Espace Douane - la Direction Générale des Douanes
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Espace Douane - la Direction Générale des Douanes
N° 023 / 2015 Espace Douane Magazine d’informations de la direction générale des douanes et des droits indirects Immeuble DGDDI - B.P. 75 - Brazzaville - République du Congo Tél.: (242) 05 558 11 74 - Fax : (242) 22 281 07 72 E-mail : [email protected] / www.douanes.gouv.cg 5ème réunion du Comité en charge *de la modernisation Fonds monétaire international Une évaluation faite sur la base des recommandations de Libreville Magazine Deux scanners supplémentaires, don du gouvernement congolais à la Douane. Espace Douane 2 ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane L Edito a croissance de l'économie mondiale suit un rythme assez régulier, proche de 3% chaque année, depuis plus de trois ans. Le profil de l'activité varie cependant fortement selon les groupes d'économies dites "développées" et "émergentes" et selon les pays. L’absence d’accélération s’explique ainsi en partie par une forme de désynchronisation des cycles des économies toutes confrontées à des enjeux spécifiques. En Afrique subsaharienne, la croissance s’est légèrement accélérée en 2014 pour atteindre 4,5% contre 4,2% en 2013. Selon les prévisions, la croissance devrait rester quasiment inchangée en 2015 et s’établir à 4,6%, puis atteindre 5,1% en 2017 grâce aux investissements dans les infrastructures, à l’accroissement de la production agricole et à l’expansion du secteur des services. Cependant, la baisse du prix du baril du pétrole et celle de nombreux minerais fragilisent plusieurs pays du continent, tandis que d’autres, moins dépendants de ces matières premières, voient s’ouvrir de nouvelles opportunités. Le Congo, pays à revenu intermédiaire, dont la source principale est le pétrole, subit de plein fouet les revers de cette baisse. La conjoncture mondiale actuelle impose donc aux gouvernants de diversifier l’économie, en s’appuyant sur les recettes hors pétrole et de prendre des mesures conséquentes pour accroître les recettes fiscales et douanières. C’est ainsi que pour l’année 2015, le gouvernement exige à la douane de réaliser deux cent vingt milliards de francs CFA de recettes, assortis de quelques mesures d’accompagnement dont l’effectivité dépendra des ressources financières et matérielles mises à la disposition de la direction générale des douanes et des droits indirects. La croissance économique du Congo ne saurait se réaliser sans la synergie avec l’environnement commercial sous-régional ou régional, et sans se conformer aux normes internationales auxquelles la douane congolaise est partie prenante. La participation aux réunions internationales contribue à fédérer les énergies sur certains dispositifs à prendre, en vue de faire avancer les réformes engagées de façon simultanée dans la plupart des administrations douanières des pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Pour la douane congolaise, l’échange d’expérience entre pays membres de la Cemac ou de la CEAC, ainsi qu’avec les autres pays de la sous-région de l’Afrique de l’Ouest et du centre de l’Organisation mondiale des douanes (OMD), est d’autant plus enrichissant qu’il participe à comparer le niveau d’avancement de la réforme, permettant ainsi de solliciter le coaching dans les matières où le retard est prononcé. Cet échange se matérialise également dans le cadre de l’accord d’assistance administrative mutuelle avec la direction générale des douanes et accises de la RDC, même si le niveau d’exécution des recommandations issues des réunions mixtes demeure encore très faible. La détermination des autorités politiques et douanières des deux pays contribuera à solidifier ce cadre, à travers des dispositifs juridiques bien ficelés. Jean Alfred ONANGA 3 ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane e Douan Magazine Espace irects érale des s et des douane droits ind n gén / 2015 la directio N° 023 ations de d’inform Magazine du Congo ublique lle - Rép - Brazzavi 72 - B.P. 75 .gouv.cg 22 281 07 .douanes le DGDDI 74 - Fax : (242) Immeub .fr / www 11 @yahoo ) 05 558 Tél.: (242 anescongolaises dou E-mail : SOMM EDITORIAL en charge Comité ns nion du atio 5èmé réu la modernis *de tional interna base la monétaire faite sur Libreville Fonds luation Une éva mandations de om des rec ires, plémentagolais nners sup con Deux scagouvernement . dons du à la Douane EVENEMENT 6 - 16 5ème réunion du Comité en charge de la modernisation Siège : Immeuble DGDDI Tél.: 242 05 558 11 74 Fax : 242 22 281 07 72 B.P. 75 Brazzaville www.douanes.gouv.cg République du Congo Directeur de la Publication Jean Alfred Onanga 3 Conférence des directeurs généraux des douanes des pays totalement ou partiellement francophones ACTIVITES DE LA DGDDI 18 - 21 Deux scanners supplémentaires, don du gouvernement congolais à la Douane. Rédacteur en Chef Zéphirin Iloki Accord d’Assistance Mutuelle Administrative DGDDI-DGDA Le Comité mixte des experts des douanes s’est réuni à Pointe- Noire Sous-comités de rédaction Bouénza Roger Kibelolaud Pointe-Noire / Kouilou Adriana Doyère Marie Michel Loubandzi Nestor Bourangon Mission du projet ASECMAR au Congo Une délégation du ministère de la défense en entretien avec les douanes congolaises sur l’action de l’Etat en mer Brazzaville Georges Tutuanga Sylvère Moukounga Conception Zéphirin Iloki Relations Publiques Zéphirin Iloki ACTIVITES DEPARTEMENTALES 26 - 28 Saisies et destruction de 800 kg de sachets en plastique Photographie Zéphirin Iloki Baegnonguina-Mobenza Prima Serge Boukinda Près de quatre milliards de FCFA encaissés par les services des douanes. Edition Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects L’Aumônier diocésain aux forces armées congolaises du diocèse de Nkayi 4 ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane MAIRE FORMATION 30 - 31 Lutte contre la drogue ‘’Westerlies 3’’ Projet d’Appui à la Gouvernance des Finances Publiques (PGFIP) Une série de formations en faveur des douaniers RESTITUTION 32 - 40 FMI/AFRITAC Centre Mission auprès des douanes congolaises en novembre 2014 Fonds monétaire international Une évaluation faite sur la base des recommandations de Libreville RECETTES DOUANIERES 42 - 47 Ź FLASH Journée internationale de la douane 2015 : Message du Secrétaire général de L’Omd à la communauté douanière Ź(9(1(0(17 Conférence des directeurs généraux des douanes des pays totalement ou partiellement francophones : Déclaration de Dakar Ź)2&86 Les guichets uniques de dédouanement en Afrique: l’exemple des douanes congolaises 2014 Prév Recouvre Recouvrement ments Taux de réalisation Emissi ons Recouvrem ents Emission Recouvrement Taux de réalisation Recouv Recouvrement rem Emission Recouvr Recouvrement ements Prévi Emission Emiss Classe Classement ment Variation (%) Emissi ons Emission recouvr Recouvrement ements 2 0 1 4 2 0 1 3 4 Emissi ons 2 4 3 B/V 5 5 P/N KOUILOU Emissi ons Emission 2013 NIARI BOUENZA - - - - LEKOUMOU SANGHA 3 4 LIKOUALA 1 6 CUVETTE OUEST 6 1 CUVETTE PLATEAUX POOL DED TOTAL Analyse des performances des douanes congolaises sur fond de crise Ź63257 L'As-Douanes Nzango championne du Congo Ź127(6'(6(59,&E : Affectations et Nominations Ź1(&52/2*,( NZEMBA Guy Martial EKOUYA Daniel, AKOUALA Nicolas, NGAKOSSO Anicet Carneland Ventilation des prévisions des recettes douanières hors TVA de l’année 2015 Le Comité provisoire de trésorerie du mois de janvier 2015 5 Ź0875$'2 Tenue du dernier conseil d’administration ordinaire de l’année 2014 ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane EVENEMENT REFORMES DOUANIERES 5ème réunion du Comité en charge de la modernisation La banque congolaise de l’habitat a abrité la 5ème réunion ordinaire du comité en charge de la modernisation des douanes congolaises pour l’année 2014. La séance a été présidée par Jean Alfred Onanga, directeur général des douanes et des droits indirects. Par Zéphirin Iloki Conseiller à la communication du DGDDI Ÿ$JDXFKHOH'LUHFWHXU*pQpUDOSUpVLGDQWODVpDQFH Q uarante-deux (42) membres de cette instance sur quarantehuit (48) ont répondu présents à cette session qui avait pour objectif de faire le bilan des activités menées durant l’année dernière. Dès son entame, le président de la séance a demandé aux participants d’observer une minute de silence en mémoire des collègues disparus en 2014. Après ce moment, le rapporteur du comité, monsieur Gomez Tseket a rappelé à l’assemblée une des recommandations de la réunion d’Oyo 2013, concernant la désignation des points focaux départementaux de ce comité. Certains départements ont transmis à la direction générale des douanes les noms de leurs représentants. C’est ce qui MXVWLÀHODSUpVHQFHjFHVDVVLVHV de messieurs Didace Issebou, chef de service des études, de 6 ESPACE DOUANE - N°23 la prévision et de l’informatique de Pointe-Noire et du Kouilou, Maxime Amboulielie, chef des services généraux à la direction départementale des douanes du Pool et Bonaventure Bakala, chef des services généraux à la direction départementale des douanes de Brazzaville. A titre de rappel, le directeur général des douanes est revenu sur le port obligatoire de l’uniforme du douanier pendant les réunions du comité. Espace Douane EVENEMENT de FCFA était virée à cet effet. Des experts devraient arriver en janvier pour la formation des informaticiens du Congo, chargés d’exécuter ce projet, a révélé M. Clément Ndjambouabéka, chef du service informatique. Au sujet du Guichet unique des opérations transfrontalières (GUOT) sur lequel les membres du comité ont souhaité être pGLÀpV OH GLUHFWHXU JpQpUDO OHV a informés sur son audition à la commission économique de l’AsŸ/HVSDUWLFLSDQWV semblée, au cours de laquelle VRQ SURSRV HQ VLJQLÀDQW TXH la question a été longuement Après un échange fructueux les réformes sont un processus évoquée. Pour le parlement, sur les points à examiner, la qui exige de nous beaucoup de le guichet réglementaire est le présente session s’est focalisée volonté pour avancer. Certes, GUOT et non le Guichet unique principalement autour des sujets plusieurs actions programmées de dédouanement (GUD), parce n’ont pu être exécutées selon le qu’il reconnaît avoir voté une suivants : rapport, mais cela n’est pas une loi le concernant. Aussi, a-t-il - présentation du rapport du raison pour ne pas avancer. Il ajouté, le comité en charge de IDXW SOXW{W LGHQWLÀHU OHV FDXVHV la modernisation des douanes secrétariat permanent ; - examen de la mise en œuvre de leur non exécution pour y n’a pas de pouvoir de décision des actions prioritaires de la loi apporter des corrections, a-t-il sur ce sujet. rajouté. GHVÀQDQFHVH[HUFLFH Un autre sujet abordé concer- point sur les réalisations douanières 2014 et prévisions des Plusieurs interventions ont été nait la création d’une cellule enregistrées à la suite de ce spéciale à l’aéroport A. A. Neto recettes 2015 ; - présentation des rapports d’ac- rapport. Il a été notamment de Pointe-Noire, pour le traitetivités des directions centrales ; évoqué la signature de l’ins- ment des opérations de dédoua- présentation des rapports truction-cadre de l’enquêteur nement des marchandises des pétroliers, arrivant par cet aérod’activités des directions dépar- qui n’a malheureusement pas port à destination de la direction tementales, du service informa- été rédigée en synergie, tel départementale des douanes du tique, du projet sydonia World que souhaité, avec la direcKouilou. Le directeur général et du centre régional de forma- tion de la réglementation et du a exhorté les deux directeurs contentieux, a signalé M. Gomez tion ; départementaux de Pointe-Noire - examen du projet du plan d’ac- Tseket. Dans la même lignée, et du Kouilou à la concertation, le président du comité a inscrit en vue de trouver une formule tion opérationnel 2015 ; le secrétariat permanent d’ins- adéquate à ce problème. En - divers. crire le projet du guide l’enquê- FDVGHGLIÀFXOWpVLOVSRXUUDLHQW 1- présentation du rapport du teur parmi les points à examiner faire recours à la direction lors de la prochaine réunion du générale ou au comité en charge secrétariat permanent comité. de la modernisation. Après la présentation faite par M. Xavier Roger Okola, coordon- Par ailleurs, le comité a été 2- examen de la mise en œuvre nateur adjoint du secrétariat informé sur la signature de des actions prioritaires de la loi permanent du comité, monsieur l’avenant au contrat entre le GHVÀQDQFHVH[HUFLFH le directeur général est inter- gouvernement congolais et la venu pour féliciter le secrétariat CNUCED, concernant le projet Le comité a fait le point sur la pour le travail abattu courant SYDONIA WORLD. Depuis octobre mise en œuvre principalement l’année 2014. Il a poursuivi 2014, une somme de 285 millions de deux mesures concernant 7 ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane EVENEMENT Des réalisations douanières 2014, l’on retiendra que l’activité douanière globale, hormis les exonérations, a enregistré les recettes de deux cent soixante douze milliards dix-huit millions de francs CFA en émissions. En ce qui concerne les prévisions budgétaires de l’année 2015, HOOHV VRQW À[pHV j GHX[ FHQW vingt milliards de francs CFA. Ÿ/HVSDUWLFLSDQWV le transfert électronique des manifestes et la sécurisation des imprimés spéciaux. Ces questions ont été évoquées avec la commission économie HW ÀQDQFHV GX SDUOHPHQW HW HQJDJHQW OH JRXYHUQHPHQW SDU OH WUXFKHPHQWGXPLQLVWqUHHQFKDUJHGHVÀQDQFHVV·HVWH[SULPpOH directeur général. En ce qui concerne par exemple le lancement du transfert électronique des manifestes, c’est le gouvernement qui doit le rendre effectif, en signant le projet de texte que la direction générale des douanes a soumis à son approbation, a-t-il expliqué. Pour ce qui est des imprimés sécurisés des douanes, les noms des sociétés soumissionnaires avaient été communiqués à la tutelle pour lui permettre d’opérer un choix. Les propositions transmises à la tutelle n’ont pas encore connu de suite à ce jour, a regretté le directeur général des douanes. En conséquence, la situation n’a guère évolué et l’on demeure jusque-là au stade d’intention. 3RLQWVXUOHVUpDOLVDWLRQVGRXDQLqUHVHWSUpYLVLRQVGHV UHFHWWHV La question de la traçabilité, au plan informatique, des recettes réalisées par les services des enquêtes douanières, étant donné les objectifs budgétaires qui leur sont assignés, a été le point d’achoppement sur ce point. Expliquant comment le produit du contentieux est-il pris en charge dans les statistiques des recettes centralisées à la direction générale, le chef du service des études économiques et de la prévision a avancé que la direction de la prévision et des VWDWLVWLTXHVFROOHFWHOHVGRQQpHVÀJXUDQWGDQVOHVVWDWLVWLTXHVVXU la rubrique contentieux de la part Trésor. Elle ne reçoit pas les statistiques réelles du contentieux et des affaires contentieuses de la part de la DED, au point où elle n’est pas en mesure de IRXUQLUGHVpOpPHQWVGHUpSRQVHV\UHODWLIVDX[LQVWLWXWLRQVÀQDQcières internationales qui les sollicitent. Il n’a jamais perçu une volonté manifeste des enquêtes de mettre les statistiques à la disposition de la direction de la prévision et des statistiques, a-t-il conclu. 