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Sommaire
> Édito
> Bienvenue à / au Revoir
> page 1
> Énucléation prostatique
endoscopique (HOLEP)
L’image
Vendée
L’équipe d’onco hématologie du CHD VENDÉE
> page 2
> Développement
d’une consultation d’accès
précoce aux soins
palliatifs au sein
du service
d’onco-hématologie
> Intervention
du Dr Vincent Morel
sur la loi du 2 février 2016
> page 3
> Déploiement
de ViaTrajectoire
médico-social
sur le département
de la Vendée
> page 4
BRÈVES MÉDICALES
numéro 48 > juillet 2016
édito
C’est avec plaisir que je vous présente ce nouveau numéro des
Brèves médicales, au moment où la loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé se concrétise au sein de la
région des Pays de la Loire par la constitution de 5 groupements
hospitaliers de territoire (GHT), destinés à formaliser des filières
médicales publiques fortes dans chaque département.
Désormais les établissements publics de santé de la Vendée ont
un an pour élaborer un projet médical partagé afin d’optimiser
l’offre de soins dans de nombreuses disciplines, et de mieux
coordonner le parcours patient.
Néanmoins il convient de souligner que la coopération interétablissements préexistait à la réforme grâce à la Communauté
Hospitalière de Territoire (CHT 85) rassemblant le CHD Vendée,
le CH Loire Vendée Océan, le CH Côte de lumière, le CH de
Fontenay, l’hôpital les Collines Vendéennes et le CHS Georges
Mazurelle. C’est donc la forme de la coopération qui évolue, avec
aussi la décision d’associer au GHT les établissements publics
hospitaliers médico-sociaux du territoire ainsi que l’Hospitalisation À Domicile (HAD Vendée).
Et puisque la coordination est d’actualité ce numéro des Brèves
médicales fait une large place à la présentation de Via Trajectoire, qui est un outil partagé de gestion des admissions des patients et des personnes âgées, soit vers les services de soins de
suite et de réadaptation, l’hospitalisation à domicile ou encore
les unités de soins palliatifs, soit vers le secteur médico-social.
L’information propre au CHD Vendée est également présente
avec des articles des équipes médicales de chirurgie urologique,
d’onco-hématologie et du centre de ressources en accompagnement et soins palliatifs.
Bonne lecture.
Bienvenue à
BRÈVES MÉDICALES > Publication semestrielle
> Directeur de publication : Y. RICHIR > Administration, rédaction : R. Ouisse - Direction des
Usagers et de l’Accueil > n° ISSN : 1167-2072
> Dépôt légal : 1er trimestre 1992 > PAO : C. DUDIT
> Les chiffres clés 2015
du CHD VENDÉE
> Dr Sebti HAMLAOUI, attaché
associé en pneumologie
Site de la Roche-sur-Yon
> Dr Julie MACHER, assistante
spécialiste en pédiatrie
> Dr Gaëlle BIANCO, praticien
contractuel au centre de coordination en cancérologie (3C)
> Dr Dominique MERRIEN, praticien hospitalier en médecine
post-urgence
> Dr Nicolas BOQUET, praticien
contractuel
au
SAMU-SMURUrgences
> 
Dr Clara SENK, praticien
contractuel
au
SAMU-SMURUrgences
> Dr Caroline DAGOUAT, assistante spécialiste en gastro-entérologie
> 
Dr Valérie DESROYS DU
ROURE, assistante spécialiste au
centre de recherche clinique
Au Revoir
Site de la Roche-sur-Yon
> 
Dr François ETCHEVERRIGARAY, assistant spécialiste à la
pharmacie
> 
Dr Evelyne ADAM-LEPERE,
praticien hospitalier en anesthésiologie
> 
Dr Emmanuelle FOLGOAS,
praticien contractuel en neurologie
> Dr Rithy EA, assistante spécialiste en anesthésiologie
> Dr Elise GORISSE, assistante
spécialiste en gynécologie obstétrique
> Dr Guillaume FATSCHER, praticien contractuel au SAMU - SMUR
- Urgences
> Dr Charlène GRARD, praticien
contractuel
au
SAMU-SMURUrgences
> Dr Jacques GOINEAU, praticien contractuel aux soins palliatifs
> 
Dr Cyril GUIBERT, praticien
contractuel en pneumologie
> Dr Martine RIEGERT, praticien
attaché en dermatologie
Yvon Richir,
Directeur Général
1
> Enucleation prostatique endoscopique
(holep)
> Développement d’une consultation d’accès précoce aux soins palliatifs
au sein du service d’onco-hématologie
Début 2016, le CHD VENDÉE a choisi d’innover en investissant dans l’énergie LASER afin de traiter l’hypertrophie bénigne de prostate. Notre choix s’est porté sur un
générateur Holmium 100 watt de la société Lumenis, qui a intégré l’équipement du
bloc opératoire en février ainsi que deux boites chirurgicales comprenant un résecteur et un morcellateur.
