Dossier de presse - Agence culturelle départementale

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Dossier de presse - Agence culturelle départementale
DOSSIER DE PRESSE
Aurélie PERTUSOT
Filatures
© Aurélie Pertusot 2014
29 mars > 26 avril 2014
SARLAT
AGENCE CULTURELLE DEPARTEMENTALE DORDOGNE-PERIGORD
COMMUNIQUE DE PRESSE
Aurélie PERTUSOT
Filatures
Lors de son séjour en résidence à l’automne
2013, Aurélie Pertusot a orienté ses recherches et
expérimentations sur le déplacement dans le paysage
urbain et le patrimoine sarladais. Elle a créé des
œuvres énigmatiques qui témoignent de ses
découvertes de la ville et de sa sensibilité à la mémoire
de la résistance.
C’est autour du réel, du factice et de la fiction que
l’artiste Aurélie Pertusot a engagé son projet de
résidence pour Sarlat. Haut lieu d’un tourisme culturel
et gastronomique, ville pilote d’application de la loi
© Aurélie Pertusot - 2014
Malraux de 1962 sur les secteurs sauvegardés, Sarlat a
aussi été un foyer de la résistance pendant la deuxième
guerre mondiale. Rejouant la ville à travers une série d’altérations sur des cartes postales touristiques, et par
l'enregistrement ou la recréation de sons nocturnes souvent énigmatiques (les ronronnements des climatiseurs, le
grincement d’une grille, les pas de chaussures à talons…), l’artiste tisse des liens entre la fiction et le réel, le présent
et le passé, la nuit et le jour, et nous invite à vivre (ou à projeter) différemment la ville. «Démystifiant» ainsi Sarlat,
Aurélie Pertusot met à nu ce qui, de son passé et de son présent, peut constituer le terreau d’une véritable
réappropriation créative des lieux.
EXPOSITION Filatures
Vendredi 28 mars 2014 – Vernissage à 18h30
Maison de la Boétie - Place du Peyrou
Exposition du 29 au 26 mars 2014 – Du lundi au samedi de 15h à 19h
 Chapelle des Pénitents Blancs - Rue Jean-Jacques Rousseau
 Galerie Malraux - Place du Peyrou
 Maison de la Boétie - Place du Peyrou
RENSEIGNEMENTS
Service du Patrimoine de Sarlat - 05 53 29 82 98 - [email protected]
COORDINATION DES « RESIDENCES DE L’ART EN DORDOGNE »
Agence culturelle Dordogne-Périgord - 05 53 06 40 04 - [email protected]
PARTENAIRES
Ministère de la culture et de la communication/DRAC Aquitaine, Conseil régional d’Aquitaine, Conseil
général de la Dordogne, Ville et service du Patrimoine de Sarlat, Agence culturelle départementale
Dordogne-Périgord
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SARLAT OU LE REEL EN RESISTANCE
Par Camille DE SINGLY
Dans The Truman Show de Peter Weir (1998), Jim Carrey
découvrait horrifié qu’il vivait dans une fiction télévisée dont il
était le seul personnage réel, entouré d’acteurs mimant la vie.
Pour s’en libérer, il partait au bout de ce monde factice qui
l’avait vu naître, et butait contre la paroi en Placoplatre qui le
séparait du « vrai » monde – avant de l’enfoncer. Invitée en
résidence de recherche et de création à Sarlat à l’automne
2013, l’artiste Aurélie Pertusot éprouve aussi au départ
l’étrange sentiment d’être dans une ville- décor. Il ne s’agit pas
seulement de l’impression de vide du hors saison, qui touche
de nombreuses villes ou villages touristiques ; les murs
semblent exhaler une autre histoire, la nuit.
Plan simple, Marche à suivre ©Aurélie Pertusot - 2014
C’est autour de cette frontière entre le réel, le factice et la fiction qu’Aurélie Pertusot engage son projet pour Sarlat,
Haut lieu d’un tourisme culturel et gastronomique, mais aussi lieu de résistance pendant la deuxième guerre
mondiale. Rejouant la ville à travers ses représentations véhiculées par les cartes postales, et par l’invisible réalité de
ses sons, elle tisse des liens entre la fiction et le réel, le présent et le passé et nous invite à vivre (ou à projeter)
différemment la ville.
