DJEZZY OBTIENT GAIN DE CAUSE
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DJEZZY OBTIENT GAIN DE CAUSE
IL TUE SA BIEN-AIMÉE D’UNE RAFALE DE KALACHNIKOV AVANT D’ÊTRE ABATTU L’amoureux fou perd les pédales Lire en page 7 l’article de Mohamed Touati Le Quotidien Mardi 4 Août 2015 n°4502 - Prix : Algérie 15 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI TAYEB LOUH, MINISTRE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX «LA RÉFORME IRA JUSQU’AU BOUT» Lire en page 3 l’article de Walid Aït Saïd Le ministre de la Justice a ouvert plusieurs pistes. Des nouvelles législations, à la modernisation du secteur, en passant par la formation et la réhabilitation des infrastructures, l’institution judiciaire est le mégachantier de ce début du XXIe siècle. OPPOSÉ À UNE SOCIÉTÉ DE GARDIENNAGE LOUISA HANOUNE SE SOLIDARISE AVEC LA MINISTRE DE L’EDUCATION DJEZZY OBTIENT GAIN DE CAUSE «Benghebrit est ciblée par une cabale honteuse» Le contrat qui lie Djezzy à cette société, stipule clairement que l’opérateur a le droit de réduire ou d’augmenter le nombre de ces agents selon les besoins. Les nouveaux salaires qui découleront de la redéfinition du 87 bis ne changeront en rien le niveau de vie des catégories des bas salaires. Lire en page 4 l’article de Mohamed Boufatah MOURAD LOUADAH RÉPOND AUX FORCES DE L’INERTIE «Les patrons sont en train de changer la donne» Pour M. Louadah, le gouvernement et le patronat n’ont jamais été aussi proches l’un de l’autre que ces dernières années. Lire en page 24 l’article de Saïd Boucetta Lire en page 24 l’article de Ali Amzal L’ALGÉRIE REJETTE LE RAPPORT DES USA SUR LA TRAITE DES PERSONNES Que veulent les Américains ? Le rapport du département d’Etat américain sur la traite des personnes, rendu public le 27 juillet dernier, est un « non-événement », a déclaré dimanche le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Chérif. Lire en page 7 l’article de Mohamed Touati L’Actualité MARDI 4 AOÛT 2015 TAYEB LOUH, MINISTRE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX «LA RÉFORME IRA JUSQU’AU BOUT» LE MINISTRE de la Justice a ouvert plusieurs pistes. Des nouvelles législations, à la modernisation du secteur, en passant par la formation et la réhabilitation des infrastructures, l’institution judiciaire est le mégachantier de ce début du XXIe siècle. I WALID AÏT SAÏD as de vacances pour Tayeb Louh ! A l o r s q u e l ’ a n n é e judiciaire a tiré sa révérence, le ministre de la Justice, garde des Sceaux a investi le terrain. Il a effectué, hier, une visite d’inspection dans les wilayas d’Alger et Tipasa pour contrôler et inaugurer d’importants projets structurants qui dépendent de son secteur. Avec son sourire et sa fermeté habituels, il a tancé les responsables de ces projets pour les retards accumulés et leur manque d’initiative. « Ce n’est pas normal que des projets lancés au début des années 2000 ne soient pas encore terminés. Je trouve aussi inadmissible qu’il faille que ça soit moi qui vienne pour vous dire d’adapter ces projets en construction aux nouvelles réformes. Vous devez veiller au grain… », n’a-t-il cessé de répéter en insistant sur le respect des délais de réception de ces projets afin qu’ils consolident le processus de réforme engagée par le président de la République, que Tayeb Louh est en train de mener avec brio. D’ailleurs, il a profité de l’occasion de cette sortie sur le terrain pour expliquer ces réformes, notamment les mesures adoptées lors du dernier Conseil des ministres. D’emblée, le garde des Sceaux rappelle que ce processus de réformes vise à « renforcer les libertés, soutenir les droits de la défense et améliorer le rendement de la justice ». Tout un projet, pour une justice plus indépendante et plus moderne… Dans ce sens, il donne l’exemple de l’ordonnance, adoptée en Conseil des ministres, modifiant et complétant l’ordonnance portant Code de procédure pénale qui introduit d’ « importantes innovations » visant à moderniser l’action publique. Cette modernisation de l’action publique se fera notamment par le concours d’assistants spécialisés au travail du parquet, pour éclairer l’enquête préliminaire. « Ces assistants spécialisés en particulier dans les questions techniques, financières ou technologiques ont leur statut particulier et sont sous la main du parquet pour les questions qui demandent une certaine expertise », souligne-t-il en précisant que c’est la première fois que ce genre de mesures est introduit dans la loi algérienne. Prochain objectif : réformer les cours criminelles Tout comme celle concernant la protection des témoins, de sorte à les mettre eux-mêmes et leurs proches, à l’abri de menaces en relation avec des informations qu’ils seraient susceptibles de fournir à la justice. « Il s’agit également, de diligenter le traitement des dossiers en matière pénale, avec notamment la mise en place de la procédure de médiation, alternative aux poursuites en matière de délits et contraventions ne portant pas atteinte à l’ordre public », poursuit-il avec une grande fierté. « Cette procédure de médiation devrait diminuer de 60 % la pression sur les salles d’audience et régler le plus rapidement possible les conflits mineurs », assure-t-il. Le ministre de la Justice met aussi en exergue l’instauration de la procédure de comparution immédiate, dans le respect des droits de la défense. « Les droits de la défense sont renforcés et les pouvoirs de la justice aussi afin que les jugements soient les plus justes possibles », atteste le ministre. « Le projet de Code de procédure prévoit aussi le renforcement des droits des justiciables, avec la visite de la personne en garde à vue par un ou plusieurs avocats, la possibilité de s’entretenir Ph : R. Boudina P qué en précisant qu’il avait insisté pour que la nouvelle Ecole supérieur de magistrature de Koléa, qui fait partie des projets qu’il a inspectés hier, soit livrée au mois de juin prochain. « Elle contribuera à la consolidation du système de réforme. Aucun retard ne sera toléré car il retardera ce système de réforme ! Et ça je ne l’accepterai jamais ! », a-t-il menacé. Car, pour le ministre de la Justice, la réforme ne peut pas être menée sans réunir les conditions nécessaires à un bon travail, qui sont les infrastructures modernes. C’est ainsi qu’il a insisté sur la livraison du tribunal de Dar El Beïda (wilaya d’Alger) lequel sera livré en mars 2016. E L’ DITORIAL «Nous sommes en train de réformer la justice en profondeur» avec eux seul pendant 30 minutes et la limitation de la détention provisoire aux affaires passibles d’une peine égale à trois ans, avec la possibilité d’y substituer la surveillance électronique », rapporte un Tayeb Louh visiblement très satisfait de ces nouvelles procédures. Il souligne qu’il est également inscrit dans le texte le traitement des délits mineurs par voie d’ordonnance pénale, applicable lorsque la peine prévue est inférieure à deux années, et la simplification de la procédure de pourvoi en cassation, le justiciable pouvant formaliser son dossier au niveau de la juridiction ayant rendu la sentence, sans se déplacer à la Cour suprême. La modernité au service des citoyens Néanmoins, le garde des Sceaux ne compte pas s’arrêter en si bon chemin de… réformes. Il veut s’attaquer à la si complexe question des cours criminelles qui font couler beaucoup d’encre. Pas rassasié d’un iota, il va lancer dès la prochaine rentrée judiciaire des ateliers de débat pour étudier les réformes qui peuvent être apportées à ces cours. Des ateliers, qui dit-il, seront ouverts à toute proposition pour adopter une loi qui s’applique à son temps et préserve le droit des victimes et des accusés. « Nous sommes en train de réformer la justice en profondeur. Rien ne nous fera éloigner de cet objectif », atteste-t-il en insistant sur le fait que ces réformes ne se limitent pas à l’introduction de nouvelles législations. En effet, Tayeb Louh est un grand adepte de la modernité, c’est lui qui a permis à la sécurité sociale de faire un bon de 40 ans avec notamment le lancement par son ex-département ministériel de la carte Chifa, et est en train de mener une vraie révolu- tion numérique dans la justice algérienne. L’obtention du certificat de nationalité est ainsi devenu très facile a obtenir, c’est presque même une formalité. Il se fait sur présentation uniquement de la carte d’identité au niveau des services de la justice du pays. Tout comme le casier judiciaire qui ne prend que 5 minutes pour être délivré à la faveur de la mise en place de la Banque nationale centrale des données du casier judiciaire. Ces deux documents peuvent même être retirés sur Internet grâce à un petit clic. «Cela grâce à la signature numérique que pour le moment seul les secteurs de la justice et de la sécurité social utilisent » regrettet-il. Le ministre a fait aussi part de son désarroi de l’absence du paiement électronique. « Nous avons aussi créé un système qui permet aux avocats de retirer les jugements des affaires où ils sont constitués, par Internet. Le système est prêt mais nous n’avons pas pu le lancer à cause du problème de paiement. On n’a pas trouvé comment faire payer les timbres fiscaux aux avocats », fait-il savoir en assurant que cette modernité vise à faciliter la vie aux citoyens et…tordre le coup à la bureaucratie. Une révolution à l’Ecole supérieure de la magistrature Nouvelles législations et modernisation du secteur ne sont cependant pas les seuls chevaux de bataille de la réforme « Louh ». de la justice, a beaucoup insisté sur la formation. Pour lui, il n’y a pas meilleur investissement que sur les ressources humaines. C’est dans ce sens qu’un projet de loi exécutive qui modifie les conditions d’accès, les programmes et le système de l’Ecole supérieure de la magistrature, va bientôt voir le jour. « Il sera mis en place à partir de l’année judiciaire 2016/2017 » , a-t-il indi- IL DÉNONCE LES MANIPULATEURS ÉRIGÉS EN DÉFENSEURS DES DROITS DE L’HOMME «Personne ne fera pression sur la justice» La justice sera ferme. Voilà ce qu’a laissé entendre, hier, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, qui a effectué une visite d’inspection dans les wilayas d’Alger et de Tipasa. Tayeb Louh a en effet dénoncé, ceux qu’il a qualifiés de pseudos défenseurs des droits de l’homme. «Ils manipulent des jeunes, les utilisent, les poussent à commettre des crimes et troubler l’ordre public. Et ensuite, ils se demandent pourquoi la justice s’est saisie de l’affaire », affirme-t-il. « Pis encore, il dénoncent, le plus souvent à partir de l’étranger, des prétendues atteintes aux droits de l’homme afin d’essayer de faire pression sur la justice », ajoute-t-il. « Je leur réponds que notre justice est libre et indépendante et que personne ni d’ici ni d’ailleurs ne pourra faire pression sur elle. Les affaires sont jugées selon les lois qui régissent la République par des juges compétents », a-t-il soutenu. « L’indépendance de la justice n’est plus un problème qui se pose, comme l’atteinte aux droits de l’homme. Où étaient ces nouveaux défenseurs des libertés pendant les années 1990 quand je défendais les Algériens et les cadres innocents victimes de vendetta… » , conclut-il en disant les laisser face à leurs âme et conscience… W. A. S. 3 Selon les prévisions, il réduira de 50% l’activité du tribunal d’El Harrach. Il a aussi insisté sur le lancement le plus vite possible du projet de tribunal de Bouzaréah. « Je veillerai à ce que tous les projets lancés soient terminés dans les temps », a-t-il encore une fois certifié en adoptant son air le plus sérieux, qui a refroidi une salle qui pourtant suffoquait sous la canicule qui frappe le pays ces derniers temps. Tayeb Louh, un homme d’Etat avec un projet clair qui est en train de rendre sa crédibilité à la justice algérienne pour qu’elle soit celle de tous les citoyens sans exclusion… W. A. S. Quand l’Afrique offre le fouet pour se faire battre I KARIM MOHSEN n est mal à l’aise, pour ne pas dire humilié, quand des étrangers persiflent, en pointant du doigt nos turpitudes. Et quand la cause de ce persiflage est la longévité excessive des dirigeants africains, les oreilles d’aucuns sifflent. En effet, quelle parade opposer à des constats qu’il serait vain et déraisonnable de démentir ? A de très rares exceptions, tous les pays africains qui avaient, dans le sillage de la démocratisation - ouvertures auxquelles les Africains ont été souvent contraints instauré la limitation des mandats à la magistrature suprême sont, peu à peu, revenus sur cette pratique de l’alternance au pouvoir, pour se remettre à leur exercice favori : la présidence « à vie ». Nombreux sont ainsi les chefs d’Etat africains à s’estimer indispensables au pays. Il leur reste seulement à assurer qu’en restant au pouvoir ils se « sacrifient » pour leur peuple et leur pays. Aussi, ils ne voient pas les torts multiformes qu’ils occasionnent à leurs pays et à leurs peuples. Pourquoi dès lors regimber et s’indigner quand des étrangers nous pointent du doigt, nous donnent des leçons de gouvernance et de démocratie ? Il est patent que cette détermination à s’éterniser au pouvoir est de fait pathologique et induit l’opinion négative qui colle au continent noir. A telle enseigne que « longévité au pouvoir » est désormais synonyme d’« africain ». Y a-t-il de quoi s’en réjouir ? En fait, les Africains ont conçu un nouveau concept politique : la « démoctature » (de démocratie et dictature) dès lors qu’ils estiment incarner en leur personne les valeurs de la « démocratie » et toutes les connotations qui la qualifient (libertés de dire, d’écrire et de pensée, droit de l’homme…). Cela n’est pas l’avis du président états-uniens, Barack Obama qui ne l’a pas envoyé dire à Addis-Abeba devant des dirigeants de l’Union africaine, qui d’emblée affirma : « Personne ne devrait être président à vie. » C’était dit ! Il avait alors beau jeu de poursuivre : « Les progrès démocratiques en Afrique sont en danger quand des dirigeants refusent de quitter le pouvoir à l’issue de leur mandat ». Certes ! M.Obama oublie seulement qu’il est en Afrique où un tel programme n’est pas d’actualité. Un dirigeant africain s’est d’ailleurs empressé de le lui rappeler de méchante façon. C’est Lambert Mendé, porte-parole du gouvernement de la RD du Congo – dont justement le président Joseph Kabila, dont le deuxième mandat s’achève l’année prochaine, cherche comment contourner cette fin de mission –qui s’est chargé de porter la bonne parole contestant au président états-unien de mettre son grain de sel à la salade africaine. Vitupérant sur le propos d’Obama, M.Mendé conclut : « Mais nous en RDC nous ne nous sentons pas concernés par cela [le nonrespect de l’échéance de deux mandats, Ndlr] bien que nous trouvions questionnable que l’on vienne nous dire comment nous devons résoudre nos problèmes institutionnels… ». Bref, en matière de « démocratie » l’Afrique n’a pas de leçons à recevoir s’étranglent ses dirigeants. Sans doute qu’elle en a à donner ? Las ! Ce qui se passe en Afrique [sauf les trois ou quatre pays africains qui tentent d’instaurer chez eux une véritable alternance au pouvoir] est plutôt pitoyable et ses dirigeants sont loin de répercuter cette image saine de l’exercice du pouvoir auquel, relève à juste titre Barack Obama, ils « s’accrochent ». Et le président américain de marquer son incompréhension en indiquant : « Je ne comprend pas pourquoi des gens veulent rester si longtemps [au pouvoir] en particulier quand ils ont beaucoup d’argent. » C’est là où le bât blesse en effet. Aussi, c’est loin d’être gratuit lorsque l’on sait que certains dirigeants africains – alors que leurs peuples souffrent de la faim et de la maladie – sont personnellement propriétaires de châteaux en France et en Europe. Le pouvoir est de fait l’opium des dirigeants africains pour lequel ils sont prêts à toutes les dérives pour y accéder ou le conserver. Une guerre civile eut lieu en 2010 en Côte d’Ivoire parce que le président sortant, Laurent Gbagbo, refusait de reconnaître sa défaite électorale. Au Burundi le même processus est enclenché depuis le mois d’avril. Et c’est encore sous ces présidences au long cours où l’on observe les dégâts causés aux droits de l’homme et à l’économie quand mal gouvernance et corruption se nourrissent les unes des autres, générant clientélisme, rente et passe-droit. Au final, ce sont là des gens qui se mettent de facto au-dessus des lois. Partout ailleurs, la loi est au-dessus de tous, y compris les présidents. Pas en Afrique où un président peut, à tout moment, changer la Constitution de son pays. C’est cela le mal endémique de l’Afrique et la solution ne peut venir que des Africains. Seuls les Africains sont à même de mettre un terme à des dérives qui les mettent au rang de faire-valoir. K. M. O L’Actualité MARDI 4 AOÛT 2015 LOUISA HANOUNE, SECRÉTAIRE GÉNÉRALE DU PT «Benghebrit est ciblée par une cabale honteuse» LES NOUVEAUX SALAIRES qui découleront de la redéfinition du 87 bis ne changeront en rien le niveau de vie des catégories des bas salaires. I MOHAMED BOUFATAH a secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, a qualifié hier lors de l’ou verture des travaux de la réunion de son bureau politique, la campagne menée par les islamistes et conservateurs contre la ministre de l’Education nationale d’«une campagne-cabale aux relents de misogynie rétrograde et honteuse». Car, poursuit-elle, «ce n’est pas la première fois que de telles campagnes et chahuts ciblent Mme Benghebrit qui a eu le mérite, à l’instar de Mme Khalida Toumi, l’ancienne ministre de la Culture, d’avoir pu apprendre l’arabe classique en un temps record d’une année». « Les instigateurs de ces campagnes doivent cesser leur surenchère et des accusations mensongères et reconnaître plutôt la volonté de la ministre qui a fait l’effort d’apprendre l’arabe classique pour bien assumer ses fonctions dues à son poste de ministre de la République », dixit Mme Hanoune. « Elle a introduit des réformes visant à trouver des solutions appropriées aux multiples problèmes que connaît le système éducatif dus au cumuls et contre-réformes pour transformer l’école en un centre de rayonnement et vecteur de savoir ouvert sur l’universalité ». « Ceux (les auteurs de ces campagnes…Ndlr) qui se taisent devant des décisions graves visant la destruction de l’économie nationale au profit d’une bourgeoisie compradore ne peuvent pas s’ériger en donneurs de leçons sur le patriotisme », a-telle souligné. « La campagne féroce est menée par des parties connues par leur exportation des faits religieux et des questions liées à la langue arabe à des fins politiques. Ceux-là se sont auto-proclamés tuteurs de ces questions », selon la première responsable du PT. Par conséquent, le PT accorde son entière soutien à la ministre et à la totalité des recommandations issues de la Conférence nationale sur l’évaluation de la mise en œuvre de la réforme de l’école. Ces recommandations sont qualifiées de « très audacieuses », notamment celle relative à l’élargissement de l’enseignement de tamazight sur 20 wilayas, la généralisation du préscolaire, le retour au temps scolaire conforme aux standards internationaux et Ph : R. Boudina L Elle se solidarise avec la ministre de l’Education l’introduction de l’enseignement de la langue maternelle. Ces recommandations, soutientelle « sont le résultat de recherches académiques, pédagogiques et scientifiques, qui procèdent du progrès de la civilisation humaine et prennent en considérations les difficultés rencontrées sur le terrain pour faciliter l’apprentissage et la maîtrise des langages fondamentaux dont l’arabe et les langues étrangères ». La secrétaire générale du PT a tenu à apporter un rectificatif concernant la cacophonie relative à « la suppression de l’article 87 bis dicté par le FMI en 1994 ». D’abord, note-t-elle « il ne s’agit pas de l’abrogation de ce fameux article du Code du travail, conformément à l’engagement du président de la République, mais d’une simple reformulation de cet article qui est venu à bout de la classe moyenne ». Le gouvernement n’a pas abrogé l’article 87 bis mais il s’est contenté de redéfinir les éléments constitutifs du Snmg ». De ce fait, les indemnités et primes supprimées n’ont pas eu d’impact conséquent sur les salaires concernés : les augmentations se situent dans une fourchette allant de 3 200 à 8 000 DA seulement. « Cela tranche avec les multiples déclarations précédentes selon lesquelles les salaires seront doublés voire triplés en faveur de cette mesure de la tripartite », a-t-elle indiqué. « Les nouveaux salaires qui découleront de cette redifinition ne changeront en rien le niveau de vie des catégories des bas salaires concernées. « Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale doit dire la vérité car ces salaires ne sont pas des salaires nets, mais des salaires bruts imposables, donc les augmentations induites par la