à l`Assemblée générale ordinaire des Verts à l

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numéro 25
(nouvelle série) 762 e épisode de la saga originelle…
vert
le mensuel
qui annonce la couleur
septembre-octobre 2008
1 euro
La Tribune des Verts
CONVOCATION
Photo Daniel Rapaich, ville de Lille
à l’Assemblée générale ordinaire des Verts
16 novembre
2008
Assemblée générale
décentralisée en région
Voir les adresses page 4
5 et 6 décembre 2008
Assemblée fédérale
Lille Grand Palais
(59)
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INFOS PRATIQUES
GÉNÉRALE ORDINAIRE
2008
VERT N° 25 • LA TRIBUNE DES VERTS • ASSEMBLÉE
EUROPE, RASSEMBLEMENT DE L’ÉCOLOGIE
EN PERSPECTIVE
AU SOMMAIRE DE CE NUMÉRO
À L’HEURE DE CONSTRUIRE DES AVENTURES ..............p. 3
ORDRES DU JOUR ET ADRESSES DES AGD .................p. 4
BIENVENUE CHEZ LES CH’TIS 3 ................................p. 5
LES VERTS, COMMENT ÇA MARCHE ? .........................p. 6
BILAN DU BUREAU DU CNIR...................................p. 8
BILAN DES COMMISSAIRES FINANCIERS ......................p. 9
CONSEIL STATUTAIRE : APPEL À CANDIDATURES ..........p. 9
BILAN DU COLLÈGE EXÉCUTIF ........................p. 10 à 16
6 ORIENTATIONS POSSIBLES
A
ALTERMONDIALISME, DÉCROISSANCE
ET ÉCOLOGIE POPULAIRE :
RÉPONDRE AUX DÉFIS (ADEP) .............p. 20 à 23
B
C
RASSEMBLER LES ÉCOLOGISTES,
CHANGER LES VERTS ! (RECV) ............p. 24 à 27
URGENCE ÉCOLO ! URGENCE SOCIALE !
UNE NOUVELLE DYNAMIQUE ÉCOLOGISTE
POUR UNE DÉCROISSANCE SOLIDAIRE
ET DÉMOCRATIQUE
D
E
F
(UEUS) .................p. 28 à 32
FACE À L’URGENCE,
UNIR LES ÉCOLOGISTES
(UNIR)............p. 34 à 38
RASSEMBLER L’ÉCOLOGIE :
L’ESPOIR EN ACTES (EEA) .....................p. 40 à 44
OUVERTURE,
AUDACE, IMAGINATION (OAI) ..............p. 46 à 50
6 MOTIONS PONCTUELLES
THÉMATIQUES
1P
2P
3 L’L’
OUR UNE FÊTE DU
TOURNESOL
! ........................p. 52
AVEC TOUS LES ÉCOLOGISTES
OUR DES DÉCISIONS
MAJORITAIRES .................................................p.
53
UTOPIE CHEZ LES VERTS
URGENCE HISTORIQUE DE CONSTRUIRE
UN PROJET POLITIQUE ALTERNATIF À GAUCHE ..........p.
4C
5Ê
6C
54
OMBATTRE LES ADHÉSIONS
DE COMPLAISANCE ..........................................p.
56
TRE ÉLU-E
HORS TENDANCES ...........................................p.
57
VERTS
VERTS .....................................p. 58
HARTE ENTRE LES
ET LES JEUNES
4 CONTRIBUTIONS
• MÉMOIRE VIVE ...................................................p. 60
• RÉUSSIR LA TRANSCROISSANCE DES VERTS
EN PARTI DE L’ÉCOLOGIE POLITIQUE ........................p. 61
• RIEN DE DURABLE
SANS L’ÉCOLE ET LA CULTURE ..................................p. 62
• PLUS EFFICACES, MIEUX ORGANISÉS,
CAPABLES DE RÉNOVER LEUR PENSÉE :
POUR UNE RÉVOLUTION CULTURELLE
DES
VERTS ! ...........................................................p. 64
Le 16 novembre, les adhérents des Verts seront invités à choisir, parmi les six motions d'orientation qui leur sont
proposées, la direction qu'il souhaitent donner à leur parti. Ils statueront aussi sur les six motions ponctuelles soumises à leur vote, et désigneront 90 des 120 membres du Conseil national interrégional (CNIR) et les 522 délégués qui, à Lille, les 5 et 6 décembre, décideront de la motion majoritaire après les fusions éventuelles entre les
textes. Pour la première fois cette année, chaque motion est adossée à une liste de candidats. Les adhérents
connaissent ainsi les personnes que les différentes sensibilités proposent de faire siéger au Collège exécutif.
Ce document de 60 pages constitue donc la convocation de notre prochaine Assemblée générale. Vous y trouverez
les informations pratiques nécessaires, les communications de fin de mandat d'un certain nombre d'élus internes,
puis les motions d'orientation et ponctuelles soumises à votre scrutin, ainsi que quatre contributions, non soumises au vote.
Cette Tribune des Verts est accompagnée d'un formulaire de mandat pour ceux qui ne pourront pas participer à
l'Assemblée générale décentralisée du 16 novembre. Attention, ne renvoyez pas ce formulaire vierge à votre
région ou au siège national, il serait perdu ! Contactez plutôt un militant de votre région qui soutient le texte
auquel vous adhérez pour lui demander s'il peut porter votre voix.
ALEXIS BRAUD, délégué à la communication interne
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UNE AG
POUR DÉBATTRE
La diversité est une richesse,
sauf lorsqu'elle nous freine. Nous
n'avons pas besoin d'énumérer les
crises qui nous attendent, pour
savoir que nous ne pouvons perdre
de temps. Pour certains, cela veut
dire renoncer et dès maintenant se
réfugier dans les bras des puissants
en espérant les faire changer. Pour
nous les Verts, c’est construire pas à
pas mais avec détermination la possibilité d’un autre monde. Depuis
deux ans, c’est forte de cette orientation qu'avec le Collège Executif, j'ai
souhaité conduire ce mouvement.
Une écologie politique, prête à
porter son projet et à maintenir sa
cohérence. Nous avons tenu le cap,
mais trop souvent rencontré de
nombreux écueils. Si ce travail était
nécessaire, il ne faisait que porter les
prémices d'une nouvelle aventure.
Non pas une aventure du dépit,
mais la puissante manifestation d'un
désir de changement, une puissance
de l'envie.
Cette envie de politique
nous a fait choisir le rassemblement
des écologistes pour les élections
européennes.
Cigales que nous étions, l'étendue de la crise globale - des
banques aux glaciers polaires - enseigne combien les écologistes avaient
vu juste. Fourmis que nous sommes,
c'est au quotidien que nous semons
les graines du changement. Dans les
mobilisations citoyennes, dans les
institutions, nous dessinons les
contours d'une alternative. D'autres,
avec d'autres itinéraires et d'autres
histoires, ont aujourd'hui envie
d'une aventure commune. Ils partagent avec nous non seulement les raisons de l'urgence, mais aussi s'accordent sur les causes. Il est de notre
responsabilité de réussir ce rassemblement, de lui donner sa force, d'en
saisir l'opportunité historique.
Alors, parler de rassemblement à la veille d'un congrès, où
nous avons souvent céder à la tentation du déchirement plus qu’à celle
du débat cela peut paraître plus difficile. Combien sont-ils celles et ceux
qui se promettent les détenteurs de la
bonne et de la juste union ?
2008
T
out le monde connait la
cigale et la fourmi : la
morale du labeur a poussé
les plus nombreux à devenir fourmis.
Ecolos, nous savons au contraire
apprendre de l’une et de l’autre.
Nous savons qu’il vaut mieux apprécier la richesse et la diversité plutôt
que d’avoir à faire un choix exclusif.
Nous aurions même tendance parfois
à préférer la seconde, politique de la
joie de vivre et de la convivialité
oblige. Surtout, nous savons qu'il y a
de mauvaises divisions et qu'à l'heure
de construire des aventures collectives, nous avons besoin de toutes et
tous. C'est à cette tâche que je m'emploie depuis plusieurs semaines.
L'écologie ne connaît pas moindre
richesse que la biodiversité qu'elle
défend. Plurielle et multiple, elle rassemble nombre de sous-cultures et
de sensibilités différentes.
À L’HEURE DE CONSTRUIRE
DES AVENTURES COMMUNES
EDITORIAL
Là n'est pas la question. Il
ne s'agit pas d'une Assemblée
Générale comme les autres, d'une
fois de plus un tour pour rien. Dans
les régions le 16 novembre, à Lille le
6 décembre, chacun-e d'entre nous
tiendra dans ses mains, avec son bulletin, un bout d'une nouvelle page
de l'histoire de l'écologie. Parce que
l'orientation que nous porterons, l'équipe que nous désignerons, sera
demain celle qui portera la responsabilité de ce changement. Gardons
cela à l’esprit, pour réussir cette aventure et pour qu'encore après continuent de marcher ensemble cigales et
fourmis.
Je vous souhaite, je nous
souhaite, une bonne Assemblée
Générale.
CÉCILE DUFLOT
secrétaire national
Cette chance ne revient pas
à redorer notre blason le temps d'une
élection, à refaire le vert d'une devanture. Elle est le premier pas d'un
changement. Celui d'une écologie
qui ne soit pas une béquille d'appoint ou une vigie muette au-dessus
des clivages. Un changement pour
une écologie politique debout, puissante, qui pourra demain imposer les
voies de la transformation.
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RENDEZ-VOUS
2008
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE 2008 :
D’ABORD L’AG DÉCENTRALISÉE, LE 16 NOVEMBRE
PUIS L’ASSEMBLÉE FÉDÉRALE, LES 5 ET 6 DÉCEMBRE
ORDRES DU JOUR
ASSEMBLÉE DÉCENTRALISÉE (AD) EN RÉGION
L’Assemblée générale décentralisée se déroulera le dimanche
16 novembre 2008 selon l'ordre du jour suivant (heures locales) :
Dimanche 16 novembre 2008
13h : .............................Accueil – vérification des mandats
13h30 : ..........................Présentation des motions d’orientation et débat
15h00 : ..........................Heure limite de dépôt des listes de délégué-e-s
et des listes de candidats au CNIR (part régionale)
15h30 : ..........................Ouverture du vote sur les motions d’orientation
16h15 : ..........................Présentation des listes de délégué-e-s à l’Assemblée
fédérale et des listes de candidats au CNIR
16h45 : ..........................Vote sur les listes de délégué-e-s et les listes pour le CNIR
17h00 : ..........................Clôture du vote des motions d’orientation
17h30 : ..........................Présentation des motions ponctuelles et débat
19h15 : ..........................Clôture du vote des motions ponctuelles
et début des dépouillements
19h30 : ..........................Clôture de l’Assemblée générale décentralisée
ASSEMBLÉE FÉDÉRALE (AF) DE LILLE
L'Assemblée Fédérale se tiendra à Lille Grand Palais (59) du vendredi 5 décembre
18h au samedi 6 décembre 2008 à 21 h selon l'ordre du jour suivant :
Vendredi 5 décembre 2008
4
Assemblée décentralisée :
lieux dans les régions
ALSACE
L'AGR et l'AG
Nationale Décentralisée
se tiendront à COLMAR,
Foyer St-Martin
LIMOUSIN
Salle Blanqui III,
cité administrative,
derrière la Mairie
de LIMOGES
AQUITAINE
Salle municipale,
33830 Belin Beliet
LORRAINE
Salle des Fêtes Le Couarail
Coordonnées principales
21 Grande Rue,
54700 LOISY
AUVERGNE
L'AGND AUVERGNE
aura lieu à 63490
USSON, à 9 km d'Issoire
à la salle municipale,
rue Principale – prés
de la Mairie. Sortie
n° 13 autoroute A75
BASSE-NORMANDIE
Auditorium du Centre
Culturel Jean Lurcat,
place du Champ
de Mars, 50 000 Saint-Lô
BOURGOGNE
Salle du Prieuré,``
71400 Autun
18h-21h : ......................Accueil – vérification et validation des délégations
18h-00h : ......................Réunion des délégués
BRETAGNE
Auberge de Jeunesse Etang
du Ter, 56100 Lorient
Dimanche 6 décembre 2008
CENTRE
Salle Brise Bar, 41000 Blois
8h30 : ...........................Accueil – vérification et validation des délégations
8h30-12h : ....................Réunion des délégués par motions puis déjeuner
13h : .............................Heure limite de dépôt des motions de synthèse
ou de redépôt des motions et liste
de l'Assemblée Générale Décentralisée
14h00 : ..........................Heure limite de dépôt des listes au 1/4 national
du CNIR (déposée par chacun-e des mandataires
des textes proposés en Assemblée Générale Décentralisée)
et des candidatures pour les Commissaires financiers
14h-15h30 : ..................Séance d’ouverture Accueil par les Verts
du Nord Pas de Calais - Rapport d’activité
du Collège exécutif, présenté par la Secrétaire national
Présentation des résultats de l’AG décentralisée
Rapport financier proposé par le Trésorier
et les Commissaires financiers.
15h30 : ..........................Présentation des motions d’orientation soumises
au vote et débat
17h15 : ..........................Vote sur les motions
18h00 : ..........................Présentation des listes au quart national du CNIR
18h15 : ..........................Présentation des candidatures
aux postes de Commissaires financiers
18h45 : ..........................Vote sur le quart national du CNIR,
et les Commissaires financiers
19h30 : ..........................Proclamation des résultats sur les motions,
composition du Collège Exécutif,
intervention du ou de la Secrétaire national-e
20h15 : ..........................Proclamation des résultats sur le quart national
du CNIR et les Commissaires financiers
21h00 : ..........................Fin de l'Assemblée Générale Fédérale
CORSE
Résidence Les Amandiers,
Bat A1, avenue du Colonel
Bianca Maria,
20090 Ajaccio
FRANCHE-COMTÉ
48 rue des Battants,
25000 Besançon
HAUTE-NORMANDIE
Salle n°4 de l'As
des Coquets, Place
des coquets,
76130 Mont-Saint-Aignan
ILE-DE-FRANCE
Salle de la CFDT
2 bd de la Villette
75019 Paris
LANGUEDOCROUSSILLON
Salle Guillaumede-Nogaret, Espace Pitot,
place du Professeur
Mirouze, 34000
Montpellier, à proximité
du Peyrou et du jardin
des plantes (Bus 6 et 7 et
16, arrêts Pitot et Peyrou
Tram : Ligne 1, station
albert 1er)
MIDI-PYRÉNÉES
Salle des fêtes de Grisolles,
dans le Tarn-et-Garonne
(82)
NORDPAS-DE-CALAIS
Ecole Jules Ferry
(niveau 1), 5 rue
de la Sous Préfecture
59190 HAZEBROUCK
PACA
L'AG de PACA
aura lieu à :LE THOR
(VAUCLUSE),
salle des fêtes
PAYS DE LA LOIRE
Centre d’Accueil
du Lac du Maine,
49000 Angers
PICARDIE
(adresse non communiquée)
POITOU-CHARENTES
RHÔNE-ALPES
Centre Social
de Malissol, Salle
polyvalente La Ferme,
38200 Vienne.
SAVOIE
L’AG décentralisée
se déroulera à la salle
Grenette, 54 rue Grenette,
73000 Chambéry (près
des Halles, à 10mn
à pieds de la gare).
RÉUNION
GUADELOUPE
7 rue Barbès, 97710
Pointe-à-Pitre
GUYANE
Kourou, sur le camp écotouristique "Cariacou"
[Voir informations complémentaires
sur http://intranet.lesverts.fr]
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RENDEZ-VOUS À LILLE LES 5 ET 6 DÉCEMBRE 2008
(C’EST LA 3E FOIS QU’ON VA À LILLE POUR UNE AG)
BIENVENUE CHEZ LES CH’TIS 3
La réalité, c’est 10 ans d’inlassable
lutte de paysans, syndicalistes, militant-e-s Vert-e-s, jeunes et/ou
retraité-e-s, contre les OGM sans
La réalité, c'est aussi des citoyen-ne-s
qui savent bien que si l'Europe avait
été une forteresse, jamais cette région
n'aurait été aussi jeune, dynamique,
riche économiquement comme culturellement. Alors les Verts, avec les
migrants autour de Calais-Sangatte,
auprès des sans-papier, et jusqu'au
Parlement Européen sont là pour le
rappeler.
La réalité, c’est quand l’écologie
politique, ouvertement à gauche, sait
se rendre accessible à tous, dire que
face au chômage et aux exclusions on
n'a pas tout essayé, proposer une
représentation politique à l’image de
la société telle qu’elle est, et ramener
aux urnes les abstentionnistes des
quartiers de Roubaix pour passer de
13,7 % à 18 % entre les deux tours
des Municipales de mars 2008.
La réalité, c’est quand un Maire Vert
fait du bon boulot à Loos-enGohelle, il est réélu avec 82 % des
voix dès le premier tour aux élections
suivantes!
Si cette réalité-là, vous tente, n'hésitez pas à venir nous donner un
coup de main, en ce moment nous
avons un petit projet d'incinérateur à
renvoyer dans les cartons d'archives
préfectorales!
Les précédentes AG Fédérales des
Verts qui ont eu lieu à Lille en 1985
et en 1993 vous ont laissé un souvenir ému? Ou ces dates évoquent-elles
plutôt l'année de votre entrée en
sixième ou celle du bac ? Peu
importe, ne manquez pas la 3e AG
de Lille ! Il est vrai qu'ici, nous n'avons pas besoin de grandes occasions
pour nous retrouver, mais avouons
tout de même que la perspective du
rassemblement des écologistes, des
Verts avec Dany Cohn-Bendit, à
Nicolas Hulot, en passant par José
Bové, etc. pour les Européennes de
2009, est bien la plus stimulante et la
plus mobilisatrice que nous ayons
connue depuis quelque temps. C'est
aussi, face aux urgences écologiques,
sociales et démocratiques, la plus
nécessaire. Pour nous le rappeler, le
6 décembre sera la Journée mondiale
de mobilisation contre le changement climatique. L'enjeu de notre
prochaine AG est donc de taille.
Pour leur part, les Verts Nord-Pasde-Calais et leurs ami-e-s sauront
vous accueillir chaleureusement et,
en marge des débats, espèrent bien
passer avec vous des moments festifs
inoubliables!
2008
La réalité, c’est quand des militants
écologistes et associatifs parviennent
à faire abandonner le projet d’autoroute A24, tandis que les élu-e-s
Vert-e-s mettent en place le TER
GV, développent les transports en
commun urbains, les réseaux cyclables, l’intermodalité, lancent des projets d’avenir comme le Canal SeineNord ou le tram-train.
jamais qu’aucun procès ne vient
décourager personne. Et les mauvaises langues disent qu’on ferait ça
rien que pour continuer à boire la
bière des Faucheurs… ce n’est peutêtre pas faux !
B
ienvenue dans une région
qui donne des raisons d’espérer. Après deux siècles d’industrialisation pendant lesquels la
nature et les êtres humains ont été
malmenés, broyés par un système de
développement non durable, le
Nord-Pas-de-Calais aurait eu de quoi
déprimer plus d’un-e écologiste ! Et
bien, non, ici c’est justement le
contraire qui s’est produit, au point
que cette Région est devenue la première, et à ce jour la seule, Région de
France jamais administrée par les
Verts. « Je me souviens qu’on a osé »
dit Marie-Christine Blandin,
Présidente du Conseil Régional de
1992 à 1998, en évoquant cette
période. Aujourd’hui pourtant,
malgré une situation sociale et environnementale toujours préoccupante, l’image du NPDC a bien
changé. Non pas grâce aux records
d’entrée au cinéma d’une comédie
populaire, mais parce que la réalité
est parfois plus belle que la fiction:
LOCALEMENT
Alors à bientôt à Lille.
CÉLINE SCAVENNEC
Secrétaire Régionale
Les Verts Nord-Pas-de-Calais
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DANS LES TEXTES
2008
STATUTS 2008
LES VERTS, COMMENT ÇA MARCHE ?
P
arti fédéral depuis sa création en 1984, l'organisation
des Verts s'appuie beaucoup
sur les régions. Adhérer aux Verts,
c'est donc adhérer en même temps
aux Verts de sa région, et aux Verts
nationaux.
Les régions disposent de leur
Conseil politique régional (appelé
parfois Conseil d'administration
régional), piloté par un Secrétariat
exécutif régional. Tous les un à trois
ans, les militants participent donc à
des Assemblées générales régionales.
Il en est de même au sein des
départements qui disposent, sauf
exception, de leur organisation.
Enfin, dans beaucoup de départements, le territoire est découpé en
groupes locaux dont le périmètre
correspond tantôt à une commune,
à un bassin de vie, à un arrondissement, à un secteur d'une grande
ville, ou encore à une circonscription législative. Mais l'organisation
départementale et locale dépendent
toutes deux de la région qui est la
seule à disposer d'une personnalité
juridique.
Les adhérents peuvent participer
aux travaux des différentes commissions thématiques régionales mises
en place, en plus des réunions et
actions organisées par leur groupe
local.
Les secrétaires régionaux travaillent
ensemble au sein d'une coordination nationale, il en est de même
des trésoriers régionaux qui sont en
contact régulier avec le trésorier
national.
Chaque région est représentée au
Conseil national interrégional
(CNIR, le Parlement des Verts) par
quelques-uns des 90 CNIRiens
désignés en région, en proportion
du nombre d'adhérents dans chacune des 26 régions Vertes (voir le
tableau p. 16).
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STATUTS 2008
EN PRATIQUE
T
2008
ous les trois ans, les Verts
organisent leur Assemblée
générale ordinaire, qui se
déroule en deux temps :
- l'Assemblée générale décentralisée,
dans chacune des régions Vertes,
tous les adhérents sont invités à y
participer. On y vote sur les motions
d'orientation nationale et les
motions ponctuelles. On y désigne
également les CNIRiens régionaux
et les délégués qui représenteront la
région à l'Assemblée fédérale se
tenant 2 ou 3 semaines plus tard ;
- l'Assemblée fédérale réunit les
délégués, qui sont appelés à voter
sur le texte d'orientation du mouvement. Les 11 membres du
Collège exécutif, la direction nationale des Verts, sont désignés en
même temps. Les délégués désignent aussi 30 membres du CNIR
que l'on nomme, la « part nationale ». Avec les 90 CNIRiens désignés dans les régions, ils constitueront l'organe législatif des Verts.
Le CNIR se réunit 4 à 5 fois dans
l'année. Lors de sa première session,
il désigne 24 membres du Conseil
politique, dont font partie également
les 11 membres du Collège exécutif.
Le Conseil Politique se réunit une
fois par mois, il a pour fonction
d'organiser l'animation politique et
l'expression publique des Verts.
Le Collège exécutif est animé par le,
ou la, Secrétaire national-e. Il comprend notamment un ou une secrétaire national-e adjoint-e, un ou
une trésorier-e, deux porte-parole,
une femme et un homme. Le
Collège exécutif se réunit chaque
semaine et assure la permanence
politique des Verts.
Un Conseil statutaire, dont les
membres sont élus par le CNIR,
veille au respect des règles et statue
sur les litiges qui lui sont soumis,
après passage par les commissions
de résolution des conflits. Des commissaires financiers désignés par
l'Assemblée fédérale contrôlent la
bonne gestion du parti.
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COMMUNICATIONS
2008
2006-2008
BILAN DU BUREAU DU CNIR
Bilan de mandature (2006-2008)
du Bureau du Conseil national interrégional
[Le bureau du CNIR est statutairement composé
de 4 membres ; l’une de ses membres a été récemment
suspendue de sa qualité d’adhérente par le Collège exécutif.]
Bureau du CNIR:
un bilan mitigé
NICOLE GUILHAUDIN
Secrétaire du bureau du CNIR
C
es deux années de présence au Bureau du Cnir furent, dès
les premiers mois, une découverte des arcanes de l'organisation interne des Verts. Outre l'organisation et l'animation des séances du Conseil national interrégional, nos belles
intentions ont vite volé en éclats suite aux conséquences des décisions politiques proposées par le Collège exécutif.
L'éloignement géographique, la diversité des positions, les engagements locaux, la difficulté de suivre régulièrement les CE par
les membres du Bureau du CNIR auraient pu être surmontés
par une organisation forte du siège national. L'affaiblissement de
l'équipe professionnelle nous a privés pendant de nombreux mois
d'une mutualisation indispensable: sûrement une marge de progrès pour le prochain bureau.
Malgré ces difficultés, les séances du CNIR se sont quasi toutes
déroulées dans un bon climat de travail, de respect mutuel et les
grandes décisions politiques du parlement des Verts, par exemple :
la réforme du règlement intérieur, sont porteuses d'avenir. Avec
ces nouveaux outils de fonctionnement, le CNIR est aujourd'hui
plus fort pour, avec le Collège Exécutif et le Conseil Politique,
décider du quotidien et de l'orientation des Verts.
BERNARD DESPIERRE
Vice-président du bureau du CNIR
Bureau du CNIR:
un rôle correctement tenu
P
our ma part, je pense que le bureau du CNIR a correctement tenu son rôle dans sa partie "visible": animation des
débats du CNIR du samedi matin au dimanche après
midi. J'ai assuré pour ma part tous les CNIR sauf un, le dernier.
Les 4 membres du bureau du CNIR, chacune et chacun dans son
style, se sont efforcés d'animer et de réguler les débats pour le
mieux. Je ne crois pas que nous ayons failli sur ce point.
Il y faut cependant une certaine expérience de la gestion des
assemblées, c'est un critère auquel il conviendrait de réfléchir,
quitte à découpler l'animation du CNIR de son organisation.
Pour le reste, nous n'aurons pas fait mieux que ce que sont les
VERTS aujourd'hui: une équipe hétéroclite, sans jeu collectif, où
activisme et efficacité ne font pas forcément bon ménage, absence
de moyens mis à disposition: en matériel et en personnel…
Je pointerai particulièrement la lourdeur que représente l'obligation de la présence d'un membre du bureau du CNIR chaque
8
semaine au CE. J'ai trouvé cette obligation très pesante au regard
des 6h TGV A/R minimum pour assurer une présence physique
qui s'est souvent avérée peu utile, les aléas des changements des
horaires et des ordres du jour du CE, des règles du jeu à géométrie
variable…
Je suis disponible pour réfléchir et apporter ma contribution à une
réorganisation de cette fonction dans le cadre des instances qui
seront les nôtres après le congrès.
Bien à vous,
Bureau du CNIR: une instance à réhabiliter
par une action collective plus sérieuse
L
e Bureau du Cnir est une instance indispensable à la
démocratie Verte, pour préparer les travaux du
« Parlement » du parti, mais aussi pour s'assurer a posteriori du respect de ses délibérations.
Je me suis pour ma part impliqué dans cette instance:
- par un présentéisme à 100 % au Cnir lui-même et par des présidences de séances que j'ai voulues impartiales, même dans les
moments de tensions,
- par une participation régulière aux réunions du CE, où je me
suis astreint à n'intervenir qu'au nom de l'instance que j'y représentais.
J'ai eu du plaisir personnel à jouer ce rôle et à m'y sentir utile. En
revanche, je tire une grande insatisfaction du bilan collectif de
l'instance elle-même.
Sur le plan matériel:
Après le départ de la salariée qui occupait le poste depuis longtemps, nous n'avons pu disposer pendant plus de la moitié du
mandat de la mise à disposition du secrétariat à mi-temps prévu
par l'Agrément intérieur. Cela nous a souvent désarmés face aux
exigences légitimes des délégué-e-s, mais aussi des adhérent-e-s.
Sur le plan de l'action collective:
Une participation active des quatre membres de l'instance est
indispensable pour faire face à d'importantes responsabilités, politiques autant qu'administratives. Il est pourtant à déplorer un
déficit notoire d'implication de certain-e-s. L'absence de coordination et de jeu collectif de la part de sa présidente a en outre été
une entrave majeure. Le mandat se termine d'ailleurs par sa
suspension du parti pour trahison d'une des décisions majeures –
en matière d'autonomie électorale – dont elle était pourtant
censée être la première garante.
Disons-le donc en toute honnêteté: le Bureau du Cnir a joué son
rôle de façon insuffisante durant ces deux dernières années. Il a de
ce fait perdu en autorité dans le parti. Un travail de reconquête de
ses prérogatives et une composition mieux adaptée en termes de
motivation et d'implication, dans l'intérêt de la démocratie Verte,
sont donc prioritaires pour les trois années à venir.
SILVAIN PASTOR
Vice-président du bureau du CNIR
e je donne
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BILAN DES COMMISSAIRES FINANCIERS
Avis et recommandations émis par lettre
au Secrétariat National, au Trésorier
et au Collège Exécutif le 7 mai 2008
Les reversements dus par les élus ayant fait l’objet d’engagements
écrits, doivent être comptabilisés sur la base de ces engagements.
En cas de non-recouvrement résultant par exemple, des élus qui
quittent le Parti, les sommes correspondantes doivent être provisionnées. Cette recommandation résulte:
- de la doctrine comptable : les comptes ne sont pas un simple
résumé des mouvements de trésorerie, mais un inventaire des engagements pris, des engagements reçus, et des obligations imposées;
- de l’intérêt de chiffrer les pertes et d’en identifier les sources.
Cet avis a été formulé après consultation des commissaires aux
comptes.
Quand un engagement financier est pris par le Parti sur la base d’estimations fournies au CNIR, et que ces estimations ne correspondant pas aux réalisations ultérieures, le CE doit examiner la situation
nouvelle, afin de prendre une décision. Cette procédure ne semble
pas avoir été respectée, concernant la décision de dépenser la différence entre le financement public reçu (803300 euros) et le financement public budgété (750 000 e u ros) lors de la campagne
Présidentielle. Cette somme aurait pu être utilisée pour diminuer la
dette contractée. La Secrétaire Nationale nous a répondu que “Le
CE n’a pas été sollicité sur cette question” et qu’en conséquence, le
trésortier “n’a pu prendre aucune décision avant que le budget de la
campagne soit clos”. Nous recommandons que le CE suive plus
activement les questions financières significatives.
Le licenciement du personnel et son impact
sur le fonctionnement du siège national
En raison de la nécessité de diminuer les dépenses et la masse salariale, la moitié du personnel a été licenciés en novembre 2007. Les
conditions dans lesquelles cet événement a eu lieu, ont montré les
carences de la gestion du personnel remontant loin dans le temps,
ainsi que les insuffisances du fonctionnement en équipe du CE.
Suite à ce licenciement massif, l’espace disponible au siège, est
démesuré par rapport aux besoins du parti. D’autre part, ce bâtiment souffre d’une ventilation et d’un système de chauffage défectueux.
Nous recommandons la constitution d’un groupe de travail pour
examiner la situation du siège et de la SCI, et pour proposer des
solutions adaptées et acceptables pour un parti écologique.
2008
L
e Collège Exécutif est responsable collectivement, de la
conception, de la mise en place, et du bon fonctionnement des contrôles internes de prévention des erreurs et
des fraudes.
Les commissaires financiers sont responsables du contrôle de fonctionnement et de la formulation des avis et recommandations en
vue d’améliorer les contrôles internes.
Rapport d’étape des commissaires
financiers (2006-2008)
Organisation comptable
Chaque année, les comptes combinés sont déposés au CNCFP
quelques jours avant le délai ultime du 30 juin, et ceci en raison
de la réception tardive des comptes de certaines régions. Une seule
personne maîtrise l’outil informatique et le processus de consolidation. Cette dépendance est un risque. Nous demandons à ce
qu’un plan de secours et/ou des mesures correctives soient mis en
place.
Problèmes en cours d’examen à ce jour
Les éventuels retards dans le versement des cotisations d’élus, les
problèmes d’équité et le risque financier accru en cas de cumul.
L’appréciation des engagements de partage de l’effort consenti par
le Collège Exécutif lors du licenciement du personnel.
Compte tenu de la configuration inédite de la liste présentée pour
les élections européennes, les modalités de financement de la campagne, et les modalités de reversements ultérieurs de la contribution des élus non adhérents Verts.
GENEVIÈVE CROS
MUTTIAH YOGANANTHAN
commissaires financiers
le 12 octobre 2008
[Il est lancé un appel à candidatures
pour les fonctions de commissaires financiers.]
CONSEIL
STATUTAIRE (CS) :
APPEL À CANDIDATURES
Rappel : suite aux modifications des statuts
décidées lors du CNIR des 13 et 14 septembre 2008, le conseil statutaire (CS) ne sera
plus renouvelé par moitié lors des Assemblées
fédérales mais par le CNIR tous les deux ans.
COMMUNICATIONS
Certains mandats du CS arrivent à échéance
en décembre 2008. Pour assurer la transition
due à la réforme statutaire, les mandats en
question sont prorogés jusqu'au CNIR suivant l'Assemblée fédérale de décembre 2008.
Il est donc fait appel à candidatures pour
procéder au renouvellement du CS lors du
CNIR suivant l'Assemblée fédérale.
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COMMUNICATIONS
2008
2006-2008
BILAN DU COLLÈGE EXÉCUTIF
Danielle Auroi
Déléguée à l’Europe et aux politiques régionales
N
e me représentant pas au Collège exécutif, mon bilan de
déléguée à l’Europe revient sur mon travail effectué sur 4
ans.
Malgré des difficultés tant en externe qu’en interne, j’ai eu à cœur
de faire exister l’Europe au sein du parti, en adéquation avec nos
principes de parti qui se nomme plus europhile et la réalité de
notre travail.
Ayant été à l’origine de la création de la commission Europe, je
peux assurer que cette commission est précieuse pour travailler
avec nos délégués au sein du Parti Vert européen.
Le Manifesto, programme commun aux partis du PVE pour les
européennes, adopté à Montreuil le 9 octobre, reflète nos orientations de Verts français en mettant une grosse couche d’écologie
sociale et en permettant l’émergence d’un texte sur l’immigration
plus solidaire avec le Sud que la position des Hollandais ou des
Grünen ne le prévoyait. Ce bon résultat est dû à un travail collectif de l’ensemble de notre équipe.
Le travail d’interface avec l’équipe de Sinople a été assuré de
manière régulière.
Hélas, le problème est venu des autres gestionnaires de cette
équipe, les Eurodéputés. Si Alain Lipietz, Hélène Flautre et
Gérard Onesta ont été présents pendant la campagne présidentielle, le groupe des eurodéputés verts français a éclaté.
Michel Bock
Élections, élus, institutions
A
u terme de mon mandat au collège exécutif, il me semble
naturel de livrer aux adhérents, mon bilan pour ces deux
années.
Bilan mitigé, mauvais bilan, bon bilan…. On se perfectionne avec
le temps, on anticipe les situations, mais on ne rattrape jamais l’essentiel, ce n’est pas le délégué aux élections qui fait les élus, mais
c’est surtout l’orientation que nous sommes appelés à voter le
temps d’une AG ou d’un CNIR.
Alors oui, je n’ai pas à rougir de mon bilan, car je suis en complet
accord avec ma façon de considérer un mandat politique
(ancienne diront certains) le respect du vote des adhérents aussi
bien pour les législatives que les sénatoriales.
10
Jean-Luc Benhammias est parti au Modem, Marie-Hélène Aubert
a démissionné du parti. En parfaite incohérence avec l’éthique, ils
sont restés députés et continuent de siéger au groupe des Verts au
Parlement européen, certes comme associés au groupe mais ils
jouent de cette ambiguïté oubliant que c’est aux Verts qu’ils
devaient leurs postes.