> Objectif : traitement de l’hypertrophie bénigne de prostate par une énucléation
endoscopique grâce à l’énergie LASER (HoLEP Holmium Laser Enucleation of the
Prostate) en remplacement de la traditionnelle résection endoscopique de prostate
(RTUP) réalisée par un courant électrique. Chaque lobe prostatique est énucléé puis
repoussé dans la vessie. En fin de procédure, le tissu prostatique est morcellé par
voie endoscopique et les fragments sont aspirés.
Intérêt : l’énergie LASER permet d’obtenir une coagulation efficace et
immédiate. Deux techniques endoscopiques sont actuellement utilisées : la vaporisation (type GreenLight) qui va détruire progressivement le tissu prostatique et
l’énucléation (HoLEP) qui va détacher l’adénome de la capsule prostatique. L’énucléation permet d’obtenir un résultat fonctionnel satisfaisant, comparable à la résection endoscopique.
Le résultat sur le débit maximum est comparable à celui de l’adénomectomie
voie haute. Cette technique a été validée par la Haute Autorité de Santé (Rapport
d’évaluation technologique : traitement des symptômes du bas appareil urinaire
liés à l’hypertrophie bénigne de la prostate par LASER – nov 2013). L’énucléation
qui utilise le plan de l’adénomectomie voie haute réalise une chirurgie complète de
l’adénome et permet d’envisager des résultats satisfaisants à long terme.
Dans un contexte de fort développement de son activité palliative, le service d’oncohématologie a décidé de répondre à l’appel à candidature lancé par l’Agence
Régionale de Santé (ARS) des Pays de la Loire afin de favoriser l’amélioration de
la prise en charge des personnes avec chimiothérapie dans le contexte d’un cancer
en situation palliative.
Cette démarche s’inscrit également dans la continuité de la réflexion engagée au
cours de l’année 2015 sur le développement des soins palliatifs au sein du CHD et
du département.
Le projet, sélectionné et financé par l’ARS, a pour objectif de sensibiliser les équipes
médicales et soignantes à la démarche palliative grâce à l’utilisation du score Pronopall. Cet outil d’évaluation simple et validé dans la littérature permet d’orienter les
patients concernés de manière précoce vers les professionnels des soins palliatifs.
A cet effet, à partir du 18 avril 2016, avec l’aide de deux IDE formées aux soins pal-
> Protocole type d’hospitalisation
> Patient sans sonde
- J0 : entrée 7h30 dans le service
- HoLEP dans la journée
- J1 : ablation de sonde à 7h et sortie à 14h
> Patient avec sonde
- J-1 : entrée à 9h pour changement de la sonde sous couverture antibiotique
- J0 : HoLEP
- J1 : ablation de sonde à 7h et sortie à 14h
> Technique opératoire
> Introduction de l’endoscope, vérification de la vessie
> Création d’une tranchée à 6h en l’absence de lobe médian, ou de 2 tranchées
à 5 et 7 h en cas de lobe médian
> Énucléation du lobe médian si nécessaire, puis d’un lobe latéral
> Création d’une tranchée à 12h permettant de repousser le lobe latéral dans
la vessie : l’énucléation est réalisée en utilisant à la fois une énergie mécanique
avec le porte-fibre et une énergie LASER avec la fibre.
> Énucléation du 2nd lobe latéral
> Hémostase
> Introduction du morcellateur et morcellation de l’adénome dans la vessie (aspiration des fragments qui sont récupérés dans un filtre)
> Sonde double courant
> Avantages :
> Solutions pouvant s’adapter à tous les volumes prostatiques, y compris
supérieurs à 100 g (= arrêt à court terme des adénomectomies voie haute)
> Hémostase immédiate et fiable permettant une prise en charge des patients
y compris avec traitements anticoagulants ou anti-agrégants (fenêtre thérapeutique courte). Le recours à la transfusion sanguine est exceptionnel
> Possibilités de traitement simultané des sténoses de l’urètre et des calculs de
vessie.