reformulation seront grignotées ou tirées vers le bas par l’IRG auquel ils seront soumis ». Ceci vaut pour tous les corps communs de la Fonction publique et les bas salaires qui attendaient ces augmentations depuis trois ans ne pourront qu’être déçus. Pour Mme Hanoune, logiquement « l’effet rétroactif devait être calculé depuis trois ans, soit depuis la date de la prise de cette décision et non pas depuis janvier 2015 ». La secrétaire générale du PT, déplore le fait que « l’austérité s’applique uniquement sur les travailleurs ». S’agissant de la loi de finances complémentaire( LFC 2015), elle a relevé que « cette loi comporte des contradictions et d’autres privilèges accordés à l’oligarchie ». Contrairement aux affirmations officielles, la LFC 2015 comprend des mesures d’austérité : dont la réduction du budget de l’équipement, le recul des autorisations de programmes induisant l’arrêt de plusieurs grands projets, l’augmentation et la généralisation de la taxe sur l’habitation sur les 541 communes de la République, qui concernent donc directement le citoyen. En revanche, elle note que « la décision scélérate relative à la réduction de la TAP est un cadeau pour l’oligarchie ». « Le choix du gouvernement est porteur de risque d’une explosion sociale », a-t-elle soutenu. En évoquant, les recommandations-injonctions du FCE au gouvernement, elle estime que cela « s’apparente à un projet de société et un programme d’un candidat à la présidence de la République ». Sur sa lancée, Mme Hanoune dénonce « le recours à la légifération par ordonnance sur la LFC 2015 qui comporte des cadeaux à l’oligarchie ». M. B. BENGHEBRIT ASSURE UNE RENTRÉE SCOLAIRE RÉUSSIE «On n’est pas là pour l’échec !» I ILHEM TERKI ier, lors de la clôture de la conférence régionale sur l’évaluation des résultats des examens dans les wilayas du Nord et des Hauts-Plateaux, à Alger, la ministre de l’Education nationale Nouria Benghebrit est revenue sur les décisions et les recommandations proposées lors H de cette rencontre. Plusieurs points ont été relevés afin de réussir la prochaine rentrée scolaire qui est le plus grand défi du ministère. « Dans les points qui ont été avancés, ce qui était important, c’est d’amener l’équipe de gestion et l’équipe pédagogique, sous la conduite du directeur de l’éducation à identifier les projets majeurs pour leurs wilayas », a souligné la ministre de l’Education nationale en précisant que son département a donné tous les résultats sur presque une dizaine d’années aux directeurs régionaux afin « qu’ils sachent quelles sont les matières qui posent problème. On ne peut pas traiter les choses de la même manière », explique -t-elle. Parmi les principaux objectifs, figure la maîtrise de la langue. « Notre objectif est que les enfants comprennent et, pour qu’ils comprennent, l’enseignant doit s’adapter et c’est de manière progressive que les élèves arrivent à la maîtrise.» Elle a insisté sur la formation des enseignants. « Nous devrons améliorer la formation des enseignants pour qu’ils puissent répondre à la demande pédagogique et qu’ils puissent surtout s’adapter aujourd’hui au nouvel environnement où l’électronique et l’informatique jouent un rôle dominant et nos enseignants doivent aussi prendre appui ». Par ailleurs, elle a assuré une rentrée scolaire réussie. « On est là pour faire réussir les enfants et cette réussite passe par un certain nombre de mesures que nous assurerons » ! Elle a relevé dans ce sens, que le débat est ouvert et qu’avec la forte mobilisation des enseignants et des inspecteurs qui veillent à motiver l’élève et l’inciter à la réussite, l’école sera meilleure. I. T. ATTENTAT TERRORISTE D’AIN DEFLA L’ANP salue le soutien du peuple algérien «Nous rendons hommage à cette noble position populaire, et nous sommes reconnaissants à notre peuple.» e général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a exprimé la «reconnaissance» de l’ANP au peuple algérien pour son soutien, suite à l’attentat terroriste qui a ciblé des éléments de l’armée le jour de l’Aïd El-Fitr dans la wilaya d’Aïn Defla. «Il n’est ni insolite ni inhabituel que la perfidie d’une horde de terroristes criminels atteigne, un jour aussi sacré que celui de l’Aïd El-Fitr, ceux qui se sont voués coeurs et âmes à l’Algérie, au nom de leur appartenance à l’Armée nationale populaire, digne héritière de l’Armée de Libération nationale, et ont prêté serment de perpétuer la mémoire historique de leur patrie, de préserver le pont L amples sentiments et cette solidarité sans égal avec ses fils dans l’Armée nationale populaire», a-t-il souligné. Des sentiments, a poursuivi Gaïd Salah, qui «ont fait frétiller nos âmes de joie et de soulagement en tant que militaires, nous ont réchauffé les coeurs, et ont haussé notre fierté d’appartenir à ce peuple fidèle, empathique, aimable et chérissant sa patrie, lesquels ont aussi renforcé encore plus notre certitude, qu’il n’est nulle crainte, avec le vouloir d’Allah, le Tout-Puissant, pour notre pays, de ses ennemis intérieurs et extérieurs, tant que les fils dévoués de l’Algérie, là où ils se trouvent, sont conscients de leur inévitable devoir de consolider et de renforcer les liens du front intérieur, dont la fibre princi- entre leur passé et leur présent et d’œuvrer en conséquence, avec toute la foi en la noblesse des missions qui leur sont assignées, et l’assurance des défenseurs chevronnés de la patrie, ayant l’absolue conviction en le soutien d’Allah le Tout-Puissant, en tout moment et en toute circonstance, face à tous ceux qui guettent l’Algérie et leurs acolytes, de vendus, renégats et mercenaires», a indiqué le général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah dans un message parvenu hier à l’APS. «Assurément, il n’est pas insolite, non plus, ni inhabituel que le peuple algérien se soulève, avec l’ardeur d’un affectueux bienveillant, dans une hâte affirmée par l’ennemi avant l’ami, proclamant sa protestation, son refus et son mépris, exprimant tous ces 4 pale est l’amour de l’unique Algérie, unie terre et peuple». “Cette fibre qui ne cesse de gagner force et puissance, faisant de l’Algérie et seule l’Algérie, le legs des chouhada, laissé aux soins des Algériens de génération en génération”, a-t-il relevé. «Nous rendons hommage à cette noble position populaire, et nous sommes reconnaissants à notre peuple, avec toutes les expressions de fidélité et de loyauté, et nous nous engageons à donner notre meilleur, sous le commandement de Son Excellence le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, pour demeurer l’indéfectible forteresse qui préserve l’Algérie», a conclu le chef d’état-major de l’ANP. De Quoi j’me Mêle MARDI 4 AOÛT 2015 Le roi vacancier quitte la France pour le Maroc EXCÉDÉ par la réaction de la société civile française qui n’a pas apprécié ses dépassements, le roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud d’Arabie saoudite a fini par quitter Nice à destination de Tanger, au Maroc. Le coup de gueule du roi n’est pas sans conséquence pour l’économie touristique de la France. En effet, la moitié ou les deux tiers des Saoudiens résidant à Cannes vont quitter en même temps que lui les palaces de La Croisette. Cela fait des centaines de milliers d’euros qui vont quitter la France pour être dépensés au Maroc. Rappelons que cette polémique qui a fait « fuir » le roi saoudien, se rapportait à l’accès au littoral voisin de la villa royale de Golfe-Juan, dans la commune de Vallauris, qui a été interdit au public. Hamel écrit à la presse FIDÈLE À SA TRADITION de proximité avec la presse nationale, le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, a adressé un courrier de remerciements à tous les médias de la presse écrite audiovisuelle en raison de la médiatisation satisfaisante, dont a fait l’objet la célébration de la Journée de la police nationale, qui a coïncidé avec le 23 juillet dernier. Rédigée dans un arabe très recherché et imprimée sur du papier noble, la lettre du Dgsn est la preuve parlante du désir de l’institution qu’il dirige de nouer des rapports de respect mutuel avec la presse nationale. Un respect qui s’inscrit dans la sauvegarde des droits de l’homme et du caractère républicain de l’Etat algérien. Nous ne pouvons que souscrire à la tradition du Dgsn. L’Aadl compose avec les bénéficiaires Les Algériens de la Silicon Valley LES PLUS grands leaders actuels de la Silicon Valley sont des Américains d’origine algérienne. Au sein du fameux pôle américain des industries de pointe, ces Algéro-Américains ont supplanté leurs homologues indiens et chinois qui constituaient l’ex-élite de la Silicon Valley. La plupart de ces derniers ont rejoint des centres de recherche dans leurs pays respectifs, leurs gouvernements leur ayant proposé les mêmes salaires californiens. Une grande partie de ces chercheurs sont partis et les Algériens les ont remplacés. Ce n’est pas très compliqué, mais les nôtres n’ont tout de même pas démérité. A vrai dire... d I ABDELHAKIM MEZIANI on téléphone se mit à vibrer aux environs de quatre heures du matin comme pour rappeler à mon bon souvenir la prière d’El Fedjr, particulièrement difficile à honorer par l’insomniaque que je suis. Je l’avoue. Sinon qui pouvait m’appeler à cette heure indue ? Vous comprendriez aisément, qu’en pareil cas, toutes les supputations traversent à vive allure votre esprit, à commencer par une très mauvaise nouvelle... « Que t’arrive-t-il Abdelhakim ? Qu’as-tu fait malheureux ? Pourquoi m’avoir torturé toute une nuit ? » Telles sont les premières paroles à peine intelligibles que j’aie pu recevoir, arraché brutalement que je fus à un sommeil du reste difficilement négocié. « Pourquoi Isabelle Eberhardt maintenant, en ce moment précis où des musulmans s’aplatissent pour arracher la bénédiction des forces contraires alors qu’à peine convertie à l’Islam, elle avait tourné le dos à l’Occident pour fusionner avec un peuple dominé et meurtri ? » Comme je ne le suivais pas, groggy que j’étais, il m’apprit qu’il venait de voir, en fin de soirée, M C’EST une première en matière de distribution de logements, l’annonce a été faite dernièrement par le secteur de l’habitat. Désormais les bénéficiaires de logements Aadl, auront la possibilité, lors de leurs préaffectations de choisir leurs sites, leurs blocs et même leurs étages. Chose qui était pratiquement inexistante auparavant. Pour les opérations de distributions précédentes, ce choix était assuré par un logiciel qui déterminait ces affectations, sur trois choix exprimés par les bénéficiaires, ne leur laissant aucune possibilité d’apporter leurs préférences ou leurs priorités. Le dinar tunisien flambe LE DINAR tunisien flambe sur le marché parallèle de la devise de Tébessa, Annaba et Taref en raison du rush des touristes algériens en Tunisie. Les cambistes de ces villes se régalent de voir la demande sur la monnaie tunisienne exploser. Mais les touristes algériens issus des classes moyennes ne partagent certainement pas cette joie. Et pour cause, le séjour en Tunisie coûtera forcément plus cher. La passion selon Isabelle Eberhardt «J’ai ressenti à Sidi-Abderrahmane, à l’ombre antique de cette mosquée sainte de l’Islam, des émotions ineffables au son de la voix haute et forte de l’imam psalmodiant ces vieilles paroles de la foi musulmane en cette belle langue arabe...» Isabelle EBERHARDT (1 partie) ère la réalité algérienne. Ses écrits, irrigués par la dure réalité imposée par la caste coloniale à tout un peuple dont elle épousa très vite souffrances, luttes et aspirations, interviennent en complète rupture avec l’orientalisme de l’époque. Ce fut pour moi l’occasion rêvée, fidèle en cela à Jallal Ud Dîne Rumî, de parler de l’illumination soudaine qui lui permit de rejoindre la confrérie des Kadriyas dont l’univers mystique laissait voir que la foi islamique permettait au désir de subsister dans l’infini, comme l’Amour. Ma référence au soufisme est loin d’être fortuite. Si les compagnons de hasard d’Isabelle Eberhardt devinèrent que sous la capuche blanche du grand burnous se dissimulait une jeune femme, il est certain qu’ils ne le laissèrent point voir. C’est sa volonté de cheminer dans la voie de l’Islam soufi qui avait retenu en premier lieu leur attention, bien plus que son travestissement ou ses assuétudes, soulignera un des invités de l’émission. Nous sommes bien loin des sentences rédhibitoires du critique littéraire Roger Caillois soutenant que « le goût du déguisement, c’est le besoin d’échapper à soi-même et de devenir un autre, de se faire passer pour un autre, de se croire un autre... tout en n’y croyant d’ailleurs l’émission consacrée à cette merveilleuse créature sur la chaîne D’zaïr TV. Une rediffusion d’Escales méditerranéennes en quelque sorte dont je n’étais même pas au courant. Ma mère, une fan inconditionnelle de mon émission, risque de me le faire payer cher. Surtout qu’elle avait grandement apprécié le numéro consacré, par le producteur et animateur que je suis, à la magnifique chevauchée, de Genève à Alger et de la ville de sidi Abderrahmane à El Oued, de cette femme qui n’avait pas manqué, en son temps, de défrayer la chronique. Un vibrant hommage à une grande dame d’origine européenne dont la passion pour l’Islam et le peuple algérien était des plus insondables. Ce témoignage de considération à Isabelle Eberhardt devenait inéluctable dès lors que deux femmes, Mmes Muriel Berset-Kohen, ambassadrice de Suisse en Algérie et Zaphira Yacef, présidente de la fondation du même nom, en avaient décidé ainsi. Et la lumière fut grâce à un ensemble de détails sur la vie, mais aussi sur l’œuvre de cette femme d’exception qui a toujours préféré l’authenticité au faste, l’amour de Dieu à celui des choses. La fascination qu’exerceront sur elle l’Islam et l’Algérie allait lui permettre de devenir très vite un témoin imparable de 5 pas.» Au moment où je fixais le regard de SE l’ambassadrice de Suisse pour l’inviter à prendre la parole, une voix s’éleva dans la salle Jénina de l’hôtel El Djazaïr comme pour me signifier : « Rappelle-toi Abdelhakim. Tous les matins, à l’heure où le soleil se levait, je venais m’asseoir sous le porche de la zaouïa SidiAbderrahmane, à Alger, au cœur de ta merveilleuse Casbah. J’ai ressenti là, à l’ombre antique de cette mosquée sainte de l’Islam, des émotions ineffables au son de la voix haute et forte de l’imam psalmodiant ces vieilles paroles de la foi musulmane en cette belle langue arabe, sonore et virile, musicale et puissante comme le vent du désert où elle est née...» Pris au dépourvu, je l’avoue franchement, et rattrapé par l’histoire que je suis…Je ne m’attendais nullement à cette soudaine intrusion, à ce qu’elle étale au grand jour notre somptueuse relation immortalisée par un amour fusionnel que seuls les adeptes de l’illumination soudaine sont en mesure de comprendre…Fidèles en cela à Jallal Ud Dîne Rumî déclamant : « La femme est ce sentier lumineux qui guide nos pas vers le Paradis… » (A Suivre) A. M. [email protected] L’Actualité Le torchon brûle entre Habib Yousfi et Bouchouareb I ALI AMZAL éagissant aux propos du ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, lors de la réunion de préparation de la tripartite, tenue la semaine dernière, où il avait déclaré que « par décence , je ne citerai pas les noms et les montants de la surfacturation en masse et les dossiers sont au niveau du gouvernement » M. Yousfi, président de la Cgea (Confédération générale des entreprises algériennes), estime qu’au-delà du courage du ministre à dénoncer une mafia qui « gangrène » le secteur de l’industrie automobile, il est incompréhensible d’observer une certaine retenue et décence à travers laquelle leur désignation fut évitée. Dans le document qui nous est parvenu, M.Yousfi le dit clairement , que non seulement ces opérateurs économiques, regroupés pour la plupart dans une organisation patronale, ont largement trempé dans cette manne de transferts illicites de devises, mais en plus, actuellement, ils se hissent au rang de conseillers et poussent l’outrecuidance de présenter un rapport pour une sortie de crise financière au Premier ministre. Le président de la Cgea a rappelé que dans un passé récent, ces mêmes concessionnaires ont été sollicités par les pouvoirs publics pour l’investissement dans la production des pièces détachées, où mis à part le groupe Ival, aucune réaction de ces concessionnaires n’avait été enregistrée. M.Yousfi s’indigne du comportement de ces opérateurs et du paradoxe qu’ils véhiculent, en proposant des solutions de sortie de crise qui ne revêt aucun aspect de crédibilité, du fait qu’ils baignaient les premiers dans la fuite des devises, au point de mettre le gouvernement dans l’obligation d’instaurer une politique de rationalisation des dépenses. Par ailleurs, le président de la Cgea, explique que cette réaction représente un devoir et prise de conscience d’un citoyen avant tout. Il s’agit pour Habib Yousfi de préservation des intérêts de la nation et des valeurs qui lient les Algériens. A cet effet, cette contribution militante du président de la Cgea entre dans une optique de prise de conscience et d’impact sur l’opinion publique qui doit se réveiller et prendre connaissance des agissement dangereux de certains opérateurs économiques. A. A. R RECENSEMENT DES JOURNALISTES PROFESSIONNELS Grine prolonge l’opération LE PRÉSIDENT de la Commission provisoire fait savoir que jusqu’à ce jour, 2 769 cartes provisoires ont été remises aux journalistes professionnels. I NADIA BENAKLI ’identification de la famille de la presse se poursuit. En raison du nombre important des journalistes, de la corporation la Commission nationale provisoire, chargée de cette mission, aura encore deux mois pour finir son travail. Afin de n’exclure aucun, Hamid Grine a décidé, hier, d’accorder plus de temps à la commission. Le ministre de la Communication a indiqué avoir pris la décision de proroger la mission de cette commission jusqu’à fin septembre, lors d’une séance de travail avec les membres de la commission, consacrée à l’évaluation de son travail, une année après son installation. « Il s’agit de donner à tous les journalistes retardataires la chance d’acquérir la carte professionnelle», a-t-il expliqué. Le patron de la Communication a invité les responsables des médias à «sensibiliser davantage» leurs journalistes pour acquérir la carte professionnelle. Lors de cette réunion, le président de la commission, Saâdi Chibah a présenté le bilan d’un an de travail. Il a fait savoir que jusqu’à ce jour, 2 769 cartes provisoires ont été remises aux journalistes professionnels. Sur 2 890 dossiers qui ont été déposés, seulement 22 ont été ajournés pour diverses raisons. Le même responsable a précisé que pour la plupart des dossiers ajournés, la commission attend de définir le statut des «journalistes» concernés, qui exercent comme tels dans les chaînes de Radios nationales ou locales, mais qui ont le statut d’animateurs ou encore de réalisateurs. M. Chibah a relevé qu’environ 60% des journalistes de l’APS, de la radio et de la télévision publiques sont, à ce jour, détenteurs de la carte provisoire du journaliste professionnel. L Ph : R. Boudina LE PRÉSIDENT DE LA CGEA, RÉAGIT AUX PROPOS DU MINISTRE DE L’INDUSTRIE MARDI 4 AOÛT 2015 « Il s’agit de donner à tous les journalistes retardataires la chance d’acquérir la carte professionnelle» Il a déploré, par contre, qu’hormis quelques quotidiens privés à grand tirage, «la majorité des titres privés n’ont déposé qu’entre un et trois dossiers (pour la carte professionnelle) par publication». Une situation considérée d’anormale par M.Grine. Le ministre a déploré le fait qu’ «un responsable d’un journal qui bénéficie du soutien de l’Etat, déclare employer une cinquantaine de journalistes, alors que les statistiques démontrent que cela est complètement faux». M.Grine a instruit, à ce propos, le secrétaire général du ministère, Abdelkader El-Eulmi, pour examiner cette question avec les directeurs des journaux concernés, sur la base des statistiques détenues par la commission. Le paysage médiatique compte environ 400 publications réparties entre quotidiens, hebdomadaires et magazines, outre les cinq chaînes de télévision privées, l’Entreprise nationale de télévision qui compte cinq chaînes et 55 radios, nationale et locales. Le président de la commission a indiqué, par ailleurs, que cette dernière a travaillé dans d’ «excellentes conditions» et en «toute harmonie». Il a également fait savoir, que ces derniers jours et depuis l’annonce du Prix du président de la République du journaliste professionnel, 22 nouveaux dossiers ont été déposés auprès de la commission vu que le concours exige du candidat d’être détenteur de la carte du journaliste professionnel. Par ailleurs, le ministre de la Communication, a estimé que le bilan de la commission était «positif » et qu’il lui restait seulement à examiner les cas «en