Choré - Grimaldi Forum Monaco
Transcription
Choré - Grimaldi Forum Monaco
Chor MAI LLO · D o m i n iq u e H RI S T O PH E llo · Phili pp Gu n R o ua u il l o d J ea tel · E I sz , B e r tra n RG e r dM ai l lot . . . È C MI U AT AM T OS UME S · Jo h n · Michal Batory UES DU 25 AU 28 AVRIL 2013 · GRIMALDI FORUM · 00 377 99 99 30 00 · www.balletsdemontecarlo.com 1 AFFICHE MU SI Q Ca ge, Y an DR CONTACT PRESSE Jessica Pinal [email protected] +33 (0)6 40 62 40 00 e T EE P HI GRA D ri T LU RES t S CÉ N O A PH IE DOSSIER DE PRESSE PRESS BOOK Ma -C J E AN ORÉGR é CH 2 Les 25, 26, 27 avril à 20h30 Le 28 avril à 16h Grimaldi Forum - Salle des Princes CHORÉ page 4 BIOGRAPHIES RENSEIGNEMENTS PRATIQUES PARTENAIRES page 6 page 11 page 12 Création de JEAN-CHRISTOPHE MAILLOT 3 CHORÉ Création de Jean-Christophe Maillot Scénographie et lumières : Dominique Drillot Costumes : Philippe Guillotel Dramaturgie : Jean Rouaud Musiques : John Cage, Yan Maresz, Bertrand Maillot,... Avec Choré, Jean-Christophe Maillot quitte momentanément l’univers des grands ballets narratifs pour se consacrer à ces pièces courtes et abstraites qui caractérisent tout autant son travail et sa réflexion. Composé en cinq sections indépendantes, Choré a pour toile de fond l’émergence aux États-Unis des comédies musicales. Cette période, que le chorégraphe fait apparaître moins lumineuse que dans notre imagination, est ici le prétexte pour interroger l’évolution de la danse et tenter d’échapper, c’est une obsession chez lui, à la querelle des anciens et des modernes. De quoi se nourrit la danse ? Jusqu’où peut-elle s’émanciper ? À quel moment réclame-t-elle sa part de beauté, d’humour et de passé pour se sentir encore de ce monde ? L’univers des comédies musicales offre de précieux éléments de réponse et Jean-Christophe Maillot y puise de nombreux ingrédients pour développer la sienne. Évoquant les déhanchements des hommes primitifs ou encore la danse de Saint Guy chez les fous, les premiers instants de Choré nous rappellent que la danse obéit avant tout à une pulsion. Jean-Christophe Maillot, s’interrogeant sur la nature de celle-ci, se demande si à travers elle nous exprimons notre désir de nous élever dans les airs ou au contraire de mieux nous enraciner dans le sol ? Confronté à la gravitation, le danseur a le choix : lutter contre cette force ou l’épouser - un dilemme qui a longtemps servi, avec l’utilisation des pointes notamment, de ligne de démarcation entre les anciens et les modernes. Jean-Christophe Maillot transpose ce débat dans l’univers des comédies musicales en comparant le style léger et élégant de Fred Astaire au martellement rageur et terrestre de Gene Kelly. Prolongeant cette divergence originelle, les cinq sections de Choré mettent en scène les grands antagonismes qui agitent de manière récurrente le monde de la danse mais avec lesquels Jean-Christophe Maillot prend plaisir à jouer. Le rôle de la musique, le rapport à l’Histoire, les liens avec le théâtre, le cinéma, la littérature, sont autant d’arènes anciennes qu’il préfère réhabiliter en laboratoire ouvert à toutes les expérimentations. Choré joue la carte de la diversité mais n’est pas pour autant une tentative de conciliation aveugle ou de gommage des différences. Elle fait simplement le constat ironique que les contraintes dont on cherche à se débarrasser sont celles que l’on retrouve le plus surement sur son chemin. Repousser les limites de l’art ne fait que rendre plus lisibles encore les frontières auxquelles on croit échapper. Photo : Guillaume Plisson 4 With Choré, Jean-Christophe Maillot momentarily abandons the world of great narrative ballets to devote himself to these short, abstract pieces that characterise both his work and his thinking. Composed in five separate sections, the backdrop to Choré is the emergence of musical theatre in the United States. Shown by the choreographer as less sparkling than in our imagination, here, this period is used as the pretext to question the evolution of dance and try to escape one of his obsessions, namely the fight between the old and the new. What does dance feed on? How far can it be liberated? At what point does it demand its share of beauty, humour and the past to still feel alive? The world of musical theatre offers a valuable insight into the response and Jean-Christophe Maillot is able to take many of its elements to develop his own. Extending this original difference, the five sections of Choré present the major, recurring antagonisms that trouble the world of dance, but which Jean-Christophe Maillot enjoys playing with. The role of the music, the relationship with the story, the connections with theatre, cinema and literature are just some of the ancient arenas that he prefers to remodel in a laboratory open to all experiments. Choré plays the diversity card, but is not however a blind attempt at reconciling or erasing the differences. It is simply the ironic observation that the constraints that we seek to shrug off are those that we will most surely find on our path. Pushing the boundaries of art only makes even those borders that we thought we had escaped more visible. Evoking the lopsided walk of primitive man or even Saint Vitus’ dance of fools, the first moments of Choré remind us that dance primarily obeys an urge. Jean-Christophe Maillot, pondering on the nature of this urge, asks himself whether through