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zone51
Soumis par Jean
25-05-2008
Dernière mise à jour : 23-01-2009
La base de Groom Lake
La base de Groom Lake, isolée dans les recoins d'une région militaire
du Nevada (USA), n'existait officiellement pas il y a encore quelques
temps. Signalée sur aucune carte publique, son existence est pourtant
un secret de polichinelle depuis des années.
Le voile officiel tombe définitivement le 18 avril 2000, quand est
diffusée sur le site Internet de TerraServer une série de photographies
récentes de la base, prises par un satellite lancé conjointement par
Aerial Images Inc., une compagnie américaine privée, et l'Agence
Spatiale Russe. Elles sont de grande qualité, montrant tout depuis les
bus et hangars jusqu'à un appareil recouvert d'une bâche.
Un lieu propice
Les essais du U-2 à l'origine de Groom Lake
L'histoire de Groom Lake débute véritablement au début du Printemps
1955. A l'époque la CIA recherche un site pour procéder aux essais du
nouvel avion espion mis au point par Lockheed, le U-2. L'appareil doit
être testé à l'abri des regards indiscrets, mais aussi en un lieu
offrant une piste suffisamment longue et résistante pour supporter le
poid du nouvel appareil, des réserves de carburant considérables, et la
proximité d'une administration militaire pour la logistique. On pense
tout d'abord naturellement à la base d'Edwards, spécialisée dans les
essais d'avions expérimentaux, mais ce candidat est finalement rejeté,
étant donné le niveau de secret requis : Edwards est déjà trop connue
et forcément déjà le sujet de trop d'observations.
C'est donc un lieu entièrement nouveau qui est choisi, dans une région
isolée du Nevada. Plus exactement, il s'agit d'une petite installation
près du lac asséché de Groom, cachée entre 2 montagnes dans Emigrant
Valley. Le lieu se situe dans une zone administrative référencée par
d'anciennes cartes du gouvernement comme la "Zone 51". Dans cette
petite base, utilisée pour des essais aériens durant la guerre, ne se
trouvent que 2 hangars, quelques caravanes, et une piste d'atterissage
trop courte. Beaucoup de travaux en perspective. Cependant, l'avantage
de sa localisation est sans pareil, dans une zone déjà largement
interdite au public : elle est entourée de la zone militaire de Nellis
(Nellis Bombing and Gunnery Range) où se trouve l'installation secrète
de Mercury, du Site d'Essais du Nevada dont les retombées n'épargneront
pas Groom Lake et son personnel. La base de Nellis (au Sud-Est de la
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zone, près des installations de Blue Diamond également) servira de
centre administratif responsable de la base.
Imagery ©2007 TerraMetrics, Map data ©2007 TeleAtlas - Terms of UseLes
travaux commencent donc près du lac asséché de Groom, à commencer par
les éléments les plus importants : la piste, que l'on allonge de 5000 à
8000 pieds, et les réservoirs de carburant.
Peut-être est-ce l'aspect aride et quelque peu désolé de la zone qui
donnent à la base le nom ironique de "Watertown" — qu'elle gardera
jusqu'en 1960 — mais ce serait oublier la petite ville du même nom de
l'état de New York, où est né Allen Dulles, directeur de la CIA de
l'époque et principal sponsor du projet U-2 [Pocock 1998]. Les quelques
misérables bâtiments de l'endroit vont amener les ouvriers qui y
travaillent à lui donner le surnom ironique de "ranch du paradis", ou
"le ranch".
S'il est difficile de cacher l'existence de cette base (dont
l'existence est en fait déclarée dès 1955 par l'AEC qui en a la
responsabilité administrative), on va surtout s'attacher à dissimuler
sa véritable activité. Les employés, qu'ils soient manutentionnaires ou
autres, sont tous déclarés comme "consultants du gouvernement", en
raison d'une loi du Nevada obligeant à déclarer l'activité de tout
travailleur de l'état... sauf des employés gouvernementaux. Il n'est
bien sûr pas question d'indiquer que la base a été construite pour
tester un nouvel avion-espion et entraîner ses pilotes, et en 1957 un
livret d'information de l'AEC, s'il ne nie par l'existence du U-2, lui
prête des objectifs d'observation météo à haute altitude, sous la
responsabilité du NACA (ancêtre de la NASA). On ira même jusqu'à, dans
l'hypothèse où l'un des appareils serait perdu hors du site, peindre
les insignes du NACA sur les appareils pour plus de crédibilité. En
fait le programme U-2 est sous la responsabilité coinjointe de la CIA
et de l'USAF.