suspens». Installée le 21 juillet 2014, la commission avait entamé son travail le 22 juillet de la même année. Le décret exécutif limite sa mission pour une durée d’une année. Quant à la commission permanente chargée de la carte du journaliste professionnel, dont les membres sont élus, le ministre a précisé que la date des élections n’a pas encore été fixée et que son département se préparait pour des élections «transparentes». N. B. LE MINISTRE DE L’AGRICULTURE, HIER A BOUIRA Un plan pour booster la filière pomme de terre AU COURS de son long périple, le ministre insistera sur la nécessité cruciale de mettre de l’ordre dans le secteur de l’agriculture. I ABDENOUR MERZOUK ’est un ministre de l’Agriculture décidé à «secouer le cocotier» qui s’est déplacé hier à Bouira. Cette visite vient à point nommé puisqu’elle succède à la réunion du 1er août présidée par M. Feroukhi avec les membres du conseil interprofessionnel de la filière pomme de terre. Bouira reste une wilaya bien positionnée dans l’ordre des producteurs de ce légume à très forte consommation au plan national. En effet, Bouira occupe la troisième place. Le ministre accompagné par une forte délégation des cadres du secteur passera en revue plusieurs structures relevant de son département dans les communes de Bouira, El Asnam, Bechloul ainsi que la forêt récréative d’Erich comme dernier point au riche programme d’inspection et de visite. Au cours de son long périple, le ministre insistera sur la nécessité cruciale de mettre de l’ordre dans le secteur : «L’agriculture reste l’unique alternative au développement durable du pays. La dépendance alimentaire ne peut se réaliser qu’avec un secteur agricole professionnel, une prise en charge effective des difficultés du producteur, la mise en place de circuits de commercialisation bien huilés… » Précisons que dans le programme de visite retenu, deux points concernent les champs de production de la pomme de terre. Le ministre et ses collaborateurs rappelleront la décision prise le 1er août de créer une cellule de travail composée du Cnifpdt, Onilev, organismes stockeurs publics et privés, des mandataires et des repré- C sentants des ministères chargés de l’agriculture, du développement rural et de la pêche, et du commerce. Elle aura pour mission de déterminer : le calendrier indicatif de déstockage, les quantités à déstocker, la cadence de déstockage et sa répartition optimale dans l’espace et le temps, qui s’échelonnera d’une manière adaptée du 15 septembre au 15 novembre 2015. S’inscrivant toujours dans la perspective et la mise en place de dispositifs futurs, le ministre précisera que des mesures concernant la semence sont aussi à l’ordre du jour. Les décisions prises portent sur le court et le moyen terme. Ainsi et en matière de semence, la réunion a retenu ce qui suit. Vu l’importance du segment «semences» dans le développement et la régulation de la filière pomme de terre, les membres présents ont retenu la date du 25 août 2015 pour organiser une première rencontre des professionnels et organismes de la semence, afin d’approfondir le travail de réflexion entamé par le Cnifpdt. A court terme, il s’agit de consolider le bilan du programme de production de semences en cours, par un groupe de travail composé par les représentants du Cnifpdt, Cncc, Onilev, Itcmi et le Gspg, de préparer le programme d’approvisionnement de la campagne «saison 2015/2016». A moyen terme, il s’agit : d’élaborer et mettre en œuvre un dispositif adapté pour l’intégration à terme de la production nationale de semences. Lors de son passage le ministre qui était toute ouïe a longuement discuté avec les producteurs qui à chaque fois reposent le problème des circuits de commercialisation. Le premier responsable s’est dit concerné par le pro- 6 blème. La situation mérite une attention particulière. La baisse des revenus des producteurs et la chute actuelle des prix à la production, générée par un excédent de la production de la tranche de culture de saison. Cette dernière a enregistré un décalage des périodes de plantation en raison des conditions climatiques ayant pour conséquences, le report des dates de récolte au mois de juillet – août 2015. Afin de sauvegarder les revenus des agriculteurs et constituer un stock de régulation de la filière pomme de terre, une première mesure a été arrêtée pour poursuivre l’opération de stockage et atteindre le niveau initial. Compte tenu que l’opérateur stockeur public a atteint son seuil prudentiel de crédit, limité par la Banque d’Algérie, l’opération de stockage sera élargie aux opérateurs privés disposant de capacité de stockage sous froid. Ces derniers bénéficieront des frais de stockage, par le biais de convention avec l’Onilev. Le ministre a aussi demandé à ses subalternes d’activer le dossier des marchés de gros et demi-gros. Celui d’Ain Bessem à titre indicatif sommeille dans les tiroirs suite à une insuffisance de l’enveloppe prévue pour sa réalisation. Avant de reprendre la route pour Alger, le ministre a instruit les services de son département à aller sur le terrain, anticiper et être à l’écoute des professionnels. « La situation de crise d’après-pétrole, qui pointe à l’horizon nous oblige tous à prendre les devants. Il s’agit de l’avenir du pays, conseillera le nouveau ministre du département de la « survie » comme le nomme un citoyen. A. M. L’Actualité MARDI 4 AOÛT 2015 L’ALGÉRIE REJETTE LE RAPPORT DES USA SUR LA TRAITE DES PERSONNES Que veulent les Américains ? LE RAPPORT du département d’Etat américain sur la traite des personnes, rendu public le 27 juillet dernier, est un « non-événement », a déclaré dimanche le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Chérif. I MOHAMED TOUATI es Américains ont-ils une dent contre l’Algérie ? Possible. C’est en tout cas à y perdre son latin tant l’Oncle Sam souffle le chaud et le froid sur les relations qu’il entretient avec notre pays. Tantôt il les porte au pinacle surtout lorsqu’il s’agit de la lutte antiterroriste. Comme ce fut le cas le mois dernier. « L’Algérie demeure un partenaire clé dans les efforts mondiaux de lutte contre le terrorisme », avait souligné le département d’Etat américain dans son Rapport mondial 2014 de lutte contre le terrorisme. Ce document répercuté par une dépêche de l’APS datée du 22 juin 2015 notait que les autorités algériennes « ont poursuivi leur campagne agressive pour éliminer toute menace terroriste, renforçant leurs capacités et moyens d’intervention, notamment dans les régions montagneuses et aux frontières où l’organisation Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi) continue à menacer la sécurité dans la région ». Tantôt, ils les vouent aux gémonies lorsqu’il est question des droits de l’homme. Dans leur rapport intitulé «Trafficking in Persons Report 2015», les Etats-Unis ont accusé le 27 juillet l’Algérie au même titre que la Thaïlande, la Russie, l’Iran , le Yémen ou encore la Libye de ne pas lutter suffisamment contre la traite des êtres humains. Classé dans la catégorie 3, notre pays est accusé par le département américain de ne pas respecter les normes internationales et de ne pas faire d’ « efforts importants » en la matière. Un classement injustifié qui ne repose sur aucun critère fiable. A titre d’exemple, le Maroc qui a été épinglé sur ce sujet par les services de John Kerry ne figure pas dans les abîmes de ce classement. Dans un rapport qui date du mois de juin 2014 le département d’Etat américain avait évoqué des réseaux dont sont victimes les fem- L GRINE ET OULD ALI LUI RENDENT HOMMAGE Malik Aït Aoudia enterré à El Alia Le grand reporter et réalisateur Malik Aït Aoudia a été accompagné, hier, à sa dernière demeure au cimetière El Alia en présence d’une foule très nombreuse. I SALIM AGGAR La dépouille qui est arrivée à 14h au cimentière était portée par un détachement de la Protection civile et recouvert de l’emblème national. Un enterrement officiel auquel ont tenu à participer, pour lui ren dre hommage, les chefs des trois départe ments du gouvernement : le ministre de la Communication Hamid Grine, le ministre de la Jeunesse et des Sports M.Hadi Ould Ali et le représentant du ministre de la Culture, le secrétaire général M. Oulebsir (M.Mihoubi en déplacement à l’étranger, n’a pas assisté à l’enterrement mais a tenu à manifester ses condoléances par un message très fort). Plusieurs journalistes qui ont connu le grand reporter ont tenu également à assis ter à l’enterrement, c’est le cas notamment du journaliste Youcef Bettache à qui Malik Aït Aoudia avait consacré toute une émission sur la chaîne Ennahar TV avec l’an cien archevêque d’Algérie Mgr Tessier, pour évoquer le martyre des sept moines de Tib h irin e. D’ au tres resp o n sab les actu els étaient présents à cet émouvant enterrement comme c’est le cas du président de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel M.Chorfi et des hauts cadres de l’Etat. On a également reconnu dans la foule M.Boudalia, qui a énormément travaillé avec Malik Aït Aoudia quand ce dernier était directeur de la communication de la Dgsn dans la fabrication de ses reportages sur la sécurité en Algérie. Le réalisateur était très apprécié des différents corps de sécurité algériens en raison de son profes sionnalisme dans l’amélioration de l’image de l’Algérie dans les médias français, notamment. Plusieurs de ses amis français étaient présents au cimentière pour lui jeter un dernier regard. A la fin de la céré monie, les éléments de la Protection civile ont remis l’emblème national au père Ami Lounas qui était très digne dans la douleur. Ce n’est pas le cas de son fils Samir (avec qui Malik était très proche) qui ne pouvait pas retenir ses larmes durant toute la céré monie. Même réaction de son cousin l’ancien ministre du Commerce, M.Amara Benyounès qui est resté digne et a refusé de faire de déclaration aux nombreuses télévisions qui étaient présentes lors de la céré monie. Né à Illilten, en Haute-Kabylie situé dans la daïra d’Iferhounène, près de Aïn El Hammam, Malik Aït Aoudia a préféré être enterré à El Alia, symbole des Martyrs de la révolution et du combat contre le terrorisme. Le reporter et j ourn aliste qui a consacré toute sa jeunesse pour la résis tance par l’image, a livré son dernier combat. Chasseur d’images averti et reporter très professionnel, il a réussi à imposer un style et une méthode pour les reportages consacrés à l’Algérie avec une thèse objec tive qui n’a jamais été égalée. S. A. Le département d’Etat américain mes et les enfants marocains dans leur pays, mais aussi au Moyen-Orient, principalement les pays du Golfe et en Europe. «Des hommes, des femmes et des enfants marocains sont exploités dans le travail forcé et le trafic sexuel en Europe et au Moyen-Orient», indiquaient les rédacteurs du rapport US qui ont noté que le Maroc reste «un pays pourvoyeur, mais aussi une destination et un transit pour les hommes, les femmes et les enfants qui sont victimes du travail forcé et du trafic sexuel». «Quelque 20 000 Marocaines, dont une majorité de jeunes filles mineures travaillent dans le marché de la prostitution dans des pays arabes,» indiquait de son côté, en 2013, un rapport de la Ligue marocaine pour la citoyenneté et les droits de l’homme (Lmcddh). «Le pays est devenu une plaque tournante des réseaux de prostitution... 70% des Marocaines ayant émigré dans les pays du Golfe se livreraient à la prostitution» soulignait le même document publié par certains sites marocains. Pourquoi tous ces pays qui se sont fait une réputation attestée dans ce type d’ « activité » ont-ils été épargnés par ceux-là même qui les ont pointés du doigt ? L’Algérie qui ne s’est pas posé la question, a rejeté le rapport américain. La publication de ce rapport est un « non-événement » et « les allégations qui y sont énoncées de manière mécanique et répétitive, ignorent les valeurs du peuple algérien, ainsi que les engagements assumés de bonne foi par toutes les autorités nationales compétentes », a déclaré dimanche le porte-parole du ministère des Affaires étrangères (MAE), Abdelaziz Benali Chérif. « En conséquence, il s’agit là d’un exercice routinier qui ne saurait porter préjudice ni à l’image de l’Algérie sur la scène internationale ni à la qualité du dialogue entre l’Algérie et les Etats-Unis », a-t-il conclu, tout en soulignant que les autorités algériennes « ont exprimé à la partie américaine leur position par les voix diplomatiques M. T. appropriées ». IL TUE SA BIEN-AIMÉE D’UNE RAFALE DE KALACHNIKOV AVANT D’ÊTRE ABATTU L’amoureux fou perd les pédales IL N’A PAS SUPPORTÉ que sa dulcinée s’unisse à un autre homme que lui, il s’est rué chez elle et a ouvert le feu à bout portant. ls se sont aimés. La vie a voulu les séparer. La mort les a réunis. La scène est dramatique. Elle s’est jouée l’arme à la main d’un militaire jeune et beau. L’excès de sa passion pour l’élue de son cœur, l’a trahi au point d’y laisser la vie. Dans cette cavale chevaleresque ce jeune officier sans doute promis à un bel avenir a connu une fin tragique. Avant que son corps déjà meurtri par la perte de sa belle ne soit à son tour criblé de balles par des gendarmes qui l’ont pris en chasse et auxquels il a refusé d’obtempérer. Comme il a refusé d’écouter la voix de la raison. C’est finalement cet amour fou qu’il éprouvait pour celle qu’il voyait déjà partager sa vie pour toujours qui provoquera son escapade meurtrière comme pour rejoindre sa dulcinée pour l’éternité. Une histoire d’amour qui finit mal. Son épilogue s’est joué dans la nuit du dimanche à lundi dernier, aux alentours de 1 heure du matin, une salve de coups de feu à l’arme automatique brise le silence. Les détonations résonnaient depuis la sortie sud-est du cheflieu de wilaya. L’échange durera quelques minutes. Que s’est-il passé exactement ? Plusieurs versions alimentent les discussions. Acte terroriste pour certains. Oeuvre des contrebandiers pour d’autres. Affaire personnelle pour quelques-uns. Le silence observé par les sources I officielles laisse le champ libre aux spéculations. Les commentaires vont du plus sérieux au plus farfelu comme cette version où le tireur aurait voulu assassiner un concurrent amoureux. La version officielle sera finalement connue après la publication d’un communiqué du MDN. « Un individu recherché, armé d’un pistolet-mitrailleur de type Kalachnikov, a fait incursion, hier 02 août 2015 à 19:00 au domicile d’une famille sise aux Issers, wilaya de Boumerdès, puis il a ouvert le feu en causant la mort d’une femme et la blessure de deux autres », souli- gne le document du ministère de la Défense nationale. Le voile autour de cette affaire se lève au fur et à mesure des interrogations qu’elle soulève sur l’identité de l’acteur principal de ce mauvais « polar ». Selon des informations recoupées c’est un lieutenant de gendarmerie, membre du groupe d’intervention GIR des Eucalyptus (Alger) qui est à l’origine de cette folie meurtrière. L’officier de gendarmerie n’ayant pas supporté que sa dulcinée, une jeune journaliste, puisse convoler en justes noces avec un autre homme que lui, s’est rué chez elle armé d’une Kalachnikov et a ouvert le feu à bout portant. Son forfait accompli, l’amoureux transi originaire de Annaba devait entamer une cavale qui devait le conduire vers l’est du pays. C’était sans compter sur ce coup du sort. Il fut à son tour abattu sans doute avec le même type d’arme avec laquelle il a ôté la vie de celle qu’il a éperdument aimée et qui s’apprêtait à le quitter définitivement. L’a t-elle décidé contrainte et forcée ou délibérément ? On ne le saura peut-être jamais. Ce qui est certain, c’est qu’elle ne s’est pas imaginée une fin aussi tragique. Son amoureux en a décidé autreM. T. ment. VÉHICULES BLOQUÉS AUX PORTS C’est la fin du calvaire et après ? Le «calvaire» des concessionnaires automobiles et leurs clients tire officiellement à sa fin. En effet, après plusieurs décrets et circulaires, le fameux document que tout le monde attendait a enfin été signé et diffusé par le ministère de l’Industrie et des Mines. Il s’agit d’une circulaire qui fixe, une bonne fois pour toutes, la liste des documents nécessaires à la mise en conformité des véhicules «en vue de la domiciliation bancaire.» Cette circulaire, signée le 30 juillet dernier, aura donc le mérite de clarifier la situation et libérer définitivement les milliers de véhicules en instance dans les sites portuaires nationaux. Le courrier du ministère de l’Industrie et des Mines a été renforcé par une lettre adressée par le président de l’Association des banques et établissements financiers (Abef), aux banques sous forme d’instructions, pour apporter la coordination nécessaire entre les services. La domiciliation des opérations n’est de ce 7 fait, plus un problème pour l’ensemble des concessionnaires contraints d’attendre plusieurs semaines le dénouement de la situation. C’est chose faite donc et le bisness des véhicules peut désormais reprendre, à la différence, cette fois, que le fameux cahier des charges, imposera certains équipements susceptibles de faire provoquer une hausse des prix des véhicules importés. Ce sera tout bénéfice pour la Symbol algérienne qui bénéficiera du double effet du crédit à la consommation et du système des licences qui entrera en vigueur au début de l’année prochaine. Entre temps, les concessionnaire disposent de quelques mois pour faire de bonnes affaires. Aussi, les observateurs s’attendent à une hausse conséquente des importations, histoire de compenser le gel de ces derniers mois et préparer une nouvelle année où la licence d’importation posera quelques problème à certains opérateurs. L’Actualité INCIDENTS DE BÉNI K’SILA «Le videur n’était pas un employé de l’hôtel Cap Sigli» I AREZKI SLIMANI Le videur à l’origine des événements qui ont secoué la station bal néaire de Béni K’sila n’était pas un employé de l’établissement hôtelier le « Cap Sigli », c’est une précision que le propriétaire de l’établissement a tenu à apporter dans une déclaration qu’il nous a fait parvenir hier, précisant que « le videur a été licencié avant le mois de Ramadhan ». « Le videur en question, est un ancien employé de l’établissement, qui a quitté son poste avant le Ramadhan, et qui est locataire d’une villa depuis plus de deux mois au niveau du village d’Aït Mendil » et que le jour de l’accident, « il était seul sur la plage de ce village, où il a stationné son véhicule au niveau du parking, refusant de payer son stationnement aux gardiens », a-t-il ajouté comme pour préciser les causes des incidents, que le propriétaire de l’établissement relatera dans le détail corroborant globalement avec les éléments d’information que nous avons rapportés jeudi sur ces mêmes lignes. Pour le propriétaire de l’hôtel, « le videur ne s’est pas réfugié dans son hôtel » comme le prétendaient « les agresseurs », des citoyens de son propre village, le jour de l’incident « un groupe de jeunes munis d’armes blanches, barres de fer s’est déplacé au niveau de l’établissement, ils ont agressé gravement un des fils du patron, volé la caisse et les marchandises dans des véhicules et camions, incendié la boutique causant plus d’un million de dinars de perte) et agressé le personnel et les clients de l’établissement, croyant que le videur en question qui n’a pas payé son stationnement, s’était réfugié dans cet établissement, bien que le personnel et des témoins l’aient nié », souligne-t-on dans la même déclaration. A. S. MARDI 4 AOÛT 2015 ORAN 4 quintaux de viande avariée saisis A ORAN, l’abattage clandestin est devenu une activité presque comme une autre. I WAHIB AIT OUAKLI es localités situées à l’entrée sont-elles infectées par le phénomène de l’abattage clandestin? Rien n’indique le contraire tant que les services en charge de juguler le fléau, appuyés par les éléments de la Gendarmerie nationale, viennent de sévir encore une fois en saisissant une quantité de plus de quatre quintaux de viande avariée. La chair animale en question, devant inonder le marché local, était destinée à sa commercialisation dans les boucheries locales. La saisie a été opérée au douar Boudjemaâ, sis dans la partie est de la ville d’Oran. Cette saisie n’est pas la première du genre. Elle entre dans le cadre d’une série de mesures prises par la Gendarmerie nationale visant la mise à plat définitive du commerce spécialisé dans l’abattage clandestin. Ce phénomène, prenant des courbes fulgurantes, est devenu un simple sport de routine. Il est pratiqué à longueur d’année un peu partout dans plusieurs localités situées notamment dans la partie est d’Oran comme le douar Boudjemaâ, Hassi Bounif, Hassi, Okba, Hassi Ameur, etc. La viande provenant des abattoirs clandestins est souvent écoulée dans les boucheries établies dans les grands centres urbains comme Oran ville, Es Senia, Arzew et Bir el Djir, la demande en la matière étant accrue. Les services en charge de la problématique