Analyse Paradise-YiZhou_SANTAMARIA-JAQUET_2A-COM

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Analyse Paradise-YiZhou_SANTAMARIA-JAQUET_2A-COM
 Sémiologie de l’image et du son Analyse de “Paradise” ­ Yi Zhou SANTAMARIA Claire ­ JAQUET Jérémy 2A­COM Introduction
Née en 1979, Yi Zhou est une artiste d’origine chinoise. Elle s’installe à Rome à
l’âge de 9 ans et part ensuite étudier à Londres et à Paris. C’est à ce moment-là qu’elle
découvre les artistes contemporains et décide de devenir elle-même une artiste
spécialisée en animation et vidéo 3D. Elle dispose d’un studio basé à Shanghai et
collabore régulièrement avec des grands artistes comme Pharrell Williams, Charlotte
Gainsbourg ou encore Ennio Morricone.
Etant fascinée par la beauté, Yi Zhou s’inspire notamment de ses rêves et
cauchemars qu’elle met en scène dans ses animations.
Parmis les animations qu’elle a réalisé, on retrouve l’oeuvre ​
Paradise ​
réalisée en 2006 et
durant 3 minutes et 23 secondes. Art Factory Lab a réalisé l’animation et Yi Zhou a
scénarisé, produit et imaginé l’oeuvre. Eric Anton s’est, lui, occupé des effets spéciaux.
L’animation est inspirée par la ​
Divine Comédie​
de Dante et ​
Le Jardin des délices​
de Jérome
Bosch.
La musique utilisée dans cette animation est ​
Sukiyaki ​
de l’artiste Kyu Sakamoto.
Elle a été produite en 1961 au Japon et dure 3 minutes et 5 secondes. Les paroles de cette
musique racontent l’histoire d’un homme “qui lève la tête et siffle pendant qu’il se
promène de manière à ce que ses larmes ne coulent pas”. Les paroles de la chanson
racontent ses souvenirs. La chanson a été inspirée par un rejet du traité de coopération
mutuelle et de sécurité entre les USA et le Japon mais les paroles ont été simplifiées et
imagées de manière à ce que le texte semble se référer à une quelconque histoire de
rupture amoureuse.
En regardant ​
Paradise nous pouvons nous demander quel message Yi Zhou a
voulu faire passer à travers son oeuvre ? Pour répondre à cette problématique nous allons
dégager les différents signifiants et signifiés de l’image et du son de cette vidéo afin de
mener une véritable analyse de l’oeuvre.
SANTAMARIA ­ JAQUET 2A­COM 1 I - Description et analyse de l’image
-
Signifiants
L’oeuvre, qui est totalement en noir et blanc démarre sur un rayon de lumière
traversant une épaisse forêt. Des oiseaux s’envolent par dizaines au milieu d’arbres munis
de feuillage en forme de lanternes chinoises pour voler au dessus de cette forêt. Le ciel,
quant à lui, est lumineux mais nuageux en même temps.
Nous nous enfonçons ensuite un peu plus dans cette forêt où les arbres ont l’air de
se décomposer.
Nous voyons ensuite, en gros plan, un oiseau avec une sorte de fruit faisant penser
à un coeur et poussant sur sa gorge, il est posé sur une plante, dont les feuilles bougent
constamment. D’autres animaux sont comme cet oiseau, attendant que le temps passe.
Cette séquence est suivie d’un plan d’ensemble de ces éléments. Les oiseaux
volent au dessus des plantes, laissant parfois derrière eux des fils pouvant faire penser à
des toiles d’araignées.
Ensuite, deux oiseaux se retrouvent face à des sortes de bulles blanches s’envolant
dans le ciel.
Par la suite, on attire notre attention sur de nouvelles espèces de plantes qui
s’ouvrent vers le ciel, comme des plantes tropicales cherchant la lumière, toujours en
voyant ces sortes de bulles s’envoler en arrière plan.
On voit en suite un arbre avec des feuilles en forme de triangles qui scintillent dans
le noir et bougent.
Le plan suivant est composé d’un arbre dont les fleurs s’envolent avant de devenir
des fruits/coeurs qui ressemblent à celui qui poussait sur la gorge de l’oiseau quelques
plans plus tôt.
On passe ensuite à travers plusieurs arbres où l’on finit par voir la scène de loin.
On voit ensuite le ciel, recouvert des fils tracés par les oiseaux et les oiseaux volant
au-dessus, ce qui nous donne un peu l’impression d’être enfermés dans cet univers.
