janvier-février-mars 2015 - Echanges Franco
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10/03/15 8:47 Page 1 Trimestriel - 2,50 € RFA 224 xpress:RFA N° 198 janvier-février-mars 2015 N°224 0318 G 87838 - ISNN 01811487 POINT DE VUE JEUNESSE Réchauffement ? Une ambition : être à l'avant-garde Gérard Renault Secrétaire général des EFA Page : 2 : Robert Tournier / Une première en Allemagne. 3 : Les mots d'outre-Rhin. 4 : La vie des Comités / Souscription / Carnet. L'Office franco-allemand pour la Jeunesse a fêté ses cinquante ans en 2013. Madame Béatrice Angrand en est l'une des deux Secrétaires généraux. Elle a bien voulu répondre aux questions de Rencontres Franco-Allemandes. L’E-Learning ou les plateformes d’échanges virtuelles ont aussi permis de démultiplier notre présence. Cette large capacité d’action existe grâce à de multiples organisations partenaires chargées de la mise en œuvre des programmes : établissements scolaires, professionnels et universitaires, associations culturelles et sportives, collecBéatrice Angrand tivités territoriales, comités de jumelages, centre de formation des apprentis ou chambres des métiers, groupes de recherche. L’enjeu reste de concevoir des initiatives qui soient suffisamment attractives pour séduire tout type de public et dont l’effet soit durable. Celui-ci peut se traduire par un gain de confiance en soi, plus de tolérance et le désir de poursuivre l’engagement franco-allemand et européen. OFAJ.org Quelles sont aujourd'hui les missions, les moyens d'action et les orientations de l'Office dont vous avez la charge ? La mission de l’OFAJ consiste à approfondir les liens qui unissent les jeunesses des deux pays. Curieusement, elle n’a pas été modifiée depuis sa création mais la manière de la mettre en œuvre a profondément évolué : les échanges individuels sont venus s’ajouter aux échanges de groupes, la perspective binationale est devenue trinationale ou multinationale au service de la construction d’une identité européenne. Grâce à la conception de nouveaux formats, de nouveaux groupes-cibles - apprentis, jeunes des quartiers, jeunes professionnels - ont rejoint le public plus traditionnel de l’OFAJ. (suite page 2) XENOPHOBIE PEGIDA ou le fantasme de l’« islamisation » de l’Occident Depuis l’automne 2014, date de sa création à Dresde, le mouvement PEGIDA (Parti Européen Contre l’Islamisation de l’Europe) est sans relâche dans l’actualité allemande et européenne. Pediga a accaparé l’héritage de 1989 en reprenant le slogan « Le peuple, c’est nous », en défilant le lundi soir dans des manifestations qui ont culminé le 12 janvier 2015 avec 25 000 personnes à Dresde et en se parant du drapeau noir-rouge-or. Manifestation anti-Pediga Les revendications sont musulmans, mais celles de l’extrême-droite : expulsion immé- ©DR tantqu’illefaudra.org Trois événements marquants : les attentats à Paris, la situation en Ukraine, les élections en Grèce, ont conduit à des rencontres entre les dirigeants français et allemands. Le 11 janvier, après l'assassinat d'une partie des rédacteurs et des dessinateurs du journal Charlie Hebdo, de policiers et d'innocents de l'épicerie casher de la Porte de Vincennes, la Chancelière Allemande a participé à la marche parisienne, au côté du Président de la République, après avoir reçu une accolade de celui-ci sur le perron de l'Elysée. Début février à Minsk, une démarche francoallemande a été engagée pour trouver, avec l'Ukraine et la Russie, un accord sur un plan de paix pour l'Ukraine. A l'issue d'une nuit de négociations, François Hollande, Angela Merkel, Petro Porochenko et Vladimir Poutine ont abouti à un texte en 13 points qui reste fragile. A la suite de la nouvelle majorité qui s'est dégagée des élections législatives en Grèce, d’âpres négociations se sont engagées entre les dirigeants grecs et ceux de la Commission européenne. Plusieurs rencontres