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A M É L I O R AT I O N É N E R G É T I Q U E D E S B Â T I M E N T S E X I S TA N T S POSE D’UNE CHAUDIÈRE À GRANULÉS 2.16 CHAPITRE 2 : CHAUFFAGE À EAU CHAUDE C La pose d'une chaudière à granulés implique la mise en place d’un silo de stockage et d’un dispositif d’alimentation adaptés au combustible utilisé. Le silo doit être implanté au plus près de la chaudière, à une distance suffisamment courte du chemin d’accès du camion de livraison (fonction de la longueur du tuyau de livraison du camion souffleur). Il est étanche à l’eau (gonflements irrémédiables des granulés au contact de l’eau) et à l’air (pour confiner les poussières lors des livraisons ou si implantation dans un lieu très humide, cave par exemple). Son remplissage se fait par un tube métallique relié à la terre. Un tube d’aération avec filtre permet sa dépressurisation pendant cette phase. Si l’implantation du silo près de la chaudière (volume important) est difficile, des fabricants proposent des trémies intégrées à la chaudière de contenance moindre apportant une autonomie de un à plusieurs jours mais nécessitant une recharge régulière (stockage semiautomatique). Les granulés peuvent alors être stockés dans un abri ou local plus éloigné. Le circuit de chauffage doit être pourvu de dispositifs d’expansion, de sécurité et de limitation de température adaptés au type de circuit (ouvert ou fermé).. Un dispositif de recyclage (circulateur avec vanne à 3 voies thermostatique par exemple) permet d’éviter les retours froids de l'installation et d’assurer une température d'entrée chaudière supérieure à 65°C. Le conduit de fumée doit assurer un tirage suffisant, selon prescriptions fabricant, et être adapté aux fumées dégagées. Avantages Points de vigilance DTU, certifications et qualifications Travaux induits • Utilisation d'une énergie renouvelable et faible bilan carbone. • Compactes et facile à intégrer. • Fonctionnement automatique procurant autonomie et souplesse d'utilisation. Un système de régulation permet réguler la combustion. • Faibles émissions polluantes si la combustion est correctement réglée. • SS’assurer des possibilités d’approvisionnement en combustible correspondant aux préconisations du ffabricant de la chaudière dans un rayon inférieur à 100 km pour minimiser les coûts de transport ; •C Contractualiser l’approvisionnement : pérennité, délai, qualité du combustible fourni (humidité, g granulométrie, essence, origine (bois naturel et non déchets industriels), propreté,…), • SS'assurer de la sécurité du local de stockage du bois par rapport aux risques d'incendie. • PPrévoir décendrage régulier, définir les modalités d'évacuation (système manuel ou mécanique). • PPrévoir un entretien régulier: obligation de ramoner 2 fois par an, dont une fois en période de cchauffage et par une entreprise qualifiée. •R Respecter la règlementation en vigueur relative à l’aération du local contenant la chaudière ; • SS’assurer que le conduit d’évacuation des fumées est en bon état et adapté. Respecter les distances d de sécurité du conduit par rapport à tout matériau combustible. •A Application des DTU 24.1 pour l’évacuation des produits de combustion. • Choisir de préférence des combustibles NF granulés biocombustibles, gage de qualité. • Préconiser un installateur QUALIBOIS ou QUALIBAT. • Choisir des équipements bénéficiant le label "Flamme verte". • Prévoir un local de stockage pour les granulés. • Prévoir d’éventuels travaux d'amélioration du bâti avant le remplacement de la chaudière. • Prévoir les travaux d’enlèvement de l’ancienne chaudière, de condamnation de l’ancien réseau d’alimentation en combustible (gaz, fuel par exemple), l’adaptation éventuelle du conduit de fumée, et la souscription à un contrat d’entretien. Réalisé par le pour la Les fiches sont téléchargeables sur l’espace adhérent du site www.ffbatiment.fr A M É L I O R AT I O N É N E R G É T I Q U E D E S B