39325.3 - Inventaire des tunnels ferroviaires Français

INVENTAIRE des TUNNELS FERROVIAIRES de FRANCE
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FICHE TUNNEL
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N° INVENTAIRE :
39325.3
NOM :
Tunnel des Ecomboles 2
SECTION de LIGNE :
LES PERRIERES (39)
COMMUNES :
Entrée :
Mesnay (39)
COORDONNEES :
> ANDELOT EN MONTAGNE (39)
Sortie :
Mesnay (39)
X:
864,678
X:
864,726
Y:
2216,817
Y:
2216,692
Lambert II Etendu
Altitude moyenne :
522 m
Les points noirs indiquent, de gauche à droite, les tunnels voisins
du Cul de Brey 1, n° 39355.4 et Cul de Brey 3, n° 39325.6
Les points jaunes indiquent le tunnel voisin du Cul de Brey 2, n° 39325.5
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DONNEES TECHNIQUES :
Nature de l’ouvrage :
Vrai tunnel de percement
Longueur :
121 m
Nombre de voies :
2 (1)
Usage actuel :
En service (accès dangereux)
Etat général accès :
Ligne en service (accès dangereux)
Etat général galerie :
Bon
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COMMENTAIRES :
Le 24 janvier 1968, ce tunnel a été le théâtre d’un déraillement spectaculaire qui a fait de gros dégâts
matériels mais seulement 15 blessés dont 6 pourront ressortir de l’hôpital le jour même et les 9 autres
quelques jours plus tard.
Cette section de ligne en voie unique, mais primitivement à deux voies, descend la reculée des
Planches par une sévère rampe qui se termine à Mouchard. Ce faisant, elle emprunte une succession
rapide de 9 tunnels larges, taillés au gabarit double voie et qui se suivent de très près.
Le 24 janvier, à 1 h 20 du matin, un train de nuit en provenance de Berne et de Pontarlier, composé de 9
véhicules (locomotive, fourgon, 6 voitures voyageurs et 1 voiture mixte voyageurs / fourgon), avec une
centaine de passagers à bord, descend vers Mouchard.
A l’entrée du tunnel, la voie se dérobe sous la deuxième voiture voyageurs (3° véhicule du train) dont le
boggie arrière est arraché. Sous l’élan, le train continue cependant sa route, la troisième voiture
voyageur se met en travers du souterrain et la quatrième voiture se couche tandis que son arrière est
complètement broyé par la voiture suivante.
La 2°voiture sans son boggie arrière
La 3°voiture en travers du tunnel
La quatrième voiture couché dans le tunnel et dont l’arrière est complètement broyé
Le reste du convoi déraille, se couche et se met en travers dans le faible espace compris entre le tunnel
du Cul de Brey 1 dont venait de sortir le train et l’entrée du tunnel des Ecomboles 2. La tête du train est
par contre intacte et toujours sur ses rails.
Les secours sont appelés par les deux agents SNCF (chef de train et contrôleur) qui se trouvaient dans
le fourgon suivant la locomotive.
L’enquête démontrera que le mécanicien, seul à bord de sa machine, était en état d’ébriété avancé. Cet
homme avait d’ailleurs provoqué un accident routier quelques années plus tôt dans des circonstances
analogues et se trouvait sous mesure d’interdiction de conduire. Mais la SNCF n’a pas eu vent de cette
sanction, ce qui explique qu’il pilotait toujours des trains et qu’il a attaqué la descente à 135 km / h alors
que la vitesse à cet endroit était limitée à 80 km / h. La faute professionnelle grave n’a fait aucun doute.
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La queue du train déraillé entre les tunnels des Ecomboles 2 (à gauche) et du Cul de Brey 1 (à droite)
La photo de gauche est prise dans le sens de circulation du train
On devine l‘arrière de la 4° voiture voyageurs très abîmée dans l’entrée du tunnel des Ecomboles
La photo de droite est prise vers l’arrière du train et le tunnel du Cul de Brey n° 1 dont il venait de sortir
Au premier plan, la dernière voiture du train
A l’arrière plan, l’entrée du tunnel des Ecomboles n° 2 dans le sens du circulation du train
Cet accident fera l’objet d’une interpellation à l’Assemblée Nationale, le 21 mars suivant. Un député
demandera au ministre des transports s’il ne serait pas souhaitable de doubler les agents de conduite à
bord des machines.
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ICONOGRAPHIE :
ENTREE
SORTIE
La galerie dont la partie amont, côté sortie, est renforcée
5
Le lieu de l’accident de janvier 1968
et l’entrée du tunnel du Cul de Brey 1 au fond
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