Avec la présidence française de l’Union européenne, en votre nom,
j’ai travaillé avec Sinople et les eurodéputés, pour faire bilan et
propositions, nommant notre défiance par rapport à la volonté
ultralibérale de Sarkozy. Des documents thématiques ont été
édités.
La question des élections européennes s’est alors profilée, avec la
proposition de Daniel Cohn Bendit de faire autour de lui un
Rassemblement écolo, regroupant écologie politique, associative
environnementale et sociale, de Bové à Hulot .
Aussi, j’ai préparé des motions pour le CNIR, dont celle de septembre votée à l’unanimité !
Ainsi , nous sommes aujourd’hui membres du comité de campagne, organisme assez étrange où il nous faut aujourd’hui et nous
faudra encore plus dans les semaines qui viennent, assurer la cohérence politique pour un projet fort , ayant une orientation politique claire, lisible par tous les Français.
Alors réfléchissons ensemble aux conséquences de nos décisions,
Nous allons voter pour trois ans, alors tout en restant ferme sur
nos principes, laissons nous des espaces et du temps de négociation au vue de la situation et des aspirations réelles de notre
société.
Un regret et un conseil s’appuyer plus fortement sur l’expérience
de ceux qui nous ont précédés, c’est pourquoi, je mettrai mon
expérience et ma disponibilité si cela peut être utile à celui ou à
celle qui me succédera au prochain collège exécutif.
Je veux finir en remerciant les salariés et en particulier
Serge Marolleau pour sa disponibilité et son professionnalisme
avec qui j’ai eu le plus grand plaisir à travailler.
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Communication interne, formation
Andrée Buchmann
Régions
C
ampagnes, tutelles et sorties de tutelle ont rythmé le
mandat de déléguée aux régions
L'année 2007a commencé par de fortes tempêtes que le paquebot
Vert a dû affronter de plein fouet : appel de trois parlementaires
européens à soutenir la candidature de Nicolat Hulot, campagne
présidentielle des Verts difficile et petit résultat, législatives portées
en de nombreux endroits à bout de bras par le National, suspensions, départ d'élus et de responsables dans certaines régions, candidatures dissidentes, exclusions.... Bref ce fut mouvementé.
Globalement l' entente des secrétaires régionaux a permis de tenir
lors des tangages les plus brutaux, grâce à la bonne volonté et à la
régulation qu’apporte un groupe animé par l'esprit de raison et de
convivialité. Que ce soit sous l'aspect politique ou celui de la solidarité financière ( notamment lors de la douloureuse période des
licenciements, dont notre salariée ), nous avons réussi à tenir.
J'ai choisi de consacrer du temps prioritairement aux Régions
vertes en difficulté, celles qui avaient le plus besoin de l'aide et de
la médiation des Verts nationaux. C'était un enjeu important pour
notre parti qui doit avoir une représentation forte sur l'ensemble
du territoire.
prioritaire de la prochaine mandature. L'organisation du parti a
trop été laissée en plan, or c'est une question centrale pour que
nos idées s'affirment. Complexés par leurs résultats externes, les
Verts négligent souvent les questions financières et organisationnelles et croient à tord qu'elles sont subalternes. Nous devons
nous occuper de la « machine verte ». Ce n’est ni visible ni gratifiant, mais c’est une condition nécessaire pour pouvoir mettre en
œuvre notre projet politique et les priorités stratégiques que nous
décidons collectivement.
Illustration de la vie interne : le web et Vert électro qui s'adressent
prioritairement aux non verts relèvent de la communication
interne tandis que le mensuel Vert dont 95% des abonnés sont
des adhérents relève de la communication externe. Ce manque de
cohérence dans l'organisation ne favorise pas la convergence des
médias de notre parti et au final notre visibilité.
Le siège des Verts doit être un moteur, mais aujourd’hui, on en
attend bien plus que ce qu’il est possible de faire avec les moyens
disponibles. Cependant, nous pourrions faire mieux en réorganisant réellement ses fonctions. Ce chantier indispensable pour que
le parti apporte davantage de plus value aux régions devra enfin
être mené avec sérieux, mais il faut pour cela sortir des incantations d'AG.
2008
U
n mandat au CE, c'est participer au débat politique,
voter sur tous les sujets, et faire des choses liées à sa délégation. Seules ces dernières font l'objet de ce texte, le
reste a sa place ailleurs.
Durant ce mandat d'un an, j'ai principalement travaillé à rendre
possible la réforme statutaire et développé de nouveaux contenus
en ligne. Ainsi, la sonothèque (bibliothèques d’interviews sonores)
associe information et formation à notre socle commun : l'écologie politique, son histoire, sa mémoire.
J'ai également souhaité renforcer la présence des parlementaires
sur le site national avec des interventions audio et des échos réguliers.
Une foire aux questions de l'écologie politique est en cours de
finalisation.
Vert Electro a été diffusé de manière plus régulière, notamment
au lendemain des CNIR, pour faire connaître au mouvement les
décisions prises.
Il faut malheureusement limiter la portée de la délégation communication interne car le secrétariat national ne dispose pas des
outils permettant par exemple de s'adresser à l'ensemble des animateurs de groupes locaux ! La gestion de notre système d'information, un sujet éminemment politique, doit être un chantier
Alexis Braud
COMMUNICATIONS
[Alexis Braud a été élu en septembre 2007
en remplacement de Christophe Rossignol]
Deux sorties de tutelle nationale sur des régions qui avaient subi
de fortes secousses ont permis de renforcer l'autonomie locale et le
dynamisme du parti.
Celle de Languedoc Roussillon a été réalisée début 2007.
La sortie de quatre années de tutelle du national sur les Verts
PACA a été plus aventureuse. Je m’y suis attelée avec détermination, et nous avons été quelques-uns à consacrer du temps, de l'énergie, de l'imagination à chercher à faire en sorte que la spirale
descendante destructrice devienne une spirale ascendante qui permette de voir l'avenir avec un certain optimisme. Au regard du
passif politique, financier et humain considérable, ce fut très dur.
Mais nous avons réussi, et je l'espère, durablement. Difficile
cependant d'avancer sur un terrain aussi délicat au sein d'une
direction qui n'est pas toujours solidaire, ni efficace.
Le travail est engagé maintenant pour construire le rassemblement
des écologistes au niveau régional et local. Cette initiative doit
nous permettre de renforcer l'écologie politique et de contribuer à
une alternance à venir en Europe comme en France. C'est la structure des Verts qui sera le pilier autour duquel s'organisera la campagne des Européennes.
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COMMUNICATIONS
2008
2006-2008
David Cormand
Culture, jeunesse, libertés, éducation
A
près deux années passées au Collège exécutif, on se sent
très honoré d'avoir eu l'occasion de représenter les adhérent(e)s au sein de notre exécutif national; mais on se sent
également frustré de ne pas avoir pu, ou su, mieux gérer les
échéances que notre Parti a traversé.
Notre Parti ne se donne pas les moyens de ses ambitions: les commissions thématiques ne sont pas assez soutenues; les débats et
analyses du CNIR ne sont pas repris pour être approfondis. Le
CE est une instance exécutive, mais sans moyens réels pour travailler et exécuter quoi que ce soit... Il n'en a ni l'autorité, ni la
logistique, ni le droit statutaire.
Dés lors, son rôle se réduit à de l'animation, de la gestion des
affaires courantes et un peu d'expression externe.
Notre bilan global n'est pas bon. D'aucun diront que ça aurait pu
être pire... Peut-être, mais ce n'est pas une consolation satisfaisante. Bien qu'ayant été dans la minorité, je ne veux pas me soustraire à une responsabilité collective du CE: problèmes financiers,
échéances électorales ratées, réforme interne gadget et a-minima.
Je pense que pour franchir un seuil, atteindre une « masse critique,
il nous faut une orientation claire et assumée. Il faut également
Cécile Duflot
Secrétaire nationale
D
eux ans de secrétaire nationale, 2500 signes pour raconter ce mandat riche en difficultés, en émotions et aussi
en rencontres.
Elue en décembre 2006, les quatre premiers mois ont été consacrés à la campagne présidentielle. Entre le suspens sur les signatures, les autres candidats – et ceux qui ne l’ont pas été –, les rappels
anxiogènes d'avril 2002, les moyens limités de la campagne,
défendre notre projet était un combat. J'ai veillé à ce que le parti
mette toute son énergie pour soutenir la stratégie et la candidate
qu'il avait choisie. Immédiatement après, j’ai participé à des dizaines de campagnes législatives aux côtés de nos candidat-e-s , dans
l’ensemble du pays. L'occasion de toucher concrètement la réalité
verte, celle des hommes et des femmes qui s’impliquent au quotidien, élus, militants, pour faire vivre l’écologie au plus près de
celles et ceux que nous voulons convaincre. Ces déplacements
donnent du sens à mon engagement et fournissent l'énergie nécessaire pour affronter les questions parfois moins enthousiasmantes
qui rythment aussi la vie du secrétariat national.
Car en même temps que ces campagnes électorales, le rôle de
secrétaire nationale est d’impulser et de soutenir les chantiers
menés en interne tels que la réforme, le fonctionnement général
12
une « infrastructure Parti » efficace. Je vais faire hurler dans les
régions mais je vous le dit quand même car c'est ma conviction: Il
faut des moyens pour le siège, avec des salariés respectés, un «
cabinet de direction » qui accompagne, conseille, aide, les membres du CE. Il faut de vrais moyens et des vrais pouvoirs pour le
National. Ce n'est pas contradictoire avec une plus grande efficacité des régions. Au contraire. Les adhérent(e)s, les groupes locaux,
les régions, ont besoin d'une instance nationale qui a les moyens
de répondre présente.
Cela doit être un objectif pour la prochaine majorité et le prochain exécutif qui en découlera.
Je veux finir en témoignant d'un climat global apaisé au sein du
CE. J'ai pour ma part eu un grand plaisir, et ai vécu comme un
privilège, le fait de travailler pendant deux années auprès de militant(e)s dévoué(e)s, intelligent(e)s, souvent ouvert(e)s à des débats
sincères et soucieu(ses)x de servir au mieux l'intérêt des Verts.
Je suis également très heureux que ce mandat s'achève sur l'espoir
de construire une nouvelle aventure politique qui fait envie: le rassemblement des forces écologistes; le commencement, peut-être,
pour nous toutes et tous, du troisième temps de l'écologie politique. A suivre...
du mouvement – j’ai à ce titre particulièrement apprécié le lien
avec le collectif des secrétaires régionaux, réactif, engagé et…
efficace.
Le travail de partenariat avec les différents acteurs de la vie sociale
est l'élément de ce mandat auquel je regrette de ne pas avoir pu
consacrer autant de temps qu’il était nécessaire. Nous devons être
davantage en capacité de nouer des relations et de faire vivre au
quotidien réflexions et actions sur les différentes thématiques que
nous portons. C’est ainsi aussi que l’expression publique des Verts
est pertinente et bien reçue.
Depuis mai, la préparation du rassemblement de l’écologie est une
occupation centrale, depuis sa « théorisation », les débats initiaux,
la mise en musique aux journées d’été puis la mise en pratique
concrète depuis mi-septembre de ce choix collectif que je soutiens
de toutes mes forces.
Ce bilan est aussi nécessairement collectif. J’ai apprécié les relations humaines et les débats au sein du CE. Cette mission d’animation d‘un collectif est au cœur des responsabilités de la secrétaire nationale. J’avais dit au moment de mon élection que je
mesurais la responsabilité qui était la mienne. Je l’ai assumée, en
votre nom à tous et toutes.
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D
ans un contexte de réduction drastique des moyens financiers, nous avons du revoir à la baisse notre intervention
internationale dans un moment où l’évolution géopolitique est de plus en plus marqué par les crises écologiques, alimentaires , financières et le développement des nationalismes, ethnicismes
et intégrismes. Nous avons limité nos interventions à l’extérieur.
L’année 2008 a été un moment important, celui de la seconde
réunion mondiale des Verts de Sao Paulo. La délégation des Verts
français a contribué fortement à cette étape de la constitution
d’une internationale verte ; amendements, résolution et création
d’un secteur des verts francophones. Nous avons renforcé nos liens
avec les différents partis Verts, en participant activement à la
réunion du réseau des verts d’Afrique. En janvier 2007, nous
avions contribué à la naissance des jeunes verts francophones, dans
le cadre de la réunion mondiale des jeunes verts mondiaux, tenue
à Nairobi durant le Forum Social de Nairobi.
Nous avons assuré le suivi de l’action internationale concernant
plus d’une centaine de pays. Nombreuses sont les réunions avec
des délégations de partis verts ou progressistes, et les évènements
Mireille Ferri
Secrétaire nationale adjointe à l’organisation du parti,
l’organisation du siège et aux réformes internes
L
e bilan d’un mandat centré spécifiquement sur la rénovation des Verts est forcément mitigé !
D’abord, le siège national. Alors que nous avions entrepris une
réorganisation en pôles et un projet de rénovation du local, les
soucis financiers majeurs que vous connaissez ont contraint au
départ la moitié des salariés. Les conditions de ces licenciements
ont été finalement décentes et il convient, par ailleurs, de saluer
l’état d’esprit des salariés qui sont restés, dans un contexte professionnel perturbé. Mais il faut aussi s’interroger sur la pérennité de
la situation actuelle. Je continue à plaider pour un véritable poste
de coordinateur au sein des salariés, incontestable pour ses capacités relationnelles et compétent pour sa gestion administrative.
Et puis, LA réforme interne, ou mieux, la rénovation des Verts !
Les réformes votées ont bougé les lignes. La clarification des candidatures au Collège Exécutif, l’élection du CE corrélée au vote
de la motion de synthèse, la simplification des adhésions… s’imposaient sans que nous ayons pu adopter ces mesures lors des tentatives précédentes.
nécessitant une intervention rapide du parti : Afghanistan,
Palestine, Géorgie, Soudan, Union pour la Méditerranée, Iran,
Tchad qui ont fait l’objet de déclarations du CE validées et discutées au CNIR. Plusieurs collectifs unitaires ont été créé durant
cette période (Afghanistan, Areva ne fera pas la loi au Niger,
comité Bolivie, création de la semaine anticolonial ou d’autres
déjà existants (Palestine, Tunisie…) où les Verts ont un rôle
important.
- le secteur outre mer : ce secteur faute de moyens n’a pas progressé réellement sauf en direction de la Nouvelle Calédonie sur
la base du travail entrepris avec le collectif Goro Nickel et de
Solidarité Kanaky pour la libération des syndicalistes de l’USTKE.
Notons l’action déterminée de la Fédération des Verts de Guyane
qui a débouché sur la fermeture du site Cambior, un acquis du
Grenelle et celle des Verts de Guadeloupe sur le chlordécone.
- le secteur des verts français à l’étranger créé, suite aux décisions
du CNIR et de l’AG de Reims, s’est développé sous la forme du
secteur du groupe des Verts Hors de France.
Nous devons absolument faire un effort de mutualisation et de
coordination de l’ensemble des interventions des élus, des militants et des instances vertes qui travaillent dans le secteur international.
2008
Questions internationales, DOM TOM, altermondialisation
Patrick Farbiaz
COMMUNICATIONS
Mais la difficulté de dégager des consensus plus vastes interroge. Je
la mesure à l’écart entre ce que nous avons produit et ce que
j’espérais atteindre après les journées d’été de Kimper sur la base
de propositions ou de réflexions validées, il me semble, par les
adhérentEs présentEs lors des ateliers et du débat final.
La plupart n’ont pas pu trouver de concrétisation : meilleure organisation des lieux de débat et modération du jeu des courants,
réflexion sur la nature et la fonction des diverses structures qui composent la « galaxie » de l’Ecologie Politique, organisation des modes
de coopération entre les Verts et ces structures… En interne, beaucoup reste encore à faire. Par exemple, l’harmonisation des tarifs
d’adhésion de base dans toutes les régions, qui me semble indispensable, est remise à un moment ultérieur…mais ça viendra.
Il faut se dire que les évolutions devront se produire au fur et à
mesure qu’elles arrivent à maturité et dédramatiser ces questions
de rénovation/amélioration de nos fonctionnements. Ce qui suppose néanmoins d’en avoir tous la volonté, et pas uniquement de
façade. Et que nous nous interrogions sur les lieux de réflexion :
un comité de pilotage uniquement constitué à la proportionnelle
des courants, négociant pied à pied quelques améliorations ne
peut suffire. Il nous faut faire entrer un peu plus d’air. Je n’ai pas
entièrement réussi, ce qui ne signifie par que j’y renonce.
A bientôt.
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COMMUNICATIONS
2008
2006-2008
Jérôme Gleizes
Commissions, Journées d’été, programme
2
500 signes pour détailler l'action réalisée en 2 ans de
Collège exécutif est une tâche impossible ! Ce travail est
double : exercer la
fonction de sa délégation et aussi comme pour tout membre du
CE décider en continu de ce que la vie politique et celle de notre
parti exige.
Voici cependant trois points saillants qui m'ont particulièrement
mobilisé.
1- L'accord programmatique avec le PS
Dans la perspective d'un accord législatif avec le PS, les Verts
avaient une exigence de contenu et ne pouvaient se satisfaire de
postes. Nous voulons impulser des changements radicaux à cette
société. J'ai donc conduit le travail de notre délégation, dans un
premier temps avec Eric Besson alors chef de la délégation socialiste avant qu'il trahisse son camp pour rejoindre Sarkozy, puis
avec Alain Bergounioux.
2- L'iceberg textuel
Comme pour tout parti, nous sommes souvent sollicités pour
répondre à des questionnaires, surtout au moment des élections
présidentielle et législative. J'ai assuré un travail de coordination
avec les commissions ou d'écriture, notamment pour répondre au
livre blanc de la commission Balladur sur la réforme constitutionnelle ou sur celui de la défense.
Maria Portugal
Environnement, santé, mer, agriculture
F
aisant partie de la minorité de Bordeaux j’ai siégé au sein
du CE avec la conviction d’agir dans l’intérêt général des
verts.
Déléguée à l’environnement, l’agriculture, la santé et la mer, j’ai
assumé mes responsabilités en liaison, en particulier, avec les
responsables des commissions agriculture et santé, qui ont contribué à la présence de notre parti dans des manifestations à caractère
publique comme le Salon de l’Agriculture, ou les 4 heures contre
les Franchises. Grâce à mon investissement dans ma fonction,
les Verts ont aussi été présents aux États Généraux du Moratoire
pour un printemps sans OGM à Orléans, et au sein de différents
collectifs de défense de l’environnement.
En interne, j’ai suivi le déroulement de la Convention nationale
verte « Agriculture, Territoires, Alimentation » réalisée à
Châteauroux. Pendant la période de la campagne des présidentielles, à la suite du retrait temporaire du CE du titulaire, j’ai assumé
la responsabilité de la délégation aux questions internationales, les
DOM-TOM et l’altermondialisation. Avec Andrée B et David
C, j’ai suivi la tutelle des régions PACA et Languedoc Roussillon.
Outre les responsabilités de gestion et de représentation ma délé-
14
3- Des journées d'été
Quimper et Toulouse, l'organisation de ces grands rassemblements
estivaux m'incombe. Au-delà de l'organisation matérielle, en ellemême une lourde tâche, il s'agit surtout de veiller à la cohérence
politique du programme et à sa diversité dans l'expression, et
notamment à Toulouse pour permettre que le rassemblement des
écologistes puisse démarrer sur de bonnes bases, au delà des susceptibilités de chacune et chacun.
Mais être au CE, c'est aussi participer au bon fonctionnement des
Vert comme organiser le dépôt de candidature vertes aux législatives en Lorraine, passer des semaines entières à rétablir les comptes
de la région PACA sous tutelle, et à s'investir avec Alexis Braud
pour résorber la crise d'Aix-en-Provence où des Verts étaient présents sur une liste avec des personnalités de l'UMP.
Mais il y aussi des moments réjouissants comme le suivi du voyage
de la délégation française au Liban avec Cécile Duflot et l'action
conjointe dans la presse avec notre parti frère au Liban sur une
solution au delà des clivages communautaires et confessionnels.
Pour finir, un seul regret : n'avoir pas pu mieux assurer le développement des commissions alors qu'elles jouent un rôle important
dans la production des idées vertes lors des Journées des Verts, des
campagnes électorales, des positions vertes pour le Grenelle...
gation m’a permis de pousser la réflexion sur deux sujets majeurs
de la problématique à laquelle nous sommes confrontés. En effet,
les sujets abordés lors des journées d’été de 2007 (sortir des pesticides) et de 2008 (crise alimentaire mondiale) sont étroitement
liés dans une relation de cause à effet qui nuit durablement à la vie
sur notre planète. Et parce que ces sujets sont de taille et que
souvent nous n’avons que la force de nos convictions, il a été difficile de mettre sur pied le groupe de travail chargé d’élaborer une
proposition de loi sur les pesticides qui avait pourtant été adopté
par le CNIR de septembre 2007. Seul l’engagement avéré de l’un
de nos députés a permis aux associations de lutte contre les pesticides d’envisager l’élaboration d’une telle proposition.
Un travail d’équipe est possible mais cela ne se peut que si l’intérêt
général passe avant celui des personnes. On oublie aisément que
notre objectif est bien celui de sauver la Planète, de rendre aux
plus démunis leur dignité bafouée par la logique productiviste, de
faire en sorte que la beauté d’un paysage ou d’une fleur soit à la
portée de toute le monde et de pouvoir regarder dans les yeux des
enfants, d’ici et d’ailleurs, le rêve et l’envie de « FUTUR ».
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Porte-parole
Elu au mois d’avril 2008, au lendemain des municipales et en
remplacement de Yann Wehrling, je n’ai que six mois d’activité de
porte parole à présenter.
J’ai ressenti mon élection à ce poste comme une reconnaissance
du combat mené avec constance au niveau local : j’ai été en 2008
tête d’une liste autonome des Verts à Montpellier qui a réalisé un
score de 18,62 % au second tour.
En tant que porte parole, je me suis d’abord consacré à la reprise
du suivi du Grenelle de l’environnement. Ce chantier a abouti à
un forum lors des journées d’été de Toulouse pour lequel j’ai sollicité les analyses de la plupart des commissions des Verts et les avis
des associations. Cela a abouti à une position partagée et bien
argumentée sur le bilan décevant du Grenelle.
Nous avons également lancé une action suivie sur la question de
l’éco-blanchiment qui a donné lieu à un forum, une tribune
publiée dans Libération et la création d’un site internet.
Pour la rédaction de communiqués d’actualité, je me suis efforcé
de produire une parole documentée, conforme aux positions collectives des verts plutôt qu’à des options personnelles ou de courant. J’ai essayé de dépasser la simple récitation de notre doctrine
pour produire des textes pertinents et actualisés. Je dois remercier
Anne Souyris
Porte-parole
E
t un bilan avec une pointe d’amertume. Depuis deux ans
en effet, Sarkozy est arrivé au pouvoir, les discriminations,
exclusions et autres traitements inhumains se sont amplifiés dans notre beau pays comme dans toute l’Europe plus que
jamais conservatrice et ultra-libérale.
Depuis deux ans, la crise financière qu’aujourd’hui les experts
disent déjà en germe dès 2006 se cachait derrière des discours toujours plus laudatifs envers notre système économique ,avec un seul
credo : croissance et compétitivité…
Crise du pétrole, déforestations massives, pénurie d’eau chez nos
voisins espagnols, premières émeutes de la faim, diminution accélérée de la biodiversité, … Deux ans terribles avec un arrière-goût
de guerre en pleine croissance, lui aussi.
Depuis deux ans enfin, le monde politique français est devenu
plus que jamais bipolaire, avec loin devant une UMP forte de son
idéologie liberticide, classiste et productiviste assumée. Pataugeant
dans ses molles contradictions, en face, se débat un Parti socialiste
incapable de regarder le monde et d’y répondre avec une réelle
ambition réformatrice.
Chez les Verts, la crise est sérieuse. Mais je déclinerais trois évolutions fortes :
tous les responsables de commission qui m’ont aidé par leur
disponibilité et leurs lumières.
Mais il faut bien reconnaître que dans la période qui s’achève la
presse ne s’est pas beaucoup intéressé aux Verts, beaucoup de nos
communiqués n’ont pas été repris dans les media. On note ces derniers temps un petit regain d’intérêt qui, je l’espère, se confirmera.
Je voudrais également remercier les salariés des Verts, chargé de communication, rédactrice en chef, attachée de presse, pour leur dévouement à la réussite de notre action et pour leur esprit convivial.
Je tiens à remercier aussi mes collègues du collège exécutif, avec
une mention particulière pour ma collègue porte parole, et pour le
responsable des programmes.
Beaucoup reste à faire pour améliorer la communication des Verts :
Il faudra avant tout un travail collectif de production politique
plus inventive pour adapter nos positions aux attentes de la société
et ne pas nous contenter de ressasser nos dogmes.
Notre presse devra être développée pour s’adresser à un public plus
large.
La communication par internet devra, elle aussi, de s’ouvrir
davantage.
Il y a dans notre parti une richesse d’analyses et des compétences
qui sont sous employés. Ce sera pour moi une tâche prioritaire du
prochain CE que de mieux les utiliser.
2008
6
mois de porte-parole
Jean-Louis Roumégas
COMMUNICATIONS
[Jean-Louis Roumégas a été élu en mai 2008
en remplacement de Yann Wehrling]
• une réforme nous permettant de mieux répondre ensemble et
politiquement à la crise.
• Un rassemblement des écologistes, avec ses difficultés et un collectif encore à construire.
• Troisième avancée menée de conserve avec mes deux homologues masculins successifs et estimés : une communication qui fait
fi des dissensions internes et unie vers l’extérieur… Pendant ces
deux ans, j’ai pris la parole à chaque fois que je le pouvais pour
donner une image cohérente et originale des Verts. Jamais, je n’ai
usé de ma fonction pour dénoncer nos petites misères. Mais
aujourd’hui cette valorisation est insuffisante.
Vous le savez tou-tes, la parole verte est encore trop faible. C’est à
cela qu’il va falloir remédier.
Il est nécessaire de passer à une autre phase : une phase où une
ligne politique claire, ouverte pourra être prise en cohérence avec
les élu-es du mouvement. Gageons que cette ligne-là prenne ses
marques grâce au Conseil politique bientôt mis en place. Gageons
aussi que pourra ainsi émerger une politique réactive, lisible à
laquelle participent activement toutes les commissions, experts
internes et amis dont nous avons besoin. C’est soyons-on en sûrs,
l’étape décisive de ce Congrès si l’on veut que l’écologie politique
soit la colonne vertébrale de la gauche de demain.
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je donne
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COMMUNICATIONS
2008
2006-2008
Christophe Rossignol
Communication interne, formation
J'
ai été membre du collège exécutif pendant près d'un an, en
charge de la communication interne et de la formation.
Une année compliquée, en particulier pendant les présidentielles et les législatives, où il fut plus souvent question de gérer
les urgences que d'anticiper. Mais ma ligne de conduite fut de
respecter les orientations politiques votées par les militantEs.
N'oublions pas la difficulté à garder un cap pendant que dans la
presse des éluEs Verts appelaient par exemple à changer de candidat pendant les présidentielles voire à la dissolution des Verts....
Ayant participé au comité de campagne pendant les présidentielles, je tiens à rappeler que si nous étions tous très déçus par le
résultat, notre projet était désigné comme le meilleur par nombre
de collectifs dont celui de l'Alliance pour la planète. Pendant les
législatives, nous avons organisé pour la première fois une mutualisation des outils, ce qui a permis à beaucoup de candidatEs de
bénéficier d'affiches et de documents à des coûts moindres.
Durant ce mandat d'un peu moins d'un an, j'ai travaillé à l'amélioration de notre communication interne, en particulier via Vert
Electro, sachant que ce sont les porte-parole qui s'occupent de
notre journal. Sans budget, difficile de faire beaucoup plus, j'ai
pourtant eu plaisir à travailler avec 2 salariés des Verts, Aldo
Battaglia et Géraldine Boÿer, compétentEs et disponibles. J'ai également à l'occasion des journées d'été, mis en place des formations
pour les animateurs du mouvement avec l'aide précieuse d'Anne
de Beaumont.
Enfin, même si parfois les débats étaient vifs, je tiens à souligner
la qualité et le respect des membres du CE entre eux. Je pense que
notre secrétaire nationale a fortement contribué à cette convivialité
nécessaire.
J'aurais donc continué cette mission avec plaisir mais des événements personnels, positifs, m'ont amené à faire le choix de
démissionner du CE, car cette tache mérite une disponibilité très
forte. Les candidats au CE doivent savoir que c'est une mission
difficile, prenante et assez peu valorisante, je leur souhaite donc
bon courage.
[Christophe Rossignol a démissionné en septembre 2007
et a été remplacé par Alexis Braud]
[Francine Bavay (questions sociales) et Stéphane Poli (transports énergie) n’ont pas souhaité rédigé de bilan de mandat.
Toufik Zarrougui (trésorier, adhésion) produira un bilan complet après la réunion des trésoriers régionaux, qui a lieu le 25 octobre 2008.]
Ventilation des 90 membres du Conseil national interrégional (CNIR) représentant
les régions (voir page 6) et des délégués élus pour l’Assemblée fédérale
RÉGION
Alsace
Aquitaine
Auvergne
Basse-Normandie
Bourgogne
Bretagne
Centre
Champagne
Corse
Franche-Comté
Haute-Normandie
Ile-de-France
Languedoc
Limousin
16
ADHÉRENTS CNIRIENS
163
445
169
172
161
361
196
65
33
192
204
1795
501
83
2
5
2
2
2
4
2
1
1
2
3
18
6
1
DÉLÉGUÉS
12
30
12
12
11
24
14
5
3
13
14
117
34
6
RÉGION
ADHÉRENTS CNIRIENS
DÉLÉGUÉS
Lorraine
Midi-Pyrénées
Nord-Pas-de-Calais
Pays de la Loire
Picardie
Poitou-Charentes
PACA
Rhône-Alpes
Savoie
Réunion
Guadeloupe
Guyane
90
324
439
680
103
233
405
610
111
52
53
39
1
4
5
7
2
3
5
7
2
1
1
1
7
22
29
45
8
16
27
41
8
4
4
4
Totaux :
7679
90
522
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RENDEZ-VOUS
2008
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE 2008 :
D’ABORD L’AG DÉCENTRALISÉE, LE 16 NOVEMBRE
PUIS L’ASSEMBLÉE FÉDÉRALE, LES 5 ET 6 DÉCEMBRE
ORDRES DU JOUR
ASSEMBLÉE DÉCENTRALISÉE (AD) EN RÉGION
L’Assemblée générale décentralisée se déroulera le dimanche
16 novembre 2008 selon l'ordre du jour suivant (heures locales) :
Dimanche 16 novembre 2008
13h : .............................Accueil – vérification des mandats
13h30 : ..........................Présentation des motions d’orientation et débat
15h00 : ..........................Heure limite de dépôt des listes de délégué-e-s
et des listes de candidats au CNIR (part régionale)
15h30 : ..........................Ouverture du vote sur les motions d’orientation
16h15 : ..........................Présentation des listes de délégué-e-s à l’Assemblée
fédérale et des listes de candidats au CNIR
16h45 : ..........................Vote sur les listes de délégué-e-s et les listes pour le CNIR
17h00 : ..........................Clôture du vote des motions d’orientation
17h30 : ..........................Présentation des motions ponctuelles et débat
19h15 : ..........................Clôture du vote des motions ponctuelles
et début des dépouillements
19h30 : ..........................Clôture de l’Assemblée générale décentralisée
ASSEMBLÉE FÉDÉRALE (AF) DE LILLE
L'Assemblée Fédérale se tiendra à Lille Grand Palais (59) du vendredi 5 décembre
18h au samedi 6 décembre 2008 à 21 h selon l'ordre du jour suivant :
Vendredi 5 décembre 2008
18
Assemblée décentralisée :
lieux dans les régions
ALSACE
L'AGR et l'AG
Nationale Décentralisée
se tiendront à COLMAR,
Foyer St-Martin
LIMOUSIN
Salle Blanqui III,
cité administrative,
derrière la Mairie
de LIMOGES
AQUITAINE
Salle municipale,
33830 Belin Beliet
LORRAINE
Salle des Fêtes Le Couarail
Coordonnées principales
21 Grande Rue,
54700 LOISY
AUVERGNE
L'AGND AUVERGNE
aura lieu à 63490
USSON, à 9 km d'Issoire
à la salle municipale,
rue Principale – prés
de la Mairie. Sortie
n° 13 autoroute A75
BASSE-NORMANDIE
Auditorium du Centre
Culturel Jean Lurcat,
place du Champ
de Mars, 50 000 Saint-Lô
BOURGOGNE
Salle du Prieuré,``
71400 Autun
18h-21h : ......................Accueil – vérification et validation des délégations
18h-00h : ......................Réunion des délégués
BRETAGNE
Auberge de Jeunesse Etang
du Ter, 56100 Lorient
Dimanche 6 décembre 2008
CENTRE
Salle Brise Bar, 41000 Blois
8h30 : ...........................Accueil – vérification et validation des délégations
8h30-12h : ....................Réunion des délégués par motions puis déjeuner
13h : .............................Heure limite de dépôt des motions de synthèse
ou de redépôt des motions et liste
de l'Assemblée Générale Décentralisée
14h00 : ..........................Heure limite de dépôt des listes au 1/4 national
du CNIR (déposée par chacun-e des mandataires
des textes proposés en Assemblée Générale Décentralisée)
et des candidatures pour les Commissaires financiers
14h-15h30 : ..................Séance d’ouverture Accueil par les Verts
du Nord Pas de Calais - Rapport d’activité
du Collège exécutif, présenté par la Secrétaire national
Présentation des résultats de l’AG décentralisée
Rapport financier proposé par le Trésorier
et les Commissaires financiers.
15h30 : ..........................Présentation des motions d’orientation soumises
au vote et débat
17h15 : ..........................Vote sur les motions
18h00 : ..........................Présentation des listes au quart national du CNIR
18h15 : ..........................Présentation des candidatures
aux postes de Commissaires financiers
18h45 : ..........................Vote sur le quart national du CNIR,
et les Commissaires financiers
19h30 : ..........................Proclamation des résultats sur les motions,
composition du Collège Exécutif,
intervention du ou de la Secrétaire national-e
20h15 : ..........................Proclamation des résultats sur le quart national
du CNIR et les Commissaires financiers
21h00 : ..........................Fin de l'Assemblée Générale Fédérale
CORSE
Résidence Les Amandiers,
Bat A1, avenue du Colonel
Bianca Maria,
20090 Ajaccio
FRANCHE-COMTÉ
48 rue des Battants,
25000 Besançon
HAUTE-NORMANDIE
Salle n°4 de l'As
des Coquets, Place
des coquets,
76130 Mont-Saint-Aignan
ILE-DE-FRANCE
Salle de la CFDT
2 bd de la Villette
75019 Paris
LANGUEDOCROUSSILLON
Salle Guillaumede-Nogaret, Espace Pitot,
place du Professeur
Mirouze, 34000
Montpellier, à proximité
du Peyrou et du jardin
des plantes (Bus 6 et 7 et
16, arrêts Pitot et Peyrou
Tram : Ligne 1, station
albert 1er)
MIDI-PYRÉNÉES
Salle des fêtes de Grisolles,
dans le Tarn-et-Garonne
(82)
NORDPAS-DE-CALAIS
Ecole Jules Ferry
(niveau 1), 5 rue
de la Sous Préfecture
59190 HAZEBROUCK
PACA
L'AG de PACA
aura lieu à :LE THOR
(VAUCLUSE),
salle des fêtes
PAYS DE LA LOIRE
Centre d’Accueil
du Lac du Maine,
49000 Angers
PICARDIE
POITOU-CHARENTES
RHÔNE-ALPES
Centre Social
de Malissol, Salle
polyvalente La Ferme,
38200 Vienne.
SAVOIE
L’AG décentralisée
se déroulera à la salle
Grenette, 54 rue Grenette,
73000 Chambéry (près
des Halles, à 10mn
à pieds de la gare).