Tout le monde croit que cet endroit dépend de l'armée de l'air, parce
que Nellis est une base aérienne. En réalité, la Zone 51 est sous le
contrôle de la Navy. Il en est de même de la Zone 2, qui fut construite
pour servir d'entrepôt souterrain pour l'AEC [Cooper].
Nouveaux appareilsAprès le U-2 vient le A-12, une réponse de la CIA aux
U-2 abattus par les soviétiques. Cet appareil — dont les SR-71 de
l'USAF ne seront que des versions moins élaborées par la suite — est
élaboré dans le cadre du projet "Oxcart" (charrette à boeufs !) ou du
nom plus sexy de "Cygnus". Il est testé à Groom Lake de Avril 1962 à
Juin 1968.
C'est au milieu des années 1970s, où l'activité de la base, un temps
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ralentie, reprend avec des programmes allant du XST au missile de
croisière Senior Prom, que l'on décide subitement de changer
l'identification de la zone aérienne environnante dont à la charge la
tour de contrôle de Groom : auparavant désignée Yuletide (nom dérivé de
l'anniversaire d'un des officiers de la base), on l'appellera
dorénavant Dreamland, probablement en raison d'un poème d'Egard Poe du
même nom [Zinngrabe 1997]. C'est à cette époque, en 1971, que David
Adair déclare avoir été dans la Zone 51, sous l'autorité de Curtis
Lemay.
Suivent divers autres avions expérimentaux, tels que le SR-71, le
chasseur F-117A (programme Senior Trend), le bombardier B-2, et enfin
le fameux Aurora.
L'AuroraL'Aurora (1984 ?), dont le nom mythologique fait penser à un
programme d'appareil de reconnaissance Lockheed, et à un niveau de
classification supérieur à celui d'autres programmes à plusieurs mots
tels que celui du F-117.
En 1986 apparaît dans une demande de budget du Département de la
Défense une ligne désignée Aurora associée à un budget de 80 millions
$, avec une augmentation de la dépense à 2,272 milliards $ prévue pour
l'année suivante. En fait le financement n'est pas accordé pour cette
désignation, mais une augmentation équivalente est attribuée pour les
Special Update Program et Selected Activities. [Zinngrabe 1997]. Les
médias en parlent en 1987 et 1988. En Août 1989 en Mer du Nord, Chris
Gibson, ingénieur en exploration pétrolière à l'époque et membre du
British Royal Observer Corps (ROC) observe un appareil de la forme d'un
triangle isocèle en plein ravitaillement depuis un Stratotanker,
accompagné de deux F-111. S'agissait-il de l'Aurora ou d'un chasseur
furtif Northrop A-17 ?
On dit l'appareil capable d'évoluer à Mach 8. L'endroit est donc un
endroit privilégié pour observer de objets volants à la fois secrets et
peu communs, et c'est là où commence le folklore de la zone 51.
Etranges observationsDiverses observations sont faites dans la région :
lumières, objets triangulaires, que beaucoup expliquent par le vol du
bombardier furtif B-2, de la famille des "ailes volantes". Bien que
quasiment indétectable au radar, il donna lieu en 1988 à des
témoignages similaires à ceux des années 1950s, portant sur des objets
triangulaires.
Dans son Role de la CIA dans l'étude des ovnis, l'agence de
renseignement reconnaît que que certains cas étudiés par le projet Blue
Book furent secrètement identifiés comme des vols de U-2, bien que
officiellement expliqués par d'autres phénomènes (ballons, reflets,
etc.). En effet à ses débuts l'appareil n'était pas peint en noir mais
avait un aspect métallique, argenté, susceptible de générer de forts
reflets lumineux, au coucher du soleil par exemple. En fait, la CIA
n'hésite pas à affirmer que la moitié des observations sont dus à cet
appareil.
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L'Aurora également, va faire des siennes. Succèdant en 1984 au SR-71.
