Ammonas successeur de saint Antoine.

Transcription

Ammonas successeur de saint Antoine.
R.
GRAPPIN–F.
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I55
AMMONAS
DE
SAINT ANTOINE
TEXTES
ETSYRIAQUES
ETTRADUITS
PAR
F.NAU
A'o~se~r
s rfHsn'/Hf m~o&Me
T-.nT*'Tt~T
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AMMONAS
SUCCESSEUR DE SAINT ANTOINE
AMMONAS
SUCCESSEUR
DE SAINT ANTOINE
TEXTES GRECS ET SYRIAQUES
ÉDITÉS ET TRADUITS
PAR
F.
NAU
à l'Institutcatholiquede Paris
Pro/asxcMr
BR.EPOLS
Tous droits réservés
Réimpression
Édition originale, Paris 1914
atiastatique par Brepols, 1994
INTRODUCTION
L'édition
de
t.
(P. 0.,
édités
à
la version
fasc.
X,
nous
Jérusalem;
reste
d'Antoine,
archimandrite,
Amenas,
racine
et
l'un
puis
Dans
se permutent;
Ammonas,
pas
Paris
Ammonios,
d'Ammonas,
sur
d'ailleurs
il nous
des
évêque
les
lettres
attention
avons
d'Ammonas,
L'uTEun.
de même
en
de
Nationale
Bibliothèque
qui nous
A.
des
syriaque
notre
G), a attiré
Piammon,
bon
et
disciples
du
égyptien,
latines
donc
souvent
Animoï,
M.
grecs
parallèles
autres
à
textes
trouvé
a paru
traductions
on trouve
les
par
quelques
de réunir
ici
le
Amon,
mis l'un
tous
les
Ammon,
pour
tout
la
ce
successeur
premier
iv" siècle.
et syriaques,
Kmosko
noms
Amoun,
l'autre.
II n'est
dans
les textes
qu'il
y ait eu quelques
permutations
analogues
les plus anciens
manuscrits
conservés
sont du x** ou xi° siècle,
ne pas tomber
dans
nous
laisserons
tous
les textes,
l'arbitraire,
impossible
dont
originaux
mais,
pour
conservés
pour
ne
dans
retenir
le
que
texte
ces
original,
qui ne portent
pas le nom
grec
derniers'.
Il est possible
encore
ici qu'il
Ammonas,
nous
reste
1. En sus de la différence des noms, un peut voir d'ailleurs que ces moines se répartissent
sur
1° Ammon, fondateur du monachisme à Nitrie, contemporain d'Antoine qui a
plusieurs générations
vu son âme monter au ciei. P. L., t. LXXIII, 1099-1100; Butler, II, 26-29 (voir Sigles, p. 402). –2° et
3° Ammonas, disciple d'Antoine, dont Rutin a vu le successeur Pityrion, et Amoun, le tueur de serpents,
dont Rufin a vu aussi le successeur. Nous proposerons de rattacher à Ammonas la légende consignée
sous le nom du dernier, infra. p. 426.
4°, 5° et 6° Amoun, supérieur d'un monastère pakhomren de
3.000 moines, vu parUutm, P.
t. LXXIII, col. 1153 (où le latin le nomme Ammonas); Preuschen, p. 27
Ammonios de Nitrie le jeune, vu par Hufin, P. L., t. LXXIII, col. 1175, cf. 1143;
(voir Sigles. p. 402).
Preuschen. ~oe. cit., p. 84.
Ammonios. disciple de Pambo (-f-371-374), nommé 6 KŒpMi: parce qu'il
s'est coupe une oreille pour ne pas être fait évoque par Timothee (381-5), P..L., t. LXXIII, col. 1103;
Hutier. <oc. ct< p. 32-34.
7°. 8°. 9" Trois Ammons, à peu près contemporains des trois précédents,
mais venant de régions excentriques
Ammon entré a Pcboou (Thébaide) en 352, qui va trois ans
plus tard à Nitrie, puis à Alexandrie où il devient évêque peut-être d'Antinoé. C'est lui qui aurait écrit
après 384, ou même après 3')9, ta lettre sur Théodore et Pacome bien connue, cf. Ladeuze, Le Cpy!o&t<t.s'm<'
Ammon de Rhaythou, disciple de Sisocs cf. P. G., t. LXV,
psAAnnt/fn, Paris, 1898, p. 108-109.
ro). 397, 4"o; on peut l'identifier avec Ammonios qui a écrit l'histoire des moines tués en 377, a Rhaytbou
e) au Hiuai.
Pi.nnmon de Diotcos vu par Runn et a qui Cassien dédie son discours XXIV, rf. P. L.,
t. XLIX, col. 1089 et t. LXXIII, coi. 1176 (où il est aussi nommé Ammona) et Preuschen, loc. cil.,
A ces moines il faudrait ajouter le prêtre Ammonas et tes diacres, moines ou évéquf's Amp. 94.
mon, Ammonianus et Ammonius mentionnés par saint Athanase, cf. table P. G., t. XXVI, col. 1464.
Isidore de Pétuse écrit au--si a plusieurs Ammonius et Ammon. cf. table P. G., t. LXXVIII, col. 1701.
Notre ~numération a d'aiiieur- chaure d'être iucompiéte. r.n', dans )e ms. Coisiin 127, foi. 8, )'abhé
394
INTRODUCTION.
[92]
des écrits ou des paroles de plusieurs Ammonas, mais nous rapporterons au
même disciple d'Antoine tous les textes qui portent le nom d'Ammonas et
qui n'impliquent pas de contradiction, car, s'il a pu exister plusieurs moines
de ce nom à peu près contemporains, il n'est pas probable que plusieurs
aient eu simultanément assez de célébrité pour voir leurs paroles consignées
dans les recueils dès la fin du ive siècle.
Ammonas mena d'abord la vie monacale à Scété; un frère des Cellules l'y
visita (Apophtegme 4). Il y passa quatorze ans à prier Dieu de lui accorder
de vaincre la colère (Ap. 3). Il alla trouver Antoine, dont la caverne lui fut
miraculeusement
indiquée (Ap. 7), et Antoine lui prophétisa qu'il ferait
des progrès dans la crainte de Dieu (Ap. 8). Comme on place la mort
d'Antoine vers 356, on doit placer la rencontre des deux saints avant 350.
Ammonas semble s'être attaché dès lors à Antoine; il le suivait au désert
(Ap. 12) et il dirigea après sa mort (356) le monastère de Pispir, sur la rive
droite du fleuve en face de Bouche (cf. Rufin, in fra, p. 424). Il avait coutume,
comme son maître, de s'isoler dans le désert d'où il écrivait aux frères; on
racontait qu'il avait fait périr un basilic (A. 2) et l'auteur de l'.H~o)'Mt ?MOH&cAon~ a consigné, de ce prodige, une rédaction très amplifiée recueillie dans
ces parages (Rufin, infra, p. 426). Le monastère de Pispir possédait sans doute
alors comme aujourd'hui, sur la rive gauche du Nil, des dépendances qui
nécessitaient parfois la présence de l'abbé Ammonas, et l'apopht. 6, dans sa
double rédaction, nous a conservé un incident de l'une de ces traversées
Saint Athanase, réfugié parmi.les moines jusqu'à la mort de George, évêque
intrus d'Alexandrie, en 362, eut ainsi l'occasion de connaître Ammonas et
d'admirer ses exhortations aux moines (infra, p. 455) et ses conseils aux
novices (infra, p. 474); il lui donna la consécration épiscopale. Le nouvel
évêque exerça la juridiction sur les laïques (Ap. 8) en même temps que la
juridiction sur les moines (Ap. i0) avec une égale bonté; les persécutions de
Lucius, qui poursuivait les moines jusque dans les déserts vers l'an 373,
l'obligèrent à se cacher. C'est sans doute à cette période (vers 380) qu'il faut
rapporter ses relations avec Poemen (Ap. 13 à 15), car Poemen semble
Agathon,mentionnantles moinescélèbres,placeaprès saint Antoinexx! t6~Këgc~~~oSv r&~Ttj;
n~uXo~
tbvTi]!<~MTtK,
xaito~ctggoM
to~ T~ ~pmëto~
x<xt
ïov
xaiTO~
otëgoM
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T~;At~unTou,
fhjTpMt;
le
Ammoun
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'A~hwo~
Xe~Euphw;
premier
1;
MtM;
T!j;e?)6ct~o~
t. LXV,
maisnousne savonsoù placerles deuxautres.Il faut noter aussique Ammoes,7*.
est parfois,dans certainsmanuscrits,nomméAmmonas;cf. M/a, p. 409.V. aussiAmmocol.125-128,
de Thûne,cf. W. H.Crun),
P.
nios, 0., III, 276et X, 203(au 20Baschnès).CederniereutAmmonius
102-164.
Tf;r<s.
O
xford,1913,
p.
7'Aeo~og-<cft!
1. I) s'exerce à la patience en attendant le bac. C'est ce qu'a fait encore le R. P. M. JuUien. au
« Le batelier est sur l'autre rive
sait-on quand il lui plaira de venir nous passer?
même endroit
Nos chameliers le hèlent de toutes leurs forces, jetant des poignées de sable dans Pair, comme ils
font au dcsort. C'est on vain. Nous faisons parade d'indin'crcnce indigène el, pour tromper )'enm)i,
nous préparons h-anquiDetnent le dmcr. » /?//j<e,
Lii)< Uescléc, 1889, p. 102.
[93J
INTRODUCTION.
395
avoir vécu au commencement du v" siècle'; un récit, Il.
t. LXV, col. 366,
n. 183; P.
t. LXXIII, col. 983, n. 16, le met même en relation (vers
452) avec un moine de Syrie (Palestine?) exile par l'empereur Marcien,
comme nous avons vu, dans les Plérophories, P. 0., t. VIII, p. 102 à 103,
Pior en relation, à la même époque, avec Pierre l'Ibère.
D'ailleurs,
Rufin a vu Poemen à Pispir, P. L., t. XXI, col. 517~. Quelques-unes des
lettres d'Ammonas peuvent être rapportées à cette période
les moines
de Pispir eux-mêmes, fatigués par quelque vexation, voulaient quitter leur
monastère (Ap. 5; Lettre grecque IV). Enfin, à l'époque de la rédaction de
l'orM
?~M<rMm.
c'est-à-dire
avant 396 si elle a d'abord été
rédigée en grec par Timothée, ou avant 403 si elle a d'abord été rédigée en
latin par Rufm\
Ammonas était mort et Pityrion lui avait succédé
(Rufin, t'M/ra, p. 424).
I-Eglise grecque fait mémoire d'Ammonas le 26 janvier et le samedi
veille de la Quinquagésime
(samedi i"~ -ruptvy~)qui est consacré aux
ascètes. Théodore Studite, dans l'office de ce jour, l'appelle 'A~M\~<; 6
et on trouve ensuite le distique suivant
~Eu~xTo<?dpo<
Z(t)7)~'Aj/M~
ZM'~
M)EUp6~
a~CM
V/j~Ct'77\7)pMCK~
O~rCOTE
'!7~7]pOUU.S~\
B.
LES TEXTES. Nous renverrons,
à Jérusalem dont voici le titre complet
par la lettre A, à l'édition donnée
TOT OSIOT nATPOS HMQN ABBA AMM~NA EniSTOAAI IIENTE, Ano.
SnASMATA TINA, KAI TA SQZOMENA Ano~OErMATA ER SINAITIRU~J RQAIRilN IA' KAI IZ' AmNOS, META T~N nAPAINETIR~N
KE~AAAIi~ ES ÏEPOSOATjMITIKOY K~AIK.OS IA' AI~NOS.
NTN
TO nPDTON EK.AIAONTAI YnO ATrOTSTINOT MONAXOT IOPAAMITOV.
EN IEPOEOATMO!S, TTnOIE nATPIAPXIKOT TTnorPA<&EIOT, h) H; in-8", ;{2 pages".
l. On peut le faire vivre, par exemple, de :!G2 à 452.
2. /7i's/ II. 8 Vidinnis Poen~e)~ et Joseph in Pispiri qui appellabalur mons Antonii.
~1. Preusctien tient que l'llistoria 7;to/:e;c/!o/m a (l'abord été écrite en latin par Rufin, puis traduite en grec. Dom i!ut)er tient qu'c))e a d'abord été écrite en grec par Timothée, puis traduite en
latin par Rufin, The lausiac /<ory,
I, Cambridge, ~898. p. 268.
En tout cas, les versions syriaques
Si l'on admet que le voyage de Mutin n'est pas une fiction, Ammonas
proviennent de textes grées.
était mort lorsque eetui-ci a parcouru i'Ëgypte en 394. ou :!85, Butter, <or. c/< 1.1. p. 202.
4. D'âpre-. le prologue de rédition de Jérusalem.
Le (le
Constantinople, édite par le
H. P. Deichave, BruxeHes, t9()2. porte au 26 janvier ia mention 'A~~mM; (et *Ap.M'<a<)
e:p~T,, p. 426,
i. 36 et :<8. 5. Cet auteur, encore peu connu, estuu actif éditeur, qui a déjà rendu ie service de
puh)ier te. (cuvres de i'abhé Isaie (29 discours, fragments, récits. 68 préceptes), Jérusalem. 3 fr.
Il
vient d'éditer, dans la ;V<'f;Sion, t9H-)9t2, la vie de saint Huthyme, écrite par Cyrille de Hcythopoiis
(tirage à part, 2 fr.).– 6. L'ouvrage ust dédié au monastère de saint Jean-liapti.ste du Jourdain et a son
ancien archimandrite
Grégoire.
39R
INTRODUCTION.
'94]
Ce sont des anecdotes ou de bonnes paroles
grecs.
I..ipop/)~?K~
nombre a été en augmentant
rédigées en grec dès le jv" siècle, dont le
en latin et en syriaque dès le
jusqu'au vm" siècle. Ils ont été traduits
v° siècle et il nous en reste des manuscrits syriaques du vi" siècle.
Le nombre et l'ordre de ces récits varie avec les recueils. On arrive
bientôt à distinguer un recueil par lieux communs, où l'on groupe ensemble,
recueil commenpar exemple, tous les apophtegmes relatifs à la charité. Ce
étaient
çait, dans chaque chapitre, par écrire les paroles dont les auteurs
à
peu près
désignes, en commençant toujours par saint Antoine et en suivant
des
Vt~e
du
livre
V
latin
ensuite l'ordre alphabétique. C'est la disposition
P<Mm ou Ve?-~ ~m'on(m, Migne, P. L., t. LXXIII, col. 855 à 988, et celle
d'un grand nombre de manuscrits grecs, par exemple des manuscrits de Paris
Coislin 108 et 127. Certain auteur a ensuite partagé ce recueil en deux, en
écrivant d'abord, par ordre alphabétique, toutes les paroles dont les auteurs
sont nommés, et ensuite, dans une seconde partie, les paroles anonymes tel
est le manuscrit de Paris Coislin 126 dont la première partie (auteurs connus
et reproduite
rangés par ordre alphabétique) a été éditée par Cotelier,
éditons
la seconde
par Migne, P. G., t. LXV, col. 71 à 440, tandis que nous
c/M'c~eH,1907, p. 43, 171,
(paroles anonymes) dans la Revue de ~'0?'M?M~
etc.
393; 1908, p. 47, 266; 1909, p. 357; 1912, p. 204, 294; 1913, p. 137,
manusNous reproduisons les Apophtegmes, édités par A d'après le
crit 448 du Sinaï, du xi' siècle (à peu près identique au Coislin 126
du x" au xi" siècle édité par Cotelier). Nous avons tenu compte de l'édition
Migne et de plusieurs manuscrits de Paris'
Nous ajoutons cette version à cause
II. Version .s'Mn'a~Me
(/<~ Apop/~e~e~.
de son ancienneté, d'après un manuscrit du British Muséum, add. 12173,
du vi" au vu" siècle, qui mélange les apophtegmes aux récits de Pallade et
de Rufin. Cette version syriaque des Apophtegmes a été compilée, vers 650,
P~n<m syriaque édité
par le moine nestorien Hananjésu, dans le Paradisus
Nous utiliserons ces deux
par P. Bedjan et par W. Budge (voir aux sigles).
éditions. Les versions confondent les noms Ammonas, Ammonios et Ammon,
nous éditons donc ici quelques récits supplémentaires dont l'attribution
à Ammonas, disciple d'Antoine, n'est pas certaine, mais seulement possible;
nous n'en avons pas fait état plus haut lorsque nous avons résumé sa vie~.
(le RM/w.
III. Deux sa~7'<n~ de version syriaque de F~M~M'M?noMac/K)n<m
est
le
successeur
Le premier (sur Pityrion) nous apprend qu'Ammonas
intitulésGeronlicon
on7~<<!7'td'Ammnnasdans
lous les manuscrits.
). On trouvedes apophtegmes
fol.21'-24.
L
ems.
f
ol.
d
ux[!"
l
esconlient
t
ous,
873,
185',portef'apopht.
1; le
siècle,
con le ms.1599,
ms.Coislin257,fol.i09,porte les ap.7, 9, il. Voird'autresmanuscritsauxvariantes.
2. L'ap. 4est conservédansune traductioncopte,cf. p. 404,n. 3.
[95]
397
INTRODUCTION.
d'Antoine; nous reproduisons les éditions de MM. Bcdjan et Budgc. Le
second concerne Ammoun et nous le rapportons encore à Ammonas
parce
qu'Ammoun vivait à la même époque' et dans la même région qu'Ammonas~;
de plus, le texte original est sans doute le latin qui ne distingue pas
toujours
les diverses formes de ce nom; en6n, tout le récit semble être une rédaction
légendaire qui doit être rattachée à l'apophtegme 2, lequel raconte comment Ammonas tua un basilic. Il semble donc permis d'identifier ces deux
hommes de même époque, de même région, qui opèrent des
prodiges analogues
et qui portent en somme le même nom. Nous éditons ici la version
syriaque
inédite qui est contenue dans le seul manuscrit du British Museum, add.
14597, daté de l'an 569.
IV. Les /eM?A, p. 7 à 17, édite cinq lettres, d'après le manuscrit
n° 464 du Sinaï, fol. 242 à 246, du xvu" siècle. Nous avons trouvé les lettres
3 et 4 dans le manuscrit grec de Paris, suppl. 28, fol. 288. Deux nouvelles
lettres (6 et 7) nous ont été fournies par le manuscrit Coislin 370, fol. 183
(lettre 6), et suppl. grec 28, fol. 288 (lettre 7). Un fragment de la lettre 7 se
trouve dans A, page 28, d'après le même manuscrit du Sinaï, fol. 24F.
V. Les t/Mc~?M ~/Mmo?MM.
1" Nous éditons d'après les manuscrits
de Paris, grec 2500, fol. 200', et suppl. grec 1319, fol. 127, un extrait des
instructions sur les quatre choses qui empêchent l'homme de se repentir 3.
Dans le second de ces manuscrits, cette pièce est immédiatement suivie, sans
aucune séparation ni aucun nouveau titre, de 19 e.rAor~a~o/Mque nous éditons
en conséquence à la suite.
2° Exhortations
été
traduites
Patris
p. 383
en
(chapitres
parénétiques).
latin par Vossius,
d'après
om/!ta.
n;(Hcrece~
opem
EpAme?K~
à 385.
Vossius
confond
Ammonas
Ces
deux
dix-neuf
manuscrits
de
~~n~a~~OMa~,
avec
Ammon
exhortations
Rome;
Anvers,
de
Nitrie
ont
Sa/ic~
1619,
Le texte
1. Rufin. qui écrit, de 402 a 404. ce qu'il est censé avoir vu vers :!94, Preusehen, loc. cil., p. 2o'<, dit
qu'it a vu d'une part le successeur d'Ammonas, infra, p. '[24, et, d'autre part, )e successeur d'Ammuun,
infra, p. 428. Ammonns et Ammoun sont donc contemporains.
2. Ammonas et Ammoun vivaient tous deux en (Basse) Thébaïde. Il est difficile de pousser rapproximation plus loin. On place le mont de saint Antoine en face de Bouche. vers 2')° 8' de latitude, mais
il n'est pas sur qu'Ammonas et Pityrion ne doivent pas être portés ptus au sud. a Gebel et-Ter par
exemple, Butler, loc. cit., II. li)9. D'autre part, Ammoun semble devoir être placé plus au sud. mais
Rnfin ne respecte pas toujours t'ordre géographique, cf. Preuschen, <oc. r;< p. 207-208. e) nous pouvons aussi rapprocher de Gebel et-Ter ou même (te Bouche le berceau de sa légendn.
.S. Cette pièce est mentionnée par Fabricius, Bt'M. graeca, éd. liarles, t. IX, p. 2SO. Elle figure
encore dans te ms. :}781de t'Athos, du xvn° siècte. C~
Lambros, Cambridge, t'joo; dans tes mss.
43 et 44 Reginae du Vatican, fol. 17:; et 14) dans le manuscrit 41S de Moscou du xv° siècte, fol. 44;
cf. Vladimir, /~r/oK
des /Hn/fr<~
f/f la /)t&/to<e
de ~nxcoM, Moscou.
s)/M//</Mf
synode
t894, p. 627, et dans le ms. 155. tôt. 19-22. de Vienne: cf. Lamhecius. ~h'o~ccn.
éd. Kottar, Vienne,
1776. t. IV. p. ;!t8.
4. Fabricius en fait autant, lor. r;7., t. IX. p. 260; mais t. V, p. 724, il t'identifie avec Ammon.
Ct
393
[96]
INTRODUCTION.
grec a été édité par A d'après le manuscrit do Jérusalem, de la collection de la
Croix, n° 1!}, du X! siècle, fol. 198 à 203. Nous avons relevé les variantes des
trois manuscrits Coislin 303, 370 et 283. Les deux premiers ne renferment
que quatorze chapitres au lieu de dix-neuf et le troisième contient une rédaction qui diffère bientôt de la rédaction ordinaire au point qu'il nous a fallu
aux variantes. Nous citons encore, aux
souvent la citer intégralement
variantes, une partie de la rédaction du ms. suppl. grec 1319, fol. 137'.
3° et 4° Ces deux pièces, qui renferment des conseils à ceux qui veulent
vivre dans la solitude ou qui commencent à servir Dieu, sont contenues dans
le seul manuscrit de Paris, Coislin 282, fol. 161 à 164~.
VI. Nous terminons par deux fragments, le premier édité par A, p. 28 à 29,
d'après le manuscrit 464 du Sinaï, du xvu" siècle, fol. 255 à 256; le second
conservé dans les manuscrits de Paris, Coislin 108 et i27, à la suite de
l'apophtegme 1. Ce sont des exhortations dans le genre des conseils à
ceux qui commencent à servir Dieu.
On remarque que le syriaque, lorsqu'il est conservé, est en général une
traduction fidèle du grec. Il nous a servi, lorsque nous avions plusieurs
manuscrits grecs, à établir le texte. Voir surtout la lettre grecque 4, pour
laquelle un manuscrit grec présentait plusieurs lacunes.
Les
gène
imitent
diverses
pièces
grecques
et
les phrases
hachées
souvent
le parallélisme
commun
points
rcncc
avec
de
contact
de forme.
des
la forme
et
Nous
la
ne
que nous
sentencieuses
lettres.
différence
connaissons
des
des
livres
Nous
de
éditons
avons
sujet
pas
n'ont
pas
conseils
bibliques;
pu relever
sunire
peut
non plus les
n'ont
un
aux
homo-
sujet
moines,
presque
rien
qui
de
cependant
quelques
à expliquer
la dinede
la
tradition
étapes
Les exhortations figurent dans les
père de 3.nno moines en Tbébaide, contemporain de Rufin.
mss. 108: 3081, 5457 de l'Athos; dans plusieurs mss. de Jérusalem, dans les manuscrits 177, fol. 207,
Elles ont été traduites en arabe,
et 180. fol. 353-360. de Moscou, cf. Vladimir, loc. cit., p. 198.
t. LI C18')7),p. 4M (ms. de Strasbourg, écrit en 901 de notre ère, fol. 151-R).
cf. Z/A~
éd. Kollar,
1. Le ms. 156 de Vienne, fol. 36-41, en contient dix-sept. Cf. Lambecius, B~M~f'a.
1. IV, Vienne, 1776, p. 326. Sur ces différences cf. w/c, p. 471, n. 1.
2. Le ms. de Paris, suppl. grec, n" 652. fol. 28), porte « Méthode d'Ammonios l'astronome pour
fabriquer un astrolabe ». L'incipit Tb p.~ E;MSo~To~, S ~EptE~stT&TujMm~aest celui de l'ouvrage qu'on
attribue d'ordinaire a Nicéphore Grégoras. cf. Ca~/og'm' co<M. f<s<o<og'07'Hm~'aeco/'um, III, eof/.
~e~to~ p. 7, 18. 20. On attribue encore à Ammonius et à Jean Phitoponus la description de l'astrolabe qui commence par E! po'j).EtY~N~xE~ TY)vïou &!7Tpo).aêou
t~oBov, éditée par JIaso, A/tet';). ~set:n!,
VII, 158. Cf. ibid., II, cod. t~
p. 1; IV, cod. /<n! p. 33; VI, cod. P't'~o6-, p. 3. C'est peut-être là
TM KtrTpoXKët.)
t'ceuYi'e d'Ammonius; celle de Jean PMopunus débute parT~
T))< E~a~fK; et a été
éditée par Hase, /Mt'
~HseH/K, VII, 130-)56. Quel que soit cet « Ammonius l'astronome », dont l'existence est attestée par Ëtienne d'Alexandrie, <o~. cofM. <M<g7'
II, cod. ~c/t., p. 182 et VII, co~.
n.
il
n'a
aucun
avec
nos
moines.
Le
manuscrit
~'e/'m., p. 123,
1,
rapport
grec T. n, 6. de t'Escuriat.
du xv" sicctc, contient un feuillet d'Ammonas (foi. 54), « sur l'amour du Seigueur )), cf. E. Miller.
<<!<ff~g'<fc(les mss. grecs de !'7~CK7't(! Paris, )8'tS. p. HM.
~7!
INTRODUCT)OX.
39n
littéraire qui nous a transmis ces documents; on voit déjà par les lettres
et
qui sont compilées, ecourtees, allongées dans les manuscrits grecs
surtout par les exhortations, dont nous avons relevé au moins trois rédactions
différentes, que les écrits d'Ammonas, à cause même de leur succès, ont
eu chance d'être fort maltraités. Le plus sûr est donc d'éditer tout ce qui
nous est conservé sous son nom, après nous être assuré toutefois qu'on
n'en trouve pas l'équivalent dans les ouvrages les plus répandus comme le
7. t. CIII; saint Jérôme, ~d., t. XXIII: Cassien,
L'~v rc~/M/
~W., t. L; saint Athanase, P. G., t. XXVIII; saint Basile,
t. XXXI;
saint Ëphrcm (trad. Vossius).
C.
IhsToiRE LiTTEHAiRE. Du iv'' au v'' siècle, Isaïe l'égyptien cite les
Zosime y renvoie explicitement~.
Du v'' au vt" siècle,
exhortations
la légende syriaque de Miles, évêque de Suse, mort vers 340, raconte
qu'il a été passer deux ans en Égypte « à cause de la renommée du bienheureux Amounis, disciple d'Antoine
centré en Perse, il vit un serpent
nommé ~<~ (~x~~ == a:c~, cf. tM/ra, p. 426, I. 11); il commanda et aussitôt
le serpent creva depuis la tête jusqu'à la queue )). Bedjan, Acta HMn'rMm, t. II,
Paris, !891, p. 265-266. Cet anachronisme semble basé sur les récits, in fra,
p. 426 à 432. Plus tard, Isaac le syrien cite explicitement l'apophtegme 7.
Le grec d'Isaac, qui n'est qu'une traduction du syriaque, porte Ammoun au
lieu d'Ammonas, parce que les Syriens, nous l'avons vu, confondent ces
deux formes~. Vers cette même époque, les lettres étaient traduites en
syriaque et il reste, de cette traduction, un manuscrit de l'an 534 Du vi°
au vu'' siècle, Dorothée cite l'apophtegme 10~' et JcanCHmaque fait allusion
àl'apopht. 1 Au !x*' siècle, Thomas de Marga cite dix lignes de la lettre 1
et une phrase de la lettre 5, cf. ;/i/m, p. 433, 4~9, d'après la version syriaque
« il convient de citer ici la parole de saint Amounis,
qu'il introduit ainsi
ascète et évoque élu dans l'église de Dieu, (lui a écrit dans l'une de ses lettres
à ses disciples )). Les lettres ont été mises sous le nom d'Antoine, comme
M. Kmosko a eu le mérite de le découvrir. Ammonas a été popularisé surtout
1.A(voirles Sigles,p. '<.u2)
faitdo fréquentsrenvoisà t'editionde Jérusalem,iull. Migne.P. G.,
t. XL,col. HO. en a éditeunetraduction!atinc.C'estFœuvred'Isaiemorten Palestinele ll août
i. VI![.p. 1H4-)65.