8 ESPACE DOUANE - N°23 Le comité a ensuite suivi tour à tour les présentations des rapports d’activités faites par les directeurs centraux et départementaux, le chef du service informatique, les chefs du projet Sydonia World et le directeur du centre régional de formation de l’OMD, qui ont été nourries de riches échanges. Dans les divers, le Comité s’est penché sur la restructuration du secrétariat permanent. M. Gabriel Basile Ahoussa, conseiller technique du directeur général des douanes a été intégré dans le comité de modernisation et nommé Coordonnateur adjoint du secrétariat permanent, en remplacement de M. Roger Xavier Okola, nommé coordonnateur, en remplacement du regretté Casimir Botoke. La question de la limitation du mandat du secrétariat permaQHQWDpWpWUDLWpHHWÀ[pHjGHX[ ans renouvelables une fois. Un statut devrait être prévu pour le secrétariat permanent, ont décidé les membres du comité. Dans le cadre du suivi de l’exécution des recommandations, le directeur général a sollicité du secrétariat permanent une attention particulière dans la mise en œuvre des autres recommandations, notamment celles formulées par les institutions internationales : OMD, OMC, CEMAC, CEEAC, UE, UA… Espace Douane EVENEMENT Recommandations de la 5ème réunion ordinaire du comité en charge de la modernisation des douanes 1- Accélérer la mise en œuvre de l’application sur le contentieux et la rendre opérationnelle courant 1er trimestre 2015 ; 2- mener les investigations pour s’informer sur le bénéficiaire réel de la part trésor du contentieux douanier ; 3- communiquer à la DGDDI, tous les mois, le produit du TEL ; 4- prendre des mesures coercitives à l’encontre des départements qui ne communiquent pas le produit du travail extra-légal (TEL); 5- identifier d’autres sources du TEL, en vue d’augmenter son produit ; 6- mettre en place une commission qui devra travailler sur la nouvelle répartition des émoluments ; 7- mettre en place une procédure de traitement du matériel pétrolier arrivant par l’aéroport A.A.Neto ; 9- rédiger une note de service sur le taux d’ajustement sur la valeur transactionnelle ; 10- tenir une séance de travail entre la DCS, la DSD, les DDD de Pointe-Noire et du Kouilou et les partenaires, en vue de maîtriser le traitement du flux des marchandises en transbordement ; 11- mettre en place une commission en vue de définir l’objet, la structure et les fonctions de la future école des douanes du Congo ; 12- revoir la répartition des fonds alloués au service informatique ; 13- communiquer les budgets chiffrés d’investissement et de fonctionnement à la DGDDI, en vue de l’élaboration du budget 2015 ; 14- solliciter auprès de la direction générale de la fonction publique l’affectation en douane des cadres statisticiens ; 15- solliciter la rétrocession de la RDI à la douane, conformément au texte. 8- élaborer une mercuriale ; ANNONCE Espace douane met ses colonnes à la disposition des collègues et partenaires désireux de publier leurs articles ou de faire des annonces publicitaires. 7pO E-mail : [email protected] 7286328581('28$1(02'(51( 9 ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane EVENEMENT Conférence des directeurs généraux des douanes des pays totalement ou partiellement francophones Dakar a abrité, du 27 au 28 octobre 2014, à King Fahd Palace Hôtel, la 19ème conférence des directeurs généraux des douanes des pays totalement ou partiellement francophones. La délégation des douanes congolaises était conduite par son directeur général Jean Alfred Onanga. Par Zéphirin Iloki Conseiller à la communication du DGDDI Ÿ3UpVLGLXPjO¶RXYHUWXUHGHODFRQIpUHQFH L a cérémonie d’ouverture était présidée par monsieur Amadou Ba, ministre de l’économie, des finances et du plan du Sénégal. Ce dernier a exprimé l’immense plaisir et le privilège d’être présent à cette rencontre. Il a, par ailleurs, transmis à l’ensemble des participants les salutations chaleureuses et les souhaits de bienvenue de son Excellence Macky Sall, président de la République du Sénégal. Auparavant, monsieur Bruno Leroy, directeur du Tarif à la direction centrale de l’administration des douanes et accises belges, représentant M.Noël Colpin, administrateur général des douanes et accises belges, a prononcé le discours du président de la 18ème Conférence. Dans son intervention, il a présenté les excuses de M. Noël Colpin qui n’a pu faire le déplacement pour participer à cette conférence. 10 ESPACE DOUANE - N°23 Il a, ensuite, exprimé ses sincères remerciements et sa profonde gratitude à M. le ministre de l’économie, des finances et du plan du Sénégal, ainsi qu’à M. le directeur général des douanes sénégalaises, pour cette organisation de la 19e Conférence à Dakar. Il s’est réjoui, par ailleurs, de la qualité de l’accueil qu’on leur a réservé dès leur arrivée ainsi que de l’organisation parfaite de cet évènement reflétant la dimension de l’intérêt et de l’attachement que porte le Sénégal à cet évènement. Espace Douane EVENEMENT Le président de la 18ème Conférence a fait un rappel de l’évolution des missions de la Douane, en mettant un accent particulier sur le défi actuel de recherche d’un équilibre entre la facilitation, la protection de la sécurité et de la santé des populations. Enfin, il s’est réjoui des thèmes choisis pour cette conférence et a remercié les différents orateurs qui ont bien voulu consacrer une partie de leur temps précieux pour venir faire part de leurs points de vue théoriques ou de leur vécu en relation avec ces thèmes importants. A sa suite, monsieur Kunio Mikuriya, Secrétaire général de l’organisation mondiale des douanes a rappelé l’objectif majeur poursuivi par les Etats totalement ou partiellement francophones, à savoir la réalisation de l’intégration régionale. A cet effet, il a réaffirmé le rôle important des administrations douanières francophones qui doivent non seulement créer les conditions favorables au développement du commerce, par la prohibition des obstacles à la rapidité des transactions, mais aussi promouvoir la solidarité par l’échange d’informations et le partage des meilleures pratiques. Evoquant le volet sécurité et son importance dans la réalisation de l’intégration régionale, il a encouragé les Douanes, à travers la lutte contre la fraude, la gestion des risques, l’utilisation des nouvelles technologies, mais aussi et surtout l’échange des données entre administrations, à s’investir davantage dans la lutte contre la criminalité transnationale organisée. Cet échange, précise-t-il, devrait s’étendre notamment aux autorités étatiques, dans le cadre de la gestion coordonnée des frontières. Pour ce faire, il a mentionné l’importance de la confiance qui doit exister entre les différents acteurs. Le Secrétaire général de l’OMD a terminé son propos en remerciant le Sénégal pour l’accueil chaleureux réservé aux participants. L’ordre du jour adopté, après retrait du point relatif à la présentation de l’administration des douanes et droits indirects du Royaume du Maroc qui s’est excusée, les travaux se sont déroulés suivant le programme établi. sa mise en œuvre a été inscrite à l’ordre du jour. Les points ci-après ont constitué l’ossature de l’ordre du jour : - évaluation du niveau de mise en œuvre de la déclaration de Bruxelles ; - mise en œuvre de l’Accord de l’OMC sur la facilitation des échanges ; - dossier sur la compétitivité économique. Ÿ(OLPDQH6DOLRX*QLQJXH'*GHVGRXDQHVGX6pQpJDO M. Elimane Saliou Gningue, directeur général des douanes du Sénégal, a été désigné président de la 19ème Conférence des directeurs généraux des douanes des pays totalement ou partiellement francophones et a présidé la rencontre. En cette qualité, il a adressé un mot de remerciement à l’ensemble des participants qui ont bien voulu sacrifier à la tradition de cette institution, en le désignant comme président de la 19ème Conférence. Il a, par ailleurs, rendu un hommage mérité à l’administration des douanes et accises belges pour avoir accueilli la précédente édition de cette réunion et pour le travail remarquable accompli à cette occasion qui a permis d’élaborer la Déclaration dite de Bruxelles, dont l’évaluation de 11 ESPACE DOUANE - N°23 L’évaluation du niveau de mise en œuvre de la déclaration de Bruxelles a simplement permis aux participants de passer en revue les points de la lutte contre le commerce illégal d’espèces sauvages menacées d’extinction, la lutte contre la contrefaçon de marchandises, la sécurisation de la chaîne logistique, l’échange d’informations, la gestion coordonnée des frontières ainsi que les unions douanières, les zones de libre échange et l’intégration régionale. En l’absence d’indicateurs, le président de séance a relevé qu’il serait difficile de parler d’évaluation de la mise en œuvre ; il s’agissait plutôt d’une revue des recommandations et des progrès réalisés, a t-il précisé. Espace Douane EVENEMENT C’est pourquoi, la mise en place d’un mécanisme de coordination et de suivi des conclusions de la Conférence a été proposée. L’examen de ces différents points a suscité des débats qui renseignent sur l’actualité et la pertinence desdites recommandations dont la mise en œuvre cadre parfaitement avec les missions de la Douane et constitue un processus sans cesse renouvelé. Abordant le sujet sur la mise en œuvre de l’Accord de l’OMC sur la facilitation des échanges, les participants ont suivi quatre présentations. L’intervention du secrétaire général de l’OMD a porté sur les stratégies que l’OMD entend dérouler pour la mise en œuvre de l’Accord sur la facilitation des échanges (AFE), à travers notamment le développement de modèles de données, qui ne fait pas obstacle au programme 2014 de l’OMD. Par ailleurs, il a informé les participants sur la tenue prochaine de la Conférence des Nations unies sur les pays enclavés à l’occasion de laquelle un nouvel outil, le Manuel du transit sera lancé. Le représentant de la CNUCED, M. Alioune Ciss, a, pour sa part, axé son exposé, notamment, sur la situation actuelle des négociations et l’approche proposée par la CNUCED. Certains avantages liés à l’adoption de l’Accord de Bali ont été listés : - le fait de ne pas savoir le temps que va prendre le passage en douanes se traduit par une imprévisibilité, et augmente le coût du commerce; - les procédures douanières inefficaces, les inspections menées avec un excès de zèle sans l’utilisation de techniques modernes de gestion de risques et de contrôle apostériori ralentissent le temps de dédouanement ; Ÿ$OLRXQH&LVV - la facilitation des échanges vise également à simplifierla documentation exigée pour le dédouanement des biens. Dans l’examen du point relatif à la situation actuelle des négociations, le présentateur a souligné les difficultés notées et qui ont trait à la mésentente entre membres de l’OMC, pour convenir d’un protocole d’amendement qui serait considéré comme un élément à part entière du dispositif juridique de l’OMC. Plusieurs points de désaccord sont identifiés : - la mise en œuvre à titre provisoire de l’accord, en attendant la conclusion générale du cycle de Doha ; - l’assurance de la disponibilité de fonds pour la mise en place de l’accord ; - la liaison des progrès concernant le texte d’application de la facilitation des échanges à ceux réalisés concernant l’accord sur la sécurité alimentaire. Pour une bonne mise en œuvre de l’Accord, une assistance technique est jugée nécessaire pour plusieurs pays. La CNUCED a défini un cadre pour cette assistance et élaboré une proposition pour les 12 ESPACE DOUANE - N°23 PMA, pour la période 2014-2015. Pour sa part, M. Salifou Tiempore, Directeur de l’Union douanière de la CEDEAO, a dévoilé les projets de cette communauté, principalement l’adoption d’un Code Communautaire des Douanes, en fin 2014, afin de renforcer l’Union douanière. Tout en prenant en compte les besoins des Etats, ce code s’inspirera des normes édictées par la Convention de Kyoto révisée et prendra en compte les dispositions de l’Accord de l’OMC sur la facilitation des échanges, a-t-il conclu. L’expérience du Sénégal en la matière a été présentée par M. Ousmane Kane, Conseiller technique du Directeur général des douanes. Il a montré les avancées significatives que ce pays a enregistré en matière de facilitation des échanges et qui peuvent éloquemment être illustrées à travers l’existence d’un Sous-comité de Facilitation des Echanges. Celui-ci regroupe les acteurs publics et privés. La dématérialisation des procédures et formalités du commerce extérieur et le Programme de Partenaires privilégiés sont autant de mesures de facilitation les plus importantes prises. Espace Douane EVENEMENT mission de régulation des flux internationaux. Elle signifie également un rapprochement rapide et inédit entre deux mondes qui certes, se sont toujours côtoyés mais avec parfois des intérêts différents, voire divergents, mais ce temps là est révolu. Ÿ8QLQWHUYHQDQWGHVGRXDQHVVpQpJDODLVHV Les intérêts de part et d’autre sont désormais convergents, rendus nécessaires par les enjeux en matière de sécurité, de prévisibilité et de traçabilité des flux de marchandises dans un monde globalisé où le management du risque n’est pas une contrainte mais constitue une plus-value réelle, en matière d’efficience douanière et de compétitivité des entreprises. Un autre sujet, introduit par M. Samba Thiam, Responsable du Bureau régional de liaison chargé du renseignement pour l’Afrique de l’Ouest, a porté sur « L’échange de renseignements fluviomaritimes en Afrique de l’Ouest : état des lieux et perspectives (BRLRAO). Cette présentation vise à rendre compte aux Directeurs généraux des Douanes de l’Afrique de l’Ouest, parties au protocole sous-régional d’échange de renseignements fluviomaritimes, de l’évolution enregistrée depuis la signature de l’accord. Ÿ Minette Libom Li Likeng, Directrice générale des douanes du Cameroun Les participants à la conférence ont débattu sur le thème « les normes de sécurisation et de facilitation des échanges, quelles incidences sur les entreprises et les services douaniers (douanes françaises)», introduit par Mme Hélène Croquevieille, Directrice générale des douanes et droits indirects de la France. Il ressort de sa présentation que la facilitation des échanges s’inscrit dans une démarche volontariste des législateurs, des administrations douanières et des opérateurs du commerce international. Elle vise à créer un espace mondial sécurisé et optimisé pour la circulation des marchandises. La facilitation des échanges repose à la fois sur la gestion intégrée de la chaîne logistique, associée à une approche partenariale et contractualisée, par le biais des Opérateurs économiques agréés (OEA) des relations entre les douanes et acteurs du commerce international. Par ailleurs, la sécurisation des échanges consacre les administrations douanières dans leur 13 ESPACE DOUANE - N°23 Après la signature du protocole par huit (08) Administrations des Douanes sur les seize (16) que compte l’Afrique de l’Ouest, une base de données fluviomaritimes dénommée RégimarF est en phase d’élaboration. Concernant les perspectives à court terme, les actions principales actions suivantes sont envisagées : l’identification des points de contact nationaux, la formation des utilisateurs, l’organisation d’une opération sous-régionale de surveillance des embarcations de mer et la vulgarisation du protocole d’accord auprès des autres administrations non encore signataires. Espace Douane EVENEMENT Enfin, le dernier thème « Douane Camerounaise et réduction des délais de passage des marchandises au port autonome de Douala et sur les plateformes logistiques internationales» a été présenté par MME Minette Libom Li Likeng, Directrice générale des douanes du Cameroun. Selon l’exposante, la réduction des délais de passage des marchandises en douane est centrée sur trois leviers : la dématérialisation des procédures, le développement de la gestion des risques et le dialogue permanent avec le secteur privé. L’exemple du Cameroun en matière de gestion des risques repose sur la création d’une Cellule de gestion des risques et l’application des contrôles basés sur le ciblage (sélectivité). Les contrats de performance opérateur, le dialogue douaneentreprise et la soirée des partenaires constituent des modèles de partenariat entre la douane et le secteur privé au Cameroun. Pour terminer, la directrice générale des douanes du Cameroun a tiré la conclusion que la réduction des coûts et délais de passage portuaire des marchandises et dans les corridors de transit est une affaire de tous les acteurs de la chaîne logistique. Cela est d’autant plus nécessaire que la compétitivité de nos entreprises et de nos économies en dépend. La cérémonie de clôture, présidée par M. Birima Mangara, ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et du plan, chargé du budget, a été marquée par la lecture de la Déclaration de Dakar. Le lieu et la date de la 20e conférence seront connus ultérieurement. Certains pays ont manifesté leur candidature. La réunion en a pris acte et leur a demandé d’obtenir préalablement l’accord de leur gouvernement.