Le sauvetage des personnes Création des stations de sauvetage en

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Le sauvetage des personnes Création des stations de sauvetage en
Le sauvetage des personnes
La nécessité d’assurer la sauvegarde de la vie
humaine le long des côtes françaises est apparue
depuis très longtemps, mais jusqu’en 1865 elle n’a
intéressé que des hommes de bonne volonté,
agissant en ordre dispersé.
En mer d’Iroise on peut citer le nom du premier
sauveteur connu, Zacharie DUBOSQ, né en 1797.
De simple pêcheur il devient canonnier gardecôtes à Ouessant. Jusqu’à la fin de l’Empire, il
pratique la course contre l’Anglais. Il rejoint
ensuite le Conquet et prend le commandement
d’une péniche de l’inscription maritime. A 50 ans il
rejoint Molène et est connu pour ses exploits lors
de nombreux naufrages. Tout particulièrement
lors du sauvetage du navire anglais le "Waratah".
Le 3 mars 1848, il sauve, en solitaire 9 marins
dans la tempête au large de Molène. (D’après Vital
Rougerie, L’archipel Molénais, 1989).
L’année 1865 marque la création à Paris de la Société Centrale de Sauvetage
des Naufragés (S.C.S.N.) dont le premier président est l’amiral Rigault de
Genouilly, avec un impératif : les membres de cette société sont tous volontaires
et non rétribués. La S.C.S.N. doit choisir un type de canot parmi les divers
existant en France et à l’étranger (Norvège, Danemark, Hollande, Allemagne,
Angleterre).
Cette même année quatorze stations de sauvetage sont aussitôt créées, dont la
moitié en Bretagne. Audierne est la 7e station dotée d’un canot anglais de 30
pieds (9,15m) et à 10 avirons construit chez Forrest and Son.
À partir de 1866, la majorité des canots est construite en France, par les
chantiers Augustin Normand au Havre, mais aussi par des chantiers locaux, en
Manche, Atlantique et Méditerranée. Les premières unités sont construites
d’après des plans anglais.
Ainsi commence l’organisation des secours aux naufragés en mer d’Iroise.
Création des stations de sauvetage en mer d’Iroise
Le 25 septembre 1873, Henri Nadault de Buffon, avocat
général à Rennes, arrière-petit-neveu du naturiste Buffon,
fonde à Rennes la Société des Hospitaliers Sauveteurs
Bretons (S.H.S.B.). Le but de cette société est ainsi défini : «
… auxiliaire active de la Société Centrale de Sauvetage des
Naufragés…». À ses débuts, la société des H.S.B. se veut, « à
la fois une institution de sauvetage et de sauveteurs, une
société de bienfaisance, de moralisation, et d’encouragement
au bien ». Elle crée des postes de secours dans les villes de
l’intérieur et en bord de mer. Elle équipe ses stations de
canots, conçus par Albert Henry et construits à La Rochelle,
de dériveurs insubmersibles et à redressement de 6,50m à
10,50m. Les liens entre les deux sociétés sont étroits ;
certains sociétaires sont membres des deux conseils
d’administration.
Évolution des canots de sauvetage
Ouessant
La première station de sauvetage d’Ouessant se situe dans le port
de Lampaul. Par tempêtes de sud-ouest, le canot ne peut sortir de
la baie pour intervenir au sud ou à l’est de l’île. Il est décidé en 1884
d’implanter au Nord-est de l’île, au Stiff , une seconde station de
sauvetage.
Molène
En 1894, le canot de sauvetage "Saint Renan" est remplacé par
"Amiral Roussin" qui navigue jusqu’en 1950. C’est un insubmersible, à
redressement spontané, à voile et avirons.
Étant donné l'importance de la station de Molène, la violence de la
mer et des courants environnants, la station existante est doublée
d'une chaloupe à moteur baptisée "Coleman", mise à l’eau le 1er
août 1921.
En 1938, la station de Molène est dotée d’une chaloupe à moteur
insubmersible, " Jean Charcot I" (2 moteurs de 40 CV).
À l’appel du général de Gaulle, les jeunes Molènais rejoignent
l’Angleterre à bord du "Jean Charcot I" en juin 1940.
