assemblée générale de bpce mutuelle activité de la mutuelle
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PRÉVENTION S’initier aux premiers secours Pages 12 et 13 N° 225/881 - JUILLET 2016 GROUPE BPCE SPORTS PROTECTION PRÉVENTION SANTÉ Les 3e Olympiades de Port Barcarès Page 24 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE BPCE MUTUELLE ACTIVITÉ DE LA MUTUELLE, COMPTES 2015, ET… PERSPECTIVES D’AVENIR ! Pages 4 à 8 PRÉVENTION S’initier aux premiers secours Pages 12 et 13 N° 225/881 - JUILLET 2016 GROUPE BPCE SPORTS PROTECTION PRÉVENTION SANTÉ Les 3e Olympiades de Port Barcarès Page 24 [ sommaire ] LA REVUE | N° 225/881 | JUILLET 2016 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE BPCE MUTUELLE ACTIVITÉ DE LA MUTUELLE, COMPTES 2015, ET… PERSPECTIVES D’AVENIR ! Pages 4 à 8 LA REVUE 7 rue Léon Patoux CS 51032 51686 Reims cedex 2 Tél. 03 26 77 66 00 Fax 03 26 85 04 31 4-8 | RÉSEAU | Assemblées générales BPCE Mutuelle ÉDITÉE PAR : BPCE Mutuelle 7 rue Léon Patoux CS 51032 51686 Reims cedex 2 Tél. 03 26 77 66 00 Fax 03 26 85 04 31 Internet : www.bpcemutuelle.fr 9 | RÉSEAU | Ensemble Protection Sociale DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Hervé TILLARD DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Eric LE LAY SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : Jacques RIVIÈRE Assemblées générales ordinaire et extraordinaire étaient au menu des élus de la mutuelle, le 9 juin à Dijon. L’assemblée générale mixte d’EPS et les comptes 2015 de l’association. 10 | RÉSEAU | Votre mutuelle Concours Association Robert-Guérard : dernière ligne droite pour participer ; une nouvelle procédure pour la médiation ; « avis des sommes à payer » et feuilles de soins : le bon destinataire… 12-19 | NOTRE SANTÉ | Prévention > 10 000 vies par an pourraient être épargnées si une personne sur cinq connaissait les gestes d’urgence. D’où l’importance de la formation aux premiers secours. > Le dépistage de certains cancers passe par des gestes simples et réguliers. Le repérage précoce permet un traitement efficace. > Tous les lipides sont des nutriments et aucun n’est inutile. Proscrire les matières grasses est une erreur mais, bien sûr, il ne faut pas en abuser. > Santé mentale : l’adolescence est une période de grands bouleversements qui peut induire parfois une souffrance morale intense. 14-15 PHOTOGRAPHIES : THOMAS HAZEBROUCK (FOCALE INFO) ; BSIP ; FNMF (NATHANAËL MERGUI / GÉRARD MONICO) ; MEDIA FOR MEDICAL ; THINKSTOCK/ CIEM ; PAGES 24 À 27 : DR. 4-8 ILLUSTRATION : Christine LESUEUR ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO : Catherine CHAUSSERAY, Isabelle COSTON, Delphine DELARUE, Benoît SAINT-SEVER, Léa VANDEPUTTE . COMITÉ DE RÉDACTION : Hervé TILLARD, Gérard HOCQUART, Eric LE LAY, Véronique ROCHETTE, Jacques RIVIÈRE. 16-17 PUBLICITÉ : nous contacter PETITES ANNONCES : à adresser 7, rue Léon Patoux CS 51032 51686 Reims cedex 2. Tél. : 03 26 77 66 46 TIRAGE BIMESTRIEL : 64 000 exemplaires CONCEPTION ET RÉALISATION : IPPAC - Tél. : 03 25 87 08 34 IMPRESSION : SIB IMPRIMERIE pour le compte des Editions de l'Epargne, ZI de la Liane, BP 343, 62205 Boulogne-sur-Mer Tél. : 03 21 87 88 89 COMMISSION PARITAIRE N° 1118 M 06701 ISSN : 0751-1809 ABONNEMENT : 6 € Prix au numéro : 1,20 € DÉPÔT LÉGAL : 2319. 2 | N° 225/881 | JUILLET 2016 11 11 | NOTRE SANTÉ | Forme 20 | NOTRE SANTÉ | Bien-être Bien dormir n’est pas perdre son temps. C’est aussi entretenir son capital santé… Pourtant, 45 % des Français estiment qu’ils ne dorment pas assez… Jeux thérapeutiques aux multiples vertus, les « serious games » sont utilisés pour informer, prévenir, soigner, rééduquer. [ édito ] 21-23 | SOCIÉTÉ | Pratique > Rencontrer les autres, partager des connaissances… pour réparer et redonner vie à des objets abîmés ou défectueux, c’est la belle et utile idée des ateliers solidaires. > A l’heure du développement des moyens électroniques de paiement, la monnaie courante (pièces et billets) vit peut-être ses dernières années. 21 Les mutuelles, un modèle historique qui a de l’avenir Le 23 juin 2016, lors de son assemblée générale, la Mutualité Française a élu pour 5 ans son nouveau président, Thierry Beaudet, qui succède à Etienne Caniard. Ce moment fort du mouvement mutualiste a permis de rappeler combien le modèle et les valeurs qu'il véhicule sont plus que jamais d'actualité. Dans cette période d’incertitude, de perte de repères, où la solidarité ne semble plus jouer pleinement et où naissent de nouveaux besoins, le nouveau président de la FNMF rappelle que « la Mutualité Française est un mouvement ouvert sur l’ensemble des besoins des adhérents ». « Nous n’avons pas de limites, a-t-il poursuivi, dès lors que l’émancipation de chaque personne et l’amélioration de sa vie sont en jeu. » Les défis et les enjeux sont immenses, mais les mutuelles ont toujours su être au rendez-vous. Dans un monde où le marché fait loi, y compris en santé, Thierry Beaudet demande aux pouvoirs publics comme à l’ensemble des acteurs de la protection sociale de « cesser de raisonner comme si les mutuelles étaient un accident de l’histoire, une faille au milieu du système de protection sociale, et [de mesurer] pleinement qu’elles apportent des services qui leur sont propres et qui sont indispensables ». Ces constats et ces batailles à mener, nous pouvons les reprendre à notre compte à BPCE Mutuelle. 22-23 24-27 | RÉSEAU | Groupe BPCE Sports Les troisièmes Olympiades de l’association Groupe BPCE Sports se tenaient cette année au Barcarès, près de Perpignan : comptes rendus et résultats. Sans oublier les autres challenges qui se sont disputés de manière plus traditionnelle. Notre assemblée générale de Dijon, le 9 juin dernier, est le reflet - à notre échelle - des enjeux et des réflexions qui animent tout le mouvement mutualiste. Ce moment de démocratie interne fut encore une fois un temps privilégié pour partager, entre délégués et administrateurs, toute la richesse des actions menées en un an. C'est aussi le moment d'évoquer tous les chantiers en cours et ceux qui seront à ouvrir dans les prochains mois. Avec un seul mot d'ordre : toujours mieux servir et protéger nos adhérents ! Je vous laisse découvrir au fil de ce numéro le compte rendu de nos travaux. Je vous souhaite une bonne lecture et un très bel été. 28-29 | RÉSEAU | Loisirs > Mots fléchés, lettrix, sudoku : c’est à vous de jouer…. > Les vacances dans nos résidences c’est avec Centpourcentvacances (www.centpourcentvacances.fr). Hervé TILLARD Président du conseil d’administration de BPCE Mutuelle 30-31 | RÉSEAU | Petites annonces | N° 225/881 | JUILLET 2016 3 [ Réseau ] Assemblées générAles de bPCe mutuelle Une année pleine d'évolutions En 2015, dans un contexte contraignant de mise en conformité réglementaire, l'offre et la qualité de service de BPCE Mutuelle ont été sensiblement améliorées. ❝ En 2015, deux enquêtes menées auprès des adhérents démontrent une amélioration sensible de la satisfaction sur les critères de qualité de service. ❝ 4 | n° 225/881 | juillet 2016 108 délégués de BPCE Mutuelle (sur 131) étaient présents ou représentés à Dijon, pour participer à l'assemblée générale mixte de BPCE Mutuelle, le 9 juin. Au 31 décembre 2015, BPCE mutuelle assurait la couverture frais et soins de santé d'une population de 131 072 personnes, pour un volume de cotisations encaissées (nettes de taxes) de 75,7 M€. Il faut tout de suite souligner combien l’année 2015 a été une année pleine d’évolutions pour BPCE Mutuelle. L’offre et la qualité de service ont été toutes deux améliorées significativement, ceci dans un contexte de mise en conformité réglementaire particulièrement contraignant : > d’une part, avec le travail de mise en conformité des dispositifs de BPCE Mutuelle avec la réglementation Solvabilité 2, commencé il y a plusieurs années, et qui a continué durant toute l’année 2015 pour permettre à la mutuelle d’aborder plus sereinement l’entrée en vigueur officielle de cette réglementation au 1er janvier 2016 ; > d’autre part, avec l’évolution de la réglementation relative aux couvertures santé, qu’elles soient individuelles ou collectives. En effet, au 1er janvier 2016, les entreprises adhérentes à BPCE Mutuelle devaient avoir mis en conformité leur dispositif d’entreprise et par conséquent leurs contrats d’assurances et les notices d’information avec les décrets suivants : • Le décret du 8 septembre 2014 sur le panier de soins minimum (« complémentaire santé pour tous »). • Le décret du 18 novembre 2014 et la circulaire du 30 janvier 2015 sur les contrats responsables. En 2015, BPCE Mutuelle a donc accompagné la « bascule » de 94 % des personnes protégées dans des formules responsables. Amélioration des garanties - Par ailleurs, les partenaires sociaux des entreprises et le conseil d’administration de BPCE Mutuelle ont souhaité réfléchir à une amélioration sensible des garanties au 1er janvier 2016 (CGN Santé, majorité des contrats collectifs - hors CFF -, ASV). Cette amélioration des garanties devait tenir compte des besoins et souhaits des adhérents mais aussi de l'obligation de mise en conformité afin de continuer à bénéficier d'avantages sociaux et fiscaux, notamment le bénéfice de la taxe sur les conventions d'assurance au taux réduit de 7% (au lieu de 14%). Au-delà de l'amélioration des garanties (pharmacie, médecine douce, prothèses auditives, dentaire, chirurgie de l'œil), cela a conduit à la mise en place, au 1er janvier 2016, du réseau de soins Santéclair (pour plus de 90 % des adhérents) qui vise à améliorer la qualité du service rendu aux adhérents, à travers la diminution du reste à charge, la sélection des professionnels de santé, et la pratique de la télétransmission et du tiers payant. Ces nouveautés ont été expliquées au cours de trois réunions spécifiques à destination des entreprises, des délégués représentant les adhérents au CGN Santé, des délégués représentant les adhérents au contrat ASV. relation clientèle - Malgré les nombreuses demandes reçues en fin d'année concernant notamment les évolutions liées à la mise en place des contrats responsables, le nombre d'appels entrants en 2015 a diminué par rapport à 2014, passant de 110 250 à 107 649 appels. La qualité du traitement des appels entrants s'est améliorée de 4 % par rapport à 2014, avec un taux d'appels servis de 81 % en moyenne sur 2015. Il convient en outre de noter que l'équipe recevant les appels traite également les mails des adhérents dont les volumes sont croissants. Deux enquêtes ont été menées auprès des adhérents (une première début 2015 et la seconde fin 2015) et démontrent une amélioration sensible de la satisfaction sur les critères de qualité de service (traitement des appels et des courriers électroniques et papiers, délais et qualité des réponses). La satisfaction des adhérents [ l’ACCueil de JeAn-Pierre derAmeCourt ] La veille de l'assemblée générale, le traditionnel repas officiel a rassemblé l'ensemble des élus de la CGP (dont l'AG avait eu lieu l'après-midi même), de BPCE Mutuelle et d'EPS. Ils ont été très chaleureusement accueillis par Jean-Pierre Deramecourt, président du directoire de la Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche-Comté. S'il n'a pas manqué de mettre en avant les mérites d'une belle région et le rôle économique qu'y joue la Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche-Comté, Jean-Pierre Deramecourt a également tenu à souligner l'importance du rôle de BPCE Mutuelle et de la CGP au sein du groupe, et à mettre en avant la qualité du travail réalisé dans le cadre de ces structures par les partenaires sociaux, pour le bien-être des collaborateurs. actifs atteint fin 2015 un niveau de 81% (en augmentation de +6,2 % par rapport à 2014) et celle des adhérents retraités atteint un niveau de 95 %. n equilibRe des contRats On constate une légère dégradation du ratio global « sinistres sur primes » (le traditionnel S/P), à 92,5 % en 2015 contre 91,4 % en 2014, bien que les cotisations assises sur le Plafond Mensuel de la Sécurité Sociale aient augmenté de 1,31 % au 1er janvier 2015. Les prestations de santé servies enregistrent une hausse de +3 %, corrélée à l'évolution de la consommation des soins et biens médicaux en France (indice issu des comptes nationaux de la santé). Les principaux postes de prestations santé sont l'optique, le dentaire et l'hospitalisation. n les mandats de l'assemblée Après avoir approuvé les comptes annuels arrêtés au 31/12/2015 tels qu'ils lui ont été présentés, ainsi que l'affectation du résultat, l'assemblée a ratifié la détermination des cotisations et prestations au 1er janvier 2016 pour l'ensemble des contrats gérés par BPCE Mutuelle suite au mandat donné à cet effet au conseil d'administration lors de l'assemblée générale 2015. De même, l'assemblée a donné mandat au conseil d'administration pour déterminer (soit en montant, soit en pourcentage) les cotisations mutualistes de l'année 2017. L’assemblée a également approuvé la dotation exceptionnelle dans les comptes clos au 31/12/2015 de la provision pour ristourne d’un montant de 500 000 €. Cette provision pour ristourne est d’ailleurs une spécificité tout à fait remarquable de BPCE Mutuelle, qui est la seule, dans la sphère mutualiste, à disposer d'un système de solidarité intergénérationnelle au bénéfice de ses adhérents retraités aux revenus les plus faibles. Par ailleurs, l'assemblée générale a ratifié la cooptation par le conseil d'administration de Mme Sylvie Grados en remplacement de M. Jean-Philippe de Bortoli, dont elle achève le mandat. modifications des statuts et règlements L'assemblée générale extraordinaire a décidé de la modification des dispositions des articles 1 et 3 des statuts de la mutuelle à compter du 1er janvier 2017, suite à une demande d'extension d'agrément pour les opérations de la branche 21 (nuptialiténatalité), et sous réserve de l'obtention dudit agrément. Elle a également adopté les modifications des règlements intérieur et mutualiste qui lui ont été présentées, notamment pour des mises à jour réglementaires. | n° 225/881 | juillet 2016 5 Réseau l'intervention d'Hervé tillArd Un plan de charge ambitieux Si 2015 a été une année riche d'évolutions, le millésime 2016 affiche également bien des ambitions au service des adhérents de BPCE Mutuelle. L ' année 2015 a été riche et pleine d'évolutions pour BPCE Mutuelle, probablement même plus que les années passées. L'actualité réglementaire a été intense : panier de soins, contrats responsables, fiscalité, débat sur le tiers payant généralisé…, sans compter l'ANI qui constitue un choc réel pour les mutuelles essentiellement orientées vers des contrats individuels, de même que Solvabilité 2 qui cadre nos fonctionnements comme jamais auparavant. Malgré l'investissement que cela demande à tous, fautil s'en plaindre puisqu'il est prévu que ce soit au bénéfice de l'adhérent ? n bond en avant En 2015, l'offre de services apportée par BPCE Mutuelle à ses adhérents (hors les contrats spécifiques du CFF) a fait un bond en avant grâce à : •l'amélioration des prestations dès le 1er janvier 2016 pour 80 % des adhérents, qu'ils soient au titre d'un contrat groupe ou d'un contrat individuel, •la mise en place du réseau Santéclair qui permet, en contrepartie de l'acceptation du recours à un professionnel du réseau, une baisse significative du budget santé de chacun d'entre-nous. Le réseau Santéclair offre en effet de multiples avantages : - baisse du reste à charge du fait de la puissance d'achat et de négociation de la plateforme, - garantie de qualité de la fourniture du service par le réseau de soins, - suppression de l’envoi de la feuille de soins à la CPAM et du délai de traitement qui en découle, - généralisation du tiers payant sur la dépense correspondant à la garantie complémentaire. Et si je ne devais citer qu’un exemple, ce serait celui-ci : quand un adhérent fait analyser un devis pour des travaux dentaires, d’un montant de 3 600 € avec un reste à charge de 1 342 € et que, s’il passe par un professionnel de santé partenaire du réseau Santéclair, son reste à charge devient nul, je suis satisfait, heureux, pour lui et pour la collectivité qui est aussi en mesure d'en bénéficier. 