indiquent que «depuis le début du Ramadhan, de nouveaux étals sauvages ont fait leur apparition dans certains marchés de quartier et, surtout, dans les douars périphériques de la ville d’Oran». Le constat est, de visu, perceptible. Le client ne peine pas dans sa quête de viande à un prix abordable. A Hassi Bounif, la commercialisation de la viande est, L La saisie n’est pas la première du genre contre toute attente, exercée en toute impunité. Plusieurs boutiques ont ouvert leurs portes en proposant des viandes à des tarifs attrayants. Personne n’ignore une telle évidence, encore moins les services municipaux ayant opté pour la loi de l’omerta en ne dévoilant pas l’étendue du phénomène dans les communes qu’ils guident sous le fallacieux prétexte de «laisser les jeunes travailler» tant que l’emploi devient une «denrée rare». Là est toute la problématique qui reste posée. La viande, proposée au prix de 700 à 800 DA/kg, constitue chez les plus avertis source d’inquiétude, notamment lorsqu’il s’agit de la viande dont la provenance est suspecte. Dans la majeure partie des cas, cette chair provient des abattoirs clandestins échappant au contrôle des services vétérinaires, donc dénués de la moindre condition d’hygiène. Dans d’autres cas, elle est emballée et envoyée dès l’abattage dans des boucheries situées dans les centres urbains. «C’est l’été, la consommation double, idem pour la commande », dira un boucher exerçant légalement dans le marché référentiel de la rue des Aurès, ex-La Bastille. Sur sa lancée, il ajoute que «l’offre n’est pas des moindres, elle double également». Dans les localités de Hassi Ameur et de Hassi Okba, le consommateur se trouve souvent devant des situations le poussant à faire le plein en rentrant muni de plusieurs kilogrammes de viande, allant des parties nobles jusqu’ aux abats et autres têtes et pieds de mouton. Dans cette commune, les bouchers en la circonstance, font preuve d’ingéniosité en proposant des offres alléchantes. Le client peut être témoin de la qualité de la viande qu’il acquiert. Le boucher le met devant le fait accompli en égorgeant en sa présence le mouton tant vanté par les rabatteurs occupant les alentours des boucheries clandestines. Dans cette opération, le rapport qualité prix fait recette alors que la bête est abattue dans des conditions ne répondant à aucune norme. L’abattage se fait dans la nature et sans aucun contrôle vétérinaire. Les clients, à bord des voitures de marque, ne rechignent pas en faisant le plein avant de casquer et rentrer tous contents d’avoir réalisé une bonne W. A. O. affaire ! CLINIQUES MÉDICALES MOBILES Ooredoo poursuit l’extension de son programme mondial Trois nouvelles Cliniques Médicales Mobiles lancées en Algérie, et extension de l’initiative de Ooredoo pour communiquer avec les populations en Afrique du Nord et dans le sud-est asiatique. ancées en partenariat avec la Fondation Leo Messi en 2013, Ooredoo poursuit l’élargissement de ses initiatives de cliniques médicales mobiles dans les marchés où l’operateur est présent, pour contribuer à améliorer les conditions de vie des communautés rurales ne bénéficiant pas de l’accès facile aux services de santé. Au début du mois de Ramadhan, Ooredoo Algérie et le Croissant-Rouge Algérien ont annoncé officiellement le lancement de trois cliniques mobiles en Algérie. La cérémonie officielle de lancement des cliniques médicales mobiles s’est déroulée au siège principal de l’entreprise Ooredoo Algérie, et ce en présence de hauts responsables du Croissant-Rouge Algérien et de Ooredoo Algérie. Le lancement des trois nouvelles cliniques mobiles a été fait avec le support du Groupe Ooredoo, le Croissant-Rouge Algérien et la fondation Leo Messi. Ces cliniques mobiles sont dédiées aux wilayas du Sud algérien, à savoir : Tamanrasset, Illizi et Adrar, où elles fourniront leurs services à 250 000 personnes environ. Le Croissant-Rouge Algérien se chargera de la gestion de ces cliniques qui assureront l’accès aux soins pour les populations vivant dans les régions enclavées. Ces cliniques médicales mobiles contribueront à une meilleure prise en charge des personnes malades dans les régions du Sud algérien, qui n’auront plus à se déplacer pendant de longues heures pour atteindre les hôpitaux les plus proches. Les cliniques médicales mobiles assureront le service d’apprentissage des premiers soins dans la région, et mettront à disposition les informations relatives à la santé des enfants. A cette occasion, S.E. Sheikh Abdullah Bin Mohammed Bin Saud Al Thani, Président du Conseil d’Administration du groupe Ooredoo, a déclaré : « Le message de Ooredoo est d’enrichir la vie des clients. Nous sommes ravis que l’Algérie ait rejoint la liste des pays ayant bénéficié de l’aide de l’initiative des cliniques médicales mobiles de L Ooredoo. Ces cliniques mobiles assurent des services de soins gratuits dans plusieurs marchés où nous sommes présents et visent à atteindre d’ambitieux résultats en termes de nombre de personnes bénéficiant de ces services. » De son côté, la star mondiale du football, Lionel Messi a déclaré: « Depuis que nous avons lancé l’initiative de cliniques médicales mobiles en 2013, je me réjouis de voir le développement et l’évolution de ce projet à travers les pays où Ooredoo est présent. Chaque jour, ces cliniques mobiles œuvrent pour assurer la meilleure santé possible aux jeunes et les aider ainsi à réaliser leurs rêves. » Depuis son lancement, l’initiative de cliniques médicales mobiles a aidé les communautés en Indonésie, au Myanmar et aujourd’hui en Algérie. L’entreprise compte lancer prochainement ces cliniques médicales mobiles en Tunisie. En Indonésie, la première flotte composée de 16 cliniques médicales mobiles a assuré des services de soins gratuits pour plus de 650 000 personnes. Ses services ont été particulièrement efficaces, notamment après les catastrophes naturelles qui ont eu lieu. Au Myanmar, le projet de cliniques médicales mobiles a été lancé en Février 2015 assurant des services dans 73 villages, pour 2321 bénéficiaires dont 75% des femmes. Ces cliniques ont assuré les soins avant et après l’accouchement à 203 mères, et traité 267 enfants de moins de cinq ans souffrant de maladies courantes chez l’enfant, telles que les maladies respiratoires, la tuberculose…etc. L’entreprise projette de lancer prochainement des cliniques médicales mobiles en Tunisie, au service des communautés des wilayas de Kebili, Gabes, Sidi Bouzid, Mahdia, Kef,et Zaghouan. Le programme appuiera les efforts visant la détection et le contrôle des maladies chroniques et des troubles alimentaires dans le pays, et donner des conseils en matière de santé pour les communautés mal desservies dans ces régions. 9 Parmi les accomplissements réalisés suite à cette initiative, les trois Prix « Millennium Development Goal » attribués par l’ONU en 2015 aux cliniques mobiles en Indonésie, pour leur contribution dans le l’amélioration de la santé des mères et la réduction du taux de mortalité infantile. Ces cliniques ont également élargi leurs activités pour inclure la fourniture de médicaments, les vaccins, l’éducation autour des maladies infectieuses pour les enfants et leurs familles, ainsi que la mise en place d’un plan pour assurer le service à 70 000 nouvelles personnes en Indonésie d’ici Mars 2016. Pour veiller à ce que les cliniques médicales mobiles offrent l’aide nécessaire dans chaque pays, Ooredoo procède à la signature de partenariats avec les plus grandes ONG et institutions du secteur privé dans les pays disposant d’infrastructures médicales en développement, et dans les pays jouissant de services de soins hautement développés. L’Actualité INCIDENTS DE BÉNI K’SILA «Le videur n’était pas un employé de l’hôtel Cap Sigli» Le videur à l’origine des événe ments qui ont secoué la station balnéaire de Béni K’sila n’était pas un employé de l’établissement hôtelier le « Cap Sigli », c’est une précision que le propriétaire de l’établissement a tenu à apporter dans une déclaration qu’il nous a fait parvenir hier, précisant que « le videur a été licencié avant le mois de Ramadhan ». « Le videur en question, est un ancien employé de l’établissement, qui a quitté son poste avant le Ramadhan, et qui est locataire d’une villa depuis plus de deux mois au niveau du village d’Aït Mendil » et que le jour de l’accident, « il était seul sur la plage de ce village, où il a stationné son véhicule au niveau du parking, refusant de payer son stationnement aux gardiens », a-t-il ajouté comme pour préciser les causes des incidents, que le propriétaire de l’établissement relatera dans le détail corroborant globalement avec les éléments d’information que nous avons rapportés jeudi sur ces mêmes lignes. Pour le propriétaire de l’hôtel, « le videur ne s’est pas réfugié dans son hôtel » comme le prétendaient « les agresseurs », des citoyens de son propre village, le jour de l’incident « un groupe de jeunes munis d’armes blanches, barres de fer s’est déplacé au niveau de l’établissement, ils ont agressé gravement un des fils du patron, volé la caisse et les marchandises dans des véhicules et camions, incendié la boutique causant plus d’un million de dinars de perte) et agressé le personnel et les clients de l’établissement, croyant que le videur en question qui n’a pas payé son stationnement, s’était réfugié dans cet établissement, bien que le personnel et des témoins l’aient nié », souligne-t-on dans la même déclaration. A. S. MARDI 4 AOÛT 2015 BÉJAÏA Le nouveau wali annonce la couleur M. ZITOUNI prend ses fonctions dans une wilaya qui peine à renouer avec le développement devant une administration laxiste. I AREZKI SLIMANI e tends ma main uniquement à toutes les forces vives de la wilaya de Béjaïa qui sont animées d’une volonté farouche de servir les intérêts du citoyen et le développement de la région. » C’est en ces termes que le nouveau wali de Béjaïa s’est adressé à la population dans l’après-midi de dimanche, sur les ondes de la radio Soummam à l’issue d’un « tête-à-tête » de près de cinq heures, qu’il a eu auparavant avec son prédécesseur à huis clos. Une séance de travail confirmée en fin d’après-midi par un communiqué de la cellule de communication de la wilaya, indiquant que « la passation de consignes entre le wali partant Hamou Ahmed Touhami et le nouveau wali en l’occurrence M. Ouled Salah Zitouni a eu lieu ce matin dimanche 2 août 2015 au siège de la wilaya ». En s’adressant à la population de Béjaïa, le nouveau wali affiche donc ses intentions quant à sa propre politique de mener le bateau de Béjaïa, sous-entendant, d’emblée, qu’il y a plus de place au bricolage, encore moins à des relations axées sur d’autres considérations que celles liées aux intérêts des citoyens et le développement de la région. En d’autres termes, il n’y aura de place ni aux opportunistes ni aux charognards et encore moins aux affairistes. Il n’y aura pas non plus de place aux bras cassés et à tous ceux qui tirent vers le bas au sein de l’administration. C’est sans doute le meilleur message à retenir de la première sortie médiatique du nouveau chef de l’exécutif. Dans sa déclaration, il a fait état de « sa fierté d’occuper ce poste dans cette wilaya hautement historique », mettant en valeur « les nombreux vestiges historiques et sites naturels témoignant encore de sa longue histoire et son passé civi- «J wilaya de Béjaïa a vu certes certains projets structurants connaître enfin le démarrage mais avec beaucoup de peine alors que d’autres traînent encore, à l’image du CHU, des ZET, de l’extension du port et de l’aéroport et le dédoublement de la voie ferrée et du complexe pétrochimique. Ce dernier risque même de ne pas voir le jour si on considère les récentes coupures budgétaires. Quand bien même ce n’est pas le cas, ce projet, cette plate-forme pétrochimique créatrice de richesses et d’emplois, reste conditionnée par l’achèvement de la pénétrante autoroutière dont les délais de livraison sont impossibles à respecter. Sur le plan politique, il aura fort à faire pour débloquer l’institution de l’APW, en crise depuis près de neuf mois. La capitale des Hammadites attend beaucoup de son nouveau responsable Outre l’urgence de débloquer l’Assemblée populaire s’est engagé à demeurer « à l’écoute lisationnel indéniable», avait-il de wilaya, et ce n’est pas chose du citoyen » et « à contribuer au déclaré. M. Zitouni, a, dans sa facile eu égard à la gravité des rapbien-être de tous les habitants des ports en une opposition majoritaire déclaration, également appelé tou52 communes ». « Une étude sur la tes les bonnes volontés de la wilaya qui réclame le pouvoir, un groupe pour l’aider dans sa mission et situation actuelle du développeFFS minorisé qui fait la sourde ment local de la wilaya a été entaapporter un plus pour l’intérêt oreille, le nouveau chef de l’exécutif mée, et à partir de là les priorités et général. Il a tendu la main à tous devra s’employer rapidement à les besoins réels des citoyens seront résorber le retard qu’accusent de sans aucune exception, y compris les journalistes qui exercent au recensés », conclut le communiqué nombreux projets structurants en de la cellule de communication. niveau de la wilaya, afin de l’accomoptant pour une démarche plus M. Zitouni prend donc ses foncpagner dans son travail dans le pragmatique. tions dans une wilaya qui peine à cadre de l’amélioration du cadre de M. Ould Salah Zitouni devra en renouer avec le développement vie des citoyens ainsi que la concrépremier lieu donner un coup de pied devant une administration laxiste tisation de tous les projets de dévedans la fourmilière administrative à loppement inscrits au profit de la incapable de faire face aux doléanl’origine des nombreux maux ces qui se font au grand jour réguwilaya de Béjaïa. sociaux. Du réseau routier fortelièrement. Près de 500 actions de ment dégradé et saturé jusqu’au Conscient de l’ampleur de la commerce informel en passant par situation du retard accumulé, le rue mettant en avant des revendications sociales et économiques de les récurrentes pénuries d’eau potanouveau wali n’a pas manqué de premier ordre ont été enregistrées ble, de téléphone et d’Internet et la demander aux citoyens « d’être patients et d’avoir confiance en dans les quatre coins de la wilaya de grave situation du secteur de l’environnement, le travail ne manquera Béjaïa. l’administration », qui précise dans pas pour le nouveau patron de la le communiqué : « Ne ménagera Un avant-goût lui a été donné A. S. wilaya de Béjaïa. aucun effort .» Le nouveau wali durant la journée d’avant-hier. La CLINIQUES MÉDICALES MOBILES Ooredoo poursuit l’extension de son programme mondial Trois nouvelles Cliniques Médicales Mobiles lancées en Algérie, et extension de l’initiative de Ooredoo pour communiquer avec les populations en Afrique du Nord et dans le sud-est asiatique. ancées en partenariat avec la Fondation Leo Messi en 2013, Ooredoo poursuit l’élargissement de ses initiatives de cliniques médicales mobiles dans les marchés où l’operateur est présent, pour contribuer à améliorer les conditions de vie des communautés rurales ne bénéficiant pas de l’accès facile aux services de santé. Au début du mois de Ramadhan, Ooredoo Algérie et le Croissant-Rouge Algérien ont annoncé officiellement le lancement de trois cliniques mobiles en Algérie. La cérémonie officielle de lancement des cliniques médicales mobiles s’est déroulée au siège principal de l’entreprise Ooredoo Algérie, et ce en présence de hauts responsables du Croissant-Rouge Algérien et de Ooredoo Algérie. Le lancement des trois nouvelles cliniques mobiles a été fait avec le support du Groupe Ooredoo, le Croissant-Rouge Algérien et la fondation Leo Messi. Ces cliniques mobiles sont dédiées aux wilayas du Sud algérien, à savoir : Tamanrasset, Illizi et Adrar, où elles fourniront leurs services à 250 000 personnes environ. Le Croissant-Rouge Algérien se chargera de la gestion de ces cliniques qui assureront l’accès aux soins pour les populations vivant dans les régions enclavées. Ces cliniques médicales mobiles contribueront à une meilleure prise en charge des personnes malades dans les régions du Sud algérien, qui n’auront plus à se déplacer pendant de longues heures pour atteindre les hôpitaux les plus proches. Les cliniques médicales mobiles assureront le service d’apprentissage des premiers soins dans la région, et mettront à disposition les informations relatives à la santé des enfants. A cette occasion, S.E. Sheikh Abdullah Bin Mohammed Bin Saud Al Thani, Président du Conseil d’Administration du groupe Ooredoo, a déclaré : « Le message de Ooredoo est d’enrichir la vie des clients. Nous sommes ravis que l’Algérie ait rejoint la liste des pays ayant bénéficié de l’aide de l’initiative des cliniques médicales mobiles de L Ooredoo. Ces cliniques mobiles assurent des services de soins gratuits dans plusieurs marchés où nous sommes présents et visent à atteindre d’ambitieux résultats en termes de nombre de personnes bénéficiant de ces services. » De son côté, la star mondiale du football, Lionel Messi a déclaré: « Depuis que nous avons lancé l’initiative de cliniques médicales mobiles en 2013, je me réjouis de voir le développement et l’évolution de ce projet à travers les pays où Ooredoo est présent. Chaque jour, ces cliniques mobiles œuvrent pour assurer la meilleure santé possible aux jeunes et les aider ainsi à réaliser leurs rêves. » Depuis son lancement, l’initiative de cliniques médicales mobiles a aidé les communautés en Indonésie, au Myanmar et aujourd’hui en Algérie. L’entreprise compte lancer prochainement ces cliniques médicales mobiles en Tunisie. En Indonésie, la première flotte composée de 16 cliniques médicales mobiles a assuré des services de soins gratuits pour plus de 650 000 personnes. Ses services ont été particulièrement efficaces, notamment après les catastrophes naturelles qui ont eu lieu. Au Myanmar, le projet de cliniques médicales mobiles a été lancé en Février 2015 assurant des services dans 73 villages, pour 2321 bénéficiaires dont 75% des femmes. Ces cliniques ont assuré les soins avant et après l’accouchement à 203 mères, et traité 267 enfants de moins de cinq ans souffrant de maladies courantes chez l’enfant, telles que les maladies respiratoires, la tuberculose…etc. L’entreprise projette de lancer prochainement des cliniques médicales mobiles en Tunisie, au service des communautés des wilayas de Kebili, Gabes, Sidi Bouzid, Mahdia, Kef,et Zaghouan. Le programme appuiera les efforts visant la détection et le contrôle des maladies chroniques et des troubles alimentaires dans le pays, et donner des conseils en matière de santé pour les communautés mal desservies dans ces régions. 