Absence de TURP syndrome : hyponatrémie pouvant être sévère liée à la résorption du glycocolle utilisé dans les RTUP
> Hospitalisation courte avec ablation de sonde à J1 et sortie dans la journée
> Possibilité dans certains cas d’une prise en charge ambulatoire (à court terme)
avec ablation de la sonde à J1 à domicile
> Obtention d’un résultat anatomo-pathologique permettant une détection d’un
cancer de prostate le cas échéant
> Fibre laser restérilisable permettant une réduction importante des coûts en
comparaison avec les autres techniques LASER
> Inconvénients :
> Courbe d’apprentissage initiale (existant aussi pour la RTUP et pour la vaporisation) pour les chirurgiens nécessitant en particulier au départ un accompagnement
> La durée opératoire est plus longue et le restera par rapport à la résection
endoscopique mais comparable aux autres techniques LASER (anesthésie
générale conseillée)
> Syndrome irritatif plus marqué et plus prolongé que lors d’une résection endoscopique (4 à 6 semaines) (impériosités)
A ce jour, environ 40 patients ont été opérés au CHD avec cette procédure. Les
premiers patients ont été revus en consultation avec des résultats très satisfaisants.
Nous gardons des indications de RTUP standard pour les résections-forages
(chirurgie palliative du cancer de prostate), les résections après radiothérapie
(absence de plan d’énucléation) et pour les incisions du col.
Dr Constance DEBOUDT-MACE - Praticien contractuel
Dr Nicolas GASCHIGNARD - Praticien hospitalier chef de service
Dr Marie-Laure LUCAS-PLOUASTEL - Praticien hospitalier
Dr François LUYCKX - Praticien hospitalier
Service de chirurgie urologique
2
> 1 : exploration de la vessie : visualisation du méat urétéral droit
> 2 : création d’une tranchée : avec la fibre laser (bleue) qui est protégée
par un porte-fibre métallique
> 3 : énucléation 1 : séparation de l’adénome (en haut) de la capsule (en bas)
> 4 : énucléation 2 : section au LASER des fibres tendues entre l’adénome
et la capsule permettant l’hémostase
> 5 : ouverture du col : section au LASER des fibres du col vésical
avec la vessie au fond (en noir)
liatifs : Mme Dominique GANUCHAUD et Mme Julie MICHENAUD, une consultation
d’évaluation spécialisée et de coordination en soins palliatifs est mise en place.
Cette consultation se déroule en 2 étapes : un temps d’évaluation réalisé par une
IDE pour cerner les principaux besoins médico-psycho-sociaux du patient puis un
temps de coordination au cours duquel interviennent les professionnels des soins de
support en fonction des besoins précédemment mis en évidence.
Ce beau projet ayant mobilisé l’ensemble des soignants du service d’onco-hématologie ainsi que les professionnels en soins de support du CHD a pour objectif
une meilleure prise en charge globale et l’amélioration de la qualité de vie du
patient en fin de vie.
Dr Hervé MAISONNEUVE - Praticien hospitalier chef du pôle cancérologie
Dr Thomas CUVIER - Praticien hospitalier contractuel
> Intervention du Dr Vincent Morel
sur la loi du 2 février 2016
> Les chiffres clés
2015 du chd vendée
C’est une assemblée médicale nombreuse, attentive et intéressée qui a
assisté le jeudi 9 juin 2016 à l’intervention du Dr Vincent MOREL sur la
loi du 2 février 2016 (dite LEONETTI et CLAEYS)
ouvrant de nouveaux droits pour les malades
et les personnes en fin de vie. Responsable
de l’Equipe Mobile de Soins Palliatifs du CHU de
Rennes, le Dr MOREL a été président de la Société Française d’Accompagnement et de Soins
Palliatifs (SFAP) de 2012 à 2015 et, à ce titre, a été
en première ligne pour échanger avec les législateurs, en particulier MM. LEONETTI et CLAEYS.
Dans un premier temps, le Dr MOREL a rappelé
que cette loi est l’aboutissement d’un long processus de réflexion collective ayant débuté avec
l’engagement 21 du Candidat HOLLANDE (2012),
suivi de plusieurs rapports (SICARD, avis et rapport du Comité Consultatif National d’Ethique,
panel citoyen, mission parlementaire…) dans un contexte d’« affaires » très
médiatisées (V. LAMBERT, Ch. SEBIRE…).
