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N° 86 Décembre 2006 1,90 € Le premier mercredi du mois Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin L’événement Doubs La commune de Montbenoît dans le collimateur de la justice La commune de Doubs rappelée à l’ordre Le tribunal administratif de Besançon vient de condamner la commune de Doubs qui faisait payer injustement à ses riverains une taxe sur les travaux de voirie. C’est un habitant qui a soulevé le problème. Jougne - Un habitant accuse la mairie d’usage de faux. p. 11 La ligne électrique frôle les maisons - Une enquête a été ouverte par le procureur de la République. - Une guerre du voisinage. Un habitant de la Ferrière-sous-Jougne a alerté les autorités pour une anomalie inexplicable : une ligne électrique de 20 000 volts passe tout près des habitations. p. 24 Lire en p. 6 et 7 Le dossier Croyances populaires : entre science et superstition Ils sont magnétiseurs, sourciers, leveurs de brûlures ou géobiologues… Aussi discrets que sollicités par la population du HautDoubs, ils font vivre les ancestrales croyances populaires. Bagues argent Rhodie et cristal swaroski Bijoux ambre, argent, plaqué or Boîte à bijoux Montres Kookaï, Lorus... Bijoux de bain : Savon pierrres précieuses Bougie, déco Encens... OUVERT TOUS LES JOURS DU 11 AU 24 DÉCEMBRE Service après-vente assuré - Réparation de vos anciens bijoux 11, rue de la République 25300 PONTARLIER p. 12 à 17 Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 Retour sur info 2 Éditorial Combat Le Téléthon deviendrait-il gênant ? Ferait-il de l’ombre aux autres causes ou pire, irait-il à l’encontre de l’éthique ? C’est en tout cas l’avis d’une petite minorité de voix, relayées officiellement par l’évêché du Var qui a récemment appelé au boycott de la manifestation au motif que les thérapies géniques seraient contraires au dogme catholique ! L’évêché du Var sait certainement que les travaux effectués par les laboratoires français sont évidemment encadrés par les instances sanitaires françaises et européennes, ainsi que par le comité national d’éthique. Ce qu’il pose là, c’est une question d’ordre philosophique : a-t-on le droit de toucher à la “création” ? Cette frange minoritaire de l’Église accuse les chercheurs des hôpitaux français et du Généthon de jouer aux apprentis sorciers en manipulant les gènes, en bricolant l’A.D.N., et en aidant ceux qui pratiquent le diagnostic préimplantatoire. Ce diagnostic, l’évêché du Var ne le sait peut-être pas, est autorisé par la loi depuis 1999. En revanche, si le contexte dans lequel le débat a été posé est totalement maladroit, c’est sans doute une vraie question qui se pose à nouveau. Mais avant de la poser, ces partisans du retour à l’état de nature seraient sans doute inspirés de suivre de plus près le parcours des familles qui sont confrontées à une maladie génétique, de percevoir le regard de ces enfants, les oubliés de la nature, qui traînent comme un boulet un handicap dû au petit défaut de construction de l’édifice génétique et de peser la vraie finalité des travaux menés par l’A.F.M. La recherche sur les thérapies géniques relève du domaine strictement scientifique. Ce n’est pas pour autant que le fil conducteur des recherches menées depuis plus de vingt ans ne vise pas un seul objectif : la vie. Alors vaut-il mieux “laisser faire la nature” et rester passif devant la souffrance, ou alors redonner un sens à la vie ? Ces partisans varois du retour en arrière se trompent de combat. En cherchant à soigner par la thérapie génique, le Téléthon ne fait pas de la sélection génétique la finalité de son combat. Cette sélection, elle l’utilise à d’autres fins, noble, le combat pour la vie. N’est-ce pas ce qu’est censé prôner l’Église ? Bien sûr il sera toujours nécessaire de rester vigilant sur les risques de débordement que comportent les essais génétiques. Tout comme il est évidemment nécessaire de les encourager à des fins de vie meilleure. C’est toute la force de l’élan généré par le Téléthon, et notamment dans le Haut-Doubs. I L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité pontissalienne. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Voie verte : ça coince sur la rive droite oule des grands jours, chaude ambiance mercredi 15 novembre à Malbuisson où se tenait la seconde réunion publique relative à la voie verte. Accompagné des chefs de service impliqués dans le projet, Claude Jeannerot le président du Conseil général était présent. Fidèle à sa volonté d’agir “dans la concertation” avec les élus, associations, riverains et autres citoyens, il s’est livré au jeu du débat démocratique, prenant bonne note des remarques, apportant des compléments d’information ou déléguant au besoin ce rôle aux chefs de service en charge du dossier. Comme on pouvait s’y attendre, toutes les craintes exprimées envers la cohabitation des “roulants” et piétons sur une bonne partie du tracé “voie verte” en rive droite du lac se sont conclues par des salves d’applaudissement. Que ce soit Patrick Genre qui se demande si “cette voie verte va répondre aux attentes rive droite”, ou le comité de défense “Chez Mimi” qui milite pour une conservation du sentier piéton en l’état, F les interventions ont fait mouche dans l’assemblée. Les commentaires des différentes associations soucieuses de la préservation de la qualité environnementale du plan d’eau se rejoignaient pour afficher un scepticisme vis-à-vis de ce tracé. Des particuliers s’inquiétaient d’une voie verte passant au plus près de leur maison. Inversement, les cyclistes et les cavaliers se sentaient quelque peu indésirables pour les premiers et carrément exclus pour les seconds. Un homme regrettait que le sentier piéton actuel ne se prête guère aux sorties poussettes. On se posait également la question des parkings ou de la remise en état du collecteur d’eaux usées en proie à des fuites. Les éléments de réponse apportés par les réalisateurs d’une voie verte dans les Vosges ayant fait l’objet d’une visite organisée par le Conseil général ont probablement rassuré certains détracteurs locaux, notamment sur la question de la cohabitation. “Pendant la première année, on a constaté des conflits Pôle bois : la gauche s’accorde la paternité des subventions lors que le comité de pilotage du Pôle d’excellence rurale entre officiellement en lice le 6 décembre à Levier, la majorité P.S.-Vert du Conseil régional, par la voix de Pierre MagninFeysot, président du groupe socialiste commente : “En votant A contre la décision modificative n° 2 de l’exercice 2006, les 12 élus régionaux U.M.P. ont voté contre la décision d’affectation d’une autorisation de programme de 457 500 euros à la S.A.S. Haut Doubs Pellets de Levier qui réalise des investissements maté- riels de plus de 3 millions d’euros…” Interrogés sur cette défection non pas vis-à-vis d’une politique qu’ils sont légitimement en droit de contester mais concernant le soutien de la filière bois locale, Jean-François Humbert le pré- La Presse Pontissalienne 5 bis, Grande rue - B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : [email protected] cellence rural lancé par le gouvernement actuel.” Elle cite ensuite l’exemple de Smoby dont les élus de l’opposition régionale ont pu obtenir la disjonction de la même décision modificative pour voter en faveur du groupe industriel jurassien. Cette subvention accordée par la Région au projet Haut-Doubs Pellets concerne une aide sur l’acquisition du matériel nécessaire au fonctionnement de l’activité de production de granulés bois. Une seconde demande d’aide liée au bâtiment proprement dit est actuellement en cours d’instruction. Elle sollicite des fonds européens et une autre aide du Conseil régional. I rénovation terminée éhabiliter un édifice religieux non classé n’est jamais une mince affaire surtout quand on découvre que les travaux nécessaires s’avèrent plus importants que prévu. Sévèrement endommagée suite à l’incendie survenu en 1941, l’église de Frasne avait été restaurée mais probablement pas au point de retrouver son état précédent. “On a constaté de sérieux problèmes sans imaginer qu’ils soient si importants, voire dangereux pour le public”, explique Lucien Bôle, le maire. Pierres, corniches, éléments de charpente ou de talvanne menaçaient au point de devoir engager assez rapidement des travaux indispensables. L’édifice n’étant pas classé, la commune se trouvait dans l’obligation d’assumer une bonne partie du financement. Le montant a d’abord été estimé à 300 000 euros, pour être réévalué à 500 000 euros une fois les échafaudages posés, R est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur commercial : Éric TOURNOUX Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Solène Davesne, Jean-François Hauser. Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Patrick Debief, Mairie de Pontarlier, M.J.C. Touillon. sident du groupe U.M.P. et Nathalie Bertin, conseillère régionale pontissalienne, contestent d’emblée ce positionnement tout en déplorant cette manœuvre politicienne. “On a effectivement voté contre cette décision modificative car on n’approuve pas l’utilisation des fonds qui en est faite, explique Nathalie Bertin. Le problème est qu’elle englobe tout un ensemble de projets dont celui de la société Haut-Doubs Pellets. D’où ce raccourci un peu facile, car il va de soi qu’on soutient tout type d’initiative allant dans le sens du développement économique du Haut-Doubs. D’autant plus quand il s’intègre dans un programme de pôle d’ex- Église de Frasne : Jean-François Hauser Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609 Dépôt légal : Décembre 2006 Commission paritaire n° 0202 I 79291 parfois violents. Puis ensuite, les habitudes se sont prises. Les cyclotouristes ont déserté cette voie qui a conforté sa vocation familiale.” Un rien agacé de ceux qui soupçonneraient le Conseil général prêt à passer outre sur la question de l’assainissement, Claude Jeannerot enregistrait une nouvelle fois “ce problème de cohabitation prégnant”, dissipait les doutes sur le volet stationnement qui sera “harmonieux et intégré.” Les prévisions de fréquentation estimées à 300 000 “visiteurs” par an ont suscité quelques sourires. “Actuellement, les plus gros pics de fréquentation sur le sentier piétonnier avoisinent tout au plus quelques milliers de personnes. Ils s’observent à l’automne et aux premiers beaux jours. En plein été, il fait souvent trop chaud et les touristes privilégient d’autres activités”, indiquait discrètement un riverain. D’autres réunions publiques sont prévues début février sur les communes des Grangettes, de Saint-Point, Malbuisson et Montperreux. I Pensez au bois densifié !!! 24, rue Eiffel 25300 PONTARLIER Tél./Fax : 03 81 39 45 63 e-mail : [email protected] MACHINES À BOIS - MOTOCULTURE - POÊLES À GRANULÉS - ELECTROPORTATIF ce qui a permis de constater de plus près l’ampleur des dégâts. “On bénéficie d’une subvention de 7 % de la D.G.E. Pour le reste, on a dû contracter un emprunt de 400 000 euros sur 20 ans.” L’opération s’est déroulée en deux tranches. La première réalisée en 2005 concernait le clocher. La seconde effectuée cette année portait sur la réfection des bas-côtés : toiture, talvanne en zinc et protection des vitraux. Deux entreprises - Pateu et Robert de Besançon et Toitures de Franche-Comté (Haute-Saône) - ont travaillé sous la maîtrise d’œuvre de Denis Vannoz. Le 12 novembre dernier, l’archevêque de Besançon s’est rendu sur place pour apprécier la qualité de cette rénovation. “On souhaite garder la vocation cultuelle de l’église tout en l’ouvrant à des activités culturelles en accord avec le prêtre et les différents responsables de la paroisse.” I Nouveau, nous vous proposons une gamme de vins et Pour de champagnes s’alliant mieux vous à merveille avec nos servir, le chef entremets et nos vous conseille de chocolats. passer commande Côté sucré Nous vous proposons un grand choix de bûches de Noël Disponibles en 4, 6, 8 et 12 personnes Fruits rouges Biscuit joconde incrusté de framboise, coulis de framboise, mousse fruits rouges. Côté salé Composition d’une assiette : 2 Foies gras 2 Truffes 2 Morilles 2 Tomates 2 Betteraves rouges 2 Poivrons verts 25 toasts : 50 toasts : Garniture : Fois gras, Saumon, Crevette, Magret de canard, Fromage frais, Tartare, Mousse de canard, jambon blanc et jambon cru. FEUILLETÉS APÉRITIFS : 18,75 € .........................................37,50 € 3,50€ les 100g .......................................... PAINS SPÉCIAUX : garniture : saumon, jambon blanc, jambon cru, fromage frais, thon mayonnaise et mousse de canard. maïs, châtaigne, seigle, complet, céréale, campagne, figues, abricot et pain de mie. Toute l’équipe vous souhaite de Biscuit dacquois, gelée de poire, brunoise de poire et mousse cassis. joyeuses fêtes de fin d’année ! Exotisme Biscuit dacquois, crémeux chocolat “Caraïbe” et mousse mangue/passion. Mystérieux Biscuit chocolat sans farine, biscuit joconde chocolat, crémeux caraïbe, crème brûlée vanille, mousse chocolat manjari Biscuit pain de Gênes, gelée de griotte et crémeux chocolat blanc parfumé vanille/tonka. 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Cette tentative lui l’ancienne patinoire localisée avait permis de vérifier qu’il initialement sur le Grand n’était plus guère possible de produire et d’entreCours. “Cet équipetenir de la glace natument comprend un Un risque relle dans la région. tapis glacier dans “Même si les tempélequel circule un réseau d’eau glycolée relativement ratures nocturnes très négatives, il permettant de fabrimodéré. sont y a trop d’amplitude quer de la glace quelthermique en journée le que soit la température extérieure”, souligne pour maintenir en l’état une faible épaisseur de glace.” Patrick Dubiez. Il ne renouvellera pas l’expé- Outre la mise à disposition de rience d’une patinoire natu- l’emplacement, la Ville fourrelle menée aux Hôpitaux- nira l’électricité alimentant le Neufs au cours de l’hiver groupe de réfrigération et les projecteurs qui éclaireront la patinoire en nocturne. Patrick Dubiez aura à sa charge le montage et démontage, le fonctionnement et le gardiennage. Il occupera une partie des locaux d’accueil de l’ancienne patinoire qui servira de barcrêperie et de bloc sanitaire. Les pratiquants auront la possibilité de louer ou d’acheter des patins sur place. Sur le plan financier, Patrick Dubiez estime le coût de fonctionnement entre 20 000 et 30 000 Avant d’être transférée vers la piscine, la première patinoire pontissalienne occupait l’espace du Grand Cours. Les plus anciens s’en souviennent. euros. Un risque relativement modéré à comparer au déficit d’une patinoire en dur variant de 300 000 à 400 000 euros. “Si tout se passe comme prévu, on devrait pouvoir tourner pour le Téléthon. Quoi qu’il en soit, l’ouverture officielle se fera le 15 décembre.” F.C. voqué à l’époque où devait se constituer le grand syndicat mixte, cet équipement qu’on pensait attractif est tombé aux oubliettes en même temps que la structure porteuse. Comme cette patinoire était censée se construire sur Pontarlier, la C.C.L. s’était néanmoins positionnée en sollicitant le soutien du Conseil général. “La C.C.L. ne pouvait supporter un tel investissement. Le Département a refusé d’adhérer à notre demande”, confie Patrick Genre. Faute d’un grand Syndicat, le Conseil général a choisi de développer en priorité quatre axes : nau- É PONTARLIER tisme, ski alpin, ski nordique et valorisation d’espaces naturels. En termes d’actions ou de projets, cela se traduit par le télésiège du Morond, la neige de culture sur la station, la voie verte et le Fonds de Développement Durable du Haut-Doubs. “La patinoire n’entrait plus dans ce schéma. Outre l’investissement, se posait également le problème de mettre en place un fonctionnement dans un tel projet.” Au vu des déficits prévisibles et des sommes déjà dépensées dans le renflouement des déficits de la station de Métabief, on comprend ces réticences. Poste Depuis le 4 décembre, nouveaux horaires pour les bureaux de Poste de Doubs (lundi au vendredi de 9 h 30 à 12 heures et de 14 heures à 17 h 30 et le samedi de 9 heures à 12 heures), de La Cluse-et-Mijoux (lundi de 15 heures à 17 h 30, mardi au vendredi de 9 h 15 à 11 h 45 et de 15 heures à 17 h 30 et samedi de 9 heures à 11 h 30), Les Fourgs (lundi au vendredi de 9 h 30 à 11 h 30 et de 15 heures à 17 h 30 et le samedi de 9 heures à 11 h 30), Oyeet-Pallet (mardi, jeudi et vendredi de 14 heures à 17 h 30). Urgence Jusqu’au 31 mars prochain, le dispositif d’accueil et d’hébergement d’urgence à Pontarlier est renforcé. Un numéro vert, le 115, fonctionne 24 heures sur 24 pour toute personne qui a connaissance d’une personne à la rue en situation de détresse. Internet La zone d’activités économiques des Grands Planchants à Pontarlier est ouverte au très haut débit, officiellement depuis le mardi 28 novembre. Problème de la retraite Sentiment d’exclusion chez les pompiers À l’exception des officiers, tout l’effectif professionnel de la caserne de Pontarlier s’est mobilisé le 21 novembre. Ils dénoncent des inégalités de traitement indiciaire et statutaire. oin des débordements de la capitale, le mouvement pontissalien s’est limité à un défilé jusqu’à la sous-préfecture et des barrages filtrants autour de la caserne où étaient présents tous les sapeurs y compris ceux en repos. “On s’associe aux revendications nationales”, explique John Marguet, l’un des trois représentants locaux de l’intersyndicale. Les revendications portent sur trois points. Le premier concerne la Nou- L Redevance Dans le secteur de MétabiefMont d’Or, le prix des redevances ski de fond reste inchangé cette année. 6 euros la journée adulte, 5 euros la demi-journée, 3,50 euros la journée jeune et 2,50 euros la demi-journée jeune. La carte saison Massif du Jura est proposée à 62 euros au lieu de 72 jusqu’au 22 décembre par les services de la C.C.L. Renseignements au 03 81 46 48 33. Patinoire couverte : un projet figé pour longtemps Patrick Dubiez va installer son concept de patinoire là où, 30 ans plus tôt, il disputait ses premiers matches de hockey. velle Bonification Indiciaire. “Avec cette mesure mise en place en juillet, les pompiers devaient bénéficier de 15 points supplémentaires sur leur salaire, soit une augmentation nette mensuelle de 72 euros. Faute de moyens dans les départements, ce décret a été modifié fin juillet en y insérant un alinéa expulsant les sapeurs-pompiers de base. Seuls les directeurs et directeurs-adjoints continuent à la percevoir.” Ils constatent non sans agacement que cette boni- fication a été maintenue chez d’autres fonctionnaires comme les gardiens d’H.L.M., les secrétaires de mairie dans les communes de moins de 15 000 habitants ou les gardiens de musée. “On est considéré comme ayant moins de responsabilités que ces fonctions-là.” La seconde revendication est du même ordre. Elle porte sur les accords Jacob qui ont relevé à 529 l’indice brut de fin de carrière en laissant celui des sapeurspompiers professionnels à 499, soit encore une trentaine d’euros économisés. “On est les seuls dans la filière technique de la fonction publique territoriale à être marginalisés de cette manière” déplore John Marguet. Le troisième et dernier sujet de grogne, celui des retraites, alimente les débats depuis 1999 sans aucune avancée signi- Le personnel réquisitionné le 21 novembre a participé au mouvement en s’occupant des barrages filtrants autour de la caserne. ficative. L’intersyndicale réclame la reconnaissance de “profession dangereuse et insalubre” avec une retraite à taux plein à 55 ans. Selon la loi de modernisation de la sécurité civile du 13 août 1999, cette situation est pourtant admise dans les textes. “Elle reste purement symbolique sur les retraites en matière de bonification. Même si on nous fait surcotiser une année supplémentaire tous les 5 ans, c’est quasiment impossible de partir à cet âge-là car le candidat doit vivre avec 75 % du traitement de base”, souligne Sébastien Colliard autre représentant syndical. À titre indicatif, il faut savoir qu’un sapeur de seconde classe touche environ 1 500 euros net en fin de carrière. S’ajoutent à cela diverses primes qui peuvent représenter jusqu’à 25 % du salaire mais qui ne seront pas prises en compte. “Symbolique dans les faits, la dangerosité est en revanche bien prise en compte par les banquiers et les assureurs. Ils n’oublient pas d’ajouter des taxes supplémentaires et d’autres contraintes dès que l’on souhaite souscrire un prêt ou une assurance-vie”, conclut dépité Patrice Brachotte, autre délégué syndical. F.C. 130 € 150 € 95 € 48 € 130 € 150 € 580 € 1 800 € 1 595 € HENRI VUILLEMIN Horloger - Bijoutier 230 € 1 400 € 34, rue de la République PONTARLIER 30 € 305 € 30 € 139 € 159 € 86 € 100 € 240 € 100 € 170 € Dans la limite des stocks disponibles 6 L’ÉVÉNEMENT La mairie de Montbenoît dans la tourmente AFFAIRE Une enquête est ouverte Un habitant de Montbenoît accuse la mairie de faux et usage de faux Voilà plus de huit ans qu’un habitant de Montbenoît se bat contre la commune pour pouvoir utiliser en toute tranquillité le terrain qu’il a légalement acquis. Mais la commune revendique cette parcelle qu’elle souhaite voir transformer en parking. En filigrane de ce conflit d’intérêts, il y a une querelle de voisinage entre cet habitant et son voisin, adjoint au maire… La justice s’est mêlée de ce différend, deux jugements contradictoires ont déjà été rendus. Actuellement, la commune met tout en œuvre pour récupérer cette parcelle de terrain. À bout, le riverain en appelle aujourd’hui au président de la République. Il accuse la mairie d’avoir utilisé des faux documents pour se faire justice. Règlement de comptes au cœur du Saugeais, une République décidément hors du commun… Jean-Marie Barrand se bat depuis huit ans pour tenter de récupérer un terrain, acquis en 1997, mais que la mairie aurait récupéré, selon lui, grâce à l’usage d’un faux document. Le procureur de la République a ouvert une enquête. ean-Marie Barrand entame l’avant-dernière étape de son marathon. La prochaine, s’il doit en arriver là, sera son dernier cri de désespoir. “Je viens d’envoyer une lettre ouverte au président de la République. Si cette ultime tentative n’aboutit pas, j’entame une grève de la faim” menace-t-il. Chez lui, “c’est un peu le Kosovo” comme il dit. Ses portes vitrées donnent sur le vide. Pas de terrasse, pas de jardin. Ce citoyen de Montbenoît se bat depuis près de huit ans contre l’administration de sa propre commune. Il se dit victime d’une vaste manipulation administrative qui aboutit aujourd’hui à une situation ubuesque : tout le périmètre de sa maison de Montbenoît a été récupéré par la commune. Sa propriété se résume désormais au périmètre de son habitation. Alors que lorsqu’il a acquis cette maison, en 1997, l’acte de propriété paraissait clair : il stipule noir sur blanc que M. Barrand est propriétaire de 5 ares de terrain. Dernier épisode en date : la commune vient de lui réclamer 7 500 euros pour avoir posé devant sa maison, l’été dernier, une petite piscine gonflable pour ses enfants. Et elle vient J d’engager une nouvelle procé- convention qui avait été prédure pour l’obliger à retirer la paré pour régler les questions pile de bois qu’il avait entre- d’accès à la scierie située en contrebas. Ce document, signé posée derrière sa maison ! Toute l’histoire est partie de et certifié conforme par la maison refus de laisser une par- rie le 22 septembre 1997, sera tie de ce terrain pour que la utilisé pour confirmer officielcommune puisse l’aménager lement l’implication de la comen parking. “En 1997, le mai- mune dans la procédure de délire de Montbenoît avait deman- mitation. dé à l’ancien propriétaire de Le problème, c’est que la signama maison de céder son ter- ture du maire au bas de la rain à la commune pour créer convention est celle de Jacques un parking. Il avait refusé. Et Andréini. Or, en 1997, le maià moi, ils ont réussi à me le re de Montbenoît se nomme voler “légalement” s’insurge Frédéric Bourdin. Autre détail troublant : c’est la M. Barrand. En août 1997, “On n’aspire signature de l’ancien propriétaire lorsque Jean-Marie de la maison de Barrand se porte qu’à une M. Barrand qui acquéreur de ce lot chose : être figure en bas de A 63, avec 5 ares de page. Or, M. Barterrain, les bornes tranquille.” rand est propriéavec son voisin ont taire de sa maison disparu. Il engage alors une procédure de borna- depuis août 1997, soit un mois ge. La procédure de bornage et demi avant la date de ce judiciaire est décidée par une document. “Ce document, prédécision du tribunal d’instan- senté par l’adjoint et certifié ce de Pontarlier le 15 février conforme à l’original par le 1999. Neuf mois plus tard, le maire est un faux, résume Jeanvoisin en question, Henri Nicod Marie Barrand. Il n’y en a aucu(également adjoint au maire), ne trace en mairie, il a été signé assigne la commune pour qu’el- par l’ancien maire, il est postle intervienne dans la procé- daté et non publié. Et c’est à dure et joue les arbitres. Pour partir de ce faux que la comjustifier son implication dans mune a établi la preuve d’un l’affaire, la commune de Mont- droit dont les conséquences sont benoît utilise un essai de aujourd’hui catastrophiques pour moi.” Sur la base de ce document, la commune a été admise à la délimitation du terrain, un expert-géomètre a été mandaté qui a déclaré la commune propriétaire du chemin en question, qui occupe environ 3 des 5 ares de la propriété initiale de M. Barrand. Lui et sa famille doivent donc se contenter de l’intérieur de leur maison pour vivre. Autour, ils ne sont plus chez eux. “Je n’ai plus un mètre carré de terrain à moi, j’ai déjà engagé près de 25 000 euros de frais de justice. Ma maison est dévalorisée de 100 000 euros et les condamnations aux frais et dépens dépassent les 30 000 euros. Désormais, on n’aspire qu’à une chose : être tranquille” commente le riverain découragé. La commune de Montbenoît a pour elle une décision de la cour d’appel de Besançon du 15 février 2006 au terme de laquelle elle s’est vue attribuer la propriété de la partie située derrière la maison Barrand, au motif qu’elle revendiquait trente ans d’utilisation de cette portion de terrain comme chemin communal. La cour a estimé qu’on était en présence d’un “usage ancestral.” JeanMarie Barrand a porté cette décision devant la cour de cas- Jean-Marie Barrand a adressé en novembre une lettre ouverte au président Chirac. En désespoir de cause. sation. Et dernièrement, il a porté plainte auprès du procureur de la République qui a demandé l’ouverture d’une enquête de gendarmerie. “L’enquête a été demandée le 31 juillet dernier” confirment les services du procureur à Besançon. Le faux commis dans une écriture publique est passible de 10 ans d’emprisonnement et de 152 449 euros d’amende. La peine est portée à 15 ans de prison et 228 673 euros d’amende quand l’acte en question est commis par une personne dépositaire de l’autorité publique. Dernier épisode de l’histoire, une réunion s’est tenue récem- ment en présence du maire et des riverains concernés de ce quartier - à l’exception de… Jean-Marie Barrand, non convié - pour proposer une ultime tentative de conciliation. La proposition consisterait à rétablir le chemin d’accès, en créer un autre, sécurisé, de l’autre côté de la maison Barrand. La mairie a missionné un nouveau géomètre pour effectuer un relevé topographique à partir des conclusions de la cour d’appel. Mais il y a fort à parier que cette proposition ne fasse pas l’unanimité des deux parties concernées. I J.