A Sarlat, Aurélie Pertusot habite et travaille dans la maison natale d’Etienne de la Boétie, qui abrite aussi le Service
du patrimoine de la Ville. Elle y découvre d’abord que Sarlat a été le premier site urbain à bénéficier de la loi Malraux
de 1962 sur les secteurs sauvegardés, dès 19641. Ses bâtiments anciens ont été entièrement restaurés ; la ville a
aussi été modernisée, afin, comme le prévoit la loi, d’« améliorer les conditions de vie et de travail des Français ».
Redynamisée, Sarlat devient un lieu de villégiature très prisé des touristes. Pourquoi se dégage-t-il alors de la
capitale sarladaise ce parfum un peu artificiel de ville-modèle ? La quête d’authenticité aurait-elle évacué le réel,
comme si la vraie vie ne pouvait se satisfaire d’une restauration trop fidèle ? « La ville est poreuse » écrit l’artiste ;
« des voix, des pas, des bruits de roues sur le pavé semblent venir de partout ». « Un badaud qu’on entend au loin
n’en finit pas d’arriver jusqu’à nous. » Les murs n’absorbent pas le son, à l’image de ces cloisons en carton-pâte qui
ne font qu’illusion. Est-ce aussi l’histoire de la ville en 1939-1945 qui resurgit, Sarlat ayant porté des figures de justes
comme celle de Lucien Garrigou et de son hôtel-restaurant Saint-Albert2 ?
Pour arrêter cet espace-temps qui se dilate, Aurélie Pertusot s’astreint à saisir ce monde sonore contemporain qui
incarne, peut-être, cette vraie vie qui échappe, se cache – ou est volontairement mise de côté, comme si elle
dérangeait, gênait, et empêchait le véritable voyage temporel d’opérer. L’artiste déambule la nuit dans les rues
désertes, et capte les ronronnements des climatiseurs, ou les grilles qui vibrent avec le vent... Ces enregistrements
deviennent le portrait sonore de Sarlat, que l’on peut entendre dans la Maison de la Boétie.
1
Ancien évêché (1318 jusqu’à la Révolution), Sarlat a un riche patrimoine architectural du Moyen Age et de la Renaissance, préservé des
rénovations quand l’importance de la ville a décrû.
2
Voir, à ce sujet, le site des Anonymes, Justes et Persécutés durant la période nazie: http://www.ajpn.org/commune-Sarlat-la-Caneda24520.html.
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SARLAT OU LE REEL EN RESISTANCE
Par Camille DE SINGLY
Et dans cette ville vide la nuit comme une scène de théâtre après la
fermeture, Aurélie Pertusot fait claquer ses talons sur les pavés et vient hanter
les voyages noctambules des habitants, actrice d’un film sans histoire. En
résulte une pièce sonore d’une petite demi-heure, une minimale Marche à
suivre qui résonne dans la Chapelle des Pénitents blancs, faisant resurgir la
figure de Catherine Deneuve dans le Dernier Métro de Truffaut. A cette
résistance qui traverse les siècles et s’incarne dans des figures anonymes ou
non, des formes collectives ou individuelles, Aurélie Pertusot en convoque une
dernière, contemporaine. Se promenant le jour dans les rues de Sarlat, elle est
happée par le son de ces haut-parleurs beiges qui créent un climat de faux
bien-être. Avec leurs injonctions commerciales subliminales ou non, que l’on
tolère trop facilement, incarneraient-ils cette « servitude volontaire » décrite
par La Boétie dès le XVIè siècle ? L’artiste rêve en tout cas de leur faire porter
une autre parole, celle de ce monde caché de la nuit, portrait en creux d’une
ville autrement plus réelle.
Sans titre 2, Futurs souvenirs (extrait de la série),
carte postale grattée © Aurélie Pertusot - 2014
Dans Blade Runner de Ridley Scott (1982), les Replicants étaient dotés d’un passé artificiel grâce à une série de
photographies de moments qu’ils n’avaient pas vécus. A Sarlat, Aurélie Pertusot interroge cette forme de souvenir
parcellaire que sont les cartes postales, notant que beaucoup révèlent un point de vue identique, ou s’intéressent
aux mêmes bâtiments. Orientant la vision des correspondants postaux, elles cadenassent aussi celle de ses visiteurs
réels, concourant à la fabrique d’une ville-cliché. Dans ses Futurs souvenirs, Aurélie Pertusot intervient sur une
grande série de cartes postales de Sarlat qu’elle gratte, frotte, découpe, etc., avec la « curiosité d’une enfant qui
dissèque sa peluche pour voir ‘comment elle est faite à l’intérieur’ ». « Ces intrusions dans ces images sont pour moi
de l’ordre du sabotage, du brouillage : avec mon cutter et une précision chirurgicale, j’attaque en incisant, en
insérant, déchirant cet objet produit en masse et je donne à chaque carte postale un caractère unique. Avec mon
aiguille je perce et je couds des souvenirs qui n’en sont pas pour les faire miens, avec toute la violence que cela
comporte. L’acte d’extraction est en effet irréversible et on a bien du mal à combler objectivement les parties
manquantes. » Visions décalées d’un futur troué, percé, déchiré, mais aussi ouvert, relié, ces cartes postales
métamorphosées appellent à une réappropriation active et poétique de la ville.