RÉUNION
GUADELOUPE
7 rue Barbès, 97710
Pointe-à-Pitre
GUYANE
Kourou, sur le camp écotouristique "Cariacou"
[Voir informations
complémentaires
sur http://intranet.lesverts.fr]
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6
B
C
CHANGER LES VERTS ! (RECV) ............p. 24 à 27
URGENCE ÉCOLO ! URGENCE SOCIALE !
D
E
F
VERTS
:
RÉPONDRE AUX DÉFIS (ADEP) .............p. 20 à 23
DES
LTERMONDIALISME, DÉCROISSANCE
ET ÉCOLOGIE POPULAIRE
2008
ORIENTATIONS
POSSIBLES
AA
(UNIR)............p. 34 à 38
RASSEMBLER L’ÉCOLOGIE :
L’ESPOIR EN ACTES (EEA) .....................p. 40 à 44
OUVERTURE,
AUDACE, IMAGINATION (OAI) ..............p. 46 à 50
ET DÉMOCRATIQUE
TEXTES SOUMIS AU VOTE
MOTIONS D’ORIENTATION STRATÉGIQUE
(UEUS) .................p. 28 à 32
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je
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A
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ALTERMONDIALISME,
DÉCROISSANCE
RÉPONDRE AUX DÉFIS
(ADEP)
N
duction et de consommation, être les
promoteurs d’un nouveau contrat
social planétaire comme les porteurs
de nouvelles utopies concrètes.
Crise environnementale,
sociale et démocratique
Crise alimentaire, crise financière,
crise énergétique : au Nord comme
au Sud, sur fond de dérèglement climatique, d'atteintes irréversibles au
patrimoine naturel et de guerres locales, les crises s'accumulent, s'additionnent, se combinent. La perspective d'un monde livré à la barbarie
n'est plus un fantasme, l'idéologie
sécuritaire justifiant la répression, le
fichage, les politiques néocoloniales
sous couvert de guerre contre le terrorisme. Les tentations autoritaires se
nourrissent de la faiblesse de nos
démocraties, quand le citoyen n'a
plus le sentiment de compter, quand
l’hégémonie culturelle, sociale et
militaire des Etats-Unis impose ses
valeurs au reste du monde.
Face à ces défis, notre projet ne saurait se limiter à des propositions d’aménagements à la marge, à des
appels à la responsabilité individuelle. Les Verts qui ambitionnent
d’être plus que des prophètes de malheur ou des lanceurs d’alerte, peuvent devenir les principaux acteurs
d’une remise en cause de notre
modèle de développement, de pro-
Sortir du repli identitaire
En France, particulièrement depuis
l’élection de Nicolas Sarkozy, la
droite met en œuvre à marche forcée
un programme de réformes ultraréactionnaires qui visent à fragiliser
durablement la société : allongement
de la durée du travail, casse du droit
social, suppression de milliers d'emplois dans la fonction publique,
démembrement de la Sécurité
Sociale, de l'Éducation nationale et
des autres services publics, étranglement de la culture, criminalisation
des mouvements sociaux et des
étrangers, atteintes aux libertés, à la
laïcité, aux droits des femmes, etc.
Après avoir tenté de séduire une
partie de l’opinion ou du monde
associatif en organisant les Grenelle
de l'environnement ou de l'insertion,
les entretiens de Valois pour la culture, la droite finit toujours par complaire aux riches et aux lobbies. Mais,
alors que l'insatisfaction contre la
politique gouvernementale est forte,
la gauche et les écologistes restent
absents, incapables de dessiner les
contours d’un projet alternatif.
Les Verts, affaiblis par une séquence
électorale mal préparée, en panne de
projet, coincés entre un PS recentré,
social-libéral, un PCF défendant son
appareil, et un NPA se limitant à la
contestation, ne sont pas parvenus à
sortir d’une situation paradoxale :
alors que les thèmes de l’écologie se
sont imposés dans le débat public,
alors que nos propositions sont récupérées par une partie de l’échiquier
politique, notre audience s’est réduite.
Si, localement Les Verts peuvent
mettre à leur actif des réussites
incontestables, reste que les dernières
ous sommes entrés dans
une phase où l'évolution
du capitalisme mondial
aboutit à une crise environnementale, sociale et démocratique permanente. Pour en sortir et poser les
bases d'un autre projet pour la planète, les Verts doivent changer d'attitude, s'ouvrir au monde, à la société,
aux autres écologistes, aux mouvements sociaux, afin de donner des
moyens idéologiques et stratégiques à
l'écologie et à la gauche.
La dynamique écologiste ainsi créée
permettra d'atteindre notre objectif
d'émancipation sociale et de protection de la planète.
2008
DES
VERTS
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20
ADEP
élections municipales ont été marquées par une diminution des listes
autonomes ; notre rapport de force
avec nos partenaires s'en ressent.
L'importance d'une force politique
se mesure aussi à son degré d'indépendance : présence autonome aux
élections et surtout capacité à
conclure des contrats de mandature
susceptibles de changer les politiques
publiques. Le maintien d'une autonomie de parole, la capacité à sortir
des exécutifs lorsque l'alliance n'est
plus tenable, le partenariat avec les
mouvements sociaux en sont les
moyens.
Cet ancrage local et régional ne peut
pas masquer notre faiblesse
nationale : de moins en moins
incontournables sur les questions
environnementales, nous avons toujours du mal à apparaître comme un
parti généraliste. Faute d'avoir identifié et rassemblé les forces sociales susceptibles de porter un projet majoritaire de transformation sociale et
écologique, nous peinons à nous
adresser à la masse du salariat, aux
catégories les plus pauvres et aux
acteurs de l'innovation sociale : culture et éducation populaire, économie sociale et solidaire.
Impératif de décroissance
et écologie populaire
Fixons-nous un cap : la construction
d'une écologie radicale, alliant
défense de la planète et lutte pour les
droits, résolument altermondialiste,
féministe, antiproductiviste et anticapitaliste, présente dans les quartiers
populaires aux côtés des populations
discriminées et exploitées.
Notre projet ne peut se limiter à une
écologie d'accompagnement : il faut
porter le projet de la diminution de
l'empreinte écologique globale. Cette
décroissance sera discriminante : aux
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ADEP
LISTE DES CANDIDAT-E-S
AU COLLÈGE EXÉCUTIF
PROPOSÉE PAR ADEP
1 FRANÇOISE ALAMARTINE
2 YVES CONTASSOT
3 ANNETTE RIMBERT
4 BENOIST MAGNAT
5 MARIE-ELISABETH ALLAIRE
6 MUTTIAH YOGANANTHAN
7 KIM-HANH NGUYEN
8 SERGIO-PABLO CORONADO
9 ANNE-MARIE DECLERCQ
10 ALAIN COULOMBEL
11 CHRISTINE FAUCHE
12 JEAN-MARC TAGLIAFERRI
13 FRANCINE BAVAY
(Languedoc-Roussillon)
(Ile-de-France)
(Nord-Pas-de-Calais)
(Provence-Alpes-Côte d’Azur)
(Pays de la Loire)
2008
(Rhône-Alpes)
DES
VERTS
DE LA LISTE
Pour les signataires de la
motion Altermondialisme,
décroissance et écologie
populaire : répondre aux
défis, (ADEP), le débat d’orientation doit primer sur
celui des personnes. C’est
pourquoi nous considérons
comme une régression politique la tentation de la personnalisation qui flotte désormais
dans
notre
mouvement. Même si les
idées s’incarnent, le personnel politique n’est rien sans
la boussole d’un projet et
d’une stratégie clairs.
Nous pensons en effet que
la période de crises que
nous vivons exige que la
direction future de notre
parti ne se contente pas
d’une gestion à courte vue,
comme nous venons de la
vivre, subissant bien souvent les évènements. L’état
de la planète ne saurait
avoir pour réponse une
simple course aux postes
soit au sein des Verts soit
pour les prochaines élections politiques.
Il faut répondre aux défis
environnementaux, sociaux,
démocratiques dont l’ampleur n’a jamais été aussi
intense.
Le collège exécutif doit
impulser le débat, prendre
des initiatives. Il est garant
de notre unité, mais il est
aussi responsable de la capacité d’action des Verts.
C’est pourquoi notre
assemblée générale ne peut
se réduire uniquement à un
choix de personnes et à un
débat académique, dont le
seul horizon serait l’échéance européenne. Le rassemblement initié à cette
occasion doit permettre aux
Verts de sortir de l’atonie,
de s’élargir et de se transformer, avec pour objectifs
indispensables de construire
une force politique à la hauteur des enjeux, crédible
dans sa remise en cause du
système capitaliste, capable
de poser les bases d’un autre
modèle de développement,
et de préparer une alternative à l’offensive de la
droite, où se mêlent ultralibéralisme et conservatisme
autoritaire, avec des alliances clairement opposées au
sarkozysme.
Nos candidatEs ont envie
de politique, de renforcer
notre mouvement, de le
servir mais aussi d’en faire
un outil au service de celles
et ceux qui souffrent le plus
des injustices sociales et
environnementales.
Elles/Ils sont d’origines
sociales et géographiques
diverses, ont des parcours
associatifs, des engagements
syndicaux. Renouvellement
et expérience ont guidé au
choix de notre liste. Elle est
à l’image des Verts, avec des
personnalités fortes, aux
convictions affirmées, capables et compétentes.
PRÉSENTATION
ALTERMONDIALISME,
DÉCROISSANCE
(ADEP)
(Ile-de-France)
(Aquitaine)
(Savoie)
(Réunion)
(Ile-de-France)
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ALTERMONDIALISME,
DÉCROISSANCE
(ADEP)
plus riches, aux pollueurs et aux
gaspilleurs d'accomplir les plus
grands efforts. Il reste en effet une
part importante de l'humanité qui,
loin de la frénésie de la consommation et du gâchis, lutte pour subvenir
à ses besoins élémentaires.
Au-delà de la seule gestion de la
pénurie des matières premières, nous
avons à combattre les politiques néolibérales de dérégulation, le modèle
de production basé sur l'exploitation
du travail, le développement de la
précarité et de la misère, l'externalisation des dommages sociaux et environnementaux.
2008
DES
VERTS
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Aller vers la décroissance tout en éradiquant la pauvreté exige un projet
de transition, démocratique, qui
passe par la reconversion de secteurs
industriels, la relocalisation de l'économie, la préservation et la défense
des biens communs, la promotion de
l'économie solidaire, le revenu social
garanti, l’autonomie économique des
femmes, le droit à la santé, la redistribution mondiale des richesses, et
un partage du temps de travail à l'échelle de la vie entière.
Ce projet doit articuler, pour en
faire la synthèse, l'héritage de deux
siècles de conquêtes sociales du
mouvement ouvrier et l'actualité de
l'écologie politique. Il faut repenser
la notion de progrès social à l'aune
de la finitude de la planète, promouvoir de nouveaux modes de
production et de consommation,
forger des relations internationales
équitables, solidaires, en partant de
l'exigence de décroissance nécessaire
à la survie de la planète. L'écologie
n'est pas un luxe, un supplément
d'âme pour nos sociétés, mais une
nécessité pour toutes et tous, et une
urgence pour les pauvres. Décroissance et écologie populaire sont
indissociables et constituent la
22
colonne vertébrale d'un projet alternatif pour refonder une gauche écologiste et solidaire.
Faire la synthèse
entre écologie sociale
et urgence
environnementale
La constitution de listes de rassemblement des écologistes aux élections
européennes peut être un signal positif : l'ouverture d'un dialogue avec
l'écologie associative. Reste à partir
en campagne avec un programme
tourné vers l'avenir, marquant fortement la volonté commune des Verts
de bâtir une Europe des citoyens,
sociale, écologique.
Plus qu'une simple séquence électorale, cette initiative crée des perspectives de refondation de notre mouvement. Mais elle n'est pas la solution
miracle à tous les défis de la période,
surtout si elle s'accompagne d'une
dérive centriste.
Faisons de la dynamique électorale
un levier de la transformation des
Verts, du rassemblement de la famille
écologiste antilibérale. De façon permanente, décentralisée et structurée,
approfondissons le dialogue avec le
monde associatif, les objecteurs de
croissance, les mouvements de
«consom'acteurs», les altermondialistes, les éco-syndicalistes, les féministes, avec les acteurs du Grenelle officiel et du Grenelle alternatif et
citoyen.
Pour ce faire, nous proposons d’initier, avec toutes ces composantes, des
Assises de l’écologie et de la transformation sociale.
D’autre part, les instances Vertes
élues à l'AG de décembre auront à
préparer les élections régionales de
2010 et la séquence électorale de
2012 (présidentielle et législatives).
Compte tenu de l'incertitude sur la
ADEP
date et le mode de scrutin des régionales, la convocation d'un CNIR
élargi sera nécessaire.
Pour la présidentielle et les législatives de 2012, les incertitudes qui
pèsent aujourd’hui sur l’évolution du
contexte général, politique, écologique et social, doivent nous inciter à
la prudence. Leur préparation nécessitera une AG extraordinaire pour
décider, le moment venu, de notre
stratégie.
Au centre de la gauche
et pas à la gauche
du centre
Nous ne construirons pas une alternative à la droite par le retour au nini ou en enfermant les Verts dans un
tête-à-tête exclusif avec le PS. Les
petits arrangements entre appareils
ne suffiront pas. Adressons-nous, dès
maintenant, à l'ensemble des adhérentes et adhérents, sympathisantes
et sympathisants, militantes et militants de la gauche et des écologistes
aux côtés desquels nous nous retrouvons souvent.
Nous, les écologistes et la gauche,
avons à définir une stratégie, des
moyens, un calendrier, les modalités des relations entre partis et
mouvement social. Mettons nos
propositions au débat, sans chercher à étouffer les divergences et les
désaccords.
Il nous faut mutualiser et capitaliser
les contenus avec toute la gauche
(politique, syndicale et associative),
et réussir sur les deux fronts de la
diversité et du partenariat. Nous
pouvons inventer ensemble une nouvelle offre politique libérée du dogme
de la croissance.
L'objectif est une remobilisation de
la société autour :
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A
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ADEP
ALTERMONDIALISME,
DÉCROISSANCE
(ADEP)
Altermondialisme, décroissance et
écologie populaire constituent notre
réponse aux défis mondiaux.
AQUITAINE
Dominique BLANCHARD, Hugues-Henri
CHAMBON, Emmanuelle COUSIN, AnneMarie DECLERCQ, Pascal DESCLAUX,
Michel EVRARD, Annie GAILLATBOURNAT, Raymonde JUHEL, Thierry
LARUE, Marc LASAYGUES, Xavier
LHOMME, Dominique MATHIEU
VERITE, Marie NARDUCCI, Jocelyne
PELLET, Jeannine POTIN-SCAZZA,
Dominique REFFAY, Pierre SALANE, Pascal
SCAZZA, Marc SIMON, Salim TOBRE.
BASSE NORMANDIE
Alain GRUENAIS, François MAILLARD,
Raphaël YEM.
BOURGOGNE
Pierrick VAUGON.
BRETAGNE
Armand BARTH, Michele LEMAITRE, Yves
SAUVAGE.
CENTRE
Marie-Elisabeth ALLAIRE, Laurent
BERTOTTI, Virginie BERTOTTI, Marc
DELIGNY, Augustin GROSDOY, Alain
LEBEAU, Frédéric LEFEVRE.
PICARDIE
Yves POTIN, Marie-Jeanne POTINVINCHON.
PROVENCE-ALPESCÔTE D’AZUR
Olivier AGULLO, Rafik BEN-HAJHAMIDA, Anne-Marie BILLIOTTET, Erik
BONNAUD, Sophie CAMARD, Denis
CAREL, Luc CHESNEL, Louise
CROVETTI, Nathalie D’AGOSTINO,
Christine FAUCHE, Jean-Luc FAUCHE,
Jean-Claude GAMOT, Denis
GRANDJEAN, Elyane GRANGIER,
Stéphane GRANGIER, Alain GROGNOU,
Olivier HIDREAU, Simon IMBERT-VIER,
Marie-Christine KADLER, Christian
LAUJAC, Benoist MAGNAT, Jeanne
MEUNIER, Kim-Hanh NGUYEN, Danielle
OLIVIER, Jacques OLIVIER, Matthieu
OLIVIER, Michel OLIVIER, Jean-Louis
PEYRON, Henry RUBINO, Josyane-Elise
SICARD.
RÉUNION
Benjamin COUDRIET, Thierry
POUSSARD, Christiane SUDNIKOWICZ,
Jean-Marc TAGLIAFERRI.
RHÔNE-ALPES
Daniel BOIRON, Michèle BONNETON,
Claire BOUSSARD, Michel FREY, Rémi
GIAVELLI, Philippe JOLY, Françoise
LEBOT, Michel MIZONY, Pierre RIGUET,
Bernard SMAGGHE, Michel WILSON,
Muttiah YOGANANTHAN, Sophie
YOGANANTHAN.
SAVOIE
Alain COULOMBEL, Christian CURDY,
José DOS-RAMOS, Stéphane LITTOZBARITEL, Gilles MAISTRE, Olivier
MAROUZÉ, Laurent MOCCOZET, Michel
POUSSARD, Josiane SCHEPPLERDUBEAU.
LANGUEDOC-ROUSSILLON
Françoise ALAMARTINE, Pierre-Yves
DACHEUX, Benoit GARREC, Maurice
HORDE, Lydia MORLOT, Kristina
WAGNER.
LORRAINE
Gérard BRETEAUX, Jean DELAVERGNE,
Pascal MICHEL, Willy PROUST, Marie
ROBIN, François THIOLLET.
Jorge-Enrique BOCANEGRA, Montserrat
BURGER, Pierre CHRISTOPHE, Hubert
PREVOTEAU, Jocelyne PRUDHON, Alain
STOCK.
CHAMPAGNE-ARDENNE
MIDI-PYRÉNÉES
Gerard VAN-MELCKEBEKE, Pascal
VERDIER, Lorenzo VITALE.
PAYS DE LA LOIRE
VERTS
Michel WEISSENBACHER.
Michel-Antoine CALLENS, Daniel
COMPERE, Jean-Luc DELIERRE, Karima
DELLI, Yvon PRIMEL, Patrick REDOUTÉ,
Annette RIMBERT, Lisette SUDIC.
DES
ALSACE
NORD-PAS-DE-CALAIS
2008
MOTION
Abdelhafid ALHAUARI, Mathilde
ALLUCHON, Marie AOUSTIN, Laurent
AYRAULT, Francine BAVAY, Karima
BENDRISS-ZERKOUN, Saïda
BENHAMED, Francis BENNE, Stéphane
BERNARD, Romain BIESSY, Martine
BILLARD, Antoine BILLIOTTET, Jean-Yves
BOIFFIER, Dominique BOISGARD, Alima
BOUMEDIENE-THIERY, Michel
BOURGAIN, Jacques BOUTAULT, Rémy
BOVIS, Joël BREASSIER, Daniel
BURETTE, Nicolas CALVET, Jean-François
CASSANT, Yves CHAGNEAU, Jean-Pierre
CHANE-ALUNE, Yves CONTASSOT,
Sergio-Pablo CORONADO, Claire-Lucie
CZIFFRA, Suzanne D’HERMIES, Rachid
DCHIMI, Helder DE OLIVEIRA, Carmélina
DE PABLO, Hamid DEROUICHE, Jérôme
DESQUILBET, Manuel DOMERGUE,
Bernard DREANO, Benoît DUCASSE,
Gérard DUFRESNE, Armelle DURANDDUBIEF, Janine DURANTON, Yasin
DURSIN, Rémi FARGEAS, Emmanuel
FAUX, Danielle FOURNIER, Anne-Claire
GALLAIS-SÉRÉZAL, Françoise GALLAND,
Anne GERVAIS, Thomas GIRY, Mathieu
GLAYMANN, Marco Antonio
GONCALVES MACHADO, Claire
GROVER, Francine GUILLAUME, Ivan
GUILLEMIN, Marie-Isabelle HECK, Érik
HEDREUL, Cécilia JOXE, Benjamin
JOYEUX, Françoise KIEFE, Jean LAFONT,
Jean-Charles LALLEMAND, Alice LE ROY,
Cyril LE ROY, Gilles LEMAIRE, Jean
LEMAIRE, Marie-Geneviève LENTAIGNE,
François LONGERINAS, Mourad LOUNIS,
Dominique LUANGPRASEUTH, Pierre
LUCOT, Ginette MANNA, Flavie
MARTIN, Pascal MARTINEZ, Jean-François
MONINO, Gilles MONSILLON, Akila
MOUHOUB, Hocine OUMARI, Christophe
PERAY, Olivier PERAY, Jean-Paul
PONTOIZEAU, Alin POPESCU, Michèle
PRISER, Bruno RAKEDJIAN, Serge
RIVRET, Agnès ROUSSEAUX, André
ROUX, Marc SAGETAT, Adel SAHARI,
Michel SCHOUKER, El-Hadj SOUMARE,
Jacques STAMBOULI, Mylène
STAMBOULI, Frédéric SUPIOT, Gérard
TRAINOIR, Pierre TREMEL, Joël
VINCENT, K.Aruna YOGANANTHAN,
Mohamed ZERKOUN, Hamid
ZERKOUNE.
SIGNATURES
ADEP
ILE-DE-FRANCE
- d'un projet : émancipation et
libération de l'humanité du pouvoir
du capital et de la marchandisation
de toute la vie sociale ;
- d'une stratégie : transformation culturelle, économique, sociale, environnementale.
Jean BOSC, François PAUMIER, Bernard
PUJOL, Robert VIDAL.
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CHANGER LES VERTS ! (RECV)
RECV
2008
http://www.
rassemblerlesecologistes.eu/
« L’écologie est incompatible avec le
libéralisme de droite et le libéralisme de
gauche, avec l'étatisme de droite et l'étatisme de gauche». Dany CohnBendit
« Il ne faut plus dissocier les mots
Ecologie, Social et Droits de l’Homme.
Tout cela est en train de se combiner ».
Nicolas Hulot
« C’est la beauté du compromis comme
le disait Gandhi ». José Bové
Rassembler les écologistes.
N
ous voici au temps du
congrès, à l’heure du choix
collectif de notre avenir.
Cet avenir était jusqu’à peu fait de
doutes et d'incertitudes. L’appel au
rassemblement des écologistes que
nous avons lancé courant mai a
changé la donne. Nous sommes désormais davantage audibles. Mais il
nous faut répondre à plusieurs
impératifs tout en préservant l’unité
du mouvement.
Dans notre pays, l’environnement est
dégradé, le social est méprisé et les
libertés publiques sont menacées par
les choix du clan présidentiel. A nous
d’apporter des réponses pour l’avenir,
d’expliquer ce que représente la
décroissance solidaire, mais également
de montrer que nous nous préoccupons aussi du quotidien, du budget à
boucler, de la famille à éduquer, du
travail à trouver ou préserver. Les
Verts doivent devenir le parti des solutions concrètes et de l'imagination.
Nous pouvons y parvenir car les
Verts aujourd’hui sont porteurs
d’espoir. Si depuis dix ans, nous
24
avons échoué à transformer notre
capital sympathie en adhésion, notre
analyse s'est désormais répandue
dans la société. Avec une nouvelle
ambition pour l’écologie portée par
l'initiative de Dany et la clairvoyance
des adhérents verts comme en témoignent les formidables Journées d'été
de Toulouse.
Car de cette vague d’enthousiasme,
qui recoupe toute la diversité du
mouvement doit naître un nouvel
avenir. Une utopie devenue réalisable, non pas limitée aux trois années
à venir et soumise aux aléas des
échéances électorales mais porteuse
de la création d’un nouveau pôle
écologiste.
C’est en ce sens que ce congrès est
essentiel. Devrions-nous répéter que
la crise écologique est là, que ses
conséquences économiques, sociales
et financières ont commencé et
qu’une profonde mutation de nos
sociétés, de nos modes de vie est
indispensable ? Faudrait-il répéter en
dix axes ou quinze priorités l’évidence qui touche maintenant l’opinion publique et la mène à une conscience de plus en plus aiguë de la
nécessité de changer ? Nous ne le
pensons pas car sur tout cela, nous
sommes d’accord !
De même, nous avons tous conscience de l’inanité de nos querelles
incompréhensibles alors qu’il est
urgent d’inverser la courbe mondiale des émissions de gaz à effet
de serre, et qu’en France les politiques mises en place par Nicolas
Sarkozy entraînent leur lot de
souffrances et d’injustices faisant
basculer de plus en plus de personnes de la vie à la survie, sans
compter les atteintes graves à la
démocratie.
Non ! Si ce congrès est essentiel, c’est
que nous avons une possibilité historique de lancer, de légitimer un processus dont l’objectif est de mener la
représentation de l’écologie politique
en France au niveau qui devrait être
le sien : celui d’une force écologiste
réunissant l’ensemble des combats
environnementaux, sociaux et sociétaux comme nous les Verts le faisons,
mais qui en dépassant nos frontières
actuelles devienne une force politique capable d’affronter l’actuel et
injuste système électoral en parvenant aux seconds tours.
Une force qui devienne ainsi maîtresse de ses choix d’alliance et non
soumise aux volontés hégémoniques
d’un partenaire dominateur ! Là est
le véritable enjeu de ce congrès.
Nous pourrons ainsi, comme l’écrit
Noël Mamère, « promouvoir une
écologie de la libération fondée sur
les solidarités, la lutte contre les
inégalités sociales et environnementales et à la pointe du combat contre
toutes les formes de discriminations ».
L’appel au rassemblement des écologistes pour les européennes de 2009
a permis d’ouvrir enfin un dialogue
politique entre les Verts, Nicolas
Hulot, José Bové et Dany CohnBendit. Déjà, ce dialogue s’est élargi
et chacun doit pouvoir y participer
sans se renier mais également sans
autre exclusive qu’une analyse commune des impasses du libéralisme et
du productivisme et de leurs effets
dévastateurs sur la planète et les
hommes. A l'intérieur de ce rassemblement, les Verts seront les garants
de la cohérence du projet écologiste.
SUITE
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RECV
PROPOSÉE PAR RECV
1 BERNARD JOMIER
2 DJAMILA SONZOGNI
3 TOUFIK ZARROUGUI
4 NABILA KERAMANE
5 GUILLAUME FILLON
6 JOËLLE BOULAY
7 KARIM LAANAYA
8 PASCALE BONNIEL-CHALIER
9 JEAN-FRANÇOIS CORIOLLE
10 CATHERINE HERVIEU
(Ile-de-France)
(Alsace)
(Aquitaine)
(Ile-de-France)
(Ile-de-France)
2008
(Centre)
(Rhône-Alpes)
(Ile-de-France)
DURNERIN
(Bourgogne)
11 PHILIPPE LENICE
12 JOCELYNE BOHANNE
(Champagne-Ardenne)
STEPHEN
(Réunion)
13 CLÉMENT ROSSIGNOL
(Aquitaine)
25
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RECV
Cette rencontre, la reconnaissance de
ce socle commun d'idées, renforce
l’écologie politique et donc les Verts.
Elle consolide les liens engagés avec
les mouvements sociaux, les ONG et
les associations. Il nous faut désormais proposer des outils novateurs.
2008
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Nous proposons que se réunissent,
dès la fin 2008, celles et ceux qui ont
conscience que la gravité de la crise
écologique nous impose de nous rassembler, dans des groupes locaux
d'Union des écologistes et de préparer, en partenariat avec l’ensemble de
la mouvance écologique, les priorités
de notre programme européen. Nous
y défendrons l'horizon d'une Europe
fédérale.
Nous proposons la tenue d’assises
nationales des écologistes au premier
trimestre 2009 validant notre programme et les listes de candidats,
dont ceux investis par les Verts.
Nous proposons au terme de ce processus une « fête du Tournesol » qui
deviendra annuelle et réunira l’ensemble des acteurs de l’écologie lors
d’un grand moment festif et solidaire.
En construisant le rassemblement
des écologistes pour les européennes
de 2009, nous bâtissons par l’exemple. Après les élections, il nous faudra
transformer l'essai et construire durablement la nouvelle représentation
de l’écologie que nous appelons de
nos vœux.
Dans ce cadre, une attention particulière sera portée aux nouvelles régulations économiques. Le développement d'une économie sociale et
solidaire capable de répondre au défi
climatique et à l'urgence sociale sera
au coeur de notre démarche. Des
propositions alternatives concrètes
existent dans les secteurs économiques, sociaux et financiers.
26
Changer les Verts
Les Verts, pour réussir ce rassemblement, doivent sortir de leur fonctionnement énergivore et se tourner
résolument vers l’extérieur. Mais
s’ouvrir ne signifie pas renier 20 ans
d’existence. Nous prônons simplement une accélération du processus .
A titre d’exemple, la place des sympathisants doit être renforcée. Ils doivent
pouvoir être tenus informés et invités
à participer aux débats internes. Un
mouvement écologiste puissant ne
peut se limiter à 10 000 adhérents.
Les premières réformes mises en
œuvre : simplification des politiques
d’adhésion, élection de la direction
nationale pour 3 ans, création d’une
majorité nationale efficace, meilleur
respect des votes des adhérents sont
des premiers pas.
Nous devons aller plus loin pour
favoriser la production d’idées, la
participation aux mobilisations, la
mise en réseau et le partage des
savoirs. Nous devons créer une identité commune plus forte, notamment par la mise en place de cycles
de formation sur l’ensemble des
thèmes de l’écologie politique.
Le rôle des courants s'il est essentiel
pour la vitalité de notre mouvement
doit être impérativement limité au
débat d'idées.
Ce sont aussi nos liens avec ceux qui
pensent l’écologie et la construisent
dans le champ associatif et syndical
qui doivent être organisés. Nous
créerons dès 2009 une fondation rassemblant les personnes apportant
savoir et expertise dont le mode de
financement sera annexé dans la
feuille de route de la future direction.
Enfin, construisons une organisation
et un fonctionnement en phase avec
la société, adaptés aux nouveaux
modes d'engagement : une structureréseau, souple et concentrique, entre
terrain militant et Internet pour
renouveler nos pratiques militantes
souvent insuffisantes. Si tout le
monde n’a pas accès à internet, tout
le monde ne va pas non plus au
marché le dimanche. Transformons
les Verts en un parti de proximité,
ouvert, novateur, sur le terrain et
développant ses idées à travers le web
et des outils de communication optimisés.
Gagner le combat politique
avec un parti écologiste fort
Au lendemain des européennes de
2009, nous proposons la tenue d’une
assemblée générale constituante
d’une nouvelle force écologiste au
sein de laquelle les Verts devront
confirmer leur engagement et leur
force. Elle rassemblera tous les partenaires de la campagne européenne,
assurera un rôle actif aux groupes
locaux rassemblant les écologistes et
à ceux qui souhaiteront les rejoindre.
La dynamique créée par les élections
européennes sera ainsi renforcée pour
permettre à l’écologie politique d’aborder les élections régionales de
2010 en position de force.
Nous engagerons le combat des idées
pour provoquer à terme l’alternative
écologiste dont notre pays a besoin.
C’est à cette aune que doit être élaborée notre stratégie pour les prochaines années. Les élections européennes et régionales sont les
premières étapes d’une affirmation
durable de l’autonomie écologiste.
Mais la direction élue à ce congrès
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RECV
A ces scrutins, ne répétons pas les
erreurs de 2007. Notre objectif prioritaire sera la création d’un groupe de
députés écologistes conséquent, bien
évidemment sans renversement d’alliances ! La présence d’un candidat
écologiste à la présidentielle devra
être préparée par la direction nationale ; le principe en sera acté définitivement en fonction des résultats
électoraux du rassemblement des
écologistes et de l'accord législatif.
MOTION
ALSACE
Alain BULUT, Véronique GUEDRA,
Delphine LITIQUE, Sébastien LITIQUE,
Djamila SONZOGNI, Gérard
SONZOGNI, Christophe WISSENMEYER,
Malika YOUSSEF, Sophie YOUSSEF.
AQUITAINE
Nourdine BATIKHI, Christophe BEDIN,
Bruno BEZIADE, Xavier BIGOT, Bruno
BRISSON, Marie-Claude BUISSON, Alain
CHAUTEAU, Martine CHEVAUCHERIE,
William COUETTE.
BOURGOGNE
Jean-Christophe BARRE, Philippe
DELVALEE, Catherine HERVIEUDURNERIN, Bernard LECLERCQ, Pierrick
MORIN.
CENTRE
Joëlle CHAUVEAU, Marie-Françoise
DUTHU, Claude JOLY, Karim LAANAYA,
Valérie LE PRIOL, Gerard LERAY.
CHAMPAGNE-ARDENNE
Philippe LENICE, Mezhoura NAITABDELAZIZ, Luc RENARD, Claire
VANDENBROUCKE.
FRANCHE-COMTÉ
Olivier PERTUISET.
HAUTE NORMANDIE
Marie MABILLE.
ILE-DE-FRANCE
Hervé ABDERRAHMAN, Anne-Marie
AGENAIS, Jean-Luc ARNAUD, Éric BEAL,
Fabrice BELLE, Abdelhakim BENHALIMA,
Lahouaria BENHALIMA, Celia BLAUEL,
Jean-François BOCQUET, Marcel
BONNIN, Simone BONNIN, Marie-Claire
BOUNON, Jean-Jacques BRE, Pascal
BRIGHI, Fanny CARMAGNAT, Bernard
CHOQUIER, Elya CONZA, Jean-François
CORIOLLE, Jean-Philippe COSTESMUSCAT, Annie COUPAS, Jean-René
COURTOIS, Francesca DANDOLO, Adrien
DELASSUS, Hetman DOUIDI, Denis
DROUHET, René DUTREY, Florence
FAURIE-VIDAL, Jean FAUROUS,
Guillaume FILLON, Marie FONTAINE,
Bruno GARNERONE, Cécile
GAUTHERON, Estelle GRANDSAGNE,
David GREAU, Liliane GUERRY, Marc
GUILLEMIN, Christian GUITTET, Benoît
HARTMANN, Alain JARA, Bernard
JOMIER, Isabelle JOMIER, Gérald
KAUFFER, Nabila KERAMANE, Michelle
LAPERROUSAZ, Benoît LASCOLS,
Nathalie LAVILLE, David LE PABIC,
Martine LEBRANCHU, Dan LERT, France
LERT, Joyce MALAI AIACH, Alexandre
MALOUVIER, Yann MATHELIER, Pierre-
LIMOUSIN
Jean-Claude SIMIOT, Sylviane VERITE.