Ƚ Ÿ'pOpJDWLRQFRQJRODLVH 10LODQGRX'5&jJDXFKHHW-$2QDQJD'*GRXDQH Ÿ/HSUpVLGLXPGHODUpXQLRQ Ÿ3KRWRGHIDPLOOH 14 ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane EVENEMENT La réception des conférenciers par l’ambassadeur de France à Dakar en images ŸMinette Libom Li Likeng, J. A. Onanga, ......................... Ÿ'HJDXFKHjGURLWH0PH2XPRX'*0RGHOVLVHW Ÿ$PEDVVDGHXUGH)UDQFHDX6pQpJDO 02QGLQJD'*GRXDQHV*DERQ ŸUne vue des conférenciers ŸMme le DG des douanes Françaises 15 ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane EVENEMENT 19ème Conférence des directeurs généraux des douanes des pays totalement ou partiellement francophones DECLARATION DE DAKAR L es Directeurs généraux des Douanes des pays totalement ou partiellement francophones, réunis les 27 et 28 octobre 2014 à Dakar (Sénégal), à l’occasion de la 19ème Conférence : Conscients du rôle des administrations douanières dans l’émergence d’une francophonie économique; Soucieux de consolider la coopération douanière notamment dans les domaines du renforcement des capacités et le partage d’expériences; Conscients du rôle des administrations douanières dans la mise en œuvre de l’Accord sur la facilitation des échanges élaboré sous l’égide de l’Organisation mondiale du Commerce à l’occasion du Cycle de négociations commerciales multilatérales de Doha et adopté lors de la 9èmeConférence ministérielle de Bali (en Indonésie) en décembre 2013 ; Réaffirmant l’importance de la mise en œuvre des Conventions, instruments et outils de l’Organisation mondiale des Douanes, telle que la Convention de Kyoto pour la simplification et l’harmonisation des régimes douaniers dite Convention de Kyoto révisée (CKR), dans la compétitivité économique ; Prenant acte de toutes les initiatives de l’Organisation mondiale des Douanes (OMD) relatives à la promotion et au soutien à la mise en œuvre de l’AFE tel que le Programme Mercator pour le renforcement des capacités ; Considérant que dans un contexte de globalisation des échanges, la compétitivité des entreprises est largement tributaire de la qualité d’intervention des administrations douanières ; Rappelant que le recours aux technologies de l’information offre de nouvelles perspectives pour la simplification et la modernisation des contrôles tout en contribuant à asseoir un environnement propice à la facilitation et au développement des échanges; Désireux de contribuer, dans la cohésion, à la consolidation de la sécurisation du commerce international menacé par la recrudescence de nouveaux fléaux tels que le terrorisme, le blanchiment d’argent, le trafic d’organes humains et plus particulièrement le trafic illicite de stupéfiants et des substances psychotropes ; Convaincus que la lutte contre la criminalité transnationale passe par une harmonisation des actions de l’ensemble des forces de défense et de sécurité et par une coopération douanière renforcée; Persuadés que cette coopération et ces actions reposent sur un renforcement des capacités des administrations douanières ; Renouvelant leur attachement à la Déclaration de Bruxelles adoptée à l’occasion de leur 18ème rencontre tenue les 1er et 02 juillet 2013 en Belgique ; 16 ont formulé et adopté les recommandations suivantes: 1) les mesures édictées dans l’Accord de l’OMC sur la facilitation des échanges seront intégrées dans les dispositifs juridiques des administrations des Douanes et une application bienveillante de l’AFE sera promue et encouragée; 2) les organisations internationales seront sollicitées pour apporter leur concours à la mise en œuvre rapide, simple et harmonisée de l’AFE ; 3) l’implication active de tous les acteurs de la chaîne logistique est requise en faveur de la réduction des coûts et délais de passage des marchandises aux frontières et dans les corridors de transit ; 4) le développement des ports secs, en partenariat avec le secteur privé, en vue de décongestionner les Ports maritimes, l’interconnexion des Administrations douanières au niveau sous-régional et régional, l’utilisation maximale des technologies de l’information qui sont autant de facteurs permettant de réduire les délais de traitement et les temps de passage des marchandises en douane ; 5) la lutte contre la fraude douanière et contre les trafics illicites doit être adossée aux dispositifs de gestion des risques, gage de facilitation des procédures, pour la croissance et la compétitivité des économies ; 6) la lutte contre la fraude douanière et contre les trafics illicites de tout genre est un impératif des administrations douanières et services aux frontières ; 7) les Administrations douanières utiliseront tous les moyens modernes à leur disposition pour éradiquer le commerce illégal de marchandises de contrefaçon et d’espèces sauvages menacées d’extinction ; 8) les administrations des Douanes participeront au renforcement de la coopération en matière d’échange de renseignements et apporteront leur assistance en vue d’identifier, de poursuivre et de réprimer les auteurs d’actes criminels ; 9) les Administrations des Douanes saisiront toutes les opportunités offertes par la communauté douanière francophone en matière de coopération et de renforcement des capacités dans les domaines prioritaires ci-après : - l’échange de renseignements ; - le commerce illégal des espèces menacées d’extinction ; - les meilleures pratiques en matière de facilitation des procédures. 10) Le Président en exercice assure la coordination et le suivi des recommandations de la Conférence en s’appuyant en cas de besoin sur l’OMD. ESPACE DOUANE - N°23 Fait à Dakar, le 28 octobre 2014. Espace Douane EVENEMENT 17 ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane ACTIVITÉS DE LA DGDDI Le gouvernement offre deux scanners supplémentaires Le directeur du cabinet du ministre d’Etat, ministre de l’Economie, des Finances, du Plan, du Portefeuille public et de l’Intégration, monsieur Raymond Dirat, a ϐ ǡͳͷʹͲͳͶǡ forme à la Douane congolaise. Par Nestor BOURANGON Correspondant Espace douane Pointe-Noire. Ÿ/HGLUHFWHXUGH&DELQHWjVRQDUULYpHDXSRUW « La spécificité de ces scanners de haute qualité, de marque NUTECH, mondialement reconnue comme premier fabricant de ces appareils de détection, est leur mobilité. Ils peuvent être déplacés partout où le besoin se fera sentir», a déclaré Raymond Dirat. Par exemple au péage pour contrôler tout ce qui entre chez nous ou qui sort du territoire, pour détecter les produits interdits par le gouvernement. Donc l’intérêt de ces outils est important, a-t-il poursuivi, pour l’administration douanière qui pourrait améliorer son efficacité, la célérité dans le traitement des déclarations, l’amélioration des recettes douanières, la sécurité de la chaîne logistique, la protection de l’environnement et de la santé des populations. Recevant ce don au nom du directeur général des douanes et des droits indirects, madame Célestine Essende-Okondzo, directrice des affaires administratives et financières a exprimé sa satisfaction devant cette 18 ESPACE DOUANE - N°23 attention particulière dont bénéficie l’administration des douanes de la part du gouvernement. Elle a, de ce fait, remercié pour le gouvernement de cette libéralité. «Je reste convaincue que ce geste, loin d’être le premier, ne sera pas non plus le dernier en faveur de l’administration des douanes, car l’œuvre passionnante de sa modernisation commence déjà à se faire sentir » a-t-elle fait savoir. Le soutien de la tutelle est donc de plus en plus attendu, au regard de multiples défis auxquels notre Espace Douane ACTIVITÉS DE DE LA DGDDI en bande de densité dont le rapprochement avec les éléments déclaratifs permet à l’inspecteur analyste d’images de visionner le contenu du conteneur. Ces appareils sont équipés de six (06) caméras pour filmer les images avant, pendant et après le scannage des conteneurs et ont la capacité de scanner 25 conteneurs en une heure, soit 170 à 200 conteneurs par jour. Ÿ/HFKHIGHODFHOOXOH6FDQQHU<RPELH[SOLTXDQWDX[RIILFLHOV OHIRQFWLRQQHPHQWGXVFDQQHU Il sied de rappeler que la douane congolaise compte aujourd’hui trois scanners au Port Autonome de Pointe-Noire. Le premier est celui de la société COTECNA, installé en fin 2010 dont 80.000 conteneurs ont été traités jusqu’à ce jour, avec une moyenne de 80 conteneurs quotidiennement. Le gouvernement œuvre inlassablement à travers ces instruments véritablement dissuasifs dans la lutte contre la fraude. Cette cérémonie s’est déroulée dans le port autonome de PointeNoire, en présence de messieurs Pierre Sama et Bienvenu Mizingou, respectivement secrétaire général du département de Pointe-Noire et directeur du cabinet du députémaire de la ville de Pointe-Noire.Ƚ ŸVue du scanner administration est appelée à relever, pour contribuer à l’émergence de notre pays à l’horizon 2025, a-t-elle ajouté. Elle a indiqué que cet engagement du gouvernement congolais dans la modernisation de l’administration des douanes, milite en faveur de l’augmentation des recettes fiscales de l’Etat, de la protection de la santé des populations, de l’environnement et aussi de l’amélioration du classement non honorable de notre pays tel qu’établi par Doing Business. Ce regard attentif du gouvernement aura également pour corolaire : l’amé- lioration des conditions de travail des agents de douanes et des prestations offertes aux usagers. Poursuivant son allocution, elle a reconnu que ces deux scanners vont révolutionner, par les actions novatrices, l’administration des douanes. Elle a interpelé les douaniers sur le bon usage de ces outils qui augmentent leur parc d’outils de facilitation de contrôle des marchandises. Rappelons que le scanner est un appareil qui sert au scannage des conteneurs qui par balayage des rayons ultra violets donne sur un écran d’ordinateur des images 19 ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane ACTIVITÉS DE LA DGDDI Accord d’Assistance Mutuelle Administrative DGDDI-DGDA Le Comité mixte des experts des douanes s’est réuni à Pointe-Noire En rapport avec l’organisation tournante des réunions du Comité mixte des experts des douanes de la République du Congo et de la République démocratique du Congo, s’est tenue, du 26 au 28 novembre 2014, à Pointe-Noire, la septième réunion de ce comité, sous la présidence de M. Narcisse Milandou, directeur de la réglementation et du contentieux. Par Zéphirin ILOKI Conseiller à la communication du DGDDI, chef de la cellule communication. A près les civilités aux autorités préfectorales du département de Pointe-Noire, les experts du Comité mixte des experts des douanes des deux pays se sont réunis dans la salle de réunion de la direction départementale des douanes de Pointe-Noire. Les experts ont tout d’abord suivi la lecture tour à tour des procèsverbaux de la 6ème réunion des experts tenue à Kinshasa (RDC), du 26 au 28 mars 2014, des séances de travail tenues à Nkayi et Dolisie entre les directions départementales des douanes de la Bouenza et de Dolisie (RC) et la direction provinciale des douanes et accises du Bas-Congo (RDC), respectivement les 5 et 7 mai 2014. Ils se sont félicités de l’exécution de cette mission qui marque la mise en œuvre des recommandations prises lors du dernier Comité cité plus haut, en ce qui concerne notamment l’élaboration des cartographies détaillées des postes de contrôle et pistes frontaliers dans tous les départements et provinces faisant frontières communes. Si cette préoccupation Ÿ'H*j'00LODQGRXHW%DQJZHOD%RJHQGD est partiellement réalisée au niveau des frontières terrestres au sud des deux pays, les experts exhortent de poursuivre cette tâche au niveau des frontières des provinces du Bandundu et de l’Equateur en RDC et des départements du Pool, de la Cuvette, de la Sangha et de la Likouala en République du Congo. Une réunion de synthèse, pour faire le point sur les frontières terrestres, ±ǡʹͲͳͷ ±ϐ °ϐ même année. Les experts ont ensuite procédé à l’évaluation complète de la mise en œuvre des recommandations de la 6ème réunion. Après avoir passé en revue les différentes recommandations, les experts ont fait de nouveaux constats, complétés par de nouvelles recommandations. Un autre sujet ayant suscité l’attention des experts est celui du protocole d’accord relatif à l’organisation de la surveillance conjointe. En effet, ce 20 ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane ACTIVITÉS DE DE LA DGDDI projet avait été soumis à la partie congolaise pour amendement, avant sa signature par les deux directeurs généraux. Malheureusement, ces amendements n’étant pas faits, ce projet de protocole n’a pas connu d’avancée. Le Comité mixte des experts a donc recommandé à la partie congolaise l’examen en urgence de ce document, au plus tard en février 2015. Ÿ'pOpJDWLRQGHOD5'& Un autre point, non moins important, sur lequel le Comité a planché, ϐ interrompu suite à l’opération de reconduite aux frontières initiée par le Congo. Les experts ont fait les constats suivants : Ǧ ϐ été détourné vers des voies non autorisées ; - des cargaisons arrivent dans les deux bureaux beach et Ngobila sans manifestes ; - le poste de contrôle de Yoro (RC) reçoit des cargaisons sans documents en provenance de la RDC ; Ǧ ǯϐ ǯ± ǯformations entre les deux points focaux. En conséquence, les experts ont recommandé plus de communication entre les points focaux. Au regard de la situation actuelle du transit, les chefs des bureaux beach Ngobila et Kin ville pour la RDC et beach de Brazzaville pour la RC doivent se retrouver immédiatement en réunion pour examiner les modalités pratiques d’échange d’informations. ° ϐ ǯ points inscrits à l’ordre du jour, ϐ± réunion au moins d’avril à Matadi, en RDC. Avant de terminer, le président de la séance, M. Narcisse Milandou a exhorté le Comité mixte des experts à plus de détermination ǡ ϐ recommandations formulées lors de cette session trouvent leur exécution et que l’Accord d’Assistance Mutuelle Administrative soit effectivement mis en pratique. Ÿ/DSDUWLHFRQJRODLVH La délégation de la RDC, conduite par M. Bangwela Bogenda, directeur de la province du Bandundu, était composée de sept (7) cadres des douanes dont une femme.Ƚ Ÿ3KRWRGHIDPLOOH 21 ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane ACTIVITÉS DE LA DGDDI REUNION DOUANE - MINISTERE DE LA DEFENSE Mission du projet ASECMAR au Congo Entretien sur l’action de l’Etat en mer L’expert maritime, avocat au barreau de Paris, Benoît GOAZIOU, a été commis pour aider les administrations congolaises à coordonner les différentes montées qu’elles organisent en mer. Cette mission s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée. Par Jacques KEMOKO Inspecteur principal des douanes chef du service de la surveillance maritime HWÁXYLDOHGLUHFWLRQGHODVXUYHLOODQFHGRXDQLqUH Ÿ'pOpJDWLRQGXPLQLVWqUHGHOD'pIHQVH L ’entretien entre les deux parties avait eu lieu le 05 mars 2015, à Brazzaville dans la salle de conférence de la direction générale des douanes et des droits indirects. En raison de la résurgence de la criminalité maritime dans le Golfe de Guinée, le projet ASECMAR dont le siège est à Cotonou, au Bénin, est entrain, depuis un certain temps, de renforcer les capacités des administrations qui interviennent en mer, afin 22 ESPACE DOUANE - N°23 de lutter contre ce fléau qui se développe dangereusement dans les eaux territoriales et en haute mer des Etats de l’Afrique de l’ouest et du centre. C’est donc dans cette dynamique que s’est inscrite cette Espace Douane ACTIVITÉS DE DE LA DGDDI séance de travail. Après avoir indiqué le cadre juridique qui fonde l’action de l’Etat en mer en ce qui concerne l’administration des douanes, monsieur ILOKY, a remis à l’expert, quelques documents de repère : un extrait du code des douanes, le décret n° 2010-565 du 03 Août 2010 portant attributions et organisation de la direction générale des droits indirects, l’instruction-cadre sur les missions et le dispositif général de la surveillance douanière et les consignes de travail des unités de la surveillance douanière. Il a ensuite évoqué la situation dans laquelle se trouve la brigade de surveillance maritime qui intervient en mer. Dépourvue de moyens logistiques, elle est obligée de travailler à terre. Monsieur GOAZIOU est arrivé au Congo pour recueillir effectivement tous les textes qui régissent la montée de chaque administration en mer. C’est ŸLHVFDGUHVGHV'RXDQHVFRQJRODLVHV également l’occasion indiquée de discuter avec les administrations, afin de les accompagner vers une coordination de leurs actions en mer. Pour cela, le ministère de la Défense nationale poursuivra sa descente à Pointe-Noire où elle rencontrera les responsables et acteurs qui travaillent sur le terrain. A l’issue de ces entretiens, il est prévu une manœuvre, à bord d’un navire français, où seront associés quelques cadres des directions départementales des douanes de Pointe-Noire et du Kouilou. Conduite par Marcel Nienguessa, capitaine de Vaisseau, point focal de l’ASECMAR au Congo, la délégation du ministère de la défense était reçue par M. Iloky, directeur de la surveillance douanière, représentant le directeur général des douanes et des droits , assisté de quelques cadres douaniers.