ont eu lieu entre le Président français et la Chancelière allemande, pour trouver une solution à la situation dramatique que connait ce pays. A la lumière de ces événements, des observateurs avisés ont fait remarquer que ces faits auraient conduit à un réchauffement des relations entre la France et l'Allemagne. Si c'est le cas, nous ne pouvons que nous en féliciter, d'autant plus lorsqu'il s'agit de la paix sur le continent européen, à l'opposition du recours aux armes pour régler les conflits. Certes, ces initiatives contribuent à renforcer les relations franco-allemandes, mais elles ne peuvent masquer les divergences profondes qui se sont creusées ces dernières années entre nos deux pays, notamment sur le plan économique. diate des étrangers sans droit d’asile, lutte contre l’« islamisation » de l’Occident, contre les groupes religieux extrémistes (musulmans), augmentation du nombre de policiers etc. Dresde ne compte pourtant qu’environ 1% d’étrangers dont 0,1% de c’est une ville symbole du (suite page 3) RFA 224 xpress:RFA N° 198 10/03/15 8:47 Page 2 HOMMAGE POLITIQUE Robert Tournier Une première en Allemagne (DR) Rencontres Franco-Allemandes 2 Le quotidien sorabe Serbske Nowiny a repris le 5 décembre 2014 une information de l'agence de presse dpa annonçant l'élection dans le Land de Thuringe d'un député de Die Linke à la fonction de chef de gouvernement régional. Linke à sa tête. Ces Er furt (dpa/SN). gens reprochaient à Bodo Ramelow est Die Linke de ne pas le nouveau Minisencore avoir revu tre-président de son passé SED. Thuringe. Le ParleD’autres ont fait ment régional de ce remarquer que les Land a élu le politideux tiers des dépucien de 58 ans à tés Die Linke au Parcette fonction au lement régional de d e u x i è m e t o u r. Thuringe sont d’anRamelow a recueilli ciens membres du la majorité absolue SED, et que certains de 46 voix. Il n’avait ont même apparteeu que 45 voix au nu à la Stasi. premier tour. C’est Le chef du groupe le premier chef de CDU/CSU au Parlegouvernement ment régional, Volrégional de Die Linker Kauder, a ce ke à être élu dans matin avant l’élecun Land de République fédérale d’Al- Bodo Ramelow (à gauche), félicité par Christine Lieberknecht, tion de Bodo Ramedéputée CDU, précédente chef du gouvernement low, déconseillé d’en lemagne. Il sera à la de Thuringe faire un premier tête d’une coalition ministre. Ce serait selon lui de la part du SPD de Die Linke, du SPD et des Verts, qui n’a et des Verts « une grossière erreur ». En dépit qu’une voix de majorité au parlement régiode cela, il a été décidé de « travailler profesnal. La CDU, qui a gouverné la Thuringe sionnellement » avec le SPD sur le plan fédédurant 24 ans, n’avait pas présenté de canral. Kauder « n’excuse pas si vite » les sociaux didat. Ramelow a prêté serment immédiatedémocrates d’avoir élu un premier ministre ment après l’élection. Il a voulu dès aujourappartenant à Die Linke. d’hui présenter son cabinet en public. (Traduction du Sorabe par À Erfurt environ 2 000 personnes ont manifesJean Kudela) té hier soir contre un gouvernement avec Die ©D.R. Dpa / Hendrik Schmidt Robert Tournier (1927- 2014) entre à quatorze ans dans le monde du travail en 1941. Deux ans plus tard il perd son père, pris dans la rafle du 1er mars 1943 à Villeurbanne et déporté à Mauthausen. Très tôt il s'engage dans le mouvement syndical. A la suite des grèves de 1953 il est licencié de chez Delle-Alsthom et devient secrétaire de l'Union départementale de la sidérurgie, puis de l'Union départementale interprofessionnelle CGT. En 1964, il organise dans le département du Rhône un comité des EFA (Echanges Franco-Allemands, association créée en avril 1958 pour développer les contacts avec l'Allemagne, une Allemagne comprise dans sa totalité, donc notamment avec la RDA, qui à l'époque n'est pas reconnue par la France). A cette place il développe les relations entre