6 | n° 225/881 | juillet 2016 ❝ Nous avons collectivement choisi d’œuvrer pour ne pas pénaliser les adhérents. ❝ En 2015, nous avons ainsi anticipé la « bascule » de 94 % des personnes protégées dans des formules de « contrat responsable ». Nous aurions pu nous en contenter. Bon nombre de complémentaires santé ne se sont pas donné cette peine, notamment sur les formules individuelles et ont ainsi laissé les adhérents s’acquitter d’une augmentation de la taxe sur les conventions d’assurance (TCA) de 7 %. Cela n’a pas été le choix de votre conseil d’administration, et nous avons collectivement choisi d’œuvrer pour ne pas pénaliser les adhérents, sur l'essentiel des contrats. Ces avancées importantes en termes de prestations et ces gains non moins importants en termes de restes à charge n'ont pas toujours été accueillis comme nous pouvions l'espérer de la part d'adhérents retraités au contrat ASV. En effet, certains n'ont vu dans notre démarche collective que l'augmentation de cotisation liée à ces améliorations, améliorations pourtant demandées régulièrement depuis plusieurs années par ces mêmes adhérents. Aujourd'hui, après avoir participé à 17 assemblées régionales de retraités entre mars et mai 2016, nous avons pour l'essentiel convaincu - nous le pensons - de la qualité de nos offres, du bien fondé de nos démarches et de notre écoute vis-à-vis de nos chers retraités. n RétabliR ceRtaines véRités Il me faut revenir sur des attaques dont le monde mutualiste et BPCE Mutuelle sont régulièrement la cible pour rétablir certaines vérités : •LaquestiondelatailledeBPCEMutuelle,nousne nous la posons pas directement. Nous avons une solvabilité qui est enviée, une rentabilité suffisante que nous surveillons, une capacité à autofinancer nos investissements. Pendant que d'autres négocient des places ou des positionnements, les administrateurs de BPCE Mutuelle travaillent sur des améliorations à prévoir pour le bien collectif. Notre objectif n'est pas de participer à des regroupements mais d'accueillir de nouvelles entreprises et de nouveaux adhérents du groupe. n effoRts de solidaRité N'oublions pas non plus tous les efforts solidaires fait par BPCE Mutuelle, à partir de sa capacité bénéficiaire, à l'égard de ses adhérents retraités (et qui vont dans le sens de la solidarité des actifs au bénéfice des retraités) : le caractère viager de la garantie ASV (or, les dépenses de santé augmentent avec l'âge) ; le fonds de solidarité et la provision pour ristourne, dispositif unique dans le monde des complémentaires santé qui permet une baisse du montant de la cotisation pour 15 % des retraités ; 2 mois d'adhésion gratuite pour les nouveaux adhérents retraités en ASV. De même, de nouveaux désengagements de la Sécurité sociale sont toujours possibles et représentent une incertitude supplémentaire. n les appels d'offRes Même si nous n'avons pas été retenus en 2015 (mais nous avons été confrontés à de très gros assureurs), nos offres ont été reconnues sérieuses, de qualité et cohérentes en termes de tarification. Très globalement, nous avons le sentiment que la notion de groupe n'existe pas suffisamment, nous qui n'hésitons pas à jouer la carte du groupe pour nos placements, par exemple. Cependant, il est clair que si la réponse est technique, elle est aussi, et parfois surtout, politique. Donc nous avons tous un rôle à jouer pour réussir (membres de conseils d'administration, délégués…). n la Relance de la dépendance BPCE Mutuelle a choisi Mutex pour son offre dépendance. Il y a eu un réel intérêt parmi les adhérents lorsque l'offre a été lancée. Mais n'étant pas porteur du risque au sens assurantiel, nous ne pouvions être, au sens de la réglementation, qu'intermédiaire, sans aller jusqu'à la vente. Aussi, nous avons constaté une grande déperdition entre les contacts reçus et l'acte final de souscription du contrat. Nous avons donc rencontré Mutex et nous travaillons actuellement à un dispositif permettant de répondre à cette problématique. n l’offRe santé aux RetRaités Nous allons nous y (re)pencher. Tout d'abord, il faudra étudier la mise en place de notre tarification à l'âge en supprimant les paliers de 5 ans. L'idée est de répartir l'augmentation chaque année et ainsi la rendre plus indolore. C'est une demande de plus en plus pressante de nombreux adhérents au contrat ASV et plusieurs mutuelles ont déjà mis en place ce dispositif. Nous devrons également être attentifs au dispositif de labellisation d'offres référencées pour les retraités, prévu par les pouvoirs publics, pour savoir si nous nous engageons dans une procédure de labellisation. BPCE Mutuelle souhaite pouvoir proposer à ses adhérents une offre performante de services d’assistance. n autRes pRojets 2016-2017 n equilibRes techniques la refonte du site internet - Notre site n'a pas démérité mais il a vieilli. Aujourd'hui, il doit être revu pour s'adapter au terminal de lecture utilisé (ordinateur, tablette, smartphone) avec une ergonomie adaptée à la navigation et l'utilisation des fonctionnalités offertes par le site. l'offre de services d'assistance - BPCE Mutuelle souhaite pouvoir proposer à ses adhérents une offre performante de services d'assistance. Il s'agit d'être au niveau de ce que proposent nos concurrents dans les appels d'offres, et de faire bénéficier nos adhérents actuels d'une offre enrichie. le suivi de notre partenariat avec santéclair - Une offre complémentaire pourrait nous être proposée en matière de chirurgie orthopédique. Appréciés à travers le ratio sinistres/primes, ils doivent rester strictement inférieurs à 100 %. Nous visons 95 %. On nous encourageait à prévoir 85 %, ce qui reviendrait à augmenter les cotisations très significativement. Nous n'y sommes pas favorables, mais cela doit inciter à la vigilance, au suivi rigoureux. Vous le constatez, le plan de charge de BPCE Mutuelle est ambitieux. Mais il est établi pour offrir toujours davantage de service(s) et de qualité aux adhérents de la mutuelle. Les résultats 2015 ont d'ailleurs permis de renforcer ce fonds de solidarité, avec une dotation significative de 500.000 €. C’est donc une preuve supplémentaire, s’il en fallait encore une, de l’attention et de la solidarité que manifeste BPCE Mutuelle à l’égard de ses retraités - et notamment des plus fragiles sur le plan financier. De plus, nous ne « facturons » pas le véritable coût de gestion sur les contrats ASV. Encore une preuve de l'exercice de la solidarité intergénérationnelle au sein de notre mutuelle. ❝ ❝ Pour autant, la question des alliances, nous nous la posons en contractant avec des spécialistes reconnus dans leurs domaines : Mutac, Mutex, Santéclair, afin d'apporter de nouveaux services à nos adhérents •La question des fonds propres des mutuelles, prétendus trop abondants. Eh bien oui, nous avons des fonds propres. Oui, ils sont suffisants et sont les garants de notre autonomie et du respect de la réglementation, notamment de Solvabilité 2. N'en soyons pas honteux. Car, si nous ne les avions pas : - depuis que la profession mutualiste paye l’impôt sur les sociétés, pour obtenir 100 € de fonds propres, il faut réaliser 140 € de résultats. Il aurait donc fallu augmenter les cotisations. - devrions-nous aller, comme cet important concurrent, bien connu en France, sur des places financières internationales pour assurer le placement de TSR, c'est-à-dire d'émission de dette subordonnée à valeur de fonds propres, d'une durée de 10 ans, au rendement promis au souscripteur de 5,75 %, qu'il faudra bien rembourser, ou pire faire rembourser par ses adhérents individuels ? - aurions-nous eu les moyens d'autofinancer rapidement notre siège, de payer nos nouveaux systèmes d'information sans nous endetter, d'avoir une vue pérenne pour nos adhérents et les salariés au service de nos objectifs ? Comme nous sommes dans une situation suffisante en fonds propres et en marge de solvabilité, oui, nous pouvons piloter différemment notre mutuelle, dans le sens des intérêts de l'adhérent. | n° 225/881 | juillet 2016 7 Réseau les ComPtes 2015 Une stratégie responsable E ric Le Lay, directeur général de BPCE Mutuelle, a présenté les comptes 2015 de la mutuelle à l’occasion de cette assemblée générale dijonnaise. Le résultat net comptable s’élève à 2,7 millions d’euros, en baisse de 1,4 M€. Une baisse qui s’explique par plusieurs facteurs : •d’une part, par la volonté stratégique de diminuer les résultats des contrats. En effet, sur 100 € de cotisation affectés au risque, nous remboursons 90 €, quand d’autres mutuelles ne remboursent que 85 €. Il faut savoir que les consultants qui sont intervenus sur le plan stratégique nous recommandaient de ne rembourser que 85 €. Nous ne sommes pas dans cette logique qui consiste à rechercher davantage de profitabilité au niveau des résultats techniques des contrats, •d’autre part, par un effort de provisionnement réalisé dans le domaine de l’assurance des prêts, en accord avec la CNP qui en est l’assureur, •une baisse du résultat financier (200 000 €) ainsi qu’une dotation de 500 000 € à la provision pour ristourne destinée aux retraités aux revenus les plus modestes, doivent également être pris en compte dans la définition de ce résultat net comptable. Le total de bilan de la mutuelle atteint 154,2 millions d’euros, en progression de 3,1 millions par rapport à 2014. La marge de solvabilité, en Solvabilité 1, est de 1 097 % avec réassurance, contre 1 049 % en 2014. Si la mutuelle n'était pas réassurée, cette marge de solvabilité tomberait à 632 %. Eric LE Lay, dirEctEur généraL dE BPcE MutuELLE ComPte de résultAt non teCHniQue (en euros) RUBRIQUES ACtif (en euros) 2015 2014 Résultat technique 3 419 329 5 575 447 Produits des placements 2 082 035 2 200 560 662 586 610 808 237 491 269 100 Charges des placements Produit des placements transférés aux comptes techniques Autres produits non techniques 9 519 0 420 581 444 213 Résultat exceptionnel -14 219 -4 401 Impôts sur le résultat 1 475 728 2 362 817 Résultat de l’exercice 2 700 278 4 084 668 Autres charges non techniques RUBRIQUES 31/12/2015 31/12/2014 Placements Part des cessionnaires et rétrocessionnaires dans les provisions techniques Créances 78 950 479 82 029 522 3 076 600 2 689 343 14 727 471 16 121 270 Autres actifs 56 120 083 49 088 265 Comptes de régularisation - Actif Total de l’actif Fonds propres RUBRIQUES Cotisations Produits des placements nets Autres produits techniques Charges des prestations Charges des autres provisions techniques Participation aux résultats Frais d’acquisition et d’administration 8 2015 2014 Opérations Cessions et Opérations brutes totales rétrocessions nettes Opérations nettes 75 656 360 33 293 254 42 363 106 44 004 165 31/12/2015 31/12/2014 103 882 106 101 163 702 Résultat de l’exercice Provisions techniques brutes 2 700 279 23 902 194 4 084 668 23 276 999 Autres dettes 25 658 674 26 003 408 Comptes de régularisation - Passif Total du passif 742 569 634 809 154 185 543 151 078 918 237 491 237 491 269 100 5 626 658 5 626 658 6 357 875 35 648 331 39 165 734 CHiffres signifiCAtifs (Compte de résultat) -2 542 385 -5 310 529 En € 66 628 271 30 979 940 -2 542 385 82 812 82 812 1 461 283 6 948 162 6 948 162 3 538 083 Autres charges techniques 1 774 869 1 774 869 1 471 107 Charges de provision pour égalisation 2 896 137 2 896 137 4 730 015 Résultat technique 5 732 643 3 419 329 5 575 447 | n° 225/881 | juillet 2016 1 150 518 143 722 173 PAssif (en euros) RUBRIQUES ComPte de résultAt teCHniQue (en euros) 1 310 910 154 185 543 2 313 314 Cotisations appelées 2015 75 656 360 2014 73 443 838 Marge technique 8 925 264 9 574 673 Autres produits 5 626 658 6 357 875 Résultat d’exploitation 3 064 103 5 028 886 Résultat financier 1 419 449 1 774 394 Résultat net comptable 2 700 278 4 084 668 Assemblée générAle mixte d'ePs Ensemble Protection Sociale La qualité en ligne de mire Pour répondre aux besoins de ses membres - la CGP et BPCE Mutuelle - dans le cadre de leurs activités, EPS modernise ses outils et insiste sur la qualité des services rendus. L ' assemblée générale ordinaire d'Ensemble Protection Sociale (association de moyens comprenant deux membres qui ont la qualité d'assureur : la CGP et BPCE Mutuelle), au cours de laquelle ont été présentés les comptes 2015 de l'association, s'est tenue à Dijon le 9 juin dernier sous la présidence de Philippe Donvito. Au cours de l'année 2015, EPS a renforcé certains de ses fondamentaux et atteint les objectifs qui lui avaient été fixés par la CGP et BPCE Mutuelle : •en termes d'efficacité de gestion, malgré un environnement en très forte évolution, •en termes de mise en conformité réglementaire, •en termes d'amélioration de l'offre et de la qualité de service. Pour contribuer à la