Ƚ ANNONCE Espace douane met ses colonnes à la disposition des collègues et partenaires désireux de publier leurs articles ou de faire des annonces publicitaires. 7pO E-mail : [email protected] 7286328581('28$1(02'(51( 23 ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane FLASH Journée internationale de la douane 2015 Message du Secrétaire général de l’Omd à la communauté douanière a journée internationale de la Douane de cette année marque le lancement de l’année OMD de la Gestion coordonnée des frontières (GCF), année durant laquelle les administrations des douanes sont encouragées à promouvoir résolument les partenariats qu’elles ont noués, en vue d’améliorer et d’accélérer les activités à la frontière. L ciblées, des frais de transport moins onéreux, des temps d’attente réduits, des coûts moindres en matière d’amélioration des Infrastructures, un échange plus généralisé d’informations et de renseignements et une connectivité renforcée entre toutes les parties prenantes à la frontière. Ce thème englobe la coordination des pratiques que les douanes ont mises en œuvre, au sein même de leur administration, avec d’autres administrations des douanes et avec les autres autorités publiques présentes aux frontières, ainsi qu’avec les opérateurs économiques intervenant dans le commerce transfrontalier. Sous le slogan « Gestion coordonnée des frontières, une démarche participative pour ±ǽǡϐ la volonté de la communauté douanière ǯϐ ǡ la coopération et les relations de travail avec ses nombreux partenaires. Compte tenu des nombreux avantages que la GCF peut apporter à toutes les Parties prenantes à la frontière, les administrations des douanes sont de longue date acquises à l’idée selon laquelle l’application des principes de la GCF débouchera sur une meilleure prestation des nombreuses fonctions de service public exercées à la frontière, conduisant à son tour à un climat plus favorable aux investissements, à un environnement commercial de meilleure facture et à une croissance économique accrue. Les autorités frontalières devraient œuvrer de concert pour le bien commun en dépit de leurs mandats réglementaires différents, étant donné que la GCF débouche sur une meilleure prestation de services, une diminution des doubles emplois, une économie de coûts via des économies d’échelle, des interventions moins fréquentes mais mieux Sous les auspices de L’OMD, les administrations des douanes ont mis au point de nombreux instruments et outils, en vue de mieux appuyer la GCF : la Convention de Kyoto révisée contient diverses normes qui concernent ± ϐ ǡ 24 ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane FLASH ŸKunio Mikuriye, Secrétaire général de l'Omd que la coordination des heures d’ouverture des bureaux à la frontière, la réalisation de contrôles conjoints et la création de bureaux de douane juxtaposés, toutes mesures qui facilitent le commerce. Le Recueil sur la GCF fournit quant à lui des orientations techniques en vue d’apporter des améliorations dans ce domaine. de normes SAFE visant à sécuriser et à faciliter le commerce mondial qui va être complété par l’ajout d’un troisième pilier Douane-Autres organes gouvernementaux, ce qui rend le thème de cette année d’autant plus pertinent et opportun. L’intégration des systèmes autonomes des ±°°ϐ± de Guichet unique constitue l’un des principes clés de la GCF : le recueil de l’OMD sur le Guichet unique contient des orientations destinées à la douane relatives aux éléments politiques, juridiques et technologiques de systèmes de ce type, tandis que la Version 3.0 du Modèle de données de l’OMD couvre les exigences en matière de données dans un environnement de Guichet unique, non seulement s’agissant de la douane, mais également des autres autorités publiques. Au cours de l’année 2015, j’invite tous les membres de l’OMD à échanger des informations sur leur vision de la GCF, sur le modèle GCF qu’ils ont mis en place, sur leurs activités visant à ǡ ϐ les systèmes de gestion frontaliers dans l’ensemble des autorités frontalières et sur les activités d’ouverture vers le secteur privé dans le domaine de la GCF. ϐǡ ±± moindres, l’année 2015 marque également le 10ème anniversaire de l’adoption du Cadre 25 ESPACE DOUANE - N°23 Je vous souhaite une joyeuse Journée internationale de la Douane. Ƚ Espace Douane ACTIVITES DEPARTEMENTALES DOUANE NIARI 800 kg de sachets en plastique détruits La division de la surveillance douanière de la direction départementale des douanes du Niari a saisi des sachets en plastique au poste intérieur de Nyanga, introduits en contrebande au poste frontalier de Ngongo en provenance du Gabon. Une destruction par incinération de ces sachets a été faite devant les services compétents. Par Zéphirin Iloki Conseiller à la communication du directeur général des douanes. C’est dans le cadre de la lutte contre ce trafic que les services de la surveillance douanière du Niari avait saisi dans la nuit du 1er au 2 novembre 2014, six (6) balles de sachets en plastique, dans un climat extrêmement tendu avec d’autres services publics. Ÿ(FKDQWLOORQGHVVDFKHWVHQSODVWLTXHVDLVLV I l y a quelques années, les rues et avenues de la République du Congo étaient envahies de sachets en plastique. Ce spectacle donnait une image dégradante et moins attirante à ses principales villes. Les autorités municipales étaient débordées par l’insalubrité occasionnée par ces objets. Ces sachets contribuaient à la pollution des villes et de l’environnement, détruisant certaines substances de la terre tout en l’appauvrissant. Leur durée de vie étant de plus de cent ans avant leur dégradation, ils constituent donc une menace pour l’avenir. Dans le cadre de la protection de l’environnement et du maintien de la salubrité les villes, le président de la République avait, par décret n° 2011-485 du 20 juillet 2011, interdit toute importation de sacs et sachets en plastique en République du congo. Malheureusement, des citoyens inciviques, attirés par le gain d’argent, se livrent à l’importation illicite de cette marchandise, utilisant tous les moyens nécessaires en vue de sa dissimulation. 26 ESPACE DOUANE - N°23 Mais malgré cette prise déconcertante, la commerçante malicieuse a usé d’autres astuces pour franchir la frontière avec des sachets en plastique, en utilisant un mode opératoire tout à fait particulier. En effet, le 2 décembre 2014, espérant tromper la vigilance des services de douane à la frontière, la contrevenante a enfoui les sachets dans douze bidons de 25 litres, qui habituellement contiennent de l’huile, et dans cinq sacs de jute en plastique. C’était sans compter sur le flair des douaniers qui après suspicion ont procédé à un contrôle général du moyen de transport. C’est ainsi qu’ils ont découvert avec stupéfaction la cargaison de 800 kg de sachets. Cette importation étant prohibée, la marchandise saisie a été détruite, en présence des services de la Police, la gendarmerie, le commerce, l’hygiène et l’environnement. La contrevenante a été transférée à la police pour être présentée au procureur de la République du tribunal de Dolisie. Il sied de signaler que la présence des sachets en plastique est mani- Espace Douane ACTIVITES DEPARTEMENTALES feste dans les marchés et cela est de notoriété publique. Tous les services de l’Etat sont interpellés pour que l’interdiction d’importation de cette marchandise soit impitoyablement punie. Les frontières congolaises étant poreuses, les services habilités doivent doubler d’efforts et, pour être efficaces, opérer des contrôles dans Ÿ9XHGHVVDFKHWVHQSODVWLTXHDYDQWODGHVWUXFWLRQ les marchés où cette marchandise est dénommée autrement «gnaou», pour échapper à leur vigilance.Ƚ Ÿ'HVWUXFWLRQGHVVDFKHWVHQSODVWLTXH Près de quatre milliards de FCFA encaissés par les services des douanes. Pour l’exercice 2014, la direction départementale des douanes du Niari a réalisé des recettes de 3 milliards 750 millions de Francs CFA, contre une prévision annuelle de 4 milliards 450 millions, a indiqué le directeur de cette structure administrative. Par Bertin Philippe KIMPOLO Il a fait cette indication au cours d’une communication aux opérateurs économiques, en les invitant à se mettre ensemble pour importer les marchandises et les dédouaner désormais sur place au port sec de Dolisie. La mise en service imminente du port sec de Dolisie, dont les structures sont prêtes à recevoir les conteneurs de marchandises, pourrait contribuer à maximiser les recettes de la douane courant 2015. Cela corrigerait les faiblesses connues en 2014 à cause de la baisse des activités de grandes sociétés comme Congo Manning, qui a presque fermé depuis janvier 2014, avec un impact de cessation d’importation, a-t-il expliqué. Il en est de même pour la société MC Exxaro qui a cessé d’importer depuis Avril 2014. M. KIMPOLO estime qu’en attendant la construction du grand port sec qui sera financé par la banque Mondiale vers la gare NZOUNGOU –KIBANGOU, dans le même département du Niari, le port sec construit sur le site de la gare de Dolisie peut démarrer les opérations de dédouanement, expliquant aux commerçants et autres opérateurs économiques les avantages qu’ils peuvent en tirer. Selon le plan de travail, le directeur départemental des douanes a indiqué qu’il effectuera dans les prochains jours une mission de travail à Pointe-Noire pour rencontrer les responsables des autres administrations impliquées dans le fonctionnement de ce port sec : le directeur du port de Pointe-Noire, 27 ESPACE DOUANE - N°23 le directeur général du CFCO et le conseil Congolais des Chargeurs. Le directeur départemental des douanes et des droits indirects du Niari a rappelé que depuis plus de dix ans cette administration a mis sur pied une politique de communication brisant les barrières avec les opérateurs économiques. Pour les prestations du port sec de Dolisie, les douaniers accompagneront les commerçants afin qu’ils saisissent cette opportunité, a-t-il insisté. Une grande réunion est envisagée avec les opérateurs économiques des départements du Niari, de la Bouenza et la Lekoumou sur l’intérêt de ce port sec. Ƚ Les Dépêches de Brazzaville n° 2237 du 18 février 2015. Espace Douane ACTIVITES DEPARTEMENTALES DOUANE BOUENZA l’Aumônier diocésain aux FAC reçu par les douaniers La direction départementale des douanes et droits indirects de la Bouenza a reçu le 05 septembre 2014 l’Aumônier diocésain aux forces armées congolaises (FAC) du diocèse de Nkayi (Bouenza-Lékoumou). Armel Ulrich MIETTE Chef des opérations commerciales Bureau principal des douanes de Nkayi E n effet, nommé Aumônier diocésain aux forces armées congolaises dans le diocèse de Nkayi (Bouenza – Lékoumou) par note de service n°000328/MDN/FAC/EMG/DORH/DO du 07 mars 2014 du Chef d’état-major général des forces armées congolaises, l’Abbé Richard Mbata a organisé une descente dans les différentes structures des forces armées congolaises et paramilitaires du département de la Bouenza. La direction départementale des douanes et des droits indirects de la Bouenza a eu l’insigne honneur de recevoir la visite de l’Aumônier diocésain. Il a été reçu à son arrivée par le directeur départemental des douanes et droits indirects de la Bouenza par intérim, le Colonel Bernard Ndouri. Trois moments ont caractérisé ce moment. Le mot de bienvenue de M. Joseph Loubassou, inspecteur adjoint, chef du secrétariat à la direction départementale des douanes de la Bouenza, qui a présenté les différentes composantes de la direction départementale des douanes et droits indirects de la Bouenza. Il a dit à l’Aumônier la disponibilité et l’engagement des cadres des douanes de la Bouenza, à travailler avec lui dans une collaboration fraternelle. A travers son mot, le chef des opérations commerciales de Nkayi, le Colonel Armel Ulrich Miette, a défini la place et le rôle de l’Aumônier diocésain, notamment en ce qui concerne le compagnonnage, l’accompagnement et les célébrations (cultes, sacréments…). Enfin, l’Aumônier diocésain a défini sa circonscription diocésaine, ses missions et le thème pastorale des agents de la force publique et paramilitaire : « Militaire, soit sel de la terre et lumière du monde ». Ƚ A*(176'(6'28$1(623K5$7(856K&2120,48(6 3$57(1$,5(686$*(5632892,5638%/,&6*5$1'38%/,& &+(5&+(856352)(66(856(16(,*1$176(78',$176(/9(6u POUR SAVOIR TOUT SUR LA DOUANE CONGOLAISE, NOUS VOUS INVITONS A CONSULTER LE SITE www.douanes.gouv.cg 7286328581('28$1(02'(51( 28 ESPACE DOUANE - N°23 www.agbrdc.com Technoprint s.a.r.l. , année du développement durable AGB TECHNOPRINT S.A.R.L. 1252, av. Joseph Kabasele Tshiamala (ex-Flambeau, en face de la BRALIMA) Kinshasa/Ndolo (+243) 814 527 294 / 898 940 100 / 998 633 222 CENTRAL : (+243) 844 444 222 - [email protected] Espace Douane FORMATION Lutte contre la drogue Préparatifs de l’opération ‘’Westerlies 3’’ L’Organisation mondiale des douanes (OMD), en coopération avec la douane japonaise, ont organisé un atelier régional sur la lutte contre la contrebande de drogue acheminée par des voyageurs aériens, à Dakar au Sénégal, du 23 au 27 février 2015, prélude à l’opération ‘’Westerlies 3’’. Par Stanislas NGUIE Ÿ3KRWRGHIDPLOOH C e séminaire qui a rassemblé vingt quatre (24) pays dont le Congo a eu pour objectifs de : - renforcer les capacités des participants en l’analyse de la menace et les nouvelles tendances en matière de trafic de produits stupéfiants ; - former les formateurs dans les techniques de contrôles des voyageurs aériens, afin d’organiser des restitutions au profit des personnels évoluant aux aéroports internationaux ; - préparer l’opération ‘’westerlies 3’’, prévue du 06 au 15 mars 2015. Nature de Structure Par ailleurs, au cours des travaux, ±ϐ d’exécution certains facilitateurs, en l’occurPoudre Brigade de rence Philippe Haan, Robert végétale de surveillance Chauvin, experts français, Alain cannabis et de contrôle Farman, expert Burkinabè et satina linée de Maya-Maya d’autres collègues Sénégalais, Brigade de ont partagé leurs expériences surveillance Amphétamine et de contrôle sur les thématiques suivantes de Maya-Maya : la criminalité aéroportuaire, 30 ESPACE DOUANE - N°23 le ciblage du fret aérien et des voyageurs, les moyens cachés, la lutte contre le blanchiment d’argent, de capitaux et de financement du terroriste, la présentation du CITES, l’utilisation du CENcomm (moyen de communication par excellence de l’OMD). Il sied de noter que les délégations ont successivement fait des présentations sur la manière dont les services de la surveillance aéroportuaire de leur pays luttent contre le trafic illicite des stupéfiants. Une évaluation des résultats de l’opération ‘’westerlies 2 ’’ a également été faite. En ce qui concerne le cas du Congo, cette opération a globalement connu un succès, dans ce sens que les objectifs visés ont été atteints, comme en témoigne le tableau ci-dessous. Quantité ou volume Provenance 1.150Kg Bénin (Cotonou) 60cl Bénin (Cotonou) Année Décembre 2014 Décembre 2014 Espace Douane FORMATION Enfin, l’atelier régional a permis aux organisateurs et aux participants de tirer plusieurs enseignements : - mettre en place la CAAT (cellule aéroportuaire anti drogue), à l’instar des pays d’Afrique de l’Ouest. - renforcer la coopération et la coordination dans le cadre de l’information, en utilisant le CENcomm ; - pérenniser le renforcement des capacités des agents évoluant aux aéroports dans la lutte contre les stupéfiants, contrôle des capitaux et CITES ; Toutefois, pour le succès de l’opération ‘’westerlies 3’’, prévue du 06 au 15 mars2015, l’administration douanière doit dégager les moyens conséquents, associer les services intervenants à la plateforme aéroportuaire pour une meilleure synergie. Les douanes congolaises étaient représentées à cette réunion par M. Poto Olebou, chef du service de lutte contre les stupéfiants et drogues à la direction des enquêtes douanières (DED) et M. Sabas Rodrigue Nguié, chef de section des opérations aéroportuaires à la direction de la surveillance douanière(DSD), point focal du Groupe des experts de la sureté et de l’aviation civile(GESAC). Ƚ Projet d'Appui à la Gouvernance des Finances Publiques Une série de formations en faveur des douaniers Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’Appui à la Gouvernance des Finances Publiques (PGFIP) en République du Congo, une série de formations a été organisée alternativement à Brazzaville et Pointe-Noire, entre le 10 novembre et le 05 décembre 2014, à l’endroit des douaniers relevant des directions des enquêtes, de la surveillance, de la prévision, des statistiques et de l’informatique. Par Marien Ngapili, en service à la DAAF a formation des chefs de services et de sections de la direction des Enquêtes douanières (DED) aux contrôles a connu la participation de 20 agents. Ils se sont succédé durant onze (11) jours, en vue de la maîtrise de la gestion du renseignement, des aviseurs et des bases de données : gestion de l’exploitation du renseignement (circulation, supports) ; maîtrise des techniques d’enquête, d’interrogatoire et de contrôle a posteriori ; acquisition des réflexes sur les conditions d’intervention et droits spécifiques liés à la fraude commerciale et l’analyse de cas pratiques. L sessions, sur les statistiques, en mettant l’accent sur des modèles économétriques. Sous la conduite de monsieur Maximin Mbou, les vingt quatre (24) agents de la direction de la prévision et des statistiques, ainsi que ceux de l’informatique ont été édifiés, en trois Cette formation qui s’est déroulée à Brazzaville et Pointe-Noire a été sanctionnée par la remise de diplômes aux participants. Ƚ 31 La formation des services de la surveillance, animé par monsieur Stéphane Liotet, a eu pour objectif d’accroître la professionnalisation des agents qui y évoluent, notamment la maîtrise du contrôle des voyageurs, des marchandises en mouvement et des moyens de transport ; la gestion de conflits et le contentieux voyageurs ; la maîtrise des flux et la recherche des moyens cachés ; la gestion des brigades et des équipes sur le terrain et la constatation des infractions. ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane RESTITUTION Séminaire sur le renforcement de la vision régionale des réformes douanières ± ± ±ϐ ± sein des administrations douanières de la sous-région. Cette importante réunion, ±ͳͺʹͳʹͲͳͷǡ±ϐ du FMI, à laquelle ont également pris part la RDC et le Burundi., a été présidée à l’ouverture par Régis Immongault, ministre gabonais de l’économie, de la promotion des investissements et de la prospective. Par Zéphirin Iloki Conseiller à la communication du DGDDI Ÿ3UpVLGLXP D ans son mot, le ministre a rassuré les délégués de l’appui des autorités gabonaises dans la mise en œuvre des dispositions pertinentes qui seront issues des travaux. Le directeur général des douanes gabonaises, Michel Ondinga Ngouengoue, a quant à lui invité les participants à profiter de cette rencontre pour donner une impulsion aux réformes et à la modernisation des administra- tions douanières de la Région. Il a enfin remercié le département des finances publiques du FMI et le centre régional d’assistance technique pour l’Afrique centrale (AFRITAC centre) de leur engagement pour accompagner les administrations douanières de la Région dans la mise en œuvre des réformes. Pour sa part, monsieur Gilles Mantagnat-Rentier, expert du FMI, économiste principal, a adressé ses remerciements aux autorités 32 ESPACE DOUANE - N°23 gabonaises, pour la qualité de l’organisation de cette réunion. Après avoir planté ce décor et adopté sans amendements de l’ordre du jour, monsieur Gilles Parent, conseiller en assistance technique, a procédé à la présentation des ateliers, ainsi qu’il suit : 1- harmonisation de la catégorisation des exonérations douanières, animé par Mme Anne-Marie Geourjon ; Espace Douane RESTITUTION des travaux préparatoires réalisés par l’administration gabonaise et éclairés par les contributions du Burundi et de la RDC qui disposent déjà d’une réglementation (communautaire ou nationale) en la matière, ont permis de formuler les recommandations et un plan d’actions. S‘agissant du troisième atelier, les présentations liées au sujet. Dans leurs interventions, les exposants ont indiqué les voies de recours réservées à l’usager, en cas de contestation de la décision rendue par la douane, à savoir : - les recours administratifs ; - les recours juridictionnels ; - les autres voies de recours. Ÿ8QHYXHGHVSDUWLFLSDQWV En plus des recommandations formulées, les éléments pour un projet de décret portant établissement du droit de recours douanier ont été proposés, à l’instar de la République Démocratique du Congo. Ÿ8QHYXHGHVSDUWLFLSDQWV 2- élaboration et harmonisation des critères pour approuver les opérateurs économiques agréés (OEA), animé par M. Christian Bremeersch ; 3- mise en place de dispositifs de droits de recours conformes aux normes douanières internationales, animé par M. Gilles Montagnat-Rentier ; 4- le système intégré de gestion du risque y compris l’automatisation du contentieux douanier, animé par MM. Gilles Parent et Anthony Ramarozatovo. Concernant le premier atelier, ce thème tire sa source de la matrice 2014-2016 des actions prioritaires régionales proposée, à Brazzaville au Congo, qui avait prévu dans sa recommandation n°3 «l'harmonisation de la catégorisation des exonérations douanières ». Le résultat attendu de cet atelier est de définir une structure pour harmoniser la catégorisation des exonérations douanières et d'identifier les actions à entreprendre, afin de respecter les échéances prévues. Cette nouvelle démarche doit assurer à la fois le suivi des exonérations et servir d’outil de politique fiscale, notamment en permettant d'évaluer les dépenses fiscales. Le deuxième atelier quant à lui porte sur les échanges entre les participants, menés sur la base 33 ESPACE DOUANE - N°23 Enfin, le dernier atelier a connu les présentations du Burundi, de la République Démocratique du Congo, du Congo, de Mme AnneMarie Geourjon, du Cameroun et de l’expert de la Côte-d’Ivoire. Les participants ont proposé une démarche pour la mise en place d’une plateforme harmonisée de gestion informatisée de données contentieuses, en tenant compte de la réunion tenue au Burundi en 2013, au cours de laquelle, il était ressorti la nécessité d’informatiser le contentieux douanier. Les projets présentés par Gibert Ontsira de la République du Congo et Cédric Bukasa de la RDC ont suscité l’intérêt des participants. Il a été demandé aux deux pays d’approfondir leur réflexion, en vue d’aboutir à un résultat escompté qui pourrait inspirer les autres pays de la sous-région.Ƚ Espace Douane RESTITUTION FMI/AFRITAC Centre Evaluation de l’informatisation du fichier du contentieux douanier La salle de réunion de la direction générale des douanes et des droits Indirects a abrité, le 12 novembre 2014, une restitution de la mission effectuée par monsieur Ahmed Ould BOILIL, expert du Fonds Monétaire International, auprès de la douane congolaise. Par Maixent Ndinga Agent des douanes Service informatique Ÿ00%RLOLOLQWHUYHQDQW0,ORN\HQIDFHSUpVLGDQWODVpDQFH L e FMI tout comme l’UE et d’autres institutions internationales accompagnent la douane congolaise dans le processus de réformes et de modernisation de son système. C’est ainsi qu’à la suite de la revue de mai 2014, l’expert du FMI a effectué une mission à Brazzaville et dans les départements de Pointe-Noire et du Kouilou, du 31 octobre au 11 novembre 2014, pour faire le point de l’exécution des recommandations de la dernière revue. ǡϐǡ±±nisée en présence M. Iloky, directeur de la surveillance douanière, assurant l’intérim du directeur général des douanes et d’autres autorités douanières. M. Boilil a commencé sa restitution par une satisfaction générale sur l’exécution des recommandations. Il a précisé que la mission de novembre était essentiellement basée sur les points suivants : 34 ESPACE DOUANE - N°23 - la poursuite du travail initié lors de la visite d’assistance technique de mai 2014 ; - le renforcement des capacités des autorités douanières sur la gestion du risque ; Ǧ ϐ contentieux douanier, en intégrant les infractions dans une base de données, comme première composante de l’entrepôt de données prise en compte par la douane ; - la conception et le développement d’un module informatique qui devrait être utilisé pour recueillir les données sur les infractions douanières ; Espace Douane RESTITUTION Ÿ/ DVVLVWDQFH Ǧǯϐ n et le développement des tableaux de bord nécessaires pour les fonctions devant être intégrées dans Sydonia ++ en référence au travail déjà initié en mai 2014. Abordant le point sur l’informatisation du contentieux douanier, l’expert a informé l’auditoire sur l’acquisition des licences de l’atelier de développement Adobe Dreamweaver CS6 et du Système de gestion de bases de données MySQL. Il en de même pour la conception et le développement du module informatique prévu pour accueillir les données sur les infractions douanières. Dans le même élan, il a été également développé le module informatique de la répartition du produit du contentieux. Cependant, d’autres modules restent à développer, parmi lesquels celui qui donnera la possibilité aux utilisateurs du logiciel de gestion des affaires contentieuses de générer les différents procès-verbaux relatifs à une affaire contentieuse (PV de constat, PV de saisie, PV de destruction des marchandises saisies et bien d’autres). la même occasion, il a révélé aux autorités douanières que le Congo pourrait être leader de la sousrégion, dans le processus de développement de ce logiciel, indispensable à la modernisation des administrations douanières. D’ailleurs, une mission conduite par monsieur Jean Alfred ONANGA, directeur général des douanes du Congo a participé au « séminaire régional sur le renforcement des capacités de la vision régionale des réformes douanières » à Libreville, au Gabon, au cours duquel une présentation du niveau des développements du logiciel de gestion des affaires contentieuses a été faite par M. Gilbert Ontsira, chef de service à la direction des enquêtes douanières du Congo. Le travail réalisé a été bien apprécié par les participants qui ont encouragé le Congo à le mener à terme. L’expert du Fonds monétaire international a eu, tour à tour, des séances de travail avec la direction des enquêtes douanières, le service informatique couplé au projet de migration à sydonia world, la direction de la prévision et des statistiques, les directions départementales de Pointe-Noire et du Kouilou. Ƚ L’expert du FMI a dit sa franche satisfaction sur l’état d’avancement du développement du logiciel de gestion des affaires contentieuses. Par Retour de mission du directeur général des douanes et des droits indirects L e directeur général des douanes et des droits indirects est rentré d’une mission effectuée à Addis Abeba en Ethiopie, où il est allé présenter, devant les ministres des finances de l’Union africaine, la synthèse du rapport de la 6ème réunion du Sous-comité des directeurs généraux des douanes. En effet, lors de la présentation de ce rapport à la 9ème Conférence des ministres du commerce de l’Union africaine, les participants avaient relevé que les administrations douanières de l’Union 35 africaine dépendent des ministres en charge des finances ; c’est pourquoi, ils avaient suggéré que la synthèse de ce rapport et les recommandations soient présentés aux ministres des finances de l’Union africaine. Il était accompagné par madame Yolande NZOBABELA, membre du secrétariat permanent du comité en charge de la modernisation, messieurs Fidèle MANDA, directeur départemental des douanes de Brazzaville et Gomez TSEKET, chef du service du tarif et des relations internationales, point focal OMD/FMI. Ƚ ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane RESTITUTION Modernisation des douanes congolaises le FMI satisfait des avancées Une délégation du Fonds monétaire international (FMI), conduite par Gilles Parent, a séjourné à Brazzaville à la première quinzaine du mois de février, pour évaluer le niveau d’exécution des recommandations de Libreville. Les experts se sont dits satisfaits des avancées réalisées par l’administration des douanes congolaises, lors de la restitution organisée, le 16 février 2015 à la direction générale des douanes, en présence de M. Emmanuel Ndinga, directeur des enquêtes douanières, représentant le directeur général des douanes. Par Zéphirin Iloki Conseiller à la communication du directeur général des douanes Ÿ9XHGXSUpVLGLXP C ette courte mission n’est pas venue faire un diagnostic, moins encore un audit a dit d’entrée de jeu M. Gilles Parent. Elle complète celle réalisée pa M. Boilil . « Nous sommes venus faire des constats que nous voulons partager avec vous et voir comment on peut vous aider», a-t-il ± ±Ǥ ϐ ǯ ±ǡ le FMI avait formulé en janvier 2012 un certain nombre de recommandations. Pour s’y conformer, les douanes congolaises avaient pris une série de mesures qu’elles ont intégrée dans un 36 ESPACE DOUANE - N°23 plan stratégique décliné chaque année en plan d’actions opérationnel. Pour le suivi de l’exécution de ce plan, un comité en charge de la modernisation a été mis en place sous la présidence du directeur général. C’est Espace Douane RESTITUTION tuée grosso modo de 80 à 85 % d’agents qui font le contrôle et l’indice de performance de cet effectif c’est le contentieux douanier. Or, force est de constater que la plupart des administrations douanières, même au-delà de la zone Cemac, ne disposent ǯϐ ± contentieux qui leur permet, à tout moment, de savoir quelle est la tendance, d’avoir des alertes et de faire l’analyse de Ÿ8QHYXHGHVSDUWLFLSDQWV risque. Ce séminaire était donc la prolongation des travaux menés antérieurement. Il était donc question d’interpeller les pays sur l’intérêt de réaliser les ±ϐ±Ǥ Après une phase de travail en vase clos, avec une équipe restreinte des informaticiens et ǡǯϐ ±ǡ à un moment, il sied de passer à une phase un peu plus élargie Ǥ ϐ informatisé est une application polyvalente, puisqu’elle permettra de faire l’analyse de risque, de mieux gérer les Ÿ8QHYXHGHVSDUWLFLSDQWV dossiers contentieux, d’assurer une preuve d’engagement, de régionale des réformes doua- ϐ± volonté à faire appliquer les nières», pp xx), l’expert a relevé tion tels que les procès-verbaux recommandations. que plusieurs pistes de travail et les transactions, d’avoir une ont été cernées. La mission meilleure visibilité des perforFaisant le point sur les constate bien heureusement mances des services. grands thèmes régionaux qui que des travaux très avancés De ce fait, elle sera utilisée par la ont été évoqués, M. Chrisont été menés par le Congo. quasi-totalité des services, d’où tian Bremeersch, également - La première thématique qui la nécessité de les consulter sur membre de la mission du FMI, était abordée, c’est la création trois points : a relevé que plusieurs pistes ǯ ϐ ± * la structure des données intéde travail ont été cernées et contentieux. De son point de ±ϐ ± des progrès importants ont été vue, c’est l’application informa- du contentieux (52 rubriques réalisés. tique la plus importante dont prévues) ; ±±ϐ - ȗ ± ϐ En rappel des thématiques tration des douanes, en dehors des infractions, à l’instar du développées à Libreville du système informatique de ǡ ϐ (confère article «séminaire sur dédouanement. Une adminis- de la Cemac est moins détaillée; le renforcement de la vision tration des douanes est consti- ȗ ±ϐ ± 37 ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane RESTITUTION certain nombre de facilitations; par exemple : dédouanement à domicile, dispense de garantie et bien sûr moins de contrôle… Ÿ/HVFDGUHVGHV'RXDQHVFRQJRODLVHV Ÿ/HVFDGUHVGHV'RXDQHVFRQJRODLVHV contentieuse, c’est-à-dire qui fera quoi ? Sur ce point, le Congo peut ² ϐ ǯ ° nement une application qui va totalement correspondre à ses besoins, en termes de gestion des dossiers du contentieux, d’analyse de risque et autres domaines similaires. - La deuxième thématique porte sur l’Opérateur économique agrée (OEA). Les directeurs généraux des douanes avaient convenu, au cours d’une précé- dente réunion, que le Gabon proposerait un projet de dispositif visant à la création d’un OEA communautaire Cemac. En rappel, l’exposant a dit que L’OEA est un élément clé du cadre des Normes SAFE de l’OMD. C’est en fait l’élément catalyseur du partenariat DouaneǤ±ϐ certain nombre de critères qui permettent de s’assurer de la ϐ± ± ± miques. Elle audite ceux-ci pour ±ϐ ǯ critères. Si l’audit est satisfaisant, l’entreprise a accès à un 38 ESPACE DOUANE - N°23 Ce projet de dispositif a été présenté au cours du séminaire de Libreville. Vu qu’il est volumineux, parce que comprenant un texte à insérer dans le code des douanes communautaire à terme avec 23 articles, un questionnaire d’auto-évaluation d’une