Rapport annuel - Attijariwafa bank

Transcription

Rapport annuel - Attijariwafa bank
2011
Rapport annuel
2011
Rapport annuel
Attijariwafa bank société anonyme au capital de 2 008 898 130 MAD - Siège social : 2, boulevard
Moulay Youssef, Casablanca. Agréée en qualité d’établissement de crédit par arrêté du ministre des
finances et de la privatisation n° 2269-03 du 22 décembre 2003 tel que modifié et complété - RC 333.
Tél. : +212 22 29 88 88 - www.attijariwafa.com
Premier Groupe bancaire et financier
du Maghreb et 6e à l’échelle du continent,
Attijariwafa bank, de par sa présence
en Afrique, en Europe et au Moyen Orient,
s’affirme en tant qu’acteur régional
de référence, au service des économies
où il opère.
8
Le mot du président
24
Un engagement,
une éthique, des valeurs
Organisation et
gouvernance
d’entreprise
au service
de la stratégie
Attijariwafa bank s’engage à concilier, dans chacune
de ses actions, croissance, rentabilité et progrès
social à travers une culture d’entreprise fondée
sur cinq valeurs fédératrices, qui inspirent sa
démarche stratégique, imprègnent ses principes
déontologiques et éthiques et contribuent à définir
son identité.
Éthique
Engagement Leadership
Solidarité
Citoyenneté
60
Un Groupe inscrit
dans un projet de
société
10
SOMMAIRE
12
Profil du Groupe
14
18
CHIFFRES CLÉS 2011
Faits Marquants
2011 et événements
récents 2012
Croissance,
performance et
progrès partagé
26
30
32
36
Un nouveau plan
stratégique
« Attijariwafa 2015 »
UNE NOUVELLE
ORGANISATION
Pour porter
« Attijariwafa 2015 »
Comité de direction
et de coordination
GOUVERNANCE
D’ENTREPRISE
40
42
48
49
Banque de Détail
Banque de
Financement et
d’investissement
BANQUE
TRANSACTIONNELLE
Un engagement
de proximité ET
D’EXCELLENCE à l’égard
DE L’ENSEMBLE DES
SEGMENTS DE CLIENTÈLE
50
52
55
Banque de Marchés
des capitaux
Sociétés de
Financement
Spécialisées
Assurance
56
BANQUE DE DÉTAIL
à L’INTERNATIONAL
62
Une responsabilité
sociale fondée sur
des valeurs et des
principes d’action
78
Rapport de gestion
LE MOT
du président
E
n 2011, le contexte économique et financier
international a été fortement affecté par la crise
de la zone euro, conduisant à un ralentissement de la
croissance mondiale. Plus près de nous, les zones de
présence du Groupe ont connu de profondes mutations
politiques et sociales, tandis qu’au Maroc, la réforme de
la constitution et l’organisation d’élections législatives
anticipées ont permis de poursuivre le train des réformes
engagées depuis plusieurs années.
Mohamed El Kettani, Président Directeur Général
Dans ce contexte international globalement incertain,
Attijariwafa bank a démontré une forte résilience, lui
permettant de maintenir un rythme de croissance
significatif et de renforcer ses positions dans tous ses
territoires de présence, concrétisant les ambitions du Plan
Stratégique « Attijariwafa 2012 » avec une année d’avance.
Ainsi, porté par la banque au Maroc, par l’accélération
des synergies intragroupe et par la contribution
significative des moteurs de croissance, l’ensemble
des agrégats du Groupe a progressé notablement
avec une amélioration des indicateurs de risque et de
rentabilité. Le PNB consolidé s’est inscrit en hausse de
8,3% à 15,9 milliards de dirhams, le RNPG a progressé
de 8,7% à 4,5 milliards de dirhams et la rentabilité des
fonds propres a été portée à 21,2% gagnant 0,85 point.
«
 Dans ce contexte international
globalement incertain, Attijariwafa bank
a démontré une forte résilience, lui
permettant de maintenir un rythme de
croissance significatif et de renforcer
ses positions dans tous ses territoires
de présence, concrétisant les ambitions
du Plan Stratégique Attijariwafa 2012
avec une année d’avance. 
8
»
Au Maroc, la synergie entre nos pôles d’expertises
dans les domaines de la banque, de la finance et
de l’assurance, conjuguée à la mobilisation de nos
équipes, a permis de compenser les effets de la crise
en Europe sur l’économie nationale et de conforter
notre Groupe dans son rôle d’acteur majeur au service
du développement économique et social. Outre la
dynamique engagée au bénéfice de l’ensemble de
nos métiers historiques, nous avons continué à nous
investir résolument dans l’élargissement de l’accès
des produits financiers au plus grand nombre, ouvrant
des agences dans les régions les moins bancarisées,
développant la banque économique destinée à une
clientèle à revenu modeste, déployant une démarche
de proximité en faveur des très petites entreprises et
affinant le dispositif commercial de distribution des
produits alternatifs.
solide et un rayonnement régional basés sur un projet
de développement alliant croissance, performance et
progrès partagé. C’est donc avec une confiance renouvelée
dans les perspectives de croissance d’Attijariwafa bank
qu’un nouveau plan stratégique sur un horizon de
4 ans a été défini avec l’ambition d’imprimer, sur la
période 2012-2015, des rythmes de développement
soutenus pour toutes les entités du Groupe, malgré un
contexte économique mondial difficile et des marchés
bancaires fortement concurrentiels dans l’ensemble
des territoires de présence.
Au niveau régional, le Groupe a consolidé ses positions
dans les pays de présence, accélérant le processus
d’intégration et de transformation des filiales récemment
acquises et renforçant les modes de gouvernance et
de gestion des risques. Plus particulièrement, en
Tunisie, en Côte d’Ivoire, et plus récemment au Mali,
l’impact des événements politiques sur l’activité a été
atténué, appuyant le modèle de développement déployé
localement, notamment en matière de maîtrise des
risques, et nous rassurant quant au potentiel de nos
relais de croissance régionaux.
Ainsi, caractérisé par le lancement de notre nouveau plan
stratégique, l’exercice 2012 nous engage à relever de
nouveaux défis. Dans ce sens, une nouvelle organisation
a été mise en place en vue de porter l’exécution du
plan « Attijariwafa 2015 ». Parallèlement, et pour
exprimer la reconnaissance du Groupe aux équipes
pour leur formidable mobilisation et les inscrire dans
une dynamique de progrès durable et partagée autour
d’« Attijariwafa 2015 », les collaborateurs du Groupe
ont été invités à participer à une augmentation de
capital qui leur a été réservée. Exceptionnelle par son
envergure et ses conditions financières, cette opération
marque également une nouvelle étape dans l’histoire
de l’institution, consacrant la dimension acquise
par le Groupe et son expansion hors frontières, en
associant pour la première fois les salariés des filiales
à l’international.
Plus au Nord, Attijariwafa bank Europe se renforce,
C’est donc une nouvelle étape de développement
complétant la présence du Groupe en Europe. Forte
d’un réseau bancaire couvrant 7 pays et animé par
des équipes au plus près de nos clients, notre filiale
européenne s’impose désormais comme une plateforme
au service des diasporas africaines et du financement
du commerce extérieur entre l’Europe et l’Afrique,
participant à l’accroissement des flux et des échanges
entre les deux continents.
d’Attijariwafa bank que nous abordons, associant
l’ensemble des forces vives et les fédérant autour
d’un projet d’entreprise, porteur de sens et
créateur de valeur pour les clients, les salariés, les
actionnaires et les économies des pays de présence.
Mohamed El Kettani
Président Directeur Général
Ces évolutions s’inscrivent dans une trajectoire, qui
au cours des dernières années, a été remarquable à
plus d’un titre, conférant à Attijariwafa bank une assise
9
Rapport annuel
2011
Performance
Éthique
innovation
Leadership
Croissance
Développement
Citoyenneté
solidarité
Engagement
11
Chapitre 1
1
•
Croissance, performance
et progrès partagé
Des performances
remarquables dans
un environnement
contrasté
15,9
4,5
en milliards de dirhams
en milliards de dirhams
2 352
22
Nombre d’agences
Nombre de pays
PNB
RNPG
Profil du groupe
12
Chiffres clés 2011 14
faits marquants 2011 et événements
récents 2012 18
Profil du groupe
L
eader de la banque, de la finance et
de l’assurance au Maroc, le Groupe
Attijariwafa bank occupe la 6e place des
banques à l’échelle africaine par le total
bilan et la 4e par les revenus. Le Groupe est
présent dans 22 pays et compte 5,5 millions
de clients.
Attijariwafa bank possède le plus large
réseau d’agences en Afrique (2 352 agences
dont 1 791 au Maroc). Force vive du Groupe,
14 686 collaborateurs sont mobilisés au
quotidien au service de la clientèle, animés
par un engagement, une éthique et des
valeurs fédératrices.
Désormais acteur de référence à l’échelle
du continent, le Groupe poursuit son
développement à l’international avec une
présence géographique couvrant tout
particulièrement l’Afrique, le Moyen Orient
et l’Europe.
Premier réseau en Afrique avec :
2 352 agences
12
Rapport annuel
2011
Réseau, clients et effectifs
Au 31 décembre 2011
22
Pays
2 352
14 686
1 791 agences au Maroc
181 agences au Maghreb
58 agences en Europe
5,5 Agences
Collaborateurs
millions
de Clients
et au Moyen Orient
279 43 agences en Afrique de l’Ouest
agences en Afrique Centrale
Actionnariat
Au 31 décembre 2011
capital 1 929 959 600 MAD
Au 31 mai 2012
capital 2 008 898 130
14,3 %
15,1 %
1,0 %
5,0 %
47,0 %
48,7 %
29,6 %
MAD 4,6 %
5,6 %
28,4 %
Groupe SNI
Grupo Santander
Institutionnels nationaux
Personnel du Groupe
Flottant et autres
5,3 %
Du 30 avril au 11 mai 2012, les collaborateurs du Groupe au Maroc ont été invités à participer à une augmentation de capital
réservée aux salariés. À l’issue de cette augmentation du capital, la part du personnel dans l’actionnariat a atteint 5%.
13
CHIFFRES CLÉS 2011
L’année 2011 a vu le maintien d’un rythme soutenu de
croissance pour Attijariwafa bank et l’amélioration de ses
indicateurs de risque et de rentabilité, malgré un environnement
marqué par le ralentissement de la croissance économique
et les profondes mutations politiques et sociales vécus par
les différents marchés où le Groupe opère.
Les performances enregistrées confirment la pertinence
du modèle économique adopté par le Groupe.
Croissance soutenue et rentabilité
aux meilleurs standards
+15%
230,7
200,2
+9%
+ 8%
218,8
201,4
28,0
30,3
+12%
306,7
343,5
31/12/10 31/12/11
31/12/10 31/12/11
31/12/10 31/12/11
31/12/10 31/12/11
Total crédits clientèle
Total dépôts clientèle
Fonds propres
Total bilan
en milliards MAD
en milliards MAD
en milliards MAD
en milliards MAD
+5%
+12%
+9%
+ 8%
14,7
15,9
8,2
8,7
5,3
4,7
23,1
21,3
31/12/10 31/12/11
31/12/10 31/12/11
31/12/10 31/12/11
31/12/10 31/12/11
Produit net bancaire
Résultat brut d’exploitation
Résultat net
Bénéfice par action
en milliards MAD
en milliards MAD
en milliards MAD
en MAD
-0,27pt
-0,38pt
+0,8pt
-0,01pt
0,58
5,3
21,2
4,9
20,4
0,31
14
1,5
1,5
31/12/10 31/12/11
31/12/10 31/12/11
31/12/10 31/12/11
31/12/10 31/12/11
Coût du risque
Taux de contentialité
ROE
ROA
en %
en %
en %
en %
Rapport annuel
2011
Une stratégie de diversification par métier et par géographie
Le modèle économique du Groupe Attijariwafa bank s’appuie sur une diversification des métiers
et des zones géographiques d’implantation.
Structure du produit
net bancaire consolidé
Contribution par activité
au produit net bancaire consolidé
31 décembre 2011
15,0%
3,6%
15,0%
15,0%
31 décembre 2011
3,6%
3,6%
10,2%
12,4%
12,4%
12,4%
19,9%
61,5%
61,5%
61,5%
19,9%
19,9%
53,6%
Attijari Factoring
Attijari Factoring
Marge d’intérêt
Attijari Factoring
Maroc
Wafa LLD
Wafa LLD Maroc
Maroc
Marge
sur
commission
3,6% 1,5% Wafa LLD
1,5%
4,4%
4,4%
1,5%
4,4%
Wafacash
Wafacash
Résultat
des activités de
marché
15,0%
Wafacash
5,2%
5,2%5,2%
Résultat des autres activités
Wafa
WafaWafa
Immobilier Immobilie
r
Immobilie
r
6,1%
6,1% 6,1%
Wafabail
Wafabail
7,8% 7,8%
Banque Maroc, Europe et Zone Offshore
Banque de Détail à l’International (BDI)
10,2%
Sociétés de Financement Spécialisées (SFS)
Assurance
12,4%
61,5%
Wafa
Assurance
45,3%
Zoom
sur les SFS, l’Assurance et la BDI
19,9%
53,6%
53,6%
23,8%
23,8%
23,8%
Wafabail
7,8%
10,2%
10,2%
WafaWafa
Assurance
Assurance
45,3%
45,3%
53,6%
23,8%
Ventilation du PNB
des
filiales
au
Maroc*
Wafasalaf
Wafasalaf
Wafasalaf
Ventilation du PNB BDI
par pays
31 décembre 2011
29,7%
29,7%
31 décembre
2011
29,7%
Wafa LLD
4,4%
Wafacash
5,2%
Wafa
Immobilier
6,1%
Attijari Factoring
Maroc
1,5%
Wafabail
7,8%
Mali
8,2%
Cameroun
Wafa 9,0%
Assurance
45,3%
Gabon
11,4%
Mali
8,2%
Cameroun
9,0%
Gabon
Tunisie
28,5%
Tunisie
Tunisie
28,5%
28,5%
Gabon
Gabon
11,4%
11,4%
Congo
7,2%
Assurance et Sociétés de Financement Spécialisées (SFS)
Mauritanie
Mauritanie
1,4%1,4%
Cameroun
Cameroun
9,0%9,0%
Côte d’Ivoire CôteCôte
d’Ivoire
d’Ivoire
11,5%
11,5%
11,5%
Wafasalaf
29,7%
*
Mauritanie
Congo
Congo
1,4%
7,2%7,2%
MaliMali
8,2%8,2%
Congo
7,2%
Sénégal
22,9%
Sénégal
Sénégal
22,9%
22,9%
Mauritanie
1,4%
Tunisie
28,5%
15
CHIFFRES CLÉS 2011
Des moteurs de croissance diversifiés et complémentaires
Le Groupe Attijariwafa bank a poursuivi sa dynamique de développement, porté par les performances des différents
moteurs de croissance :
Évolution des contributeurs au Résultat Net Part du Groupe
au 31 décembre 2011
Banque Maroc, Europe et zone Offshore
+3,3%
(1)
Sociétés de Financement Spécialisées
+14,2%
Assurance
+36,9%
Banque de Détail à l’International
+51,8%
(1) Après retraitement des plus-values exceptionnelles sur cession de titres (+186 millions de dirhams) enregistrées en 2010
Performances boursières
Dans un marché globalement contrasté, le titre Attijariwafa bank a évolué en 2011 en corrélation avec l’indice MASI,
clôturant l’année sur une contre-performance de -14,0% contre respectivement -12,9% pour le MASI et -13,4% pour
le secteur bancaire. En 2010, l’action Attijariwafa bank avait réalisé un gain de 50,7%. Sur les deux dernières années,
sa performance s’établit à 29,7% contre 5,6% pour l’indice de référence de la place casablancaise et 12,6% pour
l’indice bancaire.
En 2011, le titre représente le meilleur couple croissance/valorisation du secteur bancaire marocain avec un bénéfice
par action en hausse de 8,7% et avec un niveau de PER de 15,15x au lieu de 18,3x pour le secteur bancaire.
Par ailleurs, le Groupe Attijariwafa bank a drainé des volumes moyens quotidiens de 20,5 millions de dirhams sur
le Marché Central et de 8,8 millions de dirhams sur le Marché de Blocs.
16
Rapport annuel
2011
Évolution du titre Attijariwafa bank vs MASI
Attijariwafa bank vs MASI
190
du 31/12/2007 au 15/02/2012
Base 100
déc 07
MASI Flottant
ATTIJARIWAFA BANK
2008
165
2011
AWB : -14,0%
MASI : -12,9%
2010
AWB : -16,4%
MASI : -13,5%
AWB : +4,9%
MASI : -4,9%
140
2012
AWB : +5,4%
MASI : +2,8%
AWB : +50,7%
MASI : +21,2%
2009
115
90
65
31/12/07
6/7/08
10/1/09
17/7/09
21/1/10
28/7/10
1/2/11
8/8/11
12/2/12
- Première capitalisation du secteur bancaire et 2e du
- Au 15 février 2012, la performance year-to-date de l’action
Royaume : 71,2 milliards de dirhams au 15 février 2012.
Attijariwafa bank s’établit à +5,4% contre +2,8% pour le
MASI et de +1,6% pour le secteur bancaire.
- Au 31 décembre 2011, Attijariwafa bank enregistre une
contre performance de -14,0% dans un contexte de
Un TRI de 13% sur la période 2008-2011
marché boursier baissier (-12,9% pour le MASI).
pour l’actionnaire Attijariwafa bank contre
2% en moyenne pour le secteur bancaire
*
*Hors Attijariwafa bank
Tableau de bord de l’actionnaire
Année
2008
Cours de clôture (MAD)
2009
2010
2011
258
270
407
350
49 696 460
52 108 909
78 549 356
67 567 886
Maximum de la période (MAD)
355
297
420
475
Minimum de la période (MAD)
247
210
253
345
Cours moyen pondéré (MAD)
296
257
313
390
Volume moyen quotidien Marché Central (MMAD)
18,4
14,3
27,4
20,5
Volume moyen quotidien Marché de Blocs (MMAD)
19,8
45,0
26,0
8,8
-16,4%
4,9%
50,7%
-14,0%
20,8%
22,7%
20,4%
21,2%
Capitalisation boursière à la clôture (KMAD)
Performance de l'action
Rendement des fonds propres (ROE)
Dividende (MAD)
5,0
6,0
8,0
8,5
PER
15,9x
13,2x
19,2x
15,2x
D/Y
1,9%
2,2%
2,0%
2,4%
Source : Attijari Intermédiation
Rating
Fitch Rating
Janvier 2012
Standard & Poor’s
Novembre 2011
Capital Intelligence
Mai 2011
BB+
Long-term
BB
Long-term
BBB-
Short-term en devises
B
Short-term
B
Short-term
A3
Long-term en monnaie locale
BBB-
Perspective
positive
Financial Strength
BBB
Perspective
stable
Long-term en devises
Short-term en monnaie locale
F3
Perspective
stable
17
Faits Marquants 2011
et événements récents 2012
Acteur de 1er plan au service de la bancarisation
Pleinement investi dans la dynamique de progrès économique et social des pays où il est présent, le Groupe
Attijariwafa bank est fortement engagé dans une politique de proximité, élargissant sans cesse l’accès
aux services bancaires et financiers au plus grand nombre, particulièrement dans les zones les moins
bancarisées.
Le Groupe s’appuie sur la forte capillarité de son réseau qui compte 2 352 agences à fin décembre 2011
(1er réseau d’agences en Afrique), dont 1 791 au Maroc, avec des dispositifs commerciaux spécifiques aux
différents marchés, et sur la diversité des offres de produits et services. Expression concrète de cette
démarche, le succès rencontré auprès des populations ciblées par le concept de Banque Économique,
lancé en 2009 à travers les points de vente Wafacash (572 agences à fin 2011).
Une offre de service innovante au bénéfice de tous les segments
de clients
Axe essentiel dans la politique commerciale du Groupe, la diversification et le renouvellement de l’offre de
produits et services se sont traduits en 2011, par le lancement de nouveaux produits adaptés aux besoins
de la clientèle tant au Maroc qu’à l’international.
Les Particuliers placés au cœur
de la stratégie de développement
De nouvelles solutions sont venues enrichir l’offre
destinée à la clientèle des particuliers pour la banque
au Maroc, à travers :
• le Plan d’Épargne en Actions, permettant de
constituer une épargne à investir en actions
et/ou en OPCVM actions tout en profitant de
l’exonération de la taxe sur les revenus et profits des
capitaux mobiliers (dividendes et plus values) dès
le 5e anniversaire ;
• le Plan d’Épargne Capital Logement, conçu pour
faciliter l’accès au logement à partir de la constitution
de 400 000,00 dhs d’épargne ;
• le Plan d’Épargne Capital Education, visant à constituer
une épargne pour financer les études des enfants ou
leur entrée dans la vie active, tout en bénéficiant, à
l’issue d’une période de 3 ans, d’une exonération totale
d’impôt sur les plus-values réalisées.
18
Rapport annuel
2011
Les MRE servis au Maroc
et à l’International
Confirmant son positionnement auprès des
communautés de migrants, Attijariwafa bank a
étoffé son dispositif en faveur des Marocains Résidant
à l’Etranger.
Deux nouveaux produits ont marqué la campagne
d’été 2011, notamment :
• Injad Bila Houdoud, un produit d’assistance
humaine et médicale, produit phare de la nouvelle
filiale du Groupe, Wafa IMA Assistance ;
Une nouvelle filiale
du Groupe au service
des diasporas africaines
• une offre Pack Bila Houdoud à la Carte.
En France, la conclusion du partenariat entre
Attijariwafa bank et la Banque Postale s’inscrit dans
une logique d’amélioration des transactions entre
les deux pays via la réduction des coûts et des délais
au bénéfice de la clientèle.
En Belgique, en Espagne et en Italie, à l’instar de la
France, une offre bancaire complète est désormais
proposée à la clientèle avec la transformation des
bureaux de représentation en agences bancaires.
Le partenariat entre Attijariwafa bank et le Groupe
français INTER MUTUELLES ASSISTANCE a
donné naissance à Wafa IMA Assistance. Cette
nouvelle filiale a pour objet de consolider le
positionnement du Groupe en matière d’assistance
et de réassurance au profit du marché national
ainsi que des Marocains et Africains Résidant
à l’Etranger (MRE & ARE).
19
Faits Marquants 2011
et événements récents 2012
Des actions ciblées en faveur
des TPE et PME
Une dynamique d’innovation
partagée
Engagée auprès des PME et des TPE, Attijariwafa bank
a complété son offre par de nouveaux produits :
Animées par le même esprit novateur que la banque
au Maroc, les filiales du Groupe s’inscrivent dans
une dynamique de conquête et d’enrichissement
de leur offre sur l’ensemble des segments de clientèle.
Le Groupe met ainsi à profit le partage d’expertises
et des meilleures pratiques en termes de marketing,
de pilotage et de promotion commerciale.
• Le Pack PME, offre déclinée en 4 formules et
constituée des principaux produits et services
utilisés par les Petites et Moyennes Entreprises.
Ce pack permet la simplification de la gestion
du compte de l’entreprise.
• Hissab Rasmali, produit dérivé du Pacte Rasmali,
permet de souscrire à de nouvelles formules
adaptées aux besoins des TPE.
À titre illustratif :
• Élargissement et optimisation de l’offre en Tunisie :
- r elooking des produits aux particuliers : Tahssin,
Tahssin +, Tahssin Pro Credex et Crédit Ménage ;
- l ancement des Pack Bideya au profit des jeunes
salariés ;
- élaboration d’une nouvelle stratégie de développement
TSF (Tunisiens Sans Frontières) conjointement
avec Attijariwafa bank Europe ;
- lancement pilote de la carte Jamiati avec une
université locale.
• Mise en place du « Club des investisseurs
CBAO », cellule d’information et d’assistance
ayant pour objet l’accueil des entrepreneurs en
quête d’investissements au Sénégal et ouvrant
l’accès à des données économiques et financières.
• C ommercialisation par Wafa Assurance de
deux nouveaux produits en bancassurance :
« Âge d’Or Epargne » et « Moustakbal baridi ».
• DocNet propose à la clientèle entreprises un accès
internet pour la consultation et l’impression de
diverses informations relatives à leurs comptes :
relevés, avis d’opérés, images de chèques et effets.
20
• Lancement par Wafacash d’un nouveau service
« Pay Cash » permettant d’effectuer des règlements
de factures par des personnes physiques en cash pour
le compte d’une entreprise. Ainsi, le client peut régler
une facture dans l’agence Wafacash de son choix,
en indiquant uniquement le nom du prestataire
et le numéro de commande.
Rapport annuel
2011
Poursuite de la mise
en oeuvre de la stratégie de
développement international
Attijariwafa bank continue de consolider son
positionnement d’acteur africain de premier plan
avec en 2011 : • la finalisation des opérations d’acquisitions de
SCB Cameroun et d’Attijari bank Mauritanie ;
• la poursuite du déploiement des plans d’intégration
et de développement des filiales africaines,
permettant une capture accélérée des synergies
de revenus et de charges.
Gabon : bascule réussie
du Système d’Information
de l’UGB
Depuis le 31 octobre 2011, les collaborateurs
de l’UGB traitent leurs opérations sur le nouveau
système d’information s’inscrivant dans la
convergence vers un système d’information
unifié pour les filiales internationales du Groupe,
permettant d’améliorer la qualité de service
et d’offrir une gamme de produits élargie et
adaptée aux besoins des clients.
La bascule vers le nouveau système d’information
s’est déroulée conformément au planning préétabli
et avec un niveau de qualité remarquable, grâce
à la maîtrise du processus de migration et
à la mise en place d’une organisation efficace
impliquant une équipe mixte UGB, Attijariwafa bank
fortement mobilisée.
Des distinctions
et consécrations au niveau
international
Le Groupe s’est distingué en matière de qualité
de service avec la consécration de :
• Attijariwafa bank élue meilleure banque au
Maroc en 2011 par les experts
internationaux du magazine
« The Banker » pour la 5e année
consécutive. Le Groupe se voit
ainsi récompensé pour la qualité
de ses performances et la pertinence de sa
stratégie de développement.
• M. Mohammed El Kettani, Président Directeur
Général du Groupe, a reçu en novembre 2011
deux distinctions :
- le trophée de Leadership de l’Economie lors de
la cérémonie de remise des premiers Trophées
de la Diplomatie Publique organisée par le
magazine « Diplomatica », magazine marocain
des Relations Internationales.
- « Le prix Business MEDays » lors de la cérémonie
d’ouverture des MEDays. Ce prix, décerné chaque année
à la même occasion, récompense une personnalité
ou une entreprise ayant joué un rôle déterminant
dans le développement ou le renforcement des liens
économiques Sud-Sud.
• Le Groupe a été sacré Meilleure Banque Africaine
de l’année 2011 par le CFI (Capital Finance International).
Les critères d’excellence de ce prix sont principalement
financiers, mais aussi qualitatifs tels que le service à la
clientèle, l’innovation et l’éthique.
21
Faits Marquants 2011
et événements récents 2012
• L’activité Banque Privée en qualité de « Meilleure
Banque Privée du Maroc » par Euromoney avec
8 prix (Prix du meilleur service bancaire privé,
Prix de la meilleure gestion de relation clientèle,
Prix de la meilleure gamme produits d’investissement,
Prix du meilleur service family office...). À travers
cette reconnaissance, Euromoney a mis l’accent tout
particulièrement sur la qualité des services offerts
aux clients, ainsi que la capacité de la Banque Privée
à développer des solutions innovantes et sur mesure.
Ce prix, qui couvre chaque année plus de 60 pays,
demeure parmi les distinctions les plus estimées
dans le domaine des marchés financiers et bancaires.
• Wafasalaf, nominée pour la 2 année consécutive
e
Plusieurs entités à l’international ont également vu
leurs efforts reconnus :
• En Tunisie, Attijari bank a vu, grâce à la dynamique
engagée à tous les niveaux de l’activité et à la qualité
de la gouvernance, l’amélioration de la note attribuée
à la banque par Capital Intelligence qui est passée
de « B » à « B+ », dans un contexte économique difficile.
•A
u Sénégal, CBAO :
- s’est vu décerner le « Diamant de la meilleure banque
pour le financement et la promotion industrielle » qui
récompense les entreprises les plus performantes du
Sénégal ayant contribué au développement industriel
du pays ;
parmi les 5 meilleures marques de service au Maroc,
consacrant sa performance en tant que marque proche
de ses clients et partenaires.
- a été élue SEDAR de l’Initiative grâce aux diverses
• Upgrade de la notation de Wafa Gestion attribuée
du territoire et offrir à tous les Sénégalais un service
par Fitch Ratings qui passe de M2 (mor) à M2+ (mor).
initiatives que la filiale a réalisées pour couvrir l’ensemble
bancaire efficace, varié, innovant et à moindre coût.
Cette performance a permis à Wafa Gestion de devenir
la première société de gestion au Maroc à être notée
M2+ (mor).
Une politique sociale
aux meilleurs standards
favorisant le partage
des fruits de la croissance
22
Rapport annuel
2011
Un engagement social
et citoyen
Impliqué dans les démarches de développement humain
à travers le partenariat avec des associations et le Ministère
de l’Education Nationale, Attijariwafa bank a poursuivi son
action en faveur de l’éducation, l’art, la culture et le sport.
à titre d’exemple, les programmes d’accompagnement
des jeunes des classes primaires et de l’université, en
passant par le lycée et les classes préparatoires, ont
Des collaborateurs
engagés
été fortement renforcés et ont vu la participation de
collaborateurs volontaires et engagés du Groupe.
Dans le même temps, les actions d’encadrement et de
sensibilisation à l’art, à l’écriture et à l’infographie ont
connu cette année, un enrichissement et une diversification
permettant de répondre au mieux aux missions confiées
à la Fondation Attijariwafa.
Dans le cadre de la politique de reconnaissance
des collaborateurs du Groupe, Attijariwafa bank
a lancé, au courant du premier semestre 2012,
une nouvelle Offre Publique de Vente réservée à
l’ensemble des salariés du Groupe au Maroc et
à l’International, à des conditions avantageuses.
Véritable plan d’intéressement d’envergure au
En collaboration avec l’association « Injaz
Al Maghrib », les collaborateurs du Groupe
Attijariwafa bank contribuent activement à
l’initiation des jeunes élèves des collèges et
lycées marocains au monde de l’entreprise et à
révéler leurs talents d’entrepreneurs en herbe.
bénéfice de toutes les filiales au Maroc et à
l’étranger, cette opération inscrit résolument le
plan stratégique « Attijariwafa 2015 » dans une
logique de progrès partagé. Avec cette nouvelle
opération, la troisième du genre depuis 2005, la
participation des salariés au Maroc au capital
d’Attijariwafa bank se situe désormais à 5%.
23
Rapport annuel
2011
Éthique
Avenir
solidarité
Engagement
Ambition
Citoyenneté
anticipation
Leadership
25
Chapitre 2
2
•
Organisation et gouvernance d’entreprise
au service de la stratégie
Le Monde change,
Attijariwafa bank
anticipe
+ 16%
+ 16%
entre 2007 et 2011
entre 2007 et 2011(2)
(1)
PNB
(1)
RNPG
(2)
+ 18%
(1)
Total Crédits
entre 2007 et 2011(2)
(1)
Taux de Croissance Annuels Moyens (TCAM)
(2)
Période d’exécution du plan stratégique « Attijariwafa 2012 »
Un nouveau plan stratégique
« Attijariwafa 2015 »
26
UNE NOUVELLE ORGANISATION
Pour porter « Attijariwafa 2015 »
30
Comité de direction et de coordination
32
Gouvernance d’entreprise
36
Un nouveau plan stratégique
« Attijariwafa 2015 »
Un an d’avance
dans l’exécution du plan
stratégique Attijariwafa
2012
Attijariwafa bank a clôturé 2011 avec une année d’avance sur son précédent
plan stratégique Attijariwafa 2012, porté par la croissance soutenue et les
performances remarquables de la période 2007 – 2011, et ce, dans un environnement
économique globalement contrasté sur la période.
26
Une croissance soutenue de l’ensemble des indicateurs
entre 2007 et 2011
Croissance annuelle moyenne sur la période 2007 - 2011
Total bilan : 343,5 Mrds Dhs
PNB : 15,9 Mrds Dhs
RBE : 8,7 Mrds Dhs
+10%
Total crédits : 230,7 Mrds Dhs
2 352 agences
+17%
RNC : 5,3 Mrds Dhs
+18%
FP consolidés : 30,3 Mrds Dhs
+13%
+16%
+13%
Total dépôts : 218,8 Mrds Dhs
14 686 collaborateurs
+17%
Nombre de pays couverts
22
+18%
RNPG : 4,5 Mrds Dhs
+14%
La période 2007 – 2011 (période d’exécution d’Attijariwafa 2012)
a par ailleurs été marquée par :
• la consolidation du leadership d’Attijariwafa bank au
Maroc sur les métiers de la Banque de Détail, de la
Banque de Financement et d’Investissement et de
la Banque de Marchés des Capitaux ;
• le renforcement de la position des filiales spécialisées
au Maroc (Assurance, Crédit Consommation, Crédit
Immobilier, Activités de Cash, Leasing, Gestion d’Actifs,
Intermédiation Boursière, Corporate Finance…) ;
pays
Nombre de clients
+16%
5,5
millions
• le positionnement sur de nouveaux métiers
(ex : Banque Économique, Finance Alternative,…)
permettant au Groupe d’améliorer l’accès aux
services bancaires et financiers à de larges franges
de la population et de confirmer son rôle de vecteur
de progrès économique et social ;
• l’accélération du développement régional en Europe, en
Afrique et au Moyen Orient permettant à Attijariwafa bank
de s’ériger comme un acteur panafricain de référence.
27
Un nouveau plan stratégique
« Attijariwafa 2015 »
Lancement du nouveau plan stratégique « Attijariwafa 2015 »
Attijariwafa bank entame l’année 2012 avec le lancement de son nouveau plan stratégique « Attijariwafa
2015 ». Ce dernier vise à maintenir des niveaux de croissance élevés sur la période, à poursuivre
l’amélioration de l’ensemble des indicateurs de risque et de rentabilité et à créer substantiellement de la
valeur pour les clients du Groupe, ses collaborateurs, ses actionnaires ainsi que les économies où il opère.
Les principales orientations stratégiques du plan
« Attijariwafa 2015 » se déclinent comme suit :
Consolidation du positionnement au Maroc, optimisation
du mix activités et capture du potentiel supplémentaire
• consolider les positions de leader sur l’ensemble
des métiers et segments de clientèle historiques ;
• capturer une part significative et devenir la banque de
référence sur les segments de clientèle faiblement
pénétrés (ex : Banque Économique, Finance Alternative,
TPE,…) ;
• capturer de manière rigoureuse et systématique les
synergies de revenus et de charges ;
Capture du potentiel significatif de croissance dans
le réseau international
• poursuivre le maillage du réseau et le développement
en Afrique, en Europe et au Moyen-Orient ;
• transformer systématiquement les nouvelles banques
acquises et renforcer les processus de Risk Management,
d’Audit et de Contrôle Interne ;
28
• d éployer progressivement le business model
d’Attijariwafa bank et de ses lignes métiers (Banque
de Financement, Banque de Marchés des Capitaux,
Crédits aux Particuliers, Assurance,…) dans les
différents pays de présence ;
• mettre en œuvre les initiatives transverses entre les
pays et les régions permettant la cross-fertilisation
et le partage des meilleures pratiques.
Économies d’échelle et meilleurs standards internationaux
• accélérer la capture des économies d’échelle
(industrialisation des processus, mutualisation,
rationalisation des structures,…) ;
• hisser les pratiques managériales, les capacités
d’exécution, les standards de qualité de service, de
contrôle des risques et de gestion du capital humain
au niveau des meilleures pratiques internationales.
Émergence des marchés de présence et intégration
régionale
• capitaliser sur l’émergence de Casablanca en tant
que hub financier régional ;
• impulser le développement accéléré des marchés
de capitaux au Maroc ;
• s’inscrire dans la dynamique actuelle d’intégration
régionale dans un contexte de profondes mutations
politiques, sociales et économiques.
29
UNE NOUVELLE ORGANISATION
Pour porter « Attijariwafa 2015 »
Afin de délivrer les rythmes de croissance attendus dans le cadre du Plan Stratégique « Attijariwafa 2015 »,
l’organisation du Groupe a été remodelée dans le sens de l’optimisation de son modèle économique, de
l’amélioration des pratiques managériales et de la valorisation des contributions à son développement.
Les évolutions introduites obéissent à une démarche centrée sur la réponse aux attentes de la clientèle et des
partenaires, ainsi que sur l’anticipation de la mise en œuvre du grand chantier national de la régionalisation
avancée.
En parallèle, un nouveau Comité de Direction et de Coordination a été institué. Instance d’échange, de partage
d’informations et de décision, le Comité favorise la concertation et la synergie dans une logique matricielle de
la nouvelle organisation.
Le Comité de Direction et de Coordination se réunit mensuellement en vue :
• d’assurer la coordination d’ensemble entre les différents programmes du Groupe et se concentre principalement
sur l’examen des indicateurs clés de performance ;
• d’intégrer les grandes orientations stratégiques, la politique générale du Groupe, ainsi que les grandes
décisions et les priorités du Groupe ;
• et de prendre les décisions fonctionnelles et opérationnelles transverses pour atteindre les objectifs et
maximiser les résultats.
30
Des ajustements de l’organisation pour une proximité accrue par :
• l’unification des réseaux entreprises et particuliers
sous des Directions Régionales fortes, ayant une
autonomie de pilotage accrue ;
• le renforcement des capacités d’intervention des
Directions de Marché Entreprises et Particuliers ;
• l’articulation des Directions Régionales et des
Directions des Marchés autour d’une organisation
matricielle centrée sur le client ;
• le renforcement des organisations les plus porteuses
de synergies comme la Banque de Marchés des
Capitaux Groupe, la Banque de Détail à l’International
et les Filiales para-bancaires et financières ;
• l’affirmation du caractère international de certaines
activités, telles que la Banque de Financement et
d’Investissement et la Banque de Marchés des
Capitaux ;
Une organisation au plus près de la clientèle
Dans le cadre de la nouvelle organisation matricielle (ligne
de métiers/marchés et canaux/réseaux), le réseau d’agences
s’articule désormais autour de 6 grandes Directions Régionales,
assurant davantage de proximité à la clientèle dans une
approche mettant à sa disposition toute la force du Groupe.
Chaque Direction Régionale réunit ainsi plusieurs réseaux
d’agences :
• l a création d’une nouvelle entité la « Banque
Transactionnelle Groupe » qui aura à proposer des
prestations alliant finance et technologie, notamment
aux Grandes Entreprises et PME, ayant des activités
transfrontalières dans les zones d’implantation du
Groupe ;
• les entités Supports ont également fait l’objet de
réajustements organisationnels en cohérence avec
la finalité de la nouvelle organisation ;
• la nouvelle organisation du Groupe a été l’occasion
de reconnaître et d’encourager les managers les
plus prometteurs par la responsabilisation et le
titre, traduisant l’attachement aux principes de
développement permanent des talents managériaux.
• Direction Régionale Centre-Sud : Casablanca Sud ;
Settat ; El Jadida
•D
irection Régionale Centre-Nord : Casablanca Nord ;
Beni-Mellal ; Khénifra
•D
irection Régionale Nord-Ouest : Rabat-Salé ; Gharb et
Tanger Tetouan
• Direction Régionale Nord-Est : Fes ; Meknes ; Rif ; Oriental
• Direction Régionale Sud : Marrakech ; Safi ; Essaouira ;
Drâa ; Tafilalet
•D
irection Régionale Sud-Ouest : Souss ; Massa ; Sahara
31
Comité de direction et de coordination
2
1
3
4
1 M. Mohamed EL KETTANI
Président Directeur Général
2 M. Omar BOUNJOU
Directeur Général
Pôle Banque de Détail
3 M. Ismail DOUIRI
Directeur Général
Pôle Finances, Technologie
et Opérations
4 M. Boubker JAI
irecteur Général
D
Pôle Banque de Financement et
Investissement, de Marchés des
Capitaux & Filiales Financières
5 M. Hassan BEDRAOUI
Directeur Général Adjoint
Banque Transactionnelle Groupe
6
M. Saad BENJELLOUN
Directeur Général Adjoint
Région Centre-Sud
5
6
7
7 M. Saad BENWAHOUD
Directeur Général Adjoint
Région Nord-Ouest
8
M. Hassan BERTAL
Directeur Général Adjoint
Marché des Entreprises
9
M. Talal EL BELLAJ
Directeur Général Adjoint
Gestion Globale des Risques
32
8
9
10 M. Chakib ERQUIZI
Directeur Général Adjoint
Banque de Marchés
des Capitaux Groupe
11
M. Omar GHOMARI
Directeur Général Adjoint
Capital Humain Groupe
10
11
12 Mme Wafaa GUESSOUS
Directeur Général Adjoint
Logistique et Achats Groupe
13
M. Mohamed HAITAMI
Directeur Général Adjoint
Sociétés de Financement
Spécialisées
14
M. Mounir OUDGHIRI
Directeur Général Adjoint
Banque de Détail à l’International
15
M. Youssef ROUISSI
Directeur Général Adjoint
Banque de Financement
& d’Investissement Groupe
12
13
16 M. Said SEBTI
Directeur Général Adjoint
Région Centre-Nord
14
16
15
33
Comité de direction et de coordination
17
M. Younes BELABED
Directeur Exécutif
Support et Moyens
Pôle Banque de Détail
18
Mme Saloua BENMEHREZ
Directeur Exécutif
Communication Groupe
17
18
19
20
21
22
19 M. Mohamed BOUBRIK
Directeur Exécutif
Région Sud-Ouest
20
M. Mouaouia ESSEKELLI
Directeur Exécutif
DG Attijariwafa bank Europe
21 M. Rachid EL BOUZIDI
Directeur Exécutif
Région Nord-Est
22
M. Ismail EL FILALI
Directeur Exécutif
Audit Général Groupe
23
Mme Malika EL YOUNSI
Directeur Exécutif
Conseil Juridique Groupe
24
M. Rachid KETTANI Directeur Exécutif
Finances Groupe
34
23
24
25
26
29
27
25
26
28
Mme Noufissa KESSAR
Directeur Exécutif
Banque Privée
28 M
. Fouad MAGHOUS
M. Abderrazak LAMRANI
Directeur Exécutif
Conformité Groupe
29
M. Driss MAGHRAOUI
Directeur Exécutif
Marché Particuliers,
Professionnels et MRE
30
M. Mohamed SOUSSI
Directeur Exécutif
Services et Traitements
Groupe
irecteur Exécutif
D
Région Sud
27 M
me Soumaya LRHEZZIOUI
irecteur Exécutif
D
Systèmes d’Information Groupe
30
35
GOUVERNANCE D’ENTREPRISE
36
Un règlement intérieur définit les missions ainsi que les modalités d’organisation et de tenue des réunions
du Conseil d’Administration.
Une charte de l’Administrateur regroupe l’ensemble des droits et obligations liés à la fonction d’Administrateur,
notamment sur le plan de la confidentialité des informations, de la gestion des conflits d’intérêt et des
opérations portant sur l’action Attijariwafa bank.
Le gouvernement d’entreprise et la déontologie sont
•le Comité des Nominations et des Rémunérations
des principes d’action dans la ligne de conduite du
soumet au Conseil les propositions relatives à la
Groupe. Ils s’appliquent à toutes les filiales en s’adaptant
nomination et aux rémunérations des dirigeants
à leur activité et à leur taille.
du Groupe.
Outre les règles qui régissent le fonctionnement du
Respectant le principe de collégialité des décisions
Conseil d’Administration, plusieurs organes de contrôle
retenu au sein du Groupe, différents comités, composés
et de gestion ont été instaurés.
des responsables de la banque et/ou d’experts métiers,
Quatre comités spécialisés composés d’Administrateurs,
statuent dans tous les domaines d’activité avec différents
sont issus du Conseil d’Administration :
niveaux de compétence.
•le Comité Stratégique est chargé du pilotage et de
En amont de ce dispositif, le comité de Direction
la surveillance du Groupe ;
•le Comité d’Audit et des Comptes analyse les comptes
du Groupe, examine le programme d’intervention
des commissaires aux comptes et s’assure de
Générale dispose d’une vue synthétique des activités
opérationnelles dans les différents secteurs, pilote les
grands projets stratégiques et prépare les questions
à soumettre au Conseil d’Administration.
l’efficacité du contrôle des risques et des services
Le Comité de Direction et de Coordination assure la
d’audit interne et externe ;
gestion opérationnelle et administrative du Groupe.
•le Comité des Grands Risques statue sur la politique
globale des risques et valide les grands engagements
du Groupe ;
37
GOUVERNANCE D’ENTREPRISE
Comité Stratégique
Membres
Fonction
M. Mohamed EL KETTANI
Président Directeur Général Attijariwafa bank
M. Hassan BOUHEMOU
Administrateur - Représentant SNI
M. Antonio ESCAMEZ TORRES
Vice-Président
M. José REIG
Administrateur
Comité des Grands Risques
Membres
Fonction
M. Mohamed EL KETTANI
Président Directeur Général Attijariwafa bank
M. Hassan BOUHEMOU
Administrateur - Représentant SNI
M. José REIG
Administrateur
Membres invités
M. Ismail DOUIRI
Directeur Général - Pôle Finances, Technologie
et Opérations
M. Talal EL BELLAJ
Directeur Général Adjoint - Gestion Globale des Risques
38
Conseil d’Administration
M. Abdelaziz ALAMI
Président d’honneur
M. Hassan BOUHEMOU
Administrateur - Représentant SNI
M. Mohamed EL KETTANI
Président Directeur Général
M. José REIG
Administrateur
M. Antonio ESCAMEZ TORRES
Vice-Président
M. Abed YACOUBI SOUSSANE
Administrateur
M. Mounir EL MAJIDI
Administrateur - Représentant SIGER
M. Javier HIDALGO BLAZQUEZ
Administrateur
M. Manuel VARELA
Administrateur - Représentant
Grupo Santander
M. Hassan OURIAGLI
Administrateur
Mme Wafaâ GUESSOUS
Secrétaire du Conseil
Comité d’Audit et des Comptes
Membres
Fonction
M. Abed YACOUBI-SOUSSANE
Président
M. Hassan OURIAGLI
Administrateur
M. José REIG
Administrateur
Membres invités
M. Talal EL BELLAJ
Directeur Général Adjoint - Gestion Globale des Risques
M. Ismail EL FILALI
Directeur Exécutif - Audit Général Groupe
M. Rachid KETTANI
Directeur Exécutif - Finances Groupe
M. Abderrazak LAMRANI
Directeur Exécutif - Conformité Groupe
Comité des Nominations et des Rémunérations
Membres
Fonction
M. Mounir EL MAJIDI
Administrateur - Représentant SIGER
M. Hassan BOUHEMOU
Administrateur - Représentant SNI
M. José REIG
Administrateur
39
Rapport annuel
2011
Leadership
Excellence
Proximité
Engagement
solidarité
Expertise
Éthique
Citoyenneté
41
Chapitre 3
3
•
Un engagement de proximité ET D’EXCELLENCE
à l’égard DE L’ENSEMBLE DES SEGMENTS DE CLIENTÈLE
Des expertises déployées
dans le sens d’une
relation durable
+ 1,0
+ 264
Million de Clients
AGENCES
En 2011
en 2011
Banque de Détail
42
Banque de financement et d’investissement
48
Banque Transactionnelle
49
Banque de marchés des capitaux
50
Sociétés de financement spécialisées
52
Assurance
55
Banque de détail à l’international
56
Banque de Détail
Clientèle des particuliers
En tant qu’acteur financier de référence et vecteur
de progrès économique et social, Attijariwafa bank
est engagé depuis de nombreuses années dans
l’accompagnement de la stratégie nationale de
bancarisation à travers le développement volontariste
de son réseau d’agences (840 agences ouvertes entre
2006 et 2011 au Maroc).
Dans ce cadre, Attijariwafa bank a également mis en
place des modèles économiques, complémentaires
avec le développement du réseau, permettant à de
nouvelles franges de la population d’accéder aux
services bancaires et financiers :
• la Banque Économique : lancement d’une offre
bancaire (Hissab Bikhir) adaptée aux clients à revenu
modeste à travers un réseau dédié de 572 agences ;
• la banque alternative : lancement d’une filiale
Dar Assafaa proposant une offre complète de produits
de dépôts, d’épargne et de financement, en ligne
avec les pratiques internationales en matière de
finance alternative.
En parallèle au développement accéléré de son réseau
d’agences et de sa base « clientèle particuliers »,
Attijariwafa bank propose à ses clients une large
gamme d’offres segmentées de produits et de services
adaptés à leurs besoins.
En 2011, Attijariwafa bank a poursuivi le déploiement de
sa stratégie « clientèle particuliers » avec notamment :
• l’ouverture de 264 agences (201 au Maroc, dont
+99 nouvelles agences de la Banque Économique) ;
• la diversification et l’enrichissement de son réseau
de distribution, à travers le déploiement de nouveaux
formats d’agence pour les galeries commerciales
ainsi que pour la Banque Économique (kiosques,
agences mobiles,…) ;
• l’enrichissement de son offre produit pour l’ensemble
des segments de la clientèle particuliers :
- le lancement de deux nouvelles formules de Hissab
Kafi à destination des salariés du secteur privé ;
- l’élargissement de la cible de Hissab Mourih aux
fonctionnaires retraités, fonctionnaires payés par
budget autonome et employés d’offices ;
- la commercialisation de la nouvelle formule du
Pack Ambition ;
- le lancement des packs sans facilité de caisse
adossés à la carte Aisance ;
- la création de la carte « Web Pay » pour les paiements
électroniques sur les sites internationaux ;
Nombre de clients particuliers :
1,3 million
Nombre d’agences au Maroc :
1 791
42
- la mise en place du « PEL Capital Logement » et du « PEE Capital Education » à des conditions
bancaires et fiscales avantageuses.
Chapitre 3
• un réseau de partenaires permettant aux clients
d’Attijariwafa bank d’accéder à des réseaux de
distribution dans les pays de non-présence du Groupe ;
• des réseaux de distribution dans les pays d’origine,
animés de manière spécifique ;
• une double offre de produits et services bancaires
couvrant l’ensemble des besoins du client dans les
pays de résidence et d’origine ;
Morocco Mall : un format d’agence inédit
Organisé autour d’une équipe de vente et d’un libreservice bancaire offrant toute une panoplie de services
automatisés, un nouveau format d’agence totalement
ouvert sur la galerie, a été inauguré en décembre 2011
au Morocco Mall. Assurant une disponibilité
calée sur les horaires d’ouverture du Mall, soit
7 jours sur 7 et jusqu’à au moins 21h, ce nouveau
format, convivial et facile d’accès, vient compléter
les typologies d’agences qui constituent le réseau,
dans l’objectif de répondre aux attentes de toutes
les clientèles.
Marocains sans frontières
Plaçant le marché des diasporas marocaine et africaine
au cœur de sa stratégie depuis de nombreuses décennies,
Attijariwafa bank, qui se positionne comme un acteur
de référence en matière d’« Immigrant Banking »,
a construit un modèle économique lui permettant
de servir et d’accompagner le client dans ses pays
d’origine et de résidence. Les principales composantes
du dispositif se déclinent comme suit :
• une présence dans 7 pays Européens (France,
Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie, Angleterre
et Espagne) à travers des filiales disposant de
licences bancaires (hors Angleterre) et un réseau
de 58 agences (Attijariwafa bank Europe et ses
succursales) ;
• des organisations dédiées au niveau des filiales en
Europe et en Afrique, assurant le pilotage du marché,
l’animation des réseaux, le marketing stratégique
et opérationnel.
En 2011, Attijariwafa bank a poursuivi sa stratégie en
matière d’Immigrant Banking à travers :
• la transformation de la présence en Espagne en
succursale de Attijariwafa bank Europe disposant
de la licence bancaire en Espagne ;
• l’ouverture de deux agences en France (Aulnaysous-Bois et Toulon), portant le nombre d’agences
en France à 27 agences à fin 2011 ;
• l’ouverture de 4 nouvelles agences en Italie, Espagne
et Belgique ;
• la signature d’une convention avec la Banque Postale
permettant la bi-bancarisation et l’équipement des
deux groupes ;
• la création de Wafa IMA Assistance, une jointventure avec Inter Mutuelle Assistance (Leader
de l’Assistance en France) et le développement
de nouveaux produits d’assistance ;
• l’enrichissement de l’offre produit :
- Injad Bila Houdoud, un produit d’assistance humaine
et médicale, produit phare de la nouvelle filiale du
Groupe : Wafa IMA Assistance ;
- une offre Pack Bila Houdoud à la Carte.
43
Banque de Détail
Nouvelle offre pour les étudiants Marocains
Signature d’une convention avec la Banque
en France
Postale
Une refonte du pack dédié aux étudiants marocains
L’année 2011 est caractérisée par
en France a été opérée en 2011. Stud’In propose,
le lancement du partenariat entre
désormais, à cette clientèle jeune à fort potentiel,
Attijariwafa bank et la Banque Postale
l’accès à des produits et services bancaires à des
France. Cette coopération a pour objet la bi-
conditions préférentielles. Dans la même lignée, les
bancarisation de la clientèle des Africains résidant
parents détenteurs de ce pack peuvent bénéficier
en France et la réduction des délais et des coûts
d’une réduction sur les commissions relatives aux
relatifs à leurs opérations.
transferts permanents pour les frais de séjour et
Dans ce cadre, un service privilégié « TRANS’MED »
de scolarité.
est proposé aux marocains résidant en France leur
permettant de transférer leur argent à des conditions
très avantageuses.
D’autres produits et services incluant des crédits
immobiliers, des offres pour les étudiants ainsi que
des services d’assistance et de prévoyance sont
venus enrichir la gamme actuelle.
Signature d’une convention d’application avec
Inter Mutuelle Assistance
Le partenariat entre Attijariwafa bank et
le Groupe français INTER MUTUELLES
ASSISTANCE a donné naissance à Wafa
IMA Assistance. Cette nouvelle filiale a pour objet
de consolider le positionnement du Groupe en
matière d’assistance et de réassurance au profit
du marché national ainsi que des Marocains et
Africains Résidant à l’Etranger (MRE & ARE).
Dans le cadre de sa stratégie de conquête et de
fidélisation des clientèles d’Africains Résidant à
l’Etranger, Attijariwafa bank a lancé, au cours de
l’année 2011, un nouveau produit baptisé INJAD
BILA HOUDOUD. Il est décliné sous le nom de
Nombre de clients MRE : 0,6 million*
Nombre de pays de présence en Europe :
Nombre d’agences en Europe : 58
*
44
Marocains Résidant à l’Etranger, Banque au Maroc uniquement
« INJAD SANS FRONTIÈRE » auprès des clients
7
résidant en France.
Chapitre 3
Banque Privée
Attijariwafa bank a développé un savoir-faire historique
en matière de banque privée et a adapté en permanence
sa stratégie et son modèle organisationnel de manière
à se conformer aux meilleures pratiques internationales
en la matière. Le modèle économique est construit
autour des éléments suivants :
• une équipe commerciale dédiée de « Private Bankers »
et de « Conseillers Financiers » spécialisés dans le
métier de la banque privée ;
• une prise en charge de la clientèle dans des espaces
privés dédiés à ce segment de clientèle ;
Attijariwafa bank élue meilleure
Banque Privée au Maroc
L’activité Banque Privée consacrée « Meilleure
Banque Privée du Maroc » par Euromoney avec
8 prix (Prix du meilleur service bancaire privé,
Prix de la meilleure gestion de relation clientèle,
Prix de la meilleure gamme produits d’investissement,
Prix du meilleur service family office...). À travers
cette reconnaissance, Euromoney a mis l’accent tout
particulièrement sur la qualité des services offerts
aux clients, ainsi que la capacité de la Banque Privée
à développer des solutions innovantes et sur mesure.
• une offre de produits et services adaptés :
- produits de placement diversifiés permettant
d’investir dans différentes classes d’actifs et
instruments (OPCVM, Certificats de dépôts actions,
plans d’épargne, fonds indiciels) ;
- conseil en gestion de patrimoine et en investissement ;
- conseil juridique et fiscal.
Organisation d’événements
de prestige
Plusieurs événements de prestige, destinés à la
clientèle « Private Banking » ont ponctué l’année,
dans le sens de l’ouverture et du partage.
Dans le cadre du cycle de débats, des conférences
ont été organisées traitant des thématiques diverses :
« Comment repenser la prospérité pour assurer
notre avenir ? », « Le pourtour méditerranéen entre
les pressions économiques du Nord et les attentes
politiques du Sud », l’objectif étant de raffermir les
liens de cordialité avec la clientèle et d’échanger avec
elle sur des sujets d’actualité.
Sur le plan culturel et artistique, les clients de la Banque
Privée se sont vus proposer un accès privilégié à des
expositions d’œuvres d’art, visant à partager avec eux
des valeurs universelles véhiculées par l’art et par la
création culturelle.
45
Banque de Détail
Très Petites Entreprises
(TPE) :
Principal « employeur » au Maroc et levier incontournable
de développement économique et de progrès social, la
clientèle des Très Petites Entreprises (TPE) revêt une
attention particulière au sein du Groupe Attijariwafa bank.
Dans ce sens, le modèle organisationnel et les moyens
alloués au marché de la TPE ont été renforcés à travers :
• l’amélioration de la prise en charge commerciale
dans le réseau d’agences avec la mise en place
d’agences spécialisées et de commerciaux dédiés ;
• l’enrichissement de l’offre produit permettant de
couvrir les besoins de la clientèle des TPE. Cette
offre se décline de manière plus spécifique en
fonction des segments du marché pour répondre
aux besoins des différentes activités : artisans,
commerçants, agriculteurs…
46
• le renforcement des équipes dédiées au pilotage et
à l’animation commerciale afin de veiller à assurer
en permanence un service adapté à cette clientèle.
En 2011, Attijariwafa bank a procédé au lancement
d’une nouvelle gamme de crédits spécifiques et à
l’adaptation du pack Rasmali, produit phare destiné aux
TPE, aux besoins de l’ensemble des filières d’activité.
Cette démarche a également été appuyée par un
accompagnement volontariste des nouveaux programmes
gouvernementaux tel que Maroc Numéric et par la
concrétisation de partenariats multiples avec les
Chambres de Commerce et d’Artisanat.
Chapitre 3
Salon International de l’Agriculture de Meknès
Attijariwafa bank a participé à la 6e édition du Salon
International de l’Agriculture de Meknès SIAM qui
s’est déroulée du 27 avril au 1er mai à Meknès.
La participation au SIAM permet au Groupe d’afficher
clairement sa volonté de contribuer activement à la
modernisation du secteur agricole et au renforcement
de la compétitivité des opérateurs marocains et plus
particulièrement la clientèle TPE opérant dans le
Par ailleurs, Attijariwafa bank a signé une convention,
avec le Centre Régional d’Investissement de Casablanca,
visant à accompagner les entreprises nouvellement
créées. Une offre « CRI » a ainsi été mise à la disposition
de celles-ci, leur permettant de bénéficier de produits
et services bancaires à des conditions avantageuses.
Des réalisations remarquables ont également été
enregistrées en 2011, essentiellement sur les programmes
Imtyaz et Moussanada. Cette dynamique a permis
au Groupe d’asseoir son leadership sur ce marché.
secteur agricole.
Nombre de Centres d’Affaires :
37
Petite et Moyenne Entreprise
(PME) :
Véritable pilier de l’économie nationale, la Petite et
Moyenne Entreprise (PME) est toujours au cœur des
priorités du Groupe Attijariwafa bank qui affirme sa
forte volonté de soutenir cette cible dans l’amélioration
de sa compétitivité et la modernisation de son activité.
Pack PME
Dans cette optique, Attijariwafa bank continue de
renforcer sa présence commerciale avec de nouvelles
ouvertures de points de vente dédiés afin d’accroître
sa proximité avec sa clientèle et d’adapter son offre
aux besoins spécifiques de la PME.
transparence et la simplification de la gestion du
Le Pack PME est une offre, déclinée en 4 formules,
constituée des principaux produits et services
utilisés par les Petites et Moyennes Entreprises, en
adéquation avec leurs attentes avec un focus sur la
compte de l’entreprise.
L’année 2011 a été marquée par :
• l’ouverture d’un nouveau Centre d’Affaires et de
deux succursales entreprises ;
• l’évolution de l’offre produit et service et le lancement
de plusieurs produits innovants, notamment :
- le pack PME, une offre unique sur le marché ;
- DocNet, un service de grande valeur ajoutée
permettant aux entreprises d’accéder à leurs
données bancaires à travers Internet 24 H/ 24.
47
Banque de Financement
et d’investissement
Partenaire incontournable des Grandes Entreprises,
Attijariwafa bank s’impose sur ce marché et participe
activement au financement de l’économie et des grands
projets d’infrastructures.
Depuis plusieurs années, une impulsion forte est
donnée à la diversification et l’élargissement des
services offerts à la clientèle, à travers une exploitation
optimale des synergies entre la banque et les filiales,
impliquant l’ensemble des lignes métiers : marchés
de capitaux, trade finance, gestion des flux, leasing,
confirming, factoring, assurance, banque de détail…
Dans une dynamique alliant cross-selling et service
personnalisé, Attijariwafa bank déploie en faveur de
sa clientèle Corporate une panoplie de produits et
services innovants, lui assurant un accompagnement
sur mesure.
~30% de part de marché en 2011
en Financement du Corporate au Maroc
Plus de 40 MRDS de DHS de production en
Project Finance sur la période 2008 - 2011
77 MRDS de DHS de volume en Corporate
Finance (M&A, ECM, DCM) entre 2007 - 2011
Une expertise confirmée
Précurseur dans le domaine du financement structuré
au Maroc, Attijariwafa bank accompagne les grands
projets d’investissement initiés par les entreprises
publiques, les grandes entreprises locales privées
et les groupes internationaux opérant au Maroc,
dans les secteurs moteurs de l’économie nationale :
énergie, infrastructures, télécoms, offshoring,
industrie, tourisme et immobilier.
Véritable centre d’expertise et de conseil en matière
d’ingénierie et de structuration de financements,
Attijariwafa bank offre des solutions de financement
innovantes et sur mesure, adaptées aux spécificités
techniques, financières et juridiques de chaque
projet, et inspirées des meilleures pratiques
internationales. Grâce à la solidité de son assise
En 2012, les activités de Banque de Financement
et de Banque d’Investissement (Corporate Finance,
Capital Investissement) ont été regroupées au niveau
de la même ligne métier (Banque de Financement et
d’Investissement Groupe) afin de maximiser la capture
des synergies, d’optimiser la proposition de valeur
pour le client, de capitaliser sur le développement
des marchés financiers au Maroc, et de consolider le
positionnement du Groupe en tant qu’acteur régional
de référence en matière de financement, de conseil et
d’accompagnement des corporates multinationaux à
travers une offre régionale intégrée.
48
financière, Attijariwafa bank bénéficie d’une capacité
de financement et de prise ferme remarquable.
Ce positionnement s’appuie également sur une équipe
à l’expertise reconnue, aux profils spécialisés et
complémentaires, rompue à l’ensemble du processus
de mise en place du financement de projets : étude,
structuration, documentation juridique, syndication,
gestion des événements du crédit,…
BANQUE TRANSACTIONNELLE
Chapitre 3
Dans le cadre de la nouvelle organisation, les activités
de Cash Management et de Trade Finance ont été
regroupées au niveau d’une nouvelle ligne métier :
la Banque Transactionnelle Groupe.
Cette entité a pour mission de développer l’offre
transactionnelle du Groupe, notamment l’offre régionale
intégrée ciblant les multinationales et les clients
opérant en Afrique.
En 2011, Attijariwafa bank a poursuivi sa politique
de proximité auprès de la clientèle des Grandes
Entreprises et des PME/PMI en proposant une large
gamme de produits et services de Cash Management
visant à apporter des solutions structurantes de
Caravane de l’export
gestion de trésorerie au quotidien, de reporting et de
dématérialisation des moyens de paiement.
Attijariwafa bank a accompagné en 2011, les
Pour sa part, l’activité de Trade Finance de la banque
a conforté son leadership sur le marché national à
travers une progression remarquable des indicateurs
d’activité.
nouvelles caravanes ont concerné 8 pays : le Ghana,
quatrième et cinquième « Caravanes de l’export »
organisées à l’initiative de Maroc Export. Ces deux
le Bénin, le Togo, l’Angola en juin et le Sénégal,
la Côte d’Ivoire, la Guinée Conakry et le Congo
Brazzaville en décembre, et ont vu la participation
Par ailleurs, l’exercice 2011 a été marqué par une
activation soutenue des synergies à l’international et
ce, par le biais de l’optimisation de l’origination, du
pilotage et de la captation des transactions initiées
par les filiales à l’international ainsi que leur routage
vers Attijariwafa bank Europe qui en est à la fois le
catalyseur et le réceptacle.
de 158 entreprises de divers secteurs d’activité.
En matière commerciale, Attijariwafa bank a consolidé
ses liens avec les exportateurs en initiant plusieurs
actions de promotion et de soutien en leur faveur,
notamment à travers des rencontres régulières
(ex : Caravane de l’export), l’accompagnement actif
et l’assistance à la prospection dans les marchés de
présence du Groupe.
potentiels. Les opérateurs ont par ailleurs bénéficié
Dans ce cadre, et en coordination avec Maroc Export,
le Groupe - Attijariwafa bank Maroc, CBAO, SIB et
CDC- a contribué activement à l’organisation des
rencontres BtoB entre les opérateurs marocains et
la clientèle des filiales sub-sahariennes, l’objectif
étant de favoriser les opportunités d’affaires et
le développement des flux entre les partenaires
de conseils pour la sécurisation des transactions et
d’information sur le dispositif d’accompagnement à
l’international notamment en matière de commerce
extérieur et de support au développement régional
des clients.
49
Banque de Marchés des capitaux
Acteur de référence des activités de marché au Maroc,
Attijariwafa bank ambitionne, dans le cadre de son
plan « Attijariwafa 2015 », de confirmer son rôle de :
• moteur dans l’accélération du développement des
activités de marchés et des capitaux au Maroc et
en Afrique ;
• pionnier en matière d’innovation et de structuration
de solutions adaptées aux besoins de sa clientèle et
aux spécificités de chacun des marchés où il opère.
Wafa Gestion
En 2011, le Groupe a consolidé sa longueur d’avance
sur l’activité de change et sur le marché obligataire et
a poursuivi l’animation du marché des adjudications et
celui de la dette privée. Il a ainsi participé à 8 émissions
Leader de la gestion d’actifs au Maroc, Wafa Gestion
a confirmé sa position en 2011 avec une part de
marché de 28,8% et un encours d’actifs sous gestion
de 66,5 milliards de dirhams.
obligataires en tant que chef de file ou co-chef de file,
reflétant une politique commerciale volontariste qui
vise à renforcer sa position de market-maker.
En outre, l’exercice 2011 aura été marqué pour Wafa
Par ailleurs, dans un contexte économique contrasté
marqué par une grande volatilité des cours en 2011,
Attijariwafa bank a continué à proposer à ses clients
des structures de couverture leur permettant de se
prémunir contre les différentes fluctuations du marché.
1 686 MRDS de DHS
de volume de change global
Plus de
20 Mrds de Dhs
de volume de dérivés de change
91 Mrds de Dhs
de volume sur le marché obligataire
121 925 contrats matières premières
50
Gestion par l’up grade de sa notation attribuée par
Fitch Ratings, passant de M2 (mor) à M2+ (mor). Cette
performance a permis à Wafa Gestion de devenir la
première société de gestion au Maroc à être notée
M2+(mor)
66,5
Mrds de Dhs d’actifs sous gestion
Chapitre 3
Attijari Intermédiation
Acteur de référence sur le marché de l’intermédiation
boursière, Attijari Intermédiation a traité, en 2011, un
volume transactionnel de 90,7 milliards de dirhams,
fixant sa part de marché à 44,1%.
90,7
Mrds de Dhs de volume d’intermédiation
Custody
Avec une part de marché globale supérieure à 36% en
des institutionnels marocains avec un volume moyen
mensuel supérieur à 2 milliards de dirhams, soit une
progression de 21%.
Capitalisant sur son expertise et son savoir faire,
Attijariwafa bank a également lancé différents chantiers
visant à développer l’ensemble des activités liées au
métier de la conservation en Tunisie et dans la région
UEMOA.
465
Mrds de Dhs d’encours d’actifs en conservation
2011, Attijariwafa bank est arrivé en tête de peloton
dans les métiers de la conservation, notamment sur
les segments émetteurs et dépositaires OPCVM.
Grâce à ses efforts d’anticipation, le Groupe a également
confirmé sa position en tant que premier opérateur
sur l’activité de placement à l’étranger pour le compte
Activités de marché : une dimension africaine
Afin de répondre aux besoins de la clientèle africaine
en matière d’investissement et de couverture,
Attijariwafa bank a étendu, à travers la Direction
des Activités de Marché à l’International (DAMI),
ses activités à l’ensemble de ses filiales.
Sur l’activité de change, le volume traité par la
DAMI a progressé de 217% par rapport à l’année
2010, traduisant une plus grande pénétration des
marchés de change régionaux.
Dans le même temps, à travers les filiales du Groupe,
Attijariwafa bank a fait preuve d’une présence
soutenue sur le marché obligataire et monétaire de
la région en participant aux principales émissions
obligataires et en favorisant une offre de placement
innovante.
L’année 2011 a vu également la création de la
société de gestion « Attijari Asset Management » en
Afrique de l’Ouest proposant aux clients de la banque
des produits financiers conciliant diversification,
optimisation et performance.
51
Sociétés de Financement Spécialisées
Le modèle de groupe financier universel d’Attijariwafa bank
comprend un réseau de filiales spécialisées dans les
différents métiers para-bancaires. La contribution
de ces filiales, toutes leader de leurs métiers, à la
création de la valeur globale se résume comme suit :
• apport d’une forte expertise dans chacun des métiers
au Groupe et à ses clients ;
• capacité de générer et de capturer de manière
significative des synergies de revenus (bancarisation,
équipement,…) ;
• mutualisation des plateformes de traitement, des
services et des back-offices permettant de bénéficier
de larges économies d’échelle.
Wafasalaf
Wafasalaf s’affirme comme l’acteur
incontournable du secteur du crédit
à la consommation, en confortant sa
position de leader sur l’ensemble des compartiments du
marché (prêt personnel, crédit automobile, équipement
des ménages).
En 2011, Wafasalaf a inauguré son nouveau siège social
à Casablanca regroupant l’ensemble des métiers sur
un même site, favorisant les synergies et la proximité
vis-à-vis des clients et des partenaires de l’entreprise.
La filiale de crédit à la consommation a poursuivi son
plan de développement d’agences avec l’ouverture de
deux nouvelles agences à Beni Mellal et Laâyoune
hissant son réseau à 43 points de vente.
21,4
10,0
Mrds de Dhs d’encours global
Mrds de Dhs de production globale
Wafabail
Pionnier du crédit-bail au Maroc, Wafabail
confirme son leadership sur le marché
du leasing avec une part de marché de
28,2% à fin décembre 2011.
L’année 2011 a été essentiellement marquée par
l’adoption d’une nouvelle identité visuelle et le lancement
de la campagne institutionnelle.
À travers sa nouvelle charte, Wafabail aspire à véhiculer
son expertise en matière de leasing pour permettre à
ses clients d’investir en toute confiance. Cette volonté
est appuyée par la nouvelle signature de l’entreprise :
« Investissez en toute confiance ».
10,4 Mrds de Dhs d’encours financier
4,2 Mrds de Dhs de production annuelle
52
Chapitre 3
sa stratégie d’animation commerciale auprès de ses
partenaires et a conclu plusieurs conventions avec
de grands groupes privés et publics.
33,6
Mrds de Dhs
d’encours crédits immobiliers acquéreurs
Wafacash
Acteur de référence dans les activités
de Cash (transferts internationaux,
transferts domestiques, paiement de
facture, change,…) et dans la Banque Économique
(Hissab bikhir), Wafacash poursuit sa stratégie de
développement et de diversification.
En 2011, Wafacash a accéléré le rythme de développement
de son réseau et a étoffé son offre de produits et de
services notamment à travers :
• l’ouverture de 99 agences, portant son réseau à 572
agences à fin 2011 ;
Wafa Immobilier
S’érigeant en véritable spécialiste
de l’immobilier, Wafa Immobilier
œuvre pour un accès généralisé à
la propriété par le biais d’une organisation dédiée et
une offre élargie de solutions sur-mesure.
Grâce à un savoir-faire reconnu et à une équipe
d’experts, Wafa Immobilier est aujourd’hui le leader
du financement du crédit logement et de la promotion
immobilière.
Pour une meilleure proximité avec sa clientèle, Wafa
Immobilier s’est doté d’un nouveau siège social en
2011. La filiale immobilière a également poursuivi
• le lancement d’un nouveau canal de paiement entre
la Belgique et le Maroc, permettant des transferts
d’argent efficaces et instantanés ;
• la commercialisation d’un service « Pay Cash »
permettant d’effectuer des règlements de factures
par des personnes physiques en cash pour le compte
d’une entreprise ;
• la signature d’un partenariat avec Wafasalaf, donnant
à ses clients la possibilité de régler leurs échéances
impayées en espèces à travers l’ensemble du réseau
Wafacash.
29,6 Mrds de Dhs de volume de Cash
572 agences
53
Sociétés de Financement Spécialisées
Wafa LLD
Avec une expertise de plus de dix ans au
service de ses clients et de ses partenaires,
Wafa LLD est le leader de la location longue durée
avec une part de marché de plus de 20% à fin 2011.
La filiale de Location Longue Durée compte dans son
portefeuille clients les plus grandes entreprises et
administrations publiques du Maroc avec un parc de
54
Attijari Factoring Maroc
Attijari Factoring s’affirme en tant
qu’acteur majeur des opérations de
factoring export, import et domestique en assurant à
l’ensemble de sa clientèle une couverture contre les
risques d’impayés au Maroc et à l’étranger.
Attijari Factoring est membre de Factors Chain
International, le plus grand réseau d’affacturage
4 074 véhicules à gérer.
mondial.
4 074
7,5
véhicules en gestion
Mrds de Dhs de production globale
Chapitre 3
Assurance
Wafa Assurance
13e compagnie d’assurance en Afrique,
3e hors Afrique du Sud, Wafa Assurance
a consolidé sa position de leader au Maroc avec une
part de marché de 22,1% et un réseau de distribution
de 187 agences (agents et bureaux directs) et 176
courtiers partenaires.
Un positionnement de leader
et un mix activités équilibré
Ventilation des primes Non Vie
31 décembre 2011
17%
L’année 201122%
a été marquée par une croissance soutenue
et des performances financières remarquables, validant
la pertinence du modèle de synergie entre la banque
et l’assurance.
Les principaux faits marquants de l’année 2011 se
résument comme suit :
47%
17%
78%
• développement du réseau avec l’ouverture de 32 points
de vente dans le réseau exclusif et le partenariat
avec 32 nouveaux courtiers ;
19%
• lancement de l’activité d’Assistance (Wafa IMA
Assistance) en partenariat avec Attijariwafa bank
et Inter Mutuelles Assistance ;
• commercialisation de « Wafa OTO commerçants &
professions libérales » et « Wafa OTO MOUADDAF »
ainsi que d’une « garantie inondation » pour compléter
la gamme produits automobile ;
5,3 Mrds de Dhs de primes émises
Auto
Maladie & AC
Dommage aux biens
AT-RC
Ventilation des primes Vie
31 décembre 2011
22%
Non Vie :
2,5 Mrds de Dhs
17%
Vie :
2,8 Mrds de Dhs
• développement dans la branche santé du service
de paiement des prestations des assurés par
virement permettant une indemnisation des clients
plus rapide dès 2012.
78%
Epargne
Prévoyance
55
BANQUE DE DÉTAIL à L’INTERNATIONAL
Afrique du Nord
Attijari bank Tunisie
Attijariwafa bank a entamé depuis 2005 le déploiement
d’un plan de développement régional ambitieux qui
lui a permis de se positionner comme un acteur
panafricain de référence. En 2011, le Groupe a finalisé
les opérations d’acquisitions de SCB Cameroun et
d’Attijari bank Mauritanie. En intégrant ces nouveaux
entrants, Attijariwafa bank est présent dans 11 pays
en Afrique, étendant sa couverture géographique à 3
grandes régions.