-2. Exhortationt2: cf. ~a. p. 466.
'i88: cf.
'0 jjmxapto; Exe~o< 6 'Ajj~ou~ 6 xyto;. oTE a~Me npo; To~ cM~KTjio'< TOU xyLOU[tsy~ou 'Avtm~to~, xxi
E~Œ<~9T, T~ 65o~, p).E~E T: s~s 'npo; Tov <-)Mvxxi ~œ< T! Ejt0['<]<7~K'jTt.') 6 Oeo;. Isaac de Ninive le Syrien,
édité par Nicéphorc.
Lfipzi:{.
1770, p. 233.
Sur ).< date des ntanuscrits
cf. cd. Kmosko, p. [.3] à [7].
5. Cf. ;<7,
syriaques,
p. 408.
'E~ S~pXT?]TieSYlQs:~To6o~ XO~tX~O~TO~
SsOOtXE'6 SE E~ X~~Y)7ipE{ih)~pûêo'~ Kup~O~TSTOXE~0'~ OUTM~6 ~pOTSpO~
To S[xœcTTjpM' m; 6 Ssurepo; Ta To~ xp['cou xp[TT)pto~SsBotx~ « Ceiui qui est uns aux fers dans une prison craint
ie jugf: ceini qui vil dans une cellule, au d(''sert, enfante ta crainte
du Seigneur.
Le premier
du juge (suprême).
autant que le second craint tcjugcn~ent
t. I~XXXVIII.
pas letrittuna)
7. /e/'
.fttjDc/'M/'Hm. ëd. Bedjan, Paris, 1901, p. ~79.
ne craint
col. U13.
400
INTRODUCTION.
[98]
par les collections d'Apophtegmes et par leurs traductions. Paul Euergétinos,
par exemple (~ 1054), a inséré dans sa compilation' tous les Apophtegmes
d'Ammonas qu'il a trouvés dans une de ces collections. Un peu plus tard,
Jean, patriarche d'Antioche sous Alexis 1 Comnène (1081-1118), résumait
les exhortations d'Ammonas dans son recueil ascétique conservé dans le
ms. 241 de Vienne, fol. 1-131~.
D.
OBJETDE LA.PRÉSENTEÉDITION. En sus de son Intérêt documentaire et de la comparaison qu'elle permet d'établir entre le texte original et
son ancienne traduction syriaque, la présente publication montrera l'importance
de l'hellénisme dès le début de l'ascétisme égyptien. C'est probablement en
grec que le second successeur d'Antoine, Pityrion, a tenu « de nombreux
discours D à Rufin (~n/?'a, p. 424), mais c'est certainement en grec que son
premier successeur Ammonas parlait et écrivait. Moyse l'Éthiopien lui-même,
contemporain d'Ammonas, écrivait en grec à Poemen et aux moines". C'est
en grec qu'avait été composé le premier monument élevé au monachisme égyptien en écrivant la Vie de saint Antoine, saint Athanase avait remercié les
moines de l'appui qu'ils lui avaient prêté et avait créé en Occident un courant
de vive sympathie qui devait conduire aux récits de voyages en Égypte et aux
anecdotes conservées, en latin et en grec, sous les noms de Rufin, de saint
Jérôme, de Pallade. En Égypte même, il est probable que saint Athanase a
trouvé des imitateurs et que ceux-ci ont écrit en grec et non en copte, car
dans la presque totalité de l'Égypte, après plusieurs siècles d'occupation
grecque, le copte avait moins d'importance que la langue bretonne n'en a
aujourd'hui en France. Ce petit nègre, comme l'appelle M. Amélineau\ était
1. Xu~yMYï)
TM~
Athènes,1901.Paul modifieun peu lestextes qu'ilcite.
Beo'pMYYMv
p~fMTMv.
éd. Harles,t. V, 734;
2. Cf. Lambecius,T~Mto~ecn,
Vienne,1778,V, 223;Fabricius,Bibl.~'7'oecs,
t. IX, 260.
3. Ses écrits ont, avec ceux d'Ammonas, des points do contact qui s'expliquent peut-être par une
1° Coislin 283, fol. 219 Aoy*"
«ë65 MtoOTEM;
Tou Ev ~x~ïf) ~po; rov
formation commune; citons
fTOU
E~ tM TOU
0[66oEnotjLMK~pOTpomE~TO;
}tEV&(ntC.i;0)MH
T~ (TMT~ptOM
m(p' a'JTOU-yP"4~ Incipit
tfpMTO~
Tht 0EM. 2° Ibid., fol. 226 nepi E~ToM)~.7/M:<
0Eou !p66tj)xai mape(xa).m~a TE~etO;Ee~ e!< to EuapESTsh~
KÛta pu<T9~SEtcnajto mœ~Tj~
'E~tTa XE~cf).atK
T$ a66a Ilottu~t, xa! 6 ~uM<r<rM~
Myo)~omECTEt~ 6 otëëa; MMÛ<n)!;
xo).aTEM; 3" On trouve des chapitres analogues dans le ms. grec 873, fol. 348'; Moyse écrit à Pmmen
CETGVGC
ÈO''ttV-r4 '/tEpt'ltOt'tE'V
Èv '/t6ÀEI1tOtiA <puÀciO'O'EW
Ota '<EO'O'Œpl.o)"/
'tOV;o~6Qt).(J.ovt;,
'/tpOtY(J.Œ'tWV
Ÿ~t~IUXŸJ
(J.tOtÍVE'tOtt,
Ev
4°
ëcrit aussi
Atmïo
xctt
xKt
Tb
tb
E
~So~Mv.
~EpmctTeTv
jtETay'txo;
aït~a ~ETo:
E<TT~
Moyse a écrit
aussi pour
pour les novices,
TE<joapM'<
v~MOM
TtpcfYpLKTM~
E~EM
<u~yj [tMMwntt, f).!ot~
Coislin 283, fol. 227 Aoyot rou aSëx MMÙdEM;
~Ep! x&Ta<!Ta<rEM~
&p~ap(M~jio~ct~m~./KCtp:<
irpSTo~
jjLE~
Voir Migne, y. A., t. LXXIII,
~EyEM<!UY~MpT]<;o'
T7)~'nm6MO?po<ju~, ETOt~oto~TE~M xot' XoYMô Kxoùojjte~
col. 1014, sept chapitres de Moyse à Poemen; leur traduction syriaque se trouve dans Bedjan, .Ps;'<M!.
Patrum, Paris, 1897, p. 745-746 et dans W. Budge, The Book of Paradise, Londres, 1904, p. 647 (trad.,
p. 849).
4. <:Au fond, l'égyptien n'est que du petit nègre plus précis, mais procédant d'une manière analogue.
Et le copte fait de même. » û6'Me/'es de Schenoudi, t. I, fase. 1, Paris, i!)07, p. xxx.
Schenoudi n'a à
son service qu'une langue vieillie à la vérité, mais qui ressemble, malgré tout, de très près à celles
qu'emploient encore les nègres dans l'intérieur de l'Afrique, où un même suffixe dans la même phrase
Ibid., p. vi.
peut représenter jusqu'à trois sujets différents.
[091
)NTRODUCT10X.
401
le patois des humides qui comptaient peu el n'écrivaient pas. « Pense aux
illustres Pères (égyptiens~ combien ils étaient simples (~S~ ~M-~ u~p~o~),
dit Silvain, et ils ne savaient que quelques psaumes », P. 0., t. VIII, p. i80'.
C'est ainsi que la Bible entière n'a pas encore été traduite chez nous en breton.
C'est après le triomphe définitif du concile de Chalcédoine seulement, c'est-àdire après le règne de Justin I' que les monophysitesjacobites,
réfugiés dans
les monastères comme autrefois Athanase, ont eu l'ingénieuse idée d'opposer la
langue et le monde coptes à la langue et au monde grecs qui les opprimaient.
C'est dans le courant du \'t'' siècle que l'église d'Alexandrie,
grecque
est
devenue
trouver
dans
le
sentiment
national
un
jusque-là,
copte, pour
appui contre les représentants de l'empereur et du concile de Chalcédoine °.
Nous ajouterons une table des noms propres et des matières pour servir
de concordance entre les diverses pièces de cette publication, une table des
mots syriaques avec les mots grecs qu'ils traduisent et quelques remarques
lexicographiques pour compléter les dictionnaires.
-le remercie tout particulièrement M. l'Abbé Fr. Vanderstuyf qui a bien
voulu corriger la dernière épreuve, français et grec, du présent travail.
F. N.~u.
). Cf.
L., t. LXXIII, col. 889 (ms. L, fol. 17'). Théodore de Phermé ayant dit à Macaire qu'il avait
trois exreHents livre-- dont il s'édifiait ainsi que ses amis, le vieillard lui répondit que c'était bien,
m.tis qu'il valait mieux ne rien posséder. Kt Théodore a vendu ses volumes pour en donner le prix
aux indigents.
Macaire disait encore qu'il n'est pas besoin de beaucoup parler quand on prie, il
suffit d'étendre souvent les mains et de dire « Seigneur, aie pitié de moi comme tu le veux et comme
tu le sais. x /W.. col. 942 et
< t. LXV. col. 269. U n'était besoin pour cela d'aucune bibliothèque.
2. C'est alors qu'on a fait de nombreuses traductions et créé de nombreux apocryphes et pseudépigraphes. On ne doit jamais admettre, sans démonstration, qu'un texte ecclésiastique copte est antérieur au M" siècle.
SIGLES
I.
DANS LE GREC
A = édition de Jérusalem, 1911.
B = Paris, Coislin 303; x" siècle.
C = Paris, suppl. grec 28; xv° siècle.
D == Paris, Coislin 370; x° siècle.
E = Paris,
F = Paris,
G = Paris,
Coislin 283; xi° siècle.
Coislin 126; Xe-XIesiècle.
Coislin 282; X!" siècle.
H Paris,
grec 2500; xv'* siècle.
1 = Coislin 108; xi" siècle.
J == Coislin 127 XIe siècle.
K = Paris;
supplément grec 1319; xvi~-xvu° siècle.
P = Ms. syr. 201 de Paris (pages 447 à 450) xm" siècle.
M == Migne, Patrologie ~7'ec~He, t. LXV.
P. 0.
= Patrologia
Orientalis.
II.
L == Manuscrit
syriaque
M = Migne, Patrologies.
N == Manuscrit syriaque
DANS LE SYRIAQUE
(p. 410 à 432)
de Londres add. 12173 vi°-vu° siècle.
de Londres add. 14597, daté de 569.
P == Preuschen, Palladius
und Rufinus, Giessen, 1897.
=
Be
Paris, 1897.
Bedjan, Paradisus
~M/K,
Bu = Budge, The Book o/'F~ra~M~
Londres, 1904.
L'accord de Be et de Bu est désigné par B.
Nous renverrons dans les notes à Dom Cuthbert
BcTLER, The lausiac history of
1904
and
Studies
de J. A. RoBiNsoN, t. VI), et
Palladius,
Cambridge, I, 1898; II,
(Texts
à Erwin PREUSCHEN,Palladius und Rufinus, Giessen, 1897.
f.
Ano~OErMATA
TOU K~ëiX
n~pt
<X'.
yEpM~5
-<Ip(dT7)(TE-rov
'A<~(p6:
"T~Kys,
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p. 24.
'AjJ!.U.M~K'.
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K~K~
'A
~tK~~TO;
T~
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~U~XCOU
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~X.XOU,
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'A-n-E'\e~
yK? j~
EXUT-M'
6 ~0$
~8~~
~t~Ff.l7r'.
M
OU~K~EL TOU XpKTTOS ~~COxyT].
Titre
-4.
du ms. Coistin 126 = F; P.C., t. LXV, co). 120 = M.
2. om. IJ.
3.
5. ~o~s~
~Tou ~x~ IJ.
6. MFIJ
7. aur~
(1. xœ: ~.) ~~M~.
SUR
i.
et
le
Un
frère
vieillard
sont
qui
s
A.
ouïM<; AMJ.
le
en
à
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être
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10
2.
allait
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il
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1. Nous
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toujours
« Dis-moi
et
s'appliquer,
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pleurent
me
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tu
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»
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réprimander
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conservons
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p. 24
et
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M.
A
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Comment
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On
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8.
AMMONAS
Ammonas,
tiens
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quand
moine
Malheur
et
Ceux-ci
et
le
Christ,
« Va
prison.
gouverneur
même
l'abbé
interrogea
dit
L'ABBÉ
M.
t'ordn'
Ammonas
pour
la
face
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le basilic,
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éditions.
l'eau
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dit
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avait
qu'il
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un
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basilic.
et
qu'il
Seigneur,
l'un
de
du
creva.
chronologique
2"disc~ded'Antnine.7,S\sur.c~s~.urd'A)jtui<i,).:{.(;).ti:~t'.vé<[ue,o'Pro'dige
i~i{ei~dair<
tué
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Christ,
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l" à Scété,
Comme
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nous
il
un
deux
4, 13, 14, 15;
F
f. i?r.
AMMONAS.
404
[102]
sv Sx'TH, ~EO~.MO!;
TOU
~TT) STTO~CM
y'. El~M 6 C~K~ 'A~M~K~, OTL'~SX&TSTCKpX
~C<M T-~ OpyV)~.
OMU" VUXTO?
X<M
-~jJUpK; MO!.~.Ot~C(.pKr/)T<X~
OU'
S'. At~Y'~KTOT~ T&~ ncM-EpM~,
T~ yspM~'!nteu{Jt.'XTtXQ~"
6~ TK ReD.!<X,<p0-'
Tr<XpE~eTMK~~ 'A~~VM. E~S ~6 XUTMô Y~pMf<j)OpOU~TiX
OM~~KxQMV,
XMt<XTTE'\6M~
KUTO~ ~yM~' TpEt<; S
TO~~MV, xai ~EYEt'~KUTM'ToUTOOU~ CS MOe~. Kof.~'<)pMT7]CM
6~ ~)~
TO TTS~EoSoM~ S~ T!X~ 6p7)~0[Ç", ~<X<XW6'X9M
'XoyKTU.Ot
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~E'\
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~OU OÙ~ tJLEemYMtdaXEt'* M<X
SYX'\sf<TM
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TM~TpKO~ CU{A(p6pet
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~& ~06c9~.
AEVa <XU'C'~
XKl6(~6
X<X.6'
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{JUXpW -~jJ'.ep~, ~6 ~<XTT6tV00(.t,K~K U.K\0~ X<x9ouS~ TOXE~tO~ COU,
~0
<Tm9Y!Xt.
TOUTe~M~OU
TOÇTGV~OYOV
SV T~ XKp~~ COU,xai ~U~KCOU
X6t~6~0~TE$XXTM).H7E~
XTCTi~E'. 'A~e~OO~CU~T) 6~HJ/~S~ TM Td~MXUTM~,
K.UTO~,
A p. 25.
t~~ MUTOU<;
T'/)V
K.~ t~OU6 yepMf XKTST~ee,X<XL
9oVTTpÔ~
TOVKëê~ 'A~M~.
7!;<Xp<X
9. J om.Tou6eou. 10.A 0)M.wxTo;xon~ji. 11. ~ovtxo;MFJ. 12. '<x6o~MyEtJ.
J. 17. M ~tTEtCM
J.
16. ev sp-iijj-fp
6 YEptM–14. ~0[MF. 15. Tt~Ec6mMF.
J.
20.cnt<r<Tt5
J.
21. ouS'~a ex To~TM~
19.~uT<!v
MF.
J.
13. M add.
18. Y~tiMXEt
3. L'abbé Ammonas dit « J'ai passé quatorze années à Scété à prier
Dieu, nuit et jour, de m'accorder de vaincre la colère. »
4.
L'un
le
voyant
vieillard
cer
dans
de m'enfermer
deux
A p. 25.
ils
porter
la
toujours
5. Une
voulaient
le vieillard
une
« Trois
Ammonas
reste
ton
cœur
dans
arriva
épreuve
l'abandonner,
naviguait
en
cellule
mais
lui
natte,
ou d'aller
dans
choses,
y
qu'il
il alla rendre
disant
» L'abbé
leurs.
ces trois
aie
natte;
l'interrogea,
le désert;
avait
raconta
une
portant
spirituel
lard,
Pères
des
et qu'en
dit
aux
visite
à l'abbé
« Cela
ne
pensées
t
Cellules'
te
un
Ammonas.
sert
me tourmentent
de
rien.
vieillard
Le vieil»
Et
le
5
ou de m'avan-
ne me connaît;
où personne
pays étranger
ne mangeant
et de ne voir personne,
que tous
lui dit
« Il ne te convient
de faire aucune
ou
les
de
10
un peu chaque
dans ta cellule;
jour;
mange
plutôt
»
du publicain~,
et tu peux être sauvé".
la parole
comme
dans l'endroit
où ils habitaient
aux frères
ils
et
de l'abbé
Ammonas
près
le long de la rive
marcher
voyant
allèrent
les
voilà
du
que
fleuve
1. On trouve fréquemment mention du désert de Seêté, du désert des Cellules et enfin du desfrt et
de la montagne de Nitrie. Scété était à six milles des Cellules et à une journée de marche de Nitrie;
six lacs
Butler, !oc. cit., II, p. 188-189. Vers 30° 20 de latitude et 28° de longitude est, se trouvent les
de
sel
marin
et de
Le
natrou
(mélange
du Natron dans la vallée du même nom (ouadi Natroun).
la
du
verre.
Il est
momification
fabrication
était
utilisé
la
et,
tard,
pour
carbonate de soude)
pour
plus
naturel de placer le désert de Nitrie en cet endroit. On place le désert des Cellules vers le sud-ouest,
au delà du fleuve sans eau, vallée large de trois lieues, parallèle à celle du Natron, où coulait peut-être
vers le sud-est, de la
jadis une branche du Nil. Enfin, on place en général Scété dans le prolongement,
vallée du Natron, bien que cette localisation présente quelques dinicultés. Cf. Mémoires scen<<~M
par le R. P.
des savants composant l'Institut <jÉ~p<e, t. I, 8°, Paris, an VIII, p. 223-256; L'~g-~e.
semble
Scéte
<oe.
187-190.
Macaire
cM.,
II,
placer
près du
M. Jullien, Lille, 1889, p. 36-56; Butler,
982.
-2.
5.
3.
Ce
récit
semble
exister
t.
col.
«
7'.
L.,
LXXIII,
Luc,
xvm,
»,
marais,
juxta paludem
en Copte, W. E. Crum, Catalogue des mss. coptes du British Muséum, u" 2t('.
).
~103]
OYf)'
O~6~Y2-
2'>
O~EUO-~TC~
(¡IJEUO'lTiXÇ
T'j'J~ XO~~OOU~
TOC ;:OT7.IJ.au,
TOÜ
~OTX~.OU,
Et~E'~ XUTO~'
KUTM~ TXÇ XXpO'LXi;
~7,[j~X~ ~UV7;
APOPHTEGMES
êt1t"ê
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« Débarquez-moi à terre. » Puis, appelant les frères,
il dit aux nautoniers
il leur dit « Je suis l'abbé Ammonas, près de qui vous désirez aller. » Puis,
il encouragea leurs cœurs et il les fit retourner à l'endroit dont ils étaient
partis; car il ne s'agissait pas d'un préjudice pour l'âme, mais d'une tribu- *Ff.i7v
lation humaine
6. L'abbé Ammonas vint un jour pour traverser le fleuve; il trouva que le
bac était préparé 2 et s'assit près de lui. Voilà qu'une autre embarcation vint en
« Viens,
cet endroit et passa les hommes qui étaient là, et ils lui dirent
toi aussi, abbé, passe avec nous. » Mais il dit « Je ne monterai que dans le
10 bac public. » Or il avait une botte de jeunes pousses (de roseaux) et il se
mit à tresser le jonc et à défaire son ouvrage, jusqu'à ce que le bac arriva à
partir et ainsi il passa. Les frères lui firent révérence et lui dirent « « Pourquoi
as-tu fait cela? » Et le vieillard leur dit « Afin de ne pas toujours marcher
avec l'esprit pressé~ » C'est encore un enseignement à suivre la voie de
Dieu avec calme.
7.
L'abbé
Ammonas
alla
un
jour
à la
rencontre
de
l'abbé
Antoine;
il
se
1. Cf. Lettre Y, 2, :n/7Y/, p. 447.
2. <î't).oxah]~o~.
Ce mot a conduit à deux traductions
différentes
en syriaque,
cf. /n//Yf, p. 4t3: on )e trouve encore dans passage
suivant
Ammon de Rhaythou
dit à
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p. 87j.
p. 3'.t'), note l.
ibid., col. 398.
t. LXXIII,
col.
xu~H.
Introd.,
406
AMMONAS.
[104]]
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399.
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trompa de route, s'assit et dormit un peu. A son réveil, il implora Dieu,
disant
« Je t'en prie, Seigneur mon Dieu, ne perds pas ta créature. »
Et il vit comme une main d'homme suspendue au ciel, qui lui montra le
chemin jusqu'au moment où il vint et se tint près de la caverne de l'abbé
5
Antoine.
8. L'abbé Antoine prophétisa à cet abbé Ammonas qu'il ferait des
progrès dans la crainte de Dieu. Il le conduisit au dehors de la cellule, et
il lui montra une pierre et lui dit « Injurie cette pierre et frappe-la. »
Quand il l'eut fait, l'abbé Antoine lui dit « La pierre n'a-t-elle pas parlé? na
Il répondit « Non. » Et l'abbé Antoine lui dit « Toi aussi, tu en arriveras 10
à ce degré B ce qui eut lieu. Car l'abbé Ammonas progressa tellement dans
*Ff.i8r'
la perfection qu'il ne soupçonnait plus le mal, à cause de sa grande bonté.
*Ap.26. Par exemple, lorsqu'il fut devenu évêque, on lui amena une vierge (religieuse ?) qui était enceinte et on lui dit « Un tel a fait cela; donne-leur une
pénitence. » Mais, lui signant le sein, il commanda de lui donner six paires de 15
« De crainte, lorsqu'elle arrivera à enfanter, qu'elle ne meure
draps, disant
elle ou son enfant et qu'on ne trouve rien pour l'ensevelissement. » Ceux qui
étaient intervenus contre elle lui dirent « Pourquoi as-tu fait cela? Donneleur une pénitence. » Mais il leur dit « Vous voyez, t'rèrcs, quelle est proche
I.
[105]
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de la mort; puis-je donc
agir autrement? » Et le vieillard la renvoya sans
oser condamner personne'.
9. On racontait de lui
que certains vinrent lui demander de les juger;
mais le vieillard simulait la folie. Et voilà
qu'une femme vint près de lui et
5 dit « Ce vieillard est fou. )) Le vieillard
l'entendit, l'appela et lui dit
« Que de travaux j'ai
dans
les
déserts pour acquérir cette folie! et
accomplis
voilà qu'à cause de toi
devrais
la
je
perdre aujourd'hui »
10. L'abbé Ammonas vint un
jour en un endroit pour manger, et il y avait
là certain (frère) qui avait mauvaise renommée
il arriva que la femme vint
10 et entra dans la cellule du frère
était
mal vu. A cette nouvelle, ceux
qui
qui
habitaient en cet endroit furent
et
se réunirent pour le chasser de
indignés
sa cellule. Lorsqu'ils surent
que l'évêque Ammonas était en ce lieu, ils
vinrent lui demander de les
accompagner. Lorsque le frère s'aperçut de cela, rr.i~.
il prit la femme et la cacha dans une
grande jarre. L'abbé Ammonas, à son
entrée avec la foule, vit ce
était
arrivé, mais, en vue de Dieu, il cacha la
qui
chose il alla s'asseoir sur la
et
ordonna de fouiller la cellule.
jarre
Quand
ils eurent cherché et n'eurent
pas trouvé la femme, l'abbé Ammonas dit
« Qu'est-ce que cette affaire?
Que Dieu vous pardonne! » Il pria et les
<Ji'.t;i/a, p. 4;)6,3.
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T. XI.
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[106]
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P. G., t. LXXXVIII,
57. Cité par Dorothée,
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72. "E. mo~ if~<rto< M.
A27
main du frère et lui dit « Fais attention, frère, »
renvoya tous, puis il prit la
et, disant cela, il s'en alla.
Comme on demandait à l'abbé Ammonas quelle est la voie étroite et
« La voie étroite et resserrée consiste à dompter
re~en-ee', il répondit
en cela 5
ses pensées et à supprimer, pour Dieu, ses propres volontés; c'est
~'at'o~~u~.
»
avons tout abandonné et quenous
que consiste le Voilà que nous
12. Des frères vinrent trouver l'abbé Antoine et lui dirent une parole du
et l'abbé Ammonas, connaissant
Lévitique. Le vieillard alla donc au désert,
son habitude, le suivit en cachette. Le vieillard, après s'être beaucoup
à haute voix « 0 Dieu, envoie Moyse, et il 10
éloigné, se mit en prière et cria
il lui vint une voix qui parlait avec lui. Or
m'exposera cette parole. » Et
l'abbé Ammonas dit qu'à la vérité il entendait la voix, mais qu'il ne saisissait
pas la portée du discours.
13. Païsios, frère de l'abbé Poemen, était familier avec quelqu'un en
dehors de sa cellule. L'abbé Poemen, qui ne le voulait pas, alla se réfugier ns
dit « Mon frère Païsios est familier avec un
près de l'abbé Ammonas et lui
2. Mat.t.h.,
xtX,27. 3. Ammonnsétait,doncplus ancien(lue Poemen.H
1.MntU).vu t~
demeuraa Sceieavantd'aUcrtrouversaiat Antoine.
I.
[107]
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GRECS. 11-1.
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et je ne vis plus tranquille.
)) L'abbé
Ammonas
lui dit
« Poemen,
tu
vis encore
Va t'asseoir
dans ta ceilute
et mets dans
ton cœur que tu es
un
an
dans
le
))
tombeau.
déjà depuis
tel,
!.4.
L'abbé
Poemen
rapportait
encore
la
parole
suivante
de
l'abbé
5 Ammonas « Un homme porte une hache durant toute sa vie et ne trouve
pas
à abattre l'arbre mais il en est un autre sachant couper qui l'abat en quelques coups. )) Il disait que la hache était le jugement.
15. (Poemen) rapportait encore que l'abbé Ammonas disait
« Tel homme
passe cent années dans une cellule sans avoir appris comment il faut demeurer dans une cellule'. »
1. Le manuscrit Coislin 127 attribue trois autres apophtegmes à Ammonas
1° P. <i' t. LXV,
col. 113, n" 16 "E).EYo';
~Epî ofurou ('AycMM~) xai Tou mëga AjijjLM~oE
(le texte imprimé' porte 'Ajio~).
Lorsque les deux vieillards vendaient quelque chose, ils faisaient le prix, puis ils prenaient ce qu'on
leur donnait; lorsqu'ils achetaient, ils payaient ie prix demandé sans mot dire
2" /~W., col. 125,
n° 5 "E).EY~6 aggo~ 'Ap.tiMw:; (le texte imprimé porte 'A~M~;). Il va avec Betimès (Vitimis) voir
i'abbf Achille. Celui-ci leur demande d'où ils sont. Ils n'osent dire a des Cellules n et répondent
'< de Nitrie a. Ils voient que le vieillard travaillait sans en avoir besoin pour que Dieu ne puisse !ui
3° f&;f/ col. 128, n° 5 "E~Yo~ Sta To\' mggeM'A~.jj.M\~ (le texte imprimé
reprocher de rester oisif.
porte 'Ap.)Mu'<).Il vécut deux mois avec une mesure d'orge. li alla trouver Poemen, etc. Cf. pour la
fin Ap. syr. t/v<. n" 17. p. 'H'). Le dernier seu!, qui ne peut être rapporlé au premier Ammomi de
\itrie, u quoique rhancc d'appartenir
Ammonas.
A p. 28
AMMONAS.
410
II.
i~r~
VERSION
[108]
DES
SYRIA.QUE
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T~L~&~R~a ~T~LjJLAX~'n ~0~3
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T~aa-lni-l rd~r~ ta~L~
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dJ J~U~ :7~3~L.~3Q
~TSf~O-d T~
1. L fol. 8r; Be p. 489; Bu p. 466 (B = Be -)- Bu) M, Patr. Lat., t. LXXIII, col. 860.
Bu. 7. om.
