RELIEUR - Institut National des Métiers d`Art
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RELIEUR - Institut National des Métiers d`Art
RELIEUR RELIEUR MÉTIER La fonction de la reliure est de protéger le livre, de l'embellir, d’augmenter sa durée de vie et de faciliter sa consultation. L’habillage d’un livre s'envisage en fonction de son usage futur qui définit trois grands types de reliure: La reliure courante, ou classique, la plus pratiquée, est effectuée pour les clients particuliers et les institutions : les bibliothèques, les archives, les ministères et les mairies. Ce type de reliure ne fait pas appel à la créativité, c’est généralement un travail sobre et solide. La reliure d’art, ou contemporaine, singularise un ouvrage en lui conférant une esthétique, elle représente une partie de la reliure artisanale et s’applique à des éditions originales souvent illustrées. La restauration de reliure est appliquée aux livres d'une valeur historique ou artistique inestimable qui ont été endommagés. Le restaurateur de reliures intervient afin de leur rendre un aspect et une solidité aussi proches que possible de l'état d'origine, sans en modifier pour autant la valeur documentaire ou artistique. Le maintien de l'originalité du document est le souci déontologique majeur du restaurateur. HISTOIRE L'histoire de la reliure est liée à l'histoire du livre. La reliure de livre apparut après le codex entre le IIème et VIème siècle après J.C. Chaque civilisation employa ses matériaux, chaque époque de l'histoire du livre posséda sa propre technique de reliure pour léguer aujourd'hui des manuscrits rares. Si la majorité des livres médiévaux furent cousus sur septains ou nerfs de bœufs et couverts de pierres précieuses, d'étoffes luxueuses brodées ou de cuirs estampés, c'est avec la naissance de l'imprimerie que commença le développement majeur de cet art. Les décors des reliures s'inspirèrent des courants artistiques dès la Renaissance pour connaître une grande liberté plastique au XXème siècle avec l'apparition du livre d'artiste. Les facteurs de détériorations sont par ailleurs innombrables et relatifs aux temps, à l'histoire du livre et des civilisations. Les Égyptiens utilisèrent des huiles aromatiques pour éloigner les insectes des papyrus sacrés et les moines du Moyen-âge se transmirent des recettes pour conserver la souplesse du parchemin et la brillance des miniatures. Si le souci de conservation des manuscrits est ancien, les premières actions de restauration d'œuvres d'art apparurent au XVIIIème siècle, il fallu même attendre le XIXème pour assister au développement de cet art scientifique. Toutefois, à cette époque, le restaurateur travaillait d'une façon intuitive et empirique. Au XXème siècle, les connaissances technologiques, scientifiques et historiques ont formé les fondamentaux du métier de restaurateur de reliure et sont venues compléter le savoir faire artisanal. Les procédés de conservation préventive et de restauration basés sur les découvertes de la chimie et de la biologie ont amené depuis un siècle des perfectionnements admirables dans les techniques de traitement des livres. Néanmoins, jusqu'aux environs des années 1970, les expériences désastreuses en matière de restauration ont été nombreuses, bien des produits et actes de conservation se sont révélés inefficaces, nocifs et souvent irréversibles. TECHNIQUE L’exécution d’une reliure classique passe par différentes phases. Les couvertures de brochage sont coupées et montées dans la reliure. Les pages de garde blanches sont taillées puis les feuillets du livre ébarbés, le tout est mis sous presse à percussion. Ensuite le relieur prépare la couture. Les feuillets du livre pressés dans un étau, il détermine l'emplacement des grecques (entailles permettant de passer l'aiguille) sur les fonds des cahiers et les entaille avec la scie à grecquer. La couture s'effectue sur le cousoir (métier à relier) où les cahiers du livre sont assemblés et cousus l’un sur l’autre pour constituer le bloc livre. Au préalable, des