En 1910, "Amiral Rivet" succède aux" Anaïs I et II". C’est un
canot à grande stabilité, construit aux chantiers Augustin
Normand. De 1922 à 1929. Il est basé à Camaret.
En 1922 "Marie Boursin", est le premier canot à moteur de la
station.
En 1930, "Amiral Rivet" revient à Lampaul après refonte
(installation de 2 moteurs de 20/25Cv).
Entre les deux guerres, les canots sont améliorés. Ils sont
équipés d’une petite voile et d’un moteur à essence mais restent
avant tout des canots à rames.
En 1936 et 1937, sont mis en service deux solides canots de
sauvetage à moteurs diesel :
Pour la station du Stiff, un bateau présenté lors de
l’Exposition Universelle de 1937, "Amiral Rigault de Genouilly",
du nom du premier Président de la S.C.S.N, de 13 m de long avec
2 moteurs diesel de 40 CV.
Pour la station de Lampaul, " Ville de Paris", considéré
comme le prototype du canot de sauvetage ne comporte aucun
abri pour les blessés et l’équipage.
Le Conquet
L’année 1900 voit le remplacement du "Mallats-Desmortiers" par
"Mallats-Desmortiers 2". Les canots de sauvetage suivants :
"Lieutenant Pierre Géruzez I et II", sont propulsés par avirons. Il
faut attendre 1932 pour qu’un canot à 2 moteurs soit affecté à la
station du Conquet. Il s’agit du "Nalie Léon Drouin". Ce canot de
sauvetage effectue sa dernière sortie le 18 juin 1940 au secours
des survivants de l’aviso Vauquois. Il reste inactif pendant la
guerre. Il est détruit dans l’explosion de son abri en août 1944.
Il faut attendre 1948 pour que la station du Conquet soit équipée
d’un canot neuf à 2 moteurs, "Docteur Paul Le Dien".
Camaret
En 1900, "Edouard Hollandre" est remplacé successivement par les
canots : "Comte et Comtesse Du Dognon", "Saint François", et
"Amiral Rivet". Ces canots en bois à grande stabilité sont toujours
à l’aviron. Il faut attendre 1929 pour voir l’arrivée du "Thaï", un
canot bois à grande stabilité, 4 avirons, 1 mât et 2 moteurs de
14/16 CV. Les "Thaï 2 et 3" se succèdent jusqu’en 1984.
Rapprochement des 2 sociétés de sauvetage (S.C.S.N. et S.H.S.B.)
La S.C.S.N. et la S.H.S.B. subissent des dégâts importants pendant la seconde guerre mondiale. En mer d’Iroise le canot du Conquet est
détruit ; celui de l’ile de Molène rentrera d’Angleterre fortement endommagé , d’où des difficultés budgétaires. Dès le début des années
1960, les loisirs en bord de mer se développent ; les stations doivent secourir les plaisanciers et les moyens ne sont pas toujours appropriés.
En 1967, Jean Morin, secrétaire général de la marine marchande confie à une commission, sous l’autorité de l’amiral Amman,
successivement, préfet maritime de Cherbourg puis de Brest, l’étude d’une possibilité de fusion. Cette concertation aboutit à la création
(statutaire le 1er juin 1967 et opérationnelle le 15 octobre 1967) de la Société Nationale de sauvetage en Mer (S.N.S.M.).
Sauvetage des bateaux et des marchandises
ANCIENNETÉ DU REMORQUAGE
Le service d'assistance et de sauvetage des bâtiments date du passage de M. Rio au Secrétariat à la Marine Marchande ; il en confie
l’organisation à l'Union Française Maritime.
La société Union Française Maritime (U.F.M.) est créée en
1922 pour l’achat et l’exploitation de navires de l’Etat et de
prises de guerre. Elle est l’émanation d’une association de 9
armateurs français. U.F.M. et la Compagnie Les Abeilles
fondent la Cie Nazairienne de Remorquage (SNRS). Celle-ci
se spécialise dans les opérations de remorquage et
d’assistance.