quarantaine de pages et un modèle de rapport d’audit d’une quinzaine de pages, les directeurs généraux des douanes sont convenus que chaque Etat membre se donne trois mois pour examiner ce projet. Ensuite, il soumettrait ses avis et observations à la douane gabonaise, de façon à arriver à un dispositif qui conviendrait à tout le monde et qui sera soumis aux instances communautaires pour être ϐ ±Ǥ ± ϐ± ǯϐ±Ǥ L’objectif à terme est de pouvoir négocier avec d’autres unions douanières pour faire que les OEA de la Cemac bénéϐ ² ° que leurs OEA. Une fois que ce dispositif est adopté, il faudrait proposer aux instances de la Cemac de créer dans le code des douanes communautaires un certain nombre de facilités qui n’existent absolument pas. Cependant, a fait savoir l’orateur, en attendant la création de l’OEA, la plupart des administrations douanières accordent à certaines entreprises des avantages liés à leur moralité. Ces entreprises privilégiées sont désignées, sous certains cieux, «entreprises citoyennes ». Espace Douane RESTITUTION - La troisième thématique traite de la catégorisation des exonérations. L’expert a émis ses craintes sur la capacité de la Cemac de mener ce genre de réforme. L’idée est de se baser sur un travail en commun des administrations pour aboutir à un outil communautaire. C’est un travail de longue à laine, car chaque administration devrait faire un inventaire de tous les textes, de façon qu’il y ait ϐ commun qui soit disponible ϐ ǯ±ǡ ² intégrée dans Sydonia. Pour le Congo, c’est d’avoir une codiϐ ± permettent de faire des comparaisons avec d’autres pays, vu que le manque à gagner est à un niveau extrêmement important. - La dernière thématique concerne le droit de recours contre les omissions et les décisions de l’administration des douanes. C’est la mise en application des Normes de la Convention de Kyoto, avec un échelon interne et un échelon indépendant. L’expert a précisé qu’Il ne s’agit pas de droit de recours classique, par exemple sur la contestation de l’espèce, de la valeur ou de l’origine. C’est le droit de recours contre une décision ou une omission de l’administration. Par exemple, le statut OEA existe, un opérateur le demande, mais il le lui est refusé. Il faut un dispositif qui permet de s’adresser au directeur général des douanes d’abord puis à une instance indépendante ensuite. Les deux dernières thématiques n’ont pas connu un début d’exécution au niveau du Congo, mais les délais courent encore. Parallèlement, la mission a passé en revue certaines priorités régionales, notamment le secteur des ressources humaines. Elle s’est dite satisfaite des avancées du FINARHUD (Fichier national des ressources humaines douanières) qui a toutefois besoin d’un coaching pour l’établisseϐ Ǥ Par contre, elle relève une incompréhension sur ce que devrait être l’audit interne. Elle a donc vraisemblablement besoin de coaching pour bien démarrer.Ƚ MUTRADO Tenue du dernier conseil d’administration ordinaire de l’année 2014 L a commission ad’hoc de la Mutuelle des travailleurs des douanes (MUTRADO) a rendu compte de sa gestion aux administrateurs, lors d’un conseil d’administration, organisé du 18 au 19 décembre 2014, à Brazzaville. Présidant les travaux, M. Casimir BOPOUMBOU PAYAD a fait un bref historique du cycle de vie de la mutuelle des travailleurs des douanes avant de signaler l’importance que le directeur général des douanes accorde à cette institution, en tant qu’ organe de délibération et de suivi de la vie de la mutuelle. Pendant cette session, les administrateurs ont planché sur l’examen : - du rapport d’activités de la commission ad hoc ; - du rapport financier de la commission ad hoc ; 39 - du projet de modification des statuts ; - du projet de modification du règlement intérieur. Les rapports d’activités et financiers ont été adoptés sans amendements, alors que les deux autres ont été adoptés avec amendement et seront soumis à l’assemblée générale pour être entérinés. A l’issue de ce conseil, plusieurs recommandations ont été formulées. Il s’agit : de la remise des véhicules et matériels informatiques de la mutuelle détenus par les anciens dirigeants ; du reversement du pourcentage de la mutuelle sur toutes les répartitions du contentieux, enfin de la convocation dans un bref délai de l’assemblée générale de la mutuelle.Ƚ ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane RESTITUTION Les guichets uniques de dédouanement en Afrique : l’exemple des douanes congolaises LES GUICHETS UNIQUES DE DÉDOUANEMENT EN AFRIQUE Afin de fournir l’information à un seul organisme pour satisfaire à toutes les prescriptions réglementaires liées à l’importation ou à l’exportation, les guichets uniques de dédouanement deviennent un enjeu vital pour le développement du continent africain. Organisés autour de la Conférence internationale sur les guichets Samuel MAYINDOU Inspecteur Principal B.P.E. Aéroport Pointe-Noire Le guichet unique vise donc à dématérialiser toutes les autorisations qui doivent être présentées au moment des contrôles douaniers aux frontières. Au niveau international, le but est de disposer de toutes les informations de la part de la douane de départ vers le pays de destination et d’utiliser ces informations pour le dédouanement sans passer par le papier. Certains pays se sont mobilisés dans la mise en place de guichet unique de dédouanement dont le Congo. L e guichet unique vise donc à dématérialiser toutes les autorisations qui doivent être présentées au moment des contrôles douaniers aux frontières. Le but est de disposer de toutes les informations de la part de la douane de départ vers le pays de destination et d’utiliser ces informations pour le dédouanement sans passer par le papier. matière de guichet unique en Afrique. Pour consolider cette réflexion, la carte africaine ci-dessous montre l’étendue de l’installation ou des projets de guichets uniques de dédouanement en Afrique. Signalons que le Sénégal est l’un des pays les plus outillés en matière de guichet unique en Afrique. LES DOUANES CONGOLAISES ET LE GUICHET UNIQUE DE DÉDOUANEMENT (GUD) La loi n° 41-2012 du 29 décembre 2012, portant loi des finances pour l’année 2013, avait mis en place un guichet unique de dédouanement (GUD) destiné à faciliter, simplifier, accélérer et surtout sécuriser les opérations de dédouanement. 6RXUFH$$&($OOLDQFH$IULFDLQH GX&RPPHUFHeOHFWURQLTXH uniques, les pays africains se sont retrouvés, le 17 septembre 2013, pour la 3ème édition de cette réunion à Madagascar, autour du thème : «Plus loin dans la facilitation des échanges avec l’inter connectivité des systèmes ». Au centre des préoccupations soulevées lors des ateliers et expositions, un accent particulier a été mis sur les innovations et l'inter connectivité des systèmes dans son sens le plus large. Signalons que le Sénégal est l’un des pays les plus outillés en 40 ESPACE DOUANE - N°23 Le guichet unique de dédouanement est opérationnel sur deux sites : le port et l’aéroport de Pointe-Noire. La nomination récente d’une directrice générale du GUD va certainement accélérer l’installation de nouveaux GUD dans d’autres villes : Brazzaville (aéroport et beach), Dolisie, Ouesso, Impfondo, et d’autres centres. Ƚ Espace Douane ème 6 REUNION ORDINAIRE DU SOUS-COMITE DES DIRECTEURS GENERAUX DES DOUANES RESTITUTION 39 41 33 DOUANE - N°23 ESPACE ESPACE ESPACE - N°22 DOUANE - N° 010 aaDOUANE ESPACE DOUANE - N° 010 Espace Douane RECETTES DOUANIERES ANALYSE DES PERFORMANCES DES DOUANES CONGOLAISES SUR FOND DE CRISE «La prochaine crise mondiale est annoncée pour le printemps 2015 », annonce la revue Atlantico (31 décembre 2014) en citant le Centre de Recherche et de Management suisse IMD. Tout le monde est à peu près d’accord pour prédire le risque d’un nouvel effondrement des marchés qui entraînerait un nouveau dérèglement de la situation économique. Le Congo pourrait-il être épargné d’un éventuel dérèglement économique mondial ? Par Dr. Lauric NGOUEMBE Directeur de la Prévision et des Statistiques, Expert Consultant Senior en Système d’Information SITUATION ÉCONOMIQUE DE LA RÉPUBLIQUE DU CONGO Les performances et les perspectives économiques du Congo demeurent globalement favorables. La lecture des indicateurs économiques et financiers de la République du Congo, révèle une parfaite santé du pays mais cache par ailleurs la crise structurelle et le manifeste qui impactent la consommation intérieure. La participation du Congo aux chaînes de valeur mondiale et aux réseaux internationaux de production et de commercialisation, reste limitée à l’exportation des intrants en raison des obstacles structurels. La conjoncture économique nationale Entre 2008 et 2011, selon les institutions internationales, les congolais observent que la croissance de leur Produit Intérieur Brut (PIB) s’est établi à 6,8% en moyenne annuelle contre 3,3% pour les cinq années précédentes. En 2013, celle-ci est retombée à 3,3% pour se resituer ensuite à 6% en 2014. Elle est projetée à 7,6% pour l’année 2015. L’inflation affiche une tendance à la baisse entre 2012 (4,7%) et 2014 (2,5%) ; qui se confirmerait en 2015. L’évolution des finances publiques En dépit de ces évolutions plutôt favorables des indicateurs macroéconomiques, depuis 2013, on assiste à une baisse de la production pétrolière, consécutive au vieillissement des puits pétroliers, et à un niveau de demande intérieure amoindri par rapport à 2012. A la lecture du tableau des opérations financières de l’Etat congolais, selon l’OCDE (organisation pour la coopération et le développement économique - 2014), entre 2012 et 2014, il en ressort une tendance baissière de la part en pourcentage du PIB des recettes totales (dons compris) de 45,9% en 2012 à environ 42,7% en 2014, alors que la part des dépenses totales (y compris les prêts nets) se maintient entre 30,5% (2012) et 32,1% (2014). Les prévisions 2015 confirment cette tendance. Le budget de l’Etat congolais exercice 2013, arrêté en recettes (4.091 Milliards de FCFA) et en dépenses (3.035 Milliards de FCFA), dégage 1.056 Milliards d’excédent budgétaire. Ce budget est en hausse de 156,2 Milliards de FCFA par rapport à celui de 2012 (3.646 Milliards de FCFA) ; soit une augmentation d’environ 4%. 42 ESPACE DOUANE - N°23 Mais en 2014, d’abord arrêté et plafonné à près de 4.000 Milliards, le budget de l’Etat congolais a été revu à la baisse à 3.800 Milliards suite un collectif budgétaire. Pour l’exercice 2015, le budget est arrêté en recettes et en dépenses à 3.070 Milliards de FCFA ; confirmant ainsi la tendance baissière observée. En recettes, le pétrole ne représentera qu’environ 48,17% (1.479 Milliards) du budget contre 65% auparavant. Les emprunts s’établiront à environ 14% (422 Milliards) du budget. En ce qui concerne la dépense, les dépenses ordinaires représentent 32,35% (993 Milliards) et les investissements 67,65% (2.062 Milliards) du budget. Dans ce contexte économique et financier, quelle évaluation faire des performances de l’administration des douanes congolaises ? APPRÉCIATION DES PERFORMANCES DOUANIÈRES EN 2014 Périmètre d’appréciation réelle des performances Très souvent, le commun des mortels et même les gouvernements dans la plupart des pays en développement, limitent le périmètre d’évaluation des perfor- Espace Douane RECETTES DOUANIERES mances douanières à la seule collecte des recettes à l’importation et à l’exportation. Cependant, les fonctions douanières sont plus importantes que cela ; et ceci à plus d’un titre. Les fonctions traditionnelles de l’administration douanière sont généralement évaluées sous plusieurs angles ou dimensions. 1. La gestion stratégique vise l’amélioration constante du niveau des indicateurs de qualité de service managérial et opérationnel. L’efficience dans la gestion des ressources, du système d’information et du partenariat (douane-douane, douane-entreprise, douane-gouvernement…) y est vivement recherchée. 2. Sous l’angle socioéconomique, l’efficacité de l’administration douanière doit être appréciée à travers les résultats de ses actions dans la protection de la société (la lutte contre les trafics illicites, la contrefaçon et la fraude), dans la gestion et le suivi des régimes économiques en faveur de l’émergence nationale du tissu industriel et des affaires, dans la sécurité (inspection non-intrusive ou scanning, etc.) 3. Sous l’angle de la facilitation des échanges commerciaux extérieurs, par son efficacité dans la mise en œuvre et la simplification du traitement des procédures de dédouanement. 4. Sous l’angle de la fiscalité, principalement de pourvoir le budget de l’Etat en recettes issues des activités d’exportation et d’importation. Outre le fait que les trois premières fonctions sont mal évaluées, le gouvernement congolais n’est toujours pas parvenu à prendre en comptabilité les montants colossaux des dépenses fiscales (exoné- rations douanières) liquidées par les services douaniers. De même, ce n’est qu’en 2014 que le gouvernement a décidé de comptabiliser les recettes de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) en tant que statistiques, dans les performances douanières, et non dans celles des impôts. Enfin, même en matière de rendement fiscal, l’administration des douanes n’est souvent pas évaluée à sa juste valeur, car seuls les montants de recouvrement de recettes sont retenus, au lieu des montants des recettes liquidées ou émissions, et rapportés à l’objectif. L’ensemble de ces éléments démontre l’existence d’un biais dans l’évaluation des performances de l’administration douanière. Evaluation des performances douanières en matière des recettes budgétaires 2014 Si le mot «crise économique» serait un abus de langage dans le contexte de l’économie congolaise, il ne reste pas moins vrai que la situation économique nationale est défavorable pour l’activité douanière. Les performances douanières auraient pu être plus importantes. En dépit d’une conjoncture contrastée, l’objectif budgétaire exercice 2014 a été fixé à 260 Milliards, avant d’être ramené à 195 Milliards à la faveur d’un collectif budgétaire à la fin du premier semestre. L’activité douanière globale (exonérations exclues) de l’exercice 2014, par rapport à 2013, quant à elle a été traduite par une augmentation du niveau de recettes hors TVA de +6% pour les émissions (169,643 Milliards de FCFA contre 160,1 Milliards de FCFA en 2013) et +5% pour les recouvrements (173,189 Milliards de FCFA contre 164,4 43 ESPACE DOUANE - N°23 Milliards) ; soit, respectivement, des taux de réalisation de l'objectif budgétaire de 87% pour les émissions et 89% pour les recouvrements. Les recettes de TVA suivent cette tendance, avec une progression de +3,28% pour les émissions et 4,94% pour les recouvrements; avec des taux de réalisation de l’objectif (110,606 Milliards), respectivement, de 83,53% pour les émissions (92,391 Milliards) et 87,61% pour les recouvrements (96,905 Milliards). Bien que non comptabilisé par le gouvernement, l’indicateur de la dépense fiscale au cordon douanier dénote d’une «perte» de recettes considérables et non maîtrisée. Il s’agit des recettes non perçues par l’administration douanière, du fait des différents privilèges douaniers (exonérations) accordés par le gouvernement sur les opérations d’importation. Le montant des dépenses fiscales a progressé de +70,5% entre 2013 (475 99,87 Milliards de FCFA) et 2014 (811 574,121 Milliards, dont 73,7% pour le seul secteur pétrolier). Le ratio de la dépense fiscale sur la recette globale émise passe de 1,9 à 3,10 ; et il montre bien que le montant de la dépense fiscale représente bien le triple de celui de la recette. Concentration des recettes douanières par circonscription L’impulsion des réformes ainsi que leurs impacts ne se sont pas répercutés à l’identique dans les différentes circonscriptions douanières. Suivant leur volume d’activités d’exportation et d’importation, ainsi que leurs capacités à appliquer les instruments douaniers et en fonction des données disponibles, certaines circonscriptions ont été plus efficientes que d’autres au vu du niveau des recettes d’import-export réalisées. Espace Douane RECETTES DOUANIERES 2014 Prév P/N Emissi ons Emission Recouvre Recouvrement ments 2013 Taux de réalisation Emissi ons Recouvrem ents Prévi Emission Emiss Emission Recouvrement Classe Classement ment Variation (%) Recouvr Recouvrement ements Emission recouvr Recouvrement ements 2 0 1 4 2 0 1 3 2 4 Taux de réalisation Recouv Recouvrement rem Emission Emissi ons Emissi ons 4 3 5 5 - - - - B/V NIARI BOUENZA LEKOUMOU SANGHA 3 4 LIKOUALA 1 6 CUVETTE OUEST 6 1 KOUILOU CUVETTE PLATEAUX POOL DED TOTAL 3. L’amélioration de la prise en charge des recouvrements à Pointe-Noire et au Kouilou avec la mise en œuvre du GUD (Guichet unique de dédouanement). D’abord, une série de facteurs ont soutenu l’amélioration de l’activité douanière, notamment : 5. La taxation au taux réduit de 5% des importations réalisées par les ministères, les institutions publiques et parapubliques. 