Mais on s’élève ensuite pour regarder les oiseaux qui tournent toujours au-dessus
de nous. Ils tracent de plus en plus de fils au-dessus de nous.
A la fin de l’animation, on a un fond blanc puis le générique.
On peut remarquer que tous les plans disposent d’un ou plusieurs rayons lumineux
à l’arrière.
-
Signifiés
Yi Zhou a souhaité via ​
Paradise​
, montrer un paysage de rêve paradisiaque se
réveillant avec la nature (les oiseaux s’envolant, les rayons de soleil perçant la forêt
progressivement et les plantes tropicales se dirigeant vers ces rayons). Les oiseaux
traversant cette épaisse forêt sont semblables à des colombes, symboles de la paix et du
paradis.
Ce paysage, hors du commun, avec ses immenses sapins, ses sortes de bulles
blanches “sensuelles” flottant au dessus des fleurs tropicales se réveillant à la lumière du
jour, représente une sorte de jardin d’Eden. Tout est vivant, sauvage, en harmonie, offrant
une vision religieuse accentuée par ces rayons de soleil traversant cette épaisse forêt.
SANTAMARIA ­ JAQUET 2A­COM 2 Les oiseaux à longue queue, tentent de nous garder dans cet environnement
fantastique et harmonieux en tissant des sortes de toiles d’araignées dans le ciel, nous
forcant à rester dans ce rêve, afin de découvrir ce monde si unique et paisible.
On peut voir une végétation abondante et luxuriante et de nombreux êtres
différents qui vivent en harmonie, ce qui donne une impression de paix. Tous les éléments
sont vivants et évoluent ensemble, à l’unisson dans ce paysage imaginaire.
Plusieurs fois, on peut voir des éléments qui semblent battre, tout comme des
coeurs, ce qui fait penser à la thématique de la vie.
La plupart des éléments semblent légers et certains s’envolent vers le ciel (bulles,
oiseaux…) tout comme le feraient des êtres surnaturels ou des anges. Cet élément renvoie
à la religion et à une certaine conception du paradis.
Un plan (à partir de 2:14) nous montre le paysage dans lequel nous évoluions
quelques secondes plus tôt en dézoomant, ce qui pourrait faire penser à l’action d’un
personnage qui s’élève au-dessus de sa propre perception et contemple d’un autre oeil ce
qu’il a devant les yeux, comme si il avait besoin de s’éloigner pour réfléchir. Cela peut faire
penser à un rêve dans lequel le personnage joue un rôle. Cependant, ce rêve se déroule
sous ses yeux et il ne peut rien y changer car cela se joue à travers son inconscient. Il est
alors contraint à s’élever pour observer “de haut” ce que son autre soi fait.
La mise au point sur l’oeuvre est nette, ce qui accentue la qualité de la vidéo et la
beauté des paysages et éléments représentés. On peut donc en déduire que l’artiste a
souhaité mettre en valeur ce paysage et a voulu exprimer la beauté d’un lieu, d’un moment.
La composition et l’orientation du parcours dans la vidéo se fait surtout de haut en
bas ou de bas en haut et plus l’on monte, plus il y a de lumière, le bas restant sombre/peu
éclairé ce qui donne une atmosphère mystérieuse. On peut également comparé ce
clair-obscur à un choix de faire un parallèle avec le Paradis et l’Enfer, le bien et le mal…
La lumière est naturelle, toujours douce et diffuse tout au long de la vidéo, comme
une lumière divine. Elle vient d’ailleurs toujours du ciel et jamais d’ailleurs. Tout comme
pour l’évocation du jardin d’Eden on peut ici y voir une référence religieuse de la part de
l’artiste.
Les “couleurs” (l’animation est en noir et blanc) semblent parfois nuancées mais
les teintes restent proches. Les couleurs sont douces ce qui crée une impression de
béatitude et de calme. Cela rend le paysage harmonieux et paradisiaque. L’artiste a
sûrement choisi de faire une vidéo en noir et blanc pour rendre l’oeuvre plus artistique,
plus belle et plus captivante.
La plupart des lignes et formes utilisées sont courbes ce qui connote la féminité et
la douceur. La vidéo donne également une impression de sérénité et de paix.
Le cadrage montre souvent des plans d’ensembles : nous sommes face à un
paysage que l’on découvre et que l’auteur tient à nous montrer.
La vidéo utilise parfois des profondeurs de champs qui laissent imaginer un
paysage dense et un lieu très vaste et fourni, tout comme on imagine le Paradis.