NORD-PAS-DE-CALAIS
Kamel BOUBGUEL.
PAYS DE LA LOIRE
Jean-Yves GRIOT, Rémi GUERBER.
POITOU CHARENTES
Laurent FREBOEUF.
Enda AMRAOUI, Thémistokis
APOSTOLIDIS, Alexandre AUBANEL,
Pierre BARBE, Jean-Louis BLANC, Olivia
BLANC, Ayette BOUDELAA, Joëlle
BOULAY, Jean DELERUE, Annie
DUFRENE, Richard GARELLA, Claude
GARIOUD, François-Michel LAMBERT,
Annie LE PEILLET, Claude MOSTAPE,
Jean NAYA, Jean RIESENMEY, Michèle
RODRIGUEZ-DESBOEUF, Colette
RUBIROLA, Michèle RUBIROLA-BLANC,
Pascal SORNET.
2008
SIGNATURES
RECV
BASSE NORMANDIE
Edouard MAUREL, Cedric MESSIANT,
Yves MONTALESCOT, Frédéric NEAU,
Elisabeth PAGNAC, Céline RACIN,
Alexandre RAMBAUD, Olivier RAYNAL,
Evelyne ROUQUIÉ, Hugues SALONE,
FRÉDÉRIC SARKIS, Aurélie SOLANS,
Yann SOLANS, Thomas TARJUS, Bruno
TARRAUD, Anne TETAUD-FILLON,
Guillaume TOUZE, Véronique VASTER,
Claude YABANDA, Djibril-Demba
YONGANE, Margarita YOUNG.
CherEs amiEs, la période qui vient
de débuter est enthousiasmante pour
l’avenir de l’écologie politique en
France. Chacun, chacune d’entre
nous détient une part de cet avenir.
L’appel au rassemblement des écologistes pour les européennes n’aurait
pas abouti sans la signature de plusieurs centaines d’entre vous entre
mai et août 2008. De même, votre
vote lors du congrès le 16 novembre
sera décisif. Cette motion est un
regroupement de militants partageant un objectif commun : rassembler les écologistes, rénover.
Michel DANE, Hélène DEMORY, Stéphane
DENJEAN, Alain DOS-SANTOS, AnneLaure FABRE-NADLER, Alain FERRIERE,
Mounia FERRIERE, Didier FOURNIER,
Aurelien GAILLIEN, Maria De Fatima
GARNET, Alfred KAMAYENWODE, Carole
KAMAYENWODE, Narcisse
KAMAYENWODE, Selim KANCAL,
Wilfrid-Alain LIYOT, Roger
MARCHANDON, Fabrice MATHIVET,
Christian MERLETTE, Annie MESSINA,
Jean-Michel MEYRE, Alain MORENO,
Marie-Claude NOEL, Abel NSEMI, Réda
OURRAD, El Hadj PAYE, Gilles REY,
Nathalie RICHARD, Clément
ROSSIGNOL, Anicet SOPI, Marie-Héléne
TORRELL, Yvon VENTADOUX, Toufik
ZARROUGUI.
devra également préparer les élections présidentielles et législatives de
2012.
RÉUNION
Jocelyne BOHANNE-STEPHEN, Jehan
CLAUX, Vincent DEFAUD, Véronique
DENES, Rahiba DUBOIS, Denis
DUBOSQ, Rémi DUGUET, Luc
LALLEMAND, Guilaine LAURETGRONDIN, Christophe POMEZ, Gérard
POULTEAU, Nila RADAKICHENIN,
Patrick SAVIGNY.
RHÔNE-ALPES
Pascale BONNIEL-CHALIER, Jean-Paul
GAUCHER, Michèle RIVASI.
SAVOIE
Bernard ABCHICHE, Thierry BILLET, JeanMarie DECOUT, Marc DUMOUTET,
Martine FERAILLE.
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URGENCE ÉCOLO !
URGENCE SOCIALE !
ET DÉMOCRATIQUE (UEUS)
UEUS
“ Eh bien la grande erreur
de notre temps, ça a été de pencher,
je dis plus, de courber l’esprit
des hommes vers la recherche
du bien matériel. ”
Victor Hugo, discours
à l’Assemblée Nationale, 1848
2008
DES
VERTS
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1-L’urgence écologique
au cœur des Verts
L
e constat est simple : le mode
de développement productiviste et capitaliste de nos
sociétés occidentales n’est pas généralisable. Pire, il constitue un modèle
qui se traduit par une crise écologique et sociale globale: la crise alimentaire pour les peuples du Sud, la
crise financière pour les pays du
Nord, la crise énergétique pour tous,
sur fond de dérèglement climatique
et d’atteintes irréversibles à notre
patrimoine naturel.
A présent, le monde prend conscience des catastrophes écologiques
les plus dures qui vont, de façon
fatale, secouer l’humanité et la planète : épuisement des ressources,
dérèglements climatiques, émeutes
de la faim, massacre de la biodiversité, flambée du pétrole, dissémination des matières nucléaires civiles et
militaires, explosion du système économique mondial, dépression financière, montée des totalitarismes…
Les contraintes physiques ne se décident pas et l’histoire s’accélère, c’est
incontestable. Les crises s’accumulent, s’additionnent et se superposent. La démocratie recule. La perspective d’une planète livrée à la
barbarie n’est plus une fiction.
Ces crises écologique, économique,
sociale et démocratique appellent
une transformation radicale de nos
28
modes de production, de déplacement, de consommation, qui ne saurait se limiter à des propositions d’aménagements à la marge du
capitalisme, ou à des appels à la
responsabilité individuelle auprès
d’une opinion publique. L’écologie
politique n’est pas conciliable avec
l’économie libérale et le productivisme qu’ils soient portés par la
droite ou la gauche.
Congrès de la dernière chance ! Pas
du fait des Verts eux-mêmes. La perception du monde a changé en profondeur depuis l’AG de Bordeaux, il
y a deux ans. Il s’avère indispensable
de ne plus perdre son temps dans
une gestion boutiquière et des comportements infantiles. Enfoncés dans
notre cocon, nous sommes rattrapés
par l’Histoire.
Il est temps. Temps de rejoindre l’essentiel. Temps de faire acte de subversion, de résistance et de transformation. Pour y parvenir, renouvelons
notre utilité et notre raison d’être au
sein d’une écologie rassemblée.
2- Pour une décroissance
solidaire et démocratique.
Exigence inédite à cette échelle, l’humanité est contrainte d’opérer une
mutation radicale de son mode de
fonctionnement. Les Verts doivent
lancer le défi d’une utopie réalisable,
celle de la décroissance solidaire et
démocratique, levier d’une économie
sobre en carbone et en matières premières. L’être humain ne se réduit
pas à un simple rouage de l’économie, dans un rôle de producteur ou
de consommateur. L’écologie considère l’individu dans sa globalité. Il
s’incarne en être doué de raison et
d’émotivité avec sa part d’irrationa-
lité : ses rêves, sa dimension affective,
son aspiration à l’art, à la culture, à la
beauté, à sa sensibilité, à sa spiritualité. Tout ce qui fait son humanité.
C’est la condition de son émancipation.
Faire nôtre cette idée de décroissance
solidaire, c’est assumer la critique de
l’hyper-consommation et du productivisme ; c’est réduire l’empreinte
écologique. Elle est à opposer aussi
bien à une croissance inégalitaire,
qu’à une décroissance subie. Elle doit
viser à assurer la dignité et les besoins
fondamentaux de celles et ceux qui
en sont privés, notamment par la
redistribution des richesses. Elle est
démocratique, car elle permet, grâce
à des modes de régulation non violents et donc choisis, la transition
vers une société de la sobriété, de la
proximité, de la convivialité et du
partage. Le passage d’une société de
l’“avoir”, vers une société de l’“être”.
3- Construisons
une écologie populaire,
une écologie de l’action
Face à la Droite, les Gauches traditionnelles ne parviennent pas à incarner un projet global et viable de
transformation de la société. Elles
perdent ainsi en crédibilité et, finalement, accompagnent les renonciations.
De ce point de vue, il est mortifère
pour les Verts de rendre “socialocompatibles” les programmes et les
stratégies. Sortons du champ d’attractivité idéologique de notre actuel
partenaire privilégié pour cultiver
nos spécificités et exister pleinement
en tant qu’écologistes.
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URGENCE ÉCOLO !
URGENCE SOCIALE !
UEUS
DE LA LISTE
Profession de foi
de la liste de la motion
« Urgence Ecolo !
Urgence Sociale ! ».
PROPOSÉE PAR UEUS
1 JEAN-MARC BRÛLÉ
2 LAURENCE ABEILLE
3 DAVID CORMAND
4 BÉATRICE CHASLE
5 THIERRY PRADIER
6 BRIGITTE BROZIO
7 ALEXANDRE JURADO
8 ISABELLE MAUPIN-BERNAT
9 JEAN-PIERRE LANCRY
10 HAYAT LOTFI
11 JACQUES PAPON
12 ARLETTE ZILBERG
13 HUGUES STŒCKEL
(Ile-de-France)
(Ile-de-France)
(Haute-Normandie)
(Pays de la Loire)
2008
(Pays de la Loire)
DES
(Midi-Pyrénées)
VERTS
Nous avons voulu composer une liste représentative
de la diversité de notre
parti, pour porter en
interne le rassemblement
des écologistes , à l’image
même de ce grand rassemblement d’Hulot à Bové. …
Et nous l’avons fait!
Avec des personnes sensibles de longue date aux
questions environnementales, sociales, au féminisme, à la laïcité, au paradigme écologiste. Toutes
ces personnes se retrouvent
dans la notion de décroissance solidaire et démocratique. Ce rassemblement
est pour nous l’outil, le
moyen de convaincre…….
de l’urgence Ecologique et
Sociale.
Des élu(e)s, comme JeanMarc, Laurence, Jacques,
David ou Isabelle. Des
militant(e)s investi(e)s dans
notre mouvement avec
constance depuis de nombreuses années comme
Thierry, Jean-Pierre, Hayat,
Alexandre ou Hugues. Des
personnes impliquées dans
les commissions et groupes
de travail comme Arlette ou
PRÉSENTATION
Béatrice. Des militantes très
actives ’animation et gestion de leur propre région
comme Brigitte.
Parce que nous sommes
respectueux(ses) de l’esprit
de la réforme interne, l’ensemble des signataires de
notre motion a voté pour
désigner nos candidats.
Toujours faire participer le
plus grand nombre à la
prise de décision n’es t pas
un vain mot pour nous.
Cette équipe est disponible, motivée, déterminée à
donner une autre dimension aux Verts pour les
mettre toujours plus au service de l’écologie politique
et de l’Urgence Ecologiste
et Sociale.
(Midi-Pyrénées)
(Picardie)
(Haute-Normandie)
(Limousin)
(Aquitaine)
(Ile-de-France)
(Alsace)
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donne
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URGENCE ÉCOLO !
URGENCE SOCIALE !
UEUS
Pour combattre la Droite, l’ambition
doit être de créer un nouvel imaginaire qui transcende les représentations idéologiques traditionnelles.
2008
DES
VERTS
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L’ensemble des forces, des mouvements, des individus, qui identifie et
combat les causes et les effets des destructions environnementales et sociales, peut élaborer dans un creuset
commun, un projet global.
Le “paradigme écologiste” constitue
le lien qui doit rassembler dans l’action. Celle-ci ne peut pas se réduire
au travail dans les institutions ou les
collectivités, même si cet aspect
permet d’accélérer la mise en œuvre
des desseins concrets. C’est aussi
dans la société, par la construction de
nouveaux liens de solidarité, par des
actions de terrains, des réalisations
collectives, que nous ferons la
démonstration de la viabilité de l’alternative que nous portons.
L’objectif est de renforcer notre
ancrage dans la société pour peser
davantage. Des quartiers populaires
aux territoires ruraux, nous devons
co-élaborer des solutions locales qui
prennent en compte les enjeux globaux. C’est le préalable pour pouvoir
établir des contrats avec des partenaires en vue de participer à des majorités de gestion.
Le bilan interne n’est pas satisfaisant :
réforme interne inaboutie, difficultés
financières, mauvaise gestion des
échéances électorales, manque de
clarté stratégique qui nous fait passer
du rassemblement des écolos aux
contacts peu dynamiques avec feu la
gauche plurielle. Les Assises de l’écologie, votées dans la motion de
Bordeaux, n’ont pas été mises en
œuvre.
Ce “zapping” stratégique affaiblit et
décrédibilise notre message. Nous
avons la responsabilité historique de
réaliser la convergence progressive de
forces, d’histoires et de cultures différentes. Avec des valeurs de gauche,
nos combats nous situent contre le
libéralisme et le productivisme, sans
le retour au “ni-ni”.
Avec les rencontres récentes des
Journées d’Eté de Toulouse, “de Bové
à Hulot”, l’écologie a marqué un
essai. Il reste à le transformer.
Par ailleurs, la balkanisation interne
de notre Parti, qui confond “courants d’idées” et “clans”, n’est pas à la
hauteur de la construction souhaitable d’une nouvelle famille politique,
écologiste. Cela doit nous conduire à
rénover notre culture d’organisation,
à retreindre les logiques ossifiées de
courant qui se structurent plus sur la
distribution des places que sur de
véritables et utiles clivages de pensée.
Il est temps d’améliorer l’efficacité de
notre fonctionnement : confiance,
professionnalisme, respect et valorisation de l’intelligence collective.
L’aventure verte ne peut s’amplifier
qu’au cœur d’une écologie rassemblée, réunie autour de valeurs essen-
Pour cela, nous devons pacifier les
relations interpersonnelles, mutualiser et diffuser les compétences, les
4- Un parti à la hauteur
des enjeux, rassemblons
les écologistes
30
tielles : la finitude du monde, l’urgence écologique, la solidarité envers
les plus pauvres, notamment les pays
du tiers monde, l’égalité des femmes
et des hommes, l’évolution démocratique, laïque et humaniste des sociétés terrestres…
savoirs, mettre à la disposition de
chacune et chacun, des outils efficaces d’aides et de mutualisation. De
même, un “think tank”, véritable
centre de recherche opérationnel,
constituera un outil pour convaincre
les acteurs du corps social, les décideurs… : notre action saura prendre
également ses ressources dans ces cercles de réflexion.
Un Parti crédible a besoin d’un
secrétariat national structuré et efficace, en capacité de communiquer
avec clarté et créativité. La rigueur
financière oblige à améliorer l’organisation du travail (répartition claire
des délégations au CE, coordination
efficace avec le conseil politique,
valorisation du travail des commissions et du CNIR). Les salariés doivent être mieux considérés.
Pour se hisser à la hauteur des
enjeux, nous devons mettre les Verts
en position de garantir le rassemblement des écologistes et le dépassement positif de notre Parti.
L’ensemble de cette démarche est en
contradiction avec tout projet de
participation à une “fédération de la
gauche”.
Notre but : gagner la bataille des
européennes, investir le cœur du rassemblement pour lui donner du sens
et bannir toute volonté hégémonique pour aller vers une refondation de l’écologie politique.
L’Europe, par son rôle prédominant,
a besoin des écologistes et tous les
écologistes ont besoin de cette réussite électorale pour convertir les politiques publiques.
Pour autant, la stratégie ne s’arrête
pas à cette élection. Des “Assises de
l’écologie politique”, préalable à un
e je donne
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URGENCE ÉCOLO !
URGENCE SOCIALE !
UEUS
L’importance d’une force se mesure
aussi à son degré d’indépendance :
présence autonome aux élections et
capacité à conclure des contrats aptes
à changer les politiques publiques, à
maintenir une parole forte tout au
long du mandat, à sortir des exécutifs lorsque l’alliance n’est plus tenable. Le partenariat avec les mouvements sociaux est l’un des moyens.
ALSACE
Philippe CARBIENER, Richard HAMM,
Marie LOTZ, Lila MEGAT, Daniel PAPAIL,
Michèle PETER, Hugues STOECKEL,
Annie STOLL, Henri STOLL, Samir TINE.
AQUITAINE
Dominique BAUDE, Alice BONDUELLE,
Bernadette CAMPAGNE, Monique DE
MARCO, Jean-Paul DUCHON, Bernard
LAUGA, Jean-Bernard NOVION, Jacques
PAPON, Joël ROUSSET, Rose-Marie
SCHMITT, Nadine VIEZZI, Jean-Marie
VIGNES.
HAUTE-NORMANDIE
Jean-Michel BEREGOVOY, Véronique
BEREGOVOY, Hervé BOUDZOUMOU,
Harouna BOULAYE, Jérome BOURLET,
Frédéric BRANSWYCK, Jean-Luc
CHAVANIEUX, David CORMAND, Alexis
DECK, Paul DELNEF, Abdoulaziz DEME,
Nathalie DEVIN, Yann DEVIN, Firouze
DJOUBRI-MICHEL, Olaf
DUMALANEDE, Gilles EUZENAT,
Michèlle FAUCON, Denis FIRMIN, Didier
GARANT, Catherine GOODE, Eric
GRAVIER, Jean-Pierre LANCRY, Benoit
LECLERC, Françoise LESCONNEC,
Jocelyne LEVAUFRE, Gérard LEVILLAIN,
Philippe-Henri LONGIN, Claire LUTZ,
Stephane MARTOT, Antoine ORLANDO,
Laurence POT, Pascal RIGAUD, MarieChristine SAILLARD, Mohammed TALAH,
David VERGEON.
ILE-DE-FRANCE
Laurence ABEILLE, Hakim
AHMANACHE, Aurélie ALLIO, Alain
AMEDRO, Djamal ATHARI, Franck
BARRAUD, Elise BEAULIEU, Catherine
BENOIT, Alain BERWICK, Filoména
BERWICK, Jean-Luc BILLARD, Albert
BISCHEROUR, Emilie BLAIS, Fabrice
BLAIS, Jacky BOISARD, Xavier
BONNAUD, Laurence BONZANI, JeanMarie BOUGUEN, Jean-Marc
BREGEAULT, David BRESSON, Christian
BRETT, Jean-Marc BRULE, France
BUSCH, Maxime CABAT, René CELHAY,
Bruno CHAIX, Jean-Pierre CHANEALUNE, Morgan CONQ, Franck
CONTAT, Ginette CONTRASTIN, Nicolas
DAMONT, Jean DESESSARD, Marie-Pierre
DIGARD, Roland DINNER, Pierre
DOERLER, Jacques DUBAELE, Maribé
DURGEAT, Gérard ERIPRET, Jean-Luc
FERET, Nicole FERET, Nicolas
FOURMONT, Claudine FOY, Loïc
GRIVEAU, El-Mehdi GUADI, Khalid
GUADI, Jean-Jacques GUÉANT, Elisabeth
HAMILTON, Jean-Luc HINSINGER, Alain
JEAN JOSEPH, Niki KAMPOURPARASCHOS, Céline KERSPERN, Isaac
KHASKI, Farid KOURDI, Lydia
LABERTRANDE, Florence LAMBLIN,
Fatima LARONDE, Jean-Jacques LATU,
Anne LE BOT, Angèle LE FALHER, David
LEIGOUTHEIL, Yves LEJEUNE, Violaine
LEYDER, Carine LORENZONI, Olivier
MIALET, Katia MOLINES, Françoise
MONSERAT, Odile MONTAGNE, Claude
MUNNIER, Olivier NOCCA, Julie
NOUVION, Michèle ORCEL, Claudine
PARAYRE, Antoine PARODI-CORTES,
Pascale PASCAL, Jean-Marc PASQUET,
Eléonore PAYS, Isabelle PEREIRA,
Dominique PLOTEAU, Michel POIRIER,
Jean-Pierre PUJOLS, Cécile RANGUIN,
Jean-Luc AVON, Thierry BAEZA, JeanPierre BRUDIEUX, Arlette CAUMEL,
Dominique COULOMB, Laurent
DUPONT, Angelo GIORDANO, François
LABERTRANDE.
LIMOUSIN
Alain DORANGE, Hayat LOTFI.
LORRAINE
Marc DAVID, Sylvain MARTINEZ.
MIDI-PYRÉNÉES
Pascal ARAKELIAN, Marie-Régine
BARDOUX, Pascal BELLANGER, Michèle
BLEUSE, Michel BORDES, Alexis
BOUDAUD, Jean-Luc BOUSQUET, Brigitte
BROZIO, Karl-Heinz BROZIO, Thierry
CAMINEL, Jacques CARBONNEL, Bruno
CARRIER, Michel CAU, Olivier
CAVAILLES, Aurélie CORBINEAU,
Guillaume CROS, Marie-France DE
TRUCHIS, Jean-Pierre DELFAU, AnneMarie DELSOL, Vincent DESCARGUES,
Jean DOUBOVETZKY, Guy FREICHE,
Régis GODEC, Jean-Pierre IZARD, Alain
JEAN, Henri JORNET, Alexandre
JURADO, David KOWALCZYK, Khedidja
LALAOUI, Carina LOUART, Françoise
MATRICON, Jerôme PECHARMAN,
Dominique QUEIJA, Claude
ROUFFIGNAC, Michel ROUX, Philippe
SABATIER, Jacques VAISSON, José-Daniel
VICENTE-GERALDO.
VERTS
MOTION
Marie-Ange PETIT.
DES
SIGNATURES
UEUS
CHAMPAGNE-ARDENNE
Julien RATRON, Laurent RECASSA,
Christophe RIEUZE, Nathalie RIGAUX,
Emmanuel RODRIGUEZ, Michel
ROSENMANN, Bernard ROZE, Francis
RUBEO-LISA, Patricia RUBEO-LISA,
Adrien SAUMIER, Michel SCHOUKER,
Jean-Louis SIMONIN, Pierrette STEPHANLETONDOR, Carole TERNISIENLEGRAND, Yvon TREGOAT, Jean-Marc
TSEVERY, Michèle TSEVERY, Philippe
VICHERAT, Pierre VIÉNOT, Jean-Jacques
VILTO, Christine VINAS-WALFISCH,
Patrick VOLTO, Hubert WEINZIERL, JeanLouis ZENTELIN, Arlette ZILBERG.
2008
Ensemble, plus forts, construisons
pour l’avenir de toutes et tous, d’ici,
de là-bas, et des générations futures.
Frédéric FAVERJON.
Les autres séquences de la vie politique seront aussi l’occasion de se
développer et d’affirmer l’originalité
du projet écologiste : des listes autonomes aux régionales, création d’une
dynamique écologiste du rassemblement à la présidentielle, les militants
devant s’exprimer en temps opportun dans des Assemblées Générales
Stratégiques.
BOURGOGNE
dépassement des Verts, se déclineront
par des rencontres locales, régionales,
et une synthèse nationale.
NORD-PAS-DE-CALAIS
Thibault GHEYSENS, Martine SURIN.
PAYS DE LA LOIRE
Béatrice CHASLE, Christian CHENU,
Pascale DEBORD, Frantz DESPREZ,
Catherine GOUHIER, Marie-Louise
LAIGNEL-BOUSSION, Michèle MIANT,
Thierry PRADIER, Jean-Noël ROGHE,
Babeth TRILLON, Jean-Paul XHAARD.
PICARDIE
Mireille BROCHOT, Thierry BROCHOT,
Luc DELACOTE, Florian DELATTRE,
Franck DELATTRE, Sylvain DEMILLY,
Christian FEVRIER, Isabelle MAUPINBERNAT, Maud MENAGER-LEMAIRE,
Olivier TOUPIOL.
POITOU-CHARENTES
Michel ADAM, Sophie ADAM-BOUVYER,
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URGENCE ÉCOLO !
URGENCE SOCIALE !
UEUS
Christian COUILLAUD, Sylvain
IORDANOFF, Cyril POUCLET.
VERTS
2008
DES
Lyane ALLIBERT, Noëlle ALLOUCHE,
Tamara ANDGOULADZE, Georges
AUTHEMAN, Rachid BATACHE, Elise
BELTRAME, Ahmed BENAISSA, Saadia
BENAISSA, Josiane BENEZECH, Jacqueline
BITON, Yves CARON, Ahmed
CHAARABI, Hocine CHAIEB, Mohamed
CHBIK, Samira CHBIK, Brahim DERBAL,
Jean-Pierre FOUQUET, Françoise GILLETINGLESAKIS, Gerda HUG, Nicole
HUGON, Francis ISNARDON, Driss
JAOUAN, Amel KOLLI, Nordine KOLLI,
Rachid LAAYSSEL, Georgette LAMBERT,
Jacques LAMBERT, Daisy LANGLADE,
Nadia LAQHILA-LAAYSSEL, Robert
LINDECKERT, Zoubida LOUFTI, Guy
MARIMOT, Eric MEGANI, Françoise
MESSAOUDI, Marie MOLINA, Lisa
MOURLOT, Michel MOURLOT, Aïcha
MUNIGA, François MUNIGA, Jacques
MUNIGA, Alain NICOLAS, Patricia NOËL,
Louis PONCET, Michèle PONCETRAMADE, Suzanne RENE, Marie-Aline
ROUDEN, Michelle-Anne TEYCHENEY,
Aïcha TRAI, Khalid TRAI, René
ZANETTO.
RHÔNE-ALPES
Bruno BERNARD, Hélène BLANCHARD,
Georges BOTTEX, Paul COSTE, Laurent
DECALF, Nicole JAILLET-ELANHARI,
Dominique MUNARI, Patrick ODIARD,
Muriel SAVROT, Etienne TETE.
SAVOIE
Renée POUSSARD.
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Fais-le :
Tu la reçois (la lettre électronique des Verts) ?
NON : abonne-toi vite gratuitement à VERT ELECTRO !
OUI : demande-nous d’envoyer VERT ELECTRO
à des connaissances susceptibles d’être intéressées…
par l’écologie politique au sens large.
Mais surtout : envois-nous toute info, toujours
sous forme de brèves courtes, avec des contacts,
des liens renvoyant sur des sites amis…
(actu sur l’action des Verts, communiqués, événements,
mobilisations, mais aussi regards, spécial
copinage culturel, etc.) à :
[[email protected]]
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UNIR LES ÉCOLOGISTES (UNIR)
UNIR
Notre responsabilité
collective est de convaincre
que la décroissance
solidaire de l’empreinte
écologique trace les
contours d’une société de
sobriété, de solidarité et de
bien être. Face à l’urgence,
l’union des écologistes
donnera un signal fort à
l’opinion publique.
2008
DES
VERTS
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Ensemble, relevons ce défi !
Mettre la société en
mouvement, organiser la
décroissance solidaire de
l’empreinte écologique :
Le changement climatique et la fin
du pétrole bon marché produisent
leurs effets dévastateurs sur nos
modes de vie et sur les systèmes écologiques et sociaux. La crise financière signe l’échec du cycle libéral
entamé dans les années 70 et ouvre la
voie à un retour de la régulation
publique, également indispensable
pour lutter contre l’extinction des
espèces, la crise alimentaire, la misère
et la pauvreté de centaines de
millions d'êtres humains, les épidémies environnementales, les risques
technologiques…
Le défi est mondial. Partout, les écologistes et les partis Verts ont un
triple rôle à jouer :
• Un rôle d'alerte sur l'ampleur de la
crise écologique, dont nous avons
parfois sous-estimé le caractère
angoissant et culpabilisant. Or il ne
s'agit pas de faire peur, mais de faire
face
• Un rôle de promotion, notamment
au travers des politiques publiques,
des solutions
34
concrètes qui conjuguent réponses à
la crise environnementale, justice
sociale, qualité de vie et relocalisation
de l'économie
• Et un rôle de mobilisation de l'ensemble de la société. On ne sortira
pas de la crise écologique sans la prise
de conscience et la mobilisation du
plus grand nombre, afin que chacun
puisse être non seulement acteur de
sa vie mais aussi du profond changement social et culturel qu'il nous faut
accompagner
Cette nécessaire mise en mouvement
de la société intervient dans un
contexte de domination de l'idéologie libérale, et où individualisation,
précarisation, mondialisation contribuent à la perte de repères et précipitent la récession.
Dans un tel contexte, nous devons
démontrer non seulement la justesse,
mais aussi la faisabilité, l'humanité et
l'équité de nos propositions.
Montrons comment nos propositions et nos réalisations en matière
de transports, d'urbanisme, d'agriculture, de conversion écologique et
solidaire de l'économie… permettent déjà de réduire notre empreinte
écologique. Elles renforcent la solidarité en accroissant les droits des
plus fragiles, relocalisent l'économie
en la rendant plus robuste face aux
crises, améliorent la qualité de la vie,
les liens sociaux et le mieux vivre
ensemble.
Montrons comment la transition de
notre société productiviste vers une
société écologiste est non seulement
souhaitable mais potentiellement
bénéfique pour l’immense majorité
d'entre nous.
Montrons que le passage à cette
société ne se décrète pas mais repose
sur l'implication et la responsabilité
de chacun, exige plus de démocratie,
plus d'éducation et de culture, plus
d'engagement civique et d’exercice
des droits sociaux.
Montrons que la seule fatalité est la
fin des ressources fossiles. Les solutions ne consistent ni à revenir un
siècle en arrière, ni à renforcer la loi
du plus fort, mais à inverser les priorités.
Sobriété ne signifie pas régression
mais modernité et progrès humain ;
écologie ne signifie pas masochisme
mais qualité de vie ; décroissance
solidaire de l'empreinte écologique
ne signifie pas récession, mais définition d'un projet de société, où «vivre
mieux» n’est pas «travailler plus, pour
produire plus, pour consommer
plus».
Notre ambition est de passer, par
cette décroissance solidaire et démocratique, de la société du gaspillage à
la civilisation de la sobriété conviviale
et de la solidarité entre les peuples du
monde.
Elle implique justice, démocratie,
solidarité, épanouissement des individus, refus de toute discrimination,
respect des minorités, responsabilité
vis-à-vis des générations futures.
En ce sens pour nous l'écologie est
fondamentalement l'humanisme du
21ème siècle, et s’inscrit dans la
lignée de Jaurès, Gandhi, Jacques
Ellul, Ivan Illich et René Dumont…
POUR OUVRIR
UN NOUVEAU CYCLE
DE L'ÉCOLOGIE
POLITIQUE
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UNIR
DE LA LISTE
CANDIDATURES
au Collège Exécutif
de la motion
« Face à l’urgence,
UNIR les écologistes »
11 - Daniel BEGUIN Lorraine - Vice-président
de la région Lorraine
12 - Sabrina
SCHLIWANSKI - NordPas-de-Calais – Adhérente
depuis 1992 – européenne
de cœur – polonaise
d’origine populaire et
minière.
13 - Stéphane BIGATA Bretagne - Adhérent depuis
2003 – Ex DRH du Siège
National des Verts - Elu à
Lorient depuis 2008.
PROPOSÉE PAR UNIR
1 DENIS BAUPIN
2 MARIA PORTUGAL
3 PATRICE POLLET
4 MIREILLE FERRI
5 PIERRE KERMEN
6 CLARISA CARRILLO-BESSAT
7 ALAIN BUCHERIE
8 FRANÇOISE COUTANT
9 FERDINAND RICHARD
10 MIREILLE GUENEE
11 DANIEL BEGUIN
12 SABRINA SCHLIWANSKI
13 STÉPHANE BIGATA
(Ile-de-France)
(Ile-de-France)
2008
DES
(Ile-de-France)
VERTS
1 - Denis BAUPIN - IDF Adhérent depuis 1989,
ancien porte parole
national, fondateur d’Agir
pour l’Environnement,
maire-adjoint de Paris
chargé du Développement
Durable, de
l’Environnement et du
Plan climat après avoir été
tête de liste des Verts Paris
aux municipales et avoir
conduit pendant 7 ans la
politique des déplacements
parisienne.
2 - Maria PORTUGAL IDF - Adhérente depuis
1990 - membre du CE,
déléguée à
l’environnement, à
l’agriculture, à la santé et à
la mer - A participé aux
travaux de la Commission
des Droits de l’Homme de
l’ONU chargée d’élaborer
le projet de « Déclaration
de Nations Unies sur les
Droits des peuples
autochtones ».
3 - Patrice POLLET Languedoc-Roussillon Adhérent depuis 1996 Président, jusqu'à la fin de
l'année 2008, de la
Commission nationale de
prévention et de résolution
des conflits (CNPRC).
Conseiller municipal
d’opposition à Béziers
depuis mars 2008
4 - Mireille FERRI - IDF Secrétaire Nationale
Adjointe à l’organisation du
parti, l’organisation du siège
et aux réformes internes Vice-présidente du Conseil
régional IdF chargée de
l'aménagement du territoire
- A piloté l’élaboration du
Schéma directeur régional
d'Ile de France adopté en
septembre 2008.
5 - Pierre KERMEN Rhône-Alpes - Adhérent
depuis 1995. Membre du
CNIR - A été conseiller
municipal de Grenoble et
adjoint au maire, tête de liste
en 2001.
6 - Clarisa CARILLO Auvergne - Adhérente
depuis 2001 - Membre du
CNIR - A participé aux
travaux du comité de
pilotage sur la réforme Conseillère municipale et
d'agglomération du bassin
d'Aurillac depuis mars 2008.
7 - Alain BUCHERIE Poitou-Charente - Adhérent
depuis 1989 - A été membre
du CNIR - A exercé
plusieurs mandats électoraux
à La Rochelle.
8 - Françoise COUTANT Poitou-Charente Adhérente depuis 2005.
Maire-adjointe
d’Angoulème, chargée du
développement durable et
des déplacements urbains.
9 - Ferdinand RICHARD PACA - Responsable de la
commission culture - Cosecrétaire départemental des
Bouches-du-Rhône.
10 - Mireille GUENEE Aquitaine - Adhérente
depuis 1989 - membre du
CNIR
PRÉSENTATION
(Rhône Alpes)
(Auvergne)
(Poitou-Charentes)
(Poitou-Charentes)
(Aquitaine)
(Lorraine)
(Bretagne)
35
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donne
D
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UNIR
Nous avons aujourd'hui l'opportunité de dépasser la division historique
de l'écologie. Les écologistes politiques reconnaissent que seuls ils ne
sont pas en capacité de faire changer
l'écologie d'échelle. Les écologistes
associatifs sont prêts à dépasser une
stratégie «apolitique» dont le détricotage des mesures du Grenelle montre
les limites. Et ceux qui ont développé
une écologie citoyenne et altermondialiste, sont prêts à «la beauté du
compromis».
2008
DES
VERTS
34-39_OD-AG08.qxp
Avec l'ensemble de ces acteurs, un
nouveau cycle peut s'ouvrir, au cours
duquel l'expérience des uns et des
autres nous enrichira mutuellement
et nous permettra de franchir un
seuil historique.
Cette perspective nous fait souhaiter
ardemment la réussite du rassemblement des écologistes.
Cette dynamique commence à prendre forme pour les prochaines élections européennes. C’est la première
étape d’une stratégie cohérente, en
plusieurs temps.
1 - Le premier temps consiste à engager la construction d'une nouvelle
force politique, réunissant la galaxie
écologiste et dépassant les Verts. Au
moment où les partis de gauche traditionnels se montrent incapables de
rompre avec les logiques productivistes responsables de la crise écologique, il est impératif de construire
une force politique écologiste autonome.
Dans cette perspective, nous devons
réunir 2 conditions : d’une part,
l’adoption, lors du congrès des Verts,
d’une démarche de rassemblement
sans arrière pensée, d’autre part, la
traduction électorale de cette démar-
36
che lors des élections européennes,
portées par des listes allant de José
Bové aux proches de Nicolas Hulot.