Le Groupe Attijariwafa bank opère en
Tunisie à travers Attijari bank Tunisie,
laquelle occupe la 6e position du marché bancaire
tunisien avec 8,1% de part de marché en termes de
crédits et dispose du premier réseau en Tunisie.
Dépôts : 18,4 Mrds de Dhs
Crédits : 18,9 Mrds de Dhs
Réseau : 179 AGENCES
56
Chapitre 3
Attijari bank Mauritanie
La filiale mauritanienne détient 4,9%
de part de marché en termes de crédits
et 10,9% pour les dépôts.
Dépôts : 933 Millions de Dhs
Crédits : 415 Millions de Dhs
Réseau : 2 AGENCES
Société Ivoirienne de Banque
En Côte-d’Ivoire, la Société Ivoirienne
de Banque se place au 5 e rang
avec 9,8% de part de marché en termes de crédits.
À fin décembre 2011, le total réseau de la SIB a atteint
36 agences.
Dépôts : 4,8 Mrds de Dhs
Crédits : 3,7 Mrds de Dhs
Réseau : 36 AGENCES
La Banque Internationale pour le Mali
Pour sa part, la filiale malienne
occupe la 4e position avec 11,3%
de part de marché crédits. Son réseau s’établit à 79
agences à fin 2011.
Dépôts : 3,0 Mrds de Dhs
Afrique de l’Ouest
Crédits : 2,5 Mrds de Dhs
Le Groupe Attijariwafa bank est présent dans la zone
UEMOA (Union Économique et Monétaire Ouest
Africaine) à travers les filiales suivantes : CBAO, Crédit
du Sénégal (CDS), Banque Internationale pour le Mali
(BIM), la Société Ivoirienne de Banque (SIB), CBAO
Burkina Faso (succursale de la CBAO) et SOFIB en
Guinée-Bissau (filiale de la CBAO).
Réseau : 79 AGENCES
CBAO et Crédit du Sénégal
Au Sénégal, le Groupe se positionne au
1er rang avec une part de marché crédits
de 22,2% et totalise 156 agences CBAO
et 8 agences CDS.
Dépôts : 9,9 Mrds de Dhs
Crédits : 8,1 Mrds de Dhs
Réseau : 164 AGENCES
57
BANQUE DE DéTAIL à L’INTERNATIONAL
Afrique Centrale
La zone CEMAC (Communauté Économique et Monétaire
de l’Afrique Centrale) est couverte par les filiales du
Groupe suivantes : Union Gabonaise de Banque (UGB),
Crédit du Congo (CDC) et Société Commerciale de
Banque Cameroun (SCB).
Union Gabonaise de Banque
Au Gabon, la filiale d’Attijariwafa bank occupe
la 3e place avec une part de marché
crédits de 14,6%.
Dépôts : 4,2 Mrds de Dhs
Crédits : 2,9 Mrds de Dhs
Réseau : 10 AGENCES
Société Commerciale de Banque Cameroun
De son côté, la filiale camerounaise se place en
4e position avec 11,3% de part de marché
en termes de crédits.
Dépôts : 5,6 Mrds de Dhs
Crédits : 3,4 Mrds de Dhs
Réseau : 19 AGENCES
Tunisie et Côte d’Ivoire : résilience par rapport
aux crises politiques
Après un début d’année 2011 marqué par des crises
politiques en Tunisie et en Côte d’Ivoire, le deuxième
semestre a été caractérisé dans ces deux pays
par une normalisation de la situation sécuritaire,
politique et économique.
Forte de ses acquis et de la robustesse de son
modèle, notamment en matière de gestion des
risques, Attijari bank Tunisie a réalisé en 2011 des
performances soutenues en termes de croissance
Crédit du Congo
et de rentabilité.
La filiale congolaise se positionne au 3e rang avec
une part de marché crédits de 14,3%.
En Côte d’Ivoire, en dépit de la suspension provisoire
Dépôts : 3,4 Mrds de Dhs
Crédits : 1,1 Mrds de Dhs
Réseau : 14 AGENCES
58
de l’activité de la Société Ivoirienne de Banque (SIB),
pour près de 3 mois, la filiale ivoirienne a réalisé
une croissance de l’ensemble de ses agrégats et
de ses parts de marché, entre 2010 et 2011, et ce
grâce à une gestion rigoureuse de la crise et à une
bonne perception de la part de ses clients et des
autorités nationales et régionales.
Chapitre 3
Un réseau panafricain large
et diversifié
Le Groupe Attijariwafa bank est présent dans 11 pays
africains représentant un marché de 141,2 millions
d’habitants.
Tunisie
Maroc
Mauritanie
Sénégal
Guinée
Bissau
Banque de Détail à l’International (BDI) : un dispositif
de pilotage, de supervision et de contrôle
Mali
Burkina
Faso
Cameroun
Côte
d’Ivoire
Gabon
Congo
La BDI est une entité dédiée au pilotage et au
développement des filiales africaines avec pour
principales missions :
- l’élaboration des plans stratégiques des filiales et
de leurs plans de développement et d’intégration ;
- le pilotage de l’exécution de ces plans ;
- la capture des synergies entre les pays et le pilotage
des initiatives transverses au réseau africain ;
- le déploiement des métiers producteurs du Groupe
dans le réseau africain ;
- le renforcement de l’ancrage des filiales africaines
avec les fonctions centrales du Groupe (Gestion
Globale des Risques, Audit, Conformité...).
Afrique du Nord
Afrique de l’Ouest
Afrique Centrale
59
Rapport annuel
2011
solidarité
Citoyenneté
éthique
engagement
Leadership
61
Chapitre 4
4
Un Groupe inscrit dans un projet de société
•
Une responsabilité sociale
fondée sur des valeurs
et des principes d’action
+ 1 372
54%
recrutements*
des effectifs
en 2011
ont moins de 35 ans
* recrutements nets des départs
Une responsabilité sociale fondée
sur des valeurs et des principes d’action Au service des TPE et des migrants
Se conformer aux règles d’éthique
et de déontologie Assurer une gestion responsable
du Capital Humain
Promouvoir l’excellence Participer au rayonnement de l’art et de la culture
62
64
65
68
74
76
Une responsabilité sociale fondée
sur des valeurs et des principes d’action
En tant qu’acteur
financier régional de
référence,
Attijariwafa bank est engagé dans une démarche de responsabilité sociale,
ancrée dans les valeurs du Groupe - leadership, engagement, solidarité, éthique,
citoyenneté - qui fédèrent, dans une action commune, les comportements
de chacun.
S’inscrivant dans un projet de développement conciliant
performance économique et prise en compte de
l’intérêt général dans tous ses pays de présence, les
actions du Groupe s’articulent autour de plusieurs
axes et notamment :
1.Une responsabilité économique permettant, au
plus grand nombre, l’accès aux services bancaires
et financiers,
2. L’exemplarité dans la démarche déontologique,
3. La conformité au-delà des exigences bancaires et
règlementaires,
4. Une gestion responsable du capital humain,
5. Une implication dans l’éducation et la formation,
6. Une tradition dans le mécénat culturel, la promotion
de l’art et du sport.
62
Chapitre 4
monétiques simples et permettant l’accès à des
possibilités de financement et de bancassurance
adaptés. Commercialisé depuis 2009, dans le réseau
Wafacash (leader au Maroc sur le marché des transferts
internationaux et des opérations « cash ») qui offre
des espaces de distribution accessibles, conviviaux et
aux horaires flexibles, « Hissab Bikhir » enregistre un
grand succès auprès des populations ciblées.
Attijari bank Tunisie solidaire
Attijari bank a lancé un appel de solidarité pour
une participation au fonds citoyen 111.
Une Caravane de Solidarité et de soutien a également
été organisée, à l’attention des réfugiés de Ras Jdir,
sur la frontière Tuniso-Libyenne.
Accès aux services bancaires :
des initiatives originales
de portée globale
Inscrivant son action dans une logique de responsabilité
citoyenne, le Groupe encourage la démocratisation de
l’accès aux services bancaires et financiers auprès
d’une large population.
Sénégal : une démarche reconnue
Distinguée pour son action en faveur de la
bancarisation, CBAO, Groupe Attijariwafa bank a
été élue « SEDAR de l’Initiative » qui distingue les
acteurs impliqués dans la Culture et le Développement
Social.
Cette distinction récompense les initiatives de la banque
Une contribution effective
à la bancarisation
dans le maillage du territoire et le développement
d’un service bancaire efficace, diversifié, innovant
et à moindre coût au profit de tous les Sénégalais.
Dans cet esprit, les réseaux d’agences ont été développés
à un rythme soutenu sur tous les territoires, au plus
près des populations, jusque dans les régions les
plus éloignées.
Le Groupe a aussi conçu au Maroc, une offre inédite,
s’appuyant sur un concept de Banque Économique
au profit des populations à revenus modestes.
Baptisé « Hissab Bikhir », ce concept recouvre un
compte bancaire sans chéquier, adossé à des produits
63
Une responsabilité sociale fondée
sur des valeurs et des principes d’action
au service des tpe et des migrants
Une attention particulière
à la Très Petite Entreprise
Autre démarche participant au progrès social, le vaste
programme initié pour promouvoir la densification
et le renforcement du tissu des TPE (Très Petites
Entreprises) avec comme expression concrète la mise
en place au Maroc d’un dispositif commercial dédié et
d’une offre novatrice « le pacte Rasmali » en faveur
de ce marché.
développement Sud-Sud
Dans le même esprit, en Tunisie, l’appui aux entreprises, dans
un contexte marqué par le Printemps Arabe, s’est traduit
par la mise en place du programme « Pacte Moussanada »
au profit des entreprises dont l’activité a été impactée.
Parallèlement, le parrainage de la pépinière de Kairouan,
dont l’objectif est de promouvoir la création des projets
à l’échelle des régions tunisiennes, a été renforcé.
organisés à Rabat et traduisant le dynamisme et
Au service des migrants
Sur le même registre et pleinement conscient de l’enjeu
que représentent les populations de migrants pour
l’économie de leurs pays d’origine, le Groupe s’est
engagé à développer les transferts de flux financiers du
Nord vers le Sud, source incontestable de création de
richesse pour les pays d’origine de nos communautés.
Attijariwafa bank s’emploie à rapprocher les communautés
de migrants de leur pays d’origine, en mettant à profit
le maillage de son réseau européen et son expérience
dans les transferts financiers des migrants. Des
mécanismes de transferts rapides, efficaces, peu
coûteux et pour des montants souvent modestes,
mais si vitaux, ont ainsi été imaginés entre la banque
en Europe et les banques du Groupe en Afrique, mais
aussi entre les filiales bancaires des différents pays
de présence (flux intra-régionaux en Afrique).
64
Deux distinctions pour la contribution au
Le Président Directeur Général d’Attijariwafa bank
s’est vu décerner le prix Business MEDays dans la
catégorie développement et renforcement des liens
économiques, pour sa contribution à la coopération
Sud-Sud. Cette distinction est consécutive à celle de
la « Diplomatie Économique » qui lui a été attribuée à
l’occasion des Trophées de « la Diplomatie Publique »,
l’engagement du Groupe dans le développement
panafricain.
Une responsabilité sociale fondée
sur des valeurs et des principes d’action
Chapitre 4
SE CONFORMER AUX RÈGLES D’ÉTHIQUE ET DE DÉONTOLOGIE
Déontologie :
des règles strictes
Erigeant les considérations déontologiques au niveau
des préoccupations premières du management de
la banque, Attijariwafa bank a innové sur le marché
marocain en créant une fonction de déontologie Groupe
et en mettant en place une démarche déontologique
d’envergure dès 2003.
différents métiers du Groupe. Ce code de déontologie
pose des principes universellement admis dans
la profession, conjugués à des règles pratiques
auxquelles le Groupe a décidé d’adhérer pour
conforter son image et sa réputation. Il constitue
un référentiel aux attitudes et aux comportements
professionnels ainsi que personnels. Sa diffusion a
bénéficié d’un ambitieux programme de formation
dans toutes les entités du Groupe au Maroc, en
Europe et en Afrique ;
• un code pour les fonctions dites « sensibles »
concernant les collaborateurs initiés permanents,
adoptant des mesures de sécurité pour prévenir
Cette démarche a été récompensée par une reconnaissance
nationale avec la remise du prix de la Responsabilité Sociale
de l’Entreprise lors des Intégrales de l’Investissement à
Rabat sur le thème de l’ISR (Investissement Socialement
Responsable). En décembre 2005, le Groupe Attijariwafa bank
a également été primé sur le critère de la lutte contre
la corruption par ses engagements et les mesures
innovantes mises en place.
Ce dispositif qui met l’accent sur des règles de conduite
strictes participant à une bonne gouvernance, ainsi
que sur l’instauration d’un climat de confiance et
de relations basées sur la transparence et l’équité
vis-à-vis de l’ensemble de ses partenaires, a donné
naissance à quatre codes de déontologie et plusieurs
chartes, notamment :
la communication non autorisée d’informations
exclusives et confidentielles, assurant ainsi de manière
permanente la protection de telles informations
conformément aux lois applicables. Il édicte les règles
à respecter en permanence par cette population
dans la conduite de ses transactions financières
sur le marché et de ses opérations sur l’action
Attijariwafa bank ;
• un code de déontologie des achats, destiné aux
collaborateurs du Groupe, intervenant dans le
traitement des opérations d’achat ou de vente de
biens et services non bancaires ou susceptibles de
les influencer. Ce code insiste tout particulièrement
sur la prévention de la corruption ainsi que sur le
respect des droits sociaux par les fournisseurs du
Groupe.
Prévention de la corruption :
recours au Déontologue
En 2011, l’ensemble des fournisseurs et prestataires
de la banque et des filiales au Maroc ont été invités, de
• un code de déontologie applicable aux
Administrateurs ;
façon personnalisée, à avoir recours au Déontologue
• un code de bonne conduite pour les collaborateurs,
ayant résulté d’un travail structurant étalé sur
plusieurs mois, impliquant des équipes issues des
conduites édictées par le code de déontologie des
Groupe en cas de manquement aux règles de bonnes
achats d’Attijariwafa bank.
65
Une responsabilité sociale fondée
sur des valeurs et des principes d’action
SE CONFORMER AUX RÈGLES D’ÉTHIQUE ET DE DÉONTOLOGIE
Afin d’inculquer des valeurs partagées et obtenir
l’adhésion de tous, dans un souci permanent de renforcer
son mode de gouvernance, Attijariwafa bank étoffe
régulièrement sa démarche déontologique l’adaptant
en permanence aux évolutions de l’environnement et
aux nouveaux challenges du Groupe.
Une charte de confidentialité relative aux
données issues de l’outil de gestion de la relation
client Borj-Pilotage a été mise en place en mars
2011 pour sécuriser leur utilisation, eu égard au
nombre important de collaborateurs concernés.
La charte a été adoptée comme avenant numéro 2
au code de bonne conduite après le code pour
« Fonctions Sensibles ».
Un programme d’envergure et des codes
spécifiques par pays :
Code de bonne conduite : plus de 9 000
collaborateurs au Maroc et 2 850 collaborateurs
des filiales européennes et africaines ont bénéficié
d’une formation dédiée à travers des séances de
sensibilisation. Des codes spécifiques répondant à
la réglementation et à la culture locale de chaque
pays ont été élaborés avec l’implication des équipes
concernées.
Code pour les « Fonctions sensibles » : plus
de 250 collaborateurs concernés ont été formés
par le Déontologue du Groupe conformément à la
réglementation en vigueur.
Code de déontologie des achats : plus de 120
collaborateurs impliqués.
66
La conformité au-delà
des exigences légales
et réglementaires
Contrôle Interne
Dans un contexte de fortes exigences réglementaires,
conjuguées à une volonté de renforcer et de pérenniser
son dispositif de Contrôle Interne, Attijariwafa bank
a mis en place un dispositif de Contrôle Interne aux
meilleurs standards internationaux, basé sur une
démarche d’évaluation régulière des activités, des
processus et des systèmes. L’objectif est l’amélioration
continue de l’efficacité opérationnelle et de la maîtrise
des risques dans l’ensemble des entités du Groupe.
Ce système de contrôle opère sur le mode de la
dépendance fonctionnelle vis-à-vis des métiers et des
domaines d’activité, avec la mise en place en central
d’une entité en charge du management du dispositif
global de contrôle interne pour le Groupe.
Les actions issues de cette surveillance font l’objet
d’un suivi régulier par les principales instances du
Groupe au niveau de la Direction Générale et de l’organe
d’Administration qui veillent au bon fonctionnement
et au renforcement continu du dispositif.
Chapitre 4
Lutte Anti-Blanchiment de capitaux
et Financement du Terrorisme
« LAB/FT »
La vision stratégique du Groupe s’appuie sur un
développement commercial basé sur une croissance
saine, la préservation de son fonds de commerce et
de son image de marque.
Pour cela, une politique de lutte contre le blanchiment
de capitaux et le financement du terrorisme répondant
aux normes internationales et à la réglementation
marocaine, a été définie et accompagnée d’une charte
décrivant l’ensemble des composantes en termes de
vigilance, d’orientations stratégiques et de règles.
L’approche LAB/FT d’Attijariwafa bank se décline en
procédures, en politiques de formation ainsi qu’en
moyens déployés au sein du Groupe, notamment
un système d’information et des outils éprouvés à
l’échelle internationale.
Une Gestion responsable
du Capital Humain :
Accompagner le développement et le changement,
valoriser, fidéliser et motiver, promouvoir la diversité
et être à l’écoute des collaborateurs demeure
au centre de la démarche du Groupe en matière de
ressources humaines.
Une reconnaissance des salariés
par le partage
L’actionnariat salarié est aujourd’hui une réalité
avec une participation de près de 5% des salariés du
Groupe au capital.
La démarche, dont le premier jalon a été posé dès
1988 avec une opération d’attribution gratuite d’actions
aux salariés de la Banque Commerciale du Maroc
de l’époque, répond à un double objectif : exprimer
la reconnaissance du Groupe aux équipes pour leur
formidable mobilisation et les engager dans une
dynamique de progrès partagé. Dans ce sens, les
opérations successives, visant la participation des
salariés au capital, mises en œuvre dans un esprit
de dialogue et de concertation avec les partenaires
sociaux, s’inscrivent dans un plan à long terme, dans
l’objectif de développer une épargne salariale durable
et de constituer un surplus de prévoyance. Le succès
enregistré, à chaque nouvelle opération, traduit
l’adhésion des salariés du Groupe à cette vision de
progrès social et atteste de leur confiance dans ses
perspectives d’avenir.
67
Une responsabilité sociale fondée
sur des valeurs et des principes d’action
ASSURER UNE GESTION RESPONSABLE DU CAPITAL HUMAIN
La dernière augmentation de capital réservée aux
salariés du Groupe au Maroc, organisée entre le
30 avril et le 11 mai 2012, a enregistré un nombre total
d’actions souscrites de 7 893 853 pour un montant
global de 1 997 550 720 dirhams, soit un taux de
réalisation de l’augmentation de capital de 95,72%,
et de 100% pour la Tranche 1, attestant du succès
de cette opération inédite par son envergure et ses
conditions de souscriptions.
Augmentation de capital réservée aux salariés
du Groupe : une opération sans précédent
Du 30 avril au 11 mai 2012, les salariés du Groupe au
Maroc ont été invités à participer à une augmentation
de capital réservée aux collaborateurs exceptionnelle
par son envergure, son montant et ses conditions
financières. Portant sur une enveloppe de 2,1 milliards
de dirhams, cette opération inclut des mesures
associant une décote significative et inédite sur
la valeur de l’action et des conditions de crédits
privilégiées.
Cette opération marque également une nouvelle
étape dans l’histoire de l’institution, consacrant la
dimension acquise par le Groupe et son expansion
hors frontières, en associant pour la première fois
les salariés des filiales à l’étranger, une enveloppe
supplémentaire de 1 milliard de dirhams leur étant
dédiée. Compte tenu des différentes autorisations
exigées par les autorités de marché à l’étranger,
Avec cette nouvelle opération, la troisième du genre
depuis 2005, la participation des salariés au Maroc
au capital d’Attijariwafa bank est portée à 5%, qui est
le plus haut niveau de participation des salariés au
capital d’une société cotée au niveau national et l’un
des plus élevés sur le plan international.
5% du capital détenu par les collaborateurs
68
cette tranche de l’augmentation de capital se fera
de manière progressive, avec un délai maximal de
3 ans à compter de la date de l’AGE ayant décidé de
l’opération et la même décote que celle accordée
au personnel basé au Maroc.
Chapitre 4
Assurer un recrutement en phase
avec la stratégie du Groupe
La politique active de partenariat avec les écoles et
les universités s’est poursuivie et renforcée et de
nombreuses initiatives ont été menées en faveur des
jeunes diplômés améliorant l’attractivité du Groupe.
La démarche de recrutement du Groupe veille aussi à
intégrer la diversité culturelle, en favorisant notamment
le recrutement au Maroc, de lauréats des écoles et
universités marocaines, originaires des pays d’accueil
Pyramide des âges du Groupe Attijariwafa bank
31 décembre 2011
Femmes
> 55 ans
2%
De 46 à 55 ans
5%
5%
De 36 à 45 ans
De 26 à 35 ans
Hommes
11%
9%
14%
18%
< 26 ans
24%
5%
Ce sont ainsi 800 jeunes diplômés des grandes écoles
et universités marocaines et étrangères qui ont rejoint
la banque au Maroc en 2011 avec des stratégies
de recrutement différenciées et adaptées, tenant
compte des spécificités propres à chaque métier.
Attijari bank Tunisie a, pour sa part, accueilli 124 jeunes
diplômés. À l’échelle du Groupe, l’effectif a évolué
de 10,3% d’une année à l’autre pour répondre aux
besoins de développement, contribuant activement
à l’insertion professionnelle des jeunes diplômés.
7%
54%
ont moins
de 35 ans
des filiales subsahariennes d’Attijariwafa bank.
Cette pépinière, de jeunes talents, imprégnés de la
culture du Groupe et forts des savoir-faire acquis au
cours du parcours d’intégration à Attijariwafa bank,
constitue un véritable vecteur d’intégration entre les
filiales subsahariennes et la maison mère.
La Caravane du Recrutement
Lancée pour la première fois en 2011, dans une
logique de proximité, la Caravane du Recrutement
a concerné 7 régions au Maroc. Privilégiant l’emploi
Effectifs Groupe en 2011
dans les régions, au plus près des besoins de la
14 686
+10,3% par rapport à 2010
+ 1 372 recrutements * par rapport à 2010
* recrutements nets des départs
banque, cette opération originale apporte une
contribution à l’insertion des jeunes au monde
du travail dans ces régions. 218 recrutements
ont été réalisés au terme de l’opération, soit 51%
des besoins de la Banque des Particuliers et des
Professionnels au Maroc.
69
Une responsabilité sociale fondée
sur des valeurs et des principes d’action
ASSURER UNE GESTION RESPONSABLE DU CAPITAL HUMAIN
Mise sur orbite de Yeelen 2010
Yeelen 2010 est la deuxième promotion des jeunes
collaborateurs ayant terminé leur cursus d’intégration
dans les différentes entités centrales au Maroc.
Cette nouvelle promotion regroupe une vingtaine
de cadres, issus de cinq pays sub-sahariens de
présence du Groupe, diplômés d’écoles marocaines,
d’ingénieurs et de commerce, et appelés à enrichir
les compétences locales des filiales, au Burkina
Faso, Cameroun, Cote d’Ivoire, Gabon, et au Congo.
Formées dans les métiers de l’Audit, l’Analyse des
Risques, Conduite de Projets, Chargé de Relations
Entreprises et Chargé de Clientèle Particuliers
Professionnels, ces nouvelles recrues ont aussi
occupé des postes opérationnels dans les métiers qui
sont les leurs tout au long de leur cursus au Maroc.
70
Accompagner la croissance
et le changement
Dégager les ressources managériales nécessaires et
veiller à leur montée en compétence, pour assurer la
relève des postes clés libérés par les départs et nourrir
les ambitions de croissance du Groupe, constitue un
enjeu de la gestion prévisionnelle des emplois et des
compétences.
Chapitre 4
Une plateforme SI dédiée aux Ressources
Humaines
Le site Maw@rid : centre de service en ligne par
excellence du collaborateur et outil incontournable
pour la prise en charge de ses diverses demandes.
En 2011, 108 000 demandes ont transité via le site.
Maw@rid Développement : système intégré
de gestion des activités de développement RH
(formation, recrutement interne et externe, bilan
d’évaluation, GPEC, stages universitaires, médecine
Plusieurs outils ont été développés pour le management
des carrières et des compétences : le bilan annuel
d’évaluation avec un support SI dédié, Mawarid
Développement, les plans de succession pour assurer la
relève dans les postes clés, ainsi que la mobilité interne
en tant que passerelle pour développer l’employabilité.
Pour accompagner la croissance, le Groupe œuvre
à la préparation d’un vivier de compétences, à
l’intégration efficace et rapide des nouveaux entrants
et à l’acquisition de l’expertise métier par l’ensemble
des collaborateurs. Plusieurs dispositifs, ouverts à
l’ensemble des collaborateurs, sont déployés dans
ce sens, assurant une couverture de l’ensemble des
parcours professionnels.
de travail ...).
Site de e-recrutement : premier site transactionnel
du système bancaire marocain et canal privilégié
pour la collecte des candidatures : en 2011, 7 000
candidats ont postulé via le site de e-recrutement
pour un total de 15 000 candidatures.
Plateforme décisionnelle RH partagée avec
les Business Units : états de gestion agrégés ou
détaillés et tableaux de bord de suivi et de pilotage
de l’activité RH (effectif, recrutements, départs,
pyramide des âges, congés…).
Le système d’information RH s’ouvrira en 2012 aux
principales filiales du Groupe au Maroc, afin de
mettre à profit les effets de la synergie intra-groupe.
En 2011, 26 353 jours / homme de formation pour la
banque au Maroc, ont été enregistrés à travers les cursusmétiers dispensés par l’Académie Attijariwafa bank,
les formations managériales et comportementales
dans le cadre des Cycles Structurants et les formations
spécifiques métiers, proposant une expertise adaptée
aux compétences par entité. À cet effort, s’ajoute celui
des formations « Produits » dispensées par la banque
dans les Régions.
Enfin, le E-learning développé au niveau de la banque au
Maroc en 2010 et dont l’utilisation monte progressivement
en puissance, continue de s’enrichir, 3 nouveaux
modules ayant été intégrés en 2011.
71
Une responsabilité sociale fondée
sur des valeurs et des principes d’action
ASSURER UNE GESTION RESPONSABLE DU CAPITAL HUMAIN
Sindbad : une initiative originale
La convivialité et l’amitié qui ont caractérisé
la 11e édition du cycle Sindbad, sont devenues des
traits culturels et une marque de fabrique de cette
manifestation, tant attendue, par les nouvelles recrues.
C’est ainsi que les 160 nouveaux collaborateurs
de toutes les entités du Groupe, ont pu partager,
échanger et faire connaissance avec leurs collègues,
d’ici et d’ailleurs.
Organisé sous forme de 7 voyages, le déroulé
de la journée a permis aux jeunes de se laisser
« embarquer » dans plusieurs visites guidées du
L’Académie, une expérience renouvelée
L’académie Attijari en Tunisie a continué sa mission
avec un doublement des inscrits en 2011. L’intervention
de l’académie a favorisé la mobilité d’un certain
nombre de collaborateurs, notamment au niveau
du réseau commercial. Des actions portant sur
la réforme des contenus et des programmes, la
modernisation des méthodes et la proximité ont
par ailleurs été engagées dans l’optique d’une
décentralisation de la formation et de la mise en
place d’un système de formation à distance axé
sur le V-Learning.
Capitalisant sur le modèle de l’Académie de formation
au Maroc, et après Attijari bank en Tunisie, CBAO
au Sénégal a lancé à son tour son Académie de
formation. L’Académie CBAO est appelée à rayonner
sur l’ensemble de la région en accueillant des
collaborateurs d’autres banques du Groupe de la zone.
72
Groupe. L’après-midi a été consacrée au 7e Voyage,
espace d’écoute et d’expression qui donne lieu à la
création du « JT : le Journal Télévisé de leur atelier ».
Les 6 journalistes de chaque JT ont ainsi rendu compte
à toute la promotion de « l’actualité anecdotique » de
leur création, dans une forme satirique permettant à
l’auditoire de s’affranchir, le temps d’un après-midi,
de la discipline à observer par un jeune banquier.
Chapitre 4
Une politique sociale dynamique
Santé, hygiène, proximité et dialogue sont les maîtremots de la politique sociale d’Attijariwafa bank, le Groupe
s’employant au quotidien à créer un climat de travail
propice à l’épanouissement de ses collaborateurs.
La politique sociale est construite en partenariat avec
les représentants du personnel, fortement impliqués
dans la déclinaison de cette démarche sur le terrain
(actions vis-à-vis des écoles artistiques et sportives
au profit des enfants des collaborateurs, encadrement
de l’équipe de mini-foot adultes…). Les responsables
régionaux sont également engagés dans la réalisation
et l’accompagnement de cette politique.
Initiée en 2006, la régionalisation des activités pour la
banque au Maroc a donné lieu à la multiplication des
« espaces santé » en région et à l’ouverture de pas
moins de 5 écoles par an (peinture, musique, danse,
mini-foot, mini-basket, tennis, natation, arts martiaux)
au profit des enfants des collaborateurs. Le nombre
de bénéficiaires des activités artistiques et sportives
au Maroc a ainsi progressé de 28% entre 2009 et 2011.
Journée Santé au Travail , une première du genre
La Journée Santé au Travail est venue clôturer
l’année 2011 avec la participation, entre autres,
du Ministère de la Santé, des représentants des
banques, de la CGEM, l’USIB, la CMIM, le GPBM, de
grandes entreprises et multinationales….L’objectif
est d’instaurer une plateforme d’échange entre le
monde du travail et les experts en matière de santé,
de sensibiliser les entreprises sur la dimension santé
au travail et son importance dans la responsabilité
sociale, de partager les bonnes pratiques et le savoir
faire pour œuvrer ensemble à les entretenir, les
améliorer et les diffuser.
« AWB CUP » : une compétition emblématique
du Groupe
Après Tunis en 2010, Casablanca a accueilli la 3e
édition de l’AWB CUP, cette manifestation se déroulant
par alternance dans chacun des pays d’installation
du Groupe. Vecteur de partage et d’échange culturel
entre toutes les entités du Groupe, la 3e édition
a vu la participation des équipes du Sénégal, du
Gabon, du Mali, du Congo, de la Côte d’Ivoire, du
Cameroun, de la Tunisie, du Maroc ainsi que de
l’Europe. Ce sont ainsi 140 collaborateurs qui, dans
une ambiance sportive et festive, ont disputé pas
moins de 10 matchs qui ont mené à la victoire de
l’équipe du Maroc.
73
Une responsabilité sociale fondée
sur des valeurs et des principes d’action
PROMOUVOIR L’EXCELLENCE
Retraités : une attention particulière
La traditionnelle « Journée des Retraités » a rendu
hommage aux ainés qui partent à la retraite. Avec
une ancienneté moyenne de 35 ans d’implication et
d’efforts au service de leur maison, cette cérémonie
représentant l’ensemble des entités du Groupe. Organisé
autour d’ateliers de réflexion sur des thématiques
ayant trait à la vie et au développement du Groupe,
le Comité de Groupe constitue le relais privilégié de
dialogue et d’information entre toutes les composantes
de l’entreprise.
a réuni en 2011, 108 collègues ayant fait valoir leurs
droits à la retraite.
Couronnement d’une vie professionnelle, l’édition
2011 n’a pas dérogé à la tradition avec de nombreux
hommages, des retours sur images émaillés
d’anecdotes, des instants forts et chargés d’émotion.
Des initiatives diverses et variées
C’est dans une ambiance très décontractée que
Wafabail a tenu sa 3e convention le samedi 28 mai
2011 en présence d’une centaine de collaborateurs
sous le thème : « Ensemble pour de nouveaux défis ».
La Banque de Détail à l’International a organisé un
Une Communication Interne
au service de la proximité
Créer une dynamique favorisant l’intégration, la
complémentarité et l’échange de l’information entre les
différents acteurs de la vie du Groupe, est la principale
mission de la Communication Interne.
Motivée par la volonté d’être le reflet de la diversité
culturelle, la Communication Interne, tout au long
de l’exercice 2011, a gagné en proximité vis-à-vis de
l’ensemble des collaborateurs afin de consolider la
cohérence autour d’un projet commun.
C’est dans cette optique que toutes les rencontres (ComitésConventions-Réunions-Petits déjeuners des jeunes
collaborateurs avec le Président Directeur Général …etc.)
et moments forts se sont relayés dans les supports
de Communication Interne mis en place au niveau
des entités du Groupe.
Parallèlement, le dialogue et l’échange sont au centre
des préoccupations avec la programmation d’une série
de rencontres institutionnalisées, créant une plateforme
d’échange et de concertation. Autant d’actions qui
ancrent l’information comme une valeur du Groupe,
favorisant la proximité avec les collaborateurs.
Pierre centrale du dispositif, le Comité de Groupe,
réunit 4 fois par an les 120 premiers responsables
74
séminaire résidentiel en décembre 2011 à Marrakech
en vue d’échanger avec le top management du
Groupe et des filiales internationales, pour une
meilleure convergence des pratiques managériales
et une dynamique de développement à la hauteur
des ambitions du Groupe.
L’éducation : promouvoir
et valoriser le savoir
La démarche citoyenne dans laquelle s’est engagée
Attijariwafa bank met au premier plan des initiatives
de nature à contribuer à l’épanouissement de la
jeunesse, convaincue que ce sont les talents de ces
générations qui se révèleront le moteur le plus efficace
du développement économique et social du pays.
Dans ce sens, Attijariwafa bank entend apporter un
accompagnement en termes d’encadrement, d’expertise
et de moyens matériels pour contribuer à garantir aux
jeunes des conditions optimales de réussite.
Pilier important dans sa démarche, Attijariwafa bank se
déploie activement dans l’éducation, apportant son appui à
l’alphabétisation, à la modernisation de l’enseignement et
à l’amélioration des compétences des ressources
humaines à travers :
Chapitre 4
Favoriser l’excellence
En 2011, les bibliothèques de six nouveaux centres
ont été équipées en logiciels de gestion, en ouvrages
spécialisés, les 15 autres centres ayant été dotés
en nouveaux ouvrages. En parallèle, des formations
ont été organisées au profit de 24 bibliothécaires et
complétées par des sessions de perfectionnement à
l’utilisation du matériel de gestion des bibliothèques.
• trois projets innovants, développés en partenariat
avec Santander, en appui à l’université : la Carte
Jamiati, le Portail Jamiati et le Master International
« Banque et Marchés Financiers » ;
Stimuler la volonté d’entreprendre
Dans le cadre de Injaz Al‑Maghrib, 16 conseillers du
• l’accompagnement des élèves des Classes Préparatoires
avec la mise à niveau des bibliothèques des centres
au Maroc, l’assistance à la préparation des concours
d’admission aux grandes écoles d’ingénieurs et
de commerce françaises (160 élèves en 2011) et
la motivation des meilleurs avec la distribution de
prix aux élèves les plus méritants ayant intégré
les grandes écoles marocaines et françaises (82
étudiants en 2011) ;
Groupe Attijariwafa bank, dont 2 membres du Top
• le soutien aux écoles primaires et secondaires
en accompagnant les associations Al Jisr et Injaz
Al‑Maghrib qui bénéficient de subventions, de
dons, de parrainage de plusieurs écoles et de la
mobilisation des cadres du Groupe. Avec l’association
Al Jisr, le Groupe participe activement à la dotation
des écoles publiques marocaines en équipements
informatiques recyclés, se plaçant en 2011 en
tant que 1er pourvoyeur de matériel informatique
avec plus de 11 000 articles mis à la disposition de
l’association.
est de même du programme SIFE-Tunisia qui
Effective pour toutes les filiales du Groupe au Maroc,
cette démarche s’étend progressivement aux filiales du
Groupe à l’international. Ainsi, Attijari bank Tunisie a
notamment initié son programme d’appui à l’éducation
et lancé la carte Jamiati en 2011 en partenariat avec
une université privée.
management, ont dispensé 320 heures d’encadrement
à des groupes de jeunes entrepreneurs lycéens
dans la préparation des olympiades de la création
d’entreprises. Cela représente 12% des heures
dispensées par l’ensemble des conseillers mobilisés
par les 60 entreprises partenaires.
Attijari bank Tunisie a reconduit le parrainage de la
pépinière de Kairouan, dont l’objectif est de promouvoir
la création des projets à l’échelle régionale. Il en
vise à inculquer aux jeunes universitaires l’esprit
entrepreneurial.
Jamiati. ma s’adresse à une très large communauté
universitaire marocaine, constituant une vitrine sur
le monde universitaire et un canal de communication
entre les universités et leurs partenaires. Trois ans
après sa mise en ligne, le portail Jamiati connaît un
grand succès avec un nombre de visites, toujours
croissant, atteignant des pics de plus de 60 000 par
jour. Il arrive en tête des moteurs de recherche se
rapportant aux données universitaires.
75
Une responsabilité sociale fondée
sur des valeurs et des principes d’action
PARTICIPER AU RAYONNEMENT DE L’ART ET DE LA CULTURE
Le mécénat culturel :
une tradition
Précurseur en mécénat culturel, le Groupe mène,
à travers sa fondation Actua, des actions porteuses
d’excellence culturelle pour favoriser l’échange
interculturel à l’échelle de son développement africain.
L’objectif est de soutenir l’art contemporain et de le
rendre accessible à travers la sensibilisation du grand
public et des partenaires du Groupe à l’art, l’appui
à l’établissement scolaire public dans l’éducation
artistique des jeunes élèves et la valorisation du
patrimoine pictural du Groupe.
Dans cet esprit, l’Académie des Arts, lancée en 2010
en collaboration avec l’Académie de l’Enseignement
et de la Formation du Grand Casablanca, en faveur
des élèves des écoles publiques est née de la volonté
Expositions rétrospectives : de grandes figures
d’ouvrir l’art aux jeunes élèves en capitalisant sur
la collection du Groupe. Ce programme d’atelier
d’expression artistique, animé par des artistes de
renom, accueille 100 élèves, de 10 à 14 ans. Le succès
rencontré par l’académie des Arts l’amène à envisager
d’étendre son programme dans les principales villes
marocaines en partenariat avec les Académies régionales
à l’horizon 2015.
contribution au positionnement historique des
Ancré désormais dans une dimension africaine,
Attijariwafa bank établit des liens plus étroits avec
les artistes et médiateurs culturels de l’ensemble des
pays d’implantation du Groupe. Le Groupe a ainsi tissé
un réseau d’une trentaine d’artistes du continent et
de la diaspora, en s’appuyant sur la collaboration de
ses filiales. La fondation a mis en place une approche
ciblant les artistes en herbe et confirmés en vis-à-
public de la culture andalouse, en tant que part
vis des artistes marocains. De même que dans une
première étape, Attijariwafa bank a mis à l’honneur,
des artistes Sénégalais, en intégrant à sa collection
une vingtaine de leurs œuvres d’art.
attentive au facteur culturel et son rôle essentiel
de l’art ouvertes au public
Le cycle des expositions rétrospectives visant la
artistes majeurs de la scène nationale, s’est
poursuivi ; 2011 ayant été dédiée à Ahmed Ben
Yessef, artiste chef de file de l’école figurative du
Nord du Maroc et de l’Espagne. En conjuguant
l’hommage aux cinquante années de création
de cet artiste à un rigoureux travail scientifique
et scénographique autour de l’ensemble de son
œuvre, la Fondation a permis de rapprocher le
nationale de l’identité de l’artiste et du patrimoine.
C’est sous le Thème « Trait d’Union : CBAO et l’Art
Contemporain au Sénégal » qu’une exposition de
peinture a été organisée par CBAO, particulièrement
dans le processus de développement économique
et social. Cinq jeunes peintres talentueux, incarnant
tous une réelle prise de conscience du développement
durable, ont ainsi eu la possibilité d’exposer leurs
oeuvres au regard du public et de la critique.
76
Chapitre 4
Art :
participer au rayonnement
de la scène artistique nationale
Sport :
promouvoir le sport national
Le Groupe Attijariwafa bank confirme sa vocation
d’entreprise citoyenne en poursuivant les partenariats
noués historiquement en faveur d’événements
nationaux majeurs au plan culturel et sportif.
Le Groupe est également engagé dans la promotion
du sport avec :
Favorisant le développement culturel dans les régions
et participant à l’attractivité du territoire national, le
Groupe a marqué une nouvelle fois sa présence à :
La 18e édition du Festival des musiques
sacrées de Fès sous le thème « Réenchanter le monde (Hommage à Omar
Al Khayyam » et placée sous le signe du dialogue
entre les cultures et les civilisations par le biais des
expressions artistiques et musicales du sacré ;
La 11e édition du Festival Mawazine
Rythmes du monde de Rabat, un carrefour
de découverte permettant au public d’aller
à la rencontre d’artistes et de formes d’expressions
multiculturelles ;
Un partenariat avec la Fédération Royale
Marocaine d’Athlétisme et la participation
à la 5e édition du Meeting International
Mohamed VI d’Athlétisme. Dans ce cadre,
Attijariwafa bank s’engage à accompagner la promotion
de ce sport, à soutenir les athlètes de haut niveau,
tout en se préoccupant de la formation et la détection
des éléments capables de hisser le drapeau national ;
Le sponsoring de l’Atlas Pro Tour 2012 en
association avec l’Association du Trophée
Hassan II. Ce circuit, qui a vu le jour en
2010, comporte plusieurs compétitions
programmées dans différentes villes (Marrakech, El
Jadida, Agadir, Essaouira), participant à l’animation
des régions.
La 9e édition du festival Timitar « Signes
et cultures » favorisant un dialogue
pluriculturel tout en révélant la diversité et la richesse
patrimoniales des musiques amazighes et du monde.
77
Rapport de gestion
2011
Rapport de Gestion
79
Rapport de Gestion
2011
Rapport de gestion
SOMMAIRE
80
91
95
Environnement
économique
Environnement
bancaire
et Marchés
financiers
Analyse de l’activité
et des résultats
d’Attijariwafa bank
97
97
106
Affectation
du résultat
Activité
et résultats
des filiales
Gestion globale
des Risques
130
132
RÉSOLUTIONS
DE L’ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE ORDINAIRE
COMPTES
CONSOLIDÉS
166
190
CONTACTS
COMPTES
SOCIAUX
Rapport de Gestion
Environnement économique
Monde : une croissance économique modérée
en 2011 en ralentissement par rapport à 20101
et la baisse du taux de chômage (8,5% en décembre dernier,
8,3% en février 2012).
Croissance économique :
Après avoir observé une forte reprise en 2010, l’économie
mondiale a enregistré une croissance plus faible en 2011 et
se retrouve fragilisée par la conjonction de plusieurs facteurs.
Dans la zone euro, l’activité a enregistré une croissance
relativement faible, en raison de l’intensification des tensions sur
les marchés financiers et de la hausse du niveau d’incertitude
dans la région. Dans ce sillage, la Banque Centrale Européenne
a poursuivi l’assouplissement de sa politique monétaire, en
abaissant une nouvelle fois son taux directeur de 25 points de
base à 1,0% en décembre 2011. La croissance économique de
la zone Euro devrait ainsi s’établir à 1,6% en 2011E en baisse
de 0,3 point par rapport à l’année précédente.
Aux Etats-Unis, l’absence d’un plan budgétaire à moyen terme
visant à réduire la dette, la faiblesse du marché immobilier et
la morosité des consommateurs et des entreprises ont influé
sur l’économie du pays. Dans la zone euro, la crise financière
s’est poursuivie et a engendré un climat d’inquiétude quant aux
risques de contagion. Au Japon, le tremblement de terre et le
tsunami qui ont dévasté l’Est du pays, ont perturbé l’activité
économique et pesé sur la croissance en Asie. Au Moyen-Orient
et en Afrique du Nord, les troubles régionaux et l’envolée des
cours du pétrole faisant suite au printemps arabe ont attisé un
état d’instabilité et d’incertitude.
Pour sa part, le Japon clôturera l’année 2011 avec un recul de
-0,9% en 2011E et une reprise de 1,7% en 2012P. Le RoyaumeUni réalisera 0,9% en 2011E et 0,6% en 2012P.
Évolution trimestrielle de la croissance des principaux pays de l’OCDE
(variation par rapport au même trimestre de l’année précédente)
T1-
T2-
T3-
T4-
T1-
T2-
T3-
T4-
2010
2010
2010
2010
2011
2011
2011
2011
-
-
-
-
-
-
-
-
5,2
3,8
3,3
Zone Euro
1,0
2,1
2,1
2,0
2,4
1,6
1,3
0,7
1,9
1,6
-0,5
France
1,0
1,5
1,6
1,4
2,2
1,6
1,5
1,4
1,4
1,6
0,2
Allemagne
2,4
4,1
4,0
3,8
4,6
2,9
2,7
2,0
3,6
3,0
0,3
-1,3
0,0
0,4
0,7
0,9
0,8
0,8
0,3
-0,1
0,7
-1,7
Royaume-Uni
0,9
2,2
2,6
1,3
1,7
0,6
0,5
0,8
2,1
0,9
0,6
États-Unis
2,2
3,3
3,5
3,1
2,2
1,6
1,5
1,6
3,0
1,8
1,8
Japon
4,9
4,5
5,2
3,3
-0,1
-1,7
-0,6
-1,0
4,4
-0,9
1,7
Monde
Espagne
Source : OCDE
Dans ce contexte contrasté, la croissance économique mondiale
s’est établie à 3,8% en 2011E au lieu de 5,2% enregistrée en 2010,
selon les dernières projections du Fonds Monétaire International.
Dans les pays avancés, la croissance a été peu dynamique et
s’est fixée à 1,6% en 2011E contre 3,2% en 2010 et une prévision
de 1,2% en 2012P. En revanche, dans les pays émergents et en
développement, l’activité économique a enregistré une variation
importante estimée à 6,2% en 2011 et prévue à 5,4% en 2012,
en légère baisse par rapport aux 7,3% de 2010.
Selon les dernières estimations du FMI, l’économie américaine
devrait clôturer l’année 2011 avec une croissance modeste de
1,8% au lieu de 3,0% en 2010, malgré la reprise du secteur
manufacturier, le redressement du marché de l’emploi et la
confiance des consommateurs. En effet, l’indice ISM manufacturier
a rebondi, en décembre 2011, de 1,2 point à 53,9 points, son plus
haut niveau en six mois. Les ventes au détail ont augmenté de
0,2% en novembre, faisant suite à l’amélioration de la demande
(1) - Source : FMI, BM, DPEG/BAM
80
2010*
2011*
2012*
(*) : FMI – janvier 2012
S’agissant des pays émergents, la croissance économique demeure
globalement vigoureuse en dépit d’une légère décélération dans
un certain nombre d’économies, en relation avec l’affaiblissement
de la demande mondiale. Les pays du BRIC ont effectivement
observé un ralentissement de leur croissance pour s’établir
respectivement à 2,9% pour le Brésil, à 4,1% en Russie, à 7,4%
en Inde et à 9,2% en Chine.
Redémarrage du commerce mondial (biens et services)
en 2011 :
Après un regain d’activité en 2010, le commerce mondial a
perdu son élan en 2011, affichant des volumes d’échanges en
évolution de +6,9% en 2011E contre +12,7% une année auparavant.
Ce ralentissement peut s’expliquer en partie par les aléas
sismiques du Japon qui ont bouleversé les approvisionnements
dans les secteurs de l’automobile et par la montée en flèche
des cours de pétrole qui a engendré un ralentissement de la
demande mondiale.
Inflation et pétrole :
L’inflation mondiale demeure relativement élevée, principalement
en raison du renchérissement des cours mondiaux de l’énergie
et des autres matières premières. Ces tensions inflationnistes
ont été plus prononcées dans les pays émergents que dans les
pays avancés. En effet, la croissance des prix à la consommation
devrait se situer respectivement à 2,7% en 2011E et à 1,6% en
2012P dans les pays avancés et à 7,2% et 6,2% dans les pays
émergents et en développement en 2011E et en 2012P.
es troubles qui se sont propagés dans la région du Moyen
L
Orient et de l’Afrique du Nord ont contribué à l’envolée du
cours du pétrole. Le prix moyen de l’or noir s’établirait, selon
le FMI, à 103,2 dollars le baril en 2011 et à 100,0 dollars le
baril en 2012. La Banque Mondiale prévoit, quant à elle, que
le prix du pétrole devrait atteindre 103 dollars le baril en 2011
pour revenir à 94,7 dollars en 2012. La Loi de Finances 2012,
présentée par le gouvernement marocain, table sur un prix du
pétrole à 100 dollars le baril en 2012.
Parité Euro / Dollars :
Après avoir suivi une tendance haussière au courant des cinq
premiers mois de l’année pour atteindre un plus haut de 1,48 dollars,
l’euro s’est globalement orienté à la baisse qui s’est accentuée
au cours du quatrième trimestre 2011 pour clôturer l’année à
1,29 dollars. Cette évolution est attribuable aux turbulences
observées dans la zone euro et notamment à l'aggravation de
la crise de la dette grecque à la fin de l'année 2011.
Conjoncture Afrique : bilan et perspectives
Les économies des pays d’Afrique ont relativement bien résisté
aux retombées de la crise mondiale et ont amorcé une solide
reprise en 2010. Toutefois, les récents évènements politiques
qui sont survenus en Afrique du Nord, le ralentissement de la
demande mondiale, et les prix élevés des produits alimentaires
et pétroliers ont eu pour effet de ralentir la croissance du
continent en 2011.
Léger repli de la croissance de 4,9% en 2010 à 3,7%
en 2011
Selon la Banque Africaine de Développement (BAD), le taux
de croissance en Afrique devrait s’établir à 3,7% au lieu de
4,9% enregistré en 2010. En 2012, le PIB devrait s’améliorer
pour atteindre 5,8%.
Par zone géographique, la croissance de l’Afrique du Nord a
souffert de l’instabilité politique qui a prévalu au courant de
l’année 2011, impactant principalement l’industrie, le tourisme,
la production de pétrole et par ricochet le chômage et la
consommation des ménages. Les perspectives d’évolution
du PIB de la région pour 2011 ont ainsi été revues à la baisse
pour se situer à moins de 1% comparé à 4,7% en 2010 (BAD).
Par ailleurs, la situation sociale et politique de plusieurs pays
demeure précaire. Cette instabilité incombe le plus souvent
à l’organisation d’élections qui ont été à l’origine de violence
et d’insécurité dans cette région. Le 22 mars 2012, un coup
d'État militaire a été amorcé au Mali, renversant le régime du
Président Amadou Toumani TOURE.
L’Afrique de l’Est a subi, quant à elle, la plus désastreuse
sécheresse observée depuis 60 ans dans la région et dont
l’impact ne cesse de s’intensifier. Elle s’est accompagnée d’une
flambée des prix des produits alimentaires menaçant les pays
à faible revenu et favorisant une crise de la famine.
La croissance africaine reste contrastée entre les différentes
régions du continent. Les pays exportateurs de pétrole ont tiré
profit de l’envolée des cours du pétrole au détriment des pays
importateurs de pétrole.
Évolution du PIB par région d’Afrique (En %)
Afrique
Afrique Centrale
Afrique de l’Est
Afrique du Nord
Afrique Australe
Afrique de l’Ouest
2010
4,9%
4,7%
6,2%
4,6%
3,3%
6,7%
2011
3,7%
5,3%
6,7%
0,7%
4,5%
6,0%
Source : BAD
La structure de la croissance du PIB en Afrique par région
se présente comme suit : L’Afrique Australe est le premier
contributeur à la croissance de l’Afrique avec une part de 1,4%. Elle
est suivie de l’Afrique de l’Ouest avec 1,1%, de l’Afrique de l’Est
avec 0,7%. Les dernières places sont occupées respectivement
par l’Afrique Centrale (0,3%) et l’Afrique du Nord (0,2%).
Hausse de l’inflation à 8,4% en 2011 contre 7,7% en 2010
Après avoir reculé à 7,7% en 2010, l’inflation reprend sa tendance
haussière et devrait atteindre 8,4% en 2011. L’augmentation
des prix de l’énergie et des denrées alimentaires explique
l’essentiel de cette tension inflationniste. Cependant, celle-ci
varie en fonction des régions.
Évolution de l’inflation par région d’Afrique (En %)
Afrique
Afrique Centrale
Afrique de l’Est
Afrique du Nord
Afrique Australe
Afrique de l’Ouest
2010
7,7%
5,5%
9,3%
7,1%
6,4%
10,4%
2011
8,4%
4,8%
11,3%
8,8%
6,6%
9,2%
Source : BAD
La section qui suit illustre l'évolution de la conjoncture
économique en 2011 dans les régions et les pays de présence
d'Attijariwafa bank.
En Afrique subsaharienne, les réalisations macro-économiques
restent solides et affichent des taux de croissance proches de
leurs taux moyens d’avant la crise. En 2011, le FMI table sur un
PIB en accroissement de 5,2% au lieu de 5,4% en 2010. Cette
évolution a été soutenue par une consommation publique et
privée vigoureuse, ainsi qu’une politique économique améliorée
des pays émergents de la région. L’inflation devrait, quant à
elle, augmenter à 8,4% en 2011, principalement en raison de
l’envolée des cours des produits de base.
81
Rapport de Gestion
Zone Afrique du Nord (hors Egypte)
L’inflation s’établirait à 3,5% en 2011 au lieu de 4,4%
en 2010
Après une hausse de 4,4% en 2010, l’indice de prix à la
consommation devrait connaître en 2011 une évolution plus
modérée pour se situer à 3,5%.
Tunisie
Libye
Maroc
Algérie
Baisse du PIB à -19% en 2011 contre une hausse de
4,2% en 2010
Libye
Mauritanie
La Libye a enregistré une croissance de 4,2% en 2010 et a maintenu
cette tendance jusqu’à l’émanation du conflit en 2011. Ce dernier
a eu de sérieuses répercussions sur l’activité économique du
pays qui est fortement tributaire des hydrocarbures (contribuant
à hauteur de 70% du PIB et 95% des recettes d’exportation). La
production pétrolière qui s'élevait quotidiennement à 1,65 millions
de barils avant la crise, a enregistré un repli de 95%.
Mali
Niger
Sénégal
Superficie : 6 millions Km²
Taux de croissance démographique : 1,9%
De son côté, la capacité de financement des importations
des biens et services a été limitée en raison des sanctions
internationales appliquées, notamment le refus d’accès aux
devises. De ce fait, les tensions se sont également propagées
aux autres secteurs hors hydrocarbures. En outre, le sentiment
d’incertitude créé par ce trouble politique a dissuadé touristes
et investisseurs au cours de l’année 2011.
Population : 88,3 millions
- Maroc : 31,9 millions
- Tunisie : 10,5 millions
- Libye : 6,6 millions
- Mauritanie : 3,2 millions
- Algérie : 36,1 millions
Monnaies : Dirhams, Dinars et Ouguiya
Source : FMI
Tunisie La croissance devrait stagner en 2011 contre une évolution
de 3,1% en 2010
L’année 2011 a été marquée par la chute du régime politique,
suite aux manifestations ayant débuté en décembre 2010. Le
pays a ensuite connu une normalisation de sa vie politique à
travers l'élection de l'assemblée constituante en octobre 2011
et la désignation du nouveau Président de la République.
Selon les estimations du FMI, la croissance du PIB tunisien
serait nulle en 2011.
6,3%
Par ailleurs, on a assisté à une contagion des pays voisins
qui s’est manifestée essentiellement par la recrudescence
du chômage dûe à l’exode des travailleurs expatriés fuyant la
répression de Tripoli.
Selon les prévisions du FMI et des sources nationales libyennes,
la croissance du PIB devrait s'établir à -19% en 2011contre
+4,2% en 2010.
Croissance annuelle du PIB (%)
7,5%
2,3%
2007
2008
4,2%
-2,3%
2009
2010
-19,0%
2011
Croissance annuelle du PIB (%)
Source : FMI
4,5%
3,1%
3,1%
Hausse de l’inflation à 12,1% en 2011E
2007
2008
2009
2010
0,0%
L’inflation devrait se fixer à 12,1% en 2011 contre 4,7% en 2010.
2011
Mauritanie
Source : FMI
En effet, le secteur touristique a été le premier à faire les frais
du contexte politique avec l’effondrement des fréquentations
hôtelières. Par ailleurs, la fermeture des unités de production
en début d’année en raison des revendications sociales s’est
accompagnée d’une contraction de l’activité aussi bien dans les
branches industrielles que tertiaires. Le comportement attentiste
adopté par les investisseurs face à un paysage politique en pleine
mutation s’est traduit par une baisse des IDE.
82
La croissance devrait s’établir à 5,1% en 2011,
en baisse de 0,1 point par rapport à 2010
En Mauritanie, la croissance du PIB a connu un redressement
en 2010 et a atteint 5,2% contre -1,2% en 2009. En 2011, elle
devrait maintenir son rythme pour se fixer à 5,1% et ce malgré
l'alourdissement de la facture énergétique de plus de deux
points de PIB. Cette performance s'explique notamment par la
consolidation des exportations de produits miniers (fer, cuivre et
or), la bonne orientation des cours de ces derniers, l'augmentation
des investissements privés dans le secteur minier mais aussi
par la rationalisation des dépenses publiques.
Croissance annuelle du PIB (%)
5,2%
5,1%
3,5%
en 2010. Par ailleurs, il a été projeté à 6,6% en 2012P en raison
de l’accroissement de la production d’or au Burkina-Faso, en
Côte d’Ivoire et au Mali, favorisant le secteur minier ainsi que
le démarrage de la production de pétrole au Niger.
Croissance annuelle du PIB (%)
1,0%
-1,2%
2007
2008
4,6%
4,2%
3,4%
2009
2010
2,9%
2011
1,9%
Source : FMI
L’inflation devrait atteindre 6,2% en 2011 contre 6,3%
en 2010
L’inflation demeure élevée en 2011 et affiche un taux de 6,2% au
lieu de 6,3% en 2010. Par ailleurs, dans le cas où les denrées
alimentaires poursuivraient leur tendance haussière, les pressions
inflationnistes risqueraient de persister en 2012 pour atteindre
un taux de 6,3% et ce, en raison de la baisse des subventions
sur les produits de base.
UEMOA : Union économique et Monétaire
Ouest Africaine
Mali
Niger
Sénégal
Burkina Faso
Bénin
Guinée
Bissau
Côte
d’Ivoire
Togo
2007
2008
2009
2010
2011
Source : FMI
Hausse du taux d’inflation à 3,0% en 2011E au lieu de
1,2% en 2010
Selon le FMI, le taux d’inflation s’établirait à 3,0% en 2011 au
lieu de 1,2% en 2010, sous l’influence du renchérissement des
denrées alimentaires et des carburants.
Sénégal La croissance devrait subir une légère baisse de 0,2
point pour s’établir à 4,0% en 2011 contre 4,2% en 2010.
Selon le ministère de l’économie et des finances du Sénégal,
le Sénégal exporte essentiellement des produits pétroliers,
des produits de la mer, de l’acide phosphorique et du ciment
hydraulique. Ses principaux partenaires commerciaux à l’export
sont le Mali, l’Inde, la Suisse, la France, l’Espagne et l’Italie.
En revanche, il importe des huiles brutes de pétrole, des
moteurs et machines à moteurs, des matériels de transport
et des produits céréaliers, notamment du riz. Ses importations
proviennent notablement de France, du Nigeria, de Chine, des
Etats-Unis d’Amérique et du Pérou.
Croissance annuelle du PIB (%)
5,0%
Superficie : 3,5 millions Km²
Taux de croissance démographique : 3%
Population : 90,4 millions
- Sénégal : 11,7 millions
- Côte d’Ivoire : 20,8 millions
- Mali : 12,4 millions
- Burkina Faso : 15,0 millions
- Bénin : 9,1 millions
- Niger : 14,3 millions
- Guinée-Bissau : 1,4 million
- Togo : 5,7 millions
4,2%
4,0%
2010
2011
3,2%
2,2%
2007
2008
2009
Source : FMI
L’inflation devrait atteindre 3,6% en 2011 contre 1,2%
en 2010
Monnaies : Franc CFA
Source : UEMOA -avril 2010
Baisse du taux de croissance de 4,6% en 2010 à 1,9%
en 2011
Dans un contexte caractérisé par l’essoufflement de l’économie
mondiale, les états membres de l’UEMOA ont connu une évolution
favorable, notamment de la valeur ajoutée non agricole. Une
reprise de l’activité dans le secteur non agricole a été observée
en raison du renforcement des performances dans les secteurs
de l’industrie (+4,8% au 3ème trimestre en glissement annuel)
et des services (+8,1% au 3ème trimestre 2011). En revanche,
les résultats de la campagne agricole, notamment ceux de la
production céréalière, ont été moins concluants.
Selon le FMI, l’activité économique de l’UEMOA restera bien
orientée, toutefois marquée par des incertitudes au regard
de la conjoncture internationale récente. Ainsi, le taux de
croissance du PIB réel est estimé à 1,9% en 2011 contre 4,6%
Les prix à la consommation se sont accrus, en 2011E. L'inflation
s'est fixée à 3,6%. Cette évolution serait principalement imputable
au renchérissement des denrées alimentaires et des services
de transports qui ont augmenté respectivement de 4,5% et de
6,4% au titre du troisième trimestre 2011 en variation annuelle.
Cette tendance est en lien avec l’augmentation des prix des
carburants, suite à la recrudescence du prix du baril de pétrole
au niveau mondial.
Côte d’Ivoire Le PIB devrait baisser à -5,8% en 2011E
Le FMI estime le taux de croissance de la Côte d’Ivoire à -5,8% en
2011 au lieu d’une progression de 2,4% une année auparavant.
Ceci s’explique par la crise postélectorale déclenchée en
décembre 2010 qui a secoué le pays pendant cinq mois. Ainsi,
les perturbations liées à la destruction partielle des outils
de production, au pillage des stocks des entreprises et à la
propagation de l’insécurité ont fortement influé sur la situation
83
Rapport de Gestion
Burkina Faso
économique du pays.
Toutefois, l’économie ivoirienne devrait reprendre progressivement,
suite à la normalisation progressive de la vie politique
(reconnaissance de M. Ouattara comme Président légitime de
la Côte-d'Ivoire et prise de fonction de ce dernier) et au regain
de confiance des partenaires économiques et des bailleurs de
fonds internationaux.
Croissance annuelle du PIB (%)
3,8%
1,6%
2007
2,4%
2,3%
-5,8%
2008
2009
2010
La croissance est estimée à 4,9% en 2011 en baisse de
3 points par rapport à 2010
Au titre de la conjoncture économique nationale, l’année 2010 a
enregistré un taux de croissance de 7,9%, contre 3,2% en 2009.
Cette accélération du rythme est imputable au dynamisme des
secteurs agricole et minier. L’année 2011 est caractérisée par
une production importante d’or qui ressortirait à plus de 28
tonnes et par le démarrage de la production de manganèse dont
la quantité attendue s’élève à 60 000 tonnes. Toutefois, compte
tenu de la mauvaise campagne agricole, le taux de croissance
de l’économie a ralenti et s’est établi à 4,9%.
2011
Croissance annuelle du PIB (%)
7,9%
Source : FMI
5,2%
4,9%
3,6%
3,2%
L’inflation devrait se fixer à 3,0% en 2011 contre 1,4%
en 2010
Selon le ministère de l’économie et des finances de la Côte
d’Ivoire, le taux d’inflation ressort en hausse à 5,5% en
moyenne à fin septembre 2011. Ces tensions inflationnistes
sont essentiellement dues aux rubriques « alimentation » avec
+13,1%, « restaurants et hôtels » avec +7,5%, « logement » avec
+2,3% et « transport » avec +1,1%. Pour sa part, le FMI prévoit
un taux d’inflation de 2,5% en 2012P.
Mali
Le taux de croissance du Mali est estimé à 5,3% en 2011
contre 5,8% en 2010 soit une légère baisse de 0,5 point.
Le taux de croissance projeté pour 2011 devrait se situer à 5,3%,
sous l’hypothèse de bonnes conditions de la campagne agricole
(l'or étant avec le coton la principale exportation du Mali), d’un
rebond de la production aurifère et d’une augmentation des
cours de l’or et du coton.
2007
2008
2009
2010
Le taux d’inflation s’établirait à 1,9% en 2011 contre
-0,6 en 2010
Selon les dernières projections du FMI, le taux d’inflation, en
2011, est estimé à 1,9% en raison de l’amplification des cours
des denrées alimentaires, en lien avec le caractère déficitaire
de la présente campagne contre une déflation de 0,6% en 2010.
CEMAC : Communauté Économique et Monétaire
des États de l'Afrique Centrale
Algérie
Libye
Niger
Tchad
Soudan
Croissance annuelle du PIB (%)
4,3%
5,0%
5,8%
4,5%
2011
Source : FMI
5,3%
Nigéria
R.C.A
Guinée
Équatoriale
2007
2008
2009
2010
Cameroun
2011
Source : FMI
Hausse du taux d’inflation à 2,8% en 2011
contre 1,3% en 2010
Le taux d’inflation au Mali devrait s’établir à 2,8% en 2011
contre 1,3% en 2010, en raison du renchérissement des cours
des produits de première nécessité.
Le 22 mars 2012 un coup d'État militaire à été amorcé renversant
le régime du Président Amadou Toumani TOURE.
Superficie : 3 millions Km²
Taux de croissance démographique : 2,8%
- Population : 41,4 millions
- Cameroun : 19,5 millions
- Gabon : 1,5 millions
- Congo : 3,9 millions
- RCA : 4,5 millions
- Tchad : 11,3 millions
- Guinée équatoriale : 1,5 millions
Monnaies : Franc CFA
84
Congo
République
Gabon
Démocratique
du Congo
Ouganda
Burundi
Tanzanie
Légère baisse de l’activité économique de la région à
4,7% en 2011E contre 5,1% en 2010
Augmentation du taux d’inflation à 2,6% en 2011
au lieu de 1,3% en 2010
Au terme du premier semestre 2011, les réalisations économiques
demeurent favorables dans la plupart des secteurs d’activité.
Dans le secteur primaire, la production de coton a nettement
progressé de 42%, la sylviculture a connu un raffermissement
de 36,6%, la production de café, quant à elle, a stagné (+0,3%).
Les prix à la consommation ont augmenté pour se situer à 2,6%
en 2011E au lieu de 1,3% une année auparavant.
Au niveau du secteur secondaire, la production de diamant brut a
connu un accroissement de 15%, la production aurifère a doublé,
la filière sucrière a progressé de 3%, les activités manufacturières
ont affiché une hausse de 3,4%. La vigueur des bâtiments et
travaux publics s’est maintenue. Néanmoins, la production
d’eau a accusé une baisse de 3,4%. Pour le secteur tertiaire, les
ventes aux entreprises commerciales se sont accrues de 1,1%.
Les marchandises acheminées par voie routière ont connu une
hausse de 9,4% et de 19,3% pour celles acheminées par voie
aérienne. Le secteur des télécommunications a poursuivi son
dynamisme affichant un léger rebond de 1,2%.
Gabon
Croissance de 5,6% en 2011 contre 5,7% en 2010
Le taux de croissance enregistré par le Gabon en 2010 est de
5,7% contre -1,4% une année auparavant. Le FMI estime le taux
de croissance du Gabon à 5,6% pour l’année 2011.
Croissance annuelle du PIB (%)
5,7%
5,6%
2,3%
-1,4%
2007
2008
2009
2010
Croissance annuelle du PIB (%)
5,9%
5,1%
4,3%
2008
2009
2010
2011
Source : FMI
4,7%
2,4%
2007
5,6%
2011
Source : FMI
À fin 2011, le FMI prévoit une croissance estimée à 4,7% au lieu de
5,1% enregistré en 2010. Cette légère baisse est essentiellement
due au recul de participation des investissements publics.
Le taux d’inflation devrait atteindre 3,8% en 2011 contre
2,4% en 2010
L’inflation a atteint 2,4% en 2010, en baisse de 2,3 points par
rapport à 2009. En 2011, le taux d’inflation selon le FMI est de
3,8%, en hausse par rapport à 2010 en raison de l’exacerbation
des prix mondiaux alimentaires et de l’insécurité régnant dans
certaines zones de production de produits de base.
Cameroun
Cette embellie économique, amorcée en 2010, est soutenue par
plusieurs projets d’investissement, notamment par le chantier
de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2012) ainsi que par le
renforcement des infrastructures. En effet, la revitalisation des
routes nationales, la construction de logements sociaux et la
création d’une zone économique visant la transformation du
bois devraient générer 50 000 emplois.
Taux d’inflation de 2,3% en 2011 au lieu de 1,4% en 2010
Le taux d’inflation devrait s’élever à 2,3% en 2011 contre 1,4% en
2010. Selon la Direction Générale des Statistiques au Gabon, cette
tension inflationniste est attribuable aux transports, aux articles
d’habillement, ainsi qu’aux « logement, eau, gaz, électricité et
autres combustibles » affichant respectivement +3,5%, +5,1%
et +1,0% à fin novembre 2011 en variation annuelle.
Congo
La croissance économique atteint 5% en 2011E au lieu
de 8,8% en 2010
Hausse de croissance à 3,8% en 2011 contre 3,2%
en 2010
L’économie Congolaise dépend du marché international des
hydrocarbures et du maintien d’un niveau élevé de la production
pétrolière.
La reprise de la croissance économique entamée en 2010 (3,2%
contre 2,0% en 2009) se poursuit et devrait atteindre 3,8% en
2011. Cette performance reviendrait à la dynamique de la
demande intérieure, aux investissements privés dans le secteur
hors pétrole et éventuellement à l’exploitation des réserves de
pétrole dans la zone de Bakassi.
La forte croissance de 8,8% enregistrée en 2010 revient à la
bonne tenue du secteur pétrolier, dont la production a atteint
un niveau record de 115 millions de barils sur une année. Pour
2011, la performance économique du Congo devrait poursuivre
sa tendance haussière mais à un rythme moins soutenu. De ce
fait, le FMI estime son taux de croissance à 5%.
Croissance annuelle du PIB (%)
Croissance annuelle du PIB (%)
3,4%
3,8%
3,2%
7,5%
2,6%
8,8%
5,6%
2,0%
5,0%
-1,6%
2007
2008
2009
2010
2011
Source : FMI
2007
2008
2009
2010
2011
Source : FMI
Le taux d’inflation devrait s’établir à 5,9% en 2011E
contre 5% en 2010
Le taux d’inflation s’élève à 5,9% en 2011E en raison de
l’augmentation des prix internationaux des denrées alimentaires.
85
Rapport de Gestion
MAROC : poursuite de la bonne tenue de la
croissance économique en 2011
• Les ventes d’électricité affichent une progression de 7,9% à
fin décembre 2011 ;
L’exercice 2011 peut être considéré comme une année
particulièrement mouvementée, tant au niveau national qu’à
l’échelle internationale.
• Et, les BTP se raffermissent de 10,7%, à fin décembre 2011.
• L’activité de raffinage augmente de 11,8% à fin décembre 2011 ;
Pour sa part, le secteur tertiaire s'est renforcé de 5,2% en 2011E
au lieu de 3,3% en 2010, grâce au dynamisme continu du secteur
du tourisme qui a pu contenir les retombées du Printemps
Arabe malgré le recul des nuitées (-5,8%) mais aussi à celui du
secteur des télécommunications et des activités de transport.
Le Maroc a évolué dans un contexte marqué par : (i) les incertitudes
concernant les économies mondiales qui souffrent encore des
retombées de la crise de 2008 spécialement en Europe et aux
Etats-Unis ainsi que l'aggravation de la crise de la dette en
Europe ; (ii) les évènements advenus en Asie en conséquence
notamment du séisme et des inondations qui ont secoué la région
de Fukushima au Japon ; (iii) les bouleversements intervenus
dans la région MENA faisant suite au printemps arabe; et (iv) les
changements constitutionnels et politiques sur le plan national.
Le secteur primaire s'est consolidé en 2011 avec une évolution
de 3,5% de sa valeur ajoutée. Cette amélioration a profité de la
bonne récolte céréalière qui avoisine les 84 millions de quintaux,
en hausse de 12% par rapport à la campagne précédente, selon
le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime. De leur
côté, les importations des céréales ont progressé, à fin décembre
2011, de 6% à 26,2 millions de quintaux.
En effet, en 2011, le Maroc est entré dans une nouvelle phase
démocratique lancée par le discours Royal de mars 2011. Une
réforme de la constitution du pays a été soumise et approuvée au
référendum le 1er juillet 2011. Ces évolution, qui s'inscrivent dans
le processus de construction démocratique et de consolidation du
pluralisme, des droits de l'Homme et des libertés individuelles,
ont été suivies par l'organisation d'élections législatives et la
prise en fonction d'un nouveau gouvernement.
La bonne orientation de l’économie marocaine est attribuable,
d’une part, à la demande locale qui demeure vigoureuse dans un
contexte de décélération de la demande étrangère des principaux
partenaires du Maroc et d’autre part à la poursuite des projets
d’investissement. Dans ce sens, 47 projets d’investissement,
menés par des investisseurs marocains, nécessitant un budget
de 52 milliards de dirhams, ont été approuvés par la commission
interministérielle. Ces projets, portant essentiellement sur les
infrastructures, le tourisme, l’énergie et l’industrie seront à
l’initiative de 5 400 postes.
Sur le plan économique, malgré le ralentissement de la
croissance de ses principaux partenaires commerciaux, les
indicateurs conjoncturels présagent de perspectives favorables
pour l’économie marocaine dans son ensemble.
L’évolution trimestrielle du PIB marocain fait état d’une évolution
favorable de la croissance économique au cours de l’année
2011. Cette amélioration reflète la bonne orientation des
activités agricoles et non agricoles. L’impact de la dégradation
de la conjoncture des principaux partenaires européens a été
neutralisé essentiellement par la dynamique de la demande
intérieure qui a été le moteur des secteurs tels que les BTP et
les télécommunications. La consommation intérieure profite
notamment des investissements soutenus en 2011, la hausse
de 15 milliards de dirhams des dépenses de compensation et
l’augmentation de 8 milliards de dirhams des dépenses publiques
supplémentaires arrêtés dans le cadre du dialogue social. Elle
contribue ainsi à hauteur de 2,7 points à la croissance du PIB.
Selon les prévisions du Ministère de l’Economie et des Finances,
l’économie nationale a enregistré une croissance de 5% en 2011E
au lieu de 3,7% une année au préalable.
Le HCP (Haut Commissariat au Plan) table, quant à lui, sur
une croissance de 4,8% en 2011E. Cette dynamique revient à la
performance de bon augure des activités non agricoles dans
leur ensemble enregistrant une évolution de 5% du PIB au lieu
de 4,3% en 2010.
La bonne orientation du secteur secondaire incombe à la poursuite
du dynamisme du secteur minier et à la relance du secteur du BTP
(Bâtiment et Travaux Publics) ainsi que certaines branches des
industries de transformation. La valeur ajoutée du secteur secondaire
s'est accrue selon de HCP de 4,6% en 2011E. Par famille d’activité :
• Les exportations de phosphate et de ses dérivés enregistrent une
augmentation de 35,0% à fin décembre 2011 ;
Évolution trimestrielle du PIB marocain en glissement annuel
En volume
T1-10
T2-10
T3-10
T4-10
2010
T1-11
T2-11
T3-11
T4-11
2011*
2012*
5,4%
3,6%
3,9%
2,0%
3,7%
5,2%
4,3%
4,9%
5,3%
4,8%
4,2%
VA agricole
(hors pêche)
0,6%
-3,4%
0,0%
-3,6%
-1,6%
3,7%
4,6%
4,1%
4,5%
4,1%(**)
1,9%(**)
VA
non agricole
6,0%
4,4%
4,3%
2,3%
4,5%
5,1%
4,4%
4,8%
5,6%
5,4%
4,6%
PIB (Volume)
(Croissance %)
(*) : Prévisions
86
(**) y compris pêcheSource : HCP – BAM
Contributions en points de pourcentage des secteurs
primaire, secondaire et tertiaire à la croissance globale
T1-10 T2-10 T3-10 T4-10 T1-11 T2-11 T3-11 T4-11
Secteur
primaire
0,1% -0,7% -0,1% -0,8% 0,6% 0,7% 0,6% 0,7%
Secteur
1,9% 1,7% 1,2% 1,3% 0,9% 0,6% 0,6% 1,3%
secondaire
Secteur
tertiaire
2,5% 1,7% 2,0% 0,6% 2,7% 2,6% 2,9% 2,8%
Source : BAM
En 2012, le HCP prévoit une croissance de l’économie nationale
de 4,5% avec une progression de 1,5% du PIB agricole et de
4,8% du PIB non agricole. L’inflation devrait se situer autour
de 2,5%. La Loi de Finances 2012, table, quant à elle, sur une
croissance du PIB de 4,2% en 2012 et un taux d'inflation de 2,5%.