5. ~njo~B.
6. ~oot'.e~i
L om. o~ ~ojo.–4. c~ L.
2. Be add. ~3.
B. 8. <jo B. 9. M, t. LXXIII, col. 807, porte l'ap. 2 que nous n'avons pas retrouvé en
syriaque Abbas Ammon veniens in deserto ad quemdam locum haurire aquam vidit
basiliscum; et jactans se in faciem suam dixit Domine, aut ego moriturus sum, aut ista
bestia. Mox basiliscus per virtutem Dei dissipatus est. –10. Be p. 798 et 944; Bu p. 685
M, t. LXXIII, col. 893. La seconde partie ne figure que dans Be reproduit par Bu.
1. Un frère interrogea l'abbé Ammoun' et lui dit « Dis-moi une parole
les malfaiteurs
qui me fasse vivre », et il lui dit « Va (et) raisonne comme
d'eux et ils disent
qui sont en prison ils interrogent ceux qui viennent près
Où est le gouverneur 2 et quand vient-il ici? et ils tremblent à cause de la
crainte de l'attente. C'est ainsi que le solitaire doit toujours considérer, se
réprimander et dire Malheur à moi! Comment pourrai-je me présenter devant
le tribunal du Christ, et quelle réponse pourrai-je~ lui faire? Si tu médites
toujours ainsi, tu peux être sauvé. »
2. ~OM'(tM~c'ue~'MM~,note 9.
3. L'abbé Ammoun dit « J'ai passé quatorze années à Scété à prier 10
Dieu jour et nuit de m'accorder de vaincre la colère. »
1. Ammonem M.
2. Judex M.
3. Ammonas
M.
4.
Sic M.
II.
[109]
APOPHTEGMES
SYRiAQUES.
1-4.
411
rd-i.
rd-nn~ r~ i
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11. L fol. 6' Be p. 617: Bu p. 559: M, t. LXXHI, col. 915.
~"0~. Be.
.T~pn~a
ca~'vdj-.a
12. jc~~B.
13. j~).:
/A' /m-<s' f/N'c/~ « Pourquoi l'ahbé Ammoun a-t-il été jusqu'à quatorze
années sans vaincre la passion de la colère; puisqu'il nous a dit qu'il ne cessait pas jour et nuit de prier Dieu dans la douleur et dans les larmes pour
qu'il lui accordât de vaincre cette passion ? »
Le {.'t'e~/ardf/~ « C'est parce que cette passion excessive l'entraînait déjà
à cause de sa constitution; mais il est certain que les passions et les démons
le combattaient comme un géant et un héros. C'est ainsi que les démons
combattent contre les Pères, avec force et ardeur, chacun selon sa mesure;
et autant (les Pères) brillent par la patience, c'est-à-dire par l'endurance,
autant la lutte se prolonge avec eux. »
4. L'un des Pères racontait qu'il y avait aux Cellules un vieillard et il
avait un grand ascétisme et il était vêtu d'une natte. II alla près de l'abbé Ammoun, et celui-ci voyant qu'il était vêtu d'une natte
bil dit « Cela ne te
sert de rien. » Et (l'autre) l'interrogea et dit « Trois pensées me tourmenl. Cum perrcxissct
ad abbatem Ammonam,
vidit eum abbas Ammonas utentem matta M.
f nfi
[il0]
AMMONAS.
412
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r~-LOocw r~~a.3~3 o~ TL~ Tsfooo n
t~j3jj~~T~:r~aj~
~TSftr~ VSfGOO
17. om. B.
18. '~) L.
B.
16. om. Be.
15.
)~;
14.~o~ B.
22.
Bu.
20. ~j)
B.
21. Be p. 838; Bu p. 713.
19. B add. -<
24. ~i Bu.
23. ~o)~.cL=~Bu.
tent oa d'aller au désert, ou de partir en pays étranger, ou de m'enfermer
dans une cellule, de ne voir personne et de manger une fois tous les deux
rien de tout cela; mais
jours. » L'abbé Ammoun lui dit « Tu ne dois faire
aie
va, demeure seulement dans ta cellule, mange un peu chaque jour, et
aie pitié ~e moi qui suis 5
toujours dans ton cœur la parole du publicain Dieu,
!(?tpecAe:(r~, et ainsi tu peux vivre. »
5. Une épreuve arriva aux frères dans l'endroit où ils habitaient; et ils
voulaient l'abandonner. Et ils allèrent près de l'abbé Ammoun, et voilà que
lui-même naviguait dans un navire, et il les vit aller sur la rive du fleuve et
il dit au nautonier de le débarquer à terre. Et il appela ces frères et il leur 10
dit « Je suis Ammoun, près de qui vous désirez aller. » Et il leur persuada
de retourner en leur place, et il les consola et il leur dit de prendre cour age
car il n'y avait pas dans cette anaire de préjudice pour l'âme, mais c'était
une tribulation humaine.
l.AmmonasM.–a.Luc,xvf!i,5.
[111j
[I.
APOPHTEGMES
SYRIAQUES. 5-7.
413
<~ t<~t .rsf~caj 'L=L~T\~a.~nrsf rs~3rsf
~T~~r~
.ca~l ~\3~ua !?~T~i~ T~'iL=L2J>37t
i~~k~~L~d cnLl ~~uo<h~
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n~. ~n~sr~ ~ur~ ~lr~ r~~ .a~l.~T~~n~a jcoan~Tjaa
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~r~cn~r~~ oajji~Q'rsfh v~u
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.L~D ~~ua .~T~jj~aT~h v~La
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25. L fol. 172'; Be p. 842; Bu p. 716.
26. ~.t~;o )~.)~M;
L. ); a pu conduire,
faute
de
à
27.
om.
Bu.
28.
L.
Ce
mot
a conduit à
lecture,
)-*j;
)par
29.
Bu.
30.
Be.
31. Be add. o~
32. i~ ~o, Bu.
33. Bu add.
34. L fol. 15': Be 619; Bu 560. La seconde partie figure dans Migne, P. L., t. LXXIV,
col. 380.
35. )-.o; Be.
6. L'abbé Ammoun vint un jour pour traverser le fleuve, et il trouva qu'on
préparait la barque qui passe les bagages (sic L; B porte qui passe les
hommes), et il s'y assit. Et voilà qu'il vint une autre barque qui passait certaines personnes (sic L; B porte qui passait des femmes), et ils l'appelèrent
et lui dirent « Viens, toi aussi, abbé, passe avec nous. » Et il répondit et leur
dit « Si ce n'est pour passer dans la barque publique, je ne passe pas. » Or il
avait avec lui une botte de feuilles (de palmier), et il se tint à tresser le jonc
jusqu'à ce que la barque fut prête, et alors il passa. Et les frères lui firent
révérence en disant « Pourquoi as-tu fait cela? » Le vieillard leur dit « Afin
que je ne marche pas toujours avec l'esprit pressé et troublé. » C'est donc un
enseignement, à suivre la voie de Dieu avec calme.
7. L'abbé Ammoun alla un jour près de l'abbé Antoine' et il se trompa de
route, et il s'assit un peu et dormit. Et il se leva de son sommeil et il pria
). L cent Ant/'nis;B porb' AnLuni~
414
AMMONAS.
[112]
\~fcn~v~ rsl.1~3 ~n v~rsf ~n
.T~nt~a v~"cnJr~l ~l~a
~o~3~3 \TSfma ~cncti t~. y~~a
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T~~aT~~Bo ~73Q ~0~3~ rst~Tsf ~?~G
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~3 !cn~a~~Lt~3~ cnsa .?sf~x~3 ~t~
~–iJLs~ Tsf'u vsf<kla~.3 oa~ a.s'Tja T'~Sjaj~STsf T<"acQ~
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OQL-1~cd~L-!7t 'nj3-3a .oa~oT~J en.~a~m
oco .psf~a~i.~3
36. ).
Be.
37.
B.
38. Be add. c~
41. o,t.o- B.
Bu. 43.
B.
42.
39. B om. fu;
40. om. B.
Dieu et dit « Je t'en prie, Seigneur Dieu, ne perds pas ta créature. » Et il
leva ses yeux et il vit, comme une main d'homme qui était suspendue audessus de lui dans le ciel et lui montrait le chemin, jusqu'à ce qu'il arriva et
se tint au-dessus de la caverne de l'abbé Antoine.
8. Quand il fut entré et l'eut vu, l'abbé Antoine lui prophétisa et dit « Tu
grandiras dans la crainte de Dieu. » Et il le fit sortir en dehors de la caverne,
L f. te et il lui montra une pierre et il dit « Injurie cette pierre et frappe-la. » Et il
i~na.
le fit. Et l'abbé Antoine lui dit « Toi aussi, tu arriveras à ce degré; et tu
supporteras une charge et un opprobre considérable. » Et il en fut ainsi. Et
l'abbé Ammoun progressa et, à cause de sa bonté, il ne connaissait pas le
mal. Dans son état de perfection, lorsqu'il fut évoque, on lui amena une vierge
qui était enceinte et on lui dit « C'est un tel qui a fait cela; qu'ils reçoivent
une pénitence. » Mais lui, il lui signa le sein, et il commanda de lui donner six
1. Abbati Ammona prophetavit
abbas Ant.onius M.
[113]
I).
APnPHTRGMES
8-9.
SYRIAQUES.
415
ar<~ \'nJir~~
rsf~J~~ i~onfa .rs~oTUEo~r~~Jo~ n~~u~.T~3T~ .~t~~o~ua~ ~c~xd r~aooj .~c~hc~~u v~LlL ar~ ~oo
~OLjoa\=L~
r~oa cu~3 .cn~cd aaoo <r~~ ~j:ucn~oo~
r'o.3-.Tj37t .mjjnf am .~oril 1~3~ .r~~a~i~o .~acn~L~
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r~~cuJ~MJTj~ï -L~ r~aco rdi~o .mr~l ~c~u~ rdhjBo «ji~on~
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~v~ ~ncL. ~tli~ca ~A~IL~ .r~~ct~3
~r~~ca t~ua'rs~
~cnL<7L=iar~~
u~
4~. )).!nin\ B.
4.'). ooo)B.
47. j).a-o B.
46. Lo~~o t-D;
Be.
48. Dans nos
trois textes syriaques l'apopht. 8 ne fait qu'un avec le n° 7. On trouve ensuite aussitôt
dans L l'apopht. 23. o);L
~oLo.Ce nous est une raison de plus pour rapporter
oo )o~
les trois au même personnage.
49. L fol. 107 Be p. 809 Bu p. 693 M, P. L., t. LXXIH,
col. 956 B.
50.
Be.
51. ~jo,Be.
52. L~; Be.
53. t-~o. Be.
54. f~~Bi. j.o~. B.
paires de draps, et il dit « De crainte, lorsqu'elle enfantera, qu'elle ou l'enfant ne meure; cela leur servira pour la sépulture. » Ceux qui étaient près de
lui' lui dirent « Que fais-tu là? impose-leur une pénitence. » Il leur dit~
« Vous voyez, mes frères, que c'est un danger de mort; que puis-je donc
5 faire
» et il la renvoya. Et le vieillard ne présuma pas de juger quelqu'un,
car il était plein d'une miséricorde et d'une bonté sans limite envers tous les
hommes.
9. On racontait de l'abbé Ammônis~ que certains vinrent plaider devant
lui, et il ne prètait pas attention, comme s'il n'entendait pas. Et voilà qu'une
in femme dit à sa voisine ° « Ce vieillard est fou. » Et le vieillard l'entendit
lorsqu'elle parlait à sa voisine, et il l'appela et lui dit « Que de travaux j'ai
accomplis dans le désert pour acquérir cette folie; devrais-je donc aujourd'hui
la perdre à cause de toi.' »
3. M ajoute
sufRcit do!or quem
1. Accusatores M.
2. Respondit episcopus M.
confusio.
4. De abbate Ammone M. –o. Ad mulierem juxta se stantem M.
habet et
416
AMMONAS.
114].1
Jcu&r~j~ r~Tuj r~~u~c~d ~0~7~
T~vsf ~3~3 ~f~~nf
V~QCO~L.V~~ ~~M T~~t~ ~3<h T~QOO~UfSfa .~V~MV~
~u~
~~t~a -u~
~eocd~.
~3
~1~.0
~0~1~ ~~UT~ QJ~~V~ 'Q .~T~M~sf003~ 03~ i1.
5
jCOj~a~~Lt~ <MUA~7SfQ.QJJ.l~~VSf~03 VSf~~Q'~3 ~T.
a~c~~n~ ni~Bcd-~ ~c~LL~~ T~a .ca~ulja ~a ach TsfHvs~l
~o~~a~. J~t~~ joncu~AS~ a~?~ \Qaa ~a~ ~~ajaj~S~
en tT'La ~~ob n~kjinU
enIpT. \~v~H?~ aco ~L ~a
~OL-!L!-A<hvsf~
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~~n~nnf ach '~3.~ ~o~~o ~a'na ~a~ar'~ ~~hr~ JL~<~uco7sfaM
~OQ.IvSf t!L~3
CRM~S
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ajj.BjLt~ T~la cuL~a .a3<h~l~~i ~a~uh~
TLjo-aa .r~h~AU~
T~l~a.T~a
T~r~ rs~Q.~?~
~ca~aco
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~3<h
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T~aysfa
~vsfHV~ aas~ eo~3
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~cmxi
T~ealRf
TUJTSfT~~ij~a
\a~~h7~MC~
.T~il ~aa~lA 15
56. Be add. )~
57. p~
55. L fol. 18; Be p. 594; Bu p. 542.
59.
60. Be add. ooo,. 61. <i~ Bu.
62. ~nm~
58. B om. )~ oo)..
Be.
B.
64.
om.
B.
65.
c~.).
B.
Be.
67.
om.
B.
63. oc;, t-;
66. o~n.
69. )&t~~~o
Be.
70. ~t~-o Be.
71. tu.~ B.
72. oo )~
o0) B.
ot-
10. L'abbé
et il y avait
L f. i6
r, b.
Ammoun
là un frère
B.
B.
68.
Bu.
vint un jour en un endroit pour manger avec les frères
sur lequel il y avait un mauvais
or il arriva
renom;
qu'une femme vint et entra dans la cellule de ce frère et, lorsque tous les
hommes qui habitaient en cet endroit s'en aperçurent, ils furent indignés et
se réunirent pour chasser ce frère de sa cellule. Et, lorsqu'ils apprirent que le
bienheureux évêque Ammoun était là, ils vinrent lui demander d'aller avec eux.
Quand le frère s'en aperçut, il prit la femme et la cacha dans une jarre.
Après qu'une grande foule se fut rassemblée et que l'abbé Ammoun eut compris ce que ce frère avait fait, il cacha la chose, en vue de Dieu il alla s'asseoir sur la jarre et il ordonna de fouiller la cellule. Ils cherchèrent et ne 10
trouvèrent personne là, et l'abbé Ainmoun prit la parole et dit « Qu'avezvous fait là? Que Dieu vous pardonne! B Puis il pria et il leur dit de sortir
dehors; enfin il prit la main de ce frère et il lui (lit « Prends garde à toi,
H.
[115]
ni-la
APOPHTEGMES
10-12.
SYRtAQUKS.
417
..< ~T. T~on~ rsf'noo ~a
.~ur~ ~\T~i~ ~cn~~ .end
~jOOCUJ~'LSj~
~?~
1 T~Lu~ar~ jco r~i~
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73. Be p. 776; Bu p. 670; M, P. L., t. LXXIII, col.
74. om. Bu.
75.
Chrétien, 1909, p. 365.
);o,o Bu.
Bu p. 627.
77. Be add. t.t~o.
78. )- B.
79. om. L.
V~CO.l~'
~f~Mû~a
~~ao
!ca~3~.
927. Revue de l'Orient
76. L. fol. 78; Be p. 718;
frère s et, après avoir dit cela, il s'en alla et il ne voulut pas le faire connaître.
Li. On demanda à un vieillard'
« ();;e//c est la voieétroite et resserrée2 ? » Le
«
vieillard prit la parole et dit
La voie étroite et resserrée consiste à dompses
et
à
5 ter
pensées
supprimer, pour Dieu, ses propres volontés; c'est là ce
avons tout r<~an~oH?!cet </M<?
nous ~'ofo?~ SMt~ »
qui a été dit ~(M'M~uf M~;<.<
12. Des frères vinrent près de l'abbé Antoine et l'interrogèrent sur le
livre du Lévitique. Le vieillard sortit au désert, et l'abbé Ammoun, qui connaissait son habitude, 1<;suivit en cachette. Le vieillard, après s'être beaucoup
10 éloigné, cria à haute voix et dit cf 0 Dieu, envoie Moyse près de moi et il
m'exposera cette parole. » Et aussitôt se fit entendre une voix qui parlait
avec lui. Notre père Ammoun raconta cela et dit « J'ai entendu la voix qui
parlait avec lui, mal; je n'ai pas saisi la portée du discours, n
1. Int.e)Tu~atu~
est senex
M.
Matth..
vu.
1~.
MaLUt., X[x. 27.
418
AMMONAS.
[116]
Tïfst~~ !~MV~ ~JtJ~T~~ TSf=a<MJ
~T~OCQ
~~37~a
.vsfaoo M~a~ vd~ ~~79t~c~ rsf~~a .<xru~ ~n -ml ~~uv~
~L~ rdjjT~~ .ca~ T~nv~a
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80. L fol. 109; Be p. 524; Bu p. 493; M, P. L., t. LXXIII, col. 971 et t. LXXIV,
83. L fol. 154; Be p. 750; Bu
col. 385 (paraphrase).
81. ~o~ B.
82. ~j) B.
P.
t.
Be.
85. L. fol. 154; Be p. 637; Bu
L., LXXIII, col. 922. 84. ~.o
p. 651; M,
p. 573.
13. Païsis', frère de l'abhé Poemen, avah lié amitié avec quelqu'un en
dehors de son monastère, et l'abbé Poemen ne le voulait pas; il se leva,
recourut à l'abbé Ammoun et lui dit « Mon frère Païsis' a des signes
d'amitié avec certain, et je ne suis pas tranquille. » L'abbé Ammoun lui dit
Poemen, tu vis encore Va t'asseoir dans ta cellule et mets dans ton esprit
que tu es déjà, depuis un an, dans le tombeau. »
i4. L'abbé Poemen rapportait encore la parole suivante de l'abbé Ammoun4 « Certain homme passe tout le temps de sa vie en tenant en main
une hache pour couper un arbre, et il ne peut pas l'abattre; tandis qu'il en est
un autre, sachant bien couper, qui coupe et abat l'arbre en trois coups. » II 1
disait que la hache était le jugement
15.
L'abbé
Ammoun
disait
donc
1. Paysius M; syr. Pâsis.
2. Ad abbatem
5. Ou « le discernement »; discretionem M.
« Tel
Ammonam
homme
M.
passe
cent
3. Ammonas M.
années
<t.
dans
Ammon M.
H.
[117-!
APOPHTEGMES
on–1 ~j3'Tur~ 1
TL-M
T~i~T.
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~rsfJLu
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v~la .~L
~rsf~a
419
n~n±~ r~~l~s
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SYRIAQUES. 13-17.
JL~.0
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1 i~t~'
-)~r~ .~T~T..&.cu
~OJ
rdll~?o
n..J.J.~
~p~u
~U
86.
B.
87. L om.
Be.
89. L fol. 31; Be p. 536; Bu
88.
501.
P.
M,
p.
L., t. LXXIII, col. 970; P. ~r., t. LXV, col. 326 sous le nom d'Anub.
90. om. B.
91.
B. –92.
93. L fol. 98;
Analogue à l'Apopht. X!V.
Be.
Bc p. 880; Bu p. 960 de la traduction
est
faite
sur
P.
qui
Be; M,
L., t. LXXHI,
col. 93C, et P. C;r., t. LXV, col. 128 (Ammon de Nitrie).
94. ~~E~
Be.
95. Be
add. ~j~-<.
une cellule, et n'apprend pas comment il faut que le solitaire demeure dans
sa cellule, ni comment il y reposera, ne serait-ce qu'un jour. )) Il disait que la
manière de vivre et la helle conduite du moine était de se réprimander constamment.
16. L'abbé Ammoun' interrogea l'abbé Poemen sur les pensées impures
que l'homme engendre et sur les vains désirs. Et l'abbé Poemen lui dit
« Est-ce ~fc
hache se ~/or~e sans celui qui coupe par .~o/tmoyen2? Toi donc,
ne leur tends pas la main et ils s'évanouiront. ))
173.
cellule
nous
L'abbé
de
mon
craignons
Ammoun
voisin
tous
dit'
ou
deux
s'il
de
« J'ai
vient
parler,
dit
près
de
à l'abbé
de
moi
crainte
Poemen
pour
qu'une
une
Si
cause
parole
je vais
à la
quelconque,
étrangère
ne
l. Ammon M.
2. Is., x, 19.
3. Le présent chapitre a été mis à la suite d'un menu fait
concernant Ammon de Nitrie, Il.
t. LXV. col. 128. mais c'est à tort, car Ammon de Nitrie était
contemporain d'Antoine et non de l'oemen. Le manuscrit Coislin 127 attribue d'ailleurs le présent
li. Venit abbas Ammon ad abbatem Pastorem et dicit ei M.
chapitre ù 'A~M~S;, cf. x~p/'a, p. 409.
AMMONAS.
420
[118]
.T~L.ccna ~T~-iLi ~aca~ T~~a~lL T-~ jca t~~no .~unf
fdjLj?3 ~MQ
.COLlVSfinf ~3?~
~J Tj~TSf .aacO ..t~
~~a~aJi
in~ n~Ql~~u~
cLL~aa \Qj3Bjt~~ ~T~~nrtQ
T~nnf .v~3CL3j3 ~cdl~u cnd~ rdLlL~cu '~nC~ ~000-3 <~uvsf
co~ v~~
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~v~jB~-ua
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~n ctrsf r~3~~& ~o J~hnr~~ ~u~ n~3~
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~oocM~Tujs.~n~s~u~~ vdl<a n~ajoa~ ~IJb~ ~a Jl~<h~ jco
~JJL>3j ~uvs~T~Tt~jcna~ur~'
1~
~~V~L~~n Y~L~Ll- n~uj~ ~ja-~3?sf rsi~Mf vsfaco ~T~nn~ 10
~vsfl ~.Tt ~jn~a .n~HT~ <~j~~jh v~l :ca~ ~i~~a
~jajj~
~x3b
~3 Tsfcnl~ ~klu~
vdLjJ~l~ :oo-l -L~n~a ~ja~n~
~T~
~Jn~~ ~T~n~
JvsfLa ~ar~ d~
~o'~a ~aas 03~ ~sea~~a Tsfia /c~~
98. ~oo;:ootjto Be.
1. )j:ti~ L.
96. );j Be. 97. )~nm;Be.
99. o~. L.
2. ~cn~jjnoBe. 3. o)-t~)Be.
4. L fol. 89~; Be p. 491; Bu p. 468.
5. )oo)~;o
B.
B.
6. )~;
7. L fol. 87~ (à la suite du chap. précédent); Be p. 731; Bu p.
8. Be add.
9. om. Be.
637.
s'introduise. )) Le vieillard lui dit « Tu agis bien; car la jeunesse a besoin
d'être réservée et attentive. Je lui dis Comment agissaient les vieillards?
Il me dit Les vieillards progressèrent et arrivèrent à la capacité de parler;
car il n'y avait plus en eux rien d'étranger qui pût sortir de leur bouche. Je
lui dis S'il m'était nécessaire de parler avec le prochain, veux-tu que je
parle d'après les Livres (saints) ou d'après les paroles des vieillards? Il me
dit Si tu ne peux pas garder le silence, il vaut mieux que tu parles d'après
les paroles des vieillards, et non d'après les Livres; car il est dangereux
qu'un homme parle sur les Livres (saints)' c
18. L'abbé Ammoun racontait qu'il vit un enfant qui riait et il lui dit
« Ne ris pas, frère, sinon tu chasses la crainte de Dieu de ton âme. »
19. Un frère interrogea l'abbé Ammoun et lui dit « Pourquoi un homme
travaille-t-il et demande-t-il une chose, sans que la chose qu'il demande lui
1. Cf. /n/
p.
Armnonus
défend
:utssi
de senior
les Ecritures.
Il.
APOPHTEGMES
SYRIAQUES. 18-21.
421
~nH rd~
~M-.
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v~-1~ jco rsUn~ ~~L-oa-i n~ r~
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10. om. B.
11.
~0,0 B.
12. ~)-j°
Be.
13.
B.
14. ~=0~.0 j;o~
Be.
15. Be 868 (cf. p. 563); Bu p. 521.
16. om. Bu.
Bu.
17.
18. om. Bu.
19.
Bu.
20.i
Bu.
21.
Be
Bu
)~;
p. 815;
p. 697; M. P. G.,
t. LXV, col. 176.
22. )~
Bu.
soit donnée? » Le vieillard lui dit « N'as-tu pas lu combien Jacob a pris de
peine pour recevoir (Rachel); et il n'a pas reçu celle qu'il demandait, mais
celle qu'il ne demandait pas. H a continué à travailler et à peiner et il a reçu
enfin celle qu'il aimait'. Il en est de même du moine qui a jeûné et veillé et
qui n'a pas reçu ce qu'il demandait; il travaille ensuite dans le jeûne et les
veilles et il reçoit la grâce qu'il demande. r.
20. L'abbé Ammoun vint un jour près des frères, et les frères lui demandèrent la faveur de leur dire une parole utile. Le vieillard répondit et leur dit
« !1 nous convient à tous de marcher avec régularité dans la voie de
Dieu. »
2t.
Scété~
L'abbé
«
t. Cf. Lettre
Ammoun
Lorsque
racontait
je
descendis
au
là
sujet
j'étais
de
l'abbé
jeune,
le simple
Paphnoutis
et
il
ne
me
laissa
de
pas
y
en exemple;
syriaque xi, H-6. où Jacob est aussi propose
441. 44!).
M/a.
l'. ~< t. fjXV, Col. 17C. Eht~ 6 K6&Ï; MMKjJLMVKEptTO~ 0(gg'Ï hot~OUTtOU TO~
rt&tp')< T~<~X-f,TSMt,
mais ce! .thbc Kudaimun ne se rencontre
pas aiHcurs.
422
AMMONAS.
~JV~L-l
~J~
T~mo ~i3j~
~oja'a
nf~~f~
v~St~n
~Q~v~
.T~JT~ ~(k&lc~
'~3T~Q T~f-aJsa
))
~Lâ?sf
~~0–t-J-L.~
~?
~T~nd~a~
~T~f~ua
[120]
e!a~Tj3
eoTU~-1~
~dL~a
~faco
t~~T~s
tt-1 P~H~
.~L~T~s
~v~x~a
~iM~~LT~av~LILs
TL~ ~-L~3
~Tsi-joa fsf-jjvsf~
~ct37t
T~T~
J-TSi=!-CO
eaja-ï-.Q-M
a
CL~?~
~?sf~UJ'T~Q
*Lf
16
~La
T~a~~S
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~-H~
30~
T.~a~L.~a
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~nn~a .Tsf3j?3L=aa=l
T-~
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T~aco
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QfSf v~it~n~
<a-L.OL-U
M
vsf~a ~:f~
~o~j:~
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~<
~a~a.nf~o~nt~~a
.i*nHï
~f~
~T~c~a
~na~
J~
~L~L~o~
~faca
.oitT.cm
~~COQ~
24. ~xna<~Bu.
25. )26. Be p. 829:
23. ju~j)Bu.
Bu; To~e~po~iM.
L
Be
Bu
499.
28.
~o<.o
Bu p. 706.
27. foL 16;
~o o,Loo, )=o,~tuL~o
p. 533;
p.
ïj.
30. iMo)ïj.
L (L rattache le présent chapitre à l'ap. 8 sMjor~). 29.
L. 32.
L.
31.
demeurer, disant Durant ma vie je ne permets pas qu'une figure jeune qui
»
ressemble à celle d'une femme demeure à Scété
22. Le disciple de l'abbé Ammoun racdhtait que « Le vieillard sortit de nuit
et il me trouva endormi à l'entrée de la cellule, et le vieillard se tint debout
s
près de moi en se lamentant sur moi et en pleurant, et il dit Où est donc
la pensée de ce frère qui peut ainsi dormir sans souci ? a
23. Le disciple de l'abbé Ammoun racontait « Certain jour, tandis que nous
L f. iG faisions l'omce,*mon esprit fut troublé et j'oubliai une parole dans le psaume.