it we express our desire to rise into the air or to the contrary, to anchor ourselves more firmly to the ground? Faced with gravity, the dancer has a choice, to fight against this force or embrace it - a dilemma that has long served, particularly with the use of pointes, as a demarcation between the old and the new. Jean-Christophe Maillot transposes this debate in the world of musical theatre by comparing the light and elegant style of Fred Astaire to the furious and grounded pounding of Gene Kelly. Photo : Alice Blangero 5 BIOGRAPHIES son premier film chorégraphique, Cendrillon puis Le Songe en 2008. En 2009, il élabore le contenu et coordonne le Centenaire des Ballets Russes à Monaco qui verra affluer pendant un an en principauté plus de 50 compagnies et chorégraphes pour 60 000 spectateurs. En 2011, la danse à Monaco vit une évolution majeure dans son histoire. Sous la Présidence de S.A.R. La Princesse de Hanovre, les Ballets de Monte-Carlo réunissent désormais au sein d’une même structure la compagnie des Ballets de Monte-Carlo, le Monaco Dance Forum et l’Académie Princesse Grace. Jean-Christophe Maillot est nommé à la tête de ce dispositif qui concentre à présent l’excellence d’une compagnie internationale, les atouts d’un festival multiforme et le potentiel d’une école de haut niveau. Jean-Christophe Maillot Chorégraphe-Directeur Rosella Hightower aimait dire de son élève Jean-Christophe Maillot que sa vie n’était qu’une union des opposés. De fait, chez l’actuel Chorégraphe Directeur des Ballets de Monte-Carlo la danse côtoie le théâtre, entre en piste sous un chapiteau, évolue au milieu des arts plastiques, se nourrit des partitions les plus diverses et explore différentes formes de littérature... Son répertoire puise dans le monde des arts au sens large et chaque ballet est un carnet de croquis qui alimente l’œuvre suivante. JeanChristophe Maillot a ainsi créé en 30 ans un ensemble de soixante pièces, passant de grands ballets narratifs à des formes plus courtes, et dont les multiples connexions reflètent une œuvre qui s’inscrit dans la durée et la diversité. Ni classique, ni contemporain, pas même entre les deux, Jean-Christophe Maillot refuse d’appartenir à un style et conçoit la danse comme un dialogue où tradition sur pointes et avant-garde cessent de s’exclure. Jean-Christophe Maillot est Officier dans l’Ordre du Mérite Culturel de la Principauté de Monaco, Chevalier de l’Ordre des Arts et Lettres et Chevalier de la Légion d’Honneur en France. Le 17 novembre 2005, il est nommé Chevalier dans l’Ordre de Saint Charles par S.A.S. le Prince Albert II de Monaco. En 2010, il reçoit à Moscou le Prix Benois de la Danse du Meilleur Chorégraphe ainsi que le « Premio Dansa Valencia 2010 ». Né en 1960, Jean-Christophe Maillot étudie la danse et le piano au Conservatoire National de Région de Tours, puis rejoint l’École Internationale de Danse de Rosella Hightower à Cannes jusqu’à l’obtention du Prix de Lausanne en 1977. Il est alors engagé par John Neumeier au Ballet de Hambourg où il interprète pendant cinq ans, en qualité de soliste, des rôles de premier plan. Un accident met fin brutalement à sa carrière de danseur. En 1983, il est nommé chorégraphe et directeur du Ballet du Grand Théâtre de Tours qui deviendra par la suite Centre Chorégraphique National. Il y crée une vingtaine de ballets et fonde en 1985 le Festival de danse « Le Chorégraphique ». En 1987, il crée pour les Ballets de MonteCarlo Le Mandarin Merveilleux qui fait événement. Il devient conseiller artistique de la compagnie pour la saison 1992-1993, puis est nommé chorégraphe-directeur par S.A.R. la Princesse de Hanovre en septembre 1993. Son arrivée à la direction des Ballets de Monte-Carlo fait prendre un nouvel essor à cette compagnie de 50 danseurs dont on reconnaît depuis 20 ans le niveau de maturité et d’excellence. Il y crée près de 30 ballets dont certains, tels que Vers un pays sage (1995), Roméo et Juliette (1996), Cendrillon (1999) La Belle (2001), Le Songe (2005), Altro Canto (2006), Faust (2007) et LAC (2011) font la réputation des Ballets de Monte-Carlo dans le monde entier. Plusieurs de ces œuvres sont inscrites désormais au répertoire de grandes compagnies internationales telles que les Grands Ballets Canadiens, le Royal Swedish Ballet, le Ballet National de Corée, le Stuttgart Ballet, le Royal Danish Ballet, le Ballet du Grand Théâtre de Genève, le Pacific Northwest Ballet, l’American Ballet Theatre, le Béjart Ballet Lausanne. Également sensible au travail des autres artistes, JeanChristophe Maillot est connu pour son esprit d’ouverture et sa volonté d’inviter des chorégraphes au style différent à créer pour la Compagnie. En 2000, ce même désir de présenter l’art chorégraphique sous de multiples angles l’incite à créer le Monaco Dance Forum, une vitrine internationale de la danse qui présente un foisonnement éclectique de spectacles, d’expositions, d’ateliers et de conférences. En 2007, il réalise sa première mise en scène d’opéra, Faust, pour le Théâtre National de la Hesse et en 2009, Norma pour l’Opéra de Monte-Carlo. En 2007, il réalise 6 Rosella Hightower liked to say of her student Jean-Christophe Maillot, that his life was just a union of opposites. In fact, for the current Choreographer-Director of the Ballets de Monte-Carlo, dance combines with theatre, enters the ring under a big top, evolves into the