L’ambition de cette loi est de répondre au « mal mourir » en France (malade
insuffisamment soulagé et écouté, qui meurt trop souvent à l’hôpital au
regard de ses souhaits…) en donnant une plus grande autonomie et une
plus grande maîtrise aux malades. Si la loi LEONETTI de 2005 créait des
devoirs pour les médecins (de soulager, de ne pas imposer d’obstination
déraisonnable, d’écouter la volonté des malades…), la nouvelle loi de 2016
veut donner des droits aux malades (soulagement de la souffrance, respect
de sa volonté, droit à la sédation dans certaines circonstances précises…).
Tout en refusant de dépénaliser l’euthanasie et le suicide assisté, cette loi
vise donc à renforcer le droit des malades à travers notamment des directives anticipées « qui s’imposent désormais aux médecins sauf dans
la situation de l’urgence et lorsqu’elles sont manifestement inappropriées
et non conformes à la situation médicale ». Elle crée également un droit
à la sédation : « à la demande du patient », au stade terminal (« quand
le pronostic vital est engagé à court terme »), dans deux situations bien
précises (« en cas de souffrance réfractaire » ou « lorsque la décision du
patient atteint d’une affection grave et incurable d’arrêter un traitement engage son pronostic vital à court terme et est susceptible d’entrainer une
souffrance insupportable »).
La loi améliore l’expression de la volonté du malade avec une hiérarchie plus claire des avis (directives anticipées, personne de confiance puis
les proches) et des directives anticipées plus précises (qui peuvent être
rédigées selon un modèle) et qui ont un effet désormais sans limite de
durée.
Les devoirs des médecins sont également renforcés : obligation de ne
pas imposer d’obstination déraisonnable, de dispenser les soins palliatifs,
de respecter la volonté du malade, y compris via ses directives anticipées,
de mettre en place la procédure collégiale, notamment pour la mise en
place d’une sédation, de se former aux soins palliatifs. Cette obligation de
formation aux soins palliatifs s’applique à l’ensemble des professionnels
de santé.
Tout en soulignant la complexité de la mise en pratique de la loi (illustrée
notamment par la difficulté de rédiger des directives anticipées), le Dr MOREL a insisté sur « l’esprit de la loi » qui est de mieux écouter et prendre
en compte la volonté des malades afin de rétablir la confiance nécessaire
à une bonne qualité de prise en charge médicale.
La présentation du Dr MOREL a été suivie d’un temps d’échanges où les
nombreuses questions des médecins témoignaient de leur intérêt pour
cette loi et leur volonté de mieux la connaître pour la mettre en pratique.
> Plateaux techniques
Dr Yannick DANO - Praticien hospitalier
Centre de ressources en accompagnement et soins palliatifs
Site de la Roche-sur-Yon
- Bloc opératoire central : 15 salles
- Bloc opératoire des urgences : 3 salles
- 
Bloc obstétrical et gynécologie :
5 salles d’accouchement, 2 salles de
césarienne et 2 salles de chirurgie
- Réseau d’images PACS
- Radiologie : 6 salles
- 1 salle d’ostéodensitométrie
- 1 salle de lithotriptie extracorporelle
- 
Unité
d’angiographie
rétinienne
numérisée
- Unité de scanographie : 2 scanners
corps entier de classe 3 (64 coupes)
- Unité d’IRM : 1 appareil de 1,5 tesla
- Salle capteur plan mixte coronarographie vasculaire
- 
Médecine nucléaire : 2 gamma
caméras couplées à un scanner + TEPTDM
- 
Unités d’échographie : radiologie,
gynéco-obstétrique,
cardiologie,
angiologie
- Unité de sénologie : 1 mammographe
numérique avec table de macrobiopsie
et système de stéréotaxie numérique et
1 échographe
- Radiothérapie : 3 accélérateurs de
particules de 20 Mev (dont 2 rapid Arc)
- 
Unité d’électroencéphalographie :
1 salle
- Explorations fonctionnelles : cardiologie,
pneumologie, gastro-entérologie, angiologie, coronarographie, angioplastie
- Laboratoire central : biochimie, hématologie, immunologie, bactériologie, hémostase avec robotique pré-analytique
Laboratoire d’anatomie pathologique
- Pharmacie : 1 unité de production de
médicaments anticancéreux, 1 stérilisation centrale, 1 unité de fabrication de
médicaments