L’oeuvre se termine d’ailleurs sur un fondu blanc, couleur représentant les débuts
et les fins, comme un rendez-vous au paradis, dans un monde ou règne le bonheur et
l’harmonie entre les éléments et les espèces. SANTAMARIA ­ JAQUET 2A­COM 3 II - Description et analyse du son
-
Signifiants et signifiés
La façon de chanter du chanteur rappelle les chants traditionnels japonais. La
musique est légère et joyeuse. Les paroles initiales n’ont pas le même sens que la
traduction en anglais (qui est une reprise). Le chanteur n’a pas voulu que sa chanson soit
commercialisée en version originale sous son nom anglais car cela la rendait trop
“identifiable”. La traduction des paroles en japonais comporte les mots “marchons”,
“pleurer”, “sang”. On peut donc imaginer que cette version de la chanson fait référence à
un conflit, une guerre ce qui serait en cohérence avec l’événement qui a inspiré la chanson
au chanteur (le jour où il a écrit les paroles il revenait d’une conférence étudiante qui
dénonçait et contestait la présence encore effective de l’armée américaine suite aux
actions du Japon durant la Seconde Guerre mondiale et tentait d’extérioriser sa frustration
et de parler de ses efforts vains dans cette chanson). La version japonaise évoque donc le
conflit, la tristesse (due à la frustration de ne pouvoir rien faire) et des souvenirs mais fait
également référence à la thématique des saisons qui passent (“ se rappeler du printemps”,
“journée d’automne à retenir”).
Contrairement à cette version, la version anglaise semble plutôt faire référence à
une rupture amoureuse (“ce soir je suis tout seul”, thématique du bonheur qui est ailleurs
et des jours passés, “bien que mon coeur est rempli de chagrin”, thématique de la nuit, de
la tristesse). Les deux versions n’ont donc rien à voir ensemble. De plus, aucune des deux
traductions ne colle avec l’air joyeux de la mélodie. Les paroles de la musique ne semblent
pas non plus faire référence à l’animation ​
Paradise​
. En revanche, l’air joyeux de la musique
peut illustrer cette idée de paradis. On pourrait donc en conclure que cette musique a
seulement été utilisée par Yi Zhou dans un objectif esthétique et pour créer une ambiance
et non pas que les deux éléments soient liés au niveau du sens.
-
Utilisation de la musique dans ​
Paradise
On peut remarquer que dans la vidéo, l’artiste a fait le choix de couper la musique à
certains endroits (0:32, ralentissement+écho, on retourne “le sol”, courte pause; 1:57,
moins de mouvement, plan ordinaire, plan d’un arbre et de fleur, arrêt un peu plus long;
2:31, ralentissement+écho, on regarde cette fois ci vers le “ciel”, arrêt encore un peu plus
long; 3:07 : fin de l’animation, écho, l’animation fini sur la phrase “Hitoribochi no yoru” ou
“For tonight I’m all alone” en anglais). Cela nous met dans une ambiance particulière, on
est presque mal à l’aise car l’on passe d’une musique joyeuse à un silence. De plus ces
“silences” sont de plus en plus “longs”. Yi Zhou a sûrement fait ce choix esthétique pour
que le spectateur se concentre davantage sur les éléments montrés pendants le phases
de silence. On effet, si l’on se concentre sur l’air heureux de la chanson, on peut supposer
SANTAMARIA ­ JAQUET 2A­COM 4 que les plans silencieux suivent une logique bien précise qui a à voir avec l’inconscient et
et le rêve : on commence par un plan au sol puis on s’élève de plus en plus jusqu’au ciel, le
ciel pouvant représenter l’imagination, le rêve. En effet, plus on monte haut et plus il fait
jour et mieux l’on se sent, ce qui peut faire penser au commencement, à l’immersion dans
un rêve et à la fin d’un rêve heureux dans lequel on se libère de nos pensées/souvenirs
(d’où la montée vers le ciel, on est plus léger). De ce fait, on peut dire qu’à la fin de
l’animation, le fondu au blanc peut connoter le réveil du personnage qui revient à la réalité,
d’où l’arrêt de l’animation et celui de la musique : il n’y a plus de musique joyeuse car le
personnage se rend compte qu’il était dans un rêve et réalise que ses soucis
(conflit/guerre dans la première version de la chanson, rupture et tristesse dans la
deuxième) sont toujours là. Ainsi, dans cette hypothèse, le titre ​
Paradise ferait référence à
un rêve, ce qui rendrait l’air de la chanson cohérente avec le sujet.
