Ça glisse au pays des merveilles
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Ça glisse au pays des merveilles
12 GAMES Jeudi 22 décembre 2016 metro STEEP Ça glisse au pays des merveilles ? XONE/PS4/PC Depuis quelques années, les jeux de glisse ont disparu du paysage vidéoludique. C’était sans compter sur Ubisoft qui n’a pas résisté à l’appel de la poudreuse en sortant Steep. En juin dernier, lors de l’E3 2016, Ubisoft avait créé la surprise en dévoilant Steep, un jeu de glisse comme on n’en avait plus vu depuis quelques années. Six mois plus tard, Steep est là et apporte les sommets enneigés dans le salon des joueurs en manque de sensations fortes et de grands espaces. LA GLISSE EN OPEN WORLD Contrairement aux jeux de glisse sortis sur les générations précédentes de console, Steep se distingue par deux points essentiels. Tout d’abord, il se déroule dans un grand open world, le massif des Alpes. Ensuite, il propose cinq moyens de locomotions : la marche, le snowboard, le ski, la combinaison wingsuite et le parapente. Largué dans la poudreuse, le joueur est entièrement libre de ses mouvements et, en un clic, peut alterner entre les quatre sports extrêmes proposés (oui, la marche, ça ne compte pas vraiment et ce n’est pas très excitant !). Avec vos jumelles, vous pourrez trouver et débloquer d’autres sommets enneigés. Et pour les endroits moins accessibles, on peut toujours faire appel à un hélicoptère. Le monde ouvert regorge de défis et d’épreuves. Les contrôles sont simples et ne demandent pas une grande habileté. Toutes les acrobaties sont réalisables avec les deux gâchettes et les deux sticks directionnels. Graphiquement, il n’y a pas grand-chose à reprocher à Steep. La neige est fidèlement reproduite et le décor montagnard est joli. Enfin, Ubisoft a mis en place tout un système de personnalisation pour son avatar virtuel. Avec l’argent récolté lors des épreuves, on peut acheter un tas d’accessoires et de vêtements, parfois bien funs et décalés, pour son personnage. CONNEXION OBLIGATOIRE Mais alors que sur le papier, on s’attendait à une bonne dose de fun, la réalité est un peu différente. Pour un jeu de sports extrêmes, la bande-son manque de peps. L’idée du monde ouvert à explorer est sympa, mais assez rapidement, on est un peu perdus, à se demander où sont les prochaines épreuves à effectuer. Les décors manquent également de vie. N’espérez pas tomber sur des rapaces ou des mammifères lors de vos aventures, ils semblent avoir été bannis de la montagne d’Ubisoft. Et puis, comme pour The Crew, Ubisoft a décidé qu’il fallait obligatoirement être connecté à Internet pour jouer à Steep. C’est un peu dommage et ça ne plaira pas à tout le monde. Enfin, au lieu de gâter directement le joueur, l’éditeur français a décidé de recourir aux DLC, les fameux contenus supplémentaires payants, pour offrir d’autres sports comme la luge et le base jump. Avec ses bonnes sensations de glisse et la diversité des sports proposés, Steep plaira aux fans de ski et de snowboard qui attendaient ce type de jeu depuis longtemps. Les autres s’ennuieront assez rapidement dans des montagnes désespérément vides. (tw) ■■■■■ DRAGON BALL XENOVERSE 2 Pour les fans de DBZ PS4/XONE/PC Un an et demi après la sortie de Dragon Ball Xenorverse, le jeu de Bandai Namco est déjà de retour. Ce deuxième épisode proposera-t-il assez de nouveautés pour convaincre les fans de DBZ ? Entre Final Fantasy XV et The Last Guardian, les jeux vidéo japonais imposent leur style en cette fin d’année. Avant ces deux mastodontes, sorti plus discrètement, il y avait Dragon Ball Xenoverse 2. Il faut dire que si les deux jeux précédents se faisaient attendre depuis dix ans, ce n’est pas le cas de Dragon Ball dont le premier volet était sorti en février 2015. Pour rappel, Dragon Ball Xenoverse est un jeu de combat inspiré de l’univers de la série animée japonaise. Contrairement à des jeux baston comme Street Fighter, il intègre des éléments de jeux de rôle et un véritable scénario. Avant de commencer l’aven- ture, il faut ainsi créer son personnage de toutes pièces. Ce nouvel opus, qui se déroule quelques années après les événements du premier Dragon Ball Xenoverse, promet aux joueurs des graphismes améliorés, quelques nouveaux personnages, un nouveau mode multijoueur 6 vs 1 et une nouvelle métropole, Conton City. Si la ville, qui sert de point de départ à toutes les quêtes et les combats, est effectivement bien plus vaste, dans la pratique, les nouveautés restent rares par rapport au premier opus. Dragon Ball Xenoverse 2 donne davantage l’impression d’être une version 1.5 du premier épisode avec de nombreux éléments recyclés. Cela n’empêche pas ce titre d’être mauvais. Au contraire, il est meilleur que le précédent et il plaira à tous les fans de Dragon Ball. On regrettera juste que les développeurs aient été un peu paresseux pour cette suite. (tw) ■■■■■