radiopharmaceutiques
(en médecine nucléaire) – vente au
public de médicaments autorisés
Site de Luçon
- Bloc opératoire : 2 salles pour une activité ambulatoire
- Radiologie : 2 salles dont 1 capteur
plan, 1 salle panoramique dentaire et
télé-crâne
- Unité de sénologie : 1 mammographe
numérique et 1 échographe
- 
Unité de scanographie 1 scanner
corps entier de classe 3 (10 coupes)
- Unité d’échographie : 1 salle
- Explorations fonctionnelles : cardiologie et gastro-entérologie, gynécologie-obstétrique
- Laboratoire : chimie, hématologie, hémostase
- Pharmacie : vente au public de médicaments autorisés
Site de Montaigu
- Radiologie : 1 salle numérisée
- 
Unité d’échographie : 1 salle en
imagerie - 1 salle CPP
- Unité de scanographie : 1 scanner
corps entier (64 coupes)
- Pharmacie : vente au public de médicaments autorisés
> Répartition
des ressources humaines
435 personnels médicaux
et pharmaceutiques
- PH à temps plein
208
- PH à temps partiel
8
- Praticiens contractuels
53
- Assistants des hôpitaux
31
- Internes
107
- Attachés
28
3 433 personnels non médicaux
- Personnels administratifs
385
- Cadres soignants, médico-techniques,
enseignants et de rééducation
114
- Sages-femmes
58
- Infirmiers diplômés d’état et spécialisés, puéricultrices
983
- Aides-soignants
1 008
- Agents des services hospitaliers 250
- Personnels médico-techniques 187
- Personnels sociaux-éducatifs et de
rééducation112
- Personnels des services techniques et
logistiques336
> Nombre d’actes
Interventions chirurgicales
19 077
Anesthésies
19 645
Actes de laboratoire (B)
34 223 978 B
Actes anapath
26 853
Examens de radiologie
103 374
Examens de scanographie
26 070
Examens d’IRM
4 788
Coronarographie
1 771
Angioplasties992
Echographies
24 995
Séances de radiothérapie
26 985
Examens de médecine nucléaire 11 265
n Explorations fonctionnelles
Séances de dialyse
11 187
SAMU 85 : dossiers régulés 186 342
n Sorties du SMUR
Interventions primaires
2 493
Interventions secondaires
860
n Naissances
2 674
> Recherche clinique
- 20 services actifs
- 133 études actives (au moins 1 inclusion en 2015)
- 2 161 inclusions
- 1 169 consultations recherche clinique
relatives à la prise en charge des patients
3
> Déploiement de ViaTrajectoire médico-social
sur le département de la Vendée
Dans une volonté de fluidifier le parcours des personnes âgées, de simplifier et
de rendre plus lisible l’offre de services d’accompagnement pour les usagers,
leurs aidants et leurs familles, le Conseil Départemental de la Vendée et
l’Agence Régionale de Santé des Pays de la Loire ont choisi de déployer
ViaTrajectoire médico-social sur l’ensemble du département. Le Dispositif
territorial de Coordination de l’Aval du court-séjour hospitalier en Vendée (plus
connu sous le sigle DCA 85), porté par le CHD VENDÉE, a été chargé de
développer le projet.
Le déploiement des formations au logiciel ViaTrajectoire médico-social est programmé de décembre 2015 à décembre 2016. Les formations sont destinées
aux professionnels des établissements d’hébergement pour personnes
âgées (EHPAD-EHPA-USLD) ainsi qu’aux professionnels accompagnant les
personnes âgées dans la création de leur dossier de demande d’hébergement
et dans la recherche d’établissement : services sociaux des hôpitaux, services
de Soins de Suite et de Réadaptation, Centres Locaux d’Information et de Coordination, Maisons pour l’Autonomie et l’Intégration des malades Alzheimer,
associations tutélaires.
> Pourquoi utiliser ViaTrajectoire médico-social ?
En tant que médecin, libéral ou hospitalier, ViaTrajectoire vous permet
de gérer rapidement et électroniquement les dossiers de demande
d’admission de vos patients âgés, qui sont à la recherche d’une solution
d’hébergement.
Le dossier ViaTrajectoire remplace le dossier papier et peut éventuellement être imprimé au format du dossier national unique réglementaire.
La connexion au site web ViaTrajectoire (https://www.viatrajectoire.fr)
peut se faire à tout moment, grâce à l’utilisation de la carte CPS pour les
médecins libéraux (Espace Médecin Libéral) ou par le biais d’identifiants
pour les autres acteurs de santé (Espace Professionnel).