Alphonse RIO, Sénateur du Morbihan, Soussecrétaire d’Etat à la Marine Marchande et
aux Pêches de janvier 1921 à mars 1924.
"Iroise" (prise de guerre) est construit en 1911 à Odessa pour la
Marine impériale russe. Il sert à la réparation des câbles
télégraphiques sous-marins en mer Noire :
Longueur 57 m, Largeur 9,35 m , Puissance 1550 cv, déplacement
1100 T, machine à vapeur à 3 chaudières, consommation 17 tonnes
de charbon par 24 heures. Retiré de la flotte en 1935. Ce puissant
remorqueur de haute mer, basé à Brest en octobre 1924 est
commandé par le capitaine Louis MALBERT jusqu’en 1932. "Iroise"
aide 183 navires et récupère 3000 personnes.
A
partir de 1933 la Compagnie des
Abeilles occupe la station de sauvetage de
BREST :
" Abeille 22 " quitte Brest en 1940 avec
200 personnes. On l’appelle "Abeille du 18
juin".
Après guerre "Abeille 25" puis "Abeille
26" assurent la sécurité sur la zone.
Au cours des années 1950-1955 les
"Abeilles" abandonnent la station de
sauvetage. Des remorqueurs allemands et
hollandais font relâche au port de Brest
et assurent entre deux contrats la veille
sécuritaire.
A partir de 1933 la Compagnie des Abeilles occupe la station de sauvetage de BREST :
" Abeille 22 " quitte Brest en 1940 avec 200 personnes. On l’appelle "Abeille du 18 juin".
Après guerre "Abeille 25" puis "Abeille 26" assurent la sécurité sur la zone.
Au cours des années 1950-1955 les "Abeilles" abandonnent la station de sauvetage. Des remorqueurs allemands et hollandais font relâche au
port de Brest et assurent entre deux contrats la veille sécuritaire.
AMOCO CADIZ
Le 16 mars 1978, "l’Amoco Cadiz", un pétrolier de 234 000 tonnes de port en lourd construit en 1974, immatriculé au Libéria, long de 330 m
et affrété par la compagnie américaine Amoco Transport, filiale de la Standard Oil, s’échoue au large des côtes bretonnes, en face de
Porsall.
Le remorqueur allemand "Pacific" vient de quitter Brest et fait route vers Rotterdam pour
remorquer une barge. Il capte les messages de Radio-Conquet et revient vers le bateau en panne
de gouvernail. A 13 heures 30, il passe la première remorque et tente de stopper la dérive du
pétrolier. Avec une traction de 56 T, il ne peut empêcher le bateau de se rapprocher des côtes. Il
cassera 3 remorques et ne peut empêcher l’échouage vers 22 heures. L’équipage, 44 personnes,
est évacué par un Super Frelon de Lanvéoc Poulmic.
L’ampleur de la catastrophe entraîne la création d’une commission d’enquête parlementaire. En
juin de la même année, les autorités décident de donner les pleins pouvoirs au Préfet Maritime. Le
remorqueur "Abeille Normandie" est affrété par la Marine Nationale pour effectuer les
opérations de mise en demeure dès l’instant où les intérêts de l’Etat côtier sont menacés.
LES "ABEILLES"
"Abeille Normandie" reprend ainsi à Brest, 25 ans après, le rôle qu’avait eu "Abeille26". Il est opérationnel dès le 25 juillet 1978. La traction
de 120 T exercée par le remorqueur est juste suffisante pour tenir un bateau du type "Amoco". Le 14 septembre 1979 c’est l’entrée en
service de "l’Abeille Flandre" possédant 160 T de force de traction.
En 25 ans de service "Abeille Flandre" effectue 825 opérations, dont 211 missions de secours à des navires en difficulté, 217 escortes pour
navires en avarie, 294 opérations de mise en alerte à proximité des navires, 82 opérations diverses, 21 exercices pétroliers.
La taille des navires en mer n’arrête pas d’augmenter. Les derniers porte-conteneurs atteignent 390 mètres de long et peuvent charger
13000 conteneurs équivalents 20 pieds. Le tirant d’air est énorme. Il faut donc prévoir des remorqueurs capables de les retenir en cas
d’avaries. Ceci est d’autant plus nécessaire que l’on trouve sur ces bateaux des mélanges de produits : textile, véhicules, produits chimiques,
gaz, carburant en soute......