-F.H. L’ÉVÉNEMENT 7 R EPÈRES Les principales dates du feuilleton - Août 1997 : Jean-Marie Barrand achète la propriété de Maître Garreau, notaire à Montbenoît. Les bornes avec Henri Nicod, son voisin, ont disparu. - 1998 : après une année de démarches à l’amiable, une procédure en bornage judiciaire est engagée par M. Barrand sur les conseils d’une conciliatrice de justice. - 15 février 1999 : procédure de bornage. La commune de Montbenoît n’y participe pas. - 29 novembre 1999 : procédure en DÉBAT référé contradictoire d’Henri Nicod, troisième adjoint au maire, contre la commune de Montbenoît. Le juge décide alors que la commune doit être intégrée à la procédure de délimitation. Le juge a pris sa décision au vu d’un document, une convention signée le 22 septembre entre la commune et les riverains. Ce fameux document, “postdaté” selon M. Barrand. - 18 novembre 2003 : une décision du tribunal de grande instance de Besançon confirme M. Barrand dans ses droits. Le tribunal réaffirme que les époux Barrand sont propriétaires du chemin devant la parcelle A 63. - 15 février 2006 : la cour d’appel de Besançon contredit le jugement de 2003 et estime que la commune de Montbenoît a acquis le chemin “par prescription”, pour l’avoir entretenu pendant plusieurs décennies. Les époux Barrand ont exercé un pourvoi en cassation. Mais comme le pourvoi n’est pas suspensif, la décision de la cour d’appel devient exécutoire. I Querelle de voisins Usage de faux ou Usage ancestral “manque d’expérience” ? contre intérêts privés J L’un, Jean-Marie Barrand, revendique toujours la propriété de son chemin et dénonce les manœuvres de la commune tandis que l’autre, Henri Nicod, s’en tient aux conclusions de la justice. En arrière-plan, les coups et les menaces. e chemin a toujours eu un usage public” martèle Henri Nicod, voisin de Jean-Marie Barrand et troisième adjoint au maire de Montbenoît. “Il a toujours été utilisé, depuis des temps immémoriaux, pour accéder à la scierie et au voisinage. Il n’y aucune raison pour que quelqu’un veuille se l’approprier” justifie M. Nicod. Selon l’adjoint, les hostilités ont Le mystérieux démarré lorsque incendie de sa M. Barrand, alors récent pile de bois. propriétaire de sa maison, lui a signifié qu’il avait “l’intention de barrer le chemin. C’est bien lui qui a emmené tout le monde en justice” se défend-il. Le terrain en question, derrière la maison de M. Barrand, Comment alors expliquer que la proressemble aujourd’hui à un terrain vague. priété de M. Barrand, officiellement de 5 ares, se retrouve dans les faits les plans cadastraux, dépasse lar- la contenance cadastrale n’a pas de amputée de plus de la moitié alors gement les 7 ares aujourd’hui ? Selon valeur. Le cadastre ne fait que donque la sienne, de 2,30 ares d’après Henri Nicod, “aux yeux de la justice, ner des indications. Quant à l’extension de ma propriété, elle a été faite en toute légalité, à mes frais.” Logiquement, Jean-Marie Barrand ne partage pas cet avis : “Henri Nicod possède aujourd’hui le plus beau parc d’agrément du village. Pour créer ce terrain, c’est la commune qui a réalisé un enrochement détournant à angle droit la rivière” avance-t-il. Chacune des deux parties continue donc à avancer ses propres arguments. Les coups bas se multiplient. Henri Nicod a vu l’entrée de son garage bloquée par des matériaux entreposés par M. Barrand, tandis que ce dernier a déploré il y a quelques mois le mystérieux incendie de sa pile de bois un dimanche où il s’était absenté… Tout le paradoxe de cette histoire nauséabonde digne d’un mauvais Clochemerle découle d’une interprétation totalement différente des faits. Un sac de nœuds dont la justice elle-même a bien du mal à démêler l’écheveau et qui empoisonne depuis huit ans la capitale du SauLa propriété du docteur Henri Nicod a été agrandie grâce geais. I “C au remblaiement de l’ancien lit du Doubs. J.-F.H. ean-Marie Barrand accuse la mairie d’avoir utilisé un document rédigé en 1992 et signé en 1997. À ses yeux, ce procédé constitue un fait avéré d’usage de faux en écriture publique. Henri Nicod, troisième adjoint au maire, préfère parler d’un problème né du “manque d’expérience du maire qui en 1997 a utilisé cette formule qui n’était peut-être pas tout à fait la bonne. Mais il n’y avait pas la volonté de faire un faux.” Une chose est sûre : c’est l’utilisation de ce document par le tribunal d’instance de Pontarlier qui a permis à la commune de s’immiscer dans cette affaire de voisinage. Et c’est de là qu’ont découlé tous les problèmes. L’enquête de gendarmerie diligentée par le procureur de la République doit permettre d’y voir plus clair. Un nouveau responsable a été nommé récemment à la tête de la brigade de Montbenoît. Les protagonistes espèrent que la neutralité de ce nouvel observateur fera enfin avancer le dossier vers une solution de compromis. I Le maire ne veut pas polémiquer rédéric Bourdin, directement mis en cause dans cette affaire, ne souhaite pas aviver la polémique. “Il y a un pourvoi en cassation, nous attendons les résultats” se contente-t-il de dire. “La commune a simplement récupéré ce dont elle était propriétaire. Aujour- F G RAND ANGLE d’hui, on attend que la décision de la cour d’appel soit exécutée, c’està-dire que la place derrière la maison de M. Barrand soit déblayée et qu’il rende le chemin dans son état initial” ajoute l’élu. M. Bourdin affirme ne “vouloir d’histoire avec personne.” I Usages de faux Des élus de Grandfontaine devant le tribunal randfontaine, 1 200 habitants, petit village tranquille de la périphérie de Besançon… en apparence. En octobre dernier, 14 conseillers municipaux étaient appelés à comparaître devant le Tribunal de Grande Instance de Besançon pour “fausses attestations et usage.” Le 17 novembre, le tribunal a relaxé la majorité des prévenus. Trois ont été condamnés pour les faits à verser un euro de dommages et intérêts aux parties civiles. C’est un premier dénouement dans cette affaire à rebondissements dans laquelle est empêtré ce village depuis plus de huit ans. Elle puise sa substance dans l’obstination de deux habitants de Grandfontaine qui, preuves à l’appui, dénoncent les dysfonctionnements de la mairie. Ils relèvent des incohérences entre le registre, ce grand livre dans lequel sont censées être annotées toutes les décisions prises par le conseil et les extraits établis par le maire sur la base du registre. Un des plaignants a constaté par exemple que plusieurs extraits établis par les maires successifs entre 1990 et 1998 ne correspondaient à rien dans le registre. En 1999, le plaignant a déposé une plainte contre les deux maires qui se sont succédé sur la période pour motif de faux en écriture publique. Une enquête de gendarmerie a été diligentée. Elle a révélé que 175 extraits ont été identifiés comme n’apparaissant à aucun moment dans le registre et près de 200 qui présentent des anomalies (certains étaient relatifs aux indemnités du maire). Tout cela sur une période de huit ans ! Les plaignants usent de tous les recours possibles pour que la justice se penche à nouveau sur le dossier surprenant. Ils y parviennent lentement. I G Pontarlier et environs 8 DOUBS Commune et Département Deux pistes cyclables pour accéder au nouveau collège Le Conseil général travaille à l’aménagement d’un itinéraire en provenance du Vuillecin. La commune peaufine quant à elle une version plus directe depuis le centre de Doubs. De quoi rassurer les parents. En pointillé, le parcours de la voie cyclable qui reliera Vuillecin à la Voie verte ArçonPontarlier en passant par le centre de Doubs. e par sa situation à proximité de la R.N. 57, de la zone commerciale d’HyperU, le futur D ÉQUIPEMENT La piscine des Forges rayée de la carte uelques pelleteuses, un concasseur et voilà comment s’achève l’histoire d’un équipement qui a permis à plusieurs générations de Pontissaliens de profiter des joies de la baignade durant plus d’un demi-siècle. Inaugurée le 14 juillet 1945, la piscine des Forges disposait initialement de bâtiments et de gradins en bois qui furent remplacés par des installations en dur. “C’était la dernière piscine qui tournait encore avec de l’eau de rivière filtrée et traitée. La réglementation n’autorisait plus ce type de fonctionnement. Il aurait fallu prendre de l’eau du réseau, la chauffer, Q la recycler avant de la remettre au Doubs”, explique Gaston Vieille-Marchiset qui a géré cet équipement pendant 14 ans. Comme le jeu n’en valait pas la chandelle, le site a fermé ses portes en 2000. En attendant une nouvelle piscine de plein air, les gamins du secteur vont désormais se baigner au Figaro, à Oye-et-Pallet ou au lac dans une eau pas forcément plus limpide. On retiendra également le rôle social qu’a joué cette piscine populaire. De mémoire, Gaston Vieille-Marchiset se souvient avoir enregistré jusqu’à 1 270 entrées en une journée. I État-civil de novembre NAISSANCES 20/10/06 – Matt de François-Xavier LEFEBVRE, décolleteur et de Aurélie MANJARRES, dessinatrice. 20/10/06 – Clémence de Didier DUBOIS, employé de banque et de Marie-Sophie GAULARD, comptable. 22/10/06 – Lison de Franck LONCHAMPT, professeur des écoles et de Jocelyne VIARD, professeur des écoles. 22/10/06 – Elie de Stéphane BONNET, boulanger et de Dominique MYOTTEDUQUET, conjointe collaboratrice. 22/10/06 – Youn de Yves MALLÉTROIT, infirmier et de Gwladys BACONNET, infirmière. 22/10/06 – Romain de Pierre LEDUCQ, boucher et de Eléna MARTINS, ouvrière. 22/10/06 – Laura de Ludovic PREVALET, technicien et de Aline TODESCHINI, infirmière. 24/10/06 – Gautier de Jean-Charles QUATREPOINT, militaire et de Alexandra TOLLE, secrétaire comptable. 24/10/06 – Coline de Hervé SAURET, éducateur et de Stéphanie DUBIEZ, éducatrice. 25/10/06 – Coline de Jérémy NUTTIN, bûcheron et de Emilie BACHY, sans profession. 25/10/06 – Sema de Oktay SARI, polisseur et de Aynur MUTLUEL, ouvrière. 26/10/06 – Robin de Patrick DELAPORTE, employé logistique et de Pascale CORNEVIN, aide à domicile. 27/10/06 – Flora de Frédéric PHEULPIN, pizzaiolo et de Alexandra CEDOLIN, employée commerciale. 27/10/06 – Louis de Patrice PETITQUEUX, assistant d’éducation et Marie MOUGEL, enseignante. 27/10/06 – Julien de Vincent DOLLION, ouvrier et Cristina SABAU, couturière. 27/10/06 – Mathieu de Didier ROUX, ouvrier et Nicole SAUVAGE, assistante maternelle. 28/10/06 – Léane de Alain HOTTE-GINDRE, maître d’hôtel et Frédérique CHAUVIN, pâtissière. 30/10/06 – Emma de David BOURGEOIS, ouvrier et Angela KREBS, sans profession. 30/10/06 – Eliott de Christophe CHAUVEL, archéologue et Sandrine MAUGAIN, sans profession. 31/10/06 – Enzo de Guillaume GOBY, monteur de grues et Laëtitia SIMONNET, employée grande distribution. 31/10/06 – Morgan de Anthony LOPEZRIPERT, commercial et Pascaline MINA, comptable. 01/11/06 – Zeïla de Vincent VOSSOT, ingénieur et Hager BEN MASSAOUD, sans profession. 01/11/06 – Lucas de Julien DREZET, mécanicien outilleur et Nathalie ARNOLD, auxiliaire de vie. 02/11/06 – Loïs de Jean-Philippe LAINE, coordinateur et Delphine KERKAERT, sans profession. 03/11/06 – Kaylie de Angélo HERTER, ouvrier et Vanessa KREIT, sans profession. 03/11/06 – Lucas de Fabien JACQUÉ, chef d’atelier et Lise-Marie GARCIA, assistante dentaire. 03/11/06 – Louis de Ludovic VERHOLLE, militaire et de Soisic THERON, professeur des écoles. 03/11/06 – Thomas de François VACELET, agriculteur et de Aline BRENANS, assistante vétérinaire. 03/11/06 – Alice de Pierre VAUTHELIN, maroquinier et de Géraldine HANTZ, intérimaire. 05/11/06 – Kylie de Sébastien SURMA, technicien et de Betty GRANDGIRARD, serveuse. 05/11/06 – Enzo de Antoine BIETRY, ouvrier et de Fanny SANCEY-RICHARD, secrétaire. 03/11/06 – Sofiane de Yann LACROIX, angleur et de Sandrine FAIVRE, sertisseuse. 05/11/06 – Margot de Philippe PRUDHAM, charcutier traiteur et de Linda ROBERT, agent des services hospitaliers. 06/11/06 – Mathieu de Hervé DECREUSE, enseignant et de Myriam LONCHAMPT, éducatrice jeunes enfants. 06/11/06 – Pierre de Eric MOREAU, ingénieur et de Karine GUIDA, assistante vétérinaire. 06/11/06 – Lola de Emmanuel STORTZ, commerçant et de Elizabeth GARCIA, ouvrière. 06/11/06 – Maëva de Sébastien BRESSAND, chauffeur livreur et de Valérie LEFORT, dessinatrice. 08/11/06 – Gulistan de Yasar AKCAY, ouvrier et de Serife AYKOSE, sans profession. 08/11/06 – Enguerrand de Geoffroy GUIBERT, chercheur et de Lussane CALLAVE, clerc de notaire. 08/11/06 – Jade de Vincent PONCET, menuisier charpentier et de Céline PELLETIER, professeur d’éducation physique et sportive. 09/11/06 – Juline de Olivier BERTIN, menuisier et de Sabine MOREL, professeur des écoles. 09/11/06 – Ismail de Sevket AKOZ, polisseur et de Nurkiye YILDIRIM, ouvrière en horlogerie. 09/11/06 – Florian de Christophe VAUDEVILLE, ouvrier et de Béatrice HENRIET, ouvrière. 09/11/06 – Manon de Fabrice LAHEURTE, responsable magasin et de Séverine collège de Doubs s’inscrit dans jusqu’à la chapelle, rejoindra un schéma à fort trafic routier le centre de Doubs par la rue qui nécessite une sécurisation du Petit Saint-Claude et de la des accès piétons et cyclistes Grande rue. Après la mairie, pour les collégiens qui vien- il obliquera à gauche puis à dront de Vuillecin ou du centre droite dans la rue Borrie qu’il quittera quelques hectomètres de Doubs. Lors de la visite d’avancement plus loin pour partir sur la du chantier du collège de Doubs droite, traverser la Grande rue organisé le 28 novembre, Clau- et se retrouver dans la rue de Jeannerot, le président du Saint-Loup jusqu’à la jonction Conseil général a annoncé en avec le chemin du train. De évoquant l’accessibilité de l’éta- son côté, la commune de Doubs étudie un itinéraire blissement, la création d’une liaison depuis Tout sera plus direct. “Depuis la mairie, le projet consisVuillecin. Le Départeprêt à te à prendre le C.D. ment prendra à sa char130 à partir du pont, ge la mise en place de bandes cyclables le long l’ouverture traverser la zone comde la R.D. 130 E. Arri- du collège. merciale et rejoindre le collège au moyen vées au rond-point des d’une piste cyclable de 4 chemins, les deux voies n’en feront plus qu’une. 3 mètres de large individualiElle suivra le chemin existant sée des autres voies”, précise qui décrit un large S passant Alphonse Thiébaud, maire de sous la Nationale par le bovi- Doubs. duc, lequel sera réhabilité, et L’un comme l’autre itinéraire se dirigeant ensuite vers la sont susceptibles d’évoluer, fruitière. “On insérera un accès tout n’est pas encore arrêté vers le collège comprenant des notamment le long de la Granîlots séparateurs sur la tra- de rue, l’idée d’une passerelle versée de la R.D. 130”, indique sur le Doubs n’est pas écartée. Sophie Bouvet, chef du servi- La commune, comme le Déparce des programmes d’aména- tement confirment que tout sera prêt à l’ouverture du colgement au Conseil général. Le tracé de la voie continuera lège en septembre 2007. I LAITHIER, employée de commerce. 09/11/06 – Victor de Jean-Luc ROUSSEAU, ferblantier et de Isabelle BOURGEOIS, aide-soignante. 09/11/06 – Andréa de Xavier CLEMENT, agriculteur et de Céline LAMBERT, employée des postes. DÉCÈS 23/10/06 – Georgette GALFIONE, 85 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Albert PARRIAUX. 25/10/06 – France BERRARD, 85 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 27/10/06 – Marcel DORNIER, 79 ans, retraité Schrader, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Juliette GUINARD. 28/10/06 – Ginette LONCHAMPT, 71 ans, retraitée, domiciliée à Les Pontets (Doubs) épouse de Marcel RENAUD. 28/10/06 – Marie BERGEZ, 97 ans, retraitée agricultrice, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Félix GENRE-TOUQUET. 29/10/06 – Léocadie MAGIERA, 76 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Zenon KOSTER. 29/10/06 – Marcel VALLET, 85 ans, retraité de police, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Yvette RICHARD. 30/10/06 – Marthe MOUGIN, 86 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs) veuve de Maxime BONNET. 03/11/06 – Janine CLERC, 79 ans, retraitée, domiciliée à Levier (Doubs), veuve de Louis CUCHE. 04/11/06 – Honoré FILLON, 91 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Ginette PETITE. 04/11/06 – Marie BOURGEOIS, 97 ans, retraitée, domiciliée à Septfontaines (Doubs), veuve de Gabriel MAIRE. 03/11/06 – Madeleine TURBERG, 97 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Michel GRESSET. 06/11/06 – Renée FAURE, 84 ans, retraitée, domiciliée à Frasne (Doubs), épouse de Louis PETITE. 07/11/06 – Raymonde PICARD, 79 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Léon PARNET. 10/11/06 – Marie RAVEAU, 90 ans, retraitée, domiciliée à Levier (Doubs), veuve de Gaston GUIGNOT. 10/11/06 – Léone BILLOT, 80 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Léon LARESCHE. 10/11/06 – Paul MOUREAUX, 84 ans, agriculteur retraité, domicilié à Malbuisson (Doubs), époux de Michelle LONCHAMP. 11/11/06 – Nelly BARTHOD-TONNOT, 70 ans, retraitée, domiciliée à La Chaux (Doubs). 11/11/06 – Etienne MARC, 58 ans, sans profession, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. VENEZ PROFITER DE NOS PROMOTIONS DE NOËL CHEZ GAMM VERT PONTARLIER 10 HOUTAUD Pontarlier et environs En bref… Inaugurée le 25 novembre Une salle des fêtes au service de la communauté hostasienne Cadeau de Noël avant la lettre, cet équipement pallie l’absence d’une grande salle adaptée à la vie sociale d’une commune de 900 habitants. près Les Granges-Narboz et Pontarlier, c’est au tour d’Houtaud de disposer d’une salle des fêtes flambant neuve. Entre l’étude de faisabilité réalisée en 2002 et l’inauguration du 25 novembre dernier, il a donc fallu attendre quatre années pour que ce projet aboutisse. Choix d’un montage financier en adéquation avec les moyens communaux, longues formalités administratives et négociations liées au transfert du terrain inclus dans le périmètre de l’aérodrome plus quelques retards liés aux intempéries, le cumul de tous ces facteurs expliquent ce délai. “Ce projet était attendu depuis de nombreuses années car Houtaud n’avait pas de salle assez grande”, confirme A Gérard Rognon, le maire. Retenu dans le cadre d’un concours d’architecte, le cabinet LefrancCorbet a conçu là un bâtiment bien intégré d’un point de vue paysager, ce qui n’était pas évident au milieu d’une plaine n’offrant aucune possibilité de s’appuyer sur la moindre bosse. Le rendu architectural intègre également des couleurs extérieures non dénuées d’harmonie. Les matériaux simples ont été privilégiés : bardage sur lasures extérieurs et lasures sur béton à l’intérieur. À l’exception de la petite salle d’une centaine de places, toutes les ouvertures s’ouvrent sur la plaine en tournant ainsi le dos aux premières habitations d’Houtaud. Un choix délibéré, gage de tranquillité. À l’intérieur de la grande salle, à noter la présence de plusieurs portraits décoratifs, œuvres de l’artiste Thierry Marquis. “Cet équipement indispensable à la vie sociale du village servira différents objectifs : manifestations communales, activités scolaires et associatives, lieu d’accueil pour les Hostasiens sans oublier l’action intercommunale”, poursuit le maire. Le coût de cette réalisation dépasse légèrement 1,3 million d’euros (T.T.C.) dont 76 % à la charge de la commune qui avait provisionné 33 % en auto-financement. “Le montant respecte l’enveloppe financière prévue initialement. Il reste encore une tranche de travaux à terminer et concernant la finalisation du parking.” Photophores Des fibres lumineuses et des photophores sont en vente au prix de 2,50 euros Musique “Le Père Noël Moderne” : le conte de Daniel Bimbi invite grands et petits à suivre l’amusante aventure du Père Noël aux prises avec les nouveautés techniques (traîneau flambant neuf avec un moteur de 200 chevaux). Spectacle proposé par l’École de Musique de Pontarlier à l’Espace Pourny mercredi 13 décembre à 18 h 45 (durée 45 minutes). Renseignements : 03 81 46 72 89. Auditions Mercredi 20 décembre, audition de la classe de piano d’Anne-Charlotte Herduin au théâtre Bernard Blier à 18 h 30. Et jeudi 21, audition de la classe de Guitare de Michel Opoczynski. Rens. : 03 81 46 72 89. Quartier La prochaine réunion de quartier des Pareuses est programmée mercredi 13 décembre à 20 h 30 à la maison de quartier des Pareuses. PONTARLIER Négociation Un premier pas vers l’aménagement du quartier de l’hôpital Au dernier conseil municipal, les élus se sont prononcés favorablement pour que la Ville entame des démarches d’acquisition d’un immeuble vétuste dans la rue Colin. une superficie de 735 m 2, la propriété Chauvin est située au 4, rue Colin. Elle a été ravagée par un incendie en septembre 2004 et présente de ce fait un risque de sécurité publique. “Il s’avère nécessaire de procéder à sa démolition d’une façon ou d’une autre”, signale le maire Patrick Genre. En raison de l’extension du centre hospitalier et des perspectives d’aménagement du faubourg Saint-Étienne, la Ville souhaite mettre en place une offre de stationnement et de circulation adaptée à ces évolutions. L’emplacement de cet immeuble est susceptible de participer au nouveau dessin du quartier. En octobre 2004, les Domaines ont évalué la valeur de ce bien à 65 000 euros. Une seconde estimation est été demandée en octobre dernier. Comme l’indique la délibération municipale, “cet immeuble semble appartenir à une liste de biens issus d’un testament D’ qui fait l’objet d’une expertise principe donnée pour entamer judiciaire et la commune n’a les démarches d’acquisition. pas pu conclure à un achat Le projet consiste ensuite à rapide.” Le maire a rencontré démolir et purger le bâtiment existant puis la famille en indid’aménager la vision le 25 septembre dernier Un accès sur des parcelle. “Cette opération perpour lui soumettre une offre d’achat terrains privés mettrait d’ouvrir un accès sur des de 75 000 euros. non bâtis. terrains privés Lors de sa séance non bâtis situés à du 8 novembre, le conseil municipal a approuvé l’arrière et qui pourraient avoir à l’unanimité l’autorisation de d’autres destinations.” L’état de l’immeuble présente des risques de sécurité publique. Pontarlier et environs En bref… Déneigement Lors de la saison 2005-2006, 29 800 tonnes de sel ont été déversées sur les chaussées du Doubs dont 25 100 tonnes sur les routes départementales. “Le coût de la tonne est de 82,50 euros” indiquent les services de la direction départementale de l’équipement. Chaque épandage se traduit par un déversement de 50 à 300 kg de sel au kilomètre. Au total, le déneigement dans le Doubs coûte 7 millions d’euros. Nouveaux La ville de Pontarlier saluera l’arrivée de ses nouveaux habitants par une réception de bienvenue mardi 19 décembre à 18 h. Transju La prochaine Transjurassienne aura lieu les 10 et 11 février prochains. L’épreuve fêtera en 2008 sa trentième édition. Hélas, la Transju ne sera pas retenue comme épreuve de la coupe du Monde. Drugeon La Communauté de communes Frasne Drugeon propose de découvrir la flore de la vallée du Drugeon lors d’une soirée conférence à la Maison du Temps de La Rivière Drugeon, vendredi 8 décembre à 20h30. Entrée gratuite.Rens. au 03 81 49 88 84. DOUBS 11 Délibération annulée Voirie : la commune prise en défaut par le tribunal administratif Alphonse Thiébaud : En juin 2004, un habitant de Doubs, André Coulardot, refuse de s’acquitter d’une taxe dont il conteste également le mode de calcul. Il porte l’affaire au tribunal administratif qui vient de lui donner raison. nstaurée en 2004, la participation Pour Voirie et Réseau ou P.R.V. permet aux communes de percevoir des propriétaires de terrains nouvellement desservis par un aménagement une contribution correspondant à tout ou partie du financement des travaux nécessaires. Le 31 mars 2004, le Conseil municipal de Doubs vote une délibération instituant cette nouvelle taxe dans la rue de la Ville pour réaliser des travaux comprenant la création des trottoirs, d’une zone 30, le renouvellement de la couche de surface, l’enfouissement des réseaux secs, l’assainissement pluvial et le renforcement du réseau d’alimentation d’eau potable. Ayant déposé un permis de construire pour un garage, le couple Coulardot qui habite rue de la Ville se voit donc soumis au paiement d’une P.V.R. dont I le montant est 4 à 5 fois plus ment, cet ancien inspecteur des élevé que le coût du garage. impôts choisit de se renseigner “Quand on a construit ici il y a davantage sur les modalités d’apune trentaine d’années, on a dû, plication de la P.V.R. Il se proà la demande de la commune, cure les textes de la circulaire financer intégralement un réseau et découvre finalement que la privatif d’eau et d’assainisse- commune s’est fourvoyée en ment sur une longueur de 200 répartissant le coût des travaux de 221 548 euros unimètres pour raccorder la propriété non pas à 4 à 5 fois plus quement sur la surface des terrains non la rue de la Ville mais à la rue de la Chaus- élevé que le bâtis en faisant abstraction des terrains sée” explique le rivecoût du déjà construits qui rain. bénéficient de la desÉtant le seul propriégarage. serte. Le texte stiputaire d’un terrain bâti le pourtant de de la rue non raccordé aux nouveaux réseaux, André prendre en compte la superficie Coulardot s’étonne par le fait totale des terrains desservis d’avoir à payer une somme aus- qu’ils soient ou non bâtis et situés si élevée pour des services dont à moins de 80 m de la voie. il ne bénéficie même pas. “J’ai Comme la commune devait donc envoyé un courrier au mai- prendre à sa charge les sommes re qui m’a reçu et annoncé qu’on correspondant aux terrains déjà ne pouvait pas revenir sur cette construits, le calcul exact de la taxe aurait dû avoisiner délibération.” Faute de trouver un arrange- 5 euros/m2 au lieu de 11,96 euros/m2 demandés aux propriétaires fonciers de terrains non bâtis. “Si l’on poussait à l’extrême le raisonnement de la commune et en supposant qu’il ne subsiste qu’un petit terrain à construire, le malheureux propriétaire de ce terrain devrait supporter à lui seul la globalité des travaux, soit les 221 548 euros T.T.C.” Non seulement André Coulardot est le seul propriétaire de la rue à ne pas bénéficier du renforcement des réseaux de viabilité qui justifie la mise en place de la P.V.R. mais en plus le montant qu’il devrait régler est calculé sur une base erronée. Le plus fort dans l’histoire, c’est qu’en portant cette affaire au tribunal administratif, la partie adverse, c’est-à-dire la commune, ose dans son mémoire de défense lui réclamer 1 000 euros. Le rendu de jugement lu en audience publique le 23 novembre dernier annule la délibération communale en date du 31 mars 2004 et rejette la demande de condamnation concernant les 1 000 euros. F.C. “J’en assume la responsabilité” Le maire de Doubs reconnaît être “embarrassé” par cette affaire. “On avait chargé les services de la D.D.E. d’instruire cette P.V.R. Il semble qu’il y ait eu une erreur d’appréciation sur le nombre de m 2 pris en compte. Après avoir rencontré le couple Coulardot, on a posé la question à la D.D.E. et je n’ai pas pu lui en dire davantage. Avec la décision du Tribunal Administratif qui annule la délibération du 31 mars 2004, les nouveaux habitants de la rue de la Ville n’auront pas à régler la P.V.R. qui sera dès lors supportée par l’ensemble des administrés. J’en assume la responsabilité et ne tiens pas à accabler les services de la D.D.E.” conclut l’élu qui précise qu’aucune procédure de recours n’est envisagée pour l’instant. 