Le secteur du bâtiment et des travaux publics :
Le secteur du BTP a notamment profité en 2011 de la relance
de l’habitat social à travers les incitations fiscales accordées par
l’Etat dans le cadre de la Loi de Finances 2010 et de la poursuite
des grands projets structurants dans plusieurs secteurs d’activité
et dans l’aménagement urbain.
À fin décembre 2011, les ventes de ciment ont atteint 16,13
millions de tonnes, en hausse de 10,7% par rapport à l’année
précédente. Cette progression est essentiellement due à cinq
régions du Maroc, qui ont canalisé, à elles seules, 43% de la
consommation totale. Les principaux contributeurs à cette
évolution se présentent comme suit :
• 22,4% pour la région Tadla-Azilal, dont la consommation de
ciments s’améliore de 80,3% à 782,7 milles tonnes ;
• 18,5% pour le Grand Casablanca dont les ventes de ciments
s’accroissent de 13,2% à 2,47 millions de tonnes ;
• 12,5% pour la région de Fès-Bouleman dont les cessions de
ciments augmentent de 31,7% à 808,8 milles tonnes ;
• 9,9% pour l’Oriental dont la consommation de ciments progresse
de 12,7% à 1,37 millions de tonnes ;
• Et, 9,3% pour la région de Souss-Massa-Draa dont les ventes
de ciments s’affermissent de 10,3% à 1,56 millions de tonnes.
Au terme de l'année 2011, le nombre d’unités produites s’est
élevé à 275 508. Les unités d’habitat social représentent une part
de 49,2% du total des unités produites en 2011 contre 43,6%
une année au préalable. Le nombre d’unités mises en chantier
a été conforté de 26,3% par rapport à fin décembre 2010 et a
atteint 473 894 dont près de 70,2% sont des logements sociaux.
S’agissant du financement du secteur, l’encours des crédits
immobiliers a totalisé, à fin décembre 2011, près de 207,1 milliards
de dirhams contre 188,1 milliards de dirhams, enregistrant ainsi
une hausse de 10,1% en glissement annuel.
Dans le cadre du fonds de garantie FOGARIM, le montant des
crédits accordés, à fin 2011, s’est élevé à 10,6 milliards de
dirhams dont 72 438 ménages ont pu bénéficier.
Le taux débiteur appliqué par les banques au crédit à l’immobilier,
s’est établi à 6,17% au troisième trimestre 2011, en diminution de
17 points de base comparativement au deuxième trimestre 2011.
Pour leur part, les Investissements Directs Etrangers à l’Immobilier
(IDEI), se sont élevés à 2,03 milliards de dirhams au premier
trimestre 2011 contre 1,83 milliards de dirhams durant la même
période en 2010 affichant une progression de 10,9%.
En termes de politique d’investissement public, l’Etat marocain
poursuit les différents programmes engagés pour entretenir la
demande intérieure et soutenir la croissance économique. Ce
programme d’investissement couvre les secteurs suivants :
Secteur des routes et autoroutes : mise en service de l’autoroute
Fès-Oujda qui s’étend sur 320 km en Juillet 2011 ; lancement
des travaux de l’autoroute de contournement de Rabat en février
2011 ; travaux en cours de réalisation de l’autoroute Berrechid Beni Mellal lancés en 2010 et poursuite du projet d’élargissement
de l’autoroute de Casablanca-Rabat débuté en 2009.
Secteur ferroviaire : poursuite du vaste programme de rénovation
et de modernisation de plus de 40 gares ferroviaires ; lancement
de la réalisation du futur train à grande vitesse en Septembre
2011 qui devrait relier à 320 km/h Tanger et Casablanca via
Rabat à l’horizon 2015 et lancement en 2011 de deux lignes du
Tramway reliant Rabat à Salé et poursuite du chantier du Tramway
à Casablanca dont une première ligne sera opérationnelle dès
décembre 2012.
Secteur portuaire : poursuite du projet du complexe portuaire
Tanger Med avec le lancement du deuxième port devant
augmenter de 5 millions le nombre de conteneurs à l’horizon
2012; inauguration de la nouvelle passe dans la lagune de
Marchica à Nador en Octobre 2011 et lancement des travaux
de construction du nouveau port de pêche, de plaisance et de
croisière à Tanger en Décembre 2011.
Secteur aérien: construction d’une usine à l’aéropôle de
Nouaceur, à l’initiative du troisième constructeur mondial
d’avions, BOMBARDIER, créant 580 postes directs et 4 000 emplois
indirects à l’horizon 2013 et requérant un budget de 1,6 milliard
de dirhams dont 10% seront financés par le Maroc.
Secteur du tourisme : signature d’un accord de partenariat
entre le Maroc et 3 pays du Golfe (Qatar, Koweït et Emirats
Arabes Unis) visant à promouvoir le tourisme au Maroc. A cette
initiative, un fonds baptisé « Wessal Capital » a été créé et
mobilisera plus de 22,3 milliards de dirhams d’investissements
dans le secteur touristique ; Inauguration du centre commercial
« Morocco Mall » en Décembre 2011. Ce projet a nécessité un
investissement global de 2 milliards de dirhams et créé 21 000
emplois indirects et 5 000 emplois directs.
Secteur de l’énergie : investissement considérable dans les
énergies renouvelables (Coopération germano-marocaine) et
exportation d’électricité solaire marocaine vers la France dans
le cadre du Pacte énergétique euro-méditerranéen.
Secteur d’agriculture : dans le cadre de la stratégie nationale
« Plan Maroc Vert », poursuite de plusieurs projets d’agro-pôles
dont la livraison est prévue pour 2012 (l’agropole de Meknès
et celle de Berkane) et projets d’études d’autres agro-pôles en
régions du Souss, du Haouz et de Tadla-Azilal.
Secteur de l’habitat : 2011 est une année de relance du logement
social dans la lutte contre l’état insalubre avec le lancement de
plusieurs projets notamment « Al Firdous » dans la commune
de Ain Aouda ; programme global en matière du logement social
au niveau du Grand Casablanca nécessitant un investissement
de 4,43 milliards de dirhams pour la construction de 20 402
unités d‘habitat dont 16 055 logements sociaux et réalisation
en cours de quatre villes nouvelles : Tamensourt, Tamesna,
Cherafate, Lakhyayta…
Le secteur de l’énergie
L’activité du raffinage poursuit son dynamisme observé depuis
2 ans. En effet, les entrées de la raffinerie se sont élevées, au
terme de l’année 2011, à 7,1 millions de tonnes contre 6,3 millions
à fin 2010, marquant ainsi une hausse de 11,8%.
87
Rapport de Gestion
Pour sa part, la production des produits raffinés s’est appréciée,
à fin décembre 2011, de 12,5% à 6,4 millions de tonnes
comparativement à la même période de l’année dernière. Cette
évolution recouvre essentiellement l’accroissement de 53,9% à
2,4 millions de tonnes du fioul, la hausse de 6,5% à 2,4 millions
de tonnes du gasoil et la baisse de 48,7% des « autres produits ».
À fin décembre 2011, la production marchande de phosphate s’est
établie à 28,1 millions de tonnes en accroissement de 5,3% par
rapport à la même période de l’année précédente. La production
d’engrais phosphatés et celle de l’acide phosphorique marquent,
quant à elles, des hausses respectives de 17,2% et de 9,5% en
glissement annuel pour se fixer à 4,4 et à 4,5 millions de tonnes.
De leur côté, les importations des produits énergétiques ont
atteint un niveau record, à fin décembre 2011, s’établissant à
89,8 milliards de dirhams contre 68,5 milliards de dirhams une
année auparavant. Cette augmentation de 31,2% est attribuable
à la consolidation de 63,4% et de 24,8% des achats de gasoilfuel et de pétrole brut, qui représentent conjointement 70,4%
des importations énergétiques en valeur. Leurs prix moyens se
sont accrus respectivement de 28,2% à 6 644 dirhams la tonne
et de 31,1% à 6 280 dirhams la tonne.
Les exportations de phosphate et dérivés ont progressé, à fin
décembre 2011, de 35,0% à 48,4 milliards de dirhams contre
35,9 milliards de dirhams une année auparavant. Ce renforcement
incombe aux exportations en valeur du phosphate roche et des
produits dérivés qui se sont améliorées respectivement de 40,4%
à 12,6 milliards de dirhams et de 33,2% à 35,8 milliards de
dirhams tirant profit de la bonne tenue des cours internationaux.
En effet, leurs prix moyens à l’export ont augmenté de 52,8%
à 1 338 dirhams / tonne et de 29,9% à 5 978 dirhams / tonne
respectivement. En revanche, les exportations en volume du
phosphate brut ont reculé de 8,1% et celles des produits dérivés
se sont affermies de 2,5%.
En volume, les quantités importées de gas-oils et du fuel-oils
se sont établies à 4 813,1 milliers de tonnes, en accroissement
de 27,4% tandis que celles du pétrole brut se sont fixées à
4 987,6 milliers de tonnes en diminution de 4,8% par rapport
à fin décembre 2010.
La production de l’électricité s’est, quant à elle, renforcée, à fin
décembre 2011, de 6,6% pour s’établir à 24 363,4 Gwh. Cette
amélioration est à mettre à l’actif du raffermissement de 16,0% à
21 532,5 Gwh de la production de l’énergie thermique qui représente
88,4% de la production énergétique (+7,15 points de pourcentage
par rapport à fin décembre 2010). La production de l’énergie
hydraulique, s’est contractée, pour sa part, de 41,1% à 2 138,7 Gwh.
Eu égard à la place prépondérante du respect de l’environnement
dans le pays, le Maroc diversifie ses sources d’approvisionnement
énergétique en encourageant l’adoption d’énergies renouvelables.
L’objet étant d’atténuer la dépendance énergétique et de diversifier
l’approvisionnement tout en veillant à protéger l’environnement.
Par ailleurs, l’ONE (Office National d’Electricité) a lancé un vaste
programme baptisé « Initiative 1 000MW » visant à construire 14
sites de production d’électricité à partir d’énergies éoliennes.
Dans ce sens, plusieurs projets de production électrique ont été
lancés dans le cadre des énergies renouvelables, notamment :
• Le parc éolien de Tarfaya, d’une puissance de 300 MW dont
la mise en œuvre débutera en 2012 ;
• Le parc éolien de Taza, d’une puissance de 150 MW, prévu
pour 2014 ;
• Le complexe hydroélectrique M’DEZ EL MENZEL situé à
Sefrou prévu pour 2015 ;
• La station de transfert d’énergie par pompage ABDELMOUMEN
située à Agadir dont la mise en service est prévue pour mi-2016 ;
• La centrale thermique à charbon d’une puissance de 1 320
MW à l’horizon 2014 ;
• L’extension de la centrale thermique JORF AL ASFAR à
l’horizon 2014 ;
• Et, la production électrique solaire d’envergure internationale
(sites : Ouarzazate, Ain Beni Mathar, Foum Al Ouad, Boujdour,
Sebkhat tah).
Le secteur des mines : poursuite de la bonne
orientation de l’activité
La tendance haussière du secteur des mines amorcée en 2010
se poursuit en 2011. Ce dynamisme est tiré essentiellement par
la performance à l’export du phosphate et dérivés.
88
Le secteur primaire :
Après avoir observé un léger fléchissement des activités agricoles
en 2010, celles-ci se redressent en 2011. En effet, la campagne
agricole 2011 a pu bénéficier de conditions climatiques favorables
et s’est traduite par une consolidation de la production des
cultures à cycle végétatif long. Ainsi selon l’Office National
Interprofessionnel des Céréales et des Légumineuses (ONICL),
la production des trois principales céréales a atteint près de 87,6
millions de quintaux, en progression de 13,4% par rapport à la
campagne agricole précédente et de près de 26% par rapport à
la moyenne des cinq dernières années. Par type de céréales, la
production du blé tendre s’est élevée à 45 millions de quintaux,
celle du blé dur à 18,5 millions de quintaux et celle de l’orge à
24,1 millions de quintaux.
Les prix des céréales ont poursuivi leur tendance haussière
enclenchée depuis mai 2010 en lien avec la flambée des cours
internationaux des céréales.
De leur côté, les importations des produits alimentaires ont
marqué, à fin décembre 2011, une hausse de 30,6% à 38,0
milliards de dirhams au lieu de 29,1 milliards de dirhams, une
année auparavant. Cette augmentation provient essentiellement
de l’appréciation de 48,0% des achats à l’extérieur du blé, qui
représentent 28,8% du total des importations alimentaires. Le
prix moyen de la tonne de blé s’est établi à 2 902 dirhams à
fin décembre 2011 contre 2 281 dirhams à fin décembre 2010,
soit un accroissement de 27,2%. De surcroît, les acquisitions
de sucre, de maïs et de thé se sont renforcées respectivement
de 46%, 27%, et 50,1%.
Pour leur part, les exportations des produits alimentaires ont
reculé de 9,1% pour s’établir à 24,3 milliards de dirhams à fin
décembre 2011. Ce repli est principalement imputable à la baisse
de 14,9% des ventes à l’extérieur des poissons en conserve
et de 23,4% des agrumes. En revanche, cette diminution est
contrebalancée en partie par la hausse de 5,5% à 4,8 milliards
de dirhams des crustacés, mollusques et coquillages.
Par ailleurs, le Ministère de l’Agriculture et de la pêche a mis
en place un certain nombre de mesures visant à optimiser la
campagne agricole 2011-2012. Ces dernières s’orientent de la
manière suivante :
• la mise en œuvre d’un nouveau régime d’assurance agricole
pour se prémunir contre les aléas climatiques ;
• l’augmentation des crédits nécessaires à la modernisation
et à l’entretien des réseaux d’irrigation ainsi que la mise en
place de systèmes d’irrigation localisée dans le cadre du
programme d’économie d’eau ;
• la sélection de 1,3 million de quintaux pour approvisionner la
filière céréalière et la baisse du prix de vente en raison d’une
subvention plus importante (de plus de 10 dirhams par quintal) ;
• l’approvisionnement en quantités suffisantes d’engrais.
Le secteur de pêche :
Selon l’Office National de la pêche, les débarquements de
la pêche côtière et artisanale ont totalisé à fin 2011, 908 258
tonnes contre 1 086 246 une année auparavant, accusant ainsi
une baisse de 16%. Ce repli est attribuable au recul de 19,0%
à 781 566 tonnes de la production des poissons pélagiques et
de 3,0% à 69 978 tonnes des poissons blancs. Toutefois, les
volumes des céphalopodes et crustacés débarqués ont progressé
respectivement de 27,0% à 32 432 tonnes et de 85,0% à 8 443
tonnes mais demeurent insuffisants pour compenser les baisses
décrites précédemment.
En valeur, les débarquements de la pêche côtière et artisanale
se sont appréciés de 19% à 5,0 milliards de dirhams suite au
raffermissement de 4,0% à 1,2 milliard de dirhams de la valeur
des poissons blancs, de 99,0% à 1,8 milliard de dirhams de la
valeur des céphalopodes et de 27,0% à 274 376 dirhams de celui
des crustacés. Néanmoins, la valeur des captures des poissons
pélagiques s’est décélérée de 11,0% à 1,7 milliard de dirhams.
La production côtière a essentiellement été destinée à l’industrie
de congélation (28,9%), à la consommation locale (36,7%), à
l’industrie de farine et huile de poisson (21,0%) et à l’industrie
de la conserve (12,9%). En revanche, la part adressée à ces trois
dernières s’est délestée respectivement de 18,0%, de 32,0% et
de 36,0% à fin décembre 2011 en variation annuelle.
Le secteur du tourisme :
À fin décembre 2011, l’activité touristique a attiré 9,3 millions
de touristes, en progression de 0,6% en glissement annuel.
Le nombre de Marocains Résidant à l’Etranger (MRE) ayant
visité le Maroc a atteint 4,41 millions contre 4,38 millions à
fin décembre 2010, soit une hausse de 0,7%. Les arrivées des
touristes étrangers se sont renforcées de 0,5% pour s’établir
à 4,9 millions.
Par pays de résidence, les arrivées des Belges, des Allemands,
des Hollandais et des Anglais ont enregistré, à fin 2011, des
accroissements respectifs de 10,5%, de 8,5%, de 6,1% et de 5,9%
compensant ainsi le repli de 0,8% des entrées des Français, de
6% des Italiens et de 3,7% des Espagnols.
Le nombre de nuitées réalisées dans les établissements classés
a régressé, pour sa part, de 6,4% à 16,9 millions. Cette tendance
est la résultante du recul de 11% à 12,4 millions de nuitées
réalisées par les non-résidents. Cependant, celles réalisées
par les résidents se sont élevées à 4,5 millions de nuitées, en
hausse de 9,5% par rapport à décembre 2010.
Ainsi, les nuitées des Français se sont contractées, à fin 2011,
de 15,6%, celles des Espagnols de 25,3%, celles des Italiens
de 29,9% et celles des Hollandais de 14,9%. Néanmoins, les
nuitées des touristes en provenance de la Belgique et des pays
Arabes se sont consolidées respectivement de 8,8% et de 9,4%.
Par destination, seules les nouvelles stations balnéaires : OujdaEssaidia, Essaouira-Mogador et El Jadida-Mazagan ont noté,
à fin décembre 2011, une progression en termes de nuitées
additionnelles avec respectivement 119 767 nuitées, 40 997
nuitées et 14 510 nuitées. En revanche, Marrakech, Agadir, Fès
et Casablanca ont marqué des retraits de 603 269, de 319 558,
de 177 077 et de 76 397 de leurs nuitées respectives.
Les échanges extérieurs:
Les données statistiques des échanges extérieurs au Maroc,
à fin décembre 2011, laissent apparaître, d’une part, une
accélération de la croissance des exportations soutenue par la
bonne tenue des cessions à l’étranger de l’OCP. D’autre part,
la frénésie des cours mondiaux des produits énergétiques et
pétroliers augmentent la valeur des importations et accentuent,
par conséquent, le déficit commercial.
Au terme du mois de décembre 2011, les échanges commerciaux
du Maroc avec l’étranger s’élèvent à 527,4 milliards de dirhams
contre 447,5 milliards de dirhams une année au préalable, en
accroissement de 17,8%.
Ces transactions commerciales se font à hauteur de 59% avec
l’Europe, de 21,2% avec l’Asie, de 13,3% avec l’Amérique, de
6,1% avec l’Afrique et de 0,4% avec l’Océanie.
La France représente le principal partenaire européen du Maroc.
Ce dernier effectue 15,9% de l’ensemble des transactions
commerciales, soit 84,1 milliards de dirhams. L’Espagne se place
en seconde position, avec 13,3% des échanges commerciaux et
totalise une enveloppe de 69,9 milliards de dirhams. La troisième
place est occupée par les Etats-Unis qui effectuent 7,2% des
échanges à 38,1 milliards de dirhams suivis de la Chine et de
l’Italie avec 4,9% et 4,8% soit des échanges respectifs de 25,7
milliards de dirhams et de 25,4 milliards de dirhams.
A fin décembre 2011, les exportations des marchandises se
sont élevées à 170,9 milliards de dirhams, en progression de
14,3% comparativement à la même période de 2010. Cette
amélioration est principalement attribuable à l’accroissement
de 24,3% à 54,0 milliards de dirhams des ventes des demiproduits qui elles mêmes sont tirées à la hausse essentiellement
par la progression de 33,2% à 35,8 milliards de dirhams des
expéditions des dérivés de phosphates. Ces dernières ont profité
de l’envolée des prix phosphatés au niveau international qui ont
augmenté en moyenne pour cette rubrique de 29,9% à 5 978
dirhams la tonne en 2011.
Par ailleurs, les cessions de phosphate se sont accrues de 40,4%
à 12,6 milliards de dirhams, à fin décembre 2011. La part des
phosphates et dérivés dans le total des ventes a atteint, à fin
décembre 2011, 28,3% au lieu de 24,0% au cours de la même
période de l’année écoulée.
Parallèlement, les importations de marchandises se sont chiffrées,
à fin décembre 2011, à 356,4 milliards de dirhams en hausse
de 19,6% en glissement annuel. Cette variation incombe aux
produits énergétiques, représentant 25,2% des importations des
biens, et enregistrant une augmentation de l’ordre de 31,2% par
rapport à la même période de l’année précédente. Par principaux
produits énergétiques, cette évolution est à mettre à l’actif des
achats du gas-oil et du fuel oil qui se sont renforcés de 63,4%
à 32,0 milliards de dirhams et des acquisitions de pétrole brut
qui se sont appréciées de 24,8% à 31,3 milliards de dirhams.
Ainsi, la balance commerciale fait ressortir, à fin décembre
2011, un solde déficitaire de 185,5 milliards de dirhams contre
148,4 milliards de dirhams en 2010. Il en découle un taux de
couverture des importations par les exportations de 48,0% au
lieu de 50,2%.
89
Rapport de Gestion
Du côté des services, les échanges du Maroc avec l’extérieur
se sont soldés par un excédent de 42,1 milliards de dirhams,
en régression de 1,7% par rapport à fin 2010. Cette situation
est imputable à l’augmentation de 10,9% à 69,5 milliards de
dirhams des importations et de 5,8% à 111,6 milliards de
dirhams des exportations.
Au final, la balance des échanges de biens et services laisse
apparaître un déficit de 116,6 milliards de dirhams. Celui-ci
s’est accentué de 40,2% par rapport à 2010. Par ailleurs, cette
évolution s’est traduite par le recul du taux de couverture qui
passe de 75,4% à fin décembre 2010 à 70,8% à fin décembre 2011.
Les recettes de voyages et celles relatives
aux MRE :
Les recettes voyages et celles relatives aux MRE poursuivent
leur reprise entamée en 2010.
Selon les dernières estimations de l’Office des Changes, les
recettes voyages ont atteint, à fin décembre 2011, 58,7 milliards
de dirhams contre 56,4 milliards, en progression de 4,0% par
rapport à l’année précédente. En comparaison avec la moyenne
des cinq dernières années qui s’est élevée à 55,2 milliards de
dirhams, ces recettes se sont renforcées de 6,3%.
Pour leur part, les dépenses voyages ont enregistré une hausse
de 1,2% à 10,3 milliards de dirhams. La balance Voyages a ainsi
dégagé un excédent de 48,4 milliards de dirhams, en amélioration
de 4,6% en glissement annuel.
Les recettes des Marocains Résidant à l’Etranger (MRE) ont
culminé à 58,5 milliards de dirhams, à fin décembre 2011,
affichant un accroissement de 7,6%. Par rapport à la moyenne
des années 2006 à 2010, les revenus MRE se sont améliorés
de 12,3%.
Les investissements et prêts privés à l’étranger :
Après avoir noté une évolution favorable des investissements
étrangers en 2010, ces derniers se sont inscrits dans une
tendance baissière au cours de cette année qui est, à priori,
en lien avec la crise économique mondiale.
Les recettes des investissements et prêts privés étrangers se
sont chiffrées à 28,9 milliards de dirhams, à fin décembre 2011,
affichant un repli de 26,4% en glissement annuel. Par rapport
à la moyenne des cinq dernières années, qui s’est fixée à 35,4
milliards de dirhams, ces recettes se sont inscrites en recul
de 18,3%.
Par nature d’opérations, les investissements directs occupent
le premier rang, avec une part de 82,9% des recettes relatives
aux investissements et prêts privés à l’étranger. Ils sont suivis
des investissements de portefeuille (12,3%) et des prêts privés
étrangers (4,8%).
De leur côté, les dépenses ont totalisé 8,1 milliards de dirhams,
à fin décembre 2011, en déclin de 67,4% comparativement à
fin décembre 2010. Ces charges sont constituées des cessions
d’investissements directs étrangers (58,7% ), des cessions
d’investissements de portefeuille (26,3%) et des remboursements
des prêts privés étrangers (15,0%).
Les finances publiques :
La conjoncture incertaine de l’économie mondiale conjuguée à
l’envol des prix des matières premières, essentiellement de l’or
noir, a creusé davantage le solde budgétaire et a légèrement
alourdi le niveau d’endettement du Maroc.
Selon le Ministère de l’économie et des finances, le solde budgétaire
est ressorti déficitaire de 50,1 milliards de dirhams à fin décembre
2011. Toutefois, la loi de Finances s’est positivement accomplie
dans sa globalité. Le taux de réalisation des recettes ordinaires a
été de 106,6%. Les recettes fiscales ont été exécutées à hauteur
de 103% et les recettes non fiscales hors privatisation à 140,4%.
De leur côté, les dépenses ordinaires ont été accomplies à
hauteur de 117,3%
Le solde ordinaire a affiché, à fin décembre 2011, un déficit de
2,2 milliards de dirhams contre un excédent de 12,1 milliards
de dirhams à fin décembre 2010.
Les recettes
Au terme de l'exercice budgétaire 2011, les recettes ordinaires
ont totalisé 191,3 milliards de dirhams, enregistrant un
accroissement de 9,8% par rapport à fin 2010. Cette évolution
est principalement attribuable à l’augmentation de 5,7% à 162,8
milliards de dirhams des recettes fiscales. Celles-ci recouvrent
essentiellement :
• le raffermissement de 7,4% à 69,8 milliards de dirhams des
impôts directs en lien avec à la bonne tenue de l’IR et de l’IS ;
• l’amélioration de 8,1% à 72,2 milliards de dirhams des impôts
indirects, portée principalement par la hausse de 10,2% à 50,3
milliards de dirhams de la TVA ;
• le recul de 16,0% à 10,3 milliards de dirhams des recettes
des droits de douane.
Pour leur part, les recettes non fiscales se sont accrues de
55,6% s’établissant ainsi à 25,3 milliards de dirhams. Cette
performance s’explique notamment par la hausse de 18,0%
à 10,5 milliards de dirhams des recettes des monopoles et de
la progression de 29,3% à 9,5 milliards de dirhams des autres
recettes hors privatisation.
Les dépenses
À fin décembre 2011, les dépenses ordinaires se sont chiffrées à
193,5 milliards de dirhams, en hausse de 19,4% comparativement
à la même période de l’année écoulée. Cette augmentation revient
principalement à la hausse de 79,6% à 48,8 milliards de dirhams
des charges de compensation, en lien avec le renchérissement
des cours des matières premières au niveau mondial. Hors effet
compensation, les dépenses ordinaires ont augmenté de 7,3%.
De leur côté, les dépenses de biens et services ont enregistré
une hausse de 7,9% à 126,5 milliards de dirhams consécutive
à l’accroissement de 12,4% à 88,6 milliards de dirhams des
dépenses de la masse salariale qui a neutralisé l’effet de la
baisse de 1,5% à 37,9 milliards de dirhams des dépenses des
autres biens et services.
Pour leur part, les dépenses d’investissement du budget de
l’État se sont raffermies, à fin décembre 2011, de 6,1% se fixant
à 49,9 milliards de dirhams.
Au final, le solde budgétaire est ressorti, à fin décembre 2011,
déficitaire de 50,1 milliards de dirhams, soit 6,1% du PIB.
90
Agrégats monétaires et placement liquides :
Bancarisation et développement des réseaux bancaires
Au terme du mois de décembre 2011, l’agrégat M3 s’établit à 966,3
milliards de dirhams, en hausse de 6,8% comparativement à fin
décembre 2010. Cette évolution recouvre : (i) une augmentation
de 6,8% à 435,6 milliards de dirhams de la monnaie scripturale ;
(ii) une appréciation de 9,3% à 158,1 milliards de dirhams de
monnaie fiduciaire ; (iii) une amélioration de 9,4% à 102,8 milliards
de dirhams des placements à vue ; et (iv) un raffermissement de
4,5% à 269,8 milliards de dirhams des autres actifs monétaires.
La dynamique du développement de réseau se poursuit avec la
création de 306 nouvelles agences en 2010 contre 400 en 2009
et 390 en 2008 dans une logique d’une meilleure pénétration
du marché. De son côté, le nombre de guichets a atteint 4 787
dont 943 guichets pour Al Barid bank, soit un guichet pour 6 600
habitants, représentant un niveau supérieur à celui enregistré
dans la quasi-totalité des pays de la région MENA.
Cette création de la masse monétaire s’explique essentiellement
par l’accroissement de 10,3% à 791,6 milliards de dirhams des
créances sur l’économie. Cette évolution concerne l’ensemble
des catégories des crédits et particulièrement les crédits
immobiliers (+10,1% à 207,1 milliards de dirhams), les crédits
de trésorerie et comptes débiteurs (+19,9% à 171,4 milliards
de dirhams), les crédits à la consommation (+10,5% à 35,8
milliards de dirhams), et les crédits à l’équipement (+5,1% à
142,2 milliards de dirhams). Pour leur part, les avoirs extérieurs
nets accusent une baisse de 12,4% s’établissant à 168,8 milliards
de dirhams. Ce repli est à attribuer à la dépréciation de 11,1% à
166,8 milliards de dirhams des avoirs extérieurs nets de Bank
Al Maghrib et dans une moindre mesure au recul de plus de
la moitié des avoirs extérieurs nets des Autres Institutions de
Dépôt qui passent de 4,9 milliards de dirhams en décembre
2010 à 2,0 milliards de dirhams à fin 2011.
Les créances nettes sur l’administration centrale croissent,
quant à elles, de 25,1% pour atteindre 115,0 milliards de
dirhams en décembre 2011 contre 92,0 milliards de dirhams
en décembre 2010.
L’inflation :
En dépit de la hausse des prix internationaux des matières
premières, l’inflation demeure modérée en lien avec la stabilité
des prix à moyen terme et avec l’absence des pressions
inflationnistes importantes émanant de la demande intérieure.
À fin décembre 2011, l’indice des prix à la consommation (IPC)
moyen s’est accru de 0,9% pour s’établir à 109,4 points. Cette
variation est attribuable aux produits alimentaires et aux produits
non alimentaires dont l’indice augmente respectivement de
1,3% à 115,9 points et de 0,6% à 104,8 points.
À l’échelle régionale, les indices moyens annuels par ville ont
oscillé entre +3,1% à 110,8 points pour la ville de Tétouan et
-0,2% à 109,2 points pour la ville de Guelmim.
Environnement Bancaire et
Marchés Financiers
Maroc : évolution et principales tendances
Secteur bancaire : Réalisations 2011
Le secteur bancaire marocain compte 83 établissements
financiers dont 19 banques, 36 sociétés de financement,
6 banques offshore, 12 associations de microcrédit, 8 sociétés
intermédiaires de transfert de fonds, la Caisse Centrale de
Garantie et la Caisse de Dépôt et de Gestion.
En parallèle, le système bancaire Marocain se développe à
l’international. Il dispose de plus de 30 filiales dans une trentaine
de pays dont 18 en Afrique.
En matière d’inclusion financière, le développement du réseau
bancaire a porté le taux de bancarisation à 52% à fin 2011, au
lieu de 25% en 1999.
Par ailleurs, la production de cartes bancaires a continué sur
sa tendance haussière et s’est établie à 8,0 millions d’unités en
2011 contre 7,1 millions en 2010, soit une progression de 13,6%.
Dans ce sens, le nombre de paiements par cartes marocaines
s’est élevé à 12,4 millions d’opérations en 2011 pour une valeur
de 7,6 milliards de dirhams, en hausse de 22,9% en volume et
21,1% en valeur par rapport à 2010. Le nombre de guichets
automatiques bancaires s’est chiffré à 5 024 en 2011 contre
4 544 à fin 2010.
Dépôts et engagements du secteur bancaire
Dans un contexte international difficile, le système bancaire
Marocain continue à démontrer sa résilience. En attestent les
résultats et l’évolution de l’activité enregistrés au cours de
l’année 2011.
Au terme de l’année 2011, les dépôts de la clientèle du système
bancaire s’établissent à 646,2 milliards de dirhams au lieu de
615,4 milliards de dirhams une année auparavant, marquant
ainsi une progression de 5,0%.
La répartition des ressources demeure prédominée par les dépôts
non rémunérés avec une part de 62,7% à fin décembre 2011,
en accroissement de 1,0 point de pourcentage en glissement
annuel. La contribution des dépôts rémunérés s’établit pour
sa part à 37,3%.
Les dépôts MRE s’élèvent à 133,7 milliards de dirhams, à fin
décembre 2011, en amélioration de 6,8% par rapport à la même
période de l’année précédente et participent à hauteur de 20,7%
à la collecte générale du système bancaire.
Par ailleurs, les crédits à l’économie progressent de 10,3%
passant de 610,3 milliards de dirhams en décembre 2010 à
672,9 milliards une année plus tard. Ces derniers représentent
104,1% des ressources en 2011 au lieu de 99,2% en 2010. Cette
évolution est le résultat de : (i) la hausse de 9,1% à 207,4 milliards
de dirhams des crédits immobiliers ; (ii) l’augmentation de
6,8% à 146,4 milliards de dirhams des crédits à l’équipement ;
(iii) le renforcement de 16,4% à 173,4 milliards de dirhams des
crédits de trésorerie. Les crédits sains représentent 95,0% du
total des emplois.
Au terme de décembre 2011, les engagements par signature
se fixent à 176,0 milliards de dirhams, en amélioration de 4,3%
en glissement annuel.
En termes de risque de crédit, les créances en souffrance de
la clientèle enregistrent une hausse de 8,4% comparativement
au 31 décembre 2010, s’établissant à 33,4 milliards de dirhams.
Les provisions et agios réservés affichent une augmentation de
10,4%, à 23,1 milliards de dirhams.
91
Rapport de Gestion
Le taux de contentialité s'établit ainsi à 4,9% en baisse de
0,2 point par rapport à 2010 et le taux de provisionnement a
atteint 3,4% en baisse de 0,2 point.
Interventions de Bank Al-Maghrib sur
le marché monétaire en 2011
45 000
40 000
Marché monétaire :
35 000
Après une année 2010 marquée par une nette amélioration
du déficit de liquidité du système bancaire, ce dernier s’est
considérablement dégradé pour atteindre 37 milliards de
dirhams durant le dernier trimestre 2011. La détérioration
du déficit trouve son origine dans la dégradation des facteurs
autonomes de liquidité, principalement suite à l’appréciation
de la circulation fiduciaire durant l’année et à la dégradation du
solde de la balance des paiements. De même, l’augmentation
de l’encaissement des acomptes de l’Impôt sur les Sociétés a
également contribué à cette tendance.
25 000
30 000
Evolution de la position de liquidité en moyenne
trimestrielle en 2011
20 000
15 000
10 000
5 000
-44000
01/12/11
01/11/11
01/10/11
01/09/11
01/08/11
01/07/11
01/06/11
01/05/11
01/04/11
6
T1
T2
T3
T4
5
4
-12000
-36000
Prise en pension 3 mois
Interventions du Trésor sur le marché
monétaire en 2011
-4000
-28000
Avance 24H
De son côté, l’argentier de l’État a significativement animé le
marché monétaire. Le Trésor a été très actif sur le marché avec
une moyenne journalière aux alentours de 2,2 milliards de
dirhams sous forme de placements à blanc et avec prise en
pension.
12000
-20000
01/03/11
Avance 7j
En millions
de DH
20000
40000
01/02/11
01/01/11
-
3
-15 598
-21 625
2
1
-29 030
-37 668
0
01/01/11 22/02/11 15/04/11 06/06/11 28/07/11 18/09/11 09/11/11 31/12/11
Face à ce besoin structurel, la Banque Centrale s’est engagée
fermement durant la période 2011 à soutenir la liquidité du
marché et limiter la pression sur les banques.
Ainsi, elle a procédé, au cours du 2ème trimestre, à l’exclusion
des comptes sur carnets de l’assiette de calcul de la réserve
monétaire obligatoire, ce qui a permis de drainer un montant de
5 milliards de dirhams dans le circuit monétaire. En dépit de cette
mesure, la pression sur la liquidité a continué de croître. BAM
a ainsi revu sa politique monétaire à travers l’ajustement de la
période de l’observation de la réserve monétaire, l’élargissement
des actifs éligibles en tant que collatérales dans ces avances
(créances garanties par l’Etat, titres de créances négociables),
et la diversification des instruments de la politique monétaire
à travers l’introduction d’opérations à long terme.
L’avance 7 jours demeure le principal instrument de la politique
monétaire utilisé par Bank Al- Maghrib pour refinancer les
banques et orienter les taux interbancaires à des niveaux proches
du taux directeur 3,25%. Ces injections ont atteint un montant
moyen de 21,3 milliards de dirhams contre 16,7 milliards de
dirhams observé au cours de l’année dernière, dénotant de
réelles pressions sur le Marché Monétaire qui ont poursuivi
leur évolution pour atteindre 39 milliards de dirhams durant
le dernier trimestre 2011.
Pour atténuer cette pression, BAM a procédé à la mise en
œuvre des nouvelles directives de sa politique monétaire avec
le lancement de deux opérations de refinancement à long terme
sous forme de pension livrée à 3 mois d’un montant total de 15
milliard de dirhams.
92
Grâce aux interventions permanentes de BAM conjuguées
aux placements fréquents du Trésor, le Taux Moyen Pondéré
du Marché Monétaire s’est établi en moyenne à 3,29%, soit 1
point de base de plus par rapport au niveau enregistré l’année
précédente pour clôturer l’exercice 2011 à 4 points de base par
rapport au taux directeur.
Evolution du TMP interbancaire
au jour le jour en 2011
4,1%
3,6%
3,1%
2,6%
2,1%
1-janv.
5-mars
Avances à 7 jrs
7-mai
Avances à 24h
9-juil.
10-sept.
Reprise à 7 jrs ( min)
12-nov.
Facilités de dépôt
Marché Obligataire :
Afin de combler son besoin de financement sur l’année 2011
qui a connu un déficit budgétaire de 50,1 milliards de dirhams
(6,1% du PIB), le Trésor a maintenu le rythme soutenu des levées
sur le marché primaire entamé durant ces dernières années.
Répartition des demandes et levées BDT en 2011
Levée Brutes
Tombées Brutes
Évolution Courbe Primaire
BDT 2011
Levées nettes
Fin décembre 2011
120
101,11
100
72,9
60
54,7
67,9
64,1
46,1
3,5%
23,2
0
2007
2009
2010
2011
Cette année a été marquée par une baisse de la demande des
investisseurs sur les maturités courtes s’établissant à 35,22%
contre 50% en 2010. Cette baisse est venue en faveur de la
demande sur les maturités moyennes et longues qui se sont
élevées respectivement à 52,41 % et 12,36 % contre 43% et 7%
une année auparavant.
Répartition des demandes
et levées BDT en 2011
Demande BDT
70%
30%
3,77%
52 w
4,24%
3,98%
3,85%
3,61%
3,45%
3,33%
26 w
2y
5y
4,16%
10 y
4,41%
4,34% 4,45%
3,97%
15 y
20 y
30 y
52,41%
Le marché secondaire a connu la même orientation que la
courbe primaire, à savoir une hausse située dans un intervalle
de [7bps, 14 bps]. Les investisseurs ont une nouvelle fois marqué
leur intérêt pour le moyen terme qui a enregistré les plus fortes
hausses en l’occurrence le 5 ans qui a vu son taux de rendement
culminer à 3,98 %, soit 14 bps de plus qu’en 2010.
Evolution Courbe BAM
Marché Secondaire 2011
Fin décembre 2011
3,5%
Levées
3,0%
59,52%
Fin décembre 2010
4,5%
4,0%
3,37%
3,30%
13 w
50%
40%
3,33%
3,27%
13 w
La demande des investisseurs en bons du trésor a connu un
ralentissement de 18,6% passant de 679,7 milliards de dirhams
à fin 2010 à 552,9 milliards de dirhams à fin 2011.
60%
3,0%
3,36%
3,54%
4,44%
8,7
6,6
2008
4,5%
4,0%
32,821
0,6
5,05%
5,0%
39,6 38,9
20
Fin décembre 2010
5,5%
77,9
80
40
100,721
3,46%
3,54%
3,47%
3,37%
26 w
3,72%
52 w
3,98%
4,23%
4,54%
4,44%
4,14%
4,44%
4,31%
3,84%
3,63%
2y
5y
10 y
15 y
20 y
Taux d’intérêt :
35,23%
23,27%
20%
12,36%
17,21%
10%
0%
Court Terme
Moyen Terme
Long Terme
À fin 2011, Les levées du trésor se sont soldées à 100,7 milliards
de dirhams, augmentant ainsi son encours à 314 milliards de
dirhams, soit près de 13% par rapport à fin 2010. Le segment
moyen a été adjugé à hauteur de 59,51% tandis que le court s’est
vu attribuer 23,27 % des levées. Les levées sur le segment long
terme ont connu une hausse considérable se situant à 17,21%,
et ce, grâce au grand appétit du Trésor qui a renoué avec les
longues maturités après une période d’absence. Le 10 ans et le
15 ans ont enregistré plus de 87% des levées sur ce segment.
Le 30 ans a été adjugé en fin du mois de décembre pour la
première fois depuis mars 2007. Le Trésor a jugé nécessaire de
réémettre sur cette maturité afin de donner plus de cohérence
à la courbe et de satisfaire ainsi ses besoins sur les longues
maturités.
Les taux primaires ont connu deux phases, une première phase
stable sur les trois premiers trimestres de l’année et une
seconde phase haussière lors du dernier trimestre sur tous
les segments de la courbe. Cette deuxième phase s’explique
notamment par l’augmentation des charges de compensation et
l’absence d’une nouvelle émission eurobonds dans un contexte
international marqué par l’aggravation de la crise de la dette
souveraine en zone euro.
Sur le marché interbancaire, le taux moyen pondéré s’est établi
à 3,3% en décembre 2011
Les taux moyens pondérés des comptes et bons de caisse à
6 mois ont atteint 3,4% au titre du mois de juin 2011, avant de
s’établir en décembre 2011 à 3,36%. Dans le même sillage, les
taux des dépôts à 12 mois se sont fixés en décembre 2011 à 3,9%.
Le taux minimum appliqué par les banques aux comptes sur
carnets a baissé de 3 points de base pour atteindre 2,9% au
second semestre 2011 au lieu de 3,0% au semestre précédent.
Le taux maximum des intérêts conventionnels (TMIC) qui était
de 14,3% du 1er avril 2010 au 31 mars 2011 devrait se maintenir
approximativement au même niveau (14,1%) du 1er avril 2011
au 31 mars 2012.
Marché boursier :
La performance boursière de l’année 2011 a marqué une nette
rupture avec la hausse de 21,2% enregistrée en 2010. En effet,
l’indice MASI a clôturé l’année 2011 sur une contre performance
de 12,9% à 11 065,27 points. Le manque de confiance et le
doute qui se sont installés sur le marché depuis le début de la
révolution arabe en Janvier ont contribué significativement au
retournement de tendance du MASI. Cette baisse s’est davantage
reflétée au niveau du rythme des échanges. En effet, le volume
moyen quotidien est passé de 205,6 millions de dirhams en
2010 à 140,1 millions de dirhams en 2011, soit une baisse de
31,9%. Pour sa part, la capitalisation boursière du marché s’est
établie à 516,22 milliards de dirhams, pénalisée par la faiblesse
des opérations du marché primaire. Dans ce registre, seules 3
nouvelles sociétés de taille modeste ont rejoint la cote, à savoir :
Stroc Industrie, Jet Alu et S2M. Inversement à l’historique des
IPO, les particuliers ont manifesté très peu d’engouement pour
ces entreprises.
93
Rapport de Gestion
Phase 5
Phase 4
Phase 3
Phase 2
1 815 000 000
1 615 000 000
1 415 000 000
1 215 000 000
1 015 000 000
815 000 000
615 000 000
415 000 000
215 000 000
15 000 000
Phase 1
Phase 4 : du 14 septembre au 15 décembre
14 000,0
13 500,0
13 000,0
12 500,0
12 000,0
11 500,0
11 000,0
10 500,0
10 000,0
15/12/2011
31/10/2011
19/09/2011
04/08/2011
23/06/2011
12/05/2011
31/03/2011
15/02/2011
03/01/2011
Volum es
MASI
L’évolution du marché Actions sur l’année 2011 peut être scindée
en 5 phases principales :
Phase 1 : du 03 janvier au 27 janvier
Durant cette phase, l’indice MASI s’est inscrit en continuité
de la dynamique qu’a connue le marché en 2010 en affichant
une hausse de 4,34%. Cette performance a été principalement
tirée par le secteur minier qui a enregistré un gain significatif
de 17,2%. Dans ce contexte, le titre Managem s’est adjugé
19,2%, suivi de CMT qui a progressé de 15,6% et SMI qui s’est
apprécié de 14,2%.
Phase 2 : du 28 janvier au 12 août
Plusieurs évènements se sont succédés durant cette phase, ce
qui a conduit le MASI à effacer ses gains enregistrés durant la
phase précédente. En effet, l’indice a chuté de 13,9% dans un
volume moyen quotidien limité de 106,2 millions de dirhams
contre 177,82 millions de dirhams durant la phase 1.
D’abord, la Révolution du jasmin et son effet de contagion sur les
autres pays arabes (Egypte, Libye, Syrie, Yémen…) ont impacté
significativement la confiance des investisseurs étrangers qui
ont réduit leur exposition sur les marchés arabes et qui ont été
rapidement imités par les opérateurs locaux, institutionnels et
particuliers.
Un autre évènement de taille, la publication des résultats
annuels des sociétés cotées qui a fait apparaître une croissance
bénéficiaire du marché de 11,3%. Cependant, les investisseurs ont
très peu réagi face à ces résultats jugés « positifs », accentuant
de ce fait la baisse du MASI.
Enfin, la rumeur suivie de l’appel d’offres concernant la cession
de 7,0% du capital de Maroc Telecom par l’État marocain ont
tiré techniquement le marché à la baisse et ce sur plusieurs
mois compte tenu du poids important de Maroc Telecom (près
de 23,0%) dans la capitalisation boursière globale.
Globalement, cette phase a été marquée par le doute et
l’incertitude des investisseurs qui se sont reflétés à travers
leur immobilisme sur le marché.
Phase 3 : du 15 août au 13 septembre
Suite à l’annulation le 12 août de l’opération de cession de 7,0%
du capital de Maroc Télécom par l’Etat marocain, le MASI a
retrouvé sa vigueur et a gagné 2,3%, effaçant ainsi ses pertes
de la phase précédente.
Parmi les secteurs ayant contribué à cette hausse du MASI, nous
retrouvons le secteur minier qui profite pleinement de l’envolée
des cours des métaux précieux à l’international.
94
Cette période a vu le MASI chuter de 6,12% suite à la publication
des résultats semestriels qui ont été largement inférieurs à nos
attentes avec une croissance bénéficiaire de 4,1%.
Ainsi, nous avons revu à la baisse nos prévisions de croissance
bénéficiaire pour l’année 2011, qui passent de 8,9% à 4,3%.
Phase 5 : du 16 au 30 décembre
Durant les deux dernières semaines de l’année 2011, le marché a
enregistré une légère hausse de 0,99% en raison des opérations
d’aller-retour des investisseurs en vue de revaloriser leurs
portefeuilles stratégiques.
En ligne avec cette reprise technique, le volume moyen quotidien
sur le marché central s’est chiffré à 565,8 millions de dirhams
contre 135,0 millions de dirhams lors de la phase précédente.
Afrique : évolution et principales tendances
Maghreb Arabe :
Tunisie
Le paysage bancaire tunisien comprend actuellement vingt-neuf
banques articulées autour de la Banque Centrale de la Tunisie.
Ces banques se subdivisent en 18 banques universelles dont
11 sont cotées sur la bourse de la Tunisie, huit autres banques
bénéficient d’un statut offshore, deux banques d’affaires et une
banque islamique 100% tunisienne (Zitouna Banque).
Dans un contexte marqué par les incertitudes économiques et
politiques, l’activité du secteur bancaire tunisien se comporte
relativement bien. Au terme des neuf premiers mois de
l’année 2011, les dépôts de la place bancaire tunisienne se
sont établis à 205,2 milliards de dirhams, en amélioration de
3% comparativement à fin décembre 2010. Pour leur part, les
crédits s’apprécieraient de 10% à 214,0 milliards de dirhams.
Mauritanie
Le secteur bancaire et financier Mauritanien est composé de
dix banques commerciales, de deux établissements financiers,
d’une cinquantaine d’unités de micro finance et d’un service
financier postal. Ces institutions sont concentrées dans les
grandes villes. Le taux de bancarisation atteint seulement 4% en
raison du cloisonnement du secteur, du manque de ressources
stables et d’un accès aux services financiers encore réservé à
une clientèle restreinte.
Au titre du premier semestre 2011, les dépôts bancaires du
secteur marquent un accroissement de 11% à 7,6 milliards de
dirhams par rapport à fin décembre 2010.
Du côté des crédits, l’encours se chiffre à 7,6 milliards de dirhams
à fin juin 2011, en accroissement de 4% par rapport à fin 2010.
UEMOA Le secteur bancaire de la zone UEMOA est largement dominé
par des groupes bancaires panafricains. Le taux de bancarisation
reste faible dans la région. Néanmoins, plusieurs actions ont été
menées pour renforcer le secteur et soutenir le développement
économique notamment à travers l’extension du réseau,
l’adaptation et la diversification de l’offre clientèle et la campagne
de sensibilisation menée par la Banque centrale des États
d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) auprès des populations rurales.
À fin septembre 2011, les ressources clientèle de la zone UEMOA
enregistrent une bonne performance. Les dépôts du Sénégal
et de la Côte d’Ivoire croîtront respectivement de 6% à 40,3
milliards de dirhams et de 13% à 53,5 milliards de dirhams,
ceux du Mali stagnent à 22,6 milliards de dirhams.
De même, l’évolution des emplois de la zone UEMOA restent
mitigés à fin septembre 2011. Leurs encours se situent autour
de 32,4 milliards de dirhams (+9% vs décembre 2010) pour le
Sénégal, de 30,8 milliards de dirhams (-15% vs décembre 2010)
pour la Côte d’Ivoire et de 15,7 milliards de dirhams (-2% vs
décembre 2010) pour le Mali.
CEMAC
Au 30 juin 2011, le secteur bancaire de la Communauté Économique
et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC) compte 44 banques
en activité, à savoir 13 au Cameroun, 4 en Centrafrique, 6 au
Congo, 9 au Gabon, 4 en Guinée Equatoriale et 8 au Tchad.
L’année 2011 a été marquée par le démarrage des activités d’une
nouvelle banque, BGFIBAnk Cameroun, agréée par l’Autorité
monétaire en fin d’année 2010.
Selon la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale, les dépôts
collectés au titre du premier semestre 2011, se montent à 112,3
milliards de dirhams, en progression de 14,8% à la même période
de l’année 2010. Pour sa part, l’encours des crédits bruts à la
clientèle s’accroît de 19,9% à 72,6 milliards de dirhams
Par pays, les ressources clientèles s’améliorent, à fin septembre
2011, de 8% à 44,0 milliards de dirhams pour le Cameroun,
de 4% à 21,2 milliards de dirhams pour le Gabon et de 56% à
24,9 milliards de dirhams pour le Congo comparativement à
fin décembre 2010.
Les dépôts non rémunérés représentent, à fin décembre 2011,
64,4% des ressources clientèle, en progression de 1,5 point par
rapport à fin 2010. L'évolution des dépôts non rémunérés (+8,0%
en 2011) s'explique principalement par l'amélioration de 9,7% à
73,9 milliards de dirhams des comptes chèques et la progression de
9,5% à 25,7 milliards de dirhams des comptes courants créditeurs.
En termes de ressources non rémunérées, la banque détient une
part de marché de 26,8%.
Quant aux ressources rémunérées, celles-ci participent à
hauteur de 35,6% du total des dépôts. Leur évolution (+1,3% en
2011) incombe essentiellement à l’appréciation de 9,3% à 20,6
milliards de dirhams des comptes épargne, à l’augmentation
de 11,1% à 35,9 milliards de dirhams des dépôts à terme (DAT)
et aussi à la baisse substantielle des pensions clientèle.
Il en découle une part de marché de 23,5%, en accroissement
de 0,5 point par rapport à 2010.
Crédits par décaissement
Représentant 26,1% des crédits à l’économie du système bancaire,
les crédits à l’économie d’Attijariwafa bank se chiffrent, au titre
de l’exercice 2011, à 176,8 milliards de dirhams, marquant
une hausse de 11,3% par rapport à fin décembre 2010. Cette
évolution découle de :
• l’amélioration de 11,5% à 50,3 milliards de dirhams des
crédits immobiliers ;
• la hausse de 15,6% à 49,2 milliards de dirhams des crédits
à l’équipement ;
• l’appréciation de 15,7% à 54,3 milliards de dirhams des crédits
de trésorerie et à la consommation.
Par ailleurs, les créances en souffrance s’élèvent à 5,3 milliards
de dirhams et les provisions pour créances en souffrance à 4,3
milliards de dirhams portant le taux de couverture à 81,3%.
Du côté des emplois, à fin septembre 2011, le Cameroun octroie
31,1 milliards de dirhams (+19% vs décembre 2010), le Gabon
distribue 12,8 milliards de dirhams de crédits (en stagnation vs
décembre 2010) et le Congo accorde 7,1 milliards de dirhams
de crédits (+22% vs décembre 2010).
Le taux de contentialité se fixe à 3,0% et le coût du risque à 0,40%.
Analyse de l’activité et des
résultats d’Attijariwafa bank
Au terme de l’année 2011, les engagements par signature
affichent 47,6 milliards de dirhams, en accroissement de 9,8% par
rapport à fin 2010, réalisant ainsi une part de marché de 27,0%.
Produit net bancaire
Ressources clientèle
À fin décembre 2011, les dépôts de la clientèle d’Attijariwafa bank
totalisent 164,8 milliards de dirhams, en accroissement de 5,5%
par rapport à fin décembre 2010. Les dépôts non rémunérés
s’élèvent à 106,1 milliards de dirhams au lieu de 98,3 milliards
de dirhams une année au préalable, enregistrant ainsi une
hausse de 8,0%. Par ailleurs, les dépôts rémunérés s’accroissent
de 1,3% pour s’établir à 58,7 milliards de dirhams. La banque
clôture 2011 avec une part de marché de 25,5%.
Marge d’intérêt
Engagements par signature
Résultats sociaux au 31 décembre 2011 :
Activité (Activité Maroc)
En millions de dirhams
De leur côté, les crédits sains atteignent 171,5 milliards de
dirhams, en progression de 11,60% en comparaison avec
l’exercice 2010. Leur part de marché est de l’ordre de 26,6%
2011
Part/PNB
Au titre de l’exercice 2011, le Produit Net Bancaire (PNB) s’établit
à 8,97 milliards de dirhams au lieu de 8,24 milliards de dirhams
une année auparavant, marquant ainsi une amélioration de 8,9%
(+735 millions de dirhams). Cette progression est essentiellement
attribuable à la hausse de 8,6% à 6,32 milliards de dirhams de
la marge d’intérêt et à l’augmentation de 12,5% à 1,29 milliards
de dirhams du résultat des opérations de marché.
La structure du produit net bancaire se décompose comme suit :
2010
Part/PNB
Variations
MDhs
%
6 322
70,5%
5 821
70,7
501
8,6%
11
0,1%
18
0,2%
-7
-39,5%
Marge sur commissions
1 132
12,6%
1 074
13,0%
58
5,4%
Résultat des opérations de
marché
1 291
14,4%
1 147
13,9%
144
12,5%
(+)Divers autres produits bancaires
886
9,9%
855
10,4%
31
3,7%
(-)Divers autres charges bancaires
669
7,5%
677
8,2%
-8
-1,2%
8 973
100,0%
8 238
735
8,9%
Résultat des opérations de
crédit-bail et de location
Produit Net Bancaire
100%%
95
Rapport de Gestion
Marge d’intérêt
Divers autres produits bancaires
Représentant près de 71% du PNB, la marge d’intérêt s’accroît
de 8,6% à 6,32 milliards de dirhams. Cette amélioration est
principalement due à l’appréciation de 13,7 milliards de dirhams
(+9,1%) de l’encours moyen des crédits par décaissement. La
marge d’intérêt peut être ventilée comme suit :
Les autres produits bancaires s’améliorent de 3,6% se fixant à
886,48 millions de dirhams. Cette évolution est essentiellement
attribuable à la hausse de 3,5% à 870,3 millions de dirhams des
dividendes perçus par les filiales du Groupe.
• les intérêts et produits assimilés s’améliorent de 8,2% à
9,94 milliards de dirhams, faisant suite à la hausse de 10,7%
(+814 millions de dirhams) à 8,43 milliards de dirhams des
intérêts et produits assimilés sur opérations sur la clientèle
qui a neutralisé l’effet de la baisse de 3,5% (-41 millions de
dirhams) à 1,11 milliard de dirhams des intérêts et produits
assimilés sur opérations avec les établissements de crédit ;
Les autres charges bancaires reculent de 1,2% à 669,0 millions
de dirhams faisant suite à la baisse des commissions de gestion
et d’apport versées à Wafa Immobilier, à Wafasalaf, Wafacash
et Wafabail.
• les intérêts et charges assimilés s’accroissent de 7,4% à
3,62 milliards de dirhams. Cette hausse est consécutive à
l’augmentation de 216 millions dirhams à 420,7 millions de
dirhams des intérêts et charges assimilés sur titres de créances
émis et dans une moindre mesure à l’accroissement de 2,5%
(60 millions de dirhams) des intérêts et charges assimilés
sur opérations avec la clientèle. Pour leur part, les intérêts
et charges assimilés sur opérations avec les établissements
de crédit enregistrent une baisse de 3,8% à 711,2 millions
de dirhams.
Résultat des opérations de crédit-bail et de location
Diverses autres charges bancaires
Charges générales d’exploitation
Au terme de l’année 2011, les charges générales d’exploitation
restent contenues à 3,35 milliards de dirhams, marquant
une hausse de 7,5% par rapport à fin 2010 ; et ce malgré les
différents programmes d’investissement, de transformation et
de développement engagés par le Groupe. Cette variation est
principalement due à la hausse de 11,8% à 1,54 milliards de
dirhams des charges du personnel et à l’appréciation de 2,6% à
1,34 milliards de dirhams des charges d’exploitation lesquelles
représentent respectivement 46,1% et 39,9% du total des charges
générales d’exploitation.
Le coefficient d’exploitation ressort à 37,3% en 2011 au lieu
de 37,8% à fin décembre 2010, réalisant une amélioration de
0,5 point de pourcentage.
À fin 2011, le résultat des opérations de crédit-bail et de location
En millions de dirhams
Décembre 2011
Décembre 2010
2 876
Charges du personnel
Charges d’exploitation
Frais généraux
Redevances crédit-bail immobilier
Dotations aux amortissements
d’exploitation
Charges sur exercices antérieurs
Autres charges générales d'exploitation
Charges générales d’exploitation
%
2 679
197
7,4%
1 541
1 378
163
11,8%
1 336
1 301
35
2,6%
44
11
33
290,5%
423
423
0
0,1%
1,7
0,1
1,6
NS
-
-
-
-
3 346
3 114
232
7,5%
s’établit à 10,9 millions de dirhams au lieu de 18,0 millions de
dirhams une année auparavant, soit un recul de 39,5%.
Marge sur commissions
La marge sur commissions se raffermit de 5,4% (+58 millions
de dirhams) pour s’établir à 1,13 milliards de dirhams, au 31
décembre 2011. Cette amélioration est essentiellement due à
l’extension du réseau et à la commercialisation de nouveaux
produits et services destinés à la clientèle.
Résultat des opérations de marché
Le résultat des opérations de marché totalise 1,29 milliards de
dirhams au lieu de 1,15 milliards de dirhams en 2010, soit une
hausse de 12,5%. Cette augmentation est principalement due
à la hausse de 48,1% à 697,6 millions de dirhams du résultat
des opérations sur titres de transaction qui a contrebalancé la
baisse de 17,7% à 422,5 millions de dirhams du résultat des
opérations de change.
96
Variations
MDhs
Résultat brut d’exploitation
Le résultat brut d’exploitation s’accroît de 9,3% passant de 5,16
milliards de dirhams en 2010 à 5,64 milliards de dirhams en 2011.
Cette amélioration résulte essentiellement de l’accroissement de
734,8 millions de dirhams du PNB et la hausse de 232 millions
de dirhams des charges générales d’exploitation.
Résultat courant
Le résultat courant totalise, à fin décembre 2011, 4,63 milliards
de dirhams au lieu de 4,35 milliards de dirhams une année
auparavant, marquant une progression de 6,3%.
Les dotations aux provisions nettes des reprises se sont élevées
à 937,4 millions de dirhams, en hausse de 240,3 millions de
dirhams par rapport à l’année 2010.
Par ailleurs, les dotations clientèles nettes de reprises sont
de 227,6 millions de dirhams en baisse de 32,1% par rapport à
2010 (-107,7 millions de dirhams).
Le taux de couverture des créances en souffrance par les provisions
s’établit à 81,3% en 2011.
Résultat net
Au final, le résultat net ressort, à l’issue de l’année 2011, à 3,2 milliards
de dirhams au lieu de 3,0 milliards de dirhams en 2010, marquant
une hausse de 4,9%.
Le ROE s'établit à fin 2011 à 17,2%, en baisse de 0,6 point.
Le ROA se fixe à 1,3% en quasi-stagnation par rapport à 2010.
Fonds propres
Les fonds propres relatifs à l’exercice 2011, hors résultat net, se
sont établis à 18,30 milliards de dirhams au lieu de 16,83 milliards
de dirhams en 2010, soit une hausse de 8,7%.
Total bilan
A fin décembre 2011, le total bilan a totalisé 253,33 milliards de
dirhams contre 227,46 milliards de dirhams en 2010, soit une
hausse de 11,3%.
Affectation du résultat
Résultat net de l’exercice
Mise en réserve légale
Mise en réserve d’investissement
Report des exercices précédents
Bénéfice distribuable
Répartition
Dividende statuaire
Somme nécessaire pour porter le dividende
par action à 8,5 Dh
Soit un total de distribution de
Mise en réserves extraordinaire
Report à nouveau
3 154 677 298,62
6 881 327,87
3 161 558 626,49
115 797 576,00
1 524 668 084,00
1 640 465 660,00
1 515 000 000,00
6 092 966,49
Activité et résultats des filiales
Sociétés de Financement Spécialisées
Wafasalaf
Au courant de l’année 2011, le marché des crédits à la consommation
a évolué dans un environnement marqué par l’entrée en application
d’un changement règlementaire important relatif à la protection
du consommateur.
priorités, Wafasalaf a poursuivi son plan de développement d’agences.
L’année 2011 a vu l’ouverture de 2 nouvelles agences : dans les villes
de Beni-Mellal et Laayoune, portant son réseau à 43 agences dont 15
dédiées au financement automobile et à l’équipement de la maison.
Côté résultats, le produit net bancaire s’est accru de 3,7% s’établissant à
1 050,7 millions de dirhams. Pour sa part, le résultat brut d’exploitation
s’est fixé à 740,65 millions de dirhams en appréciation de 1,8%
comparativement à l’année précédente. Le coefficient d’exploitation
s’est établi à 29,5% en 2011 au lieu de 28,2% en 2010. Au final, le
résultat net ressort à 335,7 millions de dirhams.
Wafabail
Après avoir observé un ralentissement en 2010, le secteur du crédit
bail affiche, à fin décembre 2011, un retour à la croissance avec une
production globale de 14,8 milliards de dirhams, en hausse de 3,7%.
Cette progression recouvre, néanmoins, des évolutions fortement
disparates chez les opérateurs du secteur enregistrant pour certains
un recul significatif et pour d’autres des progressions sensibles.
Wafabail se distingue, à ce titre, par la meilleure performance du
secteur avec une croissance de sa production annuelle de 16,0%
s’établissant ainsi à 4,2 milliards de dirhams au 31 décembre
2011. Cette réalisation traduit un positionnement amélioré sur les
différents segments de la clientèle, et ce aussi bien au niveau de
la clientèle classique (GE et PME) qu’au niveau de la clientèle des
PP et TPE. Cette position a été atteinte grâce à une forte synergie
avec le réseau d’Attijariwafa bank et une expertise métier éprouvée.
De ce fait, la filiale confirme son leadership sur le secteur du crédit
bail avec une part de marché de 28,2% à fin décembre 2011.
En termes d’encours financier, celui-ci s’élève à 10,4 milliards de
dirhams, en accroissement de 13% en comparaison avec fin 2010.
Ainsi, la part de marché en encours financier se fixe à 25% au
31 décembre 2011.
En termes de rentabilité, le produit net bancaire financier enregistre,
à fin 2011, une évolution positive de 5,7% par rapport à 2010,
atteignant 280,9 millions de dirhams. Le coefficient d’exploitation
financier se stabilise à 24% alors que le résultat brut d’exploitation
financier s’apprécie pour sa part de 4,7% à 214 millions de dirhams.
La filiale clôture l’exercice 2011 avec un résultat net financier de
108,3 millions de dirhams en progression de 16,2%.
Au niveau activité, l'encours de financement des ventes automobiles
du marché à progressé, à fin 2011, de 4,3%. Le marché du véhicule
neuf a clôturé l’année 2011 avec une progression de 8,4%.
La filiale leasing du Groupe Attijariwafa bank a mis en place, durant
l’année 2011, un nouveau plan marketing et communication ayant
pour objet :
Le marché de financement de l’équipement des ménages a enregistré,
quant à lui, une baisse (-18,5%), à fin 2011, défavorisé notamment
par le secteur des distributeurs généralistes.
• le déploiement de la nouvelle charte graphique de Wafabail ;
Dans ce sillage, Wafasalaf a réalisé une production globale de
9,94 milliards de dirhams, en hausse de 11,0% comparativement
à l’année 2010. Cette évolution a tiré profit de l’accroissement de
20,5% à 5,30 milliards de dirhams de la production gérée. Pour sa
part, l’encours global a progressé de 11,9% s’établissant à 21,40
milliards de dirhams faisant suite à la hausse respective de 24,9%
à 8,79 milliards de dirhams de l’encours géré et l’amélioration de
4,4% à 12,61 milliards de dirhams de l’encours porté.
En termes de développement commercial, Wafasalaf a poursuivi
ses actions à travers le lancement de campagnes publicitaires et
le développement et la diversification de ses offres de produits et
de services. L’objectif étant de maintenir sa position de leader en
termes d’innovation produits et de stimuler son activité commerciale.
Wafasalaf a consolidé son leadership dans le crédit à la consommation
avec une part de marché de 30,3% en production et de 30,2% en
encours à fin décembre 2011.
Faisant de la proximité géographique avec ses clients une de ses
• Et, le Lancement de la campagne institutionnelle.
Par ailleurs, l’année 2011 a également été marquée par la poursuite
de la mise en œuvre d’importants projets structurants visant une
meilleure efficacité opérationnelle et une bonne maîtrise des risques
à travers la transformation du système d’information. Aussi des
projets visant l’alignement aux contraintes réglementaires ont été
mis en place.
Wafa Immobilier
Grâce à la bonne tenue du marché du moyen standing et de celui
du logement social, le secteur de l’immobilier s’est affirmé comme
un levier de croissance économique marocaine en 2011.
Dans ce contexte, Wafa Immobilier a renforcé son positionnement
de leader du financement du crédit logement et de la promotion
immobilière. Tirant profit des synergies avec le groupe Attijariwafa bank
et de la stratégie du « cross selling » adoptée par ce dernier, la
filiale immobilière s’est octroyée une part de marché de 24,3%, en
progression de 0,65 point à fin décembre 2011 (Ces encours sont
portés par Attijariwafa bank et gérés par Wafa Immobilier).
97
Rapport de Gestion
Wafa Immobilier a procédé, au terme de l’année 2011, à la
gestion de 110 872 dossiers de crédits contre 99 020 une année
auparavant. L’encours acquéreur a évolué de 12,4% passant de
29,1 milliards de dirhams à fin 2010 à 32,7 milliards de dirhams
à fin 2011. L’encours de la promotion immobilière a progressé,
quant à lui, de 16,8% pour s’établir à 5,2 milliards de dirhams
au 31 décembre 2011 (encours gérés par Wafa Immobilier).
Wafa Immobilier continue, ainsi, d’œuvrer auprès des acquéreurs et
des promoteurs pour favoriser l’accès au logement afin d’optimiser
ses services en matière de financement et d’assistance. Elle
a également remporté l’appel d’offre, lancé par Al Barid Bank
relatif à la gestion des crédits immobiliers déployés au niveau
de son réseau d’agences.
L’année 2011 a été caractérisée par plusieurs évènements, en
l’occurrence :
• le lancement de plusieurs chantiers stratégiques et la
signature de nombreuses conventions avec d’importants
groupes privés et publics ;
• et, le lancement d’une campagne institutionnelle ayant pour
accroche « Engagés à vos côtés pour un meilleur accès au
logement ».
Par ailleurs, Wafa Immobilier a consolidé ses relations privilégiées
avec ses partenaires à travers (i) une présence soutenue à
différents salons immobiliers au Maroc et à l’Etranger ; (ii) le
sponsoring d’évènements sportifs culturels ou sociaux et (iii) une
participation à de multiples « journées débats » médiatisées en
coordination avec les grands opérateurs du marché immobilier
au Maroc.
En termes de résultats, le produit net bancaire de Wafa Immobilier
s’est élevé à 218,8 millions de dirhams à fin décembre 2011,
en progression de 6%. Le résultat net s’est fixé à 58,1 millions
de dirhams contre 53,4 millions de dirhams en 2010, soit une
augmentation de 9%.
Wafacash
En 2011, Wafacash a évolué dans un contexte marqué par une
concurrence accrue avec l’arrivée de nouveaux entrants et le
partenariat de Western Union et Money Gram avec plusieurs
opérateurs sur la place financière marocaine. Wafacash a continué
à conforter sa position sur le marché en tant que leader des
transferts de fonds sur le marché marocain.
Au niveau de l’activité commerciale, plusieurs évènements ont
marqué l’activité de Wafacash en 2011, dont essentiellement :
• le lancement du produit Pay Cash ;
• le lancement du paiement sur internet pour la carte Floussy ;
• le lancement du transfert international Mobile to Cash (Allo
Cash) ;
• le lancement du transfert Compte to Cash avec Attijariwafa bank ;
• la signature de nouveaux partenariats ;
• et, l’ouverture de 99 nouvelles agences.
L’activité a enregistré, pour sa part, un accroissement de 30%
des flux traités par Wafacash, pour atteindre 29,6 milliards de
dirhams. Le nombre de transactions s’est élevé à 10,5 millions
de transactions, en progression de 33% par rapport à 2010.
Les évolutions enregistrées, par type de produit, ressortent
comme suit :
• le transfert international a évolué de 20% en nombre de
transactions;
98
• le transfert national s’est accru de 36% en nombre de
transactions;
• et, le change manuel s’est apprécié de 9% en nombre de
transactions.
En termes de résultats, le produit net bancaire se chiffre à 184,6
millions de dirhams, contre 163 millions de dirhams en 2010,
soit une évolution de 13%.
Le résultat net ressort à 52,6 millions de dirhams, en accroissement
de 20% et ce en dépit de l’augmentation de 25% des charges
en lien avec les programmes d’investissement effectués par
Wafacash.
En termes de perspectives, Wafacash envisage de poursuivre
sa politique de spécialisation dans les métiers des transferts.
Bénéficiant d’une bonne position concurrentielle, elle continue
à développer et diversifier son offre produits en fonction des
besoins latents de sa clientèle.
Attijari Factoring Maroc
Au courant de l’année 2011, Attijari Factoring a connu une évolution
favorable au niveau de l’ensemble de ses lignes de métiers :
• l’activité domestique a enregistré une bonne performance. Sa
production a marqué un bond de 47% passant de 4 029 millions
de dirhams à 5 939 millions de dirhams. Cette progression est
le fruit de la diversification sectorielle et de l’optimisation des
contrats existants, d’une meilleure valorisation des contrats
existants et du démarrage d’importants contrats avec de
grandes entreprises ;
• le segment export a, quant à lui, clôturé l’année avec une
amélioration de 9% de sa production et ce malgré une baisse
significative de l’activité au titre du deuxième semestre 2011.
Le marché de l’export reste caractérisé par une forte volatilité
de la demande émanant des donneurs d’ordre étrangers
situés essentiellement en Europe notamment en raison de la
poursuite des retombées de la crise financière et économique.
La production est ainsi passée de 593 millions de dirhams en
2010 à 643 millions de dirhams en 2011 ;
• en revanche, la production de l’activité import a reculé de
75%. Cette baisse reste liée à la demande de ses principaux
correspondants étrangers et de la qualité du risque des
opérations.
Au niveau des indicateurs, le PNB s’est accru de 26% à 53,3 millions
de dirhams grâce essentiellement au bon comportement des
intérêts perçus et dans une moindre mesure des commissions.
En dépit de la hausse de 17% des charges générales d’exploitation,
le résultat net ressort à 25,9 millions de dirhams en accroissement
de 34% par rapport à l’année 2010.
Wafa LLD
En 2011, le marché de la Location de Longue Durée laisse
apparaître une bonne performance. Les ventes de véhicules
neufs ont totalisé, à fin décembre 2011, 112 099 véhicules
vendus au lieu de 103 463 une année auparavant, marquant
une progression de 8,4%.
Toutefois, conformément à la note circulaire du 1er ministre,
interdisant aux administrations publiques l’achat et la LLD
des véhicules de service pour l’exercice 2011, les appels d’offre
émanant de ce secteur ont été considérablement réduits.
Dans ce contexte, Wafa LLD a totalisé en 2011 un parc géré
de 4 074 véhicules suite à la mise à la route de 762 nouveaux
véhicules et à la cession de 787. Sa part de marché estimée est
ainsi évaluée à plus de 20%.
Côté résultats, Wafa LLD a réalisé, à fin 2011, un chiffre d’affaires
de 176,4 millions de dirhams, contre 165,3 millions de dirhams
en 2010, en progression de 6,7%. L’année s’est soldée par un
bénéfice net de 7,9 millions de dirhams.
Filiales de la Banque des Marchés et de la
Banque de Financement et d'Investissement
Corporate Finance : Attijari Finances Corp
Au cours de l’exercice 2011, la banque d’affaires Attijari Finances
Corp. a renforcé son leadership en matière de conseil en
fusion-acquisition, en conseillant avec succès les opérations
stratégiques ci-après :
• Conseil de la société DAR SAÂDA (filiale du groupe
PALMERAIE HOLDING) spécialisée dans le développement et
la commercialisation de projets de logements sociaux et de
moyen standing, dans le cadre d’un placement privé par voie
d’augmentation de capital pour un montant de 1,1 milliard
de dirhams ;
• Conseil de la Société Nationale de Réalisation et de Gestion
des Stades (SONARGES) dans le cadre de l’élaboration et la
définition d’un schéma de financement optimal pour les besoins
des stades de Marrakech, Tanger, Agadir et Casablanca ;
• Conseil du groupe Attijariwafa bank dans le cadre de
l’acquisition de 51% du capital de la Société Commerciale
de Banque Cameroun (SCB) ;
• Conseil de l’État marocain dans le cadre de la privatisation de
la Société des Sels de Mohammedia (SSM) pour un montant
de 655 millions de dirhams ;
• Conseil de la Royal Air Maroc (RAM) dans le cadre de la
cession de la totalité de sa participation dans le capital de
la société MATIS ;
• Conseil du Groupe OCP dans le cadre de son partenariat
avec le Groupe Yara. Ce partenariat portera, notamment,
sur l’acquisition de 50% du complexe industriel et portuaire
du Groupe Yara à Rio Grande (Sud du Brésil) qui comprend
une unité de production d'engrais phosphatés, le plus grand
terminal d'engrais de la région, ainsi que des capacités de
stockage d'engrais ;
• Conseil de Intelcia Group dans le cadre du financement
de l’acquisition de l’intégralité du capital de la société The
Marketingroup.