arena of visual arts, is fuelled by the most diverse scores and explores different forms of literature... His repertoire draws from the world of art in the broadest sense and each ballet is a sketch book which feeds the following work. Thus, over 30 years, Jean-Christophe Maillot has created an ensemble of sixty pieces ranging from great narrative ballets to shorter formats, and where multiple connections reflect a work which forms part of the history and diversity. Neither classical nor contemporary, not even between the two, Jean-Christophe Maillot refuses to adhere to one style and designs dance like a dialogue where tradition on pointes and the avant-garde are no longer mutually exclusive. Born in 1960, Jean-Christophe Maillot studied dance and piano at the Conservatoire National de Région de Tours, before joining the Rosella Hightower International School of Dance in Cannes until winning the Prix de Lausanne in 1977. He was then hired by John Neumeier at the Hamburg Ballet, where he danced in principal roles as a soloist for five years. An accident brought his dancing career to an abrupt end. In 1983, he was appointed choreographer and director of the Ballet du Grand Théâtre de Tours, which later became a National Centre of Choreography. He created around twenty ballets for this company and in 1985, founded the Dance Festival, «Le Chorégraphique». In 1987, he created Le Mandarin Merveilleux for the Ballets de Monte-Carlo, which was a great success. He became the company’s Artistic Advisor for the 1992-1993 season and was then appointed Director-Choreographer by H.R.H. the Princess of Hanover in September 1993. His arrival at the Ballets de Monte-Carlo set the company on a new path that quickly developed the level of maturity and excellence for which this company of 50 dancers has been renowned for 20 years. He has created almost 30 ballets for the company, some of which, such as Vers un pays sage (1995), Romeo and Juliet (1996), Cinderella (1999) La Belle (2001), Le Songe (2005), Altro Canto (2006), Faust (2007) and LAC (2011) have forged the reputation of the Ballets de Monte-Carlo across the world. Several of these works are now included in the repertoires of major international ballet companies, such as the Grands Ballets Canadiens, the Royal Swedish Ballet, the Korean National Ballet, the Stuttgart Ballet, the Royal Danish Ballet, the Ballet du Grand Théâtre de Genève, Born in 1959 in Tours, he studied the Fine Arts at the BeauxArts in Tours while, at the same time, working as assistant director, stage and accessories. In 1987, he created his first stage design for Jean-Christophe Maillot (Thème et 4 Variations) with whom he has collaborated regularly since then (Le Jardin Jeux d’Amour, Ubuhuha, Lueur d’Amour, Vers un Pays Sage, Recto Verso). He has developped this collaboration with choreographers, working with such artists as Ramon Oller, Bruno Jacquin, Graham Lustig, Conny Jansen, Ted Brandsen and Josette Baiz. He has been invited to work with the Ballet du Nord, the Rome Opera Ballet, the Lyon Opera Ballet, the Grand Théâtre de Bordeaux, the Stuttgart Ballet, the Ballet British Columbia, Introdans and has regularly collaborated with Les Ballets de Monte-Carlo, both as director and lighting designer. In Monaco, he has created the lighting for Jean- Christophe Maillot ‘s Bêtes Noires, Home Sweet Home, Dov’è la Luna, Ubuhuha, Vers un Pays Sage, Duo d’Anges, Concert d ‘Anges, Romeo and Juliet, Recto Verso, lÎle, Cinderella and Casse-Noisette Circus, Opus 40, Entrelacs, Oeil pour Oeil, La Belle, Men’s Dance, D’une rive à l’autre, Les Noces, Miniatures , Le Songe, as well as for Bertrand d’At, Renato Zanella, Serge Bennathan, John Alleyne, Itzik Galili and Lucinda Childs; In the Netherlands, he has worked with Ed Wubbe, Gian Franco Paoluzzi, Ginette Laurin, Renato Zanella, Ton Wiggers, Heinz Spoerli, Nils Christie, Kirsten Debroek, Conny Jansen, Miriam Dietrich, Ted Brandsen and Josette Baiz. In October 2004, Dominique Drillot was officialy appointed as professor of scenography at the Ecole Supérieure des Beaux-arts of Monaco. the Pacific Northwest Ballet, the American Ballet Theatre and the Béjart Ballet Lausanne. Also aware of the work of other artists, Jean-Christophe Maillot is known for his spirit of openness and his commitment to inviting choreographers with a different style to create for the company. In 2000, this same desire to present the choreographic art in all its many forms led him to create the Monaco Dance Forum, an international showcase for dance which presents an eclectic proliferation of shows, exhibitions, workshops and conferences. In 2007, he produced his first stage opera, Faust for the Hessisches Staatstheater and in 2009 Norma for the Monte-Carlo Opera. In 2007, he created his first choreographic film with Cinderella then Le Songe in 2008. In 2009, he developed the content and coordinated the Centenary of the Ballets Russes in Monaco, which would see over 50 companies and choreographers pass through the Principality in one year, providing entertainment for 60,000 audience members. In 2011, dance in Monaco underwent a major and historical change. Under the presidency of H.R.H. the Princess of Hanover, the Ballets de Monte-Carlo now incorporates the Ballets de Monte-Carlo Company, the Monaco Dance Forum and the Princess Grace Academy of Dance under a single