qualité des offres de ses membres, puisque c'est son rôle, EPS modernise ses outils. Après le changement du progiciel CSC AiA Santé en juillet 2013, c'est au tour de la Retraite avec le déploiement de l'outil métier retraite Kelia. Le terme des développements et des tests est prévu en fin d'année 2016 pour une bascule fin janvier 2017. L'année 2015 a également été marquée par une évolution du périmètre de compétence du service procédures vers les aspects qualité, et par la création d'un service procédures et qualité. Il a pour rôle d'apporter [ nouveAu Président du Conseil d'AdministrAtion ] A l'issue de l'assemblée générale, le conseil d'administration s'est réuni pour élire ses président et vice-président, conformément à l'article 9.2 des statuts. Patrick Moreau, membre de la délégation des employeurs, a été élu président du conseil d'administration d'EPS pour les deux prochaines années. Philippe DONVITO, membre de l'« Autre délégation », a été élu vice-président du conseil d'administration d'EPS, pour les deux prochaines années. Le bureau d'EPS est désormais composé comme suit : Président : Patrick MOREAU, Vice-président : Philippe DONVITO, Membres : Jean-Pierre TAMIGI, en tant que vice-président du conseil d'administration de la CGP ; Hervé TILLARD, en tant que président du conseil d'administration de BPCE Mutuelle ; François-Xavier JOLICARD et Camal KADRI, en tant que vice-présidents du conseil d'administration de BPCE Mutuelle ; Thierry DEBENEIX et Claudio KERNEL, au titre de la délégation employeur. dE gauchE à droitE : aux différents services d'EPS des solutions d’analyse et d’adaptation des processus métier contribuant à l’amélioration de la qualité du service rendu aux clients. Patrick MorEau, PhiLiPPE donvito, Eric LE Lay. en ce qui concerne les comptes sociaux de la seule association, le total de bilan s’élève à 13,8 M€. Le compte de résultat fait apparaître un total de produits d’exploitation de 21 M€, correspondant aux charges de l’association totalement refacturées aux membres. Le résultat de l’association est donc égal à zéro. les comptes combinés de l’association résultent de la prise en compte des comptes sociaux des membres d’EPS (CGP et BPCE Mutuelle), une fois approuvés par leurs assemblées respectives, avec cependant des retraitements ou des intégrations spécifiques. A ce sujet, il faut préciser que la convention de combinaison des comptes d'EPS et ses membres ayant été résiliée au 31 décembre 2015, suite à la résolution n° 4 du conseil d'administration du 19 novembre 2015, l'année 2015 est la dernière où les comptes auront été combinés et présentés comme tels en assemblée générale. [ ePs : fACiliter et déveloPPer l'ACtivité de ses membres AdHérents ] Créée en 2005, Ensemble Protection Sociale est une association à but non lucratif régie par la loi du 1er juillet 1901 et les textes législatifs et réglementaires subséquents. Elle est constituée dans le but de faciliter et de développer l'activité de ses membres adhérents, - la Caisse Générale de Prévoyance des Caisses d'Epargne (CGP), institution de prévoyance qui gère les retraites supplémentaires des Caisses d'Epargne et filiales, et la prévoyance collective, - et BPCE Mutuelle qui gère principalement la complémentaire santé. | n° 225/881 | juillet 2016 9 réseAu [ vo t r e mut uelle Centre hospitAlier Avis des sommes à payer ] Il est encore temps de participer ! Lorsque des soins de santé vous ont été dispensés dans un établissement hospitalier, celui-ci vous adresse pour paiement un « avis des sommes à payer » comprenant le détail des soins. C'est sur la base de « l'avis des sommes à payer » que BPCE Mutuelle peut effectuer le remboursement complémentaire prévu au descriptif de garantie de votre contrat mutualiste. C'est donc bien cet « avis des sommes à payer », et lui seul, que vous devez nous adresser. [ MédiAtion à bpCe Mutuelle ] Une procédure désormais externalisée La médiation est un mode de règlement amiable des conflits survenant entre la mutuelle et ses adhérents. Après de nouvelles dispositions parues en 2015 - qui font suite à la transposition d'une directive européenne -, la médiation dite « à la consommation » a largement évolué. BPCE Mutuelle a été obligée de revoir la conformité de sa procédure. Le conseil d'administration a donc décidé de confier la médiation de BPCE Mutuelle au service dédié de la Fédération Nationale de la Mutualité Française (FNMF). Rappelons que la saisine gratuite du médiateur ne peut s'exercer qu'à l'issue des recours internes auprès du service concerné, dans un premier temps, de la direction générale en second lieu, et uniquement dans la mesure où un désaccord persiste. Le médiateur peut être saisi par simple courrier adressé à : Médiateur de la FNMF - Service médiation - 255 rue de Vaugirard 75719 PARIS Cedex 15. Facture ou pas facture ? Comment procéder pour obtenir le remboursement complémentaire de soins pris en charge par la Sécurité sociale ? Dans le cas où un professionnel de santé ne pratique pas le tiers payant* et vous a fait régler l'intégralité des soins (radiologue, laboratoire d'analyses, opticien, dentiste…), vous devez adresser à votre régime d'assurance maladie l'ordonnance et la feuille de soins qui l'accompagne. •Si vous bénéficiez de la télétransmission établie entre votre régime d'assurance maladie et BPCE Mutuelle**, il est inutile de nous envoyer votre facture : nous vous verserons directement la part mutualiste après intervention de la Sécurité sociale. •Si vous ne bénéficiez pas de la télétransmission, vous devez nous adresser votre décompte de remboursement de Sécurité sociale. Dans le cas où le professionnel de santé pratique le tiers payant (c'est-àdire qu'il ne vous fait pas payer la part prise en charge par la Sécurité sociale), vous devez alors nous adresser la facture qu'il vous aura remise, même si vous bénéficiez de la télétransmission, pour que nous puissions vous rembourser la part complémentaire. *Le tiers payant est le dispositif permettant à un patient - sous certaines conditions - de ne pas faire l'avance des frais liés à des soins de santé le concernant, ces frais étant directement payés au(x) professionnel(s) de santé par la Sécurité sociale et/ou sa mutuelle. **Dans ce cas la mention « décompte transmis à votre mutuelle » figure sur votre décompte de Sécurité sociale. 10 | n° 225/881 | juillet 2016 ConCours AssoCiAtion robert-GuérArd Le concours Association Robert-Guérard* touche à sa fin, mais les candidatures pour y participer peuvent encore être envoyées jusqu'au 31 août ! C'est bientôt, mais les retardataires sont encore tout à fait dans les temps pour procéder - et ils auraient tort de se priver. Rappelons que l'association Robert-Guérard souhaite contribuer à la réalisation d'actions menées en faveur de l'enfance et/ou du handicap, à travers une dotation financière remise aux lauréats. Ce concours est ouvert aux salariés et/ou anciens salariés retraités du Groupe BPCE, adhérents de BPCE Mutuelle, et engagés en tant que membres d'une association dans une action telle que celle décrite ci-dessus. n deux prix Le concours est doté de deux prix : le prix RobertGuérard, d’un montant de 4 000 €, et le prix Coup de cœur du jury d’un montant de 1 000 €. Le concours se déroule jusqu’au 31 août 2016 sur les territoires des entreprises adhérentes à BPCE Mutuelle. La remise des prix aura lieu, comme l'an dernier, au cours du quatrième trimestre 2016. Chaque participant ne pourra présenter qu'une seule action, qui devra être décrite dans le dossier de candidature. Ce dossier de candidature, annexé au règlement du concours, est à télécharger sur le site www.bpcemutuelle.fr. Une fois dûment rempli, il devra être renvoyé, en format électronique seulement, à l'adresse suivante : [email protected], avant le 31 août 2016 à minuit. *Figure du Réseau des Caisses d'Epargne, Robert Guérard (1943-2004) fut notamment président du directoire de la Caisse d'Epargne de Lorraine Nord, et membre du Conseil de surveillance du Cencep de 1983 à 1992. [ Feuilles de soins Le bon destinataire Nous constatons une recrudescence d'erreur de destination dans l'envoi des feuilles de soins que certains adhérents adressent à… BPCE Mutuelle, alors qu'une feuille de soins doit toujours être transmise à votre Caisse Primaire d'Assurance Maladie. Si ces soins sont pris en charge par la Sécurité sociale, la mutuelle jouera pleinement son rôle de complémentaire santé et interviendra, selon le barème figurant au descriptif de garantie du contrat mutualiste, pour contribuer au remboursement des frais engagés. ] notre santé fo rm e Bien dormir pour être en forme Nous passons en moyenne un tiers de notre vie à dormir et cette activité est essentielle pour avoir de l’énergie, conserver sa vigilance et surtout rester en bonne santé. Pourtant, 45 % des Français âgés de 25 à 45 ans considèrent qu’ils dorment moins que ce dont ils ont besoin. L es obligations familiales ou professionnelles, mais aussi les mauvaises habitudes, comme le fait d’avoir une alimentation déséquilibrée, ont une influence sur le sommeil. Sa qualité et sa durée peuvent en pâtir. Mais pour passer une bonne nuit dans les bras de Morphée, encore faut-il comprendre le fonctionnement de son corps et les mécanismes du sommeil. n Pourquoi a-t-on besoin de dormir ? Tout comme la respiration ou la digestion, le sommeil fait partie des fonctions vitales pour l’organisme. C’est un moment de récupération pour le corps et le cerveau. « Il permet une réparation tant au niveau cellulaire qu’au niveau physiologique », précise le docteur Joëlle Adrien, présidente de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV). Il joue également un rôle dans le maintien des fonctions d’apprentissage, de mémorisation et d’adaptation. « Pourtant, en France, 30 % de la population ne dort pas assez pendant la semaine, observe le docteur Adrien. Or cette dette de sommeil a un impact sur la santé : elle favorise l’obésité, le diabète, l’hypertension et les troubles anxieux. » n Comment le sommeil est-il structuré ? Il existe deux types de sommeil : le sommeil lent, avec une activité cérébrale ralentie, et le sommeil paradoxal, avec une activité cérébrale intense. Le passage de l’un à l’autre constitue un cycle de sommeil qui dure en moyenne quatre-vingt-dix minutes. Au cours de la nuit, quatre à cinq cycles se succèdent. « En première partie de nuit, le sommeil lent est plus profond qu’en deuxième partie, explique Joëlle Adrien. C’est pour cette raison que les trois ou quatre premières heures de sommeil sont les plus récupératrices. » n Quelle est la bonne durée d’une nuit de sommeil ? Les besoins de sommeil diffèrent d’une personne à une autre. En moyenne, un adulte dort entre sept et huit heures par nuit. « La durée idéale d’une nuit est celle qui permet de se sentir en forme et de fonctionner normalement au cours de la journée, indique le docteur Adrien. Il est donc important de bien se connaître pour pouvoir respecter ce besoin ainsi que les horaires propices au sommeil. Bien dormir est En résumé, il faut savoir coopérer avec son horloge biologique. La période des vacances permet d’apprécier ses besoins. Après une journée d’activité normale, il faut aller se coucher dès que l’on a sommeil, puis noter l’heure de son réveil spontané et renouveler l’expérience. » indispensaBle pour rester en Bonne santé. n Comment le sommeil évolue-t-il avec l’âge ? La durée et la qualité du sommeil évoluent tout au long de la vie. Un nouveau-né dort environ seize heures sur vingt-quatre, un enfant de 10 ans, entre dix et onze heures. Enfin, à l’âge adulte, la durée du sommeil se stabilise entre sept et huit heures. La profondeur du sommeil diminue aussi au fil des ans. « Un enfant a un sommeil lent profond plus important en raison de la croissance et du besoin de renouvellement des cellules, souligne Joëlle Adrien. A l’inverse, après 50 ans, le sommeil est plus léger et les réveils au cours de la nuit sont plus fréquents. » Léa VandePutte [ Les bienfaits de La sieste ] Avoir un « coup de mou » ou « piquer du nez » en début d’après-midi est tout à fait normal, « c’est physiologique », assure le docteur Joëlle Adrien, présidente de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV). C’est donc le moment idéal pour faire une sieste, mais attention, pas n’importe comment. « Elle doit être courte, entre dix et quinze minutes, pour ne pas entrer dans une phase de sommeil profond et avoir du mal à s’éveiller, prévient le médecin. Il faut s’installer confortablement. On peut s’allonger sur son lit, mais il vaut mieux éviter que les conditions, lumineuses notamment, soient les mêmes que lors du sommeil nocturne. Ceux qui n’arrivent pas à se réveiller doivent programmer leur réveil pour qu’il sonne au bout de quinze minutes. En revanche, les personnes qui ont une dette de sommeil importante ou qui travaillent en horaires décalés peuvent faire des siestes plus longues. » Une fois toutes ces conditions réunies, il ne reste plus qu’à se détendre et à profiter des bienfaits de la sieste : elle réduit les effets négatifs du manque de sommeil et permet d’être plus vigilant. | n° 225/881 | juillet 2016 11 notre Santé pr évent ion Premiers secours : bien réagir pour sauver des vies Chaque année, moins de 7 % des Français effectuent une formation aux premiers secours. Pourtant, 10 000 vies par an pourraient être épargnées si une personne sur cinq connaissait les gestes d’urgence. Même si rien ne remplace un véritable apprentissage pratique, tour d’horizon des gestes qui sauvent. ❝ La personne présente sur les lieux d’un accident doit correctement apprécier la situation et préparer l’arrivée des secours. Ce rôle, qui peut être difficile à tenir, nécessite quelques connaissances de base. ❝ 12 | n° 225/881 | juillet 2016 Formation PSC1 (Prévention et SeCourS CiviqueS de niveau 1) délivré Par la ProteCtion Civile de PariS - Formation Sur l'utiliSation d'un déFibrillateur/et aPPrentiSSage du maSSage Cardiaque Sur un mannequin. A la maison, au travail ou sur la route, chacun peut être confronté à une situation d’urgence, mais peu nombreux sont ceux qui savent pratiquer les gestes de premiers secours. La personne présente sur les lieux d’un accident doit correctement apprécier la situation et préparer l’arrivée des secours. Ce rôle, qui peut être difficile à tenir, nécessite quelques connaissances de base. n Se protéger du Sur-accident Le premier réflexe à avoir lorsque l’on arrive