~°
Lorsque
Lorsque nous eûmes terminé, le vieillard prit la parole et me dit
me
tiens
sur
le
feu
et
que je brûle, et ma 10
je me tiens à l'omce, je pense que je
pensée ne peut s'écarter ni à droite ni à gauche et toi, où était ta pensée
lorsque nous faisions l'omce, et que tu as omis une parole (un verset) du
t. LXV,coL27: et Mncaircdisaitaussi « lorsque
1. PaphnuceÉtaitdisciplede Macairc,
vousverrezdesenfantsa Hcctë,prenezvushabitset fuyez /&M.,col.aM.
![.
f~f
APOPHTEGMES
5
rs~t~
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<~c~e~3!~
T~Uilt~a~
T~-UU~ r~~
T~T~
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423
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J1~3~3 r~co~t~a :~act3
r~caJf~~o-m~
nij-
SYRtAQUES. 22-25.
nH~u
~=1~
.3~ ~ca~T~~
~aea .~ca~t~
'<~1 ~caLlrsf.a~
33. Be p. 828: Bu p. 706.
34. Bu om.
35. om. Be. 36.
Bu.
37. Ibid. Be place cet apopht. avant le précédent et l'attribue ainsi à
Coprès au
lieu d'Ammonios.
psaume? Ne savais-tu pas que tu te tenais devant Dieu et que tu parlais à
Dieu »
24. Un frère interrogea l'abbé Ammônios et dit « Comment convient-il
à l'homme d'agir, lorsqu'il veut commencer une affaire
quelconque ou aller,
.-< ou venir, ou passer d'un endroit en un autre,
pour que son affaire ait
lieu selon la volonté de Dieu et qu'elle soit
dégagée de la tromperie des
démons? » Le vieillard lui dit « Il faut que l'homme considère d'abord dans
son esprit et voie quelle est la cause de ce
qu'il veut faire et d'où elle
si
elle provient de Dieu ou de Satan, ou de l'homme
provient,
lui-même;
io il fera la première et il s'écartera des deux suivantes, sinon il sera raillé à
la Un par les démons. Ensuite il priera et il demandera à Dieu de faire ce
qui
est de Dieu; il se mettra à l'oeuvre et après cela il se
glorifiera en Dieu'. »
25. Le même dit encore
« Supporte chacun comme Dieu aussi te
»
supporte.
L Cf.
t/i/f<.
icH.t'c
P.M'u.un.–r.xt.–i.
4 et ;),
p.
'i4s.
4.
AMMOXAS.
424
[132]
DEUX CHAPITRES DE L'HtSTOfUA MoNACifOtU.-M (RuFI~).
III.
c; v~?~~
~et~
<n~T~~3 ~Q~ ~m
.~a-a~~
jcsojjj~
Tm r~c~
ca~3~ :L J~-M-~Q:coj
J~ ~J~~ :3~
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dans Preuschen, Palladius
1. Syriaque dans BR p. 427 et Bu p. ~0; grec
dans Migne, P. L., t. LXXII1. col. 1176; texte
Rufinus, Giessen, 1897, p. 77 (= P); latin
2. TM~oTo~M~~E~v
P.
L., t. XXI, col. 432.
latin original de Rufin dans Migne,
6. E~pYi.~ P;
5.
P.
4.
P.
Su~U.St~
X~ XpY)~M!.<P.
P.
3. fpogEpOV
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x~ ïov Tourou
'A~To~tov
8. S~86~<
7. om. Bu.
Y&p
variante E~pY~c, etricaciter.
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U~eSE~TOP.
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sisset Antonio et eius discipulo Ammonae, /Me7-~0~M!/K SMCcessA Aae/'e~a//
nos.
M.
9. MP add. 'Tpo? ~s<, apud
ENSUITE,
avons
1. Nous
nait
BELLES ACTIONS DE L'ABBÉ PiTYRION.
encore
et qui était très
Dans ces cavernes
le fleuve
escarpés
un abbé
vu
en Thébaïde
effrayante,
demeuraient
une
sur
haute
laquelle
de nombreux
montagne
il y avait
qui domides rochers
moines;
ils avaient
l'un des disciples
de saint
Pityrion 2, qui était
il était le troisième
de) cet endroit'.II
qui avait reçu (la direction
Antoine;
les démons.
et chassait
évidemment
faisait de nombreux
prodiges
Antoine
et
du
bienheureux
et grand
2. En homme donc qui prit la place
l'hériil avait reçu aussi avec raison
Ammônis
de son disciple
(Ammonas),
il parla surtout
d'autres
Il prononça
beaucoup
paroles,
tage de ses œuvres.
dont
le nom
était
1. Interea, redeuntes ex Thebaide, vidimus montem quemdam praeruptum fluvio imminentem,
elationc minacis saxi, aspectu etiam ipso terribilem, in quo erant per ipsa praecipitia speluncae
3. Hic et ex
difticitis adscensus; Rufin, 1'. L., t. XXI, col. 432. 2. Pithyrion. Rufin, loc. cit.
5
10
{123] !H.
DEUX CHAPITRES
DE RUFtN.
PITYRION ET AMMONtS.
425
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10. SiCBu: )~: Be: ~SUj~K-tMV
P.
StC(x?~M<;
TY,YaTT~p.a~M. 13. ~ov ~~upou(~txpov)P.
habitum M.
11. Ta trx9~-u.MV
I\
13. e'MTOtt
SK~
14. =~ Bu; T~ ~t~ auToSP; suum
vigoureusement sur la distinction des esprits et il disait
II y a des démons
attachés aux passions qui changent souvent notre bon
penchant en (penchant)
mauvais. Ceux donc d'entre vous, mes fils, qui veulent chasser les démons
doivent d'abord subjuguer leurs penchants.
3. Chaque fois qu'un homme vainc un
penchant, il chasse aussi son
démon; il vous faut vaincre peu à peu les penchants afin que, de cette
manière, vous chassiez aussi leurs démons. Car le démon est porté à la
gourmandise et celui qui peut la vaincre peut
par là mème chasser son démon. N
4. Le bienheureux mangeait deux fois
par semaine, le dimanche et le
to jeudi. Sa nourriture était un peu de farine et d'eau cuite en
petite quantité',
et il ne pouvait rien prendre d'autre parce
telle
était
son
habitude.
que
discipnlisbeati Antoniitnit et, post iHiusobitu.n,cumsancto habitaveratAmmone,Rufin,<oc.cil.
Miesecundoreficiebatur
in septimana,pu)ticu)a-,
accipiensex tanna,Rutin,loc.(-!< col.433.
AMMONAS.
426
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1. Ms. add. 14597 du British Muséum, date de l'an 569, fol. 133'-135 (= N). Ce
cette version. On trouve une autre version syriaque
est seul à présenter
manuscrit
vers 650, dans sa
aussi ancienne et moins littératc insérée par Hénanjésu (Hananiso'),
Paris, 1897, p. 389 (= Be) et
éditée par P. Bedjan, P~-a~'sMs Patrum,
compilation
Londres, 1904, t. II (texte), p. 391
par W. Budge, The Book of Paradise of Palladius,
50 (= P), et la traduction latine
(='Bu). Le grec se trouve chez Preuschen, loc. cit., p.
Le
texte
col.
1162
original de Rufin se trouve P. L.,
chez Migne, P. L., t. LXXIII,
(= M).
N
seul.
MP
soudent
ce récit au précédent. P
2. Ce titre figure dans
t. XXI, col. 420.
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7. Sc<XXO~TO(<
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).
HISTOIRE
DES FRÈRES
(RM~K et
QUI GUIDAIENT
ses
CES BIENHEUREUX
co~M'y?ïo~~).
nous
i. Comme nous marchions dans le désert au moment de midi
vîmes tout à coup une trace d'un grand dragon, comme si une poutre avait
été traînée sur le sable, et une grande crainte nous saisit. Or les frères qui
nous guidaient nous exhortaient à ne pas craindre, mais plutôt à prendre
(f Vous voyez
Ils nous disaient
courage et à suivre la trace de ce dragon.
notre foi, et vous verrez en réalité comment nous tuons ce dragon; car soyez
de
certains que nous avons tué de nos mains beaucoup de dragons, d'aspics et
cérastes parce que nous avons confiance dans le Seigneur et que, chez nous, 10
1. Lire « dansle désert du midi Preuschen,<oe.cil., p. 193;ou« le désertd'Arabie)'. Ad
Rufin,P. L., t. XXI,col.420.
partemdeserticontraMeridianum,
[125]
III.
DEUX CHAPITRES
DE RL'FtN.
PRODIGES D'AMMOXIS.
427
TSl.'1~3J~
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t'r; ~ue
~«~ f~xe le
s'accomplit la parole de Nôtre-Seigneur, disant
f<M.rpieds les .'{<')~c~~et les scorpions et <0!
~M~n- f/p
pMt~a?;ce de
»
raf/r.<!6nre'.))
2. Nous donc, parce que nous étions
incrédules et saisis d'une grande
nous
les
de
ne
suivre
la trace du dragon, mais de
crainte,
conjurions
pas
suivre le droit chemin. L'un de ces frères, dans l'ardeur de sa bonne volonté,
nous laissa où nous étions et courut dans la solitude à la recherche de ce
dragon, puis, lorsqu'il l'eut trouvé, parce qu'il n'était pas très éloigné, il
criait à (haute) voix et il nous dit « Le dragon est ici dans la caverne », et
o il nous appelait pour voir ce qu'il faisait. Les autres frères nous sollicitaient à aller sans crainte avec eux.
Comme nous allions voir le dragon, un solitaire survint
qui nous
la
et
il
nous
d'aller
à
son
main,
prit
monastère, et il nous disait
conjurait
« Vous ne pourrez pas résister à la sortie Impétueuse de ce
dragon, surtout
). Luc.x. t9.
Vl).
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*)'.]33
Vb.
428
AMMONAS.
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parce que jusqu'ici vous n'en avez pas vu comme lui s, car il disait « J'ai vu
souvent qu'il était très fort et qu'il a plus de quinze coudées. ))
4. Après nous avoir ordonné d'attendre en cet endroit, il alla vers ce
frère, et il le conjurait de s'éloigner de l'ouverture de cette caverne, car il
ne voulait pas quitter ce lieu avant d'avoir tué le dragon; (enfin) il le persuada et il ramena près de nous le bienheureux qui nous reprochait beaucoup notre peu de foi lorsqu'il nous eut rejoints.
5. Le bienheureux nous emmena et il nous fit entrer dans sa demeure
qui était éloignée de près d'un mille et nous nous reposâmes de notre fatigue et nous nous réconfortâmes.
Le solitaire nous racontait qu'en cet endroit avait habité avant lui un solitaire, homme saint, nommé Ammônis', son précepteur, qui opérait de nombreux prodiges en ce lieu.
6. Souvent en effet des voleurs étaient venus qui avaient pris son pain
1. Ammon nomine, Rufin, <oc. cit., col. 421; on trouve aussi Amun.
to
[127] HI.
DEUX CHÀPtTRES
DE HUFfX.
PRODtGES D'AMMONtS.
429
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et sa nourriture. Comme il (en) était très incommodé, il alla certain jour
au désert et en ramena avec lui deux grands dragons auxquels il commanda
de demeurer en cet endroit et d'en garder la porte. (Lorsque) les voleurs
vinrent selon leur habitude et virent ce prodige, ils furent saisis d'un grand
étonnement et d'une grande frayeur et
de la crainte qu'ils éprouvaient
ils tombèrent la face contre terre.
7. Lorsque le bienheureux sortit, il les trouva gisants à terre et il ne
leur restait plus qu'un faible souffle de vie. Il les releva et leur fit des reproches
en disant « Vous êtes beaucoup plus cruels que les animaux, car ceux-ci, à
io cause de Dieu, obéissent à notre volonté, tandis que vous, vous ne craignez pas
Dieu et vous n'avez aucun respect pour les hommes ». Il les fit entrer dans
la cellule et leur prépara la table, et il les exhortait à changer leur volonté
mauvaise. Ceux-là abandonnèrent aussitôt leurs mauvaises actions, et ils parurent meilleurs que beaucoup d'hommes, car au bout de peu de temps, dans
15 (leur) foi, ils faisaient mème des prodiges par la vertu de Nôtre-Seigneur.
f. 134
430
AMMONAS.
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Un
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dragon
encore
dévastait
tout
le
pays
voisin
dr-
ce
bien-
heureux; il tuait et faisait périr beaucoup de bétail et d'animaux. Tous les
habitants du désert vinrent ensemble près d'Ammoun et ils lui demandaient
d'extirper ce dragon du pays. Mais lui, qui refusait de le faire comme s'il ne
pouvait pas les aider, renvoyait donc ces hommes de près de lui dans une
grande tristesse.
9. Le jour suivant, dès le matin, il se mit seul en route, *I1 se plaça sur
le chemin du dragon, tomba à genoux et pria Dieu. Quand il l'eut fait trois
fois, le dragon apparut subitement et s'avança vers lui avec grande impétuosité, tandis qu'une haleine redoutable sortait de sa bouche, qu'il se gonflait, qu'il sifflait et qu'il émettait une mauvaise puanteur. Saint Ammônis
« Que le
ne fut ni ému ni effrayé, mais il se retourna et il dit au dragon
Christ, fils du Dieu vivant, te donne la mort, Lui qui doit tuer le Léviathan'. »
1. Qui pet'fn)pt))rus
est cctum
mngnum.
Rufin,
~nc. eit.,
col. ~21.
M
fl2~
III.
f)EUX CHAf~TPRS
DE RL'FiN.
PRO!)[(:{-;S D'AMMONfS.
4311
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10. Quand il eut dit cela, le dragon creva sur-le-champ, et il rendait
tout son venin avec. son sang' Quelques jours après, les paysans vinrent et
virent le dragon, et ils s'étonnèrent du prodige que le bienheureux avait
opéré à son occasion; comme ils ne pouvaient supporter sa mauvaise puanteur, Ils jetaient beaucoup de sable sur lui; le saint demeurait près d'eux, car
ils n'osaient pas sans lui s'approcher du corps de ce dragon.
11. Un enfant paissait une fois les brebis, tandis que ce dragon vivait
encore il le vit de loin et trembla, le soufre lui manqua et il tomba et
mourut dans le désert. Il resta gisant tout le jour et, vers le soir, des hommes
le trouvèrent inanimé à terre et le conduisirent au bienheureux, sans connaître la cause d'' ce qui était arrivé- Alors le saint se mit en prière et l'oignit
d'huile; et l'enfant se leva et il raconta ce qu'il avait vu. C'est pour cela que
1. Statim diri~"imu~ <)raeo ~nmc ~imu) <;nm -'pirHu f\'omans
Hunn./or.<7..<'u).4~).
venenum,
disruptus
crepuit
médius.
r.
432
AMMONAS.
[130]
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coJ-Ljaa T~aca J~t~a /TSfma.L rsfaca
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T~30~ J~ T~-LX. ~lx.
~03 T~jL~f
28. Cette finalene se trouve aussi que dans le ms. 14597(X).
ce bienheureux fut touché de compassion et qu'il alla tuer le dragon; et
tous ceux qui virent ou entendirent louèrent Dieu.
Fin de ce <~ concerne les MenAeweM;rsolitaires (ht Je~er~.
IV.
LETTRESD'ÂMMONAS.
E'~CToX'/j6t'.
A p. 7.
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1. cf~ou
A.
A. 3. a~TM
A.
2. Tto~jjnot;
1 (SYR.,XYl).
~Ap.7.
SURLA SOLITUDE.
DE NOTRESAINTET THEOPHORE
PERE, L'ABBÉÂMMONAS,
1. Vous savez, vous aussi, mes chers frères, que, depuis la prévarication, l'âme ne peut connaître Dieu comme il faut, si elle ne s'éloigne pas des
hommes et de toute distraction. Car elle verra alors l'attaque de ceux qui 5
luttent contre elle et, si elle triomphe de l'attaque qui lui survient de
et toute la peine sera
temps en temps, l'Esprit de Dieu habitera alors en elle,
lui sera infligé des afflicchangée en joie et en allégresse. Durant ces luttes, il
tions et des ennuis avec beaucoup d'autres désagréments variés, mais qu'elle
ne s'effraie pas, car ils ne prévaudront pas contre celle qui vit dans la solitude. 10
AtK
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433
I.:SYR. XIf~. SUR LA SOLITUDE.
iV.–LETTRE
[131]
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la lettre
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~UVX~.e~,
X~QpM~M~
o!x.OOOtJ!
(tx'
cite
siècle)
superto/'um.
éd.
la
version
Bedjan,
T~H
~X
d'E
;)
syriaque
Paris,
1901,
~CU~~Kg
OU
~Xp<XXOUTM<H
des
dix
p. 279.
EidOTE~
pou)~T6M,
TOU
suivantes
lignes
2. Jér.,
xxiii,
Ô'/i~MURyOU,
et
d'une
OTL
~p-
phrase
21.
2. C'est pour cela que nos saints Pères aussi s'étaient retirés dans
les déserts, comme Élie le Thesbite, Jean-Baptiste et les autres Pères'. Ne
croyez pas en effet que c'est lorsqu'ils se trouvaient au milieu des hommes
mais ils ont comque les justes ont progressé à côté d'eux dans la vertu;
5 mencé, en vivant dans une grande solitude, par obtenir que la vertu divine
habitât en eux c'est après cela que Dieu les a envoyés au milieu des hommes, lorsqu'ils possédaient déjà les vertus, pour servir à l'édification des
hommes et pour guérir leurs faiblesses; car ils étaient des médecins de
l'âme, et ils pouvaient guérir leurs faiblesses. C'est dans ce but qu'ils ont
10 été arrachés à la solitude et envoyés près des hommes, mais (Dieu) ne les
envoie qu'après avoir guéri toutes leurs infirmités. Il est impossible en
effet que Dieu envoie au milieu des hommes, pour les édifier, une âme qui a
une maladie; ceux qui sortent (de la solitude) avant d'être parfaits le font
de ceuxd'après leur propre volonté et non d'après celle de Dieu. Dieu dit
15 là PoM?'moi, je ne les ai pas enf0!/e.s, mais ils coMra!'e/~d'eux-mêmes2; à ~Ap.s.
cause de cela, ils ne peuvent ni se garder eux-mêmes ni édifier une autre âme.
3. Ceux qui sont envoyés par Dieu ne veulent pas abandonner la solitude, sachant que c'est grâce à elle qu'ils ont acquis les vertus divines; c'est
1. SaintJérômea connucetteopinionqui faitremonterles originesde tavie monacaleà Élieet à
I!écriten enet,en tètedela Viede saintPaulde Thèbes Quidam,altiusrepetentes,n
Jean-Baptiste.
&ea~o
/Ma etJoannesumpsere
Voiraussiledébutde la Viede Pacôme,P. t. LXXIII.
pn'ytCtptHm.
col.231. 2. Jér., xxm, 21.
434
AMMONAS.
[132]
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pour ne pas désobéir au Créateur qu'Us sortent (de la solitude) pour l'édification des hommes.
4. Voilà que je vous ai fait connaître la vertu de la solitude et (combien) Dieu l'a pour agréable. Puisque vous avez donc reconnu l'utilité et
la règle de la solitude, vous avancez dans cette voie.
5. La plupart des moines n'ont pas pu progresser en cela, parce qu'ils
sont restés au milieu des hommes et qu'ils n'ont pas pu, à cause de cela,
vaincre toutes leurs volontés; ils n'ont pas voulu en effet se vaincre euxmêmes au point de fuir les distractions causées par les hommes, mais ils sont
demeurés tiraillés avec les autres et, à cause de cela, ils n'ont pas connu la
suavité dn Dieu et ils n'ont pas été jugés dignes que sa vertu habitât en
eux et leur donnât la qualité divine. Aussi la vertu de Dieu n'habite pas en 10
eux parce qu'ils sont tiraillés dans les choses de ce monde et qu'ils tournent
au milieu des passions de l'âme, des opinions humaines et des voloités du
vieil homme.
6. Voilà donc que depuis longtemps (depuis Élie) Dieu nous a donné
témoignage de ce qui doit se passer; aussi fortifiez-vous dans les choses que 15
vous faites. Car ceux qui abandonnent la solitude ne peuvent pas vaincre
leurs propres volontés ni l'emporter dans la guerre soulevée contre eux,
aussi la vertu de Dieu n'habite pas en eux; elle n'habite pas non plus
chez ceux qui obéissent à leurs passions. Pour vous, vainquez les passions
et la vertu de Dieu viendra d'elle-même en vous.
Portez-vous bien dans le Saint-Esprit. Amen.
~133j
1
IV.
LETTRE H ,SYR. H). SUR LA CULTURE DE LA GRACE.
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435
p'.
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~VEU~.KTtXOS
Y~Bp<X SCTtV
t. -~ï,A.
-ostA.
II (SYH., II).
Du
MÊME,
AU
SUJET
DE
LA
CULTURE
DE
LA
GRACK.
1. Aux très chers dans le Seigneur, salut! 1
Si quelqu'un aime le .S6'~CM)'de tout son cœ~r et de toute son ~yne et demeure
5 dans la crainte de toute sa force, la crainte lui produira les larmes" et les
larmes la joie; la joie engendrera la force et, par elle, l'âme portera des
fruits en tout; et, si Dieu voit que son fruit est assez beau, il l'accueille comme
un parfum agréable et il se réjouira en toutes choses en elle avec ses anges
et il lui donnera un gardien qui la protège dans toutes ses voies, pour la
10 conduire au lieu du repos, afin que Satan ne domine pas sur elle. Car chaque
fois que le diable voit le gardien, c'est-à-dire la vertu qui est autour de
l'âme, il s'enfuit, craignant d'approcher de l'homme et redoutant la vertu qui
est près de lui. Comme" je sais, ô mes amis dans le Seigneur, vous que mon
âme aime, que vous êtes bénis de Dieu; possédez donc cette vertu en vous). mêmes, pour que Satan vous craigne, pour agir sagement dans toutes vos
actions et pour que la douceur de la grâce progresse et augmente votre fruit;
car la douceur de la faveur spirituelle est /~M douce <e le miel et le rayon de
). Matth.,xxu, ~7. 2. CI'.p. 'iSl.
3.I.iH. « c'e~t.pourquoiD.S\t'. « mai.sx.
Ap. u.
436
AMMONAS.
[134
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~S. ai& 1~
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S.ëë~
To5« ~~T.
{. S~~t. ~fP~T~ .-Jp~~E~
de
'A~M~ (Note A).
~ii~<pepou<i~
~tYpa~ « 'Ex TiK~p.n)<~~To~<rou &66&
connu cette grande
niiel', et la plupart des moines et des vierges n'ont pas
si ce n'est
douceur de la grâce, car ils n'ont pas reçu la vertu céleste,
car ils n'ont pas cultivé la vertu, et c'est
quelques-uns de place en place,
ne la leur a pas donnée. Car Dieu la donne à ceux
pour cela que le Seigneur
des personnes", mais il la donne à ceux s
qui la cultivent; il ne fait pas acception
qui la cultivent en toute génération.
2 Maintenant donc, mes chers amis, je sais que vous êtes pieux et que,
ce travail, vous aimez Dieu de tout cœur. C'est
depuis que vous avez entrepris
de tout mon cœur, à cause de la rectitude de
pourquoi je vous aime moi aussi
toute 10
vos cœurs. Acquérez donc enfin cette vertu divine, afin que vous passiez
en
votre vie dans la liberté et que l'œuvre de Dieu soit facile chez vous. C'est
conduira
effet la vertu (l'ange) qui aura été donnée ici-bas à l'homme, qui le
ensuite vers ce lieu du repos, jusqu'à ce qu'il ait dépassé toutes les pMMM~CM
de l'air'. Il y a, en effet, dans l'air des forces qui repoussent les hommes et
monter vers Dieu. Maintenant donc, prions 15
qui ne veulent pas les laisser
Dieu sans relâche, pour que ces forces ne nous empêchent pas de monter près
de lui; car tant que les justes ont la vertu divine avec eux, personne ne peut
la
leur faire obstacle. Voici donc quelle doit être sa culture, jusqu'à ce que
2.
1. Ps. x-vm,11. 3- Syr. « peu. ont connuf. Cf.p. 43U;s. 3. Actes,x, 34. 4. Ëph.,if,
Cf.infra,p. 474.
ÏV.
~i
E~
T7i.;
TM
~X
K~6pd)-~M,
Tt.~7]~
(o~~K:,
jJt.t?7]C7:
TTXT~~
~.LOy~i
~OyKT~O~
X.KT<XOpOV7)?7i
X.Xt
KUTÙ~,
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LETTRE II (SYR. )L. SUR LA CULTURE DE LA GRACE.
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7.
suite
3
Sic
à
syr.,
la fin
13. Ps.
syr.
8. Sic
T,~ A.
de la lettre
3, p.
5.
14. Ps.
xn,
syr..
8MiE).sson
[24J,
et
la
A.
9.
remplace
Sic
par
syr.,
deux
~~Mv
A.
10. Le
11.
phrases.
syriaque
ï)u.S< A.
la
porte
12. T~aTe
5.
cxni,
vertu habite dans l'homme, c'est que l'homme méprise tout outrage venant A p. in.
des hommes, ainsi que tous leurs honneurs; qu'il haïsse tous les
avantages
de ce monde, ceux qu'on regarde comme précieux; qu'il haïsse tout délassement du corps; qu'il purifie son cœur de tout raisonnement sordide et de tout
5 vain raisonnement de ce siècle; qu'il demande (la vertu) jour et nuit dans le
jeûne et les larmes. Et le Dieu bon ne tardera pas à vous la donner, et, lorsqu'il vous l'aura donnée, vous passerez toute votre vie dans le repos et le
soulagement; vous posséderez une grande assurance devant Dieu et il vous
accordera alors toutes vos demandes, comme il est écrit
3 (Syr., 111,4)~. Si, après que nous l'avons reçue, la ferveur divine vous
10
abandonne, demandez-la de nouveau et elle viendra. Car la ferveur divine est
comme un feu et elle change le froid en sa propre puissance. Et si vous
voyez
que votre cœur est appesanti à certaine heure, mettez votre âme devant vous
et faites-lui subir, en pensée, l'examen d'un pieux raisonnement, et
ainsi, de
13 toute nécessité, elle se réchauffera et elle brûlera en Dieu. Le
prophète David
lui-mème, lorsqu'il a vu que son âme était accablée, a parlé ainsi J'ai versé
mon âme .~);r?Hor'. Je me suis rappelé les anciens yoH~ et j'ai médité slcr ~«~
tes o?Mu?-es\etc. C'est ainsi qu'il a enflammé son cœur à nouveau et
qu'il a
reçu la douceur de l'Esprit très saint.
1. Cf.
Ps.
xxxvi,
4.
2. Cf.
M/rc,
p.
452,
note
U.
3. Ps.
xn,
5.
4. Ps.
cxm,
5.
AMMONAS.
438
[13u]
'E~CTO~T)y
TOT AYTOT.
HEPI AlOPATIK~OT XAPIXMAl'OE, ~At TOT
XYSTEIAAI EATTOTE EK mN AMEAEXTEPUN'.
To~ (X.Y6(.1~TO!'<;
<X~E~<po! .K.U?';M~Kt?6~.
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X~ Tj~Ep~, MM6 0~ ~U~M TOUTOUTCO~L~TjCXM
A p. 11. -6~0~
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1. Le titre manque dans C (suppl. grec 38, fol. 288)qui porte en marge le titre gênerai suivant
–3. A om.
ou~mùrm x[upttj)]&B~o~< 2. C om. t<.ou.
tou &Y:ou
Tcpb<Tou:
'A(tjiM~5
(Mptx~!c[apat]veMt<
xctt. 5. A om. 6 Oeo;-xMXta;.6. A xxi(om. Stonc~r6;)
<ppo~
T. potT. 4. C add. (p. Taijto)
xatTEX.
C. Hëbr., v, 14. 8. A o: u[o:ïou pK<n\EM;.
7. Y~t~
5n. ~ap~v,. C <puM~t.nap~ot.
Bs.
9. A add. BtKxptc~,
jjt.&Uo~
III
Du DE
A
(SYR., IV).
R
LA GRACEPERSPICACEET QU'IL FAUTS'ECARTER
DES HOMMESNÉGLIGENTS.
Aux très chers frères dans le Seigneur, salut!