ficelles de chanvre ont été tendues verticalement sur le métier pour venir s'encastrer dans les creux des grecques. Une fois le premier feuillet, ou cahier, calé contre le métier, le relieur coud de l'extérieur vers l'intérieur du cahier et autour des ficelles, et ainsi de suite pour tous les cahiers. Ces dernières sont coupées du cousoir à 5 cm de chaque côté de cette couture. À l'aide d'un pinceau, le relieur encolle le dos à la colle de pâte épaisse (colle à eau), ensuite il est arrondi au marteau puis placé dans un étau pour y être endossé. Le relieur vient frapper le dos sur toute sa longueur avec un marteau à endosser pour créer les mors contre lesquels viendront se loger les cartons. L’étape suivante est la mise en place des cartons de chaque côté du livre. Ils sont soigneusement ajustés et percés par un poinçon pour y faire passer les ficelles qui les rattacheront au dos du livre. Pour donner un galbe au livre, ces cartons sont doublés intérieurement de papier kraft. Après un nouveau passage sous presse, il convient de traiter les tranches en les rognant (les rendre lisses) et de poser aux extrémités et sur ces tranches de tête et de queue les tranchefiles, ce sont les opérations de l'apprêture. Le relieur fabrique ensuite le faux dos avant de procéder à la couvrure, c’est-à-dire à l’habillage des cartons et du dos : en tissu, papier ou cuir. Pour une reliure en cuir avec 4/5 nerfs, l'artisan vient coller des faux nerfs en peau parallèlement les uns aux autres sur le faux dos en carte bulle, Le cuir utilisé pour la couvrure était généralement une peau de basane (mouton), c’est de nos jours du chagrin (chèvre). Les parties correspondant au dos puis aux plats (parties recouvrant les cartons) sont coupées puis parées avant d'être collées sur le livre. Pour cela, l'artisan affine la peau à la machine, c'est la parure en totalité de la peau. Ensuite le relieur égalise la surface, côté chair (daim), par une parure manuelle avec un couteau à parer bien affuté. Dans le cas d'une demi- reliure, le dos et les coins sont posés avant le dos et les plats. Le faux dos est collé au cuir préalablement paré, puis la peau est plaquée et tendue sur dos du livre faisant ainsi ressortir les nerfs. A l'aide de la pince à nerfs, l'artisan sertit les nerfs pour faciliter l'adhésion de la peau au dos du livre. Le papier des plats est choisi en harmonie avec la couleur de la peau du dos et des coins. Une épaisseur de peau est rabattue enfin sur les tranchefiles, ce sont les coiffes. La finissure regroupe une série d’opérations qui terminent la confection de la reliure avec la taille des remplis peau sur les contre plats et la pose des gardes de couleur. A ce niveau, le travail de dorure est souvent indispensable pour le titrage et l'ornementation, le dos est généralement orné avec filets de plats. Pour la dorure des filets, des bandes fines d’or sont appliquées à la roulette et viennent souligner les découpes et les détails du livre comme les coins, les nerfs et les mors (démarcation de la peau sur les plats). Le titrage du livre est effectué avec des caractères mobiles similaires aux caractères d'imprimerie. Le composteur est utilisé comme un fer à marquer, lorsque, porté à une température convenable, il est positionné sur la bande d'or préalablement appliquée sur le dos. Le décor d'une reliure pleine peau peut varier dans les matériaux mais moins souvent dans sa structure. Il peut être recouvert d'un seul matériau et serti de mosaïques en cuir. Les tranches de la reliure peuvent être couvertes de motifs en couleur, dorées ou marbrées. C'est lors de cette phase de l’habillage que peut s’exprimer l’imaginaire d'un relieur d'art qui mettra en valeur l’ouvrage et réalisera un travail de création. Aujourd’hui, il existe une multitude de possibilités plus novatrices les unes que les autres. En général, la reliure d'art est conçue en harmonie avec le texte tout en exprimant la personnalité de l'artisan- artiste. Elle n'hésite pas à marier les techniques et les matières pour mettre en