Lockheed est chargé du dévelopement et la division Rocketdyne de
Rockwell responsable des moteurs. Les années suivantes, les habitants
de Californie du Sud et d'autres régions comme l'Europe du Nord
commençent à entendre des grondements ressemblant à des tremblements de
terre et à voir des objets volants extraordinaires volant à plusieurs
fois la vitesse du son. Les appareils ressemblent à des triangles
géants. En 1990, des reporters de Aviation Week & Space Technology
deviennent convaincu qu'un "bond quantique à eu lieu" dans l'aviation
dans le plus grand secret. Cependant, le gouvernement américain
continue de nier l'existence de l'Aurora.
En 1995, une bande vidéo issue d'une caméra de sécurité de la base de
Nellis est communiquée clandestinement à des ufologues. Sur cette
vidéo, on voit un engin métallique s'élevant dans le ciel. Ces images
seront authentifiées par plusieurs analystes militaires, experts dans
les questions de défense, notamment par Bill Sweetman, spécialiste de
la technologie des avions furtifs. En 1996, les journalistes de
l'émission de télévision Sightings comparèrent l'engin filmé par la
caméra de sécurité de la base de Nellis avec l'un des objets filmés au
Mexique lors de l'eclipse de 1991. Considérant les deux objets comme
identiques, ils concluent que les ovnis aperçus au-dessus de Mexico
pourraient faire partie d'un programme militaire secret de l'armée des
Etats-Unis.
L'ovni au-dessus de Phoenix
Le 13 Mars 1997, un ovni en forme de V (ci-contre) est filmé en train
de survoler la ville de Phoenix (Arizona) sur près de 2 km. L'analyse
video a révélé qu'il s'agit bien de la structure d'un appareil, qui fut
filmée depuis 9 endroits différents. Plus de 200 témoins occulaires se
sont manifestés. Le directeur du CSETI indique que l'ovni venait de la
direction de la Zone 51.
De nombreux ovnis ont été aperçus avec parfois la constatation de cas
de mutilation de bétail. Des personnels de la base ont disparu lors
d'observations nocturnes d'ovnis. La zone 51 a un système de sécurité
redoutable (la région est protégée par un groupe de bérêts verts).
Récemment l'USAF a pris le contrôle d'une colinne près de Groom Lake,
d'où l'on pouvait observer l'installation. Une photo de satellite
soviétique de 1988 montre un complexe de haute sécurité à l'une des
extrémités de la base, dont le but est inconnu.
Bob Lazar ou le projet "Galileo"Afin d'en avoir plus sur les rumeurs
qui courent sur la base, on pourrait chercher des témoins qui attestent
de son activité. Malheureusement, les seules personnes acceptant de
témoigner bénéficient d'une réputation sulfureuse dans la communauté
ufologique.
Bombe médiatiqueIl y a peu de rumeurs concernant la Zone 51 jusqu'en
1988, où un homme désirant garder l'anonymat déclare avoir travaillé
sur un projet top-secret dans la zone, visant à faire de la
rétro-ingéniérie sur le système de propulsion d'un appareil d'origine
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extraterrestre. Pressé de questions, il jette le masque en Novembre
1988 : son nom est Robert Lazar, et donne encore plus de détails : son
activité, dans le cadre d'un projet nommé "Galileo", a eu lieu dans un
site nommé "S-4", où 9 appareils extraterrestres seraient entreposés.
Il précise les fonctions qui ont été les siennes sur le site : au sein
d'une équipe de 22 ingénieurs, il aurait été engagé pour tenter de
comprendre le système de propulsion de ces ovnis.
Robert Lazar
Le témoignage de Lazar fournit de nombreux détails sur le lieu, la
manière de s'y rendre, les procédures de sécurité qu'il subissait avec
ses collègues, la tâche qui lui était affectée, ainsi que des éléments
techniques sur l'appareil sur lequel il travaillait (un "modèle sport"
de 16 m de diamètre) et son fonctionnement : un réacteur à antimatière
relativement petit (45 cm de diamètre) en contradiction avec les lois
de la thermodynamique actuellement admises, alimenté par un élément non
trouvé sur Terre, que Lazar place au numéro atomique 115. Le principe
final est d'utiliser des "amplificateur gravitationnels" avec de
distordre l'espace-temps, afin d'attirer la destination plutôt que de
s'y rendre.