des municipalités du Rhône et des villes de la région de Leipzig. Des enfants et des adolescents du Rhône partent en colonie de vacances en RDA. Robert Tournier à Bron En 1971, il deen 2008 vient adjoint au maire de Bron. Il le restera durant vingtquatre ans (1995). Comme chargé des relations internationales de la ville, il est à l'origine du jumelage de Bron avec Grimma (1971), une ville située à une trentaine de kilomètres de Leipzig. Il contribue ensuite de manière décisive à la mise en place de jumelages avec Cumbernauld en Ecosse (1974) et Talavera de la Reina en Espagne (1991). Le jumelage avec Weingarten (1963) reçoit un nouvel élan. Durant tous ses mandats, il impulse des rencontres fructueuses entre les villes jumelles (clubs sportifs, chorales, groupes de femmes). Il joua un rôle important dans le rapprochement entre Grimma et Weingarten (BadeWurtemberg) au moment de la Chute du Mur et de la réunification de l'Allemagne. Avec raison il était fier de ce partenariat triangulaire entre Grimma, Bron et Weingarten dans lequel il voyait une nouvelle fois la concrétisation de ses idées sur le rapprochement des hommes. Et il était heureux qu'à la différence de bien d'autres jumelages avec des villes de l'Est de l'Allemagne, le jumelage entre Grimma et Bron eût survécu à la disparition de la RDA. A son souvenir, il nous faut associer celui de sa femme Jeannette, décédée en 2010, qui le seconda et le soutint dans ce qu'il entreprenait. Jean-Marc Verron et Marie-Claude Subtil Une ambition : être à l'avant-garde (suite de la page 1) Comment l'OFAJ se situe-t-il dans l'espace européen ? Dix ans après l'élargissement de l'Union aux pays de l'est-européen, a-t-il repensé ses missions avec d'autres pays ? L’ambition de l’OFAJ est d’être à l’avant-garde ! On ignore trop souvent que notre institution a inspiré Erasmus ou Leonardo. Elle fut aussi pionnière en matière d’élargissement européen. Dès 1976, nos programmes se sont ouverts aux jeunes originaires des pays de la Communauté européenne, puis à l’Europe centrale et orientale, particulièrement la Pologne, et les pays de l’ex-Yougoslavie. Une priorité est à présent accordée aux pays du pourtour méditerranéen, surtout du Maghreb. Quels sont les avantages et les limites du fonctionnement d'un Office binational dans le cadre d'une collaboration franco-allemande, étant donné que les sociétés allemande et française ont des conceptions différentes dans certains domaines, notamment dans les rapports qu'elles entretiennent avec les religions ? Le fonctionnement en équipes binationales est un enrichissement permanent. Bien sûr, le quotidien en est parfois ralenti mais c’est la condition d’une forte valeur ajoutée. Quant à la religion, j’ai le sentiment que chacun désire « importer » une partie du système de l’autre : un peu plus de laïcité là-bas, un peu plus de tolérance pour la pratique religieuse ici. Il s’agit là d’un désir de synthèse qui est le résultat de l’apprentissage interculturel. Comment s'exprime dans le contexte de la mondialisation la dimension transculturelle spécifique du travail de l'OFAJ. Le travail de l’OFAJ constitue une source d’inspiration : Markus Ingenlath(1) et moi avons rencontré les Premiers ministres serbe et albanais qui, pour établir les bases d’échanges transfrontaliers de jeunes, ont sollicité notre expertise. La France et l’Allemagne sont l’assise d’une Europe qui constitue la seule réponse à un monde changeant qui fragilise les positions nationales. Pour exister de façon tangible, l’Europe a besoin d’un socle suffisant de citoyens qui en ont acquis une conscience grâce à leur expérience de mobilité. C’est pourquoi il est essentiel d’en faire profiter le plus grand nombre. Interview réalisée par Gérard Renault (1) Secrétaire général de l’OFAJ. RFA 224 xpress:RFA N° 198 10/03/15 8:47 Page 3 LANGUES Les mots d’outre-Rhin (DR) Le français est une