scène une création unique. Le livre est habillé de peaux différentes : maroquin, veau, buffle, galuchat, autruche, serpent, lézard, requin, sur lesquelles sont incrustés des matériaux divers : photographies, plastiques, tissus, métaux…Le relieur d'art peut choisir de recouvrir le livre en ayant recours aux techniques de marqueterie, de maroquinerie, de broderie, d'illustration, de papier décoré. Le livre devient ainsi le support à une expression plastique singulière. Quel que soit le type de reliure réalisé, ce qui compte avant tout est le respect du livre. En effet, le relieur d'art dispose d'une multitude de techniques d'assemblage du livre qu'il expérimente souvent afin de créer, non seulement une surface originale, mais aussi une structure inédite. TECHNIQUE DE RESTAURATION DES RELIURES D'ART Les documents et les livres sont soumis à différents types d'agents de détérioration, ceux physico-chimiques et ceux biologiques. Les corrosions physiques sont produites par la lumière, la chaleur et l'humidité, alors que les corrosions chimiques proviennent de la pollution atmosphérique. Les microorganismes biologiques (champignons, bactéries), les insectes ainsi que les rongeurs causent les dégâts les plus fréquents et les plus étendus. Dans un premier temps, le restaurateur analyse tous les constituants de l'ouvrage, sa valeur, les matériaux et la technique de reliure, il décrit aussi les caractéristiques de sa dégradation et calcule sa datation précise afin d'avoir recours aux techniques de restauration les plus appropriées en s'assurant de l'innocuité des composants vis-à-vis des matériaux du livre à traiter. Il rédige une fiche technique qui sera complétée tout au long de la restauration par la description des traitements successifs. Le projet de restauration s'élabore selon les détériorations préalablement analysées, chaque cas demande réflexion et dicte l'ordre des opérations. Le plus souvent, l'artisan- scientifique est confronté à des restaurations localisées, comme par exemple solidifier une coiffe sur un ouvrage ou remonter une page isolée par un simple collage du fond. Dans certains cas, il est tout à fait possible de réparer les coutures d'un livre ancien sans recoudre complètement le livre. La réparation des plats est souvent nécessaire et se limite souvent aux coins. Les coins des plats sont remplacés par le collage d'une pièce de carton sans acide ou renforcés avec un amalgame de papier japon et de colle Tylose. Cette colle largement employée dans le domaine de la reliure est une colle de méthycellulose réversible au PH neutre. Enfin, si les plats sont trop abîmés, trop mous, moisis ou pliés, ils sont remplacés par des neufs selon la technique d'origine. Les ficelles de la passure en carton peuvent être rallongées par des ficelles neuves au PH neutre avec un fil de fin, afin d'éviter que le livre ne s'épaississe trop. Si le montage entier du livre est à prévoir, le restaurateur commence par le dégagement du cuir sur le plat le long du mors. Pour ceci, il soulève délicatement, à sec, la couverture en cuir du livre avec un plioir fin. Puis la passure est décousue. Chaque détail ancien en bon état est retiré temporairement pour permettre de traiter séparément les différentes parties du livre démonté. Le restaurateur doit débrocher le livre, soit en coupant les ficelles à ras, soit en les faisant délicatement sortir des trous afin de les réutiliser. Il utilise principalement les techniques de couture des reliures classiques. Pour conserver l'ordre des pages du livre, il procède à la foliotation, c'est à dire qu'il numérote chaque feuillet dans l'ordre à la mine de plomb. Avant le nettoyage et la consolidation du papier, les documents sont dépoussiérés au moyen de brosses douces ou de gomme en poudre, c'est le nettoyage à sec. Ce gommage est interdit sur les papiers très poreux ou à l'encre trop fragile. Il existe un grand nombre de techniques de nettoyage du papier, du cuir, du parchemin que le restaurateur choisit en fonction des dommages. Un simple lavage à l'eau