Yaka circonc
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Yaka circonc
PISTES ET RECHERCHES Revue Scientifique L’APPORT DES MASQUES DANS LA CIRCONCISION Cas de la société traditionnelle Yaka. (MBALA Manzembe et BAKATA Ibula, Assistants à l'Institut Supérieur Pédagogique de Kikwit) RÉSUMÉ C’est une analyse sur l’apport des masques dans la circoncision cas de la société traditionnelle yaka. Elle concerne particulièrement le secteur de Mawanga dans le territoire de Kasongo-Lunda. Pour les masques ? Cette étude essaye de répondre à cette question à base d’enquêtes menées dans cette région et essaye de prouver que la finalité de ces masques était la danse de la circoncision. Sans rite, les masques yaka ne peuvent pas exister. INTRODUCTION Il nous a été parfois difficile de saisir la pensée du peuple yaka. Certains auteurs se demandent par quel biais, ils peuvent approcher le peuple yaka. Pour notre part, notre travail appartient au domaine de l’art et plus précisément de l’art yaka du secteur de Mawanga. "Qui peut couper l’art de la vie des peuples ? En Afrique, musique et danse sont-elles séparables de la naissance, de la mort et d’autres grands événements comme l’initiation ou le mariage ? L’art n’apparaît-il pas alors comme le plus urgent besoin au service de la vie ?(TSHIAMALENGA, N.,). A travers l’art nous pouvons découvrir la vie d’un peuple. La vie artistique englobe toutes les dimensions de l’homme. Le domaine de l’art étant trop vaste, nous nous limitons aux seules masques. A leur propos, MEERTENS, J. T., (1979 : 11) écrit :" comme tel, il n’a de sens qu’au moment où il est gesticulé dans la danse ". Pour que le masque danse, il faut qu’il y ait le tam-tam et le chant. Il ne s’agit pas ici de traiter des masques d’une façon isolée car les masques yaka sont des masques qui on trait à la circoncision " n’khanda ". Il ne s’agit pas non plus d’entrer en détail dans la circoncision, car elle a été traitée par PLANCQUAERT dans son ouvrage sur les sociétés secrètes chez les Bayaka. Le but de notre travail est de donner l’apport des masques yaka dans la circoncision. 1. LES MASQUES YAKA La sculpture Yaka se limite aux seuls masques. Il existe aussi des statuettes de petites dimensions utilisées très souvent pour les objectifs magiques. Selon VAN DER BEKEN, cité par LEMBAGUSALA, P.C., (1979), la magie est profondément enracinée, diversement manifestée et intensément vécue par l’Africain. Les masques Yaka sont des masques polychromes, en bois, surmontés d’une coiffure en vannerie ornementée. A l’exception de Mwelo fabriqué par les enfants qui tissent le filet, puis mettant les plumes, les autres tels que le mbala, le hamba, le ndemba, le zekele, le kakungu et le mbawa sont sculptés par le Kalaweni (sculpteur). Les masques kakungu et le mbawa sont des masques magiques. Le kakungu est en bois et sa caractéristique est d’avoir les joues exagérément grosses. Il est peint en rouge. Par contre le mbawa est en vannerie et ressemble à un œuf sur un fond noir, des dessins géométriques, tout comme les autres masques de vannerie. Au-dessus, des cornes d’antilopes et une quantité d’amulettes. 1.1. Importance de Kakungu et Mbawa Pour beaucoup des coloniaux, la caractéristique la plus remarquable de la mentalité nègre est celle d’être fétichiste. Or si nous analysons ce qu’ils entendent par fétichisme, nous y trouvons des rites agraires, de propitiation du gibier ou poissons, des thérapeutiques, des exorcismes, des initiations aux classes d’âge ou aux lignages d’hommes, des interdictions totémiques, bref des phénomènes appartenant à des catégories les plus diverses (DE CALLONNE BEAUFAICT, A., ). Ainsi, les masques kakungu et mbawa sont des fétiches possédant des forces magiques. Le kakungu est fabriqué par un kalaweni (sculpteur); le mbawa est fabriqué par un sorcier. Ces masques peuvent être acquis par n’importe qui veut apprendre d’un expert les traitements et tabous