2. Le suivi régulier des recouvrements en effectuant les rapprochements de chiffres entre la douane et le trésor. Les facteurs de succès de la performance douanière en 2014 Plusieurs facteurs favorables et défavorables concourent à l’explication des résultats enregistrés par l’administration douanière en 2014, dans un contexte hanté par des signaux de crise économique et financière. Une crise justifiée par la tendance baissière du budget de l’Etat, et notamment des investissements publics et privés enclenchée depuis fin 2012. 1. Poursuite des réformes pour la simplification et la facilitation de la procédure de dédouanement à Pointe-Noire et au Kouilou, ainsi que le renforcement des procédures de contrôles différés et a posteriori (enquêtes douanières). 4. La taxation au taux réduit à 2% des droits et taxes des douanes en sus des prélèvements communautaires sur les machines, appareils et engins agricoles, horticoles ou sylvicoles, les engrais et les autres intrants agricoles. 1. La baisse de l’activité du commerce extérieur en général et des importations spéciales en particulier ; 2. L’absence d’une procédure efficace et efficiente de gestion du contentieux se traduit par une quasi inexistence du produit y relatif. 3. L’augmentation du montant des exonérations accordées par l’administration des douanes, entre autres, a eu pour effet de limiter les résultats des recettes. 6. La vérification systématique à destination des marchandises non inspectées par COTECNA avant embarquement ainsi que celles bénéficiant des exonérations. 4. Les comportements déviants de certains responsables douaniers au niveau des directions départementales dans la tenue des recettes, à travers l’usage de la ventilation hors normes par rubriques des recettes. Mais leurs effets sur le niveau des performances de l’administration des douanes restent atténués par une série d’autres facteurs dits défavorables. Il s’agit de : 5. Le défaut de communication des réalisations douanières au niveau central par certaines nouvelles directions départementales douanières. 44 ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane RECETTES DOUANIERES PERSPECTIVES 2015 Les objectifs budgétaires de recettes douanières (hors TVA), ont été ramenés à 220 milliards de FCFA; soit, une augmentation de 13% par rapport à l’objectif budgétaire révisé 2014 (195 Milliards au lieu de 260 Milliards de FCFA). Ce niveau de projection est soutenu par un certain nombre d’hypothèses et/ou de mesures à mettre en œuvre. Il reste cependant à démontrer la pertinence de certaines mesures sur l’activité douanière dans les différentes circonscriptions douanières. L’analyse des perspectives de résultats de la mise en œuvre de ces mesures ne peut pas se déconnecter de l’évolution de la conjoncture nationale, caractérisée par une baisse de la demande intérieure, le non-règlement des factures et des dettes commerciales ou des créances du secteur privé sur l’Etat. Le tableau ci-dessous présente la ventilation des efforts exigés à chaque circonscription, en tenant compte des spécificités de chacune d’elles.Ƚ DEPARTEMENT CONTRIBUTION PROJECTION 2015 220 MDS FCFA KOUILOU 6,78% 11,00 POINT-NOIRE 76,20% 178,20 BRAZZAVILLE 10,11% 13,20 NIARI 1,53 2,64 BOUENZA 0,52 0?13 LEKOUMOU 1,76% 2,64 POOL 0,58 0,07 PLATEAUX 0,06 0,02 CUVETTE 0,23% 0,04 CUVETTE-OUEST 0,29% 0,11 SANGHA 1,52% 3,08 LIKOUALA 0,40% 0,07 % 8,80 100% 220,00 TOTAL Ventilation des prévisions des recettes douanières hors TVA de l’année 2015 ± °ʹͲͳͷǡϐ± de 220 milliards de FCFA, sont reparties par rubrique de la manière suivante : 45 ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane RECETTES DOUANIERES COMITE PROVISOIRE DE TRESORERIE DU MOIS DE JANVIER 2015 220 milliards de recettes attendus des douanes congolaises en 2015 $SUqV OD SURPXOJDWLRQ GH OD ORL GHV ¿QDQFHV H[HUFLFH OH JRXYHUQHPHQWDSXEOLpODFLUFXODLUHQ0()333,&$%GX GpFHPEUHSUpFLVDQWOHVPRGDOLWpVGHVDPLVHHQ°XYUH (QFHTXLFRQFHUQHODGLUHFWLRQJpQpUDOHGHVGRXDQHVHWGHVGURLWV LQGLUHFWVOHVUHFHWWHVGHPLOOLDUGVOXLVRQWH[LJpHVDVVRUWLHVGH TXHOTXHVPHVXUHVUHODWLYHVjO¶DWWHLQWHGXQLYHDXGHSUpYLVLRQV L e gouvernement a prévu les mesures suivantes pour permettre à la douane de réaliser les prévisions : - rendre effectif, sur l’ensemble du territoire national, le transfert électronique des manifestes par anticipation ; - obtenir que la redevance informatique au taux de 2% et toutes les contributions d’intervention, soient payées par tous les assujettis ; - sécuriser les imprimés spéciaux utilisés dans le dédouanement des marchandises (déclaration en détail, quittance, bulletin de liquidation, bon à enlever, bon de sortie) ; - mettre en place un dispositif de suivi des conteneurs en transit ; - agréer les transporteurs des marchandises en transit ; - faire passer au scanner toutes les importations conteneurisées des sociétés pétrolières et minières; - assurer le suivi quotidien des régimes de transit, d’entrepôt, des magasins et des aires de dédouanement ; - élaborer et mettre en application des contrats de performance pour les services d’assiette et de contrôle ; - mettre en place un dispositif (Douane-trésor public) 46 permettant de liquider et de recouvrer les droits et taxes en rapport à l’importation et à l’exportation de l’électricité ; - mettre en œuvre le cadre d’assistance administrative réciproque entre la République Démocratique du Congo et la République du Congo en vue de la création des bureaux à contrôle juxtaposé au port de Matadi ; - réviser les dispositions et pratiques relatives au traitement douanier des marchandises importées par les personnes vivant avec handicap dans le cadre de la commission mixte République Démocratique du Congo –République du Congo ; - installer à Brazzaville et à Ouesso des bureaux du guichet unique de dédouanement. Les importations, pour le compte de l’Etat, réalisées par les ministères, les structures qui leur sont rattachées, les institutions publiques et parapubliques, sont soumises au paiement intégral des droits et taxes de douanes conformément au tarif douanier de la CEMAC. Les valeurs en douane retenues par les sociétés d’inspection agréées servent de référence pour le calcul des droits de douanes. Les marchandises non inspectées avant embarque- ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane RECETTES DOUANIERES ment et celles bénéficiant des exonérations réglementaires sont soumises aux formalités d’inspections à destination. Les produits et matériels pétroliers exonérés des droits et taxes de douane sont ceux prévus à l’acte 2/98-UDEAC-1508-CD-61 du 21 juillet 1998 portant modification de l’acte 2/92 UDEAC-556-CD-SE1 du 30 avril 1992 et son annexe. Les importations des matériels, équipements, produits destinés à l’exploration et à l’exploitation pétrolières et minières sont désormais soumises au circuit ci-après : - Stockage en zone sous contrôle douanier ; - inspection obligatoire au scanner ; - escorte par les services de surveillance douanier jusqu’à destination finale. Les produits pondéreux restent cependant dispensés de toutes ces formalités. Demeurent supprimés, les prélèvements illégaux effectués avant, pendant ou après les opérations d’importation et d’exportation, par : - la gendarmerie ; - la marine nationale ; - la police nationale et la direction de la surveillance du territoire ; - les services de santé ; - les services de l’économie forestière ; - les services de L’ANAC. Ne sont pas à la charge de l’importateur ou du concessionnaire en douane : - les frais de livraison en zone urbaine ; - les frais de dépôt de la déclaration au secrétariat du chef de bureau (section des écritures) ; - les frais de passage informatique ; - les frais de dépotage ; - les frais d’autorisation de dépotage ; - les frais supportés par la brigade mobile dans le suivi du dédouanement ; - les frais de traitement de la déclaration en douane par l’inspecteur de visite et sa hiérarchie ; - les frais de délivrance du bon à enlever (BAE) par l’inspecteur de visite ; - les frais d’examen de la déclaration par le visionnaire de la surveillance douanière ; - la caution de garantie avant le scanning ; - les frais de contrôle à la tente de la brigade commerciale dans la zone logistique ; - les frais de contrôle de la brigade de répression douanière à la sortie du port ; - les frais de contrôle de la brigade de la surveillance douanière ; - les frais d’escorte des conteneurs livrés en zone urbaine et extra urbaine ; - les frais de déplacement des inspecteurs pour le 47 dépotage des conteneurs en zone urbaine ; - les frais de vacation en douane ; - les frais de la brigade commerciale du ministère du commerce. Tout prélèvement non conforme aux lois et règlements en vigueur ne peut être effectué à l’occasion du dédouanement des marchandises importées. Les droits et taxes de douane encaissés par l’intermédiaire du guichet unique de dédouanement sont perçus selon les modalités ci-après : - le commissionnaire en douane agréé, agissant au nom de l’importateur, présente sa déclaration en douane pré-liquidée par les services habilités du bureau principal des douanes qui effectue les contrôles nécessaires ; - les services habilités du bureau principal des douanes émettent le bulletin de liquidation du montant total des droits et taxes à payer. Ils délivrent au commissionnaire en douane agréé et à l’agence de la banque, des déclarations pré liquidées des montants à payer et transmettent électroniquement le bulletin de liquidation au receveur principal des douanes pour prise en charge ; - le commissionnaire en douane agréé retire, à la banque, l’avis d’opération et se présente à la recette principale des douanes pour se faire délivrer une quittance ; - la recette principale des douanes, informée par Swift et avis d’opération émis électroniquement par la banque, délivre conformément au bulletin de liquidation la quittance au commissionnaire en douane agréé ; - l’agence de la banque à demeure établit et envoie à l’acconier son avis d’opération : - les services habilités du bureau principal des douanes sont informés électroniquement par le receveur principal des douanes de l’émission de la quittance ; - le commissionnaire en douane agréé, muni de l’avis d’opération établi par la banque et de la quittance délivrée par la recette principale des douanes, se fait délivrer le bon à enlever par le bureau principal des douanes à présenter au service de surveillance douanière pour les contrôles nécessaires ; - l’acconier reçoit le bon à enlever contrôlé et l’avis d’opération le concernant établi par la banque, délivre le bon de sortie et remet la marchandise au commissionnaire en douane agréé pour le compte de l’importateur. Les taxes communautaires (TCI, CCI et taxe OHADA) sont liquidées et émises par les services de douane. Elles sont recouvrées et gérées par le trésor public..Ƚ ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane NOTES DE SERVICES L es agents de l’Etat mis à la disposition de la direction générale des douanes et des droits indirects sont affectés dans les différentes directions, conformément aux notes services ci après : AFFECTATIONS DIRECTION GENERALE DES DOUANES ET DROITS INDIRECTS - Note de service n°0136/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 09 février 2015 : ILOKI Jean Claver, secrétaire principal d’administration ; - Note de service n°0092/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 02 février 2015 : MOUKENGUE Didier, inspecteur des Douanes; - Note de service n°00954/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 27 Novembre 2014: OPAMA André, agent des Douanes ; - Note de service n°00949/MEFPPPI/DGDDI/ DAAF du 27 Novembre 2014 : DIAMESSO Léonard, brigadier-chef des Douanes; - Note de service n°00666/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 06 Août 2014: 1. AKINDOU OKOKO Edgard Nestor, inspecteur principal des douanes 2. GAMBOMI OMBOLA Garanch, inspecteur des douanes 3. OTONGO Yvon Raoul Roger, attaché des SAF - Note de service n°00663/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 06 Août 2014 : YENGO Albert, ingénieur des travaux statistiques; - Note de service n°00627/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 01 Août 2014; - NGALOYE Yonel Dichèche, agent spécial principal; - Note de service n°00626/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 01 Août 2014 : Mme MANN née MOMBONGO Emmanie; - Note de service n°00643/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 01 Août 2014 : KONONGO Saint-Brice, attaché des douanes; - Note de service n°00640/MEFPPPI/DGDDI/ DAAF du 1er Août 2014 : NSOUZA Guy Christian, attaché des douanes; - Note de service n°00639/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 1er Août 2014 : KIBANGA GAMBOU Georges, attaché des douanes - Note de service n°00632/MEFPPPI/DGDDI/ 48 DAAF du 1er Août 2014 : ATIPO NGAMBA Sorelle Sandrine, secrétaire principal d’administration; - Note de service n°00633/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 1er Août 2014 : NZALABANTOU Laurent, administrateur adjoint des SAF. DIRECTION DEPARTEMENTALE DE BRAZZAVILLE - Note de service n°0135/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 09 février 2015 : 1. SAMBI Guillaume, commis des SAF ; 2. NGAPELA Roland, agent subalterne des bureaux; 3. MAWANDZA Armel Borgia, agent subalterne des bureaux ; 4. MANDA Romain, agent subalterne des bureaux. - Note de service n°0100/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 02 février 2015 : ABONI OLANDA Jerry, secrétaire principal d’administration; - Note de service n°0096/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 02 février 2015 : NZEMBA Boris Jean Aimé, 9pULÀFDWHXUGHV'RXDQHV - Note de service n°0095/MEFPPPI/DGDDI/ DAAF du 02 février 2015 : MBONGO ILOKI Rosalie Maryse, agent spécial principal; - Note de service n°0093/MEFPPPI/DGDDI/ DAAF du 02 février 2015 : MBOLA GALEBAÏ Ulrich Fermel, secrétaire d’administration; - Note de service n°0091/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 02 février 2015 : NZALABANTOU Laurent, attaché des SAF; - Note de service n°0089/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 02 février 2015 : NKONDI Charles Donatien, inspecteur principal des Douanes - Note de service n°0087/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 02 février 2015 : 1. KONGO MPOMBO Prisca Nadège, attaché des SAF 2. IBARA MOUABET Néthicia Elva, attaché des SAF - Note de service n°00982/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 09 Décembre 2014 : Mme MAPOLA née DIMI Lourdes Cornelia, agent spécial principal; - Note de service n°00638/MEFPPPI/DGDDI/DAAF ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane NOTESNECHROLOGIE DE SERVICES du 1er Août 2014 : NGOULOUBI Melaine Cladys, YpULÀFDWHXUGHVGRXDQHV - Note de service n°00998/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 12 Décembre 2014 : KANGA MABOUROU Allegra Francia, secrétaire principal d’administration; - Note de service n°00665/MEFPPPI/DGDDI/DAAF GX$RW'=28.,/XFLHQYpULÀFDWHXUGHV douanes; - Note de service n°00664/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 06 Août 2014 : BIADI Gustave, administrateur des SAF ; - Note de service n°00631/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 1er Août 2014 : ELION Olga Judith, secrétaire d’administration; DIRECTION DEPARTEMENTALE DE POINTE NOIRE - Note de service n°0139/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 10 février 2015 : PASSY KAMBA Hugues Ghislain, attaché des douanes; - Note de service n°0094/MEFPPPI/DGDDI/DAAF GXIpYULHU0%$1,5DDP(YDULVWHYpULÀcateur des douanes; - Note de service n°00983/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 27 Novembre 2014 : NZINKA MBEMBA Anicet, attaché des douanes; - Note de service n°00669/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 08 Août 2014 : Mme MOUANDA née KITSORO 3LHUUHWWHYpULÀFDWHXUGHVGRXDQHV - Note de service n°00625/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 