SANTAMARIA ­ JAQUET 2A­COM 5 III - Bilan sur l’oeuvre
On peut tout d’abord remarquer que Yi Zhou fait de nombreuses fois référence à la
religion dans son oeuvre et plus particulièrement la religion chrétienne. En effet,
l’évocation du paradis par l’artiste est très biblique voir très francisée : on y retrouve
beaucoup de végétation, une lumière divine, des colombes, différentes espèces d’animaux,
des nuages, des formes arrondies et des courbes qui rappelent la féminité, la naissance, la
vie… On sait que Yi Zhou a vécu a Paris pour faire ses études et y est revenue ensuite. Elle
dit que la capitale est “sa ville de coeur” et qu’elle ne s’y lassera jamais. On peut donc
penser qu’ayant vécu en France jeune, elle aie pu découvrir et adhérer à certaines idées
comme une certaine conception du paradis qu’elle fait ressortir dans l’animation ​
Paradise​
.
Ensuite, on peut remarquer que Yi Zhou semble apporter dans cette oeuvre une
certaine considération pour la nature qu’elle représente comme incarnation de la beauté
pure. Le thème de la nature a été repris maintes et maintes fois et de tous temps par les
artistes qui y trouvent un intérêt particulier. De même pour la représentation du paradis
(“La représentation du paradis occupe une place centrale dans l'art en Occident (...) C'est,
par exemple, en imaginant le paradis que les peintres ont introduit la nature dans leurs
tableaux” - Arte). Cela est intéressant car on peut remarquer que Yi Zhou cherche alors à
reproduire ce que la plupart des artistes d’Occident ont déjà cherché à reproduire par le
passé. Or, elle vient d’Orient, ce qui prouve qu’elle adhère grandement à la culture
occidentale et en a compris les codes. Cependant, on peut penser que Yi Zhou fait
davantage référence à un paradis céleste que terrestre car elle cherche à faire passer une
émotion (“Ce n'est pas un lieu matériel mais un ​
état ​
spirituel, où les justes connaîtront le
repos, le bonheur éternel, parfait et infini” - page Wikipédia sur le Paradis).
Enfin, on peut que l’artiste a cherché à travailler sur elle-même en réalisant une
oeuvre qui évoque le rêve comme l’ont fait beaucoup d’artistes avant elle (exemple : le
tableau “​
Rêve causé par le vol d'une abeille autour d'une grenade, une seconde avant l'éveil”
de Dali​
)​
. En effet, on sait que Yi Zhou aime travailler à partir de ses rêves et de ses
cauchemars pour réaliser ses travaux. On remarque qu’en plus d’un paradis, Yi Zhou
cherche ici à créer un monde imaginaire et bien à elle qui nous fait entrer dans son univers
dans lequel elle nous invite. Une théorie du psychanalyste Freud exprime bien ce rapport
au rêve qu’ont les artistes : "L'artiste, comme le névropathe, s'était retiré loin de la réalité
insatisfaisante dans ce monde imaginaire, mais à l'inverse du névropathe il s'entendait à
trouver le chemin du retour et à reprendre pied dans la réalité. Ses créations, les oeuvres
d'art, étaient les satisfactions imaginaires de désirs inconscients, tout comme les rêves,
avec lesquels elles avaient d'ailleurs en commun le caractère d'être un compromis, car
elles aussi devaient éviter le conflit à découvert avec les puissances de refoulement. Mais
à l'inverse des productions asociales narcissiques du rêve, elles pouvaient compter sur la
sympathie des autres hommes, étant capables d'éveiller et de satisfaire chez eux les
mêmes inconscientes aspirations du désir. De plus elles se servaient, comme « prime de
séduction » , du plaisir attaché à la perception de la beauté de la forme. Ce que la
psychanalyse pouvait faire, c'était reconstruire sa constitution et les aspirations
instinctives en lui agissantes, c'est-à-dire ce qu'il présentait d'éternellement humain”. Cela
montre pourquoi Yi Zhou s’intéresse à la thématique du rêve et a voulu partager cette
émotion avec nous. Cette animation montre également qu’elle est, comme d’autres,
attachée à la notion de beauté. De plus, les éléments de la vidéo semblent figés dans le
temps, ce qui traduit une certaine notion d’éternel, comme le souligne Freud.
SANTAMARIA ­ JAQUET 2A­COM 6 IV - Conclusion
Dans “Paradise”, Yi Zhou cherche à montrer un paysage de rêve qui connote la
légèreté et le bonheur. Elle se sert pour cela de la nature et réalise une animation qui fait
immédiatement penser au jardin d’Eden ou à un paradis divin. En effet, les références à la
religion sont nombreuses dans l’oeuvre, mais pas seulement. Yi Zhou utilise également les
notions de bonheur ainsi que de bien et de mal dans son oeuvre.