Connexion par carte CPS
Connexion par identifiants
> Pour toutes interrogations relatives à l’utilisation de ViaTrajectoire, vous pouvez
exposer votre situation à l’adresse suivante : [email protected]
Vous accéderez alors directement aux dossiers de vos patients et pourrez ainsi :
- créer un dossier de demande d’admission en EHPAD-EHPA-USLD et
suivre l’avancement des dossiers (réponses des établissements contactés, admission effective de votre patient…) ;
- consulter les dossiers des patients dont vous êtes le médecin traitant ou que vous prenez en charge en cas d’hospitalisation : dossiers
préalablement créés en ligne, soit par la personne âgée ou son aidant, soit
par son médecin traitant, soit par un professionnel de santé ou un acteur
médico-social ;
- renseigner, modifier ou actualiser le volet médical et le volet autonomie,
et éventuellement les autres informations présentes dans le dossier.
> En quoi consiste ViaTrajectoire ?
ViaTrajectoire est un portail d’orientation public, gratuit et sécurisé, déclaré auprès de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés,
conforme aux préconisations des lois et décrets qui régissent le champ des
domaines sanitaire et médicosocial. Les informations sont stockées dans une
base de données sécurisée et exploitée sur une plateforme d’hébergement des
données de santé qui est agréé par l’Agence des Systèmes d’Information
Partagés de Santé.
Accessible directement sur Internet, ViaTrajectoire comprend deux grands modules :
>  un module « Sanitaire » qui vise à orienter les patients hospitalisés en
service de court séjour vers les services de soins de suite et de réadaptation,
l’hospitalisation à domicile ou encore les unités de soins palliatifs ;
>  un module « Médico-Social » destiné aux personnes âgées, hospitalisées
ou à domicile, qui vise à faciliter leur orientation vers les différents types
d’établissement d’hébergement : EHPAD, EHPA, USLD. Ultérieurement,
ViaTrajectoire couvrira également le domaine du handicap.
ViaTrajectoire médico-social facilite la démarche d’inscription en
établissement d’hébergement pour personnes âgées, pour les usagers
et les professionnels, à l’aide d’un formulaire de demande d’admission
informatisé. Le dossier ViaTrajectoire respecte le format du dossier national
unique (Cerfa n°14732) et est organisé en trois volets : administratif, médical
et autonomie.
> A qui s’adresse ViaTrajectoire médico-social ?
ViaTrajectoire médico-social est un outil commun, ouvert aux usagers et à
leurs familles, aux médecins traitants, ainsi qu’aux professionnels des établissements sanitaires et médico-sociaux.
4
> Quels avantages
pour les professionnels concernés ?
ViaTrajectoire médico-social est un outil informatique à la fois simple d’utilisation et performant, qui présente de nombreux avantages :
- un gain de temps dans le renseignement et l’actualisation du dossier
de demande d’admission, grâce à l’utilisation d’un dossier unique
dématérialisé, accessible en temps réel et téléchargeable au format PDF ;
- un accès web sécurisé par carte CPS pour les médecins traitants et un
accès direct au volet médical avec une aide à la saisie ;
- un accès aux données médicales strictement réservé aux médecins (médecins traitants, médecins hospitaliers, médecins coordonnateurs des établissements d’hébergement contactés)
- une simplification des échanges : le dossier est partagé entre les différents professionnels accompagnant la personne âgée dans sa démarche ;
- l’accès à un dossier toujours actualisé pour l’ensemble des acteurs
autorisés à intervenir sur celui-ci (médecin traitant, accompagnants professionnels, établissements d’hébergement contactés…) : le dossier évolue en
fonction de la situation de la personne âgée, avec une traçabilité des différentes versions (horodatage et identification des rédacteurs) ;
- une meilleure lisibilité de l’offre grâce à un annuaire des établissements
d’hébergement ;
- une optimisation de l’orientation des personnes âgées, grâce à l’utilisation d’un moteur de recherche multicritères (critères géographiques, financiers, médicaux, ou de confort) permettant de trouver les établissements
d’hébergement adaptés aux besoins et aux projets de vie des usagers.
En renseignant le dossier électronique de demande d’admission en
EHPAD-EHPA-USLD dans ViaTrajectoire, et notamment le volet médical,
vous pourrez alors répondre aux sollicitations de votre patient âgé et vous
contribuerez ainsi au dialogue entre tous les professionnels l’aidant dans sa
démarche.
Mme Stéphanie PINNA
Chargée de mission au déploiement de ViaTrajectoire médio-social
sur le département de la Vendée