tiède est souvent efficace pour retirer l'acidité au papier, atténuer les auréoles et réduire le jaunissement. Par ailleurs, le restaurateur peut souvent retirer les tâches grasses avec un solvant approprié par un simple tamponnage local. La réparation des déchirures et le comblage manuel des trous se fait au papier japon encollé à l'amidon ou à la Tylose. Le papier japon est utilisé comme une reprise, sa pelure permet de le déchirer en laissant quelques fibres collées boucher un trou ou doubler certaines pages trop fragilisées, c'est le doublage. La plaçure désigne l'ensemble des opérations qui préparent la couture nouvelle. Si les fonds, zones pliées des doubles feuillets, sont abîmés, le restaurateur bouche les lacunes au papier japon et à la Tylose. La restauration de la couverture de cuir peut s'effectuer une fois que le corps d'ouvrage est en bon état. Le livre doit être recousu à l'identique de l'original, si possible en réutilisant les ficelles et le maximum de détails originaux. Un livre ancien ne sera recousu que si cela est absolument nécessaire, en effet, celle-ci entraîne une perte de valeur de l'ouvrage, un épaississement du livre et une déformation possible. FORMATIONS FORMATION INITIALE Niveau V (Niveau équivalent au brevet d'études professionnelles - BEP, au certificat d'aptitude professionnelle - CAP) CAP arts de la reliure, 2 ans. Niveau IV (Niveau équivalent au Bac, au bac technologique, au brevet de technicien - BT, au brevet des métiers d'art - BMA, bac professionnel - Bac Pro) BMA art de la reliure et de la dorure, 2 ans. Niveau III (Niveau équivalent aux formations BAC + 2 de type brevet de technicien supérieur - BTS, diplôme des métiers d'art - DMA) DMA arts graphiques option reliure-dorure, 2 ans. (Estienne) Niveau II (Niveau équivalent à la licence, au diplôme supérieur des arts appliqués – DSAA) Diplôme supérieur d'arts décoratifs options objet et communication visuelle Titre homologué niveau II (Ecole supérieure des arts décoratifs - Strasbourg), 5 ans. FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE Divers stages d'initiation ou de perfectionnement à la reliure sont proposés par de nombreux organismes, associations ou artisans. Certains peuvent préparer au CAP en candidat libre. Retrouvez toutes les adresses des organismes de formations initiales et professionnelles continues dans les métiers d’art en consultant notre base de données sur notre site Internet : http://www.institutmetiersdart.org/ Retrouvez le schéma des formations aux métiers d’art sur notre site Internet : http://www.institut-metiersdart.org/ Sur le site http://www.moveart.org/, retrouvez toutes les adresses des centres de formations en Europe. ENVIRONNEMENT La reliure d’art ou de création est en expansion, elle s’adresse essentiellement aux bibliophiles, collectionneurs de livres rares, aux éditions de valeur et originales. Aujourd’hui, on constate un effort de la part des bibliothèques publiques, qui, afin de valoriser leurs fonds, font appel à la reliure contemporaine ; mais ce nouveau marché de commandes publiques est encore assez confidentiel. Sont concernées par exemple des institutions comme la Bibliothèque Historique de la ville de Paris, de Riom, de Belfort ou d’Auxerre, de Reims et de Metz. La Chambre syndicale de la reliure dénombre environ deux cent cinquante ateliers de reliure manuelle en France, dont mille huit cent emplois pour la reliure main (qui comprend la reliure courante et la reliure d'art). Une reliure peut atteindre des prix conséquents, car en plus de son rôle de protection elle apporte une valorisation de l’ouvrage. Le prix d’une reliure est défini en fonction du format et du travail réalisé. Le milieu de la reliure d’art est un monde très restreint où les gens se connaissent vite, où les réputations sont rapidement établies. La reliure française est de notoriété internationale et beaucoup d’étrangers (Italie, Espagne, pays de l’Est, Japon) viennent se former en France. Ce secteur est un marché porteur bien qu'actuellement, la reliure classique