12 LE DOSSIER SCIENCES OCCULTES : avant les progrès scientifiques de enquête sur le Haut-Doubs Bien la médecine, on trouvait un peu partout LE DOSSI E R des guérisseurs, rebouteux, sourciers qui mettaient leurs compétences au service de la population pour soigner mille petits maux, lever les brûlures, les zonas, remettre un nerf coincé en place, trouver de l’eau. Ces pratiques subsistent toujours dans le Haut-Doubs. Elles ont globalement peu évolué, restent discrètes, s’appuient essentiellement sur des sensibilités personnelles sans véritables fondements scientifiques à l’exception peut-être de la géobiologie qui intéresse, voire passionne une frange de la population. Si aucune étude ne permet de vérifier l’efficacité de ces mystérieux praticiens, toujours estil qu’en étant toujours là, il faut bien leur reconnaître une certaine utilité. Dossier. E NQUÊTE Toujours d’actualité À la rencontre des magnétiseurs, guérisseurs et géobiologues locaux Tutoyant sans jamais se confondre avec la médecine reconnue, ces pratiques à part sont toujours vivaces dans le Haut-Doubs. Sans être un phénomène de société à la mode, le sujet revient occasionnellement dans les conversations. Certains y croient, d’autres pas, tous en ont entendu parler. Mystère oblige, beaucoup d’histoires courent sur des guérisons inexpliquées et des arnaques notoires. Qu’en est-il vraiment ? ette enquête écarte volontairement ce qui relève de l’astrologie et les rebouteux dont les interventions effectuées sur l’homme ont parfois des conséquences assez graves. La seule façon d’identifier les magnétiseurs et guérisseurs procède du bouche à oreille. Ces gens-là figurent rarement dans les annuaires. On trouve quelques renseignements sur Internet au sujet d’associations basées le plus souvent en Alsace et proposant des stages. En interrogeant son entourage et quelques personnes qu’on suppose intéressées par ces questions, on parvient assez facilement à dresser une liste beaucoup plus fournie qu’on ne le soupçonnait. C’est même impressionnant de constater le nombre de gens qui pour de multiples raisons ont, un jour ou l’autre, recours à leurs services. On pense d’abord aux leveurs de brûlures et de zonas. Mais en creusant un peu, le champ est plus large, comprenant pêle- C mêle migraines, insomnies, maux d’estomac, sciatique, hernie, recherche d’objets, d’animaux domestiques. Puis en allant vers la géobiologie, analyse des maisons, des exploitations agricoles. Relativement faciles à contacter, ces personnes cherchent peu à s’afficher ouvertement. Quand elles sont prêtes à discuter, c’est la plupart du temps sous le couvert de l’anonymat. Elles taisent systématiquement l’identité des personnes sollicitant leur aide. D’où leur vient ce don, cette sensibilité si particulière ? Un magnétiseur répond “ça vient de là-haut.” Ils ont souvent découvert cette faculté de manière fortuite en soignant un animal, en côtoyant des personnes initiées qui leur ont signalé cette prédisposition en les encourageant à poursuivre dans ce sens. On retrouve beaucoup de croyants. La plupart estime que chacun a en soi un potentiel, les spécialistes des réseaux telluriques en sont carrément persuadés et notam- ment le Jurassien Serge Busi. et des stages de formation. “90 % des gens peuvent res- Une autre activité semble en sentir des ondes électroma- perte de vitesse : la sourcellegnétiques pour peu qu’ils aient rie. Autrefois, chaque village été initiés et qu’ils pratiquent abritait un ou plusieurs “chersuffisamment”, observe ce géo- cheurs d’eau”. Avec l’eau à domicile, cette tradition tend à disbiologue. Comment utilisent-ils leur paraître. Les principaux magnétisme ? Quelques-uns instruments utilisés restent le sont spécialisés sur un thème : pendule ou la baguette de sourbrûlures, zonas. Ils pratiquent cier pas si évidente à maîtrigénéralement de façon occa- ser. Il existe également les baguettes coudées sionnelle en contide 15 cm sur 35 cm, nuant à exercer leur profession. D’autres 90 % des gens le lobe Hartmann. “Ces différents au contraire sont très peuvent objets maintenus impliqués comme c’est le cas de ce magnétiressentir dans un équilibre fragile servent d’anseur en retraite du Haut-Doubs qui gère des ondes. tennes amplificatrices.” 4 à 5 cas par jour, de la simple brûlure à la recherche À force d’entraînement, la perà distance d’une vache ou d’un ception s’affine au point que chat égaré. Les professionnels les spécialistes arrivent à détecse comptent sur les doigts de ter les ondes électromagnéla main, à l’image de Chris- tiques avec leur main et même tian Vuille des Verrières-de- les yeux. “On a des troubles de Joux ou de Serge Busi qui vit la vision”, confirme Serge Busi. à Montrond dans le Jura. Ces Pour parvenir à ce niveau, il deux géobiologues sont plutôt faut travailler sans relâche sa orientés sur les bâtiments. Ser- sensibilité et sa concentration. ge Busi anime des conférences Le principe de la radiesthésie Pas si évidente à manier, la baguette de sourcier reste avec le pendule l’outil symbolique des sourciers et magnétiseurs. est de se poser oralement ou mentalement la “question” pour que l’outil puisse réagir. Tous les pratiquants ne sont pas forcément d’accord sur le mode de guérison. On a d’un côté ceux qui ont reçu d’un guérisseur une formule ou une prière pour soigner le mal en question. De l’autre, se trouvent des pragmatiques ne croyant guère aux incantations et cherchant plutôt la solution du problème dans la gestion des ondes contrôlées mentalement. Dans tous ces domaines évoluent pas mal de farfelus et de charlatans plus souvent intéressés par l’argent. Gare aux arnaques. “Quand on reçoit ce don du ciel, il ne nous appartient pas. C’est normal de ne rien demander aux gens”, explique cette guérisseuse. En guise de remerciements, les personnes offrent un cadeau pour marquer le coup. Comme il intervient un peu partout en France et en Suisse, Serge Busi se fait rembourser ses déplacements. Installé en microsociété, Christian Vuille applique une tarification forfaitaire. Dernier angle abordé et non des moins intéressants, le point de vue de la profession médicale sur toutes ces guérisons. Faute d’avoir trouvé l’oiseau rare prêt à donner son avis, le chapitre est forcément écourté. Un praticien local indique qu’il n’en sait guère plus que le citoyen lambda sur ces phénomènes qui restent toujours inexplicables d’un point de vue scientifique. S’il admet que ça peut parfois fonctionner pour les verrues par exemple, sa déontologie professionnelle lui interdit d’en dire davantage. Des médecins conseillent parfois à leur patient de voir un magnétiseur pour accélérer la guérison de pathologies bénignes et qui s’y prêtent… F.C. LE DOSSIER 13 MAGNÉTISEUR 80 % de réussite Il magnétise verrues, brûlures, eczémas, maux de dos, migraines… À quelques exceptions près, beaucoup de magnétiseurs exercent à titre gratuit, pour rendre service ou en désespoir de cause. Certains acceptent volontiers d’en parler sous réserve de préserver leur anonymat. Témoignage. effectue quatre ou cinq “Vous en avez plein les mains. Vous interventions par jour y allez rendre service à des centaines compris le dimanche. Les de personnes…” Une prémonition qui gens me contactent le plus allait se vérifier au fil des multiples souvent au téléphone. Après m’avoir sollicitations auxquelles il va finaleinformé de leur problème, j’essaie de ment répondre. le résoudre à distance ou je les invi- Aucun autre membre de sa famille te à me rendre visite si cela est néces- ne présente ou ne présentait de présaire”, confie ce magnétiseur du Haut- disposition particulière. Notre homme, fervent catholique, estime que Doubs. Pendant de nombreuses années, il se ce don particulier “vient de là-haut” en montrant le ciel. La plucontentait de lever les ver“Ça vient part des gens qui ont recours rues des vaches et des à lui sont croyants mais pas génisses en effectuant de véritables tournées dans de là-haut.” forcément pratiquants. Il les étables juste avant la mise à l’her- travaille au pendule ou par imposibe printanière. “Un jour, mon épou- tion des mains levant les verrues, se qui ne retrouvait plus son allian- brûlures, eczémas, maux de dos, ce m’a demandé de l’aider. J’ai essayé migraines, tendinites, sciatiques… de la localiser au pendule, ça a mar- “Plus on pratique, plus on devient ché. Puis j’ai renouvelé l’expérience performant et plus on apprend de pour un voisin ayant égaré son por- choses” dit-il. Au téléphone, il recherche fréquemtefeuille.” Notre homme intervient d’abord dans ment les objets perdus ou volés, les un cercle restreint jusqu’au jour où bêtes égarées. Il a parfois besoin d’une il rencontre un Bisontin qui lui dit : carte dans ce type d’investigation. “J’ I NITIATIVE Qu’on y croit ou pas, toujours est-il qu’au cours de l’entretien il a répondu à plusieurs appels. “Je vois des gens de toute la France. Mon taux de réussite est de l’ordre de 80 %, mais qui peut prétendre être efficace à 100 % dans son métier ?” Considérant l’origine de son don comme un cadeau du ciel, il ne demande jamais d’argent. Il veille scrupuleusement à ne jamais dévoiler l’identité des personnes qui s’adressent à lui, planifie les rendez-vous pour éviter que l’une croise l’autre. “Il faut respecter la confiance des gens et je pense aussi qu’il faut être très droit et n’avoir rien à se reprocher.” Comme cela se pratique fréquemment dans le domaine du magnétisme, un autre guérisseur lui a transmis le “don” d’arrêter les hémorragies. “Ce secret, je ne pourrai le confier qu’à quatre personnes ayant à mes yeux les aptitudes requises” dit-il dans un dernier aveu entouré de mystère… F.C. Le rituel de soulagement intègre l’imposition d’une main sur la zone douloureuse avec le récit mental d’une petite prière. Une approche écologique Une autre manière de prendre soin de soi Habitant aux Verrières-de-Joux, Ingrid Roux a suivi une formation de naturopathe. Elle projette de s’installer très prochainement à son compte. Zoom sur une activité en manque de statut. e choix des mots est essentiel dès que l’on aborde les domaines que sont l’ostéopathie, la chiropractie ou la naturopathie. Pas question de parler de consultation, de diagnostic et encore moins de médicaments. La Fédération Nationale des Associations d’Hygiène et des Médecines Complémentaires Naturelles définit la naturopathie comme étant “essentiellement une œuvre d’éducation pour la santé et le redressement d’une tension en déséquilibre humoral, énergétique et psychologique par des soins d’hygiène vitale et des bio-thérapies.” Le naturopathe établit un bilan de vitalité et propose un programme d’hygiène vitale qui s’articule autour de trois fondements : désintoxication, revi- L Ingrid Roux a toujours été attirée par le souci de bien s’alimenter. talisation et stabilisation. Il Convaincue que l’harmonie du agit en utilisant les facteurs corps ne va pas sans l’équilibre naturels que sont l’eau (bains, psychologique, elle a choisi de douches, saunas), la terre (argi- suivre des études de naturole), l’air (oxygène, arômes), le pathe à Lyon au centre Euroclimat. “Cette démarche s’ap- nature. “Faute d’un statut offipuie sur une grande qualité ciel, n’importe qui peut d’écoute de la personne en prétendre exercer cette profesessayant de déterminer quels sion. Avant de me mettre à mon compte, j’ai préféré sont les facteurs dans son environN’importe acquérir des bases sérieuses pour être au nement ou son mode qui peut point.” de vie susceptibles Son installation est d’expliquer ou d’acprétendre prévue dans les croître les déséquià venir. Elle libres qu’elle subit. exercer cette semaines interviendra à miUn manque de sommeil peut être une profession. temps à la tisanerie des Millefeuilles source de fatigue. Il située au centre-vilconvient alors d’agir dans le sens de faciliter le som- le de Pontarlier, en bas de la meil. Même chose pour certains rue Sainte-Anne. “On envisaproblèmes de surpoids liés à ge d’y mettre en place des ateun manque d’activités phy- liers de sensibilisation et de prévention.” siques.” Ingrid Roux a tenu pendant Ingrid Roux complétera son plusieurs années un restau- temps de travail en exerçant rant sur Besançon où elle ser- son métier de naturopathe au vait une cuisine saine et équi- service d’une clientèle. Elle librée. “J’ai fait de la nutrition prévoit également d’intervemon sacerdoce au même titre nir dans les hôpitaux suisses que le respect des rythmes bio- a priori plus ouverts sur ces logiques ou la pratique douce questions qu’en France. Pas d’exercices physiques et respi- forcément aliments bio à tout ratoires” dit-elle. Selon elle, la prix, elle estime qu’il y a déjà naturopathie relève aussi d’une peu de risques de se tromper démarche écologique, un désé- à partir du moment où l’on a quilibre environnemental étant le souci de diversifier sa nourforcément incompatible avec riture. “C’est toujours l’excès qui n’est pas bon.” la qualité de l’alimentation. 14 LE DOSSIER LES VERRIÈRES-DE-JOUX Avec un menhir Des bornes cosmo-telluriques au secours des fermes en difficulté Géobiologue installé à son compte depuis 2004, Christian Vuille normalise des champs de force électro-magnétique perturbant le fonctionnement de bâtiments agricoles ou de maisons individuelles. Il utilise la technique des menhirs. et ancien agriculteur a commencé à s’intéresser aux phénomènes vibratoires suite à des problèmes affectant son exploitation laitière située au hameau du Creux sur la commune de La Cluse-etMijoux. “Les résultats laitiers étaient catastrophiques, inférieurs de 40 % à une production normale. Le taux de fécondité des vaches ne dépassait pas 30 %. Elles étaient en perpétuel déficit de réponse immunitaire face aux maladies, ce qui nécessitait l’intervention fréquente du vétérinaire et l’abattage des bêtes” explique Christian Vuille. Dans la recherche d’une gestion saine du troupeau et des C terres, l’exploitant fait la fou de service. Il n’empêche que connaissance d’un ancien cher- j’ai obtenu des résultats assez cheur de l’I.N.R.A. de Rennes spectaculaires. Le taux de féconqui mit en évidence après 10 dité est remonté au-delà de années d’investigation le pro- 90 %. La production laitière a atteint des records” blème magnétique affirme-t-il. du bâtiment et lui Christian Christian Vuille qui conseille l’assispense avoir cette tance d’un géobioVuille a posé sensibilité propre logue breton en aux magnétiseurs 1992. “La ferme environ a ensuite découvert était située dans un environnement spé150 bornes. les baguettes en cuivre ou en laiton cifique entre une que certains géonappe phréatique et une voie ferrée.” La solution biologues utilisent pour matéapportée par le spécialiste rialiser les variations d’énerconsistait à poser une borne à gie. “Il faut comprendre les un endroit précis. C’est le prin- finesses de la nature pour ne cipe du menhir faisant fonc- pas la subir.” Il s’est entraîné tion de contacteur cosmo-tel- sans relâche avec cet outil, mullurique. “Je suis passé pour le tipliant les expériences, culti- Le géobiologue des Verrières-de-Joux utilise la technique des menhirs en posant des bornes en granit faisant office de contacteurs cosmo-telluriques. 4, rue E. FAURE - Les Grands Planchants Tél. 03 81 39 47 03 PONTARLIER vant ainsi sa sensibilité. Il a testé au préalable d’autres techniques inspirées par exemple des cages de Faraday. “J’ai ensuite cerné le principe des menhirs.” Il intervient à la demande de personnes qui se sentent mal dans leur maison ou souffrent d’insomnie parfois à cause d’un simple lit mal placé. De par leur implantation, certaines maisons présentent un environnement à risques en étant soumises à des inductions magnétiques de type électrique, hertzien et tellurique liées à la présence d’une ligne haute tension, d’une voie ferrée, de failles géologiques, grottes, sources ou rivières souterraines. “Mon rôle consiste à identifier et quantifier l’impact de ces phénomènes. Je normalise ensuite le bâtiment en question en posant une borne en granit qui offre une plus grande conductivité que le calcaire.” Toute la complexité de la démarche réside dans la recherche du point névralgique définie au feeling car il n’existe pas encore d’appareils adéquats. La normalisation d’exploitations agricoles s’accompagne de préconisations alimentaires et sanitaires. “On est obligé de prendre en compte des paramètres techniques et économiques. Il faut parfois changer les habitudes de travail et corriger les rations données aux bêtes. À mon sens, les fermes sont des lieux de vie qui correspondent à de véritables laboratoires grandeur nature. On observe une évolution souvent plus rapide sur les fermes car ses occupants, en l’occurrence les bêtes, ont un renouvellement tissulaire plus rapide que les humains et surtout une évolution quantifiable.” Depuis qu’il s’est installé en tant que géobiologue, Christian Vuille a posé environ 150 bornes. Chacune de ses interventions fait l’objet d’une tarification forfaitaire variant de 280 euros chez les particuliers à 430 euros dans les fermes. “La finalité d’une normalisation agricole est avant tout économique, ce qui explique cette différence de prix” justifie-t-il. I F.C. ZOOM Des chevaux moins stressés à Chaux-Neuve u centre équestre P.E.P. des Cerclevaux, plusieurs chevaux refusaient de rentrer dans deux boxes sans raison apparente. Marc Letoublon, le responsable du site, a sollicité l’aide de Christian Vuille. “Ce bâtiment est soumis à un problème d’induction entre une antenne de relais portable et un transformateur. De plus, une source souterraine circule sous les boxes en question”, explique le géobiologue. Après la pose d’une grosse borne entre l’antenne et le bâtiment agricole, les chevaux ne présentent plus aucun signe d’agacement en rentrant dans leur box. I A LE DOSSIER 15 PATRIMOINE Prospection Les mines de fer du Mont d’Or retrouvées grâce aux baguettes de sourcier Si les archives mentionnaient leur existence, encore fallait-il trouver un moyen fiable de détection. Initiés par un sourcier alsacien, quelques férus d’histoire locale sont parvenus à remettre à jour ce patrimoine minier. n avait bien remarqué vait rien entreprendre sans se rendre des tranchées, des enton- sur place, il est venu le 1er mai 1999.” noirs de formes atypiques Aujourd’hui décédé, ce sourcier répumais sans savoir à quoi té a réussi à détecter les galeries en elles correspondaient”, reconnaît Clau- se servant uniquement de ses mains. de Jacquemin-Verguet, l’un des L’exercice demandant beaucoup d’exmembres de l’association “Un passé périence, il a volontiers initié une oublié”. La clef du mystère a été levée dizaine de personnes au maniement en mai 1998 suite à une conférence des baguettes de sourcier. Chacun d’un universitaire bisontin, Patrick s’est équipé en conséquence. Le traRosenthal, concernant l’exploitation vail de prospection qui s’en est suivi du minerai de fer sur le secteur du a permis de découvrir le tracé d’autres Mont d’Or. galeries. “On s’est concenConfortés dans leurs “On est tombé tré alors sur un site précis soupçons, Claude et afin de retrouver à coup quelques amis passionen plein sur sûr l’entrée de l’une de ses nés d’histoire locale se galeries avant d’utiliser sont mis en quête d’une un engin de travaux ce qu’on solution pour retrouver publics pour la mettre à cherchait.” jour. Cette méthode de des galeries à plusieurs mètres de profondeur et recoupement a payé puisdont les entrées avaient été obstruées qu’on est tombé en plein sur ce qu’on et peu à peu recouvertes par la végé- cherchait, enfoui à 4 mètres de protation depuis plusieurs siècles. “Le fondeur.” hasard a voulu qu’en 1998, la station D’autres tentatives de sondage se de Métabief a eu recours à un sour- révélèrent infructueuses. Sur un autre cier alsacien, Alfred Bouvier, pour site, les sourciers du Mont d’Or sont chercher des sources d’eau. On a tombés sur une superbe galerie exploicontacté cette personne par courrier tée au début du XVIIIème siècle et dans en lui envoyant quelques photos. Com- un remarquable état de conservation. me cela l’intéressait mais qu’il ne pou- “En pénétrant à l’intérieur, on avait “O l’impression qu’elle avait été fermée la veille. C’est toujours surprenant de prendre en main des outils en se disant qu’ils n’ont pas été empoignés depuis trois siècles” s’enthousiasme Claude Jacquemin-Verguet. Ceux qui les considéraient au départ comme une équipe de farfelus ont vite révisé leur jugement. Une troisième galerie encore plus ancienne a été dégagée dans la Combe. Son existence remonte probablement au XVIIème siècle. “Elle est signalée dans les archives de l’abbaye du Mont-Sainte-Marie en 1723 mais le début de l’exploitation est antérieur à cette date.” Au fil des ans, l’équipe de prospection s’est réduite à trois ou quatre mordus. Ils ont peaufiné leur maîtrise de la radiesthésie en suivant quelques stages animés par des géobiologues. “On progresse forcément en pratiquant régulièrement. L’exercice suppose beaucoup de concentration”, explique Claude, toujours aussi passionné mais qui sait également s’accorder des pauses de plusieurs mois avant de reprendre les baguettes. Il lui arrive parfois de s’amuser à chercher de l’eau uniquement par Claude Jacquemin-Verguet et ses amis ont détecté avec leurs baguettes de sourcier l’existence de plusieurs galeries où l’on extrayait du minerai de fer à l’époque médiévale. curiosité. Il taquine également du pendule. “J’ai essayé ainsi de localiser un jour un de mes chats qui avait disparu pendant plusieurs semaines. Je savais qu’il était vivant et situé dans un rayon d’environ 200 mètres autour de la maison. Je ne l’ai pas pour autant retrouvé puisqu’il est revenu tout seul. J’ai appris plus tard qu’il était resté bloqué chez des voisins partis en vacances et qui l’ont découvert au retour.” I 16 LE DOSSIER LEVEUR DE BRÛLURE Une approche complémentaire “C’est dommage que ce soit dénigré par le monde scientifique” Qui n’a pas entendu parler ou fait appel à ces personnes capables de soulager la douleur consécutive à une brûlure ? Autre témoignage sous le couvert de l’anonymat d’une infirmière du Haut-Doubs douée de cette sensibilité. e fait de lever une brûlure n’est pas du tout anti-médical. Cela n’empêche pas de faire un pansement correct tout comme de prendre l’anti-viral adapté quand on lève un zona. Les deux choses sont complémentaires”, indique cette infirmière qui s’est rendue compte qu’elle possédait cette faculté d’apaiser les maux en soignant un peu par hasard un chien blessé à une patte. Très agressif à cause de ses plaies à vif, l’animal s’est curieusement laissé approcher, à croire qu’il ressentait instinctivement le magnétisme. Une faculté confirmée par une patiente lui disant qu’elle avait indéniablement un fluide quand elle la massait. “Un leveur de brûlures m’a incité à me lancer. Il m’a transmis une prière. À travers cet acte, on se “L sent en quelque sorte investi, les zonas. Jusqu’à présent, ça on devient le vecteur entre l’être a toujours marché. Il faut parsuprême et le malade”, évoque fois repasser plusieurs fois en notre interlocutrice croyant elle laissant quelques jours entre deux impositions. Plus on interaussi en Dieu. Ce qui ne l’a jamais empêché vient rapidement moins la douleur sera sévère” d’exercer sa profession explique-t-elle. avec toute la rigueur Des Dans le cas des brûmédicale inhérente au métier. Cette prière, variantes lures, le magnétisme sert avant tout à supelle doit en principe la pour primer la douleur. divulguer uniquement D’après ses observaà des personnes plus l’eczéma et tions, il favorise une jeunes qu’elle. Deux amis proches ont ain- les zonas. cicatrisation plus rapide. Elle utilise égalesi eu droit à cet égard. Le contenu du message reste ment sa sensibilité pour sousecret. Il est récité mentale- lager des malades contraints ment au moment où notre gué- de suivre une chimiothérapie. risseuse impose la main droi- Elle n’a jamais voulu tirer un te sur la zone douloureuse. quelconque profit de son don L’exercice dure environ 30 et ne tient pas non plus à s’afsecondes. “J’emploie toujours ficher publiquement dans ce la même formule en adaptant domaine, ne serait-ce que par des variantes pour l’eczéma et respect d’une certaine déonto- logie professionnelle. “Je perçois ce don comme un acte de générosité. Quelles que soient les époques, il y a toujours eu des leveurs de brûlures. Ces gens-là venaient au secours ou en complément des médecines naturelles d’autrefois. C’est dommage que ce soit dénigré par le monde scientifique. Il ne faudrait pas que ces choses se perdent sous prétexte qu’on ne peut ou qu’on ne sait pas encore les expliquer.” Le rituel de soulagement intègre l’imposition d’une main sur la zone douloureuse avec le récit mental d’une petite prière. L’exercice dure une trentaine de secondes. LE DOSSIER 17 J URA VOISIN Analyse des maisons Serge Busi, expert en réseaux telluriques Habitant à Montrond, entre Champagnole et Poligny, pas ésotérique pour un sou, cet ancien forestier défend une approche pragmatique de la géobiologie. Il intervient dans toute la France, principalement dans le cadre d’analyses de maisons. Rencontre. ontre-moi où tu vis, où tu dors, et je soignerai tes insomnies, tes migraines, tes déprimes, tes douleurs articulaires, la toux matinale voire la laryngite chronique, l’ulcère récidivant ou encore la vraie-fausse hernie discale… Cette mélopée pourrait servir de carte de visite à Serge Busi, persuadé qu’il n’existe pas de maison hantée ou à maladies, mais seulement des “emplacements de fragilité.” Originaire de Champagnole, il s’est intéressé à la géobiologie à partir de 1981 suite à la lecture d’un ouvrage sur le sujet. “Ça m’a M Qu’est ce que la géobiologie ? La géobiologie consiste à étudier les éléments du sol : lignes telluriques, cours d’eau souterrains, failles qui ont une influence sur le “vivant”, c’està-dire plantes, arbres, animaux et êtres humains. ouvert les yeux et la suite relève d’un travail personnel sur les phénomènes vibratoires.” La méthode employée par ce géobiologue s’appuie d’abord sur la recherche des lignes telluriques intégrées dans le réseau Hartmann du nom du chercheur allemand qui a mis en évidence ce maillage cardinal. Il est composé de lignes espacées de 2 m dans le sens nord-sud et de 2,5 m dans le sens est-ouest. Il se réfère parfois au réseau Curry, en diagonale du précédent, mais avec des espacements plus larges de l’ordre de 4 m. “Tout élément vivant placé à la verticale des croisements de lignes va se retrouver fragilisé par la fréquence électromagnétique tellurique différente du message électromagnétique cellulaire. Les animaux évitent ces lignes à l’exception notable des chats qui s’y reposent et des fourmis et des hirondelles qui s’y installent. Les arbres chétifs ou qui se dédoublent, “les besses”, poussent pratiquement toujours sur un nœud ou sur une conjonction de lignes, et de cours d’eau souterrain ou de faille de de la détection des lignes géologique. Jusqu’à présent, avec ses mains. Il est maintetous les arbres ondés que j’ai nant capable de les voir ou pu observer se situaient sur une même d’effectuer cette conjugaison de plusieurs per- recherche à distance. “En turbations” explique-t-il savam- radiesthésie, la “question” est fondamentale. Il est important ment. Le comportement d’évitement de bien la poser pour qu’elle des lignes se retrouve natu- permette une réponse nette, sans rellement chez les bébés ou ambiguïté. Par exemple, si vous cherchez de l’eau quand l’être humain une maison, évolue à l’extérieur. Il ne croit dans précisez s’il s’agit “Quand un petit nappe d’eau, enfant dort mal, je absolument d’une d’un cours d’eau ou conseille à ses encore d’une nappe parents de le poser pas aux d’imprégnation. Si sur une couverture rituels. vous cherchez une au sol, il se déplacanalisation, ne précera lui-même au bon endroit en déterminant ain- cisez pas le matériau, à moins si l’emplacement de son lit. d’en être sûr. Sur l’ensemble Dans une maison, le position- des personnes que j’ai initiées, nement des gens n’est pas natu- seules 10 % ne ressentaient rel, il est orienté en fonction des aucune sensation”, indique ce murs, des prises électriques, spécialiste qui enseigne également la manière de lever les des meubles, des tables.” Serge Busi a développé sa sen- brûlures. sibilité en commençant avec Il ne croit absolument pas aux différents instruments ampli- rituels, incantations, secrets, ficateurs comme les baguettes “gri-gri” et autres prières qui de sourcier, les baguettes cou- entourent la radiesthésie. À dées, les pendules. À force d’en- l’envoûtement, il préfère l’autraînement, il est passé au sta- to-envoûtement basé sur ses convictions personnelles. Il dénonce et déplore le trop grand nombre de personnes qui disent et répètent n’importe quoi sans expérience, en s’appuyant uniquement sur ce qu’ils ont lu dans les livres. “Je suis même tombé sur le cas d’un ancien stagiaire qui revendait mes cours sur la voie publique.” Après s’être beaucoup investi sur les phénomènes vibratoires naturels, Serge Busi a élargi son champ d’action à tous les appareils susceptibles d’émettre des ondes électriques ou électromagnétiques : de la simple lampe à tous les appareils électroménagers, en passant par les convecteurs, ordinateurs, chaîne hi-fi, micro-ondes et les fameuses plaques à induction. “Elles émettent des ondes électromagnétiques très puissantes sur des fréquences qui se rapprochent de celles des cellules du corps humain. C’est très nocif. La seule manière de s’en protéger consiste à s’en éloigner” dit-il. Tous ces paramètres entrent en ligne de compte quand il analyse une maison. Pour ce faire, il utilise des capteurs de champs qui mesurent l’intensité des émissions électromagnétiques. À chaque problème, il préconise alors un déplacement de la source, la pose d’interrupteurs bipolaires, de fil blindés, de mise à la terre de meubles en bois qui supportent par exemple une lampe de chevet ou un radio-réveil. “Le bois est un matériau sym- pathique mais pas isolant” affirme Serge Busi. Il n’a jamais recommandé à quelqu’un de déménager. Il n’est pas non plus convaincu de l’efficacité des bornes cosmo-telluriques utilisées par d’autres géobiologues. Sur la question des lignes à haute ou moyenne tension, il estime qu’il serait urgent et nécessaire de respecter au moins certaines distances par rapport aux habitations. “C’est un vrai danger. Les lignes haute tension peuvent émettre à plusieurs centaines de mètres selon leur puissance. Près d’une ligne moyenne tension, je conseille une distance de 35 à 40 mètres par rapport aux lieux de repos ou de travail. L’idéal serait, bien entendu, que toutes ces lignes soient enterrées” termine le spécialiste. Serge Busi estime que la géobiologie, la radiesthésie est accessible à 90 % de la population, le reste n’étant qu’une question d’entraînement. F.C. Frasne - Levier I NDUSTRIE 19 LEVIER Entre 60 000 et 100 000 euros 8 nouveaux licenciements Les fromagers vont pouvoir souffler Levier Industries est dans une mauvaise passe Il y a de quoi en faire tout un fromage ! Les coopératives peuvent désormais investir dans un manipulateur à comté qui retourne les fromages dans les caves. armi les métiers pénibles, il y a celui de fromager. “Quand vous avez 500 à 600 comtés à retourner à la main 3 fois par semaine, oui, c’est éprouvant. Je peux vous dire qu’on finit par en brasser des tonnes” affirme le fromager d’une coopérative du HautDoubs. Un comté pèse environ 45 kg. C’est sûr, pour exercer cette profession, il faut avoir un physique. C’est pour tenter de soulager les fromagers dans leur tâche quotidienne que le Comité Interprofessionnel du Gruyère et du Comté (C.I.G.C.) a engagé une réflexion pour mettre au point une machine capable de déplacer les meules et de les retourner. Cet organisme a travaillé en partenariat avec l’Institut de Productique de l’Université de Franche-Comté qui a déve“Le coût loppé un concept. C’est la société de Franois qui a fabriqué le varie entre Évoli prototype présenté récemment à Bouclans à l’ensemble de la profession. 60 000 et “Il existe déjà des robots dans les grandes caves. Mais ils coûtent entre 100 000 150 000 et 200 000 euros. C’est un euros.” investissement inaccessible pour les coopératives de taille moyenne” explique Claude Vermot-Desroches, le président du C.I.G.C. À travers cette démarche, la volonté du Comité Interprofessionnel est justement de proposer aux fruitières une machine dont le prix d’achat n’excède pas 100 000 euros. “En fonction des options, le coût de cet équipement varie entre 60 000 et 100 000 euros.” Spécialisée dans la fabrication de freins de 206 un véhicule en bout de course - cette entreprise attend une nouvelle production qui ne vient pas. P our les salariés de Levier Indus- pas. Quand on nous a rachetés, la directries, c’est la douche froide. Le tion nous disait que nous étions les 13 novembre, la direction a meilleurs, que nous étions les plus perannoncé 8 licenciements. Cela porte à formants et maintenant nous sommes neuf le nombre d’emplois supprimés à la rue remarque un membre du perdans cette sociétés pour raison écono- sonnel qui ajoute : Faut pas se leurrer, mique. À la rentrée de janvier, il ne ça va fermer.” Plus personne ne semble devrait rester que 14 personnes pour y croire. faire tourner l’entreprise qui a obser- Contactées par nos soins, ni la direction de Levier Industries, vé une période de chômage technique en novembre. “Faut pas se ni celle de Peugeot Japy n’ont souhaité répondre à Depuis que la société Bosch est devenue Levier Indus- leurrer, ça va nos questions pour expliquer la situation et apportries en entrant dans le fermer.” ter des précisions sur l’avegiron de la société Peugeot nir du site de Levier. Japy en septembre 2005, “c’est un peu la mort à petit feu” déplo- De son côté, la commune a demandé re un des salariés. Pourtant, lorsque un moratoire pour tenter d’obtenir un Bosch - qui a compté jusqu’à 120 per- report des licenciements. Les salariés sonnes - a été repris par l’équipemen- licenciés se sont rapprochés d’un reprétier automobile, tous les espoirs étaient sentant de l’union locale de la C.G.T. permis, puisque ce rachat devait se qui les a assistés lors des entretiens traduire sur le site de Levier par l’ap- préalables aux licenciements. “Nous port de nouvelles productions comme tenterons peut-être d’explorer une pisdes modules de boîtes de vitesse. Or, te prud’homale si les salariés en sont d’accord” affirme Sylvie Barthe de la la mariée était trop belle. Levier Industries produit des freins de C.G.T. Le dossier est à l’étude. C’est 206, un modèle en fin de course et ça sur la base de son contenu que l’action s’arrête là. “On nous avait promis une aux prud’hommes sera peut-être entrenouvelle activité mais il n’y en aura prise. I P Physique le métier de fromager ! C’est le prix à payer par les coopératives pour soulager le travail du fromager sans dénaturer ce métier artisanal. La mécanisation des tâches a aussi un autre objectif : ouvrir la profession aux jeunes et en particulier aux femmes qui peuvent difficilement exercer le métier de fromager compte tenu de toutes les contraintes physiques qu’il comporte. Pourtant, il semble que les fruitières ne se pressent pas encore au portillon pour investir dans le manipulateur à comté. I LA PLUS BELLE FAÇON DE VOIR Votre nouveau magasin Krys change de look ! Ouvrez grand les yeux, votre magasin Krys s’est refait une beauté. Pour votre confort, l’aménagement du magasin a été entièrement revu pour vous offrir toujours plus de visibilité. ci, tout est prévu pour vous permettre de choisir en toute tranquillité les lunettes qui vous correspondent le mieux. Avec son design très actuel et ses lignes courbes harmonieuses, votre magasin Krys est à la fois tendance et fonctionnel. Dans cette ambiance confortable et lumineuse, vous naviguez avec plaisir de collections en collections. Ce nouveau concept de l’enseigne Krys rime avec un élargissement des marques et des I modèles qui vous sont proposés. Gucci, Dior, Armani, Henri Julien, Bugatti, cet aperçu loin d’être exhaustif illustre cette volonté de satisfaire quels que soient votre âge, vos goûts et vos moyens. Sobriété, fantaisie, couleurs, légèreté, vous n’aurez que l’embarras du choix pour trouver la monture qui convienne le mieux à vos besoins, vos envies ou votre personnalité. Vous hésitez entre des lunettes très tendance ou des montures plus classiques ? De grands miroirs en pied vous permettent d’accorder votre choix à votre silhouette, à votre style du moment. Avec leur expérience, les opticiens Krys sont aussi là pour vous aider à choisir les montures qui vous vont le mieux, tout en vous conseillant les dernières innovations de l’optique. 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Votre magasin Krys à Pontar- OPTIQUE-SURDITÉ GILLET 4, Rue du Docteur Grenier 25300 PONTARLIER TÉL. 03 81 39 14 35 www.krys.com lier, c’est également un espace audio complètement rénové à l’étage avec une pièce au rezde-chaussée destinée à l’accueil des personnes à mobilité réduite. Changez de look c’est bien, le faire dans les meilleures dispositions, c’est encore mieux. N’attendez plus, venez vite découvrir votre nouveau magasin. G Frasne - Levier 20 SEPTFONTAINE En bref… Animée Une crèche villageoise plus vraie que nature Chaque année depuis quatre ans, Michel Richard réalise en famille une crèche spectaculaire par sa taille et originale dans sa conception associant symboles religieux et tous les métiers d’autrefois. nstallée dans la pièce principale de la maison, cette crèche surprend d’abord par ses dimensions. Elle mesure près de 3,7 m de long sur un bon mètre de haut. L’ambiance qui s’en dégage de prime abord est particu- I lièrement chaleureuse et réaliste. Il faut plusieurs minutes et beaucoup d’attention pour apprécier toutes les subtilités techniques et décoratives présentes dans cette crèche villageoise. Ouvrier dans l’industrie, Michel On retrouve tous les métiers d’autrefois, comme ici le boulanger qui sort et ressort son pain grâce à un astucieux mécanisme électrique. Des dizaines d’idées cadeaux pour Noël Horaires d’ouvertuure : Lundi 14h à 19h Mardi, mercrredi et jeudi 10h à 13h et 14h à 19h Vendredi et samedi : 10h à 19h En décembre, ouvert tous les jours de 9h à 19h NON STOP (sauf le lundi matin) Réveillon Le club de football du racingclub de l’Arlier organise un réveillon dansant à la salle des fêtes d’Houtaud le 31 décembre. Animation : Coconuts et repas Haut-Doubs Gourmet. Réservations au 03 81 39 49 83 ou 03 81 39 74 31. Michel Richard améliore d’année en année sa crèche villageoise réalisée en compagnie de Richard s’est découvert une son épouse et ses enfants. passion à enrichir d’année en année ce qui n’était au départ documenté avant de se lancer qu’une crèche classique incluant crèche. les personnages et animaux de Son épouse et ses enfants sont dans cette aventure. Il tient à la Nativité. “Je fabrique de mis à contribution dans cette ce que rien ne manque. Assez toutes pièces les différents bâti- œuvre familiale. Madame aide perfectionniste et méticuleux, ments en bois ou conçus à par- à la fabrication des éléments. il soigne le moindre détail allant tir d’éléments utilisés pour déco- “C’est elle qui a eu l’idée de jusqu’à recouvrir le socle des poser au-dessus de la crèche personnages de sable pour que rer les aquariums” dit-il. Autour de la grange abritant un tissu étoilé reproduisant la n’apparaissent que leurs pieds. le berceau de l’enfant Jésus, il voûte céleste. On y a inséré des Il a même pensé à se procurer a reconstitué le four à pain du petites lampes. Quand elles quelques souris miniatures s’éclairent, on retrouve déposées vers des sacs de boulanger, la forge, le moulin du meunier, l’in- Près de les constellations de la graines. En mémoire de son Petite Ourse et de la père qui occupait ses loisirs à térieur d’une maison avec tables chaises et 3,7 m de Grande Ourse. Les faire des paniers, il a placé enfants se sont chargés dans ce décor une figurine de batterie de cuisine en long. par exemple de fabriquer vannier. cuivre. Des fontaines, des pains miniatures en Beaucoup d’imagination, de une roue à aube, des petits pâtres et leurs moutons pâte à sel. On a acheté uni- trouvailles, de bricolage et d’huautour d’un feu, un pêcheur quement les personnages, les milité apportent ainsi cette vers un ruisseau, toutes ces animaux et les mécanismes touche d’authenticité à cette scènes de la vie d’autrefois par- entraînant les fontaines à eau, crèche villageoise. “Ma porte ticipent au charme villageois le ruisseau du pêcheur, la est grande ouverte aux perde l’ensemble. D’un voyage au planche à pain du boulanger sonnes qui souhaiteraient la découvrir”, conclut gentiment Maroc, il a rapporté une mai- qui entre et sort du four.” son du pays placée en hauteur, Soucieux du respect des tra- ce sympathique personnage. ce qui donne du relief à la ditions, Michel Richard s’est F.C. Drugeon La flore de la vallée du Drugeon est reconnue comme étant un patrimoine exceptionnel à l'échelle nationale et même internationale. Les enjeux qui pèsent sur ce patrimoine ont justifié un partenariat fort avec le Conservatoire Botanique de Franche-Comté pour une première période de 5 ans, permettant d'appronfondir les connaissances, avec l'aide de la Société Botanique de Franche-Comté. Les efforts portent en particulier sur la prospection de ces milieux fragiles que sont les tourbières, mais également sur la réaction de la flore à la gestion mise en place. Claude Streit, artisan choccolatier, invite votre palais à trouver sa récompense dans l’extraordinaire diversité de ses spécialités de renom : Intense frraicheur des “Faïencines”, divines “Croquines” fourrées noisette, enrobées d’un léger croquant de chocolat noir. “Les Doubs frrissons” dans leur boîte en bois inspirée par le “Pays franc-comtois”. Les bonbons de chocolat aux saveurs typiques des alcool du Haut-Doubs et “À casser” des plaques de chocolat aux parfums de votre enfance. Bienvenue au Criollo. Visites commentées et gratuites les mercredis et samedis à 15h. Chocolaterie artisanale de Besançon Rue du Murgelot - 25220 Besançon - ZI Thise (Dir. Belfort, à côté de Toutoccas) Tél. 03 81 40 07 23 www.lecriollo.com Frasne - Levier C ANTON DE LEVIER 21 Solidarité Encore des cas de personnes âgées dans une extrême précarité Certaines situations semblent aussi inadmissibles que complexes à résoudre. Comment apporter un peu de confort à des personnes âgées qui se complaisent dans leur misère ? Exemple à Villers-sous-Chalamont. y tenant plus, je m’adresse à vous pour vous signaler une aberration inadmissible en 2006 à Villers-sous-Chalamont. Auriezvous idée d’une pauvre femme âgée de 78 ans, seule, habitant une pauvre petite maison et qui n’a ni toilette, ni W.C. ?” À la lecture de ce courrier envoyé par une personne qui a souhaité conserver l’anonymat, on ne peut que s’émouvoir de ces propos venus du fond du cœur et qui méritaient d’en savoir davantage sur ce cas précis tout comme de vérifier s’il s’agissait d’un cas isolé ou d’un phénomène plus répandu dans ce secteur rural. “C’est un peu inadmissible qu’on arrive à cette situation, reconnaît Claude Courvoisier, le maire de Villers-sous-Chalamont. On est en présence d’un problème difficile à gérer car cette personne ne veut pas quitter sa maison où elle vit entourée de plusieurs “N’ animaux de compagnie. Elle est placée sous tutelle et ses enfants ne s’occupent plus d’elle. On lui a déjà proposé des solutions de relogement mais elle a refusé.” Les élus qui ne restent pas indifférents ont entrepris les démarches nécessaires pour que cette dame soit chauffée convenablement cet hiver. Une action financée par la commune et l’A.D.M.R. De quoi rassurer l’auteur du courrier qui souhaitait à travers cet envoi, “réveiller la conscience de certains responsables.” Denis Bonnet, le président de l’A.D.M.R. de Levier qui couvre huit communes dont Villers-sousChalamont a lui aussi constaté dans quel inconfort vivait cette personne. “Des conditions difficilement soutenables mais elle semble apparemment heureuse dans son milieu. On ne peut pas lui imposer quelque chose dont elle ne veut pas. On s’efforce néan- moins de l’assister au mieux. La tutelle fait un effort en lui fournissant les produits de traitement sanitaire.” Le responsable signale également sur son secteur d’autres personnes âgées touchées par la précarité. “Mais, à ma connaissance, le phénomène est moins important qu’en milieu urbain. Cette pauvreté dans les campagnes est atténuée par la solidarité et l’entraide du voisinage. On peut d’ailleurs souligner le rôle social des livreurs de repas à domicile, des auxiliaires de vie et des travailleurs sociaux de l’A.D.M.R. Ils font un travail formidable.” F.C. Le Haut-Doubs relativement épargné par la pauvreté Cette notion de “pauvreté” prend en compte des éléments de confort matériel, immobilier et de revenus. “Jusqu’en 2004, on prenait par exemple en compte la présence de W.C. extérieurs aux logements qui peut être ou pas un indice de pauvreté partiel. Cette question de W.C. a finalement été supprimée du recensement car elle s’avérait difficile à exploiter”, indique Patrice Perron de l’I.N.S.E.E. Franche-Comté. Les études distinguent soit le seuil de pauvreté soit le seuil des bas revenus, le premier étant de 735 euros, le second de 788 euros par personne. En France 11,7 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. “Au niveau régional, le phénomène touche essentiellement les villes qui concentrent notamment les personnes en situation de R.M.I. et les familles monoparentales qui ont besoin des transports et des services urbains. 80 % des personnes à bas revenus habitent en ville.” Le Haut-Doubs est relativement épargné par la pauvreté. Les cantons les plus sensibles sont ceux de Pontarlier et de Levier. Des situations à relativiser si on les compare à certains cantons ruraux de Haute-Saône où les niveaux sont beaucoup plus faibles. Ces études prennent uniquement en compte les allocataires de la C.A.F., mettent omettent d’intégrer le volet agricole. Ce qui fausse un peu la perception de la pauvreté dans les campagnes qui inversement est atténuée par l’entraide, le prix des loyers, l’exploitation d’un jardin… Pontarlier et sa région en photos En vente en Tabac-Presse et Office du tourisme Retrouvez dans ce livre plus de 100 photos originales de votre région , e é n n ’a d n i f e d Pour les fêtes ! t i d é n i u a e d a c n offrez u Possibilité d’envoi en France métropolitaine Coût 24 euros - Frais de port inclus Chèque à adresser à Publipresse BP 83 143 - 5 bis Grande Rue - 25503 MORTEAU Cedex En vente 19,90 euros JUSQU’AU 31 DÉCEMBRE 200 HD READY HD READY HD READY Téléviseur LCD PHILIPS 20PF5121 Téléviseur LCD Résolution : 640 x 480 pixels. Contraste : 500:1. Luminosité : 450 cd/m2. Stéréo nicam 2 x 5 W. Entrée DVi-i, PC. 1 prise péritel, Cons. électrique : 55 W. Dim. : H 49 x L 50,6 x P 24,6 cm. 549€ PHILIPS 26PF7521D 499€ 999€ 899€ (7208,97 F) Format 16/9. TNT intégrée. Résolution : 1366 x 768 pixels. Contraste : 800:1. 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Comment se fait-il qu’une entreprise ait pu travailler si près d’une ligne de 20 000 volts en fonctionnement ? Pour Michel Morel, le maire de Jougne, “elle n’a tout simplement pas Après ce type d’accident, la réglementation prévoit une suspension de chantier pendant 4 mois. En accord avec Néolia, E.D.F. avait neutralisé la ligne pendant 2 jours pour que le constructeur puisse terminer la toiture. appliqué les règles de sécurité en demandant une mise en protection. On est en présence d’une faute professionnelle.” Analyse confirmée par Thierry Brault, le responsable technique E.D.F. sur la zone AlsaceFranche-Comté. “L’entreprise aurait dû faire une déclaration d’intention de commencement de travaux. On aurait pu neutraliser la ligne le temps des travaux” dit-il. Sitôt averti de l’incident, E.D.F. est intervenu. La régle“On n’a pas mentation prévoit dans ce type d’afété consulté faire une suspension du chantier pour le pendant 4 mois. À permis de la demande du promoteur Néolia qui construire.” souhaitait terminer le toit en question, l’opérateur a accepté de mettre le réseau en contrainte durant 2 jours à partir du 19 novembre. “Comme il s’agit d’une opération très lourde à gérer car il faut trouver d’autres solutions pour alimenter les usagers, on ne pouvait guère aller au-delà. La ligne a donc été remise sous tension.” La ligne en question est-elle à la bonne hauteur ? La réglementation pré- Sitôt l’incident survenu, un panneau inquiétant a été placé sur la maison. voit que toute construction doit être située à plus de 3,2 m latéralement comme verticalement d’une ligne moyenne tension. Ce qui n’est pas le cas en l’occurrence puisqu’il semble manquer 70 cm en hauteur. À qui la faute ? “Dans ce cas présent, on n’a pas été consulté au niveau du permis de construire. En toute logique, c’est la D.D.E. qui instruit ces affaires. Quand les distances ne sont pas respectées, on s’engage à déplacer la ligne en conséquence. Quand on a découvert ce problème, on a engagé les démarches nécessaires, ce qui prendra 2 à 3 mois avant un déplacement physique des installations” ajoute Thierry Brault. Deux garde-fous sont donc passés aux oubliettes. Le propriétaire concerné, Dimitri Babin, espère que sa maison ossature-bois puisse être couverte avant l’hiver. “Il s’agit d’une affaire entre E.D.F. et le constructeur. Il a jusqu’à septembre 2007 pour livrer ma maison.” Malgré plusieurs tentatives téléphoniques, le constructeur n’a pu être joint. GRÉSARD MALBUISSON B O U C H E R I E , C H A R C U T E R I E E T F U M É S D E M O N TA G N E La tradition des produits “maison” Pour les fêtes : Foie gras de canard Saumon fumé Boudin blanc aux trompettes Escargots ET AUSSI : poulardes, chapons, dindes fermières de bourgogne, poulets de bresse roulés, gibier... et toujours nos Rayon vente au magasin 8 à Huit viandes de qualité de 25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINT provenances locales Tél. : 03 81 69 31 26 - Fax : 03 81 69 39 13 Mouthe - région des lacs LES HÔPITAUX-VIEUX Carabine laser Le biathlon pour tous Le Comité départemental du tourisme lance une déclinaison tout à la fois populaire, ludique et sécurisée de cette discipline riche en sensations. C ette initiative unique en son genre diversifie la palette des activités touristiques. Elle contribuera certainement à élargir la place occupée jusqu’à présent par le biathlon dans la culture nordique du Haut-Doubs. “Il semblait pertinent de proposer une formule grand public suite à l’impact médiatique généré autour des médailles olympiques obtenues par les biathlètes locaux”, justifie Vincent Fuster, 25 le président du C.D.T. Le lancement de l’opération impliquait l’acquisition d’une douzaine de carabines laser pour assurer une sécurité maximale. Après un parcours en ski de fond ou en raquettes, les amateurs se retrouvent sur une véritable plate-forme de tir à l’identique des compétitions, équipée de 5 cibles électroniques placées à 10 m et qui passent au vert lorsque le rayon laser de la Après un circuit en skis ou en raquettes, l’apprenti biathlète doit effectuer un tir couché ou debout sur 5 cibles électroniques placées à 10 m. carabine fait mouche. Chaque tir manqué est pénalisé d’un tour de piste ou d’une minute supplémentaire. “On a recruté une monitrice qui sera détachée de l’Olympic Mont d’Or pour s’occuper spécifiquement de ces séances. L’activité est accessible aux enfants dès 8 ans” indique Claude Jacquin, le président de l’Olympic Mont d’Or. Le C.D.T. a conçu un produit touristique autour du biathlon pour tous avec deux formules pour démarrer : week-end en hôtel et séjour groupe en centre de Des cours vacances. À l’image du ski alpin ou particuliers du fond, on pourra ou collectifs également prendre des cours particude biathlon. liers ou collectifs de biathlon. Les instigateurs du projet vont élargir la pratique en proposant une ou deux séances aux établissements scolaires du secteur. “On souhaite intégrer le biathlon dans l’une des nocturnes du challenge des Nuits de Joux. On peut signaler l’organisation des championnats de France minimes de biathlon qui se dérouleront pour la première fois dans le Haut-Doubs les 2 et 3 mars prochains sur le site de la