9 Parmi les accomplissements réalisés suite à cette initiative, les trois Prix « Millennium Development Goal » attribués par l’ONU en 2015 aux cliniques mobiles en Indonésie, pour leur contribution dans le l’amélioration de la santé des mères et la réduction du taux de mortalité infantile. Ces cliniques ont également élargi leurs activités pour inclure la fourniture de médicaments, les vaccins, l’éducation autour des maladies infectieuses pour les enfants et leurs familles, ainsi que la mise en place d’un plan pour assurer le service à 70 000 nouvelles personnes en Indonésie d’ici Mars 2016. Pour veiller à ce que les cliniques médicales mobiles offrent l’aide nécessaire dans chaque pays, Ooredoo procède à la signature de partenariats avec les plus grandes ONG et institutions du secteur privé dans les pays disposant d’infrastructures médicales en développement, et dans les pays jouissant de services de soins hautement développés. S ports MARDI 4 AOÛT 2015 CHAMPIONNAT NATIONAL DU 20 KM MARCHE CLASSEMENT ATP Nadal 9e après sa victoire à Hambourg Rafael Nadal, ancien N°1 mondial, vainqueur du tournoi sur terre battue de Hambourg, gagne une place au classement ATP publié hier, pour se retrouver 9e. Le Majorquin, retombé à la 10e place après un terne début de saison (défaites en quarts à l’Open d’Australie et à Roland-Garros, au 2e tour de finale à Wimbledon), reverdit sur sa surface fétiche aux dépens du Canadien Milos Raonic 10e (-2). Le Belge David Goffin, malgré une finale à Gstaad, perd une place (15e). Un peu plus loin, l’Italien Fabio Fognini, adversaire de Nadal en Allemagne, progresse de 5 places pour se retrouver au 27e rang du classement ATP. Un classement où l’Autrichien Dominic Thiem ne cesse de progresser après une nouvelle victoire à Gstaad, désormais 21e (+3), aux portes du Top 20. DOPAGE Le CIO va appliquer le principe de « tolérance zéro » Le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach a affirmé hier que son instance « appliquerait le principe de tolérance zéro », après les nouvelles accusations de dopage dans l’athlétisme lancées par une chaîne de télévision allemande. « S’il y avait des cas concernant des résultats aux jeux Olympiques, le CIO appliquerait le principe de tolérance zéro », a souligné M. Bach au dernier jour de la session du CIO à Kuala Lumpur, en Malaisie. « Mais pour le moment il n’y a rien de plus que des allégations et nous devons respecter la présomption d’innocence », a-t-il poursuivi. Selon une analyse présentée par la chaîne allemande ARD et le Sunday Times d’une base de données de 12.000 échantillons sanguins détenue par l’IAAF, sur 5000 athlètes testés entre 2001 et 2012, 800 présenteraient des valeurs sanguines « suspectes ou hautement suspectes ». Sur les 146 médaillés mondiaux ou olympiques de 2001 à 2012, du 800 m au marathon, un tiers présenteraient des valeurs suspectes. Le président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), Lamine Diack a, de son côté, assuré hier que la Fédération était prête à répondre à toutes les « allégations » en rapport avec le dopage et mis en garde contre « une volonté de redistribution de médailles. » Medjber et Ghezlani vainqueurs Pour le chargé des Equipes nationales à la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA), Abdelkrim Sadou, les résultats réalisés « ne sont pas reluisants ». es athlètes Hicham Medjber (Arba) chez les messieurs et Bariza Ghezalni (AS Sûreté nationale) en dames ont remporté le 20 km marche au stade annexe du complexe olympique MohamedBoudiaf (Alger), comptant pour le championnat d’Algérie d’athlétisme. Medjber a couru l’épreuve en 1h 32: 33, devançant le sociétaire de l’ASSN, Aymen Sabri (1h38:09) et Mohamed Fateh Medour (CA Barika) en 1h 40:23. Chez les dames, la sociétaire de l’ASSN, Bariza Ghezlani s’est adjugée le titre national, en parcourant le 20km marche, en 1h49:32, devant Nedjma Larbi Bacha (ESA Béjaïa) en 1h55:45 et Badria Bakour (ASFJ Béjaïa) en 2h02:47. Le championnat national du concours du marteau a donné lieu à la domination des athlètes de la wilaya de Béjaïa chez les messieurs et les dames. Chez les messieurs, le concours a été remporté par Maamar Abdelouhab (EC Béjaïa) avec un jet de 59,45m, devant Lounis Amari (MB Béjaïa) avec un jet de 52,38 m et Hocine Bouatia (MB Béjaïa) avec 45,93m. Le titre national chez les dames est revenu à la sociétaire du MB Béjaïa, Zouina Bouzebra (58,10 m), devant Zahra Tatar (ASJ Béjaia) avec un jet de 46,97 m et l’autre athlète de Béjaïa (AMC Béjaïa), Yasmine Talbi (45,33 m). Pour le chargé des équipes nationales à la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA), Abdelkrim Sadou les résultats réalisés « ne sont pas reluisants ». « Les résultats enregistrés sont faibles et pas du tout reluisants. Ils ne peuvent être expliqués ni par la chaleur ni par le fort taux d’humidité », a-t-il estimé, selon la cellule de communication de la FAA. Le chargé des équipes nationales d’athlétisme a précisé que « même s’il s’agit d’un championnat national où il est question de gagner des titres, il L Ces deux athlètes se sont qualifiés à l’issue du Championnat national tenu cette semaine à Alger était attendu beaucoup plus de la part des internationaux qui ont bénéficié de plusieurs stages de pré- paration ». Le technicien a tenu à rappeler que les conditions climatiques ne seront pas meilleures au Congo, où se dérouleront les Jeux africains - 2015 en septembre prochain. EN PRÉVISION DES MONDIAUX 2015 D’ATHLÉTISME Rahmani et Boukemouche réalisent les minimas Les athlètes algériens Miloud Rahmani et Saber Boukemouche ont réussi à réaliser les minimas du 400m haies pour les Mondiaux 2015 de Pékin (22-30 août). Les hurdlers Rahmani et Boukemouche ont pris respectivement les 3e et 4e places lors du championnat d’Algérie « Open » qui s’est déroulé vendredi, samedi et dimanche derniers à Alger avec des chronos de 49.24 et 49.43. Abdelmalek Lahoulou, déjà qualifié pour Pékin, a remporté la course en 49.11. Rahmani et Boukemouche s’ajoutent aux neuf autres athlètes algériens qui ont déjà réalisé les minima: Yacine Hathat (800m), Hicham Bouchicha et Billel Tabti (3000 m steeple), Abdelkrim Lahoulou (400 m haies), Larbi Bouraâda (décathlon), Toufik Makhloufi (800/1500 m), Amina Bettiche (3000 m steeple), Souad Aït Salem et Barkahoum Drici (Marathon). Quant au sauteur Issam Nima, il a raté de trois cm les minimas des Jeux africains-2015 prévus au Congo en réalisant un bond de 16.57m. SÉLECTION JORDANIENNE DE BOXE Azzedine Aggoune nouvel entraîneur L’objectif assigné au technicien Aggoune qui « figurait dans une liste de plusieurs grands entraîneurs » est de « qualifier le maximum de pugilistes jordaniens pour les Jeux olympiques 2016 à Rio de Janeiro ». ’entraîneur algérien Azzedine Aggoune a été désigné à la tête de la sélection jorda nienne de boxe, a-t-on appris hier auprès de l’ancien coach des Verts. Un contrat d’une année a été paraphé par le président de la Fédération de Jordanie, l’émir Mohamed Abbas Bin Ali Bin Naif, et Aggoune qui a drivé la sélection algérienne de boxe durant plusieurs années. L’objectif assigné au technicien Aggoune qui « figurait dans une liste de plusieurs grands entraîneurs » est de « qualifier le maximum de pugilistes jordaniens pour les Jeux olympiques L 2016 à Rio de Janeiro », a précisé la Fédération jordanienne sur son site. « Un bon nombre de boxeurs jordaniens ont la capacité de hausser leur niveau et de se qualifier à l’avenir aux grands rendez-vous. La Jordanie est un pays asiatique où la boxe est très développée. C’est un paramètre à ne pas négliger », a déclaré Aggoune. Aggoune a assuré qu’il a préféré l’offre de la Jordanie en dépit du fait qu’il avait des « propositions émanant de pays frères, notamment du Golfe et même de l’Inde où j’ai failli m’engager ». PRÉPARATION DU CHAMPIONNAT DU MONDE DE HANDBALL (U19-GARÇONS) L’Algérie et l’Egypte se neutralisent en amical L’Algérie et l’Egypte se sont neutralisées (22-22), avant-hier à Ljubljana en match amical de préparation au championnat du monde de handball garçons des moins de 19 ans, prévu du 7 au 20 août à Ekaterinbourg (Russie). C’est la troisième rencontre amicale jouée par le Sept algérien en terre slovène, après la défaite vendredi face à la Slovénie sur le score de 37 à 21 et la victoire samedi contre l’Argentine (30-26). Les joueurs d’Ahcène Aït Abdeslam quitteront la Slovénie mercredi pour la Russie via Istanbul. Au championnat du monde des U-19 garçons, l’Algérie évoluera dans le groupe C aux côtés de la Russie, de la Croatie, de la Suisse, du Qatar et du Danemark. Les coéquipiers de Souici Bilal (HBC El-Biar) entameront la compétition face au pays hôte la Russie, le 7 août. 11 « Nous allons travailler pour les JO 2016 puis pour préparer une jeune élite, en prévision des JO 2020 et 2024 », a-t-il ajouté. Le technicien algérien a indiqué qu’il a préparé le programme d’entraînement et de regroupement en prévision du championnat d’Asie en septembre (Thaïlande) et du championnat du monde 2015 en octobre au Qatar. Aggoune a remporté avec l’Algérie le championnat d’Afrique 2011 et a aussi contribué à la qualification de huit pugilistes algériens pour les JO de Londres-2012. CIO Les représentants africains passent à 13 Le continent africain compte désormais treize membres qui siègent au sein du CIO (Comité International Olympique), après les élections de l’instance olympique internationale, hier à Kuala Lumpur, en Malaisie, au dernier jour de la 128e session de cette organisation. Les membres élus, anciens et nouveaux, sont: Mamadou Diagna Ndiaye (Sénégal), Mounir Sabet (Egypte), Kirsty Coventry (Zimbabwe), Dagmawit Girmay Berhane (Ethiopie), Paul Tergat (Kenya), Nawal El Moutawakil (Maroc), Lydia Nsekera (Burundi), Sam Ramsamy (Afrique du Sud), Habu Gumel (Nigeria), Beatrice Allen (Gambie), Issa Hayatou (Cameroun), Aicha Garad Ali (Djibouti) et Frank Fredericks (Namibie). « Nous avons pensé à relever le nombre de représentants du continent africain et des Fédérations Internationales de sports d’été (au sein du CIO) », a indiqué le CIO. L’Algérien Mustapha Larfaoui figure parmi les membres honoraires du comité international olympique (CIO) aux côtés de Kipchoge Keino (Kenya), Lamine Diack (Sénégal), Patrick Chamunda (Zambie) et Lassana Palenfo (Côte d’Ivoire). Le CIO, qui a 121 ans d’existence, compte actuellement 102 membres. S ports MARDI 4 AOÛT 2015 LUTTE CONTRE LA VIOLENCE DANS LES STADES IL A ÉTÉ ÉTINCELANT CONTRE BIRMINGHAM Mahrez en superforme à une semaine de la reprise Avant-hier, Leicester City jouait son dernier match de préparation avant son entrée en lice en championnat samedi prochain. Et le club de Claudio Ranieri a souffert en première période face au voisin de Birmingham qui évolue en seconde division. Mené deux à zéro à la mitemps, le coach italien renouvelle pratiquement toute son équipe à la pause à l’exception notable de Riyad Mahrez qui ayant donné satisfaction reste sur le terrain. Une bonne chose car l’international algérien se retrouve impliqué dans les trois buts qui permettent à son équipe de s’imposer finalement sur le fil. Samedi, Leicester reçoit Sunderland pour la première journée de Premier League. INTER MILAN Taïder officiellement transférable Le milieu de terrain algérien, Saphir Taïder a été officiellement mis sur la liste des joueurs transférables par l’Inter de Milan et n’est pas convoqué. Alors qu’il a pris part à tous les matchs de préparation et n’a raté que quelques jours de stage en Chine, l’international algérien n’est pas convoqué pour la dernière rencontre amicale ce soir face à Galatasaray tout comme les autres qui sont aussi sur le départ à l’image de Nagatomo ou Shaqiri. Selon ses agents, le joueur aurait reçu plusieurs propositions dont l’une des dernières serait celle du Werder de Brême en Allemagne. OLYMPIQUE LYONNAIS Zeffane poussé vers la sortie Le défenseur international algérien de l’Olympique Lyon, Mehdi Zeffane, n’a pas figuré sur la feuille de match du Trophée des champions, perdu samedi dernier par son équipe face au Paris SG (2-0) à Montréal (Canada). Convoqué dans une liste élargie de 22 joueurs, dévoilée vendredi par l’entraîneur de l’OL Hubert Fournier, Zeffane (23 ans) devrait quitter le club rhodanien, notamment après son refus de prolonger son contrat qui court jusqu’en 2017. L’autre international algérien de Lyon, Rachid Ghezzal, a fait son apparition à la 66e minute de jeu en remplacement du FrancoAlgérien Yacine Benzia. Ghezzal (23 ans) s’est remis d’une blessure contractée lors du dernier match face aux Espagnols de Villarreal (défaite 2-0) dans le cadre de l’Emirates Cup disputée à Londres. Le trophée des champions ou Supercoupe de France oppose chaque intersaison le vainqueur du championnat et le détenteur de la coupe de France. Toujours et encore la même rengaine ! Force est de reconnaître que beaucoup d’ingrédients qui ont contribué à l’émergence de la violence dans nos stades, sont toujours présents et ont de fortes chances de se manifester dès l’entame du prochain championnat. BACHIR BOUTEBINA a situation générale qui a prévalu tout au long de la saison footballistique écou lée, aura été marquée sans conteste par le nombre impressionnant de matchs qui se sont déroulés à huis clos. Une mesure décrétée par la Ligue de football professionnel en charge du championnat professionnel Mobilis, avec comme objectif avoué, celui de pénaliser les clubs dont les supporters se rendent coupables de comportements indignes, et auteurs notamment d’actes antisportifs, devenus légion et multiforme dans la plupart de nos stades de football. Cependant, le huis clos agrémenté systématiquement de sanctions financières, n’a pas donné lieu aux résultats escomptés. Pis encore, ce type de sanctions que la commission de discipline relevant de la LFP a pris pour habitude d’appliquer, a malheureusement souvent « pénalisé » le spectacle, et surtout privé bon nombre de supporters authentiques, souvent victimes de leur propre camp, à cause d’énergumènes réputés pour leur comportement très violent. Ces milliers de pseudo-supporters souvent livrés à eux-mêmes, et qui se déplacent régulièrement au stade, sont très rarement encadrés par un comité de supporters. Ce fameux comité de supporters dont très peu de clubs disposent aujourd’hui, dans un contexte de plus en plus tendu, devrait contribuer grandement à la lutte contre la violence. L Le rôle précieux des comités de supporters Le comité de supporters doit surtout constituer l’espace légal et approprier, pour apprendre aux fans comment se comporter dans un stade. Or, en l’absence réelle de ce comité qui vient pourtant de bénéficier de nouvelles dispositions légales de la part des pouvoirs publics, afin de se constituer comme toute association de proximité dûment agréée, et reconnue comme telle, la violence risque fort de se manifester davantage, et même prendre de l’ampleur. Certes, la sonnette d’alarme a été tirée depuis fort longtemps, et bien avant que ne se produise en août 2014, le terrible drame du stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou. Toutefois, force est de reconnaître que beaucoup d’ingrédients qui ont souvent grandement La violence dans les stades, le principal défi de la FAF et la LFP pour la saison 2015-2016 contribué à favoriser l’émergence de la violence dans la plupart de nos stades de football, sont malheureusement toujours présents et ont de fortes chances de se manifester dès l’entame du prochain championnat. Ces mêmes ingrédients qui persistent, et qui perdureront surtout, tant que la plupart des acteurs concernés directement par notre sport-roi, n’auront pas compris qu’il va falloir prendre de très importantes mesures, et notamment concrètes sur le terrain. Ce qui s’est passé la saison écoulée en matière de violence, ne peut plus faire désormais l’objet de mesures qui ont montré de manière incontestable toutes leurs limites, même si les services de sécurité relevant de la direction de la Sûreté nationale (Dgsn), font souvent de leur mieux, pour contribuer contre un phénomène qui a pris de l’ampleur au sein de notre société. Aujourd’hui chez nous, le mot football rime systématiquement avec la violence devenue coutumière, et les prémices de ce fléau qui continue de porter un sérieux préjudice à notre ballon rond national, sont de nouveau en place, et guettent une fois de plus la moindre faille, pour se manifester. Un constat qui n’a rien d’alar- LIGUE DES CHAMPIONS D’EUROPE miste, mais plutôt très pragmatique, tant le sujet relatif à la lutte contre la violence est devenu aujourd’hui un peu partout, un problème très inquiétant. Selon Rabah Madjer, l’application du huis clos, est une mesure devenue complètement inappropriée dans un tel contexte, et qu’il va falloir abandonner. Il est vrai que l’ancienne star des Verts n’a fait que confirmer ce que tout le monde avait déjà constaté. Pour cause, ce type de sanction divise beaucoup de gens, d’autant plus que cette mesure, bien qu’elle s’impose parfois d’ellemême, reste toutefois « très discutable ». Qu’en est-il des stadiers formés par la Dgsn ? De plus, les nouvelles hésitations émanant actuellement de la part de la Ligue, concernant la domiciliation des derbys algérois, et notamment ceux prévus pour le compte de la 1ère journée de la Ligue 1, ont commencé à provoquer le mécontentement de beaucoup de supporters de la capitale. Ce type de changement de dernière minute, ne fait qu’exacerber davantage tous ces milliers de fans, et que risquent de relayer à leur tour les dirigeants actuels de leurs clubs respectifs. La contestation étant devenue monnaie courante chez nous, pour cause de manque de crédibilité, en premier lieu de la part des responsables censés prendre des décisions adéquates, à l’orée de la saison 2015-2016, les mêmes mauvais réflexes refont surface, à l’approche du jour J. Il est vrai enfin que les services du ministère de la Jeunesse et des Sports, ont recensé une légère baisse de la violence dans nos stades de football à hauteur de 3% (chiffre officiel), mais qu’en sera-t-il réellement sur le terrain, en l’absence des comités de supporters qui tardent à voir le jour, et ces fameux stadiers dont il est de plus en plus question, et que la Dgsn a formés dès la fin de la dernière saison ? Quant à ces nombreux fumigènes que continuent d’arborer beaucoup de galeries de supporters, malgré les dernières dispositions prises par la FIFA, et qui occasionnent souvent d’importants dégâts à la plupart de nos stades revêtus de pelouse en tartan, ne font qu’enrichir un commerce informel désormais bien ancré dans les mœurs. C’est finalement toujours la même rengaine, et ce n’est certainement pas demain qu’on daignera prendre sérieusement le taureau par les corB. B. nes. MATCH AMICAL NICE-NAPLES Tirage vendredi des barrages pour Slimani et Feghouli Ce vendredi à 11h à Nyon en Suisse, le tirage au sort des matchs barrages pour la Ligue des Champions d’Europe et des joueurs algériens seront de la partie. En effet, deux voies sont possibles pour accéder aux groupes finaux de la Ligue des Champions. Au niveau de la voie des champions (concernant les champions de leur pays qui ne disposent pas d’une place automatique) les choses semblent mal embarquées avant la manche retour, pour le Dynamo de Soudani ( 1-1 à domicile face aux Norvégiens de Molde) et le Steua de Tahar et Hamroun (1-1 à domicile face aux Serbes du Partizan). En ce qui concerne la voie de la Ligue, le Sporting d’Islam Slimani et le Valence de Sofiane Feghouli devrait connaître leurs adversaires qui seront tirés parmi l’AS Monaco ou Berne, L’Ajax Amsterdam ou Vienne, le Panathinïkos ou Bruges, le Sparta Prague ou le CSKA Moscou et Fenerbahce ou Donesk . Les cinq têtes de série pour la voie de la Ligue sont la Lazio, Manchester united, le Sporting Portugal, le Bayer Leverkusen et Valence, les matchs se joueront les 1819 et 25-26 août. 12 Ghoulam joue une mi-temps et croise Benrahma L’équipe de Naples jouait avanthier soir son premier vrai match-test face à Nice après près d’un mois dans le nord de l’Italie où elle n’a rencontré que de petites équipes. La différence s’est vue sur le plan physique puisque Nice s’est imposée 3-2 dans un match assez plaisant. Handicapés par l’absence d’un véritable avant-centre, puisque c’est le petit Insigné qui était aligné, Naples s’en est remis sur ses joueurs de côté Calejon (14e) et Mertens (20e) qui a trouvé un boulevard devant lui pour répondre au but niçois signé Pléa (8e). Mais Nice a des ressources puisque l’excellent n°6 Seri égalise avant la pause d’une belle frappe en lucarne (39e), après plusieurs actions de Pléa, notamment qui a mis en difficulté Ghoulam et la défense très regroupée des Italiens. Sorti à la mi-temps l’arrière-gauche algérien ne verra pas le but de la victoire de Nice par Germain de la tête (53’) ni l’expulsion de Calejon (67’) dans ce match tendu aussi bien sur le terrain qu’en dehors puisqu’avant le match, les supporters de Naples ont affronté la police à quelques dizaines de mètres du stade. Celui qui aura réussi une très belle entrée c’est le jeune Algérien Saïd Benrahma (19 ans), sur le côté gauche de l’attaque niçoise. Très percutant, il a réussi en 15 minutes à faire bouger les défenseurs adverses et trouver de belles combinaisons dans l’axe. S ports MARDI 4 AOÛT 2015 LE STADE DU 5-JUILLET NE SERAIT FINALEMENT PAS PRÊT CHAN 2015 DES U23 Les huit qualifiés connus Les huit qualifiés au CHAN 2015 des U23 du Sénégal sont désormais connus et hormis la surprise de l’élimination de la Côte d’Ivoire face à la Zambie et à un degré moindre celle du Gabon tenant du titre face au Mali, tous les gros bras sont là. Le rêve pour les huit qualifiés sera de finir dans les trois premiers de la compétition pour se qualifier au Jeux olympiques de Rio. La tâche sera très difficile pour les jeunes Verts de Schurmann avec la présence du Mali et du Sénégal qui compteront dans leurs rangs plusieurs joueurs demi-finalistes de la dernière Coupe du monde U20. Les huit qualifiés pour le championnat d’Afrique des Nations des U23 au Sénégal du 28 novembre au 12 décembre 2015 sont donc : Sénégal (pays organisateur), Afrique du Sud, Algérie, Egypte, Mali, Nigeria, Tunisie, Zambie. DES RÉSERVES CONTRE LE STADE DE RELIZANE Un délai jusqu’au 12 août pour régler l’enceinte La commission d’audit des stades a émis des réserves sur le stade Tahar Zougari de Relizane à l’issue de la visite d’inspection qu’elle a effectuée sur les lieux avant-hier et a accordé un délai jusqu’au 12 août aux concernés pour y remédier, a-t-on appris auprès de la Ligue de football professionnel. Le stade Zougari avait rouvert ses portes au début de la phase retour du championnat de Ligue 2 de la saison précédente après plusieurs années de fermeture pour travaux de réaménagement. Le RC Relizane, qui retrouve l’élite après un quart de siècle passé dans les divisions inférieures, devait être domicilié dans cette enceinte. Outre le stade Zougari, d’autres infrastructures concernées par les rencontres des deux championnats professionnels de Ligues 1 et 2 Mobilis ne sont pas encore homologuées, notamment