sur le lieu d’un accident est d’évaluer les conditions de sécurité. Avant de s’approcher, il est important de vérifier qu’il n’existe pas de danger supplémentaire ou de risque pour soi-même. Par exemple, lors d’un accident de la circulation, allumez vos feux de détresse, garez votre véhicule après le lieu de l’accident et mettez vos passagers à l’abri sur le bas-côté ou derrière les barrières de sécurité ; puis, balisez la zone de l’accident avec des triangles de signalisation et, si cela est possible, coupez le contact du véhicule accidenté et serrez le frein à main. Une fois toutes ces précautions prises, vous pourrez vous intéresser à la victime : présentez-vous et vérifiez qu’elle est consciente et qu’elle respire. n alerter leS SecourS Si vous avez besoin d’aide, vous devez alerter les services de secours et fournir des indications précises. Préparezvous à donner votre numéro de téléphone, à expliquer la nature du problème et les risques éventuels et à indiquer votre localisation précise (ville, rue, numéro, bâtiment, étage), ainsi que le nombre de victimes et leur état. Appelez ensuite l’un des numéros d’urgence : le 18 (les sapeurs-pompiers, pour tout problème de secours), le 15 (le Samu, pour tout problème urgent de santé), le 17 (la police ou la gendarmerie, pour tout problème de sécurité ou d’ordre public), le 112 (numéro d’appel unique des urgences en Europe, recommandé aux Français circulant à l’étranger) ou le 115 (le Samu social, [ Comment se former aUx premiers seCoUrs ? ] La formation de base aux premiers secours, appelée Prévention et secours civiques de niveau 1 (PSC1), est dispensée par plusieurs organismes agréés : la Croix-Rouge, les sapeurs-pompiers, la Protection civile, la Fédération française de sauvetage et de secourisme, etc. Elle est accessible à tous à partir de 10 ans. D’une durée de sept heures environ, elle coûte entre 40 et 90 euros. La formation est organisée autour de cours théoriques, avec des mises en situation et des cas concrets pour apprendre à protéger et à alerter les secours, à savoir que faire si la victime s’étouffe, saigne abondamment, est inconsciente, ne respire plus ou se plaint d’un malaise ou d’un traumatisme. A l’issue de la formation, le moniteur évalue la capacité à exécuter correctement les gestes nécessaires à l’obtention du certificat. Chaque année, environ 100 000 personnes sont formées au PSC1. pour toute personne présentant une détresse sociale). Une fois que vous aurez répondu aux questions de votre interlocuteur, ne raccrochez pas, attendez qu’il vous y invite. n Secourir : leS bonS geSteS Une plaie simple. Avant toute chose, lavez-vous les mains. Puis, lavez la plaie à l’eau et au savon, ou utilisez un antiseptique, et appliquez un pansement adhésif pour protéger. Si la plaie est située à proximité de l’œil, de la bouche, des oreilles, du nez, du sexe ou de l’anus, demandez conseil à votre médecin. Faites de même si la blessure gonfle, devient chaude, rouge, douloureuse dans les jours qui suivent ou encore si la victime n’est pas protégée contre le tétanos. Un saignement abondant. Allongez la victime et évitez, si possible, tout contact direct avec le sang. Demandez-lui de comprimer elle-même sa blessure. Sinon, comprimez la plaie avec vos mains protégées par des gants jetables, un sac plastique ou un linge jusqu’à l’arrivée des secours. Une morsure, une piqûre. En cas de morsure, nettoyez la plaie à l’eau et au savon et mettez un pansement adhésif. Demandez un avis médical et faites examiner l’animal responsable de la blessure par un vétérinaire pour détecter une éventuelle présence du virus de la rage. En cas de piqûre, appelez les secours si la victime est allergique, si elle a été piquée plusieurs fois, notamment dans la bouche, ou si elle ne se sent pas bien. Surveillez-la en attendant l’arrivée des secouristes. Une brûlure simple. Refroidissez le plus tôt possible la brûlure sous l’eau du robinet, jusqu’à ce que la douleur disparaisse. Ne percez pas la cloque, n’appliquez ni pommade, ni antiseptique, ni corps gras, ni tout autre produit. Protégez simplement la zone avec un pansement stérile. Appelez les secours si la brûlure est profonde, d’aspect noirâtre ou si elle présente une cloque importante, si elle est localisée près du visage, des mains ou des articulations ou encore si la victime est un nourrisson ou un enfant. Un étouffement. Si la victime ne peut plus parler, ni respirer, ni tousser, penchez-la vers l’avant en soutenant sa poitrine d’une main et donnez-lui, au maximum, cinq claques dans le dos, entre les omoplates. Après chaque claque, observez si le corps étranger a été rejeté ou non. Si ce geste reste sans effet, réalisez des com- Le sauveteur secouriste du travail pressions abdominales. Pour cela, penchez la victime vers l’avant. Tenez-vous derrière elle et placez l’un de vos poings fermé entre le nombril et l’extrémité inférieure du sternum. Maintenez votre poing en place à l’aide de votre autre main. Enfoncez fortement votre poing vers vous et vers le haut. Recommencez ce geste cinq fois au maximum et, si le problème persiste, contactez les secours. Un malaise. Si la victime est consciente, proposez-lui de s’allonger, rassurez-la, puis demandez-lui depuis combien de temps dure ce malaise et si elle prend des médicaments, avant de prendre un avis médical. Si la victime est inconsciente, vérifiez qu’elle respire, allongez-la sur le côté et appelez les secours. Un malaise cardiaque. La victime se plaint d’une douleur à la poitrine et qui irradie dans le bras, l’épaule, le cou, la mâchoire inférieure ou l’estomac ? Mettez-la au repos dans une position confortable : allongée, semi-assise ou assise. Même si la personne prétend que ce n’est pas grave, posez-lui des questions sur son état et alertez le Samu. Vérifiez régulièrement qu’elle est consciente et respire normalement. Le sauveteur secouriste du travail (SST) est un salarié de l’entreprise dont le rôle est de porter les premiers secours à toute victime d’un accident du travail ou d’un malaise, mais il est aussi acteur de la prévention dans son entreprise. Pour cela, il doit suivre une formation initiale d’une durée minimale de douze heures, qui lui permettra d’obtenir un certificat valable vingt-quatre mois. Tous les deux ans, le salarié devra mettre à niveau ses compétences en réalisant un « recyclage » d’une durée de sept heures, afin de valider de nouveau son certificat. Léa VandepUtte [ opération de sensibiLisation aUx gestes qUi saUVent ] A la suite de l’opération de sensibilisation aux gestes qui sauvent, mise en œuvre par le ministère de l’Intérieur après les attentats du 13 novembre 2015, 8 061 sessions de formation gratuite, dispensées partout sur le territoire, ont permis d’initier 73 822 personnes aux gestes de premiers secours (février 2016). Lors de ces sessions, pendant 2 heures, les participants ont pu appréhender les bons réflexes à adopter dans une situation exceptionnelle : alerter les secours, faire un massage cardiaque, utiliser un défibrillateur cardiaque, arrêter une hémorragie, ou encore dégager et mettre en position d’attente une victime. Pour aller plus loin dans cette démarche, les Sapeurs-Pompiers de France, la Croix-Rouge française et la Protection Civile viennent de s’unir afin de déposer le projet de « Grande Cause Nationale » ‘Adoptons les comportements qui sauvent’, dont l’enjeu est de mettre le citoyen au cœur de la prévention des risques et de l’action de secours. | n° 225/881 | juillet 2016 13 notre santé Pr évent ion Cancer : les gestes indispensables Certains cancers, s’ils sont repérés à un stade précoce de leur développement, se traitent très bien. Ne soyez pas négligent et mettez toutes les chances de votre côté : prendre soin de sa santé passe par des gestes simples et par des dépistages réguliers. L’autopaLpation des seins permet de repérer une grosseur qui serait nouveLLement apparue. 14 | n° 225/881 | juillet 2016 n L’examen de La peau Lorsqu’il est détecté à ses débuts, le mélanome, le cancer de la peau le plus grave, se soigne. S’il n’est pas décelé à temps, en revanche, il peut se développer très vite, en quelques mois. Voilà pourquoi, d’une part, l’auto-surveillance est un bon réflexe à prendre et, d’autre part, il faut au moindre doute demander l’avis de son médecin traitant ou d’un dermatologue. Les personnes à la peau claire, aux cheveux blonds ou roux et qui bronzent difficilement, celles qui comptent beaucoup de taches de rousseur, qui ont de nombreux grains de beauté (plus de quarante), irréguliers ou d’un diamètre supérieur à 5 millimètres, celles qui ont subi une forte exposition solaire ou encore celles qui ont des antécédents familiaux de mélanome doivent être particulièrement vigilantes et surveiller l’aspect de leur peau. Comment s’y prendre ? « Pour faire la différence entre un grain de beauté bénin et un mélanome, il faut s’examiner régulièrement, afin de pouvoir repérer tout changement suspect, recommande Frédéric De Bels, responsable du département dépistage de l’Institut national du cancer (Inca), qui conseille aussi aux personnes à risque de consulter tous les ans un dermatologue, car, dit-il, « le nombre de cancers de la peau a triplé au cours des vingt dernières années, à cause des expositions au soleil sans protection suffisante ou en cabine UV ». Lorsque l’on examine sa peau, le spécialiste préconise de « se méfier de tout ce qui n’est pas habituel : apparence, forme, couleur ». Tous les grains de beauté d’une même personne doivent en effet avoir la même apparence. Il propose de se référer à la règle ABCDE développée par l’Institut national du cancer sur son site (E-cancer.fr) : • A comme asymétrie (le grain de beauté n’est ni rond ni ovale) ; • B comme bords irréguliers (ses contours ne sont pas nets) ; • C comme couleur non homogène (il présente plusieurs couleurs) ; • D comme diamètre (son diamètre augmente) ; • E comme évolution (on assiste à un rapide changement de taille, de forme, de couleur ou d’épaisseur). « C’est une surveillance simple, qui doit faire partie des réflexes à prendre, insiste Frédéric De Bels. Et pour les zones difficiles d’accès, comme la chevelure ou le dos, mieux vaut demander de l’aide à son entourage. » n L’autopaLpation des seins n Le dépistage du cancer coLorectaL Comme pour les cancers du sein ou de l’utérus qui, lorsqu’ils sont traités à leurs débuts, se soignent bien, Le dépistage précoce du le dépistage précoce du cancer colorectal permet d’en guérir neuf fois sur dix, grâce à la mise en place d’un traitement qui laissera moins de séquelles. « Le nouveau test de dépistage est plus simple, avec un seul prélèvement, et plus performant », précise Frédéric De Bels. En cas de résultats positifs, des examens complémentaires pourront être menés, comme une coloscopie, puis une biopsie, afin de déterminer s’il y a cancer ou non. Le test immunologique, à réaliser chez soi, est remis par le médecin traitant. Il est conseillé aux hommes comme aux femmes, entre 50 et 74 ans, de le pratiquer tous les deux ans. Responsable de 17 700 décès par an, le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus meurtrier en France, derrière celui du poumon. C’est aussi le troisième le plus fréquent, derrière celui de la prostate et du sein. n et pour La prostate ? L’Institut national du cancer ne recommande pas le dépistage systématique du cancer de la prostate. Selon Frédéric De Bels, « il faut que les personnes soient informées des bénéfices et des risques de ce que l’on prescrit. Une discussion doit avoir lieu entre le médecin et le patient ». En ce qui concerne le cancer des testicules, il n’y a pas de recommandations particulières : il faut juste se surveiller. L’autopalpation des testicules tous les trois ou quatre mois permet d’alerter en cas d’apparition d’une grosseur ou d’un changement inhabituel dans la consistance des tissus. n dépister Le cancer du poumon ? Le nombre de cancers de La peau a tripLé au cours des vingt On parle de dépistage lorsqu’il n’y a aucun symptôme. « Des examens par scanner spiralé sont en cours d’étude, en ciblant les anciens gros fumeurs. La Haute Autorité de santé doit rendre un avis sur l’intérêt ou non d’un programme de dépistage, sur sa capacité à guérir et à améliorer la survie, annonce Frédéric De Bels. Le cancer du poumon est fréquent et tue beaucoup. Il y a une vraie priorité dans la mise en place d’un programme de dépistage », conclut-il. cancer coLorectaL permet d'en guérir neuf fois sur dix. ❝ Dès l’âge de 25 ans, on peut pratiquer l’autopalpation des seins afin de repérer une grosseur qui serait nouvellement apparue. ❝ Dès l’âge de 25 ans, on peut pratiquer l’autopalpation des seins afin de repérer une grosseur qui serait nouvellement apparue. « Dès lors que l’on remarque des choses inhabituelles, persistantes, ou un écoulement du sein, par exemple, on doit consulter », affirme Frédéric De Bels, avant de rappeler qu’« une fois par an le médecin traitant ou le gynécologue doit procéder à une palpation des seins ». Dans le cadre du dépistage organisé du cancer du sein, une mammographie est prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie tous les deux ans pour les femmes entre 50 et 74 ans. Mais attention, « le bénéfice du dépistage est dans la reproduction du geste. Il ne suffit pas, en effet, de faire une mammo une fois, puis d’abandonner. Pour être efficace, le suivi doit être systématique et répété, dans le respect des recommandations », avertit le spécialiste. Un dépistage peut être préconisé plus précocement et pris en charge à 100 % pour les femmes à risque élevé (antécédents personnels). Quant à celles dont le risque est très élevé - à l’instar de l’actrice Angelina Jolie, qui présentait des prédispositions génétiques à l’apparition de cancers -, elles subiront en outre des examens de dépistage des cancers des ovaires et de l’utérus. Concernant le cancer de l’utérus, Frédéric De Bels rappelle aux femmes de 25 à 65 ans que « le frottis de dépistage est nécessaire tous les trois ans ». Les médecins remarquent souvent une baisse de la vigilance et de la participation à cet examen à partir de 45 ans. dernières années, à cause des expositions au soLeiL sans protection suffisante ou en cabine uv. Isabelle Coston | n° 225/881 | juillet 2016 15 notre santé pr évent ion Y a-t-il de « bonnes » et de « mauvaises » graisses ? A l’approche des beaux jours, les régimes amaigrissants sont à la Une et la « chasse au gras » est