que le masque exige. Ils sont gardés dans de petites cases spécialement érigées pour eux. La force de ces masques s’étend à tous genres de maux humains. Nous guérissons des malades, des impuissants, des femmes stériles, en les confrontant dans la petite hutte avec le masque, pendant plusieurs jours. Nous pouvons aussi éloigner la pluie grâce à eux. Le prioritaire revêt alors le masque et sort, menaçant la tornade qui approche. Pour les malades, c’est le devin du village qui indique si c’est le mbawa, le kakungu ou autre fétiche qui peut les guérir. Pour appuyer ce qui précède, retenons ce qu’affirme LEUZINGER, F., (1962) : le fétiche est un objet doté, dans un dessein très déterminé, d’une force magique qui peut être offensive ou défensive. Il écarte le démon de la maladie, protège pendant les voyages, au moment des naissances, à la guerre et à la chasse. Partout où règne le mal et/ou de mauvais sorciers que l’on ne peut convaincre par des moyens naturels menaçant dans l’ombre, le fétiche entre en action. Ces deux masques sont rares et, de plus rarement consultés, étant considérés comme des instances très élevées. Ils ont aussi un rôle à jouer dans la circoncision (n’khanda). Le mbawa donne leurs rangs aux tundansi (une de deux équipes de la circoncision). En effet, dans n’khanda, les garçons sont répartis en deux équipes, dont chacune a son chef, un de nouveaux circoncis. Ce sont le Kapita et la mbala. Au-dessus de ces deux chefs, tous les autres tundansi ont également chacun leur rang exprimé par un nom qu’ils gardent pendant la durée de n’khanda. Le kakungu est gardé au n’khanda dans une maison spéciale. On le montre aux tundansi le jour de leur circoncision pour voir s’ils sont en mesure de passer d’une génération à l’autre, de l’enfant à l’adulte, car " la société se doit de contrôler leur maturité, de compléter et de confirmer les qualités qui sont inhérentes à l’exercice de leurs nouvelles fonctions (ERNY, P., 1962). Pour reprendre l’expression de OSTERRRIETH, F., (1964) " l’éducation doit faire des adultes ". 1.2. Les masques mbala et mwelo Les masques mbala et mwelo sont exclusivement destinés à la circoncision. Le mbala est le chef des masques, qui couronne la représentation des danses. Il est une surprise amusante pour les spectateurs. C’est pourquoi, on y ajoute une petite figurine dont le corps est en vannerie et les extrémités en bois et qui d’habitude, est assise sur le masque en bois et appuyée contre une haute coiffe. La dignité de mbala apparaît dans le visage en bois. Il est plus grand et se particularise soit par des yeux énormes, soit par un autre trait saillant. Le mwelo par contre est un masque en plumes bleues très longues, fixées dans le filet de raphia et dont le visage est constitué par deux calebasses comme yeux et un bec d’oiseau renversé comme nez, attachés au filet. Le mwelo sert principalement pour la collecte de vivres que le Kapita entreprend, ainsi caché, dans son propre village, et au cours de la tournée de danses, en arrivant dans un village. 2. LES PRÉPARATIFS à LA CIRCONCISION Tout homme yaka est circoncis à l’âge de la puberté, ou un peu avant ou après. La circoncision dans les sociétés ancestrales est une étape capitale de la vie, une initiation à la vraie vie, une naissance à la nouvelle vie. Avant la circoncision qui est-on donc ? Sinon une femmelette, un enfant ! Après la circoncision par contre, on devient parfaitement homme. " Les Arouches ne croient-ils pas à un changement de l’âme au cours de la circoncision… "(BAUMANN, H., et al., 1967) ? C’est pour ainsi dire que l’homme doit grandir. Ce passage de l’enfant à l’adulte que nous appelons ici la circoncision exige une préparation. Avant la circoncision, on doit connaître le nombre d’enfants qui seront circoncis. Les parents des néophytes doivent se préparer à la circoncision : achat de viande : poule, bouc, poisson etc., qui serviront pour la fête