Pour faire face à ces nouveaux risques la Marine Nationale lance un appel d’offres pour de nouveaux remorqueurs. La société "Les Abeilles
Internationales" (LAI) remporte le marché et fait construire de nouveaux bateaux. C’est ainsi que "l’Abeille Bourbon" arrive et prend son
service à Brest le 13 avril 2005.
Le 18 janvier 2007 le porte-conteneurs "MSC Napoli" (276 m, 2394 conteneurs et 3000 tonnes de
carburant) est victime d’une voie d’eau puis d’une panne de gouvernail au nord de Trégastel (22).
L’équipage évacué, il est pris en remorque le 19 janvier par "l’Abeille Bourbon". Destination
Portland ; mais devant le risque de cassure, le navire est échoué à Lyme Bay, dans le sud de
l’Angleterre.
Ce qui tend à prouver qu’il faudra à terme des remorqueurs encore plus puissants.
La Société nationale de Sauvetage en mer (S.N.S.M.)
Créée en 1967 par la fusion de la Société Centrale de Sauvetage et des Naufragés et celle des Hospitaliers Sauveteurs Bretons.
La S.N.S.M. est une association régie par la loi de 1901, reconnue d’utilité publique par décret
du 30 avril 1970. Elle assume une mission de service public en France métropolitaine et dans
les départements d’outre-mer. Elle a pour vocation de secourir bénévolement et gratuitement
les vies humaines en danger, en mer et sur les côtes.
En mer d’Iroise, la responsabilité du secours est confiée, par le Ministère de la mer, au
Préfet maritime de la zone atlantique basé à Brest : il confie la coordination des actions de
sauvetage au CROSS Corsen qui décide du choix des moyens d'intervention les plus adaptés à
chaque opération. La S.N.S.M. assure 55 % des sauvetages dont plus de 80 % en dehors des
heures ouvrables.
Grâce aux différents agréments, d’utilité publique, de sauvetage opérationnel, la S.N.S.M.
peut accéder aux financements tant publics que privés.
Les subventions de l’état, des régions, des départements et des collectivités locales
constituent un peu plus de 30 % de ses ressources. Près de 70 % du financement provient du
privé (Adhésions, dons, legs, sponsors, mécènes).
Quelques exemples de financement en mer d’Iroise.
Station de Camaret
En 1987, suite à une fortune de mer le canot bimoteur "Vice-amiral Lacaze" est mis hors
service. Il n’est pas remplacé, et la station est mise en sommeil pendant 10 ans. La
S.N.S.M. de Camaret n’est réactivée qu’en 1997 avec l’affectation d’un ancien canot tous
temps "Patron Noé Devaud".
En 2001 la S.N.S.M. nationale, grâce à une subvention du Ministère de la mer, finance la
moitié de la construction de "N-D de Rocamadour", construit au chantier Sibiril à
Carantec, les 50 % restants sont à la charge de la région et du département.
Patron Noé Devaud
Immatriculation : SNS 052
Canot tous temps
Station de Molène
25 Août 1986, le "Jean CHARCOT III", coque refondue, est victime
d'une grosse avarie et doit être déclassé. Molène reste 2 ans sans
canot de sauvetage, le temps de réunir les fonds nécessaires pour
l'acquisition d'un nouveau canot.
Les Molènais, inquiets de ne plus avoir de bateau de sauvetage, se
mobilisent. Les îliens, leurs amis, leurs familles, les associations font
1840 dons, pour un total de 520.000 F (120 489 €). Mais le plus gros
donateur privé est un entrepreneur local qui décide de faire un don
de 1.000.000 F (231 710 €). Le solde est réglé par diverses
subventions : Conseil Général Finistère : 750.000 F (173 782 €),
Conseil Régional : 750.000 F (173 782 €) ; S.N.S.M, Ministère de la
mer : 380.000 F (88 050 €).
En septembre 1988 le "Jean Cam", du nom du principal donateur est
mis en service.