celle de Larba. ANCIEN AVANT-CENTRE DE L’ES SÉTIF Décès hier de Messaoud Koussim Messaoud Koussim, ancien avant-centre de l’Entente de Sétif, est décédé hier matin à Sétif à l’âge de 74 ans des suites d’une longue maladie, a-ton appris auprès de ses proches. Messaoud Koussim, Saoudi pour les intimes, ne s’est vêtu tout au long de sa carrière que de la tunique de l’Entente sous les couleurs de laquelle il remporta la coupe d’Algérie à trois reprises : en 1963 face à l’ES Mostaganem (1-1 puis 2-0), en 1967 devant la JSM Skikda (1-0) et en 1968, année du premier doublé, contre le NA Hussein-Dey (3-2 a.p.). Attaquant redoutable au sens du but très aiguisé, doté d’une frappe phénoménale, il fut appelé à deux reprises en Equipe nationale. Il présida également, alors qu’il exerçait le métier d’avocat, aux destinées de son club de toujours au milieu des années 1970. Messaoud Koussim devait être inhumé hier après-midi après la prière d’El-Asr au cimetière de Sidi El Khier. Où se joueront les derbys algérois ? Aux dernières nouvelles, une visite d’homologation a été effectuée dimanche dernier, il va donc falloir attendre le verdict final. SAÏD MEKKI es dernières nouvelles du côté de l’Office du complexe olympique (OCO) font état de l’impossibilité de déroulement des deux derbys de la première journée au 5Juillet pour cause de retards dans les derniers travaux et réglages. En effet, plusieurs aspects font avancer cette thèse qui intervient à dix jours du coup d’envoi du championnat professionnel de la Ligue 1 Mobilis. D’ailleurs, le problème d’éclairage avait bien provoqué la colère du président de la Fédération algérienne de football (FAF), M. Mohamed Raouraoua lors de sa visite il y a quelques semaines. Les vestiaires du stade ne seraient pas encore bien rénovés et on avait même évoqué le problème des issues de secours réclamées par les services de sécurité pour séparer les deux galeries. Mieux encore, il est très important de noter que pour le moment, le stade du 5-Juillet n’est pas encore homologué par qui de droit. Encore faut-il rappeler que « l’homologation définitive du stade se fera une semaine avant le début du championnat », avait assuré, il y a trois semaines le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, au wali Abdelkader Zoukh qui a inspecté cette infrastructure. « Toutes les réserves concernant la sécurité dans et autour du stade seront levées, au plus tard, début août », a ajouté un responsable à la direction de wilaya de la jeunesse et des sports. Le stade du 5-Juillet (65 000 places) a été remis en service le 4 juillet dernier par le Premier ministre Abdelmalek Sellal après avoir été fermé pendant près de deux ans pour des travaux de confortement et de consolidation des structures. Malgré la mise en service officiel, le stade connaît toujours des travaux, notamment en ce L qui concerne la levée des réserves de sécurité, réitérées à cette occasion par le chef de la sûreté de wilaya d’Alger, Noureddine Berrachedi. Au niveau des tribunes aériennes, M. Berrachedi a demandé à ce qu’il y ait davantage de couloirs sécurisés afin de permettre aux policiers « d’accéder directement et rapidement aux zones d’agitation », lors des matchs importants. Un de ces couloirs a complètement disparu après avoir été utilisé pour étendre les capacités d’accueil du stade, alors que d’autres ont été rétrécis. Il a insisté pour que la sûreté de wilaya d’Alger soit associée dans la réalisation du projet d’installation de 80 caméras au stade du 5-Juillet, surtout dans les couloirs intérieurs qui se remplissent de supporters pendant les mi-temps et où les rixes et autres agressions sont possibles. En attendant, l’installation de la billetterie électronique à partir de novembre 2015, M. Berrachedi a demandé l’assistance des agents de l’OCO dans la gestion de la foule au niveau des accès du stade. Le chef de sûreté de wilaya a également insisté auprès de M. Kerbadj pour que la LFP ne programme qu’un seul derby par jour à Alger, toutes compétitions confondues (Ligue 1 et 2), afin d’aider la police à mieux canaliser les supporters avant, durant et après les matchs. Aux dernières nouvelles, une visite d’homologation a été effectuée dimanche dernier, il va donc falloir attendre le verdict final. D’autre part, il y a égale- ment un cas « extra-sportif » qui pose problème pour l’organisation des matchs derbys au stade du 5-Juillet et il s’agit du nouveau village des loisirs du complexe de l’OCO. Ouvert au public depuis quelques semaines dans le cadre de la saison estivale, celui-ci restera en fonction jusqu’au 9 septembre prochain. Ce village des loisirs connaît déjà un fort engouement auprès des familles en accueillant pas moins de 60 000 personnes par jour, atteignant le nombre de 80 000 visiteurs durant les weekends», selon les estimations des organisateurs. Enfin et selon nos confrères du journal sportif Le Buteur, la Ligue de football professionnel songe au stade Tchaker pour le déroulement des derbys en attendant l’homologation officielle du stade du 5Juillet. De quoi désenchanter les supporters algérois du MCA, du CRB, ceux du NAHD et de l’USMA qui attendaient avec impatience de retrouver les gradins du stade olympique. En attendant l’homologation de l’enceinte sportive et la désignation des stades par la LFP, cette affaire connaîtra très certainement de nouveaux rebondissements dans les heures à S. M. venir. CR BELOUIZDAD Le Chabab s’impose face au MC Oujda Le CR Belouizdad a battu le MC Oujda, pensionnaire de la division 1 marocaine, sur le score de 2 à 1 dans un match amical disputé avant-hier soir, dans le cadre du stage qu’effectue le club de Ligue 1 algérienne de football à Ifrane (Maroc). Les buts du Chabab ont été l’œuvre des attaquants Mohamed Aoudou et Adel Bougueroua. Deux autres tests restent au menu de la formation de la capitale avant son retour à Alger face aux clubs de Meknès et Eddifaâ Al Djadidi, respectivement mardi et jeudi à 18h30. Le CRB débutera la nouvelle saison 2015-2016 par un derby contre le MC Alger durant le weekend du 14-15 août, dans le cadre de la 1ère journée du championnat de Ligue 1. USM ALGER LE STADE DE LARBA NON HOMOLOGUÉ Aoudia et Bouchema rateront le match d’El Eulma RCA-MOB probablement à Blida Les deux joueurs, Mohamed Amine Aoudia, dernière recrue de l’USM Alger cet été, et Nassim Bouchema, s’entraînent en solo et sont forfaits pour le match en déplacement face au MC El Eulma vendredi prochain dans le cadre de la 4e journée de la phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique (Gr. B). Aoudia, prêté pour une année par le FSV Francfort (Div 2, Allemagne), est qualifié pour participer à la compétition africaine, mais il est « court physiquement », a précisé la direction du club de Soustara. Bouchema, quant à lui, relève à peine d’une blessure contractée en fin de saison passée. Les deux joueurs devront intégrer l’entraînement collectif de l’équipe « dans les prochains jours », assure la même source. Outre ces deux défections, les Rouge et Noir de la capitale seront amoindris par les absences du capitaine d’équipe Nacereddine Khoualed, et d’Hamza Koudri, pour suspensions, alors que Karim Baiteche est blessé. L’USMA occupe la 1ère place du groupe B avec 9 points, suivie par Al Merreikh du Soudan et l’ES Sétif, qui comptent 4 points chacun, tandis que le MCEE ferme la marche avec un zéro pointé. L a Commission d’homologation des stades de la wilaya, région centre 1, n’a pas homologué le stade Smaïl Makhlouf de Larbaâ, formulant des réserves à son encontre, a-t-on appris, avant-hier, auprès de la direction du RC Arba, pensionnaire de la Ligue 1 professionnelle. Du coup, le match de la première journée du championnat de Ligue 1, dont le coup d’envoi sera donné le weekend du 14 et 15 août, entre le RC Arba et le MO Béjaïa, se jouera probablement au stade Mustapha-Tchaker de Blida, précise la même source. Les commissions de wilaya pour l’homologation des stades devant abriter les rencontres des Ligues 1 et 2 en vue de la saison 2015-2016, ont entamé leurs tournées le 23 juillet et les achèveront le lundi 3 août. 26 stades à travers le territoire national ont été inscrits au programme des visites. L’opération prendra fin avec celui du 1er-Novembre de Mohammadia. Ces visites ont été précédées par une mission d’audit effectuée en juin dernier. Des membres désignés par la LFP sont sortis sur le terrain pour établir, sur la base d’un canevas, des rapports de mission, comportant une situation détaillée de l’infrastructure. 13 S ports PSG LIGUE DES CHAMPIONS D’EUROPE 3e TOUR PRÉLIMINAIRE RETOUR Di Maria est à Doha Comme prévu, Angel Di Maria, le milieu offensif de Manchester United, est arrivé à Doha pour passer sa visite médicale préalable à sa signature au PSG. Deux jeunes supporters en ont donné la preuve en postant des photos sur leur compte Instagram. Chaque jour rapproche un peu plus Angel Di Maria du Paris SaintGermain. En vacances en Argentine depuis la fin de la Copa America, le milieu offensif de Manchester United a rejoint Doha (Qatar) dimanche. L’information a été révélée dans la presse puis confirmée par des photos prises à l’aéroport par deux jeunes supporters qataris, ainsi qu’une vidéo de beIN Sports. Hier, l’ancien joueur du Benfica Lisbonne et du Real Madrid a été se soumis, à l’hôpital Aspetar, à la traditionnelle visite médicale préalable à la signature de son contrat avec le club de la Capitale. Autre preuve de la future arrivée d’Angel Di Maria du côté du Parc des Princes, sa femme, Jorgelina Cardoso, vient de suivre le club de la capitale sur son compte Instagram. Le PSG va débourser entre 63 et 64 millions d’euros, plus des bonus, pour s’offrir les services de l’international argentin (66 sélections), qui va parapher un bail de longue durée. A Paris, le joueur de 27 ans percevra un salaire hebdomadaire de près 260 000 euros (sans les nombreuses primes). MARDI 4 AOÛT 2015 Monaco et Bâle doivent finir le travail En cas de qualification pour les barrages, Monaco et le FC Bâle risquent de retrouver une formation de gros calibre, tel Manchester United ou Valence, qui font leurs débuts dans la compétition à ce stade. AS Monaco, quart de finaliste la saison dernière, est en position favorable pour sortir vainqueur du 3e tour préliminaire de Ligue des Champions avant le retour ce soir face au Young Boys Berne, tout comme Bâle qui reçoit le Lech Poznan demain. A l’aller, les deux équipes se sont imposées sur le même score de 3 buts à 1 à l’extérieur, respectivement en Suisse et en Pologne, et partiront donc largement favorites lors du retour. En cas de qualification pour les barrages, Monaco, qui a été en juillet le principal animateur du mercato français, et le FC Bâle, risquent de retrouver une formation de gros calibre, telle Manchester United ou Valence, qui font leurs débuts dans la compétition à ce stade. Le tirage au sort des barrages est prévu pour vendredi prochain. En attendant, Monaco pourra profiter de son premier match officiel de la saison à domicile pour retrouver les certitudes défensives qui ont fait sa force la saison dernière. Car malgré le score, l’ASM, qui L’ Monaco a réalisé l’essentiel au match aller en Suisse devrait notamment enregistrer le retour dans le groupe de l’international tunisien Aymen NAPLES Pas de prolongation pour Higuain ous contrat jusqu’en juin 2018 avec Naples, l’attaquant interna tional argentin Gonzalo Higuain (27 ans) va-t-il accepter de rempiler ? Alors que la presse italienne faisait preuve d’optimisme la semaine dernière, le représentant de l’ancien joueur du Real Madrid tient un discours inquiétant pour le club du président Aurelio De Laurentiis, même s’il ne semble pas être question d’un départ lors du mercato d’été. « De Laurentiis a proposé de prolonger son contrat d’une année mais nous n’avons pas accepté, a-t-il expliqué au Corriere dello Sport. Il y a dix jours à Venise, nous avons eu une réunion avec le président et nous avons parlé un peu de tout. Il nous a offert la possibilité de prolonger le contrat d’une année supplémentaire. Cependant, à mon avis et à notre avis, on poursuivra avec le contrat initial jusqu’en 2018. Je ne pense pas que nous allons accepter la proposition du président car c’est un contrat qui n’est pas si différent de celui que nous avons signé avant. Il n’y a pas de vraie proposition. Nous sommes heureux et voulons continuer avec ces conditions Aujourd’hui, Gonzalo reste à Naples et S nous espérons que l’équipe se concentrera à 100% pour gagner quelque chose. » FIFA Blatter quitte le CIO émissionnaire de la présidence de la FIFA, Sepp Blatter a été relevé de ses fonctions de membre d’office du Comité international olympique, a annoncé le président du CIO Thomas Bach. « M. Blatter m’a écrit une lettre le 23 juin dernier, m’informant qu’il serait inapproprié de rechercher un nouveau mandat de huit ans alors qu’il quittera ses fonctions à la FIFA dans sept mois, quand un nouveau président sera choisi le 26 février », a expliqué Bach. D 14 Abdennour, s’est fait de grosses frayeurs en Suisse avant de l’emporter. L’autre affiche de ce 3e tour préliminaire ne se jouera pas que sur le terrain: certes le match retour entre le Shakhtar Donetsk et Fenerbahce est bien programmé pour demain à Lviv, en Ukraine. Mais les deux clubs guetteront auparavant la décision de la commission d’éthique et de discipline de l’UEFA. L’organisateur de la Ligue des champions a en effet été saisi par le club turc, qui a protesté concernant la présence dans le groupe ukrainien pour le match aller du milieu brésilien Fred, contrôlé positif à un diurétique interdit pendant la Copa America. Parmi les autres grands noms de ce 3e tour de Ligue des champions, le CSKA Moscou est en ballottage défavorable après avoir été poussé au match nul 2-2 sur sa pelouse face au Sparta Prague, l’Ajax Amsterdam est en ballottage favorable en terminant sur le même score l’aller contre le Rapid Vienne, et le Panathinaikos (vainqueur du FC Bruges 2-1) sont favoris pour la qualification. Internationale MARDI 4 AOÛT 2015 ILS CHERCHENT À FAIRE DÉRAILLER LE PROCESSUS DE PAIX DANS LE NORD DU MALI CRISE DES MIGRANTS EN EUROPE Les interventions au Proche-Orient en sont les causes directes La crise des migrants en Europe est la conséquence des interventions militaires en Irak, Syrie et Libye, a déclaré le président tchèque Milos Zeman dans une interview au journal tchèque Blesk. « La vague actuelle de migration en Europe prend racine dans l’idée absurde de l’invasion de l’Irak, qui était censé avoir des armes de destruction massive, mais finalement rien n’a été trouvé. Elle est également provoquée par l’idée folle de restaurer l’ordre en Libye, et puis en Syrie », a déclaré le président tchèque. A la suite de ces opérations militaires, des groupes terroristes ont surgi sur le territoire de ces pays, ce qui a déclenché un afflux incontrôlé de migrants clandestins vers Europe, estime M. Zeman. Toujours selon lui, « les Etats-Unis ne sont pas les seuls responsables de cette situation. Ils partagent la faute avec leurs alliés de l’Union européenne (UE) qui ont aussi coordonné les opérations contre la Libye ». En outre, le président tchèque a exprimé son intention de proposer, lors de la session anniversaire de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre prochain, la création d’unités militaires chargées de détruire les camps d’entraînement terroriste. « Voici ce que nous devons faire pour l’instant, et pas pénétrer quelque part avec des chars, de l’artillerie et de l’infanterie », a indiqué Milos Zeman. La République tchèque, membre de l’UE depuis 2004, s’est engagée à accueillir sur son sol 1 500 réfugiés, d’ici 2017. A l’heure actuelle, elle est surtout un pays de transit vers l’Europe de l’Ouest. Selon la porte-parole de la police des étrangers tchèque, Katerina Rendlova, la police a intercepté en République tchèque au cours des six premiers mois de l’année, 3 018 migrants illégaux, chiffre en hausse de 48% comparé à la même période de 2014. VIOLENCES EN CENTRAFRIQUE Ban Ki-moon condamne la mort d’un Casque bleu Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon a condamné la mort d’un Casque bleu de la mission onusienne en République centrafricaine (Minusca) lors d’un accrochage avec des hommes armés à Bangui. Selon un officier de la Minusca, un Casque bleu de la mission a été tué dimanche et au moins huit autres personnes blessées après avoir été pris pour cible par des individus armés à Bangui. M. Ban a appelé à une réaction rapide pour traduire en justice les auteurs de ce crime, et a exhorté les groupes armés à respecter l’impartialité de la Minusca. D’après une source de la Minusca, les casques bleus « ont lancé une opération en envoyant une patrouille » dans le quartier musulman KM5 suite à un mandat d’arrêt délivré par le parquet de Bangui « ordonnant l’arrestation » d’un ancien chef de l’ex-rébellion Séléka, qui avait pris le pouvoir à Bangui en mars 2013, avant d’en être chassée l’année suivante. Le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par une rébellion la Séléka, avait plongé la Centrafrique dans la plus grave crise de son histoire depuis son indépendance en 1960, déclenchant des tueries de masse entre communautés musulmanes et chrétiennes. Dix militaires maliens tués dans une attaque jihadiste L’ASSAUT D’HIER MATIN a visé un camp de l’armée malienne à Gourma-Rharous, à environ 140 km à l’est de Tombouctou, selon des sources militaires maliennes, qualifiant les assaillants de «terroristes» et «jihadistes». ix soldats maliens ont été tués hier dans une attaque con tre leur camp dan s la région de Tombouctou, dans le nord du Mali où des jihadistes demeurent actifs en dépit de la présence de forces militaires nationales et étrangères. Cette attaque est la deuxième plus meurtrière en un mois, après celle ayant visé le 2 juillet un contingent burkinabé de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) au sudouest de Tombouctou, faisant six tués dans leur rang. L’opération avait alors été revendiquée par Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi). L’attaque « terroriste » a eu lieu « aux environs de 05H30 » (locales et GMT), elle « a fait dix morts dans nos rangs », a affirmé une source militaire jointe à Gao, la plus grande ville du nord du Mali. Selon un responsable de l’armée dans la capitale Bamako, les assaillants ont ciblé « une unité de la Garde nationale » basée à Gourma-Rharous. « Une dizaine de nos hommes ont été tués » par les assaillants, qui « sont des éléments jihadistes liés à Ansar Dine notamment », a-t-il ajouté. Des renforts ont été dépêchés sur les lieux, d’après les deux sources militaires. Un habitant de GourmaRharous a évoqué « 10 morts et deux blessés légers » dans les rangs de l’armée. « Les bandits armés sont venus un peu avant 05H30, ils ont attaqué. Ça n’a pas duré, vers 06H00 ou D L’armée malienne fait face à des offensives des groupes terroristes dans le nord du pays 06H30, c’était fini », a témoigné cet habitant sous couvert d’anonymat. « On était terrés chez nous, on a commencé à sortir de nos maisons après 07H00. On avait peur », a-t-il ajouté. Un résident de Tombouctou a affirmé avoir joint des habitants de Gourma-Rharous, qui ont parlé de « 10 Gardes nationaux tués, un véhicule emporté et un autre brûlé » par les assaillants. Ces derniers auraient crié « Allah akbar » en pénétrant dans le camp, d’après les mêmes témoignages. Longtemps concentrées dans le nord du Mali, les attaques jihadistes se sont étendues depuis le début de l’année vers le centre, puis à partir de juin dans le sud, près des frontières ivoirienne et burkinabé. Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al Qaîda - dont Aqmi et Ansar Dine, fondé par un ex-rebelle touareg malien - après la déroute de l’armée face à la rébellion, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée. Bien que les jihadistes en aient été dispersés et en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale, des zones entières échappent encore au contrôle des autorités maliennes comme des forces étrangères. Le 2 juillet, des Casques bleus burkinabés rentraient à leur base lorsqu’ils sont tombés dans une embuscade à moins de 50 km au sudouest de Tombouctou, selon la Minusma. Bilan: six morts et deux blessés dans leurs rangs, deux véhicules détruits par les assaillants. Samedi dernier, deux militaires maliens ont été tués et quatre blessés dans une nouvelle embuscade vers Nampala, ville-garnison dans la région de Ségou (centre) proche de la frontière mauritanienne, qui avait déjà été visée par une attaque jihadiste meurtrière en janvier. Ces attaques illustrent la difficulté d’isoler les jihadistes des rebelles, ayant signé le 20 juin un accord de paix entériné par le camp gouvernemental le 15 mai. Cet accord vise à instaurer une paix durable dans le nord du Mali, qui a connu une série de rébellions touareg depuis les premières années d’indépendance du pays, en 1960. En dépit de cet engagement, « ll y aura énormément de forces négatives qui vont essayer de faire dérailler le processus de paix » avait prévenu en juillet le chef de la Minusma, Mongi Hamdi, assurant que ces tentatives n’entameront pas la détermination de l’ONU à soutenir le processus de paix. Après l’embuscade de samedi dernier, le gouvernement malien a aussi déclaré que ses partenaires et lui demeurent engagés « dans le processus irréversible d’une paix durable ». FRAPPES AÉRIENNES CONTRE DES SITES DU GROUPE TERRORISTE AU NIGERIA L’armée libère près de 180 otages de Boko Haram L’ARMÉE NIGÉRIANE a déjà annoncé avoir libéré des centaines de femmes et d’enfants retenus captifs par Boko Haram, ces derniers mois, notamment dans la forêt de Sambisa, un des repaires historiques du groupe islamiste. ’armée du Nigeria a annoncé dimanche soir avoir libéré 178 otages de Boko Haram dont 101 enfants et avoir capturé un commandant du groupe islamiste au cours d’une opération militaire. Dimanche dans la journée, l’armée nigériane a aussi déclaré avoir mené des frappes aériennes sur le village de Bita, non loin de la forêt de Sambisa, où Boko Haram s’apprêtait à lancer une offensive. « De nombreux » islamistes ont été tués, a précisé l’armée, sans plus de détails. « L’armée nigériane a mené une offensive vers Aulari, sur l’axe menant à Bama », à 70 km au sud de Maiduguri, la capitale de l’Etat de Borno et la plus grande ville du Nord-Est, a déclaré Tukur Gusau, un porte-parole de l’armée, dans un communiqué. « Durant cette opération, 178 personnes retenues en otage par les terroristes ont été sauvées dont 101 enfants, 67 femmes et 10 hommes (...) De plus un commandant des terroristes de Boko Haram a été capturé vivant », a-t-il ajouté. L’armée nigériane a déjà annoncé avoir libéré des centaines de femmes et d’enfants retenus captifs par Boko Haram, ces derniers L mois, notamment dans la forêt de Sambisa, un des repaires historiques du groupe islamiste désormais affilié à l’organisation État islamique (EI). Plus tôt cette semaine, l’armée a annoncé avoir libéré 30 otages dont 21 enfants et sept femmes près de Dikwa, à quelque 90 km à l’est de Maiduguri, puis 59 otages, dont 29 femmes et 25 enfants au cours d’une autre opération près de Konduga, une ville également située sur l’axe qui relie Maiduguri à Bama. Les attaques islamistes se sont, elles, poursuivies, ce week-end, dans l’Etat de Borno: 13 personnes ont été abattues dans la nuit de samedi à dimanche à Malari, un village proche de Konduga. Les assaillants, qui venaient sans doute de la forêt de Sambisa, selon un milicien qui combat Boko Haram aux côtés de l’armée, ont brûlé des maisons et des boutiques de ce village dans ce qui ressemblait à une « mission de vengeance », a rapporté un témoin, suite à des dénonciations. Samedi plus au nord, la ville de Gamboru, située sur la frontière camerounaise, a aussi été attaquée par des islamistes qui y ont brûlé de nombreuses maisons, selon des témoins de villages alentours. Umar Babakalli, un habitant de Gamboru réfugié dans la ville voisine de Fotokol, au Cameroun, depuis plusieurs mois, a dit avoir vu « des colonnes de fumées » s’échapper du centre de Gamboru samedi et dimanche, puis « deux avions de combat » se sont mis à encercler la ville, « sans qu’il y ait de signes de bombardement », et les incendies ont cessé, a-t-il rapporté. On ignore si ces incendies ont fait des victimes mais selon M. Babakalli, « il n’y a plus d’habitants » à Gamboru, une ville tombée sous contrôle islamiste il y a plusieurs mois puis reprise par l’armée tchadienne en février, mais qui a fait depuis l’objet de nombreuses attaques. Une nouvelle vague de violences frappe le nordest du Nigeria depuis l’investiture, le 29 mai, du président Muhammadu Buhari, qui a érigé en priorité la lutte contre les islamistes. En deux mois, plus de 800 personnes y ont été tuées. Cette vague s’est étendue au Tchad et au Cameroun voisins, touchés à leur tour, ces dernières semaines, par des attentats-suicide meurtriers inédits sur leur sol. A L’APPROCHE D’ÉLECTIONS DÉCISIVES EN CATALOGNE Inquiétude à Madrid e président de Catalogne Artur Mas devait convoquer hier des élections régionales, pour fin septembre prochain, qu’il présente comme un plébiscite sur l’indépendance de la région, une manœuvre qui a rencontré suffisamment de succès pour inquiéter le gouvernement espagnol. Pour les indépendantistes, il s’agit de « jouer le tout pour le tout » avec ce scrutin anticipé que M. Mas doit formellement convoquer par décret pour le 27 septembre. En cas de victoire, ils promettent de faire aboutir, en 18 mois, l’indépendance de cette région du nord-ouest de 7,5 millions d’habitants, produisant à elle seule un cinquième de la richesse espagnole. « Nous sommes préparés », répète Artur Mas. Depuis plusieurs mois, son équipe travaille à la création d’une administration parallèle capable d’assumer les compétences d’un Etat. Fin juillet, le gouvernement L catalan a présenté son modèle d’administration fiscale en cas de sécession, et approuvé un décret-loi facilitant la transformation d’un institut de crédit public en une banque centrale de Catalogne. Il a aussi renforcé son réseau diplomatique afin de gagner à l’étranger des soutiens à sa cause. Ces derniers mois, la question catalane était restée au second plan, le gouvernement étant davantage préoccupé par l’ascension de la gauche radicale de Podemos qui, avec les socialistes du PSOE, pourrait les écarter du pouvoir aux législatives de la fin de l’année, comme ils l’ont fait aux élections locales en mai. Mais la situation s’est retournée à la mijuillet lorsque les partis indépendantistes ont surmonté leurs divisions pour faire front commun aux régionales. Leur liste, « Ensemble pour le oui », comprend le parti de Mas, Convergencia Democratica (CDC, conservateur), Esquerra 16 Republicana (ERC, gauche) la seconde force politique régionale et d’influentes associations nationalistes ayant organisé des manifestations massives ces dernières années. Avec l’appui du petit parti anticapitaliste CUP, indépendantiste aussi, les formations de la liste comptent remporter la majorité absolue au parlement régional, suffisante selon elles pour procéder à la séparation. Les institutions centrales rejettent fermement ces projets. « Il n’y aura pas d’indépendance de la Catalogne » a affirmé le chef du gouvernement conservateur Mariano Rajoy, tandis que le roi Felipe VI, chef de l’Etat, a rappelé à Barcelone le nécessaire respect de la loi « pour une cohabitation démocratique en paix et dans la liberté ». Plusieurs ministres de Rajoy ont même évoqué la possibilité d’utiliser l’article 155 de la Constitution espagnole, permettant de suspendre l’au- tonomie d’une région, si elle viole le droit. Les indépendantistes ont répondu que si l’on en arrivait à cette extrémité, ils déclareraient d’emblée la sécession. « Il n’y a plus de marche arrière », a assuré la tête de liste indépendantiste, Raul Romeva, un ex-député européen écolo-communiste désigné par CDC et ERC pour montrer que le mouvement transcende les idéologies. Après l’apogée d’un référendum symbolique du 9 novembre dernier, tenu malgré une interdiction de la justice, le mouvement indépendantiste s’était essoufflé. Pour la première fois depuis 2011, les partisans du maintien de la région en Espagne dépassent le nombre des indépendantistes dans les sondages. Mais Mas a réussi à recentrer le débat électoral sur la question de l’indépendance, y compris chez ses adversaires les plus critiques, le Parti populaire de Rajoy et Ciudadanos (centre droit). Internationale MARDI 4 AOÛT 2015 APRÈS DEUX SEMAINES DE VIOLENCES EN TURQUIE PALESTINE Rentrée scolaire compromise pour un demi-million d’écoliers Un demi-million d’écoliers palestiniens risquent de ne pas rejoindre les bancs de l’école faute de fonds, a prévenu hier l’agence de l’ONU en charge des réfugiés palestiniens (UNRWA). « Il reste un déficit de 101 millions de dollars (92 millions d’euros) pour l’UNRWA pour cette année », a déclaré Sandra Mitchell, N° 2 de l’agence onusienne à Ghaza. L’UNRWA connaît une « crise sans précédent » selon les mots du coordinateur spécial pour le processus de paix au ProcheOrient Nickolay Mladenov. Cette crise pourrait mettre en danger la rentrée scolaire de tous les enfants réfugiés palestiniens aidés par l’ONU dans les Territoires occupés mais aussi en Syrie, au Liban et en Jordanie, a prévenu Mme Mitchell. « Aucune décision de retarder la rentrée scolaire n’a été prise pour le moment. Le commissaire général ne la prendra qu’après avoir laissé le maximum de temps possible aux Etats membres pour qu’ils fournissent des fonds », a-t-elle expliqué lors d’une conférence de presse à Ghaza. « La décision n’interviendra pas avant la miaoût », a-t-elle ajouté. « L’éducation de 500.000 enfants réfugiés de Palestine est une responsabilité qui doit être assumée », a-t-elle encore martelé. A Ghaza, petit territoire sous blocus israélien depuis neuf ans, l’ONU scolarise 225.000 enfants dans plus de 200 écoles. La plupart des écoliers ghazaouis rencontrent des difficultés scolaires, estime le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), notamment du fait des trois agressions militaires israéliennes qui ont ravagé ce territoire ces sept dernières années. En janvier, l’UNRWA avait déjà dû suspendre son aide financière à des dizaines de milliers de Palestiniens pour réparer leurs maisons ou payer leur loyer à Ghaza. PAYS DU GOLFE Washington « d’accord pour accélérer des ventes d’armes » Les Etats-Unis vont « accélérer » leurs ventes d’armes aux pays du Golfe, a assuré hier le secrétaire d’État John Kerry à Doha lors d’une réunion des pays du Golfe inquiets de l’accord sur le nucléaire avec leur rival iranien. « Nous sommes tombés d’accord pour accélérer certaines ventes d’armes qui sont nécessaires, et qui ont pris trop de temps par le passé », a déclaré M. Kerry lors d’une conférence de presse au Qatar. « Nous sommes tombés d’accord pour engager des formations très particulières (...) pour échanger et partager des renseignements », a poursuivi le chef de la diplomatie américaine. Il a également évoqué une poursuite des discussions entre les Etats-Unis et leurs alliés du Golfe sur « la manière d’intégrer les systèmes de missiles balistiques des pays de la région » ainsi que sur « l’augmentation du nombre d’exercices (militaires) que nous faisons ensemble ». « Ce sont quelques exemples de la manière dont nous pensons que la sécurité de la région peut être renforcée et la coopération améliorée », a plaidé John Kerry au côté du ministre qatari des Affaires étrangères Khaled al-Attiya. Les partisans du dialogue en mauvaise posture a sans doute été franchi avec l’attaque suicide dimanche au tracteur piégé contre une gendarmerie de l’est du pays, qui a fait au moins deux morts et 31 blessés, de source officielle turque. UN POINT DE NON-RETOUR eux semaines après l’attentat de Suruç qui a bouleversé la donne en Turquie, rien ne semble pouvoir arrêter le cycle de représailles meurtrières entre la guérilla kurde du PKK et l’armée turque, plaçant les partisans du dialogue dans une situation de plus en en plus intenable. Elle a été revendiquée par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui a fait état « de dizaines de soldats tués ». Selon la presse progouvernementale, le kamikaze était probablement un jeune adolescent enrôlé par le PKK. De nouvelles attaques ont été signalées hier matin, dont celle d’un hôpital militaire dans la province de Van (est) qui n’aurait pas fait de victimes. De son côté, le président Recep Tayyip Erdogan a une fois de plus affiché hier sa détermination, balayant les critiques sur les risques d’une déflagration généralisée après la rupture de la trêve entre la rébellion kurde et Ankara. « La Turquie conduira des opérations militaires autant qu’elle le juge nécessaire », a martelé M. Erdogan. L’armée affirme avoir tué plus de 260 combattants dans les raids aériens massifs menés quotidiennement contre les bases rebelles nichées dans les montagnes du nord de l’Irak. Les bombardements auraient contraint l’état-major du PKK à se scinder en trois groupes, l’un res- D Entre l’armée turque et les Kurdes du PKK, c’est de nouveau la guerre tant dans les monts Kandil, un deuxième se réfugiant en Syrie et un troisième en Iran. Ces raids auraient aussi tué une dizaine de civils, ont assuré des sources kurdes, des accusations démenties par l’armée mais qui pourraient donner une justification supplémentaire au PKK pour amplifier ses attaques sur le sol turc. Ce cycle de violences, qui a mis fin à trois années d’accalmie, a été déclenché par l’attentat suicide survenu le 20 juillet à Suruç (sud), dans lequel 32 jeunes militants de la cause kurde ont trouvé la mort. Il a été attribué au groupe Etat isla- mique (EI) mais la guérilla kurde a aussitôt répliqué contre les forces de l’ordre turques, accusées de ne pas protéger la population locale. Deux semaines plus tard, le jeune leader prokurde de Turquie Selahhatin Demirtas, fervent partisan du dialogue pour résoudre un conflit qui a fait plus de 40.000 morts en 30 ans, se retrouve dans une situation particulièrement inconfortable. Il est considéré avec sa formation, le HDP, comme le grand vainqueur des législatives du 7 juin, privant du même coup le parti islamo-conservateur au pouvoir AKP de la majorité absolue au Parlement. Depuis, selon l’opposition, M. Erdogan n’a de cesse de chercher à l’affaiblir en vue d’un éventuel scrutin anticipé qui permettrait à l’AKP de regagner le terrain perdu. « Demirtas est pris en tenailles entre l’AKP et le PKK », résumait hier le journal à grand tirage Hurriyet. Accusé par le pouvoir de condamner trop mollement les attaques de la rébellion, pointé du doigt pour l’engagement de son frère dans les rangs du PKK, M. Demirtas pourrait perdre l’électorat modéré qui lui a fait confiance. Dimanche dernier, il a dit vouloir « clarifier les choses » en appelant le PKK à cesser « immédiatement » ses attaques. « L’Etat a le droit de se défendre », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse. Il a demandé à la rébellion et au pouvoir de renouer le dialogue, car le pays « se rapproche rapidement d’une violente tempête ». M. Demirtas avait accusé le président turc de faire de « l’esbroufe » à l’intention des Occidentaux en prétendant vouloir lutter contre les jihadistes de l’EI, alors que ses visées seraient de pure politique intérieure. Des pourparlers se poursuivent entre l’AKP et le parti social-démocrate CHP pour la formation d’un gouvernement de coalition. Mais la presse table sur un échec, souhaité par M. Erdogan, qui conduirait à de nouvelles législatives en novembre. EN TOURNÉE DANS LES MONARCHIES DU GOLFE Kerry promeut l’accord sur le nucléaire iranien américain John Kerry tentait hier à Doha de rassurer ses homologues des monarchies du Golfe sur les bienfaits de l’accord international sur le nucléaire iranien pour la sécurité de la région. LE SECRÉTAIRE D’ETAT Kerry en tournée au Moyen-Orient, qui l’a déjà conduit en Egypte, est l’invité au Qatar d’une réunion exceptionnelle des ministres des Affaires étrangères des pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG - Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar). Il doit aussi avoir une rencontre tripartite inédite avec ses homologues russe et saoudien, Sergueï Lavrov et Adel al-Jubeir, pour parler essentiellement du conflit syrien, a confié un diplomate du département d’Etat. En ouvrant la réunion du CCG dans un hôtel de luxe de Doha, le chef de la diplomatie du Qatar, Khaled ben Mohamed al-Attiya, a réaffirmé que le MoyenOrient devait être préservé de « toute menace d’armes nucléaires », tout en plaidant pour « l’énergie et la technologie du nucléaire civil à des fins pacifiques ». Les monarchies du Golfe, conduites par l’Arabie saoudite, ont accueilli avec prudence l’accord historique conclu le 14 juillet à Vienne entre l’Iran et les grandes puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni, Allemagne), sous l’égide de l’Union européenne. D’une durée de dix ans, le compromis doit garantir que Téhéran ne se dotera pas de la bombe ato- M. mique en échange d’une levée progressive et conditionnelle des sanctions internationales qui étouffent son économie. Mais les puissances monarchistes redoutent que leur rival chiite ne cherche dorénavant à élargir encore son influence dans le monde arabe et à s’imposer comme la puissance régionale. Ainsi, après la tournée au Moyen-Orient fin juillet du chef du Pentagone Ashton Carter, M. Kerry, lui aussi, « tentera de répondre à toutes les questions que les ministres du CCG pourraient encore se poser (...) afin, espérons-le, qu’ils soient satisfaits et soutiennent nos efforts », a expliqué un responsable du département d’Etat. Ce diplomate américain s’est félicité que le chef de la diplomatie saoudienne, M. Jubeir, ait « exprimé publiquement la satisfaction du gouvernement saoudien devant un bon accord ». Mais le même Adel alJubeir avait dénoncé la semaine dernière des « déclarations agressives » émanant de responsables iraniens, après que Téhéran a accusé Bahreïn, allié de Riyadh, d’exacerber les tensions en portant des accusations infondées contre Téhéran. John Kerry doit tenir une conférence de presse dans l’après-midi à Doha, avant de partir pour Singapour. Dimanche au Caire, il avait déjà assuré que le règlement avec l’Iran renforcerait la sécurité des pays arabes, inquiets des ambitions de Téhéran. « Il n’y a absolument aucun doute, si l’accord de Vienne est entièrement appliqué, l’Egypte et tous les pays de cette région seront plus en sécurité (...) comme ils ne l’ont jamais été », avait affirmé le patron de la diplomatie américaine. Il avait aussi une nouvelle fois accusé « l’Iran (d’être) engagé dans des activités déstabilisatrices dans la région ». « C’est pour cela qu’il est si important de s’assurer que le programme nucléaire iranien demeure entièrement pacifique », avait-il avancé. Au même moment, dans une déclaration télévisée, le président iranien Hassan Rohani affirmait que l’accord nucléaire allait créer un « nouveau climat » régional afin de régler des conflits armés comme au Yémen et en Syrie. Poids lourd du Golfe, l’Arabie saoudite dirige une coalition du Golfe qui mène depuis fin mars au Yémen des frappes aériennes contre les rebelles Houthis, issus de la minorité zaïdite, afin d’empêcher cette rébellion de s’emparer de tout le pays. En Syrie, l’Iran est le principal allié régional du régime du président Bachar alAssad, combattu par une coalition de l’opposition soutenue par l’Arabie saoudite. CONFLIT AU YÉMEN Les forces gouvernementales lancent une vaste opération au Sud ne vaste opération militaire a été lancée hier par les forces gouvernementales yéménites pour reprendre la plus grande base aérienne du sud du pays, contrôlée par des rebelles houthis, ont affirmé des sources militaires. « La bataille a commencé pour la reprise de la base d’Al-Anad », dans la province de Lahj (sud), a déclaré une source militaire citée par l’AFP. Des avions de combat de la coalition arabe conduite par l’Arabie saoudite assuraient une couverture aérienne aux forces gouvernementales, qui ont lancé leur opération depuis une zone montagneuse à l’ouest de la vaste base d’une superficie d’environ 15 km2, a ajouté une autre source. L’attaque a été précédée la veille par le déploiement autour de la base de centaines de combattants U et de militaires, équipés de « chars, de blindés et de véhicules militaires modernes » fournis par la coalition, a indiqué le commandant de ces forces, Fadhl Hassan. Ces forces ont été dépêchées depuis Aden, la ville portuaire reconquise à la mi-juillet par les partisans du président en exil Abd Rabbo Mansour Hadi, qui cherchent à regagner cette base pour couper les rebelles de leurs lignes de ravitaillement dans le sud. La base d’Al-Anad est tombée en mars aux mains des rebelles qui ont conquis de vastes territoires du pays, dont la capitale Sanaa, depuis leur offensive d’envergure lancée en juillet 2014 à partir de leur fief de Saada dans le nord. La coalition arabe mène depuis le 26 mars une campagne aérienne contre les rebelles, qui a contribué à la reprise d’Aden. Au 17 plan politique, le chef des rebelles yéménites, Abdelmalek al-Houthi, s’est dit de nouveau prêt hier à un règlement politique du conflit dans le pays où ses partisans viennent de perdre Aden, la cité portuaire du sud, reconquise par les forces progouvernementales. « Un règlement politique est toujours possible », a déclaré le chef d’Ansaruallah, l’émanation politique des rebelles, dans un discours diffusé dans la nuit par la chaîne de télévision de son groupe, Al-Massira. Pour y parvenir, « nous accueillons tout effort d’une quelconque partie neutre arabe ou internationale », a ajouté