Â T I M E N T S E X I S TA N T S POSE D’UNE CHAUDIÈRE À GRANULÉS 2.16 CHAPITRE 2 : CHAUFFAGE À EAU CHAUDE CH Mai 2012 Économies réalisables Les économies consécutives aux travaux de rénovation sont indiquées pour des logements datant des années 70 (maisons individuelles d’un et deux niveaux et immeuble de 10 logements), où de l’ll’ancien a système de chauffage (chaudière fioul ou gaz) est remplacé par une chaudière granulés de bois. Des rendements de 75% et 79% sont utilisés respectivement pour les habitations individu duelles et pour une chaufferie collective, d’après la formule donnée par l’Éco prêt à taux zéro pour po des puissances de 20 kW et 100 kW. Les calculs sont réalisés avec la température conventionnelle tio intérieure de 19°C pour les villes de Trappes et Nice. Le coefficient de transformation én énergie finale - énergie primaire est de 0,6 pour le bois dans les bâtiments existants. Économies réalisables Energie Finale (kWhEF/m2.an)* 2 Energie Primaire (kWhEP/m .an)* 19 à 53 16 à 47 27 à 50 135 à 290 117 à 256 116 à 183 2 4,6 à 28 4,0 à 25 4,3 à 18 2 69 à 185 60 à 164 55 à 110 Financière (€ TTC/m .an) Emission CO2 (kg/m .an) * Les économies d’énergies finales et primaires sont calculées à partir des consommations initiales de combustible et des consommations finales en bois. Valeurs guides (réglementaires ou liées à des aides financières) Crédit d’impôt 85 % (chargement automatique) Un crédit d’impôt de 15 % peut être alloué pour financer l’acquisition d'une chaudière dière automatique à granulés de bois. Ce taux est porté à 26 % dans le cas du remplaceement d'une chaudière bois à granulés par le même type d'équipement plus performant, à condition de justifier de sa destruction. Le rendement énergétique de ces chaudières bois, de puissance inférieure à 300 kW, doit être supérieur ou égal à 85% (chargement automatique), voir normes CRÉDIT D’IMPÔTS NF EN 303-5 et NF EN 12809. 15% Eco-Prêt E co-P Prêt ê à taux zéro classe 3 3, 67 + 6.log(Pn)* Les travaux de pose d’une chaudière bois est éligible à l’éco-prêt à taux zéro danss le cas du bouquet de travaux (cf. fiche 0.2. Éco-Prêt à taux zéro), si celle-ci est de classe se 3 au sens de la norme NF EN 303-5, soit un rendement respectant : 67 + 6.log(Pn) (cf. tableau indicatif en bas de page). TRAVAUX Travaux induits pris en compte dans les dépenses afférentes aux travaux : les ÉLIGIBLES éventuels travaux d’adaptation des émetteurs de chaleur à eau chaude et des ECO PRÊT 0% réseaux de distribution, les éventuels travaux d’adaptation des systèmes d'évacuation des produits de la combustion. Bâtiments existants classe 1, 47 + 6.log(Pn)** L'arrêté du 3 mai 2007, chapitre VIII. Énergies Renouvelables, impose un rendement PCI pleine charge minimal suivant la puissance nominale Pn en cas de remplacement ou d’installation de chaudière utilisant le bois comme énergie dans un bâtiment de plus de 15 ans à la date des travaux : 47 + 6.log(Pn) si Pn 300kW et 61,9% si Pn 300kW (cf. tableaux indicatifs en bas de page). Certificats C ertif ifiicats ts d’Economie d’Energie La mise en place d’une chaudière bois à granulés est éligible à l’attribution de certificats d’économies d’énergie selon les conditions décrites par les opérations standardisées référencées BAR-TH-13 (rendement supérieur à 85 % si chargement automatique) et BAR-TH-14, pour l’individuel et le collectif respectivement. Pour le chauffage collectif, la production thermique annuelle nette de la chaudière collective doit être évalué par une étude de faisabilité selon le cahier des charges de l’ADEME (ou norme équivalente). Tableau indicatif des rendements suivant la puissance de la chaudière bois Pn 10 20 30 40 50 80 100 150 200 250 300 *Eco Prêt Taux Zéro 73,0 74,8 75,9 76,6 77,2 78,4 79,0 80,1 80,8 81,4 81,9 **RT Bâtiment existant 53,0 54,8 55,9 56,6 57,2 58,4 59,0 60,1 60,8 61,4 61,9 Réalisé par le pour la Les fiches sont téléchargeables sur l’espace adhérent du site www.ffbatiment.fr