d’ouverture. Chaque parent doit choisir un Kitapa (le " circonciseur ") de son enfant. Chaque enfant reçoit de son oncle le " lupemba " : un cadeau qui peut être un bouc, une chèvre, un coq, un symbole pour éviter un accident éventuel. Le jour fixé étant arrivé, tous les néophytes doivent se trouver dans un camp érigé pour la circonstance. En cet endroit, les nouveaux circoncis " Tundansi " passent un à deux jours. L’entrée au camp initiatique est strictement interdite aux femmes. Pendant ce temps, les jeunes gens déjà circoncis lors d’une précédente n’khanda, les Tulombusi, et qui, en échange reçoivent les intestins des animaux tués à la chasse et de nombreux cadeaux, à la fin de la n’khanda. Ces leçons se déroulent toujours devant une assistance nombreuse de la part des autres hommes du village, qui s’y rendent même abandonnant leur petit travail. C’est là certainement l’une des raisons de la popularité de cette institution et de sa persistance : la n’khanda est en quelque sorte le club des hommes du village. C’est donc dire qu’on ne peut toucher à aucun aspect de l’éducation coutumière, que ce soit à l’éducation sociale, morale intellectuelle, religieuse ou esthétique, sans toucher en même temps au problème des initiations (ERNY, P., 1972). Quand chacun a bien appris son rôle , soit le chant, soit le tam-tam, soit la danse et quand certaines obligations envers les organisateurs de la n’khanda Kazudi et N’lopo sont remplies, alors les Tundansi et Tulambusi se préparent à la finale de la n’khanda. C’est-à-dire , une tournée de danse dans les villages de Bayaka proches ou éloignés, en fonction du programme préalablement établi à l’avance. 3. LA CIRCONCISION PROPREMENT DITE Le jour de la circoncision venu, les candidats doivent aller se laver très tôt matin, habillés en jupes de raphia (masabala), se oignent de kaolin rouge (nkula) et mettent des perles. La circoncision a lieu tôt le matin. Le " circonciseur " (Kitapa) s’habille en sorcier. Le candidat s’assied sur le mondo en même temps que le batteur de tam-tam qui entonne la chanson : Samba twabukwené é Samba twabukwené é (sans arrêt) ce qui signifie : Nous avons coupé la prépuce Nous avons coupé la prépuce Le Kapita est le premier à être circoncis et la mbala le dernier. Le candidat à la circoncision ne peut pas pleurer quand on coupe la prépuce sous risque de se faire huer et injurier par ses parents. Après la circoncision, les nouveaux circoncis sont placés dans la case autour du feu. Un des " circonciseurs " (Kitapa), le plus sage, est choisi pour les nourrir. Ainsi, avant de servir les circoncis, il doit d’abord manger lui-même, puis il peut les servir en utilisant la pointe de couteau qui a servi à la circoncision. Cette nourriture veut dire que les circoncis ne doivent pas mourir parce que le prépuce a été coupé et le sang a coulé. Après trois jours, les nouveaux circoncis doivent aller se laver dans une grande rivière, habillés de la même façon qu’au début de la circoncision. En route, le Kapita se met devant et la mbala derrière. Quand un circoncis ne veut pas nettoyer sa plaie, ce sont les deux précités qui le font à sa place. De temps en temps, pour se distraire, ils tendent des pièges. Les bêtes capturées appartiennent à toute la communauté. Cette vie communautaire crée entre les membres une sensibilité, un courant de réceptivité aisément perceptible. Comme dit DE BEIR, L., (1975) : ils ont des antennes par lesquelles, ils captent les dispositions et les impressions du bloc du clan, des impulsions extrêmement puissantes, parfois extrêmement dangereuses : on dirait une télépathie communautaire qui, au moindre mouvement, fait vibrer la sensibilité de tous les individus. Si par contre un de nouveaux circoncis ou un nombre de sa famille est décédé, on n’informe personne jusqu’à la clôture de n’khanda. 