1. Vous savez que je vous écris comme à mes fils chéris et aux fils de la
c'est pourquoi je fais mémoire de vous
du royaume
p. il. promesse' et aux enfants
et que vous
nuit et jour, afin que Dieu vous g-itrdc de toute méchanceté
demandiez et que vous vous préoccupiez constamment d'obtenir de lui le discernement et la vue d'en haut, afin que vous appreniez à discerner la différence
La MOMn'~ure solide est pour les 10
du bien et du mal en tout car il est écrit
exerce les /6tCM~ à ~Mce?-ne/' ce qui
hommes /at~, pour ceMj?c~~
prct~Me
est bon e~ ce qui est ~mf<M~. Ce sont ceux-là qui sont fils du royaume, comptés
ceux auxquels Dieu a donné cette vue d'en
au nombre (des fils) d'adoption',
haut dans toutes les œuvres pour que personne ne les trompe, car l'homme
est captivé par le prétexte du bien, et beaucoup sont trompés ainsi, parce 15
Dieu cette vue d'en haut. C'est pourquoi le
qu'ils n'ont pas encore reçu de
1. Cf. Gai.,iv, 28.
Hcbr., v, 14. 3. Cf. Hum.. \ii!, 15.
)V.–LETTRE
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p)-o/b/ï<N', ft~M de co?!/M!<e cAa/e Ju Set~?!eMr~Mt~rp~e
toute ~ee',
etc. Comme Paul les aimait de tout cœur, il veut
que la grande richesse qu'il
connaissait, et qui est la vue d'en haut dans le Christ, soit donnée à ses fils
qu'il aimait. Il savait, en effet, que si elle leur était donnée, ils ne se fatigueraient plus à aucune chose et ne craindraient plus d'aucune crainte, mais
10 l'allégresse de Dieu serait avec eux nuit et
jour et l'oeuvre de Dieu leur serait
(/0!(ce~/M.!~<e /e miel et le 'ayoM de ~e/
et Dieu sera toujours avec eux et
leur donnera des révélations et (leur apprendra) de grands
mystères que je
ne puis pas exprimer avec la langue.
2. Maintenant donc, mes bien-aimés, puisque vous m'êtes attribués
pour
i. fils, demandez jour et nuit, avec constance, foi et larmes,
vous
obtepour que
niez cette grâce perspicace, qui ne vous a pas encore été dévolue
depuis que
vous êtes entrés dans cette vie ascétique. Pour moi, l'humble,
demande
je
pour
vous que vous arriviez à cette prérogative et à cette maturité, à
laquelle ne
sont pas parvenus beaucoup de moitiés, mais seulement, de place en
place,
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19. A add.
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C
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35.
marg.)
C om. xa! K!pouTM &(p' ~~M~.
30. C
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C.
20.
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C
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<r-j<Ti:E&sTE.–31.
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36.
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19.
31. om.
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23. C
37.
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28.
n.
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om.
A.
n~. T.
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des Ames peu nombreuses bénies de Dieu. Si vous voulez atteindre cette
nom d'un
mesure, ne prenez pas l'habitude de mentionner entre vous le
moine qui compte parmi les négligents; mais retirez-vous de leur société,
sinon ils ne vous permettront pas de progresser en Dieu, mais ils refroidiront votre ferveur; car les négligents n'ont pas de ferveur, mais ils suivent 5
Ap. 13.leurs volontés et s'ils vous rencontrent, ils vous parlent des choses de ce
monde et, par cette conversation, ils éteignent votre ferveur, ils vous en privent. et ils ne vous laissent pas faire de progrès, ainsi qu'il est écrit
vaines et par les
N'éteignez pas Fe~Wt Or il est éteint par les conversations
distractions. Lorsque vous voyez des (moines) de ce genre, faites-leur du 10
eux qui
bien, fuyez-les et n'ayez pas de rapports avec eux; car ce sont
dans la voie de la perfection.
empêchent l'homme, en cette vie, de marcher
Portez-vous bien dans le Seigneur, mes bien-aimés, en esprit de douceur.
IV (SYR., IX).
Du
MHME.
DES
). 1 Thess.,
v,
TENTATIONS
19.
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ARRIVENT
A.
CEUX
QUI
FONT
DES
PROGRKS
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ET QUE L'AME ~-E
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VERS DIEU.
1. Je sais que vous êtes dans les
peines de cœur, parce que vous êtes
tombés en tentation,
en
les
mais,
supportant avec courage, vous en retirerez
o de l'allégresse.
Si, en effet, aucune tentation, ou visible ou cachée, ne vous
est imposée, vous ne pouvez pas
au delà de la mesure que vous
progresser
avez atteinte. Tous les saints en effet,
lorsqu'ils ont demandé que la foi leur
soit ajoutée, sont tombés (tans les tentations;
car dès que quelqu'un
reçoit
une bénédiction de Dieu, une tentation
lui est aussitôt ajoutée de la
part des
10 ennemis qui veulent le priver de la bénédiction
dont Dieu l'a n-ratiné. Les
démons, en effet, sachant que l'âme bénie fait des
progrès,
la combattent,
soit en secret soit en public.
Lorsque Jacob a été béni par son père, la tentation d'Ksan lui est aussitôt
le diable en effet excita son cœur
survenue';
contre Jacob, parce qu'il voulait enacer la
mais il n<- put prévabénédiction,
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car
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Jacob ne perdit donc pas la bénédiction
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jour. En-orcez-vous donc, vous
aussi, de l'emporter sur la tentation,
car ceux qui reçoivent une bénédiction
1. '.en.. x.[;.
2. t's. cxxiv,3.
A p. 13.
AMMONAS.
442
[140]
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doivent aussi nécessairement supporter des tentations. Moi-même, votre père,
et en public, je me suis souj'ai supporté de grandes tentations, et en secret
mis à la volonté de Dieu; j'ai pris patience, j'ai supplié (Dieu) et il m'a sauvé.
2. Vous donc aussi, mes bien-aimés, lorsque la bénédiction du Seigneur
5
c f. 289vous est arrivée, les tentations l'ont suivie. Patientez donc jusqu'à ce que
vous les ayez surmontées, car, si vous les surmontez, vous en retirerez un
toutes vos vertus, et il vous sera
grand avantage et un accroissement pour
donné une grande allégresse céleste que vous ne connaissiez pas. Le remède
tomber dans la négligence, mais de
pour vaincre les tentations est de ne pas
d'avoir une grande patience 10
prier Dieu en lui rendant grâces de tout cœur et
en tout, et elles vous quitteront. Car Abraham et Jacob et Job et beaucoup
d'autres qui ont été tentés ont paru de meilleur aloi c'est pour cela qu'il est
Nombreusessont les cpreH~es (~ 'u~es, le Seigneur les délivrera <r<~eA'
écrit
toutes' Jacques dit encore Si Ft~ de vous souffre, qu'il prtc'. Voyez-vous
15
comment tous les justes, lorsqu'ils sont tombés dans les tentations, ont invoqué Dieu ?a
pas que vous soyez
3. H est encore écrit Dieu e~/Mè~, lui qui ne permet
tentés au-dessus de t~ forces 3. Dieu opère donc en vous à cause de la rectitude de
votre cœur s'il ne vous aimait pas, il ne vous aurait pas imposé de tentaI. Ps.xxxm,20. 2. Jacques,v, 13. 3. 1Cor.,x, 13.
IV.
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Cite
aussi
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6).tY<M mpn.
1: A
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par
j.
A om.
xN:
P. <
t.
Dorothee,
9. A omet
cette
add.
oït.
1'
T~
M9.o-<.
col.
LXXXVIIf,
citation
A
xat
p~cov-ro.
6 cm.
6.
1840,
G
lettre
youv.
5.
10.
n.-eùp.
15. C om.
To
7.
col. 77.
G., t. LXV.
8. Le texte
du N. T. porte
en
A om. zv.
11. C
12. A
A~Mv.
n-<.
Cf.
16.
P.
C
um.
(par
homoiol.)
XCtLTOUTO aÙTOU-fXUTOU~.
tions; car il est écrit te S~~eM?- co)T~c celui qu'il aime; il flagelle le
<<
Hy/rce C'est donc aux justes qu'il survient une apparence de tentations, et
ceux qui ne sont pas tentés sont des fils
illégitimes; ils portent à la vérité
l'habit monacal, mais ils en méconnaissent la vertu. Antoine nous a dit en
5 effet que « personne ne peut entrer dans le
royaume de Dieu sans avoir été
tenté )'. Et l'apôtre Pierre
En cela, dit-il, vous vous t-e/oM~M, ~t~~a?(liverses tentations, s'il le faut,
que la solidité éprouvée de votre foi soit
~-oMt-Mbeaucoupplus précieuse que l'or périssable,
que l'on éprouve cependant par
/e/cM\ On raconte aussi des arbres, que ceux qui sont agités par les vents
10 s'enracinent davantage et croissent; il en arrive autant aux
justes. En cela
donc et en toutes les autres choses, écoutez vos maîtres, afin
que vous fassiez du progrès.
4. Sachez encore comment le
Saint-Esprit donne l'allégresse au commencement pour un travail spirituel, lorsqu'il voit que leurs cœurs sont
purs.
lo Lorsque l'Esprit leur a donné
l'allégresse et la douceur, il fuit alors et les
c'est là son signe. 11fait cela avec toute âme qui cherche Dieu, au
abandonne'
commencement. Il fuit et il abandonne les hommes pour savoir s'ils le cherchent ou non. Il en est en etfet, lorsque l'Esprit a fui et les a abandonnés,
qui
t. Pruv.,ni, 12. 2. Migne.P. G.,t. LXV,col.77. x. 1 Pierre, H-7. 4. Cf.;n/ p. M4.
444
A p.
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et qui demeurent sans mouvement dans cette pesanteur et ils
sont alourdis
A p.i'). ne prient pas Dieu de leur enlever ce poids et de leur envoyer la joie et la
douceur qu'ils ont connues, mais, à cause de leur négligen&e et de leur propre
volonté, ils deviennent étrangers à la douceur de Dieu; c'est pourquoi ils deviennent charnels et ils portent seulement l'habit monastique mais ils en renient la vertu. Ce sont là ceux qui sont aveuglés dans leur vie et qui ne connaissent pas l'oeuvre de Dieu.
5. Si donc ils s'aperçoivent d'une lourdeur inaccoutumée, contraire à
l'allégresse précédente, et s'ils prient Dieu dans les larmes et les jeûnes, alors
le Dieu bon, s'il voit que c'est avec droiture et de tout cœur qu'ils l'Implorent
et qu'ils renient toutes leurs propres volontés, leur donne une allégresse plus
grande que la première et les fortine davantage. Tel est le signe qu'il fait
avec toute âme qui cherche Dieu.
6 (cf. Syr., x, 1). Lorsque l'âme monte donc de l'Hadès, aussi longtemps qu'elle accompagne l'Esprit de Dieu, elle éprouve des tentations partout durant tout ce temps. Lorsqu'elle a vaincu les tentations, elle devient
perspicace et elle reçoit une autre beauté. Lorsque Élie a dû être enlevé (au
ciel), en arrivant au premier ciel il s'est étonné de son éclat; lorsqu'il est arrivé au second, il s'est étonné au point de dire « J'ai pensé que la lumière
du premier ciel était comme l'obscurité D et ainsi pour chaque ciel des
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[143]
IV.
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LETTRE IV ~SYR. IX, X. VIII). SUR LES TENTATIONS.
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monte au ciel des cieux~.
î (cf. Syr., x, 2). Je vous écris cela, mes bien-aimés, afin que vous
soyez fortifiés et que vous appreniez que les tentations ne causent pas de
aux fidèles, mais de l'avantage, et, sans avoir enduré de tentation,
dommage
l'âme ne peut pas monter vers la demeure de Celui qui l'a créée
8 (cf. Syr., vni). Si vous voulez acquérir la grâce spirituelle, préparezvous à la souffrance corporelle et à la souffrance du cœur; dirigez nuit et jour
vos pensées vers le ciel, en demandant de tout coeur l'Esprit de feu et il vous
10 sera donné.
9. Voyez donc à ce que des pensées d'irrésolution n'entrent jamais dans
votre cœur, disant « Qui pourra admettre cela? )) Ne vous laissez
pas dominer par ces pensées, mais demandez avec droiture et vous recevrez. Moi-même,
votre père, je prie pour que vous receviez (l'Esprit)
c'est celui qui le cultive
la de génération en génération qui le recevra. Cet Esprit habite en ceux
qui ont
le cœur droit. Je vous rends ce témoignage que vous implorez Dieu avec un
cœur droit. Lorsque vous aurez reçu l'Esprit, il vous révélera les mystères du
'ciel; car il vous révélera beaucoup de choses que je ne puis pas écrire *c f. 289
~°
sur le papier. Vous serez alors à l'abri de toute crainte, la joie céleste vous en1. Cf. Ascension</7Miff,
vni, 21, trad. E. Tisserant,Paris, 1909,p. 169. 2. Le syriaquene
parlepas des cieux. 3.Le grecpasseicide la lettre syriaquex. p. !43],à la lettre\'n!. p. [34].
446
AMMONAS.
[144,
A p. ~5.KTTO
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A p. 15.veloppera, et vous serez comme si vous étiez déjà portés dans le royaume (du
ciel), tout en étant encore dans le corps; et vous n'aurez plus besoin de
prier pour vous, mais (seulement) pour les autres.
Gloire au Dieu bon, qui favorise de tels mystères ceux qui le servent avec
s
sincérité; à lui convient la gloire éternelle. Amen.
V
Du
MÊME.
SI
QU'IL
UN HOMME
EST
NE
DE
DIFFICILE
RENONCE
PAS
CONNAÎTRE
A TOUTES
SES
LA
VOLONTÉ
VOLONTÉS
DE
DIEU
PROPRES
ET
ET
QUE,
N'OBEIT
LA VOPASA SES PARENTSSELONL'ESPRIT, IL NE PEUT PAS COMPRENDRE
PROGRÈS.
LONTÉDE DIEU OU FAIREDES
10
1. Vous le savez, mes frères', lorsque la vie de l'homme est changée et
qu'il vient à une autre vie agréable à Dieu et supérieure à la première, son
nom même est changé. Lorsque nos Pères en effet avançaient dans la perfection, leurs dénominations aussi étaient changées, et il leur était ajouté un nom
nouveau, écrit sur les tables du ciel. Lorsque Sarra eut fait des progrès, il lui ~5
fut dit
« Ton nom ne sera plus Sara, mais Sarra
Abram a été nommé
Abraham; Isac, Isaac; Jacob, Israël; Saul, Paul; et Simon, Céphas, lorsque
1. Cecimanquedansle syriaque. 2. Gen.,xvn. 15.
[145~
tV.
LETTRE V ~SYR.X!.
SUR LE RENONCEMENT.
447
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1. Danslems. syr. de Paris,n" 201,fol.162'' (P) la présentelettre portelen°VI (et non xi) '=ot.
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Les variantessontcellesde W. 2. tt.&o P. 3. cm.P.
leur vie a été changée et qu'ils sont devenus plus parfaits qu'ils n'étaient.
C'est pour cela que nous aussi, lorsque vous avez progressé en votre vigueur
selon Dieu, il (nous) a fallu changer le nom de votre avancement selon Dieu.
2 (cf. Syr., xi, 1). Mes bien-aimés dans le Seigneur, vous que j'aime de
tout
cœur et dont je cherche l'avantage comme le mien propre, puisque vous
m'avez été attribués pour enfants selon Dieu, j'apprends donc que la tentation
vous presse et je crains qu'elle ne vous arrive par votre faute. J'ai entendu
dire en effet que vous voulez abandonner votre place et j'en ai été peiné
bien qu'il y ait longtemps que je n'avais été saisi par la tristesse. Car je sais
10 très bien que si vous quittez votre place, vous ne profiterez en rien, car ce
n'est pas la volonté de Dieu. Si vous partez de vous-mêmes, Dieu ne vous
aidera pas et ne sortira pas avec vous, et je crains que nous ne tombions dans
une multitude de maux. Et si nous suivons notre propre volonté, Dieu ne nous
envoie pas sa vertu qui fait prospérer toutes les voies des hommes; car si un A p. ]f.
15 homme fait quelque chose de lui-même, Dieu ne coopère pas avec lui, et son
cœur se trouve triste et sans force dans toutes les choses auxquelles il s'applique. Car les fidèles sont trompés et captivés par l'illusion du progrès spirituel. Ève, en effet, n'a été trompée par rien autre que par le prétexte du bien
et du progrès; c'est lorsqu'elle a entendu
voits serez comme des <Keua~, et
n'a
20 qu'elle
pas discerné la voix de celui qui parlait, qu'elle a désobéi à l'ordre de
1.Cf.Ap. 5, XH/a, p. 404et 412. 2. Gen.,)n, 5.
448
AMMONAS.
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Dieu et, loin d'obtenir un bon résultat, elle est tombée sous la malédiction.
3 (Syr., xi, 2). Salomon dit aussi dans les Proverbes
Il </ a des voies qui
paraissent bonnes parmi les hommes, et leur aboutissement co~!<~ aM.x!
pro/b??~pM?'
de /'eM/e?' II dit cela de ceux qui ne connaissent pas la volonté de Dieu, mais
qui suivent leur propre volonté; comme ils n'entendent pas la volonté de Dieu, 5
ils reçoivent du diable, au commencement, une ferveur semblable à l'allégresse, mais qui n'est pas l'allégresse, et ils s'attirent enfin la tristesse et
l'ignominie. Celui au contraire qui s'attache à la volonté de Dieu éprouve au
commencement une grande peine, mais trouve enfin le repos et l'allégresse.
Ne faites donc rien avant que je vous aie vus.
10
4 (Syr., xi, 3). Il y a trois volontés qui accompagnent
constamment
l'homme, et la plupart des moines ne s'en rendent pas compte, si ce n'est
ceux qui sont devenus parfaits, au sujet desquels l'Apôtre a dit La ?MM?T~M?'e
solide est pour les hommes faits, pour ceux dont /(t pratique a exercé les facultés a
discerner ce qui est bon et ce qui est m~MuaM~. Quelles sont ces trois choses? 15
(Ce sont) celles qui sont suggérées par l'Ennemi, celles qui naissent dans le
cœur et celles qui sont semées par Dieu dans l'homme. Mais parmi toutes ces
choses Dieu n'accepte que ce qui est sien\
5 (Syr., x!, 4). Éprouvez-vous donc vous-mêmes, pour savoir laquelle de
ces trois choses vous pousse à quitter votre endroit. Ne vous éloignez donc 20
1. Prov.,x:v,12. 2. Hébr.,v, 14. 3. Cf.sap/'a,Ap.24,p. 423.
JV.
~147
LETTRE V (SYR. XI). SUR LE RENONCEMENT.
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citée
par
lettre
xi,
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Thomas
p.
de
[48].
p.
pas avant que je vous aie rencontrés, comme il est dit dans l'Évangile
D~mcMre~à Jérusalem jusqu'à ce ~!<evous ayez ?'e~Mla /brce d'en /MM~ Car je
connais la volonté de Dieu en ceci mieux que vous. Il est difficile, en effet, que
quelqu'un connaisse la volonté de Dieu à toute heure. Car si un homme ne
5 renonce pas à toutes ses volontés et n'obéit pas à ses parents selon l'esprit,
il ne pourra pas comprendre la volonté de Dieu. Lorsqu'il l'aura comprise,
alors il demandera à Dieu la force de pouvoir la faire.
6 (Syr., xt, 5). Il est donc important de connaître la volonté de Dieu et il
est plus important encore de l'accomplir. Jacob a eu ces vertus lorsqu'il a obéi
H) à ses parents. Lorsqu'ils lui ont eu dit d'aller en Mésopotamie près de Laban,
il leur a obéi avec empressement, bien que ne voulant pas s'éloigner de ses
parents; en obéissant il a recueilli la bénédiction~. Et moi, votre père, si je
n'avais pas obéi d'abord à mes parents selon Dieu, Dieu ne m'aurait pas révélé
sa volonté. Maintenant donc, vous aussi, écoutez en cela votre père, pour
i') qu'il vous en résulte repos et progrès.
7 (S\'r., xi, 6). J'ai appris que vous avez dit « Notre père ne connaît
pas
notre peine
» Or nous savons que Jacob a fui devant Ésaü, mais il ne s'est
pas éloigné de sa propre volonté; il avait, en effet, été envoyé par ses parents.
Inutez donc Jacob, demeurez jusqu'à ce que votre père vous envoie, afin qu'il
1. Lue.xxfY,49. 2. Cf. Gen., xxvn-xxvm. 3. Toutecette lettremontrequ'Ammonas
avait
quittéle monastère.
p. 17.
i
450
AMMONAS.
[148!
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V.
« Fin de la sixième lettre
1. 'A~epxo~M~ A.
2. ~!=tM )~
tfa~~o~ r~
t~*t0~
4. oTie Ms.
5. Ms. (pr. m.) o: TomuTOt(ut
de Mar Ammonis, moine ermite M,P.
3. 6~. Ms.
6. cpotTEMs.
7. v final gratté.
videtur).
'OpB.TS
WM~0 060$
vous bénisse à votre départ et que Dieu fasse alors prospérer tout ce qui vous
concerne. Portez-vous bien dans le Seigneur. Amen.
VI
DE
NOTRE DÉFUNT PÈRE
(SYR.,
ÀMMONAS,
I!l).
DISCOURS
ET LA VAINE
GLOIRE.
SUR LE RESPECT
HUMAIN
!)
Aux très honorés frères dans le Seigneur, salut.
1. Je vous écris comme à des hommes très aimés de Dieu, qui cherchent le
en effet, que le Seigneur
Seigneur en vérité et de tout cœur. Ce sont ceux-là,
exaucera lorsqu'ils prient, et il les bénira en tout, et il leur donnera toutes les
demandes de leur âme lorsqu'ils l'invoqueront. Quant à ceux qui s'approchent 10
de lui, non de tout cœur mais avec irrésolution, et qui font leurs œuvres de
manière à être loués par les hommes, ceux-là ne sont pas exaucés par Dieu en
ce qu'ils lui demandent, mais il s'irrite plutôt contre leurs œuvres. Car il est
écrit Dieu a dispersé les os de ceux qui ont du respect humain
2. Vous voyez combien Dieu se fâche contre les œuvres de ceux-là et qu'il 15
ne leur accorde aucune des demandes qu'ils lui adressent, mais qu'il leur
Df. 183résiste plutôt; car ils ne font pas leurs œuvres selon la foi, mais ils les font
v.
1. Ps. ni, 6.
[149]
IV.
LETTRE VI (SYR. III). SUR LE RESPECT
HUMAIN.
451
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selon l'homme. A cause de cela, ta vertu divine n'habite pas en eux, mais ils
sont ainig'és dans toutes les œuvres auxquelles
ils s'adonnent.
A cause de
cela, ils ne connaissent
pas la vertu de la grâce, ni sa facilité, ni sa joie;
mais leur âme est appesantie,
sous toutes leurs œuvres. C'est le
surchargée
s cas de la
des
moines
ils
n'ont
plupart
pas reçu la vertu de la grâce qui donne
son assentiment à l'âme et qui la prépare à se réjouir, qui leur donne de la
joie de jour en jour et qui fait brûler leur âme en Dieu; car les œuvres qu'ils
aussi la grâce n'est pas venue sur eux.
font, ils les font selon l'homme;
L'homme qui fait ses œuvres par respect humain est, en effet, l'abomination
t" de la vertu divine.
3. Vous donc, mes bien-aimés, dont le fruit a été compté en Dieu, luttez,
dans toutes vos actions, en songeant à l'esprit de vaine gloire, afin de le
vaincre en tout, pour que tout votre fruit soit le bienvenu et qu'il demeure vivant
près du Créateur, et pour que vous receviez la vertu de la grâce qui l'emporte
sur toutes ces choses. Car, mes frères, je suis persuadé que tout ce que vous
pouvez faire dans ce but vous le faites, en combattant contre l'esprit de vaine
gloire et vous luttez toujours contre lui. A cause de cela votre fruit vit. Car
cet esprit mauvais se présente à l'homme dans toute œuvre de justice que
l'homme entreprend;
il veut dissiper son fruit et le rendre inutile, afin de ne
20 pas laisser les hommes faire l'oeuvre de justice selon Dieu. Car ce mauvais
452
AMMONAS.
[150]
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trouvé
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7. KUTM Ms.
de la lettre
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T7pCtOT7)TO~,
xurco~
8. xa~ou;
a<.UTO,
comme
Ms.
~M;
plus
OÙ
6X!X&~ptC6t~
haut.
'). Le
4.
syriaque
Syr.
ajoute
SCt'JTOU~.
corpus.
un pa-
p. 437.
n,
esprit livre combat à ceux qui veulent devenir fidèles. Si donc certains sont
loués par les hommes comme fidèles ou comme maltraités, ou comme miséricordieux, aussitôt cet esprit mauvais combat contre ceux qui veulent (devenir
Df. 184fidèles); il vainc certains d'entre eux et il dissipe et détruit leur fruit; car il
VI.
les incite à faire leurs actes mélangés de respect humain, et ainsi il perd
leur fruit, tandis que les hommes croient qu'ils ont du fruit; mais devant
Dieu ils n'ont rien. A cause de cela (Dieu) ne leur donne pas la force, mais
il les renvoie vides, parce qu'il n'a pas trouvé que leur fruit est bon, et il
les prive de la si grande douceur de la grâce.
VII
(SYR.,
Du
XIII).
5
10
MÊME.
1. Mes bien-aimés dans le Seigneur, je vous salue dans l'Esprit de
douceur, qui est pacifique et qui souille une odeur suave dans les âmes des
c f. 288justes. Cet Esprit n'entre dans aucune âme, si ce n'est dans celles qui sont
VI~
entièrement purifiées de leur vétusté car il est saint et il ne peut pas entrer 15
dans une âme impure.
2. Notre -Seigneur ne l'a donc pas donné aux apôtres avant qu'ils se
fV.
;151:
A~
TOUTO
LETTRE VII (SYR. X!H;. SUR L'ESPRIT-SAINT.
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e/<e;t
le jP<!?'r<c/<l'Esprit de vérité, et il u~M~/era connaître toute cAo~e
cet Esprit se donne aux âmes des
Depuis Abel et Hénoch jusqu'aujourd'hui,
justes qui se sont entièrement purifiées. Celui qui survient aux autres âmes
5 n'est pas celui-là, mais c'est l'esprit de pénitence, car l'esprit de pénitence
survient aux autres âmes parce que lui les appelle toutes et les lave de
leur Impureté. Lorsqu'il les a purifiées complètement, il les transmet à
et il ne cesse pas de leur verser la suavité et la douceur,
l'Esprit-Saint,
comme l'a dit Lévi Qui a r~/i/iM~t t'o/M~e de /'E~'t~ sinon ceMa?c~ /e~!<e/x
10 il a /)a<'N~?Peu nombreux sont ceux qui n'ont pas été favorisés même du
(seul) esprit de pénitence; mais l'esprit de vérité, de génération en génération, habite à peine dans quelques âmes.
3. De même donc que la perle de grand prix, (l'Esprit-Saint) ne se trouve
que dans les âmes des justes qui sont parfaits. Lors donc que Lévi en a été
gratifié, il a adressé de grandes prières à Dieu en disant « Je te chante,
ô Dieu, parce que tu m'as gratifié (le l'Esprit que tu as donné à tes serviteurs
9 Et tous les justes auxquels il a été envoyé en ont rendu de grandes
actions de grâce à Dieu. Car il est la perle dont parle l'Évangile, qui a été
achetée par celui qui avait vendu tous ses biens
C'est le trésor qui était
2" caché dans le champ et qui a causé une grande joie à celui qui l'a trouvé".
t. Jean.xvt.7, ):{. 2. Manquedan-ila Bibleet tes apocryphesconnus. 3. Cf. Matth.,xm.
45-46. 4. Cf.Matin.,xin, 44.
454
AMMONAS.
[152]
X6M
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ot.T~x, 6'T'.<x~7)yKYe~
3~0~TOTCpOTEpO'V.
suivants .figurent dans A
Les deux paragraphes
1. Le syriaque porte un paragraphe en plus.
4. om. A.
3.
2.
A
add.
E!<Tb A.
aSs~o: [tou.
p. 28, d'après le manuscrit 464 du Sinai, fol. 341'.
A.
7. om. A.