Sur le volet des opérations de marché, la banque conseil a
maintenu, au titre de l’exercice 2011, son positionnement sur
le marché Actions (Equity Capital Market) et celui de la dette
privée (Debt Capital Market) en dénouant avec succès les
opérations suivantes :
• Conseil de la société Managem dans le cadre de son
augmentation de capital en numéraire d’un montant de
878 millions de dirhams ;
• Conseil de la société Auto-Hall dans le cadre de son
augmentation de capital par conversion optionnelle des
dividendes exceptionnels en actions nouvelles d’un montant
de 118 millions de dirhams ;
• Conseil de la société Autoroutes du Maroc dans le cadre de
l’émission d’un emprunt obligataire d’un montant de 1,0 milliard
de dirhams (5ème et dernière émission obligataire relative
à un programme global d’un montant de 7,0 milliards de
dirhams levé entre 2009 et 2011) ;
• Conseil du groupe Attijariwafa bank dans le cadre d’une
émission obligataire subordonnée d’un montant de 1,0 milliard
de dirhams ;
• Conseil du Groupe OCP dans le cadre d’une émission obligataire
d’un montant de 2,0 milliards de dirhams ;
• Conseil de la société Alliances Développement Immobilier
(ADI) dans le cadre d’une émission obligataire d’un montant
de 1,0 milliard de dirhams ;
• Conseil de l’Office National des Chemins de Fer (ONCF)
dans le cadre d’une émission obligataire d’un montant de
1,5 milliard de dirhams.
Intermédiation boursière : Attijari Intermédiation
Après avoir enregistré une performance de 21,1% en 2010, la
Bourse de Casablanca enregistre en 2011 un repli de 12,8% à
11.027,65 points pour le MASI flottant.
Au niveau transactionnel, la bourse a traité un volume d’affaires
de 205,7 milliards de dirhams en baisse de 13,8% par rapport
à fin décembre 2010. Par compartiment, le Marché Actions
totalise 102,6 milliards de dirhams de transactions en baisse de
37,2% par rapport à l’année dernière et dont 68,6% sont traités
sur le Marché Central.
Au terme de l’année 2011, Attijari Intermédiation draine un volume
global de 90,7 milliards de dirhams contre 205,7 milliards de
dirhams traités par la Place de Casablanca, dégageant ainsi
une part de marché de 44,1%.
Sur le Marché Central Actions, Attijari Intermédiation réalise
une part de marché de 25,5% pour un volume de 17,9 milliards
de dirhams.
En 2011, Attijari Intermédiation a réalisé un chiffre d’affaires
de 38,8 millions de dirhams en baisse de 62,2% par rapport à
2010. Le résultat net recule de 71,3% s’établissant à 15,6 millions
de dirhams.
Analyse et Recherche
En cette année 2011, l’activité Analyse et Recherche s’est enrichie
par une couverture régulière et élargie à de multiples sujets,
confirmant ainsi son rôle de « think tank » du Groupe Attijariwafa.
A travers plus d’une vingtaine de périodiques et des notes de
recherche sectorielles et thématiques approfondies, l’Analyse
et Recherche a su imposer une ligne éditoriale et faire preuve
d’une grande compétence dans les sujets traités au profit du
Groupe et de sa clientèle. L’indice de confiance ATI qui s’est
rapidement imposé comme baromètre pour l’ensemble de la
place financière de Casablanca en est une parfaite illustration.
Intermédiation boursière : Wafa Bourse
Spécialisée dans l’intermédiation boursière en ligne, Wafa Bourse
continue à mettre à la disposition de sa clientèle une panoplie
de services diversifiés.
En 2011, Wafa Bourse a poursuivi sa politique d’innovation et
d’amélioration en termes de services proposés aux clients. La
société a ainsi déployé une nouvelle plateforme technologique
permettant à ces derniers d’accéder à une gamme plus large
de services et produits d’épargne. Dans cette perspective,
les clients ont pu disposer de comptes « Plans Epargne en
Actions » et participer à travers le site web de Wafa Bourse
aux introductions en bourse qui ont eu lieu en 2011 notamment
celles de JET ALU et S2M.
Cette stratégie lui a permis de confirmer son positionnement de
spécialiste de la bourse en ligne et de drainer 29% des volumes
réalisés sur ce marché. En 2011, Wafa Bourse a réalisé un chiffre
d’affaires de 4,4 millions de dirhams.
99
Rapport de Gestion
Gestion d’actifs : Wafa Gestion
Dans un contexte de rude concurrence, Wafa Gestion a affiché, à
fin 2011, un encours sous gestion de 66 517 millions de dirhams
contre 63 009 millions de dirhams une année au préalable, soit
une progression de 5,6%.
En termes d'encours moyens, Wafa Gestion a clôturé l'exercice
2011 avec 64 528 millions de dirhams, affichant une progression
de 7,25% par rapport à 2010.
Wafa Gestion confirme à nouveau sa position de leader de la
gestion d'actifs au Maroc avec une part de marché de 28,8%
en amélioration de 80 points de base par rapport à fin 2010.
Le marché de la gestion collective, qui a accueilli une nouvelle
société de gestion indépendante en 2011, a progressé de 2,7%
en encours fin de période.
Pour Wafa Gestion, l’année 2011 a été marquée par les éléments
suivants :
• le lancement du Plan d’Epargne Actions (PEA) en collaboration
avec la Banque des Particuliers et des Professionnels avec
deux fonds éligibles (Attijari Actions et Attijari Moucharaka) ;
À travers les fonds d’investissement sous sa gestion, Attijari
Invest offre, pour chacune des étapes de la vie d’une entreprise,
des solutions d’accompagnement et des tickets d’intervention
ajustés pour répondre aux besoins de capitaux de toutes les
entreprises quelque soit leur taille.
En matière organisationnelle, Attijari Invest est structurée en trois
pôles d’activités : Private Equity, Real Estate et Infrastructure.
Dans sa dimension Ressources Humaines, Attijari Invest
s’est attelée à renforcer ses équipes opérationnelles par des
compétences dont l’expérience et l’approche proactive permettent
d’identifier de réelles opportunités d’investissement et d’en
accélérer la réalisation.
Wafa Assurance
Le secteur des assurances
• l’adjudication suite à l'appel d'offres lancé par la Caisse
Marocaine de Retraite (CMR) pour la gestion d'un OPCVM
dédié actions ;
L’année 2011 a été marquée par la signature effective du contrat
programme du secteur des assurances pour la période 2011-2015.
Ce contrat programme s’articule autour de cinq axes principaux :
• le démarrage de la gestion du fonds obligataire dédié à DAR
AD-DAMANE remportée suite à un appel d'offres ;
• l’élargissement de la protection des populations et des biens ;
• la signature de 2 nouveaux mandats de gestion pour des fonds
dédiés à des personnes physiques ;
• le démarrage du projet « Âge d’Or Symphonie » avec
Wafa Assurance (Contrat en Unités de Comptes).
L'exercice 2011 a été également marqué par l’upgrade de
la notation de Wafa Gestion attribuée par Fitch Ratings qui
passe de M2 (mor) à M2+ (mor). Cette performance a permis
à Wafa Gestion de devenir la première société de gestion au
Maroc à être notée M2+ (mor).
Ces réalisations ont permis à Wafa Gestion de dégager un chiffre
d’affaires 2011 de 252,8 millions de dirhams en amélioration
de 3,0% par rapport à l’exercice précédent, un résultat brut
d’exploitation de 95,8 millions de dirhams et un résultat net
de 69,6 millions de dirhams.
Restructuration et Capital Investissement : Attijari Invest
Attijari Invest a réussi, au cours de l’année 2011, à confirmer sa
position parmi les leaders du Capital Investissement au Maroc en
réussissant le closing de deux nouveaux fonds d’investissement :
• la « Foncière Emergence » est un fonds d’investissement doté
de 1,05 milliard de dirhams et dédié à l’acquisition et/ou le
développement d’actifs immobiliers industriels, logistiques
ou de bureau. Les actifs de la Foncière seront principalement
localisés dans des Plateformes Industrielles Intégrées (P2I)
telles que définies par le Pacte National pour l’Emergence
Industrielle (PNEI).
• le « 3P » Fund est un fonds d’investissement doté de 400 millions
de dirhams au premier closing. Il est l’un des deux fonds publics
privés destinés au financement des PME marocaines à fort
potentiel de développement initié par la Caisse Centrale de
Garantie à l’initiative du Ministère de l’Industrie, du Commerce
et des Nouvelles Technologies.
100
Dans le cadre du développement, des réflexions sont menées
et ce en association avec des partenaires financiers et
stratégiques de premier rang sur la structuration de nouveaux
fonds d’investissement dédiés au développement régional en
Afrique, l’infrastructure et l’énergie.
• l’amélioration de la qualité des prestations et des services et
le renforcement de la prévention ;
• le renforcement de la contribution du secteur au financement
de l’économie ;
• le rayonnement du secteur à l’international, en particulier
au niveau régional ;
• et la consolidation des fondamentaux des compagnies
d’assurance.
Sur le plan réglementaire, deux changements principaux sont
intervenus en 2011 et concernent :
• les sociétés de financement qui sont désormais autorisées
à commercialiser des produits d’assurance Vie et Invalidité
adossés aux opérations de crédit ;
• et les victimes des accidents du travail dont la procédure
d’indemnisation a été allégée par la loi qui instaure de nouveaux
aménagements en faveur des bénéficiaires.
S’agissant de la fiscalité des assurances, deux changements
significatifs ont marqué l’exercice :
• la suppression de la taxe sur les contrats de capitalisation ;
• et, la baisse de 12% à 8% de la contribution au fond de
majoration des rentes accidents du Travail.
L’activité de Wafa Assurance
Faits marquants 2011
Sur le marché de l’Automobile
Wafa Assurance a lancé en 2011 deux nouveaux produits « Wafa
OTO Commerçants & professions libérales » et « Wafa OTO
MOUADDAF ». De plus, la gamme de produits Automobile a
été enrichie d’une garantie inondation.
Le lancement de ces produits s’est accompagné de campagnes
de communication ciblées et d’une présence active sur internet.
Parallèlement, le réseau de distribution a été renforcé pour
soutenir le développement commercial de la compagnie. Ainsi
le réseau exclusif d’agents et bureaux directs atteint 187 à fin
décembre 2011, soit 32 points de vente de plus que 2010 et le
nombre de courtiers partenaires a été porté à 176 partenariats
contre 144 à fin 2010.
Sur le marché de l’Entreprise
Le développement sur le marché de l’Entreprise s’est poursuivi
en 2011 grâce à :
Les résultats
Chiffre d’affaires
Wafa Assurance a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires global
de 5 280 millions de dirhams, en hausse de 17,4% par rapport
à l’exercice 2010.
Le chiffre d’affaires de l’activité Vie a atteint 2 828 millions de
dirhams, soit une hausse de 25,1% sur l’exercice.
• un très bon renouvellement 2011 avec un taux de captation
important des affaires en renégociation lors du dernier
trimestre 2010 ;
Cette hausse est portée par l’activité Epargne qui a bénéficié du
rebond en bancassurance à la faveur d’une offre mieux adaptée
aux différents besoins des clients et le succès enregistré à
l’occasion des deux challenges lancés en 2011 à travers le
réseau Attijariwafa bank .
• et, au renforcement du nombre de Grandes Entreprises de
référence clientes de Wafa Assurance.
L’activité Décès, quant à elle, a enregistré une croissance de
9,4% portant son chiffre d’affaires à 627 millions de dirhams.
Parallèlement, la tendance à la baisse des tarifs constatés sur
le marché de l’entreprise s’est confirmée en 2011.
En Non-Vie, le chiffre d’affaires s’établit à 2 452 millions de
dirhams, en hausse de 9,6% par rapport à l’exercice 2010. Cette
performance s’explique tant par les réalisations sur le marché
de l’Entreprise que sur le marché de l’Automobile.
Adhésion de Wafa Assurance au réseau INI (« International
Network of Insurance ») :
Wafa Assurance est la 1ère compagnie en Afrique à rejoindre le
réseau INI en tant que « Producing Member »
Wafa Assurance peut à ce titre dialoguer au Maroc avec des
entreprises clientes ayant des besoins d’assurance à l’étranger
et concevoir les couvertures les plus appropriées pour les filiales
étrangères de ces entreprises. Les compagnies partenaires d’INI
à l’étranger émettent ensuite la police locale, qui pourra être
réassurée en tout ou en partie par Wafa Assurance.
Sur le marché « Vie »
La compagnie a connu une croissance soutenue en 2011, tirée
par le réseau Attijariwafa bank. Wafa Assurance conforte ainsi sa
position de leader du marché Vie, leadership qui prend appui sur :
• une offre de produits désormais mieux adaptée aux différents
besoins de ses clients ;
• un nouveau modèle opérationnel Bancassurance avec le
réseau Attijariwafa bank ;
Prestations et frais
Les prestations et frais globaux s’élèvent à 4 484 millions de
dirhams en 2011, en hausse de 10,1% par rapport à 2010.
Les prestations et frais Non-Vie atteignent 1 571 millions de
dirhams en 2011, stable par rapport à 2010 malgré la croissance
de l’activité. Cela est du à l’amélioration de la sinistralité en
l’absence de sinistres importants en dommage aux biens.
En Vie, les prestations et frais s’établissent à 2 913 millions de
dirhams en 2011, en hausse de 16,5% par rapport à 2010. Cette
évolution fait suite à la forte augmentation de la production en
Epargne atténuée par une charge de revalorisation des contrats
en baisse en 2011.
Charges techniques d’exploitation
Les charges techniques d’exploitation ressortent à 788 millions de
dirhams en 2011, en augmentation de 12,2% par rapport à 2010.
• un réseau de vente performant ;
Les charges d’acquisition progressent de 11,2%, à 428 millions
de dirhams en 2011.
• et, une infrastructure informatique Vie refondue.
Cette progression est consécutive à :
Par ailleurs, les contrats Wafa Assurance ont bénéficié au titre
de l’exercice 2010 d’un rendement de 5,15% pour la nouvelle
génération de contrats et 4,95% pour l’ancienne.
• un taux de commission moyen stable en Non-Vie, à 12% des
primes acquises contre 11,9% en 2010 ;
Lancement de l’activité d’assistance
• et un taux de commission moyen en Vie en baisse de 0,7
points à 4,7% des primes acquises sous l’effet du mix produit.
Le lancement de l’activité d’assistance en partenariat avec
Attijariwafa bank, Wafa Assurance et Inter Mutuelles Assistance,
a été matérialisé en juin 2011 par l’agrément de Wafa IMA
Assistance.
Les charges de gestion s’élèvent à 360 millions de dirhams en
2011, en hausse de 13,8% par rapport à 2010.
Le démarrage effectif de cette activité à l’occasion de la
campagne MRE s’est accompagné d’une campagne de presse
institutionnelle et produits.
En Vie, les frais de gestion de l’activité Epargne rapportés aux
encours moyens passent de 0,43% en 2010 à 0,53% en 2011
en raison de l’actualisation des clés de répartition et la faible
progression des encours.
Sur le plan du capital humain et de l’organisation
En 2011, Wafa Assurance a poursuivi son programme de
recrutement afin de soutenir la croissance de ses activités.
40 nouveaux postes ont ainsi été pourvus, portant l’effectif
total de la compagnie à 491 personnes au terme de l’exercice.
Par ailleurs, Wafa assurance a poursuivi son effort de formations
des équipes, au moins un salarié sur 2 a bénéficié d’une action
de formation en 2011, et un programme de formation au
management a été dispensé à tous les managers.
En Non-Vie, le taux de frais de gestion est resté stable à 11,8%
des primes acquises.
Pour l’activité Décès, le ratio reste stable à 3,6% des primes
acquises.
Coût de la réassurance
Le coût de la réassurance s’établit à 118 millions de dirhams
en 2011, en hausse de 91 millions de dirhams par rapport à
2010. Cette augmentation est due à l’activité Non-Vie dont le
coût de réassurance ressort à 175 millions de dirhams contre
29 millions de dirhams en 2010.
Cette hausse s’explique par l’absence de sinistres importants
courant 2011 susceptibles de faire jouer les protections prévues
dans nos traités de réassurance.
101
Rapport de Gestion
Résultat des placements
les crédits, à fin décembre 2011.
Le résultat des placements a reculé de 9,3% en 2011, à 1 211
millions de dirhams.
En termes de résultats, le PNB s’est chiffré à 1,0 milliard de
dirhams en 2011 en amélioration de 5,2% par rapport à 2010.
Le résultat net a marqué un recul de 49,5% pour s’établir à
176,4 millions de dirhams en raison notamment du paiement
à partir de 2011 de l'IS.
Compte tenu des plus-values de cession réalisées par la
compagnie, cette baisse du résultat financier global reste
contenue malgré le repli de 13% du marché actions.
Le résultat des placements affectés à l’activité Non-Vie ressort
à 716 millions de dirhams en 2011, en hausse de 10,0% sous
l’effet des plus-values réalisées.
En Vie, le résultat financier s’établit à 489 millions de dirhams,
en baisse de 16,0% car la baisse du marché actions n’a été que
partiellement compensée par les plus-values.
Provisions techniques
Les provisions techniques progressent de 6,3% et passent à
19 113 millions de dirhams à fin 2011 contre 17 972 millions
de dirhams à fin 2010.
Ces provisions techniques sont composées à hauteur de 7 007
millions de dirhams d’engagements au titre de l’activité Non-Vie
et 12 106 millions de dirhams en Vie, soit une augmentation
respectivement de 7,8% et 5,9% sur l’exercice 2011.
Résultats
Au terme de l’exercice 2011, les activités Non-Vie et Vie de la
compagnie affichent un bénéfice avant impôts de 1 152 millions
de dirhams contre 934 millions de dirhams en 2010, soit une
hausse de 23,3%.
Ce résultat provient à hauteur de 890 millions de dirhams de
l’activité Non-Vie et 262 millions de dirhams de l’activité Vie.
En Non-Vie, l’amélioration du résultat est de 15,9% et provient
tant de la composante technique pure que du financier.
En Vie, le résultat affiche une hausse de 57,4%, issue à parts
égales des activités Epargne et Décès.
Compte tenu d’un déficit non technique de 6 millions de dirhams
et après intégration d’une charge d’Impôts sur les sociétés de
336 millions de dirhams, la compagnie dégage un bénéfice
net sur l’exercice 2011 de 810 millions de dirhams contre 724
millions de dirhams au terme de l’exercice précédent, soit une
progression de 11,8%.
Filiales en Afrique
Les filiales de la Banque de Détail à l’International ont clôturé
l’exercice 2011 avec des réalisations favorables, en ligne avec
les budgets prévus initialement dans le cadre de la stratégie
de la banque :
Maghreb Arabe
Le Maghreb Arabe est couvert par Attijari bank Tunisie et Attijari
bank Mauritanie.
Au cours de l’année 2011, Attijari bank Tunisie a évolué dans
un environnement instable marqué par les retombées du
Printemps Arabe.
Dans ce sillage, les dépôts ont atteint 18,4 milliards de dirhams
en 2011 en régression de 1% comparativement à l’année 2010.
De son côté, l’encours des crédits a marqué une croissance
de 16,4% passant de 16,2 milliards de dirhams en 2010 à 18,9
milliards de dirhams en 2011. La part de marché d’Attijari bank
Tunisie s’est ainsi établie à 9,2% pour les dépôts et à 8,1% pour
102
Par ailleurs, Attijari bank Tunisie a poursuivi son plan de
développement du réseau et des ressources humaines. La
filiale tunisienne a étoffé son réseau avec l’ouverture de dix
nouvelles agences en 2011, pour le porter à 179. En parallèle,
elle a recruté, au courant de l’année, 111 personnes hissant
l’effectif total à 1 600 à fin 2011.
Les ressources d’Attijari bank Mauritanie se sont élevées à 933
millions de dirhams au 31 décembre 2011, en hausse de 30% en
glissement annuel. La banque mauritanienne a octroyé 414,7
millions de dirhams de crédits en 2011 contre 246,3 millions
de dirhams une année auparavant, soit un accroissement de
68,4%. Son PNB s’est renforcé de 17,2% à 54,4 millions de
dirhams et son résultat net s’est raffermi de 119,3% à 12,3
millions de dirhams.
Zone UEMOA
Le Groupe Attijariwafa bank est présent dans la région UEMOA
à travers ses implantations au Sénégal (CBAO et CDS), en Côte
d’Ivoire (SIB), au Mali (BIM), au Burkina Faso et en Guinée Bissau.
A fin 2011, les dépôts et les crédits de CBAO totalisent
respectivement 8,3 milliards de dirhams et 6,3 milliards de dirhams,
en décélération de 6,5% et de 8,9%. En termes de résultats, le
CBAO réalise un PNB de 784,2 millions de dirhams à fin 2011
au lieu de 745 millions de dirhams une année auparavant, soit
une évolution de 5,3%. Son résultat net ressort à 76,3 millions
de dirhams, en baisse de 41,2%.
Au 31 décembre 2011, le CDS voit ses ressources baisser de 6,5%
à 1,6 milliards de dirhams. En revanche, ses crédits s’améliorent
de 5,1% à 1,7 milliard de dirhams. Le CDS clôture l’année avec
un PNB de 149,5 millions de dirhams en hausse de 4,8% et un
résultat net de 47,9 millions de dirhams, en progression de 31,9%.
Dans un contexte marqué par la crise ivoirienne et la fermeture
de la banque pendant plus de 2 mois, les ressources de la
SIB s’accroissent de 38,4%, à 4,8 milliards de dirhams et les
crédits de 1,5% à 3,7 milliards de dirhams à fin 2011. Le PNB
et le résultat net se fixent respectivement à 428,7 millions de
dirhams et à 107,0 millions de dirhams, affichant une croissance
de 3,2% et 2,3%.
Au niveau de la BIM, les dépôts atteignent 3,0 milliards de
dirhams, marquant un recul de 4,6% comparativement à 2010
alors que les crédits augmentent de 7,3% à 2,5 milliards de
dirhams. Au 31 décembre 2011, le PNB s’apprécie de 24,4% à
275,4 millions de dirhams et le résultat net se déleste de 6,7%
à 19,7 millions de dirhams.
Zone CEMAC
La zone CEMAC est couverte par les filiales suivantes : l’Union
Gabonaise de Banque, le Crédit du Congo et la Société Commerciale
de Banque Cameroun.
L’acquisition de la SCB Cameroun a été conclue en avril 2011
conformément au protocole d’accord signé avec le Crédit Agricole
France en 2008, par cession effective des actions détenues par ce dernier.
À fin décembre 2011, les ressources et les emplois de l’UGB
marquent une hausse de 5,6% et de 13,6% respectivement pour
s’établir à 4,2 milliards de dirhams et à 2,9 milliards de dirhams.
En termes de résultats, le PNB se chiffre à 422,4 millions de
dirhams, en amélioration de 8,1%. Le résultat net, quant à lui,
recule de 25,1% à 83,5 millions de dirhams.
Les réalisations du CDC, au titre de l’année 2011, se traduisent
par un raffermissement des dépôts de 13,8% à 3,4 milliards de
dirhams et un renforcement des crédits de 38,4% à 1,1 milliard
de dirhams. Le PNB et le résultat net ressortent à 267,3 millions
de dirhams et à 87,8 millions de dirhams respectivement, en
accroissement de 12,6% et de 14,8%.
Au 31 décembre 2011, les ressources de la SCB s’élèvent à
5,6 milliards de dirhams, en amélioration de 16,0% et les crédits
à 3,4 milliards de dirhams, en progression de 16,4%. Son PNB
augmente de 4,9% à 430,8 millions de dirhams et son résultat
net croît de 7,3% à 68,3 millions de dirhams.
Résultats Consolidés
Le Groupe Attijariwafa bank publie depuis le 30 juin 2007 ses
résultats consolidés selon les normes IFRS.
En décembre 2009, le périmètre de consolidation du Groupe s’est
élargi avec l’acquisition de 95% du Crédit du Sénégal, 58,7% de
l’Union Gabonaise de Banque, 91% du Crédit du Congo et de
51% de la Société Ivoirienne de Banque.
En 2010, le périmètre reste inchangé et l’intégration des quatre
nouvelles filiales s’est faite sur une année pleine contrairement
à 2009 où la consolidation des nouvelles acquisitions a été
réalisée à partir du deuxième semestre 2009.
Au courant de l’année 2011, le périmètre se consolide avec la
finalisation de l’opération d’acquisition de SCB Cameroun et la
prise de contrôle de BNP Paribas Mauritanie.
Analyse du bilan consolidé
Au terme de l’année 2011, les dépôts clientèle totalisent
218,8 milliards de dirhams en hausse de 8,6% comparativement
à fin 2010. Cette progression se ventile comme suit :
• les dépôts BMET augmentent de 5,7% à 166,2 milliards de
dirhams ;
à la juste valeur par résultat de 7,7% et par les actifs financiers
disponibles à la vente. Ces trois rubriques contribuent ensemble
à 85,4% du total bilan.
L’augmentation de 36,8 milliards de dirhams de l’actif découle
essentiellement des éléments ci-après :
• la hausse de 15,2% à 230,68 milliards de dirhams des prêts
et créances sur la clientèle ;
• et, l’accroissement de 51,9% à 36,11 milliards de dirhams des
actifs financiers à la juste valeur par résultat.
En contrepartie, l’augmentation du passif est principalement
redevable à :
• la progression de 8,6% à 218,82 milliards de dirhams des
dettes envers la clientèle, lesquelles représentent, à elles
seules, 63,7% du total bilan ;
• la hausse de 50,6% à 34,66 milliards de dirhams des dettes
envers les établissements de crédits et assimilés lesquelles
participent pour 10,1% du total passif ;
• l'augmentation de 31,5% à 15,61 milliards de dirhams des
titres de créances émis, lesquels contribuent pour 4,6% du
total bilan.
Les fonds propres consolidés
Les fonds propres consolidés totalisent 30,3 milliards de dirhams,
en hausse de 8,1% comparativement à l’année précédente.
Analyse des résultats consolidés
Le produit net bancaire consolidé
Au 31 décembre 2011, le produit net bancaire consolidé du
groupe Attijariwafa bank affiche une progression de 8,3% à 15,88
milliards de dirhams. Cette évolution recouvre :
• une augmentation de 9,7% à 9,77milliards de dirhams de la
marge d’intérêt ;
• un accroissement de 9,8% à 3,16 milliards de dirhams de la
marge sur commissions ;
• et, un recul de 7,4% à 2,39 milliards de dirhams du résultat
des activités de marché.
En pro-forma3, le PNB augmente de 5,7%.
A fin 2011, la structure du PNB consolidé se présente comme suit :
• les dépôts des SFS s’améliorent de 16,3% à 1,5 milliards de
dirhams ;
Structure du PNB
au 31 décembre 2011
• les dépôts de BDI s’apprécient de 19,3% à 51,1 milliards de
dirhams.
4%
5%
De leur côté, les prêts et créances à la clientèle se chiffrent
à 230,7 milliards de dirhams en augmentation de 15,2% par
rapport à fin 2010. Cette variation découle de :
• les crédits des SFS s’améliorent de 8,7% à 22,7 milliards de
dirhams ;
• les crédits de BDI s’apprécient de 21,5% à 39,7 milliards de
dirhams.
Total bilan
A l’issue de l’exercice 2011, le total bilan du Groupe Attijariwafa bank
totalise 343,5 milliards de dirhams, en hausse de 12,0% par
rapport à fin 2010.
Marge
d’intérêt
Marge sur
commissions
20%
• les crédits BMET augmentent de 14,4% à 165,5 milliards de
dirhams ;
1
Résultats des activités
de marché
%
61
Résultats des autres
activités
Cette forte hausse des différents compartiments du PNB est
redevable aux bonnes réalisations de la banque et une importante
contribution des différentes filiales en 2011.
Le total actif est représenté à hauteur de 67,2% par les prêts
et créances sur la clientèle, de 10,5% par les actifs financiers
103
Rapport de Gestion
Le résultat brut d’exploitation
Le résultat net part du groupe
Le résultat brut d’exploitation (RBE) enregistre une amélioration
de 5,3% à 8,68 milliards de dirhams et de 4,2% à périmètre
constant. Pour leur part, les charges générales d’exploitation
augmentent de 12,3% et le coefficient d’exploitation s’établit
à 45,3%.
En définitive, le résultat net part du groupe ressort à 4,46
milliards de dirhams, en progression de 8,7%. Cette évolution
est le résultat des efforts consentis par les différentes entités
de la banque et des filiales financières, BDI, SFS, et Assurance.
Le coût du risque
Le coût du risque enregistre une baisse de 38,5% à 749,7 millions
de dirhams. Rapporté au total encours, le coût du risque recule
de 0,27 points à 0,31%. De leur côté, les créances en souffrance
s’établissent à 11,63 milliards de dirhams pour un total encours
de 238,76 milliards de dirhams. Le taux de contentialité se replie,
quant à lui, de 0,4 point à 4,9%.
Le résultat net consolidé
Au terme de l’année 2011, le résultat net consolidé du Groupe
franchit pour la première fois la barre des 5 milliards de dirhams
pour s’établir à 5,30 milliards de dirhams, en accroissement de
11,8% comparativement à l’année 2010.
La rentabilité des capitaux propres –ROE- se monte à 21,2% en
2011. Pour sa part, le ratio de la rentabilité rapporté au total
bilan se maintient à 1,5%.
Évolution des contributeurs au Résultat Net Part du
Groupe au 31 décembre 2011
Banque Maroc, Europe et zone
Offshore
+3,3%(1)
Sociétés de Financement
Spécialisées
+14,2%
Assurance
+36,9%
Banque de Détail à
l'International
+51,8%
(1) Après retraitement des plus values exceptionnelles sur cession de
titres (+186 millions de dirhams) enregistrées en 2010.
104
105
gestion GLOBALE
DES RISQUES
2011
Rapport de Gestion
107
Rapport de Gestion
2011
gestion GLOBALE
DES RISQUES
SOMMAIRE
108
108
110
Mission et
Organisation de la
Gestion des Risques
Dispositions
générales
RISQUE DE CREDIT
115
117
119
RISQUE MARCHE
GESTION DU RISQUE
PAYS
RISQUE OPERATIONNEL
ET PLAN DE CONTINUITE
D’ACTIVITE
124
126
Gestion Actif Passif
Pillier III - bâle II
Gestion globale des risques
Mission et organisation de la
gestion des risques
La démarche d’Attijariwafa bank en matière de gestion des
risques s’inscrit dans le cadre des normes professionnelles et
réglementaires, des règles définies au niveau international ainsi
qu’aux recommandations des autorités de tutelles. La gestion
des risques du Groupe est centralisée au niveau de la Gestion
Globale des Risques (GGR), indépendante des Pôles et Métiers
et rapportant directement à la présidence.
Cette configuration consacre le principe de globalité dans la
Gestion des Risques du Groupe et confirme son indépendance
totale vis-à-vis des autres pôles et métiers de la banque . Cette
indépendance lui permet d’assurer une objectivité optimale dans
l’examen des propositions de prises de risque et dans le contrôle.
La GGR a pour principale mission de veiller à couvrir et à superviser
l’ensemble des risques inhérents aux activités du Groupe, de
les mesurer et les contrôler. La fonction exerce un contrôle
permanent, le plus souvent a priori, nettement différencié de celui
de l’Audit Interne, effectué de façon périodique et à postériori.
Ses missions permanentes consistent notamment à formuler
des recommandations en matière de politiques de risque, à
analyser les portefeuilles de crédit avec une vision prospective,
à approuver les crédits aux entreprises et particuliers et les
activités de trading et à garantir la qualité et l’efficacité de
suivi du risque.
Les principaux risques sont identifiés en trois familles :
• risque de crédit et de contrepartie : correspond au risque de
défaillance totale ou partielle de la contrepartie avec laquelle
des engagements de bilan ou hors bilan ont été contractés ;
• risque de marché : risque de perte lié aux évolutions défavorables
des paramètres de marché (taux d’intérêt, taux de change,
prix des actions et des matières premières, …)
• risque opérationnel : inclue le risque informatique, le
risque juridique, le risque humain, le risque fiscal, le risque
commercial etc.
2. En aval
• Passer en revue régulièrement l’ensemble des engagements pour
qualifier le portefeuille par famille de risque;
• Examiner les états hebdomadaires des autorisations et
utilisations ;
• Relever les dépassements, et prendre les mesures nécessaires
pour leur apurement ;
• Appréhender les créances présentant des signes de difficulté
et repérer les incidents de paiement ;
• Suivre avec le réseau la récupération de ces créances ;
• Provisionner les créances classées en souffrance.
b) L’entité « Risque de marché » dont la fonction
est de détecter, d’analyser et de suivre les différentes positions
de la banque en matière de taux et de devises, de rationaliser
ses positions par des autorisations formalisées et d’être alerte
à toute déviation de ses positions ;
c) L’entité « Risque opérationnel » dont la
fonction est de détecter, d’analyser et de suivre les différents
risques opérationnels inhérents à l’activité bancaire (humain,
informatique, fiscal, juridique)
À fin 2008, la GGR s’est dotée d’une nouvelle entité dédiée aux
systèmes de Risk Management pour s’aligner sur les meilleures
pratiques de pilotage des risques, notamment Bâle II. Trois
missions sont assignées à cette entité :
1. conception de modèles de notation conformes à l’esprit de
la réglementation Bâle II
2. mise en place de normes & méthodes devant régir le
fonctionnement de la GGR
3. pilotage des projets relatifs à la gestion des risques notamment
Bâle 2.
L’organisation du Pôle Gestion Globale des Risques est calquée
sur la typologie des risques telle que définie par les accords de
Bâle II. Il est organisé autour des entités suivantes :
Dispositions générales
a) L’entité « Risque de contrepartie » dont la
mission principale consiste à :
La gouvernance et l’organisation de la gestion des risques
précisent et appliquent de façon systématique les principes de
gestion arrêtés par les instances de la banque.
1. En amont
• Analyser et instruire les demandes de prise de risque émanant
des différentes forces de vente de la banque par le paradigme
contrepartie/transaction;
• Évaluer la consistance et la validité des garanties ;
• Apprécier le volume d’activité de la relation, le bien fondé
économique des financements sollicités.
1- Gouvernance et organisation
Pour une meilleure coordination des actions communes, les
responsabilités des principaux acteurs ont été bien définies.
Ces acteurs sont :
1. Conseil d’Administration
2. Direction Générale
3. Comités de Décision
4. Gestion Globale des Risques
108
Rôle du Conseil d’Administration :
Rôle de la Gestion Globale des Risques :
Dans le cadre de la gestion et du pilotage des risques, le Conseil
d’Administration a pour responsabilités :
Elle assure le rôle de supervision des méthodologies et des
risques de contrepartie, de marchés et opérationnels. Ses
principales responsabilités sont :
• de définir et revoir périodiquement la stratégie commerciale
et les politiques de gestion des risques ;
• d’appréhender les risques principaux auxquels s’expose la
banque dans ses activités ;
• de valider les limites globales de risques et de s’assurer que
la Direction Générale et les Comités de décision prennent
les mesures nécessaires pour identifier, mesurer, suivre et
contrôler ces risques, les limites de risques doivent être fixées
en tenant compte des fonds propres ;
• d’approuver la structure organisationnelle ;
• de s’assurer que la Direction Générale vérifie l’efficacité du
dispositif de contrôle interne ;
• formuler des recommandations en matière de politiques de
risque ;
• instruire les demandes de limites de crédit et de trading avant
de les soumettre au comité compétent ;
• assurer le suivi des risques de contrepartie, de marchés et
opérationnels en procédant à la consolidation de l’ensemble
des expositions de la banque ;
• valider les principes du dispositif et les méthodes de mesure
en s’assurant notamment de leur homogénéité avec celles
du Groupe ;
Rôle de la Direction Générale :
• valider les modèles internes et les modèles des logiciels utilisés
pour la valorisation des instruments financiers.
La Direction Générale est l’organe exécutif, elle a pour
responsabilités :
2- Processus de gestion des risques
• de mettre en œuvre les stratégies et les politiques approuvées
par le Conseil d’Administration ;
•d
e mettre en œuvre les processus et les moyens permettant
d’identifier, mesurer, suivre et contrôler les risques liés aux
activités commerciales ;
Le processus de gestion des risques comporte quatre étapes
essentielles faisant intervenir plusieurs entités :
• l’identification des risques ;
• la mesure des risques ;
• le suivi des risques ;
• de mettre en place et de maintenir l’organisation chargée de la
gestion des opérations commerciales et du suivi des risques ;
• le contrôle des risques.
• de mettre en place les normes et méthodes de contrôle interne ;
L’identification des risques consiste en un inventaire complet et
détaillé des risques et des facteurs inhérents à chaque risque.
• d’informer le Conseil d’Administration des éléments essentiels
et des conclusions qui peuvent être dégagées des mesures
des risques auxquels la banque est exposée ;
• d’associer le Conseil d’Administration dans le pilotage des
activités de marché en lui soumettant, pour approbation, les
politiques développées pour la gestion des risques.
Rôle des Comités :
Comité des Grands Risques : (comité issu du Conseil d’Administration)
Présidé par le Président Directeur Général, ce comité examine
et autorise les opérations importantes qui engagent le Groupe
(crédits, recouvrement, investissements, achats,…) au-delà
d’un certain seuil.
Désormais, ce comité supervise l’évolution des indicateurs
de risque et fixe les orientations à court terme en matière de
gestion des risques.
Comité de Risque de Crédit Groupe:
Le Comité de Crédit Groupe est compétent dans l’ensemble des
engagements du Groupe Attijariwafa bank jusqu’à une limite
de 600 millions de dirhams.
Il fixe également, sur proposition du Correspondent Banking, les
limites de contrepartie accordées aux banques internationales.
Comité Risque de Marchés (CRM) :
Le Comité Risques de Marchés (CRM) est l’instance interne de
décision et de suivi des risques de marchés selon toutes ses
formes. Il a comme responsabilités :
• le suivi et l’analyse des risques de marchés et leur évolution ;
• il s’assure du respect des indicateurs de surveillance, des
règles spécifiques de gestion et des limites définies ;
• il octroie des limites aux différentes lignes de produits dans
le cadre des stratégies fixées par la banque
- L’identification des risques :
L’actualisation régulière de cet inventaire s’impose pour tenir
compte de l’évolution des facteurs générateurs de risques et
des changements induits par l’actualisation des orientations
et politiques de gestion.
L’entité Contrôle et Méthodes est chargée de cette fonction aussi
bien dans l’activité courante et que dans la phase de lancement
de nouveaux produits ou activités. Elle s’appuie également sur
les rapports et notes du Contrôle Interne
- La mesure des risques :
Il s’agit d’évaluer la probabilité d’occurrence des risques et leurs
conséquences financières sur les positions ou le patrimoine
de la banque ;
Les méthodes de mesure des risques adoptées s’inspirent
largement des « saines pratiques » édictées par le Comité de
Bâle et en conformité avec la réglementation prudentielle et
sous le pilotage des Comités de Risques et la GGR.
La banque s’engage à investir dans la mise en place de techniques
avancées en matière de gestion des risques intégrant ainsi
les nouveaux développements en vue de la préparation pour
l’application des méthodes internes
- La maîtrise des risques :
Il s’agit des mesures prises par la banque pour limiter les
risques à des niveaux acceptables.
- Le Contrôle des risques :
Cette dernière étape englobe la surveillance et le pilotage de
la gestion des risques et permet également d’identifier de
nouvelles zones de risques et d’ajuster les limites en fonction
de leur évolution.
109
Gestion globale des risques
I - RISQUE DE CREDIT
l’objet d’un déclassement à contentieux. Le dispositif de notation
est discriminatoire pour ce type de clientèle (note éliminatoire) .
A- Politique de crédit
II. Structuration du risque de contrepartie
I- Principes généraux
Principes généraux de prise de risque
La politique générale de crédit (PGC) a pour finalité de définir le
cadre de référence qui régit les activités génératrices de risque
de contrepartie pour la banque.
La prise de risque doit s’inscrire dans le cadre des stratégies
risques approuvées. Les stratégies sont adaptées à chaque
métier et à leur plan de développement et reposent sur :
Le risque de contrepartie représente le risque de perte financière
du fait de l’incapacité d’un débiteur à honorer ses obligations
contractuelles. Il concerne les activités de prêt ainsi que d’autres
activités exposant la banque au risque de défaut d’une contrepartie
ou d’un émetteur notamment les transactions sur le marché de
capitaux ou sur les opérations de règlement -livraison.
• des limites globales ;
Les dispositions de la présente PGC ont une portée générale et
s’appliquent de manière permanente. Elles sont susceptibles
de mises à jour lorsque l’évolution de la situation économique
et financière des marchés le justifie.
• entité ;
Ces dispositions peuvent être complétées par des politiques
spécifiques relatives à certaines activités ou entités du Groupe.
De même qu’elles sont accompagnées par des orientations de
crédit révisables périodiquement.
La politique de crédit de la banque s’appuie sur les dix principes
fondamentaux suivants :
I.1 Déontologie et conformité : le Groupe s’astreint au strict
respect des principes déontologiques définis dans son code
interne et des dispositions réglementaires régissant ses activités.
I.2 Indépendance fonctionnelle des structures de Risques par
rapport aux entités opérationnelles afin de préserver la qualité
des risques et l’objectivité dans les prises de décisions.
I.3 Responsabilité des Risques. Les business units restent
pleinement responsables de leurs risques de crédit. Cette
responsabilité est également supportée par les organes d’octroi.
I.4 Collégialité des décisions : les décisions de crédit nécessitent
au minimum une double signature et un double regard : celui
des organes commerciaux et celui du risque, ce qui favorise
l’analyse contradictoire. Le renvoi en arbitrage à un niveau
supérieur peut éventuellement être envisagé pour certaines
décisions divergentes.
Aucune décision d’octroi ne sera rendue de manière unilatérale
sauf délégation particulière de l’organe d’Administration.
I.5 Rémunération satisfaisante : chaque risque pris par la
banque doit être correctement rémunéré. La tarification doit
toujours s’inscrire en adéquation avec la notation.
I.6 Suivi : chaque risque pris par la banque doit être suivi sur
une base continue et permanente.
I.7 Séparation de la fonction de gestion et de la fonction de
contrôle des risques.
I.8 La prudence et la «consultancy» doivent être de mise en
cas de doute ou d’ambiguïté.
I.9 Analyse préalable par le comité nouveaux produits de tout
risque de contrepartie lié au lancement de nouveaux produits
ou de nouvelles activités.
I.10 Règle restrictive : aucun financement ne peut être octroyé
au profit d’une relation ayant bénéficié d’un abandon ou ayant fait
110
• des critères d’intervention ;
• un schéma de délégation.
Ces stratégies sont également déclinées par :
• métier ;
• secteur d’activité ;
• et, pays.
Le respect de ces stratégies relève des Métiers et est contrôlé
par la GGR.
Toute décision de risque nécessite une analyse approfondie
aussi bien de la contrepartie que de la transaction et doit être
motivée par une appréciation du couple risque-rendement. Elle
doit s’inscrire dans la stratégie risque du métier concerné et
dans le dispositif de limites en vigueur.
II.1 La sélection de la clientèle
Le Groupe ne traite qu’avec les contreparties bénéficiant d’une
bonne réputation. Les équipes commerciales sont responsables
pour recueillir les informations pertinentes sur la clientèle
en excluant la clientèle répertoriée dans les bases négatives
(interdits de comptes, chéquiers et contentieux).
Si une contrepartie n’honore pas sa signature auprès de notre
Groupe ou du système bancaire, elle ne peut plus prétendre à de
nouvelles attributions de crédits auprès du Groupe. A défaut d’un
règlement rapide de la créance contentieuse, Attijariwafa bank
se désengage de la contrepartie concernée.
Si un règlement amiable se traduit par un abandon de créances,
la contrepartie ne peut plus prétendre à des concours auprès
d’Attijariwafa bank (sauf décision contraire du comité des
Grands Risques).
Les directions commerciales doivent également s’assurer de la
bonne origine et du caractère licite des ressources de la clientèle.
La décision finale d’engagement s’appuie sur la note interne et
un avis indépendant de la GGR. Le comité demeure l’instance
ultime de décision.
II.2 Structure des opérations :
L’activité de crédit suppose une parfaite maîtrise de la structure
des opérations de crédit selon les points suivants :
• objet : la justification économique des opérations de crédit
doit être avérée ;
• structure : les opérations doivent être clairement explicitées
et appréhendées et leur suivi doit être assuré ;
• maturité : les maturités des engagements de crédits doivent
être adossées à leur objet ainsi, les crédits d’investissement
doivent en principe être échéancés sur 7 ans sauf exception
pour les crédits habitats dans le cadre d’une politique
d’adossements des ressources à ces maturités ;
• transparence : la procédure d’octroi de crédit doit être conforme
aux règles de déontologie;
• sécurité : la capacité de remboursement des contreparties
doit être analysée et confirmée ;
• garanties ou sûretés : le crédit doit être assorti de garanties.
La valeur économique de ces gages doit être validée par
expertise et régulièrement actualisée ; de même, la surface
patrimoniale des garants doit être détaillée et mise à jour ;
De même le portefeuille engagements doit faire régulièrement
l’objet de revue et de requalification en vue de structurer ce
portefeuille en encours sain, en créances sous surveillance
et en créances en souffrance avec une couverture appropriée
en provisions.
L’efficacité de ces règles doit être assurée par la mise en place
d’un dispositif de contrôle interne englobant :
• la mesure de l’exposition de la banque et des filiales au titre
des engagements (mobilisés et confirmés non utilisés) et au
titre du risque de contrepartie sur les opérations de marché ;
• notification : les modalités du crédit doivent être formellement
notifiées à la clientèle de manière à préserver les intérêts
des parties.
• la maîtrise et la surveillance des risques au niveau du Groupe
grâce à une identification précise des tiers porteurs de risque
afin d’assurer la cohérence et l’exhaustivité du reporting de suivi
de risque et l’affectation des encours aux portefeuilles bâlois ;
III. le dispositif d’encadrement de l’activité
crédit
• ainsi que le stress test en tant qu’outil de simulation de la
capacité de la banque à résister à la détérioration du portefeuille
engagements du fait de retournements défavorables de la
conjoncture.
En raison de son importance vitale mais aussi des risques
qu’elle induit, l’activité crédit est encadrée par un dispositif
articulé autour de trois grandes orientations :
• le respect des règles prudentielles édictées par Bank Al Maghrib ;
• la notation des contreparties visant une sélection et un suivi
rigoureux des risques ;
• et, la diversification sectorielle à même d’atténuer le risque
de concentration.
III.1 Règles prudentielles
Le risque inhérent à l’activité crédit est encadré par un corpus
de règles prudentielles destinées à en atténuer l’impact étant
donné qu’il représente le risque bancaire majeur. Ces règles se
rapportent aux trois phases de la prise de risque :
Avant la prise de risque :
A ce stade, la banque doit veiller en permanence au respect
du coefficient minimum de solvabilité de 10%. Cela revient à
coupler l’accroissement de l’activité crédit à l’augmentation du
niveau des fonds propres (crédit égal 10 fois les fonds propres
nets) afin de limiter le niveau d’endettement de la banque qui
est aussi un facteur de fragilisation.
La prise de risque :
Cette phase est soumise à des dispositions réglementaires
se rapportant :
• à l’instruction des demandes de crédit en termes de check
list minimale ;
• au respect du plafond d’exposition maximale limité à 20%
des fonds propres au profit d’un seul bénéficiaire (individuel
ou groupe) ;
• à la nécessité de déconcentration du portefeuille engagements
en vue de limiter la charge de risque ;
• à l’obligation de conformité de l’activité crédit aux différentes
règles de droit, règles éthiques, fiscales et autres.
Après la prise de risque :
Les risques importants encourus sur un même bénéficiaire
(individuel &/ou groupe) font l’objet d’un suivi particulier en
plus des contraintes réglementaires les régissant (CMDR 20%
des FP et déclaration à BAM à partir de 5% des FP).
Les groupes sur lesquels notre banque a atteint son plafond
réglementaire d’engagements doivent faire l’objet d’une gestion
spécifique conjointe entre les entités commerciales et la GGR
de manière à permettre à notre établissement de profiter des
opportunités de financement éventuelles en améliorant la
rentabilité de notre intervention sans aggraver notre exposition .
III.2 Risque de concentration Le risque de concentration du crédit est le risque inhérent à
une exposition de nature à engendrer des pertes importantes
pouvant menacer la solidité financière d'un établissement ou
sa capacité à poursuivre ses activités essentielles. Le risque de
concentration du crédit peut découler de l'exposition envers :
• des contreparties individuelles ;
• des groupes d'intérêt ;
• des contreparties appartenant à un même secteur d'activité
ou à une même région géographique ;
• des contreparties dont les résultats financiers dépendent
d'une même activité ou d'un même produit de base.
La politique d’expansion internationale de notre Groupe induit des
risques dûs à une concentration des contreparties appartenant à
une même région géographique. Cette concentration est assortie
d’une gestion des limites (en matière à la fois d’exposition et de
délégations de pouvoirs) et des seuils d’alertes.
Le risque de concentration individuelle et sur des groupes
d’intérêt est régi par les dispositions de la banque centrale
en matière de division des risques. Cela suppose une gestion
des groupes selon un processus normalisé s’appuyant sur
une définition très large de la notion du groupe d’affaires et
une approche concertée avec les lignes de métiers en vue de :
• définir les limites d’exposition globale et les choix d’accompagnement ;
• consolider dans une seule base de données les informations
sur les groupes de contreparties.
De même, la déclinaison d’une politique sectorielle en matière
de distribution de crédits tient compte :
1. du taux de pénétration de la banque dans chaque secteur
d’activité;
2. de la qualité de ses actifs (sinistralité et rating) ;
3. et des marges de progression que laisse envisager la conjoncture
(intelligence économique, comités consultatifs avec les
professionnels, fédérations, dispositions de la loi des finances
etc…) afin de baliser l’action commerciale et de préserver au
niveau du portefeuille engagements de la banque, un profil
de risque optimal en termes de concentration sectorielle.
La revue périodique de l’exposition de la banque à la lumière
des évolutions conjoncturelles permet un pilotage décisionnel
et un ajustement dynamique des limites quantitatives, voire
qualitatives, dans le sens :
111
Gestion globale des risques
• de l’accroissement des secteurs à fort potentiel de développement;
Étude et décision :
• de la consolidation sur les activités où le taux de pénétration
est assez élevé ou bien pour lesquelles nous n’avons pas une
grande visibilité;
Les analystes du Pôle «Gestion Globale des Risques» reçoivent
la proposition de crédit et procèdent à un premier diagnostic
complet de la relation à travers les éléments suivants :
• ou du repli à l’égard des secteurs en déperdition (perspectives
défavorables, grande sinistralité …).
• l’activité et la rentabilité de la relation ;
Ces limites sectorielles quantitatives sont challengées de manière
concertée entre les unités commerciales (cf.business plan) et
la GGR, avant leur approbation par les organes habilités. Elles
doivent régir aussi bien les demandes de réévaluations que les
entrées en relation. Les dépassements de ces limites doivent
être soumis à cette même instance pour autorisation et mise
à jour de nouveaux seuils.
• la structure financière de l’affaire ;
B- Procédures
En plus de ces éléments, et afin d’améliorer la maîtrise des
risques encourus par la banque, l’analyse des dossiers de crédit
est complétée par les études sectorielles réalisées par l’entité
« Etudes économiques et sectorielles ».
I- Prise de décision :
I.1 Compétences :
Le dispositif de décision en matière de crédit repose sur un
ensemble de délégations qui implique de recueillir l’avis
conforme d’un représentant de la fonction risque nommément
désigné. L’accord est toujours donné par écrit que ce soit au
moyen d’un processus de recueil de signatures ou par la tenue
formelle d’un comité de crédit.
Les délégations de compétence se déclinent en montant de
risques variant selon les catégories de notes internes et les
spécificités de métiers.
Les propositions de crédit doivent respecter les principes de
la politique générale de crédit. Les exceptions impliquent le
recours au niveau d’autorité supérieur.
S’agissant de la banque, les différents organes de prise de décision
tels qu’ils ont été validés par le Conseil d’Administration sont :
(classés par niveau de compétences croissant) :
• Comités GGR restreints (3 niveaux)
• Comité Crédit BE
• Comité de Crédit Groupe
• Comité des Grands Risques, présidé par le Président Directeur
Général, est l’instance ultime de décision en matière de prise
de risques de crédit et de contrepartie.
S’agissant des filiales du Groupe, les compétences sont définies
en montant de risques. En cas de dépassement de seuil, les
décisions sont prises par les différents comités de la banque.
I.2 Processus :
Demande et proposition :
Après la prise de contact avec le client et une première évaluation
de son activité et/ ou de ses revenus, le responsable commercial
en agence procède au montage d’une proposition de crédit via
une application informatique dédiée. Il constitue un dossier
administratif de ladite proposition, recensant l’exhaustivité des
documents exigés tant par la réglementation BAM que par le
règlement interne de l’établissement en matière d’engagement
de crédit.
Cette proposition doit comporter toutes les informations requises
pour permettre la prise de décision au niveau du pôle «Gestion
Globale des Risques».
• la capacité de remboursement de la contrepartie ;
• l’historique des relations ;
• la qualité des garanties bordant le crédit ;
• la rentabilité de l’opération ;
• et, le rating déterminé par le système de notation interne
de la banque.
Ces études ont pour principal objectif d’analyser l’évolution de
l’environnement macro-économique en réalisant des études
ciblées sur l’ensemble des secteurs d’activité de manière à
contribuer à la fixation des grandes orientations de la politique
de crédit de la Banque.
Ce diagnostic est ensuite approuvé par un œil d’expert en
matière de gestion des risques (divisionnaire GGR). Ce dernier
prend la décision approprié dans le cadre des compétences qui
lui sont déléguées intuitu personae sine qua non, il présente la
proposition à l’instance habilitée pour prise décision.
Notification de la décision :
Entrant dans le cadre du projet de certification du process crédit,
cette nouvelle procédure a permis d’officialiser l’ensemble des
termes de nos décisions de crédits clarifiant ainsi les relations
avec notre clientèle dans un souci de transparence et de
préservation des intérêts mutuels des parties .
Des améliorations sont en cours à ce niveau prévoyant la mise
en place de contrat d’ouverture de crédit et/ou de lettre de
notification spécifique pour certains types de financements
notamment de l’immobilier.
Révision :
A l’instar de la proposition de mise en place, la proposition de
révision des lignes de crédits émane des unités commerciales.
Toutefois, elle peut être provoquée sur demande des entités
GGR notamment lorsque les outils de suivi font apparaître des
anomalies justifiant une révision à la hausse comme à la baisse
des enveloppes autorisées .
Le circuit d’étude et de décision obéit au même schéma que
pour la phase d’octroi.
Personnes morales apparentées :
L’octroi de crédits aux personnes morales apparentées obéit
aux mêmes règles et procédures appliquées pour les clients
normaux.
I.3 Gestion des dossiers de crédit :
Contenu et gestion des dossiers de crédit
Les dossiers physiques de la clientèle comprennent :
• le dossier de la Relation ;
• le dossier des garanties ;
112
• le dossier administratif ;
• le dossier des services opérationnels.
En plus, et conformément aux termes de la Directive de Bank
Al-Maghrib datée du 1/04/2005, les dossiers de crédits sont
complétés par les éléments suivants :
• PV d’assemblée ayant statué sur les comptes de l’exercice ;
• Etats de synthèse annuels ;
• Rapport du Commissaires aux comptes ou attestation de
régularité et de sincérité des comptes ;
• Récépissé de dépôt des états de synthèse et du rapport du
commissaire aux comptes au greffe du tribunal de commerce.
Les dossiers de crédit sont tenus au niveau de l’agence. Pour
les besoins d’étude, les copies des documents originaux sont
envoyées pour consultation aux différents services centraux
concernés, pour permettre de formuler la décision de crédit.
A noter que les propositions de crédits ainsi que les décisions
et documents y afférents sont archivés au niveau de la Gestion
Globale des Risques.
Parallèlement à la gestion des dossiers physiques, le système
d’archivage électronique mis en place à Attijariwafa bank offre
une historisation, sur une profondeur de plusieurs années, d’un
ensemble d’états et de situations permettant ainsi des recherches
approfondies à partir de critères préalablement définis.
I.4 Gestion des garanties
Les garanties sont proposées par l’unité commerciale dans le
cadre de la proposition de crédit, elles sont donc préalablement
négociées avec le client dans l’objectif de couvrir un risque
de crédit.
Ces garanties sont évaluées simultanément à l’évaluation de la
proposition de crédit. Cette évaluation s’effectue via un certain
nombre d’informations et documents requis dans le cadre du
processus d’instruction de toute proposition de crédit. Les
principales garanties retenues par la banque et leur mode
d’appréciation sont :
• la caution personnelle est appréciée sur la base d’une surface
patrimoniale détaillée récente et conforme au modèle pré-établi ;
• le gage hypothécaire est apprécié sur la base du :
- rapport d’expertise établi par un expert agréé par Attijariwafa bank
pour les garanties supérieures ou égales à un million de
dirhams ;
avoir été visées par l’Entité de Contrôle des Engagements. Toute
modification autorisée des garanties est donc répercutée au
niveau de la décision de crédit.
Pour une parfaite maîtrise des opérations, le traitement des
mainlevées est centralisé au niveau de l’Administration des
Garanties, les signatures habilitées en la matière ayant été
strictement fixées.
Le projet AGMA initié par la banque en 2007 vise la refonte du
système de gestion des garanties par une centralisation de
la gestion des dossiers de garanties et la mise en place d’un
système informatisé de gestion des garanties et des mainlevées.
II- Surveillance :
Dans la nouvelle organisation du groupe Attijariwafa bank, le
rôle de surveillance et de détection des créances en difficulté
incombe essentiellement à l’entité « Surveillance et Contrôle
des Risques de Crédit » .
L’entité « Surveillance et Contrôle des Risques de Crédit » veille
en permanence, dans une optique préventive, à la santé et à la
qualité des engagements de la banque.
Fonction clé dans le processus de maîtrise des risques, cette
gestion préventive consiste à anticiper les situations de dégradation
des risques et à y apporter les ajustements appropriés.
Dans le cadre de l’exercice de cette fonction, cette entité est
amenée à :
• surveiller la régularité des engagements : conformité à l’objet
du crédit et respect des côtes autorisés ; examen des incidents
de paiement ; revue des dossiers échus…
• détecter les créances présentant des signes de faiblesse
persistants (créances dites difficiles) à partir d’un certain
nombre de clignotants d’alerte ;
• suivre avec le réseau l’évolution des principaux risques
(créances difficiles, engagements les plus importants et/ou
les plus sensibles) ;
• déterminer les dossiers éligibles au déclassement au regard
de la réglementation en vigueur régissant les créances en
souffrance ;
• suivre avec le réseau le dénouement de certains risques
spécifiques notamment, les admissions temporaires, les
avances sur marchés publics et les avances sur marchandises.
Cette entité est structurée en trois sous-entités à l’instar de
l’organisation actuelle du Réseau :
- rapport d’un responsable de l’établissement étayé d’un
compte rendu de visite pour les garanties inférieures à un
million de dirhams ;
• Banque de détail ;
À l’occasion du renouvellement annuel du dossier de crédit,
l’analyste veille à actualiser, si besoin, est l’expertise des biens
affectés en hypothèques.
L’objectif escompté de ces diverses formes de contrôle est
de prévenir les risques pouvant résulter de dépassements ou
d’incidents de paiements, ainsi que d’une baisse importante des
opérations domiciliées par le client à travers des réactions rapides
permettant d’appréhender à temps, les problèmes rencontrés
par le client concerné et lui trouver les solutions appropriées.
• la valeur du nantissement sur fonds de commerce pourra
également être étayée d’un rapport d’expert ;
• les marchandises nanties sont régulièrement assorties de
déclaration de stock voire éventuellement contrôlées par les
organismes habilités ;
• les matériels financés et nantis sont corroborés par les factures
et preuves de paiements correspondantes.
Gestion des dossiers de garanties :
Les actes originaux des garanties sont conservés sous la
responsabilité de l’Administration des garanties au Siège.
Les demandes de libération de garanties obéissent au même
circuit de traitement que les propositions de crédits après toutefois
• Banque d’entreprise ; • Filiales et succursales.
III- Provisionnement :
En vue d’identifier les créances sensibles et celles éligibles au
provisionnement au regard de la réglementation en vigueur,
une revue exhaustive du portefeuille de la Banque est effectuée
trimestriellement à l’aide d’un état des clignotants conçu par
référence aux critères de classifications des créances en souffrance
institués par la circulaire n°19 de BAM, ainsi qu’à d’autres critères
de sécurité complémentaires retenus par la Banque.
Ces clignotants d’alerte, dont les règles de détection sont conformes
113
Gestion globale des risques
à la réglementation en vigueur, relèvent essentiellement des
quatre familles ci-après :
• clignotants relatifs aux dépassements ;
• clignotants relatifs aux impayés (escompte commercial ou
crédits amortissables) ;
• clignotants relatifs au gel de compte ;
• clignotants relatifs aux critères financiers.
À ces critères usuels de détection, il convient d’ajouter un
ensemble de ratios pro-actifs récemment introduits dans l’état
des clignotants et déterminés par rapport à certains postes du
bas de bilan. Ces ratios confèrent la possibilité de repérer de
façon précoce, les signes précurseurs de dégradation du risque.
Les créances, ainsi détectées et pré-classées, sont examinées,
dans un second temps, dans le cadre des comités de suivi des
créances difficiles de concert avec les autres instances de la
Banque (Réseau, Crédits, Recouvrement).
Ces comités suivent de manière périodique l’évolution des
créances en souffrance qui peut déboucher sur l’une des
actions suivantes:
• la régularisation, et donc le reclassement desdites créances
dans la catégorie normale ;
• le rééchelonnement ou la restructuration pour les affaires
économiquement et financièrement viables ;
• le déclassement définitif de la créance dans l’une des catégories
des créances en souffrance après la mise en demeure préalable
du client concerné ;
• le maintien de la créance en suivi pour les cas qui bien qu’ils
ne soient pas encore formellement éligibles au déclassement
au regard des critères réglementaires, nécessitent, de par leur
sensibilité, un certain accompagnement de la part des entités
concernées et qui peuvent être couvertes le cas échéant par
des provisions pour risques généraux.
Les créances en souffrance sont évaluées et comptabilisées
conformément à la réglementation bancaire en vigueur. Elles
sont réparties en trois catégories différentes :
• les créances prédouteuses ;
• les créances douteuses ;
• les créances compromises.
Par ailleurs, les dossiers éligibles au provisionnement sont
préalablement mis en demeure par les entités concernées de
la Banque.
Enfin, les garanties hypothécaires dont le montant est égal ou
supérieur à un million de dirhams font l’objet d'une évaluation
systématique avant leur prise en compte dans le calcul des
provisions.
Il faut noter par ailleurs que dans un souci de prudence, la
politique du groupe prévoit que les créances en souffrance
sont, pour l’essentiel, classées directement dans la catégorie
« Compromises » et provisionnées en conséquence.
Il y a lieu de noter que le Comité des Risques et des Comptes
examine régulièrement, lors de ses réunions périodiques, la
situation des engagements classés en souffrance et ceux faisant
l’objet d’un suivi particulier, suite à l’apparition d’indicateurs
pouvant être défavorables.
114
IV- Gestion Corrective du Portefeuille :
Pour améliorer l’efficacité de recouvrement des créances
difficiles, un dispositif de recouvrement à l’amiable a été mis
en place au sein de la Banque. Ledit dispositif est doté de deux
structures, l’une dédiée aux activités du réseau Entreprise et
l’autre à celles du réseau Particuliers/Professionnels.
Rattachées aux entités risque et recouvrement entreprises et
professionnels et particuliers de la Gestion Globale des Risques,
ces entités ont pour mission :
• de veiller en permanence à la régularité et à la qualité de
l’ensemble des engagements de la Banque ;
• de suivre, principalement via le réseau, ou directement avec
les clients concernés, la régularisation de toute insuffisance ;
• d’adopter une démarche pro-active visant à éviter toute
dégradation de la qualité du risque.
C- Notation interne
La notation interne est un outil d’aide à l’évaluation, à la décision
ainsi qu’au suivi du risque. Elle constitue l’un des instruments
de détection de la dégradation ou de l’amélioration d’un risque
lors des revues périodiques de portefeuille.
Dès juin 2003, une première génération des systèmes de notation
interne d’Attijariwafabank a été élaborée avec l’assistance
technique de la société de financement internationale et du
cabinet Mercer Oliver wyman. Ce système prenait en compte
deux paramètres : une échelle de notation de six notes (A, B,
C, D, E et F) et les probabilités de défaut (PD) estimées. Le
modèle initial se limitait à cinq facteurs financiers explicatifs
du risque de crédit. En 2010, le groupe Attijariwafa bank a déployé un nouveau
modèle de notation interne au niveau du système opérant de la
banque qui est en ligne avec les exigences Bâle II. Ce modèle
dédié aux entreprises, prend en compte en plus des éléments
financiers, des éléments qualitatifs et de comportement. Il
couvre l’essentiel des engagements de la banque. Sa conception
repose sur l’analyse des classes homogènes et sur des analyses
statistiques éprouvées.
Le dispositif de notation est fondé essentiellement sur la
Note de Contrepartie qui reflète sa probabilité de défaut à un
horizon d’observation d’une année. La note est attribuée à une
classe de risque de l’échelle de notation, laquelle échelle est
constituée de huit classes de risque dont une en défaut (A, B,
C, D, E, F, G, et H).
Classification
Attijariwafa bank
A
B
C
D
E
F
G
H
Description
Très bon
Bon
Assez bon
Moyen
Médiocre
Mauvais
Très Mauvais
Défaut
Le système de notation présente les caractéristiques suivantes :
a) périmètre: portefeuille entreprises hors les collectivités locales,
les sociétés de financement et les sociétés de la promotion
immobilière sont hors périmètre ;
b) le dispositif de notation du Groupe Attijariwafa bank est fondé
essentiellement sur la Note de la Contrepartie qui reflète sa
probabilité de défaut à un horizon d’observation d’un an ;
c) le calcul de la note système résulte de la combinaison de
trois types de notes : Note financière, note qualitative et note
de comportement.
• La note financière est basée sur plusieurs facteurs financiers
liés à la taille, au dynamisme, à l’endettement, à la rentabilité
et à la structure financière de l’entreprise.
• La note qualitative est basée sur des informations concernant
le marché, l’environnement, l’actionnariat et le management de
l’entreprise. Ces informations sont renseignées par le Réseau.
• La note de comportement est basée sur la physionomie du
compte
d) Toute note système de contrepartie fait l’objet d’un agrément (à
chaque notation) par le comité de crédit selon les délégations
de pouvoirs en vigueur.
Répartition des engagements de la banque ( périmètre
entreprises) par classe de risque au 31 décembre 2011*
30 %
27,8%
25 %
20,9%
20,9%
18,7%
20 %
15 %
9,1%
10 %
5%
1,9%
0,5%
0,1%
G
H
0%
A
B
C
D
E
F
*) Les administrations publiques, les sociétés de financement et les
sociétés de la promotion immobilière, les dossiers contentieux sont
hors périmètre
f) Les classes de risque du modèle ont été calibrées par rapport
aux classes de risque des agences de notation internationales.
Un système de notation relatif à la promotion immobilière
articulé autour de deux principales dimensions (client / projet) a
été défini selon des variables qualitatives et quantitatives selon
une approche à dire d’expert. Ces variables ont été validées par
les différents acteurs concernés et les spécifications détaillées
ont été établies. Le système est actuellement en phase finale
de mise en œuvre informatique.
g) La note est attribuée à une classe de risque de l’échelle
de notation, laquelle échelle est constituée de 8 classes
regroupées en 3 catégories :
Aussi, au courant du deuxième semestre 2011, un chantier de
notation relatif au segment de la clientèle de détail a été lancé
avec l’assistance d’un cabinet international.
e) La probabilité de défaut évalue uniquement la solvabilité de
la contrepartie, indépendamment des caractéristiques de la
transaction (garanties, rangs, clauses…)
• Contreparties saines : les classes de A à D.
• Contreparties sensibles : E à G.
• Contreparties en défaut : la classe H (Douteux, Compromis, •
Consolidation, Recouvrement, Provision).
h) Usage de la notation interne : le système de notation interne
fait actuellement partie intégrante du process d’évaluation
et de décision de crédit. En effet, lors du traitement de la
proposition de crédit, la notation est prise en considération.
Les niveaux de délégation des compétences en termes de
décisions de crédit sont d’ailleurs fonction de la notation risque.
i) Mise à jour de la note : les notes de contreparties sont
réexaminées lors de chaque renouvellement de dossier et au
minimum une fois par an. Cependant, pour les clients relevant
du périmètre des dossiers d’entreprises sous surveillance
(Classe F, G ou pré-recouvrement), la note de Contrepartie
doit être revue semestriellement. De façon générale, toute
information nouvelle significative doit être l'occasion de
s'interroger sur la pertinence de la note de Contrepartie à la
hausse ou à la baisse.
Le système de notation est dynamique, sa révision annuelle
(Backtesting) est prévue pour :
• tester le pouvoir prédictif du modèle de notation ;
• s’assurer de la bonne calibration des probabilités de défauts.
Au titre de surveillance de la qualité du risque, L’entité Systèmes
de Risk management produit un reporting périodique sur
la cartographie des risques selon différents axes d’analyse
(Engagement, secteur d’activité, tarification, Réseaux, dossiers
échus …) et veille à améliorer le taux de couverture du portefeuille.
Au plan des engagements, la distribution des risques relative
au périmètre entreprises se présente comme suit :
La mise à niveau de la base de défaut conformément aux critères
Bâle II a été réalisée au courant de 2011.
Eu égard à l’état d’avancement global du projet Bâle II et des
préconisations de la Banque centrale lors des missions de suivi
sur place, la banque a entamé la démarche d’homologation en
approche avancée Bâle II au plan du segment entreprise (phase
d’ « experience test »).
II - Risque Marché
Les activités de marché constituent un domaine où la gestion
des risques est considérée comme une préoccupation majeure
et un levier important de pilotage de la rentabilité et de la
performance.
Un ensemble de dispositions et de mesures sont établies par
la banque pour prévenir, réduire les risques et améliorer leur
maîtrise.
A – Gestion des risques de marché
I- Catégories de risques de marché
Les principaux risques de marchés sont :
• le risque de taux ; • le risque de change ; • le risque actions ; • le risque sur les produits de base. - Le risque de taux
Ce risque correspond au risque de variation de la valeur des
positions ou au risque de variation des flux de trésorerie futurs
d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêts
sur le marché.
- Le risque de change
Ce risque correspond au risque de variation d’une position ou
d’un instrument financier du fait de l’évolution des cours de
change sur le marché.
115
Gestion globale des risques
Techniquement, le risque de change est mesuré par la position
de change qui inclut :
• les spots de change ;
• proposer les méthodes de calcul des risques et des résultats
en s’assurant de leur exhaustivité et de leur adéquation avec
la nature des risques encourus ;
• les changes à terme ;
• les prêts emprunts en devises ;
• les options de change.
Les limites d’encadrement du risque de change sont :
• concevoir en liaison avec la GGR le dispositif de limites ainsi
que les méthodes de calcul de risque ;
• limite de position par devise en fin de journée ;
• suivre et notifier tout dépassement de limites de marché ;
• limite de position globale en fin de journée ;
• limite de stop loss.
• s’assurer la conformité des opérations initiées par le Front
Office par rapport aux pratiques de marché et par rapport aux
règles fixées par la banque ;
Ces limites sont déterminées sur la base des limites réglementaires.
• validation des pricers utilisés par le Front.
Les positions structurelles liées aux investissements stratégiques
en devises de la banque ne font pas l'objet de couverture.
La Gestion Globale des Risques ( Risques de marché) :
• limite de position courte ;
A fin décembre 2011 la position change à terme s'élève à 24,7
milliards de dirhams ventilé comme suit :
(Chiffres en
millions MAD)
Couverture
La GGR assume la composante financière du contrôle de niveau
2 avec en particulier un rôle de supervision des méthodologies
et des risques de marché.
Ses grandes attributions sont :
< 3 mois
3M-6M
13 900
4 000
> 6 mois
6 800
À fin décembre 2011 la position options de change s’élève à
7,6 milliards de dirhams.
• valider les principes du dispositif et les méthodes proposés
par l’entité Contrôle et Méthodes, en s’assurant en particulier
de l’homogénéité des méthodes au sein du Groupe et émettre
des recommandations le cas échéant ;
Le risque actions • assurer le reporting global interne et externe sur les risques
de marché ;
Ce risque résulte de la variation de la valeur d’un portefeuille
actions suite à une évolution défavorable des cours de bourse.
• valider les méthodes développées en interne, et les modèles
des logiciels utilisés pour valoriser les produits en portefeuille ;
Le risque sur les produits de base
• valider les diverses autorisations et limites demandées les
différentes lignes de produits.
Ce risque découle de la variation de positions suite à une évolution
défavorable des prix des matières premières sur les différents
marchés sur lesquels la banque intervient.
II- Dispositif de suivi et de contrôle
Le Contrôle des risques de marché se fait en procédant à la
comparaison des différentes mesures de risques avec les limites
correspondant dont le respect incombe en permanence aux
lignes de produits de la Salle de Marchés
Les fonctions de contrôle relatives au suivi des risques de
marché sont principalement assurées par :
• l’entité Contrôle et Méthode de la Banque de Marché
• l’entité Risques de marché de la GGR
• le Contrôle Interne
L’entité Contrôle et Méthodes est rattachée à la Banque de
Marchés, mais elle reste indépendante du Front Office et des
équipes commerciales.
Comité Risques de Marché :
Ce comité réunit trimestriellement les responsables des différents
niveaux de contrôle ainsi que les responsables du Front Office.
Le Comité valide les nouvelles limites, les aménagements de
limites proposées et passe en revue les différents dépassements
constatés.
III- Gestion des limites
Les limites sont fixées par le Comité Risques de Marchés pour
chaque type d’exposition pour une année, mais elles peuvent
être révisées en fonction des besoins des lignes de produits et
pour tenir compte des évolutions des marchés.
Les demandes de limites sont exprimées par les différentes
lignes de produits de la Salle des Marchés et doivent être
adressées à l’entité Contrôle et Méthodes, accompagnées
d’une note expliquant :
Le Contrôle Interne est rattaché hiérarchiquement à la Banque
de Marchés et fonctionnellement à la Conformité Groupe.
• les limites demandées et la nature des risques correspondant ;
Rôles des différents intervenants
L’entité Contrôle et Méthodes est responsable du contrôle de
niveau 1 ; il a des fonctions opérationnelles liées aux applicatifs
qu’il administre.
A noter que le comité des risques de marché a instauré un
système de stop loss par produit (change, taux ,actions …).
ce système repose sur la clôture immédiate de la position en
cas ou le trader atteint les niveaux de pertes maximales fixées
par le Comité.
Ses grandes attributions sont :
Suivi des limites et traitement des dépassements
• produire et analyser quotidiennement les résultats et les
risques ;
Le Contrôle du respect des limites est assuré par :
Contrôle et Méthodes :
116
• s’assurer de la fiabilité des paramètres de marché servant à
l’élaboration des résultats et des risques (taux, cours de change,
cours de bourse, prix matières premières, cotation swap, …) ;
• les motivations pour leur mise en place.
• l’entité Contrôle et Méthodes
• la GGR
L’entité Contrôle et Méthodes surveille en permanence les
expositions et effectue les mesures de risques et les compare
avec les limites. Elle produit quotidiennement des reporting
appropriés qu’elle adresse à :
• la Direction
• la GGR
• le contrôle interne
Elle signale immédiatement les dépassements de limites et
propose les mesures à prendre pour leur régularisation.
Les limites de contrepartie sont révisées :
• annuellement à l’occasion du renouvellement des dossiers
des contreparties par la GGR
• ponctuellement pour accompagner l’évolution de l’activité et
du risque des contreparties.