langue latine qui doit beaucoup aux anciens Germains. Notre langue vient en partie du bas-latin, mâtiné de gaulois et parlé par les Francs. Parmi les mots franciques passés en français, beaucoup sont liés à la vie rurale, aux forêts : le hêtre, l’aulne (qui a supplanté le gaulois verno, vergne), le hallier, la bûche, le mât, la gaule… Au fil des siècles, nous avons aussi adapté pas mal de mots de l’allemand. On pourrait citer le jardin, qui vient de Garten, les couleurs, brun, bleu, gris… Trinquer (déjà présent chez Rabelais sous la forme « trinch ») qui vient du verbe trinken. Le loustic descendant de lustig, (joyeux). Ou le chenapan, de Schnapphahn (maraudeur), le frichti de Frühstück (déjeuner), les nouilles de Nudeln et, ce qui fera plaisir à Tremblay comme à Ivry, le handball… Au XVIIe siècle, les mercenaires allemands et suisses enrôlés dans les armées du roi nous ont laissé des mots liés aux armes. Par exemple : reître, qui vient de Reiter, cavalier, lansquenet, hallebarde, sarau, sabre… (DR) Avec leur autorisation, nous publions une chronique de Francis Combes, poète, et de Patricia Latour, journaliste, parue dans le quotidien l'Humanité du 29 janvier 2015. Dans le prochain numéro, nous publierons leur chronique « Anglais-français : Un prêté pour un rendu ». Patricia Latour et Francis Combes Cet apport militaire est récurrent comme le montrent le putsch, le blockhaus, la schlague, voire le hussard (venu du hongrois via l’allemand). Mais il n’y a pas eu que la guerre entre Français et Allemands. D’autres apports sont à noter, comme ceux des mots de la science, de l’industrie ou de la musique : le nickel, le cobalt, (du kobold, troll des mines), le zinc, le plasma, les quantas, la leucémie, l’accordéon, le diktat, l’ersatz, le leitmotiv, la valse ou ce mot latin antique qui reste toujours jeune : la libido ! Sans oublier l’apport de la philosophie, le déterminisme, la psychanalyse ou le marxisme… Parfois, c’est une phra- se allemande plus ou moins mal comprise qui passe au français. Ainsi la question « Was ist das ? » qui a donné « vasistas ». Ou le rappel « Acht Uhr ! », pour l’heure du couvre-feu pendant la seconde guerre qui aurait donné « Tu vas te faire appeler Arthur »… Et asticoter qui ne viendrait pas d’asticot mais de la formule mal comprise « daß dich Gott » (que Dieu te…). Aujourd’hui, nous vivons dans une Europe sous hégémonie allemande (ce qui plaît visiblement à quelques-uns). Mais l’allemand a du mal à rivaliser avec l’anglais y compris sur son propre territoire. Il y a pourtant des tentatives pour importer les mots d’outre-Rhin. Une publicité vante, en allemand, les mérites de ses voitures et se conclut par « Volkswagen, das Auto ! ». Mais l’effet n’est pas encore bien perceptible dans la langue parlée de tous les jours. Une exception : cette expression relevée dans la bouche de Laure, le personnage de la série Engrenages, qui avoue : « Je suis dans le schwarz… ». Noir c’est noir. PEGIDA ou le fantasme de l’« islamisation » de l’Occident (suite de la page 1) désir « d’exculpation » sous-jacent en Allemagne, s’appuyant sur le bombardement de Dresde, le seul à être commémoré en Allemagne, pour faire des Allemands aussi un peuple victime. Pegida recrute chez les hommes des « couches moyennes offensées » ainsi que le dit la presse, et non chez les plus défavorisés. On est en droit de penser que les supporters de Pegida agissent en toute connaissance de cause : leur direction vient ainsi de reconduire à sa tête, fin février, le fondateur, Lutz Bachmann, qui avait dû démissionnner suite à une autocaricature en Hitler ainsi qu’à des propos où il traitait les étrangers de « bétail » et de « bâtards ». Il est, par ailleurs, un multirécidiviste actuellement condamné à une peine de sursis, ce qui l’empêchera de représenter personnellement Pegida aux élections municipales du 7 juin. La police de Saxe joue un