Recommandations pour un programme d`assurance de qualité en
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Recommandations pour un programme d`assurance de qualité en
Groupe Interdisciplinaire en Mammographie Recommandations pour un programme d'assurance de qualité en mammographie numérique Noel1 A, Stines1 J, Heid2 P, Lisbona3 A, Verdun4 FR, Barreau5 B, Caselles6 O, Hagay7 C, Isnard8 A, Levy9 L, Marelle10 Ph, Séradour2 B, Tardivon11 A, Thibaut11 F, Tournemaine12 N, Valentin13 F 1 Centre Alexis Vautrin, Nancy. 2Association Arcades, Marseille. 3Centre René Gauducheau, Nantes. 4Institut Universitaire de Radiophysique Appliquée, Lausanne. 5Institut Bergonié, Bordeaux. 6Institut Claudius Regaud, Toulouse. 7Centre René Huguenin, Saint-Cloud. 8Centre République, Clermont-Ferrand. 9Cabinet Radiologie, Paris. 10Cabinet Radiologie, Montereau. 11 Institut Curie, Paris. 12Centre Catherine de Sienne, Nantes. 13Cabinet Radiologie, Pompey. Avec la participation des constructeurs : Agfa, Fischer Imaging, Fuji, General Electric Medical Systems, Hologic, Kodak, Philips Medical Systems, Siemens Medical Solutions Sommaire 1. INTRODUCTION............................................................................................................................................. 1 2. LE CONTROLE DE QUALITE...................................................................................................................... 2 3. LE MAMMOGRAPHE .................................................................................................................................... 2 4. RECEPTEUR ET QUALITE IMAGE ........................................................................................................... 5 4.1. RECEPTEURS ................................................................................................................................................ 5 4.1.1. Inspection visuelle : ............................................................................................................................. 5 4.1.2. Récepteur vierge .................................................................................................................................. 6 4.1.3. Bruit de fond ........................................................................................................................................ 6 4.1.4. Test de non-rémanence :...................................................................................................................... 6 4.1.5. Uniformité du champ, distorsion et évaluation des artéfacts .............................................................. 6 4.1.6. Évaluation de la résolution spatiale .................................................................................................... 7 4.2. QUALITE IMAGE ........................................................................................................................................... 7 5. CONDITIONS D'INTERPRETATION.......................................................................................................... 8 5.1. ÉCLAIRAGE AMBIANT ................................................................................................................................... 8 5.2. CONSOLES D'ACQUISITION ET DE DIAGNOSTIC ............................................................................................ 8 6. REPROGRAPHE LASER ET NEGATOSCOPES ....................................................................................... 9 6.1. REPROGRAPHIE LASER ................................................................................................................................. 9 6.2. NEGATOSCOPES ......................................................................................................................................... 10 7. L'ARCHIVAGE .............................................................................................................................................. 10 8. CONCLUSION................................................................................................................................................ 10 REFERENCES.................................................................................................................................................... 