Pour la révision annuelle, l’entité Contrôle et Méthodes examine
les limites définies et les compare avec les réalisations de l’année
écoulée. Elle propose, en concertation avec le Marchés des
Capitaux et les autres entités commerciales, les ajustements
nécessaires pour l’année suivante.
Pour les révisions ponctuelles, les acteurs intervenants dans
la mise en place des limites peuvent demander la révision des
limites octroyées à une contrepartie pour faire face à de nouvelles
circonstances. La révision peut porter sur l’augmentation d’une
limite, sa réduction ou sa suppression.
Toutes les demandes de révision sont centralisées par l’entité
Contrôle et Méthodes qui examine leur impact sur les opérations
de la Salle des Marchés avant de les adresser à la GGR.
IV- Système mis en place pour gérer les
risques de marché
Pour répondre à une exigence réglementaire de reporting,
Attijariwafa bank a opté pour l’acquisition du solution informatique
« Fermat » pour répondre à des besoins internes et réglementaires
en matière de calcul des exigences des fonds propres relatives
au risque de marché, le calcul du ratio de solvabilité, mesure
les risques de marché encourus….
Au courant de l’année 2007, La banque a mis en place la méthode
standard (Bâle 2) grâce à l’outil Fermat.
Outre l’outil Fermat, la banque a développé en interne des
applications pour mesurer et quantifier les risques de marché
sur les différents produits de la salles des marchés.
B – Méthodologie de mesure des risques de
marché (Modèle interne)
I- Mesure en VaR
La valeur en risque (VaR) est une mesure de la variation maximale
de la valeur d’un portefeuille d’instruments financiers, avec une
probabilité fixée sur une période donnée sous des conditions
normales de marché.
Le modèle VaR a été développé par les soins de la gestion globale
des risques d’Attijariwafa bank, il couvre le risque de taux dirham,
le risque de change au comptant et à terme ainsi que le risque
sur les titres de propriété. Il s’agit d’une application en interne
qui repose sur l’implémentation de la méthode RiskMetrics
développée par JP Morgan.
Cette méthode présente différents avantages : (i) facile à
implémenter, (ii) tient compte des corrélations existantes entre
les prix des actifs et (iii) prend en considération des fluctuations
récentes et historiques des prix.
La méthode RiskMetrics repose sur une matrice de variances
et covariances des rendements des actifs du portefeuille ainsi
que leur composition dans le portefeuille. La gestion globale
des risques produit quotidiennement un reporting détaillé qui
retrace le calcul et l’évolution de la VaR, le contrôle des limites
réglementaires et internes.
VaR
réglementaire
10 jours
Activité (en
dirhams)
Position MAD
Change
1 952 739 000
5 518 000
17 450 000
66 792 000
2 087 000
6 600 000
5 510 000 000
11 180 000
11 643 000
Titres de
propriété
Taux (hors
OPCVM)
VaR (1 jour)
II- Back-testing
Le modèle permet de faire du backtesting. Ce dernier est une
technique pour tester la validité du modèle de calcul de la VaR.
Il consiste à se baser sur des opérations historiques de calcul
de la VaR et de voir par la suite si cette VaR encadre réellement
la perte potentielle réalisée en la comparant au P&L théorique.
III- Stress-testing
Pour des raisons techniques, le modèle VaR actuelle ne permet
pas de faire de stress – testing, c’est une action qui sera
développée ultérieurement.
III – Gestion du Risque Pays
Au titre de l’exercice 2011, l’entité Pilotage & Reporting Risque a
consolidé les activités de suivi et de surveillance au niveau de
la banque et de ses filiales bancaires et financières, de même
qu’elle a procédé à la mise en place d’un dispositif de gestion
du risque pays.
A – Le suivi et surveillance du risque de
contrepartie au niveau du Groupe :
L’activité de suivi & surveillance de la situation globale de la
banque et de ses filiales a été consolidée par une remontée
régulière du reporting risque permettant à la GGR groupe
d’apprécier respectivement :
a- l’évolution des activités en vue de s’assurer que l’orientation
du développement commercial emprunte une saine et
rentable et sans risque de concentration au niveau du
portefeuille engagements ;
b- les indicateurs de performance de chaque entité et principalement
sur le plan de la rentabilité et de la sinistralité ;
c- et la conformité réglementaire selon le référentiel prudentiel
de chaque pays d’implantation.
L’élaboration de ce reporting en termes de revue trimestrielle
des filiales bancaires et financières permet l’élaboration d’une
véritable radioscopie de ces entités dans la mesure où est
fondamentalement orientée vers l’identification des zones de
risque et la formulation de préconisations d’atténuation.
B- Le dispositif de gestion du risque pays :
Le déploiement de la stratégie de croissance de la banque à
l’international ainsi que les dispositions de la directive 1/G/2008
de Bank Al Maghreb ont motivé la mise en place d’un dispositif de
117
Gestion globale des risques
gestion du risque pays au regard du poids sans cesse croissant
de l’international dans l’exposition globale de notre Groupe.
basé sur :
Distribution des expositions au risque pays selon
l'échelle Coface
8 000
a- le recensement et l’évaluation des risques internationaux :
Le Groupe Attijariwafa bank déploie son activité bancaire et
para bancaire aussi bien sur son marché domestique que
dans les pays étrangers à travers des filiales voire même
des succursales. A ce titre, son exposition aux risques
internationaux regroupe tous types d’engagements pris par la
banque en tant qu’entité créditrice vis-à-vis de contre parties
non résidentes à la fois en dirhams et devises étrangères. Il
s’agit en l’occurrence :
a-1- d
es crédits par caisse et des engagements par signature
en faveur de non résidents ;
a-2- des expositions dans le cadre de l’activité Trade Finance :
• confirmation de LC export d’ordre banques étrangères ;
• contre garanties reçues de banques étrangères ;
• nos comptes nostro créditeurs auprès de correspondants
étrangers ainsi que les comptes nostros de correspondants
étrangers débiteurs sur nos livres ;
a-3- des opérations sur actifs étrangers :
25%
5 000
20%
4 000
12%
3 000
4%
2 000
1 000
9%
3%
1%
5%
A2
A3
A4
B
C
D
Autres
Ainsi, nous relevons que 66% de l’exposition de la banque aux
risques internationaux à fin décembre 2011 sont concentrés
sur des pays présentant un profil de risque gradué de très bon
(A1) à acceptable (A4 soit l’équivalent du risque Maroc). Pour
le reste, il s’agit essentiellement des investissements stratégiques
de la banque dans le cadre des acquisitions de filiales bancaires
africaines.
Par ailleurs, les crédits internationaux de la banque au niveau
de la zone OCDE représentent plus de la moitié de l’exposition
globale, en phase avec le poids des principaux partenaires
économiques du Maroc dans les échanges extérieurs nationaux.
Concentration des expositions au risque pays
Autres
1 993
9,6%
CEMAC
2 247
10,8%
• portefeuille ALM.
a-4- opérations de marché induisant un risque de contrepartie :
change spot et terme, swap de change, produits structurés,
matières premières, dépôts en devises.
OCDE
10 632
51,2%
UEMOA
2 684
12,9%
MENA
3 201
15,4%
Sur les zones MENA, UEMOA et CEMAC, l’exposition de la banque
est représentée par les acquisitions des filiales bancaires en tant
que relais de croissance dans notre stratégie de développement.
Concentration du risque pays Attijariwafa bank Vs poids
des zones dans les échanges commerciaux du maroc
70%
64,3%
ComEx-10
RP AWB
60%
51,2%
Actifs étrangers
9 810
47%
50%
40%
30%
Trade finance
7 998
39%
23,3%
20%
15%
12,9%
11%
10,8%
10%
0,6%
9,6%
0,7%
0%
OCDE
b- le retraitement et le calcul de l’exposition au risque pays
selon le principe de transfert de risque ce qui permet de mettre
en évidence les zones et les pays à forte exposition (en valeur et
en % des fonds propres de la banque) ainsi que les typologies
de risques correspondantes :
MENA
UEMOA
CEMAC
Autres
c- des règles de consolidation des expositions aux risques
pays permettant, au-delà d’une analyse individuelle de
l’engagement par pays de chaque filiale ainsi que du siège,
une vue d’ensemble de l’engagement global du Groupe ;
d- l’élaboration et la diffusion d’un rapport hebdomadaire
118
10%
0%
A1
• dotations de succursales étrangères ;
Crédits aux non
résidents
274
1%
15%
9%
-
• contre garanties émises par Attijariwafa bank en faveur de
ses filiales en soutien à leur développement commercial ;
Opérations
de Marché
2 674
13%
30%
6 000
• participations financières étrangères ;
A fin décembre 2011, la structure de l’exposition aux risques pays
se présentait comme suit avec une prédominance des opérations
sur actifs étrangers (47% du total) traduisant la stratégie de
développement de la banque à l’international. Le Trade Finance
représente la deuxième exposition avec un poids de 39% ce qui
explique l’ouverture de l’économie marocaine et le dynamisme
commercial de la banque au niveau du commerce extérieur.
35%
32%
29%
7 000
de l’évolution du risque pays récapitulant l’ensemble des
évènements saillants survenus dans la semaine (mouvements
des notations des agences et autres…) avec une mise à jour
de la base «Monde» en matière de notations des pays par
Standard & Poor’s, Moody’s, Fitch, Coface, OCDE, score interne
de la banque et les CDS des pays ( voir rapport en annexe) ;
en Côte d’Ivoire) et à en mesurer l’impact sur le capital et
la rentabilité.
En définitive, la gestion du risque pays est encadrée par un
dispositif qui assure la couverture des risques internationaux
depuis leur origination jusqu’à leur dénouement final :
Identification & Evaluation de la
nature du RP pour chaque pays
e- l’élaboration d’un score interne économique de risque pays
traduisant l’indice de vulnérabilité par pays. Ce score est basé
sur une approche multicritères d’évaluation combinant :
Provisionnement préventif si
détérioration de la solvabilité
d’un pays
- les indicateurs macroéconomiques (solde public, dette
extérieure, réserves de change et PIB) permettant d’apprécier
la solidité économique et financière des pays ;
Établir et maintenir
un processus de gestion
continue du portefeuille
des prêts
internationaux
Calcul de l’engagement à
l’égard de chaque pays et
consolidation
Reporting & alertes sur les
dépassements enregistrés
- les notations des agences externes (S&P, Coface et classement
OCDE) au travers d’une grille très large de variables à la fois
quantitatives et qualitatives ;
Autorisation des limites par un comité ad’hoc &
surveillance de leur respect ainsi que des stratégies arrêtées
- ainsi que sur les données du marché principalement les
CDS (Credit Default Swap) en tant que protection contre les
défauts des émetteurs et à ce titre en tant que baromètre de
la probabilité de défaut associé à chaque pays.
IV - Risque Opérationnel et P.C.A.
A- Risques Opérationnels
f- l’élaboration d’un score interne politique de risque pays
traduisant la vulnérabilité d’un pays face à l’instabilité
politique .Ce score est basé sur une approche multicritère
d’évaluation combinant :
Contexte
La mise en place du dispositif de gestion des risques opérationnels
(GRO) s’inscrit dans le cadre de la réforme « Bâle 2 » et de sa
déclinaison pour le Maroc par la Directive DN/29/G/2007, édictée
par Bank Al Maghrib le 13 avril 2007.
- l a justice (Garantie juridique, environnement réglementaire)
permettant d’apprécier la qualité de l’environnement juridique
dans un pays ;
Il vise à identifier les sources potentielles des risques et d’en
assurer la mesure, le suivi, le contrôle et l’atténuation. Ce
dispositif permet notamment de :
- l’administration et la bureaucratie au travers deux indicateurs :
la note de corruption et la gestion du secteur public qui
permettent d’avoir une vision sur la qualité des administrations
publiques ;
• Assurer la cohérence du dispositif en termes de normes, de
méthodes et d’outils au sein du Groupe
- la
redistribution des richesses à travers l’évaluation du taux
de pauvreté dans le monde ;
• Inculquer aux métiers une véritable culture de gestion du
risque opérationnel
- l’indice de Democracy permettant d’identifier la qualité du
régime politique dans un pays ;
Ce projet est piloté par l’entité « Risques Opérationnels,
Juridiques, Informatiques et Humains » créée au sein de la
« Gestion Globale des Risques » en 2008. Il est entré dans sa
phase opérationnelle à partir d’avril 2009.
- ainsi que sur le score de Doing Business qui permet d’étudier
les réglementations qui favorisent l’activité économique et
celles qui la limitent.
Méthodologie adoptée :
Le score interne-pays est gradué de 1 à 5, 1 étant un excellent
profil de risque, le niveau 5 représentant des pays très vulnérables.
2,5
2,0
3
1,5
1,0
3,8
3,4
3,3
2,6
3
2,5
3,2
gne
Italie
Espa
n
Maro
c
Gabo
ie
1,6
uie
ugal
Grèce
Port
Egyp
te
gal
erou
n
Séné
Cam
d
Togo
Mali
2,46
2,8
1,8
Tcha
Mauri
tanie
3,4
3,6
1,4
2,2
1,6
1,8 1,7 1,62 1,36
1,2
1,2
1,2
uk
agne
3,4
3,66
Allem
3,7
4
-Bas
3,6
3,8
Score Politique
USA
4,1
Score économique
4,2
Pays
4,6
3,5
3,0
4,31 4,2
ue
4,1
4,8 4,64
Fran
ce
4,8
Bélg
iq
5
Turq
4,5
4,0
5
Tunis
5,0
Modélisation du risque opérationnel
1,2
Le risque opérationnel est défini par Bank Al Maghrib, comme
étant «un risque de pertes résultant de carences ou de défaillances
attribuables à des procédures, personnels et systèmes internes
ou à des évènements extérieurs». Cette définition inclut le risque
juridique, mais exclut les risques stratégiques et de réputation.
Un risque se représente comme l’enchaînement d’un évènement
générateur (la cause) et d’une défaillance (la conséquence), à
laquelle peut être associé un impact ou non.
g- l’allocation de limites, calibrées en fonction du profil risque
du pays et du niveau des fonds propres de la banque est
déclinées par zone, par pays, par secteur, par type d’activité,
par maturité …) h- l e suivi et la surveillance du respect des limites ;
i- le provisionnement du risque pays en fonction de la dégradation
des expositions (matérialisation du risque, rééchelonnement de
la dette, défaut de paiement, bénéfice d’initiative d’allègement
de la dette etc…);
j- le stress test, exercice consistant à s’assurer de la capacité
de la banque à résister à des facteurs de risques extrêmes
(cas de la matérialisation du risque politique en Tunisie et
119
Gestion globale des risques
Évaluation d'un risque - illustration
L’objectif de la modélisation du risque opérationnel est de
représenter de manière normalisée les évènements qui peuvent
conduire à une défaillance opérationnelle et de pouvoir en évaluer,
à l’aide de critères objectifs, documentés et standardisés :
• La fréquence d’occurrence
Processus organisationnel
L’animation du dispositif s’appuie sur une structure centrale
« ROJIH » (Risques Opérationnels, Juridiques Informatiques
& Humains) rattachée à la GGR (Gestion Globale des Risques)
avec deux niveaux de gestion à distinguer :
• L’impact en cas de survenance La cartographie des risques désigne donc l’ensemble des risques
représentés selon ce modèle sur un périmètre organisationnel
donné (un pôle, un métier, une filiale, …).
1° Niveau
ROJIH
Approche méthodologique
La méthodologie retenue dans le déploiement du projet RO
pour chacun des métiers s‘appuie sur les étapes suivantes :
1. Validation des processus : cette étape est basée sur un
découpage de chacun des métiers en macro-processus et
processus clés pour l’identification des risques au sein de
chaque métier retenu.
2. Identification et évaluation des risques : les risques
opérationnels identifiés sont côtés au moyen d’une fréquence
d’occurrence et d’un impact formalisant la cartographie des
risques opérationnels métier (évaluation à « dire d’expert »). A
cette étape, les risques majeurs sont identifiés et font l’objet
d’une attention particulière.
3. et 4. Identification d’indicateurs et des plans d’actions : des
indicateurs et des plans d’actions sont associés aux risques
majeurs. L’objectif est de limiter la fréquence de survenance
des incidents et/ou d’atténuer leur impact.
5. Collecte des incidents et suivi des risques à piloter : un
dispositif organisationnel de collecte des incidents et de
suivi des risques opérationnels est mis en place au sein des
métiers afin :
• d’apprécier les causes d’incidents
• de déterminer les actions appropriées pour réduire le risque
opérationnel
• de disposer d’une base historique d’incidents et de pertes
• de garantir la cohérence de l’ensemble
6. Back-testing et réévaluation des risques : cette étape
sera effectuée après au moins un plein exercice de chacun
des métiers. Le back–testing permet la confrontation des
incidents survenus dans les métiers et l’évaluation des risques
opérationnels initialement identifiés dans les cartographies.
120
2° Niveau
Métiers
• 1er niveau / entité ROJIH : la mesure et le contrôle des risques
opérationnels sont de sa responsabilité. Elle est en charge
de mettre à disposition des métiers les informations sur leur
niveau de risque opérationnel et de les éclairer sur la mise
en place de plans d’actions.
• 2e niveau / métier : la détection, la collecte des incidents et
la mise en œuvre d’actions de couverture des risques, sont
de la responsabilité des métiers eux-mêmes.
Ainsi, au sein de chacun des métiers, les principaux intervenants
dans le dispositif de gestion des RO sont :
RRO : RELAIS Risques Opérationnels (au niveau métier)
CRO : CORRESPONDANT Risques Opérationnels (au niveau métier)
RM : RESPONSABLE Métier
MRO : MANAGER Risques Opérationnels (au niveau de l’entité
ROJIH) appelé également GRO (Gestionnaire des Risques
Opérationnels)
Principaux comités
Le dispositif RO comprend un ensemble de comités :
Comité Risques Opérationnels métier d’une fréquence moyenne
trimestrielle, ses objectifs sont :
• revue des pertes et incidents opérationnels de la période écoulée
ROJIH a élaboré et mis en place en 2011 un outil afin d’évaluer
le respect du déploiement du dispositif GRO de chacun des 23
métiers de la banque et ce conformément à la charte GRO. Cet
outil concourt à accompagner les entités dans la mise en œuvre
opérationnelle du dispositif GRO.
• suivi des risques à piloter avec les indicateurs et plans
d’action associés
• évaluation des changements ayant un impact sur les RO et
lancement de plans d’actions ad hoc
• validation de la mise à jour éventuelle des documents de
référence (processus, cartographie)
Comité ROJIH d’une fréquence mensuelle, ses objectifs sont :
• vérifier le déploiement du dispositif risques opérationnels
dans les entités du Groupe
• valider les évolutions de la cartographie des risques (validées
en comité RO Métier)
• examiner les risques majeurs survenus au niveau du Groupe
et proposer une mise à jour des plans d’actions associés
• élaborer les reportings destinés à la Direction Générale et
aux différents organes de gestion de la banque
Comité d’Audit et des Comptes / Direction Générale : 1 à 2 fois
par an, (à la demande des Administrateurs et/ou de la Direction
Générale), ses objectifs sont :
• procéder un état des lieux, des réalisations et des projets
Rappel réalisations Revue de la cartographie des risques opérationnels
« périmètre banque »
A l’issue des exercices de collecte d’incidents, la cartographie
des risques opérationnels de la banque a été mise à jour. Le
nombre de risques opérationnels est alors de 645 risques et
le nombre de risques à piloter de 175.
Incidents Risques Opérationnels « périmètre banque »
La base « incidents » totalise à fin novembre 2011 près de 14 000
occurrences dont 6182 incidents déclarés en 2011 (déclaration
arrêtée à fin novembre 2011) contre 4794 incidents déclarés
en 2010.
13871
14000
Communication & Conduite du changement
L’entité ROJIH a élaboré un portail
Intranet en collaboration avec
l’entité Communication Groupe.
Ce portail vise à être un média
d’information et de sensibilisation
des collaborateurs de la banque.
Par ailleurs, l’entité ROJIH a également actualisé et diffusé une
nouvelle version de la charte de gestion des risques opérationnels
(version avril 2011).
http://ribatkoum/ROJIH/index.html
Rappel production RO
« périmètre Banque »
La mise en place du dispositif GRO a permis la collecte de
7689 incidents cumulés à fin 2010 au niveau des 23 métiers
de la banque.
12000
Nombre incidents
Nombre incidents cumulés
10000
7689
8000
6182
6000
4794
4000
2000
2895
1332 1332
1563
0
Année 2008
Année 2009
Année 2010
Année 2011
à fin Nov
Suite à la mise à jour de la cartographie des risques, la
cartographie des risques version 2010 recensait 606 risques
dont 166 risques à piloter (contre 586 risques dont 151 risques
à piloter pour la cartographie des risques version 2009)
2 actions sont prévues pour continuer à établir la « culture
risques opérationnels » :
Réalisations 2011
• la mise en œuvre d’un progiciel intégré de gestion des risques
opérationnels
Mise en œuvre de la charte de gestion des risques
opérationnels
Après une période test qui a débuté au 2° semestre 2009, l’entité
• un plan de conduite du changement favorisant l’acculturation
du Groupe au risque opérationnel
Une des priorités de 2012 restera non seulement à apporter une
attention particulière à l’exhaustivité des incidents remontés
mais aussi à la qualité des informations relatives à ces incidents
121
Gestion globale des risques
Préparations aux méthodes élaborées
Dans l’optique de passer aux approches élaborées de calcul des
fonds propres à mobiliser au titre des risques opérationnels (et
notamment l’approche standard), l’entité ROJIH a mené différents
ateliers de travail avec l’entité Organisation & Reegineering. Ces
ateliers de travail ont pour but de répondre à un des critères de
passage à l’approche standard : la ventilation du PNB du Groupe
Attijariwafa bank par lignes métier bâloises. Une proposition
de démarche de ventilation issue de ces ateliers de travail sera
testée et confirmée durant les exercices 2011/2012.
Le passage à la méthode standard puis à la méthode AMA
permettra :
• de valider une étape supplémentaire dans notre degré de
connaissance et de maîtrise du profil de risque de la banque
• d’optimiser la mobilisation en fonds propres par l’adoption
d’une approche appropriée par lignes métiers bâloises
Mission d’audit interne
Conformément aux recommandations de Bâle 2 et de la circulaire
29/G/2007, le dispositif de gestion des risques opérationnels de
la banque a fait l’objet d’une mission d’évaluation et de contrôle
par l’Audit Interne : cette mission vise à contrôler le respect des
engagements pris en matière de GRO et de la mise en œuvre
effective de la charte GRO notamment à travers :
Le PCA doit permettre à Attijariwafa bank de faire face à des
risques majeurs
Ces risques sont peu probables mais leurs conséquences
seraient catastrophiques pour la banque
Perturbations
opérationnelles majeures
Opérations ou services
critiques
Impacts sur
l’activité
Catastrophes naturelles (tremblement de terre,
inondations…)
Disparition accidentelle du personnel
Destruction / dégâts
majeurs sur des
infrastructures physiques
Moyens de paiement
(traitement, compensation,
règlement)
Qualitatifs
Attaques terroristes (prise d’otages, Hold up…)
Chantage
Grève du personnel
Troubles politiques
Pertes ou indisponibilité du
personnel
Support aux systèmes
(réconciliation des
contreparties…)
Menaces internes ou externes
DEFINITIONS
L’entité ROJIH a décidé de déployer un progiciel de gestion des
risques opérationnels dans un souci de meilleure maîtrise du
profil de risque de la banque. Cet outil a été acquis en janvier 2010.
Scénarios de
crise
Analyses
d’impacts
- Mise en œuvre d’un plan de communication et de conduite du
changement de la filière GRO
- Mise en œuvre des recommandations des missions d’audit.
- Le passage de l’approche « indicateur de base » à l’approche
« standard » pour le calcul des exigences réglementaires en
fonds propres au titre du risque opérationnel.
Planification des actions de continuité
Stratégie de protection et de récupération des données
Plan humain
Identifie les RH critiques
Modalités d’intervention et de
fonctionnement
Informe les RH
Plan de test
Identifie les tests (fréquences,
granularité, objectifs, moyens)
Analyse les résultats
Établit des recommandations
Plan de
communication
Procédures de protection et de récupération des données
Procédures de secours (données, soft, hard)
Solutions de secours et moyens de mise en œuvres (internes et externes)
Solutions déclencheurs et délais de reprise
Responsable du PCA
Groupe de Gestion de la
continuité
Identifie les responsables et
contributeurs internes
Définit les processus et protocoles
internes et externes
Fixe les moyens existants et alternatifs
nationaux et internationaux
Circulaire n° 47/G/07 de la BAM pour la mise en place d’un plan
de continuité et son management
Rappel des étapes clés du PCA
Principales Etapes du PCA
Cadrage
initial
Périmètre
du projet
Démarche
PCA
Echelle
d’impact
Mission Régulateur Bank-Al-Maghrib
- Déploiement du progiciel de gestion des risques opérationnels
Comité de crise
Désigne le Comité de crise et ses
membres
Promeut le PCA
Établit le rapport annuel sur le PCA
Organe de
direction
Le PCA est une obligation réglementaire
• La nature et la consistance de la base « incidents »
- Mise à jour de la cartographie des risques suite aux exercices
de collecte des incidents (2009 à 2011)
Quantitatifs
Autres (pilotage…)
Éléments déclencheurs
Niveau de risque : seuils de perturbations d’opérations / services critiques
Objectifs de reprise
Moyens alloués
Infrastructure (SI, bâtiments…) : emplacements, concentrations,
sensibilité aux risques
Natures et complexités des activités
Niveau d’interaction et de dépendances (filiales, succursales, activités
externalisées, risques marché contrepartie, liquidité…)
Management
de la
continuité de
l’activité
• La tenue des différents comités ad hoc
Actions prévues en 2012
Valide la stratégie, la politique et
les objectifs de continuité
S’informe de l’état de la continuité
(Rapport annuel sur le PCA)
Organe
d’administration
• Le respect des engagements des différents métiers
Une mission thématique du régulateur a permis également
d’évaluer le dispositif GRO mis en place.
Restriction physique d’accès
Effets de contagion (Clients, Sous-traitants)
EXIGENCES
Équipement outil informatique
Besoins
métier
Mise en œuvre PCA V1
version 1 Opérationnel
(testé)
Cible PCA
et roadmap
Atelier
recueil
˘ ˘
˘
Gestion
de Crise
Besoins
revus
et
complétés
Validation
Resp.
entités
PSI
˘
Revue
Directeur
s
de pôles
Comité de Pilotage
Du 12/03/2010
˘
˘
˘
Plan
Gestion de
crise
˘
PSI – V1
Repli &
Logistiqu
e
Plans de
reprise
métier
Alignement stratégique
du 27/05/2010
˘
MCO
˘
& Tests
Cible PCA
et roadmap
(8 juillet 2010)
Pourquoi Attijariwafa bank met en place son
PCA ?
122
˘
˘
MCO
&
tests
5 oct.
˘
tests
planifiés
Mise en œuvre V1
Comité de pilotage 01/06/2011
Comité PCA
COPIL
Les principales réalisations du projet PCA
Des procédures et outils de gestion de crise
Procédure d’alerte et de mobilisation
Procédures de mise en œuvre des cellules de crise (de la mobilisation à la fin de crise)
Des « mallettes de crise »
Les Plans de Reprise d’Activité des 26 lignes métier
n
àu
face
e
r
i
Solutions de contournement
Fa
tre
Dispositions spécifiques aux processus transverses
sinis
Procédures de reprise de chaque ligne métier
Fonctionnement en mode dégradé
Direction
Générale
Les solutions de secours
Cellule de
Communication
de Crise
AWB
Secours informatique, Repli et logistique
Cellule de Crise
Informatique
AWB
Dispositifs RH et Communication de crise
B- Plan de Continuité d'Activité
˘
Plan de
repli
& Logisique
V1
Plan de
reprise
métier
V1
Une Charte de la Continuité d’Activité
Un Plan de Maintien en Conditions Opérationnelles
Un Plan de tests V1, V2 et V3
Cellule de Crise
RH
AWB
Cellule de
Crise
AWB
Cellule de Crise
Repli &
Logistique
AWB
CA
r le P
Gére
Un Plan de gestion du changement (communication et formation)
Autres réalisations : Cahier des charges et choix d’outil PCA, outils de suivi budgétaire, cadrage
documentaire, Package filiales
Les procédures de gestion de crise
Ouverture
Fiche alerte
Une astreinte PCA et
des règles précises
d’alerte
Evaluation des
impacts
Suivi évolution
Evénement
sous contrôle
Qualification
La maintenance du PCA
Evénement
terminé
Les composantes du maintien en conditions opérationnelles
Alerte
Mobilisation
Fin d’alerte
Evénement non maîtrisé
ROJIH
Le Plan MCO
La fonction RPCA
RACI
Evolution
Evolutions
Etat des lieux
Identification du niveau
d’alerte
Revues
PGC
PSI
Validations
Mobilisation de la
CCAWB
Alerte des autres
Cellules de Crise
Décision
Activation
Mobilisation générale des cellules de crise
Mobilisation partielle des cellules de crise
Pilotage
Situation sous surveillance
Situation ne relevant pas du PCA
Des étapes cadrées et outillées
Intégration
Diffusion
Sources
de changements
Audits
RPCA
RPXX
PRA
PRA
PRA
CPCA
Responsables
De dispositifs
Responsable d’Entité
Organisation Groupe
OK ?
Mallette
à Jour
Historique
Des Mises
à Jour
ForTests
mations
Mations
Comm.
RPCA
RPCA
Des Outils
•
Responsables de plans
•
Lotus
•
CPCA
•
Risk Manager
Fin de crise
Les solutions de secours mises en œuvre
Le plan de test du PCA
Test Gestion
de crise
26 métiers
Mode dégradé
PRL
Traces / Enregistrements
Un réseau de correspondants
Tests
Impact
PCA ?
Evaluation
Mise à Jour
Test de
secours SDM
Test de
secours
informatique
Test de
secours STC
Campagne de test 2012 (2ème semestre)
Contournement
...
...
...
Des Campagne de test 2013
campagnes . . . . . . . . .
annuelles
PRA du métier
Un plan cadre définit
la stratégie de tests annuels
et le guide de mise en œuvre
Chaque métier a défini :
...
...
Campagne de test 2014
Les mallettes de crise
• Sa propre cellule de crise
PCA
• Sa procédure de reprise d’activité
• Le fonctionnement de ses processus critiques en mode dégradé
PGC
PRL
PRA
PSI
• Ses propres solutions de contournement et de retour
• Les solutions de contournement transverses, en accord avec
les autres métiers concernés
Les solutions de secours mises en œuvre
Chaque cellule de crise possède son
point d’accès à la mallette
La reprises des activités métier s’appuie sur des dispositifs
techniques et organisationnels dont la mise en œuvre dépend
du type de sinistre
Gestion de crise RH
Communication de crise
Support aux métiers
Support aux
collaborateurs
Communication interne
Secours informatique
Plan de communication
interne et externe
PRA
métier
Bascule informatique sur
site de secours
Configuration des
plateformes de secours
Elles contiennent toute la documentation nécessaire à la mise en
œuvre sur clé USBUn système de navigation permet d’accéder
rapidement à l’information utile
Repli et logistique
Plateformes de repli
Repli agences
Agences de secours
Agences mobiles
Ordonnancement des
actions si Moulay
Youssef HS
La mise en place par les équipes AWB des derniers dispositifs techniques de la
version 1 du PCA se poursuit sur l’année 2012
Une stratégie de reprise est définie pour chaque scénario de risque
Chaque dispositif du PCA y est détaillé avec un ordonnancement
des tâches à réaliser.
123
Gestion globale des risques
Le projet PCA réalisé en quelques chiffres …
• Charge globale d’environ 1800 j/h, et 630 jours d’assistance
sur 16 mois
• Près de 300 collaborateurs mobilisés
La modélisation financière ALM du bilan est axée sur :
- 26 correspondants PCA
• Echéancement du bilan :
- Experts métier (mode dégradé)
- selon les modalités contractuelles pour les postes échéancés
- Experts techniques (solutions de secours)
• Plus de 2000 documents produits dont 400 pour la mise en
œuvre opérationnelle du PCA
• Livraison de la V1.0 (hors recette et tests) : juin 2011
• Une centaine de collaborateurs formés sur deux thématiques
- Gestion de crise (PGC)
- Maintien en condition opérationnelle (MCO)
• Une communication régulière dans les médias internes
Projet PCA – V1
Charges
Assistance
tests
MCO
Fonction RPCA
Montée en
compétence de la
fonction RPCA
V. GESTION ACTIF PASSIF
Les risques structurels de nature ALM se rapportent aux risques
de pertes de valeur économique ou de baisse des marges
d’intérêts futures compte tenu des décalages de taux, des
échéances entre les actifs et passifs de la banque.
L’ALM fournit des indicateurs de suivi des risques et de rentabilité
attendus sur les différents produits du bilan et décline les règles
de gestion à même de limiter l’exposition du bilan de la banque
aux risques et de gérer de façon optimale ses positions.
Ceci étant, la démarche ALM poursuit un processus d’identification,
d’évaluation et de gestion des positions de risque prises. La
définition des règles d’écoulement et de traitement des postes
du bilan à travers des études économiques et financières est
l’une des étapes fondamentale de la démarche ALM
A- Conventions et modèles ALM :
La Gestion Actif Passif de la banque Attijariwafa bank dispose
d’un ensemble de modèles et conventions ALM sur la base de
la réalité des encours de la banque et compte tenu des facteurs
marchés et économiques à influence sur le comportement des
lignes bilancielles de la banque.
Ces hypothèses financières sont dynamiques et sont revues
régulièrement au moins une fois par an pour pouvoir refléter
réellement l’évolution des emplois et ressources de la banque.
En effet, la mesure des risques de liquidité, de taux d’intérêt
et de change nécessite une prise en charge effective des
caractéristiques intrinsèques des contrats, en l’occurrence
la maturité, la nature de taux d’intérêt (taux fixe / révisable /
variable) et la devise de libellé de chaque poste du bilan doivent
être recensées.
Par ailleurs, au-delà des caractéristiques contractuelles des
postes bilantiels, les options cachées du bilan (possibilités de
remboursements anticipés par exemple) et le comportement
de la clientèle (en matière notamment de durée de détention
des comptes de dépôts) ont été modélisés.
124
L’approche retenue se base sur la production et la projection
statique et dynamique des postes du bilan dans le temps jusqu’à
extinction des encours en stock et de la production nouvelle
issue du budget et du plan stratégique de la banque.
- sur la base d’études statistiques pour les postes sans échéance
- sur la base des hypothèses budgétaires et stratégiques pour
la vision dynamique
• Options et comportements clientèles :
- options de remboursements (activité de crédit) et les options
de retrait des dépôts (activité de collecte)
- c omportements de prorogations, de renégociation etc.
B- Risque de taux :
Les évolutions défavorables de la courbe des taux peuvent
impacter négativement les revenus futurs d’intérêts sensibles
de la banque. (Exemple : effet d’une hausse des taux d’intérêt
sur le coût des financements à court terme de la banque non
adossés aux actifs de mêmes conditions).
La sensibilité au risque de taux peut s’expliquer dès lors que
les actifs et passifs à taux fixe ou à taux révisable réagissent
en décalage temporels et en volumes inégaux (gaps de taux)
aux changements de la courbe des taux.
I. Gestion du risque de taux :
La gestion du risque de taux d’intérêt vise à immuniser les marges
d’intérêt prévisionnelles et l’amputation de la valeur des fonds
propres contre des mouvements adverses de taux d’intérêt.
L’approche en taux poursuivie porte sur les encours dont les
taux resteront fixes sans indexation sur les taux marchés ou
déterminés par avances et fixes pour une période donnée.
La détermination de ces positions permet de calculer leur
sensibilité aux variations du taux d’intérêt (la sensibilité étant
définie comme la variation de la VAN de ces positions pour une
évolution adverse de la courbe des taux).
La politique de taux de la banque consiste à réduire l’exposition
au risque en vue de limiter la sensibilité du résultat et de la
valeur patrimoniale et ce, par des actions de couverture qui
peuvent porter sur certaines activités et sur certaines maturités.
La gestion des gaps de taux d’Attijariwafa bank (excédents
structurels en taux) consiste à renforcer les actifs clientèles à
moyen et long terme de même nature de taux et à défaut par
une stratégie de placement des excédents en titres d’Etat sans
risque et cessibles.
II. Stress test de taux d’intérêt :
Impasses de taux cumulées au 31 décembre 2011 (En
milliards de dirhams)
1 mois
-10,3
6 mois
1 an
2 ans
5 ans
+11,9
+16,4
+16,9
+9,7
Des simulations de différents scénarios de choc de taux sont
effectuées pour déterminer l’impact de tels scénarios sur le
PNB et sur la valeur économique des fonds propres.
Au 31 décembre 2011, la sensibilité du PNB par rapport à un
choc parallèle des taux de 200 bps est de 1,71%. Celle de la
valeur économique des fonds propres est de 3,8%.
D- Risque de change
C- Le risque de liquidité
L’objectif étant de s’assurer que la banque, compte tenu du
niveau de la transformation des ressources opérées, pourra
faire face à ses engagements par la seule mobilisation de
ses actifs et sans difficultés, notamment en cas de situations
de retraits massifs des dépôts de la clientèle, de déblocage
important des crédits, d’une crise de confiance ou de liquidité
générale du marché.
Le risque de liquidité est piloté dans le cadre d’un dispositif ALM
mis en place par la banque pour gérer la liquidité en situation
courante comme dans l’hypothèse de crise de liquidité.
I. Gestion du risque de liquidité :
La gestion du risque de liquidité se traduit par :
• la mesure de ce risque au travers l’étude des échéanciers
contractuels ou modélisés des emplois et des ressources, ce
qui permet de mettre en évidence les exigibilités ou impasses
de liquidité à différentes échéances.
• une politique de transformation plus adaptée en conséquence
de la qualité des ressources collectée et des emplois financés.
• la constitution d’une réserve de liquidité constituée des actifs
que la banque a la possibilité de transformer en liquidités
à très court terme. Cette liquidité peut résulter soit de la
cession de l’actif en question sur le marché, soit de l’utilisation
du titre sur le marché des repos, soit de la mobilisation du
titre auprès de Bank al Maghrib. Au 31 décembre 2011, la
valeur des réserves de liquidité de la banque s’élèvent à
34,5 milliards de dirhams.
Le comité de trésorerie suit et pilote le risque de liquidité à
court terme notamment en assurant une veille régulière des
conditions du marché, en vérifiant les capacités internes de la
banque à faire face aux différents besoins éventuels en liquidité
et en pilotant le coefficient de liquidité….
II. Stress test de liquidité :
Les stress test de liquidité permettent d’évaluer la résistance
de la banque aux situations extrêmes du point de vue de la
liquidité, et de vérifier que cette résistance est conforme au
niveau de tolérance défini par Attijariwafa bank.
Au sein d’Attijariwafabank, trois scénarii de crise sont élaborés :
• un scénario de stress idiosyncratique (spécifique à la banque);
• un scénario de stress systémique (dû à une crise du marché) ;
• un scénario de stress global (combinaison des deux stress
précédents).
Impasses de taux cumulées au 31 décembre 2011 (En
milliards de dirhams)
-11,3
Le risque de change est le risque de baisse de la marge nette
en devise, de dépréciation de la valeur d’un actif (créance ou
avoir), d’une hausse d’un passif (dette) ou d’un engagement
hors bilan libellé en devise étrangère suite à l’évolution adverse
des cours des monnaies.
Dans la banque, trois grandes familles de positions de change
sont générées et font l’objet d’une gestion régulière.
• Risque de change structurel : résulte des investissements
durables dans des actifs en devises : il s’agit essentiellement
des participations de la banque à l’étranger et présentent
à fin 2011 un encours de l’ordre de 7 milliards de dirhams.
• Le risque de change opérationnel : il porte principalement sur
les activités courantes de collecte, de crédits de la banque en
devises ainsi que du change à terme exprimé par la clientèle
en couverture de ses besoins à terme en devise.
• Le risque de change transactionnel : il s’agit des opérations
en devises initiées et gérées par la salle des marchés de la
banque pour son propre compte
Les positions opérationnelles et transactionnelles font l’objet
d’un suivi régulier (en limite et en sensibilité) par la direction
Gestion Globale des Risques.
Gouvernance ALM de la banque:
La politique ALM de la banque est pilotée dans le cadre d’un
Comité ALM qui a pour responsabilité de déterminer les grandes
orientations de la banque en matière d’organisation de la
gestion des risques financiers, de la stratégie de couverture
et de gestion globale du bilan.
Le comité ALM est chargé de définir le cadre global ALM de la
liquidité, du risque de taux d’intérêt et de change, gestion du
fonds de roulement, orientation de la stratégie de financement
et de placement de la banque, compte tenu des conditions du
marché.
Ainsi, le Comité ALM, présidé par le Président Directeur
Général, est tenu trimestriellement pour acter et décider sur
les points suivants :
• organisation et suivi de la fonction gestion actif passif du Groupe;
• validation des méthodologies et conventions de gestion actif/
passif;
• fixation des limites ALM et veille sur leur respect;
• supervision du risque global de taux, du risque de change et
du risque de liquidité;
• fixation des règles internes en matière de risques financiers
et de gestion du bilan;
• veille sur l’application de la réglementation prudentielle;
III. Exposition :
1 mois
dans des proportions importantes et dépassent les tombées
des ressources. D’où des impasses positives au-delà de 6 mois.
6 mois
1 an
2 ans
5 ans
+23,7
+21,6
+22,6
+16
• définition de la politique de placement et de financement de
la banque.
Le besoin de refinancement sur 1 mois, s’explique par les tombées
des avances BAM et pensions et emprunts interbancaires.
A partir de 6 mois, les crédits commencent à se rembourser
125
Gestion globale des risques
VI - Pilier III - Bâle II : informations
quantitatives et qualitatives
La publication des informations financières portant sur les
fonds propres et sur les risques s’effectue sur base consolidée
conformément à l’article 2 de la directive 44/G/2007. Certaines
informations sont publiées sur base individuelle pour le périmètre
siège et les filiales significatives, conformément à l’article 8 de
la même directive.
Le troisième pilier de l’accord de Bâle vise à promouvoir la
discipline de marché à travers la publication d’un ensemble
de données venant compléter la communication financière.
L’objectif de cette communication est de permettre aux acteurs
de marché d’apprécier les éléments d’information essentiels
sur les fonds propres, les expositions aux différents types
de risques, les procédures d’évaluation des risques et, par
conséquent, l’adéquation des fonds propres de l’établissement
à son profil de risque.
1. Gestion du Capital et Adéquation des Fonds
Propres
1-1 Composition des Fonds Propres
Au 31 Décembre 2011, conformément à la circulaire 7/G/2010,
les fonds propres prudentiels du Groupe Attijariwafa bank sont
composés des fonds propres de base et des fonds propres
complémentaires.
Les fonds propres de base sont déterminés à partir des capitaux
propres comptables du Groupe ajustés d’éléments connus sous
le nom de « filtres prudentiels ». Ces ajustements consistent
principalement en l’anticipation d’une distribution de dividende
et la déduction des écarts d’acquisition et des autres actifs
incorporels.
Les fonds propres complémentaires sont composés essentiellement
de dettes subordonnées. Une décote est appliquée aux dettes
subordonnées de maturité inférieure à 5 ans. La somme des
dettes subordonnées et des intérêts capitalisés est limitée à
50% des fonds propres de base.
Pour la détermination des fonds propres prudentiels, le montant
des participations détenues dans le capital des établissements
de crédit et assimilés au Maroc et à l’étranger et des entités
exerçant les opérations connexes à l’activité bancaire au Maroc
et à l'étranger sont déduits pour moitié des fonds propres de
base et pour moitié des fonds propres complémentaires.
(en milliers de dirhams)
31/12/2011 31/12/2010
Fonds propres de base
Eléments à inclure dans les
fonds propres de base
Capital social ou dotation
Réserves
Intérêts minoritaires créditeurs
Eléments à déduire des fonds
propres de base
Déductions prudentielles
Fonds propres de base après
déduction (Tier 1)
Fonds propres complémentaires
126
22 145 278
19 841 997
29 318 740
26 871 781
1 929 960
21 400 217
3 222 500
1 929 960
18 620 120
3 614 410
-7 173 462
-7 029 784
-221 981
-185 244
21 923 297
19 656 752
9 456 753
9 908 115
dont :
plus values latentes résultant
de la détention des titres de
placement (AFS)
Dettes subordonnées à durée
initiale supérieure ou égale à
cinq ans (*)
Déductions prudentielles
257 760
1 060 945
8 840 000
8 460 000
-221 981
-185 244
9 234 772
9 722 871
31 158 068
29 379 623
Fonds propres complémentaires
après déduction (Tier 2)
Total des fonds propres après
déduction des participations
(*) Dans la limite de 50 % des Fonds Propres de base, avant déduction des
participations.
A fin Décembre 2011, les fonds propres de base réglementaires
du Groupe, avant déduction de 50% des participations, s’élèvent à
22 145 278 KDH. Les fonds propres complémentaires du Groupe,
avant déduction de 50% des participations, s’établissent, pour
leur part, à 9 456 753 KDH. Le total des fonds propres après
déduction des participations est de 31 158 068 KDH, en évolution
de 2,61% par rapport à juin 2011.
1-2 Adéquation des Fonds propres (ICAAP) 1
Dans le cadre de Pilier III, Attijariwafa bank a mis en place un
processus prévisionnel de suivi et d’évaluation de l’adéquation des
fonds propres afin de s’assurer que ses fonds propres couvrent
en permanence son exposition au risque, conformément aux
règles dictées par le régulateur.
Par ailleurs, des projets sont en cours afin d’adopter les best
practices en la matière.
1-3 Exigence en Fonds Propres
Au 31 Décembre 2011, l’exigence en fonds propres au titre du
Pilier 1 de l’accord Bâle II pour le Groupe Attijariwafa bank
s’élève à 22 138 330 KDH. Celle-ci est calculée en méthode
standard pour les risques de crédit, de contrepartie et les
risques de marché et en méthode d’indicateurs de base pour
le risque opérationnel.
(en milliers de dirhams)
Risque de Crédit et de
Contrepartie
Risque de Crédit (*)
Risque de Contrepartie
Risques de Marché
Risque Opérationnel
Total
31/12/2011
31/12/2010
19 094 485
17 677 569
18 977 803
116 682
1 034 315
2 009 530
17 513 104
164 465
494 504
1 944 436
22 138 330
20 116 508
y compris le risque de crédits sur les autres actifs (immobilisations corporelles,
divers autres actifs et titres de participation).
(*)
Pilier I
Risque
Couvert
Méthode
d'Evaluation
et de Gestion
Risque de Crédit
et de Contrepartie
Risques de Marché
√
Méthode Standard
√
Risque Opérationnel
√
Méthode Standard
BIA (Basic Indicator
Approach)
1-4 Ratio de Solvabilité
Au 31 Décembre 2011, le ratio Groupe sur Fonds Propres de
base s’établit à 7,92% et le ratio de solvabilité se fixe à 11,26%
au lieu de 11,32% au semestre précédent.
(en milliers de dirhams)
31/12/2011 31/12/2010
Fonds Propres de Base
21 923 297 19 656 752
Total Fonds Propres
31 158 068 29 379 623
Risques Pondérés
276 729 126 251 456 355
Ratio sur Fonds Propres de Base
7,92%
7,82%
Ratio de Solvabilité
11,26%
11,68%
2. Dispositif mis en place pour identifier,
mesurer et gérer les différents risques
2-1 Méthode d’évaluation des éléments relevant du portefeuille
de négociation
Les Actions, Titres en devise, Matières Premières sur marché
organisé, Matières Premières sur marché gré à gré sont évalués
au prix du marché.
2-5 Risque de contrepartie : expositions couvertes par des
sûretés
Le total des sûretés financières sur les expositions soumises
à un risque de contrepartie, s’élève à 4 246 995 KDH. Celles-ci
couvrent essentiellement les pensions livrées ou reçues.
(en milliers de dirhams)
Expositions nettes
Expositions couvertes
par des sûretés
24 599 709
4 246 995
2-6 Risque de contrepartie sur dérivés de crédit : expositions
couvertes par des garanties
Le total des expositions nettes sur dérivés de crédit est de
1 883 973 KDH dont 130 KDH faisant l’objet d’une garantie.
(en milliers de dirhams)
Expositions nettes
Expositions couvertes
par des garanties
1 883 973
130
2-7 Garanties
Les options de change sont évaluées avec le modèle GarmanKohlhagen 2.
2-2 Risque de contrepartie net sur instruments dérivés
L’équivalent risque de crédit sur instruments dérivés au
31 décembre 2011 s’élève à 1 883 973 KDH. La répartition de
cette exposition par segment se présente comme suit :
(en milliers de dirhams)
Classe d'exposition
Souverains
Etablissements de crédit et assimilés
Clientèle
Total
Equivalent
risque de crédit
5 555
744 177
1 134 241
(en milliers de dirhams)
Expositions
garanties
Souverains
Etablissements de crédit et assimilés au
Maroc et à l'étranger
9 526
1 668 838
Total
19 446 803
2-8 Concentration du risque de crédit résultant des techniques
d’atténuation du risque
(en milliers de dirhams)
Expositions
Expositions
Expositions couvertes
nettes avant
garanties
par des
pondération
sûretés
1 883 973
2-3 Impact de la dégradation de la notation externe de qualité
de crédit sur le montant des sûretés réelles à fournir
17 768 439
Banques Multilatérales de développement
Souverains
53 271 567
1 155 926
325 113
Institutions
22 983 073
15 698 968
518 656
Etablissements de
crédit et assimilés
19 148 089
921 747
2 862 705
Grande Entreprise
198 574 391
1 406 438
2 627 775
Le risque de contrepartie représente 0,61% du total risque de
Petite et Moyenne
Entreprise
16 933 214
236 813
348 318
crédit. Il concerne les cessions temporaires et les produits
dérivés du portefeuille bancaire et du portefeuille de négociation.
2 237 449
24 699
70 980
Clientèle de détail
61 549 933
2 212
162 178
374 697 715 19 446 803
6 915 724
Conformément à la circulaire 26/G/2006, Attijariwafa bank a
opté pour l’application d’une pondération de 100% à toutes
les créances sur les entreprises indépendamment de leur
notation externe.
2-4 Niveau d’exposition relatif au risque de contrepartie
Très Petite Entreprise
Total
8,19%
84,30%
0,61%
6,90%
3. Eléments d’information sur base individuelle
des filiales significatives
Ci-dessous les éléments d’information, relatifs à la solvabilité
des filiales du groupe. Le périmètre siège correspond aux
encours portés par le siège.
Risque de Crédit Bilan
Risque de Crédit Hors Bilan
Risque de Contrepartie
Autres Actifs
(2)
modèle dérivé de Black & Scholes pour application aux options de change
127
Gestion globale des risques
Attijariwafa bank
(en milliers de dirhams)
Attijariwafa bank
Minimum
requis
10%
Fonds
propres
18 489 442
Créances
pondérées
184 285 088
Minimum
requis
8%
Fonds
propres
349 313
Créances
pondérées
2 791 897
Minimum
requis
10%
Fonds
propres
40 358 464
Créances
pondérées
256 679 050
Minimum
requis
8%
Fonds
propres
1 437 129
Créances
pondérées
12 319 566
Minimum
requis
8%
Fonds
propres
807 292
Créances
pondérées
6 838 803
Minimum
requis
8%
Fonds
propres
51 446
Créances
pondérées
245 460
Bank Al Maghrib
Minimum
requis
8%
Fonds
propres
129 180
Créances
pondérées
1 181 606
Régulateur
Marge
DAPS
5 111 964
Régulateur
Bank Al Maghrib
Ratio
10,03%
Attijari bank Tunisie
(en milliers de dinars tunisiens)
Attijari bank Tunisie
Régulateur
BCT
Ratio
12,51%
BCT: Banque Centrale de Tunisie
Attijariwafa bank Europe
(en milliers d’euros)
Attijariwafa bank Europe
Régulateur
CBF
Ratio
15,72%
CBF: Commission Bancaire Française
Wafasalaf
(en milliers de dirhams)
Wafasalaf
Régulateur
Bank Al Maghrib
Ratio
11,67% Wafabail
(en milliers de dirhams)
Wafabail
Régulateur
Bank Al Maghrib
Ratio
11,80%
Wafa Immobilier
(en milliers de dirhams)
Wafa Immobilier
Régulateur
Bank Al Maghrib
Ratio
20,96%
Attijari Factoring
(en milliers de dirhams)
Attijari Factoring
Régulateur
Wafa Assurance
(en milliers de dirhams)
Wafa Assurance
Minimum de la Marge
de Solvabilité
1 186 221
Ratio
10,93%
Ratio
430,95%
DAPS : Direction des Assurances et de la Prévoyance Sociale
CBAO
(en millions de FCFA)
CBAO
Régulateur
BCEAO
Minimum
requis
8%
Fonds
propres
61 948
Créances
pondérées
385 404
Ratio
16,07%
BCEAO : Banque Centrale des Etats de l'Afrique de L'Ouest
4. Gouvernance d’entreprise
4.1 Comité de Direction Générale
Le système de gouvernance mis en place respecte les principes
généraux du gouvernement d’entreprise. Ce système se
compose de six organes de contrôle et de gestion, issus du
conseil d’administration.
Le comité de direction générale réunit les responsables des pôles
sous la présidence du Président Directeur Général. Ce comité,
qui se tient une fois par semaine, assure une vue synthétique
des activités opérationnelles dans les différents secteurs, le
pilotage des grands projets stratégiques et la préparation des
questions à soumettre au conseil d’administration, dans une
démarche collégiale.
Conseil d’administration
Le Conseil d’Administration (CA) est constitué d’un groupe
de personnes, morales ou physiques (les administrateurs),
chargé de diriger la banque. Il est nommé par l’assemblée
des actionnaires. Le CA comprend plusieurs membres, dont
un président et un secrétaire. Toute personne morale membre
du CA désigne une personne physique pour la représenter.
L’organisation, le fonctionnement et les prérogatives du Conseil
d’Administration sont fixés par le statut de la banque et dépendent
du droit national.
128
Date d’entrée
en fonction
Membres
Fonction
M. Mohamed
EL KETTANI
Président Directeur
Général
2007
M. Boubker JAI
Directeur Général Délégué
2003
M. Omar BOUNJOU Directeur Général Délégué
2003
M. Ismail DOUIRI
2008
Directeur Général Délégué
4.2 Comité de Direction et de Coordination
Le Comité de Direction et de Coordination est une instance
d’échange et de partage d’informations. Plus particulièrement
le Comité :
- assure la coordination d’ensemble entre les différents
programmes du Groupe et se concentre principalement
sur l’examen des indicateurs clés de performance ;
- prend acte des grandes orientations stratégiques et de la
politique générale du Groupe, ainsi que des décisions et
des priorités arrêtées dans les instances ad hoc ;
- prend les décisions fonctionnelles et opérationnelles pour
maintenir les objectifs et maximiser les résultats.
Sous la présidence du Président du Comité ou d’au moins
2 Directeurs généraux, le Comité de Direction et de Coordination
d’une périodicité mensuelle, est composé des membres de
la Direction Générale et des responsables des principaux
domaines d’activité.
Nom
M. Mohamed
EL KETTANI
Fonction
Président Directeur
Général
Titre
Président
Directeur
Général
M. Omar BOUNJOU Responsable du pôle Directeur
Banque de Détail
Général
M. Ismail DOUIRI
Responsable du pôle Directeur
Finances, Technologie Général
et Opérations
M. Boubker JAI
Responsable du Pôle Directeur
Banque de Financement Général
et Investissement, de
Marchés des Capitaux
& Filiales Financières
M. Saad BENJELLOUN Responsable du
Directeur
réseau Centre-Sud
Général Adjoint
M. Saad BENWAHOUD Responsable du
Directeur
réseau Nord-Ouest
Général Adjoint
M. Said SEBTI
Responsable du
Directeur
réseau Centre-Nord Général Adjoint
M. Mohamed BOUBRIK Responsable du
Directeur
réseau Sud-Ouest
Exécutif
M. Rachid EL BOUZIDI Responsable du
Directeur
réseau Nord-Est
Exécutif
M. Fouad MAGHOUS Responsable du
Directeur
réseau Sud
Exécutif
M. Mouaouia
DG Attijariwafa bank Directeur
ESSEKELLI
Europe
Exécutif
M. Hassan BEDRAOUI Responsable de la
Directeur
Banque TransaGénéral Adjoint
ctionnelle Groupe
M. Hassan BERTAL Responsable du
Directeur
Marché de L’Entreprise Général Adjoint
M. Talal EL BELLAJ Responsable de
Directeur
la Gestion Globale
Général Adjoint
des Risques et du
Recouvrement
M. Chakib ERQUIZI
Responsable de la
Directeur
Banque des Marchés Général Adjoint
des Capitaux Groupe
M. Omar GHOMARI
Responsable du Capital Directeur
Humain Groupe
Général Adjoint
Mme Wafaa GUESSOUS Responsable
Directeur
Logistique et Achats Général Adjoint
Groupe
M. Mohamed HAITAMI Responsable des SFS Directeur
Général Adjoint
M. Mounir OUDGHIRI Responsable
Directeur
de la BDI
Général Adjoint
M. Youssef ROUISSI Responsable Banque Directeur
de Financement &
Général Adjoint
d’Investissement Groupe
M. Younes BELABED Responsable Supports Directeur
& Moyens du pôle
Exécutif
Banque de Détail
Mme Saloua
BENMEHREZ
M. Ismail EL FILALI
Responsable de la
Directeur
Communication Groupe Exécutif
Auditeur Général
Directeur
Groupe
Exécutif
Mme Malika EL YOUNSI Responsable du Conseil Directeur
Juridique Groupe
Exécutif
Mme Noufissa KESSAR Responsable de la
Directeur
Banque Privée
Exécutif
M. Rachid KETTANI Responsable Finance Directeur
Groupe
Exécutif
M. Abderrazak
Responsable de la
Directeur
LAMRANI
Conformité Groupe
Exécutif
Mme Soumaya
Responsable
Directeur
LRHEZZIOUI
des Systèmes
Exécutif
d’Information Groupe
M. Driss MAGHRAOUI Responsable du Marché Directeur
des Particuliers,
Exécutif
Professionnels & MRE
M. Mohamed SOUSSI Responsable
Directeur
des Services et
Exécutif
Traitements Groupe
4.3 Autres Comités issus du Conseil d’Administration
• Comité Stratégique :
Présidé par le Président Directeur Général, ce comité suit
les réalisations opérationnelles et les projets stratégiques du
Groupe. Ce comité se réunit tous les deux mois.
Membres
Fonction
M. Mohamed EL KETTANI Président Directeur Général
Attijariwafa bank
M. Hassan BOUHEMOU
Administrateur - Représentant SNI
M. Antonio ESCAMEZ
Vice-Président
TORRES
M. José REIG
Administrateur
• Comité des Grands Risques :
Le Comité des Grands Risques, qui se réunit sur convocation du
Président Directeur Général, examine et se prononce sur le sort
des engagements et des investissements au-delà d’un certain seuil.
Membres
Fonction
Président
Général
M. Mohamed EL KETTANI AttijariwafaDirecteur
bank
M. Hassan BOUHEMOU Administrateur - Représentant SNI
M. José REIG
Administrateur
Membres invités
Directeur Général - Pôle Finances,
Technologie et Opérations
M. Talal EL BELLAJ
Directeur Général Adjoint - Gestion
Globale des Risques
• Comité d’Audit et des Comptes :
Le comité d’Audit et des Comptes assure le suivi des fonctions
Risque, Audit, Contrôle Interne, Comptabilité et Conformité. Ce
comité se tient tous les trimestres.
M. Ismail DOUIRI
Membres
M. Abed YACOUBISOUSSANE
M. Hassan OURIAGLI
M. José REIG
Fonction
Président
Administrateur
Administrateur
Membres invités
Directeur Général Adjoint - Gestion
Globale des Risques
Directeur Exécutif - Audit Général Groupe
M. Ismail EL FILALI
M. Rachid KETTANI
Directeur Exécutif - Finances Groupe
M. Abderrazak LAMRANI Directeur Exécutif - Conformité Groupe
M. Talal EL BELLAJ
• Comité des Nominations et des Rémunérations :
D’une périodicité annuelle, le comité des nominations et des
rémunérations gère les nominations et les rémunérations
des principaux dirigeants du groupe.
Membres
Fonction
M. Mohamed Mounir
Administrateur - Représentant
SIGER
EL MAJIDI
M. Hassan BOUHEMOU Administrateur - Représentant SNI
M. José REIG
Administrateur
129
Résolutions de l’Assemblée
Générale Ordinaire
2011
Rapport de Gestion
Rapport de Gestion
131
Rapport de Gestion
2011
Résolutions de l’Assemblée Générale Ordinaire
des Actionnaires
du 29 mars 2012
• Première résolution
• Deuxième résolution
L’Assemblée Générale, après avoir entendu la
lecture des rapports du Conseil d’Administration et
des Commissaires aux Comptes sur l'exercice clos
au 31 décembre 2011, approuve expressément les
états de synthèse dudit exercice tels qu'ils lui ont été
présentés, ainsi que les opérations traduites dans
ces états ou résumées dans ces rapports se soldant
par un bénéfice net de 3 154 677 298,62 dirhams.
L’Assemblée Générale, après avoir entendu la
lecture du rapport spécial des Commissaires aux
Comptes, sur les conventions relevant des articles
56 et suivants de la loi 17/95 relative aux sociétés
anonymes telle que modifiée et complétée par la
loi 20/05, approuve les conclusions dudit rapport
et les conventions qui y sont mentionnées.
• Troisième résolution
L'Assemblée Générale approuve l’affectation des résultats proposée par le Conseil d'Administration à savoir :
− Résultat net de l’exercice
3 154 677 298,62 DH
− Mise en réserve légale
− Mise en réserve d’investissement
− Report des exercices précédents
6 881 327,87 DH
• BÉNÉFICE DISTRIBUABLE
3 161 558 626,49 DH
• RÉPARTITION :
− Dividende statutaire 6%
115 797 576,00 DH
− Somme nécessaire pour porter
le dividende par action à 8,5 dirhams
1 524 668 084,00 DH
• SOIT UN TOTAL DE DISTRIBUTION DE
1 640 465 660,00 DH
− Mise en réserves extraordinaires
1 515 000 000,00 DH
− Report à nouveau
6 092 966,49 DH
En conséquence, l’Assemblée Générale Ordinaire décide la distribution d’un dividende, pour une année
de jouissance, de 8,5 dirhams par action qui sera mis en paiement à partir du 2 juillet 2012 au siège de
la banque, conformément à la réglementation en vigueur.
• Quatrième résolution
• Cinquième résolution
En conséquence des résolutions précédentes,
l’Assemblée Générale confère aux membres du
Conseil d’Administration, quitus définitif et sans
réserve, de leur gestion pendant l’exercice dont
les comptes ont été ci-dessus approuvés et aux
Commissaires aux Comptes pour leur mandat
durant ledit exercice.
L'Assemblée Générale fixe le montant des jetons
de présence à allouer aux membres du Conseil
d’Administration au titre de l’exercice 2012 à
4 000 000 DH.
Le Conseil d’Administration répartira cette somme
entre ses membres, dans les proportions qu’il
jugera convenables.
• Sixième résolution
• Septième résolution
L’Assemblée Générale, après avoir constaté que le
mandat d’Administrateur de Monsieur José Reig, de
Monsieur Antonio Escamez Torres et de Monsieur
Javier Hidalgo Blazquez, venait à échéance à l’issue
de la présente Assemblée, décide de renouveler
ledit mandat pour la durée statutaire de six années
qui expirera par conséquent le jour de l’Assemblée
Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice
2017.
L'Assemblée Générale donne tous pouvoirs au
porteur d’un original ou d’une copie des présentes
pour accomplir les formalités de publicité ou autres
prescrites par la loi.
Comptes
consolidés
2011
Rapport de Gestion
133
Rapport de Gestion
2011
Attestation des commissaires aux comptes
Comptes Consolidés au 31 décembre 2011
Deloitte Audit
288, Bd Zerktouni
Casablanca - Maroc
Mazars Audit et Conseil
101, Boulevard Abdelmoumen
Casablanca - Maroc
GROUPE Attijariwafa bank
RAPPORT D’AUDIT SUR LES ETATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
EXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DECEMBRE 2011
Nous avons effectué l’audit des états financiers consolidés ci-joints, de Attijariwafabank et ses filiales (Groupe Attijariwafabank)
comprenant le bilan au 31 décembre 2011, le compte de résultat, l’état du résultat global, l’état de variation des capitaux propres,
le tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, et des notes contenant un résumé des principales méthodes
comptables et d'autres notes explicatives. Ces états financiers font ressortir un montant de capitaux propres consolidés totalisant
KMAD 30.280.097 dont un bénéfice net consolidé de KMAD 5.302.162.
Responsabilité de la Direction
La Direction est responsable de l'établissement et de la présentation sincère de ces états financiers, conformément aux Normes
Internationales d'Information Financière (IFRS). Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d'un
contrôle interne relatif à l'établissement et la présentation des états financiers ne comportant pas d'anomalie significative, que
celles-ci résultent de fraudes ou d'erreurs, ainsi que la détermination d'estimations comptables raisonnables au regard des
circonstances.
Responsabilité des Auditeurs
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre
audit selon les Normes de la Profession applicables au Maroc. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles
d'éthique, de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent
pas d'anomalie significative.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et
les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des procédures relève du jugement de l'auditeur, de même que
l'évaluation du risque que les états financiers contiennent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou
d'erreurs. En procédant à ces évaluations du risque, l'auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l'entité relatif
à l'établissement et la présentation des états financiers afin de définir des procédures d'audit appropriées en la circonstance,
et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité de celui-ci. Un audit comporte également l'appréciation du caractère
approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de
même que l'appréciation de la présentation d'ensemble des états financiers.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Opinion sur les états de synthèse
A notre avis, les états financiers consolidés cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous leurs aspects significatifs,
une image fidèle de la situation financière de l’ensemble constitué par les entités comprises dans la consolidation au 31 décembre
2011, ainsi que de la performance financière et des flux de trésorerie pour l'exercice clos à cette date, conformément aux Normes
Internationales d'Information Financière (IFRS).
Casablanca, le 03 avril 2012
Les Commissaires aux Comptes
Deloitte Audit
Mazars Audit et Conseil
Fawzi Britel
Associé
Kamal Mokdad
Associé Gérant
Comptes consolidés
1- Normes et principes comptables appliqués
par le Groupe Attijariwafa bank
1.1 Contexte
L’application des normes IFRS est obligatoire pour les
établissements de crédit à partir de l’exercice clos le 31/12/2008.
L’objectif primordial des autorités réglementaires est de doter les
établissements de crédit d’un cadre de comptabilité et d’information
financière conforme aux standards internationaux en termes de
transparence financière et de qualité de l’information fournie.
Le Groupe Attijariwafa bank a anticipé la mise en œuvre du projet
d’adoption des normes internationales d’information financière
IFRS pour les comptes consolidés au premier semestre 2007
avec 2006 comme comparatif.
Le Groupe Attijariwafa bank a appliqué les nouvelles normes,
amendements et interprétations approuvés par l'International
Accounting Standards Board (IASB) pour ses comptes consolidés
arrêtés au 31 décembre 2011.
Les changements essentiels en termes d’impacts, notamment
sur l’organisation des systèmes sont :
• de nouvelles catégories d’actifs financiers basés sur l’intention
et le marché : titres en AFS (Available For Sale), titres détenus
jusqu’à l’échéance, titres par juste valeur en résultat, titres
classés en prêts et créances ;
• de nouveaux modes d’évaluation introduits pour les instruments
financiers basés sur l’intention et le marché ;
• de nombreuses informations à gérer en attributs : caractère
réescomptable ou non, agent économique, durée initiale, etc;
• l’application de la juste valeur pour l’évaluation de l’ensemble
des éléments d’actif et du passif avec des tests de dépréciation
chaque fois qu’il y a un risque de dépréciation de la valeur ;
• l’application du principe de la prééminence de la réalité
économique sur l’apparence juridique. Ainsi, les biens acquis
dans le cadre d’un contrat de crédit bail sont inscrits en tant
qu’immobilisations dans l’actif ;
• la disparition du hors bilan ;
• la suppression de la provision pour risques généraux dans
la mesure où les provisions inscrites doivent être justifiées
et mesurées ;
• le changement du périmètre de consolidation pour intégrer
les entités ad-hoc et les OPCVM ;
• l’enrichissement des annexes pour donner à l‘investisseur
une information fiable et exhaustive.
1.2 Normes Comptables appliquées
1.2.1 Consolidation :
La détermination d’un périmètre de consolidation suppose
l’intégration de toutes les entités, étrangères et nationales, sur
134
lesquelles le Groupe exerce un contrôle exclusif, un contrôle
conjoint ou une influence notable.
Parmi les entités sur lesquelles l’établissement de crédit exerce
une influence notable et qui doivent être consolidées figurent
les entités ad hoc quelle que soit leur forme juridique et le pays
d’exercice de leur activité.
Une entité ad hoc doit être consolidée lorsqu’en substance elle
est contrôlée par l’établissement de crédit assujetti, et ce même
en l’absence d’un lien capitalistique entre eux.
Une entité ad hoc est une structure juridique distincte créée
spécifiquement pour réaliser un objectif limité et bien défini
(par exemple, effectuer une location ou une titrisation d’actifs
financiers).
Une entité est exclue de la consolidation si :
• elle est contrôlée de façon temporaire ; c'est-à-dire acquise
et détenue dans l’unique perspective de sa sortie ultérieure
dans les 12 mois ;
• elle représente des actifs détenus à des fins de transactions et
comptabilisés à la juste valeur et avec une variation de la juste
valeur au compte de résultat (comptabilisation selon IAS 39).
La nature du contrôle détermine la méthode de consolidation.
(Intégration globale ; consolidation proportionnelle et mise en
équivalence).
Une filiale est incluse dans le périmètre de consolidation même
si ses activités sont différentes de celles des autres entités
du Groupe.
Concernant l’adoption de l’intégration globale, la norme IAS 27 ne
prévoit pas de présomption de contrôle pour les filiales détenues
entre 40% et 50%. Dans ce cas, le contrôle doit être démontré.
Aussi, les entités identifiées sous contrôle conjoint (coentreprises)
sont soit consolidées selon la méthode de l’intégration
proportionnelle, soit évaluées par mise en équivalence.
1.2.1.1 Options retenues par Attijariwafa bank :
Définition de périmètre :
Afin de définir les sociétés à intégrer dans le périmètre de
consolidation, les critères suivants doivent être respectés :
• Attijariwafa bank doit détenir, directement ou indirectement,
au moins 20 % de ses droits de vote existants et potentiels.
• L’une des limites suivantes est atteinte :
− Le total du bilan de la filiale est supérieur à 0,5% du total
bilan consolidé,
− La situation nette de la filiale est supérieure à 0,5% de la
situation nette consolidée,
− Le chiffre d’affaires ou produits bancaires de la filiale sont
supérieurs à 0,5% des produits bancaires consolidés,
Les titres de participation sur lesquelles le groupe n’a aucun
contrôle, ne sont pas intégrés au niveau du périmètre même
si leur contribution remplie les critères présentés ci-avant.
Exception :
Une entité ayant une contribution non significative doit intégrer
le périmètre de consolidation si elle détient des parts dans des
filiales qui vérifient un des critères ci-dessus décrits.
La consolidation des entités ad hoc :
La consolidation des entités ad hoc et plus particulièrement
des fonds sous contrôle exclusif a été précisée par le SIC 12.
En application de ce texte, les OPCVM dédiés sont consolidés.
Les exclusions du périmètre de consolidation :
Une entité contrôlée ou sous influence notable est exclue du
périmètre de consolidation lorsque dès son acquisition, les titres
de cette entité sont détenus uniquement en vue d’une cession
ultérieure à brève échéance.
Ces titres sont comptabilisés dans la catégorie des actifs
destinés à être cédés, et évalués à la juste valeur par résultat.
Les participations (hors participations majoritaires) détenues
par des entités de capital-risque sont également exclues du
périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées
en actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.
Les méthodes de consolidation :
Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement
par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature
de contrôle exercé par Attijariwafa bank S.A. sur les entités
consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou
non la personnalité morale.
1.2.1.2 Divergences avec les normes marocaines
La méthode de consolidation est déterminée selon la nature du
contrôle exercé par le Groupe, ainsi qu'en fonction de la nature
des activités des filiales contrôlées.
La méthode de la mise en équivalence pour les coentreprises
est interdite en règles marocaines.
1.2.2 Immobilisations corporelles
Une immobilisation corporelle est un bien par nature durable
détenu par l’entreprise pour être utilisé par elle même ou loué
à des tiers.
Pour l’évaluation d’une immobilisation corporelle, une entité
doit choisir une des méthodes suivantes : Le modèle du coût
ou le modèle de la réévaluation.
Le modèle du coût
La juste valeur
La juste valeur est le montant pour lequel un actif pourrait être
échangé entre des parties bien informées, consentantes et
agissant dans des conditions de concurrence normale.
Les règles d’amortissement par composants significatifs :
Chaque élément significatif d’une immobilisation corporelle
doit être comptabilisé séparément comme un composant et
amorti de façon systématique sur sa durée d’utilité propre, de
manière à refléter le rythme de consommation des avantages
économiques.
Les conditions d’amortissement relatives au montant
amortissable
La base amortissable d’un actif correspond au coût de l’actif (ou
montant réévalué) diminué de sa valeur résiduelle.
La dotation aux amortissements d’un exercice est généralement
comptabilisée dans le résultat. Toutefois, lorsque les avantages
économiques futurs représentatifs de cet actif sont absorbés dans
la production d’autres actifs, la dotation aux amortissements
fait partie du coût des autres actifs et est considérée comme
incluse dans leurs valeurs comptables. A titre d’exemple,
l’amortissement des installations de production est inclus dans
les coûts de fabrication des stocks (IAS2).
Les durées et méthodes d’amortissement doivent être revues
périodiquement par l’entreprise.
En cas de révision de ces hypothèses, un changement d’estimation
comptable doit être comptabilisé. De même, les dotations aux
amortissements de l’exercice en cours et des exercices futurs
doivent être ajustées.
L’amortissement est comptabilisé, même si la juste valeur de
l’actif est supérieure à sa valeur comptable, et ceci tant que la
valeur résiduelle n’excède pas sa valeur comptable.
La valeur résiduelle
C’est le prix actuel de l’actif en tenant compte de l’âge et de
l’état estimé de l’immobilisation à la fin de sa durée d’utilité.
En pratique, c’est souvent une valeur immatérielle qui n’inclut
pas les effets de l’inflation.
Elle doit être réajustée à chaque date de clôture.
La durée d’utilité :
La durée d’utilité est la période pendant laquelle l’entité s’attend
à utiliser un actif.
L’amortissement d’un actif débute quand cet actif est disponible
pour être utilisé. Par conséquent, l’amortissement d’un actif
cesse quand l’actif est sorti du bilan.
C’est le traitement de référence de toute évaluation ultérieure
à la comptabilisation initiale d’une immobilisation corporelle.
Pour la détermination de la durée d’utilité, l’ensemble des
facteurs suivants est pris en considération :
Le coût correspond au coût diminué du cumul des amortissements
et du cumul des pertes de valeurs.
• L’usage attendu de cet actif : cet usage est évalué par référence
à la capacité ou à la production physique attendue de cet actif ;
Le modèle de la réévaluation
• L’usure physique attendue, qui dépend des facteurs d’activité
telles que les cadences auxquelles est utilisé l’actif et
le programme de maintenance, les soins apportés et la
maintenance de l’actif en dehors de sa période d’utilisation ;
Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation
corporelle dont la juste valeur peut être évaluée de manière
fiable doit être comptabilisée à son montant réévalué. Il s’agit
de sa juste valeur à la date de réévaluation diminuée du cumul
des amortissements ultérieurs et du cumul des pertes de
valeur ultérieures.
La fréquence de réévaluation dépend des fluctuations de la juste
valeur des immobilisations en cours de réévaluation. Lorsque
la juste valeur d’un actif réévalué diffère significativement de
sa valeur comptable, une nouvelle réévaluation est nécessaire.