œuT~
e:8st
TOTE
ïo
aùïo~
~p~TEpS;,
K
~YCtY~
6. Meurt. xKt
~<]M~
5. o~ A.
n~a
H. Le frag10. 6o~<TMA.
8. A add.
9. Le syriaque porte plusieurs paragraphes en plus.
ment cité par A, d'après le ms. 464 du Sinai, s'arrête ici et ajoute 'A~.
Aux âmes dans lesquelles il habitera, il révélera de grands mystères; pour
elles le jour et la nuit seront la même chose. Voilà que je vous ai fait connaître
l'action de cet esprit.
rcK~eM)',/Hf(/~Me(~M le pre~e;~
4. (Ce para~rapAe du syriaque, pe~o/M~
ma.MM~(T~
grec.)
5. Vous savez que la tentation n'est pas infligée à l'homme, s'il n'a pas
diable pour être
reçu l'Esprit; mais lorsqu'il a reçu l'Esprit, il est livré au
tenté
Mais qui le lui livre? L'Esprit de Dieu. Car il est impossible au diable
de tenter un fidèle si Dieu ne le lui livre.
6. Lors donc que Notre-Seigneur a été baptisé, l'Esprit l'a conduit au 10
désert pour être tenté par le diable, et le diable ne pouvait rien contre lui".
Mais la force de l'Esprit, après les tentations, ajoute aux saints une autre
grandeur et une force plus grande.
7. En toute chose donc, louons Dieu et rendons-lui grâce soit dans l'honet i&
neur, soit dans l'humiliation, parce qu'il nous a arrachés à cet air ténébreux
qu'il nous a rétablis à (notre) première hauteur.
1. Cf. sft/M'ft, p. 443-4.
2. Cf. Matth-, iv.
3. Cf. Ëph., vt. 12.
V.
~153'
[NSTRUCT!ONS.
V.
A
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Il y quatre c))oses teUcs, que si l'homme possède l'une d'elles il ne peut
pas se repentir et Dieu n'accepte pas sa prière.
5
D'abord l'orgueil
lorsque l'homme pense qu'il vit bien, que sa conduite pluit à Dieu et aux hommes, que beaucoup sont édifiés lorsqu'ils le
rencontrent et que certes il a été délivre de beaucoup de péchés en se retirant
dans le désert; si un homme pense ces choses, Dieu n'habite pas avec lui. Il
faut plutôt que le moine se condamne plus que les êtres sans raison et qu'il
10 tienne que ses œuvres ne plaisent pas à Dieu. Il est dit, en enet, par le
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vérité qu'elle est plus pécheresse que les êtres sans raison et les oiseaux
f'f, les chiens, ))Ieu n'agréera pas sa pricre; car les êtres sans raison, les
1. chiens et les oiseaux n'ont jamais péché devant Dieu et ne seront pas
jugés. Il est évident par la que l'homme pécheur est plus malheureux
que les animaux; il lui serait utile de ne pas ressusciter d'entre les
morts, comme les êtres sans raison, et de ne pas venir au jugement. Les
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n f. 201animaux ne déblatèrent pas, ne s'enorgueillissent
l'homme n'aime pas, comme il le faudrait, Dieu
qui les nourrissent; mais
qui l'a créé et qui le nourrit.
2. Deuxièmement, si quelqu'un a de la rancune contre n'importe quel
s'il en conserve du ressenti- 5
homme; quand même il lui aurait crevé l'œil,
celui-là ne se flatte pas, même
ment, sa prière ne monte pas vers Dieu. Que
de Dieu.
s'il ressuscite des morts, qu'il a part à la pitié ou au pardon près
il
sera
condamné
3. Troisièmement, si quelqu'un condamne un pécheur,
des prodiges. Car le Christ a
lui-même, quand même il ferait des signes et
Il faut donc que le chrétien ne 10
dit Ne jugez pas et vous ne .~crespas /u~
Père lui-même ne juge personne, mais il a laissé tout le
juge personne, car le
sorte que celui qui juge avant le Christ est un Antéjugement au Fils 2, de
christ. Beaucoup de ceux qui sont aujourd'hui voleurs et impudiques, seront
mais nous ne connaisdemain saints et justes'; car nous voyons leurs péchés,
15
sons pas leurs vertus cachées et nous les jugeons injustement.
dit
comme
4. Quatrièmement, si on n'a pas la charité; sans elle en cnet,
nous parlerions les langues des anges, et que nous
l'Apôtre, quand même
8 à lo.
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p. 4o(iet 414,Apophtegmes
1.MaUh.,V!t,1. 2.Jean.v. 22.
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avons,
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n'est
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12.
x~p~ïo;
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~si;
14. oSïO! D.
vérité aime tout le monde, a pitié de tous, prie pour tous. Il y en a en
connants en elle seule
effet qui font, il est vrai, l'aumône, mais qui
commettent beaucoup de péchés, haïssent beaucoup de gens et souillent
leurs corps; ceux-là se trompent eux-mêmes, en se confiant dans l'aumône
qu'ils croient faire.
2".
EXHORTATIOKS.
5
1. Prends bien garde, mon cher ami, parce que tu as la confiance et la
conviction que Notre-Seigneur Jésus-Christ,, qui est Dieu et qui a une gloire
et une grandeur ineffable, s'est fait notre modèle pour que nous marchions
sur ses traces il s'est humilié profondément et au delà de toute expression
sans reculer devant une profonde 10
pour nous en preMtM~ forme de r exclue
aussi beaucoup d'outrages et
pauvreté ni devant les opprobres; il a enduré
a été con~M~ comme une ~'e~ à la boud'injures, et, comme il est écrit
le ~o~, ainsi il ?i'OM~v
r/M' et, comme ~neem est M??~~oxa?devant ce~
il a
pas la bouche. C'est dans r/mm~M~n que -s-on~«/emM~ s'est fOM~mm~;
aussi enduré la mort avec beaucoup d'outrages pour nous; de sorte que nous i&
nos
aussi, d'après son ordre, nous devons supporter de bonne grâce, pour
1.Philipp.,n, 7.
2. Is., mt, 7, 8; cf. Actes,\-t)i,
fiNSTf(U(:Th).\S.2"DtX-NKUF
!XH()!rrATiONS.
~7
'J~E'7-T7i y.S~X
TM~ ~tM~
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'~CÀÀ(.
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propres péchés, si n'importe qui, à bon droit ou à tort, nous outrage, nous
méprise, nous fait tort, nous invective et nous frappe jusqu'à la mort; afin''onime nne brel)is conduite à la boucherie et comme un animal sans parole'
que tu ne contredises aucunement, mais plutôt, si tu le peux, mets-toi en
5 prière ou du moins, si tu ne If peux
pas, garde un profond silence avec
grande humiii[.('
Prends bien garde, en croyant que les injures, les mépris et les humi- A p. is.
Mations qui arrivent à cause du Seigneur, sont un grand profit et le salut de
ton âme; supporte-les de bon coeur et sans trouble, en te disant « Je mérite
io de soun'rir davantage encore à cause de mes péchés; c'est même beaucoup pour
moi d'avoir été juge digne de souffrir et d'endurer à cause du Seigneur;
peut-être (lue par de nombreuses aniictions et humiliations, j'imiterai, au
moins en quelque manière, la passion de mon Dieu. s Chaque fois
que tu te souviens de ceux qu! t'ont afHigc, prie pour eux tous du fond de ton âme et en
15 vérité, comme t'ayant procuré un grand gain, et ne pense rien contre personne. Mais si quelqu'un t'honore et te loue, aniige-toi et prie pour être
débarrassé de ce fardeau, comme (le toute chose qui comporte tant soit peu
1. Ht'.I~aie,L;n.7.
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sans
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monde,
Tout
de
cela,
sans
cesse
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choses
comme
comme
effet,
si
tu
sera
si
étais
un
du
toi
le
grand
allais
dernier
profit
mourir
de
pour
et
tous
ton
âmf
ton
en
avec
et
pensant
les
application
comportes-y
tu
df
fond
analogues,
avec
toujours
humbles,
plus
regret,
en
toi
D!eu
Recherche
les
occupations
lité
Prie
et infirme.
indigne
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manières
componction
si
tu
et
le
étais
déjà
plus
grand
en
vérité,
que
tu
d'être
et
mort
es
et
humià
ce
5
pécheur.
âme.
comme s'il s'a3. Prends bien garde d'avoir en haine et en horreur
gissait d'une mort redoutable, de la perte de ton âme et de la punition étertout désir du pouvoir et de la gloire, et de vouloir des honneurs, in
nelle
des distinctions et des louanges parmi les hommes, et de penser que tu es
tel ou
quelque chose et que tu es vertueux ou que tu es plus beau (lu'un
l'égal d'un tel, et de penser à tout désir honteux et à tout plaisir charnel, si
petit soit-il, et d'observer un homme sans besoin, et de toucher un autre corps
sans nécessité, et de dire à quelqu'un « où est cela ))sans besoin, ou de man- 15
afin qu'en te
ger si peu que ce soit lorsqu'il n'en est pas besoin. (Tu le feras),
gardant et en te fortifiant dans les moindres choses, tu ne tombes pas plus
~159:
V.
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gravement, que, du moins, tu tie sois pas tenté et que tu ne tombes pas peu
à peu en méprisant les petites choses.
4. Prends bien garde de demander en vérité le pardon de tes péchés, de
chercher de toute manière le salut de ton âme et le royaume des cieux, et de
5 t'efforcer de toute ta force, par la pensée, par la parole et par les œuvres, par
le vêtement et la tenue, de t'humilier et de t'avilir comme du fumier, de la
terre et de la cendre, comme le dernier de tous et le serviteur de tous, de te
regarder toujours, du fond du cœur et en vérité, comme le dernier et le plus
pécheur des chrétiens, bien éloigné de toute vertu, et (dis-toi) K En compa10 raison d'un chrétien. je ne suis que terre et cendre et comme /)a<7~?t~'M~e
Ap. 19.
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et ce n'est que par une grande faveur et par grâce que
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je puis trouver miséricorde devant Dieu, lorsque je suis plus digne de la punition éternelle que de la vie. Car, s'il veut entrer en jugement avec moi, je ne
puis avoir gain de cause, vu que je suis plein d'abjection. « Tandis que tu tiens
15 ainsi ton âme dans le deuil et dans l'humiliation et que tu attends la mort
chaque jour, crie sans relâche vers Dieu, afin qu'avec grande miséricorde il
corrige ton âme et te prenne en pitié, pour que tu te sentes accablé sous le
Is., ).x)v, ti. <:t'u/);'a.
p. 'f.').'<.
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6 6eo< xpteijwM ~ET' e[<.ou o~ Btj~a~t
Yep e!~t aTt~tK<. Voir
oM<xxujj~<M, ~pvx
M~
).EYm~ Sït
pou~Set
à la fin du chapitre.
4. BD add.
~') ~°'
suite
(~
s~<n)).
9. ii ndd. <tÏT~v.
in. Sic i'
7. Mupo;j.Ewu;
A.
8. om. BD.
!'m ~)
xoLTKwS~ To.
ex~ (D
Sic
om.
BD.
l't.
exEtw~
B.
1.
1).
BD.
12.
om.
BD.
-13.
on).
sx~T~
BD;
AB.
11. &;
A.
17.
EpY~MOM
BD.
18.
D.
deuil et les gémissements, au point de ne jamais te réjouir et rire, mais que
ton rire soit toujours changé en douleur et ta joie en tristesse.; marche toua
c~Mue~e~c ~~<crM'.s
jours avec un air sombre en te disant mon <7m<?
5. Prends bien garde de te regarder comme le dernier et le plus pécheur
des chrétiens; et de tenir toujours ton âme dans la douleur, l'humiliation et 5
de te taire toujours et de ne pas parler; d'avoir présents à
les gémissements
l'esprit l'obscurité éternelle et ceux qui y sont punis et tourmentés, en te
jugeant plutôt digne d'être l'un de ceux-là que de la vie, comme si tu méritais une telle punition. Dès ici-bas, tant que c'est le moment de la pénitence, pour éviter ces redoutables et grandes punitions, comme si tu étais 10
déjà mort et si tu te trouvais par la pensée en cet endroit, hâte-toi de saisir
avec les pleurs et tout ce grand chagrin et cette
B f. 302 cette douleur continuelle
tristesse; procure-toi, dans l'ordre de la volonté de Dieu, des fatigues et des
travaux de l'âme et du corps, accomplis-les sans te lasser à cause de tes
péchés, pour tenir ton corps sans interruption, autant que tu le peux, dans i:,
les travaux manuels, les jeûnes et les autres nombreuses humiliations selon
1.Cf.Ps. xxxvn.R.
V.
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~X~TOTE
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T'J~X~
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jeter des pensées mauvaises dans ton cœur.
6. Prends bien g'ardo, dans la conviction que Notre-Seigneur
est mort
est
ressuscité et nous a rachetés par son sang, afin que nous ne
pour nous,
vivions aucunement pour nous, mais pour le Seigneur qui est mort et ressus10 cité pour nous; et encore dans la confiance et la persuasion que tu es toujours devant ses yeux, en mourant par la pensée, et en sortant de ce monde
comme si tu restais devant lui et y demeurais toujours.
7. Prends bien garde, afin que, de même qu'un serviteur accompagne son
1.Marc,x, Vt.
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de lui, mais en étant (toujours) prêt à écouter sa volonté, toi aussi, que tu sois
assis ou debout, que tu sois seul ou avec quelqu'un, tu t'arranges pour être
le
toujours comme devant Dieu, avec crainte et grand tremblement, pour
ton âme dans la crainte
corps et pour l'âme, afin de tenir toujours ton corps et
et la frayeur. Autant que tu le peux, que ton intelligence soit purinée des
de celui qui te
pensées malpropres et de tout reproche; tiens-toi, en présence
de respect, de tact, et avec
regarde, avec beaucoup d'humilité, de douceur,
en haut, à cause de tes
grande humiliation, sans oser aucunement regarder
5
10
péchés.
et
si
tu
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en
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comme
si
tu
demeurais
8. Prends bien garde,
toujours
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à
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vie, soit pour
pour
prêt
présence (de Dieu),
la mort, soit pour une afniction quelconque, avec beaucoup de bonne volonté
et de foi, comme si tu t'attendais toujours à ce qu'il t'arrive de grandes et
redoutables tentations, et même do grandes et redoutables afflictions et i~
tortures et une mort effrayante.
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1. <ra-jTo-; B.
2. D add.
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3. ~ote!
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9 (cf. )4).
Prends bien garde, afin qu'en toute chose qui t'arrivera,
soit en parole, soit en action, soit en pensée, tu ne cherches aucunement ta
volonté ni ton repos, mais que tu recherches avec soin la volonté de Dieu et
que tu désires l'accomplir entièrement, quand bien même elle te paraîtrait
s entraîner l'anliction et la mort; car son <'o?MM!n~emc~est la vie e~o'~e~e
10 (cf. 15). Prends bien garde, comme si tu étais toujours en présence de
Dieu, de ne rien faire sans prendre son avis, mais, quelle que soit la chose
que tu veux faire, soit manger, soit boire, soit dormir, soit rendre visite à
quelqu'un, (prends garde) de rechercher d'abord si c'est selon Dieu; tu agiras
10 ensuite comme on doit le faire en présence de Dieu, afin
qu'en le confessant
ainsi dans tous tes discours et dans toutes tes actions tu aies, par ce
moyen,
une grande affection envers lui et une grande assiduité.
11. Prends bien garde, sachant qu'il est écrit A~Mssommesdes serviteurs
î'<~p.~ /<~ /f(i'~?M f'e~' Mo; af's' le ~euo!'r~e/f<tre~ afin qu'en tout ce que
15 tu fais dans les œuvres selon Dieu, tu ne le fasses pas comme pour un salaire,
). Jean,.\n,
2. Luc,xvn, !n.
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7. Le chapitre
XII est. cité par Xosime, Migne, P. G., t. LXXVIII.
col. 1688. Cette citation
avec les variantes
figure déjà dans l'édition de JY'rusaiem,
p. 21, note 1 = A. Nous la reproduisons
de Migne = M et du ms. supp!. grec, n° 38. dn Paris,
fol. 2')'t = C
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mais en toute humilité, comme si tu étais en vérité un serviteur inutile, et
Ap. 21.comme si tu étais débiteur de beaucoup (d'argent); quoi que tu fasses,
regarde-toi comme bien en dessous de ce tu dois faire f't comme si tu ajoutais
à tes péchés presque chaque jour à cause de ta négligence. Car c<M?qui sait
/6[M'erc qui est ~'c'~ et ~;f: lie /f /fK'/pas r~H)??i/M/<~~cAe Et pour tout ce que tu 5
omets des commandements de Dieu, il te faut toujours gémir et prier Dieu
assidûment et sans interruption, afin qu'avec grande pitié et philanthropie, il
te remette tes péchés et fasse miséricorde avec toi.
12. Prends bifn garde de te taire lorsqu'une chose quelconque t'afflige et
s'il t'arrive unsujet de douleur ou de colère, et ne (lis rien en sus de ce qui est 10
convenable, jusqu'à ce que ton cœur ait d'ahord été adouci par une prière
continuelle, alors seulement tu prieras ton frcrc. Si tu as besoin de réprimander un frère, et si tu vois qu'il est fâché et bouleversé, ne lui dis rien, de
crainte qu'avec la colère il ne soit encore plus troublé; mais si tu vois <[uevous
êtes, toi et lui, en grande tranquillité et mansuétude, alors parle-lui enfin, lo
1. Jacques,iv, 17.
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11.om.B.
12.eau./.oY.(ord.inv.)D.
non en le réprimandant, mais en l'avertissant en toute humilité et douceur,
afin de ne dire aucune parole dans la colère de ta bouche. Lutte toujours en
étant persuadé et on croyant que tu es devant les yeux de Dieu et en le
voyant partout; ainsi redoute-le et crains-le, sachant qu'en comparaison de
5 sa gloire inénarrable et de sa grandeur, tu seras comme si tu n'étais rien,
ter re et cendre et putréfaction et ver.
13. Prends bien garde, en croyant que le Seigneur, à cause de nous,
lorsqu'il était riche, est mort pour nous, est ressuscité et nous a rachetés par
son sang, afin que toi, comme acheté à prix d'argent, tu ne vives plus
pour
1" toi, mais pour le Seigneur; sois son serviteur parfait en tout,
pour atteindre
cntin le calme complet; comme un animal très doux qui se soumet sans
résistance à son maître, mais tiens-toi toujours devant Dieu, mort complètetement aux passions humaines et à tout plaisir, sans avoir jamais de désir ou
de volonté propre, mais que toute ta volonté et tout ton désir soit toujours de
faire la volonté de Dieu, ahndc ne jamais te regarder comme libre ou comme
ton propre maitre, mais de te dire « Je suis le serviteur de Dieu et il me
468
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t'attendais
chaque jour à ce qu'il t'arrive une épreuve, soit un danger de
mort, soit des afflictions et de grands périls, pour les endurer avec bonne
volonté et sans trouble, en pensant que c'est p<M'de Mom~'eM~ tribulations
1,
qu'il nous /<n~ e?!er <~UMle royaume des CMM~
14 (cf. 9). Prends bien garde, comme étant toujours en présence de
Dieu, afin qu'en toute chose qui t'arrivera, soit en parole, soit en action, soit
en pensée, tu ne cherches aucunement ta volonté ni ton repos, mais que tu
recherches avec soin et entièrement la.volonté de Dieu, quand même elle
10
paraîtrait impliquer de la peine, mais, comme si elle était en vérité le royaume
des cieux et la couronne de vie, recherche-la parfaitement et exécute-ta
toujours, en croyant de tout cœur qu'elle l'emporte sur toute sagesse
humaine; car le précepte du Seigneur est la vie ~er/:e~c~, et ceux <« rMtm<
~e~'
ne seront privés f<<K<CM?i
1.~
i5(cf. iû).Prends bien garde, afin, comme si tu étais toujours en présence de
Dieu, de ne rien faire sans prendre son avis, mais, quelle que soit la chose
que tu veux faire, soit travailler, soit parler si peu que ce soit, soit rendre
visite à quelqu'un ou conférer avec lui, soit dormir ou faire n'importe quelle
autre chose, (prends garde) de chercher d'abord s'il y a à cela une nécessité
1. Actes,xiv, 22. 2. Jean,xn, St). 3. Ps. xxxm, 11.
V.
[167]
INSTRUCTIONS.
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2" DIX-NEUF EXHORTATIONS.
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A
p. 23.
Sic BD (om. A).
3. om. D.
4. B add.
5. ~et
D.
p.ï).
xe<po'j8~b<
eï }i7) ~apa ïou jjL~ou 6Eou B.
7. ~P~~s~
D.
8. a'['cet B.
9. To~ ~6~ B.
10. a~ D.
H. ~M-re~oM B.
12. [iE!~o'<[ Vossius.
1:
B
xcd ouim.; ~apxxKXs:
To~ 9MV ~a auTo<
~ot~<r<n et add.
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'!t).'ipMS7] (D
Su~KTM, XKt OUTM; Beo'J toO 6soS ~Ct X~TO; TtNTŒ~ XP~
<~ tt).7ipMd7;).
!Z'.
1. TNUT~ B.
2. Tt~œpet TMOf e!
~.TipOfpopijcat B.
l,
(!. e).
1.
T'
(MUTM BD.
plausible, ou si c'est la voloité de Dieu; et ainsi tu rendras grâce devant
Dieu avec crainte et avec grand tremblement, afin que tu aies ainsi de
véritables rapports et relations avec Dieu; rends grâce dans toutes tes
paroles et toutes tes actions. Et si tu as conscience d'avoir fait quelque chose
s contre ces commandements, en'orce-toi de te repentir, de t'affliger et de
prier Dieu de te corriger, afin qu'en te jugeant toi-même, tu ne tombes pas
bientôt.
16. Prends bien garde, comme si tu étais toujours en présence de Dieu,
de ne rien espérer de personne si ce n'est de lui seul, avec foi; en tout ce
10 dont tu as besoin, prie Dieu pour qu'il t'arrive ce dont tu manques, selon sa
volonté; et, dans tout ce qui t'arrive, loue toujours Dieu, comme si c'était
lui qui te l'ait donné; et si tu manques de quelque chose, sans mettre
aucunement ton espérance dans l'homme, ne t'afflige pas du tout et ne
murmure contre personne, mais supporte courageusement et sans trouble,
15 en te disant
<! Je mérite beaucoup d'afflictions à cause de mes péchés,
mais si Dieu veut me prendre en pitié, il peut
et en peu (de temps) et en
un rien (de temps)
combler toutes mes indigences. »
17. Prends bien garde de ne rien recevoir ou accepter s'il ne t'est pas A p. 23.
prouvé que Dieu te l'a donné. Ce que tu vois (provenir) du fruit de justice et
[168]
AMMONAS.
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18. Prends bien garde, comme si ton grand exercice et ta grande étude il
était de te taire toujours et de t'exercer à ne pas parler du tout, si peu que ce
cela'? f Mais situas besoin
soit, pas même pour dire à quelqu'un a Où est
de dire quelque chose, examine d'abord en toi-même s'il y a une nécessité
raisonnable et si c'est la volonté de Dieu et ensuite parle, car cela te vaut
du 10
mieux (dans ce cas) que de ne pas parler. Ainsi confesse à Dieu la cause
discours que tu veux prononcer, et ainsi, ensuite, comme pour obéir à la
volonté de Dieu, ouvre ta bouche au verbe de Dieu et parle, soit au petit
soit au grand, avec toute humilité et douceur; tandis que tu parles, occupe
ton visage et ta pensée avec un discours châtié et modeste afin, si tu rencontres quelqu'un, que tu lui dises une ou deux paroles avec charité et que tu te )r,
taises ensuite; et si l'on te demande quelque chose en cas de nécessité, obos
et rien de plus.
1. Cf. Prov..
xv,
1G.
Cf.
SH/M'n,
4Cu,
V.
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2° DIX-NEUF EXHORTATIONS.
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variantes.
19. Prends bien garde de t'éloigner de la concupiscence des yeux, de
l'ouïe et de la bouche, comme tu t'éloignes de la fornication; afin que tu
tiennes les yeux attachés à ton ouvrage seulement, sans regarder en haut, si
ce n'est lorsque tu as un motif raisonnable. Ne porte aucunement ton attention sur une femme ou sur un homme au beau visage, à moins d'une grande
nécessité: ne laisse pas tes oreilles entendre quelque chose contre quelqu'un,
ou des discours inutiles; que ta bouche se taise toujours, afin qu'en agissant
ainsi tu trouves miséricorde devant le Seigneur Dieu, à qui gloire et puissance
dans les siècles des siècles. Amen'.
1. Le ms. grec de Paris, n° 1138A, du xiv, siècle, porte aussi, fol. 223' Tou agM 'A~~MvS, xE~x).o.tm
~ot'<-jMOE~~K.MpoM/e~KUTM(sic) ~xptgm;. La rédaction est un peu différente et très incorrecte, comme
on le voit déjà par ces quelques mots. Nous avons vu d'ailleurs aux variantes que les mss. Coislin 283
et suppl. grec 1319 diffèrent de ta rédaction commune. Pour expliquer ces variantes d'un môme ouvrage,
on peut supposer que l'ouvrage a passé par les
lorsqu'il ne s'agit pas de plusieurs traductions,
mains de sophistes analogues à Synésius qui attachait peu d'importance aux mots et remplaçait le
texte d'un auteur par ses improvisations
« Souvent, quand je lis un livre, je n'attends pas ce que
va dire l'auteur; mais je lève les yeux et, m'inspirant
de l'ouvrage, j'en compose moi-même la
suite, sans hésiter, comme si je continuais ma lecture et d'après l'enchaînement
naturel des pensées.
Puis jf compare mon improvisation avec le texte que j'ai sous les yeux, et je me souviens d'avoir
souvent rencontre, non seulement les mêmes idées, mais encore les mêmes expressions. D'autres fois
j'ai devine le sens avec taut de bonheur, que malgré la différence des mots il y avait toujours unité de
t'omposihon. » Hf. ~'<e.'«7~e7Yf, ~d. Petau, Paris, Kit: p. (.il c.
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SOLITUDE
(Ms.
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CEUX
fol.
QUI
VEULENT
YIV))E
!.G1).
i. Aimer scruter curieusement l'Écriture engendre la discorde et la
la paix. C'est, eu effet,
querelle; tandis que pleurer sur ses péchés apporte
un péché pour le moine qui demeure dans sa cellule de scruter curieusement l'Écriture, en négligeant ses propres péchés. Quiconque applique son
cœur à savoir ce que porte l'Écriture, ceci ou cela, avant de se posséder
dans une capd'abord, celui-là occupe son âme de soins superflus et tombe
tandis que celui qui veille pour ne
tivité multiple et excessivement grande'
devant Dieu. Quiconque cherche une
pas être captivé aime se prosterner
ressemblance au sujet de Dieu blasphème Dieu; mais quiconque cherche à
l'honorer, aime la pureté dans la crainte de Dieu. Quiconque garde les discours de Dieu connaît Dieu et les observe comme un devoir. Ne scrute pas les
Dinu de venir à ton secours, afin qu'il
profondeurs de Dieu", tant que tu pries
vienne en toi et qu'il te sauve du péché car (les dons) de Dieu viennent d'euxmêmes, si la place est nette et interdite aux profanes.
2. Celui qui s'attache à son propre sens et tient à sa propre volonté,
à l'esprit qui apporte la tristesse au
acquicrt l'inimitié et ne peut échapper
cœur. Quiconque voit les paroles de l'Écriture et les observe selon sa propre
science, et s'appuie sur elle (pour dire) « C'est ainsi » celui-là ignore sa
1. Cf.ApophLsyr.17,M~'n,p. 420. 2. Cf.Rom.,X),20;XII,3.
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propre gloire et sa (vraie) richesse. Mais celui qui voit et dit « Je ne sais
pas, je suis homme )), rend gloire à Dieu. La richesse de Dieu habite dans ce
dernier selon sa force.
Ne consens pas à développer tes raisonnements devant tous, mais seu- ~Gf.ieiv".
lement devant tes Pères afin de ne pas t'attirer de la tristesse dans ton cœur.
Garde ta bouche-, afin que ton prochain soit respecté par toi. Exerce ta langue sur les paroles de Dieu avec prudence, et le mensonge fuira loin de toi.
4. Aimer la gloire humaine engendre le mensonge; tandis que la détruire
avec humilité augmente la crainte de Dieu dans le cœur.
10
5. Ne désire pas devenir ami des nobles du monde, de peur que la gloire
de Dieu ne s'émousse chez toi.