Seigne”, annonce Claude Jacquin. Le biathlon pour tous s’appuie sur un partenariat entre différents acteurs locaux : office de tourisme du Mont d’Or et des Deux Lacs, écoles de ski E.S.F. et E.S.I., structures d’hébergement et l’Olympic Mont d’Or, club qui encadrera l’activité sur le stade nordique de la Seigne. GRÉSARD MALBUISSON PRODUITS RÉGIONAUX, CHARCUTERIE E T F U M É S D E M O N TA G N E Bientôt les fêtes ! F.C. OYE-ET-PALLET De l’eau potable en quantité et en qualité Suite à un diagnostic réalisé en 2003, la commune d’Oye-et-Pallet a entrepris de restructurer son réseau d’eau potable. Un dossier important marqué par la construction d’un nouveau réservoir. L Pensez à offrir une corbeille gourmande 25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINT Tél. : 03 81 69 31 26 - Fax : 03 81 69 39 13 1,14 million d’euros e château d’eau sera-t-il terminé avant la fin de l’année ? Selon les délais impartis, il devait être achevé à la mi-novembre. “Selon l’entreprise qui réalise ce chantier, le retard s’explique par des difficultés de s’approvisionner en acier entrant dans la structure en béton armée de l’ouvrage. Aujourd’hui, les travaux n’ont toujours pas repris”, indique le maire Jean-Pierre Chambard. Dans ces circonstances, l’entreprise en question devra régler des pénalités dont le montant est proportionnel au retard, diminuant ainsi le bénéfice escompté. L’étude menée en 2003 a mis en évidence différentes lacunes : vétusté de certaines parties du réseau, difficultés de distribution dans deux quartiers, débit globalement insuffisant pour assurer la défense incendie et qualité plus ou moins aléatoire de l’eau au hameau de Friard, alimenté directement par une source. “On était relié au réseau provenant du lac Saint-Point avec une interconnexion alimentant directement le réseau communal sans passer par le château d’eau existant. Ce qui posait des problèmes de com- teau d’eau. “On a refait la dispatibilité car cette eau utilisée tribution dans différentes rues uniquement en cas de besoin du village. Les travaux porarrive en sens inverse dans le taient également sur la proréseau” explique le maire. tection des sources de Friard Prenant en compte les pré- et du Trébief. Une nouvelle conisations du diagnostic, la conduite relie désormais ces commune a décidé la construc- captages au réservoir bas d’où tion du nouveau réservoir sur l’eau remonte par pompage une ancienne carrière située au réservoir du haut qui sera à la côte d’altitude remplacé dès la 930 m, soit une quaIl abritera mise en service du rantaine de mètres nouveau château au-dessus du réserd’eau équipé d’un deux voir existant auquel système de traiteciternes il se substituera. Il ment par U.V.” abritera deux Le coût de la 3 de 300 m . restructuration du citernes de 300 m3, réseau s’élève à l’une pouvant être nettoyée quand l’autre reste 890 000 euros et la création en service. “300 m 3, ça cor- du réservoir et de ses équirespond à 2 jours et 1/2 de pements à 250 000 euros. “On bénéficie d’un taux de subconsommation environ.” Ce nouveau château d’eau vention proche de 48 %” dit le palliera les problèmes de dis- maire. tribution dans les deux quar- La suite du programme prétiers où des surpresseurs voit le remplacement des étaient nécessaires pour cou- conduites défectueuses dans vrir les besoins. Il assurera d’autres rues et le long de la un débit suffisant à la réser- R.D. 437, soit encore 1 300 ve incendie et alimentera mètres de conduite à remplaFriard par le biais d’une cana- cer. Ces investissements se réperlisation installée à cet effet. cutent forcément sur la facture La restructuration du réseau de l’usager où l’eau potable est comprend le prolongement de facturée 1 euro/m3. l’interconnexion de l’eau du lac qui transitera par le châF.C. Mouthe - région des lacs 26 M ÉTABIEF 80 % des postes déjà recrutés OREX emploie 117 saisonniers en hiver La préparation de la saison intègre le recrutement d’une équipe de saisonniers nécessaires au bon fonctionnement du domaine skiable exploité par la société OREX. Que font-ils ? D’où viennent-ils ? Réponses. a campagne de recrutement chez OREX débute à partir du mois d’octobre, mois qui coïncide avec l’arrivée des premières candidatures. “Beaucoup de personnes postulent d’une année sur l’année. On a d’autre part suffisamment de candidatures spontanées pour compléter l’effectif sans avoir besoin de passer des annonces. Fin novembre, 80 % du personnel est déjà recruté. On va lancer une seconde série d’entretiens et l’affaire sera réglée” annonce confiant Jean-Louis Rapy, le directeur de la société d’exploitation. Les 117 saisonniers se répartissent sur 7 postes : perchmen (73), secours et entretien (11), caisses (21), garderie (3) dama- L ge (5) parking en période pointe (2), accueil à la salle Paul Charlin (1). 90 % des personnes habitent dans un rayon d’une heure par rapport à Métabief. “Notre objectif étant de faire de l’économie touristique un facteur de création d’emploi local, on ne va pas rechercher des compétences à l’extérieur si l’on peut les avoir sur place” commente Jean-Louis Rapy. Pratiquement tous ces salariés sont embauchés sous forme de contrats à durée déterminée régis par la convention collective de la Société Nationale des Téléphériques Français. “Elle tient compte de la saisonnalité et de l’ancienneté. Au bout de deux ans d’activité, elle prévoit par exemple une réintégration automatique.” Quatre des cinq chauffeurs- procéder à un report du contrat dameurs interviennent en pres- de 3 semaines. Si le manque tations de services. Ils sont de neige persiste, le saisonnier rémunérés en fonction des passe en régime d’intempérie heures et travaillent souvent ce qui lui garantit de toucher dans les travaux publics hors une partie de son salaire.” saison. “Une bonne partie des OREX recrute également du saisonniers ont des profils inté- personnel par l’intermédiaire ressants avec à la base des for- de deux structures d’insertion, l’A.D.D.S.E.A. et mations à vocation E.P.P.I. Cette volontouristique ou sportive. On adapte leur cur- 73 perchmen té de prendre en sus en leur proposant sur les 117 compte tous les publics se traduit par des formations qui correspondent à nos saisonniers. l’embauche de huit personnes en situabesoins : conducteurs de télésiège, dameurs, artifi- tion défavorisée. Quelques étuciers, diplôme de pisteurs. Un diants sont sollicités en renposte de saisonnier est géné- fort sur les week-ends les plus ralement considéré comme un chargés. Sur les 117 saisonemploi tremplin. Si on arrive niers, une bonne quarantaine à pérenniser l’activité, on aura intervient en saison estivale. alors la possibilité de créer des “OREX fonctionne avec 11 peremplois de façon plus grati- manents, 6 rattachés au service technique et 5 au pôle admifiantes et durables.” Sur les cinq dernières années, nistratif. Globalement sur la durée moyenne des contrats l’année, on représente une entrevariait de 3 mois pour 80 % des prise de 50 équivalents temps saisonniers et de 4 à 5 mois plein.” I pour les 20 % restants. Que se F.C. passe-t-il si la neige n’est pas là à l’ouverture prévue ? “La convention stipule qu’on peut 19 Vincent Lhomme-Choulet est spécialisé dans le damage des pistes. Heureux de travailler sur “un beau domaine” Un statut de prestataire de service intéressant Originaire de Pontarlier, Julien Simon entame sa seconde saison hivernale à Métabief. Après une formation dans les espaces verts, il a “bourlingué” dans plusieurs stations françaises et suisses comme, par exemple, à Crans Montana où il s’occupait de l’entretien d’un golf. Attaché aux paysages du Haut-Doubs, ce mordu de ski a préféré revenir au pays. Pisteur-secouriste en hiver, il travaille également à l’entretien des pistes en été. “Ça fait pratiquement un C.D.D. à l’année. Depuis deux mois, on s’occupe d’élargir certaines pistes, on pose des filets et on sème du gazon qui poussera après la fonte des neiges.” Satisfait d’apporter sa contribution à la remise à niveau de la station, il s’épanouit dans ses diverses fonctions et ne cache pas son plaisir “d’habiter une région assez jolie et de travailler sur un beau domaine.” Comme quatre des cinq chauffeurs dameurs de la station, Vincent Lhomme-Choulet est un indépendant qui propose ses services à OREX. Spécialisé dans le damage des pistes au treuil et responsable de la neige de culture en hiver, il joue également les prolongations printanières avec le démontage et la remise en état des installations, ce qui l’occupe jusqu’en mai. “L’été, je travaille dans les travaux publics et je reprends mes interventions pour OREX à partir de septembre.” Vincent Lhomme-Choulet apprécie cette double activité qui lui permet de connaître d’autres ambiances professionnelles. Il a bénéficié de plusieurs formations pour s’initier et maîtriser le damage au treuil et la production de neige artificielle. Ayant toujours vécu et travaillé à Métabief, il n’a jamais été tenté d’aller dans les Alpes. “Si l’on prend en compte tous les paramètres, je ne pense pas que cela soit plus lucratif.” La saison des saisonniers dure de trois à cinq mois à Métabief. Mouthe - Région des lacs MOUTHE 27 11,34 millions d’euros L’hôpital sera opérationnel en 2008 Enfin ! Ce projet qui prenait les contours d’un serpent de mer va aboutir. L’hôpital de Mouthe ne sera pas rénové mais reconstruit au même endroit. Le début des travaux est prévu pour mars 2007. e financement est la pierre d’achoppement qui a toujours manqué aux projets successifs de réhabilitation de l’hôpital de Mouthe depuis 10 ans. Faute de moyens, toutes les initiatives de réno- L vation de cet équipement vieillissant ont avorté. Mais cette foisci, c’est différent. Le projet dans lequel l’option a été prise en 2005 de reconstruire les bâtiments plutôt que rénover l’existant, va voir le jour. Les crédits sont mobilisés, le pour des raisons financières, cet budget de 11,34 millions d’eu- élu a rué dans les brancards. Il ros est bouclé, les travaux de a adressé une lettre ouverte en construction du nouvel hôpital octobre 2005 à tous les parlelocal vont pouvoir commencer mentaires du Doubs, afin d’oben mars 2007 pour se terminer tenir leur soutien pour décrocher des crédits en décembre 2008. supplémentaires en “Nous sommes en ce moment dans la pha- La capacité allant plaider la cause devant le ministère de se d’instruction du permis” précise Jean- va passer de la Santé. Sa démarche sa détermination ont Marie Saillard, le 51 à 70 lits. et fait mouche puisque la président du conseil Caisse nationale de Solid’administration de l’hôpital et conseiller général darité pour l’autonomie (C.N.S.A.) va participer au finandu canton de Mouthe. Las de voir ce dossier piétiner cement du projet à hauteur de Vue du futur hôpital de Mouthe. Jean-Marie Saillard est satisfait que le projet aboutisse enfin. 2,39 millions d’euros. “Le fait que les collectivités locales soient bien impliquées dans ce projet dès le départ a facilité les choses. C’est le principe de “aide-toi et le ciel t’aidera” remarque JeanMarie Saillard. Les autres financeurs sont le Conseil général (1,29 million d’euros), l’Agence régionale de l’Hospitalisation (304 898 euros), la Communauté de Communes du Mont d’Or et des Deux Lacs (300 000 euros), la Communauté de Communes des Hauts du Doubs (600 000 euros). L’autofinancement est de 600 000 euros et le recours à l’emprunt de 5,8 millions d’euros. Dans le détail, la capacité du nouvel hôpital va passer de 51 à 70 lits dont 54 lits d’hébergement et 13 lits de médecine gériatrique et soins de suite. Cet outil moderne et adapté aux besoins sera à terme un équipement incontournable dans la prise en charge de la vieillesse en milieu rural. Les opérations vont se dérouler en deux temps. Les nouveaux bâtiments seront construits dans la continuité de l’hôpital existant. Pour les besoins du chantier, ils s’étendront sur la rue du Marché dont une partie a été cédée à l’établissement de santé pour l’euro symbolique par la commune de Mouthe. Une fois les travaux terminés, l’hôpital existant sera démoli pour y aménager à la place des espaces verts, des parkings et construire une maison médicale. I T.C. HORAIRES D’OUVERTURE : Lundi 10H-12H / 14H-19H Du Mardi au Samedi 9H-12H / 14H-19H OUVERT LES DIMANCHES APRES-MIDI 10 ET 17 DECEMBRE Économie 28 BANQUE De plus en plus d’activité “Nous ne vivons pas sur le dos de la misère” Le Crédit Municipal se distingue des autres banques par son activité de prêts sur gages. Le principe est simple : on y dépose un bien de valeur contre une somme d’argent. C’est parfois la seule solution pour joindre les deux bouts. La banque, basée à Besançon, reçoit des clients de tout le département. a Presse Pontissalienne : La Y.P. : Plus maintenant. Les voiraison d’être des Crédits Muni- tures, manteaux de fourrure, cipaux, c’est le prêt sur gages. tapis… on ne les accepte plus notamment pour des raisons Sur quoi repose ce principe ? Yvon Pouleau : Le service des de stockage. Il y a deux grandes prêts sur gages est un mono- catégories d’objets que nous pole des Crédits Municipaux, acceptons : les bijoux d’une part (or et pierres prél’exemple même de “Les bijoux, cieuses) et les objets notre vocation de divers comme banque solidaire. Ce tableaux, tableaux, sculpservice s’adresse à objets d’art, des gens démunis sculptures, tures, à la rigueur ménasur le plan des revenus, ou qui sont objets d’art.” gères en argent. Cela peut aller de confrontés à un problème ponctuel de ressource la montre à 20 euros au tableau qui pourrait les conduire, à ter- à plusieurs milliers d’euros. me, à des situations d’exclu- L’estimation de ces biens est sion sociale ou de déchéance. faite par mes collègues qui ont Dès lors que ces personnes pos- reçu une formation spécifique sèdent un bien, elles peuvent et qui ont une délégation de la venir le déposer chez nous en part du commissaire-priseur. échange d’une somme d’argent. Ensuite, on fait aux déposants une proposition de prêt. La perL.P.P. : Vous acceptez tous les biens ? sonne signe un contrat et on L Yvon Pouleau est à la tête d’une équipe de 5 personnes à l’agence du Crédit Municipal. Le prêt sur gage, cinq siècles d’histoire Les bijoux en or comptent parmi les objets le plus souvent déposés. deuxième hypothèse, la personne ne peut même pas payer ses intérêts et au bout d’un an, on met en vente son bien aux enchères publiques. Il y a environ trois ventes par an. La dernière a eu lieu le 14 octobre à L.P.P. : Les personnes récupèrent- Besançon. ils souvent leur bien ? Y.P. : Dans 80 % des cas. C’est L.P.P. : Dans ce cas, qui empoche la la première hypothèse : la per- somme de la vente ? sonne peut payer ses intérêts Y.P. : Si le prix de vente couvre et rembourser son capital, donc la somme du capital et des intéelle récupère son bien. Ou alors, rêts, il permet de rembourser le Crédit Municipal. Et si le montant de la vente est supérieur à la somme prêtée au déposant, c’est un boni, c’està-dire que la différence revient au déposant. Ça fait partie de notre mission de solidarité. Contrairement à ce qu’on pense parfois, on ne fait pas de bénéfices sur le dos de la misère. Ce système est là pour éviter aux gens de s’enfoncer dans l’exclusion. lui donne la contre-valeur en liquide. Il s’engage au paiement semestriel des intérêts. L’objectif étant qu’au final, il récupère son bien après avoir remboursé son prêt. L.P.P. : Quel est le client-type des prêts sur gages ? Y.P. : Il y a de tout. La personne qui a un problème de loyer et que le propriétaire menace d’expulser, la personne qui a des impôts en retard, ou encore celle qui hérite mais qui est incapable de payer ses droits de succession en attendant que l’héritage tombe. On a aussi affaire à beaucoup de gens qui ne savent pas gérer leur budget. Exemple : ils ont un home cinéma flambant neuf et ne peuvent pas payer leur loyer. Le profil est vraiment varié. Il y a une catégorie particulière qui représente près de 30 % des cas, c’est la clientèle maghrébine. Les femmes, qui ont souvent des petits trésors en bijoux, jonglent avec ce patrimoine. Beaucoup de dépôts se font alors avant l’été. Pour elles, le système présente un double avantage : elles mettent leurs objets en sécurité au moment d’aller en vacances dans leur pays d’origine et avec l’argent, elles achètent de l’électroménager qu’elles revendent làbas. Le prêt sur gages fait partie de la culture de certains pays, comme les pays du Maghreb. Le système des prêts sur gage remonte à l’année 1462 ! La lutte contre le système des prêts à taux d’intérêts abusifs est à l’origine des Monts de Piété en Italie. Ces banques de charité sont une aide précieuse pour la population qui peut enfin emprunter à des taux modérés en contrepartie du dépôt d’objets de toute nature. Ce système s’étend ensuite à tout le vieux continent dont la France. Le premier établissement de prêts sur gages est créé à Paris en 1637 à l’initiative de Théophraste Renaudot. Le 6 février 1822, le Mont de Piété de Dijon, dont dépend aujourd’hui encore l’agence de Besançon, est officiellement créé. Les Monts de Piété sont rebaptisés caisses de Crédit Municipal en 1918. Le Crédit Municipal de Dijon (et donc de Besançon et du Doubs) est présidé par François Rebsamen, maire de Dijon. L.P.P. : L’évolution étonnante des prêts sur gage est révélatrice d’une société qui perd pied ? Y.P. : Ce n’est pas forcément le signe d’une misère grandissante mais c’est révélateur du fait qu’il y a de plus en plus de gens qui ne savent pas gérer leur budget. Ils ont une sorte de gestion infantile, pour ce qui concerL.P.P. : Le prêt sur gages représen- ne notamment les crédits à la consommation proposés par les te combien d’actes par an ? Y.P. : Nous sommes à plus de grandes surfaces. C’est une vraie 3 000 contrats par an, soit au dérive actuelle. moins 10 par jour. Jusqu’en 2004, l’activité augmentait de Propos recueillis 25 à 30 % par an. par J.-F.H. A Avril 2006 - N°78 1,80 € Le premier mercredi du mois des cantons Mensuel d’information Mouthe, Levier, de Montbenoît, et du Jura voisin Pontarlier, Vercel N° 79 Mai 2006 - 03 81 49 Dompierre-les-Tilleuls i 29 mars, 11 h 03 Pontarlier, mercred rès ? ap Tours Berlioz… Et 81 86 1,80 Vieillesse La nouvelle maison de retraite sera construite à Doubs € Le premie r mercredi du mois L’événement Pontarlier va L’hôpital de la maison de externaliser de long retraite, les services de cure séjour et la sections emplamédicale. Plusieur notaml’étude, cements sont à Le projet doit ment à Doubs. p. 9 aboutir en 2009. Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin CHÂTEAU DE JOU qui va payer l’adX : dition ? Tourisme Grand syndicat mixte : chronique t d’un enterremen Métabief p. 16-17 Pôle V.T.T. : 630 000 dépensés… pour € rien L.e Conseil régional a financé en construction 2004 la de ce centre. Deux ans après, il s’avère que les vététistes prévus n’ont jamais mis les pieds à Métabief… À qui la faute ? mixte préLe grand syndicat er la polivu pour coordonn du Hautue tique touristiq et enterré. Doubs est mort semble le ne Mais personne élus locaux regretter. Les paraissent soulagés. p. 17 BULLETIN D’ABONNEMENT Je m’abonne à La Presse Pontissalienne : 1 an (12 numéros) = 19€ au lieu de 22,80€, soit 2 NUMÉROS GRATUITS Bulletin à remplir et à retourner accompagné de votre règlement à l’adresse suivante : Polémique sur Chapelle : haro tion la station d’épura par les élus Le choix retenu Chapelle-desdu secteur de une station r Bois d’installe critiqué. d’épuration est Lire l’événement Le dossier en p. 4 à 7 p. 20 p. 11 à 15 : qui Les frontaliers ? ent sont-ils vraim fois, une enquê- re Pour la premiè des frontaliers te réalisée auprès d’en savoir plus en eux-mêmes permet ion du travail sur leur percept , La Presse PonSuisse. Par ailleurs les premie rs tissali enne révèle menées par études résultats des observatoire franle tout nouvel l’emploi. La percep co-suisse de fait des frontaliers tion que l’on se s conforme à la n’est pas toujour s, statist iques, réalité … Chiffre ntaires. analyses et comme Rédaction Pontissalien de la Presse : “Les Éditions et publicité 81 67 90 81 80 - Fax : 03 03 81 67 90 CEDEX - Tél. - 25503 MORTEAU Grande rue 143 - 5 bis, ne” - B.P. 83 1 an - 12 numéros 19€ les 12 numéros au lieu de 22,80€ 2 NUMÉROS GRATUITS Économie - Qui sera le futur gestionnaire du château ? - Finances : l’Europe risque de se désengager. - Des photos inédites du site. Économie Dossier p. 9 à 11 La forêt est sous-e xploitée La ressource forestière du Haut-Doubs ne serait pas assez mise en valeur. Les raisons. Lire en p. 4 à 6 Nestlé-Pontarlier : p. 28-29 la saga dure depuis 85 ans L’usine Nestlé occupe une place particuliè des Pontissaliens. re aux yeux Qui n’a pas eu un frère, une sœur, un parent ou un ami travaillant dans ce site devenu mythique. Alors que Nestlé-Pontarlier change de directeur, retour sur une saga chocolatée qui continue à faire les belles heures Rédaction de l’économie pontissal et publicité : “Les Éditions ienne. de la Presse Pontissalien ne” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 Le journal d’information qui aborde tous les mois les sujets d’actualité de Pontarlier et de sa région : événements, société, actu, sport, vie associative et culturelle, dossier… Abonnement facile et rapide : La Presse Pontissalienne -B.P. 83 143 - 5 bis, Grande Rue 25500 MORTEAU CEDEX Nom Prénom N°/Rue Code Ville Tél. En application de l’article 27 de la loi du 6 janvier 1978, les informations ci-dessus sont indispensables au traitement de votre commande et sont communiquées aux destinataires la traitant. Elles peuvent donner lieu à l’exercice du droit d’accès et de rectification auprès de La Presse Bisontine. Vous pouvez vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et DOM TOM : nous consulter. Montbenoît et le Saugeais ROUTES 29 40 tués 665 blessés Le nombre d’accidents baisse… et pourtant Les récents accidents de la route sur le Haut-Doubs qui ont entraîné la mort de plusieurs personnes semblent en contradiction avec des statistiques qui indiquent que la situation s’améliore. D epuis le début de l’année, la cellule se et l’alcool restent les deux facteurs le départementale de la sécurité rou- plus souvent cités dans l’explication des tière a enregistré sur l’ensemble du causes des accidents de la route. Doubs 518 accidents. 40 personnes ont Néanmoins, la multiplication des contrôles trouvé la mort et 665 ont été blessées. de gendarmerie et les campagnes de comComparé à 2005, sur la même période, il munication sur les dangers de l’alcool au y a eu 41 accidents de moins cette année, volant ont un effet positif sur les chaufainsi que 7 tués et 51 blessés de moins. feurs puisqu’au final, le nombre d’acciLes statistiques confirment donc une bais- dent baisse. Sur l’arrondissement de Pontarlier, les accidents de la route se du nombre d’accidents de la route. représentent 10 % en moyenPourtant, l’actualité sinistre du Haut-Doubs semble en “Des difficultés ne des sorties des sapeurs pompiers. Un chiffre en phase avec contradiction avec la réalité de pour les statistiques nationales. ces chiffres. Depuis le mois d’octobre, plusieurs personnes ont désincarcérer.” Par contre, si le nombre d’accident recule, les interventions trouvé la mort et en particulier trois jeunes à Chaffois, dans de dra- des pompiers sont en revanche de plus matiques accidents. C’est malheureuse- en plus techniques au fur et à mesure ment ce que l’on appelle la loi des séries. que de nouvelles générations de véhicules “Pendant trois semaines, il n’y aura pas arrivent sur le marché. “Nous avons plus d’accident de la route. Et d’un seul coup de difficultés pour désincarcérer les pertout arrive en même temps” indique le sonnes” observe le capitaine Denis. Avec capitaine Denis du centre de secours de la multiplication des airbags à l’intérieur Pontarlier. C’est ainsi. La cellule de la de l’habitacle et le renfort de la carrossécurité routière remarque que la vites- serie, “nous avons du mal à découper la Les pompiers ont de plus de difficultés à découper les véhicules dont la carrosserie est renforcée pour des raisons de sécurité. voiture. Il faut être très vigilant pour éviter par exemple de déclencher un airbag lors d’une opération de désincarcération. On ne met pas plus de temps, mais c’est plus technique. Toutefois, on ne peut pas nier l’efficacité de tous ces systèmes de sécurité.” C’est la raison pour laquelle le service départemental d’incendie et de secours (S.D.I.S.) s’est doté d’un matériel de désincarcération plus puissant pour permettre aux pompiers de découper tout type de véhicule. Le centre de Pontarlier vient d’ailleurs de recevoir un nouvel engin de désincarcération. T.C. 89, Rue de la République 25300 PONTARLIER Tél.: 03 81 39 38 40 Valdahon - Vercel 30 ÉPENOY Nouvelle énergie La fruitière a de la suite dans les idées La fruitière à comté d’Épenoy s’est équipée d’un système de chaudière bois pour alimenter en chaleur le système de fabrication du comté. Elle est la seule en Franche-Comté à être dotée d’un dispositif aussi performant qui fonctionne grâce à cette énergie renouvelable. lle s’appelle “la fruitière des premiers sapins.” Son nom semble prédestiner la fromagerie d’Épenoy à avoir toujours un temps d’avance dans beaucoup de domaines. Social tout d’abord puisqu’ici le second du fromager est une femme, Mathilde Defrasne. E La fruitière d’Épenoy est à la pointe du progrès. C’est suffisamment rare dans le métier pour être souligné. La fromagerie se distingue ensuite dans l’aménagement : elle vient de recevoir le premier prix des fruitières fleuries. Elle est aussi à la pointe de la technique car à la cave, c’est un robot qui retourne les meules de comté et les frotte à la place du fromager. Mais l’innovation la plus importante est environnementale. Depuis 2004, la fromagerie d’Épenoy est équipée d’une chaudière bois spécialement adaptée à son activité. La coopérative a fait une croix sur le fuel et le gaz, les deux matières premières les plus utilisées dans les fruitières, pour tout miser sur les énergies renouvelables. “C’est une manière de valoriser une image de marque entre le comté, les vaches, les forêts et l’herbe. On s’inscrit dans une démarche de développement durable” indique Jean-Paul Bouveresse, le président de la coopérative. En investissant dans une chaudière bois, les 28 agriculteurs membres de la coopérative ont le sentiment d’être cohérents avec le fromage qu’ils fabriquent. C’est évident que l’image de ce produit du terroir est plus en harmonie avec les montagnes du Jura couvertes de forêt qu’avec des puits de pétrole plantés au beau milieu du désert. 