• L’obsolescence technique ou commerciale découlant de
changements ou d’améliorations dans la préparation, ou
d’une évolution de la demande de marché pour le produit ou
le service fourni par l’actif ;
• Les limites juridiques ou similaires sur l’usage de l’actif, telles
que les dates d’expiration des contrats de location.
135
comptes consolidés
Les coûts d’emprunt
Ventilation des composants
La nouvelle version d'IAS 23 « Coûts d’emprunt » supprime la
possibilité de comptabiliser immédiatement en charges les coûts
d'emprunt qui sont directement attribuables à l'acquisition, la
construction ou la production d'un actif éligible. L'ensemble de
ces coûts d'emprunt doit être incorporé dans le coût de l'actif. Les
autres coûts d'emprunt doivent être comptabilisés en charges.
La méthode de reconstitution historique des composants à partir
des factures d’origine a été rejetée par le Groupe.
1.2.2.1 Options retenues par Attijariwafa bank
Evaluation
La norme Groupe est de ne pas adopter l’option réévaluation
prévue en IAS 16.
Ce coût d’entrée n’est pas à retraiter rétrospectivement en
fonction de la répartition charge/immobilisation des frais
accessoires d’acquisition. Par contre pour toutes les acquisitions
postérieures au 01/01/2006, un suivi différencié est à opérer
entre le coût d’entrée normes locales et normes IAS.
Cependant, il est possible pour une entité du Groupe d’opter pour
l’option juste valeur (IFRS1) pour un ou plusieurs immeubles
sans justification de ce choix avec comme contrepartie un
compte de capitaux propres.
A cet effet, les frais d’acquisition non encore amortis en tant que
charges à répartir au 01/01/06 sont à retraiter en contrepartie
des capitaux propres.
Durée d’amortissement
La valeur résiduelle des composants autres que le terrain est
supposée nulle. En effet, la valeur résiduelle est logée au niveau
de la composante pérenne du bien qui n’est autre que le terrain
qui par sa nature n’est pas amortissable.
La norme Groupe est de ne pas multiplier les plans d’amortissement
et d’avoir un plan d’amortissement identique dans les comptes
consolidés IAS/IFRS.
Valeur résiduelle :
Il est admis que les durées d’amortissement appliquées par
les filiales du Groupe présentent des différences par rapport
aux durées d’amortissement adoptées par le Groupe dans la
limite d’une fourchette de 2 ans.
1.2.2.2 Divergences avec les normes marocaines
Approche par composants
Contrairement aux règles marocaines, l’IAS16 :
Pour les besoins Groupe, il n’est pas nécessaire d’isoler des
composants dont la valeur brute est inférieure à 1 000 KMAD.
• impose une revue et une révision régulière des méthodes et
durées d’amortissement ;
Une décomposition de la valeur brute initiale des immobilisations
en composants est nécessaire, notamment pour les constructions
(gros œuvre, agencement et aménagements intérieurs, étanchéité,
installations techniques fixes, menuiserie).
• reconnaît la valeur résiduelle.
Cette proposition de découpage par composants est un minimum.
Les durées d’amortissement des composants d’un immeuble
sont résumées dans le tableau suivant :
HFT
En règles marocaines, il est possible d’opter pour la comptabilisation
groupée des immobilisations et de constituer des provisions
pour réparations.
1.2.3 Immeubles de placement
Un immeuble de placement est un bien immobilier (terrain ou
bâtiment – ou partie d’un bâtiment – ou les deux) détenu (par le
propriétaire ou le preneur dans le cadre d’un contrat de location
financement) pour en retirer des loyers ou pour valoriser le
capital ou les deux, plutôt que pour :
Durée annuelle
amortissement
Durée mensuelle
Amortissement
Gros œuvre
50
600
• Le vendre dans le cadre de l’activité ordinaire.
Etanchéité
20
240
Agencement
Aménagement
intérieur
15
180
Installations
Techniques fixes
20
240
Menuiserie
15
180
Critère de distinction entre un immeuble de placement et un
bien immobilier occupé par son propriétaire : un immeuble de
placement génère des flux de trésorerie largement indépendant
des autres actifs détenus par l’entreprise, ce qui n’est pas le
cas pour la production ou la fourniture de biens ou de services
qui est l’objet principal de l’utilisation d’un bien immobilier
occupé par son propriétaire.
Les composants ci-dessus s’appliquent nécessairement aux sièges.
Pour les agences, une ventilation plus restreinte peut être
effectuée, en fonction de la matérialité des enjeux.
Concernant les logements de fonction, il n’y a pas d’exonération
au principe de ventilation des composants (IAS 16). Les logements
de fonction sont aussi décomposés (IAS 16).
Les honoraires d’architecte sont à activer.
Par mesure de simplification, il a été décidé que ces honoraires
ne sont pas à ventiler mais à intégrer dans le composant principal
qui a « bénéficié » des travaux de l’expert.
136
Il est plus aisé de décomposer le coût historique d’origine selon
la répartition du coût actuel à neuf en fonction des données
techniques.
• L’utiliser dans la production ou la fourniture de biens ou de
services, ou à des fins administratives ;
Dans le cas où une entité possède un bien immobilier loué, et
occupé par sa maison mère ou une autre filiale, dans les comptes
consolidés, le bien immobilier ne remplit pas les conditions d’un
immeuble de placement car du point de vue Groupe dans son
ensemble, le bien est occupé par son propriétaire.
Une entité a le choix entre :
- Le modèle de la juste valeur : (Cf. paragraphe 2.2)
Si l’entité opte pour ce traitement, il doit être applicable à tous
les immeubles de placement. Notons que le recours à ce modèle
est encouragé par les évaluateurs indépendants.
- Le modèle du coût : (Cf. paragraphe 2.2)
Dans les deux cas, une estimation de la juste valeur des immeubles
de placement reste obligatoire, pour la comptabilisation au bilan
ou la présentation en annexes.
Les changements de modèles sont permis seulement s’il en
résulte une présentation plus appropriée. Seul le passage du
modèle du coût au modèle de la juste valeur est possible.
1.2.3.1 Options retenues par Attijariwafa bank
Identification
Les immeubles de placement sont l’ensemble des immeubles
hors exploitation hormis les immeubles destinés au personnel
et les immeubles destinés à être vendus dans un délai d’un an.
Les biens immobiliers, ainsi que le mobilier, matériel et autres
immobilisations corporelles y affectés, occupés par des membres
du personnel ne sont pas considérés comme immeubles de
placement.
Les immeubles destinés à être cédés sont pour la plupart des
immeubles obtenus en dation, il n’y a pas de certitude de vente
de ces immobilisations dans un délai de moins d’un an, compte
tenu des conditions de réalisation de ce genre d’opérations. De
ce fait, l’enregistrement d’une immobilisation de placement en
immobilisation destinée à être cédée devrait être formellement
documenté par des indications fiables qui montrent que la
probabilité de cession dans les 12 mois est imposante.
Les autres immobilisations corporelles hors exploitation liées aux
immeubles de placement devraient suivre le même traitement.
Tous les immeubles d’exploitation loués à des sociétés hors Groupe
Les immeubles d’exploitation qui ne servent pas directement à
des fins administratives sont considérés comme des immeubles
de placement.
Cas particulier des opérations Intra-groupe
Le bien immobilier loué par les filiales du Groupe ne remplit
pas les conditions d'un immeuble de placement car du point de
vue du groupe, il est occupé par son propriétaire.
Valorisation
L’option a été prise de valoriser les immeubles de placement au
coût historique corrigé selon l’approche par composants.
L’information de la juste valeur devrait être présentée en annexes,
la valorisation de la juste valeur devrait être faite par le biais
de l’expertise interne.
Certains biens immobiliers comprennent une partie qui est
détenue pour en retirer des loyers ou valoriser le capital et une
autre partie qui est utilisée dans le processus de production ou de
fourniture de biens ou de services ou à des fins administratives.
Si ces deux parties peuvent être vendues ou louées séparément,
l'entité les comptabilise séparément. Si les deux parties ne
peuvent être vendues séparément, le bien immobilier est un
immeuble de placement seulement si la partie détenue pour
être utilisée dans le processus de production ou de fourniture
de biens ou de services à des fins administratives n'est pas
significative.
La valorisation de la juste valeur de ces parties séparées
considérées comme immeubles d’exploitation devrait être
effectuée de façon fiable.
1.2.3.2 Divergences avec les normes marocaines :
Contrairement aux IFRS, il n’existe pas de dispositions spécifiques
aux immeubles de placement au PCEC :
• aucune présentation séparée au bilan n’est requise ;
• aucune option pour la juste valeur n’a été prévue ;
• aucune information en annexe n’est prévue sur la juste
valeur de l’immobilier de placement lorsque la méthode du
coût est choisie.
1.2.4 Immobilisations incorporelles :
Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire,
identifiable et sans substance physique.
Elle est :
• identifiable : afin de la distinguer du goodwill ;
• contrôlée : si l’entreprise a le pouvoir d’obtenir les avantages
économiques futurs découlant de la ressource sous-jacente
et si elle peut également restreindre l’accès des tiers à ses
avantages
Deux méthodes d’évaluation sont possibles :
Le modèle du coût :
L’immobilisation est comptabilisée à son coût diminué du cumul
des amortissements et des pertes de valeurs.
Le modèle de la réévaluation :
L’immobilisation incorporelle doit être comptabilisée pour son
montant réévalué correspondant à sa juste valeur à la date de
réévaluation, diminué du cumul des amortissements ultérieurs
et du cumul des pertes de valeur ultérieures. Ce traitement est
applicable si le marché est actif.
L’amortissement d’une immobilisation incorporelle dépend
de sa durée d’utilité. Une immobilisation incorporelle à durée
d’utilité indéterminée n’est pas amortie et est soumise à un
test de dépréciation au minimum à chaque clôture annuelle.
Par contre, une immobilisation incorporelle à durée d’utilité
déterminée est amortie sur cette durée.
La valeur résiduelle, la durée d’utilité et le mode d’amortissement
sont revus à chaque clôture (IAS 8, changement d’estimation).
Pour apprécier si une immobilisation incorporelle générée en
interne satisfait les critères de comptabilisation, il est nécessaire
de classer la création de l’immobilisation dans :
• Phase de recherche : Aucune immobilisation incorporelle
résultant de la recherche ne doit être comptabilisée. Les
dépenses de la recherche doivent être comptabilisées en
charges lorsqu’elles sont encourues ;
• Phase de développement : Une immobilisation incorporelle
résultant du développement doit être comptabilisée si elle
remplit les conditions suivantes :
− la faisabilité technique de l’achèvement de l’actif afin de pouvoir
l’utiliser ou le vendre ;
− son intention d’achever l’immobilisation incorporelle et de
l’utiliser ou de la vendre ;
− s a capacité de vendre ou d’utiliser l’actif produit ;
− l’aptitude de l’actif à générer des avantages économiques futurs ;
− l’existence des ressources suffisantes pour mener à bien
le projet ;
− sa capacité de mesurer de façon fiable les coûts liés au projet.
1.2.4.1 Options retenues par Attijariwafa bank:
Amortissements :
La norme Groupe est de ne pas multiplier les plans d’amortissement
et d’avoir un plan d’amortissement identique dans les comptes
consolidés et IAS/IFRS.
Les frais d’acquisition non encore amortis en tant que charges
à répartir au 01/01/06 ont été retraités en contrepartie des
capitaux propres.
137
comptes consolidés
Droit au bail :
Évaluation :
Les droits au bail doivent être valorisés de façon fiable par le
biais d’un expert externe. Dans le cas où cette valorisation
s’avère difficilement réalisable, ces baux doivent être annulés
en contrepartie des réserves consolidées.
Les stocks doivent être évalués au plus faible du coût et de la
valeur nette de réalisation.
Le suivi des droits au bail doit être effectué selon une fréquence
annuelle. Dans le cas où ce suivi ne pourrait pas être effectué
régulièrement ou les coûts générés par cette procédure s’avèrent
très importants, ces baux doivent être annulés en contrepartie
des réserves consolidées.
• coûts estimés pour l’achèvement ;
Fonds de commerce :
Les fonds de commerce acquis doivent faire l’objet d’un suivi
régulier et formalisé à chaque clôture. Dans le cas où le suivi de
ces FDC est impossible, une option de les annuler est effectuée.
• coûts nécessaires pour réaliser la vente.
Le coût des stocks pour des éléments non fongibles doit être
déterminé en procédant à une identification spécifique des
coûts individuels.
À contrario, le coût des stocks pour des éléments fongibles
peut être déterminé selon deux méthodes :
• la méthode du premier entré – premier sorti (FIFO) ;
Logiciels :
• la méthode du coût moyen pondéré.
Les durées de vie des logiciels utilisés sont différentes selon
que les logiciels en question soient des logiciels d’exploitation
ou des logiciels de bureautique. Ces durées de vie sont à définir
par la Direction des SI (Système d’Information).
Une même méthode de calcul du coût doit être utilisée pour
tous les stocks de même nature et usage similaire.
Il est admis que les durées d’amortissements appliquées par
les filiales du Groupe présentent des différences par rapport
aux durées d’amortissement adoptées par le Groupe dans la
limite d’une fourchette de 2 ans.
Valorisation des logiciels développés en interne :
La direction des SI doit être en mesure de valoriser les logiciels
développés en interne dans la phase de développement. Dans
le cas ou la valorisation n’est pas fiable, aucune immobilisation
n’est à enregistrer.
Les droits de mutation, honoraires commissions et frais d’actes :
Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes
sont selon leur valeur enregistrés en charges ou intégrés au
coût d’acquisition alors qu’en IAS, ces dépenses sont à activer.
1.2.5.1 Options retenues par Attijariwafa bank
Les stocks sont valorisés selon la méthode du Coût Unitaire
Moyen Pondéré.
Les titres destinés à la vente sont enregistrés au niveau des stocks.
Pas d’autres retraitements des IFRS.
Les participations dans les Sociétés Civiles Immobilières (SCI)
doivent être reclassées au niveau des actifs détenus à la vente
dans le cas où ces titres ne sont pas consolidés.
1.2.5.2 Divergences avec les normes marocaines
Aucune divergence n’est à signaler concernant les principes
d’évaluation des stocks.
Toutefois, les informations à fournir sont beaucoup plus
complètes en IAS/IFRS.
1.2.6 Contrats de location :
Le suivi de deux plans d’amortissement distincts entre comptes
marocains et comptes IAS est effectué dès lors que l’écart sera
supérieur à 1000 KMAD.
Un contrat de location est un accord par lequel le bailleur cède au
preneur pour une période déterminée, le droit d’utilisation d’un
actif en échange d’un paiement ou d’une série de paiements.
1.2.4.2 Divergences avec les normes marocaines :
Un contrat de location-financement est un contrat qui transfère
au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents
à la propriété d’un actif.
Les règles comptables relatives à la recherche et développement
au Maroc diffèrent de celle des IFRS : en règles marocaines,
les frais de recherche et développement sont immobilisés sous
conditions. Leur durée d’amortissement maximum est de 5 ans
sauf s’il y’a une dérogation.
Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes
sont, selon leur valeur, enregistrés en charges ou intégrés au
coût d’acquisition.
1.2.5 Stocks :
Définition :
Les stocks sont des actifs :
• détenus pour être vendus dans le cours normal de l’activité ;
• en cours de production dans le but d’une vente future ;
• sous forme de matières premières ou de fournitures devant
être consommées dans le processus de production ou de
prestation de services.
138
La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans
le cadre normal de l’activité, diminué des :
Un contrat de location simple est un contrat de location autre
qu’un contrat de location-financement.
Pour le preneur, la comptabilisation des contrats de locationfinancement, déterminée en début de période de location, doit être
inscrite à l’actif et au passif du bilan pour des montants égaux :
• à la juste valeur du bien loué
• ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des paiements
minimaux au titre de la location.
Le bailleur doit, quant à lui, comptabiliser dans son bilan les
actifs détenus en vertu d’un contrat de location-financement
et les présenter comme des créances pour un montant égal à
l’investissement net dans le contrat de location. (IAS 17)
La comptabilisation de produits financiers doit s’effectuer sur la
base d’une formule traduisant un taux de rentabilité périodique
constant sur l’en-cours d’investissement net du bailleur dans
le contrat de location-financement. (IAS17)
Définition du taux d’intérêt implicite (TII) :
1.2.7 Actifs et passifs financiers :
Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :
Crédit :
• La valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par
le bailleur augmentés de la valeur résiduelle non garantie,
Le coût amorti d’un actif ou d’un passif financier correspond
au montant auquel cet instrument a été évalué lors de sa
comptabilisation initiale diminué des remboursements en principal,
majoré ou diminué de l’amortissement cumulé calculé par la
méthode du taux d’intérêt effectif, de toute différence entre ce
montant initial et le montant du remboursement à l’échéance
et diminué de toutes les réductions pour dépréciations ou
irrécouvrabilité.
• Et la valeur d’entrée du bien (= juste valeur à l’initiation
augmentée des coûts directs initiaux).
Evolution de la valeur résiduelle d’un contrat de location financement :
La norme IAS 17 exige que les valeurs résiduelles non garanties
fassent l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur
résiduelle estimée non garantie doit entraîner une modification
du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat
(recalcule d’un nouveau plan d’amortissement).
La part de variation au titre des périodes échues est enregistrée
en résultat et la part de variation au titre des périodes à venir
est constatée par le biais d’une modification du taux d’intérêt
implicite.
En normes IAS, la dépréciation est étalée sur l’ensemble de la
durée de vie du contrat.
1.2.6.1 Options retenues par Attijariwafa bank :
Contrats de location simple donnés Attijariwafa bank:
Pour les contrats de location simple donnés dont les durées
sont déterminées et renouvelables par tacite reconduction
aucun retraitement n’est à faire.
Contrats de location à durée indéterminée :
Immeuble donné en location avec des contrats de durée 3 ans, 6
ans ou 9 ans. Le renouvellement tacite de la période de location
fait que le contrat soit à durée indéterminée. Il a été qualifié de
contrat de location-financement.
La durée du contrat prise en compte est de 50 ans.
Ces actifs doivent être comptabilisés dans le bilan du bailleur
comme des créances pour un montant égal à l’investissement
net dans le contrat de location.
A la date de début de contrat, les loyers sont actualisés au taux
d’intérêt effectif (TIE). Leur somme correspond au montant
initial de financement.
Contrat de leasing :
Les contrats de Leasing sont des contrats de location-financement.
Attijariwafa bank est le bailleur. La banque ne comptabilise dans
ses comptes que sa part dans le contrat.
Ces actifs sont comptabilisés dans le bilan du bailleur comme
des créances pour un montant égal à l’investissement net dans
le contrat de location.
A la date de début de contrat, les loyers sont actualisés au taux
d’intérêt effectif (TIE). Leur somme correspond au montant
initial de financement.
1.2.6.2 Divergences avec les normes marocaines :
Il existe une prédominance de l’approche juridique, en effet :
• Aucune distinction entre la location simple et la locationfinancement n’est à faire ;
• En l’absence du transfert de la propriété du bien dans le
patrimoine de l’utilisateur, le retraitement des contrats de
location est interdit.
En règles marocaines, la dépréciation de la valeur d’actif
concerné par le contrat de location est constatée flat. En effet,
la révision régulière de la durée d’utilité est une disposition qui
se substitue aux règles actuelles de provisionnement au titre
des dépréciations de valeur d’actif.
Ce calcul doit inclure toutes les commissions et autres montants
payés ou reçus directement attribuables aux crédits, les coûts
de transaction et toute décote ou surcote.
La méthode du coût amorti consiste à étaler ces différentes
composantes par l’intermédiaire du taux d’intérêt effectif.
Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux qui actualise exactement
les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs, sur
la durée de vie attendue de cet instrument financier ou, selon le
cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur
comptable nette de l'actif ou du passif financier.
Evaluation ultérieure d'actifs financiers :
Après leur comptabilisation initiale, une entité doit évaluer
les actifs financiers, y compris les dérivés qui constituent des
actifs, à leur juste valeur, sans aucune déduction au titre des
coûts de transaction qui peuvent être encourus lors de leur
vente ou d'une autre forme de sortie, sauf en ce qui concerne
les actifs suivants :
• Les prêts et créances qui doivent être évalués au coût amorti
en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif ;
• Les placements détenus jusqu'à leur échéance, qui doivent
être évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux
d'intérêt effectif ;
• Et, les placements dans des instruments de capitaux propres
qui n'ont pas de prix coté sur un marché actif et dont la
juste valeur ne peut être évaluée de façon fiable, ainsi que
les instruments dérivés liés à ces instruments de capitaux
propres non cotés et qui doivent être réglés par remise de
tels instruments, qui doivent être évalués au coût.
Emprunt et dépôt :
Lors de sa mise en place, un dépôt ou un emprunt classé en IAS
dans la catégorie « Autres passifs financiers » doit être évalué
au bilan à sa juste valeur augmentée ou minorée :
• des coûts de transaction (ils correspondent aux coûts
d’acquisition externes directement attribuables à l’opération),
• des commissions perçues correspondant à «des honoraires
qui font partie intégrante du taux de rendement effectif du
dépôt ou de l’emprunt.
Les dépôts et emprunts classés en IAS dans la catégorie
« Autres passifs financiers » font l’objet en date d’arrêté d’une
évaluation ultérieure au coût amorti en utilisant la méthode du
taux d’intérêt effectif (taux actuariel).
Les dépôts classés en IAS dans la catégorie « Passifs détenus
à des fins de transaction » font l’objet en date d’arrêté d’une
évaluation ultérieure à la juste valeur. La juste valeur du dépôt
est calculée intérêts courus exclus.
Un dépôt ou un emprunt peut être le contrat hôte d’un dérivé
incorporé. Dans certaines conditions, le dérivé incorporé doit
être séparé du contrat hôte et comptabilisé selon les principes
applicables aux dérivés. Cette analyse doit être menée à l’initiation
du contrat sur la base des clauses contractuelles.
139
comptes consolidés
1.2.7.1 Options retenues par Attijariwafa bank
Crédit
La banque aura à appliquer le coût amorti sur les crédits à plus
d’un an en fonction de leur importance significative.
Les crédits à moins d’un an seront maintenus au coût historique.
Emprunt
Pour l’élaboration du comparatif 2006, les dettes et dépôts
seront ventilés par nature entre les différentes catégories
« Passifs financiers » / « Passifs de trading » / « Passifs à la
juste valeur sur option ».
Dépôt :
NB : Les avances sur dépôts rémunérés sont systématiquement
comptabilisées en prêts et créances et traitées en IFRS en
tant que tel.
Les comptes sur carnet :
Un même taux réglementé appliqué par la grande majorité
des établissements de crédit de la place est réputé être un
taux de marché.
Pour les dépôts à vue
Par conséquent, Pas de retraitement IFRS pour les comptes
sur carnet.
Pour les dépôts à vue le Groupe Attijariwafa bank applique
IAS 39 §49
Position d’Attijariwafa bank:
• La juste valeur d’un dépôt à vue ne peut être inférieure au
montant payable sur demande
• Elle est actualisée à partir de la première date où le paiement
de ce montant pourrait être exigé.
Pour les dépôts rémunérés
Dépôts rémunérés à des taux de marché
Pour les dépôts rémunérés à des taux de marché, la juste valeur
sera la valeur nominale, sous réserve que la valeur des coûts
marginaux de transaction ne soit pas significative.
• En cas d’existence de coûts corrélables et directement affectables,
ces derniers devraient être inclus dans la juste valeur :
Les produits de collecte doivent être classés dans la catégorie
des « autres passifs »
Le groupe Attijariwafa bank ne comptabilisera de passifs
financiers à la juste valeur par résultat que par dérogation de
la Direction Financière (Groupe)
En effet, par principe, l’activité de collecte faisant partie de
l’activité d’intermédiation bancaire, doit être comptabilisée dans
la catégorie des autres passifs, ce qui lui permet de garder le coût
historique (sous certaines conditions), et non à la juste valeur.
Sauf exception signalée explicitement, les options décrites
ci-dessus s’appliqueront également aux titres de dette émis.
1.2.7.2 Divergences avec les normes marocaines :
- Coût marginaux de transaction et de commissions directement
affectables aux agents externes au groupe, par exemple des
commissions d’apporteurs d’affaires ;
Crédit
- Les coûts de transaction et les commissions directement
affectables aux agents liés au groupe devront aussi faire
l’objet d’une analyse (identifier les opérations non neutres
en inter-compagnie avec impact résultat).
En règles marocaines, les crédits sont enregistrés au bilan pour
leur valeur nominale et sont comptabilisés au coût historique
(taux facial).
Il est nécessaire de conserver des historiques de taux, afin de
pouvoir justifier que ceux-ci étaient bien des taux de marché
d’origine.
La période de conservation des taux est fixée à 10 ans à l’image
du délai de conservation des documents comptables (voir le
texte du code de commerce).
Dépôts rémunérés à des taux hors marché
Pour les dépôts rémunérés à des taux hors marché, la juste
valeur sera constituée de la valeur nominale et d’une décote.
Pour les produits de collecte vendus à des taux hors marché,
la juste valeur n’est pas égale à la valeur nominale, il faut donc
estimer cette juste valeur, c’est à dire déterminer la valeur
d’entrée au bilan de ces opérations.
Il est donc nécessaire de recenser les opérations de collecte
et apprécier si le taux consenti est sensiblement différent de
celui accordé par les autres établissements de la place (cela
pourrait être le cas pour certains DAT).
Pour les dépôts rémunérés à des taux hors marché, il faudra
tenir compte d’une décote pour la comptabilisation ultérieure. Si
la société émet un prêt portant un intérêt à un taux différent de
celui du marché et si elle reçoit des frais prélevés à l’émission à
140
titre de rémunération, cette société comptabilisera le prêt à sa
juste valeur, c’est à dire net de la commission qu’elle perçoit.
La société portera la décote dans le compte de résultat selon
la méthode du taux d’intérêt effectif.
Les notions de coût amorti et de taux d’intérêt effectif n’existent
pas dans le référentiel marocain.
Les commissions et les frais sont comptabilisés soit flat soit
prorata temporis.
Emprunt et dépôt
Les dépôts et emprunts sont actuellement comptabilisés au
coût historique.
En date d’arrêté, les intérêts courus calculés au taux facial
(sur la valeur nominale nette des amortissements et depuis la
mise en place ou depuis la date du dernier arrêté comptable
ou depuis la date de dernière échéance d’intérêts) sont débités
dans un compte de charges par le crédit au passif d’un compte
de «Dettes rattachées ».
Ces intérêts courus sont calculés sur la base d'échelle d'intérêts
quotidienne.
1.2.8 Titres :
La norme IAS 39 définit quatre catégories d’actifs applicables
aux titres :
• titres de transaction (actifs financiers à la juste valeur par résultat) ;
• titres disponibles à la vente (Available For Sale – AFS) ;
• titres détenus jusqu’à l’échéance (Held To Maturity – HTM) ;
• prêts et créances (catégorie ouverte aux titres non cotés sur
un marché actif souscrits directement auprès de l’émetteur).
Les titres sont classés en fonction de l’intention de gestion.
Les titres doivent être initialement évalués au coût qui est la
juste valeur de la contrepartie donnée ou reçue pour les acquérir.
L’évaluation ultérieure des titres est, quant à elle, fonction de
la catégorie dans laquelle ils ont été classés.
Il a été procédé à un recensement au sein du groupe des opérations
sur titres, par nature et par type de portefeuille. En analysant
leurs caractéristiques, il a été défini les principes à retenir
pour la classification des titres en normes IFRS, leur méthode
d’évaluation et le mode de calcul de dépréciation à appliquer.
Titres du portefeuille de transaction :
Actifs financiers à la juste valeur par résultat affectation
par nature ou sur option
Selon la norme IAS 39.9, les actifs ou passifs financiers à la juste
valeur par résultat sont des actifs ou passifs acquis ou générés
par l’entreprise principalement dans l’objectif de réaliser un
bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une
marge d’arbitragiste.
Un actif financier sera classé dans la catégorie des actifs
financiers à la juste valeur par résultat si, indépendamment
des raisons pour lesquelles il a été acquis, il fait partie d’un
portefeuille pour lequel une indication d’un rythme effectif récent
de prise de bénéfices à court terme existe.
N.B : Tous les instruments dérivés sont des actifs (ou passifs) financiers
à la juste valeur par résultat, sauf lorsqu’ils sont désignés en couverture.
La norme IAS 39 limite la portée de l’option juste valeur par
résultat quand :
• il existe toujours la catégorie qui enregistre les titres dont le
classement en actif financier à la juste valeur par résultat
résulte d’une réelle intention de gestion – affectation par nature ;
• la catégorie « option à la juste valeur par résultat »- affectation
sur option- dans laquelle sont enregistrés certains actifs
financiers acquis non dans une intention de trading mais
dont l’évaluation en Juste valeur (avec enregistrement des
variations de juste valeur en résultat) permet de répondre à
un souci de gestion comptable et opérationnel (par exemple
éviter la séparation de dérivés incorporés pour les actifs
financiers qui doivent être comptabilisés séparément selon
la Norme IAS 39).
Principes de comptabilisation
Évaluation initiale :
Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par
résultat devront être initialement comptabilisés pour leur prix
d'acquisition, hors coûts de transaction directement attribuables
à l’acquisition et coupons courus inclus.
Évaluation ultérieure :
Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat
sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur
sont comptabilisées en résultat.
Cette catégorie de titre ne fait pas l’objet de dépréciation.
Titres du portefeuille "Available For Sale" :
"Disponibles à la vente"
IAS 39 prévoit une deuxième catégorie de titre appelée : « Titres
disponibles à la vente » dans laquelle on pourrait classer les
titres de placement, les titres de l’activité de portefeuille, les
titres de participation non consolidés et les autres titres détenus
à long terme.
La catégorie « Disponibles à la vente » est définie comme étant
la catégorie par défaut.
En effet, la norme stipule que sont classés dans cette catégorie
les actifs et passifs qui ne répondent pas aux conditions de
classification exigées par les trois autres catégories.
Principes de comptabilisation
En IAS 39, les principes de comptabilisation des titres classés
en "Disponibles à la vente" sont les suivants :
Évaluation initiale :
Les titres disponibles à la vente devront être initialement
comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction
directement attribuables à l’acquisition (en théorie) et coupons
courus inclus (dans un compte de créances rattachées),
Évaluation ultérieure :
Les variations de juste valeur des titres (positives ou négatives)
classés en "disponibles à la vente" sont enregistrées en
capitaux propres (recyclables). L’amortissement dans le temps
de l’éventuelle surcote / décote des titres à revenu fixe est
comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt
effectif (étalement actuariel).
Dépréciation
En cas de signe objectif de dépréciation, significative et durable
pour les titres de capitaux propres, et matérialisée par la
survenance d’un risque de crédit pour les titres de dettes, la
moins value latente comptabilisée en capitaux propres doit
en être sortie et comptabilisée dans le résultat de l’exercice.
En cas d’amélioration ultérieure, cette dépréciation peut faire
l’objet d’une reprise par résultat pour les instruments de taux
mais pas pour les instruments de capitaux propres. Dans ce
dernier cas, la variation de juste valeur positive sera comptabilisée
dans un compte de capitaux propres recyclables et la variation
négative sera enregistrée en résultat.
Principes de classification en résultat :
la valorisation en juste valeur des titres de ce portefeuille est
répartie entre les lignes suivantes du compte de résultat :
• « Produits d’intérêts » pour le montant correspondant au coût
amorti de la période ;
• « Résultat net sur actifs disponibles à la vente » pour le montant
correspondant aux dividendes, aux dépréciations durables sur
titres à revenu variable, aux résultats de cession ;
• « Coût du risque » pour les dépréciations durables et
réappréciation sur titres à revenu fixe ;
• Et la ligne de capitaux propres « variation de valeur sur actifs
disponibles à la vente » pour le montant correspondant au
complément de juste valeur.
Titres du portefeuille "Held To Maturity":
"Détenus jusqu’à l’échéance"
La catégorie "Titres détenus jusqu’à l’échéance" (éligibles aux
titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe
ou déterminable que la banque a l’intention et la capacité de
conserver jusqu’à leur échéance. (IAS 39.9) autres que :
a) ceux que l’entreprise a désigné lors de leur comptabilisation
initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie
du résultat ;
b) ou ceux que l’entreprise a désigné comme des actifs
disponibles à la vente ;
c) ou ceux qui répondent à la définition des prêts et créances.
Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne
peuvent être classés dans la catégorie des actifs détenus
jusqu’à l’échéance.
141
comptes consolidés
Intention de gestion et règle du "tainting"
Titres du portefeuille "Prêts et créances"
Le classement dans cette catégorie présente l’obligation
impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant
leur échéance (sous peine d’entraîner la déclassification de
l’ensemble du portefeuille en actif disponible à la vente et
d’interdire l’accès à cette catégorie pendant 2 ans).
La catégorie «Prêts et créances» est ouverte aux actifs financiers
non cotés et non destinés à être cédés et que l’établissement
a l’intention de conserver durablement.
Néanmoins des exceptions à cette règle de "tainting" peuvent
exister lorsque :
• la vente est proche de l’échéance (moins de 3 mois) ;
• la cession intervient après que l’entreprise ait déjà encaissé la
quasi-totalité du principal de l’actif (environ 90% du principal
de l’actif) ;
• la vente est justifiée par un événement externe, isolé ou
imprévisible ;
• si l’entité n’escompte pas récupérer substantiellement son
investissement en raison d’une détérioration de la situation
de l’émetteur (auquel cas l’actif est classé en AFS) ;
• les ventes de titres entre les entités du Groupe (ventes
intragroupe).
Capacité de conservation :
L’entreprise doit attester de son intention et de sa capacité à
conserver les titres jusqu’à l’échéance au moment de l’acquisition
des titres et à chaque date d’arrêté.
Interdiction de toute couverture en taux :
Si la couverture du risque de taux est interdite sur ce portefeuille,
les autres types de couverture (risque de contrepartie, risque
de change) sont autorisés.
Principes de comptabilisation :
• Evaluation initiale :
Les titres détenus jusqu’à l’échéance devront être initialement
comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction
directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus
(dans un compte de créances rattachées).
• Evaluation ultérieure :
Par la suite, la comptabilisation sera au coût amorti avec
amortissement de la surcote / décote selon la règle du taux
d’intérêt effectif (étalement actuariel).
Dépréciation :
En cas de signe objectif de dépréciation, une provision doit
être constatée pour la différence entre la valeur comptable et
la valeur de recouvrement estimée (VRE).
La valeur de recouvrement estimée est obtenue par actualisation
des flux futurs attendus au taux d’intérêt effectif d'origine.
En cas d’amélioration ultérieure, une reprise de la provision
excédentaire est à constater.
Principe d’affectation en résultat :
Le coût amorti est affecté en « produits d’intérêts et assimilés »,
les dépréciations et les reprises de provisions lors de la cession
ainsi que les moins-values de cession, sont enregistrées en
« coût du risque ».
Les plus-values de cession, dans les cas prévus par la norme IAS
39, sont enregistrées en « gains ou pertes sur actifs financiers
disponibles à la vente ».
142
Principes de comptabilisation :
Comptabilisation au coût amorti (selon méthode du TIE) corrigé
d’éventuelles provisions pour dépréciation.
Dépréciation :
En cas de signe objectif de dépréciation, une provision doit
être constatée pour la différence entre la valeur comptable et
la valeur de recouvrement estimée (VRE).
En cas d’amélioration ultérieure, une reprise de la provision
excédentaire est possible.
Remarque : les avances consolidables à des titres de participation
non consolidés restent évaluées à leur valeur nominale, quel
que soit leur mode de rémunération ou de remboursement.
Principe d’affectation en résultat :
Le coût amorti est affecté en « produits d’intérêts et assimilés »,
les dépréciations et les reprises de provisions lors de la cession
ainsi que les moins values de cession, sont enregistrées en
« coût du risque ».
Les plus-values de cession, dans les cas prévus par la norme IAS
39 (résultat de cession de titres non cotés), sont enregistrées en
« gains ou pertes sur actifs financiers disponibles à la vente ».
1.2.8.1 Options retenues par Attijariwafa bank:
Attijariwafa bank et autres entités hors compagnie
d’assurance
Les instruments détenus en portefeuilles sont classés actuellement
dans les catégories suivantes :
HFT
AFS
HTM
Prêts et créances
• Portefeuilles • B
ons du Trésor
de Trading de négociables
la Salle
classés en
des Marchés Portefeuille
de placement
• Néant • Dette CAM
• Obligations et
autres titres
de créances
négociables
• Titres de
participation
• Dette CIH
•B
ons socioéconomiques
•B
ons du Trésor
non négociables
inscrits en
comptes chez
Bank Al- maghrib
Options d’affectation des titres :
• Non utilisation de la classe HTM ;
• Limitation de l’affectation à la classe AFS à 10% du total du
bilan consolidé.
Critères de dépréciations des titres :
• Baisse continue de plus de 20 % du cours moyen sur une
période de 6 mois consécutifs.
1.2.8.2 La juste valeur :
La valeur de marché est déterminée :
- soit à partir de prix cotés sur un marché actif,
- soit à partir d’une technique de valorisation faisant appel
à des méthodes de calcul mathématiques fondées sur des
théories financières reconnues et des paramètres de marché
observables :
• CAS 1: instruments traités sur des marchés actifs
Lorsque des prix cotés sur un marché actif sont disponibles,
ils sont retenus pour la détermination de la valeur de marché.
Sont ainsi valorisés les titres cotés et les dérivés sur marchés
organisés comme les futures et les options. La majorité des
dérivés de gré à gré, swaps et options simples, est traitée sur
des marchés actifs, leur valorisation est opérée par des modèles
communément admis (méthode d’actualisation des cash flows
futurs, modèle de Black and Scholes, techniques d’interpolation)
et fondés sur des prix de marché cotés d’instruments ou de
sous-jacents similaires.
• CAS 2: instruments traités sur des marchés inactifs
Produits traités sur un marché inactif valorisés avec un modèle
interne fondé sur des paramètres directement observables ou
déduits de données observables.
Certains instruments financiers, bien que n'étant pas traités sur
des marchés actifs, sont valorisés selon des méthodes fondées
sur des paramètres observables sur les marchés.
Les modèles utilisent des paramètres de marché calibrés à
partir de données observables telles que les courbes de taux, les
nappes de volatilité implicite des options, les taux de défaut et
hypothèses de pertes obtenues à partir de données de consensus
ou à partir des marchés actifs de gré à gré.
Cas des actions non cotées
La valeur de marché des actions non cotées est déterminée sur
la base de la quote-part de la situation nette revenant au groupe
calculée à partir des informations disponibles les plus récentes.
1.2.8.3 Divergences avec les normes marocaines :
La catégorie "Actif financier à la juste valeur par résultat"
présente de grandes similitudes avec la catégorie "Titres de
transaction" définie par le PCEC.
Toutefois, la catégorie des titres classés en "Actifs financiers
à la juste valeur par résultat" est plus large que dans le PCEC
puisqu’elle supprime la limitation de détention fixée à 6 mois
et offre l’opportunité, par l’enregistrement de titres à la juste
valeur, d’éviter notamment la séparation du dérivé incorporé
et les contraintes de documentation de certaines relations de
couverture.
La norme IAS 39 prévoit une catégorie de titres "Disponibles
à la vente" dont le mode de comptabilisation diffère de celui
des titres de placement en normes marocaines. En normes
marocaines, les titres de placement sont enregistrés au coût
avec provisionnement des moins values latentes.
La description des critères attestant de la capacité de l’entreprise
à conserver les titres jusqu’à leur échéance est moins précise
en norme IAS qu’en PCEC marocain.
En effet, la norme IAS 39.87 mentionne uniquement l’existence
de ressources suffisantes et l’absence de contraintes juridiques
affectant la capacité de détenir l’actif jusqu’à maturité alors
que la réglementation comptable bancaire marocaine impose
l’observation de certaines conditions restrictives.
1.2.9 Assurance :
Contrat d’assurance :
des contrats d’investissement à participation discrétionnaire
est régi par la norme IFRS 4 dont les principales dispositions
sont récapitulées ci-après :
• La possibilité de continuer à comptabiliser ces contrats selon
les principes comptables actuels, en distinguant les trois
contrats d’assurance selon IFRS4 :
- les contrats d’assurance purs ;
- les contrats financiers comportant une clause discrétionnaire
de participation aux bénéfices ;
- et les passifs relatifs aux autres contrats financiers, qui relèvent
de la norme IAS 39, sont comptabilisés dans le poste « Dettes
envers la clientèle ».
• L’obligation de séparer et de comptabiliser en juste valeur
par résultat les dérivés incorporés qui ne bénéficieraient pas
d’une exemption selon IFRS 4,
• L’interdiction de constitution de provisions au titre de demandes
d’indemnisation éventuelles selon des contrats d’assurance
non encore souscrits à la date de reporting (telles que les
provisions pour risque de catastrophe et les provisions pour
égalisation).
• L’obligation de mettre en œuvre un test de suffisance des
passifs d’assurance comptabilisés et un test de dépréciation
relatif aux actifs au titre des cessions en réassurance.
• Par ailleurs, l’assureur n’est pas tenu mais est autorisé à
changer ses méthodes comptables relatives aux contrats
d’assurance pour éliminer une prudence excessive. Toutefois,
si un assureur évalue déjà ses contrats d’assurance avec une
prudence suffisante, il ne doit pas introduire de prudence
supplémentaire.
• Un actif des cessions en réassurance est déprécié, en comptabilisant
en résultat cette perte de valeur, si et seulement si :
− il existe des preuves tangibles, par suite d’un événement qui
est survenu après la comptabilisation initiale de l’actif au titre
des cessions en réassurance qui font que la cédante peut
ne pas recevoir tous les montants qui lui sont dus selon les
termes du contrat ;
− c et événement a un impact évaluable de façon fiable sur les
montants que la cédante recevra du réassureur.
• L’obligation pour un assureur de conserver les passifs d’assurance
dans son bilan jusqu’à leur acquittement ou annulation, ou
expiration, et de présenter les passifs d’assurance sans les
compenser par rapport aux actifs au titre des cessions en
réassurance ;
• La possibilité d’appliquer une comptabilité reflet pour les
contrats d’assurance ou d’investissement comportant
une clause de participation bénéficiaire, ce qui permet de
reconnaître les effets sur le passif de montants qui n’étaient
pas comptabilisés à l’actif dans les normes comptables
existantes, et de les enregistrer de manière symétrique (cas
des plus values latentes sur les titres classés en catégorie
« Actifs disponibles à la vente » en contrepartie desquelles une
provision pour participation différée est reconnue directement
par fonds propres)
• L’obligation de constater un nouveau passif d’assurance en IFRS
4 « shadow accounting » appelé la participation des assurés
aux bénéfices différée et qui représente la quote-part revenant
aux assurés des plus values latentes des actifs affectés aux
contrats financiers, prise en charge par la norme IAS 39.
Le traitement des contrats qualifiés de contrat d’assurance
au sens de la définition donnée par la norme IFRS 4 ainsi que
143
comptes consolidés
Placement assurance :
1.2.9.2 Divergences avec les normes marocaines :
La norme IAS 39 définit quatre catégories d’actifs financiers en
fonction de l’origine de l’opération et de l’intention de détention :
Contrat d’assurance :
• Prêts et créances : cette catégorie regroupe les actifs avec un
paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas côtés sur un
marché actif. Ces instruments financiers sont comptabilisés,
à l’initiation, à leur juste valeur, complétée des commissions,
coûts internes, et externes directement affectables à la mise
en place du crédit et de toute sur-côte ou décote éventuelles
pour constituer le coût d’entrée au bilan. Ces instruments
financiers sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti
au moyen du taux d’intérêt effectif (TIE).
L’évaluation des provisions relatives aux contrats d’assurance
(notamment provisions mathématiques en vie, provisions pour
sinistres et provisions pour primes impayées) est effectuée suivant
des méthodes encadrées par les dispositions réglementaires
marocaines et basées sur des calculs statistiques et/ou forfaitaires.
Ainsi, les actifs et passifs liés directement aux contrats d’assurance
tels qu’ils sont évalués en normes marocaines, pourraient ne
pas refléter nécessairement la réalité économique.
Placement assurance :
• Instruments financiers en juste valeur par résultat : un actif
peut être classé en :
En règles marocaines, les placements affectés aux opérations
d’assurance et les autres immobilisations sont présentés au
niveau du bilan suivant leur nature, dans les catégories suivantes :
- Catégorie « trading » quant : il est acheté avec un objectif de
revente à court terme ou inclus dans un portefeuille de trading.
• Placements immobiliers ;
- Catégorie « option juste valeur par résultat » quand :
◆
◆
L’actif est porteur d’un dérivé incorporé ;
es variations de juste valeur de l’actif se compensent
L
substantiellement avec les variations de juste valeur d’un
passif ou d’un dérivé pour lequel la documentation d’une
relation de couverture n’est pas souhaitable.
• Investissements détenus jusqu’à l’échéance : sont des actifs
financiers avec des paiements fixes ou déterminables et une
échéance fixée que l’entité a l’intention explicite et la capacité
financière de conserver jusqu’à l’échéance. Ces actifs financiers
sont comptabilisés au coût amorti.
• Obligations et bons ;
• Actions et parts sociales ;
• Prêts et effets assimilés ;
• Dépôts en comptes indisponibles ;
• Autres placements.
Ces actifs sont tous évalués suivant leur coût historique diminué
des provisions pour dépréciation éventuelles.
1.2.10 Provisions :
Provisions pour risques généraux :
Une provision doit être comptabilisée lorsque :
• Actifs disponibles à la vente : ce portefeuille regroupe tous
les instruments qui n’ont pas été classés dans l’une des trois
catégories précédentes. Il s’agit de la catégorie par « défaut ».
Les actifs financiers disponibles à la vente sont évalués à
leur juste valeur.
• l’entreprise a une obligation actuelle (juridique ou implicite)
résultant d’un événement passé ;
Remarque : en termes de présentation, les éléments de même
nature évalués différemment doivent faire l’objet de présentation
sur une ligne séparée du bilan. Dans la mesure du possible,
les éléments sont ensuite répartis par type de contrepartie et
par ordre de liquidité.
• le montant de l'obligation peut être estimé de manière fiable.
1.2.9.1 Options retenues par Attijariwafa bank:
Placement assurance :
Classification du portefeuille des placements détenus chez
Wafa Assurance :
• Les OPCVM non consolidés dans le cadre du périmètre de
consolidation du Groupe Attijariwafa bank, sont classés en
« Trading » pour être évalués à leur juste valeur par résultat.
• Les bons de trésor, les obligations et les bons des sociétés de
financement sont classées en « Actifs disponibles à la vente »
pour être évalués à leur juste valeur.
• Les prêts immobilisés sont classés en « prêts et créances »
et sont évalués à leur coût amorti ;
• Tous les autres placements sont classés en « AFS » et sont
évalués à leur juste valeur par capitaux propres.
En matière de dépréciation, celle-ci est à effectuer en fonction
de la classification adoptée ci-dessus.
• il est probable qu'une sortie de ressources représentatives
d'avantages économiques sera nécessaire pour éteindre
l'obligation ;
Si ces conditions ne sont pas réunies, aucune provision ne doit
être comptabilisée.
En IFRS, lorsque l’effet est significatif, l’actualisation obligatoire
des provisions pour risques et charges pour lesquelles la sortie
probable des ressources est prévue, dépasse une année.
En IFRS les passifs éventuels, hors regroupements d’entreprises,
ne sont pas provisionnés. La mention en annexe est impérative
lorsque le passif ou l’actif éventuel est significatif.
Provisions sur créances client :
Il n’existe pas en IFRS de catégorie comptable spécifique pour
les encours douteux.
Une provision est constituée lorsqu’il existe un indice objectif
de dépréciation sur des prêts classés en prêts et créances.
Les provisions sont déterminées par différence entre la valeur
nette comptable du prêt (impact du coût amorti) et le montant
recouvrable estimé, celui-ci représentant la valeur actualisée,
au taux d’intérêt effectif (TIE) d’origine du contrat, des flux
estimés recouvrables.
Provisions pour dépréciation sur base individuelle
Dans le cas d’un prêt faisant l’objet d’impayés :
Les pertes sont déterminées sur la base de la somme des
flux de trésorerie futurs estimés, actualisés aux taux effectif
d’origine du prêt ; les flux futurs tiennent compte de l’évaluation
144
des garanties reçues et des coûts de recouvrement.
Les données observables permettant d’estimer les flux futurs
doivent être suffisantes et pertinentes afin d’obtenir une
estimation fiable de ceux-ci. Au cas où les données observables
se révèlent être limitées ou ne plus être pleinement pertinentes
au vu des circonstances actuelles, la société aura recours à son
jugement expérimenté.
Dans le cas d’un prêt sans impayé mais dont des indices objectifs
de dépréciation indiquent des difficultés à venir :
La banque aura recours à des statistiques historiques de pertes
pour des prêts comparables afin d’estimer et de positionner
les flux futurs.
Dans le cas ou les statistiques ou les données observables se
révèlent être limitées ou ne plus être pleinement pertinentes
au vu des circonstances actuelles, la société aura recours à
son jugement expérimenté et documenté.
Une fois positionnés dans le temps, les flux futurs seront
actualisés au TIE d’origine du prêt.
Provisions pour dépréciation sur base collective
Lorsque le test de dépréciation individuel des créances ne révèle
pas l’existence d’indice objectif de dépréciation, celles-ci sont
regroupées par ensemble homogène de caractéristiques de
risque de crédit similaires, afin d’être soumises à un test de
dépréciation collectif.
sur des actifs similaires à ceux examinés collectivement, on
procède à l’estimation des flux futurs. La méthodologie et les
hypothèses utilisées pour estimer les flux de trésorerie futurs
doivent être examinées régulièrement pour réduire tout écart
entre les pertes estimées et celles qui sont réellement subies.
4. Une fois les flux futurs estimés et positionnés dans le temps, il
faut procéder à leur actualisation aux taux d’intérêt effectif (TIE).
5. L
es provisions pour dépréciations comptabilisées au niveau
d’un groupe sont une étape intermédiaire en attendant
l’identification de la dépréciation de chacun des actifs faisant
partie du groupe d’actifs financiers dont la dépréciation est
évaluée collectivement. Dès qu’on dispose de suffisamment
d’informations permettant d’identifier spécifiquement les pertes
afférentes à chacun des actifs dépréciés d’un groupe, évalué
individuellement, ces actifs seront retirés de ce groupe. Ainsi,
il faut examiner si une nouvelle information permet d’identifier
l’un des prêts du groupe comme individuellement déprécié :
Dans la négative, aucun prêt n’est sorti du groupe.
Dans l’affirmative, le prêt identifié comme étant individuellement
déprécié sera sorti du groupe et soumis à un examen individuel.
1.2.10.1 Options retenues par Attijariwafa bank:
Provisions pour risques bancaires généraux :
L’analyse des provisions pour risques et charges supérieures à
1 MDH, afin de s’assurer que les conditions IFRS sont respectées.
Appréciation des indices objectifs de dépréciation :
Provisions sur créances client :
Dans le cadre d’un examen collectif, un indice objectif de
dépréciation peut se résumer à des événements observables
indiquant qu’il existe une diminution mesurable des flux de
trésorerie futurs estimés provenant d’un groupe de prêts depuis
que ces actifs ont été comptabilisés pour la première fois, et ce
bien que cette diminution ne puisse encore être rattachée aux
divers prêts composant ce groupe notamment.
Pour la provision des crédits sur base individualisée
Parmi les indices objectifs on peut citer :
• les modifications défavorables de la capacité de paiement des
emprunteurs faisant partie du groupe ou ;
• une situation économique nationale ou locale corrélée aux
défauts de paiement sur les actifs faisant partie du groupe.
Il a été décidé de :
• Valoriser les garanties à la juste valeur ;
• Déterminer les provisions collectives pour les créances
individuelles non significatives sur la base du modèle statistique
construit à cet effet en se basant sur les taux de récupération
moyens pondérés par ancienneté des créances pour estimer
les cash flow futurs des récupérations ;
• Un modèle statistique a été élaboré par l’équipe projet et
approuvé par BAM suite aux résultats de simulation obtenus.
Dépréciation sur base collective : calcul de la dépréciation
• Déterminer les flux de recouvrement pour déterminer les
échéanciers de récupération par produits et par nature de
clients ;
1. Utilisation de l’historique des pertes constatées sur des
actifs présentant des caractéristiques de risque de crédit
similaires à celles des actifs composant le groupe examiné,
afin d’estimer de façon fiable l’incidence sur les flux de
trésorerie du groupe d’actifs examiné.
• La perte en cas de défaut sera déterminée selon les dispositions
des règles baloises si la banque n’arrive pas à mettre en place
un modèle permettant d’évaluer la valeur vénale des garanties
d’une part et d’actualiser les flux futurs de récupération
estimés au taux contractuel d’origine d’autre part.
Dans le cas où la société ne possède pas de tels historiques de
pertes, celle-ci se référera à l’expérience de sociétés comparables
pour des groupes d’actifs financiers comparables.
Pour le calcul des provisions collectives :
2. Prendre en considération les événements observables
actuels, de manière à tenir compte des effets de conditions
qui n’affectaient pas la période sur laquelle portent ces
statistiques historiques.
Les statistiques historiques de pertes utilisées (notamment
PD) devront être au besoin corrigées, au vu des données
observables actuelles, de manière à tenir compte des effets de
conditions qui n’affectaient pas la période sur laquelle portent
ces statistiques historiques.
Dans le cas où les historiques de pertes ne sont plus valables
en raison d’une modification des conditions qui existaient
pendant cette période, la société doit procéder à un ajustement
en fonction du nouveau contexte actuel à l’aide de son jugement
expérimenté et documenté.
3. Sur la base de l’historique des pertes (ajusté au besoin) survenues
En ce qui concerne les entreprises : se baser sur la notation
interne de la banque (base MERCER OLIVER WYMAN actualisée
en prenant en compte un périmètre post fusion)
En ce qui concerne les particuliers et professionnels, se baser
sur un modèle statistique.
1.2.10.2 Divergences avec les normes marocaines :
Provisions pour risques bancaires généraux :
En règles marocaines, cette rubrique enregistre les montants
que l'établissement décide d'affecter à la couverture de risques
futurs, à l’arrêté des comptes, actuellement non identifiés, non
mesurables avec précision, avec une faible probabilité de se
concrétiser à court terme, et qui sont disponibles pour faire face
à ces risques lorsqu’ils se réaliseront.
Peuvent être classées dans ce compte, à titre d’exemple, les
provisions pour risques sectoriels et les provisions pour risque
de taux.
145
comptes consolidés
Lorsque la date de survenance du risque ou de la charge est
estimée à plus d'un an à la date du bilan, il s'agit de « provisions
durables pour risques et charges ». Sinon, il s'agit d' « autres
provisions pour risques et charges ».
Pas de référence au niveau des principes comptables marocains
à des passifs éventuels.
Provisions sur créances client :
Les indications objectives de dépréciation de créances client
sont identiques en IAS et en référentiel marocain, l’IAS traitant
de rupture de contrat plutôt que d’impayé.
Les provisions sont déterminées par différence entre la valeur
nette comptable du prêt et le montant calculé sur une base se
composant du capital restant dû déduction faite de la garantie
après l’application de la quotité.
Aucune modification ne devrait survenir au niveau du goodwill
négatif.
L’IAS interdit l’actualisation des impôts différés.
En cas de changement de taux d’impôt ou de règles fiscales,
l’impact sur les impôts différés est comptabilisé selon le principe
de symétrie : si l’impôt différé a été comptabilisé initialement en
capitaux propres, l’ajustement est également comptabilisé en
capitaux propres, sinon comptabilisation de l’impact en résultat.
1.2.11.1 Options retenues par Attijariwafa bank:
Appréciation de la probabilité de récupération des actifs d’impôt
différé :
1.2.11 Impôt exigible et impôt différé :
Les ID dont la probabilité de recouvrement est incertaine ne
sont pas activés. La probabilité de recouvrement peut être
appréhendée par les business plan des sociétés concernées.
Un actif ou passif d’impôt différé est comptabilisé chaque fois
que le recouvrement ou le règlement de la valeur comptable
d’un actif ou passif augmentera ou diminuera les paiements
futurs d’impôt par rapport à ce qu’ils auraient été si un tel
recouvrement (règlement) n’avait pas eu d’incidence fiscale.
En outre, en IFRS, l’expression « recouvrement probable »
devrait être interprétée comme signifiant un « recouvrement
plus probable qu’improbable », ce qui pourrait donner lieu,
dans certains cas, à la comptabilisation davantage d’impôts
différés actifs.
Il est probable que l’entreprise disposera d’un bénéfice imposable
sur lequel elle pourra imputer une différence temporelle
déductible :
Les actifs d’ID sur les déficits fiscaux
- Lorsqu’il y aura suffisamment de différences temporelles
imposables relevant de la même autorité et relatives à la même
entité imposable et dont on attend à ce qu’elles s’inversent :
• Au cours de l’exercice durant lequel on s’attend à ce que les
différences temporelles déductibles s’inversent, ou
• Au cours des exercices sur lesquels la perte fiscale résultant
à l’actif d’ID pourra être reportée en arrière ou en avant.
- Lorsqu’il est probable que l’entreprise dégage un bénéfice
imposable suffisant relevant de la même administration fiscale
et pour la même entité imposable au cours des exercices
appropriés.
- La gestion fiscale lui donne l’opportunité de générer un bénéfice
imposable au cours des exercices appropriés.
Dans le cadre d’un regroupement d’entreprises, le coût de
l’acquisition est affecté aux actifs et passifs identifiés acquis
par référence à leur juste valeur sans que leur base fiscale ne
soit modifiée : c’est une différence temporelle taxable dont
résulte un passif d’ID.
Ce passif d’ID affecte le goodwill.
Dans un regroupement d’entreprises, lorsque le coût d’acquisition
affecté à un passif n’est déductible fiscalement qu’au cours d'un
exercice fiscal ou lorsque la juste valeur d’un actif est inférieure
à sa base fiscale, une différence temporelle déductible apparaît
et donne lieu à un actif d’ID.
Ce dernier affecte le goodwill.
Lorsqu’un actif d’ID de l’entreprise acquise n’a pas été comptabilisé
par l’acquéreur en tant qu’actif identifiable à la date d’un
regroupement d’entreprises et est comptabilisé ultérieurement
dans les états financiers consolidés de l’acquéreur, le produit
d’impôt différé qui en résulte est comptabilisé dans le compte
de résultat. En plus, l’acquéreur ajuste la valeur comptable brute
du goodwill et les amortissements cumulés correspondant des
montants qui auraient dû être enregistrés, il comptabilise aussi
146
la réduction de la valeur nette comptable du goodwill en charge.
Comptabilisation d'impôt différé passif au titre des différences
temporaires relatives à des immobilisations incorporelles générées
dans le cadre d'un regroupement d'entreprise :
Les écarts d’évaluation liés à des immobilisations incorporelles
crées dans le cadre d’un regroupement d’entreprises et non
cessibles séparément de l’entreprise acquise génère un ID
passif, et ce même si ces immobilisations ont des durées de
vie indéfinies.
Impôt différé actif au titre des différences temporaires déductibles
relatives aux titres de participation consolidés :
Comptabilisation obligatoire d’un impôt différé actif au titre
des différences temporaires déductibles relatives aux titres
de participation consolidés (différences liées, par exemple, à
l’élimination de résultats internes sur titres de participation
consolidés) dès lors que ces différences temporaires devraient
se résorber dans un avenir prévisible (cas rare en l’absence de
décision de cession) et que le recouvrement de l’actif d’impôt
différé est probable.
Possibilité de corriger le GW si un ID est identifié après la période
admise en IFRS pour la régularisation :
Un actif d’impôt différé considéré comme non identifiable à la
date d’acquisition et ultérieurement réalisé, est comptabilisé en
résultat consolidé et l’écart d’acquisition est corrigé de manière
rétrospective même après l’expiration du délai d’affectation,
l’impact de cette correction étant également comptabilisé en
résultat consolidé.
Impôts différés initialement comptabilisés en capitaux propres :
Comptabilisation de l’impact des changements de taux d’impôt
et/ou de modalités d’imposition en capitaux propres.
Non actualisation des ID
1.2.11.2 Divergences avec les normes marocaines :
En principes comptables, l’expression « recouvrement probable »
est souvent interprétée comme supposant un fort degré de
probabilité.
En règles marocaines, il n’est pas requis de comptabiliser des
impôts différés (obligatoires en IFRS) relatifs à :
• des différences temporaires provenant des écarts d’évaluation
portant sur des actifs incorporels généralement non-amortis
ne pouvant être cédés séparément de l’entreprise acquise,
• des retraitements de l’hyperinflation,
• des réserves non distribuées des entreprises associées et
coentreprises,
• des différences temporaires relatives aux titres de participation
d’entreprises consolidées dont la cession est probable
L’écart de taux sur les impôts différés antérieurs est inscrit en
résultat, en cas de changement de taux d’impôt ou de règles
fiscales.
1.2.12 Goodwill :
Coût d'un regroupement d'entreprises :
L'acquéreur doit évaluer le coût d'un regroupement d'entreprises
comme :
• le total des justes valeurs, à la date d'échange, des actifs
remis, des passifs encourus ou assumés, et des instruments
de capitaux propres émis par l'acquéreur, en échange du
contrôle de l'entreprise acquise;
• plus tous les coûts directement attribuables au regroupement
d'entreprises : honoraires versés aux comptables, aux conseils
juridiques, aux évaluateurs et autres consultants intervenus
pour effectuer le regroupement.
• déduit des coûts administratifs généraux, y compris les coûts
de fonctionnement d'un service chargé des acquisitions, et
les autres coûts qui ne peuvent être directement attribués
au regroupement concerné en cours de comptabilisation ;
ces coûts sont comptabilisés en charges au moment où ils
sont encourus.
La date de l'acquisition est la date à laquelle l'acquéreur obtient
effectivement le contrôle de l'entreprise acquise.
Affectation du coût d'un regroupement d'entreprises aux actifs
acquis et aux passifs et passifs éventuels assumés :
L'acquéreur doit, à la date d'acquisition, affecter le coût d'un
regroupement d'entreprises en comptabilisant les actifs, les
passifs et les passifs éventuels identifiables de l'entreprise
acquise qui satisfont aux critères de comptabilisation à leur
juste valeur respective à cette date.
Toute différence entre le coût du regroupement d'entreprises
et la part d'intérêt de l'acquéreur dans la juste valeur nette
des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables ainsi est
constatée au niveau du Goodwill.
L'acquéreur ne doit comptabiliser séparément les actifs, passifs
et passifs éventuels identifiables de l'entreprise acquise à la date
d'acquisition (c'est à dire qui existaient déjà à la date d'acquisition)
que si, à cette date, ils satisfont aux critères suivants :
• dans le cas d'un actif autre qu'une immobilisation incorporelle,
il est probable que tout avantage économique futur qui y est
associé ira à l'acquéreur et que sa juste valeur soit évaluée
de façon fiable ;
• dans le cas d'un passif autre qu'un passif éventuel, il est
probable qu'une sortie de ressources représentatives d'avantages
économiques sera nécessaire pour éteindre l'obligation, et sa
juste valeur peut être évaluée de façon fiable ;
• dans le cas d'une immobilisation incorporelle ou d'un passif
éventuel, sa juste valeur peut être évaluée de façon fiable.
Goodwill :
L'acquéreur doit, à la date d'acquisition comptabiliser le goodwill
acquis lors d'un regroupement d'entreprises en tant qu'actif.
• Évaluation initiale : ce goodwill devra être évalué initialement
à son coût, celui-ci étant l'excédent du coût du regroupement
d'entreprises sur la part d'intérêt de l'acquéreur dans la juste
valeur nette des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables.
• Évaluation ultérieure : Après la comptabilisation initiale,
l'acquéreur doit évaluer le goodwill acquis lors d'un
regroupement d'entreprises à son coût, diminué du cumul
des pertes de valeur.
Si la comptabilisation initiale d'un regroupement d'entreprises
ne peut être déterminée que provisoirement avant la fin de la
période au cours de laquelle le regroupement est effectué,
l'acquéreur doit comptabiliser le regroupement en utilisant
ces valeurs provisoires. L'acquéreur doit comptabiliser les
ajustements de ces valeurs provisoires liés à l'achèvement
de la comptabilisation initiale dans un délai de douze mois à
compter de la date d'acquisition.
1.2.12.1 Options retenues par Attijariwafa bank :
• Option prise de ne pas retraiter les Goodwill existants au
31/12/05, et ce conformément aux dispositions de la norme
IFRS 1 « FTA » ;
• Arrêt d’amortissement des Goodwill, car leur durée de vie est
indéfinie selon la norme IFRS 3 « regroupement d’entreprises » ;
• Des tests de dépréciation réguliers doivent être effectués
pour s’assurer que la valeur comptable des Goodwill est
supérieure à leur valeur recouvrable. Dans le cas contraire,
une dépréciation devrait être constatée ;
• Les Unités Génératrices de Trésorerie sont définies à l’image
des informations sectorielles à présenter au niveau du Groupe ;
• La valeur recouvrable est la valeur la plus importante entre
la valeur de marché et la valeur d’utilité (Basée sur les cash
flow actualisés) de l’unité génératrice de trésotrerie.
1.2.12.2 Divergences avec les normes marocaines :
La notion « Goodwill » est une nouveauté par rapport aux
règles marocaines, qui est venue remplacer la notion « écart
d’acquisition ».
Lors de l’entrée d’une entreprise dans le périmètre de
consolidation, la différence entre le coût d’acquisition de ses
titres de participation et la part de l’entreprise détentrice dans
ses capitaux propres, y compris le résultat de l’exercice acquis
à cette date, est appelée « écart de première consolidation ».
Les capitaux propres sont retraités pour tenir compte des règles
d’évaluation utilisées pour la consolidation.
Qu’il soit positif ou négatif, l’écart de première consolidation
doit être réparti entre :
• d’une part, des « écarts d’évaluation » positifs ou négatifs
afférents à certains éléments identifiables du bilan qui sont
ainsi corrigés pour les amener à la valeur retenue pour la
détermination de la valeur globale de l’entreprise.
• d’autre part, un « écart d’acquisition » constitué par le solde
non affecté.
Si l’écart d’acquisition est positif, il est amorti selon un plan
préalablement fixé sur une durée qui est déterminée en fonction
des objectifs de l’acquisition et qui ne peut excéder dix ans.
Si l’écart d’acquisition est négatif, il est repris au compte
de produits et charges soit pour compenser une faiblesse
attendue des résultats de l’entreprise, lors de son acquisition,
et à concurrence de ceux-ci, soit suivant un plan de reprise
147
comptes consolidés
préalablement fixé si l’écart n’est pas justifié par une évolution
défavorable des résultats de l’entreprise consolidée.
1.2.14 Avantages au personnel :
1.2.13 Dérivés incorporés :
L’entité doit comptabiliser non seulement l’obligation juridique
ressortant des termes formels du régime à prestations définies,
mais aussi toute obligation implicite découlant de ses usages.
Ces usages génèrent une obligation implicite lorsque l’entité
n’a pas d’autre solution réaliste que de payer les prestations
aux membres du personnel. Il y a, par exemple, obligation
implicite si un changement des usages de l’entité entraînerait
une dégradation inacceptable des relations avec son personnel.
Un dérivé incorporé est une composante d’un contrat financier
ou non qui a pour effet de faire varier une partie des flux de
trésorerie de l’opération composée d’une manière analogue à
celle d’un dérivé autonome.
La norme IAS39 définit un contrat hybride comme un contrat
comprenant un contrat hôte et un dérivé incorporé.
Le dérivé incorporé doit faire l'objet d'une séparation si les trois
conditions suivantes sont remplies :
• le contrat hybride n'est pas comptabilisé à sa juste valeur
(avec prise en compte des variations de juste valeur dans le
compte de résultat),
• séparé du contrat hôte, le dérivé incorporé possède les
caractéristiques d’un dérivé,
• les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées
à celle du contrat hôte.
Par exemple :
− contrats commerciaux libellés dans une devise différente de
la devise de la société ;
− contrat de location indexé sur l’inflation ;
− clauses contractuelles particulières, report du terme, options
de remboursement, option de prolongement, indexations
des intérêts ;
− option de conversion d’une dette en instrument de capitaux
propres.
Certains de ces dérivés nécessitent donc une comptabilisation
séparée du contrat « hôte »: il faut donc être capable de les dépister.
Pour les dérivés inclus dans les instruments financiers, ces
derniers sont comptabilisés indépendamment du contrat principal.
La norme IAS 39 préconise de valoriser le contrat hôte à
l'initiation en effectuant la différence entre la juste valeur du
contrat hybride (= coût) et la juste valeur du dérivé incorporé.
Si toutefois la juste valeur du dérivé incorporé ne peut être
déterminée de façon fiable, IAS.39 permet de la calculer par
différence entre la juste valeur du contrat hybride et celle du
contrat hôte.
Dans le cas où aucune des solutions ne serait réalisable, IAS
39 impose de valoriser l'ensemble du contrat hybride à sa
juste valeur (avec prise en compte des variations de valeur en
compte de résultat).
Ceci revenant à enregistrer le contrat hybride en "Actif financier
à la JV par résultat - affectation par option".
1.2.13.1 Options retenues par Attijariwafa bank :
Si le résultat de chiffrage des dérivés incorporés à la juste
valeur fait ressortir un impact significatif, le dérivé incorporé
est à comptabiliser sous la rubrique trading.
1.2.13.2 Divergences avec les normes marocaines :
La notion de dérivé incorporé n’est pas reconnue en normes
locales. Un dérivé incorporé n’est donc jamais comptabilisé
séparément de son contrat hôte.
Principe général
Typologie des avantages au personnel
Les avantages au personnel sont classés en cinq catégories,
selon la nature et les modalités de versement des prestations.
On distingue :
Les avantages à court terme
Exemples : congés payés, congés maladie, salaires, primes,
cotisations de sécurité sociale, avantages en nature, bonus,
intéressement, prévoyance…
Les avantages à court terme sont dus intégralement dans
les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lequel les
membres du personnel ont rendu les services correspondants
pour les congés, bonus et intéressement. Leur comptabilisation
ne pose pas de difficulté particulière. Ils sont enregistrés en
charge de période.
Ces avantages sont à dissocier des indemnités de fin de contrat
de travail et des avantages sur capitaux propres.
Les avantages postérieurs à l’emploi
Cette rubrique regroupe l’ensemble des prestations garanties
à partir du départ en retraite : pensions, assistance médicale
postérieure à l’emploi, avantages en nature, prévoyance, les
indemnités de fin de carrière,….
La prévoyance couvre les risques en matière de décès, arrêt
de travail pour le personnel actif et frais médicaux par le
versement d’un capital, d’une rente (incapacité, invalidité) ou
le remboursement de frais de santé.
L’engagement en matière de prévoyance et avantages en nature
pour les retraités suit le même traitement comptable que la
retraite.
Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi sont classés
en régimes à cotisations définies ou en régimes à prestations
définies selon la réalité économique du régime qui ressort de
ses principaux termes et conditions :
- Régimes à cotisations définies
Dans les régimes à cotisations définies, l’obligation juridique ou
implicite de l’entreprise se limite au montant qu’elle s’engage
à payer au fonds, le risque actuariel et le risque de placement
incombant aux membres du personnel.
- Régimes à prestations définies
Dans les régimes à prestations définies, l’entreprise s’engage
sur le montant de la prestation à verser aux membres de son
personnel en activité et aux anciens membres, et assume donc
le risque actuariel et financier.
Avantages à long terme
Cette rubrique comprend notamment les congés liés à
l’ancienneté, les jubilés (telles que « wissam schorl »), les
indemnités d’incapacité de longue durée, s’ils sont payables
148
12 mois ou plus après la clôture de l’exercice, les primes et les
rémunérations différées...
Ces avantages sont à dissocier des indemnités de fin de contrat
de travail, des avantages sur capitaux propres et des avantages
postérieurs à l’emploi.
Indemnités de fin de contrat de travail :
Cette rubrique concerne principalement les avantages payables
suite à une décision de l’entreprise de mettre fin à l’emploi
avant l’âge de la retraite permis par la convention collective
ou accord d’entreprise (indemnités de licenciement...) ou du
salarié d’accepter le licenciement en échange de ces avantages
(départ volontaire).
coût des services passés est réparti sur cette durée sans tenir
compte du fait qu’il concerne des services accomplis au cours
d’exercices antérieurs. Le coût des services passés est évalué
par le changement du passif résultant de l’amendement.
L’entité doit comptabiliser le coût des services passés en
charges, selon un mode linéaire, sur la durée moyenne restant
à courir jusqu’à ce que les droits correspondants soient acquis
au personnel. Dans la mesure où les droits à prestations sont
déjà acquis lors de l’adoption du régime à prestations définies
ou de sa modification, l’entité doit comptabiliser immédiatement
le coût des services passés.
Réductions et liquidations
Avantages sur les capitaux propres :
Une réduction intervient lorsqu’une entité :
Les avantages sur capitaux propres peuvent prendre la forme
d’instruments de capitaux (actions, stock options…) ou de
paiements en trésorerie dépendant de l’évolution du cours
de l’action.
• Peut démontrer qu’elle s’est engagée à réduire de façon
significative le nombre de personnes bénéficiant d’un régime; ou
Avantages postérieurs à l’emploi : régimes à prestations définies :
Ecarts actuariels :
Des écarts actuariels pourront résulter d’augmentations ou de
diminutions de la valeur actuelle d’une obligation au titre de
prestations définies ou de la juste valeur des actifs du régime
correspondant. Parmi les causes susceptibles de générer ces
écarts actuariels, on peut citer :
• les taux exceptionnellement élevés ou faibles de rotation du
personnel, de départ en retraite anticipée, de mortalité ou
d’augmentation des salaires, des avantages du personnel
ou des coûts médicaux;
• l’incidence d’un changement dans l’estimation des taux futurs
de rotation du personnel, de départ en retraite anticipée,
de mortalité ou d’augmentation des salaires, des droits à
prestations (si les termes formels ou implicites d’un régime
prévoient des augmentations des droits à prestations liés à
l’inflation) ou des coûts médicaux;
• l’impact de l’évolution du taux d’actualisation; et
• les différences entre le rendement attendu des actifs du
régime et le rendement effectif.
Méthode du corridor
L’entité doit comptabiliser une fraction de ses écarts actuariels
en produits ou en charges si les écarts actuariels cumulés non
comptabilisés à la fin de l’exercice précédent excèdent la plus
grande des deux valeurs ci-dessous :
• 10 % de la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations
définies à la date de clôture (avant déduction des actifs du
régime); et
• 10 % de la juste valeur des actifs du régime à la date de clôture.
Ces limites doivent être calculées et appliquées séparément
pour chaque régime à prestations définies.
La fraction des écarts actuariels à comptabiliser pour chaque
régime à prestations définies est l’excédent divisé par la durée
de vie active moyenne résiduelle attendue des membres du
personnel bénéficiant de ce régime.
Coût des services passés
Le coût des services passés est généré lorsque l’entité adopte un
régime à prestations définies ou change les prestations à payer
en vertu d’un régime existant. Ces changements sont opérés
en contrepartie des services que ces membres du personnel
rendront au cours d’une période prenant fin lorsque les droits
à prestations concernés seront acquis. Par conséquent, le
• Change les termes d’un régime à prestations définies de sorte
qu’une partie significative des services futurs des membres du
personnel actuels ne leur donnera plus de droits à prestations
ou ne leur donnera que des droits réduits.
Réduction
Cela peut résulter d’un événement isolé comme la fermeture d’une
usine, l’abandon d’une activité, la résiliation ou la suspension
d’un régime. Un événement est suffisamment important pour
être qualifié de réduction lorsque le fait de reconnaître un profit
ou une perte de réduction aurait un impact significatif sur
les états financiers. Les réductions sont souvent liées à une
restructuration. Par conséquent, une entité comptabilise une
réduction en même temps que la restructuration correspondante.
Liquidation
Lorsqu’une entité conclut une transaction éliminant toute
obligation juridique ou implicite ultérieure pour tout ou partie
des prestations prévues par un régime à prestations définies, par
exemple lorsqu’elle règle aux bénéficiaires du régime ou pour
leur compte une somme forfaitaire en échange de leurs droits
à recevoir des prestations spécifiées postérieures à l’emploi.