Le Jean Charcot III
Canot tous temps
Vers la modernisation de la flotte et la diversification des métiers au sein des sauveteurs.
Le 7 août 1986, 5 membres
d’équipage
disparaissent
au
cours d’une intervention à
l’Aberwrac’h. De 1987 à 1988,
deux stations, le Conquet et
Ouessant, au lieu de quatre,
couvrent la zone; puis à partir de
septembre 1988 Molène peut à
nouveau intervenir en mer
d’Iroise. Camaret ne redevient
opérationnel qu’en 1997.
Ces
évènements
ont
fait
accélérer le processus de
modernisation des canots de
sauvetage.
Les canots en service à ce jour en mer d’Iroise
Ouessant
Île d'Ouessant
Immatriculation : SNS 081
Canot tous temps
Longueur : 15 m, largeur : 4,22 m
Puissance : 2 x 280 CV, vitesse 18 à 10 nœuds
Autonomie : 24 h.
Il est équipé de deux radars, deux V.H.F.+ un portable
étanche, un A.S.N., un traceur, deux G.P.S (l’un couplé au
radar, l’autre au traceur), un sondeur, un Gonio, une radio H.F.
BLU.
Molène
Jean Cam
Immatriculation : SNS 065
Canot tous temps insubmersible auto-redressable
Longueur : 17,60 m, largeur : 4,40 m
Puissance : 360 CV, vitesse : 17 nœuds
Équipage : 8 hommes, appareillage en moins de 5 mn.
Il est équipé de deux radars (plein jour), deux V.H.F, une BLU
(radio AM), un G.P.S., un traceur, un sondeur, un Polaris.
Le Conquet
La Louve
Immatriculation : SNS 151
Vedette de 1re classe insubmersible, auto-redressable
Longueur : 14,08 m, largeur : 4,60 m
Puissance : 450 CV, vitesse : 25 nœuds
6 hommes d’équipage
Un pneumatique équipé d'un moteur de 9,9 CV, un radar, un
sondeur, deux E/R V.H.F., un Gonio V.H.F., un M.D.S.M., un
G.P.S., une table traçante, un A.I.S., des caméras vidéos.
Les bénévoles disponibles appareillent en 15 minutes,
24 heures sur 24, par tous les temps.
Ils connaissent parfaitement leur zone.
Historiquement, ce sont des professionnels de la mer
originaires de la pêche, de la marine nationale ou de la
marine marchande.
Aujourd’hui apparaissent des équipages composés de
professions diverses reflétant notre société.
Chaque membre de l’équipage a sa spécialité :
"patron", "radio", "mécano", "canotier", "secouriste",
"plongeur ".
Ils sont entraînés et habitués à travailler ensemble et
à réagir avec efficacité dans toutes les situations.
Camaret
Notre Dame de Rocamadour (GEMA)
Immatriculation : SNS 097
Canot tous temps, étanche, auto-redressable
Longueur : 15,5 m
Puissance : 400 CV, vitesse : 21 nœuds
Équipage 8 hommes
Un pneumatique équipé d’un moteur de 9,9 CV, un gyrocompas,
deux radars, deux G.P.S., un Gonio V.H.S., un S.M.D.S.M., un
sondeur.
Petit lexique
Gyrocompas : compas dont le principal effet est
gyroscopique (orientation de l’axe dans le sens
de celui de la terre).
G.P.S.(Global Positioning System) : système de
localisation mondial par satellite.
V.H.F. : bande à très haute fréquence.
BLU : récepteur radio à modulation d’amplitude
Polaris : appareil indiquant la position des
personnes qui communiquent par V.H.F.
Gonio : goniomètre, appareil servant à mesurer
les angles.
S.M.D.S.M. : système de détresse en mer.
A.I.S. ou S.I.A. : système d’identification
automatique.
Les
frais
de
fonctionnement,
d’intervention, sont à la charge de la
station locale qui vit de dons.
Les
bénévoles
de
la
S.N.S.M.
interviennent
gratuitement
pour
sauver des vies.
Pour le matériel, par exemple un
navire, un bon de frais est rédigé,
adressé
au
propriétaire,
qui
éventuellement, peut le remettre à son
assurance.