organisation. Jean-Christophe Maillot was appointed head of this organisation which now unites the excellence of an international company, the benefits of a multi-format festival and the potential of a high-level school. Jean-Christophe Maillot is an Officer in the Ordre du Mérite Culturel of the Principality of Monaco, Chevalier of the Ordre des Arts et Lettres and Chevalier of the Légion d’Honneur in France. On 17th November 2005, he was appointed Chevalier of the Ordre de Saint Charles by H.S.H. Prince Albert II of Monaco. In 2010, in Moscow, he received the Prix Benoisde la Danse for the Best Choreographer along with the «Premio Dansa Valencia 2010». Philippe Guillotel Costumes Né à Paris en 1955, Philippe Guillotel, donne libre cours à sa passion pour le costume depuis son enfance, où il confectionne sa première collection pour ours en peluche. «Si l’homme a marché sur la lune, je ne vois pas pourquoi j’aurais des limites, tout est possible !», affirme-t-il, «on peut tout coudre, la terre entière, la peau du ciel !» Il réalise ses premières productions au Club Méditerranée et devient, dès le début des années 1980, styliste puis « couturier d’appartement » pour les amis, en attendant ses premières commandes de ”stars” : le costume de scène à paillettes de Richard Gotainer, Lio à l’Olympia, les clips de Julien Clerc, Alain Souchon, New Order, Zouk Machine. Dans sa société ”A bouts d’habits” à Montreuil, il troque ses ciseaux contre une scie à métaux ou un chalumeau et s’attaque à la tôle, au plastic, au latex, au lycra sur mousse, au tyvek (textile mi-chaîne, mi-trame utilisé en chirurgie), et au plastazot (sorte d’isolant). Il crée ses propres teintures. «Un rouge ”sang caillé-côte de bœuf” n’est jamais facile à trouver dans le commerce !». Il joue à fausser les perspectives, changer les échelles, et décaler les univers. À l’esthétique de ses costumes, s’ajoute le mouvement au service du vêtement. Il est appelé à créer les costumes de spectacles chorégraphiques (Karole Armitage, Josette Baïz, Philippe Decouflé...), de publicités (EDF, Orangina...), de comédies musicales telles que Starmania, et est représenté dans le défilé de haute couture de Valentin Judashkin et Cirque 96 au Cirque d’Hiver. Des événements particulièrement médiatisés marquent la consécration de Philippe Guillotel : le défilé du Bicentenaire de la Révolution Française, La Marseillaise mis en scène par Jean-Paul Goude en 1989, les cérémonies d’ouverture et de clôture des J.O. d’Albertville en 1991/92, pour lesquelles il signe quelques 5000 costumes, et le spectacle gigantesque du lancement de la Coupe du Monde de Football en 1998. Dominique Drillot Scénographie et Lumières Né en 1959, à Tours, Dominique Drillot est un plasticien complet. Parallèlement à ses études aux Beaux-Arts, il travaille comme régisseur, peintre-décorateur et accessoiriste. En 1987, il signe son premier décor pour JeanChristophe Maillot (Thème et 4 Variations) avec lequel il collabore régulièrement. Il développe cette relation scénographie - chorégraphie avec d’autres artistes comme Ramon Oller, Bruno Jacquin, Graham Lustig, Conny Jansen, Ted Brandsen et Josette Baïz. D’autres compagnies font appel à lui, notamment le Ballet du Nord, le Ballet de l’Opéra de Rome, le Lyon Opéra-Ballet, le Ballet du Grand Théâtre de Bordeaux, le Ballet de Stuttgart, le British Ballet Columbia, Introdans et les Ballets de MonteCarlo, en qualité de scénographe ou de créateur lumières. Pour Jean-Christophe Maillot il a créé à Monaco les éclairages de Bêtes Noires, Home, Sweet Home, Dov’è la Luna, Ubuhuha, Vers un Pays Sage, Duo d’Anges, Concert d’Anges, Roméo et Juliette, Recto Verso, l’Île, Cendrillon, Casse-Noisette Circus, Opus 40, Entrelacs, Oeil pour Oeil, La Belle, Men’s Dance, D’une rive à l’autre, Les Noces, Miniatures et Le Songe. Il y a créé également les éclairages de Bertrand d’At, Renato Zanella, Serge Bennathan, John Alleyne, Itzik Galili et Lucinda Childs. Dans d’autres compagnies il a rélaisé ceux de Ed Wubbe, Gian Franco Paoluzzi, Ginette Laurin, Renato Zanella, Ton Wiggers, Heinz Spoerli, Nils Christie, Kirsten Debroek, Conny Jansen, Miriam Dietrich,Ted Brandsen et Josette Baïz. En Octobre 2004, Dominique Drillot a été nommé officiellement professeur de scénographie à l’Ecole Supérieure d’Arts Plastiques de la Ville de Monaco. 7 Marseilles (Frac Théâtre de Marseille, 1995). Exhibitions of his designs have also been shown at the Salle de Légion d’honneur in St Denis (1995), and at the Volcan in Le Havre (1996). Recently Philippe Guillotel designed 3000 costumes with Tanino Liberator (author of comics, notably Rank Xerox) for Alain Chabat’s film, Astérix et Cléopatre, for which he was awarded the “Cesar” for the best film costume in 2003. Ses travaux font l’objet de nombreuses expositions, notamment Gitanes (Seita, 1994) et Des costumes pour Marseille (Frac Théâtre de Marseille, 1995). Par ailleurs, des expositions personnelles se tiennent à la Salle de Légion d’honneur de St Denis (1995) et au Volcan du Havre (1996). Enfin, il réalise 3000 costumes avec Tanino Liberator (Dessinateur de bandes dessinées,notamment de Rank Xerox), pour le film d’Alain Chabat Mission Cléopâtre, pour lequel il reçoit un César en 2003. Il réalise les costumes de Tricodex, ballet de Philippe Découflé pour le Ballet de l’Opéra National de Lyon. Pour les Ballets de Monte-Carlo, il a déjà réalisé