ouverte. Les matières grasses, ou lipides selon la terminologie scientifique, ont souvent mauvaise presse. Accusés de faire prendre du poids et, pour certains d’entre eux, de nuire à la santé, ces nutriments participent pourtant au bon fonctionnement de l’organisme. Alors, suffit-il de proscrire une part des lipides de son alimentation ? Pas si simple. Les acides gras mono-insaturés et Les poLy-insaturés se trouvent en pLus grande proportion dans Les huiLes d’oLive, d’arachide et de coLza… 16 | n° 225/881 | juillet 2016 L es lipides sont une source importante d’énergie : 1 gramme équivaut à 9 kilocalories. Ils jouent aussi un grand rôle dans la formation cellulaire, la fabrication de nombreuses hormones et le transport des vitamines liposolubles (A, D, E, K). Selon leur formule chimique, les acides gras, les éléments constituant les lipides, sont à classer en plusieurs familles qui se distinguent par leurs différentes propriétés. Un seul aliment contient généralement plusieurs types d’acides gras, en quantités variables. Les acides gras saturés, que l’on trouve majoritairement dans les graisses animales (produits laitiers, œufs, viande, charcuterie, saindoux, etc.), mais aussi dans certaines huiles végétales comme l’huile de coco ou de palme, ont la caractéristique d’être à l’état solide à température ambiante et d’avoir une bonne résistance à la chaleur. Les mono-insaturés et les poly-insaturés, eux, sont en plus grande proportion dans les huiles d’olive, d’arachide et de colza, les oléagineux (amandes, noix, noisettes…) et les poissons gras (maquereau, sardine, thon, hareng…). Ils sont généralement liquides à température ambiante et présentent une stabilité relative lorsqu’ils sont chauffés. n Les graisses saturées montrées du doigt Pendant des décennies, les graisses saturées ont été accusées de bien des maux : prise de poids, aggravation du risque cardiovasculaire, formation du « mauvais cholestérol » dans le sang et sur les parois des artères… Certains magazines continuent encore à véhiculer des idées fausses et à conseiller à leurs lecteurs d’éliminer les « mauvaises graisses », comme le beurre ou le fromage, pour privilégier plutôt les margarines ou les huiles végétales, qui, elles, contribueraient à augmenter le taux de bon cholestérol. Cette corrélation entre [ se méfIer des aCIdes gras transformés par l’IndustrIe agroalImentaIre ] Un procédé industriel, l’hydrogénation, permet de faire passer des huiles végétales de l’état liquide à l’état solide. Elles se conservent mieux et sont ainsi plus faciles à utiliser et à stocker. Ces matières grasses hydrogénées agissent comme des conservateurs et des stabilisateurs de la texture des aliments. On les retrouve dans les viennoiseries et les biscuits de fabrication industrielle, les margarines, les plats cuisinés… Consommés en excès, les acides gras transformés peuvent être néfastes pour la santé, car ils augmentent le taux de mauvais cholestérol et font baisser celui de bon cholestérol. C’est la raison pour laquelle l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) a fixé le seuil maximal de graisses hydrogénées à 2 % de l’apport énergétique total, quels que soient l’âge et le sexe, pour les enfants comme pour les adultes. Au-delà, elle met en garde contre « un risque accru de maladies cardiovasculaires ». La mention de la présence de graisses hydrogénées figure obligatoirement sur les emballages des produits. Les poissons gras (comme Le thon) contiennent des oméga 3 actifs. n irrempLaçabLes oméga 3 L’organisme ne peut pas synthétiser tous les lipides. Ces acides gras que le corps ne sait pas fabriquer, mais qui sont indispensables au développement et au bon fonctionnement du corps humain, sont dits « essentiels ». Parmi eux, les oméga 3 : « Ils sont rares, la nature en est [ supprImer les graIsses pour maIgrIr ? une mauvaIse Idée ] La proportion recommandée de lipides dans l’apport énergétique total est de 35 à 40 %. A priori, la part totale des lipides n’est pas à réduire, car la consommation des Français est plutôt dans la norme. En diminuant les matières grasses, la part de glucides augmentera et tout glucide non utilisé sera stocké sous forme de lipide, sous l’action de l’insuline, qui ne jouera alors plus son rôle dans l’utilisation des graisses. Il est donc pire de trop réduire la part des lipides. Le meilleur moyen pour perdre du poids, c’est encore de manger de tout, d’adapter la prise énergétique à la dépense, autrement dit le nombre de calories ingérées à l’activité physique, et, bien sûr, d’éviter les excès. chiche, constate Philippe Legrand. Certains végétaux renferment le précurseur des oméga 3, mais ce sont les animaux, surtout les poissons, qui contiennent des oméga 3 actifs. » Le professeur en biochimie-nutrition insiste donc sur la nécessité de consommer des poissons « gras » comme le maquereau ou le saumon, particulièrement riches en oméga 3. « En France, tout le monde est en dessous des quantités requises », déplore-t-il, or ces acides gras sont essentiels dans la construction des structures du cerveau. Ils ont également un impact sur l’inflammation et, en réduisant l’agrégation plaquettaire, ils participent à la prévention des maladies cardiovasculaires. Pour preuve, les Japonais, dont l’alimentation est riche en poisson, donc en oméga 3, connaissent nettement moins de problèmes cardiovasculaires. Beaucoup se méfient de la présence de métaux lourds, notamment de méthylmercure, dans la chair des poissons. Certes, consommée à hautes doses, cette substance est toxique pour le système nerveux, mais après avoir évalué les risques liés à la consommation de poisson, l’Anses a considéré qu’il ne fallait surtout pas se priver de cette source d’oméga 3, car les bénéfices nutritionnels étaient infiniment supérieurs aux risques. Autre avantage : les oméga 3 ont pour effet très probable de retarder l’apparition des maladies neurodégénératives telles qu’Alzheimer. « Ces effets protecteurs ont été prouvés au cours d’études sur l’animal seulement, mais ils sont très probablement similaires chez l’homme », affirme Philippe Legrand. La viande animale, elle aussi, peut contenir des oméga 3, quand les bêtes ont été nourries à base d’aliments comme le lin ou la luzerne. ❝ Les oméga 3 ont pour effet très probable de retarder l’apparition des maladies neurodégénératives telles qu’Alzheimer. ❝ consommation d’acides gras saturés et risque cardiovasculaire n’a pourtant jamais été pleinement démontrée. Depuis quelques années, les scientifiques, qui relativisent la prétendue nocivité de ces lipides, essaient d’ailleurs de faire entendre raison au grand public. D’après Philippe Legrand, professeur en biochimie et nutrition à Agrocampus Ouest et à l’Institut national de recherche agronomique (Inra) de Rennes, « tous les lipides sont des nutriments, aucun n’est inutile ». Ce spécialiste des lipides, expert à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), étudie depuis de nombreuses années les effets des acides gras saturés et insaturés chez l’animal et chez l’homme. « Il ne faut pas avoir peur des saturés, estime-t-il. Ce n’est d’ailleurs pas un groupe homogène. Ce ne sont ni des toxiques ni des poisons. Le problème, c’est surtout l’excès de l’un d’entre eux : l’acide palmitique, marqueur de surcharge alimentaire générale par rapport à nos dépenses. » On doit craindre tout autant un excès de glucides ou d’alcool, car les glucides non dépensés sont stockés sous forme d’acides gras saturés (acide palmitique) qui s’accumulent dans les tissus et les artères. n Le meiLLeur régime : rester omnivore D’un point de vue nutritionnel, il y a certes des acides gras « essentiels » et des acides gras « non essentiels », des sources de nutriments plus intéressantes que d’autres. En prévention, il faut bien entendu privilégier les acides gras oméga 3, mais « il n’y a pas de mauvais aliments, il n’y a que de sottes consommations, rappelle le professeur Legrand. Dès que l’on suit un régime avec éviction de groupes d’aliments, il y a prise de risque. Il faut manger de tout pour être sûr de ne pas avoir de carence. N’oublions jamais que l’homme est omnivore. » Isabelle Coston | n° 225/881 | juillet 2016 17 nOtrE Santé pr évent ion Santé mentale : comment soutenir les jeunes en souffrance ? Bien que la majorité des jeunes se sente plutôt bien, l’adolescence reste une période de grands bouleversements, qui peut induire une souffrance morale parfois intense. Isolement, idées noires, angoisses, difficultés relationnelles : comment savoir si ces signes font partie des étapes normales de la transition vers l’âge adulte ou s’ils révèlent de véritables troubles psychiques ? Le point avec Aude Caria, directrice du Psycom, un organisme public d’information sur la santé mentale, partenaire de la Mutualité française. S Comment savoir si Ce mal-être révèle un trouble psyChique, une dépression par exemple, ou s’il témoigne d’une simple Crise d’adolesCenCe ? elon l’Unicef, en 2014, 25 % des 15-25 ans ont présenté des troubles psychiques d’intensité variable. Et, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la dépression est la première cause de maladie et le suicide la troisième cause de décès chez les 10-19 ans. Comment expliquer de tels chiffres ? Aude Caria. – Tout d’abord, oui, ces chiffres sont inquiétants, et cette tendance a d’ailleurs été confirmée par la dernière enquête de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) sur les jeunes de 13 à 18 ans, publiée en mars 2015. Celle-ci précise que les tentatives de suicide semblent même être plus fréquentes qu’auparavant et que la dépression touche désormais 12,2 % des adolescents, alors que, selon une précédente étude de l’INPES, ils étaient, en 2010, 8,5 % à être concernés. Evidemment, il faut être prudent lorsque l’on compare de tels chiffres, mais cela confirme bien que les jeunes ne sont pas à l’abri des problèmes de santé mentale. L’adolescence est une période de changements et de doutes : il faut s’adapter à son nouveau corps, choisir une orientation professionnelle, découvrir sa sexualité, prendre son autonomie… Cette étape de transition peut profondément fragiliser certains jeunes et favoriser les conduites à risque comme la grande vitesse au volant, la mise en danger ou la consommation de substances illicites. Les ados ont besoin de liberté, mais aussi d’écoute, de soutien et parfois de soins. Il ne faut toutefois pas tomber dans la dramatisation : il y a également une très large majorité de jeunes qui vont bien. D’après l’Inserm, 50 % d’entre eux ont confiance en l’avenir et la plupart se sentent plutôt bien dans leurs relations avec leurs parents. n QUElS SOnt lES SignES d’alErtE QUi dOivEnt COndUirE à COnSUltEr ? Ce sont les mêmes que chez les adultes : isolement social, repli sur soi, violence envers soi-même ou les autres, idées noires, propos dévalorisants… Mais attention, la spécificité de l’adolescence, c’est qu’il s’agit aussi d’un âge où les jeunes ont beaucoup de ressources. Le malaise peut n’être que passager. Et c’est là toute la difficulté : comment savoir si ce mal-être révèle un trouble psychique, une dépression par exemple, ou s’il témoigne d’une simple crise d’adolescence ? Je dirais que l’essentiel, pour les parents, c’est de maintenir le dialogue, de garder une écoute la plus grande possible vis-à-vis des problèmes de l’enfant, en essayant de ne pas avoir de jugement. Il faut instaurer une atmosphère de bienveillance, même si l’on est très inquiet. Après, si l’on voit que certains comportements perdurent, 18 | n° 225/881 | juillet 2016 [ PSYCOM ET PRIORITÉ SANTÉ MUTUALISTE : UNE COLLABORATION DE CONTENUS ] Organisme public d’information, de communication et de formation sur la santé mentale, le Psycom, financé à la fois par l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-deFrance, le ministère de la Santé et la Fondation de France, est partenaire de la Mutualité française depuis 2014. « Nous avons décidé de travailler ensemble à la demande de Priorité santé mutualiste (PSM, plateforme d’accompagnement et d’orientation santé de la Mutualité française, NDLR), qui souhaitait développer une thématique santé mentale et bien-être », précise Aude Caria, directrice du Psycom. Concrètement, ce dispositif fournit une partie du contenu rédactionnel du site de PSM et propose des experts scientifiques chargés de valider les articles mis en ligne dans la rubrique « Santé mentale ». Il met en relation les équipes de Priorité santé mutualiste avec des experts en santé mentale (professionnels ou patients) pour la production de vidéos d’information, disponibles sur le site de PSM. « Ce partenariat nous donne de la visibilité dans les réseaux mutualistes pour faire avancer notre action, ajoute la directrice. Il garantit en outre à Priorité santé mutualiste des contenus de bon niveau, conformes à leurs exigences de qualité. » Psycom : Psycom.org Priorité santé mutualiste (PSM) : Prioritesantemutualiste.fr Pour en savoir plus sur la santé mentale, consultez la rubrique « Santé mentale et bien-être ». Code d'accès pour les adhérents BPCE Mutuelle : 8900. comme la consommation de cannabis ou d’alcool, un décrochage scolaire, des difficultés relationnelles, des discours incohérents, des idées étranges, des troubles alimentaires ou du sommeil ou encore des scarifications, il faut évidemment penser à consulter. C’est la répétition et l’accumulation de ces signes qui doivent alerter. n a QUi PEUt-On S’adrESSEr ? L’enquête de l’Inserm montre que les jeunes se tournent d’abord vers l’entourage familial, leur mère en priorité. Les adolescents ne doivent pas hésiter à se confier, que ce soit à leurs parents ou à leurs amis. Il ne faut pas qu’ils restent seuls avec leurs problèmes. Ensuite, les familles peuvent s’adresser à leur médecin généraliste, qui oriente vers un psychologue ou un psychiatre si nécessaire. Il y a aussi de nombreuses ressources de proximité spécialement dédiées aux ados et à leurs parents : je pense aux maisons des adolescents (MDA) et aux points accueil écoute jeunes (Paej). Ces structures, au sein desquelles travaillent des psychologues et des éducateurs, aident à poser les problèmes et à dédramatiser. Il y a également des lignes d’écoute téléphonique et d’orientation comme le Fil santé jeunes (Filsantejeunes.com, tél. 0 800 235 236), dont le site propose notamment des espaces de discussion en ligne. Cela offre une liberté d’expression aux jeunes qui ne peuvent pas se confier