5,8 millions de litres de lait sont travaillés chaque année dans les cuves à Épenoy pour une production annuelle de 500 tonnes de comté. Mais pour passer au granulé bois, c’est tout le système de chauffage des cuves qui a été modifié. Normalement, les cuves qui accueillent le lait sont chauffées à la vapeur. Un procédé impossible à maîtriser avec un chauffage bois. “Nous avons travaillé avec le cabinet Énergie Concept qui a réalisé une étude de faisabilité. On a constaté que le processus pouvait fonctionner avec de l’eau chaude” poursuit Jean-Paul Bouveresse. Ce n’est donc plus la vapeur qui chauffe les cuves, mais de l’eau chaude pulsée contre les parois. Le lait qui est à 30 °C peut ainsi être porté à la température de 56 °C pour être travaillé. “Il faut chauffer 1 °C par minute.” Le résultat est le même. Cela ne change rien au système de fabrication du comté, par contre, la philosophie est différente. Pour alimenter la chaudière bois, la coopérative s’approvisionne dans les entreprises du Haut-Doubs où elle achète les granulés. Pour clore le tout, en passant du gaz au bois, la fruitière réalise 15 000 euros d’économie par an ! Rien d’étonnant donc à ce que d’autres coopératives se déplacent à Épenoy pour visiter l’installation et peut-être, elles aussi, sauter le pas vers les énergies renouvelables. I T.C. Pontarlier et sa région en photos En vente en Tabac-Presse et Office du tourisme Retrouvez dans ce livre plus de 100 photos originales de votre région e, é n n ’a d n fi e d s te fê s le Pour ! offrez un cadeau inédit eaux d ca s ée ’id d es in a nt ce es d l, oë N r ou P Possibilité d’envoi en France métropolitaine Coût 24 euros - Frais de port inclus Chèque à adresser à Publipresse BP 83 143 - 5 bis Grande Rue - 25503 MORTEAU Cedex En vente 19,90 euros Valdahon - Vercel DÉMOLITION 40 logements “Bellevue” pour quelque temps encore Les deux immeubles “Bellevue” plantés sur les hauteurs de Valdahon doivent être démolis avant 2010 pour l’un et entre 2010 et 2020 pour l’autre. Habitat 25 qui a d’autres priorités n’a pas encore arrêté le calendrier. es dates précises ne rien. D’autant que les familles nir de Bellevue est scellé dans sont pas arrêtées. qui les habitent n’ont pas tou- le plan stratégique du patriHabitat 25, l’office jours envie de partir” explique- moine à démolir. I H.L.M. qui gère les 40 t-il. Les 40 logements doivent logements de Bellevue répar- Deux ans au minimum doitis sur deux immeubles, n’est vent séparer les deux opéraêtre démolis. pas encore fixé sur le calen- tions de démolition. Sur le drier pour démolir ces deux principe, Habitat 25 devrait commencer par barres qui surplomconstruire de noubent Valdahon depuis 1969, date de “Raisonner en veaux logements avant de démolir leur construction. Jean-Luc Labourey, fonction des le parc existant. Mais ce n’est directeur général adjoint de l’organis- possibilités de qu’une hypothèse me, indique simple- relogement.” de travail que cet organisme affinement que l’un des ra en temps voulu. deux bâtiments doit être démoli d’ici 2009. Le Pour l’instant, le bailleur social second subira le même sort qui gère 10 000 logements entre 2010 et 2020. La fenêtre dans 91 communes du déparde tir est donc assez large tement a d’autres priorités mais les données du problè- que le dossier de Valdahon. Il me ne sont pas aussi simples participe entre autres au pour le bailleur social. “Il faut renouvellement urbain du raisonner en fonction des pos- quartier de Planoise à Besansibilités de relogement sur le çon. Cette action est priorisecteur. Supprimer 20 loge- taire sur les aménagements ments d’un coup, ce n’est pas en milieu rural, même si l’ave- L AMÉNAGEMENT Rond-point de l’Alliance À quand une stationservice à Étalans ? La municipalité plaide pour que ce projet aboutisse. Mais pour l’instant, même si la construction d’une station-service au rond-point de l’Alliance semble toujours d’actualité, personne ne sait quand elle pourrait aboutir. e projet d’une station- un magasin. service aménagée au Tout le monde en parle donc, rond-point de l’Alliance mais rien n’est acté. Le dosà Étalans, sur la R.N. sier ne sera pas finalisé dans 57, semble toujours d’actuali- l’immédiat, tant que la D.D.E. té. Mais personne ne sait à la n’a pas terminé sa restructuDirection Départementale de ration. Bientôt, ce genre d’amél’Équipement quand il abou- nagement ne dépendra plus directement des sertira. vices de l’État de Au départ, la stationservice devait être “L’État m’a Besançon, mais de la direction régionaconstruite simultanément à l’ouvertu- demandé de le des infrastructures Grand Est re de la 2 x 2 voies faire une routières qui sera basée à Nanentre Étalans et l’Hôcy. pital-du-Grosbois.“À réserve Le cas échéant, il la fin des années quatre-vingt-dix, l’É- foncière.” n’est pas exclu que l’ouverture d’une statat m’a demandé de faire une réserve foncière pour tion au rond-point de l’Alliance cela” rappelle le maire d’Éta- compromette l’avenir de la stalans Maurice Thiébaud qui tion essence de Mamirolle “où bataille pour que ce projet il y a un problème d’accès” indiaboutisse. Le conseil munici- quent les services de l’Équipal a en effet réservé un espa- pement qui ajoutent que sur ce de 2,8 hectares pour les routes nationales, les staaccueillir cet équipement qui tions-service sont de toute façon doit comporter une station- soumises à une convention service, une aire de repos et d’exploitation renouvelable. I L 31 La page de l’artisan 32 Chaque mois, retrouvez une page consacrée à l’actualité de l’artisanat dans le Haut-Doubs. Une rubrique réalisée en partenariat entre La Presse Pontissalienne et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Doubs. PONTARLIER Ouvert depuis le 28 septembre Christine Leculier a pêché la bonne idée Elle a ouvert sa poissonnerie au cœur de Pontarlier, ville qui était étonnamment dépourvue d’un tel commerce depuis plusieurs années. hristine Leculier est dans son élément. Comme un poisson dans l’eau. La jeune créatrice d’entreprise a en effet tenu les rênes du rayon poissonnerie d’une grande surface pontissalienne pendant près de dix ans. C’est donc en experte es marée qu’elle a ouvert fin septembre son commerce, la seule poissonnerie de Pontarlier. “Depuis un petit moment, l’idée de me lancer me trottait dans la tête. Pontarlier n’avait plus de poissonnerie depuis la fermeture définitive de la poissonnerie Arnal il y a quelques années. Il y avait une place à prendre” commente l’entrepreneuse originaire de Luxeuil-les-Bains. Tout s’est rapidement enchaîné depuis “le jour de la fête des mères, quand j’ai présenté l’idée à ma famille.” Achat du fonds C de commerce en juin, stage de création d’entreprise à la Chambre de Métiers du Doubs en juillet, démission de la grande surface en août, travaux réalisés par le mari et le fils de Christine au cours de l’été, séjour en Vendée en septembre pour choisir des objets de décoration pour son futur magasin, et ouverture le 28 septembre à l’emplacement laissé libre par le fleuriste Georges Chauvin. “Le stage suivi à la Chambre de Métiers est assez intensif, il permet de découvrir la plupart des aspects auxquels on est confronté aujourd’hui : banques, formalités administratives, informatique, etc. On apprend plein des choses” commente la poissonnière pontissalienne. Avec un mois et demi de recul, Christine Leculier dresse un premier bilan de son activité. “Le démarrage est satisfaisant. Les clients qui ont découvert le magasin reviennent, c’est déjà bon signe. Et aujourd’hui, j’ai encore vu six nouveaux clients” commente-t-elle. Les plus petites journées, logiquement, ce sont les mardis et mercredis. La fin de semaine est plus qu’encourageante. “Il y a des jours où je vois près de 150 clients. Et même les jours plus calmes, j’en vois une bonne soixantaine.” Le gros “coup de bourre”, elle s’apprête à le vivre durant les deux dernières semaines de décembre. Un avis de tempête qu’elle est prête à affronter, épaulée par sa fille et une jeune apprentie. “Je compte vraiment sur les fêtes de fin d’année pour me faire connaître du plus grand nombre.” UN STAGE POUR REUSSIR SON INSTALLATION CREER OU REPRENDRE UNE ENTREPRISE ARTISANALE Vous avez un projet ? Parlez-en à un conseiller économique de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat sur rendez-vous exclusivement Réunions d’information : vendredi 5 et lundi 22 janvier de 9 à 12 h à Besançon Stage de préparation à l’installation (5 jours de formation obligatoire) Les 8-9-10-11-12 ou 22-23-24-25-26 janvier à Besançon Permanences gratuites à Besançon - tous les jours pour toutes questions relatives à l’entreprise -Notaire le lundi 4 décembre après-midi Permanences gratuites à Pontarlier jeudi 14 décembre de 9 à 12h PETITES ANNONCES ENTREPRISES Terrassement : à vendre entreprise située Haut Doubs - Clientèle de particuliers et de collectivités (50/50) - Pas de salarié - Carnet de commandes 4 mois - CA moyen : 90 000<€ - Accompagnement du repreneur prévu Possibilité d'acheter tout ou partie matériel - 25/061/123. Menuiserie : cherche à reprendre entreprise dans le Doubs (hors Montbéliard). 25/062/125 Charcuterie-traiteur : couple recherche fonds en bourg ou petite ville du Haut-Doubs, 3 actifs ou +, pas de tournées. Accompagnement du cédant souhaité. 25/062/102 La poissonnerie “l’Atlantique” est située 4, rue Sainte-Anne, en plein centre-ville. Elle est ouverte du mardi au samedi. OFFRES EN APPRENTISSAGE - 2348 : A Amancey, deux postes d’apprentis maçons à pourvoir (pour CAP ou BEP). - 2215 : Restaurateur de Pontarlier cherche à embaucher un jeune pour préparer un CAP ou BP Cuisine en alternance. - 2216 : Vers Levier, entreprise cherche un apprenti pour un CAP Charpente ou Couverture Zinguerie. OFFRES D’EMPLOI 06096 : Entreprise installée à Doubs cherche un Automaticien / Programmateur. Avoir un Bac + 2 à + 5. Travail de conception avec un bureau d’étude électrique, essais, mise au point en atelier, installation et mise en service chez les clients. Clients France et étranger. Vous souhaitez vendre ou acheter une entreprise ? Vous recherchez un apprenti ou un maître d’apprentissage ? Consulter les offres sur www.artisan-comtois.com ou tél. au 03 81 21 35 35. CONTACT : Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Doubs 21 rue de la Préfecture BESANCON Tél. : 03 81 21 35 35 Le stage de préparation à l’installation est obligatoire pour tout futur chef d’entreprise. Cette formation de 5 jours est préalable à l’immatriculation de l’entreprise au répertoire des métiers. La loi de 1982 relative à la formation professionnelle des artisans, stipule qu’avant son immatriculation au répertoire des métiers, le futur chef d’entreprise doit suivre un stage de préparation à l’installation (SPI). Obligatoire pour tous les créateurs ou repreneurs d’entreprise artisanale, ce stage de 20 personnes maximum est organisé plusieurs fois par mois à Besançon et Montbéliard. Il existe des dérogations pour les personnes ayant déjà été à leur compte, pour les cadres d’entreprise avec trois ans d’expérience et pour les diplômés en gestion d’entreprise de type BAC + 2 PROGRAMME Le statut fiscal de l’entreprise (les régimes fiscaux, les taxes et impôts) La gestion financière et comptable de l’entreprise (principes comptables et tableaux de bord) Le financement de l’entreprise artisanale (les prêts, les aides, le montage financier du projet) La couverture sociale du chef d’entreprise, de son conjoint et de ses salariés L’entreprise et son environnement (gestion des déchets et maîtrise des énergies) Les partenaires de l’entreprise La politique commerciale et la promotion de l’entreprise Contact organisateur du SPI à la CMA Pascal Collotte au 03 81 21 35 21 IMMATRICULATIONS OCTOBRE 2006 Extrait du Répertoire des Métiers du Doubs AMANCEY SARL LE GRAND CHARIOT – Cogérant : BISE Jean – Cogérante : DUHOUX Véronique – Fabrication de biscuits bio – 5 Rue des Vieilles Maisons 25270 GEVRESIN LEVIER SARL SCIERIE MOBILE YANNICK BERNE – Gérant : BERNE Yannick – Sciage à façon de bois, itinérant et fixe – 25 Route du Moulin 25520 BIANS LES USIERS FARRIS Anthony – Fabrication en boulangerie, pâtisserie, confiserie, avec tournées – 4 Rue de Maltrou 25520 SOMBACOUR SCHNEITER Jean-Marie – Métallerie et mécanique automobile – 2 Route de Septfontaine 25270 LEVIER SARL BOLE DU CHOMONT – Gérant : BOLE DU CHOMONT Michel – Fabrication de sangles en bois – 24 Grande Rue 25520 EVILLERS MAICHE SARL KOHLER BRUNO – Gérant : KOHLER Bruno – Travaux publics, assainissement, installation cuve à eau, démolition, déneigement – 4 Rue de Mont de Vougney 25380 BATTENANS VARIN MORTEAU VIEILLE Thierry – Nom commercial : VDM – Dépannage d'appareils électroménagers – 14 Rue des Moulinots 25500 MORTEAU MOUTHE MARGUET Fabrice – Nom commercial : Fabrice MAR GUET ELECTRICITE G. Electricité générale, chauffage électrique, ventilation, aspiration centralisée, dépannage – 18 Allée des Vouches 25370 METABIEF ORNANS WINTERFLOOD Alexander – Nom commercial : INFORMATIQUE@WORK – Dépannage informatique, installation et maintenance – 5 Rue de la Combe du Berger 25660 MEREY SOUS MONTROND PIERREFONTAINE LES VARANS SARL TRAVAUX PUBLICS AGRICOLES ET FORESTIERS BOITEUX – TPAF BOITEUX – Gérant : BOITEUX Loïc – Déplacement de remblais, matériaux, lisier et boue, terrassement, démolition – Lotissement OBJECTIFS Renseigner le futur créateur ou repreneur sur les démarches à entreprendre pour créer ou reprendre son entreprise. L’aider à finaliser son projet de création ou de reprise d’entreprise. L’informer sur les réalités du chef d’entreprise : ses obligations fiscales, sociales, comptables,... Lui donner les bases nécessaires à la gestion de son entreprise. INFOS PRATIQUES Coût : 265 euros Durée : 5 jours répartis sur une semaine (soit plus de 30 heures) Période : 3 modules par mois (2 à Besançon et 1 à Montbéliard) Inscription : un mois avant le stage Dates : Les 8-9-10-11-12 ou 22-23-24-2526 janvier à Besançon Les Commenes 25390 FUANS PONTARLIER SARL NEFERTI'TIF – NEFERTI'TIF – Cogérante : VIENNET Julie – Cogérante : VIENNET Frédérique – Salon de coiffure, soins esthétiques – 11 Rue de la Gare 25300 PONTARLIER LEGENDRE Roman – Nom commercial : LGE CONCEPT – T.P. – 39 bis Grande Rue 25300 LES FOURGS SARL GP FERMETURES ET BAINS – Gérant : PARRIAUX Gilles – Pose menuiseries extérieures, fenêtres, portes de garage, gardecorps, volets roulants, rénovation salles de bains, pose de carrelage, réalisation chape et travaux étanchéité – 10 Rue Joseph Pillod 25300 PONTARLIER SARL L'ATLANTIQUE – Gérante : LECULIER née BRET Christine – Poissonnerie – 4 Rue Sainte Anne 25300 PONTARLIER FEES MAINS, SARL – Nom commercial : FEES MAINS – Cogérante : FROIDEVAUX Marie-Claude – Cogérante : NICOLLIER née GARCIA Cathy – Fabrication d'objets loisirs – 7 Rue de Salins 25300 PONTARLIER BREMER Pascal – Nom commercial : BREMER Pascal – Plaquiste, peinture, menuiserie – 9 Rue Antoine Patel 25300 PONTARLIER GUYON Johanna – Nom commercial : SEDUC'TIF – Coiffure – 30 Grande Rue 25300 HOUTAUD VERCEL VILLEDIEU LE CAMP BARTHOD MALAT Olivier – Carrelage – 13 Route d'Epenoy 25690 PASSONFONTAINE La page du frontalier E MPLOI Risques de dérives Le revers des bilatérales L’accord bilatéral relatif à la libre circulation des personnes (A.L.C.P.), progressivement entré en vigueur depuis 2002, a eu de fortes incidences sur le travail frontalier. L’office statistique de l’Arc jurassien vient de rendre un rapport sur le sujet. Extraits de l’étude consacrés au canton de Neuchâtel. e nombre de travailleurs frontaliers vers la Suisse est orienté à la hausse depuis plusieurs décennies. Toutefois, entre 1990 et aujourd’hui, le travail frontalier a connu des fluctuations importantes. En effet, tout d’abord, on a pu assister à un reflux assez important des frontaliers franc-comtois au milieu des années quatre-vingt-dix. Puis, entre 2000 et 2004, le nombre de frontaliers a crû de 30 %, en Franche-Comté, passant de 12 329 frontaliers à 16 064 - avec une hausse qui se concentre dans les départements du Doubs (75 % des frontaliers résident dans le Doubs) et du Jura - rattrapant ainsi le niveau atteint en 1990). Le recrutement des frontaliers demeure une affaire de proximité, puisque quelques com- L 33 munes hébergent près de la moitié de ces travailleurs. De la même manière, les destinations de travail demeurent à faible distance de la frontière, avec une moindre polarisation par rapport aux hébergements. Toujours selon l’observatoire, l’A.L.C.P. implique des simplifications légales qui facilitent l’intégration des frontaliers. Ainsi, depuis juin 2002, les frontaliers ne sont plus contraints de retourner à leur domicile chaque jour, mais une fois par semaine. Ils peuvent changer librement d’emploi à l’intérieur de la zone frontalière, ils n’ont plus l’obligation d’avoir résidé pendant au moins six mois dans la zone frontalière pour obtenir un permis G. Enfin, depuis juin 2004, la suppression de la préférence pour la main-d’œuvre nationale facilite légalement l’embauche de frontaliers par rapport à des travailleurs locaux. Le nombre et le poids des frontaliers dans l’économie du canton de Neuchâtel sont importants. À fin 2005, 5 805 étaient actifs, représentant 7,5 % des emplois du canton de Neuchâtel. La croissance des effectifs frontaliers est rapide. Le nombre de frontaliers actifs dans le territoire neuchâtelois augmente fortement depuis janvier 2000. En six ans, les effectifs croissent de 62 % (+ 2 225 frontaliers). “Cette évolution n’est pas évidente à mettre en relation avec les dates d’entrée en vigueur des divers assouplissements légaux” tempère cependant l’observatoire. De janvier 2000 à septembre 2003, le rythme de croissance des effectifs de frontaliers dans le canton de Neuchâtel (croissance trimestrielle moyenne de 2,3 %) est comparable à celle d’autres cantons romands, comme Vaud (+ 2,3 %) ou encore Genève (+ 2,2 %). Par contre, de septembre 2003 à fin 2005, Vaud connaît un ralentissement (+ 0,7 %) plus perceptible que Genève (+ 2,0 %) et Neuchâtel (+ 1,7 %). Ces deux derniers cantons ont sur cette période récente des croissances nettement supérieures à celles de tous les ACCUEILLIR, INFORMER, DEFENDRE Une association au service des frontaliers Pour tout savoir sur l’actualité vous concernant ainsi que sur les droits dont vous bénéficiez, le Groupement transfrontalier européen vous accueille et vous informe à Morteau et à Pontarlier. Nos conseillères répondent à toutes les questions relatives au statut du travailleur frontalier. Une juriste assure également le traitement des dossiers en matière de : •Droit du travail (contrat de travail, licenciement, etc.) •Protection sociale (assurance maladie, assurance invalidité,…) •Fiscalité Des fiches d’information sur les conditions de rémunération et de travail des principaux métiers par secteur d’activité sont également à votre disposition. En adhérant, le frontalier bénéficie de l’abonnement au frontalier magazine, l’accès aux services juridique, social et fiscal et l’adhésion au Club Frontaliers (Club Med, Camif, Azureva, Stations de ski, etc.). Notre personnel est désormais à votre disposition à : MORTEAU PONTARLIER 29, Grande Rue Tél. 03 81 68 55 10 Fax 03 81 68 55 11 8, Rue de Vannolles Tél. 03 81 39 68 53 Fax 03 81 39 93 00 Tous les jours de 14h à 18h sauf le jeudi après-midi et le vendredi de 14h à 17h lundi, mardi de 14h à 18h Vendredi de 14h à 17h BULLETIN D’ADHESION Nom ...................................................................................... Prénom ................................................................................. Adresse ................................................................................. Code Postal ..................Ville ................................................ Date de Naissance ............................................................... Canton de Travail ................................................................. Tél. (facultatif) ........................E. mail ................................ J’accepte de recevoir la newsletter du GTE, oui non Merci de retourner ce coupon, accompagné d’un chèque de 48€ à l’ordre du Groupement transfrontalier européen au : Groupement transfrontalier européen 50 rue de Genève - BP 35 - 74103 ANNEMASSE CEDEX autres cantons romands ou encore à celle du pays pris dans son ensemble (+ 0,6 %). Pour l’office de la statistique, plusieurs points devraient faire l’objet d’une réflexion. Par exemple, la proximité géographique entre Morteau, Villersle-Lac, et Le Locle et La Chauxde-Fonds peut déterminer un développement urbain concerté, avec des synergies attendues en matière de transports et de services (60 000 habitants dans un espace où les distances interurbaines n’excèdent guère 10 km). Les enjeux consistent à maîtriser le développement urbain de manière à créer un véritable ensemble transfrontalier au sein duquel les déplacements seraient facilités, de même que l’accès aux logements. Le développement du travail frontalier induit une fragilisation des marchés locaux du logement, notamment en relation avec une hausse importante des loyers ou du foncier qui peut faire naître des phénomènes d’exclusion. L’offre de petits et moyens logements locatifs dans les centres, mais aussi en périphérie, demeure un enjeu majeur compte tenu des tensions relevées sur ces parcs de logement. Les tendances relevées autour de l’augmentation du nombre de contrats de moins de 90 jours vont également dans ce sens. Ceci pose bien entendu la question de la croissance des inéga- Les flux transfrontaliers se portent bien. Mais cette bonne santé peut comporter des risques. lités entre les habitants. Les écarts importants de revenu disponible entre les travailleurs résidant en France posent également des questions de “cohabitation”. Les inégalités qui apparaissent entre les habitants d’une même région créent des tensions et un besoin de redistribution de certaines richesses. L’office souligne enfin qu’il “existe un risque important de concurrence entre les travailleurs qu’il faut endiguer. L’écart important de revenu existant entre le travailleur frontalier et le travailleur français confirme fortement l’idée que le travailleur français a un intérêt clair à trouver du travail en Suisse. Un poste en Suisse lui conférerait un tel gain que celuici pourrait être incité à proposer ses services à un coût plus faible que celui du prix du marché suisse, à offrir une prestation disproportionnée par rapport au salaire payé ou encore à accepter des conditions de travail contraignantes (travail en équipes par exemple). Les travailleurs et les chercheurs d’emploi suisses subiraient les effets de cette concurrence au même titre que les travailleurs frontaliers déjà en place. De plus, une certaine précarisation n’est pas à exclure, puisque les statuts intérimaires et les contrats d’une durée inférieure à 90 jours gagnent en importance” prévient l’office statistique qui met le doigt sur des questions de plus en plus présentes dans le quotidien de l’économie transfrontalière. L’ACTU DU MOIS LE CHÔMAGE DU FRONTALIER La perte inattendue d’un emploi n’est jamais vraiment facile à vivre. Si l’on ajoute à cela des démarches notamment d’inscription au chômage relativement lourdes, il y a de quoi se décourager. Voici, quelques informations qui vous permettront de vous retrouver dans tout ce dédale administratif. D ans un premier temps, il est tout à fait indispensable dès la réception de votre lettre de licenciement de faire vérifier si toutes les conditions légales de la résiliation ont été respectées. Démarches à réaliser en Suisse : Avant la fin de votre préavis, il va falloir remettre à votre employeur un formulaire (violet) intitulé « attestation employeur » qu’il devra compléter et vous le restituer une fois les rapports de travail terminés. Vous pouvez vous procurer ce document auprès d’une caisse suisse de chômage mais également dans nos locaux. Une fois cette attestation dûment complétée en main, il faut vous rendre auprès d’une caisse suisse de chômage (cantonaFILIÈRE DURÉE D’AFFILIATION DURÉE D’INDEMNISATION le ou syndicale) afin qu’elle vous remplisse le formulaire E301 et ce à l’aide des documents suivants qu’il vous faudra vous munir : - contrat de travail (si vous en avez un), - fiches de salaires (quelques unes), - la lettre de licenciement, - la carte AVS (grise), - une pièce d’identité, - permis frontalier G. Démarches à réaliser en France : Vous devez quelques jours avant la fin de votre préavis impérativement téléphoner aux Assédic en composant le 0811 01 01 + n° du département de votre domicile. Un rendez-vous vous sera alors donné afin de rencontrer un conseiller et obtenir un dossier d’inscription. Votre allocation chômage sera égale à = salaire moyen annuel brut (plafonné) x taux de change x 57,4% Quant à la durée de votre indemnisation elle dépendra à la fois de votre âge et de la durée de votre affiliation comme l’indique le tableau ci-dessous : QUEL QUE SOIT L’ÂGE POUR LES 50 ANS ET + 182 jours ou 910 h 365 jours ou 1820 h 487 jours ou 2426 h 821 jours ou 4095 h (6 mois) (12 mois) (16 mois) (27 mois) au cours des 22 derniers mois au cours des 20 derniers mois au cours des 26 derniers mois au cours des 36 derniers mois 213 jours (7 mois) 365 jours (12 mois) Hasna CHARID Juriste Groupement Transfrontalier Européen Antennes de Morteau et Pontarlier 700 jours (23 mois) 1095 jours (36 mois) Attention : N’oubliez pas également de réaliser des démarches auprès de la caisse primaire d’assurance maladie dont vous dépendez. Économie 34 TOURISME Une vision politiquement incorrecte Éric Picot : “Pourquoi faudrait-il sans cesse tout rapporter à Métabief ?” Repères Espace Mont d’Or, l’entreprise du tourisme Espace Mont d’Or est une association à l’origine qui accroît sans l’apport de subventions. Elle est spécialisée dans l’organisation de séjours sportifs. Elle a d’ailleurs créé l’école “Sport et Nature”, une des plus importantes de Franche-Comté qui emploie 15 éducateurs. La force d’Espace Mont d’Or est de proposer à une clientèle venue de France entière un ensemble d’activités pleine nature, été comme hiver. Cette structure gère 270 lits sur le massif du Mont d’Or. Elle exploite depuis peu le Logis d’en haut à Jougne. 50 personnes travaillent en permanence pour Espace Mont d’Or et 130 en saison. 2/3 de l’activité qui s’étend de Noël à août est hors neige. Le chiffre d’affaires d’Espace Mont d’Or est de 2,7 millions d’euros. Il a progressé de 50 % en un an. La structure aborde sereinement ses trente ans d’existence qu’elle fêtera en2007. Le directeur d’Espace Mont d’Or, structure spécialisée dans l’organisation de séjours sportifs, est un électron libre dans le paysage touristique local. Il jette un peu de poil à gratter dans une politique touristique qui a du mal à reprendre son souffle sur le secteur. a Presse Pontissalienne : Dans É.P. : À la marge, nous sommes votre communication, vous par- sollicités pour intervenir en lez du Jura, du ski de fond, de ski alpin. Mais cela représenpassion, mais jamais vous ne parlez te 10 % de notre activité hiverde Métabief. Pourquoi alors que vous nale tout au plus et peut-être êtes basés aux Longevilles-Mont-d’Or ? 