15 Edition pré-publication suite à la réunion du 20 novembre 2002 2 1. Introduction En mammographie numérique, on remplace le capteur analogique (couple écran-film) par un capteur numérique. La chaîne de mammographie numérique est plus complexe que la chaîne analogique. Elle intègre des éléments électroniques susceptibles de se détériorer au cours du temps. L’image finale est le résultat d’une acquisition et de divers traitements avec sa visualisation sur un écran d’ordinateur (cathodique ou plat) ou sur un film imprimé par reprographe laser que l’on appelle dans la littérature en langue anglaise respectivement « soft copy » ou « hard copy ». La chaîne de mammographie numérique comprend : • le mammographe, • le capteur numérique, • la station d’acquisition utilisée principalement par le manipulateur qui fait la mammographie, • les logiciels de traitement permettant de passer d’une image non-corrigée (uncorrected image) à une image brute (raw image) puis à une image traitée utilisable par le radiologue lecteur, • la station de diagnostic pour l’interprétation qui doit être installée dans un environnement lumineux adéquat, • le système de reprographie permettant d’imprimer un film qui pourra être remis à la patiente et/ou adressé au correspondant et le négatoscope qui permet de visualiser l’image imprimée Il faut ajouter à cela : • le stockage éventuel de copies des images par le radiologue, • le stockage et l’archivage des images sous un format électronique dans un PACS ou miniPACS selon le cas, • et enfin le système de gravure des documents numériques qui pourraient être joints aux films (ou les remplacer). Il y a trois types de détecteurs numériques (les systèmes à balayage, les écrans radioluminescents à mémoire et les capteurs numériques plein champ) qui utilisent un mode indirect de conversion des rayons X en charges électriques avec une première étape de conversion des photons X en photons lumineux ou un mode direct de conversion des rayons X en charges électriques. Avec ces détecteurs, l’image numérique obtenue est différente de l’image analogique parce que son contraste, son niveau de bruit et son contenu fréquentiel sont différents ce qui peut augmenter l’influence du bruit anatomique. De plus, ils peuvent être modifiés après l’acquisition de l’exposition. Pour cette raison, elle doit être lue sur des consoles de diagnostic qui pour des raisons pratiques doivent avoir au minimum 2 écrans. On sera aussi amené à demander des scores qualité image sur fantôme plus élevés compte tenu du manque d’expérience des radiologues pour la lecture des mammographies numériques. Pour le résultat final, le facteur humain reste prédominant par rapport aux facteurs techniques. Les scores obtenus sont plus élevés en numérique comparativement à ceux obtenus avec les couples écran-film alors que les résultats cliniques en terme de détection de cancers ne sont pour l’instant qu’équivalents. Comme en mammographie analogique, le résultat final dépendra de l’élément le plus faible de la chaîne et il conviendra donc de mettre sous contrôle tous les éléments. Le GIM après avoir publié dès 1994 un protocole de contrôle de qualité en mammographie analogique [réf], et l’avoir fait évoluer [réf], a jugé utile d’initier une réflexion sur le contrôle de qualité en mammographie numérique. Il a souhaité, compte tenu de l’absence d’expertise officiellement reconnue en France sur cette problématique, associer Edition pré-publication suite à la réunion du 20 novembre 2002 1 aux radiologues, physiciens médicaux et ingénieurs biomédicaux, des représentants des fabricants de matériel. En effet, pour obtenir l’agrément FDA aux Etats-Unis chaque constructeur doit avoir développé un protocole de contrôle de qualité pour son installation. Nous avons souhaité aller plus loin en rédigeant un protocole français qui puisse s’appliquer à tous les systèmes de mammographies numériques, disponibles au moment de nos travaux, qui tiennent compte à la fois de nos exigences d’utilisateur et des recommandations formulées par les constructeurs. La version actuelle des travaux du groupe tient compte de la littérature disponible, des programmes des constructeurs, des conseils et remarques des participants aux réunions de travail et d’un essai de faisabilité, réalisé de juillet à septembre 2002, portant sur 8 installations réparties sur l’ensemble du territoire français (Clermont-Ferrand (1), Marseille (1), Nancy (3), Nantes (1), Paris (1) et Saint-Cloud (1)). Cet étude de faisabilité a été financé en grande partie par l’association QUAL.I.M dont le but est de promouvoir l’assurance de qualité en imagerie. La version des recommandations est cohérente avec l’état actuel des connaissances scientifiques et techniques disponibles. Ces recommandations sont applicables à tous les systèmes de mammographie numérique qui ont pu être testés à ce jour. Elles ne peuvent être que provisoires et incomplètes compte tenu des évolutions inéluctables des matériels. Nous avons la certitude que les réflexions, déjà entreprises à l’échelle européenne concernant la mammographie numérique, devraient aboutir dans un délai relativement proche à la publication de documents qui pourront être confrontés aux réflexions du GIM. 2. Le contrôle de qualité Il y a trois domaines d'application : 1. Écrans RadioLuminescents à Mémoire (ERLM) ou Plaques PhotoStimulables (PPS) 2. Détecteurs plans plein champ. 