chez eux. Enfin, il faut souligner le rôle des associations d’entraide comme le Phare enfants-parents (Phare.org, tél. 01 42 66 55 55), qui œuvre à la prévention du suicide et du mal-être chez les jeunes. Propos recueillis par Delphine DELARUE Le décrochage scolaire Un mal-être durable La violence envers autrui ou envers lui-même (scarification, tentative de suicide…) Avec l’entourage familial et/ou amical Des propos dévalorisants et/ou incohérents L’isolement et la rupture des liens familiaux et/ou amicaux Avec un professionnel : médecin traitant, infirmière scolaire, assistant(e) social(e), psychologue, psychiatre… | n° 225/881 | juillet 2016 19 notre sAnté bien-êt r e Les « serious games » : des jeux vidéo thérapeutiques Ludiques, les « serious games » stimulent les sens, favorisent le mouvement ou encore encouragent la mémorisation. Pour soigner et rééduquer, mais aussi informer et prévenir, ces jeux ont de multiples vertus. Pour plus d'infos : sur Tsara, Tsara-autisme.com ; sur Az@game, Azagame.fr ; sur Voracy Fish, Voracy.com ; sur Ehpad'Panic, Ehpad-panic.com. Utilisation de la réalité virtUelle dans le cadre de thérapies cognitives à l'ehpad de laval. en l'occUrrence, proposition de promenade récréative à vélo dans des Univers variés. cette application est destinée aUx personnes âgées oU atteinte d'alzheimer. les patients se détendent, réalisent Une activité physiqUe et stimUlent leUrs fonctions cognitives via des jeUx simples sans sitUation d'échec. A musants et utiles, les serious games (ou « jeux sérieux », en français) investissent de plus en plus le domaine de la santé. Ils permettent de pratiquer une activité physique et cognitive ou de sensibiliser le joueur à une thématique. Que ce soit sur console, sur ordinateur, sur Smartphone ou sur tablette, ils sont attrayants de par leur forme, les interactions qu’ils proposent, leurs règles et leurs objectifs ludiques. La conception d'un tel jeu demande du temps : un an, dans le cas de Tsara, dont plus de six mois pour élaborer les scénarios. Le CREAI s'est appuyé sur les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) et de l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médicosociaux (ANESM), notamment. n Apprendre tout en s’AmusAnt Les « jeux sérieux » ont de multiples avantages. En plus d'être des outils pédagogiques, ils peuvent permettre de surveiller l'évolution de la maladie et de stimuler les patients. Ainsi, le CHU de Nice expérimente Az@game, un jeu de bataille navale destiné aux personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer. Pour remporter la victoire, les patients doivent remettre des chiffres dans l'ordre ou se souvenir des images vues un peu plus tôt dans la partie. L'efficacité de ce type de jeu dans la stimulation des capacités cognitives a d'ailleurs été confirmée en 2013 par deux études. La première, menée par des chercheurs de l'université de l'Iowa et publiée dans la revue Plos One, a montré une amélioration de 70 % de la capacité de concentration, des progrès sur la vitesse de réaction, un élargissement du champ visuel et une plus grande facilité à passer d’une tâche à une autre. La seconde étude, publiée dans la revue Nature par l'université de Californie, a mis en avant une amélioration de l’attention, de la mémoire à court terme et de la capacité à réaliser plusieurs tâches en même temps. Les serious games peuvent également favoriser l'activité physique. Développé par le groupe Genious et l'Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM), le jeu Voracy Fish, par exemple, permet aux victimes d'un accident vasculaire cérébral (AVC) de rééduquer leurs membres supérieurs. Installés devant le capteur d'une console de jeu, ils doivent bouger le bras pour déplacer un poisson carnivore et l'aider à chasser ses proies. Enfin, ce type de jeu est de plus en plus utilisé pour former les professionnels, à l'image de Ehpad’Panic, développé par le groupe Genious en partenariat avec l'Institut national de recherche dédié au numérique (INRIA) et le CHU de Nice. Le joueur y incarne un infirmier ou un aide-soignant qui va devoir accompagner deux patients turbulents au cours d'une journée. Le soignant devra gérer des situations de crise tout en préservant le bien-être du malade. Ce jeu de simulation permet d'apprendre à réagir face à des situations concrètes et de bénéficier de conseils adaptés. « Dans un serious game, on applique des stratégies de “gamification” pour accrocher le joueur et lui donner envie de progresser dans le jeu », explique Alexandra Struk, chef de projet du serious game Tsara. Cette technique consiste à transposer les mécaniques du jeu dans un domaine non ludique, pour résoudre, par exemple, des problèmes de la vie réelle. Développé par le Centre régional d’étude, d’actions et d’informations (CREAI), Tsara est un jeu pédagogique qui a pour objectif d’aider à comprendre l’autisme et à mieux le prendre en charge. « Tsara permet de suivre le quotidien d’Adam, un jeune autiste, et d’incarner les personnes qui l’accompagnent, qu’elles soient parents, enseignants ou amis, raconte la chef de projet. Au début de chaque séquence, le joueur visionne un dessin animé qui présente une situation problématique. Par exemple, Adam va chez le dentiste, mais il est effrayé par le bruit de la fraise et s'enfuit. Le joueur doit ensuite choisir, parmi plusieurs possibilités, l'attitude la plus adaptée. Chaque réponse rapporte plus ou moins de points, puis le joueur a accès aux recommandations officielles et à des informations complémentaires pour approfondir le sujet. » n stimuler le corps et l’esprit Benoît Saint-Sever 20 | n° 225/881 | juillet 2016 P rAt iQ U e société Ateliers solidaires : donner une seconde vie aux objets Réparer plutôt que jeter est un souhait qui anime de plus en plus de Français. Les ateliers solidaires y répondent, tout en favorisant les rencontres et le partage des connaissances. Dans les garages associatifs, les « cafés réparation » ou les « fablabs » (ateliers de fabrication), les clients sont des adhérents qui ont en commun l’envie de consommer autrement. F n mutuAliser les outils pour FAire BAisser les coÛts Les petits objets que l’on pensait inutilisables retrouvent une seconde vie, mais les plus gros, comme les voitures, peuvent aussi se refaire une beauté à moindres frais. Moyennant une cotisation annuelle, l’adhérent d’un garage associatif a la possibilité d’entretenir son véhicule [ LeS rePair CaFÉS POUr CHanGer LeS MentaLitÉS ] Créés à l’initiative de particuliers ou d’associations, ils sont 85 Repair Cafés, répartis partout en France, mais leur nombre ne cesse de grossir. Le concept de « cafés réparations » a vu le jour en 2009 aux Pays-Bas et a essaimé dans le monde entier. C’est aujourd’hui une fondation et une marque déposée. Les Repair Cafés sont ouverts à tous. On y trouve tout le matériel dont on peut avoir besoin pour réparer ses vieux objets abîmés, mais, surtout, on peut y bénéficier des conseils de réparateurs chevronnés bénévoles. « Ceux et celles qui possèdent encore ces connaissances pratiques ne sont pas toujours appréciés à leur juste valeur dans nos sociétés, ils en sont même souvent exclus malgré eux. Leur expérience n’est pas ou presque pas mise à profit », est-il expliqué sur le site de la fondation. Pour connaître le Repair Café le plus proche de chez soi : Repaircafe.org. ❝ en économisant sur la main-d’œuvre. A condition de mettre les mains dans le cambouis, il y apprend à changer un pneu, des bougies, à faire lui-même les vidanges, pour un prix jusqu’à cinq fois moins élevé que chez un garagiste. Le partage est le maître mot : partage des connaissances, mais aussi des moyens. Dans les ateliers solidaires, les outils sont mis en commun et la convivialité fait partie de l’expérience. Certains regardent, d’autres montrent leur savoir-faire, on discute. Au-delà des objets, c’est aussi le lien social qui reprend vie. n diminuer les décHets Derrière cette notion d’entraide, il y a aussi une volonté militante. Si les ateliers collaboratifs sont bons pour le moral et pour le porte-monnaie, ils le sont également pour la planète, car les objets qui ont été réparés n’iront pas à la poubelle. Les ateliers de réparation de vélos, par exemple, sont de plus en plus nombreux sur le territoire et comptent plus de 50 000 adhérents, d’après L’Heureux Cyclage (Réseau national des ateliers participatifs et solidaires d’autoréparation de vélos, Heureux-cyclage.org). Pour entretenir et réparer sa bicyclette, ces ateliers mettent à disposition des pièces détachées, récupérées sur des deux-roues « en fin de course ». Encourager la pratique du vélo, voilà encore une idée verte. Si les ateliers collaboratifs sont bons pour le moral et pour le portemonnaie, ils le sont également pour la planète, car les objets qui ont été réparés n’iront pas à la poubelle. ❝ aire réparer un mixeur, une imprimante ou un jouet électrique défectueux revient souvent aussi cher qu’en racheter un neuf. Qui ne s’est jamais dit : « Mon grille-pain ne fonctionne plus, le retaper ne doit pas être trop compliqué, mais je ne sais pas comment m’y prendre » ? Effectuer de petites réparations sur les objets du quotidien est un savoir-faire, une habitude qui s’était perdue, la tendance étant plutôt au toutjetable, encouragée par les fabricants. Mais aujourd’hui, pour lutter contre l’obsolescence programmée des appareils, les associations ne sont pas à court d’idées et des initiatives fleurissent un peu partout en France. C’est le cas par exemple à Dijon, où l’association Coagul organise des « cafés réparations », réunissant des bricoleurs bénévoles et des personnes qui souhaitent remettre eux-mêmes en état des objets et apprendre quelques rudiments de bricolage. Machines à café, chaînes hi-fi ou ordinateurs reprennent ainsi du service chez leurs propriétaires, ravis d’avoir fait des rencontres instructives… et des économies. Catherine CHaUSSeraY | n° 225/881 | juillet 2016 21 soCiété Pr at iq ue Vers la fin de la monnaie courante ? Dans un monde empreint de dématérialisation, l'argent, dans sa version physique, échappe de moins en moins au phénomène. A l'heure du développement des moyens électroniques de paiement, la monnaie courante vit peut-être ses dernières années. Les nouveaux modes de paiements sans contact ou par téLéphone pourraient bien sonner Le gLas de La monnaie fiduciaire. 22 | n° 225/881 | juillet 2016 E t si, demain, la monnaie sonnante et trébuchante* de nos porte-monnaie ou du fond de nos poches était purement et simplement retirée de la circulation ? L'hypothèse n'est pas une vue de l’esprit, tant la dématérialisation de l’argent est aujourd’hui une question prégnante. Certes, en France, on sait que l’introduction du porte-monnaie électronique (Moneo), destiné à régler des achats jusqu’à 30 €, a été un échec. Mais c’est surtout parce que cette « exception française » a été victime des nouveaux modes de paiements sans contact ou par téléphone - ainsi, il faut bien l’avouer, que d’un attachement un rien irrationnel (à l’opposé d’un comportement e-rationnel sans doute ?) à ces bouts de ferraille. En Suède, par exemple, l’un des pays les plus avancés dans le processus d’élimination de l’argent physique (comme la plupart des pays nordiques), les troncs d'église ont été remplacés par une application numérique, et les fidèles allant encore à la messe peuvent verser leur obole dominicale par Smartphone interposé via l'application Swish. Et cette même application est acceptée par les sans-domicile fixe qui vendent le journal Situation Stockholm dans la capitale suédoise ! Bref, au pays des Vikings et d’ABBA, 80 % des achats sont effectués avec des moyens de paiements non liquides. La Suède pourrait bien devenir, un jour, le premier pays au monde sans pièces ni billets… n Coûts et risques « Le cash n’existera probablement plus dans dix ans. C’est terriblement inefficace et cher. » A l'occasion du Forum de Davos, en Suisse, en janvier dernier, John Cryan, patron de la Deutsche Bank, n'a pas tergiversé pour exprimer son opinion. Une opinion que semblent partager - sans forcément l'exprimer aussi nettement - bien des banquiers. A plus forte raison à l'heure où l'argent très matériel est accusé de bien des dérives. La suppression du billet de 500 euros - la plus grosse coupure en circulation au sein de l'Union Européenne - par la Banque Centrale Européenne en est un parfait exemple. Il symbolise ce « liquide » qui favoriserait l'évasion fiscale ou les activités criminelles, étant par ailleurs directement accusé d'être le billet favori des fraudeurs, trafiquants et terroristes de tout poil. Au demeurant, l'argent liquide coûte cher et présente des risques, que l'utilisateur de base n'a sans doute pas encore bien perçus mais que les spécialistes identifient clairement. Tous les pays qui cherchent à le réduire ou à le supprimer évoquent la fraude : évasion fiscale, on vient d’y faire allusion, mais encore travail au noir, pots-de-vin et autres petits arrangements entre amis… Ce n’est pas par hasard que la France a interdit depuis le 1er septembre 2015 de régler en liquide des montants supérieurs à 1 000 €, Michel Sapin, ministre des Finances, soulignant que « la première volonté, c’est de faire reculer le cash et l’anonymat dans l’économie française ». Les espèces coûtent cher en ce sens qu'elles nécessitent des locaux techniques sécurisés dans les agences bancaires, des distributeurs automatiques onéreux à approvisionner et à entretenir (il y en a 57 000 en France), des transporteurs de fonds… Sans compter les risques de braquage que cela induit. A ce titre, en réduisant le traitement de l'argent liquide, les banques… suédoises ont vu le nombre d'attaques de leurs établissements passer de 110 en 2008 à… 7 en 2015. Enfin, qui l’eut cru, espèces et chèques nuisent à l'environnement et présentent un bilan carbone désastreux ! Papier, encre, acheminement par camions… une étude menée par la Fédération Bancaire Française en 2011 estimait à 22 grammes équivalent carbone un paiement en espèces, 15 grammes un paiement par chèque, contre 3 grammes un paiement par carte bancaire. n résistanCe française Et les Français, dans tout ça ? Sont-ils prêts à franchir le pas de la dématérialisation monétaire ? Rien n'est moins sûr dans la mesure où nous utilisons toujours des espèces pour régler près d'un achat sur deux. Parce que c'est « pratique à utiliser », avancent 86 % des consommateurs dans une enquête menée