h ommage à S erge Gainsbourg | Jeudi 28 juin

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h ommage à S erge Gainsbourg | Jeudi 28 juin
jeudi 28 juin – 20h
Hommage à Serge Gainsbourg
Fin du concert vers 22h15.
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Hommage à Serge Gainsbourg | Jeudi 28 juin
François Ravard, directeur artistique/producer
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jeudi 28 juin – 20h
Hommage à Serge Gainsbourg
Artistes invités :
Jane Birkin, Marianne Faithfull, Carla Bruni, Jean-Louis Aubert,
Louis Bertignac, Raphael, Lulu, Aurore Clément, Colin Field
François Ravard, directeur artistique/producer
Production Déléguée : Love 8 Spectacles/Laurent Castanié
Techniciens :
Jean-Christophe Bourgeois, sonorisateur façade
Freddy Demanne, assistant son façade
Bertin Meynard, sonorisateur retours
Cécile Voltaire, assistante son retour
Olivier Payen, lumières
Thomas Dechandon, assistant lumières
Pierrick Lapuyade, backliner
Antoine Grimalt, backliner
Laurent Bruel, opérateur
Didier Thibault, régisseur
Xavier Rechain, directeur de production
Fin du concert vers 22h15.
Hommage à Serge Gainsbourg
Colin Field, barman préféré de Serge Gainsbourg
Thème du film Cannabis
L’alcool
La chanson de Prévert
Les musiciens
Arthur H, chant
Vu de l’extérieur
Louis Bertignac, chant, guitare
ss in Uruguay
Marilou sous la neige
Raphael, chant, guitare
Les dessous chics
Fuir le bonheur
Élisa
Jane Birkin, chant
Djamel Ben Yelles, violon électrique
Frédéric Maggi, piano/claviers
Azzedine Boulaaroug, derbouka
Stéphane Cretin, sonorisateur
Requiem pour un con
Je suis venu te dire que je m’en vais
Jean-Louis Aubert, chant, guitare
Lola rastaquoere
Hier ou demain
Ludwig van Beethoven
Troisième mouvement de la Sonate « Au clair de lune »
Marianne Faithfull, chant
Lulu, piano
Danger du film Cannabis
Les musiciens
La noyée
Ces petits riens
Final : La Javanaise
Carla Bruni, chant
Pierre De Marty, piano
Le langage des fleurs
Aurore Clément, récitante
entracte
Musiciens :
Yann Pechin, guitares
Brad Scott, basse
François Assyjean, violoncelle
Denis Clavaizolle, claviers
Arnaud Dieterlen, batterie
L’idée de ce spectacle est le plaisir : le plaisir de se retrouver, de faire un show, un spectacle
sans but promotionnel ou commercial ; l’excitation de voir des musiciens, comédiens,
artistes se retrouver le temps d’une soirée autour de Serge, autour de ses chansons,
de célébrer son univers, la beauté, la musique avant toute chose, les textes élégamment
ciselés, le temps du tabac et de l’alcool sans vergogne…
Je tiens à remercier tous les musiciens et artistes qui ont pu se libérer pour cet exercice
ainsi que l’équipe de la Salle Pleyel qui m’a permis de concrétiser ce projet.
À la mémoire de Serge,
François Ravard
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jeudi 28 JUIN
Hommage à Serge Gainsbourg
Au verso de la pochette de son premier vingt-cinq centimètres, Du chant à la une !…,
il y a ces mots manuscrits de l’écrivain Marcel Aymé, comme une dédicace que l’on aurait
griffonnée à la hâte – ratures comprises – sur une table de bar. Serge Gainsbourg y est
présenté comme « un jeune homme qui chante l’alcool, les filles, l’adultère, les voitures qui
vont vite, la pauvreté, les métiers tristes. Ses chansons inspirées par l’expérience d’une
jeunesse que la vie n’a pas favorisée ont un accent de mélancolie, d’amertume et surtout la
dureté d’un constat. Elles se chantent sur une musique un peu avare où, selon la mode de
notre temps, le souci du rythme efface la mélodie. Je souhaite à Gainsbourg que
la chance lui sourie autant qu’il le mérite et qu’elle mette dans ses chansons quelques
taches de soleil. » Il y a quelque chose de savoureux à relire ces phrases quelque cinquante
ans plus tard. Car c’est un peu une préface à l’œuvre entière de Serge Gainsbourg que
Marcel Aymé aura écrit là, sans le savoir bien sûr et avec ce ton à la fois paternel et
légèrement réac’ qui regrette la tristesse qui inspire ce jeune homme dont l’enfance fut
sans doute malheureuse… On aura noté au passage l’argument imparable sur la pauvreté
de la musique où « le souci du rythme efface la mélodie ». Alors ce qui est extraordinaire,
c’est que si cette « préface » malgré tout touchante semble aujourd’hui gentiment
démodée, les chansons de l’album n’ont quant à elles pas pris une ride. Elles font même
désormais partie de notre patrimoine et leurs mélodies continuent de trotter dans nos
têtes, comme si ce poinçonneur des Lilas n’en finissait plus de faire ses petits trous à l’infini
longtemps après que son métier a été supprimé. La mélancolie de ces textes tout comme
leur humour nous enchantent toujours autant et peut-être encore plus aujourd’hui.
