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 La Voix du Nord – vendredi 15 juillet 2011
14 Juillet à Lambersart : sous le charme très
blues et aérien de Camélia Jordana
La pluie a eu le bon goût de s'éclipser, hier, au parc des Charmettes, à Lambersart,
durant le concert de la longiligne et talentueuse Camélia Jordana. Une plainte
sensuelle et langoureuse, avec de l'énergie, qui a plu, mais sans électriser la foule.
Moins dense mais finalement plus active pour Toybloïd, au rock puissant et
élégant.
PAR CHRISTIAN FURLING
À quelques gouttes près, Marc-Philippe Daubresse a tenu sa promesse. « Vous allez
voir, la pluie ne va pas tomber tant qu'elle va chanter », a assuré le maire de
Lambersart, hier, vers 16 h 15, en introduisant Camélia Jordana.
Adieu lunettes. Un chignon prolonge la silhouette longiligne de la star télévisuelle,
plus femme et bien moins enfant. Sa voix s'envole, oiseau blessé, jusqu'au
frondaisons des Charmettes, sur Calamity Jane. Il y a, en elle, une douleur mêlée de
colère. Elle affleure dans les murmures, dans le léger vibrato de sa voix, dans ses
clameurs blues, jusque dans ses chevauchées bondissantes.
« Moi c'est Camélia mais toi je sais pas qui t'es... Encore un peu et je m'en vais... »
Les mots s'estompent, les notes palpitent, elle sourit à cette transe, et le public
bouge à peine. Ses plaintes, langoureuses et sensibles, répondent au gris de plein
ciel. Elles émeuvent, mais avec un brin d'ennui. « On va avoir besoin de vous,
s'exclame Camélia Jordana. Tous les gens qui ont un parapluie dans la main, si vous
pouvez taper dedans ! » L'exhortation tombe à plat, même si, sur scène, ça swingue
intensément. Le rock prend le dessus, les rythmes deviennent plus gais, la foule
s'échauffe, Non, non, non s'inscrit naturellement dans un chaleureux moment.
Camélia Jordana conclut par un splendide rappel, blessure aérienne, plainte délicate
qui vrille le coeur et suscite des ovations.
> Toybloïd : très convaincant. Une bonne heure plus tôt, la foule n'atteignait
pas le millier d'âmes, mais elle accueillait avec ardeur le rock puissant et
élégamment tumultueux de Toybloïd. Une très forte, vive et ondulante énergie,
sans lourdeurs ni brutalités. « Ça va ? Vous passez une bonne soi... Fête
nationale ? », lançait Lou, la chanteuse. « Vive le roi ! », hurlait un cycliste.
Provoc pour provoc, Lou réclamait un tampax, faisait mine de se dépanner,
avant d'être exaucée. Blague juvénile. Si Nicolas, le batteur, a 33 ans, les
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rockeuses en ont 20. Madeleine et Vanessa ont fondé le groupe en 2006, étoffé
par Nicolas et Lou, nièce de Nicola Sirkis, le leader d'Indochine.
« On écoutait tous du rock, mais différent », témoigne Lou. « Au début, on
faisait du rock en français, beaucoup de pop, note Nicolas, maintenant ont fait
le rock qu'on aime. » Dans ces multiples influences, on ira jusqu'à percevoir
des sons psychédéliques. Quant au look gothique, il correspondrait à cette
confidence de Vanessa : « On aime bien l'incohérence. » Sauf musicalement et
c'est justice si Toybloïd a effectué la première partie d'Indochine, entre autres à
Bercy et à Lille.
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«Toybloïd ont séduit Stéphane Taïeb par une prestation scénique manifestement à
tomber par terre. (...) Musicalement s’attendre à un rock des plus nerveux, tout en
guitares incisives et rythmes à la Gang Of Four.»
Rock n’ Folk (avril 2011)
Il faut dire que cette prometteuse formation francilienne dispose de beaux atouts.
Constituée de trois filles et un garçon, elle emprunte des accents hérités du meilleur
de la scène rock des années 1990 : on pense tour à tour aux Pixies, à Nirvana, L7 ou
Hole dans leur dynamique de compositions.
Le Figaro (novembre 2010)
"Les trois filles (et le garçon caché au fond) nous envoient un rock nerveux et sexy
qui risque fort de causer quelques déhanchements incontrôlés, que vous soyez dans
la fosse d’un de leurs concerts enflammés ou dans votre salon."
Noomiz.com (septembre 2010)
"J'ai vraiment la sensation de retrouver les Runaways de mon adolescence car
Toybloïd, malgré sa fraîcheur a ce rare pouvoir rock d'électriser l'air ambiant."(...) "Ca
speed en petites décharges de 3 minutes à la "1, 2, 3... let's go !" des Ramones."
Rolling Stones (juin 2010)
"Vociférant comme un fond de barrique de "Punk", frais et pêchu comme un "Song 2"
de Blur, Toybloid a entrainé le Zénith de Rouen dans une cérémonie électrique
bienfaitrice. A suivre..."
Francis Zegut (8 mars 2010)
"Délicieusement vulgaire et crâneur, du rock qui roule des fesses et des mécaniques
et organise les noces joyeuses de Gossip et Joan Jett !"
Les Inrockuptibles (août 2009)
"Ce soir, Toybloïd lance le conflit éclair. Ultra efficace, le combo excite une salle,
déjà chauffée à blanc. Le Forest National, poisseux, ressemble à un vaisseau amiral,
prêt à lancer l’assaut"
lillelanuit.com (mars 2009)
Le Mouv' : diffusion et chronique
SFR Music (web Radio) : Interview et diffusion de titres
MTV Pulse : interview dans le cadre du festival les divisons de la pop (novembre
2008)
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