par l'Ifop pour Brink's France. Pour les petits achats quotidiens, 93 % des personnes plébiscitent le paiement en espèces. Il est vrai que sortir sa carte bancaire pour payer sa baguette à la boulangerie - et pour autant que le commerçant l'accepte - suscite des regards désapprobateurs et longs comme un jour sans pain. D'autres encore se montrent suspicieux à l'égard des moyens de paiement dématérialisés et des fraudes liées à l'usage des cartes bancaires. Paradoxes et contradictions ? Le liquide tient pour L'instant, La Loi bancaire obLige toujours Les banques à mettre du « Liquide » à disposition de Leurs cLients. pLus de La moitié des cartes de crédit en circuLation disposent de La technoLogie permettant Le paiement « sans contact ». toujours une place prépondérante dans les usages pour effectuer des dons, des cadeaux, laisser un pourboire… Enfin, certains vont jusqu'à voir dans la possible disparition des espèces une mesure carrément liberticide. Faut-il ajouter, pour faire bonne mesure, que le cash reste le seul moyen de paiement totalement gratuit pour celui qui l'utilise - sans frais, sans commission - et assure toujours une fonction sociale pour les populations les plus fragiles (en dépit de l'exemple suédois cité plus haut…) qui se retrouveraient encore plus marginalisées dans une société sans espèces ? Bref, les Français apprécient encore et toujours la facilité d'usage, la pérennité et la sécurité (à leurs yeux) de l’argent liquide. n et pourtant… … Et pourtant, ce comportement, un rien gaulois, ne va pas dans le sens de l'histoire et apparaît en outre démenti par les faits. Selon la Fédération Bancaire Française, seul un paiement sur deux s'effectue aujourd'hui en monnaie fiduciaire tandis que les paiements électroniques (par carte bancaire, virement, prélèvement…) progressent de 5 à 6 % par an depuis 2000. En 2014, les Français ont également effectué 6,5 % de paiements par carte supplémentaires par rapport à 2013… Phénomène nouveau et sans doute signe des temps, la grande distribution promeut désormais le paiement « sans contact » (plus de la moitié des cartes de crédit en circulation disposent de cette technologie), qui accélère évidemment le passage en caisse et confirme bien que « le temps, c'est de l'argent ». Pour toutes les raisons évoquées plus haut, Bercy (ministère des Finances) travaille au recul de l'argent liquide, sans se faire néanmoins trop d'illusions sur le temps qu'il faudra pour y parvenir. Le chèque devait disparaître il y a 40 ans : les Français en font toujours 37 par an et par personne, en moyenne. Et, pour l'instant, la loi bancaire oblige toujours les banques à mettre du « liquide » à disposition de leurs clients. Si les pays d’Europe du Nord sont sensiblement plus avancés que la France en matière de dématérialisation de la monnaie, le mouvement semble néanmoins enclenché chez nous aussi. C'est sans doute seulement une question de temps. Mais, après tout, on n'est pas… aux pièces ! Le Digital Money Index C'est un baromètre qui compare l'ensemble des paiements dématérialisés dans 90 pays. Au palmarès 2015, publié par Citigroup et l’Imperial College de Londres, la Finlande se classe à la première place en la matière, comme en 2014. Elle est suivie par Singapour, les Etats-Unis, la Suède, Hong-Kong, la Norvège, le RoyaumeUni, les Pays-Bas, le Japon et la Suisse. La France arrive au 23e rang (alors qu'elle était 21e en 2014). D'une manière générale, l'étude relève une progression des paiements mobiles. Ce baromètre souligne par ailleurs que les secteurs public et du commerce de détail pourraient économiser plus de 300 milliards de dollars en abandonnant totalement la gestion des espèces et des chèques. Toutefois, on estime que 5 milliards de personnes dans le monde ne sont pas connectées à Internet, ce qui constitue un frein majeur au développement des paiements dématérialisés. *Pour l'anecdote, rappelons que cette expression nous vient du Moyen Age. A l'époque, on faisait tinter (ou sonner) une pièce pour vérifier, au son produit, qu'elle était bel et bien constituée d'or ou d'argent et non de vil métal ; de même, cette pièce ne devait pas craindre l'épreuve du trébuchet - cette petite balance à plateaux, très précise, notamment utilisée par les orfèvres - qui permettait d'en vérifier le poids et d'en déduire la nature du métal qui la composait. | n° 225/881 | juillet 2016 23 p o rt b a rc a rès Réseau G roUp E b pc E spo rts Les 3 Olympiades de Port Barcarès e Il y a eu les Embiez, en 2012, et l’Alpe d’Huez, en 2014. Retour au bord de l’eau pour les 3e Olympiades de l'association Groupe BPCE Sports, à Port Barcarès (Pyrénées Orientales), du 10 au 13 juin. 1180 sportifs issus de 38 établissements du Groupe BPCE se sont retrouvés à Port Barcarès (Pyrénées Orientales) pour la troisième édition des Olympiades, du 10 au 13 juin. Au programme 6 disciplines : course à pied, cyclotourisme, foot, karting, pétanque et tennis. Ces Olympiades ont permis aux sportifs des entreprises représentées de se rencontrer, de faire connaissance, et de participer à cet évènement dans un esprit de sportivité et de partage. La participation record dans toutes les disciplines confirme le succès de ces 3e Olympiades, qui n’auraient pu avoir lieu sans tous les partenaires qui ont soutenu l’association Groupe BPCE Sports dans cette organisation d’ampleur : BPCE, Banque Populaire du Sud, Caisse d'Epargne Languedoc-Roussillon, CIE Groupe BPCE, BPCE Mutuelle, PIC COM, Léo Nicolet (OWL Studio), Villages Clubs du Soleil, toute l'équipe des Portes du Roussillon, ainsi que les différentes structures sportives locales qui ont mis leurs installations à disposition. > Le super trophée Olympiades a récompensé la CE NFE devant la CE IDF et la CE PAC. > Sous les couleurs de BPCE Mutuelle, Christian Lugier a permis à plus de 60 sportifs de bénéficier de massages de préparation et de récupération. 24 | n° 225/881 | juillet 2016 [ A la mémoire de Marc Bonnin Ces Olympiades ont été marquées par un terrible drame, le samedi, avec le décès de Marc Bonnin de la Caisse d’Epargne Loire-Centre. Marc participait à l’épreuve de cyclotourisme et a succombé à un arrêt cardiaque. Malgré l’arrivée rapide des secours, il n’a pu être réanimé. Passionné de vélo, Marc avait 61 ans et était retraité depuis septembre 2015. En concertation avec BPCE et la délégation Caisse d’Epargne Loire Centre, Groupe BPCE Sports a décidé de poursuivre les Olympiades comme l’aurait souhaité Marc. Une longue minute d’applaudissements, chargée de tristesse et d’émotion, a été observée par tous les participants le samedi soir. Le lendemain, tous les compétiteurs portaient un brassard noir lors des épreuves et les collègues de Marc ont participé à la course à pied en courant ensemble les 10 km. Ces gestes très symboliques étaient destinés à Marc et à tous ses proches. Ces Olympiades lui ont été dédiées. ] CouRse à pied FooTBaLL Une épreuve dans le vent 18 équipes sur le terrain Ce sont les 10 km de la Canétoise, au Canet-en-Roussillon, qui ont servi de support à l’épreuve de course à pied, un format plus court qu’habituellement mais qui a permis à un plus grand nombre de coureurs de venir découvrir les challenges Groupe BPCE Sports. C’est un tournoi de foot exceptionnel qui s’est disputé, avec 18 équipes engagées. Les matchs se sont déroulés au Canet-en-Roussillon sur des terrains magnifiques avec déjeuner sportif pour les 350 footballeurs. A partir des demi-finales les matchs ont été très serrés car tout le monde espérait soulever le trophée. La Caisse d’Epargne NordFrance-Europe remporte ce challenge 2016 et défendra son titre en 2017 chez le finaliste puisque la Caisse d’Epargne AquitainePoitou-Charentes organisera le prochain challenge. Ainsi, 325 coureurs issus de 32 entreprises (nouveau record) se sont élancés au bord de la Méditerranée sur 2 boucles de 5 km. Le vent a eu raison des objectifs de temps mais le soleil radieux et la beauté du parcours laisseront à chacun le meilleur souvenir. résUltats scratch femmes : 1) Léa Salah (CERA) ; 2) Fabienne Planel (CEIDF) ; 3) Delphine Quinio (CEIDF). scratch hommes : 1) Pierre Magand (CERA) ; 2) Benoît Chalus (CEAPC) ; 3) Jean-Marie Binet (CEIDF). La remise des prix a été effectuée par Ghislain Printemps, entraîneur de Bastia. résUltats 1) CENFE, 2) CEAPC, 3) CELR, 4) CEBPL, 5) BP OCCITANE, 6) CELCA, 7) CEPAL, 8) BP OUEST, 9) CEPAC, 10) BPALC, 11) CEIDF, 12) CEMP, 13) CERA, 14) CEBFC, 15) CEN, 16) BPCE, 17) BPBFC, 18) CELC. meilleur buteur : Laurent Grondin (CEAPC) avec 8 buts inscrits. meilleure défense : CELR (1 but encaissé). Vainqueurs par catégorie Femmes seniors : Léa Salah (CERA), m 1 : Delphine Gatoux (CEIDF) m 2 : Fabienne Planel (CEIDF) m 3 : Hélène Mader (CELR) Hommes seniors : Pierre Magand (CERA), m 1 : Jean-Marie Binet (CEIDF), m 2 : Christian Fayel (CEMP), m 3 : Daniel Juin (CEAPC), m 4 : Roger Cordier (CENFE). Les trophées ont été remis par Pierre Chauvois (directeur général de la Banque Populaire du Sud), Véronique Rochette (BPCE Mutuelle) et Patrice Boschi-Laot (CIE Groupe BPCE). Le Trophée BpCe mutuelle du fair-play a été attribué à Jean-Marie Binet (CEIDF). L’équipe de La CeNFe, vaiNqueur du tourNoi, eN CompagNie de ghisLaiN priNtemps, eNtraîNeur de Bastia (à gauChe). CyCLoTouRisme Les jambes et les cœurs lourds Il va sans dire que le challenge de cyclotourisme s'est déroulé dans des conditions particulières, suite au décès de Marc Bonnin (voir encadré)… Six parcours de différentes distances étaient proposés pour cette deuxième édition du challenge, avec des profils adaptés aux niveaux de pratique et aux objectifs de chacun des participants. En tout, 110 cyclistes ont pu profiter de la beauté et de la diversité des paysages du pays catalan. Le Trophée BpCe mutuelle du fair-play a été évidemment décerné à toute la délégation CELC pour s’associer à la douleur de la famille de Marc, ses proches et ses amis. | n° 225/881 | juillet 2016 25 Réseau p o rt b a rc a rès G roUp E b pc E spo rts péTanque Tennis BPCE-IT fait le spectacle Heureuses retrouvailles Plus de 220 engagés représentaient 13 Caisses d’Epargne, 5 Banques Populaires, 2 informatiques (ITCE et BPCE-IT), la Casden et Natixis. Un soleil de plomb et une vue sur la mer ont offert un cadre magnifique pour ce challenge pétanque. DoUblEttEs Le samedi, 110 doublettes ont débuté à une heure bien matinale (7h30) le tournoi pour respecter le timing serré de ces Olympiades. Les demi-finales se sont jouées après le dîner, vers 22h, et tout le monde a ainsi pu profiter du spectacle. Sur le grand concours la Caisse d’Epargne Ile-de-France réalise un rare doublé. résultats 1) MARTINEZ/DUFOUR (CEIDF) ; 2) PELLADE/LE CHAPELLAIN (CEIDF) ; 3) TRINARI/ZAFIROPOULOS (BPCE-IT). meilleur tireur : Joël DUFOUR (CEIDF). meilleur pointeur : Patrick MARTINEZ (CEIDF). meilleure féminine : Angélique CORBIOLI (CERA). La Caisse d’Epargne Ile-de-France remporte le challenge entreprise Doublettes triplEttEs Le dimanche, en demi-finale du tournoi de triplette, l’équipe BPCE-IT gratifiait les spectateurs d’une « remontada » mémorable alors qu’elle était menée 12-8, avant de marquer 5 points lors de la dernière mène. Rien n’est jamais fini en pétanque ! La triplette BPCE-IT enchaînait ensuite en finale pour offrir à la nouvelle entité informatique du Groupe BPCE son premier titre de champion de France. résultats 1) TRINARI/DAUBET/MICHEL (BPCE-IT) ; 2) FARAMIA/FROMENT/IAPICHINO (CELR) ; 3) LAFONT/GENDRON/ERDMANOWICZ (CELR). meilleur tireur : Eric MICHEL (BPCE-IT). meilleur pointeur : Denis FARAMIA (CELR). La Caisse d’Epargne Languedoc-Roussillon remporte le challenge entreprise Triplettes. La famille du tennis a été heureuse de se retrouver. En effet après un an sans challenge, le cadre idyllique de Port Barcarès, sous le soleil et avec ces belles infrastructures, a accueilli plus de 100 collaborateurs. en équipe, c’est la Caisse d’Epargne Provence Alpes Corse qui a remporté le titre, parmi les 12 équipes engagées, devant la Caisse d’Epargne Nord France Europe lors d’une rencontre acharnée et très spectaculaire. Chez les femmes, pas de surprise, la tête de série n° 1, Isabelle BAZILE DEMAGNY, de la Banque Palatine, s’est imposée devant Béatrice BERTOLINI, de CELR. Chez les hommes en + de 35 ans, la logique a été également respectée avec la victoire d’Alexandre BOUSARD, de CELCA, devant Jérôme GUIGUE, de T2SOM BPCE. Chez les hommes en + de 45 ans, belle performance de Laurent NUYTENS, de la CEAPC, qui a su retourner la situation devant Jean-Michel DUFOUR, de la CASDEN, dans un match très accroché. Le trophée BpCe mutuelle du fair-play a été remis à Sébastien MALOIGNE, qui a complété l’équipe de Natixis Assurances lors des rencontres du dimanche, après une journée entière de karting et un premier match à 8h30 malgré une longue soirée picarde... KaRTing La CEAPC s’illustre Pour la première fois, le karting faisait partie des Olympiades Groupe BPCE Sports. Le grand circuit du Roussillon (1 200 m, piste assez rapide) accueillait donc les participants. 