Enfin, Lazar indique avoir eu l'occasion de lire certaines parties de
rapports. Certains faisaient remonter les visites à plus de 10000 ans,
d'autres relataient l'établissement d'un contact officiel, et un autre
la provenance de l'appareil, bien connue des conspirationnistes : Zeta
Reticuli.
Le récit de Lazar est tellement précis mais aussi extraordinaire qu'en
1989, lors de l'émission télévisée OVNI : La Meilleure Preuve sur
KLAS-TV, on ira jusqu'à faire lui faire passer un test de détection de
mensonge préparé par Georges Knapp, le présentateur de l'émission.
En fait l'activité décrite par Lazar (rétro-ingéniérie d'appareils
extraterrestre), correspond à celle d'un projet hypothétique,
régulièrement cité par des thèses conspirationnistes : le projet
Redlight.
Zone fantôme ?Différents points ne jouent pas en faveur du récit de
Lazar. Tout d'abord la zone S-4 : si le lac "Papoose" existe bien au
Sud de Groom Lake, les images satellite dont nous disposons ne montrent
aucune installation dans la zone décrite par Lazar, y compris dans les
dernières images à haute définition fournies par TerraServer. Bien sûr
les descriptions de Lazar ne mentionnent que des installations
camouflées dans le paysage ou souterraines, mais on s'explique mal pour
les mêmes techniques de construction et de camouflage n'ont pas été
appliquées aux installations de Groom Lake, également très secrètes.
Si l'on interroge d'anciens employés de la Zone 51, aucun ne semble
avoir de souvenir de Lazar. Ce dernier ne met pas en avant le secret
qui leur aurait été imposé, mais explique que lorsqu'il se rendait à
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S-4, il ne faisait qu'un "arrêt" à la Zone 51. Il empruntait un vol
journalier accompagné de centaines d'autres employés. La base étant
ultra top-secrète, il est impossible de vérifier ces affirmations.
Selon Lazar, les employés ne communiquaient pour ainsi dire pas du tout
entre eux à S-4 et ils n'étaient qu'une vingtaine à s'occuper de la
propulsion des soucoupes. Dans ces conditions, difficile d'obtenir une
quelconque corroboration.
Témoin fantômeEnsuite, si la plupart des déclarations de Lazar
concernant la zone S-4 sont invérifiables, ce qui l'est ne concorde pas
vraiment. Son passé académique semble flou. Lazar déclare avoir
travaillé de 1982 à 1984 au Laboratoire National de Los Alamos, au labo
de Physique des Mesons, avec un niveau de sécurité 'Q'. En fait, s'il
est bien établi que Lazar a travaillé à Los Alamos, il n'est pas
mentionné dans les annuaires des services qu'il cite, et l'on ne sait
ce qu'il y fit exactement [Mark Rodeghier, directeur scientifique du
CUFOS]. Lorsque l'on interroge l'USAF au sujet de Lazar, celle-ci
déclare n'avoir aucun commentaire à faire sur l'Espace Aérien de Nellis
[Sergent Maître de l'USAF J. C. Marcom des Affaires Publiques]. Dans le
même temps, le Sergent Technique Henderson, des Affaires Publiques,
indique que l'USAF n'a aucune trace d'un quelconque travail effectué
par Lazar à la Base USAF de Nellis, bien que nous ayons réunit une
grande liste d'investigations à son sujet.
Elément fantômeEn ce qui concerne l'élément 115, les physiciens
admettent que l'existence d'un tel élément est théoriquement possible,
mais que nous ne savons ni le fabriquer ni simplement le trouver. Que
Lazar déclare avoir travaillé avec cet élément n'est donc pas forcément
insensé, mais reste complètement invérifiable. Cependant, il semble en
savoir assez pour avoir réellement travaillé dans la Zone 51 ou
Dreamland où des appareils secrets sont testés, mais cette histoire
reste un mystère ténébreux. En résumé : C'est impossible à vérifier.
Nous n'avons pu, malgré nos investigations, trouver personne pouvant
corroborer les dires de Lazar.