les costumes de La Belle (2001), ceux D’une Rive à l’Autre (2002), ceux de Noces (2003) et Miniatures (2004) et Le Songe en 2005. En 2006, il réalise les costumes de Sombrero de Philippe Decouflé juste après avoir terminé Love, le spectacle sur la musique des Beattle’s avec Le Cirque du Soleil à Las Vegas. Début 2007, il crée les costumes de Faust, opéra de Gounod, mis en scène par Jean-Christophe Maillot à l’Opéra de Wiesbaden. En 2007, Il travaille sur une version chorégraphique de Faust pour Les Ballets de MonteCarlo et crée les costumes pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques des Petits Etats, mise en scène par Jean-Christophe Maillot. Dès 2008, il a commencé à travailler sur les costumes d’un spectacle du Cirque du Soleil sur l’histoire du cinéma, dont la première aura lieu en juillet 2011 au Kodak Theatre à Hollywood. Dans la foulée, il imaginera (toujours pour le Cirque du soleil) des costumes pour un spectacle sur Michael Jackson en 2013 à Las Vegas. He created the costumes for «Tricodex», a ballet by Philippe Découflé for the Lyon National Opera Ballet. For the Ballets de Monte-Carlo, he has already created costumes for La Belle (2001), D’Une Rive à l’Autre (2002), Noces» (2003), Miniatures (2004) and Le Songe in 2005. In 2006, he designed the costumes for Sombrero by Philippe Découflé, just after finishing Love, the show based on the Beatle’s music with the Cirque du Soleil in Las Vegas. In early 2007, he created the costumes for Gounod’s opera, Faust produced by Jean-Christophe Maillot at the Wiesbaden Opera. He is currently working on a choreographic version of Faust for the Ballets de Monte-Carlo and designed the costumes for the opening ceremony of the Olympic Games of the Small States of Europe, produced by Jean-Christophe Maillot, in June 2007. In 2008, he began working on the costumes for the Cirque du Soleil show about the history of cinema, the premiere of which took place in July 2011 at the Kodak Theatre in Hollywood. In the midst of all this, he is designing (again for the Cirque du Soleil) the costumes for a show about Michael Jackson, which is set to open in late 2012, early 2013 in Las Vegas. Born in Paris in 1955, Philippe Guillotel gave free rein to his passion for costume since his childhood, when he created his first collection for his teddy bear. “If man can walk on the moon, I don’t see why I should have limits; everything is possible,” he says; “everything can be sewn, the whole world, the skin of the sky!” He created his first pieces at Club Mediterranean and, by the beginning of the 1980s, became stylist and “apartment couturier” for friends, while waiting for his first commission from “stars”: sequined stage costumes for Richard Gotainer, Lio at the Olympia, the videos of Julien Clerc, Alain Souchon, New Order, and Zouc Machine. Jean Rouaud Dramaturgie Sa maîtrise de lettres en poche, Jean Rouaud exerce divers petits métiers. En 1978, il entre à ‘Presse Océan’ et rédige bientôt des papiers pour la ‘une’ du journal. Il monte ensuite à Paris. En 1990, il fait paraître son premier roman, « Les champs d’honneur », un coup de maître puisqu’il obtient aussitôt le Prix Goncourt. Marqué par la mort de son père au lendemain de Noël alors qu’il avait onze ans, puis par celle de sa mère en 1997, avant même qu’elle ait pu lire les lignes qu’il lui avait consacrées dans ses derniers romans, Jean Rouaud ressuscite au fil de ses œuvres cette famille décimée, à l’aide de mots simples et de clins d’œil emplis de malice et de tendresse. Depuis, il a publié une vingtaine de livres (traduits en 29 langues), écrit des pièces de théâtre, des scénarios, des textes de chanson, réalisé des documentaires... En 2007, il signe le scénario de « Moby Dick », une bande dessinée illustrée par Denis Desprez et en 2008 il publie « La fiancée juive ». Ce recueil est accompagné d’un CD sur lequel figure un blues qu’il a lui-même composé et interprété. En 2009, il publie « La femme promise » et son dernier roman, « Comment gagner sa vie honnêtement », est paru en mars 2011. From his base in Montreuil, a company called “A bout d’habits,” he exchanged his scissors for a hacksaw or a blowtorch, and experimented with sheet metal, plastic, latex, lycra, tyvek (a textile used in surgery), and plastazot (an insulating material). He created his own dyes. “A ‘clottedblood-side of beef’ red is never easy to find commercially!” Guillotel played at false perspective, changing scales, upsetting one’s vision of the world. Movement began to add to this aesthetic as the designer began to be asked to create costumes for dance performances (among them, for Karole Armitage, Josette Baïz, Philippe Decouflé), advertisements (EDF, Orangina), and musical comedies like Starmania. He was also represented in the haute couture runway show of Valentin Jadashkin and Cirque 96 at the Cirque d’Hiver. Huge media events have marked Philippe Guillotel’s establishment as a designer of note: the parade at the bicentennial of the French Revolution, the Marseillaise, staged by Jean-Paul Goude in 1989, the opening and closing ceremonies of the Winter Olympics in Albertville in 1991-92 (for which he designed some 5000 costumes), and the gigantic launch ceremony for the World Cup in 1998. His work has been the subject of numerous exhibitions, most notably Gitanes (Seita, 1994), and Costumes for 8 After gaining his arts