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www.lemonde.fr
Date : 06/12/2013
Auteur : -
10 raisons de sortir ce week-end
Le Monde
Expos, concerts, films, spectacles... Où sortir ce week-end, et après ? La sélection du Monde.
MANIFESTATION :
La féérie des Lumières à Lyon
C'est une tradition dont l'origine, religieuse, remonte à 1852. Chaque 8 décembre, jour de la fête
de l'Immaculée Conception, les Lyonnais déposent des lumignons à leur fenêtre. Au fil des ans, la
coutume a pris de l'ampleur. Devenue Fête des lumières, elle s'étend, pour sa 15e édition, sur quatre
jours durant lesquels 80 sites, bâtiments, rues, jardins... sont mis en couleur par des artistes. Outre
les classiques place des Terreaux ou cathédrale Saint-Jean, le tunnel de la Croix-Rousse (1,8 km !)
est animé de kaléidoscopes de danseurs ou de joggeurs, d'images de forêts verdoyantes, de spirales
de couleur uniquement à l'usage des piétons et des cyclistes. Deux bonnes nouvelles : toutes ces
animations sont gratuites, et le « Tube » (le tunnel) est une installation pérenne dont le spectacle sera
renouvelé toutes les deux heures en semaines, toutes les heures le week-end....
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Site du quotidien national Le Monde. On y trouve le contenu de l'édition papier avec l'avantage de
pouvoir accéder aux archives dont la consultation est gratuite, mais uniquement pour les articles les
plus récents.
Cible
Grand Public
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Dynamisme* : 272
* pages nouvelles en moyenne sur une semaine
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La Fête des Lumières : « Chinese Corner », parc de la Tête-d'Or ; « Lost Paradise », par JeanCharles de Castelbajac, Cour de l'Hôtel de ville ; le grand orchestre de Fourvière ; Voiture 21/Côté
fenêtre, par Milosh L., voûtes de Perrache... Du 6 au 9 décembre.
CINÉMA :
Entrevoir les salles obscures à Belfort
Le festival Entrevues est un haut lieu de la cinéphilie française. Découverte, surprise, prise de risque
y sont régulièrement au programme. Avant qu'il ne s'achève le 8 décembre, on peut profiter du weekend pour s'installer au multiplexe Pathé et s'y livrer à une débauche de cinéma. Découvrir des films
de jeunes auteurs internationaux en compétition, pister le magnifique Revolution Zendj, du réalisateur
algérien Tariq Teguia, grande révélation du festival, assister à la rétrospective Jacques Doillon,
écouter parler ses collaborateurs, suivre l'alléchante anthologie des personnages de ratés, qui font
rire dans les comédies, revoir les films puissants de John Carpenter... On en passe.
Entrevues, 28e Festival international du film de Belfort. Cinéma Pathé Belfort (Cinéma des Quais), 1
boulevard Richelieu, 90000 Belfort, Tél. : 03-84-90-40-40. Tarif : 5 euros.
DESIGN :
Le « France » à Saint-Etienne : embarquement immédiat
Vous avez jusqu'au 31 mars 2014 pour passer un « week-end en mer », comme le suggère le film
documentaire de François Reichenbach présenté dans le parcours de l'exposition « Paquebot
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France : le design embarqué » au Musée d'art et d'industrie de Saint-Etienne (Loire). Il relate le
voyage inaugural du 3 févier 1962, avec une chanson dont le texte est signé Serge Gainsbourg...
Mais ce film où l'on voit défiler les grandes stars de l'époque telle Michèle Morgan n'est pas, loin s'en
faut, le seul atout de cette exposition, qui ne manquera pas de séduire grands et petits, qu'ils soient
passionnés de paquebot, d'innovation, de design et de décoration... Dans l'esprit des années 1960,
les couleurs flashy ont la part belle, contrastant avec l'aluminium, une des matières les plus utilisées
sur le France, avec le laiton, le formica, le Rilsan, la laque et la fibre de verre.
Musée d'art et d'industrie, 2 place Louis-Comte, 42000 Saint-Etienne. Tél. : 04-77-49-73-00. De 10
heures à 18 heures, sauf les mardis. Jusqu'au 31 mars 2014. Tarifs : de 4 euros à 4, 90 euros ; visites
guidées de 4, 60 euros à 6,20 euros.