3 % de notre activité globale. É.P. : Nous ne commercialisons pas, nous ne communiquons L.P.P. : Pourquoi prenez-vous tant pas sur Métabief. Notre posi- de distance avec Métabief alors que tion est connue. C’est d’ailleurs vous vous dîtes “producteur de loile fondement même de notre sirs” comme vous l’écrivez dans votre association qui a été créée en communication. Vous êtes dans le même bateau ? réaction à Métabief : La station et au ski alpin. Nos “Il faudrait É.P. porte le nom du fondateurs ont estimé que Métabief ne travailler à la village sur lequel elle est implantée. répondait que partiellement aux recherche d’une À mon sens, ce n’est pas équitable attentes des clients. appellation.” car on occulte tout D’ailleurs, notre raice qui se passe son d’être, c’est le autour. Je crois ski de fond et pas le ski alpin qui est aux antipodes qu’il faut réfléchir à un nom de nos valeurs. Si nous sommes générique pour identifier ce en croissance aujourd’hui alors secteur dans lequel tout le monque d’autres se meurent, c’est de trouverait sa place. Il faujustement parce que nous drait travailler à la recherche n’avons pas communiqué sur d’une appellation. Il n’y a pas que le ski alpin, il y a aussi le Métabief et le ski alpin. ski de fond et les lacs entre L.P.P. : Pourtant, sur l’ensemble des autres. Pourquoi faudrait-il activités que vous proposez, il y a sans cesse tout rapporter à Métabief ? Espace Mont d’Or le ski alpin ? L Éric Picot : “Nous sommes dans une démarche de développement durable.” est finalement l’opérateur risme ? majeur de la station mais il É.P. : Ce qui nous différencie fondamentalement, c’est que n’en est pas acteur. la plupart des opérateurs du L.P.P. : Qu’est-ce qui vous différen- tourisme cherchent à gagner cie des autres opérateurs du tou- un maximum d’argent en un minimum de temps. Nous ne sommes pas dans cette démarche personnelle, nous sommes dans une démarche de développement durable en proposant justement beaucoup d’activités toute l’année à la clientèle. développement est que l’on essaie de se positionner sur des niches. La prise en charge de ce public, nous sommes très peu à proposer ce service. Comme nous sommes très peu aussi à déplacer des compétiteurs sur des compétitions internationales comme la Diagonale des Fous à la Réunion. Là encore, on s’occupe de toute la logistique. Historiquement, nous sommes les premiers organisateurs de raids sur le Jura. C’est un savoir que L.P.P. : Malgré tout, votre point fort l’on maîtrise. est le ski de fond ? É.P. : Notre force, c’est le ski de L.P.P. : Vous avez repris l’accrofond. L’image du Jura, c’est branches des Fourgs qui connaissait cette image de ski de fond et des difficultés financières. Cette actide grands espaces. On s’effor- vité vous ouvre de nouvelles persce de ne jamais skier deux fois pectives de développement ? au même endroit. À ce titre, je É.P. : Nous avons été sollicités trouve quand même paradoxal par l’ancien exploitant pour qu’entre les Hauts-du-Doubs reprendre le parc. C’est clair, et le Mont d’Or on n’arrive pas un accrobranches dans le Hautà tomber d’accord sur un prix Doubs, c’est dépassé. C’était de redevance harmonisé pour un concept avant-gardiste au accéder aux pistes et qu’il n’y début des années 2000, mais ait pas non plus de réciproci- aujourd’hui c’est un équipement que l’on trouve partout. té entre les sites. Néanmoins, pour nous, l’acL.P.P. : Vous vous êtes également crobranches reste un vecteur spécialisé dans l’organisation de de communication intéressant séjours pour personnes handica- à condition de l’intégrer dans pées mentales. C’est une activité une globalité, dans un panel d’activité que l’on propose à importante pour vous ? É.P. : L’organisation de séjours notre clientèle. Nous sommes pour les personnes handica- bien dans l’esprit de notre entrepées mentales représente 50 % prise qui défend une offre mulde notre chiffre d’affaires envi- ticarte, ce qui nous permet de ron. Nous sommes en mesure drainer de la clientèle toute d’emmener 500 personnes de l’année. front en France et à l’étranger. Propos recueillis Ce qui est original dans notre par T.C. Économie TRANSPORTS 35 Projet de ligne transfrontalière Le Groupe Monts Jura Autocars étend son réseau En rachetant les entreprises de transport Jobard de Courvières et Vermot du Russey, le groupe franc-comtois veut élargir son offre de service sur le Haut-Doubs. n octobre, le groupe Monts Jura Autocars a intégré dans son giron deux entreprises de transport du Haut-Doubs : Jobard à Courvières et Vermot au Russey. Pour la principale entreprise de transports de Franche-Comté, la stratégie de ce rachat est double. “L’objectif est tout d’abord de renforcer notre présence sur le Haut-Doubs. Ensuite, nous voulons nous positionner sur un marché que l’on ne connaît pas : le transport scolaire de personnes handicapées” annonce Roland de Barbantane, directeur de Monts Jura Autocars. L’opération menée par le transporteur ne relèverait donc pas du cannibalisme économique qui consiste à acheter un concurrent pour le détruire. Au contraire, il s’agirait plutôt de rechercher la complémentarité dans cette fusion afin d’asseoir l’activité sur plusieurs axes de développement. D’un côté, Monts Jura Autocars apporte dans la balance son savoir faire dans le domaine du transport à vocation tou- E ristique. De l’autre, les socié- pour cette société est “le tratés Jobard et Vermot valori- vail sur les lignes régulières sent leurs compétences par l’in- comme Besançon-Pontarlier ou termédiaire du groupe Besançon-Vesoul sur lesquels franc-comtois. “Nous allons par nous sommes présents.” Là où exemple étudier la possibilité il n’y a pas de train, c’est le car de développer ailleurs en qui assure le transport en comFranche-Comté le transport mun. “C’est un vrai challenge scolaire de personnes handi- pour 2007 d’offrir un service capées. Je précise également de qualité pour inviter les gens que la société Jobard a gagné à monter dans nos cars” estil’appel d’offres de la ville de me Roland de Barbantane. Le principe est de Lons-le-Saunier dynamiser la ligne pour assurer le transport en com- “C’est un vrai Besançon-Pontarlier qu’elle entre mun et le service de challenge pour dans une phase de transport à la demande sur l’aire pour 2007.” croissance comme la ligne Besançonurbaine. C’est intéVesoul où l’activité ressant pour nous qui gérons Pontabus, le réseau progresse de 20 % par an. urbain pontissalien” poursuit Contrairement à la ligne BesanRoland de Barbantane. Les 75 çon-Pontarlier, celle-ci est aidée salariés des deux sociétés par le Conseil régional. “Pour réunies ont été intégrés dans Pontarlier, il y a un vrai potenMonts Jura Autocars qui n’a tiel.” Mais pour la valoriser, il cependant pas repris le dépôt faudrait que son financement de Courvières afin de regrou- soit partagé entre le public et per l’ensemble de la flotte sur le privé. Roland de Barbantane cherche Pontarlier. En plus du tourisme et du sco- à aller plus loin encore dans laire qui sont deux piliers de la démarche. Il tente de tisser son activité, l’enjeu, demain un partenariat avec les collec- Roland de Barbantane : “La ligne Besançon-Pontarlier a un vrai potentiel.” tivités pour organiser un service de transport transfrontalier entre Pontarlier et Vallorbe. Cela permettrait de désengorger en tout cas par- tiellement la R.N. 57 totalement congestionnée aux heures de pointe. Mais pour l’instant, ce projet défendu par Monts Jura Auto- cars fait partie des micro-sujets que les élus ne placent pas au rang des priorités des problèmes à traiter. T.C. 36 Économie - commerce PONTARLIER PONTARLIER Bulthaup, l’art de la cuisine à Pontarlier e magasin Bulthaup a ouvert ses portes le 19 octobre à Pontarlier, au numéro 57 de la rue de Neuchâtel, à la place des Cycles Favrot. Jimmy Tarby est à l’origine de cette création qui porte un regard différent sur l’univers de la cuisine. Cet entrepreneur ne se présente pas comme un vendeur de cuisines traditionnel, mais plutôt comme un créateur d’espace de vie. “La cuisine est une pièce à vivre. C’est là que l’on prépare les repas certes, mais c’est aussi le lieu où la famille se retrouve. C’est un endroit où l’on communique” dit-il. La réflexion qu’il partage avec le client intéressé par un projet va donc au-delà du choix de la couleur des meubles. “J’ai besoin de connaître les gens, leur fonctionnement, leurs habitudes de vie pour com- L poser le projet qui leur ressemble.” Jimmy Tarby se déplace au domicile de la personne et ne retient que l’essentiel pour réaliser les plans qu’il prend le temps d’élaborer. “Je m’adapte à toutes les situations.” Cette enseigne commercialise uniquement des cuisines de la marque Bulthaup, une marque allemande qui s’affiche en référence sur le marché des cuisines haut de gamme. Pour découvrir le style Bulthaup, Jimmy Tarby a aménagé rue de Neuchâtel un show room de 140 m2. I Jimmy Tardy crée des espaces de vie. Renseignements : 03 81 39 62 24 [email protected] Le Magasin se lance dans la location de ski L e Magasin à Pontarlier, c’est désormais trois activités différentes réunies sous un même toit : le magasin militaria, le magasin dépôt-vente et le magasin sport-loc. Son responsable, Dominique Millot qui a augmenté de 500 m2 le bâtiment de la zone des Grands Planchants, élargit par la même occasion l’offre commerciale proposée à la clientèle. Dans le cadre de l’activité sportloc, il a ouvert un véritable espace ski. L’objectif est de permettre à chacun de louer skis, chaussures, bâtons, casques, surfs, etc., pendant une journée, un week-end, une semaine ou une saison a des prix très intéressants. Adulte ou junior, chacun peut trouver la paire de ski qui convient à son niveau et à son budget. Le Magasin met en location tant des skis alpins que des skis de fond. “Nous avons un atelier pour régler les fixations. Grâce à l’appareil “skimeter”, on peut régler avec précision la tension de la fixation en fonction de l’individu. C’est une sécurité et c’est très important pour les enfants” indique Dominique Millot qui est le seul sur Pontarlier à proposer un service de location de ski à si grande échelle. Les paires de ski sont entretenues toute la saison. Celui ou celle qui souhaiterait acheter l’équipement car il lui convient peut le faire. En parallèle, le Magasin propose à la vente des paires de ski neuves de fin de série à prix attractif. I Eddy vous accueille et vous conseille à l’espace ski du magasin. Les commerçants de la carte Altitude communiquent… Chewingum R epris en 1996 par Emmanuelle Dubois, Chewingum reste dans l’habillement à destination des juniors et des femmes. “Grâce à des marques réfé- Chewingum 3, place Saint-Bénigne Tél. 03 81 46 61 80 rence comme IKKS, Kenzo, DKNY, Replay, La Fée Maraboutée, O’Neill, nous nous adressons à une clientèle très large qui dépasse largement le cadre des adolescents pour Jean Balthazar e lieu est connu de tous les Pontissaliens. Le 4, rue de la Gare évoque de nombreux souvenirs à tous ceux qui auront pu se restaurer dans l’ancienne salle du restaurant de la L Poste repris depuis le 1er juillet par Anne-Sophie Czak. “Nous avons la chance de travailler dans ce superbe lieu, où nous proposons à la clientèle un ensemble de toucher une clientèle femme. Chaque marque propose un style, une empreinte différente. Avec Kenzo, on sera plus sur des imprimés de couleur, avec La Fée maraboutée, on va plus privilégier la maille et avec DNKY, on sera plus dans l’univers new-yorkais de la créatrice. De plus, grâce au partenariat noué avec IKKS, je bénéficie d’un large éventail de modèles destinés à la fois pour le juniors et la femme”note Emmanuelle Dubois. À Chewingum, vous retrouverez aussi une ligne de chaussure avec Kickers, O’Neill et bien sûr IKKS. Enfin, au printemps 2007, Chewingum s’enrichira d’une nouvelle marque avec Marithé et François Girbaud. “Je suis ravie d’avoir eu la confiance de cette marque pour les représenter sur le secteur car elle est connue dans le monde entier.”I New Basic Coiffure A près de nombreuses années passées dans la coiffure dont 13 à Pontarlier, Madame Gontard aborde son métier toujours avec le même souci de qualité. “Notre clientèle veut un travail soigné, N.S. Prêt à porter Huguenin féminin-masculin Jean Balthazar 4, rue de la Gare Tél. 03 81 39 19 27 produits, de l’épicerie fine haut de gamme avec le Père Pelletier spécialisé dans la confiture, thés et qui marie à merveille les saveurs comme ce sirop à la rose et à la violette, du prêt-à-porter féminin avec la marque Terre et Mère, mais également des meubles ou des objets de décoration en bois exotique” note la propriétaire des lieux. Et si vous souhaitez flâner encore un peu dans cette agréable boutique, vous pourrez toujours contempler avec un café ou un thé à la main les miroirs vénitiens ou l’exposition de tableaux de l’artiste locale Frédérique Lagrue.I Droguerie Laborier Envie de Séduire Espace Beauté Alizée Fantasia Fémina Floralies Franca Boutique Fox Trott Hôtel de Morteau Impulsion Institut Caline Jean Balthazar Joueclub Jules et Julie L’Atelier du cheveu La Boutique Fleurie Le Travail en Couleur Librairie l’Intranquille Librairie Rousseau Maroquinerie Colin Maroquinerie Le lézard Milk 87 6 72 12 72 9 42 64 26 7 9 4 81 51 6 5 7 10 12 21 68 4 malgré une concurrence forte sur Pontarlier” note Madame Gontard. Côté tendance, les extensions restent très prisées. “Vanessa va partir deux jours en formation pour travailler les extensions à froid qui n’abîment pas le cheveu. Nous aurons également le système Hair Project qui permet cette technique à froid. De plus, nous ne travaillerons qu’avec du cheveu naturel 100 % européen sous la marque Jiambertone” ajoute la gérante. À noter que New Basic Coiffure accueille une clientèle mixte et que le salon propose une nocturne le jeudi soir sur rendez-vous pour les clients ou clientes à l’agenda chargée. I New Basic Coiffure 4, rue Xavier Marmier Tél. 03 81 46 61 75 ne page s’est tournée pour “Confection Huguenin” en 2006 avec la reprise par Nicole Mérel et son fils Stéphane de ce magasin situé rue de la Gare, connu par de très nombreux Pontissaliens. Mais il s’agit d’un changement dans la continuité pour ce magasin de 200 m2 puisque les nouveaux propriétaires ont conservé en partie le nom de l’enseigne qui s’intitule “N.S. Prêt à porter Huguenin fémininmasculin” et le personnel avec Babeth et Renée, figures incontournables de ce commerce de la rue de la Gare. “Nous avons conservé nos fournisseurs, notre clientèle. Nous avons développé par contre une gam- U Liste des commerçants adhérents à la Carte Altitude A Fleur de Peau 79 Rue de la République A l’Arrière des taxis 70 Rue de la République Ambiance et Styles 89 Rue de la République Au Bon Echanson 66 Rue de la République Au Marché Aux Fleurs 68 Rue de la République Au Pot Cassé 2 Rue Vanolles Authentic Boarder 11 Rue Sainte Anne Bébé Cash / New Baby 45 Rue Fbg Saint Etienne Bijouterie Bolle Reddat 63 Rue de la République Bijouterie Vuillemin 34 Rue de la République Boucherie Bonnet 85 Rue de la République Boulangerie Pfaadt 23-25 Pl. Saint Pierre Chabloz Fleurs 29 Rue de la République Chewingum 3, Place Ste Benigne Clin d’Oeil 54 Rue de la République Coiffure Martine 12 Rue Du Docteur Grenier Comté Marcel Petite 7 Rue Ste Anne Confiserie Petite 95 Rue de la république Cycles Pernet 23 Rue de la République Dany Boutique 15 Place Saint Pierre De Neuville 83 Rue de la République Détournement majeurs 7 Rue de Salins méticuleux avec des produits de qualité. Nous devons lui apporter au quotidien cette qualité de services, c’est grâce à cette politique que nous avons conservé notre clientèle tout au long des années et ce Rue de la République Rue du Dr Grenier Rue de la République Rue Du Docteur Grenier Rue de la République Place St Pierre Rue de la République Rue de la République Rue Jeanne D'Arc Rue Vanolles Rue du Bastion Rue de la gare Rue de la République Rue de la République Rue de Salins Rue Vanolles Rue de la Gare Rue Tissot Rue de La République Rue de la République Rue de la République Rue de la gare me pour hommes avec Dee Luxe, marque spécialisée dans les tee-shirts, polos et pulls, Cookers pour les jeans à coupe droite, délavé, et Yves Dorsey. Pour le rayon femme, nous proposons à notre clientèle Christine Laure et Défi à la Vanille” notent les nouveaux gérants. Mixteen New Basic Coiffure Nouvelle Vague Optique Gresset Parfumerie Anne Charlotte Pensée de Violette Photos Gulot Camara Pierre Paul Jacques Pizzeria La Belle Napoli Playtime Prêt à Porter Huguenin Rêve Bleu Sarl Gulot Camara Salon Mod Styl Salon Why Not Simplement Chocolat So-Da Sport 2000 Stocks Americains Sport Aventures Torréfaction Querry Un Monde à Part Valérianne Virgo Music À noter qu’à partir du 6 décembre, les nouveautés pour Noël seront en rayon tant pour les femmes que pour les hommes. I N.S. Prêt à porter Huguenin féminin-masculin 13, rue de la Gare Tél. 03 81 39 63 32 7 4 22 16 45 8 67 1 35 8 13 11 67 14 14 79 8 13 66 13 6 7 12 38 Place St Pierre Rue Xavier Marmier Rue de la République Rue de la République Rue de la République Rue Tissot Rue de la république Place Saint Pierre Rue Montrieux Rue Vanolles Rue de Gare Rue de la République Rue de la République Rue Tissot Rue Sainte Anne Rue de la République Rue Vanolles Rue Sainte Anne Rue de la République Rue de la République Rue Sainte Anne Rue Bastion Rue Vieux Château Rue de la République Un village à l’honneur 38 … r a p t n a s s a p En t e n o l l i u To Loutelet COMMUNE anches Ouvert les dim 10, 17 reet202046 décemb par F.C. sur tous les objets de décoration miroir, lampes, tableaux, sculptures et petits meubles originaux Vous bénéficiez de prix attrayants pour tous les meubles et les salons emportés EXCEPTIONNEL PRIX ANNIVERSAIRE SUR TOUT LE MAGASIN jusqu’au 17 décembre 204 habitants 17, Place des Bernardines PONTARLIER Tél. 03 81 46 40 41 - Parking à proximité Un village marqué par B sa fonction résidentielle Pic d’activité chez Aujourd’hui protégé du trafic de la Nationale 57 par des merlons anti-bruit, Touillon-et-Loutelet abrite autant de vaches que Emballages Bois Tosseri d’habitants dont la plupart travaillent en Suisse. Meubles - salons - literie - objets de décoration - cuisines équipées - rangements - placards OIS l’écart des principales Au-delà de la fonction résiroutes sans pour autant dentielle, la commune abrite en être trop éloignée, encore quatre exploitations cette commune aux agricoles équitablement répardeux hameaux jouit d’une cer- ties entre les deux hameaux. taine tranquillité et d’une Un fabricant d’horloges comsuperbe exposition au soleil toises, un carreleur, un levant. Ces deux facteurs expli- conseiller en management, une quent une très forte demande entreprise spécialisée dans les en terme d’habitat. Depuis boîtes à mont d’or et un centre 2001, la population est passée de plein air et de loisirs comde 149 à 204 habitants. “7 nou- plètent la liste des activités économiques. La velles constructions commune possède ont été réalisées sur le domaine privé au Une superbe deux plans d’eau, cours de ce mandat. exposition au un dans chaque hameau. “On a Il s’agit pour la plupart de jeunes soleil levant. également plusieurs sources mais couples attirés par la Suisse. Les enfants repré- aucune ne fait l’objet de capsentent 1/4 des habitants. Pour tage, l’approvisionnement en l’instant, aucun projet de lotis- eau potable étant assuré par sement communal figure à le Syndicat des Eaux de Joux.” l’ordre du jour”, indique Bri- Cette commune sans église ni gitte Querry, maire de la loca- cimetière est rattachée à la paroisse de Saint-Antoine. Le lité. À tissu associatif intègre une A.C.C.A. de chasse et le comité des fêtes qui se mobilise pour célébrer Carnaval, Pâques, la fête des pères, la fête du village fin août, Halloween et Noël. En début d’année, il organise la Saint-Sapin qui consiste à récupérer tous les arbres de Noël pour en faire un grand feu de joie. “On a très peu de résidences à vocation touristique. La commune est traversée par le G.R. 5 et dispose d’un accès direct au site nordique de la Fuvelle” ajoute le maire. Côté assainissement et voirie, tout est en règle. Brigitte Querry espère pouvoir réhabiliter quelques chemins agricoles, la mairie ainsi que la salle communale installée dans un petit bâtiment voisin surmonté d’un clocheton. “Ces projets devront être validés en conseil municipal.” I Spécialisée dans la fabrication de boîtes de mont d’or depuis trois générations, cette société familiale a su s’adapter au dynamisme de cette A.O.C. Elle couvre aujourd’hui 60 % des besoins. Fabrice Tosseri, à gauche, s’occupe plutôt de la maintenance technique de l’outil de travail et William, son frère, assure la gestion commerciale et l’approvisionnement en bois. E Brigitte Querry administre une petite commune sans problème significatif. 25 000 à 30 000 boîtes/jour n novembre et décembre, supérieur aux 50 000 boîtes Fabrice et William Tos- assemblées manuellement en seri ont des journées plu- 1974 lors de la création de l’entôt bien remplies. Avec treprise par Constant Robbel’hiver qui s’installe sur le Haut- Grillet, le grand-père materDoubs, la production de mont nel des deux dirigeants actuels. d’or bat son plein et toute la L’affaire a été reprise en 1983 filière retrousse les manches. par Albert Tosseri, le mari de “Ces deux mois sont les plus Mireille, fille du fondateur. chargés de l’année. Les com- “Mon père a quitté la maçonmandes affluent de toutes parts. nerie pour s’occuper de la sociéSachant qu’on est obligé de tra- té” dit-elle. vailler avec du bois frais, on Le couple investit progressivement dans l’aufonctionne à flux tendu sur trois jours. Les deux frères tomatisation de l’outil de travail. Dans ce métier, la grande difficulté, estiment qu’une Les deux fils intègrent l’entreprise c’est de gérer les pics dans les années de production”, extension quatre-vingt-dix, confie William Tosseri. Lors de ces devient urgente. assistent leurs parents avant de coups de bourre, il sort ainsi 25 000 à 30 000 boîtes voler de leurs propres ailes. Titulaire d’une formation techpar jour des ateliers. L’effectif permanent de 10 sala- nique, Fabrice s’occupe plus riés double en hiver. Avec une particulièrement de la mainproduction annuelle de 3,5 mil- tenance des machines et lions de boîtes distribuées à 8 William assure la gestion comdes 12 ateliers à mont d’or, la merciale et l’approvisionnesociété E.T.B. couvre 60 % du ment en bois. “On passe envimarché. Un volume d’activité ron 3 000 m3 d’épicéa par an en constante progression, bien dont 15 % de 1er choix.” Du 1er choix débité hors saison en plateaux, puis tranché pour réaliser le tour de la boîte. Le bois de second ou troisième choix est débité de septembre à mars en planches de 7 mm dans lesquelles sont découpés les ronds qui serviront à former le fond et le couvercle. La maison Tosseri produit toute la gamme des modèles de boîtes dont le diamètre varie de 110 à 370 mm. À la différence des sangles, la filière d’approvisionnement reste localisée dans le massif jurassien tout comme les fabricants de boîtes. “L’obligation d’utiliser du bois frais nous protège probablement d’une délocalisation de l’activité”, avance William. De plus en plus à l’étroit dans leurs locaux actuels, les deux frères estiment qu’une extension devient urgente. Ce projet impliquerait d’acquérir du terrain dans le prolongement des bâtiments. Malheureusement, il semble que les propriétaires ne veuillent pas vendre, au grand désespoir de la famille Tosseri. I Un village à l’honneur ARTISANAT 39 Un pur autodidacte La passion des comtoises transposée en merveilles astronomiques Fabricant et restaurateur d’horloges comtoises, Christian Bernardet a choisi d’intégrer une touche de créativité technique et artistique dans son travail en réalisant des planétaires et des tellurium. Le samedi 16 décembre à partir de 13 h 30 Christian Bernardet s’est creusé les méninges pour concevoir son premier tellurium. ça frôle le chef-d’œuvre. e marché de l’horloge comtoise a connu plusieurs fluctuations en un siècle. La production de cet objet utilitaire a prospéré jusqu’en 1900, le temps d’entrer dans la plupart des foyers comtois. Puis, à partir de 1914, ces horloges ont progressivement été délaissées pour finir dans les caves, greniers, voire carrément détruites. “Elles ont été remises au goût du jour dans les années soixante-dix pour remplir alors une fonction décorative ou nostalgique”, explique Christian Bernardet qui au départ rénovait des horloges anciennes puis s’est adap- L H ÉBERGEMENT Retrouvez sur Villages F.M. (99.7 et 105.1), l’actualité du “village à l’honneur”, rubrique mensuelle de La Presse Pontissalienne. té à la conjoncture en développant une activité de fabrication de caisses et de finition de mécanisme d’horloges comtoises neuves. Le potentiel de ce nouveau marché est arrivé à saturation à la fin des années quatrevingt-dix. “Aujourd’hui, ce phénomène est passé de mode et la plupart des gens ne veulent plus investir beaucoup d’argent dans la décoration intérieure, ils privilégient les loisirs, les voyages.” De ce fait, l’artisan du Touillon s’est de nouveau tourné vers la restauration d’horloges anciennes. Avec le temps libéré, il se diver- sifie vers la création artistique cher actionnant la rotation d’un bras surmonté à son extréet technique. Cette démarche s’apparente mité d’une sphère de 16 cm de plus à de la sculpture qu’il pra- diamètre, la Terre autour de tiquait autrefois en fabriquant laquelle tourne la Lune. Il a des bas-reliefs en laiton. Son démarré un second projet avec goût du machinisme, sa pas- une sphère terrestre de 35 cm sion de la mécanique horlogè- de diamètre. “Il n’y aura pas re et de la mesure du temps de bras. Il s’agira d’un systèpoussent ce pur autodidacte à me géocentrique où le soleil et concevoir des tellurium et des les constellations tournent planétaires. Les premiers autour de la Terre, ce qui perreproduisent dans l’espace les met de visualiser le rythme des saisons.” révolutions du trio précision de ces Terre-Lune-Soleil, Tourné vers la La mécanismes comles seconds, plus complexes, se rap- restauration plexes est assez étonnante, de portent à l’ensemble des planètes de d’horloges l’ordre de 4 centièmes de seconde notre système solaianciennes. sur une année. re. “Je me suis mis “C’est amplement aux mathématiques avec les horloges et maintenant suffisant car l’objectif c’est j’apprends les bases de l’as- avant tout de valoriser l’estronomie. Rien n’est insur- thétisme du mouvement et la montable, il suffit de s’y inté- reproduction en trois dimenresser. N’étant pas théorique sions.” pour un sou, j’assimile ces Christian Bernardet planche connaissances fondamentales actuellement sur les plans de en les appliquant sur des