G. Si quelqu'un parle mal de son frère devant toi, s'il l'abaisse et publie la
méchanceté, tu n'accepteras pas d'aller avec lui, de crainte qu'il ne t'arrive
ce qup tu ne veux pas. La simplicité et ne pas se mesurer soi-même purifie le
n cœur des mauvaises choses. La douleur du cœur n'épargnera pas celui qui
use de tromperie envers son frère.
7. Si quelqu'un dit une chose et en a une autre dans son cœur en mal, tout
l'office liturgique de celui-là est vain. Ne te lie pas avec un tel homme, de
crainte qu'il ne te souille de son venin impur.
8. Marche avec les bons, pour que tu participes à leur gloir<' et à leur
20
pureté.
t. Cf.
–2. (;r.P<.c.\[.,3: Krrii.. \f!,
AMMONAS.
474
[172]
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'AYK~7]T&S~
XTCO TO?
<j)U~K~SL 7j~
'0
UY~XV\
~.MOU~,
<T-E<pO~O(;
2. -jYM~ Ms.
9. N'aie pas de méchanceté envers un homme, de crainte de rendre inutiles
(toutes) tes fatigues.
10. Tiens ton cœur pur à l'égard de tous, afin que tu voies la paix de
Dieu en toi.
11. Si quelqu'un est frappé par un scorpion, le venin se répand par tout
son corps et le blesse au coeur; ainsi en est-il de la méchanceté envers le prochain car son venin frappe l'âme et la met en danger par le fait du mal. Celui
donc qui a souci de ne pas perdre ses labeurs, secoue aussitôt (loin) de lui le
à
la
scorpion, c'est-à-dire toute perversité et méchanceté; car Dieu convient
gloire dans les siècles. Amen.
5
A SERV!KDIEUt
DE L'ESPRITDE CELUIQUI COMMENCE
S~R L'ALLÉGRESSE
161').
(Ms. Coislin282,fol.
4°.
1. Mes bien-aimés, fortifions-nous dans les larmes devant Dieu; peut-êtree
nous garder jusqu'à ce
que sa charité nous enverra une vertu (un ange) pour
les chefs de la mé- 15
que nous ayons vaincu, à l'aide de nos (bonnes) actions,
de
nous
chanceté qui se présenteront au-devant
2.
nous
paix
*cr.~G2r'
Celui
qui
1. Saint
Anvers,
p. 43C,
d'être
Aimons
malade
Ëphrem
1019, p. 276,
où l'on trouve
avec
paix
contre
gardera
est
en
apprécie
le
tous,
avec
les
Méchant,
lorsqu'il
la
Celui
santé.
et
petits
avec
viendra
qui
est
couronné
les
à
notre
l'est
« ad novitios
monacltos
trad.
», par exemple,
pièces
plusieurs
elles
ne
ressemblent
à
celle-ci.
2.
Cf.
mais
sKp/'a,
27U, 295,
pas
de développements
sur
ou "-vertu
».
l'ange
(gardien)
plus
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si nous sommes négligents, nous sommes de véritables traîtres.
3. Un cœur courageux est un appui pour l'âme après Dieu; de même que
la négligence est un appui pour la méchanceté.
4. Voici la force de ceux qui veulent posséder les vertus, c'est de ne pas
se décourager s'ils tombent, mais veiller de nouveau.
5. Les instruments des vertus sont les fatigues corporelles (endurées)
avec science.
(). Les rejetons des passions proviennent de la négligence.
7. Ne pas juger le prochain est un mur pour ceux qui combattent dans la
science; critiquer le prochain détruit le mur dans l'ignorance.
8.. Veiller sur la langue montre que l'homme est actif; tandis que la maladresse de la langue montre qu'il n'a pas la vertu en lui.
U. La compassion avec science engendre la prévision et conduit à la cha15 rité la dureté montre que celui-là n'a pas la vertu en lui.
10. La bonté engendre la pureté; mais la querelle engendre les passions.
La dureté de cœur engendre la colère.
il. L'exercice de l'âme consiste à haïr les distractions; l'exercice du
corps est la pénurie.
12. La décadence de l'esprit provient de l'amour des distractions; la soli.,o
tude dans la science est le redressement de l'esprit.
13. La satiété du sommeil cause le tumulte des passions dans le corps;
l'insomnie avec mesure est le salut du cœur. Beaucoup de sommeil alourdit
i. Cf.
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l'esprit; mais l'insomnie avec mesure l'éclaire. Celui qui dort dans le silence,
dans la science, l'emporte sur celui qui veille dans les vains discours.
14. La douleur chasse sans trouble toutes les méchancetés. Ne pas blesser
le sentiment du prochain engendre l'humilité.
15. La gloire des hommes engendre l'orgueil peu à peu, et aimer l'ostentation chasse la science.
16. La tempérance du ventre détruit les passions, mais le désir des mets
les développe sans peine.
17. La parure du corps est la mort de l'esprit, mais il est bien de s'occuper de lui selon la crainte de Dieu.
18. Prêter attention aux jugements de Dieu engendre la crainte de Dieu
dans l'âme, mais fouler la conscience~aux pieds arrache les vertus du coeur.
19. La charité selon Dieu bannit la captivité, mais la sécurité la réveille.
20. Veiller sur la bouche élève la pensée vers Dieu, si elle garde le
silence avec intelligence; mais la loquacité engendre la négligence et la folie.
21. Sacrifier ta volonté au prochain montre que (ton) intelligence voit les
f. les v°. vertus; mais maintenir ta volonté contre le prochain dénote de l'ignorance.
22. La méditation dans la crainte garde l'âme contre les passions; mais
parler des discours du monde lui cache les vertus.
23. Aimer la matière trouble l'intelligence et l'âme; tandis que la renonciation à la matière renouvelle l'intelligence et l'âme.
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~4. Te taire quand il y a lieu de révéler tes pensées montre que tu
cherches l'honneur du monde et sa gloire mauvaise
mais celui qui ne
cr:uut pas de révéler ses pensées devant ses Pères, les chasse loin de lui.
25. Comme une maison qui n'a pas de porte ni de fenêtre, et où tout repo tile peut entrer comme il le veut, ainsi est celui qui fait son travail sans y
porter (toute) son attention.
26. Comme la rouille qui ronge le fer, ainsi est la considération des
hommes, si le cœur y met sa confiance.
27. L'humilité est à la tête de toutes les vertus, et la gourmandise est à
10 la tête de toutes les passions.
28. La charité est la fin des vertus, et s'estimer juste est la plénitude des
passions.
29. Comme le ver qui mange le bois le détruit, ainsi la méchanceté dans
le cœur obscurcit l'âme loin des vertus.
15
30. Jeter l'Ame en présence de Dieu permet de supporter sans trouble les
mauvais traitements, et les larmes (de l'âme) sont sauves de toutes les
peines humaines..
31. Ne pas se blâmer soi-même conduit à ne pas supporter la colère.
32. Engager la conversation avec ceux du monde trouble le cœur et couvre
:;o de confusion celui qui prie Dieu, par manque de confiance.
33. Aimer le profit du monde obscurcit l'âme, tandis que le mépriser en
tout conduit à la science.
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34. Aimer le travail entraîne la haine des passions, tandis que la paresse
les amène sans peine.
35. Ne t'attache pas aux affaires, et ta raison sera tranquille en toi.
36. Ne mets pas ta confiance en ta force, sinon l'appui de Dieu te quittera.
37. N'aie pas d'inimitié contre quelqu'un, sinon ta prière ne sera pas
agréée. Sois en paix avec tous, pour que tu aies confiance lorsque tu pries.
38. Garde tes yeux, et ton cœur ne verra pas le mal'. Celui qui regarde
quoi que ce soit avec plaisir, accomplit l'adultère~.
39. Ne désire pas apprendre le tort (que te cause) celui qui t'outrage, de
crainte que tu ne le lui rendes en ton cœur.
40. Garde tes oreilles, afin que tu ne t'excites pas des guerres.
41. Travaille à ton ouvrage manuel, afin que le pauvre trouve ton pain, car
l'oisiveté est la mort et la chute de l'âme.
mais la négligence progres42. La prière constante détruit la captivité;
f. 163r°.
l'oubli.
sive enfante
43. Celui qui a la mort en expectative ne péchera pas beaucoup mais celui
qui se promet une longue vie sera impliqué dans beaucoup de péchés.
44. Pour celui qui se prépare à rendre compte à Dieu de toutes ses actions,
Dieu prend soin de lui purifier toute voie de péché mais celui qui n'en prend
pas souci et qui dit qu'il pourra aller jusqu'à tel point voisine avec les
méchants.
45. Chaque jour, avant de faire aucun travail, rappelle-toi où tu es et où
1.Cf.supra,p. 406et 414,Apopht.8.
2. Cf.supra,p. 460-461.
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tu iras lorsque tu sortiras du corps et tu ne passeras aucun jour sans prendre
souci de ton âme.
46. Pense à l'honneur qu'ont reçu tous les saints, et leur zèle t'entraînera
peu à peu. Pense encore aux reproches que les méchants ont encourus, et tu
te garderas des choses mauvaises.
47. Prends toujours l'avis des Pères, et tu passeras dans le repos tout le
temps de ta (vie).
48. Prends garde si ta pensée te tourmente parce qu'un frère est afuigé
contre toi, ne le méprise pas, mais fais-lui repentance avec une voix sup10 pliante, jusqu'à ce que tu le persuades. Vois à ne
pas être endurci contre
ton frère; car nous sommes tous subjugués par l'inimitié.
49. Si tu habites avec des frères, ne leur commande pas en toutes choses,
mais travaille avec eux, afin de ne pas perdre ton fruit.
50. Si les démons te troublent à l'occasion de la nourriture et du vêtet.~ ment et t'objectent l'opprobre d'une grande pauvreté, ne leur réponds en rien,
mais réfugie-toi en Dieu de tout cœur, et tu trouves le repos.
51. Vois à ne pas oublier de faire tes offices liturgiques, car ils entraînent
l'illumination de l'esprit.
52. Si tu as fait de bonnes actions, ne t'en vante pas; et si tu as fait
20 beaucoup de maux, que ton cœur ne s'en attriste
pas sans mesure, mais veille
sur ton cœur pour ne plus être captivé par eux, et tu seras gardé contre
l'orgueil si tu es sage.
AMMONAS.
480
[178]
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53. Si tu es tourmenté par l'impureté, accable ton corps constamment
dans l'humilité devant Dieu et ne laisse pas ton cœur croire que tes péchés
t'ont été remis, et tu trouves le repos.
54. Si la gourmandise te porte à désirer certaines nourritures, souviens-toi
5
de leur mauvaise odeur, et tu trouves le repos.
55. Si la médisance te pousse contre ton frère, souviens-toi que si tu
l'écoutes il y aura lieu de s'en plaindre, si tu renonces à marcher contre lui
tu trouves le repos.
f. i63v.
56. Si l'orgueil te domine, souviens-toi qu'il perd tout ton travail et
qu'il n'y a pas de pénitence pour ceux qui l'écoutent, et tu trouves le repos. 10
57. Si le mépris combat ton cœur contre ton prochain, souviens-toi que
Dieu te livrera à cause de cela aux mains de tes ennemis, et tu trouves le
repos.
58. Si la beauté du corps sollicite ton corps, souviens-toi de sa puanteur
15
lorsqu'il meurt, et tu trouves le repos.
des
femmes
comme
s'il
t'était
très
59. Si tu es combattu par le plaisir
agréable, rappelle-toi où ont été celles qui sont déjà mortes, et tu trouves le
repos.
faisant des déductions
60. En toutes ces choses en effet le discernement',
fait
les
bonnes
choses
et rend inefficaces les 20
et des raisonnements,
prospérer
mauvaises. Il est impossible que le discernement vienne, si tu ne fais pas
d'abord (rechercher) la solitude; la
tout ce qui l'accompagne (sa liturgie)
1, Cf.Apopht.14,p. 40'tet M8.
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4° CONSEILS AUX NOVICES.
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solitude engendre l'ascétisme et les larmes; les larmes engendrent la crainte'
la crainte engendre l'humilité et la prévision; la prévision
engendre la charité;
la charité rend l'âme saine et impassible
alors l'homme comprend qu'après
toutes ces choses, il n'est pas loin de Dieu.
s
()1. Celui donc qui veut avoir accès à ces dignités des vertus restera sans
préoccupation, loin de tout homme, pour ne pas le juger, et il se préparera à
la mort. Chaque fois qu'il prie, qu'il cherche ce qui le sépare de Dieu et il
le rendra inefficace et il haïra ce monde et la bonté de Dieu lui donnera
bientôt les vertus; mais apprends que tout homme qui boit et
mange sans
discrétion ou qui aime quelque chose de ce monde, n'aura pas accès aux
vertus, et ne les atteindra pas, mais il se trompe lui-même.
62. Je supplie donc tout homme qui veut faire pénitence
pour Dieu de se
de
car
elle
renouvelle
toutes
les
l'ivresse,
garder
passions et elle chasse la
crainte de Dieu loin de l'âme.
6:}. Cependant, de toute ta force, demande à Dieu de t'envoyer sa crainte,
afin que par ton désir dirigé vers Dieu, tu extirpes toutes les
passions qui
combattent contre la malheureuse âme, en cherchant à la séparer de Dieu
pour la posséder; c'est pour cela sans doute que les ennemis combattent de
toute leur force en attaquant l'homme.
~0
64.
monde,
1. Cf.
endroit
semblent
Ne
cherche
et
lettre,
à saint
à ceux
ne
donc
prends
n, 1, p.
Antoine
pas
et
d'Ammonas.
2.
dont
Cf. Migne,
on
a retrouvé
tant
frère,
repos,
confiance
pas
4M.
le
P.
en
toi-même
G.,
des
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XL,
fragments
tu
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es
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col.
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1. Tto~pe~<
2. a~Tp~o~
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3. Cf.1 Cor.,n, !).
de passions, parce que les (ennemis) rusés se contiennent pour un temps,
cœur en pensant
trompeurs qu'ils sont, jusqu'à ce que l'homme ait relâché son
sur cette malheureuse
qu'il est dans le repos; alors ils s'élancent tout d'un coup
f. i64r. âme, ils la saisissent
comme un passereau et, s'ils l'emportent sur elle,
ils l'humilient sans pitié dans tous les péchés; il lui est bien plus difficile
d'obtenir le pardon (de ces choses) que de celles pour lesquelles elle priait
au commencement.
65. Tenons-nous donc dans la crainte de Dieu, et prenons garde d'exercer
notre activité en observant toutes les vertus qui font obstacle à la malice des
ennemis, parce que les travaux et les souffrances de cette courte vie non seulement nous gardent du mal, mais préparent encore les couronnes de l'âme
avant qu'elle sorte du corps.
66. Fuyons donc, mes frères, le monde et ce qui est en lui, pour que nous
héritions des biens du ciel. Car l'héritage de ce monde est l'or et l'argent, les
maisons et les vêtements; non seulement toutes ces choses nous portent, à
monde. L'héripécher, mais nous les abandonnons lorsque nous quittons ce
ne l'a pas entendu, il
tage de Dieu est immense; l'œil ne l'a pas vu, l'oreille
n'est pas venu à l'esprit de l'homme' et Dieu l'a donné à ceux qui l'écoutent
dans cette courte vie, et qui ne le cherchent pas dans l'oisiveté, mais à l'aide
du pain de l'eau et des habits qu'ils ont donnés à ceux qui étaient dans le
besoin, à l'aide de la philanthropie et de la pureté du corps loin de la corrupet 1 Cor.,11,9.
1, Cf,Is., Lxrv~-4,
_nn_
s
lu
15
20
[181]
V.
INSTRUCTIONS.
4° CONSEILS AUX NOVICES.
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tion, si l'on ne nuit pas au prochain, si l'on se
garde l'esprit pur, si (l'on
observe) tous ses autres préceptes.
67. Ceux qui observent ces choses trouveront le
repos; les hommes les
honoreront en ce monde et ils recevront la
éternelle
gloire
lorsqu'ils quitteront
le corps.
68. Quant à ceux qui font leurs volontés dans le
péché et qui ne veulent
pas se repentir, qui sont dans la distraction des plaisirs,
qui accomplissent
leur méchanceté en se
trompant eux-mêmes, avec la bouffonnerie de leurs discours, leurs vociférations dans leurs querelles, le
mépris du jugement de Dieu,
10 la dureté envers les
pauvres et tous les autres péchés les visages de ceux-là
seront couverts de confusion en ce monde et les hommes les
mépriseront et,
lorsqu'ils sortiront de ce monde, l'opprobre, avec la honte, les
poussera dans
la Géhenne.
69. Mais Dieu peut nous fortifier et nous faire la
grâce d'avancer dans ses
ir. œuvres en nous préservant de toute œuvre
mauvaise, afin que nous puissions
être sauvés à l'heure de
doit
fondre
sur tout le monde.
l'épreuve qui
70. Car Notre-Seigneur Jésus-Christ ne tardera
pas, mais il viendra en f. ic4v..
il enverra les méchants au feu
apportant le payement
éternel, et il donnera
la récompense aux siens et ils entreront avec lui et ils se
reposeront dans son
20 royaume dans tous les siècles. Amen.
71. Ne perds donc pas
courage, frère, en lisant ceci chaque jour;
AMMONAS.
484
[182)
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~CHX~TrO~E~- YEYp~TCtt
1. e~~a9o}t~on
Ms.
miséricorde avec ceux que le Christ en a
peut-être que nous trouverons aussi
jugés dignes.
72. Prends donc garde, mon cher ami, d'observer ces commandements
ont observé les préécrits, afin que tu puisses être sauvé avec les saints qui
si quelqu'un les lit et ne les ;¡
ceptes de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Mais,
et qui
observe pas, il ?-eMemMeà celui qui voit son visage dans un m~-ot!oublie aussitôt quel il e<a~
la bonne
73. Mais si quelqu'un lit ces choses et les observe, il ressemble à
Dieu peut
semence qui est semée dans la bonne terre et qui porte des fruits'.
afin 10
faire que nous soyons trouvés de ceux qui écoutent et qui observent,
nos labeurs) sain et sauf par sa grâce,
qu'il reçoive aussi de nous le fruit (de
Amen.
car à lui la force, la gloire et la puissance dans les siècles des siècles.
VI.
FRAGMENTS.
1° (Ms. du Sinaï 464, fol. 255 à 256).
ne peut servir deux maîtres, a dit le Seigneur', vous ne
de Dieu et celles du monde; )'OM~?;e pout'e~
pouvez pas (faire) les (œuvres)
ou à Dieu seul ou au monde seul.
pas ~-M'?-Dieu e~ m~7Mw\ (Il faut être)
être
Si vous êtes poltrons, n'allez pas à la guerre; car vous ne pouvez pas
Il est écrit en effet' F ()«e le poltron n'aille pas en
poltrons et guerriers.
~M.. 25. 5. DpuL.,xx, 8.
1. Jacques,I, 23-2~. 2. Cf.MaHh.,xm, 8. 3. MaU)).,VI,2'
L Personne
fl~J
VI.
DEUX FRAGMENTS.
485
E~X..
xx~X-~pE~OX~E~E:;
OU~XCOEXXp~E~
yxp
j~
X~.X~OpO.-?)T-~ (p~~ A p. 20
TOS(-hoS~7)~TE T.~ o~
X~RM~. '0 Xyx~S~~,«p~xv T~ ~6pM~
TOU
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~5; U;~
U~MT-~ X~)~tX~~e~XO- o[ ~EU~O~pO~TXt
TX-n;p6$-~0~ ~EyoVTM~
XvepM~~XXt-Û~TQ. "0?' Q~E~SK~~X~EX.
T-~ X~eE~?,<pp~Tt<70V
XX~X~O~VE~
Tx ~p6~-~OV-~TÛV<Xv6pM~
.~Ep XU~
~0~<7X~
X~ XYX~e~
XUTÙ..'I~OU
KXTE~
EypX~- ~.E~ TO
<X~<XCO~
~O~XTE-SyMOUTM
.J;7.X;
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~oy~O~XL,
?TL
-~0~ T~ <Xv8pM~M~
TFpO;
~Ot-/i~TE, XUTO~
UC-EpO~
X~TX~~M~O~TX~
.M~ TT~~EU~xgE~-E~ T-~~ee~<; ~M-7XL
~0' .u~ «n' ucTEpo~e«u~ou~ xx~ ~x~Mu<n T~
~~po~ -)~e~
Y~/xies,~x~
~6s0~'JjjLM~
~7)~0~.
~~M~.SV0~ TOU;T~ X~6pM~~X~NOE~E~
CU~UX~O.J?
~M~ XC~O~O~,M~6~
Y~pXXtT~i;E!p-~t~~XXTXCTXCEM~
TM~
<p6opO-:OLO~' OMEMTEpMV
CU~OLXLT7]<T~0 A.
sKt~a~s~
A. 3. <p0'!p(mo~
A.
car vous ne pouvez pas être pusillanimes et
.fe~
courageux; vous ne
être
et
indifférents.
pouvez pas
Désirez l'amitié de Dieu ou l'amitié
diligents
des hommes. Celui qui aime l'amitié des hommes
s'éloigne de l'amitié de
Dieu. Car II est écrit C~~e:r y~MM
mort pour /M t-e~e'. Celui qui
prend la vérité à cœur obéit en tout à la loi de Dieu, et celui qui obéit à la
loi dp Dieu est opposé à ceux qui foulent aux pieds la loi de Dieu.
2. II n'est pas bon de chercher à plaire à tous les
hommes; car il est
écrit m~eMr (à roM~) /or~Me ~tM
Ao~~ diront ~Mbien de ~OM~; les
prophètes sont morts pour la vérité, tandis que les faux prophètes ont dit ce
10 qui plaisait aux hommes et en ont été aimés. Toi
qui veux épiloguer sur la
vérité, pense (plutôt) à mourir pour elle, et non à faire ce qui plaît aux hommes
et à être aimé par eux. Voilà que j'ai écrit comme
j'en avais eu l'idée; pour
vous, faites ce qui vous conduit au repos mais, pour moi, je pense
que si vous
agissez pour l'agrément des hommes, ceux-ci finiront par condamner votre
i. manque de scrupules; tandis que si vous êtes
pleins de zèle pour la vérité,
quand bien même ils commenceraient par être un peu de mauvaise humeur
contre vous, ils finiront par admirer et par louer votre zèle selon Dieu.
Fuyons donc les réunions inutiles des hommes, attachons-nous à la
solitude, car le commerce avec nos proches est nuisible et détruit l'état
20 (d'âme) pacifique. De même que des hommes
vaillants, malades de la
1. Kec)i..
[V.28. 2.Luc,vi, 20.
Ap. 29.
~.U~'
<~Y~o!p~
~~TM<;
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p~~e~<rr<
xp~<x'-
~e
e~
T:~
1.
~xa
T0-<
A.
2.
sans
ceux-là.
Que
qui
ont
ïo~
~oxe~
Kp~YY~M~,
<X:(~MM,
CM~)X<X~6~
TM\'
O~TM~
le ms.
dans
malades
discernement
peut-il
renoncé
TOU!
I.
J et rétablis
tout
participent
en
(au
effet
y
avoir
TM
~T~eUT-TO~,
ppuy~,
3. om.
A.
~~TM~
ap~ I.
haut
dans
4.
au
leur
X~
~)6ëoU!
5.
la
corps,
T~
de
~MWU?.
6.
65Ù~
marge.
7.
ainsi
les
xp~a
commun
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I.
Les
J.
la
entre
onze
8. 1 add.
qui
méchanceté
le
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X~
"AYE
hommes
à
nécessairement
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T-e XO~<X.-
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~epM-!7&
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I.
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x.<XTE~?:
T-~
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~~TM~o~
~OUCtM~
~Y~N~,
dans
grattés
deviennent
quentent
ceux
TO
TOUTO~,
sont
précédents
peste,
XUTOO,
~Up
<n-/tp~T<X,
~t
T-~
~<~
TOG XpKTTOU
~jf.52
''°~'
~OCOUCt,
oE Of.T?OT6(.~[Jt.EW:
e~~TOU-
p~
~~T~
y~O~Ot
jAET~K~XWJCt
2° E~e
J f. 52
'° a.
[184]]
AMMONAS.
486
monde
15
mots
xai
fréde
et
monde).
s
2° (Ms. Coislin i08 = I, fol. 47\ et Coislin 127 == J, fol. 5F.
ton
recueille
ta
cellule,
Lorsque tu es assis dans
(Ammonas) dit encore
du corps; pense
la
mort
la
vois
alors
mort;
esprit. Souviens-toi du jour de
ce
à cette conjoncture; accepte les fatigues; remarque la vanité qui est en
afin que tu puisses toumonde; applique-toi à la modération et au zèle,
de la solitude et que tu ne deviennes 10
jours demeurer dans le même zèle
de la condition (des damnés) dans l'enfer;
pas malade. Souviens-toi encore
dans quel amer silence et quels
pense comment les urnes s'y trouvent
terribles gémissements; (pense aussi) avec quelle crainte, quelle contesles
tation ou quelle appréhension elles accueillent la souffrance sans fin,
Mais souviens-toi aussi du jour de la résurrection
pleurs spirituels et sans fin.
donne
et de la comparution auprès de Dieu; représente-toi ce jugement qui
le frisson; tiens compte de la honte qui attend les pécheurs en présence
de
de Dieu et de son Christ, des anges, des archanges, des Puissances et
tous les hommes, ainsi que de toutes les punitions du feu éternel, du ver
VI-
T~ ~~XMHX-:0~
~TOUX'JTOU, KYY~M~,
XY~
.l'
Xp~~YY~M~,
DEUX FRAGMENTS.
TOC<-)MU~XTO~
pLETX
1
TOU
~p?7)~
Y 1.
~OU~M~
~K~TOç
~.OU,
T'IIÇ
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~S:'VM~
~S Kno-rpMC!c6~t.
"Op<X~OTC,
,,1
"1'
2
ÀÀ' COU TUYX~!
T~ ~n~
TOUTM~
~OU', T-~
MU T6l
~~pp~r~
'PpO~X, OT~ X&V TOUTOU
TO~ f~EpOU<;~X<pEU~~oy~OU~
1.
gouverne ici deux nrcus.ifi~.
col. 5.'j8. 2. tcou Mss.
Cf. 7'A~M7-M ~a~c
~f~.
<'<L Didot, Paris, 1831, t I,
qui ne finit pas du Tartare', des ténèbres qui couvrent tout cela, du grincement des dents', dp la crainte et des tourments.
Ajoute à cela les
5 btens réserves aux justes, leur assurance
devant Dieu le Père et devant
son Christ, les an~s, les
les Puissances et tout le peuple (ajoute)
archanges
le royaume (du ciel) et ses présents,
l'allégresse et la jouissance.
le
souvenir
de
ces deux (alternatives); gémis, pleure et
HappeUe-toi
souffre à l'occasion du jugement des pécheurs
remplis-toi de cette idée,
)o en craignant que tu ne prennes
avec
ceux-là.
Sois dans la joie, l'alléplace
et
l'exultation
à propos des biens réservés aux justes, enorce-toi de
gresse
recueillir ces derniers et d'écarter les autres.
Que tu sois dans ta cellule
ou dehors, vois a ne jamais écarter ta
pensée du souvenir de ces.choses,
afin d'échapper peut-être aux
pensées pernicieuses.
1. Cf. Mnr< fx. ~3. '.5. ~7.
2. r;r. II Pierre. n. 4.
1 Th~s.. )v. 1G.
5. Cf. Hph.. \t. )2.
PATH.OR.–T.Xt.–F.4.
3. Cf. Ma).th.. vin. 12; xm
42 etc.
li. Cf
f-52.
1
TABLE DES CITATIONS
ANCIEN
GENÈSE
XXXVI,
6.
,,r. xxxvn,
44/
,~XLI,5.
m,5.
xxvn.
441,
449
DEUTEKONOME.
8.
5
NOUVEAU
MATTHIEU.
487
453vm,15.
456 n,7.
465
453
ACTES,
~8
436
475
475
HÉrsrs.
HE))«.
438,448
JACQUES.
484
466
442
1,23-24.
tt~i
~82~,17.
v,13.13
v,
IPiEME.
457
GAL.
~85~
427
468
465",
404 412
449 vi,
48/
~Q
440
HTiM.
438
~~4
472
472
ICon
Luc.
lïm~s~.
iv, 16.
.q
Nonl.
II
487
too X,J.O.
xin,l-7.
ix, 43,45,47.
x, 44
458
468468~5.
II
5.
408,417X1,20.
435 YlT 3
MAnc.