Ce rassemblement s’appuiera notamment autour des grandes priorités
déjà largement travaillées par le Parti
vert européen, dont :
une Europe qui prend le
leadership de la lutte contre le changement climatique et aide le sud à y
faire face
une Europe qui relève ses
ambitions en matière de biodiversité
et stoppe la perte des espèces animales et végétales sur son territoire
une Europe qui reprend la
main sur les multinationales et sur la
mondialisation
libérale
une Europe qui met un
coup d'arrêt au démantèlement des
services publics, crée les premiers services publics européens et soutient
l'économie sociale et solidaire
une Europe qui poursuit
son élargissement, et met en place
des coopérations renforcées avec les
Etats qui souhaitent aller vers davantage de fédéralisme
une Europe ouverte sur le
monde, actrice du dialogue et de la
paix entre les peuples
une Europe qui change
radicalement de politique agricole en
encourageant les modes de production soutenables, qui renonce aux
OGM et reconnaît le droit à la souveraineté alimentaire au Sud, etc.
Ces listes de rassemblement devront
s'ancrer sur tous les territoires, sur la
base de collectifs locaux composés des
Verts bien sûr mais aussi des personnes
qui, adhérents d'ONG, de la confédération paysanne, de syndicats de salariés, d'acteurs de l'économie solidaire et
de l'éducation populaire… se retrouveront dans la dynamique proposée.
2 - Si ces conditions sont au rendezvous et créent la dynamique politique à laquelle nous aspirons, nous
proposons que se tienne avant la fin
de l'année 2009 un Congrès de l'union des écologistes. Au préalable,
une assemblée générale des Verts
déterminera la volonté majoritaire
concernant l'avenir des Verts.
3 - Pour les Régionales, nous défendons le principe de listes autonomes,
dont nous construirons les contours
dans une dynamique d’union des
écologistes. Cette position sera
confirmée, le moment venu, en
fonction du mode de scrutin et du
résultat aux Européennes.
4 - Ensuite, ce sera le moment de
préparer, dans le cadre du rassemblement des écologistes, les conditions
d’une candidature de l'écologie politique aux présidentielles et du changement de majorité politique en
France en 2012 que nous appelons
de nos voeux. Car, même si nous
nous opposons au productivisme et
au néolibéralisme, qu'ils soient
portés par des partis de droite ou de
gauche, nous réaffirmons que nous
ne confondons pas la droite et la
gauche.
PREPARER
LA REFONDATION
DE L’ECOLOGIE
EN TRANSFORMANT
PROFONDÉMENT
NOS PRATIQUES
La structure et le fonctionnement
des Verts, conçus en 1984 dans un
contexte différent, sont en grande
partie à bout de souffle. Conflits procéduriers, tendances lourdes à l'«
égologie », primat des logiques de
courants, minent notre crédibilité et
notre créativité.
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UNIR
Mandataire : Yves COCHET
SIGNATURES
UNIR
MOTION
ALSACE
Marie-Claude COLLIN, Danielle DAPONT,
Jacques MULLER, Marie-Christine
NOPPER, Jacqueline N’TAKPE, Éric
SCHULTZ, Chantal STOECKEL, Derya
TOPAL, Christophe ZANDER.
AQUITAINE
BASSE-NORMANDIE
Nicole LANDRE, Jean-Luc VERET.
BOURGOGNE
Sébastien APPERT, Stéphen KERCKHOVE.
BRETAGNE
Jean AUGEREAU, Katia BELLANGERPAGET, Stéphane BIGATA, Marc BOIVIN,
Anne-Marie BOUDOU, Christian
BUCHER, Yannick CAIRON, Gisèle
CITHAREL, Jacques CLAVERIE, Céline
COCHET, Marie-Françoise FAUCON,
Damien GIRARD, Jean MASSE, Janick
MORICEAU, Gérard PAGET, Patrick
PROVAULT, Philippe RAULT, Alain
RICHARD , François SAUNIER.
CENTRE
Pascal JODON.
ILE-DE-FRANCE
Marie ATALLAH, Brigitte BASSETTHOURY, Denis BAUPIN, David BERLY,
Alain BERNIER, Stéfan BERTHOLON,
Benjamin BIBAS, Véronique BILLAND, Luc
BLANCHARD, Jean-François BOCQUET,
Khédidja BOURCART, Joël BRUNAUD,
Catherine CALMET, Pascal CANFIN, André
CARPENTIER, Léonide CELINI, Danièle
VERTS
Vincent BESSAT, Annick BLANCHARD,
Clarisa CARRILLO-BESSAT, Vincent
MANTELET.
DES
AUVERGNE
2008
Philippe BATONNEAU, Vital BAUDE,
Michel DAVERAT, Robert DUPUCH, Jean
Marc FERRARI, Yves FREYSSINIER,
Mireille GUENEE, Elisabeth
LONGCHAMBON, Alain MALLET, JeanPaul QUENTIN, Philippe SORE, Michel
TEYTAUT.
CHADEMONY, Jean CHAGNY, MarieThérèse CHAMBAUD, Mathias
CHAPLAIN, Jeanne CHARRIERES, Rayane
CHAWAF, Joël CHENAIS, Yves COCHET,
Philippe COMBES, Geneviève CRON,
Catherine DE LUCA, Florence DE
MASSOL DE REBETZ, Sylvain DE SMET,
Frédérique DENIS, Marc DENIS, François
DOUCET, Marie-Hélène DRIOT, Véronique
DUBARRY, Pierre-Antoine DUFFRENE,
Sylvie DUFFRENE, Jean-François DUMAS,
Jean-Luc DUMESNIL, Dominique
DUSSART, Jeanne FAIVRE, Mireille FERRI,
Lucien FERRIER, Alain FOURNIER,
Marie-Claude FOURNIER, Béatrice
GISCLARD, Cécile GRUBER, Muriel
HAUCHEMAILLE, Mark HOFFMANN,
Evelyne HONORE, Louis JOUVE, Bertrand
JULLIEN, Niki KAMPOUR-PARASCHOS,
Sylvain KERSPERN, Xavier KNOWLES,
Isabelle KOCH, Farid KOURDI, Frédéric
LABARTHE, Anick LAGNEAU, Antoine
LAGNEAU, Murielle LE BACCON, Bruno
LE CORRE, Marc LE ROCHAIS, Olivier
LEBRET, Colette LECUYER, Loïc
LORENZINI, Olivier LOWCZYK, Frédéric
MAGNIN, Nicole MAIA, Ginette MANNA,
Renaud MARTIN, Jean-Paul MAUREL,
Sandrine MEES, Jean-Jacques MERCIER,
Sébastien MERIC, Patrick MESLE, Stephane
MONDIN, Michel MOSSER, Christophe
NAJDOVSKI, Luc NGUYEN VAN THUY,
Pascale-Camille OURBIH, Christiane
PESCI, Michel PESCI, Jean-Bernard
PEYRONEL, Florence PIJAUDIER-CABOT,
Barbara POMPILI, Maria PORTUGAL,
Nadia PRETE, Frédéric PUZIN, Caroline
QUAZZO, Fernand REAL, Vincent
REBERIOUX, Agathe REMY, Anaïs REMY,
Charles RÉMY, Christophe RIBET, Michel
RIZZO, Thérèse ROPERS, Anne-Thérèse
ROUBERT, Véronique ROURE, Eva SAS,
Pierre SERNE, Gérard SOURNIA, Noëlle
SPIETH SIMPSON, Laurent TAUPIN,
Michel THOMAS, Michèle ZEMOR, Cécile
ZIEGLE.
Mieux organiser notre fonctionnement, gagner en efficacité collective,
c’est notamment :
Mieux valoriser les multiples talents et réussites, notamment
de ceux qui au nom des Verts s'engagent quotidiennement en tant
qu'élus, défendent leurs convictions,
font avancer la prise de conscience de
la société et vivre la démocratie locale
Soutenir l'émergence de
nouvelles générations de militants
pour assurer la pérennité et le renouvellement de notre expérience collective, tout en la capitalisant
Asseoir le fonctionnement
politique des instances nationales
autour de 3 pôles de compétences :
Environnement, Social et économique, Droits et libertés
Faire du nouveau Conseil
Politique l'élément d'une cohérence,
d'une visibilité et d'une crédibilité
collectives retrouvées
Dédier une délégation du
Collège Exécutif à la Convention
pour l'Ecologie, qui aura aussi la
responsabilité du programme. Cette
convention doit permettre aux Verts
et aux autres organisations écologistes et engagées dans le mouvement
social de partager des analyses, et
d'élaborer en commun des propositions. Elle prépare et préfigure, sur le
fond, le futur congrès de l'union des
écologistes.
www.unirlesecolos.
over-blog.com
[email protected]
Etre à la hauteur des enjeux du rassemblement des écologistes suppose
de modifier en profondeur nos
fonctionnements, de renouer avec
l'éthique politique qui fonde nos
valeurs communes, et retrouver du
plaisir à militer ensemble !
Christian BOUSQUET, Patrice POLLET.
LORRAINE
Chloe BEGUIN, Daniel BEGUIN, Armand
BEMER, Michele CHIAJESE, Roger
CHIAJESE, Mickaël CLEMENT, René
DARBOIS, Olivier DEVINS, Guy FREY,
Julien FRITZ, Ariane GILQUIN, Luc
GOSSMANN, Guy HARAU, Angèle ISLER,
Marianne ISLER-BEGUIN, Pascal
LANDRAGIN, Bernard LEGENDRE,
François LELIEVRE, Marie-Therese
MELARD, Luc MULLER,
Ahmed REMAOUN, Elyane ROMANI,
Dominique RONGA, Laurence SPANG,
Jean-Paul STEUNOU, Stéphanie WAX.
MIDI PYRÉNÉES
Henri AREVALO, Charles ASTRUC, Carole
DONATY, Charles DONATY.
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NORD-PAS-DE-CALAIS
2008
DES
VERTS
Marie-Christine BLANDIN, Antoine
BONDUELLE, Christiane BOUCHART,
Joël CARON, Virginie DRAPIER, Xavier
HARDY, Pierre-Jocelyn HUYGHE, Malik
IFRI, Daniel LUDWIKOWSKI, Sabrina
SCHLIWANSKI.
PAYS DE LA LOIRE
Jean CAROTI, Ronan DANTEC, Florence
FEVRIER, Emmanuel GACHET, Johan
GARRY, Jacques HERIVEAU, Michel
QUIRION, Gwendal REVAULT.
PICARDIE
Jean-Pierre TETU.
POITOU-CHARENTES
Yves BRION, Alain BUCHERIE, Francoise
COUTANT, Laurent FREBOEUF, Michel
JOALLAND, Thierry LABROUSSE, JeanYves LE TURDU, Marie LEGRAND, Daniel
LHOMOND, Jean-Michel NAHON, Marc
NEDELEC, Eric PERRIN, Joelle RASSAT,
Georges STUPAR.
PROVENCE-ALPES-COTE
D’AZUR
Koami-Andre AKUTSA, Joëlle FAGUER,
Jean-François FRIOLET, Mari-Luz
HERNANDEZ-NICAISE, Anne MATHEDE-BOTTON, Philippe MUSSI, René
PELISSON, Andrée REVERSAT, Hervé
RICHARD-COCHET, Tarja RICHARDCOCHET.
RÉUNION
Thierry DENYS, Jean ERPELDINGER.
RHÔNE-ALPES
Brigitte ALBAN, Eric ARNOU, Malika
BENAHMED, Sabah BENAHMED,
Philippe BERRARD, Maryvone BOILEAUCOMPARAT, Maguite CHICHEREAUDINGUIRARD, Roland COMTE, Bruno
CUERVA, Daniel DE MURCIA, Jean
DUVERGER, Didier JOUVE, Pierre
KERMEN, Nadia LAKEHAL, Maurice LE
CALVEZ, Jean-Marc LECULIER, Joël
MAZALAIGUE, Anne-Sophie MEROT,
Bernadette ROBERT-WYSS, Suzanne-Anne
SCHLOTTER, Véronique SCHLOTTER,
Geneviève SOUDAN, Christine SURDON.
SAVOIE
Nicole GUILHAUDIN.
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Fais-le :
Tu la reçois (la lettre électronique des Verts) ?
NON : abonne-toi vite gratuitement à VERT ELECTRO !
OUI : demande-nous d’envoyer VERT ELECTRO
à des connaissances susceptibles d’être intéressées…
par l’écologie politique au sens large.
Mais surtout : envois-nous toute info, toujours
sous forme de brèves courtes, avec des contacts,
des liens renvoyant sur des sites amis…
(actu sur l’action des Verts, communiqués, événements,
mobilisations, mais aussi regards, spécial
copinage culturel, etc.) à :
[[email protected]]
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RASSEMBLER L’ECOLOGIE :
L’ESPOIR EN ACTES (EEA)
EEA
L
es Verts ont mis leur énergie
à rendre possible le rassemblement de l'écologie ; la
division de la famille Verte ruinerait
ses chances de succès. Pour aller au
bout de ce rassemblement dont les
Verts sont le ferment, nous devons
renforcer celles et ceux qui l’ont mis
en oeuvre. Voter pour la motion
Espoir en actes, c’est montrer son
attachement au contenu politique, à
l’esprit d’ouverture et à la nécessité
d’autonomie politique des Verts.
C’est aussi se prononcer pour la
poursuite du travail engagé autour de
notre secrétaire nationale, Cécile
Duflot, et conforter ainsi l’objectif de
stabilisation du mouvement.
2008
DES
VERTS
TEXTE SOUMIS AU VOTE
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Pour une écologie de l’espoir, solidaire,
populaire et conviviale : l’utopie et le
réalisme
La crise environnementale, sociale et
politique annoncée par les écologistes
touche toutes les catégories sociales,
et d’abord les plus démunis. De la
dégradation des écosystèmes aux difficultés à vivre, et pour beaucoup à
survivre, la Terre est confrontée aux
conséquences désastreuses d'un
modèle périmé. Notre rôle de lanceur d’alerte ne suffit plus. Face aux
conséquences de la crise environnementale, les populations attendent
désormais des réponses concrètes,
immédiates à la détérioration de
leurs conditions de vie.
Ni écologie insipide des annonces
post-Grenelle ni Fédération de la
gauche ou primaires au profit du PS,
seule l’écologie de transformation
dans sa radicalité remet en cause les
fondements économiques productivistes de nos sociétés et est libératrice
pour tous et toutes.
40
I/ Une alternative
pour le XXIe siècle
Inventer de nouvelles formes
de civilisation
L’ère industrielle touche à sa fin, celle
de l’écologie devient possible. A l’opposé de la récession, c’est la chance
d’inventer de nouveaux modes de
vie, de redonner sa place à la diversité, de donner à chacunE les
moyens de choisir sa vie. Cette politique volontaire pour une meilleure
qualité de vie, alors que les besoins
vitaux ne sont pas assurés à tous,
passe par un mouvement démocratique de nos sociétés vers une
décroissance équitable et solidaire de
l’empreinte écologique. C’est une
transformation radicale et un nouveau pacte social à l’échelle mondiale
: relocalisation de l'économie, où les
échanges de biens et services doivent
primer sur les mouvements financiers, revenu social garanti, partage
des savoirs, économie sociale et solidaire. Un nouveau mode de développement est la meilleure réponse à
l’urgence environnementale et
sociale.
Une écologie pour toutes et tous
Alors que la vie politique est encore
réservée à quelques-uns, nous devons
redonner aux citoyens le goût de
s'approprier le changement, démocratiser le système politique (parlementarisme, fédéralisme) et valoriser
le pluralisme (notamment par la proportionnelle). Notre alternative est
altermondialiste. Accroissement des
inégalités sociales et écologiques sur
la planète, migrations forcées, risques
de fractures générationnelles, discriminations et inégalité hommefemme : pour y faire face, nous
devons redonner aux mots de démo-
cratie, d'égalité et de justice tout leur
sens et agir pour une réelle solidarité
entre les peuples. Nous portons une
écologie pour touTEs, qui revendique un partage des risques et propose aujourd'hui les contours d'une
nouvelle justice environnementale.
II / Un nouvel espace
politique
Rassembler l'écologie
aux européennes...
Face à l'accélération des crises, les
Verts, forts de la cohérence de leur
projet, ont fait le choix du rassemblement de l'écologie. Les Verts fédèrent
ainsi les combats environnementaux,
associatifs et sociaux et renforcent
une écologie indépendante, apte à
peser dans le débat. Ce rassemblement porte l’espoir d'une autre politique, opposée au modèle productiviste, libéral et consumériste, qui
seule est capable de résoudre
conjointement les crises environnementales et sociales.
C'est le message que nous porterons
en juin 2009. Les Verts participeront
avec des militants du monde associatif
et leurs partenaires régionalistes à des
listes écologistes, fédéralistes et solidaires pour défendre le projet du Parti
Vert européen. Ce rassemblement
pour les européennes préludera à de
nouvelles formes de travail commun.
...et durablement
Des environnementalistes aux altermondialistes, des militantEs des
droits humains aux acteurs de l'économie solidaire, de Bové à Hulot, se
déploie un mouvement multiforme
pour la planète. C’est là que sont nos
alliés pour agir sur le terrain et par les
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Texte d'accompagnement
de la liste de candidats :
1 CÉCILE DUFLOT
2 JEAN-VINCENT PLACÉ
3 CATHERINE GRÈZE
4 JÉRÔME GLEIZES
5 FLORA BOULAY
6 ALEXIS BRAUD
7 ELISE LOWY
8 SILVAIN PASTOR
9 EMILIE THEROUIN
10 DANIEL RONDEPIERRE
11 NICOLE KIIL-NIELSEN
12 BERNARD DE VEYLDER
13 DANIELLE PERSICO
(Ile-de-France)
(Ile-de-France)
(Midi-Pyrénées)
(Ile-de-France)
2008
DES
VERTS
Clarté, continuité,
ouverture
Espoir en Actes a conservé
son nom parce que nous
pensons que c’est dans la
durée que l’on construit.
C’est aussi en s’élargissant,
en accueillant de nouvelles
personnes issues d’autres
sensibilités ou nouvellement
adhérentes et en leur donnant une véritable place.
PROPOSÉE PAR EEA
De la parole aux actes
Depuis la réforme des statuts, les motions sont
accompagnées de la liste des
candidats au Collège exécutif. Ce n’est pas pour ramener le débat à un débat de
postes, mais pour plus de
transparence, parce qu’il ne
suffit pas de faire de grands
discours, il faut aussi des
actes. Notre équipe porte
cette volonté de s’investir
pleinement, de mettre les
mains dans le camboui. Sa
composition témoigne de sa
capacité à le faire. Cet engagement est aussi appuyé par
l’implication de nombre de
signataires de la motion
pour assumer des fonctions
internes souvent ingrates
mais qui font vivre le parti
et l’écologie politique localement, ou pour exercer des
mandats locaux.
PRÉSENTATION
DE LA LISTE
Plus de 600 personnes en
signant pour notre motion
montrent que nous avons
réussi ce pari.
La représentation de la plupart des régions vertes
parmi les signataires, et de
onze régions parmi les candidats au CE, traduit aussi
notre volonté de ne pas
constituer des fiefs locaux
mais bien de porter nos
idées auprès de l’ensemble
des adhérents.
Pour réussir le rassemblement de l’écologie, aux
Européennes et au-delà, Les
Verts devront faire preuve
d’ouverture, tout en portant
avec détermination leur
valeurs et leur projet politique. Les premières étapes
ont été franchies avec
succès. Cécile Duflot est
notre candidate au poste de
Secrétaire nationale pour
poursuivre cette dynamique.
De l’implication, de la subtilité et de l’intelligence collective nous permettront de
réussir les prochaines
étapes. Nous avons la
responsabilité d’apporter au
siècle nouveau des réponses
nouvelles. Le projet de
transformation sociale, héritier des valeurs de la gauche
et capable de répondre aux
urgences sociales et environnementales, c’est celui
de l’écologie politique.
C’est pourquoi nous sommes prêts à passer ce cap,
ensemble : celui du troisième temps de l’écologie
politique. Pour plus de renseignements, rendez-vous
sur www.espoirenactes.org
(Pays de la Loire)
(Basse-Normandie)
(Picardie)
(Auvergne)
(Bretagne)
(Rhône-Alpes)
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urnes. C'est dans cette conscience
d'appartenir à un même courant
politique que l'écologie, héritière des
combats historiques menés pour la
démocratie, la laïcité et la justice,
pourra être au XXIe siècle ce que la
gauche démocratique fut aux deux
siècles précédents.
2008
DES
VERTS
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Cette écologie rassemblée doit s’inscrire dans la durée avec tous ceux qui
croient qu’un monde différent est
possible ; elle ne doit pas être qu’une
aventure électorale. Alliant la contestation de l'ordre établi à notre
volonté d'alternatives concrètes, le
rassemblement que nous commençons à construire est porteur des
politiques de demain.
L’autonomie électorale ne se décrète
pas. Le rassemblement de l’écologie
prépare concrètement la présence de
listes écologistes aux élections régionales et la possibilité d’une candidature de l’écologie en situation de
peser à la présidentielle.
Les Verts prendront leurs responsabilités pour contribuer à la défaite de la
droite en 2012, mais la radicalité du
projet écologiste ne se satisfera pas
d'un accord automatique avec les
forces de l'ex-majorité plurielle.
C'est pourquoi les Verts travailleront
à un projet qui proposera de réelles
transformations, alternatives au productivisme et au libéralisme économique. Ils travailleront à la concrétisation d'un accord programmatique
et électoral assurant une présence
forte des Verts et de leurs alliés de l'écologie. Conformément aux règles
de l’autonomie contractuelle, les
Verts sortiraient des exécutifs si ces
accords n’étaient pas respectés.
42
III/ Faire grandir les Verts,
construire le rassemblement
de l’écologie
Réunir, stabiliser
et faire grandir les Verts...
Les Verts sont à un carrefour de leur
histoire. Malgré les avis de décès, ils
n’en sont pas moins bien vivants.
Dans des conditions difficiles, ils ont
montré aux dernières élections locales la solidité de leur implantation.
Ce n’est pas une raison pour en
rester à nos résultats actuels.
Ces deux dernières années, notre
mouvement a gagné en cohérence.
La réussite du rassemblement de l’écologie impose de continuer dans
cette voie, en privilégiant le débat
d’idées sur la concurrence des ego.
Nos statuts réformés peuvent nous y
aider, mais ce sont d’abord nos comportements et notre sens des responsabilités qui garantiront notre stabilité retrouvée. Nous ne pouvons rater
cette opportunité d’évolution des
Verts en grand parti de l'écologie
politique.
comités locaux de campagne. L'élan
créé par les prochaines échéances
électorales se poursuivra donc après
les européennes pour travailler à l'élaboration d'un projet commun de
long terme.
Dans les institutions et sur le terrain,
les militants de l'écologie, dont nous
sommes, créent et innovent. Nous
devons créer les passerelles avec ceux
qui demain écriront avec nous le
récit de l'écologie politique. Pour
revivifier notre projet, nous devons
rouvrir le champ du travail théorique
et de l'expérimentation. Il faudra
créer une Fondation ouverte à toutes
les sensibilités de l'écologie et un
Comité scientifique confrontant
militants, chercheurs, experts associatifs et syndicaux.
…et poursuivre leur réforme.
Après juin 2009, une confédération
ou « parlement » pérenne de l'écologie doit être institué avec les défenseurs de l'environnement, les décroissants, les militants de l'économie
solidaire et des droits humains, les
intellectuels en prise avec les évolutions de nos sociétés, pour prolonger
dans la réflexion et l'action concrète
le rassemblement des européennes.
Faire de la politique autrement, ne
pas renoncer à l’éthique en politique,
c’est le coeur de l'engagement Vert.
En alliant notre utopie et notre
réalisme, nous pouvons grandir, sans
pour autant oublier nos fondamentaux. Nous restons ainsi attachés au
refus du cumul des mandats. La
réforme statutaire menée ces deux
dernières années n’est pas close, mais
nous devons surtout poursuivre la
transformation de nos pratiques politiques. Donnons davantage de
contenu à l'adhésion et de sens à
l'engagement politique, notamment
par une formation des militants programmée dans un plan national, et
rendons-les plus attirants pour la
société dans toute sa diversité, et en
particulier pour les femmes.
Les Assises de l’écologie seront un
processus à la fois national et local
qui s’inscrira dans la durée. Les Verts
seront acteurs de la dynamique des
Présents dans les mouvements
sociaux comme dans les institutions,
nous faisons entendre un air différent et indépendant. Il nous faut
...garantir leur ouverture, élargir
le rassemblement...
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EEA
Renforcer la place du débat politique
et dynamiser les groupes locaux, les
instances régionales et les commissions thématiques, sont des moyens
de favoriser l’adhésion et de permettre la concrétisation du rassemblement de l’écologie à tous les niveaux.
PARIS, Marie-Christine PETIT-BELOUIN,
Michel RATIE, Michel RENARD, Yves
REVERSEAU, Daniel RONDEPIERRE,
Nicole ROUAIRE, Amandine THIRIET,
Jean-Paul VARIN, Odile VIGNAL.
BASSE-NORMANDIE
Yann FORESTIER, Olivier JOLITON,
Valerie JOLITON, Elise LOWY, Paul
LOWY.
BOURGOGNE
Jean-Paul BONIN, Christophe BOUDET,
Claude BOURGADE, Jean-Michel
GAMBIER, Bernard LAPOSTOLLE, Bruno
LOUIS, Laurent PHELIPPEAU, Patricia
RENARDET, Philippe SCHMITT, Wilfrid
SEJEAU.
BRETAGNE
AQUITAINE
Etienne ARASPIN, Mireille CABILLE, Jean
HICAUBERT, Nicole JUYOUX, André
LEFRANC, Annick MINNAERT, Claire
NAUD, Marc SALLES, Marc SEVE.
AUVERGNE
Paulette AGNESA, Arnaud ALEXANDRE,
Claudy AUBERT-DASSE, Daniel BAILLY,
Eliane BAILLY, Benoît BEAUCHAMP,
Philippe BERTRAND, Jacques BLAIZE,
Nicolas BONNET, Mathieu BOSSART,
Eliane BROUSSE, Jean CHAMBEAU, René
CHANAUD, Pascal DEVOS, Magali
DUBREUIL, Stéphanie DUBREUIL, Hélène
FOURVEL-PELLETIER, Eric FROBERT,
Anne-Marie GABORIAU-CHAMBEAU,
Roger GIRARD, Chantal GIRODEAU,
Jean-Claude HERNANDEZ, Hélène
LEVET, Jean LHERITIER, Anick
MARECHAL-MAUCHIEN, Jacqueline
MERCIER, Jean MERCIER, Christiane
MINNE, Agnès MOLLON, Sandrine
CENTRE
Rachid ATTEYE, Roukya ATTEYE, David
AUPIAIS, Sandra BERTHY, Alexandre
BERTREL, Claudie BORDJAH-REY, JeanClaude BRAGOULET, Sandrine BRETON,
Thierry BROCHERIOU, David CHOLLET,
Joël CROTTE, Caroline DEFORGE,
Emmanuelle DERUY, Gilles DESCROIX,
Jérôme DIACRE, Laurence DUPUISMARZOUKI, Mohamed ELAKRI, Gilles
ENGELS, Sammy ENGRAMER, Bérengére
ESNAULT, Catherine FOURMOND,
Philippe GEIGER, Florent GROSPART,
Olivier HENOCQUE, Maryse LABBE,
Christian LABES, François LAFOURCADE,
Mohamed LASLA, Gaël LE COROLLER,
Jean-Claude LÉCHELON, Roger LEDOUX,
Denise LÉNIAR, Roland LÉNIAR, Erica
LERICHE, Laurent LERICHE,
Abderrahmane MARZOUKI, Olivier
MASSON, Alain PACHET, Hugues
PIOLET, Paul PLOUGONVEN, Isabelle
Madeleine ALLEGRINI, Hélène BABIN,
Marie-Antoinette FAUCONNIER, Jean
GRAZIANI, Nurbertu LAREDO, Jeanine
LOVERINI, Joëlle TOMASINI, Francine
TRAMONI, Jean-Marcel VUILLAMIER,
Maxime VUILLAMIER.
GUADELOUPE
Marie-Cécile SEIGLE-VATTE.
HAUTE-NORMANDIE
Betty BRUBACHER, Anne-Marie ELBET,
Benoît FENAULT, Catherine FENAULT,
Jacqueline FIHEY, Dominique GEORGE,
Jean-Yves GUYOMARCH, Véronique
JULLIEN, Hélène MIRAUX, Eric
PRUVOST, Gilles VASLIN.
ILE-DE-FRANCE
Rodéric AARSSE, Sophie ALDEANOCLUZEAU, Adjia ALITOUCHE, Philippe
AMSELLEM, Laurent AUDOUIN, Pascal
AUDRY, Michel AUGER, Suzanne AUGER,
Charles AZOUZE, Eric AZRA, Marcel
AZRA, Nicolas BAYART, Marie-Ange
BEERENS, Agnès BELLART, Azzedine
BELMECHERI, Driss BEN-JEBARA,
Laurence BENKEMOUN, Nadine
BENKEMOUN, Patrick BENKEMOUN,
Said BERRAHAL, Aurélien BERTHOU,
Christian BERTOLA, Jean-Jacob BICEP,
Alain BLANT, Jean-François BLET, Guy
BONNEAU, Bruno BOSSARD, Aurélien
BRAUD, Emmanuelle BRIANCON, Georges
BUISSET, Henri CACCHIA, Xavier
CANTAT, Dominique CARRE, Géraldine
CHALENCON, Mourad CHOUALI, Bruno
COLARD, Laurent COUMEL, Christian
CRETET, Joëlle CRETET, François
CROQUETTE, Anne DE RUGY, Ghyslaine
DEGRAVE, Didier DELPEYROU, Philippe
DERRIEN, Mahé DONNADIEU, Arlette
DUCHESNAY, Cécile DUFLOT, Hicham
FALAH, Patrick FARBIAZ, Patrice
FAUQUEMBERG, Véronique GABRIELE,
Sylvain GAREL, Michèle GASPALOU,
Christian GAUMARD, Nicolas GEUS,
Fabienne GIBOUDEAUX, Jean-Pierre
GIRAULT, Jérôme GLEIZES, Ziad
GOUDJIL, Michel GRAILLE, Christiane
GRUSON, Jacqueline GUENIN, Nicolas
GUERET, Paulette GUERIN, Hamed
HANNACHI, Françoise HOFFET, Laurence
HUGUES, Jérôme JURJEVIC, Antonin
KAHN, Brahim LAHRECHE, Serge LE
CHENADEC, Gaëlle LE JEUNE, André
LEBRETON, Alain LECLERC, Stephane
LEMAIRE, Guillaume LETINOIS, Marc
LIPINSKI, Renaud MANDEL, Pascal
MAROTTE, Claire MARTIN GOUSSET,
Lucia MARTINI, Elise MAZELLA,
Patricia MILLOT, Pierre MINNAERT,
VERTS
MOTION
CORSE
DES
SIGNATURES
EEA
Annick CORDEUIL, Dominique
DEHARBE, Hervé MURGIER.
2008
Contacts et informations
sur www.espoirenactes.org
CHAMPAGNE-ARDENNE
Face à un dogme libéral en crise mais
dominant, à une démocratie épuisée,
à un paysage politique réduit à un
show médiatique, les Verts travaillent
toujours à un autre monde. Un
mouvement ouvert, en osmose avec
la mouvance de l’écologie, capable de
répondre aux défis à venir, profondément renouvelé, avec un projet novateur porteur d'une société plus douce
à vivre, oui, c'est possible !
Xavier BARON, Jean-Pierre BIGORGNE,
Gérard BORVON, Michèle BORVON,
Serge BORVON, Françoise BROUXEL,
Michel CAILLARD, Chantal CALVEZ,
Benoît CAREIL, Philippe COUZELIN,
Youenn CREAC’H, Martin DELION,
Philippe DEMARCY, Kenneth FLIPO,
Nicolas FOUCHER, Pierre-Yves
FROHARD, Jean-Marie GOATER, Jérôme
GREGOIRE, Ludovic GUERIN, MarieFrançoise GUIAVARC’H, Laurent
HAMON, André HUET, Nicolas HYON,
Didier IBAGNE, Hervé JEGOU, Tudi
KERNALEGENN, Lars KIIL-NIELSEN,
Nicole KIIL-NIELSEN, Denis L’HOSTIS,
Nelly LE CARRER, Claire LE CORNEC,
Mickaël LE GALL, Patrice LE MENAGER,
Jean-Paul LE POHON, Mélanie LE
VERGER, Sylvain LESAGE, Marie
MARTIN, Stéphane MERRER, Christophe
MONGERMONT, Patrick ORAIN, Eric
PELTIER, Michèle PERNES, Bénédicte
PICHON, Solène RAUDE, Sylviane RAULT,
Michel ROLLAND, Gaëlle ROUGIER,
Rafael SAN-MARTIN-LAMAS, Brigitte
SYLVESTRE, Matthieu THEURIER, JeanRobert THOMAS, Gaël TURBE,
Christophe WINCKLER.
PLUYAUD, Christophe ROSSIGNOL,
Pierette ROSSIGNOL, Arnaud TERY, Alix
TERY-VERBE.
maintenant mieux assurer la cohérence et la valorisation de l’action de
nos éluEs et conforter leur lien avec
l’ensemble du mouvement.
43
je
donne
E
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EEA
Camille MJATI, Zine-Eddine MJATI, Dora
MORA-LE MORVAN, Loyce
MOUSSOUNDA, Edith NAVE, Catherine
NAVIAUX, Sarah OLIVAUX, Hervé
PERARD, Renaud PERSILLON, Yann
PERSILLON, Gérard PEURIERE, Guy
PHILIPPON, Amélie PIEGAY, Henrique
PINTO, Jean-Vincent PLACE, Anny
POURSINOFF, Kevin RECLUS, Cécilia
REIGNER, Denis REMOND, Agnès RICO,
Olga RICO, Pascal RIGAUX, Stéphane
ROBERT, Jean-Pierre ROCABERT, MarieJeanne ROPERT, Sylvain ROS, Bernard
ROUSSEL, Benjamin ROYANNEZ, Corinne
RUFET, Alexandre SAIDI, Aziza SAÏDI,
Mosis SAMPIL, Hicham SHAIB, Stéphane
SITBON-GOMEZ, Jay SONEA, Pierre
STOEBER, Martine TAÏEB, Édith TERCE,
Jean-Luc TOULY, Jean-Louis TREBIER,
Yves TUGAULT, Stéphane VONGASTROW, Barthelémy YAO.