3. Les systèmes à balayage On s'intéresse ici au contrôle de qualité des installations de diagnostic sans traiter les aspects organisationnels liés au dépistage du cancer du sein par mammographie. Cette réflexion s'effectue dans un contexte réglementaire avec la transposition en cours de la Directive Européenne 97/43, de la loi du 1er juillet 1998 relative au renforcement de la veille sanitaire et du décret n° 2001-1154 du 5 décembre 2001 relatif à l'obligation de maintenance et au contrôle de qualité des dispositifs médicaux. Ce programme de contrôle de qualité est destiné à l’exploitant désirant s’assurer de la constance des performances dans le temps de son équipement. Les valeurs de la recette sont utilisées comme référence pour les contrôles de qualité ultérieurs dont les périodicités ne sont indiquées qu’à titre de proposition. Compte tenu de la rapidité des évolutions techniques, il faut insister sur le fait que ces recommandations, rédigées à un moment donné, ne sont pas figées et qu'elles doivent évoluer et s'adapter au fur et à mesure des progrès des matériels mis sur le marché. 3. Le mammographe Les contrôles suivants s'appliquent sans modification tels qu'ils ont été décrits dans le cadre du protocole de contrôle de qualité des installations conventionnelles de mammographie de la Direction Générale de la Santé, édition révisée de juillet 1998, c’est-à-dire utilisant un récepteur couple écran-film classique. Objectif : S'assurer que l'ensemble des fonctions mécaniques, des voyants et des sécurités de l'installation fonctionne correctement. Edition pré-publication suite à la réunion du 20 novembre 2002 2 1. Contrôle de l'état fonctionnel du mammographe : • • • • Contrôle visuel : mouvements, blocages, voyants périodicité : mensuelle Système de compression périodicité : semestrielle Collimation : périodicité : semestrielle Géométrie du faisceau de RX • concordance faisceau lumineux-faisceau RX • périodicité :annuelle alignement faisceau RX sur bord externe du potter périodicité : semestrielle 2. Contrôle des kV périodicité : semestrielle 3. Taille du foyer périodicité : à la recette ou après modification de la résolution spatiale ou changement du tube 4. Couche de Demi Atténuation (CDA) périodicité : annuelle 5. Grille - détermination du facteur de Bucky (si applicable) : périodicité : à la recette ou après changement 6. Contrôle de la dose et du rendement du tube : périodicité : annuelle Le test est transposé du contrôle des installations conventionnelles, mais on recommande, pour les mesures de doses d'utiliser le fantôme MTM100 sans mire de résolution. En effet, le fantôme MTM100R, avec mire de résolution à haut contraste, risque d'influencer le système d'exposition automatique des détecteurs numériques. 7. Contrôle de l'exposition : périodicité : semestrielle Compte tenu des spécificités de ces récepteurs, le contrôle de la stabilité de la réponse de l'exposeur automatique ne peut plus se faire en mesurant la densité optique des clichés résultants de conditions d'exposition variées puisqu'il n'y a plus de relation entre le noircissement de l'image produite et la dose délivrée, du fait de la très grande gamme dynamique de ces détecteurs. De ce fait, le contrôle évaluera le niveau de bruit de l’image. • Avec exposeur automatique Objectif : S'assurer que l'automatisme du système fonctionne correctement et contrôler les paramètres de l'exposition (dose délivrée, rapport signal sur bruit) en fonction de l'épaisseur de l'objet examiné. a. Détecteur numérique plein champ On propose donc de réaliser le test en choisissant le mode d'exposition automatique standard et en réalisant des expositions pour des épaisseurs de PMMA adaptées à l'automatisme de l'appareil et pour les différentes combinaisons anode-filtration disponibles. Edition pré-publication suite à la réunion du 20 novembre 2002 3 En fonction de l'épaisseur de PMMA, on note la combinaison anode-filtration choisie, la valeur sélectionnée pour les kV et le nombre de mAs utilisés (la dose délivrée est fonction du couple des valeurs kV et mAs) pour obtenir l'image. En complément, on détermine le Rapport Signal sur Bruit (S/B) au centre de l’image sur les données brutes (Tableau I). Les valeurs de la recette sont utilisées comme référence. Tableau I: Exemple emprunté au manuel de contrôle de qualité du mammographe Sénographe2000D de General Electric disposant de 2 pistes Mo et Rh avec 2 possibilités de filtration Mo et Rh épaisseur de PMMA (cm) 2,5 4 6 Anode/Filtration kVp mAs ou mAseff* S/B Mo/Mo Mo/Rh Rh/Rh 27 28 32 20 à 60 50 à 100 50 à 100 > 50 > 50 > 50 * mAseff est utilisé avec les systèmes à balayage. Cette grandeur est fonction des mA affichés et de la vitesse de balayage du système et représente le temps pendant lequel chaque point du milieu est irradié. La dose délivrée est donc proportionnelle à la valeur mAseff. b. Écrans RadioLuminesents à Mémoire Comme ce système fait appel à 2 automatismes successivement, il y a un risque d’instabilité si l’un des deux n’est pas correctement réglé. Il y a d’abord la compensation de l’exposeur automatique du mammographe et ensuite l’automatisme du système de lecture. Un réglage spécifique de l’exposeur automatique doit être réalisé. En mode automatique, la lecture doit compenser les variations de réponse de la cellule. Pour éviter le risque d’instabilité, on propose de tester séparément les deux automatismes. On utilisera une seule cassette pour