro dóu mitan poupulàri. Li chato èron d’un coustat à l’escolo Jano Darque e li chat de l’autre, dins la cours de la glèiso. Ero lou biais d’educa lis enfant, de li fourma, de ié douna uno fourmacioun mouralo, fisico e soucialo. Tre que i’avié un moumenet de libre, òurganisavon d’ativeta : siegue uno partido de baloun o de bocho, uno partido de galo de terro, siegue uno seanço de cinema ; de jo de piste e d’escursioun, e que sabe encaro… Avien meme mounta uno chourmo de foute-balo pèr minime Es coum’acò qu’aquel an, moun paire anè en coulounìo de vacanço à Grand-Riéu en Lousèro. Bèn segur, lou vouiage se faguè emé lo trin, dins de vagoun de bos : 5 ouro de trin sus de bancado de bos tambèn, moufle coume uno saco de massacan. La colonie de vacances Après la Guerre, en 1948, avec le patronage, c’étaient les curés qui étaient en charge de la jeunesse des milieux populaires. Les filles étaient d’un côté à l’école Jeanne-d’Arc et les garçons de l’autre, dans la cour de l’église. C’était un moyen d’éduquer les enfants, de les former, de leur donner une formation morale, physique et sociale. Dès qu’il y avait un moment de libre, ils organisaient des activités : soit une partie de ballon ou de boules, une partie de billes de terre, soit une séance de cinéma ; des jeux de pistes, des excursions, et que sais-je encore… ils avaient même monté une équipe de football pour minimes. C’est comme cela, que cette année-là, mon père alla en colonie de vacances à Grandrieu en Lozère. Bien sûr, le voyage se fit en train, dans des wagons de bois : 5 heures de train sur des bancs de bois aussi, rembourrés aux noyaux de pêches. Dès l’arrivée, ils les installèrent dans une grande bâtisse de gra- de nos enfants. La municipalité n’a eu de cesse de proposer un programme varié et attractif. Tout comme les séjours et destinations de colonies (Corse, Suisse…). Sans oublier les stages de l’OMS, la programmation des centres sociaux et de la MJC. De quoi se fabriquer encore de beaux souvenirs. Tre l’arribado, lis istalèron dins uno grando bastisso de pèiro frejau, dins de vàsti dourmidou. Pièi, li vacanço, enfin ! De journado touto pèr s’amusa emé li coumpan, dins un paisage de mountagno roundo, douço, cuberto de brusc e de brimbello, de fourest de pin gavot, de serènto e de faiard. Èro lou tèms de permenado, de bagnado dins la ribiero, de jo e de partido de foute-balo, toujour. Mai à l’après dina, èron countregne de faire miejour ! Visitèron l’abadié Nosto-Damo de nèu à Langougno, de baumo emé pendoulino e candeleto mountanto. Malurousamen, èro l’annado d’uno malandrarié de poulioumielite e la counsigno èro d’apoundre de javel dins tout ço que se bevié. Mai l’aigo rajavo d’en pertout e cado fes que rescountravon uno font dóu tèms d’uno sourtido, li pichot qu’èron se jitavon subre tant l’aigo que bevien de longo èro marrido de goust ! nit, dans d’immenses dortoirs. Puis, les vacances, enfin ! Des journées entières pour s’amuser avec les copains, dans un paysage de montagnes rondes, douces, couvertes de bruyères et de myrtilles ; des forêts de pins sylvestres, d’épicéas et de fayards (hêtres). C’était le temps des promenades, des baignades dans la rivière, de jeux et de parties de football, toujours. Mais après le repas, ils étaient contraints de faire la sieste ! Ils visitèrent l’abbaye de Notre-Dame des neiges à Langogne, des grottes avec des stalactites et des stalagmites. Malheureusement, c’était l’année où une épidémie de poliomyélite sévissait et la consigne était de mettre de la javel dans tout ce qui se buvait. Mais l’eau coulait de partout et chaque fois qu’ils rencontraient une fontaine pendant une sortie, les petits qu’ils étaient se jetaient dessus tant l’eau qu’ils buvaient tous les jours était mauvaise au goût ! MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE MIRAMAS - N° 142 - juillet-août 2014 39 Renseignements : 04 90 58 08 24 / www.miramas.org Avec la participation de la Terra de Miramaris Avec la participation des conseils de quartier des Collines et des 4-Chemins