Une entité doit comptabiliser les profits ou pertes enregistrés
au titre de la réduction ou de la liquidation d’un régime à
prestations définies au moment où se produit la réduction ou
la liquidation. Le profit (ou la perte) lié à une réduction ou à une
liquidation doit comprendre
• Tout changement de la valeur actuelle de l’obligation au titre
des prestations définies en résultant ;
• Tout changement de la juste valeur des actifs du régime en
résultant ;
• Tous écarts actuariels correspondants et coût des services
passés qui n’avaient pas été comptabilisés antérieurement.
Avant de déterminer l’effet d’une réduction ou d’une liquidation,
une entité doit évaluer à nouveau l’obligation (et, s’il y a lieu,
les actifs correspondants du régime) au moyen des hypothèses
actuarielles actuelles (notamment des taux d’intérêt actuels du
marché et autres prix de marché actuels).
Avantages à long terme
La norme IAS 19 impose une méthode simplifiée de comptabilisation
des autres avantages à long terme. Cette méthode diffère
sur les points suivants de celle imposée pour les avantages
postérieurs à l’emploi :
• Les écarts actuariels sont comptabilisés immédiatement et
aucun corridor n’est appliqué;
• L’ensemble du coût des services passés est comptabilisé
immédiatement.
149
comptes consolidés
Indemnités de fin de contrat de travail
Une entité est manifestement engagée à mettre fin à un contrat
de travail si et seulement si elle a un plan formalisé et détaillé
de licenciement sans possibilité réelle de se rétracter. Ce plan
doit indiqué, au minimum :
• L’implantation, la fonction et le nombre approximatif de personnes
pour lesquelles il doit être mis fin au contrat de travail;
• Les indemnités de fin de contrat de travail prévues pour chaque
fonction ou classification professionnelle; et
• La date à laquelle le plan sera mis en œuvre. La mise en œuvre
doit débuter dès que possible et sa durée doit être telle que
des changements importants du plan ne soient pas probables.
Une entité doit comptabiliser les indemnités de fin de contrat
de travail au passif et en charges si et seulement si elle est
manifestement engagée :
• À mettre fin au contrat de travail d’un ou de plusieurs membres
du personnel avant l’âge normal de leur départ en retraite; ou
• À accorder des indemnités de fin de contrat de travail suite
à une offre faite pour encourager les départs volontaires.
Couverture des engagements
Les engagements peuvent être couverts de deux manières :
1. Par la constitution d’une provision en interne, uniquement
ou en complément d’actifs de couverture ou de droits à
remboursements
2. Par l’externalisation de son obligation de verser les prestations
par la souscription d’un contrat d’assurance (l’entreprise
transfère son obligation de verser les prestations : les risques
actuariels et de placement sont gérés par l’assureur, qui
verse les prestations ; la seule obligation de l’entreprise est
de payer des cotisations -régime à cotisations définies-).
La version révisée de la norme (révision de 2000) a défini trois
critères caractérisant les actifs de couverture (ou contrats
d’assurance admissibles) :
• L’entité juridique détenant ces actifs doit être juridiquement
distincte de la société,
• Les actifs doivent être affectés exclusivement au financement
des prestations payables au titre du régime étudié,
• Si les actifs sont suffisants pour couvrir les engagements,
l’entreprise n’a aucune obligation juridique de payer les
prestations directement au titre du régime.
Tout actif destiné à couvrir les engagements mais ne vérifiant
pas les critères ci-dessus est un « Droit à remboursement ».
Les droits à remboursements sont comptabilisés comme un
actif séparé. Ils ne viennent pas en réduction des engagements,
contrairement aux actifs de couverture.
Evaluation des engagements
Méthode
La valorisation des régimes à prestations définies implique
notamment l’obligation d’utiliser des techniques actuarielles
pour estimer de façon fiable le montant des avantages accumulés
par le personnel en contrepartie des services rendus pendant
l’exercice et les exercices antérieurs.
Cela suppose d’estimer les prestations, les variables démographiques
du type mortalité et rotation du personnel, les variables financières
du type taux d’actualisation, et les augmentations futures des
salaires qui influeront sur le coût des prestations.
150
La méthode préconisée par la norme IAS 19 est la méthode
des unités de crédit projetées « Projected Unit Credit », qui est
aussi celle à retenir en normes françaises dans le cadre de la
méthode préférentielle.
Elle équivaut à reconnaître, à la date de calcul de l’engagement,
un engagement égal à la valeur actuelle probable des prestations
de fin de carrière estimées multipliée par le rapport entre
l’ancienneté à la date du calcul et à la date de départ en retraite
du salarié.
Cela revient à considérer que l’engagement se constitue au
prorata de l’ancienneté acquise par le salarié. En conséquence,
le calcul des droits est effectué en fonction de l’ancienneté du
salarié et du salaire estimé au jour de la fin de carrière défini.
Hypothèses
Les hypothèses actuarielles sont les meilleures estimations
faites par l’entité des variables qui détermineront le coût final des
avantages postérieurs à l’emploi. Ces hypothèses comprennent :
Hypothèses démographiques
Elles sont relatives aux caractéristiques futures du personnel
ancien et actuel (et des personnes à leur charge) réunissant
les conditions requises pour bénéficier des avantages. Ces
hypothèses démographiques portent sur les éléments suivants:
• La mortalité, pendant et après l’emploi ;
• La rotation du personnel, l’incapacité et le départ en retraite
anticipée ;
• La proportion des membres affiliés au régime et des personnes
à leur charge réunissant les conditions requises pour avoir
droit aux prestations ;
• Les taux de demandes d’indemnisation en vertu de régimes
médicaux.
Le taux attendu de rendement des actifs du régime
Ce taux doit être établi sur la base des attentes du marché
à la date de clôture pour la période au cours de laquelle les
obligations doivent être réglées.
Il doit refléter la composition du portefeuille d’actifs. La
composition des actifs de couverture du régime (obligations,
actions, immobilier, …) et le rendement attendu utilisé pour
chaque catégorie d’actifs devront être précisés dans le rapport
actuariel.
Taux d’actualisation / taux d’inflation
Le taux à appliquer pour actualiser les obligations au titre des
avantages postérieurs à l’emploi (que ceux-ci soient financés ou
non) doit être déterminé par référence à un taux de marché à la
date de clôture fondé sur les obligations d’entités de première
catégorie. Dans les pays où ce type de marché n’est pas actif,
il faut prendre le taux (à la clôture) des obligations d’État. La
monnaie et la durée des obligations d’entités ou des obligations
d’État doivent être cohérentes avec la monnaie et la durée estimée
des obligations au titre des avantages postérieurs à l’emploi.
La durée des engagements doit être appréciée à partir du
calendrier des versements futurs (moyenne pondérée unique)
pour l’ensemble des participants au régime au jour de l’évaluation.
Salaires, avantages du personnel et coûts médicaux
Les obligations au titre des avantages postérieurs à l’emploi
doivent être évaluées sur une base reflétant :
• les augmentations de salaires futures estimées ;
• les droits à prestations selon les termes du régime (ou résultant
de toute obligation implicite allant au-delà de ces termes) à
la date de clôture ;
1.2.16 Impôts différés
• les changements futurs estimés du niveau des prestations
payées dans le cadre de tout régime général et obligatoire
affectant les prestations à payer au titre d’un régime à
prestations définies, si et seulement si :
1.2.17 Tableau des flux de trésorerie
• soit ces changements ont été adoptés avant la date de clôture;
• soit l’expérience passée ou d’autres indications fiables,
démontrent que ces prestations payées dans le cadre d’un
régime général et obligatoire évolueront d’une manière
prévisible, par exemple qu’elles suivront l’évolution du niveau
général des prix ou du niveau général des salaires.
Les hypothèses relatives aux coûts médicaux doivent prendre
en compte les variations futures estimées du coût des services
médicaux résultant à la fois de l’inflation et de l’évolution
spécifique aux coûts médicaux.
1.2.14.1 Options retenues par Attijariwafa bank
Il a été convenu pour le cas d’Attijariwafa bank que les
prestations de retraites relevaient du régime à contributions
définies. Par conséquent, leur comptabilisation ne requiert
aucun retraitement IFRS.
Dans le cas de la couverture médicale postérieure à l’emploi
(CMIM), Attijariwafa bank ne dispose pas d’informations suffisantes
pour comptabiliser comme tel ce régime multi-employeurs à
prestations définies.
1.2.14.2 Divergences avec les normes marocaines
Les règles comptables relatives aux avantages au personnel au
Maroc diffèrent de celles des IFRS : Les normes marocaines
n’indiquent pas de constituer une provision concernant les
engagements envers de prestations de fin de carrière.
L’impôt différé actif correspond à une économie d’impôt latent
alors que l’impôt différé passif est un gain latent d’impôt.
Le solde des comptes de trésorerie et assimilés est constitué
des soldes nets des comptes de caisse, banques centrales, CCP
ainsi que des soldes nets des prêts et emprunts à vue auprès
des établissements de crédit.
1.2.18 Estimations utilisées dans la préparation des états
financiers
La confection des états financiers du groupe Attijariwafa bank
nécessite la formulation d’hypothèses et l’utilisation d’estimations
dont la réalisation future peut être influencée par de nombreux
facteurs notamment :
• les activités des marchés nationaux et internationaux ;
• les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;
• la conjoncture économique et politique dans certains secteurs
d’activité ou pays ;
• les modifications de la réglementation ou de la législation.
Ces hypothèses concernent essentiellement :
• l'usage de modèles internes pour la valorisation des instruments
financiers pour lesquelles on ne dispose pas de cotations sur
les marchés organisés ;
• les tests de dépréciation relatifs aux actifs incorporels ;
• la détermination des provisions pour dépréciation des prêts
et créances et des provisions pour risques et charges ;
• l'estimation des valeurs résiduelles relatives aux actifs valorisés
au coût amorti, aux contrats de location financement et de
location simple.
1.2.14.3 Paiements à base d’actions
Les paiements à base d’actions sont constitués par les paiements
fondés sur des actions émises par le groupe qu’ils soient dénoués
par la remise d’actions ou par un versement de numéraires
dont le montant dépend de l’évolution de la valeur des actions.
Ces paiements peuvent se faire par attribution d’options de
souscription (stocks option) ou par une offre de souscription
d’action aux salariés (OPV).
Attijariwafa bank accorde à ses salariés une offre de souscription
d’actions à long terme qui renforcera l’actionnariat salarié dans
le capital de la banque, le but étant de développer une épargne
salariale durable et de constituer un surplus de prévoyance sociale.
Pour les offres de souscription d’actions aux salariés, une
décote est octroyée par rapport au prix moyen de marché sur
une période donnée. La charge de cet avantage est constatée
en tenant compte de la période d’incessibilité.
1.2.15 Capitaux propres recyclables ou non recyclables
Les ajustements FTA ont été inscrits dans les comptes consolidés
de la banque en contrepartie des capitaux propres.
Les impacts des corrections de valeur sur les capitaux propres
peuvent être définitifs ou temporaires :
Si l'ajustement FTA a pour origine une écriture IFRS qui aurait
dû impacter le résultat, l'écart de valeur est définitivement
gelé en capitaux propres à travers l’utilisation d'un compte de
capitaux propres non recyclables.
Si l'ajustement FTA a pour origine une écriture IFRS impactant
les capitaux propres, le recyclage en résultat est possible lors
de la cession ou lors de la matérialisation de la couverture à
travers l’utilisation d'un compte de capitaux propres recyclables.
151
comptes consolidés
Bilan IFRS consolidé au 31 décembre 2011
ACTIF IFRS
(en milliers de dirhams)
Notes
31/12/2011
31/12/2010
13 817 615
13 374 249
2,1
36 111 566
23 776 381
Actifs financiers disponibles à la vente
2,2
25 965 979
29 921 521
Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés
2,3
15 164 488
16 912 923
Prêts et créances sur la clientèle
2,4
230 681 667
200 216 617
Valeurs en caisse, Banques Centrales, Trésor public, Service des chèques postaux
Actifs financiers à la juste valeur par résultat
Instruments dérivés de couverture
Écart de réévaluation actif des portefeuilles couverts en taux
-
-
Placements détenus jusqu'à leur échéance
-
135 373
Actifs d'impôt exigible
2,5
72 623
Actifs d'impôt différé
2,5
381 699
625 727
Comptes de régularisation et autres actifs
2,6
6 301 601
7 011 157
Participation des assurés aux bénéfices différée
2,2
501 467
816 307
Actifs non courants destinés à être cédés
-
Participations dans des entreprises mises en équivalence
2,7
110 980
108 935
Immeubles de placement
2,8
1 158 463
1 319 993
Immobilisations corporelles
2,9
5 077 373
4 647 412
Immobilisations incorporelles
2,9
1 339 331
1 396 860
2,10
6 616 988
6 391 864
343 452 049
306 655 318
Écarts d'acquisition
TOTAL ACTIF IFRS
PASSIF IFRS
Notes
31/12/2011
31/12/2010
227 490
164 915
2,11
2 591 760
3 390 320
-
-
2,12
34 655 547
23 006 975
Dettes envers la clientèle
2,13
218 815 270
201 447 928
Titres de créance émis
2,14
15 613 534
11 872 036
Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux
Passifs financiers à la juste valeur par résultat
Instruments dérivés de couverture
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
Écart de réévaluation passif des portefeuilles couverts en taux
-
-
Passifs d'impôt courant
2,5
636 759
133 609
Passifs d'impôt différé
2,5
1 384 100
1 837 115
Comptes de régularisation et autres passifs
2,6
8 763 194
8 350 041
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés
Provisions techniques des contrats d'assurance
Provisions pour risques et charges
2,15
Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie
Dettes subordonnées
2,14
-
-
18 602 128
17 579 940
1 171 295
1 123 111
187 587
207 289
10 523 289
9 516 757
7 366 523
7 366 523
Réserves consolidées
17 132 734
14 992 969
- Part du groupe
13 759 424
11 578 042
3 373 310
3 414 927
Capital et réserves liées
- Part des minoritaires
Gains ou pertes latents ou différés, part du groupe
Résultat net de l’exercice
- Part du groupe
- Part des minoritaires
TOTAL PASSIF IFRS
152
150 209
478 677
921 357
5 302 162
4 744 433
4 458 745
4 102 489
843 417
641 944
343 452 049
306 655 318
Compte de résultat IFRS consolidé au 31 décembre 2011
(en milliers de dirhams)
Notes
Intérêts et produits assimilés
3,1
Intérêts et charges assimilés
3,1
MARGE D' INTERÊT
31/12/2011
31/12/2010
15 479 302
14 075 852
5 713 876
5 177 078
9 765 427
8 898 774
3 113 089
Commissions perçues
3,2
3 473 516
Commissions servies
3,2
314 261
234 668
3 159 255
2 878 420
1 801 666
MARGE SUR COMMISSIONS
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat
3,3
1 459 016
Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente
3,4
927 739
776 999
2 386 755
2 578 664
RÉSULTAT DES ACTIVITES DE MARCHE
Produits des autres activités
3,5
5 467 924
4 584 467
Charges des autres activités
3,5
4 897 287
4 273 749
15 882 074
14 666 576
6 404 286
5 705 321
798 012
717 088
PRODUIT NET BANCAIRE
Charges générales d'exploitation
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et
corporelles
RÉSULTAT BRUT D'EXPLOITATION
Coût du risque
3,7
RÉSULTAT D'EXPLOITATION
Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence
Gains ou pertes nets sur autres actifs
3,8
8 679 776
8 244 167
-749 701
-1 218 243
7 930 075
7 025 925
16 099
18 156
687
2 622
-
-
7 946 861
7 046 703
Variations de valeurs des écarts d'acquisition
RÉSULTAT AVANT IMPÔTS
Impôts sur les bénéfices
RÉSULTAT NET
Résultat hors groupe
RÉSULTAT NET PART DU GROUPE
2 644 699
2 302 270
5 302 162
4 744 433
843 417
641 944
4 458 745
4 102 489
Résultat par action (en dirham)
23,10
21,26
Résultat dilué par action (en dirham)
23,10
21,26
État du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres au 31 décembre 2011
Résultat net
Variations d'actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres
Écarts de conversion
Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente
(en milliers de
dirhams)
31/12/2011
31/12/2010
5 302 162
4 744 433
-642 215
279 056
-56 680
-72 094
-571 482
358 104
Réévaluation des immobilisations
-
-
ariations de valeur différés des instruments dérivés de couverture, rapportées au résultat
V
de la période
-
-
Eléments relatifs aux sociétés mises en équivalence
Total cumulé
part du groupe
part des minoritaires
-14 054
-6 954
4 659 947
5 023 489
3 965 660
4 269 568
694 287
753 921
153
comptes consolidés
Tableau de variation des capitaux propres au 31 décembre 2011
Capitaux propres clôture au 31
décembre 2009
Changements de méthodes comptables
Capitaux propres clôture au 31
décembre 2009 corrigés
Opérations sur capital
Paiements fondés sur des actions
Opérations sur actions propres
Dividendes
Résultat de l'exercice au 31 décembre
2010
Variations d'actifs et passifs comptabilisées
(A)
directement en capitaux propres
(en milliers de dirhams)
Capital
Réserves
liées au
capital
Actions
propres
(1)
(2)
(3)
Réserveset Total d'actifs Capitaux
Intérêts
résultats
et passifs propres part minoritaires
consolidés omptabilisés
Groupe
directement
en capitaux
propres
(7)
(4)
(6)
(5)
1 929 960 5 436 564 -2 052 185 15 108 711
735 096 21 158 145 3 624 074
(8)
24 782 219
-
-
1 929 960 5 436 564 -2 052 185 15 108 711
-134 389
Ecarts de conversion
(B)
Gains ou pertes latents ou différés
(A)+(B)
Autres variations
Variations de périmètre
Capitaux propres clôture au 31
1 929 960 5 436 564 -2 186 574
décembre 2010
Changements de méthodes comptables
Capitaux propres clôture au 31
1 929 960 5 436 564 -2 186 574
décembre 2010 corrigés
Opérations sur capital
Paiements fondés sur des actions
Opérations sur actions propres
181 208
Dividendes
Résultat de l'exercice
Variations d'actifs et passifs comptabilisées
(C)
directement en capitaux propres
Ecarts de conversion
(D)
Gains ou pertes latents ou différés
(C)+(D)
Autres variations
Variations de périmètre
Capitaux propres clôture au 31
1 929 960 5 436 564 -2 005 366
Décembre 2011
735 096 21 158 145 3 624 074
24 782 219
54 072
54 072
53 023
-1 102 738
-134 389
-1 102 738
-230 647
107 095
-134 389
-1 333 385
4 102 489
4 102 489
641 944
4 744 433
213 479
213 479
137 671
351 150
-46 400
167 079
-46 400
167 079
-276 247
-
-25 694
111 977
-143 500
-72 094
279 056
-419 747
17 886 287
902 175 23 968 411 4 056 871
28 025 282
17 886 287
902 175 23 968 411 4 056 871
28 025 282
-276 247
-
-758 308
-758 308
-
-229 568
-987 876
181 208
-1 489 576
4 458 745
-319 899
843 417
181 208
-1 809 475
5 302 162
-456 733
-456 733
-128 803
-585 536
-34 334
-491 067
-34 334
-491 067
163 222
30 736
-19 575
-148 378
-299 423
313 705
-53 909
-639 444
-136 201
344 441
409 089 26 063 370 4 216 726
30 280 097
-
-
-1 489 576
4 458 745
163 222
32 754
20 293 124
-2 019
Tableau des flux de trésorerie au 31 décembre 2011
Résultat avant impôts
+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles
+/- Dotations nettes pour dépréciation des écarts d’acquisition et des autres immobilisations
+/- Dotations nettes pour dépréciation des actifs financiers
+/- Dotations nettes aux provisions
+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence
+/- Perte nette/(gain net) des activités d’investissement
+/- Perte nette/(gain net) des activités de financement
+/- Autres mouvements
Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres
ajustements
+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit et assimilés
+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle
+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers
+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers
- Impôts versés
Diminution/(augmentation) nette des actifs et des passifs provenant des activités opérationnelles
Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle
+/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations
+/- Flux liés aux immeubles de placement
+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles
Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement
+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires
+/- Autres flux de trésorerie nets provenant des activités de financement
Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement
Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalents de trésorerie
Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture
Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif)
Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture
Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif)
Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit
Variation de la trésorerie nette
154
Total
(en milliers de dirhams)
31/12/2011
7 946 861
961 168
-5 349
838 243
-16 099
-818 873
31/12/2010
7 046 703
816 383
-255
1 236 644
-18 156
-702 366
-445 970
154 986
513 120
1 487 235
5 340 917
-12 749 320
-7 449 274
449 292
-16 871 624
-473 872
-1 736 370
-16 594 047
-8 134 066
-1 268 166
-41 398
-746 248
-2 055 813
-1 809 475
4 550 462
2 740 987
61 896
-7 386 996
31/12/2011
9 677 594
13 209 333
-3 531 740
2 290 598
13 590 125
-11 299 527
-7 386 996
-2 286 326
-19 182 530
-10 648 591
-841 345
-113 526
-838 293
-1 793 165
-1 333 385
6 453 433
5 120 048
61 459
-7 260 250
31/12/2010
16 937 843
13 825 978
3 111 866
9 677 594
13 209 333
-3 531 740
-7 260 250
2. Notes relatives au bilan
2.1 Actifs financiers à la juste valeur par résultat au 31 décembre 2011
(en milliers de dirhams)
Actifs financiers détenus
à des fins de transaction
Actifs financiers à la JV
par résultat sur option
19 989 233
2 077 549
2 077 549
12 331 090
12 331 090
122 325
122 325
Créances sur les établissements de crédit
Créances sur la clientèle
Actifs représentatifs de contrats en unités de comptes
Valeurs reçues en pension
Effets publics et valeurs assimilées
Obligations et autres titres à revenu fixe
• Titres côtés
• Titres non côtés
Actions et autres titres à revenu variable
• Titres côtés
• Titres non côtés
Instruments dérivés
Créances rattachées
1 479 091
112 278
Juste valeur au bilan
35 989 241
2.2 Actifs financiers disponibles à la vente
2.2.1 Actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 2011
122 325
(en milliers de dirhams)
31/12/2011
31/12/2010
• Titres de participations non consolidés
7 832 206
10 526 912
8 643 909
1 883 003
2 837 752
2 309 906
527 846
5 270 577
12 723 561
9 397 217
7 768 767
1 628 450
3 936 525
2 289 368
1 647 157
4 680 524
Total des titres disponibles à la vente
26 467 446
30 737 828
Titres évalués à la juste valeur
• Effets publics et valeurs assimilés
• Obligations et autres titres à revenu fixe
• Titres côtés
• Titres non côtés
• Actions et autres titres à revenu variable
• Titres côtés
• Titres non côtés
Les actifs financiers disponibles à la vente détenus par Wafaassurance s'élèvent à 11 312 millions de dirhams à fin décembre 2011 contre 10 177 millions
de dirhams à fin décembre 2010.
2.2.2 Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 2011
31/12/2011
(en milliers de dirhams)
31/12/2010
Juste valeur Gains latents Pertes latentes Juste valeur Gains latents Pertes latentes
7 832 206
154 383
-53 444
12 723 561
394 980
-4 149
10 526 912
69 418
-43 093
9 397 217
115 554
-3 978
2 837 752
963 672
-512 702
3 936 525
1 351 062
-17 355
5 270 577
745 904
-428 253
4 680 524
496 061
-329 997
Effets publics et valeurs assimilées
Obligations et autres titres à revenu fixe
Actions et autres titres à revenu variable
Titres de participation non consolidés
Valeur au bilan des actifs financiers
26 467 447
disponibles à la vente
Total gains et pertes latents
Impôts différés
Gains et pertes latents sur actifs financiers
disponibles à la vente nets
Gains et pertes latents sur actifs financiers
disponibles à la vente nets, Part du groupe
30 737 828
1 933 378
-324 504
-1 037 493
133 552
2 357 657
-857 283
-355 479
130 007
1 608 874
-903 940
1 500 373
-225 473
690 560
-211 882
1 124 345
-202 988
2.3 Prêts et créances sur les établissements de crédit
2.3.1 Prêts et créances sur les établissements de crédit au 31 décembre 2011
Etablissements de crédit
Comptes et prêts
Valeurs reçues en pension
Prêts subordonnés
Autres prêts et créances
Total en principal
Créances rattachées
Provisions
Valeur nette
Opérations internes au groupe
Comptes ordinaires
Comptes et avances à terme
Prêts subordonnés
Créances rattachées
(en milliers de dirhams)
31/12/2011
31/12/2010
14 939 503
20 353
173 561
15 133 416
101 083
70 011
15 164 488
15 417 505
28 371
1 336 234
16 782 109
205 291
74 478
16 912 923
4 953 427
25 718 196
407 726
187 764
2 749 713
24 368 172
410 075
510 186
155
comptes consolidés
2.3.2 Ventilation des prêts et créances sur les établissements de crédit par zone géographique
(en milliers de dirhams)
au 31 décembre 2011
31/12/2011
6 155 409
976 554
3 316 813
4 515 381
169 259
15 133 416
101 083
70 011
15 164 488
Maroc
Tunisie
Afrique subsaharienne
Europe
Autres
Total en principal
Créances rattachées
Provisions
Valeur nette au bilan
31/12/2010
8 686 155
1 726 063
3 289 888
2 137 217
942 787
16 782 109
205 291
74 478
16 912 923
2.3.3 Ventilation des prêts et créances sur les établissements de crédit par durée restant à courir
au 31 décembre 2011
Prêts et créances sur les établissements de crédit
< = 3mois
9 399 908
Entre 3 mois et 1an
2 999 111
(en milliers de dirhams)
Entre 1 an et 5 ans
2 102 518
> 5 ans
561 869
Total
15 063 405
2.4 Prêts et créances sur la clientèle
2.4.1 Prêts et créances sur la clientèle au 31 décembre 2011
(en milliers de dirhams)
31/12/2011
Opérations avec la clientèle
Créances commerciales
Autres concours à la clientèle
Valeurs reçues en pension
Comptes ordinaires débiteurs
Total en principal
Créances rattachées
Provisions
31/12/2010
Valeur nette
38 309 070
159 797 591
490 228
26 010 399
224 607 288
1 750 564
7 789 700
218 568 152
32 103 164
141 731 025
5 000
22 320 303
196 159 492
1 419 937
7 720 910
189 858 519
Total
2 383 534
10 018 793
12 402 327
1 174
289 986
12 113 514
230 681 667
2 203 953
8 565 189
10 769 142
5 631
416 675
10 358 098
200 216 617
Opérations de crédit bail
Crédit-bail immobilier
Crédit-bail mobilier, LOA et opérations assimilées
Total en principal
Créances rattachées
Provisions
Valeur nette
2.4.2 Prêts et créances sur la clientèle par zone géographique au 31 décembre 2011
(en milliers de dirhams)
31/12/2011
Encours
Pays
sains
184 808 207
Maroc
Tunisie
18 258 749
Afrique subsaharienne 20 315 029
Europe
302 320
Autres
1 695 165
Total en principal
225 379 470
Créances rattachées
1 751 738
Valeur nette au bilan
227 131 208
31/12/2010
Encours
Provisions Provisions
dépréciés individuelles collectives
7 731 153
4 672 061
527 836
1 390 916
934 085
64 318
2 506 908
1 869 116
11 756
1 168
513
11 630 144
7 475 775
603 910
11 630 144
7 475 775
603 910
Encours
sains
162 737 136
15 828 155
15 803 482
49 608
1 566 998
195 985 380
1 425 568
197 410 948
Encours
Provisions Provisions
dépréciés individuelles collectives
7 396 650
4 542 367
852 348
1 355 885
744 523
332 117
2 190 682
1 652 042
14 188
38
10 943 255
6 938 932
1 198 654
10 943 255
6 938 932
1 198 654
(en milliers de dirhams)
2.4.3 Prêts et créances sur la clientèle par agent économique au 31 décembre 2011
31/12/2011
163 721 162
101 816 219
65 208 767
228 929 929
1 751 738
230 681 667
Entreprises
Dont Grandes Entreprises
Particuliers
Total en principal
Créances rattachées
Valeurs nettes au bilan
31/12/2010
148 507 478
98 815 748
50 283 570
198 791 048
1 425 568
200 216 617
2.4.4 Ventilation des prêts et créances sur la clientèle par durée restant à courir au 31 décembre 2011
< = 3mois
Prêts et créances émis sur la clientèle
69 050 472
Entre 3 mois et 1an
46 826 334
Entre 1 an et 5 ans
55 123 365
(en milliers de dirhams)
> 5 ans
Total
54 379 299
225 379 470
La juste valeur des encours sains des prêts et créances sur la clientèle et sur les établissements de crédit est estimée à 243 402 millions de dirhams.
2.5 Impôts courants et impôts différés
(en milliers de dirhams)
2.5.1 Impôts courants et impôts différés au 31 décembre 2011
Impôts courants
Impôts différés
Actifs d’impôts courants et différés
Impôts courants
Impôts différés
Passifs d’impôts courants et différés
156
31/12/2011
72 623
381 699
454 322
636 759
1 384 100
2 020 859
31/12/2010
135 373
625 727
761 100
133 609
1 837 115
1 970 724
2.5.2 Charge nette de l'impôt sur les bénéfices au 31 décembre 2011
31/12/2011
-2 716 750
72 051
-2 644 699
Charge d'impôts courants
Charge nette d'impôts différés de l'exercice
Charges nette de l’impôt sur les bénéfices
31/12/2010
-2 227 489
-74 780
-2 302 270
(en milliers de dirhams)
2.5.3 Le taux effectif d'impôt au 31 décembre 2011
Résultat net
Charge d’impôt sur les bénéfices
Taux d'impôt effectif moyen
31/12/2011
5 302 162
2 644 699
33,3%
31/12/2010
4 744 433
2 302 270
32,7%
31/12/2011
37,0%
-1,0%
31/12/2010
37,0%
-0,5%
-0,2%
-2,1%
-2,5%
33,3%
-1,8%
32,7%
Analyse du taux effectif d'impôt au 31 décembre 2011
Taux d'impôt en vigueur
Différentiel de taux d'imposition des entités étrangères
Imposition forfaitaire
Différences permanentes
Changement de taux
Déficit reportable
Autres éléments
Taux d'impôt effectif moyen
2.6 Comptes de régularisation
(en milliers de dirhams)
2.6.1 Comptes de régularisation et autres actifs au 31 décembre 2011
31/12/2011
4 106 759
2 029 994
160 797
1 615 003
300 965
2 194 842
1 308 514
179 105
707 224
6 301 601
Autres Actifs
Débiteurs divers
Valeurs et emplois divers
Autres actifs d'assurance
Autres
Comptes de régularisation
Produits à recevoir
Charges constatées d'avance
Autres comptes de régularisation
Total
31/12/2010
3 730 244
1 748 769
162 766
1 606 461
212 247
3 280 913
1 129 515
109 322
2 042 076
7 011 157
(en milliers de dirhams)
2.6.2 Comptes de régularisation et autres passifs au 31 décembre 2011
Autres Passifs
Opérations diverses sur titres
Créditeurs divers
Autres Passifs d'assurance
Comptes de régularisation
Charges à payer
Produits constatés d'avance
Autres comptes de régularisation
Total
31/12/2011
31/12/2010
6 107 886
172 005
5 646 983
288 898
2 655 308
1 664 405
141 306
849 596
8 763 194
6 330 290
18 209
5 909 100
402 980
2 019 751
893 810
209 944
915 997
8 350 041
Les autres comptes de régularisation Actif et Passif comprennent essentiellement les opérations qui ne sont pas définitivement
imputées au moment de leur enregistrement au bilan. Ces dernières sont réimputées à leurs comptes définitifs dans les plus
brefs délais
2.7 Participations dans les entreprises mises en équivalence au 31 décembre 2011
Valeur de mise
en équivalence
Sociétés financières
Sociétés non financières
Valeur nette au bilan des quotes-parts
dans les sociétés MEE
Résultat
(en milliers de dirhams)
Total bilan
Revenu (CA)
Quote-part de
résultat dans les
sociétés MEE
110 980
48 287
696 240
293 957
16 099
110 980
48 287
696 240
293 957
16 099
La participation du groupe dans les sociétés mises en équivalence concerne uniquement la sociéte Moussafir Hotels.
2.8 Immeubles de placement au 31 décembre 2011
31/12/2010
Valeur brute
Amortissements et provisions
Valeur nette au bilan
1 537 392
217 398
1 319 993
(en milliers de dirhams)
Variation
périmètre
1 175
-807
1 983
Acquisitions
210 427
37 846
172 581
Cessions et
échéances
5 184
5 184
Autres
mouvements
-267 157
63 753
-330 910
31/12/2011
1 476 653
318 191
1 158 463
Les immeubles de placement sont comptabilisés au coût selon l'approche par composants.
157
comptes consolidés
Le mode de calcul des amortissements pratiqué est linéaire. Les durées d'amortissements retenues correspondent aux durées
d'utilité par composants suivantes :
Composants
GROS OEUVRES
ÉTANCHÉITÉ
AGENCEMENTS/AMENAGEMENTS
INSTALLATIONS TECHNIQUES
MENUISERIE INTERIEURE ET EXTERIEURE
Durée annuelle d'amortissement
50
20
15
20
15
La valeur de marché des terrains et constructions classés en immeubles de placement est estimée en 2011 à 1 582 millions de DH.
2.9 Immobilisations corporelles et incorporelles
2.9.1 Immobilisations corporelles et incorporelles au 31 décembre 2011
(en milliers de dirhams)
31/12/2011
Valeur Brute
2 585 664
2 795 525
538 808
4 367 080
10 287 077
1 648 040
1 059 659
2 707 699
Terrains et constructions
Equip. Mobilier, installations
Biens mobiliers donnés en location
Autres immobilisations
Total Immobilisations corporelles
Logiciels informatiques acquis
Autres immobilisation incorporelles
Total Immobilisations incorporelles
Cumul des
amortissements
et pertes de
valeur
840 606
2 165 751
210 046
1 993 300
5 209 704
804 390
563 978
1 368 368
31/12/2010
Valeur Nette
Valeur Brute
1 745 058
629 774
328 762
Cumul des
amortissements
Valeur Nette
et pertes de
valeur
2 518 546
2 709 475
516 700
3 604 766
9 349 487
1 419 014
986 127
2 373 780
5 077 373
843 650
495 681
1 339 331
768 068
2 022 607
183 731
1 727 670
4 702 075
587 980
420 301
1 008 281
2 405 141
1 750 479
686 868
332 970
1 877 096
4 647 412
831 034
565 826
1 396 860
Immobilisations corporelles :
Attijariwafa bank a opté pour une évaluation au coût de l'ensemble des immobilisations.
L'amortissement est linéaire et s'étale sur les durées d'utilités suivantes :
Composants
Constructions par composant
Equip. Mobilier, installations
Biens mobiliers donnés en location
Autres immobilisations
Durée annuelle d'amortissement
15-50 ans
4-10 ans
N/A
15-20 ans
Par ailleurs les composants des constructions ont été amortis de la façon suivante :
Composants
Gros Œuvre
Etanchéité
Agencement Aménagement intérieur
Installations Techniques fixes
Menuiserie
Durée annuelle d'amortissement
50
20
15
20
15
Immobilisations incorporelles hors goodwill :
Le groupe Attijariwafa bank n'a pas généré en interne d'immobilisations incorporelles. Les durées d'utilitées de ces immobilisations
sont les suivantes :
Composants
Logiciels informatiques acquis
Logiciels informatiques produits par l'entreprise
Autres immobilisation incorporelles
Durée annuelle d'amortissement
5 ans
N/A
15-20 ans
2.9.2 Locations simples : informations complémentaires
(en milliers de dirhams)
Pour le bailleur
Durée résiduelle
Montant des paiements futurs minimaux à recevoir au titre des
contrats de location simple non résiliables
24 854
252 991
≤ 1 an
> 1 an ≤ 5 ans
> 5 ans
Total
277 844
2.10 Écarts d'acquisition au 31 décembre 2011 Valeur brute
Cumul des pertes de valeurs
Valeur nette au bilan
31/12/2010
6 391 864
(en milliers de dirhams)
Variation périmètre Ecart de conversion
230 792
-5 668
6 391 864
230 792
-5 668
Autres mouvements
31/12/2011
6 616 988
6 616 988
Le groupe Attijariwafa bank opère régulièrement des tests de dépréciation pour s’assurer que la valeur comptable des Goodwill (GW) est supérieure à leur
valeur recouvrable. Dans le cas contraire, une dépréciation devrait être constatée.
Pour l’exercice 2011, aucune dépréciation n’a été constatée .
158
2.11 Passifs financiers à la juste valeur par résultat
2.11.1 Passifs financiers à la juste valeur par résultat au 31 décembre 2011
(en milliers de dirhams)
Valeurs données en pension
Instruments dérivés
Juste valeur au bilan
31/12/2011
31/12/2010
361 911
2 229 849
2 591 760
63 705
3 326 614
3 390 320
(en milliers de dirhams)
2.11.2 Instruments dérivés par type de risque au 31 décembre 2011
Montant
Valeur comptable
Par type de risque
Instruments dérivés de taux de change
Instruments dérivés de taux d'intérêt
Dérivés sur matières premières
Autres instruments dérivés
Total
Actifs
55 906
281 518
604 171
537 497
1 479 091
notionnel
20 310 201
26 830 934
3 881 060
1 874 795
52 896 990
Passifs
380 109
350 370
604 171
895 199
2 229 849
2.12 Dettes envers les établissements de crédit
(en milliers de dirhams)
2.12.1 Dettes envers les établissements de crédit au 31 décembre 2011
Etablissements de crédit
Comptes et emprunts
Valeurs données en pension
Total en principal
Dettes rattachées
Valeur au bilan
Opérations internes au groupe
Comptes ordinaires créditeurs
Comptes et avances à terme
Dettes rattachées
31/12/2011
31/12/2010
15 327 089
19 215 394
34 542 484
113 063
34 655 547
15 057 526
7 640 219
22 697 745
309 230
23 006 975
3 787 810
26 189 929
94 067
2 749 713
24 436 286
107 505
2.12.2 Ventilation des dettes par durée restant à courir au 31 décembre 2011
< = 3mois
Dettes envers les établissements de crédit
26 232 066
Entre 3 mois et 1an
(en milliers de dirhams)
Entre 1 an et 5 ans
5 522 821
1 297 083
> 5 ans
1 490 514
Total
34 542 484
2.13 Dettes envers la clientèle
(en milliers de dirhams)
2.13.1 Dettes envers la clientèle au 31 décembre 2011
31/12/2011
31/12/2010
Comptes ordinaires créditeurs
Comptes d’épargne
Autres dettes envers la clientèle
Valeurs données en pension
Total en principal
Dettes rattachées
151 402 617
54 240 447
10 063 248
2 194 183
217 900 496
914 774
133 154 529
50 648 991
9 922 544
6 784 871
Valeur au bilan
218 815 270
2.13.2 Ventilation des dettes envers la clientèle par zone géographique au 31 décembre 2011
200 510 936
936 992
201 447 928
(en milliers de dirhams)
31/12/2011
31/12/2010
Maroc
Tunisie
Afrique subsaharienne
Europe
Autres
Total en principal
Dettes rattachées
127 953 195
18 891 199
31 073 414
39 422 012
560 676
217 900 496
914 774
122 913 337
17 121 286
22 763 285
35 702 160
2 010 868
Valeur au bilan
218 815 270
200 510 936
936 992
201 447 928
159
comptes consolidés
2.13.3 Ventilation des dettes envers la clientèle par agent économique au 31 décembre 2011
(en milliers de dirhams)
31/12/2011
80 126 421
54 999 316
137 774 075
217 900 496
914 774
218 815 270
Entreprises
Dont Grandes Entreprises
Particuliers
Total en principal
dettes rattachées
Valeurs nettes au bilan
31/12/2010
75 436 672
42 758 687
125 074 263
200 510 936
936 992
201 447 928
(en milliers de dirhams)
2.13.4 Ventilation des dettes par durée restant à courir au 31 décembre 2011
Dettes envers la clientèle
< = 3mois
160 848 992
Entre 3 mois et 1an
36 022 021
> 5 ans
9 315 243
Entre 1 an et 5 ans
11 714 239
Total
217 900 496
2.14 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées au 31 décembre 2011
Autres dettes représentées par un titre
Titres de créances négociables
Emprunts obligataires
Dettes subordonnées
Emprunts subordonnés
À durée déterminée
À durée indéterminée
Titres subordonnés
à durée déterminée
à durée indéterminée
Total
(en milliers de dirhams)
31/12/2011
15 613 534
15 233 013
380 521
10 523 289
10 523 289
10 523 289
31/12/2010
11 872 036
11 809 139
62 896
9 516 757
9 516 757
9 516 757
26 136 823
21 388 793
2.15 Provisions pour risques et charges au 31 décembre 2011
Stock au
31/12/2010
Provisions pour risques d’exécution des
engagements par signature
Variation de
périmètre
84 235
(en milliers de dirhams)
Dotations
3 259
Reprises Reprises non Autres
Stock au
utilisées
utilisées
variations 31/12/2011
15 761
-
11 209
-4 081
87 965
Provisions pour engagements sociaux
303 671
57 832
62 600
24 652
14 579
-13 914
370 957
Autres provisions pour risques et charges
735 205
18 734
178 515
33 490
134 356
-52 235
712 373
1 123 111
79 824
256 876
58 142
160 144
-70 230
1 171 295
Provisions pour risques et charges
3- Notes relatives au compte de résultat
3.1 Marge d’intérêt au 31 décembre 2011
(en milliers de dirhams)
31/12/2011
Opérations avec la clientèle
Comptes et prêts / emprunts
Opérations de pensions
Opérations de location-financement
Opérations interbancaires
Comptes et prêts / emprunts
Opérations de pensions
Emprunts émis par le groupe
Actifs disponibles à la vente
Total des produits et charges d'intérêts ou
assimilés
Produits
13 449 594
12 640 891
765
807 938
918 889
916 127
2 762
1 110 819
15 479 302
Charges
3 047 335
2 903 567
143 768
1 344 080
1 245 858
98 222
1 322 460
5 713 876
31/12/2010
Net
10 402 259
9 737 324
-143 003
807 938
-425 191
-329 731
-95 460
-1 322 460
1 110 819
Produits
12 193 215
11 361 859
575
830 781
889 652
884 141
5 510
9 765 427
14 075 852
Charges
2 956 350
2 718 967
237 383
992 985
Produits
160
5 177 078
8 898 774
(en milliers de dirhams)
3.2 Commissions nettes au 31 décembre 2011
Commissions nettes sur opérations
Avec les établissements de crédit
Avec la clientèle
Sur titres
De change
Sur instruments financiers à terme et autres opérations hors bilan
Prestations de services bancaires et financiers
Produits nets de gestion d’OPCVM
Produits nets sur moyen de paiement
Assurance
Autres
Produits nets de commissions
1 254 073
1 206 347
47 726
966 655
Net
9 236 866
8 642 892
-236 807
830 781
-364 421
-322 206
-42 216
-966 655
992 985
1 757 224
62 385
1 134 051
105 123
112 219
343 446
1 716 292
298 702
869 303
98 427
449 860
3 473 516
Charges
41 560
27 573
12 838
1 150
272 701
23 368
199 008
50 324
314 261
Net
1 715 663
34 812
1 134 051
92 285
111 069
343 446
1 443 591
275 334
670 294
98 427
399 536
3 159 255
3.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat au 31 décembre 2011
31/12/2011
Titres à revenus fixes
Titres à revenus variables
Instruments financiers dérivés
Réévaluation des positions de change manuel
Total
587 999
303 426
799 348
110 893
1 459 016
1 801 666
(en milliers de dirhams)
31/12/2011
31/12/2010
288 359
618 114
618 114
248 841
516 947
516 947
21 265
927 739
11 211
776 999
(en milliers de dirhams)
3.5 Produits et charges des autres activités au 31 décembre 2011
31/12/2011
Produits nets de l’assurance
Produits nets des immeubles de placement
Produits nets des immobilisations en location simple
Autres produits
Total des produits et charges des autres activités
Produits
4 833 660
37 220
3 631
593 414
Charges
4 483 417
5 467 924
31/12/2010
Produits
3 969 137
27 326
1 608
586 395
Charges
3 849 177
27
413 843
Nets
350 243
37 220
3 604
179 570
8 761
415 810
Nets
119 960
27 326
-7 153
170 585
4 897 287
570 638
4 584 467
4 273 749
310 718
3.6 Produits nets de l’activité de l’assurance au 31 décembre 2011
Primes acquises brutes
Variation des provisions techniques
Charges des prestations des contrats
Charges ou produits nets des cessions en réassurance
Total
(en milliers de dirhams)
31/12/2011
31/12/2010
5 292 951
-1 140 728
-3 686 773
-115 206
4 467 730
-1 478 627
-2 843 708
-25 434
350 243
119 960
3.7 Coût du risque au 31 décembre 2011
Dotations aux provisions
Provisions pour dépréciation des prêts et créances
Provisions engagements par signature
Autres provisions pour risques et charges et emplois divers
Reprises de provisions
Reprises de provisions pour dépréciation des prêts et créances
Reprises de provisions engagements par signature
Reprise des autres provisions pour risques et charges et emplois divers
Variation des provisions
Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non provisionnées
Pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées
Récupérations sur prêts et créances amorties
Autres pertes
Coût du risque
(en milliers de dirhams)
31/12/2011
31/12/2010
-1 172 288
-978 012
-15 761
-178 515
1 545 110
1 366 054
11 209
167 847
-1 122 523
-215 540
-968 223
94 730
-33 490
-749 701
-1 445 594
-1 260 427
-29 601
-155 567
800 092
674 797
7 018
118 277
-572 741
-31 501
-593 483
93 577
-41 334
-1 218 243
3.8 Gains ou pertes nets sur autres actifs au 31 décembre 2011
(en milliers de dirhams)
31/12/2011
Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation
Plus-values de cession
Moins-value de cession
Gains ou pertes sur autres actifs
31/12/2010
980 753
7 304
400 762
70 198
3.4 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 2011
Produits des titres à revenu variable
Résultats de cession
Plus-value
Moins-value
Gains ou pertes de valeur des titres à revenu variable
Total
(en milliers de dirhams)
65 634
-64 947
687
31/12/2010
3 382
-760
2 622
161
comptes consolidés
4. Information par pôle d'activités
L'information sectorielle d'Attijariwafa bank est articulée autour
des pôles d'activités suivants :
• Banque Maroc, Europe et Zone Offshore comprenant Attijariwafa bank
SA, Attijariwafa bank Europe, Attijari International bank ainsi
que les holdings portant des participations dans les filiales
consolidées par le Groupe
• Sociétés de Financement Spécialisées comprenant les filiales
marocaines de crédit à la consommation, crédits immobiliers,
leasing, factoring et transfert d'argent cash
• Banque de détail à l'international comprenant Attijari bank
Tunisie, et les banques de la zone subsaharienne
• Assurance et Immobilier comprenant notamment Wafa Assurance
(en milliers de dirhams)
Banque Maroc, Sociétés de
Assurance Banque de Détail
Europe et Zone Financement
et Immobilier à l'International
Offshore
Spécialisées
BILAN DÉCEMBRE 2011
Total Bilan
dont
Éléments de l'Actif
Actifs financiers à la juste valeur par résultat
Actifs disponibles à la vente
Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés
Prêts et créances sur la clientèle
Immobilisations corporelles
Éléments du Passif
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
Dettes envers la clientèle
Provisions techniques des contrats d'assurance
Dettes subordonnées
Capitaux propres
COMPTE DE RESULTAT
DÉCEMBRE 2011
Marge d'intérêt
Marge sur commissions
Produit net bancaire
Charges de fonctionnement
Résultat d'exploitation
Résultat net
Résultat net part du Groupe
TOTAL
228 040 913
25 430 386
24 095 386
65 885 363
343 452 049
29 688 287
6 927 193
9 863 655
165 467 609
2 359 533
52 185
77 145
22 748 370
544 783
6 272 927
11 314 532
29 771
2 757 526
204 697
150 353
8 173 536
5 193 917
39 708 161
1 968 360
36 111 566
26 467 446
15 164 488
230 681 667
5 077 373
29 908 594
166 200 270
10 370 972
20 194 759
1 743 259
1 496 755
100 014
2 396 157
2 143
18 602 128
3 887 951
3 003 694
51 116 101
52 303
3 801 230
34 655 547
218 815 270
18 602 128
10 523 289
30 280 097
Banque Maroc,
Europe et Zone
Offshore
Sociétés de
Financement
Spécialisées
Assurance
et Immobilier
Banque de Détail
à l'International
6 245 476
1 630 798
8 584 892
3 367 957
4 187 744
2 729 366
2 704 802
1 061 986
538 072
1 979 247
666 623
931 140
588 760
421 499
297 577
-30 667
1 639 626
371 102
1 270 222
899 347
713 080
2 155 460
1 396 926
3 808 296
2 128 590
1 540 968
1 084 689
619 364
Eliminations
4 927
-375 874
-129 987
-129 987
TOTAL
9 765 427
3 159 255
15 882 074
6 404 286
7 930 075
5 302 162
4 458 745
5. Engagements de financement et de garantie
5.1 Engagements de financement au 31 décembre 2011
(en milliers de dirhams)
31/12/2011
Engagements de financement donnés
Aux établissements de crédit
À la clientèle
Engagements de financement reçus
des établissements de crédit
de l'état et d'autres organismes de garantie
16 108 841
51 234
16 057 607
5 151 180
3 538 159
1 613 021
5.2 Engagements de garantie au 31 décembre 2011
Engagements de garantie donnés
D’ordre des établissements de crédit
D’ordre de la clientèle
Engagements de garantie reçus
Des établissements de crédit
De l'état et d'autres organismes de garantie
162
31/12/2010
17 600 357
1 866
17 598 491
2 209 546
2 209 546
(en milliers de dirhams)
31/12/2011
31/12/2010
44 630 790
7 262 943
37 367 847
26 438 404
16 067 386
10 371 018
34 730 438
5 008 842
29 721 596
28 512 534
16 251 238
12 261 296
6. Informations complémentaires
6.1 Parties liées
Les transactions opérées entre Attijariwafa bank et les parties qui lui sont liées sont réalisées aux conditions de marché prévalant
au moment de la réalisation de ces transactions.
(en milliers de dirhams)
6.1.1 Relations entre les sociétés consolidées du groupe au 31 décembre 2011
Entreprises consolidées
par intégration gobale
Actif
Prêts, avances et titres
Comptes ordinaires
Prêts
Titres
Opération de location financement
Actif divers
Total
Passif
Dépôts
Comptes ordinaires
Autres emprunts
Dettes représentées par un titre
Passif divers
Total
Engagements de financement et de garantie
Engagements donnés
Engagements reçus
31 941 040
5 445 056
26 345 984
150 000
301 949
32 242 989
31 457 406
5 031 406
26 426 000
483 634
301 949
32 242 989
4 038 451
4 038 451
6.1.2 Eléments de résultat relatifs aux opérations réalisées avec les parties liées
(en milliers de dirhams)
Entreprises consolidées
par intégration gobale
505 913
510 840
434 476
58 602
153 059
395 752
129 987
Intérêts et produits assimilés
Intérêts et charges assimilées
Commissions (produits)
Commissions (charges)
Produits des autres activités
Charges des autres activités
Autres charges
Relations avec les membres des organes d'administration et de direction :
En 2011, la rémunération attribuée aux membres du Conseil d'Administration d’Attijariwafa bank s’établit à 4 millions de dirhams
au titre des jetons de présence. Cette somme globale inclut tous les frais annexes inhérents aux déplacements liés au Conseil.
Par ailleurs, la rémunération brute annuelle des membres de direction, au titre de l’exercice 2011, s’élève à 67,4 millions de dirhams
contre 67 millions de dirhams en 2010. Les prêts de ces membres totalisent 80,6 millions de dirhams à fin 2011 contre 77,3 miilions
de dirhams en 2010.
6.2 Wafa Assurance au 31 décembre 2011
Bilan
Eléments de l'Actif
Actifs disponibles à la vente
Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés
Prêts et créances sur la clientèle
Immobilisations corporelles
Eléments du Passif
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
Provisions techniques des contrats d'assurance
Capitaux propres
Compte de résultat
Marge d'intérêt
Marge sur commissions
Résultat net des autres activités
Produit net bancaire
Charges de fonctionnement
Résultat d'exploitation
Résultat net
Résultat net part du Groupe
(en milliers de dirhams)
31/12/2011
31/12/2010
11 312 249
18 178
2 757 526
176 865
10 177 135
14 521
1 955 426
153 033
18 602 128
2 271 896
17 579 940
2 134 573
31/12/2011
31/12/2010
296 917
-21 415
395 728
1 334 452
-386 977
951 470
620 746
492 181
306 447
-23 229
180 972
869 961
-326 711
438 946
256 123
202 918
163
comptes consolidés
7. Autres informations complémentaires :
7.1 Regroupements d’entreprises :
Dans le cadre de l’accord conclu avec le Crédit agricole France SA,
Attijariwafa bank au cours du premier semestre 2011, a procédé
à la finalisation de l’acquisition de 51% du capital de la Société
Commerciale de banque du Cameroun.
L’intégration globale de cette dernière dans les comptes consolidés
du groupe a conduit à la comptabilisation d’un écart d’acquisition
provisoire, à l’actif du bilan, de l’ordre de 168 millions de dirhams.
Attijariwafa bank a procédé aussi à l’intégration globale dans le
périmètre de consolidation d’Attijariwafa Mauritanie dont l’écart
d’acquisition s’élève à 62 millions de dirhams.
7.2 Dettes subordonnées et certificats de dépôt
émis au cours de l’exercice 2011 :
7.2.1 Dettes subordonnées
En date du 20 juin 2011, Attijariwafa bank a clôturé l’émission d’un
emprunt obligataire subordonné d’un montant global de l’ordre de
1 milliard de dirhams.
Cet emprunt de 1 milliard de dirhams est scindé en 10 000 obligations
de valeur nominale de 100 000 dirhams à maturité de 7 ans. Il est
ventilé en quatre tranches dont deux cotées à la bourse de Casablanca
(tranches A et B), les deux autres étant non cotées (tranches C et D).
Le taux d’intérêt nominal relatif aux tranches A et C est fixe et
s’établit à 4,77 % dont une prime de risque de 80 points de base,
celui applicable aux tranches B et D est révisable annuellement et
s’élève pour la première année à 4,30 % dont une prime de risque
de 80 points de base.
Le résultat global des souscriptions des quatre tranches est résumé
dans le tableau suivant :
(en milliers de dirhams)
Montant retenu
Tranche A Tranche B Tranche C Tranche D
87 200
114 500
798 300
7.2.2 Certificats de dépôts :
L’encours des certificats de dépôts d’Attijariwafa bank à fin décembre
2011 s’élève à 9.96 milliards de dirhams.
Au cours de l'exercice 2011, 6,65 milliards de dirhams de certificats
ont été émis dont la maturité est comprise entre 12 mois et 5 ans
et les taux entre 3,85 % et 4,56%.
7.3 Le capital et résultat par action
Les avantages à court terme sont comptabilisés en charge de période
par les différentes entités du groupe, qui les accordent.
Régimes postérieurs à l’emploi à cotisations définies
Ces régimes se caractérisent par des versements de cotisations
périodiques à des organismes extérieurs qui en assurent la gestion
administrative et financière. Ces régimes libèrent l’employeur de
toute obligation ultérieure, l’organisme se chargeant de verser
aux salariés les montants qui leur sont dus (CNSS, CIMR…). Les
paiements du Groupe sont constatés en charge sur la période à
laquelle ils se rapportent.
Régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies
Ces régimes se caractérisent par une obligation de l’employeur
vis-à-vis des bénéficiaires ou futurs bénéficiaires. S’ils ne sont pas
entièrement préfinancés, ils donnent lieu à constitution de provisions.
L’engagement actualisé est calculé selon la méthode des unités
de crédits projetées en tenant compte des hypothèses actuarielles,
d’augmentation de salaires, d’âge de départ à la retraite, de mortalité,
de rotation ainsi que de taux d’actualisation.
Les modifications d’hypothèses actuarielles, ou la différence entre
ces hypothèses et la réalité, donnent lieu à des écarts actuariels
qui sont constatés en contrepartie du résultat de l’exercice lors de
leur survenance conformément aux principes comptables appliqués
par le Groupe.
Prime fin de carrière
Ces régimes prévoient le versement d’indemnités forfaitaires calculées
sur la base de l’ancienneté au sein du Groupe des salariés et de
leurs salaires au moment du départ en retraite.
Elle est servie aux employés qui arrivent à l’âge de retraite. Le
nombre d’années passées au service de la compagnie donne droit à
un nombre de mois de salaire. La prime de fin de carrière est égale
au produit des éléments suivants :
- Nombre de mois de salaire acquis par l’employé en raison de son
ancienneté à l’âge de retraite ;
- Salaire brut mensuel ;
- Probabilité d’être en vie à l’âge de retraite ;
7.3.1 Nombre d’actions et valeurs nominales
A fin décembre 2011, le capital d’Attijariwafa bank est constitué de
192 995 960 actions de 10 dirhams de nominal.
7.3.2 Actions Attijariwafa bank détenues par le Groupe
A fin décembre 2011, le Groupe Attijariwafa bank détient 13 548 979
actions Attijariwafa bank représentant un montant global de 2 005
millions de dirhams qui vient en déduction des capitaux propres
consolidés.
7.3.3 Résultat par action
La banque n’a pas d’instruments dilutifs en actions ordinaires.
Par conséquent, le résultat dilué par action est égal au résultat de
base par action.
(en dirhams)
31 décembre 2011 31 décembre 2010
Résultat par action
23,10
21,26
Résultat dilué par action
23,10
21,26
7.4 Avantages au personnel
Les avantages postérieurs à l’emploi accordés par le Groupe varient
en fonction des obligations légales et des politiques locales en la
matière.
164
Les salariés du groupe bénéficient d‘avantages à court terme (congés
payés, congés maladie), d’avantages à long terme (médaille du travail
"Ouissam Achoughl", prime de pèlerinage) et d’avantages postérieurs
à l’emploi à cotisations ou prestations définies (indemnités de fin de
carrière, régimes de retraite complémentaire, couverture maladie).
- Probabilité d’être présent à la compagnie à l’âge de la retraite ;
- Facteur d’actualisation des engagements portant sur n qui est le
nombre d’années restant à la retraite tenant compte du taux de
valorisation du salaire.
Prime Ouissam Achoughl
Elle peut être servie plusieurs fois dans la vie d’un employé au sein
de la compagnie. Le nombre d’années passées au service de la
compagnie donne droit à un nombre de mois de salaire. La prime
Ouissam Achoughl à 15 ans d’ancienneté par exemple est le produit
des éléments suivants :
-n
ombre de mois de salaire acquis par l’employé correspondant à
15 ans d’ancienneté ;
- salaire brut mensuel ;
- probabilité d’être en vie à 15 ans d’ancienneté ;
- probabilité d’être présent à la compagnie ;
- facteur d’actualisation des engagements portant sur n qui est le
nombre d’années restant à 15 ans d’ancienneté tenant compte du
taux de valorisation du salaire.
Hypothèses de calcul :
31 décembre 2011
01 janvier 2011
31 décembre 2011
3,98%
4,00%
NA
31 décembre 2010
Variation de la dette actuarielle
Dette actuarielle N-1
Coût des services rendus sur la période
Effet de l'actualisation
Cotisations de l'employé
Modification/réduction/liquidation de plan
Acquisition, cession (modification du périmètre de consolidation)
Indémnité de cessation d'activité
Prestations versées (obligatoire)
Gains/pertes actuarielles
Dette actuarielle N
31 décembre 2011
303 671
35 895
-4 551
57 832
-24 652
2762
370 957
31 décembre 2010
Charge comptabilisée
Coût des services rendus sur l'exercice
Effet de l'actualisation
Rendements attendus des actifs sur la période
Amortissement du coûts des services passés
Amortissement des gains/pertes actuarielles
Gains/pertes sur les réductions et liquidations
Gains pertes sur les limitations de surplus
Charge nette comptabilisée au compte de résultat
31 décembre 2011
-35 895
4 551
-16677
-48 021
31 décembre 2010
Début de période
Fin de période
Taux d'actualisation
Taux d'augmentation des salaires
Taux de rendement attendu des actifs de couverture
01 janvier 2010
31 décembre 2010
3,84%
4,00%
NA
Les résultats des calculs sont comme suit :
(en milliers de dirhams)
281 521
19 100
-7 250
-
-
-
10 301
303 671
-19 100
7 250
-
1 459
-10 391
7.5 Périmètre de consolidation
Dénomination
Attijariwafa bank
ATTIJARIWAFA EUROPE
ATTIJARI INTERNATIONAL BANK
COMPAGNIE BANCAIRE DE L'AFRIQUE DE L'OUEST
ATTIJARIBANK TUNISIE
LA BANQUE INTERNATIONALE POUR LE MALI
CREDIT DU SENEGAL
UNION GABONAISE DE BANQUE
CREDIT DU CONGO
SOCIETE IVOIRIENNE DE BANQUE
Pays
Secteur d'activité (A) (B) (C) (D)
Banque
Maroc
Banque
France
Banque
Maroc
Banque
Sénégal
Banque
Tunisie
Banque
Mali
Banque
Sénégal
Banque
Gabon
Banque
Congo
Banque
Côte d'Ivoire
SOCIETE COMMERCIALE DE BANQUE CAMEROUN Banque
ATTIJARIWAFA MAURITANIE
FINANZIARIA SPA
FCP SECURITE
FCP OPTIMISATION
FCP STRATEGIE
FCP EXPANSION
FCP FRUCTI VALEURS
WAFA ASSURANCE
BCM CORPORATION
WAFA CORP
OGM
ANDALUCARTHAGE
Banque
Crédit à la
consommation
Leasing
Crédit immobilier
Crédit immobilier
Affacturage
Activités cash
Location longue
durée
Banque d'affaire
Gestion d'actif
Intermédiation
boursière
Société financière
OPCVM dédié
OPCVM dédié
OPCVM dédié
OPCVM dédié
OPCVM dédié
Assurance
Holding
Holding
Holding
Holding
KASOVI
Holding
SAF
FILAF
CAFIN
ATTIJARI AFRIQUE PARTICIPATIONS
ATTIJARI MAROCO-MAURITANIE
MOUSSAFIR
ATTIJARI SICAR
PANORAMA
Holding
Holding
Holding
Holding
Holding
Hôtellerie
Capital risque
Société immobilière
WAFA SALAF
WAFA BAIL
WAFA IMMOBILIER
ATTIJARI IMMOBILIER
ATTIJARI FACTORING MAROC
WAFA CASH
WAFA LLD
ATTIJARI FINANCES CORP.
WAFA GESTION
ATTIJARI INTERMEDIATION
A) Mouvements intervenus au premier semestre 2010
B) Mouvements intervenus au second semestre 2010
C) Mouvements intervenus au premier semestre 2011
D) Mouvements intervenus au second semestre 2011
(1)
(1)
(3)
(5)
(1)
(1)
(3)
(3)
Méthode
Top
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
% Contrôle
% Intérêt
100,00%
100,00%
83,07%
54,56%
51,00%
95,00%
58,71%
91,00%
51,00%
100,00%
100,00%
51,93%
54,56%
51,00%
95,00%
58,71%
91,00%
51,00%
Cameroun
IG
51,00%
51,00%
Mauritanie
IG
80,00%
53,60%
Maroc
IG
50,91%
50,91%
Maroc
Maroc
Maroc
Maroc
Maroc
IG
IG
IG
IG
IG
97,83%
100,00%
100,00%
75,00%
99,85%
97,83%
100,00%
100,00%
75,00%
99,85%
Maroc
IG
100,00%
100,00%
Maroc
Maroc
IG
IG
100,00%
66,00%
100,00%
66,00%
Maroc
IG
100,00%
100,00%
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
79,29%
79,29%
79,29%
79,29%
79,29%
79,29%
100,00%
100,00%
100,00%
100,00%
79,29%
79,29%
79,29%
79,29%
79,29%
79,29%
100,00%
100,00%
100,00%
100,00%
IG
50,00%
50,00%
IG
IG
IG
IG
IG
MEE
IG
IG
99,82%
100,00%
100,00%
100,00%
67,00%
33,34%
67,23%
79,29%
49,98%
50,00%
100,00%
100,00%
67,00%
33,34%
36,68%
79,29%
Italie
Maroc
Maroc
Maroc
Maroc
Maroc
Maroc
Maroc
Maroc
Maroc
Maroc
Iles vierges
britaniques
France
Sénégal
Sénégal
France
France
Maroc
Tunisie
Maroc
1- Acquisition.
7- Changement de méthode - Intégration proportionnelle à Intégration globale.
2- Création, franchissement de seuil. 8- Changement de méthode - Intégration globale à Mise en équivalence.
3- Entrée de périmètre IFRS.
9- Changement de méthode - Mise en équivalence à Intégration globale.
4- Cession.
10- Changement de méthode - Intégration globale à Intégration proportionnelle.
5- Déconsolidation.
11- Changement de méthode - Mise en équivalence à Intégration proportionnelle.
6- Fusion entre entités consolidées. 12- Reconsolidation.
165
Comptes
sociaux
2011
Rapport de Gestion
167
Rapport de Gestion
2011
Rapport général des commissaires aux comptes
Comptes sociaux au 31 décembre 2011
Deloitte Audit
288, Bd Zerktouni
Casablanca - Maroc
Mazars Audit et Conseil
101, Boulevard Abdelmoumen
Casablanca - Maroc
GROUPE Attijariwafa bank
RAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES EXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DECEMBRE 2011
Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons effectué l'audit des états de synthèse cijoints de Attijariwafa bank, comprenant le bilan, le hors bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le tableau
des flux de trésorerie, et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2011. Ces états de
synthèse font ressortir des capitaux propres et assimilés de KMAD 31.815.527 dont un bénéfice net de KMAD 3.154.677.
Responsabilité de la direction
La direction est responsable de l'établissement et de la présentation sincère de ces états de synthèse, conformément au référentiel
comptable admis au Maroc. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le suivi d'un contrôle interne relatif
à l'établissement et la présentation des états de synthèse ne comportant pas d'anomalie significative, ainsi que la détermination
d'estimations comptables raisonnables au regard des circonstances.
Responsabilité de l’auditeur
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit
selon les Normes de la Profession au Maroc.
Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir une
assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Un audit implique la mise en oeuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les
informations fournis dans les états de synthèse.
Le choix des procédures relève du jugement de l'auditeur, de même que l'évaluation du risque que les états de synthèse contiennent
des anomalies significatives. En procédant à ces évaluations du risque, l'auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans
l'entité relatif à l'établissement et la présentation des états de synthèse afin de définir
des procédures d'audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité de celui-ci.
Un audit comporte également l'appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable
des estimations comptables faites par la direction, de même que l'appréciation de la présentation d'ensemble des états de synthèse.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Opinion sur les états de synthèse
Nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers et sincères et donnent, dans tous leurs
aspects significatifs, une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine
de Attijariwafa bank au 31 décembre 2011 conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
Vérifications et informations spécifiques
Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et nous nous sommes assurés notamment de la
concordance des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration destiné aux actionnaires avec les états
de synthèse de la banque.
Conformément aux dispositions de l’article 172 de la loi 17-95 telle que modifiée et complétée par la loi 20-05, nous portons à votre
connaissance les principales prises de participation et de contrôle effectuées par Attijariwafa bank au cours de l’exercice 2011 :
• Société ANDALUCARTAGE : participation complémentaire représentant 16,3% de son capital social, le taux de participation est passé
à 100%.
• SOCIETE COMMERCIALE DE BANQUE (SCB Cameroun) : prise de participation représentant 51% de son capital social.
• ATTIJARI-INTERNATIONAL BANK OFFSHORE (AIB Offshore) : participation complémentaire représentant 50% de son capital social,
le taux de participation est passé à 100%.
• Création d’ATTIJARIWAFABANK MIDDLE EAST LIMITED détenue à 100%.
Casablanca, le 27 février 2012
Les Commissaires aux Comptes
Deloitte Audit
Mazars Audit et Conseil
Fawzi Britel
Associé
Kamal Mokdad
Associé Gérant
Comptes SOCIAUX
1. Présentation
Attijariwafa bank est une société de droit commun constituée
au Maroc. Les états de synthèse comprennent les comptes
du siège ainsi que les agences établies au Maroc à l’étranger.
Les opérations et soldes significatifs internes entre les entités
marocaines et les succursales à l’étranger sont éliminés.
2. Principes généraux
Les états de synthèse sont établis dans le respect des principes
comptables généraux applicables aux établissements de crédit.
La présentation des états de synthèse d'Attijariwafa bank est
conforme aux dispositions du Plan Comptable des Établissements
de Crédit.
3. Créances et engagements par signature
Présentation générale des créances
• Les créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle
sont ventilées selon leur durée initiale ou l’objet économique
des concours :
- créances à vue et à terme, pour les établissements de crédit,
- créances de trésorerie, crédits à l’équipement, crédit à la
consommation, crédit immobilier et autres crédits pour la
clientèle.
•Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan
correspondent à des engagements irrévocables de concours
en trésorerie et à des engagements de garantie qui n’ont pas
donné lieu à des mouvements de fonds.
• Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou
des valeurs, sont enregistrées sous les différentes rubriques
de créances concernées (établissements de crédit, clientèle).
• Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte
de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Créances en souffrance sur la clientèle
• Les créances en souffrance sur la clientèle sont comptabilisées
et évaluées conformément à la réglementation bancaire en
vigueur.
Les principales dispositions appliquées se résument comme suit :
- les créances en souffrance sont, selon le degré de risque,
classées en créances pré-douteuses, douteuses ou compromises.
Les créances en souffrance sont, après déduction des quotités de
garantie prévues par la réglementation en vigueur, provisionnées
à hauteur de :
- 20 % pour les créances pré-douteuses,
- 50 % pour les créances douteuses,
- 100 % pour les créances compromises.
Les provisions affectées relatives aux risques crédits sont
déduites des postes d’actif concernés.
•Dès le déclassement des créances en créances en souffrance, les
intérêts sur créances ne sont plus décomptés et comptabilisés.
Ils sont constatés en produit à leur encaissement.
• Les pertes sur créances irrécouvrables sont constatées lorsque
les chances de récupération des créances en souffrance sont
jugées nulles.
• Les reprises de provisions pour créances en souffrance sont
constatées lorsque les créances en souffrance ont connus
une évolution favorable : remboursements effectifs (totaux ou
partiels) de la créance ou une restructuration de la créance
avec un remboursement partiel de la créance.
168
• La banque à procédé à un abandon de créances en souffrance
par utilisation des provisions correspondantes constituées.
4. Dettes à vue et à terme
Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle
sont présentées dans les états de synthèse selon leur durée
initiale ou la nature de ces dettes :
- dettes à vue et à terme pour les établissements de crédit,
- comptes à vue créditeurs, comptes d’épargne, dépôts à terme
et autres comptes créditeurs pour la clientèle.
Sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la
nature de la contrepartie, les opérations de pension, matérialisées
par des titres ou des valeurs.
Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte
de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
5. Portefeuille Titres
5.1. Présentation générale
Les opérations sur titres sont comptabilisées et évaluées
conformément aux dispositions du Plan Comptable des
Établissements de Crédit.
Les titres sont classés d’une part en fonction de la nature juridique
du titre (titre de créance ou titre de propriété) d’autre part en
fonction de l’intention (titre de transaction, titre de placement,
titre d’investissement, titre de participation).
5.2. Titres de transaction
Sont inscrits dans ce portefeuille, les titres dont la liquidité est
assurée et qui ont été acquis avec une intention de revente à
brève échéance.
Ces titres sont enregistrés à leur valeur d’achat (coupon inclus).
À chaque arrêté comptable, la différence entre cette valeur et la
valeur de marché est inscrite directement en compte de résultat.
5.3. Titres de placement
Sont inscrits dans ce portefeuille, les titres acquis dans un
objectif de détention supérieur à 6 mois à l’exception des titres
à revenus fixes destinés à être conservés jusqu’à leur échéance.
Cette catégorie de titres comprend notamment les titres qui ne
satisfont pas aux conditions nécessaires leur permettant d’être
classés dans une autre catégorie de titres.
Les titres de créances sont enregistrés au pied de coupon. La
différence entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement
est amortie sur la durée résiduelle du titre.
Les titres de propriété sont enregistrés à leur valeur d’achat
hors frais d’acquisition.
À chaque arrêté comptable la différence négative entre la valeur
de marché et la valeur d’entrée des titres fait l’objet d’une
provision pour dépréciation. Les plus-values potentielles ne
sont pas enregistrées.
5.4. Titres d’investissement
Les titres d’investissement sont des titres de créance qui sont
acquis ou qui proviennent d’une autre catégorie de titres, avec
l’intention de les détenir jusqu’à l’échéance, pour procurer, sur
une longue période, des revenus réguliers.
À leur date d’acquisition, ces titres sont enregistrés coupon
exclu. La différence entre le prix d’acquisition et le prix de
remboursement est amortie sur la durée résiduelle du titre.
À chaque arrêté comptable, les titres sont maintenus pour leur
valeur d’acquisition quelle que soit la valeur de marché du titre. En
conséquence, la perte ou le profit latents ne sont pas enregistrés.
5.5. Titres de participation
Sont inscrits dans cette catégorie, les titres dont la possession
durable est estimée utile à la banque.
À chaque arrêté comptable, leur valeur est estimée sur la base
des éléments généralement admis : valeur d’usage, quote-part
dans la situation nette, perspectives de résultats et cours de
bourse. Les moins-values latentes donnent lieu, au cas par cas,
à la constitution de provisions pour dépréciation.
5.6. Pensions livrées
Sont inscrits dans cette catégorie, les titres dont la possession
durable est estimée utile à la banque.
À chaque arrêté comptable, leur valeur est estimée sur la base
des éléments généralement admis : valeur d’usage, quote-part
dans la situation nette, perspectives de résultats et cours de
bourse. Les moins-values latentes donnent lieu, au cas par cas,
à la constitution de provisions pour dépréciation.
9. L es immobilisations incorporelles
etcorporelles
Les immobilisations incorporelles et corporelles figurent au bilan
à la valeur d’acquisition diminuée des amortissements cumulés,
calculés selon la méthode linéaire sur les durées de vie estimées.
Les immobilisations incorporelles ventilées en immobilisations
d’exploitation et hors exploitation sont amorties sur les durées suivantes :
Nature
Durée d’amortissement
- Droit au bailNon amortissable
- Brevets et marquesN/A
- Immobilisations en recherche et développementN/A
- Logiciels informatiques
6,67
- Autres éléments du fonds de commerce
5
Les immobilisations corporelles ventilées en immobilisations
d’exploitation et hors exploitation sont composées sont amorties
sur les durées suivantes :
Nature
Durée d’amortissement
- TerrainNon amortissable
- Immeubles d’exploitation
25
- Mobilier de bureau
6,67
Les créances et les dettes ainsi que les engagements par signature
libellés en devises étrangères sont convertis en dirhams au cours
de change moyen en vigueur à la date de clôture.
La différence de change constatée sur les dotations des succursales
à l’étranger et sur les emprunts en devises couverts contre le
risque de change est inscrite au bilan dans la rubrique autres
actifs ou autres passifs selon le sens. La différence de change
résultant de la conversion des titres immobilisés acquis en
devises est inscrite en écart de conversion dans les postes de
titres concernés.
La différence de change sur les autres comptes tenus en devises
est enregistrée en compte de résultat. Les produits et charges
en devises étrangères sont convertis au cours du jour de leur
comptabilisation.
- Matériel informatique
6,67
- Matériel roulant
5
- Agencements, aménagement et installations
6,67
7. La conversion des états financiers libellés
en monnaie étrangère
- Autres charges à répartirEntre 3 et 5 ans selon le cas
6. Les opérations libellées en devises
La méthode utilisée pour convertir les états financiers libellés
en monnaie étrangère est celle dite du « taux de clôture ».
Conversion des éléments du bilan et hors bilan
Tous les éléments d’actif, de passif et de hors bilan des entités
étrangères (Succursales de Bruxelles) sont convertis sur la base
du cours de la devise à la date de clôture.