l’ensemble du test. Premièrement, on teste la compensation de l’exposeur automatique du mammographe en réalisant une série d’expositions pour des épaisseurs variables de PMMA (2, 3, 4, 5, 6 et 7 cm) dans le mode clinique habituel d’utilisation du mammographe (semi-automatique ou automatique). Le test est identique au test pratiqué en analogique.. On note la combinaison anode-filtration choisie, la valeur sélectionnée pour les kV et le nombre de mAs utilisés (la dose délivrée est fonction du couple des valeurs kV et mAs) pour obtenir l'image. On impose le mode « fixe » pour la lecture des plaques - ce qui revient à débrayer l’automatisme du lecteur - en imposant une valeur pour le coefficient de sensibilité du système (par exemple, pour le système Fuji, on fixe la valeur du coefficient S=100). On mesure la densité optique (do) des clichés imprimés sur le reprographe laser. La différence entre la domax et la domin doit être inférieure à 0,20. Deuxièmement, si le premier test est dans la norme, on vérifie l’automatisme de la lecture. On réalise la même série d’expositions que pour le test de l’exposeur automatique du mammographe mais en lisant les plaques avec sélection du mode « automatique » sur le lecteur. On mesure la densité optique (do) des clichés imprimés sur le reprographe laser. Cet automatisme doit lisser les déviations de la réponse de la cellule si elles existent. La tolérance finale est donc plus stricte. La différence entre la domax et la domin doit rester inférieure à 0,20. On note les différentes valeurs du coefficient de sensibilité obtenues lors de la lecture des différentes plaques. Il n’y a pas aujourd’hui de tolérance précisée sur la variation maximale acceptable du coefficient de sensibilité. Edition pré-publication suite à la réunion du 20 novembre 2002 4 • Exposition manuelle Objectifs : Contrôler en utilisant l’abaque que doit fournir le constructeur, les paramètres de l'exposition (dose délivrée, rapport signal sur bruit) en fonction de l'épaisseur de l'objet examiné. On réalise le test en effectuant des expositions pour des épaisseurs de PMMA variables et en choisissant les paramètres (kV et mA/mAs) recommandés par le constructeur. On détermine le Rapport Signal sur Bruit (S/B) au centre de l’image (Tableau II). Les valeurs de la recette sont utilisées comme référence. Tableau II : Exemple emprunté au manuel de contrôle de qualité du mammographe Senoscan de Fischer disposant d’une combinaison anode W et filtration Al épaisseur de PMMA (cm) 2,5 4 6 Anode/Filtration kVp mAs ou mAseff* S/B W/Al W/Al W/Al 26 29 33 20 à 40 30 à 50 30 à 50 > 50 > 50 > 50 * mAseff est utilisé avec les systèmes à balayage. Cette grandeur est fonction des mA affichés et de la vitesse de balayage du système et représente le temps pendant lequel chaque point du milieu est irradié. La dose délivrée est donc proportionnelle à la valeur mAseff. 4. Récepteur et Qualité Image Ces tests sont spécifiques aux détecteurs numériques. Les recommandations sont ici assez générales pour s'appliquer aux différents types de détecteurs numériques, plaques photostimulables, détecteurs plein champ et système à balayage. Les différences quand elles existent sont signalées. Il est nécessaire de pouvoir disposer au minimum des outils région d’intérêt (ROI) et profil. 4.1. Récepteurs Compte tenu des nombreuses possibilités de traitement de l'image, il faut réaliser les différentes mesures sans post-traitement des données (données brutes). En particulier on veillera à utiliser une courbe sensitométrique linéaire et aucun algorithme de rehaussement de contour, … Pour les écrans radioluminescents à mémoire, il faut utiliser un mode sans compensation quantitative ou adaptation (mode de lecture fixe sur le système de numérisation). On utilisera les données brutes après correction pour la sensibilité individuelle des pixels et gain de l’électronique de lecture mais avant tout traitement d’image. La valeur du pixel doit être linéaire par rapport à l’exposition. 4.1.1. Inspection visuelle : On examine la surface de chaque ERLM qui doit être exempte de rayures, traces, … pouvant générer des artéfacts. À tout moment en présence d'artéfact ayant pour origine la plaque ou le lecteur, ce test est répété. Dans tous les cas, le nettoyage des plaques est effectué en suivant scrupuleusement les recommandations du fabricant. périodicité :semestrielle Edition pré-publication suite à la réunion du 20 novembre 2002 5 4.1.2. Récepteur vierge Objectif : Mesurer la valeur moyenne du bruit de fond sur une ROI en l'absence de signal. périodicité : semestrielle Pour les plaques, on réalise la lecture d'une plaque vierge. Pour les détecteurs plein champ, on réalise une exposition en ayant préalablement couvert le récepteur avec un écran arrêtant la totalité du rayonnement (écran en plomb ou de 3 mm d'acier). 