D’une artiste qui a pu panser les défauts de communication entre les êtres et les choses dans un « ici maintenant »
où elle agissait elle-même comme intercesseur, ce projet de mise en lien différée et parfois violente surprend, peutêtre. Mais il contribue aussi à nourrir une forme de résistance poétique, héritière du Contr’un de la Boétie tout
autant que des actions artistiques et urbaines des années 1960 et 1970. « Démystifiant la ville » (de Sarlat), selon
ses propres dires, Aurélie Pertusot met à nu ce qui, de son passé et de son présent, peut constituer le terreau d’une
véritable réappropriation créative des lieux.
Camille de Singly,
Docteur en histoire de l’art contemporain,
Février 2014
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BIOGRAPHIE
Aurélie Pertusot est née en 1983. Elle vit et
travaille entre Metz et Berlin.
Après un BTS communication visuelle à Besançon, elle
obtient en 2007 un D.N.S.E.P. Communication à l’Ecole
Nationale Supérieure d’Arts de Nancy.
En intervenant dans l’espace public ou sur
l’architecture, elle invite le spectateur à s’interroger sur
sa relation avec l’espace, et propose une nouvelle
lecture du paysage urbain.
Sans titre 2, Futurs souvenirs (extrait de la série),
carte postale grattée © Aurélie Pertusot - 2014
Elle confronte ce qui constitue la ville : la pierre, le béton, le métal… à des matériaux légers et fragiles tels que la
laine, le ruban. Le fil qui les constitue prend alors une dimension particulière, devient outil de dessin en trois
dimensions, créant de nouvelles formes, de nouveaux liens à la fois physiques et symboliques.
Aurélie Pertusot commence à exposer son travail personnel à Nancy dans les galeries neuf et 379, puis en 2011 et
2013 à Berlin.
Son travail est également présenté lors de nombreuses expositions collectives. En 2011, elle est invitée à la biennale
d’art contemporain de Metz. En 2013 elle participe au week-end actions et performances « Les lignes du geste »
organisé par le Frac Lorraine et le Centre Pompidou-Metz. Elle participe, en 2014, à l’exposition « Les Invisibles » à
l’Espace des Sciences Pierre Gilles de Gennes à Paris.
Elle effectue par ailleurs plusieurs séjours en résidence, entre 2007 et 2009 à « l’Atelier » et à la MJC 3 Maisons
à Nancy puis à Berlin de 2010 à 2011. Elle est également accueillie en 2012 par le centre d’art contemporain FauxMouvement dans le cadre de la résidence « l’art pend ses quartiers » à Metz.
De 2008 à 2012, elle produit la performance de musique expérimentale, Les Trotteuses, avec Anne Moirier en
France, au Luxembourg, en Belgique, en Allemagne en Norvège et au Danemark.
Elle réalise sa première commande en 2010 en créant une œuvre participative en regard de l’exposition Beautésmonstres au Musée des beaux-arts de Nancy.
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BIOGRAPHIE
Aurélie PERTUSOT
Née en 1983.
Vit et travaille entre Berlin et Metz
http://aureliepertusot.free.fr
FORMATION
2007 • D.N.S.E.P. (Master) Communication Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Nancy (avec mention du jury)
2006 • Sint Lukas Art School, Bruxelles programme Erasmus
2003 • BTS Communication Visuelle, lycée pasteur, Besançon
EXPOSITIONS PERSONNELLES
2013 • Roter Faden, Werkstadt Kulturverein, Berlin
• Zone d’impression, Galerie Le préau, IUFM de Lorraine, Maxéville
2011 • Schein, Almost Gallery, Berlin
2009 • Ce qui sans toi ne serait vu, galery 9, Nancy
2008 • On a marché sur l’eau, galery 379 Nancy
2006 • Depuis ma fenêtre, FJT les abeilles, Nancy
COMMANDES
2012 • Château de Lunéville, invitée par Yves Ravailler, Conseil général de Meurthe et Moselle, projet
Flâneries, installations éphémères dans le parc du château.