Si c’est sans aucun doute la rencontre avec Boris Vian qui a poussé Gainsbourg à écrire et
à chanter, le style qu’il a inventé et n’a cessé de perfectionner et de faire évoluer au fil des
années a incontestablement marqué les générations qui suivront. Avec le recul du temps,
on peut embrasser un ensemble qui va en gros de La Femme des uns sous le corps des
autres à Love on the Beat. Et, d’une chanson à l’autre, on peut se raconter toutes sortes
d’histoires parfois sordides ou légèrement grivoises, le plus souvent spirituelles, même si
un tantinet cyniques. Les chansons de Gainsbourg fonctionnent comme des mini scénarios.
La Javanaise, Initials B. B., Bonnie and Clyde, Ford Mustang, Je suis venu te dire que je m’en
vais, Lola Rastaquouère en sont autant d’exemples que l’on pourrait multiplier. Dans cette
forme ramassée qu’est la chanson, Gainsbourg, peintre, acteur, cinéaste, écrivain, homme
public brillant et provocateur reste aujourd’hui encore un modèle, un maître incontesté,
un sujet de fascination. Ce sens du scénario chanté atteint évidemment un sommet avec
ce mini opéra pop (vingt-huit minutes et deux secondes exactement) vénéneux qu’est
Histoire de Melody Nelson inspiré comme le sera un peu plus tard L’Homme à la tête
de chou du Lolita de Vladimir Nabokov.
Même s’il n’a jamais été un rockeur et surtout pas un yéyé, Gainsbourg fut sans doute le seul
chanteur français de sa génération à ne souffrir d’aucun complexe vis-à-vis de ses confrères
anglo-saxons. Il fut même le premier Français avec Aux armes, etc. à oser un disque reggae
avec le soutien rythmique de Sly Dunbar et Robbie Shakespeare sans tomber dans le ridicule.
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Sans parler du tube international Je t’aime moi non plus, propulsé il est vrai par la publicité
du Vatican. De là finalement cet écho sans doute relativement tardif mais sincère en-dehors de
l’hexagone. Mais il ne faudrait pas oublier qu’outre Jane Birkin, la plus évidente, Gainsbourg
avait déjà écrit notamment pour Nico – bien avant Lou Reed et le Velvet Underground ! –,
Marianne Faithfull, Petula Clarke, sans oublier les Françaises : Brigitte Bardot, France Gall,
Juliette Gréco, Mireille Darc, Catherine Deneuve, Isabelle Adjani, Vanessa Paradis…
Cependant, c’est avec ferveur que le Bad Seeds Mick Harvey plongera dans le répertoire
de Gainsbourg, donnant avec les albums Intoxicated Man et Pink Elephant (le second
orchestré par Bertrand Burgalat) des relectures de grande qualité. John Zorn façonnera
quant à lui une compilation autour de Gainsbourg à laquelle participeront, entre autres,
Fred Frith, Marc Ribot, Elysian Fields ou Blonde Redhead. Depuis, ses morceaux ont été
repris par des gens aussi différents que The Rakes, Franz Ferdinand, Placebo, Jarvis Cocker
(avec Kid Loco) ou encore The Kills, preuve s’il était nécessaire que les chansons de Serge
Gainsbourg représentent désormais autant de pépites incontournables d’un répertoire
inusable.
Hugues Le Tanneur
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Salle Pleyel | Saison 07 |08
la Chanson
SAMEDI 15 SEPTEMBRE, 20H
VENDREDI 27 OCTOBRE, 20H
Émilie Simon
Juliette Gréco
Les Percussions Claviers de Lyon
Concert exceptionnel
SAMEDI 8 DÉCEMBRE, 20H
DIMANCHE 9 DÉCEMBRE, 19H
Michel Jonasz
Production Music Machine, MJM.
Production Thierry Suc/TS4
JEUDI 25 OCTOBRE, 20H
MARDI 17 JUIN, 20H
Rokia Traoré
Wati/Le Temps
Coproduction du New Crowned Hope Festival et du Wiener
MARDI 13 NOVEMBRE, 20H
Hommage à Georges Brassens
Mísia
Saudades symphoniques
Konzerthaus.
Orchestre Lamoureux
Bruno Fontaine, arrangements, direction
José Manuel Neto, guitare portugaise
Carlos Manuel Proença, guitare acoustique
François Ravard, direction artistique/
producer
Avec la participation de grands artistes
de toutes générations en hommage
au célèbre poète et chanteur.
Photo couverture © Tiphaine Treins | Imprimeur SIC | Imprimeur Gerfau | Licences 7503078, 7503079, 7503080
VENDREDI 26 OCTOBRE, 20H
Henri Salvador
Révérence...
Concert exceptionnel
Production Thierry Suc/TS3, en accord avec Charley Marouani
Le bar du hall est ouvert une heure avant le début du concert et pendant l’entracte. Le bar du foyer, en fond de parterre, est ouvert pendant l’entracte.
Un point de vente harmonia mundi vous accueille dans le hall. Il est ouvert une heure avant le concert, pendant l’entracte et à l’issue du concert.
Les partenaires média de la Salle Pleyel
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