CHANSON :
Le burlesque jouissif des Sea Girls
Video : http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/12/06/10-raisons-de-sortir-ce-weekend_3525408_3246.html
Au répertoire du nouveau spectacle des Sea Girls des chansons aux titres en accord avec leur
envie de faire rire et sourire : Oups, je crois que j'ai oublié d'éteindre le gaz en sortant de chez moi,
L'Andouillette AAAAA ou Qu'est que ça laisse comme papier. Mais aussi de jolis classiques comme
Un petit poisson, un petit oiseau ou Le Loup, la biche et le chevalier. Les Sea Girls ? Ce sont quatre
chanteuses, danseuses et comédiennes, Judith Rémy, Prunella Rivière, Elise Roche et Delphine
Simon, complémentaires, vives, qui savent passer de l'humour, souvent absurde, à la tendresse, avec
toujours un sens de la surprise et de la relance qui est un grand bonheur. Déjà à La Nouvelle Eve,
cabaret parisien du quartier Pigalle, elles avaient présenté en 2011 « Les Sea Girls fêtent la fin du
monde ». Cette fois leur spectacle s'intitule « Chansons burlesques ». En fidélité avec le metteur en
scène Patrick Haudecœur, le guitariste Dan Panama, le percussionniste Guillaume Lantonnet et toute
une équipe qui, aux costumes, lumières et arrangements n'est pas pour rien dans la réussite d'un vrai
show de music hall.
La Nouvelle Eve, 25 rue Pierre-Fontaine, Paris 9e. Les jeudis, vendredis et samedis, à 20 h 30.
Jusqu'au 29 mars 2014 (relâche les 14 février et 7 mars). Tél. : 01-53-89-08-43 et 08-92-68-36-22
(0,34 euro/min). Puis en tournée (nous y reviendrons).
PHOTOGRAPHIE :
Le mystère Vivian Maier se dissipe enfin à Tours
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L'histoire est digne d'un scénario hollywoodien. En 2007, lors d'une vente aux enchères à Chicago,
le jeune agent immobilier John Maloof achète, pour 400 dollars, un lot de cartons contenant des
dizaines de milliers de négatifs, bobines de films et quelques rares tirages. Portraits d'anonymes
saisis sur le vif, dans les rues de Chicago ou de New York dans les années 1950, autoportraits
fantaisistes, natures mortes teintées de surréalisme : chaque cliché témoigne d'un regard d'artiste.
Plus il progresse dans l'exploration de ces cartons, plus il est saisi par la qualité de ces photos
prises par une inconnue dont il trouve le nom sur une facture, Vivian Maier. En 2009, il cherche à la
rencontrer mais il découvre qu'elle est morte quelques semaines plus tôt, qu'elle avait gagné sa vie
comme gouvernante et cultivait une passion secrète pour la photo. Dès lors, le jeune homme met
toute son énergie à faire connaître une œuvre comparable à celles des grands noms de la Street
photography (photographie de rue) américaine, Lisette Model ou Helen Levitt. Le Jeu de Paume lui
consacre une exposition au château de Tours et deux galeries parisiennes, Frédéric Moisan et Les
Douches, offrent l'occasion de découvrir une artiste et une personnalité singulières.
Château de Tours, 25 avenue André-Malraux, 37000 Tours. Tél. : 02-47-61-75-55. Du mardi au
dimanche de 14 heures à 18 heures. Jusqu'au 1er juin 2014.
Galerie Frédéric Moisan, 72 rue Mazarine, Paris 6e. Jusqu'au 21 décembre. Galerie Les Douches, 5
rue Legouvé, Paris 10e Jusqu'au 21 décembre.
OPÉRA :
Le « Roi Arthur » déjanté, de Shirley et Dino, à Massy
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Des soldats chantant avec un seau sur la tête, un Roi Arthur aux allures de Rocky Horror Picture
Show, des skieurs suédois passant à l'« Acte du froid», l'évocation muette de Luis Mariano mimant
un Mexico sombrero : les humoristes Shirley et Dino se sont bien amusés à mettre en scène le
King Arthur de Purcell au Festival de Radio France à Montpellier, pour le plus grand plaisir du chef
d'orchestre baroque, Hervé Niquet, qui finit dans la fosse en caleçon. C'était en juillet 2008, Gilles
et Corinne Benizio (c'est leur nom à la ville) – elle, la robe vichy rose et la coiffure choucroute, lui,
le costard blanc, les accroche-cœurs gominés – faisaient à l'époque les beaux jours des émissions
de variétés à la télévision. Leur King Arthur déjanté, mélange de références aux Monty Python, de
théâtre élisabéthain, de music-hall et d'emprunts à « Kaamelott », la série à succès diffusée sur M6,
a été repris un peu partout. Il débarque à l'Opéra de Massy pour deux représentations. Amis de la
Cold Song du Génie de l'Hiver et de l'iconique Klaus Nomi, qui en fit un tube frigorifique au début des
années 1980, à vos frimas !
Opéra Paris Sud, 1 place de France, 91300 Massy. Le 7 décembre à 20 heures, le 8 décembre à 16
heures. Tél. : 01-60-13-13-13. De 54 à 78 euros.