rôle complaisant à l’égard de Pegida : le ministre de l’intérieur de Saxe a rencontré les dirigeants de Pegida avec un permanent de l’AfD, en janvier pour les assurer de sa compréhension. Mais aussi, lors de l’assassinat à l’arme blanche d’un réfugié érythréen, la police a immédiatement classé l’affaire, qualifiée de… suicide. Seule la pression médiatique l’a obligée, trente heures après, à reprendre - sans succès - les recherches. Le week-end suivant, des milliers de citoyens se réunissaient avec des pancartes « Ich bin Khaled » pour rendre hommage au jeune Erythréen. Les « mini-manifestations » de Pegida dans les quartiers de Berlin (Marzahn, Köpenick) ne sont pas répertoriées, il y a en moyenne, une manifestation tous les trois jours contre des foyers de réfugiés. L’année 2014 a vu 150 délits à l’encontre de réfugiés ou de leur habitation, trois fois plus qu’en 2013, année qui avait déjà vu doubler le nombre de ces attaques. Après une « période creuse », les manifestations Pegida semblent retrouver un peu de souffle (5 000 personnes le 24 février à Dresde), du moins dans l’est de l’Allemagne. Mais les contre-manifestations perdurent systématiquement : équilibre des chiffres à Magdebourg ou Leipzig sans oublier le grand rassemblement (35 000) à Dresde le 10 janvier à l’appel du maire et du ministre-président CDU. A l’ouest, les contre-manifestants sont toujours plus nombreux que Pegida qui recrute plutôt dans les cercles de l’extrême-droite organisée, les « Kameradschaften ». Si 170 000 personnes au total ont manifesté depuis octobre pour Pegida, moins de 10 000 étaient à l’ouest, presque 125 000 à Dresde et presque 150 000 dans la seule Saxe. Les frontières sont poreuses entre l’AfD et Pegida, « l’AfD a pris ses électeurs au NPD, Pegida lui a pris la rue » titrait le Tagesspiegel en février, leurs dirigeants prennent la parole lors de leurs meetings respectifs et J. Exner est à la fois permanent de l’AfD et membre de la présidence de Pegida. Le vice-président de l’AfD parle du « danger de l’islamisme » rapprochant ainsi un peu plus l’AfD de Pegida, « leur allié naturel » dit-il . Pegida s’exporte aussi partout en Europe (Autriche, Espagne, Norvège, Suède, Suisse…). En France, Riposte laïque a tenté d’impulser une manifestation Pegida à la fontaine des Innocents à Paris le 18 janvier, manifestation interdite par la Préfecture, mais leur site montre des tentatives en régions (Pegida Paris, Pegida PACA, Pegida Lyon...) Le fossé entre la CDU et le NPD étant comblé par Pegida, l’installation de l’extrême-droite dans le paysage politique allemand risque de se stabiliser dans les années à venir. Catherine Fabre-Renault Rencontres Franco-Allemandes 3 RFA 224 xpress:RFA N° 198 10/03/15 8:47 Page 4 VIE DES COMITÉS Assemblées générales Petites annonces Le Comité Caux Vallée de Seine (76) a tenu son Assemblée générale le 7 février et celui de La Chapelle Saint-Mesmin (45) a tenu la sienne le 28 février. Les participants ont approuvé les rapports moral et financier et élu un bureau avec une Présidente pour chacun des comités. Le Comité de Grenoble fait régulièrement circuler des annonces par e-mail. Recherche de traducteurs, de baby-sitters, chambre à louer, offres d'emplois d'entreprises allemandes, sortie bowling, concerts, programmations du Goethe Institut de Lyon ou d'autres structures culturelles, conversation de français et d'allemand en tandem... Sorties Cinéma Le 28 février, le Comité de Grenoble a fêté le carnaval à la ferme d'Antan à Crolles, avec animation à la ferme, musique et danse. Trente-quatrième liste de souscription permanente au profit des Echanges-Franco-Allemands et de Rencontres-Franco-Allemandes. Boeuf Huguette, Collin Claude, Guidon Raphaela, Marcoult Yolande, Reyx Phillipe, Rüstow Lutz. Les 7e journées du cinéma allemand, organisées par l'Association d'Amitié Voiron-Herford, ont eu lieu du 28 janvier