2008
DES
VERTS
40-45_OE-AG08.qxp
Jean-Louis ATTARD, Thierry BAZZANA,
Claude-Marie BENSON, Béatrice
BERNARD, Jacques BOUTHOORN, Didier
CAIRE, Michelle CAPIEU, Gilles CEBE,
Daniel CHAMSON, Pierre-Marie CHAZE,
François COMBOT, Carole DAVILA,
Olivier DAVILA, Pierre DOMEJEAN, Gilles
ENTAJAN, François FERRAND, MarieChristine FRITCHI, Christian GARLENC,
Celine GIRAUDON, David
GOURBEAULT, Martial JOURDAN, Ali
KARRIM, Philippe LAVASTRE, Claude
MARTOU, Vincent MEYNIER, Silvain
PASTOR, Jean-Michel PEYRAUD, Elisabeth
PIQ, Christian PRADES, Anne-Marie
QUENISSET, Stefan REICHERT, JeanPhilippe REYGROBELLET, Stéphane
ROUX, Delphine SOULA, Christine
STHEMER, Christophe TEISSIER, Janine
TEULADE, Thierry TEULADE, Genevieve
THIEBAUT, Emmanuelle VALERA.
LIMOUSIN
Philippe AUBISSE, Nicolas BERTHON,
Guillaume BRUNEAU, Cyril COGNERAS,
Julie DANDRIEUX, Yann DANO, Didier
LORIOUX, Paul MANDONNAUD, Denis
MARTINIE, Florent MIGNOT, Dominique
NORMAND, Roger NORMAND, Murriel
PADOVANILORIOUX, Jean Louis PAGES,
Patrick PELLEAU, Julie RODRIGUEZ,
Didier TESCHER.
LORRAINE
Didier AYNES, Brigitte LEBLAN, MarieNoëlle MONNIN, Vincent THIERY.
MIDI-PYRÉNÉES
Fatma ADDA, Nicolas BERGER, Anne
BODIOU, Armand BOISSAY, Marie-Claude
CARLIN, Danièlle CHARLES, Michel
CHARLES, Hélène CHESSE, Eric
DESCOTTE, Martine DESCOTTE, Xavier
DOS-SANTOS, Yves FREMION, Véronique
GALINIER, Catherine GREZE, Sophie
HANDSCHUTTER, Alda LESOUPLE,
Nicolas MAIGNE, Antoine MAURICE,
Alexandrine POUSSE, Denis POUSSE, Marc
44
PRIDO, Laurent RENAUDIN, Stéphane
RENAUX, Alain RIVIERE, Didier-Claude
ROD, Jocelyne SARRAILH, Michel
SARRAILH, Thierry SCHLUMPF, Antoine
SOTO, Dominique SUTRA, Jean-Charles
VALADIER, Pierre VIRLOGEUX, Julien
ZLOCH.
NORD-PAS-DE-CALAIS
Moha AARAB, Abdellaziz AREZKI,
Stéphanie BOCQUET, Laurence
BRASSART, Marie-Pierre BRESSON,
Christian CARLIER, Marie-Paule CARLIER,
Dominique COLICHE, Marie-Dominique
DANJOU-LECLERCQ, Bernard DE
VEYLDER, Hamza EL-KOSTITI, Nathalie
FLAUTRE, Arnaud GINIONS, Simon
GUEDJ, Benoît GUITTET, Priscilla
HEMBERT, Yannick LAVENNE, Léa
LESNIEWSKI, Maryse MEULENAERE,
Christian MUCHEMBLED, Laure
OLIVIER, Christian ROUANET, Majdouline
SBAI, Céline SCAVENNEC, Annie
THOMAS, Slimane TIR, Alain
VANTROYS.
PAYS DE LA LOIRE
Samia AZZEGAGH, Elhadi AZZI, Guy
BLOUIN, Claude BOURSIER, Alexis
BRAUD, Jean-Michel BRAUD, Sylvie
BRAUD, Jen-Pierre CHAINAIS, MarieChristine CHAINAIS, Gérard CLEMENT,
Alban CORMERAIS, Patricia
CORMERAIS-DUPRÉ, Bernard CROZEL,
Cyrille FROGER, Jean-Christophe
GAVALLET, Marlène GILLARDIN, Samuel
GONTHIER, Yoann HENDRYCKX,
Romain LAVEAU, Stéphane LE SOLLIEC,
Denis LEFRANC, Françoise MARCHAND,
Marie-Laure MOTREUIL, Daniel
MOULIN-BRILLANT, Yves OLLIVIER,
Florence PAIN, Michel PERRIER, Domnin
RABREAUD, Isabelle SEVERE, Gildas
THUARD, Dominique TRICHETALLAIRE.
PICARDIE
Aurelie ABOT, Benoît ABOT, Michele
CAHU, Gael DEPOORTER, Emilie
THEROUIN.
POITOU-CHARENTES
Louisa BARICAULT, Catherine BARRAULT,
Frederic BOUCHAREB, Odette BRACH,
Jean-Philippe BROTHIER, Francette
GRATTEAU, Guy GRATTEAU, Bruno
MASSONNEAU, Veronique
MASSONNEAU, Chantal NOCQUET,
Alain NOURISSON, Robert ROCHAUD,
Jean-Paul RUSSIER, Claudette
TRIQUENEAUX.
PROVENCE-ALPESCOTE D’AZUR
Jean-Claude ALBERIGO, Antoine BARLES,
Sébastien BARLES, Franck BAUDEMENT,
Fabien BERROD, Philippe BERROD,
Sophie BERROD, Véronique BLANCCOCAIGN, Alain BLAYO, Marie-Christine
BORDIN, Robert BORDIN, Flora
BOULAY, Christine BRUN, Emmanuel
CASTAGNA, Isabelle CASTAGNA, Denis
CHAMONIN, Colette CHARRIAU, Viviane
CHATELET, Bruno CHIAMBRETTO,
Benjamin COCAIGN, Bruno COCAIGN,
Marine COCAIGN, Henri DALBIES, Marc
DEGIOANNI, Annick DELHAYE, Bernard
DERBEZ, Anne-Marie DESCHAMPS, Serge
DIETTE, Hélène D’ORTOLI, Laurence
FARGIER, Emmanuel FERRIER, Patrick
GARNON, Marc GASTALDELLO, JeanMarc GOMES, Christelle GROSHANY,
Benoit HAMON, François HAMY, François
LABANDE, Romain LECLERE, Brigitte
LISBONIS, François LISBONIS, Véronique
LISBONIS, Marie-Paule LOLO, Christophe
LUCAS, Jean-François LUCAS, Patrick
LUPPI, Sandrine MARTINS, Christian
MELLON, Jack MEURANT, Chantal
MOUTTET, Nabil M’RAD, Sylvie
NESPOULOUS, Sophie OMÈRE, Jean-Yves
PETIT, Hervé PLISSON, Marie-Hélène
PRIMA, Myriam QUATRINI, Pascal
ROUSSEAU, Pierre SEMERIVA, Roselyne
SEMERIVA, Hervé SCHMIDT, Elisabeth
SQUILLACE, Herve TALRICH, Francesca
THENINT, Ange VALNET, Mélanie VOLA.
RÉUNION
Jean-Pierre MARCHAU.
RHÔNE ALPES
Serge ALIBERT, Christian ALIN, Yoann
ANSELMINI, Cécile BACHELOTOUDJAOUDI, Henri BALMAIN, Bruno
BARRIQUAND, Olivier BERTRAND,
Catherine BONY, Catherine BRETTE,
Thierry CHASTAGNER, Monique
COSSON, Gwendoline DELBOSCORFIELD, Bruno DELOIRE, Christine
GARNIER, Laurent-Cyprien GIRAUD,
Sylviane GOY, Maxime HURE, Jean-Charles
KOHLHAAS, Pierre LARRIVE, Gérard
LERAS, Jean-Paul LHUILLIER, Alain
MANEL, Anne-Laurence MAZENQ, Pierre
MERIAUX, Jacques MINNAERT, Jean
MINNAERT, Yann MONGABURUDOMEJEAN, Béatrice MUNTLAK, Philippe
NAMIAS, Sirma ORAN-MARTZ, Georges
OUDJAOUDI, Maryse OUDJAOUDI,
Nicolas PATUREAU-MIRAND, Danielle
PERSICO, Simon PERSICO, Hélène
PLANEL, Christian ROUSSON, Patrick
ROYANNEZ, Marie SERVE, Jean-Michel
TIEFFENBACH, Marie TROUSSELLE,
Marie-Laure ZAMORA.
SAVOIE
Malika BENARAB-ATTOU, Henri
MARINIERE.
e je donne
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OUVERTURE,
AUDACE,
IMAGINATION ! (OAI)
OAI
28 septembre 2008, par OAI
L
2008
DES
VERTS
e consensus est acquis, au
sein des Verts, tant sur le rassemblement des écologistes
que sur la nécessité du dépassement
du parti tel qu'il est. Tant mieux : des
écologistes plus forts, un mouvement
qui grandit et s'ouvre enfin, c'est ce
que nous voulions. Si cette question
n'est plus un débat, mais une orientation partagée, notre discussion doit
porter plus loin. Allons à l'essentiel :
inutile de réciter ici le programme
des Verts, sur lequel nous sommes
déjà tous d'accord. Ce que nous proposons, c'est non seulement de créer
la surprise en 2009, mais d'être dès
maintenant, et pour 2012, les inventeurs les plus audacieux d'une majorité, à gauche, transformée par l'écologie . Le vingtième siècle est derrière
nous. Notre temps est celui des crises
globales : parce qu'elles touchent
aussi bien le climat que la finance, la
sécurité énergétique et alimentaire, le
vivant et les symboles. Lorsque s'effondrent les grandes banques américaines, lorsque la faillite menace
General Motors, un monde s'écroule
avec elles, signifiant à la fois l'ampleur des bouleversements en cours
et le prix à payer pour avoir refusé
d'anticiper les changements. Crises
globales, parce qu'elles s'étendent à la
planète entière, dont les limites apparaissent chaque jour plus étroites. Les
ajustements à la marge n'opéreront
plus : la solution tient dans une
mutation conséquente de nos manières d'habiter et de voir notre monde.
Nous ne sommes pas démunis.
L'époque porte ses menaces, mais
aussi des chances à saisir : la « révolution conservatrice », née il y a trente
ans aux Etats-Unis avant de submerger le monde, vit une crise sans précédent. L'élection présidentielle amé-
46
ricaine, sur laquelle sont braqués les
yeux du monde, l'illustre : il s'y
exprime l'exigence d'un puissant
retour de la régulation.
Beaucoup est encore possible, et
le pire n'est pas certain. Mais si
nous voulons faire des crises un
point d'appui vers un avenir soutenable, et non le prélude à de terribles
conflits, nous devons voir combien
les défis sont immenses. En France,
la situation politique n'est plus celle
d'il y a dix ans, lorsque la gauche
gouvernait et que les Verts passaient
pour être les artisans de sa modernisation. La gauche est atone, on doute
de l'utilité des Verts. L'aspiration au
volontarisme politique a été captée
en 2007 par Nicolas Sarkozy. Elle a
été déçue, mais rien n'indique que la
gauche et les écologistes soient capables, en l'état, de transformer cette
déception en un désir d'alternative
susceptible d'emporter demain les
élections nationales, et non les seules
élections locales.
L'écologie politique ?
L'avenir, si nous
en avons l'audace
Nos alertes et nos diagnostics font
désormais consensus. Il n'est plus
une conférence internationale, plus
un agenda gouvernemental, qui n'affiche l'objectif de lutter contre le
dérèglement climatique. Cette unanimité cache mal la modestie des
moyens mis en oeuvre, sous-tendue
par la tentation de ne rien changer
d'essentiel. Entreprises et élus, économie et publicité, droite et gauche
s'écologisent, c'est vrai. Mais toujours avec un retard persistant sur les
crises : ayant à peine pris la mesure
de l'enjeu climatique, ils n'anticipent
pas encore l'autre choc, celui de la
biodiversité et d'une extinction massive des espèces vivantes. Le travail
d'alerte et de pédagogie du changement reste à faire, tant
demeure vif l'espoir de solutions
magiques, du nucléaire aux agrocarburants. Notre lucide vision planétaire ne doit pour autant pas nous
éloigner de la réalité immédiate.
Pour beaucoup, la crise énergétique
est d'abord un casse-tête économique : pour se chauffer, se déplacer,
pour faire face. Une souffrance qui
s'ajoute à d'autres, au chômage, à la
précarité, au déclassement. Une écologie audible de tous, une écologie
populaire, doit porter la promesse de
vivre mieux, ne pas sacrifier le présent aux nécessités de l'avenir. Nous
pouvons être force de proposition,
même là où on nous attend le
moins. Nous pouvons forger de nouveaux compromis sociaux, conciliant
l'intérêt général et les revendications
catégorielles de tous ceux - agriculteurs, pêcheurs, transporteurs - dont
les métiers, les savoir-faire et les vies
sont bouleversées, et qui paient la
facture des années d'imprévoyance
publique. Nous pouvons affirmer
que l'écologie appliquée, ça fonctionne déjà, dans tant de villes et de
régions, grâce aux élus Verts. Et ça ne
coûte pas plus cher : l'efficacité budgétaire naît des réformes portées par
les écologistes. Nous devons nous
interdire, dans nos propres débats, les
postures maximalistes qui ne durent
que le temps des congrès ou les surenchères dans la récitation comparée
de nos « fondamentaux ». Notre
époque appelle des réponses neuves,
qui ne sont pas toutes gravées dans le
marbre de nos programmes. Nous
devons prendre de la hauteur.
SUITE
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e je donne
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OUVERTURE,
AUDACE,
IMAGINATION ! (OAI)
OAI
DE LA LISTE
De la parole aux actes
2008-2011 : un projet,
un cap... et une équipe !
Notre blog :
http://ouvertureaudace
imagine.typepad.fr/
PROPOSÉE PAR OIA
1 JEAN-LOUIS ROUMÉGAS
2 ANNE SOUYRIS
3 MICKAËL MARIE
4 NICOLE DEDÉBAT
5 DIDIER QUÉRAUD
6 MARIE-CHRISTINE BOUCHEZ
7 FRÉDÉRIC BENHAÏM
8 LAURE CURVALE
9 BERNARD DESPIERRE
10 ISABELLE NOUVELLON
11 PIERRE HÉMON
12 JEANNICK DELTOUR
13 PATRICK CHAIMOVITCH
(Ile-de-France)
(Basse-Normandie)
(Midi-Pyrénées)
2008
DES
(Pays de la Loire)
VERTS
Le prochain Collège exécutif des Verts dirigera notre
mouvement jusqu'à la fin
2011. La direction sera
confrontée, pendant ces
3 ans, à des enjeux politiques majeurs pour l'avenir
de notre pays. Voilà pourquoi il faut débattre aussi
de ce que nous voulons
pour la suite des élections
européennes : le moins
qu'on puisse attendre des
candidat-e-s au CE, c'est un
cap qui aille plus loin que
les six mois suivants.
Le rassemblement des écologistes n'est plus un débat,
mais notre ambition commune. Sa réussite et celle de
la campagne menée par
Dany Cohn-Bendit appartient désormais, à tous les
Verts : c'est notre énergie à
tous et toutes qui doit
porter cette nouvelle aventure ! Et imaginer, dès
maintenant, ce que sera la
suite : les élections régionales, la préparation des élections nationales et d'une
alternative majoritaire, crédible et durable, au sarkozysme. Pour cela, il faut
qu’une force écologiste
nouvelle, dont les Verts
soient le creuset, permette
de construire le rapport de
sont de toutes générations,
et incarnent non seulement
le renouvellement, mais
aussi l'expérience.
PRÉSENTATION
forces qui transformera la
gauche : les crises sociales,
écologiques, symboliques,
sont si aigües que nous ne
pouvons attendre que la
vieille gauche évolue à son
rythme. Nous devrons
grandir, peser, être meilleurs : nous devrons ouvrir
le débat avec les forces vives
de notre pays, persuader
que nous sommes porteurs
de solutions adaptées, être
capables d’imaginer les
transitions politiques nécessaires au nouvel état du
monde.
Voilà la direction que nous
proposons de prendre, avec
une équipe solide. Une
direction nationale, c'est
une équipe de personnes
fiables, capables de tenir la
ligne fixée par les adhérents
dans la longueur, sans se
laisser tenter par le coup par
coup. Il s'agit d'avoir cette
durée en tête, et se projeter
- mentalement et politiquement - sur trois ans au
moins, avec de multiples
échéances, toutes importantes, mais de formats différents.
Nos candidats ont les qualités nécessaires à ces missions. Ils ont, tous et toutes,
œuvré à la construction et
au renforcement des Verts ;
ils sont ou ont été des animateurs locaux et régionaux, et font vivre au quotidien le mouvement sans se
préoccuper des clivages
internes ; ils ont contribué à
soutenir l'autonomie des
Verts, dans des actes et pas
seulement dans des mots.
Ils représentent largement
les territoires (11 régions),
(Ile-de-France)
(Aquitaine)
(Franche-Comté)
(Rhône-Alpes)
(Bretagne)
(Ile-de-France)
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OUVERTURE,
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IMAGINATION ! (OAI)
OAI
C'est ce que veulent ceux de nos
concitoyens qui partagent notre désir
d'écologie et nous voudraient plus
forts, plus soudés, meilleurs.
Rassembler le peuple de l'écologie et
changer la gauche, une même ambition C'est la belle idée portée par
Dany Cohn Bendit : la mutation
exige le dépassement des Verts, leur
ouverture à d'autres acteurs de l'écologie. La réussite de notre dynamique européenne sera, pour les
Verts, la possibilité d'être le creuset
d'une grande formation de l'écologie, plus forte et plus large, marquant une nouvelle étape de notre
histoire. Le Grenelle de l'environnement (après l'élection présidentielle
où notre candidate avait été de loin
la mieux « notée » par les associations écologistes) a rappelé la proximité des solutions proposées par les
Verts et par les écologistes associatifs. Sur le terrain, les Verts travaillent déjà avec les bâtisseurs de
l'écologie du quotidien : entrepreneurs et militants de l'économie
solidaire, des énergies renouvelables
et des mobilités alternatives, de la
relocalisation des activités, de l'économie de l'environnement... C'est
pourquoi nous proposons la création de « Parlements régionaux de
l'écologie » réunissant ces acteurs,
dans les territoires où se joue, aussi
la mutation des Verts. Elle se fera
aussi par l'Europe, premier espace
où se nouent et se dénouent une
grande part des enjeux qu'on croit
encore nationaux. L'avenir de
l'Europe est incertain, l'ambition
européenne elle-même fragile.
Notre responsabilité sera d'autant
plus grande, si nous voulons
convaincre, avec le parti vert européen, que l'Union peut, au delà du
débat institutionnel, aider les
citoyens d'Europe à bâtir un avenir
différent.
2008
DES
VERTS
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48
Mais notre réflexion ne peut pas s'arrêter en 2009. Le rassemblement
mobilisera d'autant mieux les électeurs qu'il créera les conditions d'une
offre politique nouvelle, engagée à la
transformation écologique et sociale
de notre pays. Les Verts doivent
donc clairement indiquer que la
construction d'une alternative pour
2012 commence aujourd'hui.
La gauche traditionnelle n'est guère
moins productiviste qu'avant, et se
montre incapable de porter une
autre vision du développement économique, de l'éducation, de la protection sociale, adaptée à la nouvelle
donne écologique. C'est pourtant
avec ces partenaires que nous
devrons construire des majorités
nouvelles.
Il nous reviendra de transformer, de
renouveler, d'écologiser vraiment la
gauche, partout où cela est possible,
chaque fois que possible. Le combat
mené et gagné à Montreuil et dans
d'autres villes montre que lorsque
nous en avons l'énergie et la force
d'esprit, nous pouvons être bien plus
que des aiguillons ! Une victoire en
2012 suppose le renforcement des
écologistes et, dans le même mouvement, la transformation de la gauche.
Il ne s'agit pas de rendre les Verts «
socialo-compatibles », il s'agit de
refonder une gauche transformée par
l'écologie. 2009 - 2012 : trois ans
pour changer la donne La prochaine
équipe de direction des Verts devra
réussir les élections européennes,
mais aussi préparer et organiser notre
action aux élections régionales
(2010), cantonales et sénatoriales
(2011), présidentielle et législatives
(2012). Cet agenda conséquent exige
un ambitieux plan d'action.
Pour réussir les européennes, les
énergies du parti seront mobilisées
dans les comités locaux et le comité
de campagne ;
Une Convention pour l'écologie
politique confirmera notre volonté
d'une coopération durable avec les
réseaux associatifs, civiques et intellectuels. Elle se pérennisera dans des
Parlements régionaux de l'écologie.
Le Conseil politique sera notamment
chargé de revivifier et d'élargir la
Fondation René Dumont ;
La réforme du fonctionnement sera
poursuivie : pour faciliter l'adhésion,
rationaliser les pôles de compétence,
porter de véritables campagnes, améliorer notre communication, donner
enfin aux régions les moyens de faire
grandir les Verts, et consacrer l'essentiel de nos moyens à notre action
vers l'extérieur ;
La stratégie pour les élections régionales et cantonales sera arrêtée par les
adhérents dans chaque région au vu
du bilan des équipes élues en 2004,
au vu aussi du résultat des élections
européennes et du changement éventuel de mode de scrutin ;
Pour réussir l'alternance en 2012,
les Verts prendront l'initiative de
débats publics avec leurs partenaires,
dès après les élections européennes.
Notre objectif est de mettre l'écologie au coeur d'un projet commun de
gouvernement et de construire une
alliance gagnante pour les législatives
et l'élection présidentielle, incluant le
débat sur la possibilité de primaires
ouvertes aux citoyens.
Dans une période marquée par la
crise économique, où les questions
écologiques pourraient passer au
second plan, l'unité des Verts sera
plus que jamais requise.
Nous croyons à l'avenir d'un grand
parti écologiste en France, comme il
en existe dans d'autres pays
d'Europe. Le changement est possible en 2012. Nous sommes convaincus que plus les Verts seront forts,
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SIGNATURES
UNIR
MOTION
ALSACE
AQUITAINE
Christine DURNERIN, Philippe
HERVIEU.
BRETAGNE
Michel BALBOT, Jacques CAPLAT,
Jacqueline CAPLAT-GOUELOU, Didier
CHAPELLON, Jeannick DELTOUR,
Michel DIVERCHY, Claire HERLIC,
Guillaume LEROUX, Gérald LOOS,
Isabelle METAYER.
CENTRE
Jean-Philippe GRAND, Dominique
RONCERAY, Thierry SOLER.
CHAMPAGNE-ARDENNE
Gérard CROUZET, Raymond
JOANNESSE, Gerard JOLY, Stéphane
JOLY, Alain LEBOEUF, Jacques SAUX,
Véronique VIEILLOT, Thierry WIPPLER,
Mireille WOJNAROWSKI.
FRANCHE-COMTÉ
Dominique ALAUZET, Eric ALAUZET,
Catherine BALLOT, Marc BARRA, Rémy
BESSOT, Brigitte BIANCALANA, Pascal
BLAIN, Marc BORNECK, Patrick
BOUHAN, Julien BOURGEOIS, Danièle
BOURGON, Marie-Agnès
CHALUMEAUX, Cyrielle CHATELAIN,
Philippe CHATELAIN, Laurence
CISZEWSKI, Sabine DUC, Eric
DURAND, Michel GEORGES, Catherine
HABERT, Yves KETTERER, Bernard
LACHAMBRE, Michèle LAGARDESONNIER, Jean-Claude LAMBERT, Thierry
LEBEAUPIN, Simone LEVAVASSEUR,
Madeleine LEVIEUX, Bernard LITTOT,
Jean-Roger LOUP, Dominique MASSON,
Renate MEIER-GERLAND, Claude
MERCIER, Sylvie MEYER, Isabelle
NOUVELLON, Françoise PRESSE, Denis
RINGUET, Gérard ROY, Jean SIRON,
Bernard SONNIER, Claude STEVENOT,
Nicole TILLMANN, Nicolas TINGUELY,
Corinne TISSIER, Catherine TOULET,
Patrick TOULET.
Aline ARCHIMBAUD, Jacques
ARCHIMBAUD, Jacques AUBARD, JeanFrançois BAILLON, Frédéric BENHAIM,
Jean-Félix BERNARD, Stéphane F.m.
BERNARD, Michel BOCK, Christophe
BONAZZI, Laurent BOUDEREAUX,
Michel BOUILLOT, Véronique
BOURDAIS, Catherine CANDELIER,
Patrick CHAIMOVITCH, Bernard
CHAPPELLIER, Dominique CLOAREC,
Pierre-Marie COITEUX, Jean-François
COLLIN, Francine COMTE SEGRESTAA,
Sophie DEFFARGE, François
DELCOMBRE, Denis DELRIEU, MariePascale DELUEN, Jean-Marc DENJEAN,
Jean-Pierre DURAND, Guillaume
DURIEUX, Pascal DURIEUX, Lino
FERREIRA, Emilie FLEURY, Patrick
FRANJOU, Paulette FRANTZ-JANEY,
Céline FREBY, Natalie GANDAISRIOLLET, Frédéric GRADWOHL,
Christian HACKEL, Marc KIENY, Pénélope
KOMITES, Jean-Patrick LE DUC, Philippe
LEBEAU, Laure LECHATELLIER, Alain
LIPIETZ, Élisabeth LOICHOT, Hamilton
LOPES DOS SANTOS, Jean-Jacques PAYS,
Liliane PAYS, Patrick PLANQUE, MarieFrançoise PORCHE, Mariette PORCHE,
Jean-François POUPEL, Dominique
POUSSOU, Alexis PROKOPIEV, Olivier
ROBERTY, Christiane ROCHWERG,
Damien ROMANET, Mariannick SAOÛT,
Heidi SERGENT, Anne SOUYRIS, Philippe
STANISIERE, Frédérique TARRIDE, Henri
TIRARD, Tân TRAN, Alain TUBIANA,
Michel VAMPOUILLE, Dominique
VOYNET.
VERTS
Danielle AUROI-GENIN, Anne BABIANLHERMET, Michel COSTE, Norbert
MAKRAF-ESPINASSE, Hervé
BOURGOGNE
ILE-DE-FRANCE
DES
AUVERGNE
Antoine ASTRUC, Guy-Claude BOMAL,
Daniel BOSQUET, Pascal CHAPELLE,
Claire CHUPPE, Bérengère DAUVIN, JeanNoël DURAND, Michel FREMONT, Pascal
GILOIRE, Colette GISSOT, Béatrice
GOSSET, Johann GUERARD, Julien
HERMILLY, Yves JAMBU, Francis JOLY,
Jean-Marc JOLY, Julie LAISNEY, Benoit
LAMY, Christophe LANGLOIS, Christian
LEREVEREND, Aurélie LEVASSEUR, Rudy
L’ORPHELIN, Jean-Claude MAGALHAES,
Anthony MARIE, Hélène MARIE, Mickael
MARIE, Sabine MICHAUX, Virginie
MOREAU, Pascal POISSON, Stephane
RENARD, Thomas RIBES, Yannick
SOUBIEN, Jérôme VIRLOUVET.
2008
Jean-Pierre AUBRY, Benoist AULANIER,
Cécile BABY, Thierry BAUDRY, Eric
BELET, Didier BERT, Michel BILLAUD,
Ghislaine BOUTTEVILLE, Yannick
BRETAGNE, Gaëtan BRIZARD, Martine
BRUN, Sylvie CASSOU-SCHOTTE, Didier
CHASSAING, Gérard CHAUSSET, Patrice
COFINET, Jean Yves CÔME, André
CONQ, Francis CORTEZ, Anne
COUPLAN, Laure CURVALE, Frédéric
DANJON, Christiane DE DIANOUS,
Nathalie DELEST, Bruno DELMON, Pascal
DERACHE, Jean-Yves DEYRIS, Daniel
DUPOIRIER, Martine ETCHEGOIN,
Philippe ETCHEVERRY, Gérard FELICES,
Patricia FENOCCHIO, Isabelle GARY,
Stephane GASO, Stephanie GEORGES,
Yannick GUILLAUME, Dominique
GUYET, Jean HARISTOY, Daniel
HEGOBURU, Fabien HEGOBURU,
Fabrice HERPIN, Julie KERVENNIC, Joël
LAC, Jeanne LASSARTESSE, Jean-Marc
LASSUS, Claire LE LANN, Dominique
LEFAURE-KELOUFI, Jean LISSAR, Serge
LOONIS, Denis MARCHAND, Violette
MELENDEZ, Catherine MICHEL, JeanFrancois MOREAU, Nathalie PAROIX,
Elisabeth PATRIAT BRAX, Claude PEREZ,
Pierre PESSAN, Marie PICARD-FELICES,
Christophe PILARD, Jean-Claude
PRADELS, Jérome PROVOST, Olivier
RICHARD, Christian ROBINE, AnneCéline ROCHARD, Christian SAUVE,
Matthieu SCHMITT, Yves SEBIRE, JeanMichel SEGRETIN, Matthias
SWIERZEWSKI, Loic TALPAERT, Thérése
URRUTY, Dominique VAILLANT, Pierre
VEDRENNE, Bérénice VINCENT.
BASSE-NORMANDIE
BERNARD, Monique BERTRAND,
Monique DIEULAFAIT, Pierre
DIEULAFAIT, Jean-Claude DUJARDIN,
Jean-Marc FEREY, Michel FLAMBARD,
Jean-Pierre GIROD, Sophie HOUDARTMOUSSET, Frédéric LAMBLIN, Denis
LANGLOIS, Thierry LECERF, Stéphane
LEFÉBURE, Alain LOEB, Pascal
MAGORAOU, Nathalie MAINE, Thierry
MENIL, Catherine MICHAUX, FrancoisMarie MICHAUX, Jean-Louis MICHAUX,
Laurent MOINET, Véronique MOINETHÉDIN, Cyrille MOREAU, Daniel
MOUSSET, Amos N’DJEM-NADI, Gérard
NEUVILLE, Thierry QUENNEHEN,
Ludovic ROMAIN, Elisabeth ROUSSEAU,
Claude TALEB, Laurence TRANCHARD,
Stéphanie TRANCHARD, Jean
VITTRANT.
Isabelle AGIER CABANES, Andrée
BUCHMANN, Marie-Dominique
DREYSSE, Marie-Josée ESCOBAR, Jacques
FERNIQUE, Michèle GARTNER, Ali
HAMZA, Jean-Jacques HEITZ, Alain
JUND, Ahmet KIRAZ, Özlem KIRAZDEMIR, Julie KOSMAN, Gérard
SCHANN, Jacky WALCH, Maher WANLI,
Danièle WERCK.
MANTELET, Vincent MANTELET,
Martine MANTELET-REMBERT, Gérard
MATICHARD, Lionel ROUCAN.
plus nous pourrons transformer la
gauche, plus ce changement sera possible. Pour réussir, soyons ouverts,
audacieux et imaginatifs !
OAI
Nathalie ALCARAZ, Yosra ATTIGUI,
Camille BACO, Roselyne BAHLER,
Dominique BALITRAN, Marianne
BAUDIER, Mahfoud BENALI, Morad
BENALI, Mustapha BENALI, Abdel
BENBAKIR, Pascale BENOIT, Henri
BRACCO, Jerome BRUWIER, Stephanie
HAUTE-NORMANDIE
Mathias ADER, Laurent BADREAU, Olivier
49
je
donne
F
15/10/08
6:05
Page 50
OUVERTURE,
AUDACE,
IMAGINATION ! (OAI)
OAI
CABANTOUS, Claire CATHALA, Monique
CHAIBI, Christophe CHIRON, Sandrine
CHIRON, Michèle COMPS, Ghislaine
COPOIS, Jean-Marie COPOIS, Michel
CORNUET, Rose-Marie COUSTELLIE,
Francis DELBE, Nabil DIFAI, Nicole
DIRCKX, Philippe DOUGUET, Michel
DUMAS, Christian DUPRAZ, Mohamed
EL-ARMOUZI, Marc ERGUN, Monique
FERRER, Hermione FERRIER, JeanFrançois GERMAIN, Myriam GICHUKI,
Pascal GUILLAUMES, Stéphane
GUYOMARCH, Zohra HAMAM, Philippe
HANSEMANN, Franck HUETTE, Agnes
LANGEVINE, Bernard LAPORTE, Soumya
LAQHILA, Alain LECOMPTE, Josiane
LEINENWEBER, Manon LENTHERIC,
Romain LENTHERIC, Colette LLECHWALTER, Claude LLENAS, Rabie
MADJOUL, Mustapha MAJDOUL,
Jacqueline MARKOVIC, Nelly
MARTINEZ, Marie MASSART, Fabrice
MASSE, Katia MINGO, Nicole
MOSCHETTI-STAMM, Luc NICON, Tom
NICON, Bernadette-Julie ORTEGA,
Philippe PANCRACE, Artee PANRAY,
Olivier PARRA, Aline PEREZ, Philippe
PEREZ, Pascale PIBOT, Abderahman
RACHIDI, Emmanuel REYNAUD,
Claudine RIPOLL, Jean-Louis
ROUMEGAS, Pierre SABAT, Gerard SAEZ,
Philippe SAINTLOS, Luc-Laurent
SALVADOR, Catherine SANT, Monique
SCHECK, Marie-Thérèse SOLIVA, Roman
STAMM, Astrid STEINMETZ, Nicole
SUBIROS, Safia TAGUIG, Saida TAILEB,
Janine VERGOZ, Claude VOISIN, Thierry
VROMET.
2008
DES
VERTS
46-50_OF-AG08.qxp
MIDI PYRÉNÉES
François ARCANGELI, Jacques BLOY,
Suzanne BOUGHATTAS, Elisée
BRUGAROLAS, Jean-Louis CALMETTES,
Stéphane COPPEY, Gilles DADOU, Nicole
DEDEBAT, Françoise DEDIEU-CASTIES,
Michel DOMENC, Catherine
DUBUISSON, Medhi-Ahmed
IMELHAÏNE, Luc LICARI, Hugues
MOURGUE, Josiane MOURGUE, Bruno
PIQUET, Catherine PIQUET, Jean-Pierre
QUEILLE, Pierre REDONNET, Thibault
RENAUDIN, Alain RIGOUT, Marc
SARACINO, Georgette SAUVAIRE, Michel
VANHOVE, Julien VIDAL, Marc VIDAL,
Bernard YVERT.
NORD-PAS-DE-CALAIS
Benoît BERTHÉ, Denis BUHAGIAR,
Régine CALZIA, Bernard DESPIERRE,
Claudine DUCELLIER, Thérèse
KOZLOWSKI-MARESCAUX, Thérèse LE
GOFF-VANIEZ, Marcel LEFEVRE, PauloSerge LOPES, Jérôme ROHART, Didier
SPECQ, Bernard WEISBECKER.