degree, Jean Rouaud worked in various low-paid jobs. In 1978, he joined ‘Presse Océan’ and was soon writing articles for the newspaper’s front page. He then went to Paris. In 1990, he published his first novel, «Fields of Glory», a masterpiece for which he soon won the «Goncourt» Prize. Deeply affected by his father’s death on boxing day when he was eleven years old, then by that of his mother in 1997, before she was even able to read the lines that he had dedicated to her in his latest novels, through his works, Jean Rouaud rekindles this decimated family, through simple words and gentle reminders filled with mischief and affection. Since then, he has published around twenty books (translated into 29 languages), written theatre pieces, scripts, song lyrics, produced documentaries, etc. In 2007, he wrote the script for «Moby Dick» a cartoon illustrated by Densi Desprez and 2008 he published «La fiancée juive». This collection is accompanied by a CD featuring a blues song that he composed and performed himself. In 2009, he published «La Femme Promise» and his latest novel, «Comment gagner sa vie honnêtement» was released in March 2011. dans cette oeuvre maîtresse de l’indéterminisme qu’est Concerto pour piano et orchestre (1957-1958). Pendant les années 60, il s’intéresse davantage à l’électronique live, surtout avec Cartridge Music pour les sons faibles amplifiés, et Variations. Il choisit également de se consacrer davantage au mixed media, en utilisant sept clavecins amplifiés, de multiples bandes enregistrées et des effets de lumière spéciaux dans HPSCHD. Dans ses oeuvres ultérieures, il s’inspire de toutes ses expériences, en passant de la composition aléatoire avec méthode d’écriture conventionnelle (Etudes australes, pour piano, Chorals, pour violon) à la notation graphique pour orchestre (Renga) et des expériences sur la description verbale avec des instruments naturels (Branche, pour instruments naturels amplifiés, Inlets, pour des coquillages remplis d’eau). Toute l’évolution de son expression montre que John Cage est plus un créateur dans le sens large qu’un compositeur traditionnel. Son but était de refuser toute idée d’intentionnalité dans l’art pour favoriser la notion de liberté. «Etre artiste, disait John Cage, c’est être engagé par soi-même, et non par quelqu’un d’autre». John Cage est mort à New York, le 12 août 1992. John Cage Musique Né en 1912 à Los Angeles. Par le simple rejet de l’intentionnalité jugée si nécessaire à la composition, John Cage a su changer la nature de la musique telle qu’elle est perçue habituellement. En acceptant les résultats des opérations aléatoires, en admettant la possibilité d’une indétermination au niveau de la composition et des concerts, et en ouvrant sa musique à tous les types d’instruments. L’ensemble de ses oeuvres est d’une variété remarquable, par la seule liberté qui s’en dégage, son art témoigne d’une personnalité à part : à la fois candide, ouverte, et d’un naturel heureux. Après avoir travaillé comme jardinier en Californie, John Cage parcourt l’Europe de 1930 à 1931. En 1934 il se met à étudier la composition d’abord avec Cowell à New York puis avec Schoenberg en Californie. C’est du reste de cette époque que datent ses premières compositions, véritables essais sur la dodécaphonie non sérielle. En 1937, il s’installe à Seattle où il forme un orchestre de percussions, avant d’en monter d’autres à San Francisco, à Chicago et à New York (où il réside à partir de 1942). Par le matériel nécessaire à la réalisation de ses premières oeuvres, on distingue déjà la volonté de John Cage d’accepter tout ce qui semble peu orthodoxe : c’est ainsi que l’on peut trouver des boîtes de conserve dans son instrumentarium ; ou encore des dispositifs électriques utilisés pour la première fois dans des oeuvres composées. Autre innovation encore, qui fera sa gloire, celle du piano préparé, qui transforme cet instrument en un véritable orchestre miniature de percussions. C’est la principale invention de John Cage au cours des années 40, qu’il emploie dans des partitions pour ballets (il travaille souvent en collaboration avec des compagnies de danse, notamment avec celle de Merce Cunningham), et dans grand nombres d’oeuvres de musique de chambre comme les Sonates et Interludes. Son enthousiasme pour les philosophies asiatiques le conduit à la fin des années 40, à une étude très approfondie du Zen. Cela le conduit ensuite à nier l’intentionnalité dans l’acte créateur : il recourt au I Ching, donc au hasard, pour décider des hauteurs, des durées et de la dynamique de ses Music of Changes pour piano (1951). Il utilise encore des sons inaudibles dans Imaginary Landscape n°4 (1951), ou compose une pièce entièrement silencieuse mais exactement mesurée : 4’ 33» (1952). Cette pratique radicale de l’aléatoire, niant l’idée même d’une décision de l’artiste, est totalement différente de ce que faisaient à la même époque les compositeurs européens comme Boulez dans sa Troisième Sonate, ou Stockhausen dans le Klavierstück XI : ils proposaient des parcours variables dans une oeuvre dont l’enveloppe globale était néanmoins décidée par le compositeur. Il ne s’agissait que d’augmenter la liberté de l’interprète, pas de renoncer à ses prérogatives de créateur. C’est pourtant la position de Cage vis-à-vis du hasard, qui a eu, sur un plan plus philosophique que musical, la plus