au 3 février au cinéma Passr'l-Les Ecrans avec six films à l'affiche : Heimat 1 et 2, Un prof pas comme les autres, Cours sans te retourner, De l'autre côté du Mur, L'étrange petit chat. Voyage Rencontre Le 17 janvier la direction des Echanges franco-Allemands et le Comité Paris-Ile-de-France présentaient leurs vœux. Autour de gâteaux et de friandises, les participants ont levé leur verre à la nouvelle année, pour cette dernière réunion dans les locaux de l'Association avant son déménagement à la Maison des Association du 17e arrondissement. Comité national Depuis le 1er février 2015, la nouvelle adresse des Echanges Franco-Allemands et de son journal Rencontres Franco-Allemandes est : Echanges Franco-Allemands Maison des Associations - Boîte N° 30 25, rue Lantiez - 75017 Paris Téléphone: 06 41 59 71 95 Dans le cadre de BUGA 2015 (les floralies nationales allemandes), le Comité des EFA Caux Vallée de Seine (76) organise un voyage à destination de la région du Havelland du 10 au 17 mai 2015. Contact : [email protected]. Information Nous informons les lecteurs de Rencontres FrancoAllemandes, que notre publication est maintenant uniquement adressée par e-mail à ceux dont nous connaissons l'adresse électronique. Pour ceux qui n'en possèdent pas, une version papier continuera à leur parvenir. Si vous ne recevez pas habituellement le journal par e-mail, n'hésitez pas à nous communiquer votre adresse à : [email protected] Ceux qui souhaiteraient malgré tout recevoir un exemplaire papier - en plus de la version électronique - doivent également nous le faire savoir à la même adresse. Les Echanges Franco-Allemands sur Internet : w w w. e c h a n g e s - f r a n c o - a l l e m a n d s . o r g E-mail : [email protected] Rencontres Franco-Allemandes 4 Hélène Steinberg, amie des EFA et sensible aux questions ayant trait à l'Allemagne est décédée en janvier à Paris. Elle dirigeait la Librairie La Balustrade à Paris 10e qui accueille régulièrement les EFA pour des conférences sur des ouvrages ayant une relation avec l'Allemagne. Nous adressons à sa famille et à ses amis nos plus sincères condoléances. Souscription (DR) Le 17 janvier, le Comité de Grenoble (38) organisait une sortie en raquettes à proximité de Lans en Vercors avec Thierry, accompagnateur, qui proposait une « Balade contée ». Comme chaque année le camping avec les Echanges Franco-Allemands 38 aura lieu lors du long week-end du 8 mai, à Vinsobre, près de Vaison-la-Romaine. Une visite guidée des sites archéologiques est prévue, ainsi qu'un atelier pour enfants avec fabrique de lampes à huile. Carnet Total des versements de cette liste : 140 euros. Total général des listes : 20 665 euros. Par l’intermédiaire de ce journal, nous vous remercions du fond du cœur. Pour effectuer vos dons : adressez vos chèques et le bon ci-joint à : EFA - Maison des Associations Boîte N°30 - 25, rue Lantiez - 75017 Paris Abonnement Bulletin d’abonnement 4 numéros 10 € Nom : ............................................................. Prénom :......................................................... Adresse :......................................................... ........................................................................ Chèque à l’ordre de EFA à retourner avec ce bon Maison des Associations - Boîte N° 30 25, rue Lantiez - 75017 Paris Revue de l'association française des “Échanges Franco-Allemands” pour le développement des échanges et de la coopération avec l’Allemagne d’aujourd'hui. Maison des Associations - Boîte N° 30 25, rue Lantiez - 75017 Paris Téléphone : 06 41 59 71 95 E-mail : [email protected] Comité de rédaction : Guy Khalfoun, Jean Kudela, Gérard Renault Crédit photo : EFA Directeur de la publication : Jean Kudela ISNN 01811487 Commission paritaire : 0318 G 87838 Impression Grenier (94250 Gentilly) Dépôt légal : Mars 2015 Tirage : 600 exemplaires Abonnement : 10 €