PAYS DE LA LOIRE
Laurent AKRICHE, Gérard AUBRON, Guy
AUMAND, Aïcha BASSAL, Marie-Jeanne
BAZIN, Patrick BAZIN, François
BEAUMERT, Pierre BEAUMERT, Stéphane
50
BERTRAND, François BILLET, Nicolas
BOESPFLUG, Joseph BONNET, Gaëlle
BOSSIS-ROMI, Emmanuelle
BOUCHAUD, Lucien BOURDEAU,
Suzanne BOUYER, Nadine BRUCHER,
Dominique BRUNEAU, Jean-Marie
BRUNEAU, Olivier BULARD, Christelle
CARDET, Christophe CARDET, Françoise
CARITAN, Bertrand CARON, Jean-Claude
CHAUVIGNE, Pascale CHIRON,
Guillaume CHOCTEAU, David CHOPIN,
Catherine CHOQUET, Yves CHOQUET,
Monique CLEMENT, Jacques COCHY,
Jean COIRIER, Mado COIRIER-CLOUET,
Claude COQUELLE, Patrick COTREL,
Michel CRETIN, Maryvonne CROSNIER,
Christian DAMENSTEIN, Malika
DARMOUNGAR, François DE RUGY,
Philippe DEGUIRAL, Christine DELABYE,
Gilles DENIGOT, Sylvie DENIGOT, Bruno
DUBOIS, Vincent DULONG, Catherine
ESNEE, Jean-Marie GAILLARD, MariePaule GAILLOCHET, Gilbert GALLIOT,
Bernard GARNIER, Hélène GARNIER,
Claudine GOICHON, Jacky GOMARD,
Nicolas GOUON, Sylvie GRANGER, JeanSébastien GUITTON, Nicole GUYBECHET, Nicolas HELARY, Yann
HELARY, Sylvain HENAFF, Henri-Claude
HOUSSAIS, Didier JACQUES, Christian
JAMES, Thierry KERVESTIN, Micheline
LABROUSSE, Romain LANGLET, PierreYves LE BRUN, Jean-Pierre LE LAY, JeanMarc LE RAY, Raymond LEDUC, Pascal
LEON, Marie LEROUX, Bruno LEROY,
Charlotte LEYDIER, Jean-Philippe
MAGNEN, Gilles MAHE, Marie-Noëlle
MANDIN, Bernard MASSUYEAU, Eric
MIGNON, Emmanuel MOREL, Arlette
MOUSSEAU, Patrick NAIZAIN, Michel
NARIOO, Franck NICOLON, Dominique
NORVAL, Jean-Marc PANSARD, Régis
PASQUIER, Pascal PICHON, Bernard
PLOT, Christelle POTTIER-CHOPIN,
Colette PRAT, Didier QUERAUD, Mathieu
QUERAUD, Daniel RAMPONI, Frédéric
RATOUIT, Colette RECLUS, Joëlle
REMOISSENET, Monique RICHARD,
Raphaël ROMI, Boris SALLAUD, Clotilde
SERS, Danielle SIMON, François SIMON,
Paul-Gaël SIMON, Loïc SIMONET, JeanFrançois TALLIO, Anne-Lyse THOMINE,
Isabelle VERDON, Grégoire VIALLETON,
Patrick YOU.
PICARDIE
Bruno GUILLEMIN, Christine
GUILLEMIN, Delphine
SCHWINDENHAMMER.
POITOU-CHARENTES
Didier BERTIN, Jean COLLON, Brigitte
DESVEAUX, Serge MORIN, Dominique
THOMAS, Klaus WALDECK.
Pierre AUBRY, Marie-Christine
BOUCHEZ, Jean-Marc CARBOUE, Claude
GAECHTER, Rémi GAECHTER, Denis
LEBIODA, Bernard LETERRIER, Benoit
NOEL, Antoine THOUROUDE.
RHÔNE-ALPES
Jean-David ABEL, Dominique ALLAIN,
Jean BAETZ, Jean-Michel BAILLY, Allaoua
BAKHA, Pascal BARBIER, Marie BERGER,
Françoise BESNARD, Gilles BUNA, Bruno
CHARLES, Josette CHIRIGNAN, Philippe
CHIRIGNAN, Jean-Marie CHOSSON,
Maxime CROCHEMORE, Clotilde
CROUZET, Philippe CROUZET, Manon
DE TONNAC, Fabrice GONTARD, JeanPaul GOURDANT, Guylaine GOUZOUTESTUD, Zaher HARIR, Pierre HEMON,
Catherine HERBERTZ, Richard LEFEVRE,
Olivier LONGEON, Sylvie LONGEON,
Jean-Luc MARQUET, Maurice MOREL,
Jean-Claude PICARD, Raymonde
PONCET, Françoise RIVOIRE, Mireille
ROY, Patricio SILVA-BRIGNARDELLO,
Jean-Louis TESTUD, José-Louis THERY,
Elvan UCA, Philippe VIALLETON.
SAVOIE
Bernard BACHASSON, Michèle BRET,
Philippe CANTALOUBE, Jean-Louis
MOLIÉ.
51-58_P_AG08.qxp
15/10/08
6:08
Page 51
6
53
UTOPIE CHEZ LES VERTS
56
HORS TENDANCES ...........................................p.
57
VERTS
VERTS .....................................p. 58
HARTE ENTRE LES
URGENCE HISTORIQUE DE CONSTRUIRE
UN PROJET POLITIQUE ALTERNATIF À GAUCHE ..........p.
OMBATTRE LES ADHÉSIONS
DE COMPLAISANCE ..........................................p.
TRE ÉLU-E
OUR DES DÉCISIONS
MAJORITAIRES .................................................p.
4C
5Ê
6C
VERTS
TOURNESOL
! ........................p. 52
DES
OUR UNE FÊTE DU
AVEC TOUS LES ÉCOLOGISTES
2008
THÉMATIQUES
1P
2P
3 L’L’
ET LES JEUNES
54
MOTIONS PONCTUELLES THÉMATIQUES
51
je donne
15/10/08
6:08
Page 52
1
VERTS • ASSEMBLÉE
ORDINAIRE 2008 DES VERTS
TEXTEGÉNÉRALE
SOUMIS
AU VOTE
51-58_P_AG08.qxp
VERTORDINAIRE
N° 25 • LA
2008
TRIBUNE
DES VERTS
DES
GÉNÉRALE
L
POUR UNE FÊTE DU TOURNESOL
AVEC TOUS LES ÉCOLOGISTES !
e rassemblement de écologistes
va se concrétiser dans des listes
aux élections européennes de
2009.
3/ Qu'un numéro spécial de vert
contact co-financé avec nos partenaires
soit consacré à cet événement pour le
programme.
Une grande fête populaire de tous les
acteurs de l'écologie constituerait un
ballon d'oxygène pour notre mouvement
et offrirait un cadre propice au dialogue
et aux échanges en dehors des élections.
1/ Que les Verts proposeront à tous les
acteurs de l'écologie, associatifs, syndicalistes, producteurs bio… la mise en place
d'un comité d'organisation de la fête du
tournesol avant septembre 2009. Celuici aura pour mission de préparer une
grande fête au plus tard avant la fin de
l'été 2010. Il mettra en place une charte
de principes et les conditions financières
nécessaires à la pérennisation de cet événement.
2/ Qu'une délégation spécifique « organisation de la fête du tournesol » soit
créée au sein du collège exécutif afin
d'en assurer la coordination. Le membre
du CE ayant cette responsabilité veillera
notamment à la participation de toutes
les régions (appel à bénévolat, organisation de collectes de fonds pour l’impression des tracts, affiches,..)
SIGNATURES
ALSACE
Djamila SONZOGNI, Hugues STOECKEL.
AQUITAINE
Bruno BEZIADE, Marie-Claude BUISSON,
Christian MERLETTE, Nathalie
RICHARD, Clément ROSSIGNOL, Toufik
ZARROUGUI.
BOURGOGNE
Jean-Michel GAMBIER, Catherine
HERVIEU-DURNERIN, Michel
MORAND.
BRETAGNE
Pierrick MORIN.
FRANCHE-COMTÉ
Cyrielle CHATELAIN.
Catherine FENAULT.
ILE-DE-FRANCE
Isabelle AGIER CABANES, Éric BEAL,
Laurent BOUDEREAUX, Marie-Claire
BOUNON, Xavier CANTAT, Fanny
CARMAGNAT, Elya CONZA, Jean-François
CORIOLLE, Annie COUPAS, Jean-René
COURTOIS, Geneviève CRON, Francesca
DANDOLO, Adrien DELASSUS, François
DOUCET, Denis DROUHET, Jean-Luc
DUMESNIL, Armelle DURAND-DUBIEF,
René DUTREY, Jean FAUROUS, Guillaume
FILLON, Cécile GAUTHERON, Bernard
JOMIER, Nabila KERAMANE, Michelle
LAPERROUSAZ, Nathalie LAVILLE, David
LE PABIC, Martine LEBRANCHU, Dan
LERT, France LERT, Cedric MESSIANT,
Zine-Eddine MJATI, Hervé MOREL, JeanVincent PLACE, Céline RACIN, Alexandre
RAMBAUD, Olivier RAYNAL, Corinne
RUFET, Stéphane SITBON-GOMEZ,
Aurélie SOLANS, Yann SOLANS, Bruno
TARRAUD, Anne TETAUD-FILLON,
Claude YABANDA.
Laurent DUPONT.
LIMOUSIN
Hayat LOTFI, Florent MIGNOT, JeanClaude SIMIOT.
LORRAINE
Sylvain MARTINEZ.
MIDI-PYRÉNÉES
Dominique QUEIJA.
52
POITOU-CHARENTES
Louise LAVILLAUROY.
Elise BELTRAME, Olivia BLANC, FrançoisMichel LAMBERT, Jean RIESENMEY,
Colette RUBIROLA, Michèle RUBIROLABLANC.
HAUTE-NORMANDIE
Les adhérents réunis en assemblée fédérale décentralisée décident :
Alexis BRAUD, Bernard CROZEL, Rémi
GUERBER, Grégoire VIALLETON.
C'est un premier pas mais nous souhaitons aller plus loin et offrir avec l'ensemble des associations écologistes un
rendez-vous annuel qui s'inscrive dans la
durée.
Face à une droite autoritaire et liberticide, il est important de recréer des espaces de liberté et de débats en France. Il
est nécessaire également que Les Verts se
réapproprient le sens festif et pédagogique de la politique, que nous redonnions un sens à notre vieille maxime
« faire de la politique autrement ».
PAYS DE LA LOIRE
RÉUNION
Jehan CLAUX, Christophe POMEZ.
RHÔNE ALPES
Dominique MUNARI, Loïc ROBERT.
e je donne2
51-58_P_AG08.qxp
15/10/08
6:08
Page 59
POUR DES DÉCISIONS
MAJORITAIRES
L
Article XVII – B – Prises de décision
- Pour les Assemblées Générales, les référendums, le CNIR, le Conseil Politique
et le Collège Exécutif:
- les majorités sont calculées sur la base
des exprimés (pour et contre) au
o La décision est prise à 50% des votes
exprimés
lieu d'un calcul sur la base des votants
(pour, contre et blanc)
Cette décision s’applique pour toutes les
instances au lendemain de l’AG décentralisée de Novembre 2008.
VIALLETON.
POITOU-CHARENTES
Alain BUCHERIE, Jean-Yves LE TURDU.
ors du référendum sur la
Réforme Interne il était proposé
aux adhérents de se prononcer
sur la question N°3 suivante
Olivia BLANC, Philippe CHESNEAU, Joëlle
FAGUER, Mari-Luz HERNANDEZNICAISE, Ghislain NICAISE, Hervé
RICHARD-COCHET.
RHÔNE ALPES
Marianne BERRARD, Philippe BERRARD,
Maguite CHICHEREAU-DINGUIRARD,
Pierre KERMEN, Jean-Marc LECULIER.
- au CNIR les décisions sont prises à
50 % des exprimés (pour et contre) au
lieu de 50% des votants et 60% des
exprimés
BOURGOGNE
Christine DURNERIN, Philippe HERVIEU.
BRETAGNE
Michel BALBOT, Stéphane BIGATA,
Yannick CAIRON, François CHALOPIN,
Jeannick DELTOUR, Damien GIRARD,
Claire HERLIC, Philippe LADAME,
Dominique RAMARD, François SAUNIER,
Martine TRESSARD.
VERTS
La Cave qui estime le poids des tendances excessif et paralysant dans le fonctionnement des Verts, que le jeu sur les
majorités selon les règles actuelles est
opaque et antidémocratique, propose
donc la modification suivante de notre
Agrément Intérieur :
Pascal GILOIRE, Julien HERMILLY,
Mickael MARIE.
DES
La Cave, initiatrice de cette proposition,
visait à atténuer un jeu de tendances,
que nous considérons comme néfaste à
l’action politique des Verts. Ce jeu
consiste à utiliser la règle pour sur-valoriser le poids relatif de tendances très
minoritaires. La nécessité pour les propositions majoritaires d’obtenir 60% des
voix, conduit les tendances les moins
représentatives à «monnayer» leur soutien, soit par un affadissement de la décision, soit par un avantage sur une autre
question.
BASSE-NORMANDIE
2008
La Cave, favorable à cette proposition,
considérant qu’elle est majoritaire dans le
parti, estime donc légitime que la question soit à nouveau posé dans le cadre de
notre Assemblée Générale souveraine, de
façon à poursuivre la Réforme Interne.
SIGNATURES
Cette proposition avait obtenu 57,46%
des voix. Bien qu’étant majoritaire, elle
n’avait pas obtenu 60% des voix et n’avait donc pas été retenue, illustrant par là
même le paradoxe qu’elle cherchait à
combattre.
ILE-DE-FRANCE
Joëlle BARBIEUX-MOREL, Denis
BAUPIN, Franck BERGDOLT, Véronique
BILLAND, Catherine CALMET, Pascal
CANFIN, Mathias CHAPLAIN, Yves
COCHET, Dominique DEBOISE, Marc
DENIS, Jean-Luc DUMESNIL, Dominique
DUSSART, Mireille FERRI, Evelyne
HONORE, Louis JOUVE, Sylvain
KERSPERN, Farid KOURDI, Frédéric
LABARTHE, Renaud MARTIN, Sandrine
MEES, Jean-Jacques MERCIER, Hervé
MOREL, Thomas MOREL, Michel
MOSSER, Frédéric PUZIN, Fernand REAL,
Charles RÉMY, Eva SAS, Pierre SERNE,
Anne SOUYRIS, Anne-Marie XAMBEU.
Christian BOUSQUET.
MIDI-PYRÉNÉES
Henri AREVALO.
NORD-PAS-DE-CALAIS
Vincent BOCQUET, Christiane
BOUCHART, Jacky BOURGEOIS, JeanFrançois CARON, Christine
DEGRUGILLIER, Alfred DUPARCQ,
Francis MARECHAL, Christelle
PONITZKI.
PAYS DE LA LOIRE
Patrick BAZIN, Gilles DENIGOT, Sylvie
DENIGOT, Jean-Philippe MAGNEN,
Michel NARIOO, Didier QUERAUD,
Gwendal REVAULT, Grégoire
53
je donne
15/10/08
6:08
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3
L’UTOPIE CHEZ LES VERTS
L’URGENCE HISTORIQUE DE CONSTRUIRE
UN PROJET POLITIQUE ALTERNATIF
À GAUCHE
Motion ponctuelle déposée
par le mouvement UTOPIA
velles formes de propriété de l’entreprise
- collectives, démocratiques et relocalisées.
D
Pour la déconstruction des trois
dogmes de l’idéologie productiviste dominante : le mythe de la
epuis plus de deux ans, un certain nombre de militants Verts
ont rejoint Utopia, mouvement politique de gauche transpartis. Ils
l’ont fait non seulement en tant que
2008
DES
VERTS
51-58_P_AG08.qxp
croissance comme solution « miracle », la
consommation comme seul critère d’épanouissement personnel, la centralité
de la « valeur » travail comme seule organisation de la vie sociale.
militants politiques, mais également comme militants associatifs
ou syndicaux, voire en tant que
« simples » citoyens. Le nom même de Pour de nouveaux indicateurs de
l’association reflète la raison qui leur a développement (IDH, BIP 40,
fait rejoindre ce mouvement : l’espérance
de l’utopie dont nous souhaitons réhabiliter l’expression à l’occasion des débats à
venir et porter notre projet partout où
nous sommes présents, au-delà des querelles partisanes.
UTOPIA défend des idées « historiques » et constitutives de l’identité et des
« fondements de l’écologie politique »
des Verts : la critique de la triple
aliénation aux dogmes de la
croissance, de la société de
consommation et de la centralité
de la « valeur » travail ; la défense
d’une autre société, fondée sur des bases
nouvelles, seule à même de répondre au
défi historique qui nous est posé par la
crise écologique.
La nécessité d’une remise
en cause globale du
système productiviste et la
construction d’un idéal :
notre alterdéveloppement
Pour un dépassement du système
capitaliste, dont le seul objectif est la
rentabilité du capital, qui transforme les
désirs en besoins, érige le travail et le
mérite en valeurs, pose l’échelle économique et sociale comme la hiérarchie
naturelle des rapports humains, génère
de plus en plus d’inégalités et détruit les
ressources naturelles.
Pour le développement de l’économie sociale et solidaire, une
nouvelle délimitation de l’espace de la
sphère marchande, une nouvelle dimension pour la sphère publique, et de nou-
54
Indicateur de Santé Sociale, empreinte
écologique...) publiés et présentés au
Parlement et dans les collectivités territoriales pour alimenter le débat public
sur le sens du développement de nos
sociétés.
Pour un nouveau rapport au
temps par la poursuite de la réduction
du temps de travail avec pour premier
objectif la semaine de quatre jours pour
permettre de faire profiter à tous des
gains de productivité, de mieux répartir
le travail et de permettre la valorisation
des activités culturelles, sociales et solidaires dites « improductives ».
Pour l’instauration d’un revenu
universel d’existence sous forme
Pour une nouvelle politique
énergétique avec sortie du nucléaire et
par adoption de scénarios énergétiques
alliant sobriété, proximité, efficacité avec
production d’énergies renouvelables
décentralisées et choisies démocratiquement.
Cette alternative politique doit selon
nous se construire autour de l'émer-
gence d'une gauche d'avantgarde fondée sur une identité
écologiste, altermondialiste et
antiproductiviste, capable de transformer la société, de porter de nouveaux
idéaux et de les réaliser.
A l’issue de l’Assemblée Générale de
2008, la direction des Verts devra se
consacrer à rendre possibles les
conditions nécessaires à une telle
reconfiguration autour d’un idéal
de gauche clairement affirmé.
Dans ce contexte, UTOPIA s'emploie à
faire converger citoyens, associatifs, intellectuels et politiques, pour imaginer et
construire un projet de société d’avantgarde fort, humaniste et fraternel, dépassant le système capitaliste. Toute la
d’allocation versée de manière inconditionnelle, permettant l’accès de tous aux
biens fondamentaux, hors de toute
logique d’assistanat et de toute aliénation
à la « valeur » travail.
démarche d’UTOPIA est bien là :
porter un idéal, définir une ligne
politique claire, défendre des
mesures radicales et concrètes.
Pour l’accès de tous à des droits
fondamentaux élargis, financés par
Les Verts sont aujourd’hui porteurs
d’une responsabilité historique à
gauche : nous devons redonner
les fonds publics et bénéficiant à tous :
accès aux soins, au logement, à l’éducation, droit à la mobilité, accès à la culture et l’information...
sens, matière et projet à l’écologie
politique . C’est notre impératif et
notre urgence.
Pour un nouveau droit à la
migration reconnu par une politique
migratoire ouverte, respectant les Droits
de l’Homme et reconnaissant les migrations comme facteurs de richesse.
Pour une nouvelle logique agricole mondiale respectueuse d’un véritable droit à la souveraineté alimentaire
de chaque pays, privilégiant les circuits
courts et une agriculture vivrière bioorganique.
Ce texte est également
téléchargeable sur notre site
www.mouvementutopia.org
Mouvement Utopia,
33 rue Falguière, 75015 Paris.
e je donne3
51-58_P_AG08.qxp
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6:08
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L’UTOPIE CHEZ LES VERTS
L’URGENCE HISTORIQUE DE CONSTRUIRE
UN PROJET POLITIQUE ALTERNATIF
À GAUCHE
SIGNATURES
MIDI-PYRÉNÉES
ALSACE
NORD-PAS-DE-CALAIS
AQUITAINE
Dominique REFFAY.
BASSE-NORMANDIE
François MAILLARD.
BRETAGNE
Thierry CADOUX, Gérard LOUVEL,
Marie-Pierre ROUGER.
CENTRE
Benjamin DROUILLET.
CHAMPAGNE-ARDENNE
Gerard VAN-MELCKEBEKE.
ILE-DE-FRANCE
Michel-Antoine CALLENS, Daniel
COMPERE, Karima DELLI.
PAYS DE LA LOIRE
Augustin GROSDOY.
Lyane ALLIBERT, Jean-Claude GAMOT,
Nicole HUGON, Michèle PONCETRAMADE.
RÉUNION
POUSSARD, Jean-Marc TAGLIAFERRI.
RHÔNE-ALPES
Philippe JOLY, Jean-Michel LACROUTE,
Patrick PINOT, Pierre RIGUET, Michel
WILSON, Muttiah YOGANANTHAN,
Sophie YOGANANTHAN.
SAVOIE
Hervé BOSSON, Martine LÉGER, Olivier
MAROUZÉ, Laurent MOCCOZET, Marc
POSIERE, Josiane SCHEPPLER-DUBEAU.
2008
DES
VERTS
Marie AOUSTIN, Francine BAVAY, Jacques
BOUTAULT, Rémy BOVIS, Régis
BRASSEUR, Fanny CARMAGNAT, JeanFrançois CASSANT, Yves CONTASSOT,
Sergio-Pablo CORONADO, Claire-Lucie
CZIFFRA, Helder DE OLIVEIRA, Jérôme
DESQUILBET, Manuel DOMERGUE,
Armelle DURAND-DUBIEF, Patrick
FARBIAZ, Corine FAUGERON, Nicole
FRYDMAN, Matthieu GUARY, Benjamin
HUBERT, Jean LAFONT, Jean-Charles
LALLEMAND, Alice LE ROY, Cyril LE
ROY, Jean LEMAIRE, François
LONGERINAS, Pierre LUCOT, Flavie
MARTIN, Jean-François MENSION, Muriel
MENSION, Claire MONOD, Charlotte
NENNER, Elisabeth PAGNAC, Marc
SAGETAT, Mariannick SAOÛT, Frédéric
SARKIS, Pierre TREMEL, Philippe
VICHERAT.
Jean BOSC, Jean-Marc CAZOTTES.
Christophe ZANDER.
Françoise ALAMARTINE, Yves BASTIDE,
Stéphane CHENERIE, Pierre-Yves
DACHEUX, Kristina WAGNER.
LORRAINE
Guillaume LECORVAISIER.
55
je donne
15/10/08
6:08
Page 62
4
N
ous avons tous connu de près
ou de loin des phénomènes
d'adhésion de complaisance
massifs. Nous sommes un petit parti, et
le faible nombre d'adhérents encourage
ces pratiques qui sont contraires au fonctionnement démocratique du mouvement et font fuir les nouveaux adhérents.
La solution la plus satisfaisante pour
lutter contre ces pratiques serait bien
entendu de faire croître le nombre d'adhérents pour les rendre inopérantes.
Nous soutenons tous les efforts qui
pourraient être faits dans ce sens, mais
dans l'attente, une action doit être entreprise pour limiter ces phénomènes. Trois
types de mesures peuvent être mises en
œuvre :
- la limitation du nombre de mandats
par adhérent
- un délai avant le droit de vote des nouveaux adhérents
- un délai avant de pouvoir remettre son
mandat pour les nouveaux adhérents.
2008
DES
VERTS
51-58_P_AG08.qxp
Nous proposons de mettre en oeuvre un
délai avant de pouvoir remettre son
mandat.
Cela nous parait une solution équilibrée,
qui conserve le principe du droit de vote
dès l'adhésion, mais qui limite la portée
des adhésions de complaisance.
On pourrait penser que cela donne l'image d'un parti moins accueillant, mais
nous pensons au contraire que cela peut
donner l'image d'un parti sérieux et
organisé, et que cette mesure sera parfaitement compréhensible par les nouveaux
adhérents. Les Verts doivent se mobiliser
pour combattre ces pratiques qui sont
contraires à leur valeur, l’adoption de
cette mesure serait un signe fort d’une
volonté collective de changement dans
nos pratiques internes.
56
COMBATTRE
LES ADHÉSIONS
DE COMPLAISANCE
Nous vous proposons donc
d’adopter la mesure
suivante :
« Le droit de vote est acquis lorsque l’adhésion devient effective. Toutefois, le
nouvel adhérent ne peut remettre son
mandat avant un délai de 6 mois à
compter de la validation de son adhésion. Cette mesure s’applique pour
toutes les adhésions validées à compter
du vote de cette motion».
Mandataire de la motion : Eva Sas
LABARTHE, Antoine LAGNEAU,
Jacqueline LAGOUTTE, Jean-Charles
LALLEMAND, Annick LEBOURG, Séverine
LECLERCQ, Colette LECUYER, Frédéric
MAGNIN, Nicole MAIA, Sandrine MEES,
Hervé MOREL, Thomas MOREL, Naïri
NAHAPETIAN, Christophe NAJDOVSKI,
Florence PIJAUDIER-CABOT, Alexis
PROKOPIEV, Fernand REAL, Anaïs REMY,
Charles RÉMY, Eva SAS, Ghislain
SCHENK, Pierre SERNE, Frédéric SPERRY,
Mylène STAMBOULI, Olivier
SZULZYNGER, Denis VASSEUR, Cécile
ZIEGLE.
Christian BOUSQUET.
NORD-PAS-DE-CALAIS
Christiane BOUCHART, Jacky
BOURGEOIS, Jean-François CARON,
Christine DEGRUGILLIER, Alfred
DUPARCQ, Francis MARECHAL, Christelle
PONITZKI, Sabrina SCHLIWANSKI.
PAYS DE LA LOIRE
Patrick BAZIN, Ronan DANTEC, Gilles
DENIGOT, Sylvie DENIGOT, Jacques
HERIVEAU, Jean-Philippe MAGNEN,
Grégoire VIALLETON.
POITOU-CHARENTES
Francoise COUTANT, Jean-Yves LE
TURDU.
SIGNATURES
AQUITAINE
Jean Marc FERRARI, Elisabeth
LONGCHAMBON.
BASSE-NORMANDIE
Yann FORESTIER.
BOURGOGNE
Philippe HERVIEU, Wilfrid SEJEAU.
BRETAGNE
Stéphane BIGATA, Yannick CAIRON, Gisèle
CITHAREL, Damien GIRARD, Philippe
LADAME, Guillaume LEROUX, Janick
MORICEAU, Christiane SEGUIN.
ILE-DE-FRANCE
Joëlle BARBIEUX-MOREL, Franck
BERGDOLT, Véronique BILLAND,
Catherine CALMET, Pascal CANFIN, Fanny
CARMAGNAT, Géraldine CHALENCON,
Mathias CHAPLAIN, Yves COCHET, Yves
CONTASSOT, Geneviève CRON, Francis
DANIEL, Florence DE MASSOL DE
REBETZ, Anne DE RUGY, Dominique
DEBOISE, François DELCOMBRE, Marc
DENIS, François DOUCET, Véronique
DUBARRY, Jean-Luc DUMESNIL,
Dominique DUSSART, Jeanne FAIVRE,
Corine FAUGERON, Florence FAURIEVIDAL, Guillaume FILLON, Danielle
FOURNIER, Thomas GIRY, Mark
HOFFMANN, Evelyne HONORE, Florence
JAMAY, Bertrand JULLIEN, Frédéric
Elise BELTRAME, Marie-Christine
BOUCHEZ, Joëlle FAGUER, Mari-Luz
HERNANDEZ-NICAISE, Lionel MARTIN,
Philippe MUSSI, Ghislain NICAISE, Hervé
RICHARD-COCHET.
RHÔNE ALPES
Roland COMTE, Maurice LE CALVEZ.
5
e je donne
51-58_P_AG08.qxp
15/10/08
6:08
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ÊTRE ÉLU-E
HORS-TENDANCES
L
Alain BUCHERIE, Jean-Yves LE TURDU.
RHÔNE-ALPES
Marianne BERRARD, Philippe BERRARD,
Maguite CHICHEREAU-DINGUIRARD,
Pierre KERMEN, Jean-Marc LECULIER.
SIGNATURES
2008
AQUITAINE
DES
Jean Marc FERRARI.
VERTS
BASS-NORMANDIE
Julien HERMILLY, Mickael MARIE.
BOURGOGNE
Philippe HERVIEU.
- il empêche les militants de trancher les
conflits (même si l’ont reconnaît la compétence d’une personne, on ne peut se
prononcer en sa faveur si elle est dans
une autre tendance)
ILE-DE-FRANCE
La Cave propose donc un mode d’organisation des scrutins comportant une dose
de scrutin préférentiel et une dose de
scrutin tendanciel qui permettrait d’éviter
la majeure partie de ces inconvénients :
POITOU-CHARENTES
Jean ERPELDINGER.
BRETAGNE
- etc…
Patrick BAZIN, Gilles DENIGOT, Sylvie
DENIGOT, Jean-Philippe MAGNEN,
Michel NARIOO, Gwendal REVAULT,
RÉUNION
- il crée artificiellement des conflits (dans
la même tendance deux personnes compétentes ne peuvent être élues en même
temps)
- il défavorise l’adhésion de nouveaux
militants qui peuvent déstabiliser le
contrôle tendanciel d’un groupe local,
départemental, régional…
PAYS DE LA LOIRE
- il favorise l’émiettement des tendances
(être sûr de générer et de contrôler la
candidature au poste d’élu dont le
«leader» a besoin)
Vincent BOCQUET, Christiane
BOUCHART, Jacky BOURGEOIS, JeanFrançois CARON, Christine
DEGRUGILLIER, Alfred DUPARCQ,
Francis MARECHAL, Christelle
PONITZKI, François STASZKIEWICZ.
Elise BELTRAME, Jean-Louis BLANC,
Olivia BLANC, Philippe CHESNEAU, Joëlle
FAGUER, Hervé RICHARD-COCHET,
Michèle RUBIROLA-BLANC.
- il néglige la compétence, l’expérience
acquise, l’adhésion des militants à l’action (il vaut mieux être dans le bon courant qu’être un bon élu)
- il génère des adhésions à des courants
basées sur les chances d’obtenir un poste
plus que sur les convictions (être dans le
courant qui fera des voix et qui aura le
moins de candidats aux postes)
NORD-PAS-DE-CALAIS
« Le mode de désignation des
candidats à des scrutins externes
de liste se fait en respectant la
parité, la diversité, la répartition
géographique et ces désignations
mixent le choix direct des adhérent (e)s (vote préférentiel) et la
représentation des courants (proNous considérons que la désignation de portionnelle des courants) . Les
nos candidats aux élections exclusive- modalités seront précisées dans
ment selon la proportionnelle des cou- l’agrément intérieur, suite à une
rants est un des jeux les plus néfastes de proposition du Collège Exécutif
l’organisation par courantschez les Verts : validée par le CNIR ».
a Cave dans son texte de novembre 2007 «Réussir notre Réforme
Interne», proposait : «Des désignations externes au scrutin préférentiel
et non plus exclusivement à la proportionnelle des courants» (proposition
N°10).
Stéphane BIGATA, Yannick CAIRON,
François CHALOPIN, Didier
CHAPELLON, Jeannick DELTOUR, Claire
DUVAL, Marie-Françoise FAUCON, Claire
HERLIC, Philippe LADAME, Martine
TRESSARD.
Laurent AUDOUIN, Joëlle BARBIEUXMOREL, Denis BAUPIN, Franck
BERGDOLT, Véronique BILLAND,
Catherine CALMET, Pascal CANFIN,
Dominique DEBOISE, Marc DENIS,
François DOUCET, Jean-Luc DUMESNIL,
Dominique DUSSART, Mireille FERRI,
Evelyne HONORE, Sylvain KERSPERN,
Farid KOURDI, Annick LEBOURG, Colette
LECUYER, Renaud MARTIN, Jean-Jacques
MERCIER, Hervé MOREL, Thomas
MOREL, Michel MOSSER, Christophe
NAJDOVSKI, Charles RÉMY, Eva SAS,
Pierre SERNE, Anne SOUYRIS, Christine
VINAS-WALFISCH, Anne-Marie XAMBEU.
Patrice POLLET.
LORRAINE
Ahmed REMAOUN.
MIDI-PYRÉNÉES
Henri AREVALO.
57
je donne
15/10/08
6:08
Page 64
6
CHARTE ENTRE LES VERTS
ET LES JEUNES VERTS
L
es Jeunes Verts sont le mouvement de jeunesse de l'écologie
politique et adhérent aux valeurs
fondamentales des Verts. Ils rassemblent
des lycéen-ne-s, des étudiant-e-s, des
jeunes actif-ve-s de 15 à 30 ans qui s'engagent pour promouvoir et diffuser l’écologie politique auprès des jeunes.
Depuis sa création en 2001 le mouvement s'est développé et compte aujourd'hui plusieurs groupes locaux implantés
principalement dans les grandes villes.
Au niveau local comme au niveau national, les Jeunes Verts travaillent en lien
avec les Verts.
Pour que ce travail se fasse dans les
meilleures conditions possibles, il est
nécessaire de clarifier la relation entre le
parti et son mouvement de jeunesse. Les
Verts et les Jeunes Verts doivent institutionnaliser cette relation d’une autonomie solidaire, sans céder aux dangers de
l’indépendance démesurée ou d’une
autonomie cantonnée à une autonomie
de gestion.
Nous soumettons donc à l'ensemble des
adhérent-e-s Verts réunis à l’occasion de
l’Assemblée fédérale de Lille cette charte
afin de répondre à ce besoin de clarification.
2008
DES
VERTS
51-58_P_AG08.qxp
Charte
Article 1 :
Les Verts reconnaissent les Jeunes Verts
comme leur mouvement de jeunesse, le
lien nécessaire et indispensable entre les
jeunes et Les Verts.
Article 2 :
Les Jeunes Verts se définissent comme le
mouvement de jeunesse des Verts, seul
parti représentant de l'écologie politique
en France.
Article 3 :
Les Jeunes Verts contribuent au développement des Verts et de leurs idées à tous
les niveaux (local, national, européen).
Lors de toutes les échéances électorales,
les Jeunes Verts doivent soutenir Les
Verts.
58
Article 4 :
AQUITAINE
Les Verts s'engagent à aider de manière
financière et logistique les Jeunes Verts
au niveau national comme au niveau
local, en fonction des ressources des
groupes. Les Verts nationaux s'engagent
à aider le niveau fédéral des Jeunes Verts
par le versement d'une subvention
annuelle votée en CNIR.
Mireille CABILLE, Clément ROSSIGNOL,
Toufik ZARROUGUI.
Article 5 :
FRANCHE-COMTÉ
Les Jeunes Verts doivent apporter leur
analyse et leur réflexion aux Verts.
Les Verts s'engagent donc à offrir un
espace d'expression aux deux secrétaires
fédéraux des Jeunes Verts lors des
Conseil Nationaux Inter-Régionaux. Par
conséquent, les deux secrétaires fédéraux
des Jeunes Verts sont membres observateurs du Conseil National InterRégional des Verts.
Article 6 :
L’organisation « Les Jeunes Verts » ne
soutient aucune tendance, motion ou
courant interne aux Verts.
Les adhérents des Jeunes Verts ne peuvent se prévaloir de leur appartenance ou
fonction relatives aux Jeunes Verts dans
le cadre des débats internes menés chez
Les Verts.
Article 7 :
Les Verts reconnaissent Les Jeunes Verts
comme une organisation politique autonome et n'interviennent pas dans ses discussions et votes internes. Les Verts
reconnaissent la souveraineté
des décisions de l'exécutif fédéral, de la
coordination fédérale et de l'assemblée
générale des Jeunes Verts.
Article 8 :
Les Jeunes Verts s'engagent à présenter
une fois par an leur bilan moral et financier devant le Conseil National InterRégional des Verts.