méca- son premier planétaire, lequel nismes réels”, explique celui respectera les rapports de taille qui différencie non pas les intel- mais raccourcira forcément les lectuels aux manuels mais les distances entre les planètes. métiers “abstraits” aux Longtemps inquiet sur l’avenir des métiers “concrets”, il “concrets”. Christian Bernardet en est estime aujourd’hui qu’il exisencore au début de sa diver- te encore des possibilités dans sification astronomique. Il a ces domaines. “Quand on voit élaboré son premier prototy- l’exemple de l’horlogerie suispe de tellurium. Il associe un se, ça donne des raisons d’esmouvement d’horloge de clo- pérer.” I 80 lits Mixité de l’accueil en toute saison Implanté depuis 1968 au Loutelet, le centre de plein air et de loisirs de la M.J.C. de Besançon s’adresse à tous les publics. Idéalement situé entre le lac et Métabief, il fonctionne en collaboration avec la base nautique du Vézenay. réée en 1952, la M.J.C. de Besançon regroupait différents quartiers bisontins. “Elle a été mise en place pour répondre à une demande de jeunes bisontins qui souhaitaient profiter de Métabief et du lac Saint-Point”, rappelle Agnès Paquette, la C responsable du centre du Loutelet. L’association organise d’abord des sorties à la journée puis investit dans la construction du chalet Bouzereau (nom du créateur), bâti sur les pentes de la station près du Petit-Morond. “Comme les gens souhaitaient séjourner familles, groupes, handicapés avec, bien sûr, le souci d’en faire profiter les gens du centre social. La base nautique permet d’élargir le panel d’activités estivales en proposant des séances de voile, planche à voile, canoë-kayak sur le lac Saintplus longtemps, la M.J.C. a Point.” saisi l’opportunité d’acquérir Le centre dispose de 80 places en 1968 une ferme au Loutelet en chambres de 4, 6 ou 8 lits. qui sera transformée en centre Il emploie une équipe de 7 perd’hébergement. Neuf ans plus manents complétée par une tard, elle investit dans la bonne douzaine de saisonniers, construction de la base nau- notamment en été. La durée moyenne des séjours tique du Vézenay.” est d’une semaine. Le site du Loutelet est agrandi en 1992 20 000 repas, “On reçoit aussi les gens sur un weekavec le rachat d’un autre bâtiment 9 000 nuitées end, voire une journée.” La structure agricole réaménapar an. apporte sa contrigé à destination d’un public familial. La M.J.C. bution à la vie locale par le met alors de côté ses activités biais des Contrats Éducatifs citadines pour ne plus s’occu- Locaux où elle encadre des per que du centre de plein air. stages nautiques réservés aux Elle retrouvera sa place dans jeunes des communautés de la vie associative bisontine sous communes du Mont d’Or-Deux la municipalité Fousseret en Lacs et du Larmont. reprenant la gestion du centre Chaque été, une partie des social des Clairs-Soleils. “Ici, locaux sert de centre de loisirs on accueille tous les publics ouvert aux enfants de 5 à 8 sans aucune restriction : classes, ans. “Dans cette structure, tout Classes, familles, groupes, personnes handicapées, tous les publics sont les bienvenus au centre du Loutelet. est basé sur la mixité de l’accueil et le respect d’un cadre de vie quotidienne qui s’applique à chacun” ajoute la responsable. L’activité du centre, c’est aussi environ 20 000 repas et 9 000 nuitées par an. “Comme dans d’autres structures similaires, on est confronté à des grandes fluctuations de rem- plissage entre les saisons hautes et basses.” L’avenir du centre s’inscrit d’abord dans la poursuite des travaux de mise aux normes. Une rénovation de la base nautique est également envisagée sous réserve de validation des financements. I Agenda 40 PONTARLIER Mobilisation La capitale du Haut-Doubs, port de solidarité du Téléthon 2007 Autour du phare, les associations, clubs et gens de bonne volonté de la ville et des environs se mobilisent pour cette édition pontissalienne placée sous le thème “N’éteignons pas les lumières”. Réalisé par les Compagnons uand la convivialité est là, la générosité Solidaires contre la Maladie, il suit forcément”, mesure 10 m de haut. La annonce avec un certain sens lumière placée au sommet sera de la formule Patrick Genre. visible 1 km à la ronde. “Plus Vendredi 8 décembre à 19 h 30, de 600 heures de travail ont il recevra la clef du Téléthon de la C.C.L. des mains de Clauété nécessaires pour assemdette Gagnepain, le maire de bler l’édifice et faire fonctionChaffois qui accueillait cette ner l’éclairage. De multiples grande fête l’an dernier. entreprises dont certaines Avant ce passage de témoin, se déroulera à partir de 18 h 30 le extérieures à la Franche-Comdéfilé d’ouverture en présence té ont gracieusement fourni le de plusieurs sociétés musicales matériel. Près de 200 peret groupes folkloriques. Vaches, sonnes sont intervenues dans chevaux et moutons complétecette construction qui symboliront le cortège qui sillonnera le se tous les espoirs de guéricentre-ville avant de s’offrir une Grande rue jusqu’à la place son”, précise Gilles Panza. Saint-Pierre. “Depuis le 24 novembre et jusqu’au rer des fibres lumineuses et des 8 décembre, on peut se procu- photophores sur deux points de vente installés place d’Arçon. Les fibres illumineront le défilé et les photophores éclaireront les fenêtres des habitations en signe de solidarité pendant tout le Téléthon”, signale l’adjointe Arlette Richard. Ces mêmes objets lumineux seront proposés par des bénévoles au domicile des habitants des autres communes de la C.C.L. Après le défilé, cap sur l’Espace Pourny et son phare. Petit discours d’ouverture du maire après le passage de témoin, suivi à partir de 20 heures d’un spectacle et de diverses animations jusqu’à 22 heures. “Q Deux fils rouges sportifs Encadré par le C.A.F. du HautDoubs, le premier défi consiste à effectuer un dénivelé équivalent à l’ascension “Du Grand Taureau à l’Everest” en escaladant le phare autant de fois que nécessaires, la descente s’effectuant en rappel. Une montée correspond à 6 mètres de hauteur. Le second fil rouge est animé par le vélo-club qui invite les amateurs à une séance d’home-trainer, histoire de réaliser un Tour de France. Élus et services techniques de la Ville ont travaillé à l’unisson avec le délégué local de l’A.F.M., les Compagnons Solidaires contre la maladie et tous les autres acteurs associatifs impliqués dans cet élan de générosité. Exposition Pierre BERTIN Des fibres lumineuses sont vendues place d’Arçon. Elles serviront à illuminer le défilé d’ouverture. De quoi plaire aux enfants. Ensuite, soirée dansante qui s’achèvera vers 2 heures. Samedi matin, place au Téléthon des enfants. Les écoles de Pontarlier et des communes voisines participeront à des courses relais, des classes de maternelles se produiront sur le podium. Tous pourront s’initier à diverses activités : escrime, roller, baby-foot humain, encadrées par les clubs sportifs locaux. Ces activités extérieures se poursuivront l’après-midi agrémenté de démonstrations sportives, musicales et dansantes données à l’intérieur de l’Espace Pourny. À 20 heures, feux d’artifice avant le Grand bal du Téléthon. Un événement convivial s’accompagne logiquement des plaisirs de la table, chacun pourra profiter des stands de restauration rapide et des spécialités régionales proposées aux heures des repas. Bon Téléthon 2006. C ANTON DE MONTBENOÎT Nuit totale pour Téléthon scintillant EXPOSITION du 4 au 30 décembre 2006 Franc-comtois né en 1926, il compte désormais de nombreux prix artistique depuis ses débuts. Entre autres, il reçoit le prix aquarelle de la ville de Grasse en 1976, en 1978 la médaille d’argent du salon international de Bourgogne-Franche-Comté, en 1981, la palette d’or au concours international du prix de France, en 1997, le diplôme de grande finale au 27ème grand prix international de peinturre de la côte d’Azur. GALERIE CART 12, rue Moncey - Besançon - 03 81 81 16 00 CART, UN MAGASIN CLIENT ROI Après Gilley l’an dernier, c’est au tour d’Arc-sous-Cicon d’accueillir cet événement qui mobilise toutes les forces vives du canton de Montbenoît. endredi 8 décembre à 18 h 30, le bourg va V s’éteindre quelques minutes. Le temps d’une parade nocturne comprenant 9 chars décorés sur le thème des bandes dessinées. Ils défileront éclairés par les fibres lumineuses des personnes venues assister au lancement du Téléthon. “Les chars sont l’œuvre d’un village ou d’un groupement de villages” explique Gilbert Patoz du comité de pilotage. Derrière la parade, chacun convergera vers le chapiteau où sera servie une fondue géante mitonnée par les fromagers locaux. La soirée se poursuivra au rythme de l’accordéon de la trompette et des variétés. “L’inauguration se déroulera le samedi à de 11 h 30.” Dans chaque village, des équipes de cuisiniers ont confectionné différents plats. Chacun pourra déguster le menu de son choix. Diverses animations sur podium et à l’extérieur se succéderont tout au long de l’après-midi. À 15h30, départ d’une marche aux flambeaux dans les rues du village. À 18 h 30, on prend les mêmes et on recommence une seconde parade nocturne. Après l’apéritif-repas, deux concerts d’accordéon entrecoupés d’une pause variété. “En guise de fil rouge, on propose une tombola. Au bout de 10 billets vendus, une nouvelle pièce est posée sur le puzzle du canton.” Agenda PONTARLIER SPECTACLE Espace Pourny Le Père Noël aurait-il un problème de traîneau ? ercredi 13 décembre à 18h45, “le Père Noël moderne” fait son entrée sur le scène de l’Espace Pourny. “Le Père Noël moderne” est un conte de Daniel Bimbi. Pendant 45 minutes, il invite les petits et les grands à suivre les truculentes aventures de l’homme à la barbe blanche, qui a bien du mal à se familiariser avec son nouveau traineau. M R ENCONTRE Le Père Noël a en effet troqué son attelage de rennes contre un engin mécanique flambant neuf équipé d’un moteur de 200 chevaux. Mais le Père Noël a les plus grandes difficultés à se familiariser à cette nouvelle technologie. Ce spectacle fait pour le rêve et le rire est proposé par l’École de Musique de Pontarlier. Renseignements : 03 81 46 72 89 Ferme des Rochettes Quand les légendes s’invitent à la table a ferme se situe sur les hauteurs de Ville-du-Pont. Elle est reculée, en pleine nature, entre forêts et prairies. C’est là, “Aux Rochettes”, dans ce cadre tranquille, que l’association “Gens de Pays” organise vendredi 15 décembre à 20 h 30 une veillée au coin L DÉFI du feu, comme on pouvait en vivre autrefois. L’ambiance chaleureuse est propice au dialogue et au partage. À l’occasion de cette soirée, l’association vous invite justement à venir découvrir la flore de la région, les plantes médicinales et l’usage qui en est fait. À tra- vers ce thème agrémenté de diapositives, les animateurs dévoilent une partie de l’histoire locale et des légendes qui s’y rapportent. Pour clore la soirée, chacun pourra prendre une infusion à base de ces plantes. Rens. : 03 81 38 14 85 Le coureur de Montgesoye 560 km à pied dans le froid du grand nord 41 36 exposants Grand retour de la tradition pour Noël Le marché de Noël, entièrement libre d’accès, ouvrira ses portes place d’Arçon à Pontarlier entre le vendredi 15 et le dimanche 24 décembre. eux et jouets en bois, poupées russes, bougies, bijoux et décorations, maroquinerie, écharpes… C’est à un retour à la vraie tradition de Noël que convie la ville de Pontarlier cette année sous les chalets en bois de la place d’Arçon et du parking de la mairie. Mais que serait le temps de l’Avent sans les plaisirs du palais : Autre crêpes, gaufres, tartemps fort, tines, vin vins l’exposition chaud, du Jura, “Trésors de pains d’épices et bien d’autres jouets”. délices se succéderont au fil des stands. Au total, 36 commerçants et artisans seront présents. Un concours de décorations de Noël est ouvert à tous les Pontissaliens - et pas que les commerçants - sur le thème… de Noël. Le jury passera le 12 décembre. La boîte aux lettres du Père Noël a été installée place d’Arçon dès le J NOËL 4 décembre, elle sera disponible jusqu’au mercredi 20. Au même endroit, trois écoles maternelles ont participé à la réalisation de décorations de Noël. La création de ces 270 enfants sera visible du 16 décembre au 2 janvier dans le hall de l’hôtel de ville. Autre temps fort de ces festivités de fin d’année, l’exposition “Trésors de jouets” à l’annexe des Annonciades, organisée en partenariat avec le musée du jouet de Moirans- en-Montagne. Une approche féerique de l’universalité et de la diversité des jouets à travers le monde. Enfin, le Père Noël fera son apparition dans les rues du centre-ville samedi 16, dimanche 17, mercredi 20, samedi 23 et dimanche 24 décembre. Le 23, il descendra en rappel de la porte Saint-Pierre… Rens. sur toutes les animations : 03 81 38 81 38 Le centre des animations se situera sur la place d’Arçon. FRASNE-DRUGEON Communauté de communes Surprises Les rendez-vous de la C.F.D. dans le communauté de communes Frasne-Drugeon Haut-Doubs La met sur pied deux animations pour décembre. e secteur de Métabief, Les Fourgs et les communes riveraines du lac ont concocté des animations originales pour les fêtes de fin d’année. Parmi les surprises à découvrir, crèche grandeur nature en bois, sculptée par Denis Sandona en plein cœur de Métabief. Puis des cours de cuisine, conception de foie gras, chez un renom de la gastronomie régionale, Jean-Michel Tannières qui ouvre la porte de ses cuisines de Malbuisson et livre les secrets de son art à tous les gourmands et les gourmets. Les jeudis 7 et 21 décembre (réservation au 03 81 69 30 89). Enfin, le Père Noël sera de passage dans le Haut-Doubs : aux Hôpitaux-Neufs le samedi 16 décembre à 17 h 30 à la mairie pour la distribution de papillotes, chocolat chaud, vin chaud. Puis à Rochejean dimanche 17 décembre de 14 heures à 18 heures. Aux Fourgs samedi 23 décembre à partir de 14 heures. Enfin à Métabief dimanche 24 décembre à partir de 18 h 30 au pied des pistes. L “Je suis conscient de vivre une belle aventure.” Contact : 06 07 42 87 30. 57 ans, Gérard Verdenet partira pour un nouveau marathon de l’extrême qui le mènera pendant 8 jours à travers la province du Yukon au Canada. En mars 2007, cet ultramaratonien de Montgesoye, s’envolera pour le Canada. Il participera à la “66.33”, une course à pied qui le mènera à travers la province du Yukon, au-delà du cercle polaire arctique, jusque sur les rives de la mer de Beaufort. Objectif : couvrir la distance de 560 km en 8 jours sans interruption. Pendant cette épreuve, les concurrents équipés d’une À pulka, seront en autonomie Japon, le Chili, la Norvège, complète. “Ce sera difficile. le Mali ou la Libye. De ces La température peut atteindre voyages, il ramène des images les - 50 °C. Le plus dur à gérer, qu’il partage avec le public à c’est le sommeil. Avec Marc l’occasion de conférences. “Je Perrier, mon compagnon de suis conscient de vivre une belle aventure. route, nous avons prévu de courir pendant Ce sportif Quand je rencontre les gens, c’est pour 20 heures et nous reposer pendant n’en est pas parler de l’ultramarathon mais éga4 heures” indique Gérard Verdenet qui à son coup lement de paysages et de population que prépare méticuleud’essai. je croise sur le parsement son périple. À 57 ans, ce sportif n’en est cours.” Gérard Verdenet fera pas à son coup d’essai. Sa pas- partager sa passion aux sion l’a conduit depuis 15 ans enfants des écoles du Hautdans 30 pays différents com- Doubs le 30 janvier à la salme la Thaïlande, le Kenya, le le des Capucins. La nature est au cœur de ces animations. Conférence-diaporama sur la flore de la vallée du Drugeon Pour la préservation de la biodiversité et vis-à-vis des alarmes médiatiques de plus en plus courantes, l’homme et les politiques ont à s’acquitter de fortes responsabilités. Sur le bassin du Drugeon, les hommes se mobilisent depuis une quinzaine d’années pour tenter de conserver cette biodiversité, et même la restaurer. Le Conservatoire Botanique de Franche-Comté et la Société Botanique de Franche-Comté ont été mandatés par la Communauté de communes Frasne-Drugeon pour approfondir les connaissances sur la flore de la vallée du Drugeon, à travers des inventaires des espèces, mais également des suivis et pistes de gestion. Le bassin du Drugeon peut se targuer d’abriter parmi les plus belles populations botaniques françaises, voire d’Europe occidentale. La Communauté de communes Frasne-Drugeon invite donc à partager la découverte de toute cette richesse à l’occasion de la conférence-diaporama. Vendredi 8 décembre à 20 h 30 La Rivière Drugeon (salle du temps libre) Lecture de Thimotée Laine sur le thème du Québec Le comédien franc-comtois Timothée Laine présente ici une toute nouvelle lecture sur le thème du Québec qui correspond si bien aux paysages naturels du bassin du Drugeon. Ne qualifie-t-on pas souvent ce secteur de “petit Canada” ? L’occasion de le vérifier au son de contes enchanteurs et d’apprécier ces premières soirées hivernales ! Avis à tous les amateurs ! Entrée gratuite - Jeudi 14 décembre à 20 h 30 Église de Vaux-et-Chantegrue Rens. au 03 81 49 88 84 ou [email protected] Agenda 42 SPECTACLE Espace Pourny Frédéric François sera à Pontarlier le 19 avril Le concert-événement du chanteur romantique aura lieu le jeudi 19 avril. Frédéric François fêtera sur la scène de l’Espace Pourny quarante ans de carrière. rédéric François fera patienter un peu plus longtemps ses fans. Ils devront attendre le mardi 17 avril prochain pour l’applaudir sur la scène de Villers-le-Lac. Après un triomphe à l’Olympia. Son dernier album “Et si l’on parlait d’amour” a été écoulé à plus de 200 000 exemplaires. Voilà bientôt trente ans que le ténébreux Sicilien fait vibrer les foules sentimentales. Au-delà de l’artiste, il y a l’homme. Que connaîton de sa vie ? Francesco Barracato est plus connu sous le nom de Frédéric François. Il est né à Lercara Friddi, au cœur de la Sicile, le 3 juin 1950. Sa famille quitte la Sicile deux ans plus tard pour s’installer à Liège en Belgique. Son père, mineur, interprète les grands clas- F Renseignements au 03 81 44 29 78 siques italiens le dimanche en me je t’aime” est classé 13 semaines numéro 1 au hitfamille. Il communique à Frédéric, dès parade. En 1972, avec “Je vouson plus jeune âge, sa passion drais dormir près de toi”, il pour la musique. Frédéric fait est consacré révélation de l’anpartie de son premier groupe née. à l’âge de 13 ans “les Éper- En 32 ans de carrière, il colviers”. En 1965, Il suit les cours lectionne les succès en Frande musique au conservatoire ce, en Suisse, en Belgique, au Canada, et dans la de Liège (violon, plupart des pays franchant, solfège, déclamation et phoné- En 1969, il cophones, avec : “Laisse-moi vivre ma vie”, tique). En 1966, il gagne le enregistre “Chicago”, “Quand vient le soir, on se Microsillon d’argent (concours de chant au son premier retrouve”, “Viens te dans mes Festival de Châteletdisque. perdre bras”, “De Venise à Belgique) accompaCapri”, “Dancing de gné de son deuxième groupe, “les Tigres Sauvages”. mon cœur”, “Mon cœur te dit En 1969, il enregistre son pre- je t’aime”, “On s’embrasse, on mier disque sous le nom de oublie tout”, “Une nuit ne sufFrédéric François. L’année fit pas”, “Je t’aime à l’italiensuivante, c’est grâce à Lucien ne”, “L’amour s’en va, l’amour Morisse (Europe 1) qu’il sort revient”, “Est-ce que tu es seuson premier disque en Fran- le ce soir”, “Tzigane”, “Fou d’elle”, “Les Italo-américains”, “Je ce. En 1971, premier grand suc- n’t’oublie pas”, “L’Amour fou”, cès, “Je n’ai jamais aimé com- etc., etc. Au total, pas moins Le chanteur romantique a confirmé son escale à Pontarlier en avril prochain. de 45 singles “Disques d’Or” et 40 albums “Disques d’Or”. Depuis son premier triomphe à l’Olympia en 1984, il y revient immanquablement tous les deux ans. Les vidéos tirées de ses 5 derniers spectacles à l’Olympia ont connu un succès phénoménal (vidéo de platine : Olympia “94”, “96”, “98”, “2000” et “2002”). En 1995, Frédéric François enregistre “les plus belles chansons napolitaines” (O sole mio, Santa Lucia, Mamma, Funiculi Funicula…). Plus de 250 000 albums vendus. En 2003, Frédéric François rend hommage à Tino Rossi en interprétant 10 de ses plus grands succès dont “Méditerranée”, “Marinella”, “Ave Maria”, “Petit papa Noël”… En 2004, sortie d’une compilation “Un été d’amour” où sont repris 19 de ses plus grands succès. Enfin en 2005, son dernier opus, “Et si l’on parlait d’amour” : le thème éternel de sa carrière et de sa vie. I Le portrait PONTARLIER 43 Rattrapé par sa passion Fabrice Guy : papa comblé, entraîneur heureux Le champion olympique d’Alberville vit à Pontarlier avec Alexandra sa compagne et Eliot son second fils. Après une pause de deux ans et demi, le douanier a renoué avec le combiné nordique depuis 2002 en devenant entraîneur-farteur détaché à la Fédération Française de Ski. n combiné comme dans d’autres disciplines nordiques, la reconversion d’un sportif, fut-t-il champion olympique, n’est jamais chose facile. “Le gros problème du nordique, c’est l’après-carrière. En France, les fédérations n’ont pas les moyens d’accompagner les champions comme cela se pratique en Allemagne, en Autriche ou encore dans les pays scandinaves”, explique Fabrice Guy qui a bénéficié tout au long de sa carrière d’un statut d’athlète de haut niveau dans les douanes. En arrêtant la compétition en 1999, il choisit de rester fidèle à son employeur et prépare le concours d’entrée aux douanes. Une transition pas forcément évidente pour celui qui a toujours préféré se consacrer au combiné plutôt qu’aux études. Concours en poche, il est finalement nommé au poste de douane de la Ferrièresous-Jougne. Ce changement radical modifie les habitudes E du champion qui reconnaît avoir eu quelques difficultés d’adaptation, notamment la première année. Les contraintes de la vie active avec ses horaires de travail, le respect d’une hiérarchie ne correspondent guère à son tempérament et son désir de s’épanouir professionnellement par et pour le combiné nordique. Il admet que cette coupure de deux ans et demi entre la compétition et le ski reste “une bonne expérience.” Le fait d’arrêter de lui-même et non par défaut la compétition a grandement facilité sa reconversion. Mentalement prêt à franchir le pas, il ne lui restait plus qu’à découvrir des réalités de la vie quotidienne bien éloignées du cadre purement sportif qui était le sien jusqu’à présent. Il met également à profit cet intermède pour compléter son bagage d’entraîneur en passant des brevets d’État en ski alpin et en ski de fond. Ces nouvelles compétences lui permettent d’intégrer en octobre 2002 le staff de l’équipe de France de combiné nordique. “J’ai un statut un peu particulier en ce sens que je suis douanier mis à la disposition de la fédération de ski qui me salarie. Je viens de renouveler mon contrat jusqu’en 2010” dit-il. Patiemment mais sûrement, Fabrice Guy a ainsi renoué les liens avec sa discipline de prédilection. Ce que l’on pourrait considérer comme un retour à la case départ en évoquant son affectation provisoire au poste de la Ferrière relève donc davantage d’un passage obligé qui lui a finalement pas si mal réussi. “Dans ces circonstances, on apprécie d’autant plus de revenir dans le ski” ditil. Quand d’autres champions éprouvent les pires difficultés à rebondir, lui ne cherche plus à cultiver les souvenirs d’un glorieux passé sauf si cela peut s’avérer utile aux jeunes espoirs DISCO Vacances du combiné qu’il encadre. L’aîné de ses fils, Samuel qui s’entraîne aujourd’hui au pôle France de combiné à Prémanon, ne se prive d’ailleurs pas de ses conseils. Avec sa nouvelle compagne Alexandra, Fabrice savoure les joies d’une seconde paternité. Prénommé Eliot, le joyeux bambin de 6 mois illumine l’existence d’un couple sympathique. Fabrice n’avait eu que quelques jours entre deux compétitions pour profiter de la naissance de Samuel en 1990. L’arrivée d’Eliot au début de l’été coïncidait avec un emploi du temps plus propice à la vie familiale, ce dont se réjouit l’heureux papa. Des instants de bonheur engrangés en perspective des préparatifs d’une nouvelle saison toujours aussi prenante qu’on soit compétiteur ou entraîneur. Les conditions climatiques actuelles ne permettant pas de lancer l’enneigement artificiel des tremplins de ChauxNeuve, un stage de l’équipe de France A de combiné nordique a été programmé en Finlande depuis le 10 novembre. Et voilà Fabrice parti pratiquement un mois en Scandinavie. “Le plus dur c’est le départ. Mais une fois arrivé, on retrouve l’ambiance sportive et ça va déjà mieux.” Le froid, les jours de quelques heures en cette période de l’année à la latitude du cercle polaire, l’éloignement du cocon familial, tous ces paramètres, Fabrice s’en accommode depuis belle lurette. Il ne se plaint pas plus que ça de conduire pendant trois jours le bus chargé de matériel acheminé jusqu’à Rovaniemi, point de chute de ce premier stage hivernal. La passion du combiné nordique qui coule dans ses veines l’emporte sur les inconvénients du métier. Cet engagement est largement compensé par la qualité du groupe qu’il entraîne avec les autres cadres de l’équipe A. “Dès que la Coupe du Monde débute, je me consacre uniquement au fartage des skis. Je ne m’occupe plus du tout du tremplin. J’interviens éventuellement pour améliorer la technique de ski”, précise l’entraîneur-farteur. La saison 2006-2007 sera marquée par les championnats du monde disputé à Sapporo au Japon. Toujours aussi mordu par ce sport qui lui a tant apporté de satisfactions, Fabrice ne pratique plus pour sa gouverne personnelle le ski à roulettes, les footings qui accompagnent la préparation hors saison hivernale. “De ce côtélà, j’arrivais à une certaine saturation” reconnaît le cham- S’il conserve quelques souvenirs médiatiques de ses exploits olympiques, Fabrice Guy vit plus que jamais au présent sans trop s’éterniser sur le passé. pion. Il préfère de loin les sorties en vélo de route effectuées en compagnie d’anciens skieurs ou cyclistes régionaux de bon niveau. “On projette même de monter une petite équipe cyclosportive” avoue le Meuthiard. La famille, les copains et le Haut-Doubs agrémentent plus que jamais l’existence d’un Fabrice Guy qui n’en espérait probablement pas tant. I FRÉDÉRIC FRANÇOIS l e n n o i t p e c x e t r En conce 44€ 50€ Tarif Normal Carré d’Or + FRAIS DE RESERVATION Jeudi 19 avril 2007 20h30 Espace Pourny POINTS DE VENTE à PONTARLIER RENS. GROUPES ET C.E. : TÉL. 03 81 44 29 78 FRASNE : Maison Presse Turberg La Rivière Fleurie LES HÔPITAUX-NEUFS : Maison presse Ferrand PONTARLIER : Virgo Music Starter, Tabac Presse Robbe F.C. LEVIER : ATAC MORTEAU : Office du tourisme, C’est à Dire RÉSEAU FNAC, GÉANT, CARREFOUR, LECLERC RÉSERVATION PAR TÉLÉPHONE AU 08 92 69 70 73 * L’abus d’alcool est dangeureux pour la santé. À consommer avec modération.