grande influence, aussi bien en Amérique (sur l’oeuvre de Feldmann ou de Wolff), qu’en Europe. La porte s’ouvre alors sur un vaste champ d’opérations aléatoires, réunies John Milton Cage Jr. (September 5, 1912 – August 12, 1992) was an American composer, philosopher, poet, music theorist, artist, printmaker, and amateur mycologist and mushroom collector. A pioneer of chance music, electronic music and non-standard use of musical instruments, Cage was one of the leading figures of the post-war avantgarde. Critics have lauded him as one of the most influential American composers of the 20th century. He was also instrumental in the development of modern dance, mostly through his association with choreographer Merce Cunningham, who was also Cage’s romantic partner for most of their lives. Cage is perhaps best known for his 1952 composition «4′33″», the three movements of which are performed without a single note being played. The content of the composition is meant to be perceived as the sounds of the environment that the listeners hear while it is performed, rather than merely as four minutes and thirty three seconds of silence, and the piece became one of the most controversial compositions of the twentieth century. Another famous creation of Cage’s is the prepared piano (a piano with its sound altered by placing various objects in the strings), for which he wrote numerous dance-related works and a few concert pieces, the best known of which is Sonatas and Interludes (1946–48). His teachers included Henry Cowell (1933) and Arnold Schoenberg (1933–35), both known for their radical innovations in music and coincidentally their shared love of mushrooms, but Cage’s major influences lay in various Eastern cultures. Through his studies of Indian philosophy and Zen Buddhism in the late 1940s, Cage came to the idea of chance-controlled music, which he started composing in 1951. The I Ching, an ancient Chinese classic text on changing events, became Cage’s standard composition tool for the rest of his life. In a 1957 lecture, Experimental Music, he described music as «a purposeless play» which is «an affirmation of life – not an attempt to bring order out of chaos nor to suggest improvements in creation, but simply a way of waking up to the very life we’re living». Yan Maresz Musique 9 Né en 1966 à Monaco, Yan Maresz commence ses études musicales par le piano et la percussion, puis se consacre à la Guitar School de New York, où il étudie la composition avec David Diamond. Après son diplôme, il enseigne pendant deux ans à la Julliard comme assistant des clas- à L’opéra de Hambourg, Nébule, avec Nicolas Musin sur Lamento (argument Bertrand VISAGE), avec J-V Boudic pour la compagnie A. Preljocaj, sur Otarcifonni et tout dernièrement avec le chorégraphe Jacopo Godani. Il écrit également plusieurs musiques de documentaires, entre autres, Cité 10 au bout du jardin de Christelle Sabarots, pour France 3, et Un siècle de Danse de Sona Schoonejans, pour ARTE. Il compose, par ailleurs, les musiques des soirées Imagina 2001 (festival des images de synthèse) et des Nijinski 2002 et 2004, au Grimaldi Forum à Monaco. Depuis 2006, il enseigne au CMI (Centre Musical Informatique) à Paris. ses d’écriture. En 1994, il suit le cursus de composition et d’informatique musicale de l’Ircam, à l’issu duquel il écrit Metallics, œuvre sélectionnée en 1997 par l’International Rostrum of Composers de l’Unesco. Il obtient divers prix, notamment du concours de la ville de Trieste, le Prix Rossini de l’Académie des Beaux-Arts et le prix Hervé Dugardin de la Sacem. De 1995 à 1997, il est pensionnaire de l’Académie de France à Rome, Villa Médicis. Il reçoit des commandes de l’Etat, du Festival d’Aix-en-Provence, de l’Orchestre de Paris, de l’Ircam, de l’Ensemble Intercontemporain, de Radio-France, de l’Orchestre de Cannes, et ses œuvres sont régulièrement interprétées dans le cadre des grands festivals internationaux par le Hilvesum Radiokammer Orkest, l’Orchestre de Bretagne, l’Orchestre Philharmonique de Radio France et les ensembles Intercontemporain, Ictus, Alter Ego, Court-circuit et London Sinfonietta. Ses œuvres sont publiées par les éditions Durand. After studying percussion at the Conservatoire National de Région de Tours with Jacques Mercier then Philippe Macé, Bertrand Maillot works as a percussionist in various ensembles, classical, jazz, and contemporary (Theater de Tours, Opera de Paris, OPPL, 2E2M, Ensemble franco-allemand de jazz with J-F Jenny-Clark, J-L Chautemps, and A. Mangelsdorf, as well as François Couturier’s Groupe Impression...). As composer, he works for the theater; with Nicolas Lormeau, at the Studio-Theater of the Comédie Française, on Courteline at the Grand Guignol, L’Ane et le ruisseau (A. De Musset), with H. Massignat at the T.G.P. in Saint-Denis on Cendres de cailloux (Daniel Danis), with Véronique Samakh at the C.D.N. in Sartrouville on Méchant ! (Anne Sylvestre) and on Ivan et Vassilissa (Russian tale ), as well as Les Voyages de Ziyara ( François Place), with Rémi De Vos at the Centre Dramatique de Bretagne on Débrayage (Rémi De Vos), with Olivier Cruveiller at L’Atalante on Une histoire de clés (Nathalie Akoun) and Rêver Yévé, written and directed by Felix Pruvost for the Scene Nationale in Cergy Pontoise. His compositions for danse include work with avec J-C Maillot and the Ballets de Monte-Carlo, on Le