soit dans une position économique moins expansive que la reliure d'art. Il existe aussi un marché important consacré à la restauration d’ouvrages. L'Institut National du Patrimoine français fait appliquer un code déontologique à toute restauration du patrimoine selon lequel l'objet n'est ni embelli, ni modifié mais simplement maintenu en l'état en stoppant les processus de détérioration et en le consolidant d'une manière efficace et peu visible. Le nombre d'ateliers de restaurateurs de reliure est croissant. Le secteur de la reliure dans son ensemble (industriel, semi-industriel et artisanal) comprend quatre cents ateliers. Les ateliers comptant environ trentecinq personnes sont au nombre de quatre ou cinq. Il existe à peu près trente ateliers employant entre vingt et cinquante personnes, mais la plupart sont composés d’une personne : 65% des relieurs travaillent seuls. Seules des institutions comme la Bibliothèque Nationale de France, le Sénat, l'Assemblée Nationale ou certains musées possèdent des ateliers intégrés. La fonction publique est accessible par concours à partir du CAP. Les salaires varient selon la catégorie. Un ouvrier relieur peut passer des concours administratifs pour atteindre le statut de restaurateur spécialisé ou de technicien d’art. En dehors du statut de fonctionnaire, le relieur peut être artisan ou salarié. Les salaires restent faibles jusqu’à l’acquisition d’une certaine maîtrise. Pour un détenteur du CAP, le salaire peut démarrer un peu au-delà du SMIC jusqu’à 3 048 € en fonction de la qualité du travail et de la notoriété de l’entreprise ou de l’artisan. La reliure cherche à se faire connaître plus largement du grand public. Dans cette optique existent les villages du livre qui se définissent de la façon suivante : « C’est une ville en milieu rural ou un village, où sont concentrés des libraires de livres anciens et des bouquinistes ; les libraires sont accompagnés d’artisans comme des relieurs, restaurateurs, papetiers ou encore des imprimeurs ainsi que d’autres métiers d’art n’ayant pas un lien direct avec le papier ». L’initiateur du concept du village du livre est Richard Booth à Hay-on-Wye, Wales, U.K. En France, il en existe plusieurs localisés dans les villes suivantes : Bécherel, Montolieu, Fontenoy-la-Joûte, Cuisery, La Charité sur Loire, Montmorillon. ORGANISME PROFESSIONNEL Chambre syndicale nationale de la reliure, brochure, dorure, 68, boulevard Saint-Marcel, 75005 Paris. Tél. : 01 43 54 85 82. Fax : 01 40 46 91 12. [email protected] Créée en 1891, la Chambre syndicale nationale de la reliure-brochure-dorure est une organisation professionnelle patronale ayant pour objet l'étude et la défense des intérêts des industriels et artisans spécialisés dans ces activités. Représentant la profession devant les instances économiques et sociales du secteur, la CSNRBD soutient toutes les initiatives concourant à la promotion de la reliurebrochure-dorure. SALONS ET MANIFESTATIONS Journées européennes des métiers d’art - JEMA, Annuel, avril Institut National des Métiers d’Art - 23, Avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 17. http://journeesdesmetiersdart.fr/ Les Journées Européennes des Métiers d’Art (JEMA), initiées et coordonnées par l’INMA, portent pour ambition la valorisation du patrimoine immatériel et vivant. Elles fédèrent et mobilisent l’ensemble des acteurs du secteur. Les professionnels des métiers d’art sont au cœur de l’événement : portes ouvertes d’ateliers et de centres de formation, expositions, rencontres, démonstrations de savoir-faire, circuits de découverte, etc. Elles ont lieu tous les ans, le premier week-end d’avril, pendant trois jours et dans toutes les régions de France. Salon du livre, à Paris, Annuel, mars, Reed Expositions France, 50 quai de Dion- Bouton, 92806 Puteaux. Tél : 01 47 56 50 00. Fax : 01 47 56 14 40. [email protected] [email protected] http://www.salondulivreparis.com Le salon du livre à Paris, Porte de Versailles est l'un des 1ers événements européens grand public mais aussi une