4.1.3. Bruit de fond Objectif : Étudier l’évolution du bruit de fond en fonction de l’exposition On utilise des plaques de PMMA disposées en marche d’escalier de 1, 2, 4 et 8 cm d’épaisseur sur le potter. On réalise une exposition manuelle avec les constantes habituellement utilisées pour le MTM100. Avec une ROI de 2 – 3 cm2 on détermine le bruit (écart-type des valeurs de la ROI) au centre des plages. Les valeurs obtenues sont comparées à celles de la recette. Périodicité : semestrielle 4.1.4. Test de non-rémanence : Objectif : Contrôler l'absence d'image fantôme sur les récepteurs après une exposition. périodicité : semestrielle En manuel, on réalise une exposition suffisante pour saturer le récepteur (3 fois l'exposition normale sur le fantôme MTM100) en plaçant le fantôme MTM100 sur la partie centrale du récepteur. On placera sur le fantôme une pièce de un Euro (1 €) en regard de la zone de référence. Après obtention de l'image (après le cycle lecture-effacement pour les plaques ERLM) on répète une seconde exposition, en remplaçant le fantôme MTM100 par 40 mm de PMMA, au quart de la dose normale et dans un délai compris entre 30 s et 1 minute. Sur l'image obtenue, on contrôle l'absence de rémanence (d'image fantôme) due à la première exposition. Cette recherche s'effectue en adaptant les réglages de visualisation (modification du fenêtrage en gardant une courbe d'affichage linéaire). Si cette recherche permet de détecter l’image fantôme de la pièce, on place une ROI sur cette image et une ROI sur une autre partie de l’image. La différence des valeurs moyennes calculées sur ces ROI ne doit pas différer de plus de 0,25% de la gamme dynamique. 4.1.5. Uniformité du champ, distorsion et évaluation des artéfacts Objectif : Vérifier que la réponse du récepteur est uniforme sur toute sa surface et qu'il n'y a pas d'artéfact présent dans l'image. Pour les plaques photostimulables, il faut aussi contrôler l'homogénéité de la sensibilité c’est-à-dire que toutes les plaques utilisées présentent la même sensibilité. Un test complet est réalisé pour les différentes combinaisons anode-filtration disponibles. périodicité : semestrielle Un test simplifié pour la combinaison anode-filtration la plus utilisée (probablement Mo/Mo) sera réalisé par le cabinet de radiologie. périodicité : hebdomadaire Edition pré-publication suite à la réunion du 20 novembre 2002 6 • Uniformité de la réponse du détecteur : - Récepteur plein champ : on réalise une exposition de toute la surface du récepteur en plaçant une plaque de PMMA sur le détecteur d’image. On suivra les recommandations du constructeur en ce qui concerne l’épaisseur à utiliser pour réaliser ce test. - Plaques photostimulables : il n’existe pas aujourd’hui de méthode simple validée permettant de s’affranchir de l’inhomogénéité du faisceau, due en particulier à l’effet talon de l’anode, pour vérifier l’uniformité de la réponse du détecteur. On place une ROI au centre de l’image et une ROI dans les 4 coins (surface 2 à 3 cm2). Le centre des ROI périphériques est placé sur la diagonale de l’image à environ 3 cm du coin. On vérifie que la différence entre les valeurs moyennes calculées entre le centre et les coins de l’image par rapport à la valeur de la recette est conforme aux valeurs définis par le constructeur. Déviation = (moycentre – moycoin)/moycentre ≤ valeurs constructeurs • Distorsion On vérifiera l'absence de distorsion géométrique à l’aide d’un objet-test. On propose de compléter ce test en réalisant une nouvelle exposition pour les conditions cliniques habituelles ou en semi-automatique avec une plaque de PMMA pour l'épaisseur recommandée surmontée d'une grille de coaptation (habituellement utilisée pour les contrôles en mammographie conventionnelle) placée à 45°. périodicité : semestrielle • Évaluation de la présence d'artéfacts : On vérifie l'absence de "pixels muets", de lignes manquantes et de zones d’inhomogénéité. Les expositions réalisées pour contrôler l'uniformité de la réponse des récepteurs sont utilisées pour évaluer l'absence d'artéfacts dans l'image. Les artéfacts seront recherchés en ajustant la largeur et la hauteur de fenêtre d'affichage des niveaux de gris adaptés à la meilleure visualisation des microcalcifications du MTM100. Aucun artéfact ne doit être visible. périodicité : hebdomadaire 4.1.6. Évaluation de la résolution spatiale Objectif : A l'aide d'une mire de résolution à haut contraste placée sur le récepteur, on mesure la dégradation de la réponse du récepteur en fonction de la fréquence spatiale. Pour les systèmes à balayage, les mesures seront réalisées en plaçant les groupes de résolution de la mire parallèlement à la direction du déplacement puis perpendiculairement. périodicité : semestrielle On propose de suivre l'évolution des performances des détecteurs en relevant la valeur de la modulation pour 2 fréquences spatiales particulières (40% et 80% de la fréquence de coupure) et en comparant ces valeurs à celles qui sont obtenues lors de la recette. 