01 Août 2014: 1. OSSERE ONDONGO, inspecteur principal des douanes ; 2. TOUALANI Maxime, inspecteur des douanes 3. ETOKABEKA Hervé Ghislain, inspecteur des douanes 4. Mme NDONGOLO née SAYERE Marianne, inspectrice principale des douanes - Note de service n°00630/MEFPPPI/DGDDI/ DAAF du 01 Août 2014 : Mme MABOUNDOU Marina Ardelle, agent spécial principal; - Note de service n°00629/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 1er Août 2014 : GOUBILI née TANGUILA NSOBAKANT Darcia Lidwine, attaché des douanes; - Note de service n°00635/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 1er Août 2014 : DIAOUA NKOUSSOU Ismaël Nuptia, monitrice sociale du 02 février 2015 : DIOBO Justin, attaché des SAF - Note de service n°0098/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 02 février 2015 : ITOUA AKOBET EPASSAKA, attaché des SAF; - Note de service n°0097/MEFPPPI/DGDDI/DAAF GX IpYULHU 21'$< 0LFKHO YpULÀFDWHXU des douanes - Note de service n°00642/MEFPPPI/DGDDI/ DAAF du 01 Août 2014 : MATSIONA NANITELAMIO Cyriaque, secrétaire d’administration; DIRECTION DEPARTEMENTALE DE LA LEKOUMOU Note de service n°0090/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 02 février 2015 : NZIKOU Nicolas, administrateur adjoint; DIRECTION DEPARTEMENTALE DU POOL - Note de service n°0088/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 02 février 2015 : KOUBAKA Ange Primé, secrétaire principal d’administration DIRECTION DEPARTEMENTALE DU KOUILOU - Note de service n°0086/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 02 février 2015 : Mme LOEMBHET née BOUMBA NSOKO Edith, attaché des SAF - Note de service n°0085/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 02 février 2015 : ILENDOT Jean Claude Aimé, administrateur des SAF - Note de service n°00952/MEFPPPI/DGDDI/ DAAF du 27 Novembre 2014 : Mme MASSALA née MAKIONA Audetois Patience, secrétaire principal d’administration. DIRECTION DEPARTEMENTALE DE LA CUVETTE - Note de service n°00670/MEFPPPI/DGDDI/DAAF du 08 Août 2014 : Mme ELENGA née OKEMBA Henriette, attaché des douanes. DIRECTION DEPARTEMENTALE DE LA SANGHA - Note de service n°0099/MEFPPPI/DGDDI/DAAF 49 ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane NOTES DE SERVICES NOMINATIONS 127( '( 6(59,&( 10()333,'*'',6' GXMDQYLHU Les cadres des douanes dont les noms et prénoms suivent sont nommés aux fonctions ci-après : Division de la surveillance douanière de la direction départementale des douanes du Kouilou - Chef : NGUIMBI Lambert Michel, inspecteur principal des douanes, en remplacement de monsieur ONDON ACKIANA Guy Vernan, admis à faire valoir ses droits à la retraite. - Adjoint : BOUKA Innocent Giscard, inspecteur principal des douanes. Subdivision de la surveillance portuaire Brigade de surveillance portuaire - 2ème adjoint : ETA Romuald, capitaine des douanes. Tente ENI - Chef : BONGUILI Pierre, capitaine des douanes Brigade de surveillance bois et hydrocarbures 7HQWH&25$) - Chef : NGAKOSSO NIANGA Ebdel, lieutenant des douanes Subdivision de la surveillance intérieure - Chef : MOKOKO Joseph, inspecteur principal des douanes Brigade de surveillance intérieure - Chef : PENEME ELOI Gilles Hubert, inspecteur des douanes. La présente note de service prend effet à compter de la date de prise de service des intéressés. 127( '( 6(59,&( 10()333,'*'',6' GX-DQYLHU Les cadres des douanes dont les noms et prénoms suivent sont nommés aux fonctions ci-après : Division de la surveillance douanière de la direction départementale des douanes de Pointe-Noire Subdivision de la surveillance portuaire 50 Brigade de surveillance portuaire - Chef : ELIKIABEKA Stanislas, inspecteur principal des douanes Subdivision de la surveillance intérieure - Adjoint : LINDAS EPONGHA Armel Fabrice, inspecteur des douanes Poste de contrôle de Nzassi - 1er adjoint : LIKIBI Jules, inspecteur des douanes Subdivision de la surveillance aéroportuaire Tente DHL - Chef : ELOKOBALO Bienvenu, capitaine des douanes La présente note de service prend effet à compter de la date de prise de service des intéressés. 127( '( 6(59,&( 1 0()333,'*'',6' GXMDQYLHU Les cadres des douanes dont les noms et prénoms suivent sont nommés aux fonctions ci-après : Division de la surveillance douanière de la direction départementale des douanes du Niari Subdivision de la surveillance intérieure Brigade de la surveillance intérieure &KHI 16(0, %$/281*8,', )pOLFLHQ YpULÀFDteur des douanes HUDGMRLQW1=$0%$-HDQ%ODLVHYpULÀFDWHXU des douanes Poste de contrôle de Kimongo &KHI GH SRVWH 3$0%28 9LQFHQW YpULÀFDWHXU des douanes $GMRLQW.$<$.$<$YpULÀFDWHXUGHVGRXDQHV Poste de contrôle de Mbinda - Chef : BAKALA Charles Robert, capitaine des douanes $GMRLQW 1*2/, )UDQoRLV YpULÀFDWHXU GHV douanes Poste de contrôle de Nyanga - Adjoint : NSOUNGAMENA Robert, attaché des douanes ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane NOTESNECHROLOGIE DE SERVICES Poste de contrôle de Mayoko &KHI.,1.2/2%20$%LHQYHQX'LGLHUYpULÀFDteur des douanes $GMRLQW %28,7< +RQRUp YpULÀFDWHXU GHV douanes Brigade de la surveillance intérieure d’Ewo - Chef : LOUTANGOU Gabriel, attaché des douanes - Adjoint : ENGAMBE BAWABARE, adjudant des douanes 7HQWH)25$/$& &KHI0$+28$-RsOYpULÀFDWHXUGHVGRXDQHV Subdivision de la surveillance intérieure d’Etoumbi - Chef : NZIHOU-NZIHOU Fabrice, attaché des douanes, cumulativement avec les fonctions chef de la brigade de surveillance intérieure. La présente note de service prend effet à compter de la date de prise de service des intéressés. 127( '( 6(59,&( 10()333,'*'',6' GXMDQYLHU Les cadres des douanes dont les noms et prénoms suivent sont nommés aux fonctions ci-après : I- Division de la surveillance douanière de la direction départementale des douanes de Brazzaville Subdivision de la surveillance intérieure 1- Brigade de la surveillance intérieure - Chef : EBOUNDJI Abraham, inspecteur principal des douanes Brigade de la surveillance intérieure $GMRLQW(+21*$7.21',66$5XWK&OHUFYpULÀcateur des douanes Poste de contrôle d’Awanga &KHI 1*28,66$1, 'RQDWLHQ YpULÀFDWHXU GHV douanes - Adjoint : NGASSEMBO BENDO PAB Amelet, agent spécial principal 7HQWH&RQJR'(-,$:22',1'8675< &KHI $03+$7 5RJHU 6\OYDLQ YpULÀFDWHXU GHV douanes. 3RVWHGHFRQWU{OHGH'MLUL - 2ème adjoint : FOUNA Fortuné, attaché des douanes Poste de contrôle de Mbomo - Chef : PINGANA Maurice, attaché des douanes - Adjoint : ANGABI Grégoire, secrétaire principal d’administration 3-Poste de contrôle de Yoro - Chef: NDOUMBA Jean Bernard, lieutenant des douanes - Adjoint : MASSALA Fréderic, lieutenant des douanes Poste de contrôle de Mbié - Chef : LONGUENGO Jean François, lieutenant des douanes - Adjoint : NGAMPIO Claver, lieutenant des douanes 'pS{WFHQWUDO - Chef : AYINAYO BAYILO, capitaine des douanes La présente note de service prend effet à compter de la date de prise de service des intéressés. La présente note de service prend effet à compter de la date de prise de service des intéressés. 127( '( 6(59,&( 10()333,'*'',6' GXMDQYLHU 127('(6(59,&(10()333,'*'',6' GXMDQYLHU Les cadres et agents des douanes dont les noms et prénoms suivent sont nommés aux fonctions ci-après : Les cadres des douanes dont les noms et prénoms suivent sont nommés aux fonctions ci-après : Division de la surveillance douanière de la direction départementale des douanes de la Cuvette–Ouest 51 Division de la surveillance douanière de la direction départementale des douanes de la Likouala Subdivision de la surveillance intérieure de Mokabi ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane NOTES DE SERVICES - Chef : KOMBO Pierre, lieutenant des douanes, cumulativement avec ses fonctions de chef de brigade de surveillance intérieure Brigade de la surveillance intérieure - Adjoint : IKIELE Norbert, attaché des douanes Tente THANRY - Chef : KIMBEMBE Luc Ferréol, secrétaire d’administration Poste de contrôle de Boyelé &KHI 1*$.$0$ *KLVODLQ YpULÀFDWHXU GHV douanes Poste de contrôle de Liranga - Chef : EBATA Michel, lieutenant des douanes - Adjoint : MVOMADE Bienvenu, brigadier des douanes La présente note de service prend effet à compter de la date de prise de service des intéressés. Poste de contrôle de Loutété - Chef : MATINGOU LEKO LUNICK ANGEL, attaché des douanes $GMRLQW $.28$/$ *LOEHUW YpULÀFDWHXU GHV douanes La présente note de service prend effet à compter de la date de prise de service des intéressés. 127(6 '( 6(59,&( 10()333,'*'',6' GXMDQYLHU Monsieur Joseph GOUALA, inspecteur des douanes, est nommé chef de section Etudes et Méthodes, à la direction de la Prévision et des statistiques. 127(6 '( 6(59,&( 10()333,'*'', '$$)GXGpFHPEUH 127( '( 6(59,&( 1 0()333,'*'',6' GX-DQYLHU Monsieur MVOULA Rolland Bonaventure, attaché des douanes est nommé section matériel à la direction départementale des douanes du kouilou. Les cadres des douanes dont les noms et prénoms suivent sont nommés aux fonctions ci-après : 127(6 '( 6(59,&( 10()333,'*'',6' GXMDQYLHU - Division de la surveillance douanière de la direction départementale des douanes de la Lékoumou Monsieur OBAMBI Maxime, inspecteur principal des douanes, est nommé chef de service de la surveillance aéroportuaire par intérim à la direction de la surveillance douanière. Brigade de surveillance intérieure - Chef : MOUSSONI Jean Paul, attaché des douanes - Adjoint : NIANGA Nicolas, attaché des douanes 3RVWHGHFRQWU{OHGH6,020%21'2%DPEDPD - Chef : BALOSSA Albert, attaché des douanes $GMRLQW16$1$(ULFYpULÀFDWHXUGHVGRXDQHV La présente note de service prend effet à compter de la date de prise de service des intéressés. 127(6 '( 6(59,&( 10()333,'*'', '$$)GXMDQYLHU Mademoiselle ENGAMBE PEA Pitshouna, secrétaire principal d’administration, affectée à la DGDDI par note de service n°0617/MEFPPPI/DRH du 31 mai 2013, est remise à la disposition du Ministère de l’Economie, des Finances, du Plan, du portefeuille Public et de l’Intégration. 127('(6(59,&(10()333,'*'',6' Les cadres des douanes dont les noms et prénoms suivent sont nommés aux fonctions ci-après : Division de la surveillance douanière de la direction départementale des douanes de la Bouenza 52 ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane NECHROLOGIE SPORT L'As-Douanes Nzango championne du Congo I'As Douanes Nzango a remporté la 5è'" édition du championnat national organisée par la fédération congolaise du sport du travail, du 21 au 25 octobre 2014, au complexe sportif de Pointe-Noire. Cette activité a été supervisée par de son président, M. Dieudonné Tchiloemba, en présence du directeur départemental du sport, M. Joseph Biangou Ndinga, représentant le préfet de Pointe-Noire et des responsables sportifs des administrations publiques et privées. Par Serge Fortuné BOUKINDA Photographe au département des douanes de Pointe-Noire S ur un total de six (06) équipes attendues, quatre (04) ont répondu à I'appel : I'As-Douanes, l'As-Cheminots, I'As-lmpôts et celle de la présidence de la République. Ces équipes devraient jouer deux matchs en aller et retour pour prétendre se qualifier pour les quarts de finale. Les joueuses de l'équipe As-Douanes Nzango, sous la houlette de sa Coordonnatrice, Madame Odette MAZAPAMBA et de son staff technique (Cyrill NGANGOU et Serge Fortuné BOUKINDA), ont fait un parcours élogieux, en écrasant tour à tour les équipes de I'As-Cheminots et de I'As-lmpôts pour se retrouver en finale contre I'As-Cheminots qui s'est qualifié après un match de barrage. Ÿ5HPLVHGHODFRXSHjOD&DSLWDLQH6X]DQQH1JRPD En finale, les joueuses de I'As-Douanes, encouragées par leur capitaine Mme Suzanne GOMA, ont gagné I'As-Cheminots par un score sans appel de 53 à 46 pour prendre la première place de cette 5è'" édition. Ÿ5pFHSWLRQGHODFRXSHSDU ODFRRUGLQDWULFH2GHWWH0D]DSDPED ll faut retenir que la coupe reçue par la capitaine de I'As-Douanes Nzango a été remise à la coordonnatrice, Mme Odette MAZAPAMBA qui à son tour I'a remise à Mme LOEMBA Florence, directrice départementale des douanes de PointeNoire et présidente d'honneur de I'AsDouanes Nzango moderne. Il sied de signaler que ce championnat n’a pas connu une participation massive des équipes de Brazzaville, pour raisons financières. Ÿ(TXLSHGH1]DQJR$V'RXDQHV 53 ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane NECROLOGIE Ils nous ont quittés EKOUYA Daniel NZEMBA Guy Martial Agent spécial principal contractuel, décédé le 12 février 2015 des suites d’un accident de circulation et inhumé le 24 février 2015 au cimetière privé Bouka. Il était né le 18 octobre 1975 à Brazzaville. Titulaire du baccalauréat R5 (Economie, gestion coopérative), ex-auxiliaire, il a été engagé à la fonction publique pour une durée indéterminée par arrêté n°12176/MFPRE/DGFP/DPME du 25 septembre 2012. Il prit service le 21 décembre 2012. Puis mis à la disposition GX PLQLVWqUH GHV ÀQDQFHV GX EXGJHW et du portefeuille public pour servir à la Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects et sera affecté à la Direction Départementale des Douanes du Pool son premier et dernier poste de travail. Capitaine des douanes, chef de la brigade de surveillance aéroportuaire de PointeNoire, né vers 1958 à Ondzandongo, dans le district d’Abala. Intégré à la fonction publique le 2 mai 1982, sa vie professionnelle sera successivement marquée par plusieurs postes de responsabilité : 1997-1999, chef de Brigade adjoint au Beach de Brazzaville ; 1999-2005, chef de Brigade Commerciale Extérieure de Pointe-Noire; 2005-2006, chef de Brigade de Surveillance et de Répression de Pointe-Noire ; 2006- 2012, chef de Brigade Touristique au Beach de Brazzaville. Depuis le 31 octobre 2012, chef de Brigade de Surveillance Aéroportuaire de PointeNoire, poste qu’il occupa jusqu'à son dernier jour, le 3 mars des suites d’une maladie, puis enterré le 10 du même mois au cimetière privé Bouka. AKOUALA Nicolas Secrétaire d’administration, né le 5 décembre 1972 à Inkouelé, district de Gamboma. Engagé comme décisionnaire au secrétariat général du Gouvernement, il fut pris en charge par la fonction publique et intégré de la catégorie Il, échelle 3, des services administratifs et ÀQDQFLHUV6$) DGPLQLVWUDWLRQ JpQpUDOH et nommé au grade secrétaire d’administration. Affecté à la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects par note de service n°525/MEFB/DAE/SRH du 22 août 2002 et prit service le 13 novembre 2002. Il sera muté successivement au bureau principal des douanes du Beach précisément à la brigade touristique où AKOUALA Nicolas passa huit (8) années avant d’être affecté à la direction départementale des douanes du Niari par note de service n°0543/MEFPPPI/DGDDI.SD du 20 juin 2013 pour servir à la division de la surveillance douanière jusqu’à sa mort le 23 mars, Il a été inhumé le 02 avril 2015 au cimetière privé Bouka. 54 NGAKOSSO Anicet Carneland Il était né le 24 juillet 1972 à Brazzaville. Le 1er août 2001, il est engagé auxiliaire à la direction générale des douanes de Ouesso pour servir comme pinassier Titulaire d’un permis de conduire, il sera engagé pour une durée indéterminée à la Fonction publique par arrêté n°7121/MFPRE/DGFP/ DPME/SR du 1er septembre 2009 comme chauffeur contractuel de 1ère classe, 3ème échelon, indice 295, classé dans la catégorie III, échelle 3 et mis à la disposition du ministère de l’écoQRPLHGHVÀQDQFHVHWGXEXGJHW Affecté à la Direction Départementale des Douanes de Brazzaville, il y est resté jusqu’à son dernier jour sur terre quand la maladie eut raison de lui le 25 février 2015. Le cimetière privé Bouka est sa dernière demeure à la suite de son inhumation le 6 mars 2015, sous une pluie battante. ESPACE DOUANE - N°23 Espace Douane Notes de Service o d é r c e r Votre satisfaction est not Depuis plus de 15 ans, la Société Transit Express vous propose des solutions dans les domaines suivants: - Transit, Import et Export en aérien et en marine - Manutention - Déménagement - Messagerie - Dédouanement des marchandises Transit Express est composée d’une équipe jeune, dynamique et disponible, polyvalente avec moyenne d’âge de 30 ans s e m è l b o r La Solution à vos p POINTE-NOIRE rue Joumouna, centre-ville et à l’aéroport Agostino Neto - BP 4674 Tél.: (00242) 22 294 58 80 / 06 874 74 74 Fax :(00242) 22 294 29 58 E-mail: [email protected] [email protected] DOLISIE avenue de la République Tél.: (00242) 05 533 13 33 55 BRAZZAVILLE avenue Foch, centre-ville et à l’aéroport Maya-maya - BP 4674 Tél.: (00242) 22 05 551 17 69 E-mail: [email protected] ESPACE 47 DOUANE - N°23 ESPACE DOUANE - N°15 N°16 Espace Douane 56 ESPACE DOUANE - N°23