26 équipages étaient au rendez vous, représentant 13 entreprises, avec la présence de nouveaux établissements sur ce challenge : la Casden et la Banque Populaire des Alpes. A noter que la Caisse d’Epargne Ile-de-France avait 6 karts engagés ! L’épreuve se disputait sur une durée de 8 heures par équipe de 3 à 5 pilotes. Mention spéciale pour Bruno Lecerf, de la Caisse d’Epargne Aquitaine-Poitou-Charentes, qui pilota un kart handisport pour la première fois ! Il démontre que le kart est ouvert à tous ! résUltats 1) CEAPC 1, 2) CENFE 1, 3) CECAZ 2 Le trophée BpCe mutuelle du fair-play est décerné à la Caisse d’Epargne de Bourgogne-Franche-Comté qui a su garder le sourire malgré tous les incidents rencontrés sur son kart. 26 | n° 225/881 | juillet 2016 G ro u p e B p C e S p o rt S [ inTeRBanCaRio de goLF Thérèse Chevrot à l'honneur ] 15 membres de l'association Groupe BPCE Sports ont participé à l'Interbancario de golf, qui se déroulait du 25 au 28 mai en Italie, sur le parcours très sélectif du Golf Club Ca’ della Nave, au nord de Venise, où s'étaient donné rendez-vous quelque 120 équipes de 3 joueurs, venues de 11 pays différents. Trois équipes (sur cinq) de l'association se sont qualifiées pour la finale et terminent respectivement 8e, 12e, et 15e sur 44. A souligner la performance de Thérèse Chevrot (CE LR) qui remporte deux titres : meilleur net et concours de précision. Réseau goLF IT-CE roi des greens L’association Groupe BPCE Sports avait pris en charge l’organisation du challenge de Golf, à Soustons (Landes), début juin. Pas moins de 300 golfeurs et golfeuses étaient répartis sur les greens de Moliets, Souston, Hossegor et Seignosse-le-Penon, qui font partie des plus beaux parcours de France. Pendant un week-end, les participants ont donc tapé la petite balle blanche avec application et motivation jusqu'à 5 heures par jour. résUltats BasKeT La CE NFE prend la main C'est dans le magnifique complexe sportif où évolue traditionnellement le club d'Aix-Maurienne, nouvellement promu en Pro B de basket, que la CE Rhône-Alpes avait organisé (de main de maître) le 38e challenge de basket, du 6 au 8 juin à Aix-les-Bains. Ce challenge a vu la participation de 89 participants, formant ainsi 12 équipes mixtes, réparties en 3 poules de 4. Il est à souligner que CE APC et BPCE, qui possédait chacune 2 équipes composées uniquement de garçons, ont bien voulu jouer et accepter le règlement prévu pour les équipes mixtes. Après les matchs de poule du samedi, les matchs de classement et le tableau final ont été disputés le dimanche. La victoire finale est revenue à CE NFE (2e participation) sur le score de 28-26 face à CE LDA 1, vainqueur sortant. résUltats : 1) CE NFE ; 2) CE LDA 1 ; 3) BPCE 1 ; 4) CE RA 1 ; 5 CE APC 1 ; 6) CE RA 2 ; 7) CE MP ; 8) BPCE 2 ; 9) CE LCA 2 ; 10) ; CE LDA 2 ; 11) CE LCA 1 ; 12) CE APC 2. Trophée BpCe mutuelle du fair-play : CE LDA 1 La quille d’honneur pour IDF Paris Tous les spécialistes de bowling étaient descendus en ce jour de Pentecôte vers la rade de Toulon pour participer au 41e challenge de Bowling de BPCE Sports, du 13 au 15 mai. Sous l'égide de Pierre Tillette, l'équipe organisatrice de la CE CAZ a innové cette année en permettant aux bowlers qualifiés pour la petite finale de disputer celle-ci comme la grande finale, c'est-à-dire en PETERSEN - les spécialistes évoqués ci-dessus verront de quoi il s'agit ! Les parties ont été très disputées, une nouvelle fois dans une très bonne ambiance. Le 42e challenge pourrait être organisé par la CEBFC. grande finale peTeRsen - equipe : 1) : IDF Paris 1 (FRANDRY OlivierLEDRU Jean-Jacques) ; 2) ITCE 1 Orléans (CANTREL Alain-CANTREL Yves) ; 3) IDF Paris 2 (BEGUIN Sylvain-PLANNIER Pierre) petite finale peTeRsen - equipe : 1) APC 1 (SURVILLE PatrickBRINGER Eric) ; 2) APC 2 (MATEO Stéphane-BELABBAS Kamal) ; 3) ITCE 3 Orléans (MARTIN Maribelle-VERNEAU Marc). Finale Consolante - equipe : 1) BFC 4 (WETTSTEIN MaxAGUILAR Didier) ; 2) IDF/APC paR équipe dames - Brut : 1) CE IDF ; 2) CE APC ; 3) CFF dames - net : 1) CE IDF ; 2) BP ALC ; 3) IT-CE Hommes - Brut : 1) IT-CE ; 2) CE LR ; 3) BP Alpes Hommes - net : 1) IT-CE ; 2) BP ALC ; 3) CE LR enTRepRises 1) IT-CE ; 2) CE LR ; 3) CE APC [ BowLing résUltats individueL Hommes 1 - Brut : Martin Seidenbinder (CE LR) Hommes 1 - net : Laurent Miceli (CE PAC) Hommes 2 - Brut : Jean-Marc Laurent (IT-CE) Hommes 2 - net : Michel Dardant (IT-CE) Hommes 3 - Brut : Philippe Escande (CE LR) Hommes 3 - net : Florent Guerlet (BP ALC) dames 1 - Brut : Martine Cazottes (CE APC) dames 1 - net : Karine Boulet (CE IDF) dames 2 - Brut : Laurence Chomel de Varagnes (CE PAC) dames 2 - net : Francine Van Wonterghem (CE LC) (CHEMLA Patrick-SAVIGNAC Hervé) ; 3) CECAZ 7 (LESCHER FlorenceGUERDER Bruno). individuel dames : 1) ANGELI Patricia (CECAZ 1) ; 2) DEVRIES Christine (ITCE 2 Orléans) ; 3) DUSSICA CHEMLA (IDF 4). individuel Hommes : 1) BOCHEREL Pascal (BPO) ; 2) CANTREL Alain (ITCE 1 Orléans) ; 3) FRANBRY Olivier (IDF Paris 1). Challenge entreprise : IDF Paris Trophée du fair-play BpCe mutuelle : Mariebelle MARTIN (ITCE 3 Orléans). BaLL-TRap La CEPAL, organisateur vainqueur ] Le challenge de ball-trap, organisé par la CEPAL, s’est déroulé les 21 et 22 mai, à Burdignes (Loire), sur le stand du Ravoulet. Au cours de ce week-end, les conditions de tir ont été très variables. Le dimanche, pluie et vent très violent ont obligé à faire la remise des prix dans le restaurant du club. résUltats Classement scratch : 1) Philippe RAGON (CEAPC), 166 ; 2) Franck BONIFACY (CEPAC), 154 ; 3) Jean-Louis ROBIN (CECAZ), 150. Classement par équipe : 1) CECAZ (Hervé BELLON, Jean-Louis ROBIN, Terry REBROND), 449 ; 2) CEAPC (Philippe RAGON, Vincent DUSSOLIER, Jean-François JAULIN), 426 ; 3) CEPAC (Franck BONIFACY, Claude MAS, Jean-Louis ROCHE), 413. Le challenge entreprise a été remis à l’équipe CEPAL. Le trophée BpCe mutuelle du fair-play a été remis à Arnaud Laniray qui participait pour la première fois au challenge et, malgré les difficultés du terrain de tir et de la météo, a été au bout de la compétition. La CECAZ devrait être le prochain organisateur du challenge. | n° 225/881 | juillet 2016 27 Loi s i rs Par Publijeux 28 | n° 225/881 | juillet 2016 L O IS IRS RÉSEAU Les vacances c’est bien aussi en septembre ! Voyagez malin et profitez de la rentrée scolaire pour partir. Soleil et tranquillité sont garantis sur quasiment toutes les destinations ! Pour beaucoup de Français, les vacances commencent à partir du mois de septembre. Bon nombre de retraités et de personnes sans enfants apprécient de partir en cette période où il fait généralement beau, où l'affluence est moindre et les tarifs bien plus attractifs. A Saint Saint- Cyr- sur- Mer dans le Var, la résidence de LLa Madrague récemment rénovée, propose des appartements avec balcon ou terrasse, et vue directe sur la baie de la Ciotat ! Avec Vacances Terrasse avec vue mer plus restez 15 jours dans le même appartement de type CB ou FPB et bénéficiez de 10% de remise, offre valable du 28 août au 30 octobre ! Au Hohwald en Alsace, la résidence Le Rocher, propose des appartements confortables avec balcon ou terrasse avec vue sur les forêts de sapins et les vignes ! Une piscine extérieure chauffée et un sauna sont à votre disposition. Avec Vacances plus restez 15 jours dans le même appartement et P bénéficiez de 15% de remise, offre valable du 4 septembre au 2 octobre ! Piscine chauffée ! 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Courriel : [email protected] n Xonrupt-Longemer (Vosges) - C h a l e t à l o u e r, R d c + 3 chambres mansardées à l'étage, chacune avec un lit pour 2 personnes. Tout équipé (LL, LV, MO, four, TV). Abri voi- n Hossegor (Landes). Loue appt. 1er étage avec ascenseur T2 Cabine avec 4 couchages, non fumeur. Cuisine équipée (four, LV, LL), TV. Grand balcon, expo très ensoleillée. Emplacement unique à 50 m plage sable fin, tous commerces, école de surf. Pkg privé en soussol et piscine privée. Centre ville à pied à 10 mn. Mise à disposition gratuite de 2 VTT. Mél : [email protected] - tél. : 06 07 29 99 69. n Port-Leucate (Aude) - Loue appartement 1er étage, T2 avec terrasse fermée. 6 couchages. Parking privatif. A 200 m des plages (sans route à traverser). A 500 m du centre-ville. Tél. : 06 83 50 77 21. n Sainte-Maxime (83) Retraité CE loue mazet à la semaine en centre-ville. 10 mn plage. Tout équipé. 2 chambres. Véranda. Parking. Terrain fermé. 670 € en juillet et août, 475 € autre période. Mél : [email protected] Tél. : 06 07 44 24 04 ; 06 86 27 69 83. n Côte landaise - Soustons (proche océan) - Collaborateur Réseau loue charmante maison landaise (130 m2) dans quartier résidentiel. T4 pour 6 pers. avec terrasse couverte ouverte sur jardin arboré à 2 mn pistes cyclables et forêt, 10 mn océan et golfs (Hossegor, Seignosse, Moliets). Surf, voile, vélo, pétanque… Proximité thermes Dax, Bayonne/Biarritz, Espagne. Tarif selon période, de 600 à 1 200 €/semaine. Tél. : 06 87 49 18 13. n Gérardmer (Vosges), coteau des Xettes, loue appartement 50 m 2 « open space » pour 4 personnes, cuisine toute équipée. Terrasse vue sur la Mauselaine. Place de parking privée. Proximité centre ville. Prix selon période. Tél : 07 62 88 32 87 - courriel : [email protected] n Nice - Loue T2 meublé, 37 m2, 4 couchages. Douche à l'italienne. Linge de lit fourni. WC séparés. Grande terrasse. 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Courriel : [email protected] n Charente-Maritime, St-Palaissur-Mer - Collaborateur Réseau loue studio 25 m2, refait à neuf, avec jardin (table et chaises, barbecue électrique) et une place parking. Cuisine équipée (M-O, plaque vitrocéramique), TV. Tous commerces à proximité. Loc. poss. toute l’année du dimanche au dimanche. Animaux non admis. Caution 500 € (chèque non encaissé), arrhes 30 %. Prix selon saison et tarif préf. pour loc. 2/3 semaines et plus. Tél. : 06 32 15 16 40 ou [email protected] n A Combrit-Sainte-Marine (Finistère sud), loue maison indépendante, Rdc + étage. Jardin 650 m 2 . 3 chambres. Salon de jardin . Terrasse. Barbecue. Mai, juin, septembre : 400 €/semaine ; du 1 au 15/07 : 500 €/semaine ; du 16/07 au 9/08 : 650 €/semaine. Tél. : 06 22 85 09 39. Mail : [email protected] n Hendaye-Plage. Dans résidence prestige, à 20 m de la plage, loue grand F2 (75 m2), 2 e étage (ascenseur), tout confort. 5/6 couchages max. Proximité tous magasins. Saison : 600 € TTC/semaine ; hors saison et petites vacances (février, Pâques, Toussaint) : 300 € TTC/semaine. Tél. : 05 59 38 91 27 ou 06 08 86 91 07. n Saint-Malo (35) - Loue T2 meublé, 2e étage avec vue sur mer, intra muros, au pied plage Bas Sablons. 5 mn à pied cité d’Alet et Tour Solidor, 7 mn St Servan centre et place du marché… Parking gratuit et arrêt de bus devant appart. Poss. 2 couchages doubles + 1 couch. simple. Disponible à partir de juillet. De 300 à 450 €/semaine. Poss. week-end + location linge et option ménage. Contact : christophe. [email protected] n Saint-Cyr-les-Lecques (83) Loue studio 27 m2 + terrasse 6 m 2 . A 10 mn à pied des plages. Proximité tous comm e rc e s e t « A q u a l a n d » . n Ancelle (Hautes-Alpes) Station de ski familiale à moins de 20 km de Gap, St-Bonnet et Orcières-Merlette. Ancienne collaboratrice Réseau loue à la semaine été ou hiver : appart. 45 m² au 1er étage et RdC avec jardinet de 10 m², pour 4 à 6 couchages : 2 chambres séjour avec canapé-lit - cuisine ouverte totalement équipée. Terrasse avec mobilier de jardin. Proximité des pistes de ski (alpin et fond), commerces, restaurants. Animaux non admis. Contact : 06 08 35 67 72 - mail : [email protected] n Lattes (34), dans camping Siblu, loue mobil-home 40 m2 climatisé, 2 ch., 2 SdB, cuisine équipée (2 frigos, cong. LL). Te r r a s s e c o u v e r t e 9 m 2 . Barbecue. Piscine chauffée, pataugeoire, tennis, etc. Club enfants, animations. Zone commerciale à 2 km. De mars à octobre. Tarif selon période. Tél. : 06 70 91 03 99. Courriel : [email protected] n Cotentin - Face île de Jersey. Accueil dans ancienne grange restaurée en 2016. Tout confort (TV, LL, LV, MO). Terrasse. Grand jardin arboré, au calme. Plage à 2 km, char à voile à 2 km, tennis à 300 m. Commerces à 1,5 km. Commune de Port-Bail à 10 km. Lits faits à l’arrivée. Linge fourni. De 280 € à 320 € / semaine, tout com- pensez-y ! la Revue paraît cinq fois par an, en février, mai, juillet, octobre et décembre. Pensez-y pour envoyer vos petites annonces suffisamment à l’avance, afin de tenir compte des délais de fabrication du magazine… pris. Tél. : 07 63 31 65 57. Mail : [email protected] n Dans joli petit village des Causses du Quercy (proximité St-Cirq Lapopie, vallée du Ailé, grottes de Pech Merle - A louer, maison bien équipée, wifi, au calme. Pour 5 pers. (+ équipement bébé). 450 € juillet/août, puis 350 €. Tél. : 06 71 83 46 76. Mail : [email protected] n Retraitée Réseau loue en moyenne Corrèze très belle maison de campagne, dans la verdure et le calme absolu. 2 grandes ch. climatisées, grand salon. Tout confort (LL, LV, TV ; BBQ et plancha, DVD, bibliothèque…), classée 4* et 3 clés Label Clévacances. Terrasse, grand jardin fleuri. Coin jeu et portique enfants. Etang de pêche privé. Tarifs : 400 € à 550 € selon saison. Site Internet : www-gite-valette.fr. Contact : 06 84 49 86 13. n Bandol (Var) - Retraité Réseau loue appart. F3 pour 4/6 pers. Tout équipé (LL, LV, four et MO, lecteur DVD…). 2 chambres + canapé convertible dans séjour. Parking. Terrasse avec très belle vue mer dans résidence calme et sécurisée à 300 m plage et 800 m centre-ville. Location semaine en avril, mai, juin, et quinzaine en juillet et août. Du dimanche au dimanche. Tél. : 06 98 10 30 93. n Marseillan (34) - Retraité Réseau loue T3 60 m2 (+ balcon 11 m2) au 2e et dernier étage résidence sécurisée. 2 parkings. Clim, tout confort. Proche tous commerces, port, étang de Thau (école voile, sports nautiques, jeux enfants). A 5 km grandes plages Méditerranée. De juin à septembre : 400 € /semaine ; hors saison : 300 €/semaine. Contact : paul.dametto@ wanadoo.fr ou 06 19 10 48 07. n Espagne, Costa Brava, Rosas – A louer appartement 4 personnes dans résidence avec piscine privée, grande terrasse, solarium. Tous commerces et plages à proximité (1 km). Juillet/août : 580 €/semaine. Courriel : daniel.vermersch@ orange.fr ; tél. : 06 70 43 85 10. n Cannes centre - Loue dans résidence de luxe gardiennée appt. 2 pièces refait neuf (6 e étage). 4 couchages. TV, Internet, kitchenette équipée, SdB avec LL, WC, climatisation. Terrasse 10 m2. Prix selon saison et durée. Tél. : 06 60 95 35 90. n Royan (Charente-Maritime) - Loue maison plain-pied, 3 chambres, tout confort, à 10 mn de 2 plages, 5 mn supermarché, 12 mn du marché (à pied). Mai : 260 €/semaine ; juin : 280 €/semaine ; juillet : 450 €/semaine ; août : 470 €/ s e m a i n e l e s 2 p re m i è re s semaines, 440 € ensuite. Possibilité envoi photo par mail. Tél. : 06 10 89 35 82. n Région Avignon-Carpentras - Retraité CE loue de juin à septembre maison de famille (80 m2) à l’entrée d’un village. Grand jardin, accès piscine propriétaires, jeux enfants, proximité commerces, festivals (Avignon, Orange…) et sites touristiques. Tarifs : 400 € ou 500 € selon période. Tél. : 04 90 65 72 60 ou 06 29 57 07 39. Mail : [email protected] rappel : il appartient aux annonceurs de justifier à tout moment d’un lien avec BPCE Mutuelle. En d’autres termes, nous ne pouvons accepter d’annonces à caractère commercial. | n° 225/881 | juillet 2016 31 SOUTENEZ-NOUS SUR PERCE-NEIGE.ORG 01 47 17 19 30 #TousAvecLino Il y a 50 ans, Lino Ventura lançait un appel pour alerter l’opinion sur la question du handicap mental. Il créait alors l’Association Perce-Neige. Des femmes et hommes de cinéma se sont réunis pour célébrer cet anniversaire, soutenir l’Association et poursuivre le combat initié par Lino Ventura. Soyons tous avec Lino ! Photo : Jean-Marie Périer |