4.2. Qualité Image Ce test se fait dans les conditions cliniques habituelles de lecture. Edition pré-publication suite à la réunion du 20 novembre 2002 7 Objectif : Évaluer la qualité de l'image à partir de l'image du fantôme MTM100. Le score représentant la qualité de l'image est déterminé sur la console de diagnostic, pour le réglage des conditions cliniques habituelles (c’est-à-dire sans manipulation de l'image mais en utilisant seulement la fonction loupe) et sur 1 film laser imprimé depuis la ou les source(s) utilisée(s) dans conditions cliniques habituelles. On complète cette évaluation par la mesure du rapport Contraste sur Bruit (C/B), calculé sur les données brutes, en utilisant les 2 plages de l'échelle de contraste du MTM100. périodicité : hebdomadaire Évaluation sur console de diagnostic : La lecture sur console est exigeante et différente de celle sur film. La lecture du fantôme sur écran nécessite de choisir un niveau et une largeur de fenêtre permettant une visualisation minimale et simultanée de 4 groupes de microcalcifications, 5 masses et 5 groupes de fibres pour garantir une bonne efficacité clinique. Par rapport à la recette, on ne doit pas perdre la détection d’un demi groupe quelconque. Évaluation sur film laser : La lecture du fantôme sur film doit permettre une visualisation minimale et simultanée de 4 groupes de microcalcifications, 5 masses et 5 groupes de fibres. Par rapport à la recette, on ne doit pas perdre la visualisation d’un demi groupe quelconque. Remarque : Par conception, le fantôme MTM100 ne permet pas de tester la réponse des détecteurs numériques sur l'ensemble de la gamme dynamique. Il est souhaité qu'un fantôme MTM100, modifié avec une augmentation de la gamme dynamique testée, soit développé puis utilisé pour réaliser un test semestriel plus complet. 5. Conditions d'interprétation 5.1. Éclairage ambiant Objectif : Maîtriser les conditions d'éclairage ambiant pour se placer dans des conditions optimales d'interprétation en éliminant les sources de lumière directe et en minimisant les réflexions. À la réception de l'installation, on établit une check-list précisant les conditions optimales de lecture en notant soigneusement toutes les sources de lumières allumées ou éteintes, négatoscopes éteints, fenêtre fermée, … En particulier, on veillera à la disposition du négatoscope servant à la lecture des clichés antérieurs par rapport à la station de diagnostic. Ces conditions sont vérifiées quotidiennement à l'aide de la check-list. périodicité : quotidienne L'éclairage ambiant optimal doit être compris entre 20 et 50 lux. La limite maximale de 50 lux paraît particulièrement importante à respecter avec l'utilisation des consoles de diagnostic. périodicité : semestrielle 5.2. Consoles d'Acquisition et de Diagnostic Il est inconcevable qu'une installation de mammographie numérique (plaques photostimulables ou détecteur plein champ) ne soit pas équipée de base d'une console de diagnostic. De nombreuses installations comprennent 2 types de consoles qu'il faut différencier. Les consoles d'acquisition qui présentent des écrans de visualisation ayant une Edition pré-publication suite à la réunion du 20 novembre 2002 8 résolution moindre et les consoles de diagnostic qui doivent avoir au minimum deux écrans de visualisation présentant une très bonne résolution (2k x 1,5k au minimum). Attention : Les contrôles doivent être réalisés avec une mire SMPTE complète généralement disponible sur la carte vidéo et non avec la mire SMPTE simplifiée quelquefois accessible à partir des programmes de traitement disponibles sur la console. Les consoles de diagnostic doivent être conformes au standard DICOM "part 14" et doivent satisfaire aux contrôles suivants (il faut suivre les recommandations du constructeur en respectant le temps de chauffage des consoles qui peut-être de 30 min avant de commencer les tests) : • Nettoyage des écrans des consoles : périodicité : quotidienne S'assurer que les consoles sont propres, exemptes de poussière et de traces de doigts. • Mesure de la luminance : périodicité : semestrielle On effectue une mesure de constance de la luminance sur une plage blanche de la mire SMPTE à l'aide d'un luminance-mètre. Les luminances recommandées sont de ≤ 0,7 ± 0,2 cd/m2 sur une plage noire et ≥ 240 ± 10 cd/m2 sur une plage blanche. • Contrôle de l'étalonnage : Un contrôle simplifié du réglage de la luminosité et du contraste est réalisé en affichant la mire SMPTE de la carte vidéo et en détectant visuellement le contraste 5% dans la zone blanche 0% et le contraste 95% dans la zone noire 100%. périodicité : quotidienne Le contrôle complet est réalisé en exploitant toutes les informations de la mire SMPTE. périodicité : semestrielle • Uniformité : périodicité : semestrielle On réalise un test visuel d'uniformité de l'affichage sur un écran totalement blanc. Remarque : une norme de la Commission Electrotechnique Internationale (CEI) étant en cours de rédaction, ces tests évolueront en fonction des recommandations qui seront formulées à l'avenir. 6. Reprographe et Négatoscopes Le reprographe doit être spécifique aux exigences de la mammographie avec une résolution adaptée à la résolution de l'équipement de mammographie utilisé et être capable de fournir l’image sur film. La taille pixel du reprographe doit être inférieure ou égale à la taille pixel du système d'acquisition utilisé. 