AUVERGNE
Danielle AUROI-GENIN, Nicolas
BONNET.
BRETAGNE
Lars KIIL-NIELSEN, Jocelyne LE
BOULICAUT, Janick MORICEAU.
CENTRE
Antoine GUERBER, Estelle NADAU,
Thierry SOLER.
Marc BARRA, Brigitte BIANCALANA,
Danièle BOURGON, Cyrielle
CHATELAIN, Philippe CHATELAIN,
Laurence CISZEWSKI, Sabine DUC,
Catherine HABERT, Michèle LAGARDESONNIER, Madeleine LEVIEUX, Bernard
LITTOT, Dominique MASSON, Gérard
ROY, Bernard SONNIER, Claude
STEVENOT, Nicolas TINGUELY.
ILE-DE-FRANCE
Sophie ALDEANO-CLUZEAU, Laurent
AUDOUIN, Frédéric BENHAIM, Stéfan
BERTHOLON, Catherine CANDELIER,
Pascal CANFIN, Yves COCHET, JeanFrançois CORIOLLE, Marie
DELHOMMEAU, René DUTREY, Patrick
FARBIAZ, Mireille FERRI, Jacqueline
GUENIN, Stephanie GÜNTHER, Bernard
JOMIER, Antonin KAHN, Nabila
KERAMANE, Rachel KHAN, David LE
PABIC, Dan LERT, Alain LIPIETZ, Claire
LOUPIAC, Joyce MALAI AIACH, Sébastien
MERIC, Cedric MESSIANT, Michel
MOSSER, Frédéric NEAU, Yann
PERSILLON, Jean-Vincent PLACE, Maria
PORTUGAL, Alexis PROKOPIEV,
Alexandre RAMBAUD, Olivier RAYNAL,
Adrien SAUMIER, Aurélie SOLANS,
Jonathan SOREL, Claude YABANDA,
Arlette ZILBERG.
LIMOUSIN
Cyril COGNERAS, Florent MIGNOT.
LORRAINE
Marianne ISLER-BEGUIN.
MIDI PYRÉNÉES
Yves FREMION, Catherine GREZE, Gérard
ONESTA.
NORD-PAS-DE-CALAIS
Vincent BOCQUET, Bruno
NICOSTRATE.
PAYS DE LA LOIRE
Marie-Elisabeth ALLAIRE, François
BEAUMERT, Pierre BEAUMERT, Adeline
CHERIFF, Ronan DANTEC, Nicolas
GOUON, Rémi GUERBER, Yoann
HENDRYCKX, Jean-Philippe MAGNEN,
Sarah TRICHET-ALLAIRE.
SIGNATURES
POITOU-CHARENTES
ALSACE
PROVENCE-ALPES-COTE
D’AZUR
Andrée BUCHMANN.
Louise LAVILLAUROY.
François-Michel LAMBERT, Michèle
RUBIROLA-BLANC.
59-68_C_AG06.qxp
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4
2008
CONTRIBUTIONS
DES
VERTS
• MÉMOIRE VIVE ...................................................p. 60
• RÉUSSIR LA TRANSCROISSANCE DES VERTS
EN PARTI DE L’ÉCOLOGIE POLITIQUE ........................p. 61
• RIEN DE DURABLE
SANS L’ÉCOLE ET LA CULTURE ..................................p. 62
• PLUS EFFICACES, MIEUX ORGANISÉS,
POUR UNE RÉVOLUTION CULTURELLE
DES
TEXTE NON SOUMIS AU VOTE
CONTRIBUTIONS AU DÉBAT
VERTS ! ...........................................................p. 64
59
je donne
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MÉMOIRE VIVE
D
2008
DES
VERTS
59-68_C_AG06.qxp
epuis la création des Verts, très
rarement la question de la
mémoire en constitution de
l’Ecologie politique en France a réellement
été posée, encore plus rarement comme objet
d’étude et d’analyse.
ches, qui pourraient se joindre à ces équipes
ou suivre leurs travaux et les diffuser.
Plus modestement, une participation aux
opérations d’archivage, numérisation, création de supports de diffusion est nécessaire et
peut se révéler mobilisatrice.
Cette contribution
est un appel
à plusieurs titres :
Appel à diffusion.
Ce travail ne vaut que si en réaction les synthèses et les analyses produites alimentent la
réflexion des Verts à tous leurs niveaux d’action. L’animation de lieux de rencontre, de
débats, voire l’appel à de nouveaux témoignages en retour, est un mode possible de rencontre des militants entre eux d’une part, et
face à celles et ceux qu’ils souhaitent convaincre et mobiliser d’autre part.
A brève échéance (12 à 18 mois), est visée la
création d’expositions à partir de supports
très visuels comme outil d’incitation au débat
ou d’illustration de l’indenté de l’Ecologie
politique.
Appel à la constitution d’un stock d’archives le plus complet possible, afin de rassembler le plus grand nombre de documents produits par le parti politique Les
Verts depuis leur origine.
Il s’agit d’une collecte de textes, photos, affiches, enregistrements, d’originaux ou de
reproductions, élément fondamentaux pour
comprendre comment se met en forme, s’approfondit, se réoriente une pensée de
l’Ecologique politique.
L’histoire des Verts français en constitue l’axe
majeur, mais pas unique. Cette collecte prend
tout son sens en englobant les documents
produits avant 1984 ( !) et en s’élargissant
aux archives issues des autres mouvements
écologistes au moins au niveau européen.
Actuellement, les archives des Verts français
ont été transférées au Musée du Vivant- Agro
Paris Tech ex INA P-G où enseigna René
Dumont (convention signée entre Laurent
GERVERAU et Mireille FERRI, le 29 mai
2008).
Appel à témoignage.
Un document « parle » toujours en soi.
Mais il dit bien plus et souvent bien plus
juste rapporté au contexte dans lequel il a été
conçu, élaboré, utilisé. Le complément de la
collecte est donc le témoignage de celles et
ceux qui peuvent « parler sur » les affiches,
motions, campagnes dont nous conservons la
trace écrite ou graphique.
Appel à analyse.
Ce double trésor (document + contexte) ne
peut s’appréhender sans décryptage. Le travail
d’analyse qui doit être conduit à partir de ces
corpus relève de disciplines auxquelles les
Verts font rarement appel, sauf dans le cadre
exceptionnel de préparations de campagnes
électorales (et de façon non systématique). La
mobilisation de chercheurs en histoire, sociologie, sciences politiques peut s’effectuer grâce
aux secteurs universitaires déjà sensibilisés.
Elle doit se doubler d’une mobilisation des
acteurs directs de l’écologie, membres des
Verts ou intervenants dans les structures pro-
60
Collecte, témoignage, analyse, diffusion,
chacun de ces actes participe d’une culture
commune (sans sentiment d’une communauté de destin, pas d’identité collective ?
Sans identité collective, pas de solidarité réelle
?). Cette démarche doit être également le
moyen d’adresser un message global identifiant ce que nous sommes.
Ce travail sur la mémoire peut alors se prolonger par les mises en débat de ces enseignements.
La mise en lumière des résurgences, des
disparitions, des hypothèses approfondies ou
avortées, doit éclairer les choix programmatiques ou stratégiques du présent !
Un travail sur la mémoire et les sédimentations successives n’a de sens que dans un
débat vivifiant sur les « fondamentaux » et
les… perspectives.
Pour répondre à tout ou partie de ces propositions
d’action et de travail :
[email protected]
SIGNATURES
ALSACE
Andrée BUCHMANN.
AQUITAINE
Clément ROSSIGNOL.
AUVERGNE
Clarisa CARRILLO-BESSAT, Odile
VIGNAL.
BOURGOGNE
Arnault COSTILHES, Wilfrid SEJEAU.
BRETAGNE
Janick MORICEAU, Michel ROLLAND.
FRANCHE-COMTÉ
Cyrielle CHATELAIN.
ILE-DE-FRANCE
Marie ATALLAH, Denis BAUPIN, Francine
BAVAY, Frédéric BENHAIM, Luc
BLANCHARD, Michel BOURGAIN,
Géraldine BOŸER, Catherine CALMET,
Catherine CANDELIER, Dominique
CARRE, Patrick CHAIMOVITCH, Yves
COCHET, Yves CONTASSOT, Annie
COUPAS, Jean-Luc DUMESNIL,
Dominique DUSSART, Patrick FARBIAZ,
Corine FAUGERON, Mireille FERRI, ElMehdi GUADI, Vanessa JEROME, Rachel
KHAN, Frédéric LABARTHE, Antoine
LAGNEAU, Colette LECUYER, Dan LERT,
Élisabeth LOICHOT, Serge MAROLLEAU,
Zine-Eddine MJATI, Hervé MOREL, Michel
MOSSER, Yann PERSILLON, Henrique
PINTO, Jean-Vincent PLACE, Michel
POIRIER, Charles RÉMY, Frédéric
SARKIS, Pierre SERNE, Anne SOUYRIS,
Laurent TAUPIN, Anne-Marie XAMBEU,
Claude YABANDA.
Michèle COMPS, Nicole MOSCHETTISTAMM, Thierry TEULADE.
LORRAINE
Roger CHIAJESE, Brigitte LEBLAN, Josiane
MADELAINE.
MIDI-PYRÉNÉES
Henri AREVALO, Sophie
HANDSCHUTTER.
NORD-PAS-DE-CALAIS
Marie-Christine BLANDIN, Ludovic
COUPIN, Laure OLIVIER, Alain SELLIER,
Slimane TIR.
PAYS DE LA LOIRE
Jean CAROTI, Bernard CROZEL, Ronan
DANTEC, Rémi GUERBER, Patrick
NAIZAIN.
Jean-Claude ALBERIGO, Elise BELTRAME,
Marie-Christine BOUCHEZ, Guy
MARIMOT, Ghislain NICAISE, Hervé
RICHARD-COCHET.
RÉUNION
Rahiba DUBOIS, Christophe POMEZ.
RHÔNE ALPES
Maryvone BOILEAU-COMPARAT,
Pierre HEMON,.
e je donne
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RÉUSSIR LA TRANSCROISSANCE DES VERTS
EN PARTI DE L’ÉCOLOGIE POLITIQUE,OU COMMENT
CONSTRUIRE LE BIOTOPE POLITIQUE DE L’ÉCOLOGIE
Jean-Michel GAMBIER, Laurent
PHELIPPEAU, Philippe SCHMITT.
BRETAGNE
Gérard BORVON, Michel ROLLAND.
CENTRE
David CHOLLET, Gilles DEGUET, MarieFrançoise DUTHU, Gilles ENGELS, Cecile
GIROLET, Laurent LERICHE, MarieFrançoise VALTRID.
GUADELOUPE
Marie-Cécile SEIGLE-VATTE.
HAUTE NORMANDIE
Benoît FENAULT.
ILE-DE-FRANCE
Suzanne AUGER, Xavier CANTAT, Manuel
DOMERGUE, François DOUCET, Mireille
FERRI, Guillaume FILLON, Thomas GIRY,
Jérôme GLEIZES, El-Mehdi GUADI,
Françoise HOFFET, Nabila KERAMANE,
Jean LAFONT, Marc LIPINSKI, Claire
MARTIN GOUSSET, Catherine NAVIAUX,
Gérard PEURIERE, Jean-Vincent PLACE,
Corinne RUFET.
Françoise ALAMARTINE, Claude-Marie
BENSON, Jacques BOUTHOORN, Lydia
MORLOT, Genevieve THIEBAUT.
LIMOUSIN
VERTS
André LEFRANC, Xavier LHOMME,
Dominique REFFAY.
BOURGOGNE
DES
AQUITAINE
Eliane BROUSSE, Daniel RONDEPIERRE.
BASSE NORMANDIE
Elise LOWY.
2008
SIGNATURES
AUVERGNE
Il faut tout à la fois :
1 - Maintenir l’outil politique Vert, seul parti
de la gauche parlementaire à avoir survécu
politiquement à la tornade Sarkozy. La dissolution serait une erreur
politique, car aujourd’hui :
a - Nous sommes crédibles pour
convaincre la société, y compris les classes
populaires, que l’écologie est le seul espoir
véritable.
b - Nous sommes capables de proposer une alternative réelle à la politique réactionnaire et liberticide de Sarkozy.
c - Nous apportons des réponses
concrètes, inscrites dans les faits, avec le travail de nos élus dans les institutions pour
faire émerger des solutions innovantes.
2 - Ne pas nous considérer comme les détenteurs exclusifs de la vérité écologique et
accepter le débat sur le long terme pour
approfondir un programme politique capable
de «contaminer» la gauche.
Cela implique :
a - De maintenir le dynamisme des
chacune des structures participantes, sans les
contraindre à se saborder ou à se dissoudre.
b - Inviter les penseurs de l’écologie,
les philosophes et les sociologues, à débattre
dans un cadre approprié pour produire du
contenu programmatique.
c - Travailler avec les organisations syndicales aux termes de la société post productiviste.
3 - Ne pas anticiper l’unité de pensée par une
unité structurelle factice. C’est pour cela que
l’idée des «Assises de la transformation écologique» reste à l’ordre du jour. Elles seront à
décliner localement et régionalement afin
que les débats et les perspectives soient largement diffusés. Elles doivent permettre d’avancer sur :
a - Le positionnement à gauche de l’écologie
b - La complémentarité des luttes
sociales, démocratiques et environnementales
c - L’organisation d’un mouvement
social de l’écologie
d - Les solutions écologiques à la crise
4 - Et offrir un cadre commun qui soit un
repère politique capable d’organiser la visibilité de la galaxie écologiste. Pour cela, il
faudra :
a - Donner du «grain à moudre» à tous
ceux et celles qui auront rejoint la dynamique
unitaire sans adhérer aux Verts, sous forme de
«comités de vigilance écologique».
b - Animer de façon évènementielle et
festive, un espace politique où puisse se construire une culture commune vérifiée à l’épreuve de la confrontation politique avec la
droite réactionnaire.
c - Avoir un logo politique de référence affirmant un point de repère stable
dans le champ politique français.
La forme la plus adaptée à ces objectifs est la
forme confédérale. La confédération permet
d’organiser la «maison commune de l’écologie» en garantissant à chaque structure participante le respect de sa souveraineté interne.
L’organe confédéral est composé des représentants des structures. De cette façon, les enjeux
de pouvoir à ce niveau ne mettent pas en péril
le dynamisme interne des forces confédérées,
mais les incite au contraire à rivaliser de représentativité. Les comités locaux ou régionaux
peuvent se fédérer pour être représentés. Ainsi,
la confédération pourra accueillir des adhérents directs lorsque la nécessité en apparaîtra.
Par cette dynamique unitaire, nous forgerons
dans la durée les ingrédients d’un dépassement
des Verts comme parti de l’écologie politique,
sans renoncement ni précipitation. Il ne reste
plus qu’à se mettre d’accord sur un nom et un
logo...
L’
union des écologistes qui se réalise
pour les élections européennes est
porteuse d’espoir pour les Verts.
C’est d’abord une défaite idéologique pour
Sarkozy qui espérait cantonner l’écologie
dans le syndicalisme environnemental avec le
Grenelle de l’environnement. C’est ensuite
un premier pas possible vers une construction
politique qui permette à l’écologie de peser
dans le paysage politique européen pour faire
face aux trois urgences (environementale,
sociale et démocratique) actuelles. Il est
nécessaire d’élaborer dès maintenant les axes
suivants de cette construction pour aller bien
au-delà du rassemblement actuel.
L’écologie politique doit atteindre une masse
critique. Les Verts peuvent être un des
moteurs d’une dynamique de rassemblement
durable. Les formes que prendront la stabilisation et la structuration des forces écologistes
au lendemain de l’élection européenne ne sera
pas la suite mécanique des élections. C’est aux
Verts, seul parti véritablement structuré de la
galaxie, de réfléchir et de proposer un modèle
de construction politique qui résolve les
contradictions, notamment en assurant une
cohabitation constructive d’éléments disparates : associations nationales ou locales, groupes de citoyens engagés, militants écologistes,
féministes ou altermondialistes , etc.
Dominique NORMAND.
LORRAINE
Jorge-Enrique BOCANEGRA, Brigitte
LEBLAN.
MIDI-PYRENEES
Danièlle CHARLES, Jocelyne SARRAILH,
Michel SARRAILH.
NORD-PAS-DE-CALAIS
Daniel COMPERE, Bernard DE VEYLDER.
PAYS DE LA LOIRE
Guy BATIOT, Marie-Jeanne BAZIN, Guy
BLOUIN, Alexis BRAUD, Alban
CORMERAIS, Patricia CORMERAISDUPRÉ, Bernard CROZEL, Pascale
DEBORD, Jean-Christophe GAVALLET,
Bernard MASSUYEAU, Tony RAFFIN,
Marie-Pierre TEXIER, Marie-Thérèse
VIDIANI.
POITOU-CHARENTES
Chantal NOCQUET.
PROVENCE-ALPES-CÔTE
D’AZUR
Elise BELTRAME, Erik BONNAUD, Simon
IMBERT-VIER, Guy MARIMOT, Jeanne
MEUNIER.
RÉUNION
POUSSARD, Christiane SUDNIKOWICZ,
Jean-Marc TAGLIAFERRI.
RHÔNE-ALPES
Henri BALMAIN, Gérard LERAS, Maryse
OUDJAOUDI, Michel WILSON.
61
je donne
15/10/08
6:17
Page 62
RIEN DE DURABLE
SANS L’ECOLE ET LA CULTURE
L
a pertinence des alertes et des propositions écologistes en matière de
climat, d’énergie, d’environnement
ou de santé n’est plus à démontrer.
Mais alors que nous parlons de « générations
futures », nous ne sommes pas assez impliqués sur les questions de culture et d’éducation.
Pourtant c’est là que se choisit le scénario de
la mutation à venir.
2008
DES
VERTS
59-68_C_AG06.qxp
Entre la version barbare : nations barricadées,
bouffées xénophobes, banlieues maltraitées,
voisins armés jaloux de leurs derniers litres
d’essence, et la version douce : coopération,
sobriété, épanouissement moins consumériste, il y a les Hommes et les Femmes tels
que l’école les construit, à qui l’éducation
populaire et la culture donnent des lieux de
partage de talents et d’ouverture aux autres.
Les vertueux choix d’hier, la démocratisation
culturelle, l’égal accès à l’éducation se sont
essoufflés. On a beaucoup fait « pour », on a
rarement fait « avec ». La démocratisation culturelle, déjà étranglée par l’érosion des budgets, a oublié la démocratie et, ce faisant, des
pans entiers du territoire privés d’expression :
les banlieues comme les territoires ruraux
n’ont pas eu droit au premier marchepied
d’accès à la culture, celui de la reconnaissance
de leur diversité, de leurs aspirations, de leurs
talents. La démocratisation culturelle « à la
française » s’est pensée de manière homogène,
occultant le plaisir de se nourrir de la culture
des autres, issus des pays voisins ou plus lointains, et obérant la conscience planétaire.
Quant au brave collège unique, il est devenu
aux enfants défavorisés ce que l’O.M.C. est
aux paysans du tiers-monde : la même offre
pour tous … avec les injustices que l’on sait.
On a démocratisé l’entrée pas la sortie. Le
dire, ce n’est pas le condamner, c’est exiger
que l’on en finisse avec toutes ces hypocrites
rustines, qui font des victimes des coupables
potentiels : élèves en échec sommés de venir
le samedi, professeurs mal payés mis en
demeure de « travailler plus pour gagner plus
», établissements sans moyens soumis aux
indicateurs de réussite, mis à l’affiche pour
permettre que l’éclatement de la carte scolaire
renforce la compétition.
Pendant ces manœuvres, on n’interroge pas la
société sur son école, ni l’école sur ses besoins
pour s’ouvrir, faire éclater les emplois du
temps, créer des parcours communs avec des
écoutes adaptées transitoires.
On n’interroge pas la société sur son audiovisuel public, la place de la création, de nos
imaginaires et des pratiques « sensibles ».
62
On ne questionne pas le financement de la
recherche, dont les restrictions mènent à la
dépendance des choix du privé, et au doute
sur certaines expertises.
Pendant ces manœuvres, la financiarisation
va bon train avec son cortège d’impunité, la
rentabilité louée et maximisée par l’égoïsme,
le vivant mis aux enchères ne laissent que peu
de place au bien commun à transmettre ; le
cynisme des marchands d’armes démontre
que la haine rapporte .
Préparer une société émancipée, c’est rendre à
chacun le pouvoir d’être acteur de son destin,
faisant, par exemple, de l’éradication des
toxiques et de la prévention, un facteur de
santé aussi essentiel que l’accès au soin.
Préparer une société juste c’est aussi faire
comprendre que la galère ici est intimement
liée au sort que les pays du Nord imposent
au Sud : l’Erika s’est construite avec notre frénésie de voitures, et notre laisser-faire du
dumping social des marins...
Les inondations ravageuses ne sont pas indépendantes des sols compactés, bourrés de
pesticides, tout cela pour des prix agricoles
mortifères pour l’Afrique…
Nos fermetures d’usines se comptent au
rythme de notre indifférence aux luttes des
pays où l’on délocalise – voire de notre soutien à leurs régimes corrompus…
Nos révoltes dans les banlieues s’échauffent
en réponse à notre incapacité à faire de notre
pays un vrai creuset de diversité, et de nos
territoires des espaces équitablement entendus…
La traite humaine, la prolifération des armes,
la dépendance aux drogues mortelles sont des
conséquences naturelles des paradis fiscaux…
Le discours des Verts ne peut être débattu
que par des citoyens curieux, apportant leur
vécu au débat, nourris par une éducation
ouverte aux autres, plutôt que dédiée à l’individualisme.
SIGNATURES
ALSACE
Jacques MULLER, Djamila SONZOGNI.
AQUITAINE
Jenofa CUISSET, Monique DE MARCO,
Pascal DESCLAUX, Pierre HURMIC,
Catherine LAFON, André LEFRANC,
Xavier LHOMME, Noël MAMERE,
Dominique REFFAY, Joël ROUSSET, Pierre
SALANE.
AUVERGNE
Nicole ROUAIRE.
BASSE NORMANDIE
Yann FORESTIER, Paul LOWY.
BOURGOGNE
Wilfrid SEJEAU.
BRETAGNE
Stéphane BIGATA, Roland
DEBUYSSCHER, Stéphane MERRER,
Janick MORICEAU, Christiane SEGUIN.
CENTRE
Olivier MASSON.
FRANCHE COMTÉ
Claude MERCIER.
GUYANE
Michel DUBROUILLE, Laurence GOUPIL,
Chantal GSELL, Christine HAREL, Philippe
MENARD, Brigitte RENE-CORAIL, Denis
RENE-CORAIL.
HAUTE NORMANDIE
Claude TALEB.
La mutation ne peut être mise en œuvre que
par une société où les arts et la culture sont
protégés et érigés en droits pour tous.
Préparer les changements ce n’est pas seulement parler du facteur 4, c’est en finir avec
la compétition, c’est apprendre en classe l’altérité, l’approche sensible de la nature, les
compétences narratives, les modes artistiques
d’épanouissement, la résolution pacifique des
conflits et leur prévention, plutôt que d’être
conduits à l’hypermarché, chez Disney, ou
aux stands de l’armée.
C’est pourquoi l’école et la culture doivent
être des priorités pour les Verts.
ILE-DE- FRANCE
Laurent AUDOUIN, Joëlle BARBIEUXMOREL, Denis BAUPIN, Martine
BILLARD, Christophe BONNEUIL, Alima
BOUMEDIENE-THIERY, Michel
BOURGAIN, Rémy BOVIS, Christian
BRETT, Yves COCHET, Yves
CONTASSOT, Jean-François CORIOLLE,
Helder DE OLIVEIRA, Sylvain DE SMET,
Marc DENIS, Jean DESESSARD, Manuel
DOMERGUE, Patrick FARBIAZ, Jean-Marc
FERT, Sarah FEUILLETTE-LEGALL,
Guillaume FILLON, Alain FOURNIER,
Marie-Claude FOURNIER, Mathieu
GLAYMANN, Bertrand JULLIEN, Jean
LAFONT, Marc LIPINSKI, Francis
MORIN, Olivier NOCCA, Hervé PERARD,
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RIEN DE DURABLE
SANS L’ECOLE ET LA CULTURE
Michel POIRIER, Barbara POMPILI,
Corinne RUFET, Frédéric SARKIS, Noëlle
SPIETH SIMPSON, Frédéric SUPIOT,
Guillaume TOUZE.
Pierre-Yves DACHEUX, Lydia MORLOT.
LIMOUSIN
Dominique NORMAND.
LORRAINE
Jorge-Enrique BOCANEGRA.
MIDI-PYRÉNÉES
Henri AREVALO.
NORD-PAS-DE-CALAIS
Yann BABUT, Benoît BERTHÉ, MarieChristine BLANDIN, Jean-François
CARON, Emmanuel CAU, Myriam CAU,
Daniel COMPERE, Lise DALEUX, Karima
DELLI, Vincent DHELIN, Virginie
DRAPIER, Antonio ESTEVES-ALVES,
Vinciane FABER, Hélène FLAUTRE,
Nathalie FLAUTRE, Guy HANNEBIQUE,
Pierre HOUSEZ, Pierre-Jocelyn HUYGHE,
Benoît LEMAIRE, Paulo-Serge LOPES,
Daniel LUDWIKOWSKI, Fanny
PUPPINCK, Jean-Louis RABOUTET,
Michel ROLAND, Rachid SAIDHEDOUGA, Céline SCAVENNEC, Sabrina
SCHLIWANSKI, Mathilde STEINAUER,
Ginette VERBRUGGHE-DESOIGNIES,
Didier WILLEMAET.
2008
PAYS DE LA LOIRE
DES
Jean-Philippe MAGNEN, Jean-François
TALLIO.
VERTS
POITOU-CHARENTES
Brigitte DESVEAUX, Patrick LARIBLE,
Jean-Paul RUSSIER.
Christine FAUCHE, Jean-Luc FAUCHE,
François HAMY, Simon IMBERT-VIER,
Kim-Hanh NGUYEN, Hervé RICHARDCOCHET.
RÉUNION
Benjamin COUDRIET, Thierry DENYS,
Christophe POMEZ, Thierry POUSSARD,
Christiane SUDNIKOWICZ, Jean-Marc
TAGLIAFERRI.
RHÔNE-ALPES
Christian ALIN, Pascale BONNIELCHALIER, Pierre BOUQUET, Roland
COMTE, Sylviane GOY, Gérard LERAS,
Maryse OUDJAOUDI, Michel WILSON.
SAVOIE
José DOS-RAMOS, Laurent MOCCOZET.
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PLUS EFFICACES, MIEUX ORGANISÉS,
POUR UNE RÉVOLUTION CULTURELLE DES VERTS !
P
rocédures autobloquantes, démotivation des militants, prééminence des
manœuvres d’appareil et des logiques
de courant au détriment des contenus politiques, perte de lisibilité et de crédibilité… Le
constat paraît sévère ? Mais ne sommes-nous
pas nombreux à nous être dit, un jour, que
notre parti tenait parfois plus du boulet que
d’un atout ?
Les Verts sont peu visibles sur les questions
d'actualité, les liens avec les réseaux intellectuels sont distendus, le travail des élus est peu
capitalisé, et même si elles sont justes sur le
fond, nos propositions ne sont pas suffisamment travaillées pour être compréhensibles par
le grand public. Ces lacunes nuisent au travail
accompli, pèsent sur notre capacité à mettre
la société en mouvement et à gagner la bataille
des idées pour gagner ensuite celle des urnes.
Et si on se décidait enfin à changer ?
Les réflexions entamées à l’occasion de la
réforme interne et les modifications des statuts montrent la voie. Et le « rassemblement
des écologistes », pour lequel nous nous engageons résolument, aura des conséquences
majeures sur l’avenir et le fonctionnement de
notre organisation. Mais il ne suffit pas de
changer nos structures, de modifier nos statuts : nous avons besoin d’une « révolution
culturelle » dans notre mode de fonctionnement, dans notre culture politique.
2008
DES
VERTS
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Remettre en route
la machine à penser
Nous vivons sur nos acquis. Dans de nombreux domaines, nous avons pris du retard sur
l’actualité. Remettre en route la machine à
penser implique de valoriser nos compétences internes et de stimuler le travail de nos
commissions. Nous proposons :
• Organiser le siège national autour de 3 thématiques : Environnement, Social et économique, Droits et libertés, afin d’organiser le
lien entre le C.E, les parlementaires, les exécutifs locaux, les commissions et les réseaux extérieurs aux Verts. Ces trois pôles se déclinent
aussi à l'international et au niveau européen
• Réaliser deux fois par an des campagnes sur
un thème national, travaillé en amont avec
les commissions, décliné au travers de manifestations organisées par les régions pour renforcer leurs réseaux locaux
• Réaliser des conventions thématiques, dans
le cadre de la Convention pour l'écologie
politique, en lien avec les réseaux intellectuels, associatifs,… et actualiser le programme des Verts. Dans ce cadre, publier des
"cahiers des débats" et aller vers une « université permanente » à destination des militants
• Mettre en place un conseil scientifique, qui
tisse des liens avec des réseaux d’intellectuels
64
dont certains sont depuis longtemps des
compagnons de route convaincus de l’utilité
de l’écologie politique mais pas nécessairement attirés par l’image qu’en donne notre
parti
SIGNATURES
Valoriser les talents
Mettre l'appareil au service des talents, valoriser les compétences et l’expérience, plutôt
que s'en méfier, substituer la notion de «
profil de poste » à celle de « membre de tel
courant » ... bref avoir confiance en notre
capacité collective d’agir et valoriser les compétences acquises. Pour cela, nous devons :
• Faire du Conseil politique un espace dédié
à la construction collective de position
publique (membres du CE, parlementaires,
responsables et membres des commissions)
afin d’être réactif et audible
• Valoriser l’action des élus, des responsables
locaux, qui labourent le territoire d’initiatives
innovantes : fiches de synthèse sur les politiques vertes qui marchent, popularisation de
nos initiatives, construction d’argumentaires
pour les élus et les adhérents, accessibles à
tous, et réalisés en lien avec le Cedis et la
FEVE
• Créer un "comité des experts électoraux
verts" avec les anciens responsables aux élections (valorisation de la connaissance de la
carte électorale, des négociations passées, du
savoir-faire administratif et financier des
campagnes, etc.) et sur le même principe, un
"comité des experts financiers »
AUVERGNE
Donner la priorité
à l’externe…
• Professionnaliser la communication par la
formation des militants ayant accès aux
média, en partenariat avec une agence de
communication pour la réalisation de 2 ou 3
campagnes nationales par an, la simplification de notre discours
• Formaliser les relations avec les réseaux
externes et s’alimenter à la « galaxie écologiste
», en tissant des liens avec les personnes ressources par thèmes
• Expérimenter l’idée des « courants jetables »
qui disparaissent (ex Belgique) après les
Congrès
Nous devons d’autant plus nous donner les
moyens d’entrer dans un nouvel âge que nous
aurons demain un défi plus redoutable encore
: conjuguer la transformation en un « parti de
masse » (donc faire un saut quantitatif
majeur), inscrit dans une galaxie multiforme
qui sache faire de la diversité des formes de
militance un atout, qui se dote de règles simples et transparentes d’accès aux responsabilités et de coopération interne, en un mot, qui
soit à la hauteur de nos ambitions.
ALSACE
Éric SCHULTZ, Hugues STOECKEL,
Christophe ZANDER.
Vincent BESSAT, Clarisa CARRILLOBESSAT.
BOURGOGNE
Stéphen KERCKHOVE.
BRETAGNE
Stéphane BIGATA, Christian BUCHER,
Gisèle CITHAREL, Damien GIRARD,
Claire HERLIC.
ILE-DE-FRANCE
Marie ATALLAH, Denis BAUPIN, Franck
BERGDOLT, Stéfan BERTHOLON,
Benjamin BIBAS, Véronique BILLAND,
Catherine CALMET, Pascal CANFIN, Jean
CHAGNY, Joël CHENAIS, Catherine DE
LUCA, Florence DE MASSOL DE REBETZ,
Sylvain DE SMET, Sylvie DUFFRENE,
Jean-Luc DUMESNIL, Dominique
DUSSART, Mireille FERRI, Lucien
FERRIER, Yann FRADIN, Cécile GRUBER,
Muriel HAUCHEMAILLE, Mark
HOFFMANN, Evelyne HONORE, Bertrand
JULLIEN, Niki KAMPOUR-PARASCHOS,
Sylvain KERSPERN, Frédéric LABARTHE,
Anick LAGNEAU, Antoine LAGNEAU,
Colette LECUYER, Loïc LORENZINI,
Frédéric MAGNIN, Annie MARGUERITE,
Renaud MARTIN, Sébastien MERIC, Hervé
MOREL, Christophe NAJDOVSKI, PascaleCamille OURBIH, Jean-Bernard
PEYRONEL, Florence PIJAUDIER-CABOT,
Caroline QUAZZO, Fernand REAL, Vincent
REBERIOUX, Charles RÉMY, Christophe
RIBET, Anne-Thérèse ROUBERT, Eva SAS,
Pierre SERNE, Michel THOMAS, AnneMarie XAMBEU, Claude YABANDA.
Patrice POLLET.
MIDI-PYRÉNÉES
Henri AREVALO.
NORD-PAS-DE-CALAIS
Marie-Christine BLANDIN, Sabrina
SCHLIWANSKI.
PAYS DE LA LOIRE
POITOU-CHARENTES
Alain BUCHERIE, Jean COLLON,
Francoise COUTANT, Laurent FREBOEUF.
PROVENCE-ALPES-CÔTE
D’AZUR
Joëlle FAGUER, Hervé RICHARDCOCHET, Tarja RICHARD-COCHET.
RÉUNION
Christophe POMEZ.
RHÔNE-ALPES
Brigitte ALBAN, Maguite CHICHEREAUDINGUIRARD, Roland COMTE, Pierre
KERMEN, Joël MAZALAIGUE, Loïc
ROBERT, Véronique SCHLOTTER.
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vert
vert
vert
Numéro 25
(nouvelle série)
septembre-octobre 2008
762e épisode
de la saga originelle…
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Mensuel (et suppléments) édité par les Verts
Abonnement individuel : o un an : 20 euros
Tarif spécial adhérent des Verts : o un an : 15 euros
Abonnement institutionnel : o un an : 60 euros
Chômeurs, étudiants… : o un an : 10 euros
Abonnement de soutien : o un an : à partir de 50 euros
Je rejoins les Verts
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Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
N°, rue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Code postal. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Rédaction : 247 rue du Faubourg-Saint-Martin,
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o Je choisis de m’abonner
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Rédactrice en chef : Géraldine Boÿer • Secrétariat de rédaction, mise en
page : GB • Révision : Gérard Roy • Dessins : Charlie Hebdo reproduits avec
l’aimable autorisation de notre excellent confrère • Imprimerie : Presse
Pluriel, Paris, Tél. 01 43 66 71 53 • Tirage : 12 500 ex. • CPPAP n° 0108 P11487 ISSN 0298-8089 • Comité de rédaction : Luc Blanchard, Dominique
Deboise, Manuel Domergue, Fanny Carmagnat • Ont aussi collaboré à ce
numéro : Alexis Braud
je donne
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à l`Assemblée générale ordinaire des Verts à l

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