~c.
xii, 50.
xvn, 10.
xvm 5.
xxiv 49.
PHtUPP.
4M
4~
–44-46.
xix 27.
v.26.
x.l9.
TESTAMENT
408,417~3,
~87~3~
22
457 xrv, ~y22.
8.
yo~
4Ho
473
~q
~EAN.
454 v, 22.
457xii,50.
xvi, 7,
AKR
484
13.
456
,y
v, 45
vi, 24,25.
vu, 1.
-14.
v'
ix, 11-13.
nf.
28.
IsAÏE.
IsnïE.
450
441
~73
41':)
~~g
437
~,7 7, 8.
458,459
482
Lxiv,4.
g
4(,1
455~
443
JErsfsMIE.
448
433
470xxm,21.
436, 439 m,12_
468 xiv, 12.
442 xv, 16.
xvni, 11.
xxxm, 11.
20.
xiii.
462
/Qr,
437
PROVERBES.
PSAUMES.
EcCH.
437
cxxrv,6.3.
CXL,3.
484 CXLII,
~g
TESTAMENT
443
i,6-7.
28.
438
2.
14-1H.
12.
11, 4
11,4.
436
439 AscENsioN D'IsAÏË.
487 LÉvi (cité deux fois)..
454,
HPiEME.
487
445
453
II
TABLE ALPHABÉTIQUE DES NOMS PROPRES
ET DES PRINCIPALES MATIÈRES
A
\bell'13
Abet4533
Abraham '.42.. '.I.li"
't4<i,Abram4'.f.
Abrnm ,r.lG,
Achille (abbé) 409 n. t.
';09 n. 1.
Agathon'.('9n.l.
.\gathon
Air ténébreux
454~,
A)it-.gressc)urs<)uunsui..111t~gressc lui-s(lu'oit stil)les
k'ntatiuns
porte
a\cccour:)ge't41.448,
et ttoucenr
AU<gresse
apportcespar
l'EspritSaint 4'f3;4,)ru
.\me conduite au lieu du
repos
par un (ange)
47'
gardien
435~
En
souci
prendre
chaque jour 47'.);
Ame ou cœur ',37,
–Monte
de ri[ades4'.4t,
Am<Uineauci)e4t)0.
Ammoes pour
Ammonas
mutent
dans les Ira.4217-422,430,
(le moine) édiductions393.
Vie
Ammom. de l'Arabie d'Ë.
teurd
d'Iteur
d'Ammonas,
Ammonas,
d'Id'Ammonas
Ammonas
394-5.39ft-a.
gypte 394 note.
saïe, de la vie ede '1 1
mort avant39G ou Ammounis 415,
Était
etc. 395.
Fêté
!e Ange
le
403, 395.
:'03:
gardien
gardien
435~,
1.:150-11
~0,
395.
26 janvier
Aumône n'est qu'une paret laFc~té
veiHe
436,
474,, 1
lie de
"e
de ntachante
est qu une
457-8.
parde
la ull1quagéslllH'
detaQuinquageshnc
Anges
A.es"435,4.35~
Quelles
aume)iies
aumùnf-s
3-)5.-Ses
œuvres 397-Animaux
:rhumme!
cheurcstptusmatheu~"sMes
faut-il accepter?
sujet
8.
Sont éditées 43.. sqq.
cheur est plus malhetiS.Sonteditces432sq<).
dt,
°'hort.
l'rxhort.
469-î0.
17, 469-70.
Ses
reux qu'eux
apophtegmes~
455-6;donnés
en
3'"):sontc()it<~403à~
exemple
423. Conservation
(les'
456;4(!7~
jR
textes 398-'): 471
n.l.'Antechrist45<!t.,
–Leurutnisationpar
Antoine
tuaitrt
(saint).
les
auteurs
subséd'Ammonas
(mort ver~
<)ucnts 399-400.
356), page 394; 405,,
Ammonas écrit
à ses
~13~ 4065414~frères 432~ 438; 450, a!
408~ 417~ 419 n. 3,4246-,
ses amis 435:, 436~439~'
481 n. 2.
Cite par
a ses fils 438,
Ammonas
'i4o~
443,
a~ Apophtegmes
439~, 442;
ou « pa447~
de grandes
roles
supporte
édifiantes
des
tentations
solitaires
442,
égyptiens.
Leurs
diversescompiAmmonios
iations 39G.
rastrouome,
Éditio)!
cité 398 n. '2.
apophtegmes
des
Ammonios
Cheneuritès.,
d'Ammonas
403-423.
394
note.
Leur ordre chronolo-
''09n.l.[nmonios423~
.\mmon 410.
Ammon
de Nitrie
3U3
n. t. 409 n. 1, 419 n. 3.
Ammon de Pcboou, .mteurde
la lettre
sur AntmoniosonepMTirxmen-'
s;ique403n.l.–SerThéodore
e) Parome
tionne393n.l.
ventàconstituerla
vie
n. 1.
d'Ammonas
394-5.
Ammônis~24.428~430;
AmmoadeJ!iia\thon393
VacitercherdeuxdraArabie
de l'Égypte
394
n. 1,405 n. 2.
gons pour garder
"ote.–Desertd'Arabie
sa~
Ammonas
403.
426 n.l 1
40'<
porte 428-429.
I-'ait~
t~-i:t 405~j,,
Arbres
40f)~
périr un dragon 430-1.
agites
par les
Ressuscite
un enfant
'n-)3
408;
vents s'enracinent
da431-2.
~4.,
vantage443,
4.t2.~455,472;486~
Ammonius
de
Thône..
Ascension
d'Isaie
visée
Ammônis.
cité394note.
444-5.
Ammonas évoque
4of;
Ammoun409n.i,410~Aspic399;42<
''tlj-412~
ëdiieurs
de
413,Astro)abe
Amn)onas.
Noms
de
traités
't'4,H;4)7.s-t.j'
snrt'astrotabe
-1-ménn.rarine.jutper398 n.2.-).
'i-r-i.j''t9,420,
)~c405~cf.413.,
Rasitic tué à la prière
d'Ammonas
403
410~
Bedjan(P.)eité396;397'
402,405 etc.
Bénédiction
de Dieu esl
de tenaccompagnée
tations 441., 441-2.
!!etimesouVitimis409
n.l.
Bons (marcher
avec fe--)
473.
Honte cngcndrefa
purete
47.
t!udge(W.'cite
3H6 397
Butter
(dom Cuthbert)
cite 393 n. 1, 395:402'
404 etc.
Caverne
d'Antoine
406
Ceitufe.
Y penser
aux
châtiments
et aux récompenses486-7
Ce!intes404~409n.l,411~
Leur position
n.t.
(:ép))as'f4(:
404
TABLE ALPHABÉTIQUE DES NOMS PROPRES
490
Cérastes 42(;in
Charité es). )a fin des
Rend
vertus 477,;
t'âme saine et impassible 481;;
Sujet du
quatrième
enseigncmcntd'Ammonas45(i-8.
Ct)rist,notremodètedans
la pauvreté et les opprobres 458-HO.
Ctfu)' droit est reeherch<
par l'Esprit 445,r,
Cœur pur 474.~
Co)èrc. Ammonas demande, (turant quatorze ans, de )a vaincre
404~ 410,0-11
Concupiscence, la fuir.
sujet de l'exhort. in.
471.
Conversations
vaincs
éteignent l'esprit 440.
)t's
Crainte
produit
el t'hularmes 435,,
mi)itë481a
est
Crainte de Dieu
chassée par le rire 420,,
La demander 481,
S'y tenir 482:j
Crum (W. E.) ci)c :K)'!
note, 404 n. 3, 481 n. 3.
Culture de la grâce. Sujet de la lettre 2 d'Ammonas, 435-7.4X5~430~
D
David4:!7~,
Delehaye (le R. P. H.)
cite 395 n. 4.
Démons 423~-u 424, 425,S-5-0-7-X
Attachés aux penchants 425,
Combattent plus activement 1
contre les héros 411,
Sèmont les
441j;
mauvaises pensées 4<
47*~4 V. Satan.
Diable 435,, 441,~ 448,~
4547-s-n
Discernement et vue d'en
hant 438s43')~
480~ t
Distinction
des esprits
435;
Distraction durant t'«fMee422-423.
Distractions
ëteigm'nt
t'esprit 44u~
Dorolhée cite Ammonas
3Hi'.443.
Douceur de ta
~'t;in~2
f)r!<~t'ns42n-433.
tasixit-motet.trc4r.n-2.
Gloire des hommes 't7(!
Conduit au mensonge
47:)~
K
Gourmandise 480~ Hst
atatëtedetoutcsic~
Écritures.–Les
Méditer
passions 477;,
et gémir 403~ 47:i~
Gourmandise (démon de
Nepas!esscruter472-3.
la) 42~
V. Livres saints.
(Gouverneur est l'effroi
Miie't44n
des sc~tërnts
Mint<'Th('sbi).oM:~4:!4~
410~
Enfer 486n V. Obscurité
Grâce 451;
t'~nétcrneUe4<!2. S:'desla
force
gendre
~3~
cription 486-7.
Sa douceur43.'),n4:i(!;
Etmomi (démon) ~48,,)
Ennemis de l'an~c la co<n- Grâce (Culture de la) sujet de la deuxiemf t'êbattcnt481,cha[).H'<.
tre d'Anxncnas 't:t-7.
sur
Enseignements
()u:)Orraco perspicace
tre grands pechés:orde la troisième
sujet
rancune,
jnKegueil,
t<-ttro43S-40.
sur
mont porté
antrui,
de charité (iraop<;etest,e44:)),,
manque
Grec, son nnporiauce un
455-8.
Hgyptc40t'-].
Ëphrem(S.) cite 474 n.i.
Grégoire arcuimandritc
Êsaù 441,3 449n
du monas).Èrcdo SaiutEsprit (Saint) 4;!4~ 4:t7,
Jean-BaptisteduJour~ujetdeja
M3,i5-t~–
dain:M!i )).<
septième. )ettre452-'<.
–Eprouve tes siens 44~f;
les livre au diabtepuur
H
(ju'ities tente 454.
Habit tnonastiquc
Esprit de])ieu444~'f'i.
Hache pst le (droit) jugcX-16
meut~u9, 418~
Esprit de feu 44.~
du dotK'Hur 452,
Hadès; .'une monte ()c
t'Hades 4M,
<)e pénitence 45:
Htienne d'Atexandrie ci)É IIananjësus uompHat.eur
(le la version syriaque
338 n. 2.
du PM/Ytf/M
<S P~f.
Ëudaimon, abbé. 421 n. 2.
:!9'
Evangite 453
Hase cite :!98n.
Eve447;~
d'Ammo- Uenoch 45:
Exhortations
nas.
Différences des Ht''ritagc de Dieu oppose
à celui du monde'f82,
397-8.
manuscrits
Sont. éditées ~58-7).
chap.S'i.
Honneurs
venant des
hommes doivent être
F
méprises 437,~
fatigue corporelle pro!~o)Hleu~'s les fuir, sujc.t.
duit les vertus 475~
des exhortations 2 et
Femme insulte Ammod'Ammonas 45U-6t.
nas 407~ 415~–cachée
Humiliation du Christ
par un frère, 407~4)(~
doit nous servir (le
Ferveur divine 437~-j~
modèle, sujet de la
Foi464,<
première oxiiortatiou
Ammonas
in
siFolie;
d'Ammonas 4.'<8-U.
!nnle4<)7~4t5,
Lnshumi)iatio!)ssont
Forces de l'air repousun profit c)uu gain,
sent tes hmntnes'):!(:,jsujet de la seconde cxhorta).iou45U-<i",et.des
(~
G
exhort. 4 et 5, 461-:1.
Gardien. \Am;e
Humilité est a la t<te de
toutes tes vertus 477;,
Gtnire (vaine) sujet de
[188J
a:r:'tce
comme
Impassibilité
cei)e d'une pierre 40f<
n~
accabter
le
Impureté.
corps pour mérite!'
~O~~s
Indulgence d'AnuDonns
p0)t)' uncpc<'))Ot'f"-M(;
~06-M7;~t'<j).
Inm)it,i6, ne pas an avoir
478,47'
IS:)!tC<t'tfi[~
tsanc )~ Syrien ('i)e Ammon!ts:t'tn.
:<<)<
ti-ac~M~
fsnie.S'm ascension est
viSt'G~
Is!))oI'E~pticnci!cA))!tnonas :{<)').
Isr:)cJ~t,
Ivresse.C!~ga)'dpr~.s)~;
J
.iacob 'n-n-tH
~~n
'<'<tr.f't'Jnt'oi)
mo([c)o de p!))icm't'
M),-4
Jacques [S.)'2~
Jarre M7~~tt'~
Jcan-Baptis~fg.)'
Jean Ctimaqne cite Ammonas:t9U.
Joan,pa~'inrft)f')'n)ioche vers 1)00, )'<
sumt'A)nnn)nas,o.
Son
Jean Pinloponos.
h'aite sur t'astrotnbc
traité
l'astl'Oinbe
estcite:!98n.2.
JurôntP(S.)ci).<4:in.1.
Jérusalem'<'i 9~
Jeune ~2~
l'ihrioi)
man~e:uttn dimanche
et te .jeudi '~5,, Manger tous tes deux jours
~0~), 412~. Mieux vaut
[uangcr un peu chaque
.jour 404, ~12,
Jeunesse doit e!r<'attenUvo420;
Jo))4't2u
Jonc (trosser le) 'n
413~
Ne pas
Jugement.
juger 4<H!o7,4t'i-4ir<.
du troi47.');Sujet
siun~e
cnseignetnent
d'Anunonas
4!)(i.
~appa rtient qu'au Fits
~u
Jugcn~ents d'Ammona~
'tO(ia'"M;4)4!')'d7.
:18~.
de Dieu476~
Jugements
.fu)iien.'M.;cHe:t9'.n.2:~
40'~n.i. 1.
Justes.
tjeur
bonheur:
KT DES PRtNCH'ALHS MATtKI~S.
!MorLS'ensouvenir't8n,i~paphnontis.
'.86~
deS<'ete42t;,
le
simple
~91
en),snjetdescxhortatiens 7 et8, 463-4.
Présence
de Dieu (tout
faire
des
en), sujet
exhortations)~
et t6.
468-9.
!Moyse('onvc!'seavccsaint~)'arac)ct4.'<j
.\ntoine4o8j~'<!7;
Paresse, amené les passions'~Sj
't7,it~V~482.~i()\serK)iuopien.ana-~
rhap.r,r,:48:487:
ivscdcphjsieursdeses
l'arier(nepas).Snjetde
l'exhortation
~'rri)sa!)atognesaceux
18.470:
Preuschen(Erwin)(-ite
L
395 n. 3: 402 etc.
d'Ammonas,~Oon.3.i
cf.O,
473,.(, 47.'),
du ciei revêtes!
Prière contre
les tentaM\stcres
476,
lLabanV.9,
'tb'lO 'I,tl
venue du
pari'I';sprit445,n4.Parousie
iions442t)
Christ est pruche~S:
Prochain:
le r.-snectcr
f.ad~.xe<~te:!9:in.
LambrosfSp.)
1173,;
< 70.
.te:t.~
N
Parure
du corps est la l'routdutnondcobscurLarmes
prudu.sent
(a NatronM4n.)..
mort de l'esprit~
cit l'âme 47721
jote
4.i.
Xatroun (ouadi) '~)'t n. 1. Pasis '.18;V.
Paisius.
Promisse
(n)s de ta) 438~
'~°'
drentiacramte
t8t,
leur violence
~]\[~gtig(.nts(fuirieshon~
Passions,
Psanme(ofnce)422j,423;
lui non
est proportionnée
a la Puissances
'"es), sujet de la troide l'air em'°".
l
sicmeiettre
438-40.
saiutetu
du
patient
pèchent de montervers
Lcvia)iian~(~
éditeur
d-1Dieu 436;'.rl"
'Nicepiiore,
4~
Lcv)ttque<n~t)~
Pastor
trnducsaf.f'icSYrion.cite399
(abM),
Livre.saints.Hestdau:1.
tiondePœmon419n.4.
Q
ge) eux de les scrute!
Patience.
les
~i(.(;phoro'<r<goras.Son
Enseignée
par QuereUe
engendre
5-"
ll'ailé
traite
"111' I'astro)abe
sur
l'aslrolabe
Ammonas
475,
If_
passions
Ammonas40;].413
'1050-1541:1
ft7510
l'"
I.uttes de )'ame 43211»3-1-~il.
,j~
:!9X ?.
p~~
XiL Cf. 4"'t,,
Pau)
cite
nr
4().')n 4~
Euergetinos
p
'3i
40u.
Ammonas,
Xitrie
409
~facaire
cite 'i
n. ):
(montagne
Pau)deThcbescitë433
de)
Hancune, sujet dusecond
Sa position 40't
n. 1.
4" n. ); 422 n. ).
d'Amenseignement
·
~[aitres.
()!< ne pt'ut on
Pécheurs
menas 456.
peuvent
se
-crvit'dcux't.s't-5.
ne pas
les Réprimande,
Noh!esdumo))de(nepas'
convertir,
comment
devenir
Jrur
Afa[rai)em's craignent
!a
ami)
juger 45H~j_
un frère,
réprimander
vej!ue du gouverneur.
'~3n)-n
i~enciinnts
doivent
être
sujet de t'cxhortation
Nom change quant)
un
~)3,4)0,-s
subjuguÉs42.
1~4M~.
'Manuscri!s
PensÉc"
utilise"tf'2.
[~ru:{resse4't6-7.
impures
s'cvaHespecthumaiu,sujetde
Xoviccs't7'tn.[.
l.
~laticre.–Aitnertamanouiruntsionneleur
450-2.
la sixième lettre,
~icre h'uubic
tend pas la main 4)9~
i'inteUiHire chasse la crainte de
l'eres
gcncc'f7~~
0
473r. 477~ 479,;
Dieu420t;–Ne
jamais
~Id'chancctÉ
euvers
le
(combattus
chacun sese réjouir et rire 462;
ion leur mesure4)l;
Rouine.
La
considéra(jbscuritc
ch'rurih.'
proc))aij!,cotupar<eau
e!
vcnin
d'un
tiondes
hommes lui
scorpion
ceux qui y sont punis
Per)e(do!))par)et'Ëvan'i7'j.et
auver<~ui
bois 477,
ro;~go)e
(~~etsdciatnechanceie
et tourmenté--462~
giie)4.')3;)j
(Huvres:nepass't'npre-'t''6''re(S.)443,V.Sivah'ir.
)uonet(;éphas.
sujet de l'ex~r
vivait
encore
en
''7'h.
hor).n.'t65-(!i'out
Médisance:
ta tnir473,
''M, p. 395.
taire en présence
de,
monastère
de
,<SO.,
!?"
Dieu. sujet de l'exhorMenteur, ie fuir 47.i,
saint Antoine et d'An)tation!<,46S-9.
394-5.–
Au
menas,
Mépris du prorhain'<e;res.
doivent être fai-~
montsaintAutoine395
~fes')pot.unic4~9;
les selon la foi et non
Midi(desertdu)426)i.).'
n.2;397n.2.
seioni'homme4.0-).
Pihrion.
successeur
–(.\u
moment de) 426.
o)'jj~.Q~
de ~use.
Mites, évoque
d'Ammonas,394-M'.
o,.g,)eii.sujetdupremier
Sa iegemie le met en
cite 400.
d'Amenseignement
Plaisir charnet 460,~478~
r.qtportaverAnnnunas
nmnas
4.')5-<
S'en
Pu'men
vivait au con~:!9'
<~arder479.,480
2.
Mi[icr.r.)ri)e:8!2.
mencementduvsiecle,
o~rages.
Le-mépriser
Mio.-<)eia'i'heba'ide39'~
:!9't-5.
CorrespOfinote.
dantdeMoyset'éthioMoines43't,'b!6,'j5i.
p
pien400.–Amtnonasie
~!onde.Sa~aest~)ro~')~c!
reprend
408,
409,.
de Pœ;nen.
~83.chap.7e.
i_sL'f.40I)n.t,418).
~I~aïsios,frère
~)on(!physi!es
opposent
4n8,(:f.4i8,
r,-7''i'
u
(le Dien (vivre
I.
tecopteaugrec~o).
,Pamborite39:!n.t.
,Pr~ence
estcomparëc4777
Hunn cité 393 n. 1,395;
–traduit423-432.
SacriRce
(saint) (synaxe)
463,
Salomon448~,
Sara44H,
Sarra44Ct.s
Satan 423~ 435;V.
EnDémons;
Diable;
nemi.
Sauf 446,~
Scete404;
4K~
421~
422~,422 n.l.–Saposition404n.l.
Schenoudicite400n.4.
Scorpions 427;, 474~ s
Scruter
les Ecritures
et
tes
de
profottdeurs
Dieu estnnisibte
72-3.
492
TABLE
ALPHABÉTIQUE
V. Basiiie.!Tartare4ti7,
Serpent.
Aspic, Dragon.
Tempérance, détruit les
Scrviteurinutiloetdébipassions 4768
teur466,-s
Tentations; leur utilité;
la quatrième
5ilence; l'observer !i6(il,
Silence;
4GU,
460,
sujet de ta
iettrc d'Ammonas 440470~
Sitvain cite 401.
G.
Comment
les
vaincre
Si.uon (Pierre) 446,,
442,
Si.oès 405 n. 2.
Si~ës
Aasailleutl'hommequi
Assai)tentt'hommequi
tolitude
a r<-cul'Esprit 454s-,
engendre ]e~
larmes 481,–S'y attu-, Tentation presse les frècher 485,,j–Sujet
res et les pousse a
dp
la
lettre
changer de province
première
447-8.
d'Ammonas 433-4.
Tentation
du
Christ
sommeil 423,Cause.
ies passions 475-6.
son baptême
après
454,
Support mutuel 423.,
La manière. Thébaide 4242
Synësius.
de Pherme.
dont il «restitue » les Théodore
textes est citée 47t n. 1.
cité 401 n. 1.
Théodore Studitc
cité
Syriaque apophthegmes
395.
traduits
en syriaque
3!)6; sont Édités 410- Thomas de Marga cite
423.–Deux
Ammonas399,433,449.
chapitres!
de la version syriaque Timothée auteur (?) de
i's<orMmonac&orMm
deI'~(.<o/-MmoKac/:o395.
rsm 396-7 et 424-432.
Tisserant
(E.) rite 445
n.l.
rp
Trésor caché (dont parle
l'Evangile) 453,
Taire (se) et ne pas par- Tribulations à supporter
1er 462~476, 477,
pour le ciel, sujet de
DES
NOMS
PROPRES.
[190~
l'exhortation 13, 4<i7-8. si)))c440,,443~
4~<7,n
Tribulation humaine doit
N'' doit
~8r 4(i't-).
être
support<e 405~
pasôh'cchcrchf'-c~'S
412n
L~
~g cttan 68
Tribunal du Ci'rist.
Clrrist. Le
sacrifier
~acriHer an
iii
an prochain
prochain
prochain
redouter 403:) ~lOo-~
y~
~j~
v
festee
festée par
par lesles supfsupc~,.jg~
Variantes.
Explication
quième lettre 446-50des variantes des exexhort. 8.
hortations,471n.l.
~64-5'
Veiiles431(;
/.679
Vertu
protectrice
ou Volontés, au nombre de
(ange) gardien 435,
trois, proviennent du
démon, de l'homme ou
“<
436~437,474,,
VertudeD.eu434,M
Dieu 4-448-9
Vertu de la
451,
traduction
gràce 451r,
1.
pstcitcc3')7-474nl
Vertus, comment les ac- Vue d'en
V. Disquerir481.chap.61.
cerncment.
c°rnament.
Vitimis ou Hétimès 409
n.l.
y
Vivre pour le Christ, sude
la
sixième
exborjet
Yeux. Les garder pour
tation4G3.
q"o le cœur ne voie
Voie étroite, c'est dompP~ le mal. 478,
ter ses pensées 408~
417g-G
X
Voie de Dieu 42t.
Voleurs
et
Ammônis
428-9.
Zosime cite Ammonas
3!)9 et 466.
Volonté propre est nui-
III
Table de tous les mots syriaques du présent fascicule, p. 410-432, avec les
principaux mots syriaques
du fascicule Ammonii epistolae (t. X. fasc. 6, p. [15] à [65]) et les mots grecs qu'ils traduisent
lorsque ces mots figurent dans le présent fascicule, p. 403 à 487.
~)
4!);
XttTCtf~MV
)o<e)0t~.)
408,
~rj~-)
418,,
~KCTK~Mf
ii; 47,
Transcrit
l'iota
dans
~n~cLa
LjJi;
,x.n
\wt-' !–to
)oo; o-f~;
409g
~T, xpe[T~9e~
447,
428,
too) o~t~;o
427,~
425~
\Mi2)j.
Ct ~)<~
o,
~wwM2
~°8
:M
~9.
K6ëS-4t)R
~6a,4t)C~etC.
~i
422,,
~422,
~6~
4t7~
4)8,.
,t~,
415j
YeuMdQxt
407
425,,
424,,
~n
<~
426,,
V.
,),
~4t~;E~~7)<;404,,
4~
~r–
4~. .1
42.
H
~i
~~o;;
~0/1
0
~428,
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4t~:
a~o).Ecr'
a1toAsaat
aTtoA~Nt
415tt;
4)5,
'°~
4«~
4u7_
407~
'"6,4
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~'M'
108
423
1930
~(
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4:~ a
~19,;
l,
a
),
~.)~;of42:t,
~i< tn
"H
Cf.
~4;
42t,
~!&; 26,
~.2
p~;
~j
4i~
~j~
427,,
)~;
419,
40:~ 408,,
-~o~oue.~6~
~i <
StSa<TXa~o<
40~
425, 42H,
~~j
~.)_,
loo, )“ 4)2,
),a~
4)2,,
9~~
4.0,
~o,
~20,
'A~~5<
)o=) ~)
~<
~2
~<
~))J;
0~
4)6,;
407.,
4)7,
428,;
~ot~a.
~M<TTK?e(Ye~TC(t
~6~
412,
t~;
~M
407, Cf. 427,,
TO ~a9~
auïo~
~t.
~)L,
4M~
~<
418,
.§~0;
s.f
~n~jc~i
M7,
408,
417,
42~
~<~e~;
Ammonae
423;,
428,
~g~
)~
~426,.
~l,
~24~
'A{t-
424,
48,, 419,;
)~
430,;
408~
416g 424~ 428,g 430~;
404.,
426,
4.8~,
422~
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TABLE DES MOTS SYRIAQUES.
[199]
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M~ & 0El6tTT,<; 432~
IV
TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES
I.
AMMONU
Tome X, fasc. 6.
EREMITAE
EPISTOLAE.
PnAE[AT!0.
De Ammonio monaclio epistolarum
Epistolae Mari Ammonii eremitae
auctore.
[3]
[151
[15]
[i8)
[21]
[25]
[28]
[30]
[32]
[34]J
[37J
H.
III
IV.
V.
VI.
VU.
VU).
IX.
X.
XI.
XII.
XIH.
XIV.
Epistolae dubiae
[42J
[46]
[51]
[55]
[63]
[G5]
Il.
ÂMMOXAS,
Tome XI, fasc. 4.
SUCCESSEUR
DE
SAfXT
AxTOIXE.
[xTRODLCTtOX.
L'auteur.
Les textes.
Histoire littéraire.
Objet de la présente
393
39.')
399
400
402
édition.
Sigics.
TEXTES <;i)ECSET SYRIAQUES.
I.
II.
Apophteg'mes
pA'rr.R.–T.t.–F.'t.
403
410
grecs
syriaques.
Il.
H';
TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES.
504
Deux chapitres de la version syriaque de l'j~o/'M
Rufin.
IV.–Lettres
d'Ammonas.
(syr.
XII)
H(syr. 11 et III, 4).
HI(syr.IV).
IV(syr.IX:X,là2;VIII).
V.(syr.XI).
VI(syr.HI).
Vn(syr.XMI).
III.
V.
1"
2"
3"
4°
VI.
Table
Table
Table
Table
Instructions
[202]
/Ho/MeAo/'«~!de
424
432
432
435
438
4~.0
446
450
452
d'Ammonas.
Quatre enseignements.
Dix-neuf exliortations.
Discours aux solitaires.
Conseils aux novices.
Deux fragments.
455
458
472
474
484
des citations.
des noms propres
alphabétique
des mots syriaques.
analytique des matières.
et des
principales
488
489
493
503
matières.
Imprimé par Brepols S.A.
Tumhout
Belgique

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