4. L’APPORT DES MASQUES DANS LA CIRCONCISION Comme nous l’avons dit précédemment, les masques yaka sont fabriqués pour l’exhibition de danse dans les villages yaka proches ou éloignés. Quelques semaines avant la sortie, le Kalamweni , le fabriquant des masques, est appelé et on lui ordonne de fabriquer un certain nombre des masques. Ce nombre peut varier entre de trois jusqu’à onze. Le plus fréquemment, on en a cinq. C’est toujours un nombre impair, parce que chaque masque est fait en double, avec un seul masque comme chef. Les paires différent les unes des autres. Pour comprendre ces chiffres, les paires et leurs différences, il faut savoir ce qui suit : Dans la n’khanda, les circoncis sont répartis en deux équipes, dont chacune a son chef. Ce sont le Kapita et le mbala. Au-dessous de ces deux chefs, tous les autres " tundansi " ont également chacun leur rang qui est exprimé par un nom qu’ils gardent pendant la durée de n’khanda. Ce nom est un pseudonyme qui peut à la longue supplanter le nom de naissance. Les tulombusi, eux aussi appartiennent, soit à l’équipe de Kapita , soit à celle de mbala et ont leur rang propre. Les deux premiers étant, pour l’équipe de Kapita : Langala, et celle de mbala :" Bumbangi ". Outre qu’ils sont chefs de file, Kapita et Langala sont les chefs des circoncis. De ces dignitaires de nouveaux circoncis, les cinq premiers ont le droit de danser avec les masques. Toujours les deux du même rang de deux files dansant ensemble avec les masques essentiellement identiques et la représentation est terminée par Langala dansant seul avec le masque mbala (ce nom de masque ne doit pas être confondu avec celui du tundansi, chef de file, qui est identique). Selon leur rang, les masques sont plus ou moins jolis et c’est là ce qui les différencie l’un à l’autre. Les paires ont leur nom : il y a une paire de ndemba , pour les chefs de file Kapita et Mbala, puis deux paires de mondo pour les deux qui suivent les chefs de file que nous appelons " lieutenants " et les deux " sous-lieutenants ", enfin deux paires de zekele pour les deux " adjudants " et " sergents ". Nous retrouvons ci-dessous tout la hiérarchie des tundansi et tulombusi avec leurs masques : a) Tundansi Chef de l’ensemble : KAPITA 1ère file Mbala Manzita N’lopo Nenga Nzela 2ème file Kapita Makengo Masiala Kambuya Yangi b) Tulombusi Chef de l’ensemble : LANGALA Masque Ndemba Mondo Mondo Zekele Zekele avec masque mbala Bumbangi Bisau Langala Lupatu Mbala pas de masque Et pour plus de clarté, voici encore la suite des masques comme ils apparaissent dans la représentation : 1. 2. 3. 4. 5. 6. deux zekele portés par Nzala et Yangi deux zekele portés par Nenga et Kampuya deux mondo portés par N’lopo et Kasiala deux mondo portés par Manzita et Makengo deux ndemba portés par Mbala et Kapita un mbala porté par Langala. En général, on n’a pas tous ces onze masques, mais on se borne à monter une paire de chaque espèce, souvent en écartant encore les zekele, et laissant en tout cinq masques. Le nombre des masques est en raison de celui de bons danseurs qui évoluent dans une n’khanda. 5. LA DANSE Les masques sont liés à la circoncision et ont pour finalité la danse. Après la circoncision, les nouveaux circoncis ne peuvent sortir du campement qu’après l’exhibition de la danse. Cela se passe souvent le matin. Le village est assemblé autour d’une douzaine de chanteurs d’apparence extraordinaire : cheveux séparés en petites tresses allant du front vers l’arrière, avec des perles et des objets métalliques dessus et dedans. Chacun porte un grand panache de plumes fixé sur la coiffure. Les corps richement ornés de perles. Ils sont peints de rouge et d’huile. Chaque chanteur porte un grand pagne autour des reins. A l’extrême gauche des chanteurs, deux vieux très dignes, sur des chaises longues, eux aussi parés de panaches et de beaux pages. Devant chacun, un couteau de chef : ce sont le Kazudi et le N’lopo qui sont, en fait, les organisateurs des fêtes. A droite, deux petits joueurs de tam-tam dont