Les capitaux propres (hors résultat de l’exercice) sont évalués
aux différents cours historique. L’écart résultant de la correction
(cours de clôture – cours historique) est constaté parmi les
capitaux propres au poste « écart de conversion ».
Conversion des éléments du compte de résultat
À l’exception des dotations aux amortissements et provisions
convertis au cours de clôture, l’ensemble des éléments du
compte de résultat sont convertis au cours moyen de la devise
constatée sur l’exercice.
8. Les provisions pour risques généraux
Ces provisions sont constituées, à la discrétion des dirigeants, en
vue de faire face à des risques futurs relevant de l’activité bancaire,
actuellement non identifiés et non mesurables avec précision.
Les provisions ainsi constituées font l’objet d’une réintégration
fiscale.
10. Charges à répartir
Les charges à répartir enregistrent les dépenses qui, eu égard à
leur importance et leur nature, sont susceptibles d’être rattachées
à plus d’un exercice.
Les durées d’amortissement appliquées sont les suivantes :
Nature
- Frais préliminaires
Durée d’amortissement
3
- Frais d’acquisition des immobilisations 5
- Frais d’émission des empruntsN/A
- Primes d’émission ou de remboursement de titres de créance N/A
11. Prise en charge des intérêts et commissions
dans le compte de produits et charges
Intérêts
Sont considérés comme intérêts les produits et charges calculés
sur des capitaux effectivement prêtés ou empruntés.
Sont considérés comme intérêts assimilés les produits et charges
calculés sur une base prorata temporis et qui rémunèrent un
risque. Entrent notamment dans cette catégorie, les commissions
sur engagements de garantie et de financement (caution, crédit
documentaire …).
Les intérêts courus sur les capitaux effectivement prêtés ou empruntés
sont constatés dans les comptes de créances et dettes rattachées
les ayant générés par la contrepartie du compte de résultat.
Les intérêts assimilés sont constatés en produits ou en charges
dès leur facturation.
Commissions
Les produits et charges, déterminés sur une base « flat » et qui
rémunèrent une prestation de service, sont constatés en tant
que commissions dès leur facturation.
12. Charges et produits non courants
Ils représentent exclusivement les charges et produits à caractère
extraordinaire et sont par principe rares puisque de nature inhabituelle
et de survenance exceptionnelle.
169
comptes SOCIAUX
Bilan agrégé au 31 décembre 2011
ACTIF
Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux
(en milliers de dirhams)
31/12/2011
31/12/2010
8 883 843
9 704 499
29 439 482
5 726 467
23 713 015
157 605 524
54 250 125
49 681 787
50 256 714
3 416 898
609 141
29 580 619
3 136 973
26 443 646
138 803 053
46 871 043
43 032 617
45 069 432
3 829 961
-
Titres de transaction et de placement
. Bons du Trésor et valeurs assimilées
. Autres titres de créance
. Titres de propriété
Autres actifs
37 540 273
25 773 986
1 428 155
10 338 132
2 165 642
29 908 542
16 594 647
5 292 932
8 020 963
3 725 029
Titres d'investissement
. Bons du Trésor et valeurs assimilées
. Autres titres de créance
Titres de participation et emplois assimilés
12 190 156
Créances sur les établissements de crédit et assimilés
. A vue
. A terme
Créances sur la clientèle
. Crédits de trésorerie et à la consommation
. Crédits à l'équipement
. Crédits immobiliers
. Autres crédits
Créances acquises par affacturage
-
10 859 413
Créances subordonnées
Immobilisations données en crédit-bail et en location
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
695 773
550 404
1 858 483
1 775 679
2 340 178
2 552 874
253 328 494
227 460 112
31/12/2011
31/12/2010
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
. A vue
. A terme
Dépôts de la clientèle
. Comptes à vue créditeurs
. Comptes d'épargne
. Dépôts à terme
. Autres comptes créditeurs
Titres de créance émis
. Titres de créance négociables
. Emprunts obligataires
. Autres titres de créance émis
Autres passifs
Provisions pour risques et charges
Provisions réglementées
Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie
Dettes subordonnées
Ecarts de réévaluation
Réserves et primes liées au capital
Capital
Actionnaires. Capital non versé (-)
Report à nouveau (+/-)
Résultats nets en instance d'affectation (+/-)
Résultat net de l'exercice (+/-)
35 638 653
7 588 676
28 049 978
165 590 451
99 859 627
20 717 644
38 715 162
6 298 019
10 189 227
10 189 227
9 214 395
880 241
10 370 972
420
16 358 000
1 929 960
21 921 800
7 076 666
14 845 134
157 047 962
91 145 133
18 961 677
39 751 445
7 189 707
8 334 259
8 334 259
10 124 681
849 752
9 347 844
420
14 896 000
1 929 960
1 497
909
3 154 677
3 006 525
Total du Passif
253 328 494
227 460 112
Total de l'Actif
PASSIF
Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux
170
-
Hors bilan agrégé au 31 décembre 2011
(en milliers de dirhams)
HORS BILAN
31/12/2011
31/12/2010
ENGAGEMENTS DONNÉS
Engagements de financement donnés en faveur d'établissements de crédit et assimilés
Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle
Engagements de garantie d'ordre d'établissements de crédit et assimilés
Engagements de garantie d'ordre de la clientèle
Titres achetés à réméré
Autres titres à livrer
ENGAGEMENTS RECUS
Engagements de financement reçus d'établissements de crédit et assimilés
Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit et assimilés
Engagements de garantie reçus de l'Etat et d'organismes de garantie divers
Titres vendus à réméré
Autres titres à recevoir
47 596 983
1 183
12 176 841
7 360 666
28 058 293
15 157 614
266 628
14 831 908
59 078
-
43 357 299
533
14 380 260
4 932 906
24 043 600
15 255 228
Compte de produits et charges agrégé au 31 décembre 2011
PRODUITS D'EXPLOITATION BANCAIRE
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle
Intérêts et produits assimilés sur titres de créance
Produits sur titres de propriété
Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location
Commissions sur prestations de service
Autres produits bancaires
CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle
Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis
Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location
Autres charges bancaires
PRODUIT NET BANCAIRE
Produits d'exploitation non bancaire
Charges d'exploitation non bancaire
CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION
Charges de personnel
Impôts et taxes
Charges externes
Autres charges générales d'exploitation
Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles
DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CREANCES IRRECOUVRABLES
Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance
Pertes sur créances irrécouvrables
Autres dotations aux provisions
REPRISES DE PROVISIONS ET RECUPERATIONS SUR CREANCES AMORTIES
Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance
Récupérations sur créances amorties
Autres reprises de provisions
RESULTAT COURANT
Produits non courants
Charges non courantes
RESULTAT AVANT IMPOTS
Impôts sur les résultats
RESULTAT NET DE L'EXERCICE
15 188 837
66 391
-
(en milliers de dirhams)
31/12/2011
31/12/2010
14 069 736
1 112 246
8 432 809
397 555
886 480
146 308
1 132 225
1 962 113
5 096 674
711 245
2 488 750
420 663
135 418
1 340 599
8 973 062
31 413
1
3 345 908
1 540 770
101 056
1 278 854
7 098
418 130
2 223 157
1 058 640
783 859
380 658
1 193 840
831 081
74 056
288 703
4 629 248
297
25 031
4 604 514
1 449 837
3 154 677
13 301 271
1 152 758
7 619 171
421 715
855 487
117 287
1 073 729
2 061 124
5 063 038
739 081
2 428 329
205 109
99 295
1 591 224
8 238 233
64 100
32 781
3 113 867
1 377 972
91 593
1 220 930
9 280
414 092
1 768 831
1 095 966
434 499
238 366
966 429
760 714
72 645
133 070
4 353 283
1 265
9 338
4 345 210
1 338 685
3 006 525
171
comptes SOCIAUX
État des soldes de gestion agrégé au 31 décembre 2011
(en milliers de dirhams)
I- Tableau de formation des résultats
+ Intérêts et produits assimilés
- Intérêts et charges assimilées
MARGE D'INTÉRÊT
+ Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location
- Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location
Résultat des opérations de crédit-bail et de location
+ Commissions perçues
- Commissions servies
Marge sur commissions
+ Résultat des opérations sur titres de transaction
+ Résultat des opérations sur titres de placement
+ Résultat des opérations de change
+ Résultat des opérations sur produits dérivés
Résultat des opérations de marché
+ Divers autres produits bancaires
- Diverses autres charges bancaires
PRODUIT NET BANCAIRE
+ Résultat des opérations sur immobilisations financières
+ Autres produits d'exploitation non bancaire
- Autres charges d'exploitation non bancaire
- Charges générales d'exploitation
RÉSULTAT BRUT D'EXPLOITATION
+ Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance
+ Autres dotations nettes des reprises aux provisions
RÉSULTAT COURANT
RÉSULTAT NON COURANT
- Impôts sur les résultats
RÉSULTAT NET DE L'EXERCICE
II- CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT
+ RÉSULTAT NET DE L'EXERCICE
+ Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations
incorporelles et corporelles
+ Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières
+ Dotations aux provisions pour risques généraux
+ Dotations aux provisions réglementées
+ Dotations non courantes
- Reprises de provisions
- Plus-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles
+M
oins-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles
- Plus-values de cession sur immobilisations financières
+ Moins-values de cession sur immobilisations financières
- Reprises de subventions d'investissement reçues
+ CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT
- Bénéfices distribués
+ AUTOFINANCEMENT
31/12/2011
31/12/2010
9 942 610
3 620 657
6 321 953
146 308
135 418
10 890
1 132 225
1 132 225
694 124
3 469
422 505
170 434
1 290 533
886 480
669 019
8 973 062
-12 765
26 457
1
3 345 908
5 640 845
9 193 644
3 372 520
5 821 124
117 287
99 295
17 992
1 073 729
1 073 729
429 170
41 995
513 569
162 199
1 146 933
855 487
677 033
8 238 233
2 295
36 369
3 113 867
5 163 029
-937 362
-697 106
-74 234
4 629 248
-24 734
1 449 837
3 154 677
-112 640
4 353 283
-8 073
1 338 685
3 006 525
31/12/2011
31/12/2010
3 154 677
3 006 525
418 130
414 091
18 910
314 400
1 189
298
1
4 955
3 899 676
40 395
150 000
106 984
142
27 732
32 781
3 508 934
1 543 968
1 157 976
2 355 708
2 350 958
Créances en souffrance sur la clientèle au 31 décembre 2011
déc-11
Crédits par
décaissement
Crédits par
signature
Total
Provisions Crédits
par décaissement
5 327 268
519 847
5 847 115
4 333 533
Provisions Crédits
par signature
4 412 124
78 591
Tableau de présentation du chiffre d'affaires au 31 décembre 2011
172
Total
2 011
2 010
2 009
14 069 736
13 301 271
11 927 690
Tableau des flux de trésorerie au 31 décembre 2011
(en milliers de dirhams)
1. (+) Produits d'exploitation bancaire perçus
2. (+) Récupérations sur créances amorties
3. (+) Produits d'exploitation non bancaire perçus
4. (-) Charges d'exploitation bancaire versées (*)
5. (-) Charges d'exploitation non bancaire versées
6. (-) Charges générales d'exploitation versées
7. (-) Impôts sur les résultats versés
I. Flux de trésorerie nets provenant du compte de produits et charges
Variation des :
8. (±) Créances sur les établissements de crédit et assimilés
9. (±) Créances sur la clientèle
10. (±) Titres de transaction et de placement
11. (±) Autres actifs
12. (±) Immobilisations données en crédit-bail et en location
13. (±) Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
14. (±) Dépôts de la clientèle
15. (±) Titres de créance émis
16. (±) Autres passifs
II. Solde des variations des actifs et passifs d'exploitation
III. FLUX DE TRÉSORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITÉS D'EXPLOITATION (I + II)
17. (+) Produit des cessions d'immobilisations financières
18. (+) Produit des cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles
19. (-) Acquisition d'immobilisations financières
20. (-) Acquisition d'immobilisations incorporelles et corporelles
21. (+) Intérêts perçus
22. (+) Dividendes perçus
IV. FLUX DE TRÉSORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITÉS D'INVESTISSEMENT
23. (+) Subventions, fonds publics et fonds spéciaux de garantie reçus
24. (+) Emission de dettes subordonnées
25. (+) Emission d'actions
26. (-) Remboursement des capitaux propres et assimilés
27. (-) Intérêts versés
28. (-) Dividendes versés
V. FLUX DE TRÉSORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITÉS DE FINANCEMENT
VI. VARIATION NETTE DE LA TRÉSORERIE (III+IV+V)
31/12/2011
31/12/2010
13 183 256
74 056
31 710
-5 750 650
-1
-2 927 778
-1 449 837
3 160 756
12 445 784
72 645
65 365
-5 450 306
-32 781
-2 699 775
-1 338 685
3 062 247
141 137
7 630 109
-19 411 611
-7 631 731
1 559 467
-145 369
13 716 853
8 542 489
1 854 968
-910 367
-2 284 164
-16 481 685
7 741 419
-1 399 033
-248 112
89 184
2 831 620
4 022 883
-8 546 041
-4 359 656
876 592
-1 297 409
95 000
174 104
-1 301 275
-467 914
-291 574
-377 852
886 480
-708 605
855 487
281 061
1 000 000
1 200 000
-444 675
-1 543 968
-988 643
-395 148
-1 157 976
-353 124
-820 656
-1 369 472
VII. TRÉSORERIE A L'OUVERTURE DE L'EXERCICE
9 704 499
11 073 971
VIII. TRÉSORERIE A LA CLOTURE DE L'EXERCICE
8 883 843
9 704 499
(*) : y compris les dotations nettes de provisions
État des dérogations au 31 décembre 2011
JUSTIFICATIONS DES
DÉROGATIONS
INFLUENCE DES DEROGATIONS SUR LE PATRIMOINE,
LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS
I. Dérogations aux principes comptables fondamentaux
NÉANT
NÉANT
II. Dérogations aux méthodes d'évaluation
NÉANT
NÉANT
III. Dérogations aux règles d'établissement et de
présentation des états de synthèse
NÉANT
NÉANT
JUSTIFICATIONS DES
CHANGEMENTS
INFLUENCE SUR LE PATRIMOINE, LA SITUATION
FINANCIERE ET LES RESULTATS
I. Changements affectant les méthode d'évaluation
NÉANT
NÉANT
II. Changements affectant les règles de présentation
NÉANT
NÉANT
INDICATIONS DES DÉROGATIONS
État des changements de méthodes au 31 décembre 2011
NATURE DES CHANGEMENTS
173
comptes SOCIAUX
Créances sur les établissements de crédit et assimilés au 31 décembre 2011
Bank Al-Maghrib,
Trésor Public
et Service des
Chèques Postaux
CREANCES
COMPTES ORDINAIRES DEBITEURS
VALEURS REÇUES EN PENSION
- au jour le jour
- à terme
PRÊTS DE TRESORERIE
- au jour le jour
- à terme
PRETS FINANCIERS
AUTRES CRÉANCES
INTERETS COURUS À RECEVOIR
CRÉANCES EN SOUFFRANCE
6 680 294
TOTAL
6 680 294
(en milliers de dirhams)
Autres
établissements de Etablissements de
crédit et assimilés crédit à l'étranger
au Maroc
Banques
au Maroc
2 483 717
12 093 036
10 582 785
300 000
8 851 687
2 204 491
11 356 178
12 861 413
300 000
2 834 872
83 746
8 851 687
9 584 372
4 624
148 552
2 204 491
304
15 267
11 356 178
12 419 244
88 674
163 819
12 861 413
13 465 807
151 307
285 092
3 218 618
21 518 260
4 703 779
36 120 951
37 346 404
(en milliers de dirhams)
Secteur
public
CRÉDITS DE TRÉSORERIE
- Comptes à vue débiteurs
- Créances commerciales sur le Maroc
- Crédits à l'exportation
- Autres crédits de trésorerie
2 035 961
26 237
2 009 724
CRÉDITS A LA CONSOMMATION
11
CRÉDITS A L'EQUIPEMENT
17 875 633
CRÉDITS IMMOBILIERS
4 533
AUTRES CRÉDITS
4
CRÉANCES ACQUISES PAR AFFACTURAGE
INTÉRETS COURUS A RECEVOIR
CREANCES EN SOUFFRANCE
3 629
- Créances pré-douteuses
- Créances douteuses
- Créances compromises
TOTAL
Total
31/12/2010
2 929 025
Créances sur la clientèle au 31 décembre 2011
CREANCES
Total
31/12/2011
Entreprises
financières
706 754
706 754
687 234
13
Secteur privé
Entreprises
non financières
41 738 655
18 429 622
5 282 574
535 691
17 490 768
563 724
27 342 390
9 945 377
1 703 898
608 335
1 075 527
414 028
Autre clientèle
1 951 300
1 481 995
469 305
6 601 967
3 995 912
40 304 125
31 847
47 742
576 065
Total
31/12/2011
Total
31/12/2010
46 432 670
20 644 608
5 282 574
535 691
19 969 797
7 165 702
49 213 935
50 254 035
2 422 983
608 335
1 123 269
993 735
40 011 397
17 527 066
4 445 067
385 692
17 653 572
6 209 087
42 570 581
45 057 908
2 819 797
1 124 212
1 010 071
3 629
13
414 028
576 065
993 735
1 010 071
19 919 771
1 394 001
83 391 934
53 508 958
158 214 664
138 803 053
Ventilation des titres de transaction et de placement et des titres d’investissement
par catégorie d’émetteur au 31 décembre 2011
TITRES
TITRES CÔTÉS
. Bons du trésor et valeurs assimilées
. Obligations
. Autres titres de créances
. Titres de Propriété
TITRES NON CÔTÉS
. Bons du trésor et valeurs assimilées
. Obligations
. Autres titres de créances
. Titres de Propriété
TOTAL GÉNÉRAL
174
(en milliers de dirhams)
ÉTABLISSEMENTS
ÉMETTEURS
DE CRÉDIT ET
PUBLICS
ASSIMILÉS
139 426
138 007
1 419
468 510
467 435
1 074
607 936
-
ÉMETTEURS PRIVÉS
FINANCIERS
NON FINANCIERS
6 032
51 569
10 417 464
138 007
10 279 457
27 122 809
25 773 986
1 290 148
58 675
10 040 608
559 510
37 540 273
10 034 577
243 461
-
26 332 219
25 773 986
558 233
26 332 219
TOTAL AU
31/12/2011
10 034 577
6 032
243 461
316 048
264 479
TOTAL AU
31/12/2010
8 127 268
165 544
7 961 724
21 781 274
16 878 654
1 575 430
3 267 951
59 239
29 908 542
Valeurs des titres de transaction, de placement et des titres d’investissement au 31 décembre 2011
Valeur
comptable
brute
TITRES
TITRES DE TRANSACTION
.BONS ET VALEURS ASSIMILÉES
.OBLIGATIONS
.AUTRES TITRES DE CRÉANCES
.TITRES DE PROPRIÉTÉ
TITRES DE PLACEMENT
.BONS ET VALEURS ASSIMILEES
.OBLIGATIONS
.AUTRES TITRES DE CRÉANCES
.TITRES DE PROPRIÉTÉ
Valeur
actuelle
Valeur de
remboursement
32 076 343
32 076 343
21 676 171
1 689
138 007
10 260 476
21 676 171
1 689
138 007
10 260 476
5 489 983
5 463 930
4 101 640
1 292 836
4 097 815
1 288 459
95 508
77 656
TITRES D'INVESTISSEMENT
.BONS ET VALEURS ASSIMILEES
.OBLIGATIONS
.AUTRES TITRES DE CRÉANCES
-
-
-
-
-
-
Plus-values
latentes
-
-
(en milliers de dirhams)
Moins-values
latentes
Provisions
-
-
-
-
-
-
104 438
26 053
26 053
75 702
21 009
3 825
4 377
7 727
17 851
3 825
4 377
17 851
-
-
-
-
-
-
-
-
Détail des autres actifs au 31 décembre 2011
(en milliers de dirhams)
Actif
MONTANT AU 31/12/2011
INSTRUMENTS OPTIONNELS ACHETES
MONTANT AU 31/12/2010
52 275
50 721
410 287
149 570
510 252
229 631
16 438
244 279
37 285
280 621
42 309
COMPTES DE RÉGULARISATION
Comptes d'ajustement des opérations de hors bilan
Comptes d'écarts sur devises et titres
Résultats sur produits dérivés de couverture
Charges à répartir sur plusieurs exercices
Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc
Produits à recevoir et charges constatées d'avance
Autres comptes de régularisation
CRÉANCES EN SOUFFRANCE SUR OPÉRATIONS DIVERSES
1 559 160
75 403
75
3 022 867
48 774
75
16 899
3 871
1 165 392
297 520
106 634
20 266
193
1 143 471
1 810 088
98 880
TOTAL
2 165 642
3 725 029
OPÉRATIONS DÉVERSES SUR TITRES (1)
DÉBITEURS DIVERS
Sommes dues par l'Etat
Sommes dues par les organismes de prévoyance
Sommes diverses dues par le personnel
Comptes clients de prestations non bancaires
Divers autres débiteurs
VALEURS ET EMPLOIS DIVERS
(1) PCEC 341, 3463 et 3469 si débiteur
Créances subordonnées au 31 décembre 2011
(en milliers de dirhams)
Dont Entreprises liées
et Apparentées
Montant
Créances
Brut
1
Créances subordonnées aux établissements de crédit et assimilés
Créances subordonnées à la clientèle
31/12/2011
Prov.
Net
2
3
31/12/2010
Net
4
31/12/2011
Net
5
31/12/2010
Net
6
N E A N T
TOTAL
175
comptes SOCIAUX
Immobilisations données en crédit-bail, en location avec option d’achat
et en location simple au 31 décembre 2011
Montant
Montant
des acquibrut au
sitions au
début de
cours de
l’exercice
l’exercice
NATURE
(en milliers de dirhams)
Montant
Amortissements
Provisions
Montant
des
Montant
Cumul
Cumul net à la
cessions
brut à
Dotation
Dotation Reprises
fin de
des
des
ou retraits la fin de au titre de
au titre de de proviprovi- l’exerau cours de l’exercice l’exercice amortis- l’exercice sions
cice
sements
sions
l’exercice
IMMOBILISATIONS DONNÉES EN
CRÉDIT-BAIL ET EN LOCATION
1 116 627 163 345
AVEC OPTION D’ACHAT
28 221
1 251 751 135 391 555 978
695 773
1 083 323 162 724
24 616
1 221 431 135 391 534 043
687 388
1 083 323 162 724
24 616
1 221 431
534 043
687 388
CRÉDIT-BAIL SUR IMMOBILISATIONS
INCORPORELLES
CRÉDIT-BAIL MOBILIER
- Crédit-bail mobilier en cours
- Crédit-bail mobilier loué
135 391
- Crédit-bail mobilier non loué
après résiliation
CRÉDIT-BAIL IMMOBILIER
- Crédit-bail immobilier en cours
- Crédit-bail immobilier loué
25 647
25 647
21 935
3 712
25 647
25 647
21 935
3 712
- Crédit-bail immobilier non loué
après résiliation
LOYERS COURUS À RECEVOIR
LOYERS RESTRUCTURÉS
LOYERS IMPAYÉS
7 657
621
3 605
1 116 627 163 345
28 221
4 673
4 673
CRÉANCES EN SOUFFRANCE
IMMOBILISATIONS DONNÉES
EN LOCATION SIMPLE
BIENS MOBILIERS EN LOCATION
SIMPLE
BIENS IMMOBILIERS EN LOCATION
SIMPLE
LOYERS COURUS À RECEVOIR
LOYERS RESTRUCTURÉS
LOYERS IMPAYÉS
LOYERS EN SOUFFRANCE
TOTAL
1 251 751 135 391 555 978
695 773
Plus ou moins values sur cessions ou retraits d'immobilisations au 31 décembre 2011
Date de cession
ou de retrait
nov-11
Nature
MATERIEL ROULANT
MOBILIERS ET MATERIELS
DE BUREAU
Amortissements
Valeur
cumulés
comptable nette
Produit
de cession
Plus-values
de cession
Moins-values
de cession
1 760
1 558
202
498
298
-1
223 512
49 906
173 606
173 606
0
0
37 571
298
-1
mai-11
MOBILER DE BUREAU
48 700
11 129
37 571
mai-11
MATÉRIEL DE BUREAU
47 876
10 311
37 565
37 564
mai-11
MATÉRIEL INTERBANK
21 034
4 635
16 399
16 399
mai-11
COFFRE FORT
mai-11
MATERIEL INFORMATIQUE
TOTAL GENERAL
176
Montant brut
(en milliers de dirhams)
4 575
619
3 956
3 957
101 327
23 212
78 115
78 115
225 272
51 464
173 808
174 104
Immobilisations incorporelles et corporelles au 31 décembre 2011
NATURE
Montant
Montant des acquisitions
brut au
début de au cours
l’exercice de l’exercice
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 2 334 240 214 851
- Droit au bail
(en milliers de dirhams)
Amortissements et/ou provisions
Montant des
Montant
Montant des
cessions ou Montant brut amortissedes amorDotation
retraits au à la fin de ments et/ou
tissements
l’exercice provisions au titre de sur immocours de
l’exercice
l’exercice
bilisations
au début de
sorties
l’exercice
-
2 549 091
558 561
132 046
-
Cumul
Montant
net à
la fin de
l’exercice
690 607 1 858 483
296 066
7 639
303 705
303 705
2 038 174
207 212
2 245 386
558 561
132 046
690 607 1 554 779
231 185
5 552 253
2 977 501
286 084
51 510 3 212 075 2 340 178
154
1 753 014
562 059
55 212
46
617 225 1 135 789
1 380 217
507 238
52 631
46
559 823
820 394
75 811
54 821
2 581
57 402
18 409
225 271
1 889 723
1 541 811
109 341
51 464 1 599 688
290 035
- Immobilisations en recherche
et développement
- Autres immobilisations
incorporelles d’exploitation
- Immobilisations incorporelles
hors exploitation
IMMOBILISATIONS CORPORELLES 5 530 375 253 063
- Immeubles d’exploitation
1 741 173
11 995
291 868
5 118
. Immeubles d’exploitation. Bureaux 1 373 494
6 877
. Terrain d’exploitation
. Immeubles d’exploitation.
Logements de fonction
296 986
154
75 811
- Mobilier et matériel d’exploitation 1 991 171 123 823
296 986
. Mobilier de bureau d’exploitation
423 400
21 834
48 700
396 534
315 297
26 047
11 129
330 215
66 319
. Matériel de bureau d’exploitation
890 997
59 670
73 485
877 182
732 069
41 217
15 565
757 721
119 461
. Matériel Informatique
667 206
42 020
101 327
607 899
485 116
42 022
23 212
503 926
103 973
9 568
299
1 759
8 108
9 329
55
1 558
7 826
282
1 196 649
697 848
104 098
801 946
394 703
175 783
17 433
193 216
519 651
. M atériel roulant rattaché
à l’exploitation
. Autres matériels d’exploitation
- Autres immobilisations corporelles
1 090 333 106 316
d’exploitation
- Immobilisations corporelles
hors exploitation
707 698
10 929
5 760
712 867
. Terrains hors exploitation
221 290
1 592
576
222 306
. Immeubles hors exploitation
329 490
5 184
324 306
100 323
11 954
112 277
212 029
222 306
. Mobiliers et matériel hors
exploitation
38 722
3 565
42 287
38 242
1 570
39 812
2 475
. Autres immobilisations corporelles
hors exploitation
118 196
5 772
123 968
37 218
3 909
41 127
82 841
8 101 344
3 536 062
418 130
TOTAL
7 864 615 467 914
231 185
51 510 3 902 682 4 198 661
177
comptes SOCIAUX
Détail des titres de participation et emplois assimilés au 31 décembre 2011 Dénomination ou raison sociale
de la société émettrice
A - Participations dans
les entreprises liées
ATTIJARI FINANCES CORPORATE
OMNIUM DE GESTION MAROCAIN
S.A."OGM"
SOMACOVAM
WAFA GESTION
ATTIJARI INVEST.
WAFA BOURSE
WAFA PATRIMOINE
Attijariwafa bank MIDDLE EAST
LIMITED
STE MAROCAINE DE GESTION ET TRAITEMENT INFORMATIQUE "SOMGETI"
AGENA MAGHREB
ATTIJARI CAPITAL DEVELOPEMENT
ATTIJARI PROTECTION
BCM CORPORATION
CASA MADRID DEVELOPPEMENT
DINERS CLUB DU MAROC
MEDI TRADE
AL MIFTAH
WAFA COURTAGE
WAFA COMMUNICATION
WAFA FONCIERE
WAFA INVESTISSEMENT
WAFA SYSTEMES CONSULTING
WAFA SYSTEMES DATA
WAFA SYSTEMES FINANCES
WAFA TRUST
WAFATRADE
ATTIJARIA AL AAKARIA AL MAGHRIBIA
SOCIETE IMMOBILIERE ATTIJARIA AL
YOUSSOUFIA
STE IMMOB.BOULEVARD PASTEUR
" SIBP"
SOCIETE IMMOBILIERE RANOUIL
SOCIETE IMMOBILIERE TAN
SOCIETE IMMOBILIERE DE
L'HIVERNAGE SA
SOCIETE IMMOBILIERE MAIMOUNA
STE IMMOBILIERE MARRAKECH
EXPANSION
SOCIETE IMMOBILIERE ZAKAT
AYK
CAPRI
ATTIJARI IMMOBILIER
ATTIJARI INTERNATIONAL BANK "AIB"
WAFACASH
WAFA IMMOBILIER
WAFASALAF
WAFA LLD
WAFABAIL
DAR ASSAFAA LITAMWIL
ANDALUMAGHREB
ANDALUCARTAGE
ATTIJARIWAFA FINANZARIA SPA
ATTIJARIWAFA EURO FINANCES
CAFIN
KASOVI
COMPAGNIE BANCAIRE DE
L'AFRIQUE OCCIDENTALE"CBAO"
BANQUE INTERNATIONALE POUR LE
MALI "BIM SA"
SOCIETE IVOIRIENNE DE BANQUE "SIB "
CREDIT DU SENEGAL
CREDIT DU CONGO
UNION GABONAISE DE BANQUE
"UGB GABON"
ATTIJARIBANK MAURITANIE
SOCIETE COMMERCIALE DE BANQUE
CAMEROUN
WAFACAMBIO
WAFABANK OFFSHORE DE TANGER
178
Secteur
d'activité
Part du
capital
détenue
Capital
social
(en milliers de dirhams)
Valeur
comptable
brute
Valeur
comptable
nette
11 306 494 11 134 962
BANQUE D'AFFAIRE
HOLDING
GESTION D'ACTIF
GESTION D'ACTIF
INTERMEDIATION DE
BOURSE
GESTION DE PATRIMOINE
INFORMATIQUE
VENTE MATERIEL
INFORMATIQUE
CAPITAL RISQUE
SECURITE
HOLDING
CAPITAL DEVELOPPEMENT
GESTION DE CARTES
DE PAIEMENT
TRADING
IMMOBILIER
GESTION IMMOBILIERE
HOLDING DE PROMOTION
DES INVESTISSEMENTS
CONSEIL EN SYSTEMES
INFORMATIQUE
INFORMATIQUE
INGENIERIE INFORMATIQUE
CONSEIL ET INGENIERIE
FINANCIERE
10 000 100,00%
10 000
885 000 100,00%
2 047 900
5 000 100,00%
4 900 66,00%
5 000 100,00%
30 000
236 369
5 000
20 000 100,00%
40 223
Extrait des derniers états de synthèse
de la société émettrice
Date de
clôture de
l’exercice
-
10 000 31/12/2010
Produits
inscrits au
CPC de
Résultat net l’exercice
Situation
nette
112 222 943 10 855 526
837 575
54 469
39 676
35 000
-
-
190 000
6 108
236 369 31/12/2010
5 000 31/12/2010
141 834
21 589
74 344
2 710
49 060
-
40 223 31/12/2010
-
2 047 900
44 885
-2 430
66,00%
1 700
1 700
-
-
-
1 000 100,00%
8 194
8 194
-
-
-
100
100
-
-
-
-6 672
-21
-
-
-
3 000
-
10 000
300
33,33%
11 000
74,96%
33
10 000 100,00%
4 000 83,75%
200 000 100,00%
10 000 50,00%
10 000
3 350
200 000
5 000
-
- 31/12/2010
10 000
3 350
200 000
4 764
1 675
-
1 200 20,00%
100 100,00%
1 000 100,00%
3 000 86,67%
2 000 100,00%
240
244
2 397
2 600
3 700
135
64
2 396
411
1 911
55 000 100,00%
55 046
15 010
31/12/2010
31/12/2010
-
-
-
676
64
474
1 911
-2
-4
-238
-102
10 000
-
-
-
-
99,88%
4 994
4 994 31/12/2010
5 492
-43
-
1 500 100,00%
2 000 100,00%
1 500
2 066
1 500 31/12/2010
2 066 31/12/2010
1 696
2 755
11
316
-
5 000 100,00%
5 000
526 31/12/2010
526
-217
-
Sté Immobiliere
1 000 100,00%
10 000 100,00%
9 999
- 31/12/2010
6 517
-2 311
-
303
-
-
Sté Immobiliere
50 000 100,00%
51 449
51 449
-
-
-
50,00%
25
25
-
-
-
Sté Immobiliere
Sté Immobiliere
3 350 100,00%
300 100,00%
11 863
2 841
3 901
-
-
-
-
Sté Immobiliere
15 000 100,00%
15 531
1 679
-
-
-
Sté Immobiliere
300 100,00%
5 266
4 542
-
-
-
Sté Immobiliere
300 100,00%
299
299
-
-
-
Sté Immobiliere
300 100,00%
100 100,00%
124 000 99,76%
50 000 99,99%
100,00%
35 050 99,74%
50 000 100,00%
2 685
100
187 400
71 686
92 442
323 518
164 364
255
137 000
71 686
92 442
323 518
164 364
31/12/2010
31/12/2010
31/12/2010
-1 107
13 613
77 182
-5
-19 090
4 408
31/12/2010
31/12/2010
336 791
103 486
43 748
53 438
17 000
119 692
53 000
113 179
50,91%
634 783
634 783 31/12/2010
1 463 127
299 181
129 642
100,00%
57,83%
100,00%
100,00%
100,00%
100,00%
100,00%
100,00%
50,00%
20 000
86 983
50 510
10 950
1 964 504
6 590
288 711
257 508
731 264
20 000 31/12/2010
86 983 31/12/2010
50 510
10 950
1 964 504
6 590
288 711
257 508
731 264
28 588
574 871
-
7 013
88 142
-
HOLDING
HOLDING
20 000
150 000
50 000
1 000
126 390 KEURO
600 KEURO
33 907 KEURO
1 122 000 KFCFA
50 KUSD
-
-
-
-
7 000
25 000
-
BANQUE
11 450 000 KFCFA
4,90%
35 979
35 979 31/12/2010 64 493 000
7 559 000
36 287
BANQUE
5 002 870 KFCFA
689 599
689 599 31/12/2010 18 804 000
1 230 000
-
BANQUE
BANQUE
BANQUE
10 000 000 KFCFA
5 000 000 KFCFA
5 010 610 KFCFA
648 084
292 488
608 734
648 084
292 488
608 734
-
20 000
38 840
49 594
BANQUE
7 400 000 KFCFA
848 842
848 842
-
-
54 460
BANQUE
3 398 600
113 120
113 120 31/12/2010
664 004
-2 232 612
-
BANQUE
6 000 000 KFCFA
51,00%
379 110
379 110 31/12/2010 25 398 000
3 708 000
-
100,00%
963
5 842
Sté Immobiliere
Immobilier
IMMOBILIER
BANQUE OFFSHORE
MONETIQUE
IMMOBILIER
CREDIT A LA
CONSOMMATION
LEASING
CREDIT-BAIL
HOLDING
HOLDING
5 000
31/12/2010
31/12/2010
300
51,00%
95,00%
963
5 842
-
(Suite) Détail des titres de participation et emplois assimilés au 31 décembre 2011
Dénomination ou raison sociale
de la société émettrice
Secteur
d'activité
Part du
capital
détenue
Capital
social
MAROCLEAR
HAWAZIN
INTAJ
EXP SERVICES MAROC S.A.
H PARTNERS
MOROCCAN FINANCIAL BOARD
MAROC NUMERIQUE FUND
FONCIERE EMERGENCE
ALTERMED MAGHREB EUR
INTER MUTUELLES ASSISTANCE
WAFA IMA ASSISTANCE
BANQUE D'AFFAIRE TUNISIENNE
VISA
CENTRE MONETIQUE
INTERBANCAIRE
SOCIETE INTERBANK
SMAEX
C - Emplois assimilés
C/C ASSOCIES
AUTRES EMPLOIS ASSIMILEES
Total Général
Métallurgie
3 415 000
Métallurgie
Banque
300
40 060
400 000
70 000
Prise de participations
Promotion Immobilière
Groupement professionnel
des Banques
Edition
Hôtellerie
Holding
Promotion Immobilière
Promotion Immobilière
Prestation de service
Dépositaire des Valeurs
Mobilières
Immobilier
Immobilier
Services de centralisation des risques
19 005
Valeur
Valeur
comptable comptable Date de
brute
nette
clôture de Situation nette
l’exercice
Résultat net
Produits
inscrits au
CPC de
l’exercice
468 148
433 492
2 395 914
223 042
92 809
92 809
-
-
-
18,91%
28 391
623
10 938
13 000
500
363
13 238
19 027
623
8 187 31/12/2010
13 000
500
363
10 296 31/12/2010
29 429
21 584
-2 165
-602
15
1 755
-
B - Autres titres de participation
NOUVELLES SIDERURGIES
INDUSTRIELLES
SONASID
Attijariwafa bank
SINCOMAR
AGRAM INVEST
AM INVESTISSEMENT MOROCCO
BOUZNIKA MARINA
EUROCHEQUES MAROC
FONDS D'INVESTISSEMENT IGRANE
IMMOBILIERE INTERBANCAIRE
"G.P.B.M."
IMPRESSION PRESSE EDITION (IPE)
MOUSSAFIR HOTELS
SALIMA HOLDING
S.E.D. FES
SOUK AL MOUHAJIR
STE D'AMENAGEMENT DU PARC
NOUACER"SAPINO"
TANGER FREE ZONE
TECHNOLOPARK COMPANY "MITC"
WORLD TRADE CENTER
(en milliers de dirhams)
Extrait des derniers états de synthèse
de la société émettrice
2,72%
47,50%
27,82%
3,25%
3 801
31 427
20,00%
3 801
-
-
-
193 000
150 000
10 000
6 500
33,34%
13,33%
10,00%
15,25%
400
64 343
16 600
991
400
64 343 31/12/2010
16 600 31/12/2010
991 31/12/2010
291 217
254 740
15 316
45 628
2 190
-532
13 222
-
60 429
22,69%
13 714
13 714 31/12/2010
208 658
39 487
2 042
105 000
-
25,71%
28 306
8 150
-
28 306
7 784
-
-
-
4 050
-
20 000
6,58%
1 342
191 221
30 431
-
960
576
12,50%
12,50%
704
1 041
-
-
-
1 342 31/12/2010
549
3,00%
600
-
-
-
1 050 008
168 750
-
7,14%
75 000
20 000
10 000
9 670
6 673
894
15 356
2 583
56 963 30/06/2011
20 000
10 000
9 670
6 673
894
15 356
2 583 31/12/2010
797 482
303 447
-
-10 174
60 572
-
63
Monétique
98 200
22,40%
22 000
22 000 31/12/2010
195 402
48 147
6 600
GESTION DE CARTES
BANCAIRE
11 500
16,00%
1 840
-
-
3 680
37 450
11,42%
4 278
622 990
607 155
15 835
87 418
10 060
-
Banque
600
1 840
4 278 31/12/2010
621 702
605 867
15 835
12 397 632 12 190 156
869 002
179
comptes SOCIAUX
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés au 31 décembre 2011
(en milliers de dirhams)
Établissements de crédit et assimilés au Maroc
ÉtablisseBank Al-Maghrib,
Autres établisse- ments de
Trésor Public
Banques au ments de crédit
crédi
et Service des
Maroc
et assimilés au à l’étranger
Chèques Postaux
Maroc
DETTES
COMPTES ORDINAIRES CRÉDITEURS
VALEURS DONNÉES EN PENSION
- au jour le jour
- à terme
EMPRUNTS DE TRÉSORERIE
- au jour le jour
- à terme
EMPRUNTS FINANCIERS
442
1 700 081
17 515 313
400 095
17 115 218
1 700 081
3 980 010
654 219
3 325 791
46 813
5 269 658
4 392 229
155 533
4 236 696
2 138 579
244 409
1 894 170
82
60 117
58 573
41 763
8 372
50 135
148 082
4 961 484
7 416 691
35 638 653
21 921 800
13 304
INTÉRÊTS COURUS À PAYER
TOTAL
5 797 592
19 215 394
400 095
18 815 299
10 510 818
1 054 161
9 456 657
4 597
17 566 641
5 693 837
Dépôts de la clientèle au 31 décembre 2011
Secteur
public
DÉPÔTS
COMPTES A VUE CRÉDITEURS
929 048
AUTRES COMPTES CRÉDITEURS
Entreprises
financières
3 298 849
Autre clientèle
Total
31/12/2011
75 679 073
99 840 613
91 122 687
20 567 962
20 567 962
18 819 518
4 915 467
17 284 577
15 287 907
38 112 544
39 112 532
7 679
25 385
5 335 431
929 524
6 298 019
7 189 707
768 695
2 617
771 312
803 519
43 322 346
112 467 083
165 590 450
157 047 962
1 561 320
8 239 701
Titres de créance émis au 31 décembre 2011
(en milliers de dirhams)
Caractéristiques
NATURE TITRES
180
Valeur
Date
Date
Nominale
de jouissance d’échéance
Unitaire
Dont
Taux
Mode de
remboursement
Montant non
amorti des primes
Montant Entreprises Autres
d’émission ou de
liées
apparentés remboursement
CERTICATS DE DÉPÔTS
30/05/2011
28/05/2012
965 000 3,85% IN FINE
965 000
CERTICATS DE DÉPÔTS
18/02/2011
18/02/2012
100 000 3,90% IN FINE
100 000
CERTICATS DE DÉPÔTS
31/03/2011
31/07/2012
902 800 4,02% IN FINE
902 800
CERTICATS DE DÉPÔTS
05/01/2011
04/01/2012
300 000 4,05% IN FINE
300 000
CERTICATS DE DÉPÔTS
28/02/2011
27/02/2012 1 650 000 4,05% IN FINE
1 650 000
CERTICATS DE DÉPÔTS
16/09/2011
16/09/2013
100 000 4,08% IN FINE
CERTICATS DE DÉPÔTS
31/05/2010
31/05/2012
120 000 4,10% IN FINE
120 000
CERTICATS DE DÉPÔTS
08/07/2010
08/07/2012 1 000 000 4,10% IN FINE
1 000 000
CERTICATS DE DÉPÔTS
27/08/2010
27/08/2012
600 000 4,10% IN FINE
600 000
CERTICATS DE DÉPÔTS
06/10/2010
06/10/2017
100 000 4,10% IN FINE
100 000
CERTICATS DE DÉPÔTS
11/02/2011
11/02/2013
202 100 4,10% IN FINE
202 100
CERTICATS DE DÉPÔTS
29/12/2011
27/12/2012
784 000 4,10% IN FINE
784 000
CERTICATS DE DÉPÔTS
21/10/2009
21/10/2014
200 000 4,30% IN FINE
200 000
CERTICATS DE DÉPÔTS
22/11/2011
22/11/2013
920 000 4,30% IN FINE
920 000
CERTICATS DE DÉPÔTS
09/04/2010
09/04/2013
250 000 4,31% IN FINE
250 000
CERTICATS DE DÉPÔTS
31/03/2010
31/03/2012
940 000 4,35% IN FINE
940 000
CERTICATS DE DÉPÔTS
03/05/2011
03/05/2015
627 000 4,35% IN FINE
627 000
CERTICATS DE DÉPÔTS
16/12/2010
16/12/2014
100 000 4,37% IN FINE
100 000
CERTICATS DE DÉPÔTS
13/10/2011
13/10/2016
100 000 4,56% IN FINE
TOTAL
Total
31/12/2010
624 593
INTÉRÊTS COURUS À PAYER
TOTAL
2 117 612
7 640 220
1 500 444
6 139 776
11 936 339
4 487 269
7 449 070
20 975
(en milliers de dirhams)
Secteur privé
Entreprises non
financières
19 933 643
COMPTES D'EPARGNE
DEPÔTS À TERME
Total
31/12/2010
527 492
4 515
AUTRES DETTES
Total
31/12/2011
100 000
100 000
9 960 900
Détail des autres passifs au 31 décembre 2011
(en milliers de dirhams)
Passif
INSTRUMENTS OPTIONNELS VENDUS
OPÉRATIONS DIVERS SUR TITRES (1)
CREDITEURS DIVERS
Sommes dues à l'Etat
Sommes dues aux organismes de prévoyance
Sommes diverses dues au personnel
Sommes diverses dues aux actionnaires et associés
Fournisseurs de biens et services
Divers autres créditeurs
COMPTES DE REGULARISATION
Comptes d'ajustement des opérations de hors bilan
Comptes d'écarts sur devises et titres
Résultats sur produits dérivés de couverture
Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc
Charges à payer et produits constatés d'avance
Autres comptes de régularisation
31/12/2011
31/12//2010
34 525
4 105 650
3 228 780
476 125
60 031
248 741
2 548
2 358 143
83 192
1 845 440
161 197
23 569
5 374 470
3 429 413
480 172
73 723
194 653
2 411
2 511 925
166 529
1 297 229
25 155
1 101 493
582 750
733 682
538 392
TOTAL
9 214 395
10 124 681
(1) PCEC 341, 343, 344, 3462 et 3464 si créditeur
Provisions au 31 décembre 2011
(en milliers de dirhams)
Encours 31/12/2010
PROVISIONS
PROVISIONS, DEDUITES DE L'ACTIF, SUR:
4 287 880
Créances sur les établissements de crédit et assimilés
Créances sur la clientèle
4 062 281
Titres de placement
19 468
Titres de participation et emplois assimilés
189 754
Immobilisations en crédit-bail et en location
Autres actifs
16 377
PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF
849 752
Provisions pour risques d'exécution d'engagements
122 292
par signature
Provisions pour risques de change
Provisions pour risques généraux
390 755
Provisions pour pensions de retraite et obligations
89 399
similaires
Provisions pour autres risques et charges
247 307
Provisions réglementées
TOTAL GÉNÉRAL
5 137 633
Dotations
Reprises
Autres variations
1 062 274
766 604
-112
4 583 438
1 034 701
8 663
18 910
763 337
2 079
1 189
-112
385 687
355 258
60
4 333 533
26 053
207 475
16 377
880 240
23 938
67 744
104
78 590
314 400
219 306
485 849
28 500
24 652
93 247
18 848
43 556
-44
222 555
1 447 961
1 121 863
-52
5 463 678
Subventions fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie au 31 décembre 2011 OBJET
ECONOMIQUE
MONTANT
GLOBAL
SUBVENTIONS
FONDS PUBLICS AFFECTES
FONDS SPECIAUX DE GARANTIE
TOTAL
MONTANT
A FIN 2010
(en milliers de dirhams)
UTILISATION
31/12/2011
MONTANT
A FIN 2011
NÉANT
Dettes subordonnées au 31 décembre 2011
Monnaie Montant Cours Taux
de
en
(1)
l’emprunt monnaie
de
l’emprunt
Durée
(2)
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
MAD
TOTAL
7
7
7
7
10
10
5
7
7
7
7
10
10
10
3,85%
4,19%
4,35%
4,35%
4,39%
4,55%
4,60%
4,76%
4,77%
4,78%
4,78%
5,00%
5,10%
5,60%
Encours 31/12/2011
ANS
ANS
ANS
ANS
ANS
ANS
ANS
ANS
ANS
ANS
ANS
ANS
ANS
ANS
(en milliers de dirhams)
Condition de
Montant de
dont entreprises liées
dont autres apparentés
remboursement
l’emprunt
Montant 2010 Montant 2011 Montant 2010 Montant 2011
anticipé, subordien monnaie
(en contrevaleur (en contrevaleur (en contrevaleur (en contrevaleur
nation
nationale
KDH)
KDH)
KDH)
KDH)
et convertibilité (3) (ou contrevaleur
en KDH)
2 000 000
950 000
30 600
446 200
879 600
290 000
1 000 000
50 000
1 000 000
80 300
642 900
710 000
1 000 000
1 120 400
10 200 000
(1) cours BAM au 31/12/2011 - (2) éventuellement indéterminée - (3) se référer au contrat de dettes subordonnées
181
comptes SOCIAUX
(en milliers de dirhams)
Capitaux propres au 31 décembre 2011
CAPITAUX PROPRES
Écarts de réévaluation
Réserves et primes liées au capital
Réserve légale
Autres réserves
Primes d’émission, de fusion et d’apport
Capital
Capital appelé
Capital non appelé
Certificats d’investissement
Fonds de dotations
Actionnaires. Capital non versé
Report à nouveau (+/-)
Encours 31/12/2010
Affectation du résultat
Autres variations
Encours 31/12/2011
420
420
14 896 000
192 996
9 266 440
5 436 564
1 929 960
1 929 960
1 462 000
909
558
3 006 525
-3 006 525
19 833 814
-1 543 968
16 358 000
192 996
10 728 440
5 436 564
1 929 960
1 929 960
1 462 000
31
1 497
31
21 444 555
Résultats nets en instance d’affectation (+/-)
Résultat net de l’exercice (+/-)
TOTAL
3 154 677
Engagements de financement et de garantie au 31 décembre 2011
ENGAGEMENTS
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNÉS
Engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés
Crédits documentaires import
Acceptations ou engagements de payer
Ouvertures de crédit confirmés
Engagements de substitution sur émission de titres
Engagements irrévocables de crédit-bail
Autres engagements de financement donnés
Engagements de financement en faveur de la clientèle
Crédits documentaires import
Acceptations ou engagements de payer
Ouvertures de crédit confirmés
Engagements de substitution sur émission de titres
Engagements irrévocables de crédit-bail
Autres engagements de financement donnés
Engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés
Crédits documentaires export confirmés
Acceptations ou engagements de payer
Garanties de crédits données
Autres cautions, avals et garanties donnés
Engagements en souffrance
Engagements de garantie d’ordre de la clientèle
Garanties de crédits données
Cautions et garanties en faveur de l’administration publique
Autres cautions et garanties données
Engagements en souffrance
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE REÇUS
Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés
Ouvertures de crédit confirmés
Engagements de substitution sur émission de titres
Autres engagements de financement reçus
Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés
Garanties de crédits
Autres garanties reçues
Engagements de garantie reçus de l’État et d’organismes de garantie divers
Garanties de crédits
Autres garanties reçues
182
(en milliers de dirhams)
31/12/2011
31/12/2010
48 116 830
1 183
43 870 280
533
1 183
533
12 176 841
9 142 405
2 937 120
14 380 260
12 169 979
2 210 281
97 315
7 360 666
4 932 906
1 330
7 360 666
4 931 576
28 578 140
887 908
14 881 268
12 289 118
519 847
15 157 614
266 628
24 556 581
3 772 726
14 199 783
6 071 091
512 981
15 255 228
266 628
14 831 908
15 188 837
14 831 908
59 078
59 078
15 188 837
66 391
66 391
Engagements sur titres au 31 décembre 2011 (en milliers de dirhams)
Montant
Engagements donnés
Titres achetés à réméré
NÉANT
Autres titres à livrer
Engagements reçus
Titres vendus à réméré
NÉANT
Autres titres à recevoir
Opérations de change a terme et engagements sur produits dérivés au 31 décembre 2011
(en milliers de dirhams)
Opérations de couverture
Opérations de change à terme
Devises à recevoir
Dirhams à livrer
Devises à livrer
Dirhams à recevoir Dont swaps financiers de devises
Engagements sur produits dérivés
Engagements sur marchés réglementés de taux d'intérêt
Engagements sur marchés de gré à gré de taux d'intérêt
Engagements sur marchés réglementés de cours de change
Engagements sur marchés de gré à gré de cours de change
Engagements sur marchés réglementés d'autres instruments
Engagements sur marchés de gré à gré d'autres instruments
Autres opérations
31/12/2011
31/12/2010
66 274 735
27 332 812
8 868 263
24 127 875
5 945 784
19 238 998
11 854 364
38 946 930
14 124 932
4 334 687
15 215 615
5 271 696
10 011 585
35 005
8 426 006
50 096
7 334 538
7 896
1 542 677
31/12/2011
Valeurs et sûretés reçues et données en garantie au 31 décembre 2011 Valeurs et sûretés reçues en garantie
Valeur comptable nette
Bons duTrésor et valeurs assimilées
Autres titres
Hypothèques
Autres valeurs et sûretés réelles
31/12/2010
(en milliers de dirhams)
Rubriques de l'actif
ou du hors bilan
enregistrant les créances
ou les engagements par
signature donnés
Montants des créances
et des engagements
par signature donnés
couverts
N/D
TOTAL
Valeurs et sûretés données en garantie
Bons du Trésor et valeurs assimilées
Autres titres
Valeur comptable nette
Rubriques du passif ou du
Montants des dettes ou
hors bilan enregistrant les
des engagements par
dettes ou les engagements
signature reçus couverts
par signature reçus
9 102 223
Hypothèques
Autres valeurs et sûretés réelles
TOTAL
906 614
Autres valeurs et sûretés
10 008 837
183
comptes SOCIAUX
Ventilation des emplois et des ressources suivant la durée résiduelle au 31 décembre 2011
D ≤ 1mois
(en milliers de dirhams)
1mois < D ≤ 3mois 3 mois < D ≤ 1 an 1 an < D ≤ 5 ans
D > 5 ans
TOTAL
ACTIF
Créances sur les établissements de crédit et assimilés 22 039 822
Créances sur la clientèle
48 429 590
Titres de créance
11 106 334
créances subordonnées
Crédit-bail et assimilé
TOTAL
81 575 746
2 646 661
10 498 083
272 680
3 089 323
23 141 523
903 396
1 499 858
29 275 664
33 544 057 40 869 002 156 482 255
20 710 280 4 420 132 37 412 822
13 417 424
27 134 242
55 754 195 45 289 134 223 170 741
PASSIF
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
Dettes envers la clientèle
Titres de créance émis
29 176 825
3 242 918
1 693 724
130 715 373
9 398 699
18 913 127
300 000
1 750 000
5 311 800
Emprunts subordonnés
160 192 198
TOTAL
14 391 617
25 918 651
1 475 051
35 588 518
5 791 941
164 819 140
2 499 100
100 000
9 960 900
4 000 000
6 200 000
10 200 000
12 291 041
7 775 051 220 568 558
Commentaires :
- Les créances à moins d'un mois comprennent les comptes à vue sur les établissements de crédit, les comptes chèques et les comptes
courants de la clientèle
- Les dettes à moins d'un mois comprennent les dettes à vue sur les établissements de crédit, les comptes chèques et les comptes
courants de la clientèle
Ventilation du total de l'actif, du passif et de l'hors bilan en monnaies étrangères
au 31 décembre 2011
BILAN
ACTIF
Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux
Créances sur les établissements de crédit et assimilés
Créances sur la clientèle
Titres de transaction et de placement et d'investissement
Autres actifs
Titres de participation et emplois assimilés
Créances subordonnées
Immobilisations données en crédit-bail et en location
Immobilisations incorporelles et corporelles
PASSIF
Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés
Dépôts de la clientèle
Titres de créance émis
Autres passifs
Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie
Dettes subordonnées
Capital et réserves
Provisions
Report à nouveau
Résultat net
HORS BILAN
Engagements donnés
Engagements reçus
Concentration des risques sur un même bénéficiaire au 31 décembre 2011 NOMBRE DE BÉNÉFICIAIRE
31/12/2011
31/12/2010
28 800 088
90 176
11 753 763
7 361 035
2 369 302
146 237
7 056 104
24 135 444
97 030
10 148 728
5 462 841
2 464 030
104 674
5 834 535
23 471
14 943 507
23 606
12 011 189
12 703 948
1 924 805
10 157 253
1 252 988
312 494
598 676
7 644
-5 384
7 687
-5 415
37 380 029
24 488 877
12 891 152
32 958 905
19 924 159
13 034 746
(en milliers de dirhams)
TOTAL ENGAGEMENT
11
184
(en milliers de dirhams)
38 893 559
Marge d'intérêts au 31 décembre 2011
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle
dont :Intérêts
Commissions sur engagements
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit
dont : Intérêts
Commissions sur engagements
Intérêts et produits assimilés sur titres de créance
INTÉRÊTS ET PRODUITS ASSIMILÉS
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit
Intérêts et charges assimilés sur titres de créance
INTÉRÊTS ET CHARGES ASSIMILÉS
MARGE D'INTÉRÊTS
(en milliers de dirhams)
31/12/2011
31/12/2010
8 432 809
8 216 294
216 515
1 112 246
1 091 452
20 794
397 555
9 942 610
2 488 750
711 245
420 663
3 620 657
6 321 953
7 619 171
7 419 935
199 236
1 152 758
1 128 115
24 643
421 715
9 193 644
2 428 329
739 081
205 109
3 372 519
5 821 124
Commissions sur prestations de service au 31 décembre 2011 COMMISSIONS
Commissions sur fonctionnement de comptes
Commissions sur moyens de paiement
Commissions sur opérations sur titres
Commissions sur titres en gestion et en dépôt
Commissions sur prestations de service sur crédit
Commissions sur activités de conseil et d'assistance
Commissions sur ventes de produits d'assurance
Commissions sur autres prestations de service
TOTAL
(en milliers de dirhams)
31/12/2011
229 253
417 801
48 295
61 187
103 234
94 825
177 630
1 132 225
203 585
390 290
59 357
64 582
88 859
70 757
196 299
1 073 729
Charges générales d'exploitation au 31 décembre 2011 (en milliers de dirhams)
CHARGES
Charge de personnel
Impôts et taxes
Charges externes
Autres charges générales d'exploitation
Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles
TOTAL
Résultat des opérations de marché au 31 décembre 2011 PRODUITS ET CHARGES
+ Gains sur les titres de transaction
- Pertes sur les titres de transaction
Résultat des opérations sur titres de transaction
+ Plus value de cession sur titres de placement
+ Reprise de provisions sur dépréciation des titres de placement
- Moins value de cession sur titres de placement
- Dotations aux provisions sur dépréciation des titres de placement
Résultat des opérations sur titres de placement
+ Gains sur opérations de change virement
+ Gains sur opérations de change billets
- Pertes sur opérations de change virement
- Pertes sur lopérations de change billets
Résultat des opérations de change
+ Gains sur les produits dérivés de taux d'intérêt
+ Gains sur les produits dérivés de cours de change
+ Gains sur les produits dérivés d'autres instruments
- Pertes sur les produits dérivés de taux d'intérêt
- Pertes sur les produits dérivés de cours de change
- Pertes sur les produits dérivés d'autres instruments
Résultat des opérations sur les produits dérivés
31/12/2010
31/12/2011
31/12/2010
1 540 770
101 056
1 278 854
7 098
418 130
3 345 908
1 377 972
91 593
1 220 930
9 280
414 092
3 113 867
(en milliers de dirhams)
31/12/2011
31/12/2010
807 036
112 913
694 124
39 408
2 079
29 354
8 663
3 469
324 480
100 470
0
2 444
422 505
342 887
268 229
77 524
412 851
42 611
62 744
170 434
525 305
96 135
429 170
41 003
4 055
3 063
41 995
584 036
92 525
160 384
2 608
513 569
559 924
218 276
35 998
488 972
135 081
27 946
162 199
185
comptes SOCIAUX
Produits sur titres de propriété au 31 décembre 2011
(en milliers de dirhams)
CATÉGORIE DES TITRES
31/12/2011
Titres de participation
TOTAL
31/12/2010
1 292
1 065
885 188
854 422
886 480
855 487
Titres de placement
(en milliers de dirhams)
Autres produits et charges au 31 décembre 2011
AUTRES PRODUITS ET CHARGES BANCAIRES
31/12/2011
31/12/2010
Autres produits bancaires
1 962 113
2 061 124
Autres charges bancaires
1 340 599
1 591 224
621 514
469 900
TOTAL
PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION NON BANCAIRE
31/12/2011
31/12/2010
Produits d'exploitation non bancaire
31 413
64 100
Charges d'exploitation non bancaire
1
32 781
31 412
31 319
Dotations aux provisions et pertes sur créances irrécouvrables
2 223 157
1 768 831
Reprises de provisions et récupérations sur créances amorties
1 193 840
966 429
31/12/2011
31/12/2010
297
1 265
25 031
9 338
TOTAL
PRODUITS ET CHARGES NON COURANTS
Produits non courants
Charges non courantes
Détermination du résultat courant après impôts au 31 décembre 2011
(en milliers de dirhams)
I. DÉTERMINATION DU RÉSULTAT
MONTANT
4 629 248
. Résultat courant d'après le compte de produits et charges
428 216
. Réintégrations fiscales sur opérations courantes (+)
. Déductions fiscales sur opérations courantes (-)
1 114 253
. Résultat courant théoriquement imposable (=)
3 943 211
. Impôt théorique sur résultat courant (-)
1 458 988
. Résultat courant après impôts (=)
3 170 260
II. INDICATIONS DU RÉGIME FISCAL ET DES AVANTAGÉS OCTROYÉS PAR LES CODES DES
INVESTISSEMENTS OU PAR DES DISPOSITIONS LÉGALES SPECIFIQUES
Détail de la taxe sur la valeur ajoutée au 31 décembre 2011
A. TVA collectée
115 926
Opérations
comptables
de l'exercice
2
1 148 012
1 183 266
80 672
B. TVA à récupérer
Sur charges
101 485
463 101
448 395
116 191
57 860
332 272
325 652
64 480
43 625
130 829
122 743
51 711
14 441
684 911
734 871
-35 519
NATURE
Sur immobilisations
C. TVA due ou crédit de TVA = (A-B)
186
(en milliers de dirhams)
Solde au début
de l'exercice
1
Déclarations TVA
de l'exercice
3
Solde fin
d'exercice
(1+2-3=4)
Passage du résultat net comptable au résultat net fiscal au 31 décembre 2011
(en milliers de dirhams)
INTITULÉS
Montant
I - RÉSULTAT NET COMPTABLE
. Bénéfice net
. Perte nette
II - RÉINTEGRATIONS FISCALES
1- Courantes
- Impôt sur les sociétés
- Perte relative au contrôle fiscal
- Pertes sur créances irrécouvrables non couvertes par les provisions
- Dotations aux provisions pour risques généraux
- Dotations pour pensions de retraîte et obligations similaires
- Cadeaux personnalisés
2- Non courantes
III - DÉDUCTIONS FISCALES
1- Courantes
- Abattement 100 % sur les produits de participation
- Abattement sur cession actions
- Abattement sur cession titres de participation
- Abattement sur cession des immobilisations
- Reprise de provisions pour investissement
- Reprise de provisions utilisées
- Reprise de provisions pour risques généraux
- TVA déductible / contrôle fiscal
- IGR / salaires
- IGR / RME
2- Non courantes
3 154 677
3 154 677
TOTAL
1 878 053
1 878 053
1 449 837
83 906
314 400
28 500
1 410
1 114 253
1 114 253
870 295
24 652
219 306
-
(T1) 5 032 730
IV - RÉSULTAT BRUT FISCAL
. Bénéfice brut
si T1 > T2 (A)
. Déficit brut fiscal
si T2 > T1 (B)
V - REPORTS DÉFICITAIRES IMPUTES
(C) (1)
. Exercice n-4
. Exercice n-3
. Exercice n-2
. Exercice n-1
VI - RÉSULTAT NET FISCAL
. Bénéfice net fiscal
( A - C)
. Déficit net fiscal
(B)
VII - CUMUL DES AMORTISSEMENTS FISCALEMENT DIFFÉRÉS
VIII - CUMUL DES DÉFICITS FISCAUX RESTANT A REPORTER
. Exercice n-4
. Exercice n-3
. Exercice n-2
. Exercice n-1
(1) Dans la limite du montant du bénéfice brut fiscal (A)
3 918 477
3 918 477
Montant
Report à nouveau
Résultats nets en instance d'affectation
Résultat net de l'exercice
Prélèvement sur les bénéfices
Autres prélèvements
TOTAL A
(T2) 1 114 253
3 918 477
3 918 477
Affectation des résultats intervenue au cours de l'exercice au 31 décembre 2011 A- Origine des résultats affectés
Montant
(en milliers de dirhams)
Montant
B- Affectation des résultats
909
3 006 525
3 007 434
Réserve légale
Dividendes
Autres affectations
Report à nouveau
TOTAL B
1 543 968
1 461 969
1 497
3 007 434
187
comptes SOCIAUX
Répartition du capital social au 31 décembre 2011
Nombre de titres détenus
Nom des principaux actionnaires ou associés
Adresse
Exercice
précédent
Exercice
actuel
Part du
capital
détenue %
A- ACTIONNAIRES MAROCAINS
* S.N.I
ANGLE RUES D'ALGER ET DUHAUME CASA
93 365 684
93 972 002
48,69%
* WAFACORP
42 BD ABDELKRIM AL KHATTABI CASA
1 929 960
57 602
0,03%
* AL WATANIYA
83 AVENUE DES FAR CASA
3 719 712
2 683 942
1,39%
* WAFA ASSURANCE
1 RUE ABDELMOUMEN CASA
13 421 478
13 390 604
6,94%
* GROUPE MAMDA & MCMA
16 RUE ABOU INANE RABAT
15 047 303
16 379 156
8,49%
* AXA ASSURANCES MAROC
120 AVENUE HASSAN II CASA
2 658 127
2 778 517
1,44%
* REGIME COLLECTIF D'ALLOCATION ET DE RETRAITE 140 PLACE MY EL HASSAN RABAT
7 839 293
7 839 293
4,06%
* CAISSE MAROCAINE DE RETRAITE
140 PLACE MY EL HASSAN RABAT
4 443 754
4 616 769
2,39%
* CIMR
BD ABDELMOUMEN CASA
4 697 256
4 697 256
2,43%
* CAISSE DE DÉPOT ET DE GESTION
140 PLACE MY EL HASSAN RABAT
4 694 810
4 694 810
2,43%
* OPCVM ET AUTRES DIVERS ACTIONNAIRES
**************************
32 392 369
31 170 395
16,15%
184 209 746
182 280 346
94,45%
8 786 214
10 715 614
5,55%
192 995 960
192 995 960
100,00%
TOTAL - I
B - ACTIONNAIRES ÉTRANGERS
*SANTUSA HOLDING
PASEO DE LA CASTELLANA N° 24 MADRID
(ESPAAGNE)
TOTAL - II
Réseau au 31 décembre 2011
RÉSEAU
Guichets permanents
Guichets périodiques
Distributeurs automatiques de banque et guichets automatiques de banque
Succursales et agences à l'étranger
Bureaux de représentation à l'étranger
31/12/2011
944
2
933
50
17
31/12/2010
863
2
819
41
17
Effectifs au 31 décembre 2011
EFFECTIFS
Effectifs rémunérés
Effectifs utilisés
Effectifs équivalent plein temps
Effectifs administratifs et techniques (équivalent plein temps)
Effectifs affectés à des tâches bancaires (équivalent plein temps)
Cadres (équivalent plein temps)
Employés (équivalent plein temps)
dont effectifs employés à l'étranger
188
31/12/2011
31/12/2010
6 826
6 826
6 826
6 473
6 473
6 473
3 444
3 343
39
3 181
3 292
35
Comptes de la clientèle au 31 décembre 2011
Comptes courants
Comptes chèques des marocains résidant à l'étranger
Autres comptes chèques
Comptes d'affacturage
Comptes d'épargne
Comptes à terme
Bons de caisse
Autres comptes de dépôts
31/12/2011
31/12/2010
120 716
658 415
1 255 048
95 425
485 337
974 088
601 952
18 137
3 671
440 433
504 747
16 846
4 765
139 958
3 098 372
2 221 166
Résultats des autres éléments des trois derniers exercices au 31 décembre 2011 NATURE
CAPITAUX PROPRES ET ASSIMILES
OPÉ RATIONS ET RÉSULTATS DE L'EXERCICE
Produit net bancaire
Résultats avant impôts
Impôts sur les résultats
Bénéfices distribués
RÉSULTAT PAR TITRE ( en dirhams)
DÉCEMBRE 2011
DÉCEMBRE 2010
DÉCEMBRE 2009
21 444 555
19 833 814
17 985 201
8 973 062
8 238 233
7 050 577
4 604 514
4 345 210
4 250 029
1 449 837
1 338 685
1 453 022
1 543 968
1 157 976
964 980
8,00
6,00
5,00
1 540 770
1 377 972
1 286 307
Résultat net par action ou part sociale
Bénéfice distribué par action ou part sociale
PERSONNEL
Montant des charges du personnel
Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice
(en milliers de dirhams)
Datation et évenements posterieurs au 31 décembre 2011
I. DATATION
. Date de clôture (1) 31 DÉCEMBRE 2011
. Date d'établissement des états de synthèse (2) 14 FÉVRIER 2012
(1) Justification en cas de changement de la date de clôture de l'exercice
(2) Justification en cas de dépassement du délai trois mois prévu pour l'élaboration des états de synthèse.
II. ÉVÉNEMENTS NÉS POSTÉRIEUREMENT A LA CLÔTURE DE L'EXERCICE NON RATTACHABLES À CET EXERCICE ET CONNUS
AVANT LA 1ERE COMMUNICATION EXTERNE DES ÉTATS DE SYNTHÈSE
Dates
. Favorables
. Défavorables
Indications des événements
NÉANT
NÉANT
189
Contacts
2011
Rapport de Gestion
191
Rapport de Gestion
2011
Contacts
192
193
Filiales au Maroc
Filiales à
l’international
CONTACTS
Siège social
2, boulevard Moulay Youssef, 20000 Casablanca, Maroc
Téléphone +212 5 22 22 41 69
ou +212 5 22 29 88 88
Fax +212 5 22 29 41 25
Information Financière et Relations
Investisseurs
Ibtissam ABOUHARIA
Téléphone +212 5 22 29 88 88
e-mail : [email protected]
www.attijariwafabank.com
Filiales au Maroc
Wafa Assurance
Attijari Factoring Maroc
1, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc
2, boulevard Moulay Youssef, Casablanca, Maroc
Téléphone +212 5 22 54 55 55
Téléphone +212 5 22 22 93 01
Fax +212 5 22 20 91 03
Fax +212 5 22 22 92 95
Wafasalaf
Wafa Gestion
72, angle boulevard Abdelmoumen et rue Ramallah,
Casablanca, Maroc
416, rue Mustapha El Maâni, Casablanca, Maroc
Téléphone +212 5 22 54 51 00
Fax +212 5 22 22 99 81
Téléphone +212 5 22 54 50 54
Fax +212 5 22 25 48 17
Wafacash
Attijari Finances Corp.
416, rue Mustapha El Maâni, Casablanca, Maroc
15, rue Driss Lahrizi, Casablanca, Maroc
Téléphone +212 5 22 47 64 35
Téléphone +212 5 22 27 27 55
Fax +212 5 22 47 64 32
Fax +212 5 22 27 27 29
Wafa Immobilier
112, angle boulevard Abdelmoumen et rue Rembrandt,
Casablanca, Maroc
Téléphone +212 5 29 02 45 46
Fax +212 5 22 77 60 02
Wafabail
5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc
Téléphone +212 5 22 43 60 00
Fax +212 5 22 20 26 43
Wafa LLD
5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc
Téléphone +212 5 22 43 17 70
Fax +212 5 22 20 53 03
Attijari Intermédiation
416, rue Mustapha El Maâni, Casablanca, Maroc
Téléphone +212 5 22 43 68 09
Fax +212 5 22 20 25 15/95 25
Wafa Bourse
416, rue Mustapha El Maâni, Casablanca, Maroc
Téléphone +212 5 22 54 50 50
Fax +212 5 22 47 46 91
Attijari Invest
416, rue Mustapha El Maâni, Casablanca, Maroc
Téléphone +212 5 22 20 08 78/20 86 68
Fax +212 5 22 20 86 46
Attijari International bank
Lot n° 41, Zone Franche d’Exportation,
route de Rabat - Tanger, Maroc
Téléphone +212 5 39 39 41 75/77
Fax +212 5 39 39 41 78
192
Filiales à l’international
Maghreb
Europe
Attijari bank Tunisie
Attijariwafa bank Europe
95, Avenue de la liberté - 1002 Tunis, Tunisie
Téléphone +216 71 141 400
6-8 Rue Chauchat - 75009 Paris
Téléphone +33 1 53 75 75 00
Fax +33 1 53 75 75 20
Attijari bank Mauritanie
BP.415 –llot O 91-92 Rue Mamadou Konaté
Téléphone +222 45 29 63 74
Fax +222 45 29 64 40
Bureau de représentation Tripoli
Borj Trablous, Tripoli, Libye
Téléphone + 218 21 33 62 256/258
Fax +218 21 33 62 257
Afrique de l’Ouest
CBAO
1, place de l’indépendance, BP.129 Dakar, Sénégal
Téléphone +221 33 839 96 96
Fax +221 33 823 83 90
Crédit du Sénégal
Bvd Djily Mbaye, angle rue Huart, BP. 56 Dakar, Sénégal
Téléphone +221 33 849 00 00
Fax +221 33 823 84 30
CBAO Burkina Faso
479, Avenue du Président Aboubacar Sangoulé LAMIZANA
Ouagadougou- Burkina Faso
Téléphone +226 50 33 77 77
Fax +226 50 33 20 99
Banque Internationale pour le Mali Boulevard de l’indépendance, BP15 Bamako, Mali
Téléphone +223 20 22 51 11 / 20 22 51 08
Société Ivoirienne de Banque
34, boulevard de la république, immeuble alpha 2000
01, BP.1300 Abidjan 01
Téléphone +225 20 20 00 00
Fax +225 20 20 01 19
Afrique Centrale
Crédit du Congo
Avenue Amilcar CABRAL, centre ville Brazzaville
BP 2470
Téléphone+242 22 2810715
Union Gabonaise de Banque
Rue du colonel Parant, Libreville, BP. 315
Téléphone +241 77 70 00
Fax +241 77 72 76
Société Commerciale de Banque Cameroun
530, Rue du roi George Bonanjo- BP 300 Douala
Téléphone +237 33 43 53 00
Fax : +237 33 43 53 00
Succursale de Belgique
128-130 Boulevard Maurice Lemonnier
1000 Bruxelles
Téléphone +32 2 250 02 30
Fax +32 2 502 96 61
Succursale Espagne
Calle Doctor Arce, 18 - 28002 Madrid
Téléphone +34 0 915 647 716
Fax +34 0 915 643 420
Succursale Italie
Via Poliziano, 1 - 20154 Milan
Téléphone +39 02 345 11 94
Fax +39 02 365 265 82
Succursale Allemagne
KAISERSTR. 47 - 60329 Frankfurt
Téléphone +49 0 69 23 46 54
Fax +49 0 69 25 06 77
Succursale Pays Bas
Bos en Lommerplein, 157 - 1055 AD Amsterdam
Téléphone +31 20 581 07 50
Fax +31 20 486 30 53
Bureau de représentation de Londres
95 – 95A Praed Street - London W2 1NT
Téléphone +44 207 706 8323
Fax: +44 207 706 4165
Moyen Orient
Bureau de représentation Riyadh
Ambassade du Maroc à Riyadh
PO Box 94392-11693 - Riyadh
Téléphone +966 1 480 19 15
Fax : +966 1 481 00 58
Desk commercial Jeddah
Chez Injaz Bank Al Bilad
Al Morabaa Branch Al Faissaliyah - Jeddah
Téléphone +966 53 619 769
Fax : +966 26 611 30 78
Bureau de représentation Dubai
Bureau de représentation
N/2 City Bay Business Center
Abuhail Street Deira
Dubai
Attijariwafa bank Middle East Limited
Dubai
The Gate Village 5, Level 3, Office 305, Dubai International
Financial Centre (DIFC)
PO BOX 119312 Dubai
Téléphone +971 0 4 377 0300
Fax: +971 0 4 327 3274
193