véritable plateforme professionnelle avec près de 1175 exposants et 199459 visiteurs. Les relieurs sont présents dans les secteurs : métiers du livre et bibliophilie. Les exposants sont majoritairement des maisons d’édition. Salon international du livre rare et de l’autographe, à Paris, Annuel, printemps, Syndicat national de la librairie ancienne et moderne, 4, rue Gît-le-cœur, 75006 Paris. Tél. : 01 43 29 46 38. Fax. : 01 43 25 41 63. [email protected] https://www.salondulivrerare.paris/ Rencontres entre libraires et bibliophiles du monde entier. Près de 20 000 visiteurs peuvent admirer les collections de libraires exposées au Grand Palais: livres anciens, manuscrits enluminés, livres illustrés anciens et modernes, éditions originales, autographes et manuscrits. Biennales mondiale de la reliure d’art, Saint Rémy-lès-Chevreuses, Biennal, septembre 2011, 2, rue Victor Hugo, 78470 Saint Rémy-lès-Chevreuses. Tél./Fax. : 01 30 52 77 55. [email protected] http://www.biennales-reliure.org A l’issu du concours organisé, une grande exposition a lieu regroupant 600 relieurs aussi bien professionnels qu’amateurs. Les prix remis par des institutions comme le prix de l'Union Européenne ou du Ministère de la Culture distribuent un total de 15000 euro. Le même livre à relier est fournie à chaque participant de la biennale afin que tous les styles de reliures soient représentés puis exposés. Riom Reliure Rencontres, à Riom, Biennal, automne 2010, Bibliothèque communautaire, 5 bis, rue Croisier, 63200 Riom. Tél. : 04.73.64.63.00. Fax : 04.73.64.63.09. [email protected] http://bibliotheque.riom-communaute.fr Cette manifestation a pour but de faire découvrir la reliure d'art contemporaine et le métier à un large public en organisant des conférences et débats lors de l'exposition réunissant des relieurs amateurs et professionnels. CONCOURS Prix Avenir Métiers d’Art - INMA Annuel, remise de prix : date variable. Remise des dossiers : 31 mai de l’année en cours. Institut National des Métiers d’Art - 23, Avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 17. [email protected] http://www.institut-metiersdart.org Les Prix Avenir Métiers d’Art – INMA, organisés par l’Institut National des Métiers d’Art, avec le soutien de la Fondation Michelle et Antoine Riboud et de Banque Populaire, sont destinés à mettre en valeur de jeunes talents, futurs acteurs de la vie économique dans ces métiers de passion et de création. Ils ont pour objectif d'encourager les élèves de la filière Métiers d’Art, du niveau CAP au niveau Bac +2 (niveaux V, IV et III) en mettant en lumière leur créativité et leur maîtrise technique. Le 1er Prix de chaque région et de chaque niveau reçoit un chèque d’une valeur de 250€ (pouvant être complété par des partenaires régionaux) ainsi qu’un diplôme. Les lauréats régionaux bénéficient également des avantages du CLUB Avenir : séjour de deux jours à Paris en vue du jury national, rencontres avec des professionnels, visite de musées, ateliers, etc. Chaque premier prix national reçoit une dotation de 4500€. La dotation des 2èmes Prix s’élève quant à elle à 2000€ et à 1000€ pour les 3èmes Prix. Les lauréats du Prix bénéficient également d’un accompagnement privilégié de l’INMA dans la suite de leurs parcours ainsi que d’un appui en termes de communication et de promotion. Concours de la fonction publique, Ministère de la culture et de la communication, Service du personnel et des affaires sociales, Bureau des concours, 182, rue Saint-Honoré, 75033 Paris Cedex 01. Tél. : 01 40 15 86 93. Fax. : 01 40 15 81 29 [email protected] http://concours.culture.gouv.fr/ Concours de recrutement du personnel du Ministère de la culture et de la communication : maître ouvrier (catégorie C), technicien d’art (catégorie B) ou chef de travaux d’art (catégorie A). Le maître ouvrier réalise de petites restaurations, le technicien s'occupe de la restauration et de la préservation des œuvres. Le chef de travaux assure l'encadrement du personnel et assume la responsabilité du fonctionnement des ateliers de