6.1. Reprographie Objectif : S'assurer que l'ensemble de reprographie fonctionne correctement et que des images de qualité constante sont obtenues. • Stockage des films : Edition pré-publication suite à la réunion du 20 novembre 2002 9 périodicité : semestrielle Pour les types de films utilisés, on respectera scrupuleusement les recommandations des fabricants de surface sensible. • Auto-calibrage : périodicité : hebdomadaire au minimum S'assurer que le reprographe réalise un test d'auto-calibrage à chaque changement d’émulsion ou de boîte de film . Si celui-ci n’est pas réalisé automatiquement il doit être initié manuellement. • Constance de la qualité de l'impression : périodicité : quotidienne Impression de la mire SMPTE à partir de la console d'acquisition ou de diagnostic. À partir des données relevées lors de la recette, on contrôle la constance de la valeur de la domax et la détection des contrastes 5% dans la zone blanche 0% et 95% dans la zone noire 100%. Il est recommandé d'obtenir une domax ≥ 3,4. périodicité : semestrielle On compare la chaîne du reprographe laser en imprimant 2 mires SMPTE , en lançant l'impression d'une 1ère mire à partir de la console d'acquisition et d'une 2ème mire à partir de la console de diagnostic. Le reprographe est contrôlé à partir d'une impression de sa mire interne. L'ensemble des valeurs mesurées est comparé aux valeurs établies au moment de la recette de l'installation. • Archivage : périodicité : semestrielle On respecte scrupuleusement les recommandations des fabricants de surfaces sensibles. Une attention particulière est portée aux films utilisés par certains systèmes de développement à sec (sensibilité à la lumière et à la chaleur de certains films développés, par exemple). 6.2. Négatoscopes Objectif : S'assurer que les plages d'interprétation des négatoscopes sont propres, exemptes de poussière et de traces de doigts et que les conditions pour la lecture des films sont acceptables. Les tests décrits dans le protocole de contrôle de qualité des installations de mammographie conventionnelle sont utilisés sans modification. périodicité : semestrielle 7. L'archivage L'archivage devra respecter et conserver la qualité de l'image aussi bien dans son stockage que dans son transfert. 8. Conclusion Les présentes recommandations sont applicables à tous les systèmes de mammographie numérique qui sont disponibles en France à la date de proposition pour publication de ce document. Certains systèmes disposent de protocoles de contrôle de qualité du constructeur. Dans d’autres situations, des efforts doivent être faits par les constructeurs pour rendre accessible aux utilisateurs les outils (en particulier informatiques) indispensables aux différents contrôles. Edition pré-publication suite à la réunion du 20 novembre 2002 10 Le document présent comporte des indications concernant les limites de tolérance et les périodicités qui sont provisoires et qui pourront être adaptées. (Tableaux I & II) Edition pré-publication suite à la réunion du 20 novembre 2002 11 Dans le futur : 1. il conviendra de définir, dans le cadre de la réglementation française en matière de contrôle de qualité en mammographie dont les modalités seront arrêtées par l’AFSSAPS, ce qui relève du contrôle de qualité interne et ce qui appartiendra à un contrôle de qualité externe. 2. Il faudrait demander aux constructeurs d’accéder à une image brute (ou à une image « non corrigée ») permettant d’évaluer séparément le niveau de qualité du capteur numérique du niveau de qualité du traitement d’image. De plus, conformément aux réflexions des experts européens, il serait souhaitable d’avoir accès à la cartographie du détecteur montrant les pixels pour une évaluation complète du système. Le GIM émet le vœux que les modalités des contrôles décrites dans le présent document puissent servir de base aux réflexions qui seront menées pour avoir l’assurance dans l’avenir d’une constance des résultats sur les installations numériques. L’objectif est d’atteindre le même niveau d’exigence que ce que l’on connaît actuellement dans le domaine de la radiographie mammaire analogique. L’application de contrôle de qualité devra faire appel comme pour la mammographie analogique à un organisme extérieur indépendant et officiellement accrédité. Enfin, il ne faudrait pas considérer que la mammographie numérique consiste seulement à remplacer dans un mammographe le récepteur analogique par un détecteur numérique mais qu’elle ouvre dès aujourd’hui la voie à de nouvelles applications (aide informatisée à la détection, imagerie 3D, soustraction d’image, …) qui devront être validées et faire également l’objet de procédures de contrôle de qualité dans la mesure où les résultats obtenus par leur application sont susceptibles de dérives au cours du temps.. Edition pré-publication suite à la réunion du 20 novembre 2002 12 Tableau III : Liste des contrôles à réaliser et périodicité CONTRÔLES À RÉALISER Le