2011 • 1 % privé, invitée par dbdarchitectes, réalisation d’un vitrail contemporain pour un appartement privé
2010 • Carte blanche en regard de l’exposition Beautés-monstres, Musée des beaux-arts de Nancy,invitée par Claire Stoulig
EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)
2014 • Treshold, Kunsthalle Weissensee, Berlin
• Les invisibles, Espace des Sciences Pierre Gilles de Gennes, Paris
2013 • Lumière (s), Conseil général de la Moselle, Château de Malbrouck, Manderen
• Postindustrial 2013, Tapetenwerk, Leipzig
• Fédés, faits d’art, pavillon M, Marseille
• Week-end actions et performances “les lignes du geste”, Frac Lorraine, Centre Pompidou Metz
2011 • BLITZ, Biennale d’art contemporain, Metz, commissaires Hélène Doub et Nathalie Filser
• 48 Stunden Neukölln Festival, Berlin. Projet Luftschloss dans l’espace public avec le soutien du Conseil
général de Moselle et kulturamt Neukölln Berlin.
• Centre d’art Faux-Mouvement, avec l’association Ergastule, Metz
• Miniworks, Galerie Schillerpalais, Berlin
• Keller, galerie FORUM Factory, Neuköllnimport, Berlin
2010 • Galerie Kunstraum Art-Uhr, Advents-Parcours, Berlin
• Grenzen, Tacheles, Neuköllnimport, Berlin
• Regards/Imaginez Maintenant, Grenoble, Centre d’art Bastille CAB commissaire Vincent Verlé
• Musée Lorrain Nancy, nocturne étudiante, commissaire Julie Collet
• En dehors des sentiers battus, jardin de la ville de Laxou
2009 • Baz’Artopie, Centre d’art Artopie, Meisenthal
2008 • A dessein, galerie 379, Nancy
2006 • La quinzaine de la bande dessinée, avec l’Employé du moi, Bruxelles
RESIDENCES/BOURSES/WORKSHOP/PRIX
2013-14 • Résidence à Sarlat dans le cadre des « Résidences de l’Art en Dordogne »
2013 • Présélection résidence La corderie Royale, Rochefort
2013 • Aide individuelle à la création, Drac Lorraine
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BIOGRAPHIE
2012 • Résidence EnCours, compagnie Komplexkarpharnaüm, Villeurbanne
• Résidence l’art prend ses quartiers, ville de Metz / centre d’art Faux-mouvement
2011 • Sélection Off spaces, espace temporaire, Genève
• Sélection La chambre claire, Marseille
• Bourse de production Kulturamt Neukölln, ville de Berlin
2010-11 • Résidence longue à Berlin avec le Conseil général de Moselle
2007-09 • Résidence longue à «L’atelier», Ville de Nancy / MJC 3 Maisons
2004 • Sélection Festival Affiche de Chaumont
PERFORMANCES LES TROTTEUSES avec Anne Moirier (sélection)
2013 • 07/03/14 Salonbruit, Berlin (DE)
• 16/04/13 Ny Musikk - Bergen (NO)
2012 • 17/11/12 MARK II festival, to Artmuseum of Funen, Odense (DK)
• 26/10/12 Gelegenheiten / Berlin (DE)
• 25/10/12 lab30 2012 - 11. Augsburger Kunstlabor / Augsburg (DE)
• 14/08/12 Loophole, Berlin (DE)
• 13/08/12 Sucked Orange Galerie, Berlin (DE)
• 01/03/12 Les Trinitaires, exposition de Pascal Brateau, Metz (FR)
• 23/03/12 Open Mex - Künstlerhaus - Dortmund (DE)
• 17/01/12 Kunstkeller o27 e.V, Fürth (DE)
• 18/01/12 Galerie Bernsteinzimmer, Nürnberg (DE)
2011 • 29/12/11 Hoerbar Jahreausklang Festival, Hamburg (DE)
• 10/12/11 Festival Musik Experimentelle TU Mensa, Münschen (DE)
• 26/10/11 Schillerpalais, exhibition ETAW, Berlin (BE)
• 30/01/11 Das Weekend (festival Off des Transmédiales), Berlin (BE)
2009 • 04/07/09 Kulturfabrik, Esch-sur-Alzette (LU)
2008 • 04/10/08 Festival Musique de rue, Besançon (FR)
PUBLICATIONS
2013 • Jojo, collectif de bande dessinée, édition le potager moderne
2012 • Kunstwettbewerb Temporäre Kunstprojekte, Helle Mitte 2012, Berlin
2011 • Catalogue exposition Blitz, Metz, texte de Leatitia Collin
• Catalogue exposition Suitcase Berlin International Art Platform
2010 • Catalogue exposition Grenzen Berlin, Neukölnimport