Elle laisse planer un certain mystère, nous laissant faire notre propre opinion, tout
en incitant à rester dans son univers où le temps semble être contrôlé par la nature, par le
mouvement silencieux de la faune et de la flore...
Yi Zhou a immortalisé ce paysage de rêve en quelque chose de concret, de presque réel et
l’a fait comprendre tout autour d’elle.
Elle cherche à nous transmettre une émotion particulière, celle de la plénitude et du
bonheur, retransmise par l’harmonie de la nature.
SANTAMARIA ­ JAQUET 2A­COM 7 V- Bibliographie/Webographie
Explication de la notion de Paradis
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paradis
Informations sur le tableau “Jardins des Délices de Jérome Bosch
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Jardin_des_d%C3%A9lices
Biographie de Yi Zhou
https://fr.wikipedia.org/wiki/Yi_Zhou
Informations sur la carrière de Yi Zhou
http://www.lecube.com/fr/yi-zhou-etrange-poesie_2398
Informations sur la vidéo
http://www.artefactorylab.com/drupal/yi-zhou-0
Informations sur la vidéo
http://www.unifrance.org/film/29248/paradise
Court article d’Arte sur l’attachement des artistes au thème de la nature et du paradis
http://www.arte.tv/guide/fr/050371-000/peindre-le-paradis
Extrait de la théorie de Freud sur l’Art et le rêve
http://hansenlove.over-blog.com/article-5586802.html
Paroles et informations sur la chanson
https://en.wikipedia.org/wiki/Sukiyaki_(song)
Informations sur la version anglaise de la chanson
http://lyricstranslate.com/fr/ue-o-muite-aruk%C5%8D-sukiyaki-i-look-when-i-walk.html#ixz
z3rHqAYX7n
Interview de Yi Zhou
http://www.lancome.fr/beauty-mag/un-moment-avec.../la-balade-romantique-de-yi-zhou-/
fs-beauty-mag-article-basic-3072.html
SANTAMARIA ­ JAQUET 2A­COM 8 VI - Annexes
Paroles de la musique :
Version originale
Ue o Muite Arukō
Ue o muite arukou
Namida ga koborenai you ni
Omoidasu haru no hi
Hitoribotchi no yoru
Ue o muite arukou
Nijinda hoshi o kazoete
Omoidasu natsu no hi
Hitoribotchi no yoru
Shiawase wa kumo no ue ni
Shiawase wa sora no ue ni
Ue o muite arukou
Namida ga koborenai you ni
Nakinagara aruku
Hitoribotchi no yoru
[Whistling]
Omoidasu aki no hi
Hitoribotchi no yoru
Kanashimi wa hoshi no kage ni
Kanashimi wa tsuki no kage ni
Ue o muite arukou
Namida ga koborenai you ni
Nakinagara aruku
Hitoribotchi no yoru
Hitoribochi no yoru
SANTAMARIA ­ JAQUET 2A­COM 9 Version anglaise
I look up when I Walk
I look up when I walk
So the tears won't fall
Remembering those happy spring days
But tonight I'm all alone
I look up when I walk
Counting the stars with tearful eyes
Remembering those happy summer days
But tonight I'm all alone
Happiness lies beyond the clouds
Happiness lies above the sky
I look up when I walk
So the tears won't fall
Though my heart is filled with sorrow *
For tonight I'm all alone
(Whistling)
Remembering those happy autumn days
But tonight I'm all alone
Sadness hides in the shadow of the stars
Sadness lurks in the shadow of the moon
I look up when I walk
So the tears won't fall
Though my heart is filled with sorrow *
For tonight I'm all alone
(Whistling)
SANTAMARIA ­ JAQUET 2A­COM 10 Version approximative française
Marchons pour faire face contacter
Pour les larmes de ne pas renverser
Printemps de se rappeler
Je dépends seul pot t sang
Marchons pour faire face contacter
Étoiles floues qui vous comptiez à
Jour d'été à retenir
Je dépends seul pot t sang
En plus de bonheur que je cloud
En plus de bonheur que je vide
Marchons pour faire face contacter
Pour les larmes de ne pas renverser
Marcher pleurer
Je dépends seul pot t sang
(sifflement)
Journée d'automne à retenir
Je dépends seul pot t sang
Marchons pour faire face contacter
Pour les larmes de ne pas renverser
Marcher pleurer
Je dépends seul pot t sang
Je dépends seul pot t sang
SANTAMARIA ­ JAQUET 2A­COM 11