restauration. Ils travaillent notamment dans les musées nationaux, les domaines nationaux, les bibliothèques, les manufactures nationales, ainsi qu’aux Archives nationales et au Mobilier national. Concours Un des Meilleurs Ouvriers de France Société des Meilleurs Ouvriers de France, 16, rue Saint-Nicolas, 75012 Paris. Tél. : 01 43 42 33 02. Fax : 01 43 42 20 41. [email protected] http://www.meilleursouvriersdefrance.info Concours conduisant à l’attribution du diplôme d’Etat « Un des meilleurs ouvriers de France », homologué au niveau III de la nomenclature interministérielle des niveaux de formation. Il atteste l’acquisition d’une haute qualification dans l’exercice d’une activité professionnelle dans les domaines de la restauration, de l’hôtellerie, de l’alimentation, du bâtiment, de l’habitation, des structures métalliques, de l’industrie, de la terre et du verre, du vêtement, de la bijouterie, des techniques de précisions, de la gravure, de la communication, de la musique, des animaux, de l’agriculture, du commerce et des services. Organisé tous les trois ans, les candidats aux épreuves de l’examen doivent avoir 23 ans minimum. Le concours est ouvert à 138 métiers répartis en 19 groupes. Une exposition des œuvres des lauréats est organisée par le comité. Concours Un des Meilleurs Apprentis de France Société des Meilleurs Ouvriers de France, 16, rue Saint-Nicolas, 75012 Paris. Tél. : 01 43 42 33 02. Fax : 01 43 42 20 41. [email protected] http://www.meilleursouvriersdefrance.info Le concours est organisé par une Commission nationale de la Société des Meilleurs Ouvriers de France. Elle est fédérée en Sections qui gèrent le concours au niveau régional et départemental. Ce dernier a pour objectif de récompenser les jeunes en formation professionnelle de niveau V. Les candidats doivent réaliser leur épreuve dans un établissement de formation ou chez leur employeur. Les inscriptions se déroulent durant le dernier trimestre de l’année jusqu’à la mijanvier. Le concours se conclut par une exposition régionale des œuvres ou travaux qui ont été distingués. SOURCES D’INFORMATION ORGANISMES Les Amis de la reliure d’art (ARA), ARA France, 70 bd Saint- Michel, 75006 Paris. Tel.: 08 75 43 88 66. [email protected] / [email protected] http://www.ara-international.lu/ Cette association internationale possède plusieurs antennes dans le monde et promeut essentiellement la reliure de création en rassemblant environ 700 membres, professionnels, collectionneurs, bibliophiles, libraires, conservateurs.. L'ARA publie des catalogues et organise des expositions et des concours. Elle organise le Forum international de la reliure d’art (FIRA). Amis de la reliure originale (ARO), 171, quai de Valmy, 75010 Paris. Tél. : 01 42 05 20 73. Attachée à promouvoir la qualité d'exécution et l'originalité des décors, l'ARO organise régulièrement des concours dont les lauréats obtiennent la commande d'une reliure pour un livre appartenant à une grande bibliothèque publique. Chaque année, depuis 1994, l'ARO organise l'Exposition Éphémère présentée à la mairie du 6è arrondissement pendant quelques heures. LIEUX RESSOURCES Musée de la reliure, Château de Beaumesnil, 27400 Beaumesnil. Tél. : 02 32 44 40 09. [email protected] http://www.chateaubeaumesnil.com De nombreuses reliures sont présentées témoignant des techniques du XVIe à nos jours et constituant l'une des plus importantes collections privées au monde. Bibliothèque communautaire de Riom, Bibliothèque communautaire, 5 bis, rue Croisier, 63200 Riom. Tél. : 04.73.64.63.00. Fax : 04.73.64.63.09. [email protected] http://bibliotheque.riom-communaute.fr Cette bibliothèque très active met en valeur son patrimoine en faisant appel à des relieurs créateurs, et en exposant leurs travaux. D’autre part la bibliothèque possède un fond documentaire sous forme d’une trentaine de dossiers sur les relieurs. Centre de conservation du livre (CCL), COPEIA, Arles Coopération du Patrimoine Ecrit Enclos Saint-Césaire, Impasse des Mourgues, 13200 Arkles Tél. : 09 66 85 80 91 [email protected] http://www.ccl-fr.org Cette association propose une formation non diplômante pour des professionnels souhaitant se spécialiser dans l'organisation des fonds anciens, la restauration, la conservation préventive et le traitement de la bio-détérioration des livres de bibliothèque. Elle possède un centre de ressources et de documentation spécialisé dans ce domaine et agit en tant que coopération régionale et internationale pour la préservation du livre ancien. PRESSE Art et métiers du livre, Bimestriel, 29, rue de Miromesnil 75008 Paris. Tél. : 01 43 12 38 11. Fax : 01 40 07 02 88. [email protected] http://www.art-metiers-du-livre.com Cette revue complète propose des articles sur la reliure d'art, la bibliophile, l'estampe en laissant une large place à l'actualité. Elle diffuse également un agenda des manifestations. Chaque numéro possède un dossier thématique. Cette revue s’adresse à la fois aux professionnels, aux amateurs et aux collectionneurs. Le Magazine du Bibliophile, Mensuel, Société Les Libraires, 6 rue Comtesse Carbonnières, 29200 Brest [email protected] http://galaxidion.com/ Seul magazine pour les bibliophiles, il recense les salons et les manifestations autour du livre ancien. Il propose des articles sur la reliure ancienne, présente l'activité de certains collectionneurs, auteurs, éditeurs. SITES INTERNET http://www.coeur-de-france.com/maupin.html Cette interface présente les différentes activités de l'atelier d’Olivier Maupin, restaurateur de livres anciens spécialiste du livre médiéval, mais aussi du code déontologique de conservation du patrimoine ainsi que des témoignages de documents restaurés. L'atelier propose des stages de restauration de reliure et de document graphique du mois de mars au mois de juillet. http://www.aaav.asso.fr Le site des Ateliers d'Arts Appliqués du Vésinet diffuse la liste des cours et des stages tous niveaux pour la formation non diplomante et le perfectionnement des adultes professionnels. Cet atelier prépare au CAP et intervient sur de nombreux thèmes de décor de reliure contemporaine. http://www.galaxidion.com Le site du marché du livre ancien et épuisé édite le Petit Glossaire du bibliophile comprenant le vocabulaire relatif à la reliure. http://www.moulinduverger.com Présentation du Moulin du Verger à Puymoyen. Cette papeterie artisanale diffuse une galerie de reliures de création et définit les différentes sortes de reliures, les divers formats de livres et publie un glossaire du relieur. http://www.reliure.fr/ Le site professionnel de l’atelier de reliure de Delphine Dejean présente les rubriques suivantes: présentation des ateliers avec des photos des outils, définition du métier, lexique illustré, agenda des stages. http://www.slam-livre.fr/ Le site officiel du Syndicat national de la librairie ancienne et moderne propose une carte de France des librairies bibliographes, un lexique de la reliure, un agenda des événements. http://www.pixelcreation.fr/ Ce magazine en ligne offre de découvrir le travail du relieur d'art Carlos Sanchez-Alamo par le biais d'une galerie de photographies décrivant chaque étape d'une reliure. http://www.relieursduquebec.ca/ Le site de l'Association des Relieurs du Québec publie un agenda des évènements, une galerie de reliures contemporaines en ligne et des archives de publications. Les listes d’informations sont proposées à titre indicatif et ne sauraient prétendre à l’exhaustivité. POUR EN SAVOIR PLUS… Consultez le Centre de ressources de l’Institut National des Métiers d’art, une ressource unique sur les métiers d’art : - Des bases de données documentaires sur l’actualité des métiers d’art et des bases de données sur les formations, accessibles sur son site internet. - Un fonds documentaire spécialisé : revues, dossiers, ouvrages et plus de 750 films sur ce secteur. Institut National des Métiers d’art, 23 avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85 Ouvert du mardi au vendredi de 14 à 18 heures [email protected] http://www.institut-metiersdart.org/ © INMA - 2015