• Catalogue exposition En dehors des sentiers battus, Laxou
• Fascicule Beauté-Monstres (interviews : Orlan et Aurélie Pertusot) - Musée des Beaux-arts de Nancy interview par
Benoit Martin
• http://www.berlinspecials.de
2009 • grandpapier.org, l’Employé du moi, Bruxelles
2007 • 40075km.net, recueil de bande dessinée collectif l’Employé du moi, Bruxelles
2006 • l’éprouvette n°3, revue critique de bande dessinée, L’Association, Paris
• Caramba, recueil collectif, Jochen Gerner, ENSBA Nancy
ENSEIGNEMENT/INTERVENTIONS
2013 • Atelier avec avec les étudiants de l’IUFM de Lorraine au Frac Lorraine
2012 • Ateliers-conférence avec les étudiants de l’IUFM de Lorraine, dans le cadre des 50 ans du traité de
l’Elysée, Maxéville
• Intervention dans le cadre de Chaînes et Trames, école des Beaux-arts de Poitiers, invitée par Virginie
Fuhrmann.
• Atelier Ecole maternelle et primaire Les Bordes, maison de retraite Les petites soeurs des pauvres,
Metz (résidence l’art prend ses quartiers)
2008 • professeur vacataire Bac STI arts appliqués et MANAA, lycée Loritz, Nancy
2007 • professeur vacataire arts plastiques, collège
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LES «RESIDENCES DE L’ART EN DORDOGNE»
Un programme départemental avec l’appui de partenaires
Une douzaine d’organismes publics ou associatifs composent le programme des Résidences de l’Art en Dordogne,
initié et coordonné par l’Agence culturelle départementale Dordogne-Périgord.
Ce dispositif repose sur une convention tripartite entre l’Etat (via la DRAC Aquitaine), le Conseil général de la
Dordogne (via l’Agence culturelle), et chacun des organismes d’accueil.
Il bénéficie aussi du soutien annuel du Conseil régional d’Aquitaine.
Objectifs et fonctionnement
Chaque organisme d’accueil inscrit la création artistique dans la vie sociale, culturelle ou professionnelle de sa
communauté. Les artistes invités se nourrissent des ressources qu’offre le territoire, tout en gardant comme fil
conducteur l’axe de recherche ou le domaine de réflexion proposé par la structure qui les accueille. Ils s’inspirent des
spécificités de l’environnement et mènent de nouvelles expérimentations aboutissant souvent à la conception
d’œuvres. La résidence permet également de créer des passerelles, des temps de partage et d’échanges privilégiés
entre les artistes accueillis et la population (habitants, membres d’associations, enseignants, élèves…). Chaque
année, trois résidences débutent en Dordogne.
Déroulement
L’artiste, choisi par les partenaires du réseau, est accueilli durant trois mois consécutifs.
En début de résidence, en automne, une rencontre/conférence permet de présenter la démarche de l’artiste au
public qui le reçoit. Ensuite, le séjour de recherche de deux mois et demi est consacré à la découverte du contexte,
afin d’enrichir son œuvre et d’inspirer son projet.
Le résultat de ces recherches est présenté lors d’une exposition en fin de résidence.
Critères d’éligibilité pour un artiste en résidence
• Résider hors Dordogne
• Etre assujetti ou affilié à la Maison des Artistes ou à l’Agessa
Appels à candidatures et sélection des dossiers
Les appels à candidatures sont diffusés au début de chaque année civile. Ils sont suivis d’un examen et d’une
présélection des dossiers, par un comité de pilotage constitué des représentants de l’organisme d’accueil, du
Ministère de la culture et de la communication/DRAC Aquitaine, du Conseil général de la Dordogne, du Conseil
régional d’Aquitaine, de l’Agence culturelle départementale Dordogne-Périgord.
Le choix du lauréat s’effectue à l’issue d’une rencontre entre les artistes présélectionnés et le comité de pilotage.
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