Mammographe : • État fonctionnel * Mouvements, blocages, voyants * Collimation et compression * Géométrie du faisceau RX - alignement faisceau RX sur bord externe du potter - concordance faisceau lumineux – faisceau RX • Concordance des kVp • Taille du foyer • Couche de Demi-Atténuation (CDA) • Grille : facteur de Bucky • Contrôle de l’exposition Récepteur et Qualité Image • Récepteurs * Inspection visuelle * Récepteur vierge et bruit de fond * Test de non-rémanence * Uniformité de la réponse - test simplifié - test complet * Distorsion * Présence d’artéfacts * Résolution spatiale • Qualité globale de l’Image sur fantôme MTM100 Conditions d’interprétation • Éclairage ambiant * Check-list des conditions d’éclairage * Éclairage ambiant • Consoles d’acquisition et de diagnostic * Nettoyage des écrans * Mesure de la luminance * Contrôle de l’étalonnage - simplifié avec mire SMPTE - complet avec mire SMPTE * Uniformité : test visuel affichage Reprographie laser et Négatoscopes • Reprographie laser * Stockage des films * Auto-calibrage * Constance qualité d’impression : Mire SMPTE - à partir de la console d’acquisition ou de diagnostic - à partir des consoles d’acquisition et de diagnostic et de la mire interne du reprographe * Archivage Edition pré-publication suite à la réunion du 20 novembre 2002 PÉRIODICITÉ Mensuelle Semestrielle Semestrielle Annuelle Semestrielle Annuelle Annuelle Recette Semestrielle Semestrielle Semestrielle Semestrielle Hebdomadaire Semestrielle Semestrielle Hebdomadaire Semestrielle Hebdomadaire Quotidienne Semestrielle Quotidienne Semestrielle Quotidienne Semestrielle Semestrielle Semestrielle Hebdomadaire Quotidienne Semestrielle Semestrielle 13 • Négatoscopes Tableau IV : Périodicité des contrôles à réaliser PÉRIODICITÉ Quotidienne Hebdomadaire Mensuelle Semestrielle Annuelle Recette Semestrielle CONTRÔLES À RÉALISER Check-list des conditions d’éclairage ambiant Nettoyage des écrans des consoles d’acquisition et de diagnostic Étalonnage des consoles : Contrôle simplifié Constance de la qualité d’impression : Contrôle simplifié Uniformité réponse récepteur : test simplifié Évaluation des artéfacts Qualité globale de l’image sur fantôme MTM100 Auto-calibrage reprographe laser État fonctionnel du mammographe : mouvements, voyants et blocages Alignement faisceau RX sur le bord externe du potter Concordance kVp Contrôle de l’exposition Récepteur • Inspection visuelle • Récepteur vierge • Bruit de fond • Test de non-rémanence • Uniformité de la réponse : test complet • Distorsion • Résolution spatiale Éclairage ambiant Luminance des consoles d’affichage et de diagnostic Étalonnage des consoles d’affichage et de diagnostic Uniformité affichage des consoles : test visuel Stockage des films du reprographe Constance qualité d’impression : test complet Conditions d’archivage Négatoscopes Concordance faisceau lumineux – faisceau RX Taille du foyer Couche de Demi-Atténuation (CDA) Grille : facteur de Bucky Edition pré-publication suite à la réunion du 20 novembre 2002 14 Références Bouhnik H, Desquerre-Aufort I, Noel A, Stines J Recommandations du Groupe Interdisciplinaire de Mammographie (GIM) sur l'assurance de qualité en mammographie. Rev Im Med (1994) 6 : 447-454 Kimme-Smith C, Lewis C, Beifuss M, Bassett LW Establishing minimum performance standards, calibration intervals and optimal exposure values for a whole breast digital mammography unit. Med. Phys. 25 (12), December 1998 Samei E, Seibert JA, Willis CE, Flynn MJ, Mah E, Junck KL Performance evaluation of computed radiography systems Med. Phys. 28 (3), March 2001-10-01 Lu ZF, Nickoloff, Terilli T Monthly monitoring program on DryView laser imager : One year experience on five Imation units. Med. Phys. 26 (9), September 1999 Hendricks RE, Berns EA Full-Field Digital Mammography Quality Control Manual. PhantomImage Publishing. Chicago, Illinois. Version 1.1 - May 2001-10-01 Manuel de procédures General Electric Senographe 2000 D. Quality Assurance Procedure for Non-MQSA Facilities. Draft IEC : Medical Electrical Equipment. Evaluation and routine testing in medical imaging departments - Acceptance Tests-Image Display devices. Yaffe MJ Digital Mammography in Handbook of Medical Imaging. Volume 1. Physics and Psychophysics. SPIE Press. Bellingham, Washington USA. 2000 Propositions de modifications du protocole du GIM intitulé « recommandations du Groupe Interdisciplinaire de Mammographie (GIM) sur l’assurance de qualité en mammographie ». J Radiol 1998, 79 : 187 AAPM report n°74 : Quality Control in Diagnostic Radiology (July 2002) Published for the American Association of physicists in Medicine by Medical Physics Publishing. ISBN : 1-888340-33-9 American College of Radiology. Mammography Quality Control for medical Physicists. Reston, Va : ACR, 1992. Protocole de contrôle de qualité des installations de mammographie. Groupe Technique : Noel A, Desquerre-Aufort I, Lisbona A, Heid P Direction Générale de la Santé. Édition révisée juillet 1998. Edition pré-publication suite à la réunion du 20 novembre 2002 15