M. Houthi qui a minimisé la perte d’Aden, la deuxième ville du pays. « La percée réalisée par l’ennemi à Aden va échouer », a-t-il affirmé, ajoutant que la reconquête à la mi-juillet par les forces loyalistes de cette ville « est une situation conjoncturelle qui sera surmontée malgré l’argent de l’Arabie saoudite », principal soutien de ces forces. Le chef rebelle s’est exprimé à la veille d’une réunion hier à Doha entre le secrétaire d’Etat américain John Kerry et ses homologues des monarchies du Golfe lors de laquelle ils doivent évoquer l’accord international sur le nucléaire iranien et la conjoncture régionale dont la crise yéménite. L’Arabie saoudite a pris le 26 mars la tête d’une coalition arabe qui mène une campagne de frappes aériennes contre les rebelles, pour les empêcher de prendre le contrôle de l’ensemble du pays. La guerre au Yémen a fait près de 4.000 morts en quatre mois, dont la moitié sont des civils selon l’ONU. Culture I Ecouter I Voir I Lire MARDI 4 AOÛT 2015 IN LIVE Portraits de dignité et de bravoure KACI OULD AISSA EXPOSE À ALGER LE CENTRE CULTUREL Mustapha Kateb, sis 5 rue Didouche-Mourad, abrite jusqu’au 6 août, une série de photographies SOUK AHRAS Appel à la promotion de la photographie d’art Les participants à la première édition du Salon national de la photographie d’art, ouvert dimanche à Souk Ahras, ont appelé à la promotion de cette discipline artistique. Ahmed Hamel, photographe de la wilaya de Annaba, a estimé, à l’ouverture de cette manifestation organisée par la Maison de la culture, que la photo est le moyen privilégié d’immortaliser les scènes et les évènements de la vie en fixant pour la postérité des détails que le texte et autres documents ne peuvent rendre avec la même exactitude. Trois oeuvres photographiques de chacun des 20 artistes issus de différents coins du pays participant à ce salon organisé avec la collaboration de la direction de la culture et le théâtre régional de cette ville, seront choisies par un jury composé d’enseignants spécialisés, a indiqué le même intervenant, diplômé en 1989 de l’Institut national supérieur des arts du spectacle et du cinéma d’Alger, réalisateur de cinéma, prix 2012 du jury du festival de Bari (Italie) pour son film Le jeu. Le directeur de la Maison de la culture, Redha Gherssi, a indiqué, de son côté, que cette manifestation vise la promotion de l’art de la photographie comme moyen de communication et à offrir un espace pour l’échange d’expériences entre photographes et participants. Ce salon de deux jours, ajoute le même responsable, permettra aux visiteurs de découvrir des paysages, des sites historiques et archéologiques et des portraits, oeuvres de jeunes amateurs. Des ateliers «photoshop» et «lightroom» sont prévus en marge de cette manifestation qui se déroule à la salle des fêtes Djouad Nourreddine du chef-lieu de wilaya, sur le thème «Souk Ahras vue par des photographes». BATNA 1res Journées nationales de l’illusionnisme La célèbre illusionniste Kheira Lounici, plus connue chez les enfants par son surnom « tata Lynda» , a ouvert au théâtre régional de Batna les premières Journées nationales de l’illusionnisme. Les spectateurs ont suivi, samedi dernier en soirée, avec un immense plaisir le spectacle de Lynda qui figure parmi les premières femmes arabes à investir l’univers de l’illusionnisme et particulièrement le tour de la cheminée dont l’intérêt, confiet-elle, réside dans les interrogations qui intrigueront le public après la fin du spectacle. La manifestation est organisée par l’association Assala pour les arts et la culture, en collaboration avec l’Assemblée populaire communale (APC). Pour Lynda, ces initiatives sont nécessaires pour encourager les jeunes illusionnistes à persévérer sur cette voie qui exige beaucoup de ténacité et de détermination pour y réussir. Des magiciens de Batna, El Eulma (Sétif), Béjaïa, Oran et Béchar ont présenté leurs tours durant la première journée de cette manifestation qui se poursuivra jusqu’à jeudi prochain, selon Khalil Khither, président de l’association Assala. en couleurs, nimbées de couleurs et de lumière réalisées dans le camp des réfugiés du Sahara occidental… I O. HIND e son voyage en septem bre 2013 au Sahara occidental, notre jeune photographe en a retenu près de 2000 photos dont il a extrait seulement une quarantaine visibles à la galerie d’art attenante à l’Etablissement Arts et Culture sis à la rue DidoucheMourad et ce, jusqu’au 6 août prochain. S’il a tardé à exposer ce n’est pas faute de temps, mais surtout pour ne pas se tromper quant au choix de ses photos. Un travail qu’il qualifie de «réfléchi» et qu’il a fini par baptiser « Istikbal 27-50 mm » présenté par l’artiste comme « une sorte de flash-back, un retourhommage sur une expérience humaine unique vécue au sein même du camp de réfugiés sahraouis 27 Février à Tindouf, dans le cadre d’accueil de visiteurs chez l’habitant, communément appelé Istikbal. ». Et de poursuivre : « Des rencontres, des portraits et des scènes de vie y sont présentés sous forme de reportage photographique. Mais aussi des sourires, des pensées, du courage, de l’engagement et de l’espoir pour un avenir meilleur, récapitulant ainsi une semaine de découvertes et de partage.» Istikbal 27-50 mm n’est autre que le fruit d’un sentiment de «devoir-faire» que j’exprime, aujourd’hui, pour que vive à tout jamais la liberté d’un peuple déjà libre dans ma mémoire. » Istikbal comme l’accueil généreux de cette population , 27 Février pour le nom du camp de réfugiés et enfin 50 en référence à 50 mm, soit l’optique avec lequel le photographe a pris la photo. D Le photographe devant ses œuvres La focale fixe, autrement l’équivalent de ce que regarde l’œil humain. Pourquoi le Sahara occidental ? « c’est venu par hasard, j’ai été avec une collègue. On était libre... Ce qui m’a marqué est le fait que c’est une communauté matriarcale, c’est la femme qui dirige beaucoup plus , qui gère , qui fait le travail de l’homme. » Après mûre réflexion, Kaci décide de fragmenter son expo en cinq parties. La première série est intitulée portraits artistiques, des familles rencontrées sur les lieux. Ce sont souvent des images volées, personne n’a posé nous fait savoir l’artiste qui souligne : « J’avais plus de temps. J’ai aimé le reflet sur leurs corps, leurs visages… il y avait beaucoup de couleur. » La deuxième série de portraits Kaci l’intitulera « Fort et enga- gement ». Des gens à qui l’artiste a demandé de poser. Une façon de rendre hommage à ces femmes, entre sages-femmes, chef de daïra, étudiante à l’étranger , activiste etc. « Ça m’a marqué. Moi qui croyais que la vie s’est arrêtée là-bas. Eh bien non ! il y a des femmes qui grimpent des échelons, grandissent, se marient… ». La troisième série est relative à l’école. « J’ai été au mois de septembre. J’ai constaté que c’était les mamans et les professeurs qui étaient en train de nettoyer ces classes. » Une autre série est appelée « société et combat ». Elle évoque le combat journalier de ces femmes, entre ménage, pose de henné, préparation du thé, jeu de Siga, l’équivalent du Monopoly. La 5e série se rapporte aux enfants « entre ceux qui m’ont frappé, embrassé, joué avec moi… ». Très belles photos en effet qui respirent avant tout la vie à travers ces hommes et femmes debout et ces sourires aux lèvres des enfants. « Ces photos reflètent en général les gens que j’ai rencontrés là-bas, durant dix jours... Ce qui m’attire moi avant tout c’est l’authenticité des lieux, dans les vêtements, les traditions beaucoup plus , je suis un amoureux de tout ce qui est traditionnel, typique, j’aime les couleurs, les traditions, la beauté, la femme… », nous avouera le jeune artiste Kaci Ould Aissa dont les photos, déclinées en différents formats, captivent indubitablement le regard. Des photos visibles jusqu’au 6 août . A ne pas rater ! O. H. 10e EDITION DU FESTIVAL CULTUREL ARABO-AFRICAIN DE DANSE FOLKLORIQUE La Chine à l’honneur cette année I KAMEL BOUDJADI a wilaya de Tizi Ouzou abrite à partir du 5 août la 10e édition du festival inscrit cette année sous le thème : «Diversité culturelle et promotion de la paix». La cérémonie d’ouverture aura lieu mercredi après-midi au niveau du Théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou. Comme de coutume, la Palestine prend part avec plusieurs activités à côté d’une panoplie de pays arabes et africains. Pour cette 10e édition, la Chine est l’invité d’honneur. Aussi riche que les précédentes, l’édition 2015 réunira à Tizi Ouzou des troupes venues de Tunisie, Jordanie, Egypte, Syrie, le Sultanat d’Oman et le Liban. La scène culturelle et artistique de Tizi Ouzou sera ornée également des couleurs vives africaines des troupes venues du Burkina Faso, de la République démocratique du Congo, du Sénégal, Niger, Mali, Côte d’Ivoire. Attendu du public, le ballet berbère de Waterloo y prendra part en représentant l’immigration algérienne en France. A l’évidence, l’animation culturelle et artistique réunira également des troupes de danses folkloriques locales. Elles viendront de Mascara, Laghouat, Constantine, Tamanrasset, El Bayadh, Sidi Belabbès, L Tlemcen et Ghardaïa. Tizi Ouzou sera représentée par deux troupes Ithrane N’ Da l’Mouloud de la Maison de la culture et la troupe Thafath d’Imsouhal. Ce mercredi donc, à l’ouverture, les troupes sillonneront les principales avenues de la ville de Tizi Ouzou en prenant comme point de départ le stade du 1er-Novembre puis la rue Lamali-Ahmed avant d’aboutir à la principale avenue Abane-Ramdane connue aussi sous l’appellation de Grande Rue et terminer le défilé au Théâtre régional Kateb-Yacine. A noter également que les troupes seront au programme dans plusieurs communes de la wilaya pour des animations grandeur nature. A Tigzirt, à Azeffoun, à Azazga et même à Boumerdès, un riche programme est attendu. Le public local aura à découvrir les danses de plusieurs pays. Par ailleurs, des expositions seront également au menu avec une diversité aussi riche que le programme artistique. La Tunisie, pays sur lequel est orienté le regard de cette 10e édition présentera une exposition sur son histoire et 21 Un festival attendu ses richesses culturelles (us et coutumes) et naturelles. Ayant rencontré un franc succès lors des éditions précédentes, le marché du festival se tiendra tout au long de l’événement. Cet espace de brassage culturel où se sont tissés, depuis la 1re édition, des liens et des relations entre artisans locaux, nationaux et étrangers, réunira cette fois-ci les professionnels des arts traditionnels. Ce rendez-vous culturel et commercial sera aussi l’occasion d’échanges d’idées et d’expériences entre les K. B. participants et le public. DERNIÈRE HEURE sur internet http://www.lexpressiondz.com LE PÉTROLE SOUS LES 50 DOLLARS À LONDRES OPPOSÉ À UNE SOCIÉTÉ DE GARDIENNAGE Djezzy obtient gain de cause LE CONTRAT qui lie Djezzy à cette société, stipule clairement que l’opérateur a le droit de réduire ou d’augmenter le nombre de ces agents selon les besoins. ALI AMZAL ’opérateur Djezzy vient d’ob tenir gain de cause en référé dans l’affaire qui l’opposait à une entreprise de gardiennage. Au cœur du conflit, une série de perturbations avait rendu hors d’usage les centres de services du réseau dans la wilaya de Bouira, s’attaquant inconsciemment aux centres de service de l’opérateur depuis cinq jours. A l’origine de ces actes perpétrés par les employés de cette société de gardiennage, la décision de Djezzy de réduire le nombre d’agents de sécurité externe, et de prendre en charge ce volet pour l’avenir. Une décision qui prend son fondement dans le fait que la situation sécuritaire du pays s’est améliorée, d’autre part, le contrat qui lie Djezzy à cette société stipule clairement que l’opérateur a le droit de réduire ou d’augmenter le nombre de ces agents, selon les besoins. « Djezzy n’a aucune responsabilité dans cette affaire, la décision de réduire le nombre des agents externes est tout à fait dans la légalité, et s’inscrit dans l’amélioration de la situation sécuritaire dans le pays, d’un autre côté , l’employeur de cette société doit prendre ses responsabilités » nous confie Salim Tamani responsable des relations publiques à Djezzy. Sauf que les employés de la société de gardiennage n’ont rien voulu entendre , et prennent l’opérateur pour responsable principal dans ce conflit, et ce malgré les explications fournies par les responsables de centres de services, indiquant aux agents que leurs contrats sont établis avec leur société de gardiennage , et que celle-ci ne fait que de la prestation de service au niveau de Djezzy, précisant que l’opérateur n’a aucune responsabilité dans cette affaire, et que ces agents devaient s’adresser à leur employeur. Devant cet état de fait, l’opérateur décide de porter ce conflit en L CRASH D’UN AVION MILITAIRE EN SYRIE : 31 MORTS AU MOINS Le siège de l’opérateur de téléphonie justice, et compte user de tous les moyens juridiques contre les agresseurs qui ont privé une partie des abonnés de la région de Bouira des services de télécommunication mobile durant deux jours, occasionnant des dégâts considérables sur les relais de l’opérateur. Au demeurant, et suite aux efforts fournis par les techniciens et les ingénieurs de Djezzy , le réseau a été rétabli depuis le 28 juillet, et les centres de services du chef-lieu de la wilaya de Bouira ont repris un fonctionnement normal, et assure désormais un service continu. Par ailleurs, les responsables de l’opérateur s’indignent contre de tels agissements, ils considèrent qu’il s’agit ni plus ni moins que d’un chantage ignoble qui était de toute façon voué à l’échec, et considèrent que ces sociétés de gardiennage doivent s’adapter aux besoins sécuritaires de la société qui les emploie. C’est du moins ce qui a motivé le maintien des poursuites judiciaires contre cette société de gardiennage, dont le tribunal de Bouira a décidé de contraindre cette dernière de ne plus s’en prendre aux institutions de Djezzy , sous peine d’aggraver son cas , et de s’exposer à de plus lourdes peines. D’autre part, l’opérateur maintient sa plainte en vue de se faire dédommager sur les dégâts occasionnés. Sur un plan purement social, les responsables de Djezzy se disent sensibles à la détresse qui accompa- gne généralement un arrêt de travail, mais dans ce cas précis, la responsabilité de trouver des solutions aux agents concernés ne pourrait être ni de son ressort, ni de sa compétence. Cette dernière incombe entièrement à leur employeur. Pour preuve, les contrats de travail et les justificatifs de paie de ses agents émanent de la société de gardiennage et non de l’administration de Djezzy. Pour les observateurs , cette situation, les dégâts occasionnés, et le handicap du réseau auraient pu être évités , dans la mesure où les responsables de cette société de gardiennage auraient pris les choses en main comme le bon sens et l’honnêA. A . teté l’auraient voulu. MOURAD LOUADAH RÉPOND AUX FORCES DE L’INERTIE «Les patrons sont en train de changer la donne» POUR M. LOUADAH, le gouvernement et le patronat n’ont jamais été aussi proches l’un de l’autre que ces dernières années. SAÏD BOUCETTEA e responsable de l’orientation stratégique au FCE, Mourad Louadah, est un fervent défenseur de l’entreprise. Il ne s’en cache pas et l’a réaffirmé dans une émission de télévision à Ennahar TV. Mais la défense acharnée de l’entreprise dont il est question n’est pas une fin en soi. C’est d’abord l’intérêt du pays qui guide l’homme d’affaires. On ne fait pas des affaires juste pour les faire, « mais avec un but précis, celui de servir son pays et son peuple», affirme Mourad Louadah. Il a ainsi apporté cette importante précision, en réponse à une question sur les attaques dont font l’objet les entrepreneurs de la part de la secrétaire générale du Parti des travailleurs. Ainsi, en réponse aux accusations de Louisa Hanoune, M.Louadah a simplement déclaré : « Nous sommes Algériens. » Et d’ajouter : «Nous apportons de la valeur ajoutée, nous agissons sur les équilibres, nous sommes en train de changer la donne. C’est pour cela qu’on nous critique. On veut que l’Algérie reste en l’état et n’évolue pas», rétorque le patron du groupe Louadah. Il refuse d’étiqueter ou de qualifier idéologiquement l’action des opérateurs économiques. Pour M.Louadah, ce qui compte, c’est de sortir le pays de la dépendance au pétrole, de faire en sorte que les importateurs aient plus d’intérêt à se reconvertir en exportateurs. Cela passe par un soutien effectif et direct aux producteurs algériens. Les propositions du FCE pour la diversification de l’économie sont, à ses yeux, un document L Les prix du pétrole ont chuté hier en fin d’échanges européens, atteignant pour le Brent leurs plus bas niveaux depuis janvier, plombés par un indicateur économique chinois décevant et des propos du ministre iranien du Pétrole sur les exportations d’or noir du pays. Vers 17h20 heure algérienne, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 49,98 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 2,23 dollars par rapport à la clôture de vendredi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 1,46 dollar à 45,66 dollars. central qui devrait guider la stratégie de l’Algérie dans les prochaines années. L’invité d’Ennahar TV a fortement plaidé en faveur d’une démarche qui mette l’entreprise et la production nationale au centre de l’action gouvernementale. Il ne cache pas sa satisfaction quant aux décisions prises par le dernier Conseil des ministres et les mesures contenues dans la loi de finances complémentaire 2015. des avancées importantes, note-t-il, mais qui ont besoin d’être suivies d’effet sur le terrain. Est-ce à dire que les choses vont dans le meilleur des mondes ? Assurément non, souligne Louadah qui n’hésite pas à décocher quelques flèches au gouvernement, mais avec le grand espoir de voir les choses évoluer dans le bon sens. Dans ce bon sens, M.Louadah n’hésite pas d’afficher sa fierté de vivre dans un Etat fort qui assume ses décisions et travaille prioritairement dans l’intérêt général. Et dans cet intérêt, il hait la rapprochement « historique » entre le monde politique et celui des affaires. Pour M.Louadah, le gouvernement et le patronat n’ont jamais été aussi proches l’un de l’autre que ces dernières années. Cela augure d’un partenariat fructueux au bénéfice de la production nationale et de l’Algérie. Pour l’invité d’Ennahar TV, du moment que les organisations patronales et le gouvernement poursuivent le même objectif, cela permet de mutualiser les efforts des uns et des autres et, partant, instaurer un dialogue permanent entre les hommes d’affaires et les ministres du gouvernement. Contrairement à ce qui se rapporte, Louadah n’y voit pas une collusion suspecte, bien Un avion militaire s’est écrasé dans la ville d’Ariha dans le nord-ouest de la Syrie à la suite d’une « défaillance technique », faisant au moins 31 morts et plus de 60 blessés, rapporte hier l’Observatoire syrien des droits de l’homme (Osdh) dans un nouveau bilan. Le bilan du crash a été revu à la hausse avec au moins 31 personnes tuées au sol, dont deux enfants, a indiqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Osdh. Selon le nouveau bilan dressé par l’observatoire, il y « a plus de 60 blessés » dans la zone. Un précédent bilan faisait état de 25 morts. « L’avion s’est écrasé alors qu’il bombardait (les groupes armés dans) un quartier du centre d’Ariha », ville de la province d’Idleb prise par les rebelles le 28 mai dernier, a indiqué M. Rahmane. « L’appareil volait à basse altitude lorsqu’il a été victime d’une défaillance technique », a-t-il précisé. BÉBÉ PALESTINIEN BRÛLÉ VIF : UN JUIF EXTRÉMISTE ISRAÉLIEN ARRÊTÉ Les services de sécurité israéliens ont annoncé avoir arrêté hier un chef de file juif extrémiste, Meir Ettinger, premier individu arrêté après l’incendie criminel qui a coûté vendredi la vie à un bébé palestinien en Cisjordanie occupée. « Meïr Ettinger a été arrêté à Safed (dans le nord d’Israël) en raison de ses activités au sein d’une organisation juive extrémiste », a indiqué un porte-parole du Shin Beth, le service de sécurité intérieure. RECRUTE CORRECTEUR S’adresser au journal à la Maison de la presse de Kouba à partir de 10h. au contraire, il estime qu’il y a là un signe de maturité et une prise de conscience sur l’impératif d’utiliser toutes les forces vives de la nation pour sortir de la dépendance aux hydrocarbures. Enfin, le responsable de l’orientation stratégique au FCE a donné de lui l’image d’un Algérien qui veut apporter sa contribution pour le développement de son pays. Une contribution concrète, loin de toute surenchère politicienne. S. B. Nous informons notre aimable lectorat du changement de nos numéros d’appels téléphoniques. Prière de prendre note des nouveaux numéros : Tél. : 023 70.94.01 - 023 70.94.02 023 70.94.03 Fax : 023 70.93.98 - 023 70.94.00