l’un, " un tundansi " de très jeune âge et l’autre jouant d’un tout petit tam-tam, un garçon de quelques sept ou huit ans, pas plus. Les chanteurs sont rangés en deux lignes, les uns derrière les autres. La première file étant composée de tulombusi, la deuxième de tundansi. Chacun d’eux tient un hochet de vannerie contenant des graines. Ceux de la première rangée et les deux vieux ont souvent devant eux de petites peaux sur lesquelles on peut voir un mélange étrange de toutes sortes de petits objets : les cadeaux des hôtes ... La danse commence avec les tundansi (nouveaux circoncis) puis vient l’interlude. Pendant ce temps, on continue à chanter en attendant les danseurs. Toutefois, chants et tam-tams sont fort animés et les deux vieux marquent le rythme en agitant des goupillons. Une vieille femme passe de chanteur en chanteur, tenant un petit pot d’argile de couleur rouge, qu’elle applique largement sur le dos et la poitrine des chanteurs. Elle passe ensuite à un pot d’huile de palme qu’elle enduit la coiffure des danseurs de si fortes proportions, que l’huile leur coule le long du dos, se mêlant à la couleur rouge et à la sueur. Les chanteurs ont donc la peau luisante et dans son ensemble, ce groupe brillant et paré est d’un très bel effet. Après l’interlude, c’est le deuxième tour de danseurs qui entre. Comme au théâtre, ils sont costumés en se cachant derrière les huttes. A une distance de cinquante mètres, ils font d’abord un grand cercle autour des spectateurs, disparaissent derrière les huttes, puis réapparaissent ensuite et ils vont droit aux chanteurs. Ce sont les deux ndemba, soit Kapita et mbala, qui mènent la file. Les autres masques de rang inférieur ayant déjà passé sur la scène avant. Après la pause d’une heure, la scène s’anime par l’arrivée du masque mbala, sans que les chants ne soient interrompus Mbala, le plus joli masque, est présenté par Langala, le chef de tulembusi, le gardien qui va terminer la fête. Il danse environ deux heures et la fête prend fin. C’est pour reprendre le jour suivant dans un autre village, ainsi de suite, cela pendant des semaines. CONCLUSION Nos investigations ont porté sur la description de deux grandes catégories de masques yaka. La première est composée des masques magiques Kahungu et Mbawa. La deuxième, comporte des masques destinés à la danse de la circoncision. Cette dernière catégorie ne pouvait exister si la n’khanda n’avait pas lieu dans la société traditionnelle yaka. Qu’en est-il de cet art yaka, inspiré seulement par des cérémonies qui ont presque disparu ? Eux qui n’ont pas , comme les Kuba, le goût de l’ornementation de l’objet usuel, trouvent-ils place, pour leurs sculptures dans une société en pleine évolution ? On n’y entrevoit guère de possibilités pour eux en dehors du théâtre, de ces décors et ces travestissements. L’art yaka se meurt et tend à disparaître. BIBLIOGRAPHIE BAUMANN, H., et al. 1967, Les peuples et les Civilisations de l’Afrique, Payet, Paris. DE BEIR, L. 1975, Les Bayaka de Munene N’toombo Lenge-Lenge, Anthropes Institut, Saint Augustin, H.V.K. DE CALLONE BEAUFAICT, A., (sd), La pénétration de la civilisation au Congo-Belge et les bases d’une politique coloniale, Institut. Sociologique (S.l.S.D.). ERNY, P., 1972, L’enfant et son milieu en Afrique noire, Ed. Payet, Paris. LEMBAGUSALA, P.C., 1979, Le problème socio-psycho-pédagogique posé par l’école zaïroise non enracinée dans sa culture d’origine. Thèse, Louvain -la Neuve. LEUZINGER, F., L’art des peuples noirs, Ed. Albin-Michel, Paris. MEERTENS, J..T., 1970, Le masque et le miroir, Essai d’anthropologie des revêtements faciaux, Ed. Aubier-Montaigne, Paris. PLANCQUAERT, cité par LEMBAGUSALA, P.C., 1979. OSTERRIETH, F., 1964, Faire les Adultes, Ed. Dessart, Bruxelles. TSHIAMALENGA, N., (sd), L’art comme langage et comme vérité, C.E.R.A. in Art Religieux Africain, Vol. 16, n° 31-32 VAN DER BEKEN, cité par LEMBAGUSALA, P.C., 1979.