Un passé troubleSuite aux "révélations" tapageuses de Lazar, on se
penche sur son profil, à commencer par son passé. On découvre alors
qu'en 1985, alors qu'il était en vacances au Nevada, il décide
d'acheter maison de prostitution légale ; l'investissement se révélera
si profitable qu'il n'aura pas besoin de retrouver un travail à temps
plein pour un moment. C'est en 1988, alors qu'il désirait retravailler
dans le milieu scientifique, que selon lui, il fut engagé pour
travailler sur le projet Galileo. Cependant son un casier judiciaire,
garni de 6 crimes dont proxénétisme et incitation à la prostitution,
gestion d'une maison de prostitution, et vie avec les revenus d'une
prostituée, ne joue pas en sa faveur.
L'ensemble de ces charges est rapidement mué en un seul crime
"d'incitation au vice". Cette "discréditation" aux yeux du public ne
semble pas trop perturber Lazar, qui déclare enfin ne plus subir les
pressions et filatures que lui imposaient ses supposés ancien
employeurs : Je suppose qu'ils ont considéré que le jugement
d'incitation au vice m'a discrédité commente-t-il. Depuis, Lazar vit
des revenus de ses deux petites compagnies, un firme indépendante de
réparation d'appareillages nucléaires et un laboratoire de photo. Il
construit et effectue également des courses de jet cars et, chaque
année depuis 1984, le week-end précédent le 4 Juillet (la fête
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nationale américaine), il organise le "Feu d'Artifice du Désert". Il a
également vendu les droits de son film et travaille sur un film en
videocassette.
En résumé peu de personnes croient aujourd'hui aux dires de Lazar, y
compris dans le milieu ufologique. Richard Hall par exemple, membre des
premiers jours du NICAP, ne voit pas dans la zone 51 autre chose qu'une
base militaire où sont développés des engins volants secrets mais
n'ayant rien à voir avec les extraterrestres. Il ne croit pas aux
déclarations de Lazar.
Du folkloreLe récit de Lazar fit le tour du monde et fut à la source de
l'engouement populaire et de la "publicité" faite autour de la Zone 51
ou Dreamland. Une route fut baptisée "Extraterrestrial Highway" à
proximité de la base de Nellis et de petites localités, comme Rachel,
Nevada accueillent de nombreux touristes venus en pèlerinage ou encore
pour tenter d'observer, aux alentours de la base, une des soucoupes
volantes décrite par Lazar.
Lors du tournage du film Independence day, l'armée perd encore une
occasion d'améliorer les choses, en indiquant aux producteurs qu'ils
sont prêt à collaborer au film à une seule dernière condition : que
toutes les références à la Zone 51 soient enlevées. L'histoire de la
zone étant capitale pour le thème du film, les producteurs, bien que
désirant ardemment la coopération des militaires, ont finalement refusé.
A la recherche du secret perduAutour de la Zone 51 et de ses secrets
gravitent en d'autres : la Zone 19, ou la Zone 2, également désignée
comme la base de Lake Mead, un dépôt d'armes nucléaires situé près de
la base de Nellis. C'est en fait à se demander si, le secret de la base
maintenant éventé et rien de vraiment probant n'étant ressorti des
recherches des uns et des autres, on ne cherche pas un nouveau lieu
plus secret et inconnu sur lequel on pourra supputer à loisir.
Dans la lignée de ce mouvement visant à déplacer le secret plutôt que
de reconnaître qu'il n'est pas là où on avait cru le voir, la dernière
histoire en vogue est le déplacement de l'activité secrète qui avait
lieu naguère aux alentours de Groom Lake : en Juin 1997, un article de
Popular Mechanics [PM 1997] fait sensation, indiquant que la Zone 51
est probablement fermée depuis un an et que les essais de nouveaux
avions expérimentaux sont maintenant effectués en Utah, dans la zone
6413. Cependant, rien de probant n'appuie cette thèse. On parlera
également d'une zone de 300 miles au Nord de l'Alaska, que les avions
ne sont pas autoriser à survoler sous peine d'être abattus.
Le 15 décembre 1999, le DOE cède officiellement le contrôle de la Zone 51 à l'USAF [Rogers 1999].
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