songe, Casse-noisette circus, Ubuhua, at the C.C.N. in Tours, on Du Voyage d’hiver, Naranjas et Citrons, and for the Hamburg Opera Nébule ; with Nicolas Musin on Lamento (Bertrand VISAGE), with J-V Boudic for the Compagnie A. Preljocaj , on Otarcifonni; and most recently with the choreographer Jacopo Godani on Beyonders ( Ballets de Monte-carlo, Venice Dance Biennale) and Baby Gang (Aterballetto). He has also written the music for several documentary films including Cité 10 au bout du jardin by Christelle Sabarots, aired on France 3, and Un siècle de Danse by Sonia Schoonejans, for ARTE. He was also commissioned to compose music for the Imagina 2001 festival and the gala Nijinski events in 2002 et 2004, at the Grimaldi in Monte-Carlo. Since 2006 he has taught at the CMI (Centre Musical et Informatique) in Paris. Born in Monaco in 1966, Yan Maresz begins his musical studies in piano and percussion, then he devotes himself to jazz guitar, teaching himself, until he meets John McLaughlin, of whom he is the unique student and later principal orchestrator and arranger. He studies jazz at the Berklee College of Music in Boston from 1983 to 1986 and progressively orients himself toward composing. In 1987, he receives a scholarship from the Princess Grace Foundation in Monaco and enters the Julliard School of New York, where he studies composition with David Diamond. After graduation, he teaches for two years at Julliard as assistant in writing. In 1994, he continues with composing and musical computer technology with Ircam, resulting in his work Metallica, which is the choice of the International Rostrum of Composers at Unesco in 1997. He is several times awarded, notably in the contests in Trieste, the Rossini Prize from the Fine Arts Academy and the Hervé Dugardin Prize from Sacem. From 1995 to 1997, he is a resident of the French Academy in Rome, at the Villa Medicis. He is commissioned by the State, the Aix-en-Provence Festival, the Paris Orchestra, Ircam, the Inter-contemporary Ensemble, Radio-France, and the Cannes Orchestra; his works are regularly interpreted in various international festivals by the Hilvesum Radikammer Orchestra, the Bretagne Orchestra, the Radio-France Philharmonic Orchestra and inter-contemporary ensembles such as Ictus, Alter Ego, Court-circuit and the London Sinfonietta. Durand is the publishing house for his works. Bertrand Maillot Musique Après des études de percussions au Conservatoire National de Région de Tours avec Jacques Mercier puis Philippe Macé, Bertrand Maillot travaille comme percussionniste au sein d’ensembles classiques, jazz et contemporains (Théâtre de Tours, Opéra de Paris, OPPL, 2E2M, Ensemble franco-allemand de jazz avec J-F Jenny-Clark, J-L Chautemps, et A. Mangelsdorf, ainsi qu’avec le Groupe Impression de François Couturier...) Comme compositeur, il travaille pour le théâtre, avec Nicolas Lormeau, au Studio - Théâtre de la Comédie Française sur Courteline au Grand Guignol, L’Ane et le ruisseau (A. De Musset), avec H. Massignat au T.G.P. de Saint-Denis sur Cendres de cailloux (Daniel Danis), avec Véronique Samakh au C.D.N. de Sartrouville sur Méchant ! (Anne Sylvestre), sur Ivan et Vassilissa (Conte Russe), Avec Rémi De Vos au Centre Dramatique de Bretagne sur Débrayage (Rémi De Vos). Pour la Danse, il travaille avec Jean-Christophe Maillot aux Ballets de Monte-Carlo, sur Casse-noisette Circus, Ubuhua, au C.C.N. de Tours, Du Voyage d’hiver, Naranjas et Citrons, et 10 RENSEIGNEMENTS PRATIQUES CONTACT PRESSE COMMENT SE RENDRE À MONACO ACCUEIL À MONACO Jessica Pinal mail : [email protected] tél : +33 (0)6 40 62 40 00 Par la route Autoroute A8 sortie Monaco Par taxi 0 826 46 08 08 (Nice) 0 820 20 98 98 (Monaco) Par le train Gare de Nice : 08 92 35 35 35 www.voyages-sncf.com Gare de Monaco, accessible TGV : +377 93 10 60 01 Par le bus RCA (Rapides Côte d’Azur) Tel : 04 93 85 64 44 Par avion Aéroport International de Nice Côte d’Azur (25 km de Monaco) 0 820 42 33 33 www.nice.aeroport.fr Liaisons aéroport Nice-Monaco par bus (04 97 00 07 00) Par hélicoptère Héli Air Monaco (en 7’) Tel : +377 92 05 00 50 Restauration sur place Avant le spectacle vous pourrez vous restaurer ou boire un verre en toute convivialité au Grimaldi Forum. Vous venez de loin ? Besoin d’une chambre d’Hôtel ? Pour vous permettre de profiter de votre soirée en toute tranquillité et découvrir Monaco, des tarifs préferentiels vous sont proposés. Contacter : Brigitte Saramitto : +377 97 70 65 20 LIEUX DE LA MANIFESTATION Grimaldi Forum - Salle des Princes 10 avenue Princesse Grace 98001 MONACO CEDEX Tél. : +377 99 99 30 00 LES PARKINGS Parking Grimaldi Forum : (0,30 € de l’heure à partir de 19h) RÉSERVATIONS 33 € 26 € 10 € série 2 28 € 22 € 10 € série 3 19 € 15 € 10 € Ballets de Monte-Carlo Le Casino - MC 98000 MONACO Tel: +377 98 06 28 55 E-Mail : [email protected] Site : www.balletsdemontecarlo.com RÉSERVATIONS SPECTACLES JEUNES TARIFS INDIVIDUEL GROUPES - DE 25 ANS série 1 NOUS CONTACTER Par téléphone Grimaldi Forum : 00 377 99 99 30 00 Sur Internet www.balletsdemontecarlo.com www.fnac.com Points Billetterie - Grimaldi Forum du mardi au samedi de 12h à 19h. - Atrium du Casino de Monte-Carlo du mardi au samedi de 10h à 17h30. Dans les magasins FNAC et CARREFOUR. 11 PARTENAIRES PARTENAIRES MÉDIAS côte d’azur 12 CONTACT PRESSE Jessica Pinal Tél : +33 (0)6 40 62 40 00 mail : [email protected] 13