EXPOSITION :
Thomas Schütte, figuratif « no limite », à voir à Bâle
D'aucun le connaissent plutôt pour ses talents d'architecte, ses maisons rigoureuses, épurées et
colorées. C'est le sculpteur, dessinateur, façonneur de « figures » qui se donne à voir, ou à découvrir,
à la Fondation Beyeler de Riehen-Bâle (Suisse). Des figurines en pâte Fimo, modelées « avec du
papier hygiénique à l'intérieur », pour faire des économie de pâte, très onéreuse... Des têtes façon
Mupett Show, des trognes témoignent de sa passion pour la physiognomonie. «C'était un sport
national autrefois, assure l'artiste lors d'un entretien avec Theodora Vischer, comme aujour'hui la
psychologie, la physiognomonie est l'ancêtre de la psychologie. » Un sport auquel il s'adonne sans
réserve, ni de matière ni de forme ni de couleur, avec l'audace ultime du figuratif.
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Fondation Beyeler, Baselstrasse 77, Riehen, Suisse. Tous les jours de 10 heures à 18 heures,
mercredi jusqu'à 20 heures. Entrée : 25 CHF (20 euros). Jusqu'au 2 février 2014.
RAP :
Retour vers le futur pour Deltron 3030, au Trianon
Treize ans après leurs débuts, Del the Funky Homosapian, Kid Koala et Dan The Automator sont de
retour avec un nouvel album, Event II, qui raconte... nos existences en 3040. Un futur bien lointain qui
ne sert qu'à expliquer un présent bien lourd. Comme lors de leur concert à Detroit (Michighan) le 17
octobre, ils se produisent à Paris en « version légère » : un batteur, un guitariste et un bassiste. Mais
avec pléthore de dextérité et de talent.
Le Trianon, 80 boulevard de Rochechouart, Paris 18e. Tél. : 01-44-92-78-00. Ouverture des portes à
19 heures, première partie à 19 h 30, Deltron 3030 à 20 heures. Tarif : 29,70 euros.
CLASSIQUE :
Berezovsky et Demarquette, un programme rare et racé
Video : http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/12/06/10-raisons-de-sortir-ce-weekend_3525408_3246.html
Le pianiste russe Boris Berezovsky et le violoncelliste français Henri Demarquette avaient joué l'an
dernier au vent d'été du Festival de la Roque d'Anthéron pour un hommage à leur amie trop tôt
disparue, Brigitte Engerer, morte à Paris le 23 juin 2012 à l'âge de 59 ans. Tous deux avaient été
séparément des partenaires privilégiés de la pianiste française, tandis qu'un disque Saint-Saëns, paru
chez Mirare en 2010, scellait leur belle amitié trinitaire. Depuis, Berezovsky et Demarquette ne se
sont plus quittés, alliant, pour le meilleur de la musique, la puissance féline de l'un à l'incisive poésie
de l'autre. Ce 9 décembre, le Steinway de Berezovsky et le Goffredo Cappa de 1697 de Demarquette
seront en sonate au Théâtre des Champs-Elysées, avec un programme à leur aune, rare et racé.
Une Deuxième sonate de Mendelssohn, suivie du rarissime Opus 65 de Benjamin Britten, dont le
centenaire de la naissance, hélas, a peu ému la France. Puis la Vocalise de Rachmaninov, avant la
splendide Sonate op. 36 de Grieg.
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Théâtre des Champs-Elysées, 15 avenue Montaigne, Paris-8e. Lundi 9 décembre à 20 heures. Tél. :
01-49-52-50-50. De 5 à 65 euros.
CINÉMA :Un rêve mortel, sur grand écran
Video :http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/12/06/10-raisons-de-sortir-ce-weekend_3525408_3246.html www.dailymotion.com
Ces jeunes gens, encore des enfants, sont partis de leur village natal du fin fonds du Guatemala,
pauvres, seuls, avec un rêve en tête : passer la rivière, le Rio Bravo des Mexicains, le Rigo Grande
des gringos et entrer aux Etats-Unis. Pour ils traverseront le Mexique accrochés aux toits des wagons
de marchandises. Ces trains roulent des jours, des nuits. Pour toucher à ce rêve pour entrer dans la
« cage dorée » (c'est le titre original du beau film de Diego Quemada Diez, La jaula de oro) les trois
jeunes héros mettent en danger leur corps, leur âme, leur vie, dans un parcours qui devient peu à peu
un voyage au bout de la nuit.
Rêves d'or, de Diego Quemada-Diez. Avec Brandon Lopez, Rodolfo Dominguez, Karen Martinez,
Carlos Chajon (1 h 42).
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